ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1850 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
I don't wanna rock the boat. Feel like I'm about to drown. I'm walking on an empty road. I'm the only one around. Every day I'm wide awake, counting my mistakes duplicating. Honestly, I'm afraid to lose
Assis sur son canapé, Sergio contemplait son salon comme une zone de guerre. L’avant-veille, la tempête s’était abattue sur Brisbane, renversant tout sur son passage. Le temps était redevenu calme et ensoleillé mais de nombreux dégâts étaient à déplorer. Pour le mexicain, c’était aussi bien le cas dans sa maison que dans sa vie privée. Le vent avait projeté des obstacles qui avaient fait voler en éclats la baie vitrée et les fenêtres de la cuisine. Puis, l’arbre gommier du jardin avait été déraciné, s’écroulant sur le garage et sur une partie de la cuisine. Les mêmes zones qui avaient déjà été touchées par l’incendie et qui venaient d’être rénovées, ironiquement. Le dépit était un faible mot pour décrire le constat des dégâts. Cela aurait pu être pire. La toiture avait tenu le coup à part quelques tuiles qui ne perturbaient pas l’isolation, les fondations et les murs également. Sergio avait encore préféré cette nuit d’enfer seul que de rester dans la maison familiale, là où l’enfer s’était déclenché sur lui. Il n’avait rien vu venir et même aujourd’hui, il peinait à comprendre ce qui s’était passé. Il règlerait le problème en temps et en heure mais il avait besoin d’accuser le coup avant. Quitter la maison malgré l’arrivée imminente de la tempête avait été dangereux, il en avait conscience, et sitôt le calme retrouvé, il avait fait le chemin retour. Pour vérifier que tout le monde allait bien d’une part, et ensuite pour récupérer ses affaires, sa chienne et sa voiture. Il avait été aussi rapide que possible pour ne pas avoir à adresser la parole à qui que ce soit. Il avait juste pris sur lui pour rassurer Alejandro et lui promettre qu’il ne disparaissait pas et qu’il serait dans sa maison dans le quartier, que le gamin n’aurait qu’à demander pour le voir. Puis, cela avait été le retour dans sa maison vide, le début du ménage et l’estimation des dégâts. Dans tout ce chaos, recevoir un message de Diego qui lui demandait de se réfugier chez lui était sans doute la chose la plus inattendue qui soit. Cela avait généré un mélange de réticence, de soulagement et d’interrogations chez le patriarche. Visiblement, il y avait au moins un enfant pour ne pas le haïr totalement. Ou du moins, pas sans avoir son explication avant, connaissant son fils. Ceci, ou alors le futur médecin était juste désespéré sur la situation du logement et préférait éviter de se retrouver avec sa mère et un bout de sa fratrie, ce qui serait compréhensible aussi. Sergio n’en savait trop rien, juste certain de sa propre appréhension sur la discussion qu’ils risquaient d’avoir. Honteusement, il devait admettre avoir aussi des questions sur ce qui s’était passé à la maison après son départ, ce qui s’était dit, et à quel point les histoires de Novak avaient fait voler en éclats le semblant de stabilité qui s’était installé entre l’agent et le reste des Gutiérrez. Pour peu que Diego soit au courant du moins. Si le jeune homme s’attendait au chaos à l’hôpital, ce n’était rien en comparaison avec ce qui avait pris place à la maison. Finalement, les aboiements d’Etna l’alertèrent sur les intrus. Sergio fut passablement surpris de voir Tulum débarquer dans le jardin mais ne s’en formalisa pas. Le doberman connaissait ces visiteurs, cela ne poserait pas problème. L’avantage de l’état des fenêtres était qu’il n’eut pas à aller ouvrir la porte mais seulement à traverser ce qui était autrefois une baie vitrée. « Bonjour Diego. Entre, je t’en prie. » Il lui fit signe de pénétrer dans le salon et posa les yeux sur les chiens. « Je devrais avoir quelqu’un pour la baie vitrée demain ou après-demain donc j’imagine qu’un deuxième chien de garde est le bienvenu. » Il ne bougerait pas de la maison d’ici là. Heureusement, avec le beau temps qui était revenu, cela donnait davantage un air de journée d’été que de surlendemain de tempête. « Tu peux t’installer dans la chambre au fond du couloir à gauche. » Il fit signe en direction des escaliers et laissa son fils prendre ses quartiers. La chambre d’amis était toujours prête, bien que ne servant que rarement. Au même titre que cette maison qu’il n’avait plus habitée depuis des mois. Si ce n’était pas pour la femme de ménage deux fois par mois, les lieux seraient poussiéreux à souhait. Cela lui laissa un instant de répit pour décider de comment approcher la discussion. Il ne savait même pas où commencer, au point que quand Diego redescendit dans le salon, les secondes de silence parurent incroyablement tendues. Jusqu’à ce que le patriarche décide de profiter du calme tant qu’il pouvait en avoir, tout compte fait. « Comment s’est passé le travail ? Il n’y a pas eu trop de dégâts à recenser ? »
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1842 POINTS : 900
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [08/08]
Maego #12 ft Mamà#14 ft Izan#15 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
Peut-être que Diego n’avait pas mesuré l’ampleur de la tempête qui s’était jouée dans la maison familiale, alors même que celle-ci était bien plus importante encore que celle s’étant abattue sur Brisbane. Il avait passé son temps à l’hôpital, ayant choisi d’y rester confiné plutôt que de rentrer chez lui et de vivre le cyclone seul - l’effet dramatique n’en aurait été que décuplé. Tulum était avec Cesar, qui, considérant les événements climatiques, n’avait pas jugé utile de faire la morale à son aîné quant à ses obligations concernant son chien. Bien sûr qu’il s’inquiétait, mais il s’inquiétait peut-être encore un peu plus pour ses patients et ce constat lui avait amené un brin d’espoir. Mais s’il n’avait pas eu l’assurance que son chien était en sécurité, il n’aurait probablement pas pu se concentrer entièrement sur le bien-être des patients et les directives de son responsable qu’il appliquait à l’aide des infirmières. Finalement, le cyclone avait eu ce point positif de lui redonner ce sentiment oublié d’utilité, les enfants terrorisés ayant retrouvé un peu de calme en se sentant aussi bien entourés. Ils ne pouvaient pas les laisser, pourtant, il avait dû le faire durant quelques instants pour répondre à un appel de Sara, qu’il aurait laissé sans réponse, s’il avait su. Tout était flou, les images et le discours, mais il avait cru comprendre que ses parents avaient décidé de remettre le couvert mais que cet épisode ne resterait qu’anecdotique car la liste des Gutiérrez s’était étonnamment encore allongée. Il n’était sûr de rien, parce que le réseau faisait défaut et parce que ces deux points semblaient bien trop improbables pour que le mexicain soit entièrement convaincu de ce qu’il avait entendu. Il aurait probablement pu prendre le temps d’y réfléchir un peu plus, de rappeler Sara pour qu’elle lui explique ou même de se rendre sur place une fois la tempête calmée si seulement les choses ne l’avaient pas dépassé lorsqu’il était rentré chez lui. Diego avait joué avec les interrupteurs mais le constat était bel et bien là, son appartement et toute la résidence - potentiellement la rue entière également - étaient privés d'électricité.
