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 (penisy #5) take it out on me.

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Penny Stringer
Penny Stringer
l’ère de l'apaisement
l’ère de l'apaisement
(penisy #5) take it out on me. Hu5cwsy Présent
ÂGE : trente-et-un ans (03.08.1992)
SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court.
STATUT : deux ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore.
MÉTIER : actrice et bénévole dans plusieurs organismes.
LOGEMENT : la maison à Toowong commence à se faire petite entre Jude, Maia et l'arrivée imminente des jumeaux.
(penisy #5) take it out on me. F0c82cd6bbcf2807fee54a1977213311e7cfc0c2
POSTS : 13683 POINTS : 60

TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.
CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal.
RPs EN COURS : (03)flora #2micah #4scarlett.

+ the one and only (04)isaac #21isaac #22isaac #23isaac (ff)isaac (tel).
RPs EN ATTENTE : eddie #3 › rory #12 › you?

(penisy #5) take it out on me. Pennyyytinder
compte actif d'avril à juillet 2021.
RPs TERMINÉS :
(penisy #5) take it out on me. Ezgif-com-gif-maker-7
penisycause baby, the best part of me is you.
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cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)


(penisy #5) take it out on me. Wqmp
AVATAR : emma roberts.
CRÉDITS : (av. harley) › (sign. siren charms) › (crackships penisy. harley & gwennifergifs ♡) › (crackship cringer. nairobi ♡) › (tinder profile. AMGK ♡) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz)
DC : autumn galloway (ft. lucy boynton)
PSEUDO : vlastuin › marie.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 27/10/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t34526-when-the-party-s-over-penny
https://www.30yearsstillyoung.com/t40283-penny-never-let-me-down-just-lead-me-home
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Message(#) Sujet: (penisy #5) take it out on me. (penisy #5) take it out on me. EmptyMer 8 Sep 2021 - 1:10



Dire que tu regrettes les nombreux shots de la veille est l’understatement de l’année. Dès que tu ouvres les yeux dans cette pièce que tu ne reconnais pas, tu as l’impression que ton crâne va exploser tellement ça cogne fort. Tu peines à garder les yeux ouverts, tu as la bouche sèche, l’estomac à l’envers et l’impression qu’il te manque certains morceaux de ta soirée. Mais alors que tu réussis enfin à garder les yeux ouverts plus que quelques secondes à la fois et que tu analyses l’endroit ou tu te trouves, les souvenirs font leur chemin dans ton esprit. La soirée avec Melody, l’alcool consommé trop vite, la bière sur ton chandail et Swann. Tu baisses les yeux et remarque que tu portes désormais une chemise qui ne t’appartient pas, devine que cette dernière vient directement de la garde-robe de l’anglais qui se trouve dans la chambre d’à côté. Tu te souviens des vérités confiées sous l’effet de la boisson, de ces choses que vous ne vous seriez sans doute jamais dit sans l’amas de circonstances qui t’ont mené jusqu’ici ce matin. Tu passes une main sur ton visage, cherche à entendre s’il y a le moindre bruit dans la maison, mais tu n’entends rien. Swann t’avait dit que tu pouvais partir même sans lui dire aurevoir et tu dois admettre que t’es tentée par l’idée. Surtout, tu n’as pas envie de le réveiller, lui ou ses colocs. Ton téléphone indique qu’il est à peine six heures du matin. La fatigue se fait ressentir dans tout ton corps, mais tu n’es pas particulièrement confortable à l’idée de rester ici. Tu sais que tu vas être plus confortable dans tes affaires. Tu n’es pas loin de chez Isaac, là ou tu as des vêtements à toi, de quoi te faire une toilette plus ou moins décente et surtout le confort d’être dans un environnement qui est devenu particulièrement familier dans les dernières semaines.

Tu marches d’un bout à l’autre de Toowong, arpentant les rues encore endormies alors que tes pas te mènent lentement mais sûrement jusqu’à la maison de ton petit-ami. La chemise de Swann est maladroitement rentrée dans ta jupe, un look qui n’a rien de vraiment élégant, mais qui est beaucoup plus approprié que celui que tu arborais à la fin de ta soirée dans cette maison chez tu-ne-sais-pas-qui. Tu peines encore à croire que tu étais saoule au point d’enlever ton chandail comme ça, sans te soucier le moindrement du fait qu’il y avait des dizaines de personnes autour et que certainement au moins l’une d’entre elles a pris une photo. Tu n’as même pas pensé à récupérer ton chandail lorsque vous êtes partis, trop soucieux de disparaître le plus discrètement possible pour éviter justement de te retrouver devant quelconque caméra ou téléphone d’un être trop curieux. Si l’air frais du matin te fait un peu de bien, ça cogne toujours trop fort dans ton crâne alors que tu plonges une main dans ton sac à main pour en sortir ton trousseau de clés. Sans trop y porter attention, tu emmènes ce que tu crois être la bonne clé à la serrure, sans que celle-ci soit en mesure de se glisser dans la fente malgré tes tentatives et l’acharnement que tu décides d’y mettre, persuadée que c’est la bonne clé et que la serrure doit faire défaut. Tu es en train de t’énerver, des grognements en tout genre s’échappant de tes lippes alors que tu insistes, tourne la clé à gauche et à droite, sans succès et tu échappes un long soupir de frustration, laissant ta tête bien trop lourde cognée contre la porte. C’est seulement quand tu te redresses légèrement que tu sens une présence derrière moi et tu sursautes légèrement lorsque tu remarques la silhouette d’Isaac. « Ta serrure est brisée. » est la première chose que tu dis alors que tes bras viennent naturellement se placer autour de sa taille et que tu loges ta tête contre son torse. Tu ne t’attendais pas à le voir si tôt ce matin, mais tu es contente qu’il soit là. Contente de le sentir juste là, contre toi, alors que tu portes encore sur tes épaules la lourdeur de ta soirée de la veille. « Promets-moi que tu ne me laisseras plus jamais faire des shots de vodka. » Il avait sans doute été bien amusé par la panoplie de messages textes que tu lui avais envoyé la veille avant que la soirée ne prenne une tangente toute autre. Tu en oublies ce que tu portes, tu en oublies ce qui s’est passé la veille, tu en oublies tout le reste alors que tes doigts pressent dans son dos et que tu fermes les yeux, pour quelques secondes au moins.
@Isaac Jensen :l:



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Isaac Jensen
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
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ÂGE : 38 ans (13.05.85)
SURNOM : Isy
STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur
MÉTIER : Infirmier au service des urgences, vice-président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
LOGEMENT : Sa maison, située au #17 toowong, est devenue leur foyer en octobre 2021, duquel irradient épanouissement, plénitude et bienveillance
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TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant
PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic
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(s2) grace #4grace #5grace, elias, kieraneliasivylove #5love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4grace #6martin
(s5) épreuve 1 semaine 5épreuve 2 semaine 5épreuve 3 semaine 5résultats
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AVATAR : Julian Morris
CRÉDITS : eternal-lust (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), am (tinder), harley (gifs), Drink Positive (gif maddy/isy), may0osh (gif olivia), wcrldofresources (gif matilda), truelove (gif grisy)
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INSCRIT LE : 08/04/2018
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Message(#) Sujet: Re: (penisy #5) take it out on me. (penisy #5) take it out on me. EmptyVen 17 Sep 2021 - 15:41



Tes doigts se crispent autour du volant de ton véhicule alors que les récalcitrantes images de la veille te reviennent, contre-coup lancinant. Découvrir le corps inanimé et sévèrement heurté par de multiples impacts de Dan Buckley au cœur d’un ravin sur la route ne t’avait derechef pas déstabilisé, ton adrénaline doublée de ton bon sens et de ton expérience dans ce genre de situations pulsant instantanément ton organisme à réagir pour venir en aide au sportif de haut niveau. Avec Juliana et votre collègue ambulancier, vous l’aviez maintenu en vie jusqu’à l’arrivée de nouveaux secours puis son transfert au centre hospitalier. La suite s’était rapidement dessinée, le jeune homme ne démontrant aucune activité cérébrale, il deviendrait cette seconde chance que beaucoup de patients infortunés en attente d’un organe sain espéraient chèrement.

Ce n’était pas tant la terrible allure de l’australien qui t’avait heurté. Ton cerveau était tapissé d’images sordides et sinistres d’accidentés dans des conditions abominables. Tes doigts s’étaient soigneusement appliqués sur des corps méconnaissables, des zones tuméfiées, carbonisées, nécrosées. Tu avais manipulé le sang, l’infection, les plaies béantes qui retenaient péniblement les intérieurs. Tu avais forcé, consolidé, brisé pour mieux soigner, fait grimacer pour apaiser, tes gestes mouvés indéniablement par l’argument que tu agissais pour la meilleure issue pour le patient.

C’était les rumeurs courant sur les raisons du décès qui résonnaient en toi à en faire vibrer ton organisme tout entier. Tes muscles douloureusement contractés encaissaient péniblement le terme comme s’il agissait tel un mur de béton t’écrasant cruellement. Suicide. Indéniablement, tu retissais le fil de ta propre histoire, tes démons s’amplifiaient à tonner dans chaque partie de ton corps, l’angoisse menaçait de t’asphyxier. Dan Buckley n’était pas le premier suicidaire que tu traitais et ne serait malheureusement assurément pas le dernier, mais la scène te rendrait fébrile car te rappelait à ta propre réalité par soubresauts. Il y a deux ans de cela, tu ambitionnais d’imiter Dan exactement dans les mêmes circonstances. Tu aurais été Dan. Que ce constat te happe de la sorte amoindrissait tous tes repères, tes limites, tes boucliers de fortune.

Tu frottais l’exténuation de tes yeux puis reconnaissais la silhouette de Penny sur la route. La jeune femme se posta devant la porte de ton domicile et tu quittais ton véhicule afin de la rejoindre. Une symphonie de plaintes t’accueillit, la clé ne parvenant pas à avoir raison de ta serrure. Tu te râclais légèrement la gorge en même temps que l’actrice sursautait en sentant ta présence, ta gorge trop nouée et ton être trop rigide pour que tu parviennes à agir plus naturellement. Ce ne fut que l’effet de son corps qui se love spontanément contre le tien qui vient te prodiguer un nouveau souffle, tes épaules s’affaissant salutairement et ton cœur reprenant un rythme plus adéquat tandis que la voix de ta petite amie t’indique « Ta serrure est brisée. » Ton regard ne s’attarde néanmoins pas sur l’accusé, tes bras étreignant précieusement la vingtenaire dont la présence t’invoque un bien incommensurable. « Promets-moi que tu ne me laisseras plus jamais faire des shots de vodka, » sa voix fatiguée te prie et tu caresses doucement son dos en réconfort tout en posant délicatement tes lèvres sur sa tempe que tu devines sensible de ses consommations de la veille, comme si tu espérais de la sorte y gommer certains de ses maux. Tu extrais tes clefs de la poche de ton blouson pour ouvrir la porte de ton domicile pour que vous vous y déplaciez. « Je vérifierais ta clef si tu veux, » Tu promets en t’orientant vers la cuisine. Tu sers un grand verre d’eau fraîche à Penny avec un comprimé contre la migraine. « Mes chemises te vont mieux, quand même, » tu remarques avec un léger sourire en coin qui souhaite démontrer que tu ne lui formules ici aucun reproche, bien que la joie est absente de ton portrait encore livide dont les traits expriment éhontément ton état de fatigue physique et mentale. « Tu veux manger quelque chose ? » Tu lui offres. « Il y a quelque chose de spécial qui te fait du bien contre la gueule de bois ? » Tu recherches. Tu savais que certaine personne avait un go-to meal pour lutter contre les effets des lendemains de veille, peut-être était-ce aussi le cas pour la Stringer ? Sinon, la salle de bain comme ton lit ou toute autre partie de ta maisonnée lui étaient entièrement disponibles.



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Message(#) Sujet: Re: (penisy #5) take it out on me. (penisy #5) take it out on me. EmptyVen 17 Sep 2021 - 22:38



C’est un combat acharné de Penny contre la serrure et à ta plus grande surprise – et grand désespoir – c’est la serrure qui l’emporte alors que tu continues de bouger la clé dans tous les sens sans parvenir à ouvrir la porte. C’est la présence rassurante d’Isaac qui se fait sentir dans ton dos alors que sans la moindre hésitation, tu te loves contre lui, te sentant déjà bien moins lourde et tendue à son simple contact. Ton mal de crâne est encore bien présent, ton estomac toujours à l’envers, la fatigue lourde sur tous les membres de ton corps, mais au moins, il est là. Il est là et tout va un mieux, ne serait-ce qu’un peu alors que ses lèvres se posent sur ta tempe et qu’il te serre un peu plus fort contre lui, comme s’il en avait besoin, lui aussi. « Je vérifierais ta clef si tu veux. » Tu marmonnes quelque chose d’incompréhensible qui se veut sans doute être un oui alors qu’il se charge d’ouvrir la porte avec son propre jeu de clés et il file vers la cuisine dès que vous entrer dans la demeure. Toi, tu fais ton chemin péniblement jusqu’au canapé où tu te laisses tomber sans la moindre grâce, tes jambes peinant à supporter ton propre poids. Tu ne te souviens pas de la dernière fois où tu as autant abusé de l’alcool, ça date facilement d’il y a quelques mois, presque un an peut-être. La dernière instance étant une soirée où tu étais avec Chloe et où tu avais fini par lui dire la vérité sur Byers, seulement pour apprendre qu’elle aussi, avait été victime des gestes inappropriés du réalisateur. Une autre soirée mouvante en vérités et émotions étouffantes.

Isaac revient vers toi avec un verre d’eau et des comprimés que tu t’empresses de prendre. « Mes chemises te vont mieux quand même. » Huh? Ses chemises? Tu fronces les sourcils légèrement, baisse finalement le regard sur ce que tu portes et tu te souviens enfin. Oh. « Il y a eu un petit incident à la soirée hier. Quelqu’un m’a renversé une bière dessus. » que tu commences à expliquer. Tu échappes d’ailleurs un petit rire incrédule quand tu repenses à ce que toi, tu as décidé de faire ensuite. « C’est la chemise de Swann. » Et puis en mentionnant le prénom du McGrath, tu te souviens qu’il t’a dit connaître Isaac. « Tu connais Swann! Grand, blond, anglais? » que tu précises comme s’il y avait des dizaines de Swann parcourant les rues de Brisbane. « Il était là aussi et vu mon état d’ébriété avancé, il s’est occupé de moi. D’où la chemise. » C’est maladroit comme explication, tu n’es pas certaine si ça fait beaucoup de sens. Tu oublies sans doute pleins de détails, pleins de morceaux de l’histoire, certains que tu sais ne pas pouvoir partager, d’autres qui t’échappent tout simplement dans l’instant alors que le simple fait de soutenir le regard d’Isaac est une tâche en soit pour ton cerveau encore embrumé des excès de la veille. Tu remarques toutefois la fatigue qui habite les traits de ton amoureux, son teint pâle, ce sourire en coin qui n’est pas aussi éclatant, aussi sincère qu’à l’ordinaire. « Tu veux manger quelque chose? » qu’il te demande ensuite et une grimace vient tout de suite habiter tes traits alors que tu secoues négativement la tête. « Il y a quelque chose de spécial qui te fait du bien contre la gueule de bois? » « Non, je suis plutôt le genre à ne rien manger pendant douze heures en attendant que l’envie de mourir passe. » Les mots sont mal-choisis, insensibles sans même que tu ne le réalises, ta tête lourde qui s’enfonce contre le canapé alors que tu reportes toujours le peu d’attention que tu possèdes encore sur Isaac. Tu tends les bras dans sa direction, comme une gamine qui demande un câlin, attrape ses mains de peine et de misère. « Viens là. » que tu lui demandes alors que tu tires légèrement sur ses bras pour qu’il vienne s’asseoir à côté de toi. « Ça va toi? T’es tout pâle. » Tes doigts s’emmêlent aux siens et tu ne le quittes pas des yeux. « Le transport à Lismore ne s’est pas bien passé? »



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Message(#) Sujet: Re: (penisy #5) take it out on me. (penisy #5) take it out on me. EmptySam 18 Sep 2021 - 18:28



Armé d'un verre d'eau fraîche et de comprimés contre les états migraineux, tu rejoins Penny dans le salon. Cette dernière s'est installée sur le canapé, aux proies à ce qui t'apparaît telle une sévère gueule de bois. Tu lui tends ton remède qu'elle accueille avec enthousiasme et souris doucement en émettant une remarque sur sa tenue, bien que la joie soit totalement absente de ton minois livide aux traits tirés des précédents événements qui t'avaient heurté sans vergogne. « Il y a eu un petit incident à la soirée hier. Quelqu’un m’a renversé une bière dessus. » L'actrice t'explique après avoir jeté un coup d'œil à la dite chemise, comme si elle en avait oublié l'existence, comportement qui te fait afficher un rictus attendri et te confirme par la même occasion que cette tenue ne voile pas d'actes potentiellement fautifs, quand bien même tu accordais une entière confiance à Penny. « C’est la chemise de Swann. » Elle te précise et une lueure entendue s'installe dans son regard. « Tu connais Swann! Grand, blond, anglais? » Tu ris doucement avant d'acquiescer. « Oui, je le connais. Le monde est petit. » Tu constates, derechef impressionné. A priori, tu n'aurais pas imaginé que les deux jeunes gens puissent se fréquenter, mais il était également vrai que tu ne connaissais pas très bien leur réseau. Probablement avaient-ils des amis ou connaissances en commun, comme Swann et toi avez tous les deux Noa dans votre répertoire. « Il était là aussi et vu mon état d’ébriété avancé, il s’est occupé de moi. D’où la chemise. » « C'est gentil de sa part, » tu considères, reconnaissant à l'égard du kinésithérapeute d'avoir pris soin de la femme dont tu étais tombé amoureux.

