« j'ai allumé le feu »    emery, cesar & mason.

---

---

Mason revenait de son entraînement de basket, en rentrant chez lui, il pouvait profiter du calme apparent, si on n’prenait pas en compte les petits ratons laveurs de sa première coloc, qui courent partout. C’est pas des petites bêtes qui l’attire, et Mason évite soigneusement de rester seul dans la même pièce qu’eux – on sait jamais. Enfin, il est pas sûr que c’est pire que les cris de l’enfant de Siham, leur nouvelle coloc, apparue de nulle part. Elle est arrivée à la coloc la bouche en cœur avec ses sacs et ses cartons, alors qu’il a rien eu à redire – au moins, la solitude ne le pèsera presque plus, il est même parfois forcé de se rendre dans sa chambre pour avoir un peu de tranquillité, qui l’aurait cru ? Montant à l’étage rapidement, il se faufila sous la douche, et en sortit quelques longues minutes plus tard, avant de mettre un short et de descendre de l’étage, serviette autour du cou, encore assez humide, « il est encore là, lui… » Qu’il lâche en direction de Cesar, qui est installé confortablement sur sa banquette, au côté de sa dulcinée, dans le salon. Il n’a pas oublié le deal avec sa coloc : faire enrager son mec (ouais parce que c’est visiblement devenu son mec à les voir). Et Mason connaissait les points faibles de ce genre de mec – étant aussi un mec avec un ego un peu trop éveillé. Intérieurement, il se régale d’avance. Emery ne sera sans aucun doute pas d’humeur à supporter une quelconque bagarre avec ses ex (à ce qui paraît). « Ca vous dérange pas qu’on regarde autre chose ? » Il s’empare de la télécommande sans attendre l’avis de quiconque, et change de chaîne, en se laissant tomber sur l’autre canapé livre, il était clairement dans son jour emmerdeur. Emery était habitué désormais, il y avait des jours un peu plus, d’autres un peu moins – mais généralement ca la faisait rire. Et par chance, aujourd’hui, on est dans ses bons jours. « Du coup vous allez peut-être pas resté devant moi… » Qu’il ajoute en agitant devant lui son doigt d’une mine dépitée – jouant son jeu de jaloux à la perfection. Cesar croit toujours que le fameux Reid, c’est Mason. Un peu étrange aux yeux du Bradford, car en temps normal, il ne cohabiterait jamais avec son ex si elle flirte devant lui avec un de ses ex. Comment pouvait-il encore croire un seul instant que Emery et Mason avaient déjà couchés ensembles, une énigme pour le brun, mais il se régalait de voir Cesar tendu comme un manche à balai. Probablement prêt à lui sauter à la gorge dès que Em aura le dos tourné.

@emery dawson @cesar gutiérrez

 « j'ai allumé le feu »    emery, cesar & mason.

