ÂGE : vingt-deux ans (10.02.2001). STATUT : plus intéressée (elle ment). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #421 carmody road auprès de jo et sa grand-mère, ava, pour veiller sur celle-ci. troisième colocation en un an, il faut que ça marche. POSTS : 712 POINTS : 690
TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION SEXUELLE : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : un frère, trois demi-frères et sœurs, les relations ne sont idéales qu’avec le plus jeune d’entre eux (llewyn, 10 ans) ≈ mouton noir de la famille qui est tombée dans les troubles du comportement alimentaire à l’adolescence et ne s’en est jamais sortie ≈ vierge et peu intéressée à ce que cela change, peu intéressée tout court par l’idée d’être en couple ≈ mère démissionnaire, elle prend de plus en plus en charge son jeune frère ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato. RPs EN COURS : llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
seth #5 ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
angus #5 & #7 ⊹ they may not know each other to say it, but it was never hidden. how much ever they hated each other, fate ties them together.
carl #4 ⊹ friendship must be built on a solid foundation of alcohol, sarcasm, inappropriateness and shenanigans.
aiden #1 (fb) & #2 (fb) ⊹ there comes a time when you have to stop crossing oceans for people who wouldn’t even jump puddles for you.
@SARA GUTIéRREZ & MAISIE MORIARTY ⊹⊹⊹a little push and a pull and a rough and a tumble, a bittersweet pill that you just won't swallow. i believe, i believe there's a key to a castle with an aching heart that's crying.
(c) alicemxkesthings&daily-women.
Cinq minutes, je veux bien. Dix minutes, passe encore. Quinze minutes, je m’énerve. Vingt minutes, je vais la tuer. Sara doit prendre le relai pour la soirée et sa présence se fait désirer. J’ai essayé un message, un second, puis je suis passée aux appels sans plus de succès. J’ai dérangé Rosemary pour qu’elle m’informe ne pas avoir eu plus de nouvelles et qu’elle se propose pour venir me relayer ; mais je sais aussi qu’elle fatigue, notre Rosie et j’ai aucune envie de l’obliger à faire plus d’heures qu’elle n’en supporte. J’ai fini par abdiquer et renoncer à contacter Sara, tout en me jurant mentalement que je lui ferai comprendre sa douleur le jour où elle décidera de se pointer. Je le sentais venir. Rose dira probablement que je juge trop vite et c’est certainement le cas, mais mon intuition semble se confirmer alors que j’ai aucune peine à imaginer une Sara au fond de son lit après avoir fait la fête et qui n’assume pas ses responsabilités. Elle est sympa, la Gutiérrez, mais elle m’est jamais apparue comme une collègue fiable sur laquelle je pourrai compter si je venais à avoir un pépin. Non, elle m’a l’air du genre à piquer dans la machine à pop-corn au point de s’en faire un vrai repas, à draguer tous les beaux gosses qui passent en s’en fichant bien que leurs copines soient à côté, à user d’une diplomatie toute relative pour virer les derniers spectateurs qui auraient le malheur de prendre un dernier verre après la séance histoire d’arriver à l’heure à une fête où elle se mettra à l’envers pour moins bien assumer encore son shift du lendemain. Ouais, je suis énervée. Car même si je ne me fais pas des soirées projet x à gogo, il n’empêche que j’ai aussi une vie en dehors du cinéma – vie dont Sara doute, j’en suis sûre vu certaines de ses réflexions – et que j’ai pas que ça à faire, d’attendre que madame veuille bien se souvenir de ses engagements. J’en suis au point où j’ai presque envie de faire marcher mon réseau pour trouver toutes les fêtes clandestines du soir pour tenter de la retrouver et de la tirer par la peau des fesses, façon maman qui viendrait foutre la honte à sa progéniture. Je fulmine alors que je prépare déjà mon discours pour l’enterrer quand on se croisera la prochaine fois. Merde, j’ai passé ma journée ici et j’ai envie de rentrer me poser, pas de passer ma soirée à continuer de sourire à m’en faire mal à la mâchoire pour fidéliser le client et à servir tellement de seau de pop-corn que je vais finir par en devenir un. Un instant, je suis tentée d’appeler Ann ou Ally pour qu’elles prennent le relai, mais elles ont la bonne idée d’avoir fait un gosse et d’avoir ainsi une excuse en béton pour ne pas que j’ose les déranger. Limite va falloir que je m’y mette aussi, le gamin qui n’est pas autonome c’est une excuse universelle et au moins j’aurai aucune mauvaise conscience à jouer cette carte pour qu’on me foute la paix sur mes heures de congé.
