ÂGE : 22 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : Célibataire, Em est plus qu'en colère après lui après avoir vu Cesar embrasser une autre fille en story instagram, l'année commence bien hein MÉTIER : Maçon (qui l'ennuie profondément) et artiste sur Instagram (sa plus grande fierté). LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) avec sa mère, Sara, Alejandro et Maria dans une maison offerte par Sergio à Noël POSTS : 1204 POINTS : 245
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression, TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Un gamin plus que perdu et avec le moral à 0 depuis le décès de sa petite sœur début novembre. Un décès qui le bouleverse énormément et qui perturbe tous ses rêves et ses plans : même l'art ne semble plus l'intéresser et sur un coup de tête il a supprimé ses publications instagram. Depuis il cache son mal-être dans un mutisme et surtout en passant le moins de temps possible à la maison. Il découvre les sorties, les soirées alcoolisées et d'autres substances, tout est bon pour oublier cette vie merdique.CODE COULEUR : #0033ff RPs EN COURS : Les problèmes, La famille
AVATAR : Michael Cimino CRÉDITS : Harley (avatar), mountaindcw (gif) DC : Michael Ackerman PSEUDO : Aligot INSCRIT LE : 29/07/2021
(#) Sujet: Drunk cooking (Sara #2) Dim 1 Jan - 23:44
Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas senti vivant, que je n’avais pas ressenti quelque chose tout court en fait. Les derniers mois qui viennent de s’écouler ont été un véritable supplice et quand je me disais qu’à chaque jour passé je me rapprochais de la résilience j’avais tout faux. Je pensais que le temps m’aiderait à aller mieux, à oublier la souffrance de la perte de Maria et qu’il saurait m’aider à faire mon deuil. Mais c’était des conneries. Plus le temps passe et plus son absence me ronge de l’intérieur. Plus je passe devant sa chambre désespérément vide et plus mon cœur se brise. Je n’arrive pas à faire mon deuil, à avancer, parce que c’est trop dur, trop injuste. Elle n’avait que 8 ans, beaucoup trop jeune pour connaître autant de souffrance et partir aussi tôt. Et même si on se doutait que la fin approchait en voyant son état empirer, la nouvelle m’a fait l’effet d’un coup de poing. Le genre d’uppercut qui t’explose la mâchoire et te laisse complètement KO. Et je n’exagère pas, quand Sara m’a appris la nouvelle au téléphone j’étais sous le choc et mon corps m’a lâché. Je me suis écroulé sur le sol de la galerie, laissant Auden assez démuni face à cette situation plutôt improbable. Mais il a été là pour moi, il m’a emmené à l’hôpital et c’est un geste que je n’oublierais pas.
Chaque jour qui passe est donc une nouvelle épreuve plutôt qu’un pas vers un apaisement. Je n’ai envie de parler à personne, pas parce que je suis en colère, mais plutôt parce que je me sens complètement vide. Complètement apathique j’ai l’impression d’être enfermé dans une carapace, comme si tout ce qui se présentait à moi rebondissait sans pouvoir m’atteindre. Quand on me parle je suis complètement distrait, je n’arrive pas à suivre une discussion et je me contente du strict minimum pour répondre. ça va ? -oui C’est à peu près tout ce qui se passe au sein de mes interactions sociales depuis octobre. Je n’ai pas l’énergie pour tout ça et surtout je ne sais pas quoi dire. Je n’ai rien à raconter, je vais au boulot et je rentre directement. Je n’ai pas vu mes amis depuis un bon moment, la seule qui fait exception c’est Em mais quand on se voit je suis toujours absent. Je n’ai même plus d’inspiration. J’ai passé des semaines face à une page blanche sans être capable de mettre le moindre coup de crayon sur ma feuille. En fait je n’ai même pas envie d’essayer de me creuser la tête ou de me forcer. J’ai perdu l’appétit, et quelques kilos au passage et mon rythme de sommeil est encore plus catastrophique qu’avant. J’enchaîne les périodes où je dors tout le temps et celles où j'enchaîne les nuits avec quelques heures de sommeil seulement. Je passe mes soirées sous ma couette à scroller sur Instagram, c’est un peu tout ce que je fais. Alors quand Murphy m’a proposé de sortir pour fêter le nouvel an, au début j’ai dit non. Je lui ai répondu que j’étais fatigué pour sortir mais elle a insisté et elle a su trouver les mots pour que je me bouge enfin. J’ai réussi à sortir de mon lit, j’ai pris une douche et je suis parti sans prévenir personne, je n’ai de comptes à rendre à personne.