---

---

Comme à son habitude, Mason était d'humeur taquine, aujourd'hui autant qu'hier et certainement moins que demain. Mais il n'avait ni fait attention à la présence de sa nouvelle coloc et encore moins de son petit copain le jaloux. Ce n'est que lorsqu'il décide de descendre de sa chambre après avoir pris une bonne douche qu'il remarque leur présence. Et si Emery a l'habitude, Cesar lui c'est tout l'inverse. Un sourire aux lèvres il débarque devant le couple, prêt à tout pour les emmerder. « Bon va falloir que tu te calmes là.  » Blablabla, Mason n'écoute pas vraiment les paroles du brun, levant plutôt les yeux au ciel. « Et il ira nulle part, » et elle embrasse sur la joue  Cesar et rien que le bruit provoque une grimace sur le visage de Mason. Une grimace de dégoût évidemment. « Non, on termine au moins l’épiso... » Mais elle n'a pas le temps de finir sa phrase que hop, la télécommande se retrouve dans de mauvaises mains : les siennes. « Tu veux pas nous foutre la paix un peu ? Non parce que c’est bon on a bien compris que tu voulais nous faire chier. » Nuance,   « non ! Te faire chier... » Et c'est toute une différence à ses yeux. Bien que oui il a toujours apprécié embêter Emery, c'est de toute évidence réciproque et elle lui rend bien le change. Quant à Cesar, ça va pas être facile pour lui de se faire une place ici aussi facilement. « Vous êtes plus ensemble alors lâche lui la grappe et arrête de me chercher comme ça. Je sais pas moi…va boire un thé, fais du yoga ou une connerie du genre mais vraiment arrête de l’emmerder. » Non mais il s'y croit le petit gringalet en plus. Mason hausse un sourcil en jetant un coup d'oeil au brun : et ça fonctionne, il semble agacé. Et ça l'fait sourire. « Cesar, c’est bon…   » Elle retient le bras de son nouveau mec... Ancien mec... Roooo il ne sait plus à force. « Vous allez calmer le combat de coqs dites ?  » Mason tourne la tête vers Emery haussant les épaules : elle le connaissait suffisamment pour savoir qu'elle avait perdu le combat face à son coloc. « On en a parlé Em déjà, c'est déjà dur d'être sans toi alors si en plus il est là devant moi, à provoquer... » Il fait sa mine du pauvre garçon trompé et il sait pertinemment que Em rentrera dans son jeu... Mais jusqu'à quel point ? Il a bien envie de tester d'ailleurs elle se relève et tente de lui attraper la télécommande.   « S'il te plaît, fais pas le gosse, rends-moi cette télécommande.  » Elle y met du sien pour tenter de la récupérer, Mason ne peut pas nier. Mais ça semble pas encore suffisant. « Encore un peu effort, tu y  es presque... Ptêtre que le gringalet y arrivera... » Qu'il annonce, cherchant réellement Cesar pour ce coup ci, avec un sourire provocateur tout en s'arrêtant sur un match de basket. « C'est bien ça non ? Tu vas même pouvoir m'admirer... » et il envoie un clin d'oeil à César en ricanant tout en prenant place sur le divan en face de la télé, Emery en profite pour récupérer la télécommande.

 « j'ai allumé le feu »    emery, cesar & mason.