Mon téléphone vibre et finalement, j’ai le droit à une explication bienvenue qui... n’en est même pas une, putain. « Je peux pas venir bosser aujourd’hui, désolée ». Ouais, elle a intérêt à être désolée la sale gosse, et elle va comprendre le sens de ce mot quand nos chemins se recroiseront. « Tu te fous de moi ? » Que je lui demande par écrans interposés ; sauf que je n’obtiens aucune réponse. J’en conclus qu’elle se fout de moi, effectivement. Elle a intérêt à avoir une excuse en béton, une qui la cloue sur les chiottes ou à l’hôpital, encore que, si elle est capable de m’envoyer ce message, elle est capable de me donner une meilleure raison. La gueule de bois ou la flemme n’en étant pas. La séance lancée, je m’échappe un instant dans la cour arrière pour fumer une clope, une seconde et même une troisième en quelques minutes histoire de faire redescendre la pression, parce qu’à défaut de la tête de Sara, c’est celle d’un client que je vais finir par écraser contre le comptoir.
Casper ne se présente pas plus le lendemain, comme je l’apprends après un jour de congé, quand mes collègues m’informent qu’elle risque de ne pas se présenter non plus aujourd’hui. Mais à quoi elle joue, au juste ? Si elle veut être virée, qu’elle le dise, mais qu’elle ne fasse pas perdre leur temps à ses collègues. Alors à la fin de mon shift, quand je m’attends à voir Rose, Ann ou Ally, c’est pourtant celle que je m'attendais le moins à côtoyer qui finit par faire acte de présence. « Trop gentil de nous honorer de ta présence. » Elle avait la flemme d’avoir une excuse crédible ; j’ai la flemme d’être polie, donnant-donnant, hein ? Croisant les bras et m’appuyant contre le comptoir, je lui laisse l’opportunité de s’excuser avant d’attaquer, ouais, moi aussi je suis trop gentille aujourd’hui.
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Sara Gutiérrez
le cœur de la fête
ÂGE : 24 ans (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix STATUT : Célibataire, pourquoi perdre son temps à se poser quand on peut papillonner à sa guise ? MÉTIER : Elle a obtenu son Bachelor’s Degree en Biologie fin 2022, mais qu'est-ce que vous voulez qu'elle fasse de ça maintenant ? Toujours pas foutue de dire à sa famille qu'il n'y a que le maquillage qui la passionne, et qu'elle ne compte absolument pas reprendre ses études. Toujours employée au Twelve Happy Spectators (Fortitude Valley) depuis septembre 2021, c'est au moins ça qui tient la route. LOGEMENT : Depuis janvier 2022, #32 Parkland Boulevard, Spring Hill, dans une belle maison où ils ne sont plus que quatre (sa mère, Cesar, Alejandro et elle), Maria les ayant quitté le 1er octobre POSTS : 2842 POINTS : 1475
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Quatrième d'une fratrie de 7 : la famille avant tout, même quand ils lui donnent envie de s'arracher les cheveux • Incapable de faire le deuil de sa petite sœur partie en octobre, ne se le permet pas non plus • Les soirées comme échappatoires, avec tous les vices qui vont avec • 3 réorientations et un Bachelor de biologie arraché aux rattrapages pour finalement ne pas vouloir s'en servir • Voudrait faire du maquillage son métier mais ment par peur de décevoir ses parentsCODE COULEUR : Sara gaffe en DD33AA RPs EN COURS : (23/∞)
@Maisie Moriarty & Sara Gutiérrez 3 octobre 2022, Twelve Happy Spectators, Fortitude Valley
Tout est arrivé si vite. Sara se souvient encore du fard à paupières qu'elle appliquait sur ses yeux lorsque son téléphone a sonné. Elle se souvient de la chanson de The Weeknd qu'elle écoutait et qui a été interrompu soudainement pendant sa session maquillage du matin. De son étonnement lorsque c'est le visage du deuxième de la fratrie qui s'est affiché sur l'écran. Il ne l'appelle jamais, Diego. Ils textotent de temps en temps, c'est vrai – bien plus qu'avant cette drôle de rencontre en pleine rue, lorsque l'une rentrait de soirée et que l'autre partait pour le travail. Mais ils ne s'appellent pas, et sûrement pas le matin. Et puis tout s'est passé trop vite. L'annonce, les doutes, le choc, l'effroi, les larmes. Trop de larmes pour les compter, qui ont roulé sur ses joues devenues pales en quelques secondes à peine. En une simple phrase. Soudainement, tout s'est effondré. Et le cœur de Sara, celui-là même dont on se moque lorsqu'elle parle de sa vision du couple, s'est brisé dans une violence inouïe. Parce que s'il y a des personnes qu'elle aime plus que tout, c'est sa famille. Et en ce 1er octobre, l'une de ses membres les a quittés. La plus jeune, le petit ange de la famille, le rayon de soleil qui souriait malgré sa peau pale, son corps amaigri et ses cheveux en moins. Et ça, ce fut un trop grand choc pour Sara qui s'est écroulée dans sa chambre, secouée par de violents sanglots tandis qu'elle peinait à se rendre compréhensible au téléphone. Elle a promis de prévenir Cesar, et puis... Et puis elle a continué à pleurer seule pendant des minutes et des minutes.