La soirée était incroyable. J’étais plutôt réticent au début, plutôt en retrait je n’avais pas trop le moral pour parler mais après un verre, puis deux, puis quatre les choses se sont détendues de mon côté. J’ai recommencé à parler, à rire même et j’avais l’impression qu’à chaque gorgée d’alcool supplémentaire je me sentais un peu plus léger. Comme si les mélanges dans mon gobelet avaient le pouvoir de chasser le gros nuage au-dessus de ma tête, tout s’éclairait petit à petit et bordel ça faisait un bien fou. A partir du cinquième verre j’ai un trou noir, c’est peut-être parce qu’il était accompagné d’autre chose. Je serais incapable de dire ce que j’ai pris, je sais juste que Murphy m’a dit que je me sentirais mieux après ça et je n’ai pas cherché à en savoir plus. J’ai eu une petite hésitation, pendant quelques fractions de secondes, en même temps je n’avais jamais pris de drogue avant ça- et puis j’ai cédé en me disant et puis merde. Effectivement je me suis senti extrêmement léger, euphorique, tous mes problèmes avaient disparu à ce moment-là mais il y a bien deux heures de la soirée que j’ai complètement oubliées. Surtout, je ne me souviens absolument pas être rentré chez moi. Quand je reprends un peu conscience de ce qu’il se passe je suis assis devant ma porte, aucune idée de la manière dont je me suis retrouvé là, ni combien de temps j’ai passé assis dehors. J’essaie de me relever mais j’ai dû mal, j’ai l’impression que tous mes muscles sont engourdis et c’est tout le décor autour de moi qui bouge. Ma tête tourne quand je me relève et je prends appui sur la poignée pour ne pas tomber. La porte est fermée et ça m’arrache un genre de grognement, fait chier. J’essaie de sortir mes clés de ma poche mais je mets un bon moment avant de trouver le trou de la serrure et le bon sens pour ouvrir la porte. Au bout d’un moment et de nombreux essais, la porte s’ouvre enfin. Je rentre et j’enlève mes chaussures avant de les balancer par terre sans la moindre délicatesse et sans volonté de les ranger. Tant pis je verrai ça demain. Je m’en fous un peu qu’elles soient rangées ou non, tout ce que je veux c’est dormir, je suis crevé. Ou plutôt non je vais manger un bout avant, j’ai une faim de loup. Je décide de prendre la direction de la cuisine où je me cogne un peu contre la porte, ce qui me fait lâcher un juron en espagnol à voix basse pour ne pas réveiller tout le monde. Je m’approche du placard pour attraper une casserole mais à cause de l’alcool je suis très peu adroit et je dois être aussi silencieux qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Les poêles s’entrechoquent et je claque le placard. Et c’est parti pour une session cuisine à 4h du matin.
Bien sûr qu'j'me sens M.A.U.D.I.T Le vide fait du forcing pour me dater Demander d'l'aide, j'aurais jamais idée Pas du genre à crier trois fois "mayday", nope
codage par Laxydunbar
***
Sara Gutiérrez
le cœur de la fête
ÂGE : 24 ans (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix STATUT : Célibataire, pourquoi perdre son temps à se poser quand on peut papillonner à sa guise ? MÉTIER : Elle a obtenu son Bachelor’s Degree en Biologie fin 2022, mais qu'est-ce que vous voulez qu'elle fasse de ça maintenant ? Toujours pas foutue de dire à sa famille qu'il n'y a que le maquillage qui la passionne, et qu'elle ne compte absolument pas reprendre ses études. Toujours employée au Twelve Happy Spectators (Fortitude Valley) depuis septembre 2021, c'est au moins ça qui tient la route. LOGEMENT : Depuis janvier 2022, #32 Parkland Boulevard, Spring Hill, dans une belle maison où ils ne sont plus que quatre (sa mère, Cesar, Alejandro et elle), Maria les ayant quitté le 1er octobre POSTS : 2842 POINTS : 1475
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Quatrième d'une fratrie de 7 : la famille avant tout, même quand ils lui donnent envie de s'arracher les cheveux • Incapable de faire le deuil de sa petite sœur partie en octobre, ne se le permet pas non plus • Les soirées comme échappatoires, avec tous les vices qui vont avec • 3 réorientations et un Bachelor de biologie arraché aux rattrapages pour finalement ne pas vouloir s'en servir • Voudrait faire du maquillage son métier mais ment par peur de décevoir ses parentsCODE COULEUR : Sara gaffe en DD33AA RPs EN COURS : (23/∞)
(#) Sujet: Re: Drunk cooking (Sara #2) Mar 24 Jan - 0:52
Drunk cooking
@Cesar Gutiérrez & Sara Gutiérrez 1er janvier 2023, Maison des Gutiérrez, #32 Parkland Boulevard, Spring Hill
Si on avait dit à Sara qu'elle ne célébrerait pas Nouvel An avec ses amis, de la tequila coulant à flot et une série de mauvaises décisions qui l'auraient sûrement menée droit dans le lit d'un type qui se révélerait être un abruti dès le lendemain, mais devant un film avec une pizza... Elle n'y aurait pas cru. Personne n'y aurait cru, en réalité. Pour rien au monde la Gutiérrez fêtarde – et déraisonnable – n'aurait troqué une soirée en bonne et due forme – comprendre : alcool, danse et partie de jambes en l'air – contre un combo pyjama-télé à 21 heures, n'est-ce pas ? Si, pour une chose justement : sa famille. Et plus particulièrement son petit frère, Alejandro, à qui elle ne peut rien refuser.