Tu t'efforces par la suite de te concentrer sur l'état de ta petite amie plutôt que les images de l'accident qui te reviennent incessamment. Ce suicide te trouble beaucoup plus que tu ne te l'autorises et un pernicieux agacement croît en toi de ne pas être capable d'éponger cette onde de choc violente que ce décès t'impose. Tu dédies un cocktail de sentiments envers Dan et cette disparition manifestement désirée ; des émotions que tu te sais interdites parce qu'elles signalent un réel danger vis-à-vis de ton propre état de santé. Comment pouvais-tu librement expliquer à quelqu'un que tu enviais le pilote de formule 1 ? Comment pouvais-tu oser formuler que le fait que lui ait réussi à un acte que tu avais échoué lamentablement accentuait le mépris que tu vouais envers ta propre personne ? Comment pouvais-tu sainement annoncer que lorsque l'image du Buckley, que tu t'évertuais à garder en vie à avoir tes muscles encore endoloris maintenant, t'apparaissait, tu t'imaginais à sa place ? Comment pouvais-tu dire candidement que tu le comprenais - pire, que tu jugeais qu'il avait eu raison, sans même connaître son histoire, parce que pour ta part, le suicide était une solution valide et valable ?

Tu reportes ton attention sur ta petite amie et optes pour prendre soin d'elle plutôt que de te noyer dans les déferlantes obscures de cette spirale infernale. Tu t'agenouilles devant le canapé tout en t'intéressant à ce qui lui ferait du bien. « Non, je suis plutôt le genre à ne rien manger pendant douze heures en attendant que l’envie de mourir passe. » Un nouveau sourire pâle vient étirer faiblement tes lippes alors que tu prends bonne note de la méthode de la Stringer pour lutter contre les conséquences de fêtes bien arrosées. Tu viens déposer tendrement un baiser sur son front chaud avant de caresser doucement ses mèches blondes. « Viens là. » Elle t'invite en tirant sur ton bras. « Ça va toi? T’es tout pâle. » Tu te redresses de sorte à t'asseoir à côté d'elle, les mots te manquant cruellement pour lui répondre, ton regard fuyant car tu redoutes qu'il serait bien trop révélateur. « Le transport à Lismore ne s’est pas bien passé? » Tu hausses une épaule, mitigé. Tu viens porter inconsciemment ta main libre à ta bouche pour ronger tes ongles, mais la relaisses vite retomber contre le canapé dès que tu te rends compte de ton geste trahissant éhontément ta nervosité. « Pas vraiment, non, » tu confies sincèrement, militant contre ce réflexe de souhaiter martyriser tes ongles. Tu pinces tes lèvres, soumis à tes propres démons. Tu avais l'impression de ne composer qu'un amas électrique et périlleux de sensations et tu ignorais ce que tu pouvais bien communiquer sans provoquer de regrettables répercussions. Tout te semblait rédhibitoire. Tout n'était qu'une masse sombre et douloureuse dont tu peinais de plus en plus à dissocier les sinistres éléments. Tu te forçais toutefois à l'exercice, pour Penny : « Le transfert des patients s'est bien passé, mais sur le retour on a pris en charge un jeune homme dans le cadre d'un accident de la route, » tu sélectionnes tes mots soigneusement. « Ils en parlent aux nouvelles. C'était un pilote de formule 1. Dan Buckley. » Tu oublies enfin l'appel de ta main sous la réalisation que peut-être que ton interlocutrice le connaissait personnellement et que tu venais potentiellement de lui annoncer la décès d'un possible ami d'une manière assez sèche. « Tu le connaissais ? » Tu t'inquiètes.



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Penny Stringer
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l’ère de l'apaisement
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ÂGE : trente-et-un ans (03.08.1992)
SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court.
STATUT : deux ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore.
MÉTIER : actrice et bénévole dans plusieurs organismes.
LOGEMENT : la maison à Toowong commence à se faire petite entre Jude, Maia et l'arrivée imminente des jumeaux.
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TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.
CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal.
RPs EN COURS : (03)flora #2micah #4scarlett.

+ the one and only (04)isaac #21isaac #22isaac #23isaac (ff)isaac (tel).
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Message(#) Sujet: Re: (penisy #5) take it out on me. (penisy #5) take it out on me. EmptySam 18 Sep 2021 - 20:40



Dans l’immédiat, tu ne réalises pas que ton habit pourrait faire croire à une situation toute autre que celle qui s’est déroulée entre Swann et toi la veille. Tout met du temps à faire du sens dans ta tête, et quand tu comprends enfin, tu ne vois pas de jalousie ou d’inquiétude sur les traits du visage du Jensen, te confirmant que ses pensées ne l’ont pas menées vers des scénarios sordides, ce qui te rassure. La dernière chose que tu aurais voulu provoquer ce matin, c’est une vague de doutes au sujet de l’affection que tu lui portes et de la sincérité de votre relation. « Oui, je le connais. Le monde est petit. » Tu hoches la tête en souriant, tu avais toi-même été surprise d’apprendre que les deux hommes avaient autrefois fréquenté le même cercle social. « Il est proche de mon meilleur ami. » Oh qu’il y aurait plus à dire, autant sur l’un que sur l’autre, mais ce matin ne semble pas être le bon moment pour t’épancher sur les statuts que le Craine et le McGrath occupent dans ton univers. « C’est gentil de sa part. » Tu acquiesces une fois de plus. Tu avais été chanceuse de tomber sur Swann, non seulement parce que ton amie Melody n’aurait sans doute pas été en mesure de réagir aussi vite que l’anglais l’avait fait, mais aussi parce que grâce à lui, tu avais sans aucun doute évité de donner un show trop longtemps, réduisant ainsi tes chances de faire la une de la presse people plus tard dans la journée. Certes, le risque existait encore. Tu avais enlevé ton chandail dans une maison pleine d’inconnus après tout, mais tu espérais sincèrement que Swann avait agi assez rapidement pour t’éviter le pire. « C’est un mec bien. » que tu souffles doucement alors que tu viens porter tes doigts à ton crâne, le martèlement de ce dernier venant créer une grimace de douleur sur ton visage.

Isaac se concentre sur toi, sur ce dont tu pourrais avoir de besoin pour faire passer ta gueule de bois, mais tu sens bien que quelque chose n’est pas comme d’habitude. Il y a ses lèvres qui se posent sur ton front, ses doigts qui jouent avec les mèches de tes cheveux, mais il y a une tristesse nouvelle dans le fond de son regard que tu ne crois pas avoir aperçu jusqu’à maintenant. Tu observes chacune de ses réactions, chacun de ses mouvements, à la recherche d’indices quelconques sur ce qui pourrait être en train de se tramer derrière le regard épuisé de l’infirmier. Tes pensées vont tout de suite pour le transfert qu’il a effectué dans les deux derniers jours, tu imagines déjà le pire pour les petits patients qui ont fait le chemin de Brisbane jusqu’à Lismore. « Pas vraiment, non. » Tu n’es pas rassurée, mais tu ne le presses pas. Tu remarques sa main libre qui se fait un chemin jusqu’à ses lèvres, ongles rongés pendant quelques secondes à peine avant qu’il ne la laisse retomber sur le canapé. Tu serres ses doigts un peu plus fort, oublies temporairement ta propre migraine, bien plus inquiète de savoir ce qui trouble ainsi ton petit-ami. « Le transfert des patients s’est bien passé, mais sur le retour on a pris en charge un jeune homme dans le cadre d’un accident de la route. » Tu pinces légèrement les lèvres. Par son état, tu devinais que le jeune homme en question ne devait pas être en grande forme, ou pire encore. « Ils en parlent aux nouvelles. C’était un pilote de formule 1. Dan Buckley. » Le nom est familier, mais sans plus. Tu l’as sans doute croisé dans des évènements où il y avait des célébrités en tout genre, mais tu ne crois pas lui avoir déjà parlé directement, ou alors très peu. « Tu le connaissais? » L’usage du passé te confirme le pire, mais tu secoues doucement la tête. « Pas vraiment, non. Enfin, son nom me dit quelque chose, mais c’est tout. » Tu défais tes doigts des siens, seulement pour pouvoir t’approcher de lui un peu plus et viens poser ta tête contre son torse alors que tu te blottis contre lui, un bras posé autour de sa taille. « Je suis désolée Isy, j’imagine que ce sont des scènes vraiment difficiles à gérer. » Tu ne pouvais t’imaginer le niveau de contrôle que cela demandait de gérer de telles scènes seulement pour constater une fatalité. « Vous savez ce qui s’est passé? » que tu ne peux t’empêcher de demander, référant à l’accident en soit et puis tu réalises que la nouvelle semble réellement bouleverser ton amoureux et que s’étendre sur le sujet n’est peut-être pas la meilleure des idées. « On est pas obligé d’en parler, si t’as pas envie. » Tu relèves la tête vers lui, vient poser tes lèvres sur sa joue. « Tu dois être fatigué toi aussi. » Il a l’air en tout cas alors que tu caresses sa joue du bout des doigts.



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Isaac Jensen
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le coeur au bout des doigts
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MÉTIER : Infirmier au service des urgences, vice-président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
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Message(#) Sujet: Re: (penisy #5) take it out on me. (penisy #5) take it out on me. EmptyDim 19 Sep 2021 - 4:05



Penny t'apprend que la chemise qu'elle arbore est issue des possessions de Swann et face à cette nouvelle, tu ne peux t'empêcher de remarquer à voix haute que vous vivez dans un monde étonnement petit. Tu hausses ensuite les sourcils, ta surprise s'accroissant, lorsque la Stringer ajoute : « Il est proche de mon meilleur ami. » « Il est sorti avec la mienne. » Tu avoues, te rappelant bien la période en 2016 où l'anglais venait de débarquer dans la ville australienne et que Noa avait spontanément accroché avec lui. Ils avaient débuté une relation romantique - avec des anecdotes assez atypiques que t'avaient dévoilées par la suite la Jacobs - mais s'étaient rapidement rendus compte qu'ils se correspondaient mieux en qualité d'amis que d'amants - de ce que tu avais compris des explications que t'avait fournies Noa lors d'une de vos soirées à deux. C'était par ailleurs par son intermédiaire que Swann avait intégré votre groupe d'amis, avant de s'en faire d'autres, qui lui étaient également plus adéquats, tu imaginais. Quand bien même nous pouvions être proches d'une personne, parfois, cela ne signifie pas qu'on apprécie les mêmes individus. Quoi qu'il en soit, tu avais apprécié les moments passés avec le britannique et gardais de lui un excellent souvenir. Encore aujourd'hui, il te montrait qu'il était quelqu'un de bien en ayant pris sous son aile une Penny inhibée, ce que tu n'hésitais pas à valoriser. « C’est un mec bien, » conclut ta petite amie et tu soupires un honnête « oui » avant de t'enquérir de ta nouvelle mission : aider l'actrice à vaincre sa gueule de bois, tout en repoussant autant que possible tes propres démons.

Tu baises tendrement le front de la vingtenaire et caresses doucement ses cheveux avant de prendre place à côté d'elle sur le canapé, sa main t'invitant à la rejoindre. Ton cœur serré martèle ta poitrine de lutter contre les images récalcitrantes de l'accident au sein duquel Dan Buckley a cruellement succombé et l'anxiété s'installe progressivement en toi de ne pas savoir comment maîtriser ce périlleux cocktail de sentiments qui s'érige pernicieusement en ton être. Tu donnerais si cher pour pouvoir fermer les yeux et tout oublier, néanmoins, lorsque tu autorises tes paupières à s'abattre sur l'émeraude de ton regard vitreux, tu ne visualises que le sportif de haut niveau, froid et rigide, que tu tentes de maintenir en vie. Cet être qui aurait pu être toi, qui aurait dû être toi. Mais c'était lui qui était parti, et tu étais bien en vie. Même si l'équation semblait d'une aisance déconcertante, elle te déstabilisait plus que de raison. Pourquoi avait-il pu mourir et pas toi ? Est-ce que tu échouerais au combat que tu menais depuis des années et t'ôterais prochainement la vie comme lui ? Une sinistre partie de ton être le priait alors qu'un mécanisme en toi te rappelait qu'il ne fallait pas songer ainsi. Le dilemme qui t'habitait depuis longtemps tonnait avec ardeur : il y avait ce que tu voulais naturellement et ce qu'on t'avait appris à ne pas vouloir. Les pulsions innées et la raison inculquée.

La nervosité est flagrante alors que tu te sommes sans cesse de laisser en paix ces ongles que tes reflexes veulent martyriser. Penny n'a pas tardé à déceler que quelque chose te tourmentait et tu as conscience qu'il te faut lui donner une réponse - tu désires aussi être transparent avec elle. Cependant, tu ignores comment, comme si ton vocabulaire s'était réduit à une poignée de mots désuets et que rien ne faisait de sens dans ton histoire. Alors, tu procèdes pas à pas, lui relatant le bon déroulé du transfert mais la dramatique découverte du retour, qui anime déjà les nouvelles. Tu t'inquiètes que le jeune homme soit une connaissance de ton interlocutrice. « Pas vraiment, non. Enfin, son nom me dit quelque chose, mais c’est tout. » Tu hoches la tête et offres un rictus compréhensif. Penny détache ses doigts des tiens pour se blottir contre toi et sa présence de sa silhouette contre la tienne t'invoque aussitôt un bien-être incommensurable. Alors que tes doigts se perdent de nouveau à caresser sa chevelure, un soupir de soulagement file discrètement de tes lippes, tes muscles se décontractant par la même occasion, comme si tu regagnais contenance, comme si ton organisme reprenait progressivement son fonctionnement ordinaire grâce à la présence de Penny, comme si tu te permettais de te détendre, que tu te sentais assez en confiance pour expier un peu de tes pénombres. « Je suis désolée Isy, j’imagine que ce sont des scènes vraiment difficiles à gérer. » Tu appréciais la sensibilité de l'actrice, sa manière de compatir sans jamais juger. Tu avais vu des tableaux bien plus sordides que celui de Dan, mais le sien te heurtait en plein cœur, car tu t'apparentais à lui. Tu ne savais pas appliquer une distance professionnelle vis-à-vis de lui, il te traquait maintenant que tu avais fini sa prise en charge. « Vous savez ce qui s’est passé? » Un tremblement happe tes mains et tu cesses ton geste de sorte à ne pas involontairement tirer sur les cheveux de la belle. Tu sens ton cœur manquer un battement alors que le mot s'impose en ton esprit sans que tu ne parviennes encore à le prononcer. Cela rendrait-il tout trop réel ? La Stringer semble le ressentir, elle fait preuve une nouvelle fois d'une sensibilité inestimable, en assurant : « On est pas obligé d’en parler, si t’as pas envie. » Elle dépose un baiser sur sa joue et tu profites qu'elle se soit redressée légèrement pour la caler un peu plus contre toi. « Tu dois être fatigué toi aussi. » Tu croises furtivement son regard avant de le porter sur un point fixe invisible, plongeant inconsciemment, involontairement, dans tes pensées.

