ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1434 POINTS : 1710
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [12/10]
Maego #11 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #2 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
La période la plus difficile de l’année était arrivée. Celle qu’il avait tant redouté et qui venait célébrer l’unique anniversaire qui ne l’enthousiasmerait jamais. La famille entière était à fleur de peau, en témoignaient les échanges incisifs sur les réseaux sociaux, et Diego avait bien du mal à savoir sur qui compter pour ne pas sombrer. Il avait posé sa semaine de vacances, l’ensemble des supérieurs n’avait pas été difficiles à convaincre vu la complexité de sa situation familiale et l’aisance avec laquelle il continuait malgré tout à faire la part des choses. Le problème était que tout cela n’était qu’une façade qui avait de plus en plus de mal à ne pas se fissurer jusqu’à s’effondrer totalement. En se réveillant, il avait décidé de se tourner vers un membre de sa famille pour la première fois, tenter de trouver refuge sans réellement demander à l’aide. Sara était sortie du théâtre après la représentation de l’après-midi en descendant les escaliers presque trop rapidement pour réaliser que Diego était là à l’attendre à la sortie, appuyé contre sa voiture. Sans grande surprise, son air agacé n’avait pas tardé à venir remplacer le sourire qu’elle adressait à ses collègues et il n’avait pu s’empêcher de rire. Peut-être que durant une journée comme celle-ci, le mexicain ne réussirait pas à être autre chose qu’un grand frère aimant envers elle. « Tout le monde avait des plans, tu ne vas quand même pas laisser ton grand frère tout seul ? » Sa moue triste était volontairement exagérée mais vite remplacée par un air un peu plus sérieux alors qu’il avait crevé l’abcès aussitôt. « On va faire en sorte que ce soit une belle journée. On peut évoquer nos souvenirs favoris avec elle ou tout simplement s’efforcer d’aller au bout de ces 24h. » Devant le sourire triste de Sara, Diego s’était repris à avoir de vieux réflexes qui n’avaient plus été les siens depuis qu’il avait quitté la maison familiale pour se lancer dans des études qui deviendraient le centre de sa vie. Il l’avait prise dans ses bras et l’avait serrée contre lui avant de déposer un baiser dans ses cheveux sombres. Il n’avait pas osé prononcer le te quiero qu’il ne réussissait à dire qu’au travers de message mais il le pensait au plus profond de son être à ce moment précis. En la libérant de son étreinte qu'elle n'avait pas refusé - c'était un bon début - il n'avait pu s'empêcher d'ajouter une touche d'humour pour rendre les choses moins tristes. « Tes collègues sont toutes jalouses, regarde un peu ça. » Et cette fois-ci, Diego ne se priverait pas pour accentuer tous les défauts qui étaient les siens à commencer par sa vanité si cela permettait à Sara d’étirer ses lèvres en un maigre sourire. En la voyant parfois il y pensait, mais ce jour-là en particulier il ne pensait qu’à cela. A la façon dont il avait hésité longuement avant de prendre la décision que ce serait à elle qu’il annoncerait la nouvelle en premier et c’était quelque chose qui continuait de le hanter. A ses yeux, elle ne serait jamais assez âgée pour qu’il puisse avoir la discussion avec elle, elle resterait toujours une enfant. « Ça a été, le boulot ? » Il lui avait ouvert la portière et se surprenait à trouver les bons gestes avec elle, agissant naturellement. Il était à son tour entré dans la voiture et avait posé ses mains sur le volant, attendant sa réponse et une destination car il avait réfléchi à tout sauf au programme.
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always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Sara Gutiérrez
le feu au poudrier
ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4629 POINTS : 320
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (11/∞)
→ Collègues et spectateur·rices au Twelve Happy Spectators (cinéma) : pré-liens
→ Collègues et spectateur·rices au Queensland Performing Arts Centre(théâtre)
@Diego Gutiérrez & Sara Gutiérrez Octobre 2023, devant le Southern Cross Theater, Redcliffe
Octobre n'a jamais été un mois que Sara attend avec impatience, au contraire agacée par la saison des pluies dont il annonce le début. Impossible pour Sara d'avoir hâte qu'arrive ce temps de merde qui la force à revoir ses tenues à la dernière minute et menace à tout instant son maquillage si elle n'utilise pas des produits à l'épreuve de l'eau. À la rigueur il y a Halloween qui est une fête rigolote, et mignonne lorsqu'elle amène Ale à la chasse aux bonbons en pouvant essayer sur lui des maquillages qu'il ne manque pas de réclamer avec une ardeur qui flatte toujours sa grande sœur. Maria aussi aimait que son aînée la maquille – et rien qu'à cette pensée, Sara a de nouveau envie de pleurer.