Du haut de ses dix ans, Alejandro est à n'en douter la plus grande faiblesse de la jeune femme. Le seul à pouvoir la faire plier d'un regard, parce qu'elle est parfaitement incapable d'accepter que sa mine s'attriste par sa faute – intentionnellement tout du moins, en témoignent les nombreuses conneries qu'elle continue à faire en pensant qu'elles n'affectent qu'elle. Alors oui, il n'aura pas fallu plus qu'un regard – suivi d'une requête plus explicite de son frère pour passer la soirée avec elle – pour qu'elle envoie un message à son groupe de potes et les prévienne qu'elle ne viendrait pas ce soir. Pour sa défense, n'importe quelle personne avec un minimum de cœur aurait craqué en croisant ses deux prunelles noires emplies de déception lorsqu'elle est rentrée du cinéma. Lui qui était si content de pouvoir fêter le 31 chez son super copain venait d'apprendre que ce dernier était malade, bien trop contagieux pour risquer une soirée pyjama. Et à cet âge-là, les plans de secours ça ne se trouve pas si facilement que ça. S'il est vrai que Sara n'a qu'à claquer des doigts – comprendre : ouvrir Instagram, Whatsapp ou Messenger – pour trouver une soirée à laquelle s'incruster en moins de cinq minutes, Alejandro n'avait que ce plan de prévu. C'est donc sa sœur vivant encore à la maison qui est devenue son plan B : avec des yeux dignes du Chat Potté, il lui a demandé si elle voulait bien rester avec lui à la maison pour regarder un film ou jouer à des jeux. Et la réponse de Sara, vous la connaissez déjà.
L'idée des pizzas est venue directement de la jeune femme, mais n'a pas manqué de plaire à son plus jeune frère. Et même si Cesar est obstinément reclus dans sa chambre depuis ce qui semble être une éternité, elle a commandé en pensant à lui ainsi qu'à leur mère. Ce sont donc quatre pizzas qui ont été livrées à la maison avant le début de leur soirée pyjama, dont une que Sara a tout de suite mise à l'écart pour que Maman puisse en faire son dîner en rentrant du travail. Elle se connaît, si elle la laisse avec les autres elle risque de la manger aussi – ou alors ce serait Alejandro, allez savoir.
Sa tentative de convier Cesar aux festivités se solde par un échec : il refuse de sortir de sa chambre, que ce soit pour manger de la pizza avec eux, pour jouer ou pour voir un film. Super. Si cela attriste un peu Alejandro qui espérait sans doute qu'ils passent cette soirée à trois, ça ne surprend pas vraiment Sara. Elle n'est pas idiote, elle voit bien qu'il va mal. Rien que le fait qu'il ait supprimé tout son compte Instagram auquel il tenait tant est un signe que ça ne va vraiment pas. Le problème c'est qu'elle ne sait pas trop quoi faire pour l'aider. La communication ça n'a jamais trop été leur fort, et pour ce qui est de lui filer des conseils... Sa solution à elle, ce sont les soirées, les cocktails et les coups d'un soir – un trio qui ne plaira sans doute pas à son frangin, vu leur dernière engueulade en voiture à ce sujet. Putain, c'est quand même con que son principal point commun avec Papa se soit ça, non ? Ouais, sans doute, mais là n'est pas la question. Ne pouvant plus compter sur leur frère pour jouer à trois, Sara et Alejandro optent pour un film. Après une demi-heure de débat sur le film à regarder ce soir, les voilà installés devant la télé, avec deux cartons de pizzas sur la table basse et leurs verres remplis à ras bord de sodas. Non, ce n'était pas la soirée que s'était imaginée la Gutiérrez lorsqu'elle en parlait avec Lizzie l'autre jour. Mais lorsqu'Alejandro se blottit dans ses bras après avoir appuyé sur Play, elle se rend compte que ce n'est vraiment pas grave et que, pour une fois, la tequila ne lui manquera pas tant que ça.