Un silence vous enveloppe durant lequel tu te fais du mal à te remémorer le souvenir de Dan pour ensuite tenter de le fuir - dualité épineuse. Il parvient à t'obnubiler et la présence de Penny est salutaire pour te ramener par saccades à la réalité, chaque retour insufflant en toi une réelle frustration de toujours te voir retomber dans tes travers quand tu aurais bien meilleur compte de t'intéresser à elle. « Ils disent qu'il s'est suicidé, » tu exposes d'une voix blanche, frisant l'inaudible, comme si tu osais articuler une incantation maudite, un secret empoissonné. « Je ne sais pas si c'est vrai, mais vu les circonstances, c'est possible. » Il était seul sur la route, il n'y avait pas de trace laissant sous-entendre un accident avec délit de fuite de l'autre parti. Mais peut-être que le garçon avait subi un malaise, ou conduisait en capacité réduite ? « Apparemment sa sœur est morte aussi dans un accident de la route l'année dernière ou celle d'avant. » Tu ignores si cette information est utile mais tu la délivres, comme si tu posais les valeureux éléments que tu parvenais à extirper de cette innommable masse qui embrume ton esprit. « Enfin, c'est ce qu'ils disent. » Tu savais qu'il ne fallait pas croire tout ce que les médias colportaient. Tu laisses filer quelques secondes silencieuses, avant de reprendre : « C'est pas tant la scène, qui me dérange, » tu tentes maladroitement d'expliquer. Bien entendu que tu mesures le tragique de la situation, mais tu n'avais pas perdu les moyens devant le corps inerte de Dan. Tu n'avais pas eu peur face à la voiture fracassée, au ravin parsemé de débris humains et matériels. Tu avais agit en conséquence, simplement, mettant en exécution tes compétences pour aider au mieux le sportif. « Je sais que c'est horrible et je compatis vraiment avec tous ses proches, mais c'est pas avoir eu à le prendre en charge qui me perturbe. J'ai eu pire que lui. » Tu sais aussi qu'il ne s'agit pas d'une compétition et étrangement, tu endosses l'insensée mission de démontrer à Penny que tu es capable d'être un compétent infirmier dans des conditions horrifiques, que tu peux être fiable, que tu es un bon professionnel. Tu ne sais pas pourquoi tu as envie de tant de justifier auprès de la jeune femme qui n'a jamais mis en doute tes aptitudes. Peut-être est-ce parce que quand toi-même tu as attenté à tes jours, tout le monde doutait que tu pouvais reprendre ton travail, et que tu ne parvenais toujours pas à dissocier le fait que non, tu n'étais pas Dan. « C'est le suicide. » Qui te dérange, qui te bouleverse, qui ébranle tous tes repères. Et tu ne sais plus quoi dire. Tu ne vas pas donner raison ouvertement au sportif, ce serait mal venu. Est-ce vraiment le bon moment pour lever quelques zones d'ombres sur le tatouage dont ton épiderme est gravé ? Tu n'as pas envie que la Stringer fuie ton domicile en prenant les jambes à son cou, mais tu sais pertinemment que tu ne pourras pas garder cette délicate partie de toi secrète indéfiniment. Tu lui fais confiance et pourtant, tu es terrifié. Il y a un confort à se cacher derrière des non-dits, même si ce n'est pas très brave. « Ca me rappelle... » Tu commences et tu poses ta main dans son dos pour contrôler davantage les tremblements de tes mains. Ta mâchoire se crispe sans vergogne. « Des moments de mon passé... » Tu plantes désormais tes dents dans tes lèvres pressées, inspires profondément comme pour te prodiguer du courage. Vas-tu trop loin ? Trop mal ? Trop fort ? Fais-tu une erreur ? « Et c'est ça, qui me perturbe. C'est son... Suicide. » La manière dont tu as de prononcer une nouvelle fois ce dernier mot est éloquent. Comme si tu redoutais d'invoquer un démon à chaque fois que tu oser articuler ces syllabes, comme si tu étais persuadé que tu vous mettais en danger. Tu baisses les yeux, t'égarant une nouvelle fois dans la cacophonie qui règne dans ta boîte crânienne. « Je suis désolé, » tu t'excuses sincèrement, bien que les motifs soient abstraits. Tu étais navré des casseroles que tu traînais et qui faisaient un tintamarre du diable aujourd'hui alors que Penny subissait une douloureuse migraine. Tu étais désolé d'être toi, d'être comme ça, un homme brisé un peu partout, qui aspirait à se construire et se réparer chaque jour mais dieu que la tâche n'était pas aisée. « Je vais te donner encore plus mal à la tête, » tu redoutes, plongeant de nouveau ton regard expressif de ta détresse nouée de stress surplombée par ta peur de la décevoir, de lui faire du mal, de lui faire peur - de lui être nuisible, en somme, et de la perdre ultimement.



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AVATAR : emma roberts.
CRÉDITS : (av. harley) › (sign. siren charms) › (crackships penisy. harley & gwennifergifs ♡) › (crackship cringer. nairobi ♡) › (tinder profile. AMGK ♡) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz)
DC : autumn galloway (ft. lucy boynton)
PSEUDO : vlastuin › marie.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 27/10/2020
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Message(#) Sujet: Re: (penisy #5) take it out on me. (penisy #5) take it out on me. EmptyDim 19 Sep 2021 - 12:42



You've been fighting back an unbearable
Feeling of no way out
Slipping further into the deepest part
Of troubled mind where you reside


Tu réalises rapidement que la prise en charge qu’Isaac a dû effectuer sur le chemin du retour de Lismore l’a profondément affecté d’une manière que tu ignores encore. Tu découvres une partie de lui à laquelle tu n’avais pas encore été confronté jusqu’à maintenant. L’anxiété qui habite ses traits, la tristesse au fond de ses prunelles et cette impression qu’il t’échappe momentanément entre deux caresses. Tu t’accroches à lui, pour lui rappeler que tu es là, que peu importe ce qui s’est passé, tu peux l’entendre, l’encaisser. Tu peux l’aider à traverser ces moments qui semblent l’avoir secoué au plus profond de lui. Tu en oublies tes propres soucis, la gueule de bois et l’estomac à l’envers, entièrement concentrée sur les bribes que le Jensen t’offre doucement, difficilement. « Ils disent qu’il s’est suicidé. » La nouvelle tombe tel un couperet et tu cesses de respirer pendant quelques secondes alors qu’inévitablement, les confidences faites par le McGrath la veille te reviennent en tête. Je me suis ouvert les veines. Swann respire encore. Dan Buckley non. Est-ce un coup de chance pour l’anglais et pas pour l’ancien pilote de formule 1? Tu ne saurais le dire. Rapidement, tu chasses l’un comme l’autre de ton esprit toutefois, parce que dans l’instant, c’est Isaac ta priorité. Isaac qui peine à ouvrir la bouche, Isaac dont le cœur cogne si fort que tu peux l’entendre contre oreille, ta tête toujours pressée contre son torse. « Je ne sais pas si c’est vrai, mais vu les circonstances, c’est possible. » Tu en comprends donc que la scène de l’accident ne donne pas l’impression que ça en soit un justement, un accident. Un geste prémédité qui l’aurait amené vers une mort certaine. Ça te procure des frissons d’horreur et tu fais ton possible pour ne pas t’imaginer ce avec quoi Isaac a dû gérer en s’occupant du jeune homme.

No, I don't want to see you suffer
No, I don't want to see you cry
I don't want you to disappear from my side


« Apparemment sa sœur est morte aussi dans un accident de la route l’année dernière ou celle d’avant. » Tu tentes de te souvenir si la nouvelle t’aurait marqué d’une manière ou d’une autre, tu tournes le nom Buckley dans ta tête jusqu’à ce qu’un flash te revienne. « Enfin, c’est ce qu’ils disent. » « Oui, je me souviens. Elle s’appelait Penelope. » Ça t’avait marqué sans doute parce que vous partagiez le même prénom, et tu te souviens aussi avoir entendu que Dan était aussi présent dans ledit accident. Il avait survécu la première fois, mais pas celle-ci. Toutes tes pensées allaient aux parents du duo, incapable de t’imaginer ce qu’ils devaient ressentir à l’heure actuelle. « C’est pas tant la scène, qui me dérange. » Tu fronces légèrement les sourcils, mais ne dit rien. Tu ne veux pas l’interrompre alors que tu sens bien que cela lui demande beaucoup d’énergie de trouver les mots, de les laisser s’installer maladroitement entre vous deux. Tes doigts s’attardent à caresser doucement ses bras au-dessus de son blouson, ton regard qui trouve le sien sans toutefois s’imposer. « Je sais que c’est horrible et je compatis vraiment avec tous ses proches, mais c’est pas avoir eu à la prendre charge qui me perturbe. J’ai eu pire que lui. » Tu secoues doucement la tête, ton inquiétude qui monte continuellement en flèche alors que les pièces du casse-tête se placent sous tes yeux sans que tu n’aies envie de les mettre les unes contre les autres. « T’as pas besoin de t’expliquer. » que tu souffles doucement. Tu sais à quel point il se donne pour son travail, dans des circonstances qui n’ont souvent rien de glorieux, rien de beau, mais qu’il fait toujours de son mieux pour garder son sang-froid, peu importe ce qui se place sur son chemin. Selon la manière dont il t’en parle depuis que tu le connais, tu ne doutes aucunement de ses compétences, et encore moins de son dévouement pour les patients qui croisent son chemin. « Je suis certaine que t’as fait tout ce que tu as pu pour lui. »

Yeah, I know that you did all you can
Yeah, I know that you truly tried
There is hope for you my friend
I will be there 'til the end


Tu n’oses plus bouger, comme si tu devinais avant même qu’il ne les dise que les prochains mots à franchir la barrière de ses lèvres allaient être lourds en teneur. « C’est le suicide. » Tu déglutis difficilement alors que tu hoches doucement la tête, pour lui faire comprendre que tu écoutes attentivement, qu’il peut te parler, que tu ne vas pas fuir, peu importe les pensées qui l’envahit présentement. Tu sens sa main qui se presse dans ton dos, qui te ramène à lui et tu le serres plus fort, pour le garder dans le moment présent, avec toi-même si tu le vois bien que ça roule à toute vitesse dans sa tête en ce moment.  « Ça me rappelle… Des moments de mon passé… » Tu fermes les yeux alors que ton cœur se tort à la confidence qui n’est qu’à moitié soufflée, à moitié avouée. Tu lis entre les lignes toutefois, tu comprends des parcelles d’Isaac qui t’échappait jusqu’à présent, une lourdeur sur son passé que tu n’avais pas voulu imaginer, mais qui est présente, qui existe malgré tout ce que tu aurais aimé pouvoir te faire croire. « Et c’est ça, qui me perturbe. C’est son… Suicide. » Le mot répété te bouleverse tout comme il semble le bouleverser lui et tu ne sais pas quoi dire, tu ne sais pas quoi faire. Alors à défaut d’avoir les bons mots, tu te redresses doucement, seulement pour venir passer tes bras autour de son cou et l’enlacer aussi fort que tu le peux.

'Cause whenever you fall too far
I will dive for you into darkest blue
You will never be on your own
'Cause I will dive for you into darkest blue


« Je suis désolé. » Tu te recules doucement et secoues la tête. Il n’a pas à s’excuser de quoique ce soit et tu tiens à ce qu’il le sache. « Je vais te donner encore plus mal à la tête. » « Hey hey, oublie ça. Je vais bien. T’as pas à être désolé. » Tu viens presser ton front contre le sien alors que tu cherches tes mots, que tu tentes de faire sens de ce qu’Isaac vient de t’avouer sans réellement le faire. Tu poses délicatement tes lèvres sur les siennes et puis tu reviens t’asseoir sur le canapé, sans jamais quitter le Jensen des yeux. Avec toute la douceur que tu possèdes, tu viens relever la manche de son blouson de manière que son tatouage soit désormais visible. Ton regard passe de son visage jusqu’à son bras, et tes doigts viennent à nouveau dessiner les traits d’encre qui habitent sa peau depuis deux ans maintenant, comme il te l’a raconté lorsque vous étiez à Moreton Island. Cette fois-ci, tu t’attardes plus longuement sur le point-virgule, dont la signification semble désormais claire dans ton esprit. « C’est ça, ton tatouage? » Ta voix est basse, les mots se font difficilement un chemin entre vous deux, mais ils sont là et tu espères qu’il témoigne de toute l’affection que tu éprouves pour Isaac, qu’ils laissent entendre à quel point tu te sens indéniablement chanceuse qu’il ose partager avec toi ce que tu devines être une part de son existence qui est incroyablement sombre et lourde à porter. « Tu as fait une tentative de suicide? » Tu relèves enfin ton regard du tatouage pour retrouver le visage assombri de ton amoureux et ça te chamboule bien plus que tu ne le laisses paraître. « Je suis là. Tu peux me parler, ou ne rien dire. C’est comme tu veux. » Tu le rassures, lâches son bras alors que tes doigts viennent caresser ses cheveux. « Je suis là. » que tu murmures à nouveau alors qu’une fois de plus, tu viens passer tes bras autour de son cou, sans la moindre intention de le lâcher.

You've been holding in your breath
Trying to reach the call below
But the light fades out the deeper you go
I will find you in the dark
No matter how far you must go
I will be there where you are



(penisy #5) take it out on me. P0rWgDf(penisy #5) take it out on me. J36iNh6(penisy #5) take it out on me. FyMeElc
(penisy #5) take it out on me. Y2qJLbW
(penisy #5) take it out on me. Vd7qr7j
(penisy #5) take it out on me. YlMyvG3
(penisy #5) take it out on me. HZjB4DU
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Isaac Jensen
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
le coeur au bout des doigts
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ÂGE : 38 ans (13.05.85)
SURNOM : Isy
STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur
MÉTIER : Infirmier au service des urgences, vice-président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
LOGEMENT : Sa maison, située au #17 toowong, est devenue leur foyer en octobre 2021, duquel irradient épanouissement, plénitude et bienveillance
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POSTS : 28488 POINTS : 180

TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant
PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic
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Message(#) Sujet: Re: (penisy #5) take it out on me. (penisy #5) take it out on me. EmptyLun 20 Sep 2021 - 4:43



Ton cœur martèle férocement contre ta cage thoracique, résonnant brutalement dans chaque part de ton organisme, t'en rendant sourd jusqu'à tes tympans qui en détonent sombrement. Tu procèdes à un douloureux chemin de croix, au cours duquel tu t'évertues à exposer à Penny ce que le destin avait posé sur ton chemin du retour bien malgré toi. Une partie de toi est intimement convaincue que rien n'arrive par hasard. Tu n'étais pas prévu te rendre à Lismore, tu n'étais pas sur le planning de ceux dédiés aux transferts cette semaine. Pourtant, tu t'étais trouvé dans cette ambulance. Ton collègue avait choisi cette route particulière pour rentrer à Brisbane et il avait fallu que les temps soient parfaitement coordonnés pour que vous soyez les premiers à prendre en charge ce très possible suicide. De toutes les personnes qui auraient pu être à ta place, des agents paramédicaux comme des conducteurs sur la route, tu avais tiré le numéro attitré à ce rôle qui ébranlait sans cérémonie tout ton être, car la fatalité de Dan te ramenait sans cesse à tes propres démons, à tes sinistres aspirations.