Dès l'instant où elle a ouvert les yeux ce matin, Sara a eu l'impression que plusieurs kilos de plomb alourdissaient son estomac. Elle n'a pas eu besoin de regarder la date sur son téléphone pour savoir quel anniversaire elle devait affronter aujourd'hui, l'ayant trop appréhendé pour faire mine de rien. Mine que tout va bien, qu'elle n'a pas envie de pleurer à chaque instant, qu'elle ne carbure pas au café malgré son ventre presque vide pour se donner la force de rester éveillée et à son poste malgré la nuit de merde qu'elle a passée et son cœur si douloureux. C'est à se demander comment elle tient debout, dans sa tenue noire reflétant l'état de son moral, les yeux maquillés de violet parce que c'était sa couleur préféré. Oh, elle a essayé d'avoir bonne mine la brune, soucieuse des apparences et surtout peu attirée par l'idée d'avoir à expliquer une crise de larmes à qui que ce soit comme l'an passé avec Maisie. Elle ne sait même pas combien de couches de fond de teint elle a mis, sans parler de l'anticerne qui laisse croire qu'elle a réussi à dormir cette nuit, et d'une telle quantité de brume fixatrice – dans l’espoir que tout son ravalement de façade reste en place – qu’elle a l’impression que ses cils sont en pierre.
C'est avec un sourire forcé, le même que depuis le début de la journée, que Sara salue ses collègues dans l'espoir qu'ils ne la retiennent pas plus longtemps. Elle a fini ses heures, elle veut s'enfuir d'ici, tout simplement. Un plan contrecarré par une silhouette qu'elle reconnaîtrait entre mille postée à la sortie de son lieu de travail, ses sourcils se fronçant par automatisme alors qu'elle ne peut s'empêcher de suspecter son frère de la fliquer. « Tout le monde avait des plans, tu ne vas quand même pas laisser ton grand frère tout seul ? » Il accompagne sa question d'un air triste, bon comédien qu'il est. « J'hésite. » Elle tente d'être sarcastique comme elle l'est toujours, mais le cœur n'y est pas plus que le ton de sa voix. « On va faire en sorte que ce soit une belle journée. On peut évoquer nos souvenirs favoris avec elle ou tout simplement s’efforcer d’aller au bout de ces 24h. » Si les lèvres de la brune s'étirent un peu face au comportement avenant de son aîné, son sourire est empli de tristesse rien qu'à l'évocation de leur petite sœur. Sourire qu'elle accompagne d'un haussement d'épaules comme si ça importait peu, mais en réalité c'est surtout qu'elle n'est pas certaine de la possibilité d'en faire une belle journée. Elle mentirait pourtant en affirmant qu'une part d'elle n'est pas heureuse de pouvoir passer la suite de la journée avec un membre de la famille, même si elle a sans doute trop de fierté pour l'admettre. « Tes collègues sont toutes jalouses, regarde un peu ça. » La vanité de Diego lui arrache un rictus alors qu'elle secoue la tête. « T'es con, » souffle-t-elle sans même qu'il y ait de la méchanceté dans ses mots – il fait l'idiot et elle le sait. « C'est sûr que t'as plus fière allure que lorsqu'il fallait construire un abri, » ajoute-t-elle, un brin moqueuse cette fois mais bien moins mordante qu'habituellement. Diego est comme elle, bien plus fringant à côté d'une jolie voiture que de branches avec lesquelles il faut construire une cabane. Il a tout du charmant fils à maman lorsqu'il ouvre la portière à sa petite sœur pour qu'elle puisse s'installer du côté passager, ce qu'elle fait. « Ça a été, le boulot ? » La brune ouvre le petit miroir de la voiture pour vérifier l'état de ses paupières colorées. Rien n'a coulé, signe qu'elle a survécu à tout le début de sa journée, c'est déjà ça. Alors elle hoche la tête. « Rien d'extraordinaire. » Elle n'a pas grand chose d'intéressant à raconter, ayant été tellement concentrée à ne pas pleurer depuis la première minute de son service qu'elle n'a même pas prêté attention au spectacle qui se jouait cet après-midi. « T'es en vacances ? Jusqu'à quand ? » qu'elle demande, se doutant que s'il est ici alors que le Soleil est encore visible dans le ciel et les rues habitées c'est qu'il ne travaille pas. Ce qui est rare, dans son cas. « Tu sais où tu veux qu'on aille ? » Elle le suivrait sans mal si c'était le cas, mais elle voit bien dans ses yeux que ça ne l'est pas. « T'y as pas réfléchi ? » qu'elle demande, simple constat sans l'once d'un reproche. Puis elle propose la première idée qui lui passe par la tête, aussi bête qu'elle puisse sembler. « Tu veux venir voir mon appart ? Vu l'heure j'pense qu'il y a personne, et on sera tranquilles. » Personne pour la voir pleurer si jamais elle craque malgré les heures qu'elle a passées à se donner une allure convenable.