---

---

Mason s’attendait à tout moment à ce qu’Emery rompt son contrat pour éclaircir une vérité qu’elle se garde bien de dire devant son nouveau mec – et ce n’est évidemment pas ça qui va empêcher le Bradford de continuer à rentrer dans son jeu. Un sourire en coin, son regard qui s’éveille devant le type en question, il s’amuse clairement de la situation alors que celui-ci le prend avec trop de facilité pour l’ex violent de la blonde. Il est vrai que le basketteur n’accepterait pas le quart de ce qu’il est obligé d’endurer et il se demande bien jusqu’où il pourra aller. Le Cesar a l’air tendu comme une perche, et très certainement qu’il voudra en découdre avant même que la Dawson n’accepte de lui révéler cette vérité – vérité qu’il espère le mettra mal à l’aise, d’avoir pu à un seul instant imaginer Emery continuer de vivre avec un homme comme Reid après leur séparation. Mason l’a déjà rencontré deux ou trois fois et n’a vraiment rien à voir avec cette tête à claque, les gosses à papa, c’est tellement pas pour lui ! Quand on sait qu’il s’est émancipé le plus tôt possible, en coupant le contact avec toute sa famille, et cela même si son père était autant que lui – si ce n’est mieux, un grand joueur de basket. « Sortez les violons. » Visiblement, Emery aimait bien ce petit jeu entre les deux hommes et ce n’était pas le basketteur qui allait craquer le premier. « C’est la meilleure celle-là. » Il pouffait un peu en levant les yeux au ciel. Mason ne poussait absolument pas le vice trop loin – du moins, il prétendrait toujours le contraire. Mais il a ce côté chieur à tout épreuve. Ce côté qui veut toujours repousser les limites plus loin et Cesar allait devoir vivre avec. Presque trente ans que Mason est ainsi, personne n’est parvenu à le changer – pas même la seule qui aurait pu, la seule qui avait de l’importance pour lui. Alors ce sera certainement pas un morpion qui allait le culpabiliser. « Le gringalet il est assez grand pour te foutre la raclée donc vraiment fous le camp et arrête de faire chier le monde. » Au moins, Mason rigole de sa réponse. Il est sérieux là ? Il croit réellement qu’il allait le faire peur, le faire trembler et que c’est avec cette réplique minable qu’il allait calmer le jeu ? « Si tu te fais éclater les dents, je vais pas intervenir, fais gaffe. Personne a envie de voir ça. » Il ne quitte pas du regard le Mexicain, « t’es sérieux ? J’en ai rencontré des biens plus effrayants que toi, tu sais, » et il ne peut s’empêcher de poursuivre, « reste devant tes dessins animés va, mieux vaut pas trop fréquenter les grandes personnes. » Il a quoi ? A peine la vingtaine non ? Il croit vraiment faire le poids entre son jeune âge et le fait qu’il est bien plus petit et paraît largement moins costaud que Mason ? Une chose est évidente : si il le touche de un millimètre, il terminera couché sur le sol, la tête sur le paillasson ! « T’es content de toi là c’est bon ? C’est pas parce que t’es un vieux con aigri que tu dois te comporter comme ça tout le temps. Non mais vraiment j’aurais honte à ta place, t’es pathétique. » Mason arque un sourcil, en le regardant silencieusement. « La porte est par là mon gars… Mais tu connais déjà le chemin… » Qu’il siffle, la mâchoire serrée et certainement pas prêt à entendre une nouvelle riposte ! « C’est bon Cesar. Il fait exprès, ça l’amuse, rentre pas dans son jeu. Il est pas toujours comme ça. » Il lève les yeux au ciel. « Et toi, je sais que je t’avais donné le feu vert pour le malmener un peu, mais maintenant que tout est réglé, la permission est révolue. » Em qui tend son doigt vers lui. « C’est lui qui prend la mouche, si il se sent offensé d’être devant ton ex, c’est clairement pas ma faute ! » Il avait même envie de le secouer un peu le Gutiérrez. «  J’étais énervée contre toi. » Mason soupire avec exagération, se raclant la gorge, elle avait beau parler à voix basse, il est juste à côté, « si vous voulez faire des mioches, faîtes-le au moins loin de moi ! » Pauvre gamin qu’il songe, même si il ne serait clairement pas mieux, mais ils n’ont évidemment pas besoin de le savoir.