Il n’aurait même pas envisagé l’idée de prendre cette décision quelques jours auparavant mais la dernière discussion qu’il avait eu avec Sergio avait semblé sincère au point de lui donner envie qu’elle ait une suite. Ce constat et l’idée que la maison familiale soit devenue une nouvelle fois le théâtre d’un drame familial l’avait convaincu de se tourner vers son père plutôt que sa mère et il savait déjà à quel point cela ajouterait à la colère de sa mère si elle l’apprenait. Elle n’avait pas besoin de savoir, tout comme elle n’avait pas besoin de creuser autant sur cette discussion qu’il avait eu avec Kai. Diego avait besoin de calme, rien de plus, et il espérait que sa décision de trouver refuge chez Sergio jusqu’à ce que l’électricité revienne soit acceptée, à défaut d’être comprise. « Bonjour Diego. Entre, je t’en prie. » avait-il lancé sans prendre la peine d’ouvrir une porte déjà ouverte, les dégâts chez Sergio étaient visibles à l’œil nu et étaient conséquents, un énième rappel pour Diego d’à quel point son idée était mauvaise. Il avait lancé un regard aux deux chiens et en réponse, Diego avait grimacé. « Je devrais avoir quelqu’un pour la baie vitrée demain ou après-demain donc j’imagine qu’un deuxième chien de garde est le bienvenu. » Peut-être aurait-il dû préciser que son chien serait également présent. « J’ai pas pensé à te prévenir, désolé. Et j’imagine que c’est un peu extrême comme système d’aération. » L’humour n’était pas la première qualité du père ni du fils, mais c’était la seule réponse qui lui était venue alors qu’il prenait conscience de où il se trouvait et avec qui. Il se sentait comme un étranger, et ce lien père-fils, s’il n’avait pas été aussi abimé, aurait dû empêcher cela. « Tu peux t’installer dans la chambre au fond du couloir à gauche. » Sans un mot, Diego avait pris la direction qu’il lui avait indiqué et après s’être installé, il s’était assis sur le lit parfaitement fait de la chambre d’ami pour reprendre son souffle. Pour réfléchir, et comprendre s’il n’était pas mieux de plier les bagages qu’il venait à peine de ranger pour prendre la direction de chez sa mère - ce qui aurait dû être la logique suivie initialement. Diego s’était relevé avant de retrouver Sergio et il espérait qu’il trouverait le moyen de détendre une atmosphère déjà tendue. « Comment s’est passé le travail ? Il n’y a pas eu trop de dégâts à recenser ? » Ce n’était qu’au moment où son père avait posé la question que Diego avait réalisé à quel point il s’était bien plus intéressé aux patients qu’à ce qu’il se passait en dehors. « Mes patients vont bien, pour le reste … » Son regard avait croisé le sien alors qu’il avait laissé sa phrase en suspens avant de rire légèrement. « Je n’ai pas fait trop attention mais l’hôpital tenait encore debout quand je suis parti et je pense honnêtement qu’il se porte bien mieux que ta maison. » Les bras croisés, Diego avait reporté son attention sur Tulum et Etna, cette dernière toisant le jeune chien pour s’assurer qu’il resterait à sa place et ils cherchaient le meilleur moyen de cohabiter, ne se connaissant pas encore très bien. Le parallèle entre les chiens et leurs maîtres était facilement établi. « Je te remercie de m’accueillir… Nous accueillir. » avait-il corrigé en désignant Tulum. « Je n’imaginais pas que les dégâts étaient aussi graves, si je peux faire quoique ce soit … » Il était évident que Sergio paierait pour les réparations sans aucun soucis comme il l’avait mentionné juste avant, pourtant, cette approche là semblait bien plus adaptée que n’importe quelle phrase le rappelant à ce moment chez Maritza. Ils y viendraient, c’était certain, mais il prendrait au moins le temps de discuter calmement avant pour ne pas donner l’impression à Sergio d’être venu simplement pour lui demander des comptes. Ceux qu’il lui avait fournis sur son abandon étaient, pour l’instant, suffisants à ses yeux.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Spoiler:
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1850 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
I don't wanna rock the boat. Feel like I'm about to drown. I'm walking on an empty road. I'm the only one around. Every day I'm wide awake, counting my mistakes duplicating. Honestly, I'm afraid to lose
Rien dans ce monde n’aurait pu prédire cette scène. Diego posant les valises chez lui, dans une maison aux vitres et au garage fracassés à cause d’une tempête, et en dépit d’une nouvelle crise familiale. Dire qu’il était surpris aurait été un euphémisme, mais le patriarche était d’un autre côté ravi de l’opportunité. Il n’avait pas envie d’entretenir le chaos, il était vraiment trop fatigué pour cela, et avoir au moins un fils pour ne pas le détester était une bénédiction. Surtout étant donné que dans ces circonstances, Sergio ne pourrait pas immédiatement quitter la maison et aurait donc du temps à tuer. « Ce n’est pas grave, il ne dérange pas. » Comme pour prouver ses dires, l’homme s’agenouilla et tendit la main pour attirer l’animal qui, après un maigre instant de considération, finit par s’approcher pour venir le renifler. Sergio eut le temps de le gratter entre les oreilles avant que la présence d’Etna ne serve de distraction pour l’animal. Le mexicain se releva et considéra l’état de son salon. S’il émit un rire amusé face à la dédramatisation de Diego, celui-ci fut rapidement remplacé par un soupir las. « Disons que le système a quelques failles. » Il pourrait gérer les quelques dégâts de la cuisine sans trop de problèmes et condamnerait le garage, mais les baies vitrées étaient un peu plus ennuyantes. Avec un peu de chance, ce serait réglé dès le lendemain. La maison restait parfaitement habitable et sans doute plus agréable que l’hôpital. L’homme n’avait pas cherché à cacher les quelques incidents résultant de la tempête, mais au moins, l’étage était en bon état, ce que Diego put constater en allant déposer ses affaires. Quand son fils revint dans le salon, ils purent enfin prendre le temps de vraiment discuter. Sergio savait qu’en restant à l’hôpital, le garçon avait provoqué un sang d’encre à sa mère qui aurait préféré le voir avec eux. Mais il ne faisait aucun doute qu’il avait été plus utile à l’hôpital et si son expérience ne relatait pas un chaos indescriptible dans la ville contrairement à ce qui était annoncé, c’était un soulagement. « Bon, tant mieux. Et tu verras que ma maison reste bien plus calme. » Il pourrait se reposer sans bruit, sans collègues, sans membres de la famille pour demander son attention. Sergio ne comptait pas s’imposer et sa porte, ainsi que sa baie vitrée, étaient toujours ouverts si le jeune médecin en avait besoin. Les conditions d’accueil étaient généralement bien meilleures, il fallait l’admettre, et le patriarche en était presque un peu embarrassé. « C’est normal. Je sais que ça a l’air impressionnant mais ce n’est pas si grave. » Ce n’était qu’une fenêtre à changer, une porte à fermer, et la cuisine restait parfaitement fonctionnel malgré le pan de mur fissuré à cause de l’arbre. Ce détail ne rendrait pas la maison moins vivable. D’ici là, il n’y avait rien à faire. A ne pas trouver le sommeil, Sergio avait eu le temps de nettoyer et de s’assurer qu’aucun débris de verre ne resterait. « Mon assureur va penser que je me fiche de lui mais au moins ma voiture est intacte, étant donné que je l’ai laissée chez… » Ta mère, allait-il répondre. Chez lui. A la maison. Chez eux. Il ne savait pas comment terminer cette phrase, se rendant compte qu’il venait de sauter à pieds joints dans le sujet qui fâchait. Car dans le fond, s’il aurait pu se faire à une baie vitrée manquante, c’était loin de le déranger autant que le fait qu’il n’avait pas habité cette maison depuis des mois. Il avait espéré ne pas y revenir avec ses affaires. Il n’avait pas ce droit et il le savait, pas quand cette cohabitation était supposée être temporaire. Il avait perdu ce point de vue et maintenant, le patriarche se sentait trop humilié pour remontrer son visage là-bas. « Tu as eu de leurs nouvelles ? » Ce n’était pas parce que l’agent était en retrait qu’il était indifférent. C’était même tout le contraire. Il regrettait la manière dont cette histoire s’était déroulée mais pas d’être parti. Il avait beaucoup à se faire pardonner mais rien ne pardonnait les accusations et l’absence de dialogue qui avaient suivi. Il réglerait cette affaire en temps et en heure ; pour l’heure, la distance était sans doute la meilleure option jusqu’à ce que la poussière retombe et qu’il puisse aviser comment gérer les dégâts.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1842 POINTS : 900
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [08/08]
Maego #12 ft Mamà#14 ft Izan#15 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