(c) Miss Pie Haut : agnesadhista & katmcnamaragifs Bas : camilacabelloposts & xesoteric-extraterrestrialx
proud
J'vais soulever des montagnes avec mes petits bras, traverser des campagnes, des patelins, des trous à rats, m'échapper de ce bagne, trouver un sens à tout ça
(c)crackintime
♥ :
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1434 POINTS : 1710
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [12/10]
Maego #11 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #2 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
Rien n’avait été anticipé, il avait simplement ressenti le besoin d’être présent pour elle ce jour-là. Un simple réflexe, rien de calculé dans une tentative désespérée de se rapprocher d’elle. C’était probablement la seule note rafraîchissante dans une journée emplie d’une vague de tristesse dont aucun des Gutiérrez ne saurait se défaire. Il y avait forcément cette part de culpabilité qui le rongeait depuis ce fameux appel qui avait participé à l’encourager à la rejoindre jusqu’à son travail, alors même qu’il était évident que l’un des premiers réflexes de sa sœur aurait pu être de se braquer et de le laisser là, en plan. « J'hésite. » A la place, il avait réussi à faire apparaître un timide sourire sur son visage et c’était déjà une première étape de gagnée même s’il pouvait ressentir toute la difficulté que Sara avait à faire bonne figure. Elle ne l’avait pas rejeté, et il interprétait ça comme une volonté de sa part de partager cette journée avec une personne qui pouvait comprendre ce qu’elle traversait malgré la force avec laquelle elle nierait cette affirmation. Sara était la rebelle de la famille, une figure forte et la savoir aussi vulnérable n’était pas chose facile, même pour un grand frère qui savait les raisons qui l’amenaient à l’être aujourd’hui. S’il ne pouvait pas porter cette peine à sa place, il pouvait au moins tenter de lui faire oublier un peu, tout comme cela lui permettait d’oublier son propre chagrin. « T'es con, » Il avait imité son rictus, acceptant volontiers de l’entendre réagir ainsi parce que cela signifiait qu’il lui avait redonné un peu de baume au coeur. Juste un peu, une fraction de seconde dans une journée qui comportait vingt-quatre heures et chacune serait vécue comme un coup de poignard supplémentaire par sa cadette, il le savait. « C'est sûr que t'as plus fière allure que lorsqu'il fallait construire un abri, » Diego avait levé les yeux au ciel, il n’avait absolument pas anticipé que ce stage serait l’occasion idéal pour Sara de se moquer de lui encore et encore et que l’argument serait utilisé à outrance. Il n’avait pas répondu, se contentant de l’observer regarder son propre reflet dans le miroir avec une mine triste. Il s’était finalement ressaisi pour lui poser la plus banale des questions. « Rien d'extraordinaire. » Diego avait acquiescé en démarrant sa voiture avant de réaliser qu’il ne savait pas vraiment vers où il allait. « T'es en vacances ? Jusqu'à quand ? » « J’ai juste pris ma journée. Je savais que je serai pas capable d’être totalement efficace aujourd’hui. » Il avait tourné la tête vers elle pour lui accorder un sourire triste, parce qu’ils savaient tous les deux très bien ce qu cela voulait dire. Diego, de son côté, espérait pouvoir être bien plus efficace dans son rôle de grand frère.