« Sortez les violons. » Em a tout résumé, ce mec est un comédien. Il est peut-être triste mais je n’en crois pas un mot. C’est un gros con qui veut la faire culpabiliser et puis c’est tout. Je suis sûr qu’au fond il n’en a rien à faire d’elle, il est juste jaloux qu’elle se soit mise en couple après l’avoir largué. Un gros con aussi parce qu’il n’arrête pas de jouer avec mes nerfs pour la télécommande, il se comporte comme un ado de 14 ans et ça me crispe beaucoup. Je passe aux menaces désormais. « Si tu te fais éclater les dents, je vais pas intervenir, fais gaffe. » Nous avons l’habitude de nous entrainer ensemble, Em sait donc que je maitrise plutôt bien mes crochets du droit et si cet idiot continue il n’y échappera pas. « Personne a envie de voir ça. » Je dois ressembler à une cocotte minute, chaque seconde aux côtés de ce tocard est un supplice. « t’es sérieux ? J’en ai rencontré des biens plus effrayants que toi, tu sais, reste devant tes dessins animés va, mieux vaut pas trop fréquenter les grandes personnes. » Je laisse échapper un rire nerveux avant de lui mettre les points sur les I. Je ne suis peut-être pas immense et avec une carrure impressionnante mais si j’ai bien hérité de quelque chose de positif dans ma famille c’est mon caractère. Un Gutiérrez ça se laisse pas emmerder. « La porte est par là mon gars… Mais tu connais déjà le chemin… » Il est hors de question que je parte, même si techniquement je suis chez lui. “Et la sortie du salon est par là il me semble.” Je lui réponds en montrant du doigt la porte avec un regard qui lancerait des Avada Kedavra s’il le pouvait. « C’est bon Cesar. Il fait exprès, ça l’amuse, rentre pas dans son jeu. Il est pas toujours comme ça. » Je me tourne vers Emery, surpris qu’elle prenne sa défense après tout ce qu’il lui a fait endurer. “Ah bon ? C’est pas toujours un gros con ? Bon tant mieux alors hein, ce serait inquiétant sinon.” Je ne mâche pas mes mots, il ne mérite pas que je prenne sur moi pour apaiser la situation. « Et toi, je sais que je t’avais donné le feu vert pour le malmener un peu, mais maintenant que tout est réglé, la permission est révolue. » Alors là je ne comprends plus rien, comment ça une permission ? Me malmener ? Elle a fait un pacte avec son ex pour me mettre en rogne ? C’est incompréhensible ? Pourquoi est-ce qu’elle ferait ça alors qu’il a été menaçant envers elle ? Je suis complètement perdu et ça se voit sur mon visage. « C’est lui qui prend la mouche, si il se sent offensé d’être devant ton ex, c’est clairement pas ma faute ! » Je reste silencieux à cette attaque parce que je veux savoir ce qu’Emery a à dire, je veux des explications. « J’étais énervée contre toi. » Je ne suis pas plus avancé. “Mais comment ça ?” Reid soupire et nous rappelle à nouveau sa -pénible et difficile à oublier- présence. « si vous voulez faire des mioches, faîtes-le au moins loin de moi ! » Cette fois c’est trop, j’ai besoin de parler seul à seul avec Em sans être tout le temps interrompu. “Oh mais ferme la sérieux, on essaie de parler.” Je me lève et je dis à Emery. “Bon je comprends à rien à ce qui est en train de se passer mais on a besoin de se parler. Seuls.” J’ajoute avec un regard noir en direction de Reid. “On va dans ta chambre peut-être ?” N’importe où tant que c’est loin de lui."

 « j'ai allumé le feu »    emery, cesar & mason.

---

---

La désinvolture de Mason ne plaît guère au Mexicain, et il ressemble aisément à celui qui explosera avant le basketteur. Et dire qu’il ne le fait pas exprès serait mentir. Dans le lot ‘emmerdeur à souhait’ il fait la paire, il déteste ce genre de mec, qui se considère au-dessus des autres, et leur duo fait des étincelles. Mais le Bradford provoque, voudrait faire monter la sauce encore plus, puisque de toute évidence c’est la seule chose qu’il mérite à ses yeux, puis Emery lui a donné l’autorisation – comme si il avait besoin de ça pour emmerder les autres. Avec ou sans le soutien de sa coloc, il semble évident que le bouton Stop est difficile à trouver. Mais à l’époque, elle ne le connaissait peut-être pas assez pour savoir qu’il n’y a pas totalement de limite avec le Basketteur, et qu’il aime un peu trop ce vice-là pour se stopper à temps. « Et la sortie du salon est par là il me semble. » Il blague le nain ?! Mason hausse un sourcil, en le regardant de la tête au pied comme si il était rien du tout pour lui, et parce qu’il est réellement rien du tout pour lui si ce n’est un nuisible. « Ôte-moi d’un doute, il y a ton nom sur la boite aux lettres ? » Mason se serait-il trompé de maison ? « Donc si t’es pas content mon gars, je peux te montrer réellement la porte d’entrée ! » Et avec un grand coup de pied au cul ! Un sourire forcé sur son visage qui accompagne sa phrase et surtout l’envie de faire tout le contraire que ce que ce type lui dit de faire. Il n’est pas encore né celui qui lui dira ce qu’il doit faire ou penser, et certainement pas un pantin de son envergure. « Ah bon ? C’est pas toujours un gros con ? Bon tant mieux alors hein, ce serait inquiétant sinon. » Il lève les yeux au ciel, en soupirant, c’est qu’il se croit drôle en plus… « Entre gros con on s’comprend… » C’est ironique bien évidemment. Et puisqu’il reprend sa propre phrase, autant dire qu’il en joue merveilleusement bien, mais c’est de toute évidence pas la première fois qu’un type le traite de con ou de connard. « Mais comment ça ? » Avec ses questions, il saoule déjà le basketteur qui soupire en les regardant. Qu’est-ce que c’est moche l’amour, ils sont tout flasques, et ça en est trop pour lui qui les regarde avec dégoût. « Non c’est bon, on arrête là. Ca remonte à… » Em réfléchit, alors que Mason attend le moment fatidique, restant planter entre eux. Le moment où Cesar pourra constater qu’il ne parle pas à Reid, pire même puisqu’il n’a jamais eu à faire au vrai ex d’Emery, mais à son coloc – autrement dit, celui qu’il va devoir supporter malgré tout… « T’as raison, on va faire des mioches dans la chambre. Tu ferais mieux de monter le son. » Mason n’a aucune intention de rester chez lui. Oui tout ça pour ça ? Du Bradford tout craché ! « Je vais aller faire de l’entraînement. Et j’veux pas le revoir à mon retour, » qu’il glisse en refermant derrière lui la porte alors que les tourtereaux sont déjà dans les escaliers pour s'enfermer dans la chambre de la jeune femme. Bon débarras qu'il songe Mason !