Deux films plus tard, Alejandro est dans son lit, sûrement assoupi, tandis que Sara scrolle sur Instagram à la recherche de l'actu qui la convaincra de lâcher son téléphone et de se coucher. Elle ne l'a d'ailleurs pas trouvée puisque, lorsque des bruits bizarres se font entendre dans la maison, il est 4 heures du matin et elle est encore réveillée, quoi que somnolant un peu sur le dernier tuto posté par Laurie sur sa chaîne Youtube. Quittant son matelas avec un grommellement, elle passe rapidement une tête dans la chambre d'Alejandro pour s'assurer qu'il n'a pas bougé, ce que lui confirme sa lourde respiration. Elle a à peine refermé la porte qu'un fracas se fait de nouveau entendre dans la maison, comme des casseroles qu'on cognerait entre elles. Sourcils froncés, la Gutiérrez rejoint en quatrième vitesse la cuisine, où elle est plus que surprise de tomber sur Cesar qui n'a pas l'air du tout dans son état normal. « Puta hermano, qu'est-ce que tu fous ? » peste-t-elle, se retenant de crier parce que elle elle a conscience que leur petit frère et leur mère dorment à l'heure qu'il est. Mais lui non, parce qu'apparemment il est complètement con – il est surtout complètement déchiré, et elle s'en rend vite compte à la façon dont il tangue. Il a bu, c'est sûr, alors qu'elle était persuadée qu'il avait passé la soirée dans sa chambre – elle ne l'a pas entendu quitter la maison, ce qui est bien la preuve qu'il n'est sûrement pas venu leur dire qu'il sortait. « Tu veux pas réveiller tout le quartier en te faisant une putain d'omelette, aussi ? » Elle le provoque un peu, espérant le faire réagir sans vraiment savoir ce que ça va donner. C'est pas une habitude de son frangin de boire, tant et si bien que – s'ils se sont déjà engueulés à propos de sa consommation d'alcool à elle – c'est la première fois qu'elle le voit dans cet état. Et c'est très perturbant, pour être honnête.
(c) Miss Pie Haut : squiptimization (NileBlue) & carlarosonn Bas : dailycamilacabello & helium-stims (STAY BAR.)
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Cesar Gutiérrez
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Oui Sara avait proposé une soirée pizza avec Alejandro, c’est vrai. Oui Em avait proposé qu’on se fasse une soirée en tête à tête tranquillement chez elle. Mais sur le coup je n’avais aucune envie de sortir de chez moi et surtout de voir quelqu’un. J’avais besoin d’être seul, comme souvent. J’ai toujours été plutôt solitaire et casanier mais depuis le mois d’octobre c’est pire. Je vis comme un ermite et je sais que ça craint mais je ne peux pas m’en empêcher, je n’y arrive pas et je n’ai aucune envie de me forcer. Je ne sais donc pas trop pourquoi j’ai dit oui à Murphy, elle a à peine insisté pourtant mais en y réfléchissant un peu l’idée de boire, d’oublier un peu mon quotidien et de juste me laisser aller avec la musique à fond c’était devenu tentant comme idée. Alors je me suis faufilé en douce de la maison, je suis passé par la terrasse avec une discrétion digne d’un ado qui fait le mur comme un pro. Et ça a marché, personne ne m’a vu sortir. Je suis grand, je n’ai aucun compte à rendre à personne mais je n’ai aucune envie de répondre aux questions de maman ou de me prendre des remarques de Sara parce que j’ai décidé de sortir. La suite de la soirée est plutôt floue, voire carrément opaque. J’ai oublié une bonne partie de la soirée, c’est à cause du whisky, ou des pilules qu’elle m’a filé, ou du mélange des deux. Je n’ai aucune idée -ou envie d’y réfléchir- mais je me sens sur une autre planète. Et c’est complètement déchiré que je rentre à la maison. C’est bien la première fois que je me mets dans cet état, je sors jamais ou quand je sors je bois rarement. Mais je me sens bien, super bien même. Je passe le pas de la porte en me sentant léger bien que zigzaguant un peu trop, en même temps il fait chier le sol à pas être droit comme ça. Ma préoccupation du moment c’est de manger un bout. Je suis affamé. Boire c’est bien mais qu’est-ce que ça donne faim bordel. Après avoir galéré pendant bien 5 minutes à ouvrir la porte avec mes clés je me faufile dans la cuisine avec la discrétion d’un éléphant et j’ouvre le frigo : rien. Je fais la gueule : fait chier j’ai faim. Bon tant pis je vais me cuisiner un truc. J’ouvre brusquement le tiroir avec les poêles mais tout se casse la gueule et provoque un boucan pas possible dans la maison. Oups. « Puta hermano, qu'est-ce que tu fous ? » Je sursaute au début avant de me tourner pour voir Sara. “Hola Saraaaaa” J’ai un sourire complètement idiot sur le visage alors qu’elle a l’air d’être plutôt énervée. « Tu veux pas réveiller tout le quartier en te faisant une putain d'omelette, aussi ? » Quelle drama queen celle-là, je faisais pas tant de bruit que ça quand même. Elle a toujours eu le sommeil léger de toute façon. “Ouais désolé mais j’ai TROP la dalle.” Je pourrais dévorer un poulet rôti entier là tout de suite à moi tout seul. J’attrape une casserole que je pose brutalement -sans le vouloir- sur la plaque de cuisson, bien décidé à la faire cette ”putain d’omelette“ “Non mais va dormir t’inquiètes je me fais cuire un truc et…” Je m’arrête en plein milieu de ma phrase, j’ai perdu le fil et surtout je commence à pas me sentir bien. La pièce tourne un peu trop fort d’un coup et j’ai un gros blanc avant de conclure. “Voilà hein.” J’ai le regard vide, le visage un peu trop pâle et beaucoup de choses trop toxiques dans le sang pour penser droit et faire des phrases construites, va vraiment falloir que je me mange un truc.