Tu as l'impression de composer avec une gigantesque boule difforme dans son uniformité, qui remporte exponentiellement de l'ampleur dans ton organisme, à t'en tordre le cœur, t'en serrer la gorge, t'en alourdir ton estomac. Tes bras sont exténués d'avoir compressé à relais pendant plus d'une heure le blond mais ces courbatures physiques te sont précieuses car elles te rappellent ponctuellement que tu es encore en vie, que tu n'as pas perdu ton combat, quand le sportif de haut niveau a possiblement échoué cette ultime course personnelle de son histoire. « Oui, je me souviens. Elle s’appelait Penelope. » Un éclat de lucidité vient derechef s'installer dans ton regard que tu portes sur ton interlocutrice, bien heureux que ces deux Penelope soient entièrement différentes. Etrangement, ça te soulage, ça te réconforte, ça procure de la force à cette petite voix qui te souffle timidement que l'histoire de Dan n'est pas si étroitement liée à la tienne. Que cette découverte sur ton chemin ne constitue pas qu'une épreuve que tu ne saurais relever en divergeant de la destinée pour laquelle avait optée le Buckley. Tu couves chèrement la Stringer du regard, empli d'une incommensurable gratitude qu'elle se tienne à tes côtés et qu'elle représente cette preuve supplémentaire que ton dessein n'est peut-être pas qu'une indomptable pénombre.

Tu t'accroches avec véhémence à ton travail, mécanisme que tu as adopté depuis aussi longtemps que tu t'en rappelles. Avant être infirmier, il y avait le football australien, et l'un comme l'autre faisaient office de béquille pour chasser tes idées noires. Tu parvenais à t'oublier dans le cadre de ces exercices et même si cela pouvait paraître dépourvu de toute logique, tu tenais à expliciter à Penny que ce n'était pas traiter Dan qui te perturbait, mais bien ce qu'il avait commis. Tu voulais ainsi lui faire comprendre à quel point ton métier t'était crucial, qu'il te sauvait en quelque sorte, et que tu étais capable de l'exercer en dépit des doutes de certains qui savaient que tu avais attenté à tes jours. Tu tenais à souligner que tu étais un bon professionnel, que tu étais fiable, que tu ne mettrais pas la vie d'Autrui en danger à cause de ton histoire, même si la Stringer n'avait jamais émis le moindre doute, même si elle ne t'avait jamais rien demandé à ce niveau-là. Peut-être le disais-tu davantage pour toi et tes collègues que pour ta petite amie, embrumé dans cet état d'esprit qui t'inhibait et où tes repères s'effaçaient sournoisement. « T’as pas besoin de t’expliquer. Je suis certaine que t’as fait tout ce que tu as pu pour lui, » Penny comprend. Tu ignores pourquoi tu es béni d'une telle chance d'être avec une femme qui fait preuve d'une si grande compréhension et sensibilité à ton égard, quand toi-même tu peines à faire sens de tes propres pensées et sentiments. Tu soupires doucement, décontractant tes épaules extrêmement tendues, reconnaissant d'une telle alliée.

C'est cette notion-là qui t'encourage à poursuivre le décorticage de cette masse noire qui te torture. En addition de vouer une confiance entière à l'attention de ta petite amie, tu enregistres qu'elle n'est pas non plus ton ennemie. Tu ne l'avais jamais envisagée foncièrement de la sorte, mais tu redoutais qu'un monde vous sépare si elle apprenait la survenue de ta tentative de suicide et tout ce qu'elle englobait. Tu redoutais qu'elle ne comprenne pas, qu'elle n'en saisisse pas les tenants et aboutissants, qu'elle en ait peur et te fuie. Alors, le regard vitreux, luttant contre ces tragiques images qui te reviennent incessamment, tu reprends ton chemin de croix et formules le mot interdit à deux reprises, le bouclant à ton passé. Tu voiles le tremblement de tes doigts en les pressant contre le dos de la vingtenaire, tu sens Penny qui resserre votre étreinte, tu frémis des fracas qui s'opèrent en toi tandis que certaines de tes barrière s'écroulent, te mettant à nu comme tu ne te l'étais que très rarement permis, même si tu tournais encore soigneusement autour du pot, que tu peinais à te démontrer entièrement sans ces murs d'abstraits que tu entretenais en jouant du flou.

Penny se distance légèrement de toi et tu sens ton cœur se figer en anticipation, redoutant qu'elle ait fait sens de tes paroles et ait décidé de prendre de la distance. Tu ne la retiendrais évidemment pas et commences déjà à te maudire et haïr intérieurement sans vergogne avant que la jeune femme ne passe ses mains autour de ton cou pour l'attirer fortement contre ta personne. Ton palpitant reprend sa symphonie cacophonique et tu te sens te briser petit à petit durant ces quelques secondes dans ses bras. Tu te sens tomber en morceaux au fond de ton être sans pour autant en être profondément navré. Une partie de toi est convaincue que ce sont de bons bris, des éléments desquels il te fallait te détacher, pour mieux te construire. Des sortes de planches de bois qui cédaient maintenant que tu pouvais user de matériaux bien plus costauds.

En un peu plus d'un mois de relation, c'est la deuxième fois que Penny t'enlace de la sorte et qu'elle en redéfinit ton monde, qu'elle lève des voiles qui t'asphyxiaient.

Des excuses sincères franchissent la barrière de tes lèvres, soucieux de ce monstre que tu exposes entre vous, dans un moment si inopportun quand Penny souffre d'une gueule de bois non négligeable. « Hey hey, oublie ça. Je vais bien. T’as pas à être désolé. » Elle assure spontanément en posant son front contre le tien et tu inspires fébrilement alors qu'elle pose ses lèvres contre les tiennes. Un rictus apparaît brièvement sur tes lippes et ton regard s'abaisse, comme s'il t'était beaucoup trop lourd de sentiments pour que tu puisses le maintenir à la vue de ton interlocutrice. La fatigue s'amplifie pernicieusement en toi, tu te sens à la fois dépouillé et envahi. Ton passé s'entrechoque avec le décès de Dan qui bouleverse ton présent comme ton avenir. Tu te perds et ça t'horrifie, tu ne sais plus que faire, qui être, comment être.

C'était expressément pour ces moments-là que tu avais tatoué ta chaire. Tu avais acté ce symbole car tu tenais à te rappeler, dans les pires moments, que tu avais eu une histoire que tu avais voulu cesser mais qu'elle avait repris. Il y avait eu halte, une indéniable et violente scission, mais la continuité avait été rétablie. Tu étais toujours là, tu avais su reprendre un rythme, aux mêmes ondes bien qu'aux différentes consonnances. Tu avais survécu et tu survivais encore. C'était ça, ta clef, ta solution, ta lumière : continuer d'avancer, même si ce n'était qu'un battement cardiaque à la fois.

Et comme si Penny le ressentait aussi, comme si le destin lui soufflait de te le rappeler, elle exhibe ton tatouage en retroussant ta manche et posant la fatidique question : « C’est ça, ton tatouage? » Tu déglutis doucement alors que tes pupilles brillantes se posent sur le dessin sur lequel la jeune femme passe son index. « Tu as fait une tentative de suicide? » Ta gorge se serre douloureusement, l'air se veut si dense que tu peines à respirer, ton portrait s'assombrit. Tu plantes de nouveau tes dents dans ta lèvre inférieure, pour empêcher ta mâchoire de trembler « Je suis là. Tu peux me parler, ou ne rien dire. C’est comme tu veux. » Ses doigts quittent ton bras pour caresser tes cheveux et ta tête te paraît si lourde, ton être si précaire. Tu as l'impression de ne tenir qu'à un médiocre fil, que tu es à quelques respirations de t'effondrer comme une vulgaire poupée de porcelaine qui se fissure sur un sol dur. Penny reloge ses bras autour de ton cou et tu inspires profondément son parfum et t'éprends de sa chaleur en réduisant comme tu peux la distance entre vous deux, ton portrait empruntant une expression de profond désespoir. Tu as conscience que c'est atypique et c'est la première fois depuis mars 2018 que tu agis ainsi : tu t'autorises à chercher le soutien de quelqu'un, en proie à tes maux. « Oui, c’est ça. » Tu souffles d'une voix blanche après quelques dizaines de secondes. Ton cœur reprend sa furieuse chamade contre ton buste et tu ne sais pas quoi de la tristesse, de la colère, du désarroi ou de la confusion est proéminent en toi mais leur acidité se loge sans exception au bord de tes yeux, s'accrochent avec véhémence à tes cils le temps que tu les effaces sans pitié d'un geste de ta main. « Ca aurait été ma deuxième, comme il l'a fait, » tu confies, les mots sortant gauchement, sans trop paraître faire du sens, mais sans que tu saches mieux les agencer. Tu inspires profondément, noues tes doigts pour contrer les tremblements qui te taraudent de plus en plus. « Mais je l'ai pas fait... Je l'ai jamais fait. » Tu exposes sans fierté, sur le même ton de quelqu'un qui se repent d'un tort, d'une honteuse faute. « J'ai cherché à me soigner. » Tu avais alors repris ton traitement, non sans peine, l'âme brisée de te douter que tu ne saurais pas mener ta vie sans cette chimie supplémentaire, au moins pour l'instant. Tu savais que tu avais fait des progrès depuis 2018, tu te sentais aller de mieux en mieux, mais tu te percevais indéniablement comme une fraude, comme un être défectueux. Tu n'acceptais pas cette maladie qui était tienne, même après trois ans, et qui rendaient les circonstances précises de la disparition de Dan si difficilement soutenables pour toi. Tu abhorrais cette part aux semblants indissociables de toi, et notamment ce qu'elle pouvait impliquer sur ton entourage. « Je suis désolé, Penny. » Tu formules de nouveau. Tu aurais tant aimé être quelqu'un de plus fort, de plus sain, de plus complet. Tu essayais de l'être, chaque jour en te battant, et elle était l'une des raisons principales qui te motivait, mais tu ne l'étais fatalement pas. Peut-être pas encore. « J'aurais aimé être quelqu'un de mieux, pour toi. J'aimerais être quelqu'un de mieux. » Mais tout t'est si laborieux, si compliqué, sur ce volet-ci. Tu persévères mais tu n'as pas encore vaincu.



(penisy #5) take it out on me. BKa2n3B
(penisy #5) take it out on me. 3836688744:

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Penny Stringer
Penny Stringer
l’ère de l'apaisement
l’ère de l'apaisement
(penisy #5) take it out on me. Hu5cwsy Présent
ÂGE : trente-et-un ans (03.08.1992)
SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court.
STATUT : deux ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore.
MÉTIER : actrice et bénévole dans plusieurs organismes.
LOGEMENT : la maison à Toowong commence à se faire petite entre Jude, Maia et l'arrivée imminente des jumeaux.
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TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.
CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal.
RPs EN COURS : (03)flora #2micah #4scarlett.

+ the one and only (04)isaac #21isaac #22isaac #23isaac (ff)isaac (tel).
RPs EN ATTENTE : eddie #3 › rory #12 › you?

(penisy #5) take it out on me. Pennyyytinder
compte actif d'avril à juillet 2021.
RPs TERMINÉS :
(penisy #5) take it out on me. Ezgif-com-gif-maker-7
penisycause baby, the best part of me is you.
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Message(#) Sujet: Re: (penisy #5) take it out on me. (penisy #5) take it out on me. EmptyLun 20 Sep 2021 - 6:30



Chaque mot prononcé, chaque geste effectué à l’égard d’Isaac est choisi avec une prudence nouvelle alors que tu le sens terriblement fragile à tes côtés. Tu découvres une facette de sa personne qu’il avait gardé jusqu’à présent camouflé et s’il ne t’a pas encore mentionné les raisons de vive-voix, c’est avec une facilité bouleversante que tu peux comprendre les raisons derrière ces gestes. Il y a quelques semaines à peine, c’est toi qui te livrais à lui au sujet de cette expérience traumatisante, de cette agression qui avait marqué ton chemin et qui avait changé qui tu étais jusqu’au plus profond de ton être. Tu lui avais confié être encore occupée à recoller les différents morceaux ternis, brisés de ta personne. Que même après presque deux ans, tu n’avais pas l’impression d’avoir retrouvé pleinement celle que tu étais, ou du moins, celle que tu voulais être, consciente que la Penny d’avant n’était plus et que tu ne pouvais qu’aspirer à en retrouver l’essence à défaut de pouvoir être elle à nouveau. Aujourd’hui, c’est au compte-goutte qu’Isaac se livre. Morceau par morceau, cicatrice après cicatrice, il expose, non sans difficulté, des parties de son être qu’il cache au quotidien, mais qui sont toujours là, à agir dans l’ombre, sournoises et envahissantes, étouffantes et accaparantes. Tu es attentive, réceptive, bien que chamboulée et éperdument chagrinée d’apprendre que l’homme dont tu es amoureuse combat au quotidien avec de sombres démons. Des démons que tu sais difficile à vaincre, du genre qui colle à la peau et dont il est extrêmement difficile de se débarrasser. Qui pousse à des actes souvent jugés, presque tout le temps incompris. Le cas de Dan Buckley n’est qu’un exemple parmi tant d’autres après tout, les suicides et les pensées suicidaires faisant un nombre alarmant de victimes jour après jour. Il y a tellement de choses que tu voudrais pouvoir dire à Isaac, mais les mots restent coincés dans le fond de ta gorge. Alors tu laisses tes gestes parler. Tu laisses ses mains te rapprocher de lui, tes doigts se perdre dans ses cheveux alors que ton souffle se perd dans son cou pour lui rappeler que tu es là, que tu es toujours là, que tu ne vas nulle part.

Le choix est sien de s’ouvrir davantage sur le sujet ou pas. Tu le sens bouleversé et tu ne veux pas le forcer à des confidences qu’il ne se sent pas prêt de partager. Le silence qui s’installe temporairement entre vous alors que tu poses tes doigts sur son tatouage te confirme que tu as vu juste et ton cœur se serre une fois de plus à la simple idée qu’il aurait pu t’échapper complètement. Que toutes ces fois où vos chemins se sont presque croisés auraient pu être tout ce que la vie avait de prévu pour vous. L’idée est terrifiante, te procure un nombre incalculable de frissons d’effroi alors que tu ne sais plus si c’est lui qui s’accroche à toi ou toi qui s’accroches à lui. « Oui c’est ça. » Tu fermes les yeux violemment, reconnaissante du fait qu’il ne puisse pas voir ton visage en ce moment puisque ce dernier est logé sur son épaule, votre étreinte serrée alors que tes bras sont toujours autour de son cou, ses mains pressant fortement contre ton dos. Tu mets quelques secondes avant de te sentir assez en contenance pour desserrer tranquillement l’étreinte qui vous garde l’un contre l’autre de manière à pouvoir croiser son regard embué de larmes qu’il tente vainement de retenir. « Ça aurait été ma deuxième, comme il l’a fait. » Deuxième tentative. D’une manière similaire à celle qui a emporté Dan Buckley il y a quelques heures à peine. Ça veut aussi dire qu’il y a eu une première fois. D’une manière différente et tu retiens la question, même si elle te brûle le bout des lèvres. Tu prends une grande inspiration mais ne quitte pas le Jensen des yeux, tes doigts caressant son cou, sa mâchoire et sa joue d’un geste d’une infinie douceur. « Mais je l’ai pas fait… Je l’ai jamais fait. » Tu hoches la tête, un mince sourire se formant sur tes lèvres. Tu vois bien qu’il éprouve des émotions mitigées quant à cette vérité exposée, mais toi, tu ne ressens qu’un profond soulagement qu’il ne soit jamais passé à l’acte. Vous ne seriez pas ici s’il l’avait fait et tu n’as plus envie de t’imaginer de quoi serait fait ta vie sans sa présence dans celle-ci. « J’ai cherché à me soigner. » « Et tu te soignes encore aujourd’hui? » que tu lui demandes d’une voix douce, un simple murmure dans lequel ne se trouve ni jugement, ni accusation. C’est à peine si on y décèle de la curiosité. C’est simplement un besoin de savoir dans quel état d’esprit il est aujourd’hui. Et pas seulement en état de choc après ce qui s’est passé avec le pilote de formule 1. Mais dans la vie de tous les jours. Où se situe sa santé mentale dans le moment présent? Tu n’as jamais eu l’impression de faire face à un Isaac déprimé, ni même suicidaire, mais tu sais qu’il y a souvent plus chez les gens que ce qui est accessible à la surface.