Le silence s’était installé un peu trop longtemps pour que cela ne soit pas pesant et Sara l’avait heureusement brisé. « Tu sais où tu veux qu'on aille ? » Cette fois-ci, sa moue triste s’était transformée en une légère grimace que Sara avait comprise tout de suite. « T'y as pas réfléchi ? » Son regard était désolé et chaque émotion qu’il ressentait était décuplé, comme animé par ce manque de Maria qui était bien plus vif que n’importe quel autre jour de l’année. Il s’apprêtait à s’excuser mais au moment où il baissait la tête pour laisser s’échapper un soupir, Sara avait repris. « Tu veux venir voir mon appart ? Vu l'heure j'pense qu'il y a personne, et on sera tranquilles. » Les sourire qu’il lui accordait étaient toujours les mêmes. « Très bonne idée, on peut se prendre un truc à grignoter au passage. Et ce soir je t’invite à dîner si t’es sage » Diego lui avait donné un léger coup de coude avant d’enfin sortir le véhicule de son emplacement. C’était la fin d'après-midi et s’il n’était pas du genre à se réfugier dans la nourriture, la particularité de cette date lui donnait envie de se raccrocher à toute e qui pourrait leur apporter rien qu’un peu de réconfort. « Indique moi la route par contre, et me dis pas de tourner au dernier moment, je te connais… » Il la taquinait et cela semblait presque passer inaperçue tant Sara semblait n’être que l’ombre d’elle même. Ils avaient fait le reste du trajet en silence avant d’arriver dans son appartement. Diego avait posé sur la table les friandises qu’ils avaient achetées et qui leur permettraient de se distraire si la discussion devenait trop pesante. « Alors c’est ici que t’étudies après le boulot, hin ? » avait-il lancé avec un sourire fier, cherchant à tout prix à alimenter une discussion qui se faisait difficilement. Il ne voulait pas laisser le silence s’installer, ne voulait pas que leurs pensées prennent trop de place. « Vous êtes combien ici déjà ? C’est laquelle ta chambre ? » Il parlait trop parce que la vérité était qu’il comptait peut-être un peu plus qu’il ne l’avouerait sur Sara pour lui changer les idées.
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Sara Gutiérrez
le feu au poudrier
ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4629 POINTS : 320
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (11/∞)
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@Diego Gutiérrez & Sara Gutiérrez Octobre 2023, devant le Southern Cross Theater, Redcliffe
Pour la première fois depuis qu'elle s'est levée ce matin, c'est un véritable sourire qui étire les lèvres de Sara lorsque son frère se moque de sa propre vanité. Il est discret, n'aurait assurément pas suffi face aux spectateurs et spectatrices qu'elle a accueillis aujourd'hui au théâtre, mais en cette triste journée il a le mérite d'exister. Tout comme ses plaisanteries, bien que son humour sonne un peu faux et que son sarcasme soit moins piquant que d'habitude. Elle est fatiguée, Sara, et elle est triste, deux choses bien difficiles à cacher après toutes ces heures à faire comme si tout allait bien pour ne pas attirer les questions. Elle n'avait pas envie d'expliquer la situation, de mettre des mots sur une douleur si grande, de parler à voix haute de ce tragique anniversaire que les Gutiérrez célèbrent aujourd'hui. Avec Diego, au moins, elle n'a pas à le mentionner pour qu'il comprenne sa mine fatiguée : il sait. Et lui aussi il a mal, parce que Maria était leur Soleil à tous et qu'elle leur manque terriblement.
Lorsqu'elle monte dans la voiture après que son frère lui ait ouvert la porte, Sara n'a rien de bien palpitant à raconter. Ayant besoin de s'assurer que tous ses efforts pour camoufler son état n'ont pas été vains, elle s'observe dans le miroir côté passager. Elle a sale gueule, c'est indéniable, mais son maquillage n'a pas bougé d'un pouce malgré l'envie de pleurer qui ne l'a pas quittée depuis le réveil. C'est déjà pas mal. Le boulot n'avait donc rien d'extraordinaire si ce n'est sa propre capacité à ne pas verser une larme malgré le trou béant dans sa poitrine. Quant à Diego, il n'y est pas, ce qui est un fait assez rare pour être souligné. « J’ai juste pris ma journée. Je savais que je serai pas capable d’être totalement efficace aujourd’hui. » Elle hoche la tête, comprenant sans mal cela. « T'as bien fait, » affirme-t-elle, trouvant que c'est une sage décision. Comme toujours lorsqu'il s'agit de Diego, en réalité : il a toujours été le plus sage des garçons de la fratrie, le plus angélique, le fils parfait qui rend fière leur Mamá. Aujourd'hui c'est un médecin soucieux de faire son travail correctement et de ne pas faire prendre de risque à ses patients, ce qui est évidemment admirable là encore.