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@Cesar Gutiérrez & Sara Gutiérrez 1er janvier 2023, Maison des Gutiérrez, #32 Parkland Boulevard, Spring Hill
Quittant son lit à cause d'un boucan provenant de la maison même, Sara s'éclaire à la lumière de son téléphone pour vérifier que son tout petit frère est bien endormi dans sa chambre. Puis elle fourre son portable dans la poche de son survêtement lui servant de pyjama et rejoint l'origine de ce vacarme : la cuisine. Cuisine où se trouve Cesar, qui l'accueille avec tout autant de discrétion que lorsqu'il est rentré dans la maison – aucune. « Hola Saraaaaa. » Putain mais qu'il est con. Il ne s'en rend pas compte, qu'elle s'énerve sans même crier pour ne pas réveiller toute la maison ? Non, il ne s'en rend pas compte, parce qu'il est trop déchiré pour ça. Sara ne comprend même pas comment c'est possible. Outre le fait qu'il se soit fait la malle sans même la prévenir alors qu'elle lui avait pas proposé de passer la soirée du 31 avec Alejandro et elle, avec des pizzas, des jeux et/ou des films, en plus il a tellement bu qu'il n'a même pas conscience de ce qu'il fait. Elle essaie de lui faire piger qu'il fait un boucan monstrueux juste pour se préparer un truc à manger – tout ça avec la vulgarité habituelle de la brune. « Ouais désolé mais j’ai TROP la dalle. » Ça d'accord, mais c'est pas une raison pour réveiller toute la maison. Il y pense, à Alejandro, à Maman ? Apparemment pas. En tout cas, pas lorsqu'il se saisit de la casserole et la pose dans un fracas terrible sur la plaque de cuisson. Il ne peut pas juste fouiner les placards à la recherche d'un truc à grignoter, plutôt que se cuisiner un truc en étant si bruyant ? Enfin, elle se doute qu'il en claquerait toutes les portes quand même, mais ça ferait moins de bruit et ça durerait moins longtemps que son cirque actuel. « Non mais va dormir t’inquiètes je me fais cuire un truc et… » Et rien du tout. Il va aller se coucher sans faire d'histoire, au lieu de partir dans ses conneries de grandes recettes à réaliser alors qu'il est complètement pété. « Voilà hein. » D'autant plus qu'il ne parvient même pas à finir ses phrases correctement, avec ses yeux vides et son air paumé qui perturbent même l'habituée des gueules de bois qu'elle est. En réalité, c'est le fait que ce soit Cesar qui soit dans un tel état qui la perturbe vraiment, mais ça le principal concerné ne doit même pas s'en rendre compte. « Arrête ça putain, » s'agace-t-elle en l'écartant de la plaque de cuisson où il s'apprêtait sans doute à faire absolument n'importe quoi. Elle le pousse en arrière pour qu'il recule d'un bon mètre, et vu comme il titube elle se dit que c'est un miracle qu'il ne se casse pas la gueule. « Si t'as faim, trouve un truc dans les placards ou dans le frigo, mais te la joue pas cuistot en pleine nuit alors que tout le monde dort à la maison. » L'agressivité est perceptible dans la voix de Sara, mais elle fait l'effort de ne pas crier – toujours dans le but de laisser dormir leur frère et leur mère. « Sans déconner Cesar qu'est-ce que t'as foutu ? Pourquoi t'es déchiré comme ça ? » La question est idiote : il est déchiré parce qu'il a bu, possiblement fumé ou avalé des trucs aux effets pas bien nets qu'elle a elle-même déjà testé. Mais elle ne comprend pas pourquoi il a fait ça. Depuis quand il sort comme elle, Cesar ? C'est le premier de sa fratrie à le lui reprocher, justement. Et là il s'est juste barré sans elle pour se mettre une murge – c'est une blague ? Voyant que son frère s'apprête à retourner vers la plaque de cuisson pour continuer ses conneries, elle se saisit de la casserole qu'il avait posé dessus et affiche un air bien plus menaçant. Peut-être que ça le fera redescendre, qui sait ? « Explique-toi ou je t'assomme avec cette foutue casserole, » Et s'il ne l'en pense pas capable, il va être surpris.