« Je suis désolé, Penny. » Tu secoues la tête une fois de plus. Tu n’as pas besoin d’excuse, tu n’en veux pas non plus. Pas alors qu’il n’a absolument rien fait de mal. Il n’est que lui-même, les bons comme les mauvais côtés. Tu ne voulais pas qu’il ait l’impression qu’il devait prendre un rôle quelconque à tes côtés, jamais. « J’aurais aimé être quelqu’un de mieux, pour toi. J’aurais aimé être quelqu’un de mieux. » Tes mains viennent entourer le visage de l’infirmier et tu le forces doucement à relever les yeux vers toi. « Isy, regarde-moi. T’as pas besoin de t’excuser pour ce que tu es, jamais. » Tu continues de secouer doucement la tête alors que les mots filent de tes lippes, ton regard plongé dans les yeux clairs du Jensen. « Il y a quelqu’un qui m’a dit il n’y a pas longtemps que ça peut prendre du temps, de recoller tous les morceaux… » que tu souffles avec un léger sourire, reprenant les mots qu’il t’avait lui-même offert quelques semaines plus tôt alors que tu lui confiais les parties plus sombres de ta propre histoire. « Quand je te regarde, je ne vois pas quelqu’un de brisé, ni même quelqu’un de malade. Je vois un homme bon, plus que bon même. Avec un cœur immense et une volonté d’aider sans égale. Je vois un homme qui a parcouru beaucoup de chemin, qui a vécu des belles choses et puis des choses plus difficiles aussi, mais qui a toujours su se relever, même quand ça semblait impossible. » Même quand la mort semblait être la seule alternative possible, même quand cette dernière devenait une forme de délivrance. Délivrance qu’il n’avait jamais réussi à trouver pour des raisons qui t’échappaient encore, mais pour lesquelles tu étais éternellement reconnaissante, bien que tu n’aies pas besoin de le spécifier au jeune homme pour qu’il puisse le voir et le comprendre dans chacun de tes gestes, dans chacun de tes mots. « T’as pas besoin d’être quelqu’un de mieux Isy. T’es déjà bien plus que ce tout ce que j’aurais pu espérer trouver un jour. »



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Isaac Jensen
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le coeur au bout des doigts
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MÉTIER : Infirmier au service des urgences, vice-président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
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Message(#) Sujet: Re: (penisy #5) take it out on me. (penisy #5) take it out on me. EmptyVen 8 Oct 2021 - 3:26



Ton coeur tambourine véhément contre ta poitrine, martèle éhontément ta cage thoracique, alors que d'intenses déferlantes d'émotions te happent, te secouent, brisent ta contenance jusqu'à ton regard désormais étincelant de maux et désolation. Ton esprit tangue périlleusement entre les souvenirs du passé, les images récentes et un funeste conditionnel. Puis, au centre de ce chaos, en ultime et salvateur phare en pleine tempête, se tient la solaire Penny dont les mains sont enlacées derrière ton cou telles d'inespérées bouées, dont son délicat parfum perdurant de la veille t'inhibe pour bercer tes cauchemars, dont son inestimable douceur apaise tes souffrances, dont les paroles viennent soutenir les fondations branlantes de ta personne.

Peu à peu, tu émets ces termes qui écorchent cuisamment tes lippes. Ces mots interdits, cette vérité aussi honteuse que houleuse. Tu dévoiles cette funèbre et détestée part de toi en éclairant aussi bien que possible un démon à la fois, jusqu'à lui confier que la méthode qu'avait employée quelques heures plus tôt Dan pour s'ôter la vie était celle que tu avais envisagée des dizaines de mois plus tôt. « Et tu te soignes encore aujourd’hui? » Elle te demande alors que tu lui expliques que plutôt de succomber à la tentation de te délivrer de ce mal, tu avais décidé de le combattre par de la chimie, des thérapies, de l'aide professionnelle. Tu déglutis douloureusement, cette vérité ardue. « Oui. » Tu n'étais pas capable de faire sans et ça te détruisait sans merci. Si au début de ton diagnostic tu t'étais conforté dans l'idée que ton traitement était temporaire, tu n'en voyais dorénavant jamais la fin, comme s'il n'était plus qu'une dépendance, un essentiel artifice à ta réalité rayée. Comme si la guérison n'était pas accessible pour toi, que tu étais condamné à mener indéniablement, chaque jour de ta vie, cette lutte contre toi-même, tout en étant initialement un piètre soldat. Tu fermes durement les yeux, te sachant hypocrite. Tu n'avais aucune difficulté à convaincre tes patients d'avaler les médicaments qu'ils nécessitaient puisqu'ils étaient prescrits pour leur bien et qu'il n'y avait pas de honte de se soigner, cependant, lorsque les rôles étaient inversés, tu étais incapable de te persuader.

Tu n'es pas capable non plus de te sentir soulagé d'avoir confié cette obscure parcelle de ta personne à ta petite amie. Plutôt, tu redoutes ardemment ne devenir que fardeau, que déception, qu'ennemi. Tu lui présentes à quel point tu aimerais être quelqu'un de meilleur, quelqu'un de sain, lorsqu'à tes yeux elle mérite un homme aussi bon que solide. Tu la sens se distancer et ton cœur se serre, ton sang se glace. Ses paumes se posent sur ton portrait que tu abhorres et non sans peine, tu croises son regard alors que ton âme laisse à découvert de tous ses tumultes. « Isy, regarde-moi. T’as pas besoin de t’excuser pour ce que tu es, jamais. » Tu peines à soutenir son regard, tes pupilles brûlant d'émotions. « Il y a quelqu’un qui m’a dit il n’y a pas longtemps que ça peut prendre du temps, de recoller tous les morceaux… » Tu souris fébrilement, nerveusement, te souvenant bien de tes propos, te ressassant cette intime conviction que tu avais que les épreuves que l'on traversait rendent indubitablement plus fort en apportant un bénéfice, sous quelconque forme qu'il soit. Every cloud has its silver lining. Tu savais aussi que cela prenait du temps de se reconstruire, de se retrouver, de se bâtir quand le résultat à obtenir compose parfois une indéfinissable énigme ; et que ce temps pouvait être indispensable pour ériger quelque chose de durable. « Quand je te regarde, je ne vois pas quelqu’un de brisé, ni même quelqu’un de malade. Je vois un homme bon, plus que bon même. Avec un cœur immense et une volonté d’aider sans égale. Je vois un homme qui a parcouru beaucoup de chemin, qui a vécu des belles choses et puis des choses plus difficiles aussi, mais qui a toujours su se relever, même quand ça semblait impossible. » Ton regard peine moins à soutenir le sien tandis que ses termes ricochent en toi, comme des échos permettant de repousser un peu plus ta pénombre.

Tu te rattaches ardemment à ces paroles stipulant que même si Penny sait que tu as attenté à tes jours, elle ne te voit pas comme un malade, ni même comme quelqu'un de brisé. Que cette odieuse part d'ombres qui t'habite ne dévore pas goulûment les qualités qu'elle a su te trouver, ni ne gomme le chemin que tu as su parcourir et qu'elle te reconnaît. Elle te rappelle ta valeur. « T’as pas besoin d’être quelqu’un de mieux Isy. T’es déjà bien plus que ce tout ce que j’aurais pu espérer trouver un jour. » Tes pupilles se déposent sur sa main à laquelle tu viens doucement entremêler tes doigts, à défaut de trouver le vocabulaire adéquat pour exprimer toute la reconnaissance mais aussi tout l'amour qui pulse désormais en ton être contre ces visions de cauchemars qui te taraudent.

Tu inspires profondément, t'autorisant à étendre cette confiance que tu voues à Penny vers la véracité des paroles qu'elle t'articule, quand bien même tu ne t'estimes pas assez pour savoir te voir comme elle te perçoit. Tu te pries d'accepter le fait que tu puisses être assez bien pour elle et que tu n'es pas maudit à ne composer qu'un poids dans le quotidien de tes proches ; il n'est pas indispensable pour que Penny continue de t'apprécier que tu changes qui tu es. Encore une fois, simplement toi suffit. Peut-être même que ces parties fatales de ta personne consolident votre lien, car elles ricochent indéniablement sur ton comportement et ta perception de la vie que vous partagez chaque jour qu'il vous est donné. Tu te susurres que si Penny t'accepte, que si elle cautionne la part de toi que tu abhorres le plus, peut-être en serais-tu capable également dans le futur ?

Tu caresses doucement ses doigts de ton pouce. « Je crois qu'il n'existe pas de mots pour décrire à quel point je me sens chanceux que tu sois dans ma vie, » tu prononces en poursuivant tes gestes doux sur sa peau. « Je sais que tu es bien réelle, mais j'ai l'impression d'être dans un rêve, quand je suis avec toi. Mais je sais aussi que je ne suis pas dans un rêve, parce que même mes rêves ne pourraient pas être aussi bien. » Tu exposes sur une voix posée. « Tu sais toujours quoi dire, tu sais toujours quoi faire. Tu me fais me sentir bien, tu m'apprends à être heureux. » Tu expliques, levant enfin le regard vers ton interlocutrice. La vérité était que Penny adoptait un comportement qui lui était naturel et correspondait parfaitement à ce dont tu avais besoin, ce qui te faisait irrémédiablement du bien. Elle avait l'antidote à tes malheurs, elle était la clé à tes casse-têtes. Elle procédait comme jamais tu n'aurais songé le faire mais s'imposait comme la solution à ton épanouissement. Elle était le morceau qui s'emboîtait parfaitement au tien et l'emplissait de toutes ces réponses de bien-être. « Tu es aussi tout ce que j'aurais pu espérer avoir un jour. Mais si on m'avait demandé un jour de décrire la femme parfaite, elle t'arriverait pas à la cheville. » Elle était dotée de cette magie-là, Penny. Comme venue d'un autre monde, d'un autre univers, elle bouleversait tous tes repères pour en dresser des plus justes, des plus solides, des plus lumineux. Elle te déroutait pour te positionner sur le terrain idéal.

« Je déteste cette partie de moi. Je ne l'accepte pas. » Tu avoues sombrement. « Beaucoup de mes collègues savent ce que j'ai fait, ce que j'ai, et leur regard a changé. Il y en a qui ne comprennent pas, d'autres qui ne me font plus confiance, certains qui m'en veulent. Peu qui me défendent. » Tu relates avec un faible rictus. « J'ai perdu des amis. Ca a créé des conflits. J'en ai fait un secret. » Tu marques une pause, songeur. « Tu es la troisième personne à qui je le dis personnellement. Tous les autres l'ont su par quelqu'un d'autre, majoritairement de l'hôpital. » La nouvelle s'était répandue telle une traînée de poudre dans les services. Tu laisses quelques secondes filer avant de poser tes pupilles sur ton tatouage, le barrer de tes doigts. « J'ai fait ce tatouage un an jour pour jour après ma tentative. » Tu complètes les quelques confidences que tu avais livrées à Penny à Moreton Island. « Je l'ai fait pour avoir une preuve quasiment vivante sur moi comme quoi je suis plus fort, que la vie continue, que ma vie continue. » J'avais opté pour l'électrocardiogramme car il était à mes yeux l'essence même de mon existence qui milite, et symbolisait également mon métier qui représentait un enjeu majeur dans mon bien-être. Plus d'une fois, le travail avait amélioré ma santé. J'avais de plus voulu que le point-virgule soit bien situé en son centre, parce que j'aspirais à ce que ma noirceur ne réduise pas ma vie. « Je l'ai fait pour que lorsque j'ai des moments difficiles, j'ai un rappel à portée de main comme quoi j'ai survécu et je peux encore survivre. Que mon cœur bat pour le passé et le futur et que même s'il y a eu ce heurt dans mon histoire, ça ne veut pas dire qu'il a fini de battre tout autant. » Tu souris timidement à ton interlocutrice, reposant ta main sur le canapé. « Parfois je le regarde et je suis fier de ce que j'ai traversé. Parfois je le regarde et il me rassure. » Tu soupires doucement. « Je l'ai vraiment fait pour moi, et même si j'aimerais pouvoir assumer entièrement ce que j'ai fait et ce que je suis, j'en suis pas encore capable. » Tu prends la main de Penny dans les tiennes. « Je sais pas comment tu fais, mais merci de m'accepter comme je suis, malgré ça. Et de ne pas me voir comme un malade, comme un brisé. Je suis fier que tu me vois comme tu me vois. » Et ça te donne tellement de courage et de foi. Ca te laisse entendre que tu es plus que tes difficultés, même quand celles-ci prennent une ampleur astronomique dans ta tête. Et pour ça, tu lui en es de nouveau profondément reconnaissant, tu la valorises à de nouveaux sommets, tu l'aimes encore plus que tu ne le pensais humainement possible, que tu n'as jamais su aimer personne avant elle.



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Penny Stringer
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l’ère de l'apaisement
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ÂGE : trente-et-un ans (03.08.1992)
SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court.
STATUT : deux ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore.
MÉTIER : actrice et bénévole dans plusieurs organismes.
LOGEMENT : la maison à Toowong commence à se faire petite entre Jude, Maia et l'arrivée imminente des jumeaux.
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POSTS : 13683 POINTS : 60

TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.
CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal.
RPs EN COURS : (03)flora #2micah #4scarlett.

+ the one and only (04)isaac #21isaac #22isaac #23isaac (ff)isaac (tel).
RPs EN ATTENTE : eddie #3 › rory #12 › you?