À présent qu'ils sont tous les deux installés dans la voiture, elle se demande si son aîné sait où il veut qu'ils aillent. La petite grimace qu'il esquisse lorsqu'elle lui pose la question lui fait tout de suite comprendre qu'il n'en a pas la moindre idée. Elle ne lui en veut pas, comprenant qu'il n'ait pas eu la tête à leur concocter un programme en cette triste journée. Elle est contente qu'il soit à ses côtés pour affronter ce terrible anniversaire et se concentre là-dessus, n'ayant pas autant à cœur de critiquer le monde entier que d'habitude. Alors c'est à elle d'être force de proposition, et la première idée qui lui passe par la tête est qu'ils se réfugient dans son appartement. En plein après-midi, il ne devrait y avoir personne, et ça lui donnera l'occasion de montrer son nouveau chez elle à Diego. « Très bonne idée, on peut se prendre un truc à grignoter au passage. Et ce soir je t’invite à dîner si t’es sage. » Il lui donne un léger coup de coude pour ponctuer sa plaisanterie et elle, piètre comédienne aujourd'hui, fait mine d'être outrée par une telle remarque sans que ça ne soit très convaincant. « Je suis toujours sage, » proteste-t-elle sans une once de mauvaise foi. « Indique moi la route par contre, et me dis pas de tourner au dernier moment, je te connais… » « Tsss, » rétorque-t-elle seulement, encore moins inspirée qu'avant. Elle a bien du mal à être aussi piquante que d'habitude, se raccrochant en réalité à son frère comme à une bouée de sauvetage pour ne pas laisser sa tristesse et sa douleur l'engloutir. Alors c'est en silence qu'a lieu le trajet, si ce n'est les instructions qu'elle lui donnait, en avance pour qu'il ne se plaigne pas de ses aptitudes de copilote.
Après un bref arrêt pour acheter de quoi grignoter, ils arrivent devant son appartement et elle lui indique où il peut se garer. Le conduisant à l'intérieur, elle referme à clé derrière eux, une sécurité peut-être inutile mais qui la rassure depuis sa rencontre incongrue avec Dina. « Alors c’est ici que t’étudies après le boulot, hin ? » Elle confirme d'un hochement de tête, bien trop hagard pour même grincer des dents à la mention de ses études mises sur pause théoriquement jusqu'à janvier. « Vous êtes combien ici déjà ? C’est laquelle ta chambre ? » Elle se tourne vers lui pour répondre, ayant elle aussi peur qu'un silence s'installe si elle ne répond qu'en gestes de la tête ou onomatopées. « On est quatre. Et ma chambre c'est celle au bout du couloir. » Se dirigeant vers le dit couloir, elle lui fait signe de la suivre. « Viens voir. » Elle l'entraîne à sa suite pour lui faire découvrir un peu mieux le lieu où elle vit depuis cet été. « Stella, Dina, Joseph, » récite-t-elle en avançant dans le couloir et en désignant tour à tour leurs chambres fermées. « Et ça c'est la mienne. » Elle ouvre la porte de sa chambre et l'invite à entrer afin qu'il puisse y jeter un coup d'œil, car elle suppose qu'il en aura envie. Elle n'a rien à cacher, ayant évidemment dormi seule cette nuit car elle n'avait même pas la tête à sortir hier soir. « J'ai pas encore eu le temps de tout décorer, comme j'y vis pas depuis si longtemps. » Depuis juillet, elle a refait la peinture grâce à Stella, préférant le blanc au gris qu'elle trouvait trop triste. Si les murs ne sont pas encore très décorées, elle a accroché quelques photos de famille et d'amis sur l'un d'eux, dessinant petit à petit un Soleil dont il manque pour l'instant des rayons. Et bien évidemment, son premier achat a été un grand miroir entouré de petits spots blancs à côté duquel trône une partie de sa collection de maquillage. Rien qui ne devrait surprendre son grand frère qui sait qu'elle était sa principale compétitrice en ce qui concerne le temps de squattage de la salle de bain lorsqu'ils vivaient encore sous le même toit. Elle désigne d'ailleurs le dit miroir d'un geste de la main. « Ça c'est pour passer moins de temps dans la salle de bain, comme certaines mauvaises langues à la maison disaient que j'y passais des heures. » À nouveau, son sarcasme est moins piquant qu'habituellement, mais on ne peut pas lui retirer qu'elle essaie.