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Une première satisfaction résidait dans le fait d’avoir été accueilli sans la moindre réticence de Sergio. Il n’avait pas questionné la décision de son fils, soulignant juste la précarité de l’endroit - celle du moment étant encore bien vive dans leurs esprits. Une part du médecin s’appliquait à dire qu’il ne sortirait pas de l’état dans lequel il se trouvait sans un minimum de nouveauté dans sa vie, et y faire revenir son père semblait être une bonne solution. « Ce n’est pas grave, il ne dérange pas. » Tulum ne risquait de toute façon pas d’aggraver une situation déjà catastrophique, mais le voir accueillir son chien le rassurait un peu. Tout comme cette tentative d’humour visant à détendre l’atmosphère entre ces deux hommes qui devaient encore s’apprivoiser. « Disons que le système a quelques failles. » La fenêtre était brisée tout comme la porte, et le logement luxueux du mexicain ressemblait maintenant plus à un squat à ciel ouvert et Diego avait balayé de la main ses inquiétudes concernant son lieu de travail. « Bon, tant mieux. Et tu verras que ma maison reste bien plus calme. » « N’importe quel endroit serait plus calme qu’un hôpital en alerte. » Il avait haussé les sourcils en pensant à toute cette fourmilière en alerte, accueillant des blessés au compte-goutte. Il s’était, une nouvelle fois, senti presque inutile, mobilisé comme une autre partie du personnel mais n’ayant pas le réflexe de certains urgentistes. Alors, parce qu’il était venu chercher une échappatoire, il avait changé de sujet, remerciant Sergio. « C’est normal. Je sais que ça a l’air impressionnant mais ce n’est pas si grave. » Son regard s’était tourné vers lui alors qu’il essayait de valider les propos qu’il tenait. « Mon assureur va penser que je me fiche de lui mais au moins ma voiture est intacte, étant donné que je l’ai laissée chez… » Le silence était revenu dans la pièce sans que Diego n’ait eu le temps de rire à la remarque sur l’assureur. L’incendie suivi de la tempête, le sort semblait s’acharner à juste titre sur cet homme au karma si négatif. « Tu as eu de leurs nouvelles ? » Suite à la tempête de Brisbane ou celle familiale ? Il n’était pas sur de comprendre, alors il avait esquissé une réponse. « Je sais qu’ils vont bien, pour le reste, je n’ai pas trop cherché à en savoir plus. » Il marchait sur des oeufs, haussant les épaules et évitant le regard de Sergio. Il avait finalement laissé s’échapper un soupir pour continuer ses propos et lui apporter une bribe d’explication quant à sa présence ici. « J’ai pas les épaules pour assumer un autre drame familial. » Il aurait aimé préciser qu’il souhaitait que son point de vue reste entre eux mais il savait déjà ce que Sergio aurait répondu. Qu’il était de toute façon devenu persona non grata pour les Gutiérrez, ou du moins pour Maritza, et que ces mots ne quitteraient donc pas ces murs. Diego, lui, avait déjà évoqué avec son géniteur les soucis qui étaient les siens alors il avait poursuivi sur ce chemin, espérant que ce point serait une excuse suffisante pour s’être réfugié ici. Dans un endroit qui n’avait rien d’un abri, avec quelqu’un qui, une nouvelle fois, les rendait tous spectateur de ses frasques. Diego était curieux, c’était une évidence, mais il était fatigué d’avance de voir l’histoire se répéter encore une fois et il s’autorisait le droit d’être égoïste. « Tu veux en parler ? Promis, je resterai aussi neutre que possible. » Ou le droit d’utiliser de l’empathie de manière modérée, en évoquant le sujet calmement, sans cris, sans accusations. Il ne promettait pas qu’il gérerait ses émotions selon ce qu’il en retournait vraiment, mais il offrait la possibilité à Sergio de faire amende honorable s’il en ressentait le besoin. « Je vois de quoi ça à l’air… Je t’assure que j’ai pas été envoyé comme espion ou un truc du genre. » avait-il lancé dans un rire. Il était vrai que le contexte était bien trop surprenant pour que Diego ne comprenne pas le sourcil arqué de son père mais ils savaient tous les deux que si Maritza était capable de beaucoup de choses, jamais elle n’utiliserait ses enfants à ses propres fins. « T’es pas le seul qui ait envie de faire des efforts. » Et il était le premier étonné de ses agissements et de ces mots qui venaient de sortir de sa bouche. Sa fratrie le condamnait pour son passé, il était décidé à ne plus en faire autant, l’idée de les avoir déjà déçus l’empêchant de laisser sa culpabilité l’envahir.
always had high, high hopes
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Spoiler:
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ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1850 POINTS : 40
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AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
I don't wanna rock the boat. Feel like I'm about to drown. I'm walking on an empty road. I'm the only one around. Every day I'm wide awake, counting my mistakes duplicating. Honestly, I'm afraid to lose
Pour Brisbane, c’était le retour au calme après la tempête. Mais pour les Gutiérrez, c’était très différent. La maison était peut-être silencieuse, la météo peut-être revenue au grand beau, cela ne changeait rien au fait qu’ils n’avaient droit qu’à une parenthèse. Fuir la maison ne signifiait pas la fin du conflit. Alors l’homme ne put s’empêcher d’avoir un léger rire sans joie. Diego n’était pas dans la maison quand l’enfer s’était déchaîné, et il aurait probablement changé d’avis sur son hôpital en alerte. « Ça reste à voir. » Tout ce qu’il pouvait garantir, c’était que cette maison là serait calme, en dépit des dégâts matériels. Le patriarche était trop usé pour se prêter à la moindre forme de conflit et il préférait encore balayer les débris de fenêtre que de devoir lutter pour faire entendre sa vérité. Il n’aurait jamais dû quitter la maison de la sorte et il le savait, il n’était juste pas encore prêt à rétablir le contact. Apprendre que tout le monde allait bien le fit soupirer d’un soulagement évident. « Bon. » C’était une bonne nouvelle. Quant à leurs affaires, l’agent était presque reconnaissant que Diego n’ait pas cherché à en savoir plus. Sergio lui-même n’était pas certain de vouloir entendre tout ce qui s’était dit sur son compte. Maritza avait sa version de l’histoire, la même qu’elle raconterait sans doute. Diego faisait mieux de s’en tenir loin. « Je ne peux pas te blâmer. » C’était un complexe mélange de colère et de désarroi de sentir à nouveau que ses relations avec sa famille étaient à feu et à sang. Il ne comprenait pas d’où cela venait et comment cela lui avait explosé si violemment au visage quand il était le dernier au courant. Il avait besoin d’en parler en tête à tête avec son ex-femme, mais pas tout de suite. Il fallait qu’il accuse le coup et qu’il creuse de son côté pour savoir exactement ce qu’il se passait. Alors que son fils se propose en oreille attentive fit tiquer le mexicain, qui l’observa sans répondre. Parmi tous ses enfants, le futur médecin était le plus à même d’avoir une conversation ouverte et juste. Leur relation s’était récemment améliorée, cela faisait aussi de lui l’émissaire tout trouvé. Sergio détestait être sur la défensive de la sorte et malgré tout, il ne put s’empêcher pendant un instant. Malgré tout, il ne voulait pas être accusateur et suspicieux, certainement pas quand une branche d’olivier était tendue. Diego n’aurait pas menti sans ciller pour se rapprocher de lui, il en était intimement convaincu. « Non, je te crois. » Il lui sourit en retour, quoiqu’encore dans la retenue. Il n’avait pas encore mis de mots sur ce qu’il pensait, ressentait. C’était extrêmement confus dans son esprit. Il ne pouvait néanmoins pas se permettre d’envoyer voler les efforts de ces dernières années en acceptant sa place d’accusé de par son silence. « Merci, Diego. » D’essayer, car dieu sait qu’il ne savait plus quoi faire pour avoir cette chance. « Mais il n’y a rien à dire. Je ne sais pas d’où vient cette histoire, sincèrement. Logan travaille pour moi depuis plus d’un an mais on a une relation juste professionnelle. Je ne le connais pas en dehors de cela. Alors qu’il vienne prétendre être mon fils ? » L’unique certitude qu’il avait était qu’il avait fait une erreur de taille le jour où il avait décidé de l’embaucher sans faire ses recherches. Il pourrait facilement se débarrasser de lui, mais les dégâts qu’il avait causés risquaient d’être irrémédiables. « Je n’arrive juste pas à faire sens de tout ça ou à comprendre ses motivations. J’ai mes hypothèses, c’est juste… » Il ne comprenait pas comment est-ce que quiconque pouvait inventer de telles inepties. Sergio avait songé à la vengeance, à l’argent, à une recherche désespérée de figure paternelle. Il n’y avait que des scénarios tordus qu’il n’aurait jamais pu voir venir. C’était toutefois impressionnant de voir combien il avait été fort pour trouver son tendon d’Achille. « Je réglerai cette histoire avec lui dès que j’en aurai l’occasion. J’aimerais juste que vous me croyiez quand je vous dis que je ne suis au courant de rien. » Il mettrait le fin mot sur le cas Logan, le ferait disparaître aussi vite qu’il était arrivé. S’attaquer aux Gutiérrez avait été une erreur critique de sa part. « Quant au fait qu’il soit venu sur la tombe de Maria… » C’était probablement le point qui le rendait le plus furieux et qui le rendrait impitoyable. Il avait l’impression que la mémoire de sa fille avait été bafouée, que sa mort avait été un outil de plus dans son plan malsain. Il ne laisserait pas un tel affront passer. Logan regretterait d’être né.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1842 POINTS : 900
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [08/08]
Maego #12 ft Mamà#14 ft Izan#15 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
Faire un pas en avant pour en faire deux en arrière avait toujours été le schéma emprunté par la fratrie avec Sergio et le médecin s’en était lassé. S’il tirait un trait sur le passé, il ne pouvait pas revenir dessus dès que quelque chose de nouveau venait rendre la pile des drames familiaux toujours un peu plus haute. Aller de l’avant, tenter de commencer sur une page blanche, tant d’efforts que faisait Diego et qui expliquait sa présence ici, sans jugement. Bien sûr qu’il était curieux, mais avant de juger, il souhaitait prendre le temps d’entendre la version du principal intéressé et cette discussion serait bien plus difficile encore à avoir que celle concernant les doutes de Diego concernant sa carrière. Sergio lui offrait une main tendue, et Diego comptait effectivement profiter du calme une fois les choses éclaircies. « Ça reste à voir. » Ce ton pessimiste ne lui ressemblait pas et, avec ce genre de subtils détails, Diego prenait conscience que ses tentatives de se repentir étaient peut-être bien plus sincères qu’ils n’auraient jamais pu le soupçonner. Un point renforcé par la façon dont il s’était inquiété pour eux. « Bon. Je ne peux pas te blâmer. » Et même s’il l’avait fait, ses remontrances auraient été très mal accueillies parce qu’il avait perdu le droit d’une quelconque autorité sur lui. Ils avançaient pas à pas, mais certaines limites ne pourraient plus jamais être franchis. Le fait de le voir s’établir ici était déjà un exploit en soi et dans l’attitude de son père, Diego pouvait réaliser qu’il n’avait aucune envie de ruiner ce qui était en train de se créer. Peu importe de quoi il s’agissait.