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Dernière édition par Sara Gutiérrez le Sam 18 Mar - 17:15, édité 1 fois
Cesar Gutiérrez
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Ils les rangent où leurs foutues casseroles ? J’en ai aucune idée et ça commence à me saouler, j’ai beau chercher dans les placards j’arrive pas à les trouver. J’aurais pu chercher encore longtemps si j’avais pas été interrompu par Sara. Mais pourquoi elle est debout celle-là ? Et comme d’habitude elle a l’air d’être d’une humeur de merde. Je l’accueille quand même avec un grand sourire parce que la situation s’est un peu apaisée entre nous depuis quelques mois. “Arrête ça putain” “Quoi ??” Pourquoi elle me prend la tête sérieux ? J’ai faim et j’ai besoin de quelque chose qui me cale bien, un plat de pâtes ou quelque chose dans le genre. “Si t’as faim trouve un truc dans les placards ou dans le frigo mais te la joue pas cuistot en pleine nuit alors que tout le monde dort à la maison” Oui ils dorment mais les chambres sont pas collées à la cuisine quand même et puis je fais attention alors ça m’agace qu’elle me fasse la morale comme ça. Maman et Alejandro ont toujours eu le sommeil lourd, et puis c’est pas comme si j’avais prévu de passer des heures à cuisiner, d’ici dix minutes j’ai fini. “Rooooh fais pas ta rabat-joie ça va, je faisais pas tant de bruit que ça. Je suis sûr ils ont rien entendu.” Sara qui me fait la morale c’est la meilleure celle-là. Depuis quand c’est la grande sœur responsable ? “Sans déconner Cesar, qu’est-ce que t’as foutu ? Pourquoi t’es déchiré comme ça ?” Déchiré, elle abuse un peu quand même. Tout de suite les grands mots, je suis pas bourré je suis bien. Très bien même, je me suis pas senti aussi léger depuis des mois. “Wowowow c’est quoi cet interrogatoire làààà, on est chez les flics ou quoi ?” J’ai quand même le droit de faire la fête sans rendre de comptes à personne, j’ai plus 14 ans. Je fais ce que je veux quand je veux et puis c’est tout. “Explique-toi ou je t’assomme avec cette foutue casserole.” Je soupire, décidément elle a pas l’air me décider à me lâcher la grappe et je sens qu’elle ne me laissera pas me faire à manger avant que je lui explique. Mais lui expliquer quoi au fait ? “J’ai fait la fête et voilà.” J’ai pas besoin de lui faire un dessin, surtout pas à elle qui finit dans des états pas possibles tous les week-ends. Elle veut que je lui fasse le détail des verres que j’ai bu ? Parce que sinon ça s’annonce long et surtout on s’en fout royalement. “C’était le réveillon, je suis sorti, je me suis changé les idées comme vous me conseillez tous là” Et qu’est-ce que ça m’emmerde ce genre de discours d’habitude parce que personne comprend ce que ça fait et à quel point c’est difficile de décrocher. “Y feliz año nuevo hermana” Parce que bon il est plus que minuit donc on peut bien se souhaiter ça, enfin si grincheux est prête à me dire enfin quelque chose de sympa plutôt que de me faire la morale comme si elle était une sainte.
Bien sûr qu'j'me sens M.A.U.D.I.T Le vide fait du forcing pour me dater Demander d'l'aide, j'aurais jamais idée Pas du genre à crier trois fois "mayday", nope
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Sara Gutiérrez
le cœur de la fête
ÂGE : 24 ans (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix STATUT : Célibataire, pourquoi perdre son temps à se poser quand on peut papillonner à sa guise ? MÉTIER : Elle a obtenu son Bachelor’s Degree en Biologie fin 2022, mais qu'est-ce que vous voulez qu'elle fasse de ça maintenant ? Toujours pas foutue de dire à sa famille qu'il n'y a que le maquillage qui la passionne, et qu'elle ne compte absolument pas reprendre ses études. Toujours employée au Twelve Happy Spectators (Fortitude Valley) depuis septembre 2021, c'est au moins ça qui tient la route. LOGEMENT : Depuis janvier 2022, #32 Parkland Boulevard, Spring Hill, dans une belle maison où ils ne sont plus que quatre (sa mère, Cesar, Alejandro et elle), Maria les ayant quitté le 1er octobre POSTS : 2842 POINTS : 1475
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Quatrième d'une fratrie de 7 : la famille avant tout, même quand ils lui donnent envie de s'arracher les cheveux • Incapable de faire le deuil de sa petite sœur partie en octobre, ne se le permet pas non plus • Les soirées comme échappatoires, avec tous les vices qui vont avec • 3 réorientations et un Bachelor de biologie arraché aux rattrapages pour finalement ne pas vouloir s'en servir • Voudrait faire du maquillage son métier mais ment par peur de décevoir ses parentsCODE COULEUR : Sara gaffe en DD33AA RPs EN COURS : (23/∞)
(#) Sujet: Re: Drunk cooking (Sara #2) Sam 18 Mar - 17:32
Drunk cooking
@Cesar Gutiérrez & Sara Gutiérrez 1er janvier 2023, Maison des Gutiérrez, #32 Parkland Boulevard, Spring Hill
Elle allait le tuer. Si Sara a souvent été en colère contre son frère – et à juste titre, on ne lui enlèvera pas cette certitude –, la raison de sa rage actuelle est toute nouvelle : Cesar est déchiré. Tellement allumé qu'il ne se rend pas compte du boucan qu'il fait avec son désir complètement con de cuisiner à 4h du matin. Elle l'écarte de la plaque de cuisson mais ça ne semble toujours pas le faire réagir suffisamment. « Quoi ?? » Elle a beau lui dire qu'il est bruyant et maladroit comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, il n'en fait qu'à sa tête et maintient qu'il a la dalle. Grand bien lui fasse : s'il a si faim que ça, il n'a qu'à fouiller un peu pour se remplir le bide, au lieu de réveiller toute la maison avec ses idées de merde. « Rooooh fais pas ta rabat-joie ça va, je faisais pas tant de bruit que ça. Je suis sûr ils ont rien entendu. » Elle roule des yeux. « Parce qu'à cause de l'alcool t'es devenu sourd comme un pot, c'est tout. » Et que s'il continue ses conneries, il va bel et bien réveiller Maman et Alejandro – ce qu'il regrettera amèrement demain, enfin surtout vis-à-vis de leur mère. Leur frère est encore jeune, c'est facile de se le mettre dans la poche avec quelques belles paroles et un bisou sur la joue – c'est naïf, à cet âge-là, les gosses.