(penisy #5) take it out on me. Pennyyytinder
compte actif d'avril à juillet 2021.
RPs TERMINÉS :
(penisy #5) take it out on me. Ezgif-com-gif-maker-7
penisycause baby, the best part of me is you.
#1#2#3#4#5#6#7#8#9#10#11#12#13#14#15#16#17#18#19 #20#21#22#23.


cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)


(penisy #5) take it out on me. Wqmp
AVATAR : emma roberts.
CRÉDITS : (av. harley) › (sign. siren charms) › (crackships penisy. harley & gwennifergifs ♡) › (crackship cringer. nairobi ♡) › (tinder profile. AMGK ♡) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz)
DC : autumn galloway (ft. lucy boynton)
PSEUDO : vlastuin › marie.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 27/10/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t34526-when-the-party-s-over-penny
https://www.30yearsstillyoung.com/t40283-penny-never-let-me-down-just-lead-me-home
https://www.30yearsstillyoung.com/t34574-penny-stringer
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Message(#) Sujet: Re: (penisy #5) take it out on me. (penisy #5) take it out on me. EmptySam 9 Oct 2021 - 14:12



Jamais tu n’aurais cru être confrontée à de telles confidences ce matin. Tu savais que le passé d’Isaac avait des parts d’ombres, des moments difficiles, mais jamais tu n’avais perçu cette détresse que tu lisais pourtant présentement dans le fond de ses yeux. Tu aurais tellement voulu pouvoir l’effacer du revers de la main, faire revivre les étoiles que tu voyais normalement dans son regard, faire réapparaître ce sourire en coin sur ses lèvres, celui qui avait su te charmer dès votre premier rendez-vous. Tu sais que c’est impossible toutefois et malgré tout, tu ne paniques pas devant toutes les émotions qui le chamboulent actuellement. Tu ne le presses pas, tu ne cherches pas à effacer ou diminuer comment il se sent, ces morceaux de lui qu’il t’offre lentement avec réticence. Tu les accueilles, tu les perçois comme des parts de lui qui sont ce qu’elles sont dans toutes leurs imperfections, aucun jugement posé à son égard parce que tu la comprends, sa noirceur. Elle est différente de la tienne sans doute, bien plus étouffante, bien plus imposante aussi, mais elle ne t’est pas inconnue et surtout, elle ne te fait pas peur. Sa noirceur apporte évidemment un bon nombre de questions, mais elles ne sont pas la priorité. Elles ne sont que des détails qu’il pourra t’offrir ou pas plus tard, s’il le souhaite, s’il s’en sent capable. Tes doigts s’accrochent à son cou, pour lui rappeler ta présence, pour le maintenir à flot alors qu’il semble prêt à se perdre dans la tempête. Ta voix le ramène à la réalité, doucement. Parce qu’il n’a pas besoin d’un choc de plus. « Oui. » Tu échappes un léger souffle de soulagement, comprenant que même si la bataille n’était pas gagnée d’avance, qu’elle ne le serait peut-être jamais, au moins il ne baissait pas les bras. Tu voudrais lui demander comment il va, normalement, mais la question reste coincée dans le fond de ta gorge. Si tu n’as pas peur de ce qui a été, de ce qu’il a pu faire par le passé, de ce qu’il a pu traverser avant, ce serait mentir de dire que tu n’es pas moindrement terrifiée par le maintenant, par ce qui pourrait se cacher derrière son éternel sourire, ce que tu aurais pu ne pas voir jusqu’à aujourd’hui. Alors tu laisses la question filer, pour le moment, te concentrant plutôt à lui rappeler ce qu’il est, ce que toi, tu vois et combien tu l’admires, dans toute la force et la sagesse qu’il use au quotidien.

Tu le sens si fragile sous tes doigts, son regard fuyant et rempli d’émotions qu’il ne saurait cacher plus longuement. Tu essuies les quelques larmes qui le trahissent, celles qui veulent parsemer ses joues sans que tu ne l’autorises alors que tu cherches les mots les plus réconfortants et les plus justes à lui offrir, sans jamais avoir l’impression que ce soit suffisant, que ça rapporte correctement tout ce que tu penses et tout ce que tu ressens pour lui. Ça semble toutefois faire son chemin alors qu’un faible sourire s’appose sur ses lèvres, que ses yeux se font moins fuyant, que ses doigts viennent rendre les tiens prisonniers d’une douce caresse qui t’arrache d’éternels frissons. « Je crois qu’il n’existe pas de mots pour décrire à quel point je me sens chanceux que tu sois dans ma vie. » C’est ton sourire qui s’étire davantage à l’entente de ses quelques mots, alors que ton regard ne lâche plus le sien. « Je sais que tu es bien réelle, mais j’ai l’impression d’être dans un rêve, quand je suis avec toi. Mais je sais aussi que je ne suis pas dans un rêve, parce que même mes rêves ne pourraient pas être aussi bien. » « Isy… » Les mots te touchent directement, au point que tu ne sais comment répondre. Tu te contentes d’utiliser ta main libre pour venir caresser sa joue. « Tu sais toujours quoi dire, tu sais toujours quoi faire. Tu me fais me sentir bien, tu m’apprends à être heureux. » Tu prends une grande inspiration, les mots te manquant toujours autant pour répondre à une si belle preuve de confiance, une si belle preuve d’amour. Jamais tu n’aurais cru être capable d’avoir un tel impact sur qui que ce soit et tu mets quelques secondes avant de te sentir capable d’ouvrir la bouche en retour pour lui témoigner qu’il réussit à te faire sentir exactement de la même façon. « Je sais pas si tu réalises à quel point tu me fais du bien aussi. C’est facile avec toi, tout vient naturellement. » Jamais que tu ne remettais quoique ce soit en question lorsqu’il s’agissait de l’infirmier, et ce, depuis vos premiers messages échangés, avant même que votre chimie en ligne ne se transpose dans la vraie vie. « T’as redonné une couleur à ma vie que j’avais oublié. » Et il sait, Isy, tout ce qui s’est passé. Tu ne t’es pas cachée toi non plus de tes démons, de tes parts d’ombres, celles qui t’ont engouffré pendant si longtemps que tu as eu peur toi aussi, de ne jamais retrouvé ton chemin. Et pourtant, la preuve était juste là devant vous, que s’accrocher valait la peine, que la vie avait toujours ses façons de vous surprendre au moment où vous vous y attendiez le moins. « Tu es aussi tout ce que j’aurais pu espérer avoir un jour. Mais si on m’avait demandé un jour de décrire la femme parfaite, elle t’arriverait pas à la cheville. » Pour toute réponse, tu viens l’embrasser amoureusement, convaincue qu’aucun mot ne saurait égaler ce que tu savais transmettre dans un baiser.

« Je déteste cette partie de moi. Je ne l’accepte pas. Beaucoup de mes collègues savent ce que j’ai fait, ce que j’ai, et leur regard a changé. Il y en a qui ne comprennent pas, d’autres qui ne me font plus confiance, certains qui m’en veulent. Peu qui me défendent. » Tu écoutes attentivement, bien qu’attristée par les propos rapportés par l’infirmier. Tu comprends que c’est quelque chose qui reste très tabou, quelconques troubles en santé mentale amenant encore à d’énormes préjugés et tu détestes que même dans un endroit qui prône la santé de tous avant tout comme un hôpital, ce soit toujours le cas. « J’ai perdu des amis. Ça a créé des conflits. J’en ai fait un secret. » Et c’est un lourd secret à porter, tu n’en doutes même pas. « Tu es la troisième personne à qui je le dis personnellement. Tous les autres l’ont su par quelqu’un d’autre, majoritairement de l’hôpital. » « Merci de me faire confiance et de partager ça avec moi, je sais que ça doit pas être facile. » Tes doigts continuent de caresser tendrement sa joue alors que tu souffles doucement, chamboulée par cette nouvelle vague de révélations. « Je suis désolée que tu aies eu à vivre tout ça. Je suis désolée que tu aies eu l’impression que tu devais garder le secret. Ceux qui t’en veulent ou qui t’ont tourné le dos, ils n’en valent pas la peine. » Et ça, tu en es persuadée bien que tu parles de gens que tu ne connais pas, que tu juges peut-être un peu jugement, mais seulement parce que c’est ton premier instinct, de chercher à protéger celui que tu aimes.

Tu lui offres un sourire désolé alors que tu sens ses doigts quitter les tiens pour venir trouver cette marque d’encre sur sa peau. « J’ai fait ce tatouage un an jour pour jour après ma tentative. » « La première? » Cette fois-ci, tu n’as pas su la retenir, la question. Tu baisses les yeux légèrement avant de rajouter « T’es pas obligé de répondre, si tu veux pas. » dans un murmure alors que ton regard se pose à nouveau sur son tatouage. « Je l’ai fait pour avoir une preuve quasiment vivante sur moi comme quoi je suis plus fort, que la vie continue, que ma vie continue. » Tu relèves les yeux vers lui en hochant doucement de la tête, preuve que tu écoutes attentivement cette signification qui est lourde de sens à tes yeux. « Je l’ai fait pour que lorsque j’ai des moments difficiles, j’ai un rappel à portée de main comme quoi j’ai survécu et je peux survivre encore. Que mon cœur bat pour le passé et le futur et que même s’il y a eu ce heurt dans mon histoire, ça ne veut pas dire qu’il a fini de battre pour autant. » Tu laisses ta main glisser le long de son visage pour venir se placer contre son torse, là où tu peux légèrement sentir son cœur battre contre ta paume. « Parfois je le regarde et je suis fier de ce que j’ai traversé. Parfois je le regarde et il me rassure. Je l’ai vraiment fait pour moi, et même si j’aimerais pouvoir assumer entièrement ce que j’ai fait et ce que je suis, j’en suis pas encore capable. » « Je te trouve tellement fort Isy. » que tu finis par souffler alors que tu presses ta paume un peu plus fort contre son torse. « C’est un beau rappel, ton tatouage. Ça prend aussi beaucoup de sagesse et de recul pour être capable d’admettre tout ce que tu viens de me dire. T’as vraiment de quoi être fier de toi et si t’as besoin que je te le rappelle à chaque jour pour pouvoir enfin voir ce que moi je vois quand je te regarde, je vais le faire. » Un sourire s’étire sur tes lèvres alors que tu sens ses mains qui viennent entourer les tiennes et tu te rapproches légèrement de lui, bien que la distance entre vous sur le canapé soit déjà assez minime. « Je sais pas comment tu fais, mais merci de m’accepter comme je suis, malgré ça. Et de ne pas me voir comme un malade, comme un brisé. Je suis fier que tu me vois comme tu me vois. » « T’as vraiment pas besoin de me remercier. C’est moi qui devrais te remercier. D’être qui tu es, authentique et vrai. Certainement la plus belle personne que j’ai eu la chance de rencontrer, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur. » que tu souffles avec un léger rire, ta tête venant se nicher dans le creux de son cou, là où tu viens déposer tes lèvres tendrement avant de relever les yeux vers lui.  « Je veux être là pour toi Isy, beau temps, mauvais temps. Je veux jamais que tu redoutes de me dire quand ça va pas. Je tiens trop à toi pour prendre le risque de te perdre un jour, tu m’entends? » Tu étais prête à braver toutes les tempêtes avec lui, tant et aussi longtemps qu’il t’offrirait le privilège d’avancer à ses côtés.



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Isaac Jensen
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
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ÂGE : 38 ans (13.05.85)
SURNOM : Isy
STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur
MÉTIER : Infirmier au service des urgences, vice-président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
LOGEMENT : Sa maison, située au #17 toowong, est devenue leur foyer en octobre 2021, duquel irradient épanouissement, plénitude et bienveillance
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POSTS : 28488 POINTS : 180

TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant
PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic
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Message(#) Sujet: Re: (penisy #5) take it out on me. (penisy #5) take it out on me. EmptyDim 17 Oct 2021 - 23:00



Tes yeux te brûlent, ton âme à vif, tandis que tu exposes lentement, laborieusement, la nature des démons qui t'asphyxient et t'assombrissent chaque jour. Formuler les challenges récalcitrants contre lesquels tu te heurtes quotidiennement sous le volet de ta santé mentale t'est fastidieux, douloureux. Il s'agit là d'une partie de toi-même que tu abhorres que tu viens dévoiler à ta petite amie, une part de ta personne que tu crains ne jamais être en mesure de tolérer. Tes maux représentent tes plus inavouables secrets, ceux-ci indéniablement noués de culpabilité, de colère, de désarroi. Les évoquer à voix haute rime aussi à les rendre encore un plus plus réels, chaque aveu que tu articules te donnant la sensation de te prendre au piège, le piège n'étant que ta sinistre vérité de laquelle tu souhaiteras tant te voiler. Tu as entièrement confiance en Penny, toutefois, tu redoutes fortement être un poids pour elle et que son regard change au sein de cette relation romantique que tu chéris déjà tant. Tu es effaré à l'idée de la décevoir et que ta condition la repousse. Lorsque tu lui affirmes sommairement que tu continues de te soigner contre ta dépression, ton esprit est mitigé, à la fois fier de rechercher de l'aide mais également honteux de la nécessiter.

Les propos que t'adressent Penny en retour t'ébranlent, érigent des déferlantes d'émotions qui te happent tout entier. Le soulagement tonne quand elle te décrit la perception qu'elle a de toi, en dépit de tes récentes confidences. L'espoir t'étreint dès qu'elle te signifie qu'elle accepte cette partie de toi, que tu n'as pas besoin de t'excuser pour ta pénombre que tu abomines ardemment néanmoins. L'amour exponentiel que tu éprouves pour l'actrice vient repousser ta noirceur quand elle t'explique que tu n'as pas besoin d'être quelqu'un de mieux, que tu corresponds à ses attentes, à ses volontés, malgré tes démons.

Elle t'inspire une force salvatrice quand tu te sentais peu à peu défaillir, tomber en morceaux à ses côtés malgré toi, suite à un combat que tu menais depuis avoir quitté Dan pour ne pas t'effondrer. Les doigts fins de ta petite amie viennent effacer les sillons d'exténuation, de peur et de désespoir qui creusaient tes joues et tu parviens progressivement à soutenir son regard que tu fuyais plus tôt, en proie à la cuisante haine que tu te voues dans ces instants funestes. L'une des commissures de tes lèvres esquissent un timide et faible sourire alors que, cœur battant, tu lui relates à quel point tu l'aimes, à quel point elle te semble surréelle tant elle dépasse l'entendement de ce qui te comble. Tu te considères chanceux que le destin ait positionné Penny sur ton chemin et n'a sincèrement d'yeux que pour elle. Tu l'estimes tel un cadeau de ta destinée que tu comptes choyer autant que tu en auras l'autorisation. Tu es soufflé par l'aptitude de l'actrice de toujours trouver exactement quoi te dire, quoi faire, pour que tu ailles instantanément mieux, quand toi-même tu ne possèdes ces réponses et solutions. Penny est telle le phare te guidant dans les tourments de tes tempêtes, cette lueur indéfectible qui vient t'éclairer quand tu te terres dans l'obscurité, sans être capable de percevoir la moindre issue par toi-même. Elle est celle qui vient soulager tes poids, apaiser tes angoisses, accentuer tes bonheurs, installer ta sérénité. « Je sais pas si tu réalises à quel point tu me fais du bien aussi. C’est facile avec toi, tout vient naturellement. » Elle te répond et ton cœur te paraît grossir de songer que sur ce point-là aussi, vous vous rejoignez. « Je me sens tellement bien avec toi que parfois, ça me surprend. C'est comme si j'avais été en apnée avant et que maintenant, je peux enfin respirer normalement, et ça me fait si bizarre, mais ça me fait aussi tant de bien. » Tu expliques. Il t'arrivait de marquer une halte, étonné de te sentir beaucoup plus paisible dans ta peau, lorsque cela semblait être la norme qui ne t'avait pas adoptée des années durant. C'était comme si grâce à Penny, avec Penny, tu avais trouvé le sens de ta vie, le sens de ton bonheur, ta place dans ce monde. « T’as redonné une couleur à ma vie que j’avais oubliée. » Tu la considères amoureusement quelques secondes avant de l'attirer précautionneusement contre toi dans une étreinte. Penny n'était pas la femme parfaite : elle était ton idéal. Tu le lui présentais avant que vous ne vous échangiez un baiser au cours duquel vous pouviez transmettre ces émotions dont le vocabulaire ne paraissait pas pouvoir rendre justice.

Encouragé, tu décris à Penny les difficultés relationnelles que tu rencontres suite à ta tentative de suicide et le diagnostic qui en a découlé. Tu lui dépeins l'hécatombe que cela a généré au niveau de tes amis ainsi que le caractère secret que tu as apposé sur tes troubles, qui font que bien que tu aies attenté à tes jours en 2018, ta petite amie est uniquement la troisième personne à qui tu présentes cette partie de ton histoire. « Merci de me faire confiance et de partager ça avec moi, je sais que ça doit pas être facile, » l'australienne reconnaît et tu lui souris doucement, approbatif, reconnaissant de son empathie. « Je suis désolée que tu aies eu à vivre tout ça. Je suis désolée que tu aies eu l’impression que tu devais garder le secret. Ceux qui t’en veulent ou qui t’ont tourné le dos, ils n’en valent pas la peine. » Tu baisses doucement les yeux, quand bien même peiné par ces réactions parfois virulentes que tu as dû essuyer, et cette ignorance, confusion voire incompréhension à laquelle tu te heurtes encore face à certains de tes collègues, quand ton seul vœu serait d'effacer tes difficultés de cette mémoire pseudo collective au centre hospitalier. Tu aimerais tant pouvoir ôter cette étiquette qui semble gravée sur ton dos et que ta santé mentale ne soit pas ce que tu définis auprès de certains personnels. Cela t'avait conduit plusieurs fois à envisager d'exercer ta profession dans un autre cadre, mais St Vincent's représentait toujours tellement pour toi que tu demeurais attaché à l'établissement en dépit de tes rapports avec certains de tes collègues.