Profitant de cette accalmie entre eux et de se retrouver face à lui, sans personne autour pour venir le couper dans ses explications, Diego lui avait laissé la possibilité de lui en dire plus. Très vite, il avait devancé Sergio, lui indiquant qu’il venait en paix et dans le seul but de lui permettre de donner sa version des faits. « Non, je te crois. » Cette opportunité ne se reproduirait probablement pas de si tôt avec les autres membres de la famille et il avait pu lire une sorte de soulagement sur le visage dur du mexicain. « Merci, Diego. » Il avait baissé les lèvres en haussant les épaules. Leurs comportements n’étaient pas ceux d’un père et son fils, ils apprenaient encore à s’apprivoiser et ce filtre rendait les choses bien plus compliquées. « Mais il n’y a rien à dire. Je ne sais pas d’où vient cette histoire, sincèrement. Logan travaille pour moi depuis plus d’un an mais on a une relation juste professionnelle. Je ne le connais pas en dehors de cela. Alors qu’il vienne prétendre être mon fils ? » Il s’était assis sur le sofa bien trop luxueux de son père et s’était étiré jusqu’à venir finalement reposer ses mains jointes sur le sommet de son crâne. Sa jambe relevé sur son genou, Diego semblait détendu quand il sentait à quel point il n’était peut-être pas à sa place. Le constat était difficile à accepter, il s’agissait de son père, et continuer à se sentir comme deux étrangers le dérangeait. Malgré tout, il l’écoutait, se concentrant sur son discours. « Je n’arrive juste pas à faire sens de tout ça ou à comprendre ses motivations. J’ai mes hypothèses, c’est juste… » Evidemment que les premières évidences lui avaient traversé l’esprit : l’accès aux grands de ce monde, à l’argent, au luxe. Des choses que beaucoup convoitaient et cette idée avait fait sourire Diego mentalement quand tout ce que lui et sa fratrie n’avaient jamais voulu avait été l’amour d’un père. « Je réglerai cette histoire avec lui dès que j’en aurai l’occasion. J’aimerais juste que vous me croyiez quand je vous dis que je ne suis au courant de rien. » Ses yeux l’avait analysé encore un instant avant qu’il ne prenne la parole à son tour. « Je peux pas parler pour les autres mais moi je veux bien te croire. Le problème c’est pas de savoir si t’étais au courant ou pas, c’est surtout de comprendre si tout ça est vrai. Tu savais rien de lui avant de l’embaucher ? » Un constat trop étrange, Sergio ne laissait jamais rien au hasard. Malgré sa minutie, les possibilités que ce soit vrai étaient nombreuses, ils le savaient tous les deux assez bien pour ne pas avoir à le dire tout haut. « Quant au fait qu’il soit venu sur la tombe de Maria… » Sa réponse à cette phrase là s’était faite attendre parce que l’association des mots tombe et Maria dans une seule et unique phrase continuait à le faire frémir d’un frisson désespéré. Ce sentiment d’injustice qui ne le quitterait probablement jamais et qui se manifestait quand le sujet revenait dans les discussions. Sergio n’était pas la personne la plus empathique, mais il ne pouvait lui en vouloir d’être direct, il avait été celui qui lui avait proposé d’en discuter et ce fait qu’il évoquait était effectivement le pire à accepter. « Faudrait être sacrément tordu pour aller jusqu’à se rendre au cimetière s’il y avait pas une part de vérité dans tout ça, tu crois pas ? » Quittant sa position faussement décontractée, Diego avait posé les coudes sur ses genoux pour se rapprocher de son père. « Tu pensais quoi de ce gosse avant qu’il te dise tout ça ? » Sergio avait un avis sur tout et tout le monde et ils étaient en général encore plus tranchés lorsqu’il s’agissait de ses employés. Peut-être que sa première impression sur lui l’aiderait à prendre conscience de sa sincérité ou non.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Spoiler:
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1850 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
I don't wanna rock the boat. Feel like I'm about to drown. I'm walking on an empty road. I'm the only one around. Every day I'm wide awake, counting my mistakes duplicating. Honestly, I'm afraid to lose
Depuis son retour, Sergio s’était fait à l’idée qu’il serait éternellement inexcusable sur une multitude de sujets. Il ne pouvait rien faire pour ses erreurs du passé, mais il pouvait se concentrer pour ne plus en faire et essayer de faire honneur au présent. Il n’aurait jamais cru qu’une histoire comme celle de Logan puisse lui arriver en plein visage, que son procès soit fait avant même qu’il n’ait pu se défendre. Ne pas avoir le bénéfice du doute ne l’avait pas poussé à rester en contrôle et il savait que partir en pleine tempête n’était pas la réaction la plus saine à avoir. Il ne voulait juste pas admettre combien il était blessé d’avoir dû affronter des réactions si vives. Diego n’était pas vraiment dans le salon avec eux, il n’avait pas pu sentir la température tomber ou la vibration de colère dans les voix. Le fait est que Sergio n’avait rien pu répondre face aux accusations quand lui-même ne comprenait juste pas d’où cela venait. Il avait ressassé les moments passés avec Logan pour trouver du sens, essayer de saisir ce qu’il cherchait à semer un tel chaos, mais l’agent n’avait pas la moindre certitude. Son visage s’assombrit quelque peu. Il s’était demandé aussi si cela pourrait être vrai. Techniquement, peut-être. Il avait fréquenté quelques femmes directement après le divorce, désespéré de passer à autre chose. Cela ne s’était pas soldé sur des relations dignes de ce nom et rien que pour cette raison, il ne pensait pas une seconde qu’il aurait été capable de relâcher son attention sur la protection. Pas quand un fœtus avait causé la fin de son mariage. Pour autant, à ses yeux, cela n’avait aucune importance. Quand bien même les liens du sang avaient une autre version de l’histoire à raconter, Sergio n’avait pas d’autres enfants. Il n’aurait aucun problème à ne jamais reconnaître un gamin de plus de vingt ans qui débarquerait, encore moins quand celui-ci arrivait en détruisant un peu plus sa famille. Ce n’était pas quelque chose qu’il pourrait pardonner. « Il n’était qu’un CV sur le coin de mon bureau. Je n’avais aucune raison d’aller creuser sur sa vie privée quand je tiens tellement à ce que l’on respecte la mienne. » Sergio avait mis les barrières dès le début et à partir du moment où son employé pouvait faire son travail, qui il était ou ce qu’il faisait de son temps libre le regardait. Le mexicain n’avait néanmoins plus le choix. Il lui faudrait mener des recherches. Essayer de trouver d’où il venait, ce qu’il désirait pour être capable de venir jusqu’à la tombe d’une enfant décédée. Prononcer ces mots était difficile, assez pour que Sergio ne puisse pas finir sa phrase. Mais il n’en avait pas besoin, Diego comprit ce qu’il voulait dire. Le sujet du cimetière était incroyablement tabou et si la vie continuait, l’absence de la fillette n’en était pas moins tolérable. Elle méritait de reposer en paix, d’être le sujet des souvenirs les plus joyeux qu’ils aient. Pas d’être associée à un type perturbé qui viendrait pour semer le chaos. Cela suffisait à plonger le patriarche dans une colère froide, une qui n’annonçait jamais rien de bon. Il n’appréciait pas l’insinuation de Diego. « Non. Rien ne justifie qu’il soit allé sur sa tombe ou qu’il en ait profité pour parler à ta mère. Je n’arrive pas à croire à un accident. Pour moi, c’était un acte calculateur et délibéré. Il travaille pour moi, il a accès à plus d’informations qu’il ne le faudrait. S’il était honnête et voulait se présenter, il l’aurait fait. » Les occasions n’avaient pas manqué. Sergio pouvait entendre la lâcheté, mais pas la manipulation aussi poussée. C’était l’argument qui allait en la défaveur du Novak et qui faisait que l’agent ne pouvait simplement pas croire en son histoire. Il reconnaîtrait toutefois que le gamin l’avait bien dupé. « Logan ? Il n’a rien de spécial. Son CV survendait complètement ses capacités. » Mais Sergio avait autre chose à faire que de refaire un recrutement ou former un autre assistant. Novak avait fini par apprendre, même si ce n’était pas parfait. « Il est… à l’écoute, j’imagine. Il veut bien faire. Mais il est insolent, impulsif, irréfléchi, souvent distrait. Il fait l’affaire dans le poste. Je ne sais pas quoi dire de plus à son sujet. » Parce qu’ils n’avaient pas de relations autres que professionnelles. Le mexicain finit par soupirer et se lever. « Je ferai un test ADN. Je ne crois pas une seconde à son histoire, mais je dois en être certain. Même si à ce stade, je pense que les dégâts sont faits. » Premier cas de figure, Logan mentait, et Sergio devrait faire face au fait que sa famille croyait plus facilement un inconnu que lui. Second cas de figure, c’était vrai, et alors, il devrait trouver quoi faire d’un fils qu’il exécrait, à cet instant précis.