Sous la colère, il y a bien sûr une part d'elle qui s'inquiète. Aussi con qu'il puisse être à cet instant précis, Cesar est son frère et le voir dans un tel état ça lui fait bizarre. C'est pas du tout son genre, de se mettre une murge pareille, ni de fumer des trucs – parce qu'elle commence à se dire qu'il n'a pas touché qu'à l'alcool, pour être comme ça. C'est même le premier à jouer les grands frères qui lui fait la morale lorsqu'elle rentre après avoir trop bu, quand bien même il soit de trois ans son cadet. Alors elle se demande ce qu'il a foutu pour revenir ainsi de sa sortie – sortie dont il ne l'a pas prévenue, d'ailleurs, et ça commence à faire beaucoup de preuves qui s'accumulent contre lui. « Wowowow c’est quoi cet interrogatoire làààà, on est chez les flics ou quoi ? » Les flics seraient bien moins tendres qu'elle, il n'a même pas idée, est juste trop déchiré pour se rendre compte d'à quel point il fait de la merde cette nuit – il s'en rendra compte à son réveil, et de façon bien plus grave que lui ou la brune peut encore l'imaginer.
À bout de patience, elle récupère la casserole avec laquelle il s'apprêtait à se faire des pâtes ou elle ne sait quoi et le menace même avec. Qu'elle soit effectivement capable de l'assommer avec ou non n'est pas la question : elle veut des réponses, qu'importe qu'il ne sache plus compter jusqu'à trois. S'il parvient à dire des conneries depuis qu'elle l'a rejoint dans la cuisine, il peut tout autant répondre à ses questions. « J’ai fait la fête et voilà. » Su-per, ça elle ne l'avait pas deviné, c'est sûr. « C’était le réveillon, je suis sorti, je me suis changé les idées comme vous me conseillez tous là. » Ils lui ont conseillé de se changer les idées, ouais, mais sûrement pas de faire ça. Si Sara n'était pas si furieuse – et inquiète –, elle se rendrait compte que son frère est un foutu reflet d'elle-même lorsqu'elle rentre de soirée et doit se justifier. Prendre les paroles des autres pour les détourner, les mettre à sa sauce. Putain de mauvaise foi familiale. « Y feliz año nuevo hermana ! » Non mais il veut pas hurler, tant qu'il y est ?! « Callate hermano* ! » peste-t-elle avant de reposer la casserole, doucement, sur la plaque de cuisson. Puis elle s'éloigne le temps d'aller récupérer une chaise dans le salon, qu'elle apporte aussi silencieusement qu'elle le peut dans la cuisine où elle la pose. « Assieds-toi, je vais te les faire tes putain de pâtes. Et toi tu parles moins fort. » Elle n'en revient pas d'en être arrivée là : elle se retrouve à cuisiner des pâtes à quatre heures du matin, tout ça parce que son frère est un blaireau qui ne connaît pas ses limites. « T'as juste bu ? » demande-t-elle après avoir rempli la casserole d'eau. Elle est presque sûre que non – sûrement parce qu'elle a testé ses limites bien plus souvent que lui et se doute qu'il ne s'est pas contenté de boire jusqu'à plus soif. « Qu'est-ce que t'as pris ? » Elle pose un couvercle sur la casserole, toujours en veillant à ne pas tout entrechoquer comme une brute, puis se tourne vers son frère, dardant son regard agacé sur son visage de bienheureux idiot.
*Callate hermano = tais-toi / ta gueule frangin (vu le ton employé par Sara, c'est plutôt ta gueule )
(c) Miss Pie Haut : squiptimization (NileBlue) & carlarosonn Bas : dailycamilacabello & helium-stims (STAY BAR.)
Is my best
ANAPHORE
not enough ?