HRP :
Mille excuses pour le retard
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proud
J'vais soulever des montagnes avec mes petits bras, traverser des campagnes, des patelins, des trous à rats, m'échapper de ce bagne, trouver un sens à tout ça
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♥ :
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1434 POINTS : 1710
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [12/10]
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CeCe #2 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
Il ne s’attendait pas à voir cette expression si caractéristique sur le visage de sa petite sœur et il savait pertinemment que le maigre sourire qu’elle osait lui accorder était déjà un exploit. Il ne se vanterait pas d’avoir réussi à lui soutirer cette sorte de rictus triste, mais il n’en demeurait pas moins apaisé de savoir qu’elle réussissait à ressentir ne serait-ce qu’une pointe d’apaisement en ce jour si particulier. S’ils souffraient, ils le feraient à deux, et Diego trouvait cela bien plus simple parfois, lui qui pensait encore devoir faire amende honorable pour l’avoir désignée comme la première de sa fratrie à appeler. « T'as bien fait, » avait-elle simplement confirmé lorsqu’il lui avait indiqué avoir posé sa journée. Diego ne le faisait que rarement, parce que ses patients avaient besoin de rigueur et de stabilité, et ses rares vacances étaient déjà assez pour lui donner l’impression de les abandonner - la maladie ne prenait aucun congé. Mais il savait aussi pertinemment que cette date était bien trop particulière pour que son esprit ne se focalise pas sur tout ce qu’elle sous-entendait. Son deuil était encore tout récent, et la voie qu’il avait choisie en lien direct avec ce qu’avait subi sa petite soeur. Lier les deux était compliqué au quotidien, devenait insoutenable ce jour-là alors il avait préféré anticiper et ses supérieurs avaient immédiatement compris sa demande. S’il avait choisi de retrouver sa sœur pour apaiser une partie de leur douleur commune, il savait pourtant que celle-ci les accompagnerait toute la journée et que si le mieux était de l’exprimer, ils mettraient du temps à s’autoriser à le faire. A la place, il lui offrait l’opportunité de se distraire, de ne pas s’enfermer dans son chagrin et de la réconforter à coup de friandises et fast-food. « Je suis toujours sage, » Il avait tourné le visage vers elle pour hausser les sourcils en venant remettre ses propos en cause. « Ca j’en suis pas sûr que tout mais je te laisse tranquille au moins pour aujourd’hui. » Il aurait presque pu ajouter un ébouriffage de ses cheveux ébènes, mais la laisser tranquille semblait être la meilleure option parce qu’il savait combien son coeur était déjà lourd. « Tsss, » avait-elle simplement sifflé lorsqu’il l’avait accusé d’être une mauvaise copilote et ils avaient échangé un rire, Diego ravi de réussir à apporter un peu de joie à cette journée.
Armés de tout un tas de choses mauvaises pour la santé à manger et d’un désarroi qu’ils dissimulaient en enchaînant les piques envers l’un et l’autre, Diego et sa sœur avaient regagné son appartement. Il le découvrait, pour la première fois, et l’émotion de voir Sara grandir autant venait s’associer à celle de savoir que Maria n’aurait jamais cette chance. Alors pour ne pas laisser ses yeux s’embuer davantage, il se concentrait sur la visite que lui accordait Sara, posant des tas de questions. « On est quatre. Et ma chambre c'est celle au bout du couloir. » Il hochait la tête, les mains dans les poches, se sentait comme un étranger dans cet environnement tout nouveau. « Viens voir. » Il l’avait suivi, regardant tout autour de lui. « Stella, Dina, Joseph, » avait-elle énuméré en même temps qu’ils passaient à côté de différentes portes. « Et ça c'est la mienne. » Si tout était encore en suspens, l’endroit regorgeait de détails qui lui aurait laissé deviner sans problème qu’il s’agissait de la chambre de sa sœur. Il se tenait là, au milieu, à prendre connaissance de ce cocon où elle évoluait et à détailler chaque objet, chaque photo. « J'ai pas encore eu le temps de tout décorer, comme j'y vis pas depuis si longtemps. » Il avait hoché la tête, les bras croisés sur son torse comme pour retenir l’ensemble de ses émotions à l’intérieur de lui. « Ça c'est pour passer moins de temps dans la salle de bain, comme certaines mauvaises langues à la maison disaient que j'y passais des heures. » Son regard s’était porté sur un miroir éclairé de nombreuses ampoules d’une couleur blanche vive qu’il savait nécessaire à un make-up parfait - Sara en avait souvent vanté les mérites. « Moi je dis juste que t’as pas besoin de passer des heures dans la salle de bain pour être parfaite. » Son sourire était tendre, et les moments où il s’autorisait à être ce frère protecteur et aimant étaient devenus rares. Aujourd’hui, il était nécessaire pour Diego de l’être. « Y a des photos de moi donc moi je trouve qu’il manque rien, franchement. » avait-il