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Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1842 POINTS : 900
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [08/08]
Maego #12 ft Mamà#14 ft Izan#15 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
Difficile de réellement mettre une explication sur ce qui le poussait à vouloir renouer le dialogue avec son père et de lui tendre la main quand, une nouvelle fois, toute la fratrie et même sa mère semblaient lui tourner le dos. Diego se voyait comme quelqu’un de mature et cela incluait d’accorder le bénéfice du doute à tout le monde, même à celui qui l’avait déçu dès sa plus tendre enfance. Leurs discussions avaient un sens à ses yeux, et il ne pouvait nier la valeur que prenaient les mots lorsqu’ils étaient prononcés par Sergio, ils n’avaient peut-être jamais eu l’occasion de partager grand-chose, mais les liens du sang n'étaient pas insignifiants. Cette soudaine envie de retrouver une figure paternelle, aussi ternie était-elle, était le résultat de l’état d’esprit actuel de Diego et ce point associé à son besoin de calme l’avaient amené à se retrouver ici, sous son toit. Le mexicain n’avait pas prévu que la discussion reprenne les derniers événements mais il était évident qu’ils n’avaient pas pu les éviter bien longtemps. « Il n’était qu’un CV sur le coin de mon bureau. Je n’avais aucune raison d’aller creuser sur sa vie privée quand je tiens tellement à ce que l’on respecte la mienne. » En une phrase, Sergio avait laissé prendre conscience à Diego d’à quel point il connaissait mal son propre père. Il s’était imaginé le pire, comme ils le faisaient tous souvent, et il avait finalement agi comme n’importe quel employeur vis à vis d’un futur employé. Sans jamais imaginer la personne qu’il était en train de laisser entrer dans sa vie, aussi privée la voulait-il. Il s’apprêtait à répondre, à indiquer qu’il aurait eu raison de le faire, mais quelque chose dans le regard de Sergio l’avait empêché de s’exprimer. Il ne le craignait pas, mais il refusait d’entamer un débat qui serait complètement stérile.
Et lorsqu’il avait exprimé son point de vue, l’agent n’avait pas tardé à lui indiquer à quel point il n’aurait aucun mal à le balayer d’un revers de la main. « Non. Rien ne justifie qu’il soit allé sur sa tombe ou qu’il en ait profité pour parler à ta mère. Je n’arrive pas à croire à un accident. Pour moi, c’était un acte calculateur et délibéré. Il travaille pour moi, il a accès à plus d’informations qu’il ne le faudrait. S’il était honnête et voulait se présenter, il l’aurait fait. » Diego voyait cette action comme l’assurance que tout cela soit vrai, mais il choisissait de respecter ce que pensait l’homme passablement agacé avec lequel il était en train de discuter. Il ne se comporterait pas comme lui, malgré sa volonté de recoller les morceaux. « Logan ? Il n’a rien de spécial. Son CV survendait complètement ses capacités. » Un rire s’était échappé de ses lèvres, son avis sur le garçon ne pouvait être que biaisé maintenant que les faits qui lui étaient reprochés étaient trop graves pour qu’il garde son calme. « Il est… à l’écoute, j’imagine. Il veut bien faire. Mais il est insolent, impulsif, irréfléchi, souvent distrait. Il fait l’affaire dans le poste. Je ne sais pas quoi dire de plus à son sujet. » Les premiers adjectifs auraient décrits parfaitement Sergio mais c'était encore une fois une information que Diego garderait bien au chaud dans son esprit, au risque que tous les efforts des deux hommes soient gâchés par quelques mots. « Je ferai un test ADN. Je ne crois pas une seconde à son histoire, mais je dois en être certain. Même si à ce stade, je pense que les dégâts sont faits. » Diego avait levé le menton, étonné de la façon dont Sergio se pliait aussi facilement à ce que tout le monde attendait de lui. « On a tous besoin d’être fixés, c’est sûr. » Parce que Sergio n’était maintenant plus le seul impliqué, si les dires de Logan étaient vrais, alors il s’agissait d’un fils, d’un beau-fils et d’un frère. « Il bosse encore pour toi ? » Difficile d’imaginer Sergio continuer à autoriser au sein de ses bureaux celui qui était venu semer autant de problèmes dans la famille qu’il cherchait à reconstruire. Et cette question dissimulait l’autre, celle qui lui brûlait les lèvres. « Et si le test est positif ? » Peut-être aurait-il dû taire cette question là également, mais Diego ne pouvait pas espérer entretenir un jour une relation saine avec lui s’ils ne parlaient qu’à demi-mots.
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Sergio Gutiérrez
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ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1850 POINTS : 40
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C’était la première fois que Sergio avait l’opportunité de s’épandre sur toute cette histoire, de mettre des mots sur les milliers de pensées qui lui avaient traversé l’esprit. Il n’était pas exactement le type d’homme qui s’ouvrait et partageait ses émotions. Il aurait géré le sujet Logan seul, si seulement la famille entière n’était pas maintenant au courant et indirectement impliqué. Le patriarche savait déjà comment est-ce qu’il réglerait ce problème. Il n’était juste pas certain que cela soit la bonne marche à suivre. Malheureusement, aucune option ne semblait être la bonne. Pour l’heure, il ne pouvait qu’espérer qu’un test ADN mettrait la lumière sur le mensonge de son prétendu fils, et que les choses rentreraient dans l’ordre. Avec un peu de chance, une fois l’orage passé, le calme reviendrait. Partir avec perte et fracas n’était pas la stratégie la plus mature qui soit et cela rendait l’homme d’autant plus reconnaissant que Diego ait décidé de faire un pas vers lui, d’autant plus en cette période de besoin. Il avait tristement raison ; ils avaient besoin de tirer le vrai du faux dans ces révélations. « J’en ai bien conscience. » Ce n’était pas des accusations que Sergio pourrait juste balayer sous le tapis. Personne n’oublierait et il doutait d’avoir la conscience tranquille jusqu’à ce qu’il sache. Le déni ne lui avait jamais pleinement convenu, le doute non plus. La question de Diego le fit sourire, un rictus presque atterré de cette réalité. « Oh non. Il ne le sait juste pas encore. J’aimerais dire que je vais être professionnel quand il repassera la porte du bureau mais c’est peu probable. » Il allait le virer, lui tirer les vers du nez, et l’agent bouillonnait déjà tellement qu’il se doutait que la discussion ne serait pas cordiale. Il passerait au crible tout ce que le Novak avait pu faire de travers pour le virer en bonne et due forme, pour le dissuader d’un jour repasser la porte des locaux de GCA. Le gamin n’avait aucune idée de ce qui était en train de se préparer, mais il regretterait de l’avoir approché un jour, c’était certain. Sergio n’avait pas besoin d’un retour de test ADN pour tenir cette promesse. Et si le test était positif… « Je n’en ai aucune idée. » admit-il dans un soupir. L’option lui avait effleuré l’esprit, sans qu’il ne parvienne à se faire une raison. Comme si le scénario serait trop difficile à gérer. Il hésita quelque peu, mais décida de jouer cartes sur table. « Je devrais être habitué à rencontrer mes enfants et apprendre à les connaître bien trop tard. Mais vous êtes ma famille. Que j’aie le droit d’y appartenir ou non est un autre sujet. » Il savait que Cesar, Maria et Alejandro existaient. Il avait fait le choix de ne pas les connaître à l’époque, mais jamais il n’avait douté de sa paternité. Pareil pour Paola. Logan, en revanche, était le fils d’une femme dont il ne se souvenait pas le moins du monde, qu’il n’avait jamais aimée. Il ne savait pas quoi faire d’un rejeton qui ne lui inspirait aucune forme d’amour. « Ce serait différent avec Logan. C’est un inconnu et même si le test était positif, quoiqu’il recherche, je n’ai rien à lui offrir. » Sergio n’était pas un père digne de ce nom. Il essayait de se rattraper, et il aimait croire qu’il n’était pas incapable de faire le bon choix. Pour autant, quand il pensait à Logan, il visualisait juste la dispute qui avait pris place dans la maison. Il ne voyait pas dans quel univers le Novak pourrait gagner la même importance qu’un des enfants Gutiérrez. « Quelle réponse est-ce que tu espérais ? » Car ce choix de n’être personne dans la vie de Logan était rude, et si Sergio s’engageait dans la mauvaise voie, il préférait l’entendre de la bouche de son fils.