Tu délaisses délicatement les doigts que tu enlaçais de Penny pour démontrer ton tatouage, ce rythme cardiaque entrecoupé d'un point-virgule. Tu la renseignes sur quand tu as gravé ta chaire de la sorte, acquiesçant lorsqu'elle te demande des précisions sur la tentative que tu évoques. « T’es pas obligé de répondre, si tu veux pas. » Elle t'assure et un rictus aux lippes, tu expliques : « J'en ai concrétisé qu'une. » Tu ne sais pas si cela te rend plus fort ou plus faible, mais de tous tes actes prémédités, cette mise en scène avait été la seule que tu avais conduit entièrement. Tu poursuis en lui décrivant la symbolique derrière ton tatouage et l'énergie, la réassurance, le courage que tu en tirais. Tu ne l'exhibais jamais, il t'arrivait même encore de le cacher sous un pansement. Lors de ton aventure à Race of Australia, tu avais veillé à ce qu'il n'attire l'attention de personne, tant que ta binôme même ignorait que tu avais déjà agi à l'encontre de ta propre vie. Tu ne tirais aucune valeur d'être incapable d'assumer cette partie de toi face à l'œil public et tu ambitionnais à te ficher du regard d'Autrui s'il se portait sur ton tatouage. Tu travaillais encore sur cette acceptation de toi et avais bon espoir d'y parvenir, un jour, mais pour ce faire, tu avais aussi conscience qu'il te fallait procéder par étapes. Désormais, tu cachais beaucoup moins ton tatouage que lors des années précédentes. Peu à peu, tu recueillais la force nécessaire pour que tu ne sois pas le seul à pouvoir l'observer.

« Je te trouve tellement fort Isy, » te soumet Penny en pressant sa paume contre ta cage thoracique, derrière laquelle ton cœur perpétue son rythme vitale. Tu peines à partager son point de vue, mais la perception que ta petite amie te procure de nouveau de la force. « C’est un beau rappel, ton tatouage. Ça prend aussi beaucoup de sagesse et de recul pour être capable d’admettre tout ce que tu viens de me dire. T’as vraiment de quoi être fier de toi et si t’as besoin que je te le rappelle à chaque jour pour pouvoir enfin voir ce que moi je vois quand je te regarde, je vais le faire. » Tu souris doucement, chaque mot prononcé par Penny s'imprégnant en toi, tels des joyaux précieux, des lumières sur ton sinueux cheminement, bien que tu aies encore du mal à t'approprier les qualités qu'elle te trouve. Un soulagement profond vient t'ôter un poids qui contractait sévèrement ton organisme quand la jeune femme t'indique qu'elle t'accompagnera chaque jour vers cette voie sur laquelle tu cesseras de t'abhorrer et tu sauras te voir par le même prisme qu'elle applique à ton égard. L'émotion fait étinceler tes yeux devant le constat que tu as une alliée inestimable à tes côtés, qui t'accepte quand toi-même tu es incapable de le faire, valorise le beau et le moins beau qui te caractérise. Tu entremêles de nouveau tes doigts à ceux de sa main libre, incommensurablement reconnaissant, lui exposant comme tu le pouvais ta gratitude. « Je sais pas comment tu fais, mais merci de m’accepter comme je suis, malgré ça. Et de ne pas me voir comme un malade, comme un brisé. Je suis fier que tu me vois comme tu me vois. » « T’as vraiment pas besoin de me remercier. C’est moi qui devrais te remercier. D’être qui tu es, authentique et vrai. Certainement la plus belle personne que j’ai eu la chance de rencontrer, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur. » Tu souris doucement, un teint rosé venant chasser le livide de ton portrait. Tu te délectes du rire cristallin de Penny qui vient emplir la salle, cette douce mélodie que tu adores. Ses lèvres viennent se déposer dans ton cou et tu poses tendrement ta main dans son dos. « Je veux être là pour toi Isy, beau temps, mauvais temps. Je veux jamais que tu redoutes de me dire quand ça va pas. Je tiens trop à toi pour prendre le risque de te perdre un jour, tu m’entends? » Tu hoches la tête, la gorge temporairement nouée devant toute cette solidarité, toute cette affection, que te prouve Penny. Tu inspires profondément et l'attires dans une nouvelle étreinte lourde d'affections, mentalement et physiquement épuisé mais l'esprit beaucoup moins agité, ce dernier dorénavant assiégé de lueurs d'espoirs, de confiance, de fierté et d'amour que Penny a instauré en toi. « Je crois que je remercierais jamais assez le Destin que tu m'aies envoyé un message sur Tinder, » tu confies. « Tu es ce qu'il y a de plus beau qui me soit jamais arrivé. Tu es tout ce qu'il y a de plus beau dans ce monde à mes yeux. » Tu répliques, les termes te semblant si fades comparément à l'affection que tu voues à Penny. « Merci d'être là. Merci d'être toi. » Tu caresses doucement son dos. « Je te promets d'être toujours franc avec toi, » tu t'engages, bien que tu n'aies jamais volontairement menti à la jeune femme. Tu lui donnes ta parole de savoir délier ta langue pour lui exprimer quand tu vas mal, même si d'ordinaire tu intériorises périlleusement tes maux, de peur de constituer un fardeau indésirable. Tu embrasses tendrement ta petite amie, le cœur lourd mais gonflé de volonté.

« Est-ce que vous avez célébré quelque chose de spécial hier soir, pour que tu aies cette gueule de bois ? » Tu questionnes, intéressé de savoir ce par quoi Penny était passée la veille, si elle souhaitait en parler, et l'accompagner dans sa convalescence. « Tu as passé une bonne soirée malgré tout ? » Tu caresses délicatement ses cheveux avant de proposer : « Est-ce que tu veux aller te reposer dans la chambre ? Je peux t'apporter un grand verre d'eau avec des glaçons et du Doliprane pour les prochaines heures. » Tu proposes, pensant que le confort du lit l'aiderait possiblement.



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Penny Stringer
Penny Stringer
l’ère de l'apaisement
l’ère de l'apaisement
(penisy #5) take it out on me. Hu5cwsy Présent
ÂGE : trente-et-un ans (03.08.1992)
SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court.
STATUT : deux ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore.
MÉTIER : actrice et bénévole dans plusieurs organismes.
LOGEMENT : la maison à Toowong commence à se faire petite entre Jude, Maia et l'arrivée imminente des jumeaux.
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POSTS : 13683 POINTS : 60

TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.
CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal.
RPs EN COURS : (03)flora #2micah #4scarlett.

+ the one and only (04)isaac #21isaac #22isaac #23isaac (ff)isaac (tel).
RPs EN ATTENTE : eddie #3 › rory #12 › you?

(penisy #5) take it out on me. Pennyyytinder
compte actif d'avril à juillet 2021.
RPs TERMINÉS :
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penisycause baby, the best part of me is you.
#1#2#3#4#5#6#7#8#9#10#11#12#13#14#15#16#17#18#19 #20#21#22#23.


cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)


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AVATAR : emma roberts.
CRÉDITS : (av. harley) › (sign. siren charms) › (crackships penisy. harley & gwennifergifs ♡) › (crackship cringer. nairobi ♡) › (tinder profile. AMGK ♡) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz)
DC : autumn galloway (ft. lucy boynton)
PSEUDO : vlastuin › marie.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 27/10/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t34526-when-the-party-s-over-penny
https://www.30yearsstillyoung.com/t40283-penny-never-let-me-down-just-lead-me-home
https://www.30yearsstillyoung.com/t34574-penny-stringer
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Message(#) Sujet: Re: (penisy #5) take it out on me. (penisy #5) take it out on me. EmptyMar 19 Oct 2021 - 1:54



Tu sais que les mots qui filent de tes lèvres en ce moment ne sont pas assez puissants pour réellement traduire comment tu te sens depuis qu’Isaac fait partie de ta vie. Rien ne semble faire justice à ce sentiment bonheur qui t’habite désormais, qui se transpose dans toutes les sphères de ton quotidien. Il a su venir égayer ta vie d’une manière dont tu n’aurais jamais pu imaginer tous les effets et tu lui étais tellement reconnaissante d’être qui il était. D’apprendre qu’il vivait avec cette noirceur ne changeait en rien l’amour et la confiance que tu lui portais, bien au contraire. Tu avais l’impression de comprendre un peu mieux l’ensemble de sa personne, de saisir d’où lui venait cette sagesse et ce recul qui sont difficiles à acquérir, qui témoignent d’une grande sensibilité, mais aussi d’expériences difficiles. Tu aurais pouvoir faire disparaître ses démons, le soulager de cette honte qu’il ressentait face à cette part de lui-même, mais c’était impossible de le faire, tu le savais trop bien. Alors tu faisais de ton mieux pour l’accueillir, pour chérir même cette partie de lui-même, ne la voyant pas comme une horreur ou une quelconque abomination, mais bien plutôt comme le résultat d’un chemin sinueux qu’il avait tout de même su braver, même quand il s’en était senti incapable. « Je me sens tellement bien avec toi que parfois, ça me surprend. C’est comme si j’avais été en apnée avant et que maintenant, je peux enfin respirer normalement, et ça me fait si bizarre, mais ça me fait aussi tant de bien. » Tu souris doucement alors que tu ne peux que le regarder un peu plus amoureusement après chaque phrase prononcée par le jeune homme. Tu ne pensais pas que c’était possible, de ressentir des émotions si puissantes si rapidement pour qui que ce soit. Tu ne pensais pas que la chute pouvait être si douce et si intense à la fois. Tu ne pensais que c’était possible, d’aimer si fort. Pourtant, tu avais bel et bien la preuve après chaque moment que tu avais le bonheur de passer à ses côtés. Elle est belle, la couleur qu’il met dans ta vie. Et tu n’espères qu’une chose : ne pas la perdre de sitôt.

Ton cœur se serre de l’entendre te raconter les conséquences de cette vérité sur certaines de ses relations, particulièrement au travail, là où le regard de certains de ses collègues et amis a changé à son égard. Tu détestes tous les stigmas qui existent encore autour de la santé mentale, toi-même consciente que ces derniers ont longtemps été la raison pour laquelle tu cachais avec honte ce qui t’étais arrivée l’an dernier, une des raisons pour laquelle tu refusais de porter plainte contre ton agresseur, redoutant ne devenir qu’une simple victime aux yeux du monde, que l’on se mette à te percevoir différemment, que l’on te pose des questions sur la manière dont tu as géré un évènement si personnel, si privé, si traumatisant. Tu trouvais désolant qu’aujourd’hui encore, les personnes mêmes qui avaient pour mission de soigner les autres pouvaient faire preuve d’une telle fermeture d’esprit, de tant de jugements envers celui que tu considérais si chèrement. Cet homme qui était à tes yeux le modèle même de la bonté, de la générosité et du don de soi. Le dernier qui en viendrait à juger qui que ce soit sur quoi que ce soit, éternellement compatissant, infiniment bon. Tu aimerais tant pouvoir lui faire comprendre tout ça, lui offrir tout le réconfort qu’il mérite, faire disparaître les mauvaises opinions qui sont venues teinter sa perception de son propre être. Tu ne possédais pas de baguette magique, mais tu avais l’intention d’aimer et de chérir chaque parcelle de son être, de t’acharner à recoller les morceaux de son corps et de son esprit qui ont le plus durement été secoué et par-dessus-tout, de l’accepter tel qu’il était, sans jamais chercher à changer quoique ce soit. L’attention d’Isaac reporté sur son tatouage fait naître différentes questions dans ton esprit et tu es hésitante à l’interroger davantage sur ce passé trouble qui le chagrine tant. « J’en ai concrétisé qu’une. » Tu déglutis difficilement mais ne baisse pas les yeux. Tu ne veux pas qu’il pense que c’est trop lourd pour toi. Tu ne veux pas qu’il ait honte, jamais. « Tu veux m’en parler? De ce qui s’est passé, avant et puis… » Tu hésites quelques secondes alors que tes doigts continuent de tracer ce point-virgule à la lourde signification. « Comment. » Tu ne forcerais aucune confidence de sa part, tu savais que le simple fait de lever le voile sur cette partie de sa vie devait lui demander beaucoup de force et de courage, mais tu ne souhaitais pas non plus faire semblant que tu n’avais aucune question. Il t’avait confié que la deuxième fois qu’il y avait réellement songé, il aurait agi comme Dan Buckley. Mais qu’en était-il de cette première fois? De cette tentative menait à point sans qu’elle ne trouve le succès?

Tu es tellement reconnaissante qu’il se soit senti assez confortable avec toi pour te partager tout ça, même si les circonstances derrière les confidences sont des plus désastreuses. Tu lui rappelles toute la force et la résilience dont il fait preuve au quotidien, tu admires tout de sa personne et tu souhaites sincèrement que tes mots soient en mesure de le lui faire comprendre. À ta manière, tu essayes aussi d’alléger la conversation un petit peu, derrière des compliments sur le physique bien plus qu’agréable de l’infirmier ce qui lui arrache un nouveau sourire plus franc cette fois, et des rougissements que tu trouves d’autant plus adorable. Tu le sens, peu à peu, moins lourd à tes côtés et tu es soulagée de pouvoir le prendre dans tes bras, de le serrer fort contre toi, de l’embrasser encore et encore pour aider à faire disparaître ses démons qui ont su se faire trop envahissants dans les dernières heures. « Je crois que je remercierais jamais assez le Destin que tu m’aies envoyé un message sur Tinder. Tu es ce qu’il y a de plus beau qui me soit jamais arrivé. Tu es tout ce qu’il y a de plus beau dans ce monde à mes yeux. » Tes doigts viennent caresser doucement ses cheveux, ton cœur s’emballant encore un peu plus fort à l’entente de ces mots. « Qu’est-ce qui t’as donné envie de swiper à droite? » que tu lui demandes, joueuse alors que tu continues de jouer dans ses cheveux. « Merci d’être là. Merci d’être toi. » Tu secoues doucement la tête. Il n’avait pas besoin de te remercier pour ça. « Je te promets d’être toujours franc avec toi. » « Moi aussi. » Tu tenais trop à ce que vous étiez en train de construire pour laisser quelconque mensonge qui soit faire de l’ombre à votre bonheur grandissant.