L'appel suivant lui a tout autant brisé le cœur, même si les rôles étaient inversés. Cesar a autant pleuré qu'elle lorsqu'elle a appris la nouvelle. Il n'était pas plus prêt qu'elle à laisser partir leur petite sœur. Aucun d'eux n'était prêt à le faire. La vie ne leur a pas laissé le choix, leur prenant Maria en pleine nuit, alors qu'elle semblait aller bien la veille lorsque Sara est venue l'embrasser. Cesar lui a dit la même chose. Elle allait bien. Non, Maria n'allait pas bien, et c'était le cas depuis des mois, des années. Mais ça, c'était une réalité bien trop dure à accepter pour sa grande sœur qui y a toujours préféré le déni. Accepter qu'elle n'était plus de ce monde était encore pire. Les sanglots de son frère à l'autre bout du téléphone faisait écho aux siens. Ils ont convenu de se rejoindre à l'arrêt de bus de l'hôpital, puis c'est seule que Sara s'est retrouvée. Seule dans sa chambre, seule dans la maison, seule avec un deuil inconcevable à ses yeux. Impossible pour elle d'aller travailler – elle devait voir Maria, être auprès des siens, c'est tout ce qui lui importait. Alors, sur le trajet vers l'hôpital, elle a envoyé un texto à Maisie pour la prévenir qu'elle ne viendrait pas bosser. Qu'elle ne pouvait pas. Sans même réaliser qu'elle était déjà en retard en écrivant ce texto – l'heure n'avait pas d'importance, plus rien n'en avait, et sûrement pas le SMS furieux de sa collègue en réponse au sien.
Ce n'est que deux jours plus tard que Sara a trouvé la force d'y retourner. Pas tant par envie, mais pour s'occuper l'esprit. Broyer du noir seule à la maison, ou même avec sa fratrie, leur mère ou leur père, ça ne changeait rien à son état. Elle a camouflé ses cernes sous dix couches de maquillage, a coloré ses yeux comme si tout allait bien, et c'est aussi apprêtée que d'habitude qu'elle s'est pointée au Twelve – avec quelques minutes de retard, peut-être. Et l'accueil qui lui est réservé est loin de la motiver pour aller travailler. « Trop gentil de nous honorer de ta présence. » Maisie a l'air énervée, mais ça ne l'atteint qu'à moitié. Voire ça ne l'atteint pas du tout, en fait, parce qu'elle se sent bien trop vide pour y accorder de l'intérêt. D'où l'air neutre – pouvant sans mal interpréter comme parfaitement je-m'en-foutiste qu'elle affiche face au sarcasme de sa collègue. « Je t'ai prévenue par texto. » Il y a deux jours. Pas hier, mais est-ce vraiment important ? Et pour aujourd'hui, honnêtement, elle n'avait même pas réalisé que c'était avec elle devait travailler aujourd'hui. Qu'importe. Elle s'en fout. Ça ne change rien. Quoi que, Ann aurait sans doute été moins sarcastique et lui aurait peut-être même proposé une clope – ça aurait été plus sympa. « Désolé. » Ça ne sonne même pas sincère, sans doute parce que ça ne l'est pas vraiment. « On peut pas juste... Bosser ? » Et ne pas parler. Ne pas penser. Juste vendre des tickets de cinéma, remplir des boîtes de popcorn, écoutez les plaintes débiles des clients les plus chiants. Même récurer les chiottes – mission à laquelle se dévoue habituellement Jules –, la Gutiérrez serait prête à le faire si ça pouvait obliger Maisie à lui foutre la paix. Alors la brune s'installe derrière le comptoir libre, espérant vraiment que l'autre la laisse tranquille pour tout son shift. Aucune chance, hm ?
(c) Miss Pie Haut : acecroft & unknown (WiffleGif) Bas : haz-93 & anhandfulgirl188
Is my best
ANAPHORE
not enough ?
♥ :
(sara) shifting paradigms
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