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Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1842 POINTS : 900
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [08/08]
Maego #12 ft Mamà#14 ft Izan#15 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
La réalité le rattrapait avec un retard assez conséquent pour venir ternir quelque chose qu’il s’efforçait de reconstruire. Finalement, si Diego aurait pu voir ça comme un véritable coup de massue, le fait de connaître les travers de son père et d’avoir connu tout un tas de rebondissements l’avait endurci au point de voir cela comme un dossier supplémentaire sur une pile déjà immense. Mais comme tout dossier, il devait être classé et la vérité devait être révélée au grand jour. « J’en ai bien conscience. » Si Diego s’était attendu à ce que le mexicain se braque de l’entendre demander une vérité qui dérangeait ou qu’il lui indique que cela ne le concernait pas directement, il avait finalement entendu la demande de son fils. Un détail qui avait pourtant énormément de poids dans la relation encore fragile qu’ils tentaient de renouer. S’il choisissait de faire les choses comme la logique l’entendait malgré les risques que cela engendraient, Sergio n’avait plus énormément de choses à se reprocher du point de vue de Diego. Alors il avait dirigé la conversation vers le pion principal de l’histoire: Logan. « Oh non. Il ne le sait juste pas encore. J’aimerais dire que je vais être professionnel quand il repassera la porte du bureau mais c’est peu probable. » Le rire qui s’était échappé de ses lèvres était presque nerveux parce qu’il ressentait une forme d’empathie pour ce gamin perdu que décrivait son père. « Sois pas trop dur avec lui. Il a quel âge, ce Logan ? » Peu nombreux étaient ceux qui avaient encore un pouvoir de persuasion sur l’agent et les mots de Diego n’auraient probablement aucune résonance mais il se devait de les prononcer. Tout comme il se devait de poser la question la plus difficile, celle qui venait souligner la possibilité que Logan dise vrai. « Je n’en ai aucune idée. » Son soupir ne laissait que peu de doute quant au désarroi qu’il ressentait et le voir montrer ne serait-ce qu’une infime partie de ses faiblesses influait sur l’empathie que Diego ressentait pour lui. « Je devrais être habitué à rencontrer mes enfants et apprendre à les connaître bien trop tard. Mais vous êtes ma famille. Que j’aie le droit d’y appartenir ou non est un autre sujet. » Les positions prises par la fratrie différaient de la même façon que la position de ce père dans leur vie. Tout était logique, et pourtant, Diego continuait à penser qu’ils trahissaient leurs propres valeurs en continuant de le faire payer, année après année, pour une faute qui était reconnue et qu’il tentait de réparer. Un léger sourire avait tiré ses lèvres en l’écoutant les désigner comme sa famille, et il n’avait pas pu nier ce qu’il avait ressenti à ce moment-là. « Ce serait différent avec Logan. C’est un inconnu et même si le test était positif, quoiqu’il recherche, je n’ai rien à lui offrir. » Le problème dans ce discours était que la ligne entre le simple inconnu et le membre de sa famille était bien trop mince pour être ignorée. « Tout le monde a besoin d’un père. Si tout ça est vrai, il sera plus un inconnu et si c’est faux, ce sera l’erreur d’un gamin paumé qui a besoin d’une figure paternelle. » Sergio blâmait Logan parce qu’il avait évidemment lancé une bombe au coeur de sa famille - la partie visible - mais Diego prenait à coeur la position qu’il avait et qui lui permettait de couvrir les arrières du jeune homme. Il ne le connaissait pas, mais l’idée qu’il puisse être son demi-frère agissait sur ses réactions. « Quelle réponse est-ce que tu espérais ? » Diego avait haussé les épaules avant de venir se frotter le menton. « Ta réponse m’étonne pas. » Mais le détachement dont faisait preuve Diego pourrait probablement apparaître comme déconcertant pour Sergio. Pourtant, s’il avait choisi de l’approcher dans ce moment de tourment, c’était également parce qu’il avait la capacité de prendre plus de recul. Le sentiment de lui avoir pardonné une partie de ses agissements englobait ce point là, savoir qu’il avait aimé d’autres femmes que sa mère et le blâmer pour un possible enfant né de l’une de ces unions s'apparenterait à un pas en arrière. « Mamà me tuerait de m’entendre parler comme ça mais si c’était vrai, on pourrait pas te le reprocher, c’est du passé. » Bien sûr, cette partie de son passé ressurgissait sous la forme d’un employé de Sergio sur lequel aucun des Gutiérrez ne possédait d’informations et ne pouvait donc pas être ignorée, mais il était nécessaire de faire la part des choses. « Et c’est toi qui va sûrement m’en vouloir maintenant pour ce que je vais dire mais imagine qu’il soit vraiment ton fils, tu penses vraiment que ce serait la façon dont tu devrais en parler ? T’as une chance de pas commettre les même erreurs, encore et encore, papa. » Le réflexe qu’il avait eu en s’entendant prononcer ce dernier mot avait été immédiat, son regard s’était baissé une fraction de seconde avant que son regard ne retrouve le sien. Celui de son père.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Spoiler:
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1850 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
I don't wanna rock the boat. Feel like I'm about to drown. I'm walking on an empty road. I'm the only one around. Every day I'm wide awake, counting my mistakes duplicating. Honestly, I'm afraid to lose
Sergio ne savait pas ce qu’il attendait de cette discussion, s’il espérait de la compréhension de la part de son fils ou des conseils. Le patriarche savait déjà comment cette histoire se terminerait, mais il n’avait pas les idées claires, pas après une telle tempête. C’était difficile à encaisser et il avait la sensation que sa place dans sa propre famille dépendrait du résultat de ce test ADN. Quel que soit son résultat, il ne voyait pas comment il pourrait pardonner au jeune Novak d’avoir semé un tel chaos plutôt que de l’avoir approché lui durant les centaines d’occasions qu’il aurait pu avoir. Il serait dur, parce qu’il ne voyait aucune autre issue. « A peine plus jeune que Cesar. Parfaitement l’âge de savoir que les actions ont des conséquences. » C’était une question de mois, et ce délai terrifiait Sergio. Quand Maritza lui avait annoncé être enceinte de Cesar, leur dispute sur ce bébé avait achevé de briser leur mariage. L’homme le savait pertinemment et une fois la décision prise, il avait tout fait pour penser à autre chose qu’à cette famille sur laquelle il avait tourné un trait. Il avait enchaîné quelques conquêtes sans lendemain et sans satisfaction. La vraie question était donc de savoir si cela avait, ou non, donné la vie à un marmot. Sergio n’en voulait pas, c’était aussi simple que cela. Ce refus pur et dur était confus dans son esprit. C’était une chose de ne pas vouloir prendre ses responsabilités. C’en était une autre de s’en voir imposer à cause d’un môme sorti de nulle part. Ils n’étaient pas une famille. L’agent n’avait pas choisi d’être lié à sa mère de quelque manière que ce soit, la preuve étant qu’il n’avait aucun souvenir de qui elle pouvait bien être. Son instinct de préservation préférait encore creuser la distance, mettre en place un mur pour se protéger. Alors vu les circonstances, entendre parler de figure paternelle le fit sombrement ricaner. « Il se trompe gravement sur le choix de figure paternelle. » Il n’avait pas besoin de s’épancher sur cette pensée. Diego était mieux placé que quiconque pour savoir qu’il n’était pas le père de l’année, ou même quelqu’un de vraiment recommandable. S’il avait prouvé ces dernières années qu’il était déterminé à faire des efforts et à rattraper ce qui pouvait l’être de ses erreurs passées, cela ne changeait rien à son passif. Il appréciait donc l’honnêteté de Diego et son pragmatisme. Il fut encore davantage reconnaissant de sa maturité sur le sujet. « J’aimerais qu’elle puisse le voir de la sorte. » Et cela lui brisait le cœur de se rendre à l’évidence que Maritza ne lui pardonnerait jamais un enfant conçu deux décennies plus tôt. Ce serait la goutte de trop dans leur histoire déjà trop chargée. Sergio se sentait acculé, comme si quoique le test dise, il serait en tort. Il n’y avait plus rien à sauver et même s’il savait que le jeune homme avait raison, il ne parvenait juste pas à voir quelle serait la meilleure issue. Diego le disait lui-même, le patriarche avait commis les mêmes erreurs, encore et encore. Qu'il l'appelle "papa" relevait du miracle et d'une résilience difficilement partagée par sa fratrie. De quoi alimenter ce mélange de culpabilité et de prise de décision irrémédiable. « C’est peut-être exactement pour cela qu’il ne devrait pas intégrer nos vies. » Il avait la possibilité de ne pas se mêler à une histoire familiale trop lourde, à intégrer un groupe individus dans lequel il ferait face à énormément de ressentiment et de rejet. « J’ai conscience que je ne devrais pas parler de la sorte. Mais en admettant même un instant que cela puisse être vrai, je ne sais pas comment je pourrais le traiter comme un fils à part entière. » Car Sergio avait fondé une famille avec Mari. Il avait noué un lien extrêmement fort avec Maddy et leur fille. Le Novak était l’outsider qu’il ne se verrait jamais intégrer à ce schéma déjà bien trop compliqué. Son regard s’assombrit quelque peu. « Et je sais que je n’ai pas le droit de le priver d’une famille si les Gutiérrez étaient effectivement la sienne. » Sergio ne pourrait rien dire si ses enfants voulaient apprendre à connaitre Logan. Et que ferait-il, à ce moment là ? Alors il secoua la tête, balaya la possibilité d’un mouvement de main. « Mais je n’y crois pas une seconde. »