♥ :
Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 22 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : Célibataire, Em est plus qu'en colère après lui après avoir vu Cesar embrasser une autre fille en story instagram, l'année commence bien hein MÉTIER : Maçon (qui l'ennuie profondément) et artiste sur Instagram (sa plus grande fierté). LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) avec sa mère, Sara, Alejandro et Maria dans une maison offerte par Sergio à Noël POSTS : 1204 POINTS : 245
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression, TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Un gamin plus que perdu et avec le moral à 0 depuis le décès de sa petite sœur début novembre. Un décès qui le bouleverse énormément et qui perturbe tous ses rêves et ses plans : même l'art ne semble plus l'intéresser et sur un coup de tête il a supprimé ses publications instagram. Depuis il cache son mal-être dans un mutisme et surtout en passant le moins de temps possible à la maison. Il découvre les sorties, les soirées alcoolisées et d'autres substances, tout est bon pour oublier cette vie merdique.CODE COULEUR : #0033ff RPs EN COURS : Les problèmes, La famille
AVATAR : Michael Cimino CRÉDITS : Harley (avatar), mountaindcw (gif) DC : Michael Ackerman PSEUDO : Aligot INSCRIT LE : 29/07/2021
(#) Sujet: Re: Drunk cooking (Sara #2) Dim 19 Mar - 0:26
Sara me prend la tête pour des conneries -encore-. Elle abuse totalement, je ne fais pas tant de bruit que ça, il n’ y a pas de quoi en faire tout un foin. Je lui fais remarquer qu’elle est quand même sacrément reloue et que je suis loin d’avoir réveillé Maman et Alejandro. Elle n’a pas l’air d’accord avec moi, surprenant ça. « Parce qu'à cause de l'alcool t'es devenu sourd comme un pot, c'est tout. » Je hausse les épaules, elle est têtue comme une mule alors j’ai pas envie de discuter avec elle. “Si tu le dis.” Moi je veux juste faire des pâtes, j’ai faim et je pourrais engloutir un poulet rôti entier là tout de suite tout seul.
Elle se met à me poser des questions et je me retiens de souffler, laisse moi faire cuire mes putains de pâtes Sara, j’ai pas envie de répondre à un interrogatoire là. Je lui explique la situation qui est pourtant évidente à mes yeux : c’était le nouvel an, j’ai 22 ans alors j’allais pas rester bloquer chez moi comme un con. Je suis sorti faire la fête, j’ai peut-être abusé un peu en buvant trop mais bon ça arrive à tout le monde. Elle a quand même un culot pas possible, c’est vraiment elle, la plus grande fêtarde que je connaisse qui me fait la morale parce que je me suis amusé ? Je rêve là. « Callate hermano* ! » Je mime un signe de garde à vous avant de répondre plus doucement.“Vale vale jefe” Je la vois partir dans le salon pour ramener une chaise. « Assieds-toi, je vais te les faire tes putain de pâtes. Et toi tu parles moins fort. » Ah là elle me fait plaisir. Pour une fois qu’elle me rend service, ça change un peu. “Merci, tu sais que t’es la meilleure des soeurs ?’’ C’est bien la première fois que je dis un truc du genre, et sûrement une des rares fois, mais j’ai faim alors si elle m’évite de me faire la cuisine je suis ravi. « T'as juste bu ? » Super, l’interrogatoire est pas fini en fait. Je secoue la tête de gauche à droite. “Non j’ai pris des trucs.” Je lui dis, j’ai rien à cacher, et qu’elle s’avise pas à me faire la morale parce qu’elle est loin d’être toute blanche sur ce terrain là. Et puis c’est pas comme si c’était une habitude, c’était la première fois que je testais. « Qu'est-ce que t'as pris ? » Alors là excellente question, Murphy ne m’a rien dit et j’ai pas cherché à en savoir plus. J’ai dit oui et puis…plus rien. “J’en sais rien, c’était comme des bonbons. Elle m’a pas dit ce que c’était mais c’était bien, ça ma dé-ten-du.” Le reste de la soirée est un peu flou mais bon c’est pas grave, je me suis amusé et j’ai passé une bonne soirée. J’ai enfin pu lâcher prise et oublier un peu à quel point c’est le bordel dans ma tête depuis plusieurs mois.
Les pâtes cuisent et plus le temps défile et moins je me sens bien. J’ai mal au ventre et j’ai la nausée. “No me siento bien, creo que voy…” Je n’ai pas le temps de lui dire que je vais vomir puisque je me précipite dans la salle de bain. Heureusement qu’elle n’est pas très loin de la cuisine, j’aurais vomi sur le canapé sinon. J’ai une sensation vraiment dégueulasse en bouche, la gorge qui brûle mais je me sens un peu moins mal. Je me tourne et je vois que Sara est dans la salle de bain. “Lo siento” Pas très glorieux comme scène j’en suis conscient mais ça arrive à tout le monde. Combien de fois j’ai tenu les cheveux de Sara quand elle vomissait dans les toilettes ? “Creo que estoy un poco … cansado” Bourré c’est peut-être plus le mot mais je préfère dire que je suis fatigué pour que ça ait l’air moins pathétique.
Traductions:
"Okok chef" "Je me sens pas bien, je crois que je vais.." "Désolé" "Je crois que je suis un peu...fatigué"
Bien sûr qu'j'me sens M.A.U.D.I.T Le vide fait du forcing pour me dater Demander d'l'aide, j'aurais jamais idée Pas du genre à crier trois fois "mayday", nope