lancé pour ajouter une touche d’humour en laissant ses doigts glisser sur une des photos. « Ça me fait bizarre de voir ton cocon, tu sais ? » Il parlait en la suivant pour rejoindre la pièce à vivre, lui épargnant l’éternel discours lui indiquant qu’elle serait toujours sa petite sœur. Celui-là était évident. « Je suis fier de toi, tu sais ? Ca sonne faux de te le dire aujourd’hui, mais … » Mais il réalisait encore plus aujourd’hui que le temps pouvait parfois manquer, et il avait été incapable de terminer sa phrase, rattrapé par l’émotion et le besoin de la prendre dans ses bras. Parce qu’ils avaient assez faits semblant et que lui aussi, finalement, avait besoin de craquer, peu importe son envie d’apparaître comme le grand frère fort et solide.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Sara Gutiérrez
le feu au poudrier
ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4629 POINTS : 320
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (11/∞)
→ Collègues et spectateur·rices au Twelve Happy Spectators (cinéma) : pré-liens
→ Collègues et spectateur·rices au Queensland Performing Arts Centre(théâtre)
@Diego Gutiérrez & Sara Gutiérrez Octobre 2023, devant le Southern Cross Theater, Redcliffe
Lorsque son frère met une condition aussi stupide que celle d'être sage sur son invitation à dîner de ce soir, Sara fait mine d'être scandalisée par un tel affront. « Ca j’en suis pas sûr que tout mais je te laisse tranquille au moins pour aujourd’hui. » Elle secoue alors la tête, tentant de garder son air outré quelques secondes de plus. Jouer les actrices, aussi médiocres que peuvent être ses talents maintenant qu'elle a épuisé toute son énergie à faire semblant de sourire pour faire bonne figure devant les spectateurs et collègues, a au moins le mérite de la distraire un peu de sa peine. Elle s'accroche au fait que Diego est là, qu'elle n'est pas seule pour affronter sa tristesse et le désespoir qui menace d'engloutir son palpitant depuis ce matin. La vérité c'est qu'elle n'a pas le cœur à grand chose et encore moins à sortir. Le confort de son appartement pourtant pas totalement retapé lui paraît soudainement indétrônable, en partie parce qu'elle préfère s'effondrer entre les murs de sa chambre plutôt que sur un siège de cinéma ou devant un frappuccino de Starbucks – quand bien même elle adore ça.
C'est ainsi qu'ils se retrouvent chez elle, les mains pleines de cochonneries à grignoter qu'elle pose sur la table basse du salon le temps de faire visiter Diego. C'est la première fois qu'il vient ici et assister à ses réactions a quelque chose de véritablement touchant. Pour ne pas pleurer – car le risque est d'autant plus présent maintenant qu'elle se sent à l'abri et n'a plus à faire semblant d'aller bien pour le boulot –, elle se concentre sur ce qu'elle raconte à son aîné. La voilà agente immobilière bas de gamme, l'amenant dans le couloir, nommant les chambres de chacun et chacune de ses colocs pour qu'il n'y entre pas par mégarde en pensant que ce sont les toilettes. Puis finalement, c'est la sienne qu'elle ouvre, l'accueillant dans cette nouvelle partie de sa vie qu'elle n'a pas encore fini de décorer. Elle s'est cependant appliqué à accrocher quelques photos sur les murs nouvellement blancs – elle peut remercier Stella pour le coup de main qu'elle lui a donné –, et a bien entendu mis en place son coin maquillage qui ne surprendra pas son frère. Lorsqu'ils vivaient encore tous les deux chez Mamá – et elle se rend compte en le pensant que ça commence à dater –, il était son principal rival en terme de temps passé à la salle de bain. « Moi je dis juste que t’as pas besoin de passer des heures dans la salle de bain pour être parfaite. » Il esquisse un sourire d'une tendresse rare entre eux et qui a une saveur particulière aujourd'hui où ils sont réunis dans leur peine. « C'est vrai, mais je veux être parfaite et bien maquillée, » rétorque-t-elle avec un sourire en coin. Diego, les bras croisés, observe autour de lui, découvrant petit à petit son chez elle dont il semble tout détailler. La sensation est étrange, pour être honnête. Elle n'a pas le souvenir que Cesar portait tant d'attention aux détails, plus occupé à vanner sa quantité indécente de palettes de maquillage la dernière fois qu'il est venu se réfugier chez elle pour fuir la colère – plus ou moins justifiée – de Mamá. « Y a des photos de moi donc moi je trouve qu’il manque rien, franchement. » La brune pouffe un instant face au narcissisme même pas dissimulé de son frère, l'observant passer ses doigts sur une des photos. Elle les adore et est très fière de sa sélection, ayant veillé à ce que chaque membre de la famille y figure, même Paola qu'on voit dans ses bras sur une image non loin de celle de leur père, et bien évidemment Maria. Poser son regard sur le visage d'ange de sa sœur lui met rapidement les larmes aux yeux et elle s'en détourne, préférant s'attarder sur Diego qui finalement semble avoir terminé d'admirer – d'inspecter ? – la pièce.