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1842 POINTS : 900
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CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
Les deux hommes avaient finalement installé la discussion qu’ils redoutaient, Sergio un peu plus encore que Diego sûrement. Et c’était peut-être ce qu’il manquait à la famille Gutiérrez, le calme et le sang froid nécessaire pour affronter les épreuves que leur schéma familial leur amenait. Le médecin n’avait pas réellement compris comment s’étaient passées les choses ni saisi l’ampleur de la réaction de ses frères et sœurs et de sa mère mais à en juger par l’attitude de Sergio, il était évident que rien de positif n’était ressorti de tout ça. Mais s’il les décevrait probablement une nouvelle fois en donnant l’impression de prendre le mauvais parti, Diego devait aller jusqu’au bout de sa démarche et poser toutes les questions. « A peine plus jeune que Cesar. Parfaitement l’âge de savoir que les actions ont des conséquences. » Il regrettait d’avoir posé la question parce qu’il n’aimait pas ce que sous-entendait cette réponse. La chronologie venait rendre tout le problème bien plus conséquent et à cet instant, Diego avait pensé à son petit frère puis à sa mère, laissés sur le côté pour être oubliés quelque temps plus tard. Il lui avait fallu quelques secondes pour reporter son attention sur Sergio et s’autoriser à se ranger du côté de ce Logan. « Il se trompe gravement sur le choix de figure paternelle. » Son visage avait acquiescé sans même que Diego le réalise et le réflexe l’avait mis mal à l’aise lorsqu’il s’en était rendu compte. Ils ne pouvaient qu’être d’accord sur ce point, et Sergio ne lui en tenait probablement pas rigueur. Pour apaiser encore plus le moment, Diego avait donné son point de vue qui n’était probablement pas celui auquel son père se serait attendu. « J’aimerais qu’elle puisse le voir de la sorte. » « Je sais, mais elle est impactée bien différemment. » Sergio en était conscient, bien plus encore que son fils puisque lui seul savait réellement où ils se situaient actuellement. Les Gutiérrez, eux, avaient bien du mal à suivre ce qu’il se passait entre leurs parents, préférant probablement éviter ce sujet bien trop épineux. Sur ce sujet là, en revanche, Diego avait tout le loisir de s’épancher maintenant que Sergio semblait disposé à poursuivre la conversation. « C’est peut-être exactement pour cela qu’il ne devrait pas intégrer nos vies. » Le sentiment de lui avoir offert un argument sur un plateau d’argent lui déplaisait parce que ce n’était pas du tout son but. « J’ai conscience que je ne devrais pas parler de la sorte. Mais en admettant même un instant que cela puisse être vrai, je ne sais pas comment je pourrais le traiter comme un fils à part entière. » Il l’écoutait, le regardant dans les yeux, comme si le fait de l’avoir appelé papa après tant d’année avait terminé de baisser les barrières érigées entre eux. « Ca ne se fera pas du jour au lendemain mais ca ne veut pas dire que ce n’est pas possible. Ce gamin est coupable de rien, quand on y réfléchit. » Et il ne disait pas que lui l’était, ni même sa mère, même s’ils demeuraient responsable de leurs actions. « Et je sais que je n’ai pas le droit de le priver d’une famille si les Gutiérrez étaient effectivement la sienne. » L’idée d’avoir un frère qui n’aurait rien à lui reprocher - du moins, il l’espérait - était une perspective plutôt agréable aux yeux de Diego mais il tairait son enthousiasme car le moment était extrêmement mal choisi.. « Mais je n’y crois pas une seconde. » « On saura quand ? » Il n’avait aucune idée du temps que prendraient les analyses, ni même du temps nécessaire à Sergio pour se décider à prendre les devants. « T’es pas obligé de me répondre mais… tu sais qui est sa mère ? » Sergio était libre de garder les détails pour lui, mais la discussion avait pris une tournure bien différente de ce qu’il avait pu imaginer alors les questions continuaient d’affluer. « Tu dis que tu peux pas le priver d’une famille mais peut-être que des réponses lui suffiront s’il a sa mère. Ca doit pas être facile de pas connaître toute son histoire. Parce qu’un point bien précis faisait sens dans tout cela : s’il cherchait une figure paternelle comme l’avait suggéré Diego, Logan serait extrêmement déçu et ravi de se contenter d’un seul parent une fois sa filiation retracée. « Il voudra pas forcément rejoindre la famille, tu sais. Et tout ça n'aura aucun impact. » Il le rassurait, sans trop comprendre pourquoi, mais il pouvait sentir qu'à ce moment précis, le grand Sergio Gutiérrez en avait besoin.
always had high, high hopes
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Sergio Gutiérrez
le père-du
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AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
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Sans vraiment le réaliser, Sergio avait glissé sur le dangereux terrain de la confidence avec son fils. Diego pouvait se targuer d’avoir droit à une honnêteté sans filtre de la part de son père, même si cette franchise pourrait être pour le meilleur comme pour le pire. La perception du patriarche sur le sujet Logan était dure, intransigeante. Son avis était déjà fait sur ce garçon sorti de nulle part et il serait difficile de le convaincre de revoir son opinion. L’homme avait de toute manière déjà pesé le pour et le contre de toutes les réactions qu’il aurait pu avoir et aucune d’elle n’était idéale. Quelqu’un serait blessé, peu importe le résultat du test ADN. C’était à commencer par Maritza. Diego ne lui apprenait rien ici. « J’en ai bien conscience. » Son visage s’était quelque peu assombri. Elle ne lui pardonnerait probablement pas si Logan était le sien, à raison ou à tort. Il était la personnification des coucheries de Sergio à peine sorti de leur mariage et même après deux décennies, l’acte pouvait semblait impossible à surmonter. C’était notamment pour cette raison que l’homme ressentait une rancœur inouïe vis-à-vis de Logan. Il était intervenu pile quand, pour la première fois depuis longtemps, les relations paraissaient enfin apaisées. L’agent commençait à peine à retrouver sa place dans sa famille, et il avait fallu ce nouveau désastre. Alors Logan, coupable de rien ? « Juste d’avoir mis le feu à des fondations trop fragiles plutôt que de se comporter normalement. » Il ne pouvait pas entendre que c’était un accident et rien de délibéré. Ils travaillaient ensemble. Ils avaient passé des mois avec juste une porte pour les séparer. Tout ça pour que non, Novak préfère aller sur la tombe de Maria. Comment savait-il même où la trouver ? C’était incroyablement perturbant et enrageant pour l’argent. La prise de décision et les conséquences n’attendraient définitivement pas le retour du test ADN, qui risquait de prendre un certain temps. « Dans quelques semaines, mois ? Notre urgence n’est pas la leur. » Il n’avait pas de contact dans le milieu et devait passer par des organismes privés qui ne faisaient pas de la rapidité de leurs services un argument marchand. Sergio devait admettre appréhender les semaines qui viendraient et l’incertitude qui allait de pair. Il se sentait déjà jugé et condamné par son ex-femme et par la moitié de ses enfants quoiqu’il advienne. Il était seul pour faire face à ces doutes et essayer de trouver un sens à ce qui n’en avait pas. A commencer par l’existence de la mère de Logan. Le patriarche soupira en secouant la tête. « Non. C’était il y a deux décennies. Et je peux déjà garantir qu’elle n’a pas signifié quoique ce soit dans ma vie. » Il avait eu des aventures de passage, il le savait. Mais il n’était jamais retombé amoureux. Il n’avait jamais refait sa vie avec qui que ce soit. Hormis quelques brèves histoires dont il se souvenait parfaitement, les femmes n’étaient toujours que de passage dans son lit. Il n’alimentait pas les désillusions, jamais. Jouer avec les cœurs était une perte de temps. Il aurait pu comprendre que cela ne plaise pas, mais au point que l’une d’elle se souvienne de son existence plus de vingt ans plus tard, en envoyant son enfant ? Cela n’avait pas de sens. « S’il voulait juste des réponses, il aurait déjà pu reconstituer le tableau de lui-même. Il aurait pu poser les questions plutôt que de s’immiscer et de pousser le vice jusqu’à venir travailler avec moi. » Il n’était pas difficile à trouver et Logan s’était assuré d’être assez proche pour avoir un accès privilégier. Il aurait pu fouiller. Il l’avait sans doute fait s’il était au courant pour le cimetière et vraisemblablement, cela ne suffirait pas. « Je pense qu’il voudra le faire et que cela aura des répercussions. » Il voulait les rejoindre. L’agent en était presque certain. Mais tout ce qu’il voyait était la rancœur que cela raviverait chez les Gutiérrez, et le procès qui se préparerait pour lister tous les mauvais choix qu’il avait un jour pu faire. « Diego… Si tu pouvais garder cette discussion entre nous. J’apprécierais beaucoup. » Il ne doutait pas de la volonté de son fils à vouloir bien faire. Sauf qu’à ce stade, le silence était préférable pour ne pas malencontreusement jeter de l’huile sur le feu.