La colère me ferait presque trembler et en attendant les explications d'Emery je ne peux pas m'empêcher de lui dire ce que je pense de cette situation. Elle m'a pris pour un con et puis c’est tout. Je l'ai peut-être mérité, ou pas j'en sais rien mais c'est une situation qui me met mal à l'aise. Je la fixe avec un regard noir et le visage fermé en attendant des explications. Pendant qu'elle s'amusait à me faire cette mauvaise blague moi j'étais sincèrement inquiet pour elle. « Pardon. Je le referai pas. » Je hoche légèrement la tête, elle s'excuse c'est déjà ça, mais j'attends des explications plus poussées. « Pour ce que ça vaut, le vrai Reid a vraiment dépassé les limites, et je me sens bien plus en sécurité avec toi ici. Je t’ai pas menti pour tout le reste. » Quand elle parle de ce connard de Reid je ne peux pas m'empêcher d'avoir envie de lui refaire le portrait, et dans ce domaine là je suis pas mauvais. “Oui mais quand même, t'imagines la trouille que j'avais de me dire que quand je te laissais seule chez toi il allait peut-être venir t'emmerder ?” Elle ne se rend vraiment pas compte que je quittais toujours son appartement avec la boule au ventre et que si je n’avais pas de nouvelles pendant plusieurs heures je m’inquiétais pour elle. “Pourquoi tu m’as pas dit que tu me faisais marcher plus tôt ?” C’est la vraie question. Qu’elle ait voulu se venger de mon comportement je peux le comprendre, qu’elle m’ait fait cette mauvaise blague une soirée je peux comprendre. Mais faire durer cette mascarade pendant des semaines ? C’est quelque chose que je ne comprends pas et j’ai besoin qu’elle me donne sa vision de l’histoire. « J’avais pas prévu de me prendre au jeu à ce point. T’es super sexy quand t’es protecteur, tu sais ça ? » Elle sourit mais j’ai du mal à me détendre. Je redescends petit à petit de mon agacement. “T’es pas possible.” Je soupire tout en secouant légèrement la tête sans pour autant afficher un air énervé. « T’es sûr que tu veux pas emmerder un peu Mason ? » J’allais lui dire que non, que j’allais rentrer pour digérer tout ça et passer à autre chose mais elle enlève son tshirt puis son pantalon, se retrouvant seulement en sous-vêtements sur le lit. Je la regarde avec de grands yeux un peu surpris et j’ai un déclic. Un déclic du genre “[i]bon…je ferai la tête plus tard/i]”. Je l’enlève à mon tour mon t-shirt avant de lui dire avec un petit sourire amusé. “Bon t’as gagné sur ce coup-là.” Comment est-ce que j’aurais pu résister à quelqu’un d’aussi canon ? C’est impossible. Je la fais retomber doucement sur le lit et alors que je suis au-dessus d’elle, toujours vêtu de mon pantalon je lui dis : “Plus jamais ça hein ?” Avant de l’embrasser dans le cou passionnément.

fin