Elle l'entraîne alors dans le couloir, tirant la porte derrière lui puis prenant le chemin du salon où les friandises qu'ils ont achetées les attendent. « Ça me fait bizarre de voir ton cocon, tu sais ? » Elle imagine que oui, parce qu'elle se dit que ça lui fera la même chose quand Cesar s'envolera à son tour ou, pire, Ale. Ale dans son propre appartement est une idée qui l'effraie presque tant elle a l'impression qu'il est un enfant et en restera toujours hein, avec sa bouille qui semble toujours cacher une bêtise pour laquelle elle ne saurait pourtant lui en vouloir. « Je suis fier de toi, tu sais ? Ca sonne faux de te le dire aujourd’hui, mais … » La phrase n'a d'autre fin qu'une étreinte qui convient parfaitement à la brune. Elle enfonce sa tête contre l'épaule de son aîné, trouvant un réconfort certain contre lui, à sentir ses bras qui l'entourent et lui rappellent qu'elle n'est pas seule. Peut-être que sa déclaration devrait sonner faux mais pas dans ses oreilles, parce que ce sont des mots qui lui font tant de bien que le jour qu'il a choisi pour les prononcer n'a pas d'importance tant qu'elle les entend. Il lui faut quelques secondes avant de parvenir à parler à nouveau, les larmes ayant gagné ses yeux et noué sa gorge. Elle fait tout de même l'effort de reculer un peu son visage pour qu'il la voit, leurs regards larmoyants se croisant, leur carapace s'effritant de façon de plus en plus visibles. « Moi aussi je suis fière de toi. Tu vas devenir le meilleur médecin de cet hôpital, les autres vont être jaloux, » assure-t-elle avec l'ombre d'un sourire en coin visant à plaisanter, parce qu'elle n'est jamais très douée pour rester sérieuse quand il est question de parler de ses sentiments. Pourtant elle l'aime son frère, elle l'aime de tout son cœur, et il pourrait lui annoncer qu'il abandonne ses études de médecine pour devenir horticulteur que ça n'y changerait rien. Une larme roule sur sa joue, puis une seconde, et c'est le signe qu'il lui faut pour plaquer à nouveau sa joue contre Diego – le risque qu'elle pleure sur son vêtement est à présent immense, mais elle s'en moque. « Merci d'être venue me chercher, » murmure-t-elle d'une petite voix étranglée par les émotions qui la submergent. Elle ne sait pas ce qu'elle aurait fait sinon, seule, triste, hagard depuis ce matin. Elle a gardé la tête haute pour le travail, ne pouvant se permettre de s'effondrer face à des spectateurs qui se foutent bien qu'elle soit en deuil, mais maintenant que ses heures sont finies toutes les barrières qu'elle a essayées de mettre en place menacent de s'effondrer en violents sanglots.
(c) Miss Pie Haut : agnesadhista & katmcnamaragifs Bas : camilacabelloposts & xesoteric-extraterrestrialx
proud
J'vais soulever des montagnes avec mes petits bras, traverser des campagnes, des patelins, des trous à rats, m'échapper de ce bagne, trouver un sens à tout ça