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Diego Gutiérrez
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ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1842 POINTS : 900
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Il ne se sentait pas chez lui, et cela demanderait du temps, mais il réussissait à se détendre au fur et à mesure de la discussion pourtant lourde en tensions. « J’en ai bien conscience. » S’il savait qu’il était en train de discuter avec quelqu’un dont la fermeture d’esprit n’avait d’égal que son assurance, Diego s’autorisait malgré tout à proposer un point de vue à l’opposé du sien. Et si Sergio continuait la discussion plutôt que d’y mettre un terme, c’était probablement parce qu’il était désireux de l’entendre, comme si lui aussi était réellement prêt à faire une place à ses enfants. Les vrais, les uniques, non pas à Logan qui était un réel sujet de discorde. « Juste d’avoir mis le feu à des fondations trop fragiles plutôt que de se comporter normalement. » Diego avait acquiescé, malgré la façon dont il tentait de trouver les arguments pour défendre un fils illégitime absent, le point de vue de Sergio restait valide. Il y aurait eu de multiples façons de se faire connaître, sans que cela ne vienne toucher le seul point qui les unissaient tous, le déchirement qu’était la perte de Maria. Les Gutiérrez avaient vécu assez de drames et Diego espérait probablement naïvement qu’ils réussiraient un jour à fonctionner comme une famille normale et pour se faire, ce problème là devait être réglé au plus vite. « Dans quelques semaines, mois ? Notre urgence n’est pas la leur. » « L’attente va être longue. » avait-il simplement commenté venant se pincer l’arête du nez tant la conversation rendait le tout bien trop réel et parce que, encore une fois, il pensait à sa mère et à ce qu’elle s’apprêtait à traverser. C’était ce qui avait précipité sa question suivante concernant la mère de Logan. « Non. C’était il y a deux décennies. Et je peux déjà garantir qu’elle n’a pas signifié quoique ce soit dans ma vie. » La question était destinée à clarifier le statut familial du jeune homme, non pas à obtenir des détails sur ce passé qui ne le concernait absolument pas. « S’il voulait juste des réponses, il aurait déjà pu reconstituer le tableau de lui-même. Il aurait pu poser les questions plutôt que de s’immiscer et de pousser le vice jusqu’à venir travailler avec moi. » Il avait exprimé son point de vue alors Sergio pouvait exprimer le sien qui était plus que recevable. Malgré tout, il lui était incapable d’être certain que l’enfant souhaiterait intégrer le schéma familial bancal que les Gutiérrez représentait - sauf si l’idée d’un patriarche aussi aisé que Sergio était sa seule motivation. « Je pense qu’il voudra le faire et que cela aura des répercussions. » « Seul le temps nous le dira mais tu sais … j’avais vraiment l’impression qu’on pourrait réussir à fonctionner comme une famille normale. » Peu importe si cela signifiait accueillir un nouveau membre mais Diego s’était arrêté avant de dire tout haut cette pensée : Sergio avait été clair, Maritza le serait probablement encore plus. « Diego… Si tu pouvais garder cette discussion entre nous. J’apprécierais beaucoup. » Bien qu’il s’apprêtait à hocher la tête, Diego avait finalement haussé un sourcil. « Tu ne vas pas prendre le temps de t’expliquer avec Mamà ? » Le mexicain l’avait fusillé du regard et Diego avait levé les mains devant lui pour se défendre. Il savait le caractère de sa mère et elle était probablement l’une des seules personnes sur cette terre que Sergio craignait réellement, pourtant, s’il était aussi sincère avec elle qu’il le prétendait, il devait l’affronter. Elle, sa tristesse, sa colère et sa déception. « Je demandais simplement parce que j’avais aussi l’impression que vous vous étiez réconciliés et il ne faudrait pas laisser ça tout gâcher. » Le sourire en coin l’avait trahi, il n’était plus contre l’idée maintenant qu’il avait eu quelques temps pour s’y faire. Car après tout, ils représentaient le noyau familial et s’ils étaient capables de fonctionner à nouveau, peut-être que le reste suivrait.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Spoiler:
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1850 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
I don't wanna rock the boat. Feel like I'm about to drown. I'm walking on an empty road. I'm the only one around. Every day I'm wide awake, counting my mistakes duplicating. Honestly, I'm afraid to lose
Sergio n’aimait pas afficher une telle vulnérabilité mais il devait bien admettre être dépassé par cette situation. Il se souvenait encore de l’effet qu’avait eue l’annonce de Paola, des réactions partagées de ses enfants et de la rancœur de Maritza. Il avait fallu un petit temps pour que la nouvelle soit digérée, et si sa fille était un minimum acceptée aujourd’hui, c’était sans doute uniquement parce qu’elle n’avait rien demandé et qu’à prendre ses responsabilités, Sergio avait prouvé qu’il était capable de changer. Logan, en revanche, était l’annonce de trop dans une famille où la confiance était instable. Inévitablement, l’existence-même de ce gamin les ramenait tous à l’époque où le patriarche avait préféré partir que d’assumer ses enfants. Qu’il ait été au courant de cet enfant illégitime ou non ne changeait pas grand-chose à la brutalité de l’information et si Sergio pouvait comprendre la colère qui allait de pair avec cette nouvelle, il ne parvenait pas à accepter que cela saborde tout ce qu’ils avaient recréé. Le fatalisme dut se lire sur son visage, malgré ses meilleurs efforts pour rester impassible. « Moi aussi. Je commençais à m’attacher à cette nouvelle normalité. » Ils n’auraient jamais été une famille normale, mais ils auraient été ensemble. L’homme regrettait cette période, regrettait jusqu’aux moments les plus chaotiques qui allaient avec, comme les disputes, les tensions pour des choses aussi bêtes que des tâches ménagères, des silences d’ego mal placés, ou encore les cachotteries. Il se serait peut-être épargné des regrets à rentrer chez lui une fois les travaux terminés, plutôt que de s’attacher à une situation qu’il savait être temporaire. Il n’y avait rien de plus à dire maintenant, et la résignation gagnait du terrain. Il gèrerait le cas Logan le plus rapidement possible et aviserait ensuite. Alors quand Diego sauta immédiatement à la conclusion qu’il n’en parlerait pas à Maritza, l’agent haussa un sourcil sceptique. Toute cette discussion pour au final suggérer qu’il n’allait faire que fuir cette histoire plutôt que d’affronter son ex-femme ? Le jeune médecin dut sentir la maladresse de ses propos, car il clarifia rapidement. Sergio n’avait aucune idée de s’il essayait de le flatter ou s’il croyait sincèrement que Mari et lui étaient à nouveau en bons termes. Ce qui était sûr, c’était que cela risquait d’appartenir au passé. « On en parlera en temps voulu. Pour l’instant, je ne crois pas qu’on soit capable d’avoir une discussion posée et mature. » Mari avait des accusations plein la bouche avec des réalités partielles, et même en prenant sur lui, l’homme savait pertinemment qu’il ne supporterait pas de se faire critiquer de la sorte sans broncher bien longtemps. « Je ne compte pas abandonner. J’ai juste besoin de tirer cette situation au clair avant de décider de quoique ce soit. » Il se voyait mal revenir dès maintenant pour parler quand lui-même n’avait aucune réponse à offrir. Il ne pouvait pas discerner le vrai du faux, expliquer les motivations de Logan, ou dire d’où venait ce gosse. Il était dans le flou le plus complet. L’unique chose dont il était certain était qu’ils avaient besoin de se calmer. Le regard du patriarche s’échappa de celui de son fils pour se perdre dans le salon, jusqu’à trouver la distraction idéale pour fuir le sujet. Mains sur les cuisses, il se leva. « D’ici là, je vais avoir besoin de ton aide pour assurer l’étanchéité de ce coin-là. » Il désigna la cuisine du menton, où la bâche de protection commençait à bailler. C’était la contrepartie de trouver refuge chez lui, au vu des circonstances.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.