« Est-ce que vous avez célébré quelque chose de spécial hier soir, pour que tu aies cette gueule de bois? » Gueule de bois que tu avais presque oublié au travers des confidences de ton amoureux, mais qui t’offrait un douloureux rappel maintenant qu’il te la mentionnait. Tu échappes un léger rire jaune alors que tu repenses à toutes tes consommations de la veille, pendant une soirée qui n’était à la base qu’une occasion de prendre un verre avec une vieille amie que tu ne voyais pas assez souvent depuis quelques mois. « Pas vraiment, non. Je crois que j’avais besoin de décompresser, avant le début de la promo. » Ce n’était pas un secret que cette tournée de promotion à venir jouait grandement avec tes nerfs. Tu en avais d’ailleurs souvent parlé avec ton amoureux, de cette peur qui t’habitait de retourner directement sous l’œil parfois impardonnable du grand public à coup d’entrevues et d’apparences dans divers évènements. Le fait de vivre tout ça à l’autre bout du monde, loin du Jensen ne faisait que rajouter une couche de plus à tes anxiétés déjà élevées. « Tu as passé une bonne soirée malgré tout? » Tu hoches doucement la tête. La soirée avait pris une tournure que tu n’aurais certainement pas pu t’imaginer, un peu comme cette discussion ce matin. Tu ne pouvais pas partager avec Isaac les confidences que Swann t’avaient fait, des confidences qui faisaient drôlement écho à ce que lui-même venait de te partager. Tu étais infiniment triste toutefois de réaliser que bien trop souvent, ce sont ceux qui ont constamment à cœur le bonheur des autres qui souffrent le plus. « Est-ce que tu veux aller te reposer à la chambre? Je peux t’apporter un grand verre d’eau avec des glaçons et du Doliprane pour les prochaines heures. » Tu viens déposer tes lèvres sur sa joue avant de recroiser son regard. « Je veux juste une chose : que tu viennes te reposer avec moi. » que tu lui avoues avec un sourire avant de te relever du canapé, tendant les mains dans sa direction pour l’aider à se relever. Une nouvelle vague de nausées te prend lorsque tu te retrouves à la verticale et tu ne peux t’empêcher de grimacer légèrement. « Et le Doliprane aussi finalement. » que tu rajoutes avec un léger rire. Une fois qu’il se retrouve debout à tes côtés, tu viens enrouler sa taille de tes bras avant de lever la tête pour le regarder. « Comment tu te sens maintenant? » Tu ne pouvais qu’espérer qu’il se sente mieux, ne serait-ce qu’un petit peu.



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Isaac Jensen
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le coeur au bout des doigts
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MÉTIER : Infirmier au service des urgences, vice-président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
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Message(#) Sujet: Re: (penisy #5) take it out on me. (penisy #5) take it out on me. EmptyDim 31 Oct 2021 - 21:23



Les doigts de Penny retracent délicatement les courbes de ton tatouage, bribes de ta vie, marquant ton avant-bras. A chacun de leur passage, tu sens comme les plaies profondes symbolisées par ce dessin s'apaiser un peu plus. La chaleur de l'actrice berce ton âme encore bouleversée de la prise en charge de Dan Buckley qui chatoie ardemment les démons contre lesquels tu milites depuis plusieurs années maintenant. Sous le regard de ta petite amie, tu te sens progressivement la force de t'ériger, de te tenir aussi droit que possible, malgré un équilibre rendu précaire par les événements du passé. Auprès de Penny, tu t'autorises peu à peu à t'accepter, à te confier, à poser des mots sur tes maux qui te rongent de culpabilité, de honte, de colère envers qui tu es. Avec la Stringer, tu déniches ton refuge, ton havre, un cocon au sein duquel tu goûtes à cette sérénité, cet épanouissement, longtemps bafoués.

« Tu veux m’en parler? De ce qui s’est passé, avant et puis… Comment, » te soumet ton interlocutrice, après que tu lui aies indiqué avoir attenté à tes jours une seule fois. Tu t'égares quelques temps dans son regard, quitte à y exposer ton âme et cet incommensurable désarroi et désespoir qui te transpercent à la mémoire de cette époque. Tu désires être honnête avec la vingtenaire, toutefois, tu n'es pas certain que le moment soit opportun, ni que le motif qui t'avait incité a orchestré ta fin lui apparaisse dérisoire. Néanmoins, tu ne veux pas non plus être celui qui cherche des excuses pour terrer davantage cette pénombre qui t'habite inlassablement quand la Stringer t'offre une salutaire lumière en continue. Tu veux l'inclure dans toutes les parts de ton histoire qui l'intéressent, tu acceptes qu'elle dispose de toutes les version qui te composent, des bonnes comme des moins bonnes. Ultimement, tu lui fais confiance avec cette épouvantable vérité qui te définit comme pourrait te détruire.

Tu baisses les yeux sur la main libre de Penny, caressant distraitement ses doigts. Tes lèvres se pincent, interdit, puis, comme si tu voulais qu'elle te confirme être certaine de vouloir connaître ce chapitre obscur de ton existence, tu demandes : « Pourquoi ? » Tu relèves ton regard vers le sien, les secondes deviennent des minutes tandis que tu fais de l'ordre dans tes pensées, dans ces bris encore en reconstruction, dans ce sinistre foutoir aux ombres lancinantes. « J'ai rencontré une femme il y a quelques années, à l'hôpital. Elle y exerçait comme assistante sociale. On s'est mis en couple et notre histoire a duré un peu plus de cinq ans. » Tu commençais, la sensation d'entamer un discours qui s'amorçait décousu à Penny te happant, mais ta volonté de faire au mieux te motivant à poursuivre ton récit. « Je l'ai aimée éperdument et on avait beaucoup de projets de vie, ensemble. On essayait de fonder une famille, on s'est fiancé. Et puis... Elle a rencontré quelqu'un d'autre et a commencé ce que j'imagine on pourrait qualifier de seconde vie. » Tu marquais une pause. Ton ton trahissait la désolation de cette situation que tu avais vécue, sans pour autant être mêlé de regret ou de tristesse. Tu avais accepté cette rupture, comme avais tiré un trait sur Lucy, même si cela avait requis du temps. « Elle me trompait avec cet homme dans mon dos, en mentant pour expliquer ses absences. J'ai fini par le découvrir et elle m'a promis qu'il s'agissait uniquement de dérapages, que ça ne se reproduirait plus, que j'étais celui qu'elle aimait. Sauf qu'elle a continué de me tromper et de me mentir. Elle n'a jamais arrêté de voir cet autre homme. Elle m'a dit un jour qu'il était un peu son obsession. » Tu soupirais longuement, avant de reprendre : « Je l'aimais tellement, à l'époque, que je lui ai proposé de l'attendre. Je lui ai proposé de vivre son histoire avec cet autre mec et que je l'attendrais. De me mettre dans une parenthèse qu'elle pourrait rouvrir plus tard. » Tu grimaçais, mesurant désormais le poids de cette suggestion désespérée que je lui avais faite. « La vérité était que je ne pouvais pas concevoir un futur sans elle. Elle était mon avenir. Plus rien n'avait de sens, sans elle. Tous nos projets tombaient à l'eau, tous nos rêves s'éclataient, et le problème c'est que tous mes buts de vie étaient liés à elle. Alors, quand elle est partie, j'étais démuni, désemparé, entre autres sentiments. » Tu mordillais discrètement ta lèvre. « Je me suis mis dans l'alcool. Un peu dans la drogue. Pour l'oublier. Pour m'oublier. Pour fuir et ne plus souffrir. Sauf que les effets de ces consommations étaient temporaires et mon chagrin me rattrapait toujours. » Je stoppais mes mouvements machinaux sur les doigts de Penny, me rendant compte de ceux-ci. « Un soir, je me suis disputé avec une amie qui m'avait demandé d'arrêter de boire et de me ressaisir. Je me suis mis en colère, parce que je savais pas comment autrement lui traduire ma détresse. J'ai vite réalisé qu'elle ne comprenait pas, je me suis senti comme dans une impasse parce que personne ne semblait pouvoir comprendre, et peut-être que je n'avais pas envie qu'ils comprennent non plus parce que j'avais honte de moi. » Un rictus s'évanouit sur tes lippes. « J'ai eu un déclic, cette soirée-là, lorsque dans notre conversation est survenue l'idée à demi-mot d'en finir. Je n'y pensais pas vraiment, je voulais que toute la douleur cesse, mais j'avais jamais vraiment considéré le suicide. Je cherchais d'autres moyens. » Avec les substances, notamment. « Mais cette idée est apparue, et spontanément, elle a sonné comme une évidence. Je me suis senti si soulagé, comme jamais je ne l'avais été auparavant. J'avais enfin une solution. La solution. Ma solution. Je savais comment me sortir de cette impasse dans laquelle je me trouvais. Je retrouvais enfin un sens à ma vie, et son sens, c'était qu'elle se termine. Ca me faisait tellement du bien, d'y penser. J'avais l'impression de reprendre enfin le contrôle de la situation et d'enfin pouvoir me libérer de tout ça. Il y a eu un énorme poids qui est tombé de mes épaules. » Et ce déclic retentissait encore en toi, inavouablement. Tu demeurais intimement convaincu que le suicide était ta solution, même si une partie de ton être, thérapeutée, essayait de te persuader que c'était faux. « Pendant des mois j'ai préparé mon... Coup. J'avais tout fixé, tout prévu, tout pensé, pour que rien ne rate. Je ne voulais aucune place à l'erreur, ne rien laisser au hasard. Ce but-là, ce secret, m'a redonné de l'énergie, de l'ambition, tellement que mes proches pensaient que j'allais mieux. Personne ne se doutait de ce que je préparais et ils n'auraient sans doute jamais pu savoir. La date que j'avais choisie est arrivée, tout était prêt. Je me suis intoxiqué avec tous les produits que j'avais acquis et volé en partie à l'hôpital. J'ai tout avalé, toutes les substances que j'avais dosées méticuleusement pour ne prendre aucun risque d'échec. J'ai choisi cette manière-là parce que c'est mon domaine, j'allais pas me planter selon moi. Je ne voulais pas d'un accident de voiture, d'une chute, d'une corde, ça me semblait trop aléatoire. Je voulais les produits chimiques et pharmaceutiques parce que je les maîtrise au quotidien. » Un soupir filait entre tes lèvres, tes épaules s'abaissant légèrement. « Sauf qu'un de mes amis est arrivé à l'improviste. Il a appelé les secours. J'ai été réanimé. » Tu baissais les yeux, passant pour l'instant sous silence ton réveil au centre hospitalier et les semaines qui avaient suivi ta tentative de suicide. Tu venais déjà d'asséner ton interlocutrice d'une masse conséquente d'informations de ton passé, dévoilant une malade part de toi qui te conduisait à porter des gestes forts, immoraux, illégaux.

Les secondes qui agonisent suite à ton aveu te paraissent interminable. Tes muscles se contractent, ton cœur bat à rompre ta cage thoracique. Le contact de la paume de Penny contre ton buste te calme suavement, les propos qu'elle t'adresse, assurant t'accepter tel que tu es, t'emplissent d'une gratitude innommable envers elle et la vie qui vous a positionné à la même croisée de chemins. Tu ignores comment la Stringer parvient à t'observer de ce qui te semble être la même manière qu'auparavant, en dépit de tes funestes confidences. Tu n'assimiles pas comment elle peut souligner le bien qui repose en toi, quand tu peines à le mesurer toi-même. Elle t'insuffle du courage et de la foi, une volonté de poursuivre ton combat, par sa bienveillance et son affection, sa promesse d'être présente, beau temps mauvais temps. Ses baisers sur ta peau et ses doigts dans tes cheveux sont tels des médicaments taisant tes démons, t'accordant de la vigueur. « Qu’est-ce qui t’as donné envie de swiper à droite? » Elle te demande avec allégresse, un faible sourire s'installant sur tes lippes. « Je suis un grand fan de Jenga, » tu taquines avant de te redresser, d'inspirer profondément. « Tu avais l'air d'être quelqu'un qui sait se satisfaire de la simplicité de la vie, » tu réponds plus sérieusement. Tu avais été indubitablement charmé par son sourire qui t'avait paru aussi authentique que radieux, la rendant sublime au cœur de cette scène prise sur le vif. Tu avais aimé que Penny choisisse ce cliché heureux de la vie quotidienne, plutôt que de sélectionner une photo sur son 31 où auraient pu être exhibés sa richesse, son importance ou un physique très avantageux. Tu avais favorisé qu'elle opte pour une photo de joie, plutôt qu'un cliché de compétition. Tu remercies la jeune femme d'être qui elle est, tout en lui promettant ta franchise infaillible. « Moi aussi. » Elle te fait écho et tu entremêles précieusement ses doigts des tiens.

Tu étreins affectueusement ton interlocutrice puis optes pour un changement de sujet, t'intéressant à la soirée arrosée qui lui valait ce matin une gueule de bois et la chemise de Swann. « Pas vraiment, non. Je crois que j’avais besoin de décompresser, avant le début de la promo. » Penny t'explique quand tu la questionnes sur un éventuel motif de célébration. Tu poses doucement tes lèvres sur sa tempe, compatissant avec les appréhensions dont elle t'avait fait part dans le passé. Tu espérais que ta présence lors du red carpet l'aiderait à rendre le moment moins stressant, quand bien même tu ne pouvais qu'imaginer toute la pression que pouvait ressentir l'actrice d'être ainsi sous le feu des projecteurs. Tu savais pour ta part que tu ne serais pas capable de t'adonner à cet exercice sur une base régulière et admirais sans vergogne la Stringer pour son courage, sa force et son charisme. Ta petite amie hoche doucement la tête lorsque tu lui demandes si la soirée était tout de même agréable et ressentant ce que tu interprétais telle une pointe de fatigue, tu lui proposes de monter se reposer dans votre chambre où tu lui porterais de l'eau et du Doliprane. Ses lèvres se posent délicieusement sur sa joue, creusée par un sourire qui y naît en réponse. « Je veux juste une chose : que tu viennes te reposer avec moi. » Elle se relève, tu l'observes grimacer. « Et le Doliprane aussi finalement. » Tu ris doucement et la rejoins. Tes mains caressent son dos alors qu'elle glisse ses bras autour de ta taille. « Comment tu te sens maintenant? » Tu inspires profondément. Tu es exténué mentalement, fatigué physiquement, mais ultimement et grâce à elle : « Mieux. »

Tu saisis tendrement sa main et la guides jusqu'à la chambre, où tu l'y abandonnes quelques minutes afin d'aller chercher de quoi soulager ses maux de tête. Tu poses un verre d'eau fraîche et la boîte de Doliprane sur la table de chevet du côté de Penny puis ris doucement en prenant place à côté d'elle sur le matelas. « J'pensais pas un jour avoir la chemise de Swann dans mon lit, » tu plaisantes avant de passer ton bras derrière ses épaules pour l'avoir contre toi. Tu poses tes lèvres précautionneusement sur son front. Tu ne pensais pas avoir un jour une telle femme dans ton lit non plus.



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Penny Stringer
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(penisy #5) take it out on me. Hu5cwsy Présent
ÂGE : trente-et-un ans (03.08.1992)
SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court.
STATUT : deux ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore.
MÉTIER : actrice et bénévole dans plusieurs organismes.
LOGEMENT : la maison à Toowong commence à se faire petite entre Jude, Maia et l'arrivée imminente des jumeaux.
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POSTS : 13683 POINTS : 60

TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.
CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal.
RPs EN COURS : (03)flora #2micah #4scarlett.

+ the one and only (04)isaac #21isaac #22isaac #23isaac (ff)isaac (tel).
RPs EN ATTENTE : eddie #3 › rory #12 › you?

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compte actif d'avril à juillet 2021.
RPs TERMINÉS :
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penisycause baby, the best part of me is you.
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cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)


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CRÉDITS : (av. harley) › (sign. siren charms) › (crackships penisy. harley & gwennifergifs ♡) › (crackship cringer. nairobi ♡) › (tinder profile. AMGK ♡) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz)
DC : autumn galloway (ft. lucy boynton)
PSEUDO : vlastuin › marie.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 27/10/2020
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Message(#) Sujet: Re: (penisy #5) take it out on me. (penisy #5) take it out on me. EmptyLun 1 Nov 2021 - 2:09



Tu es attentive et silencieuse alors qu’Isaac semble s’armer du courage nécessaire pour lever le pan sur une partie particulièrement douloureuse de son passé. Tu ne presses aucune confidence de sa part, la dernière chose que tu souhaites, c’est de pousser trop loin et que cela vienne causer l’effet contraire de ce que tu tentes de faire, soit le mettre pleinement en confiance. Tu as le cœur qui bat la chamade alors que tu appréhendes d’apprendre la vérité sur ces traits de noirceur qui hantent encore trop fort l’esprit de ton amoureux, mais tu t’armes de tout l’amour et de toute la patience que tu possèdes pour écouter sans jugement et sans hâte quelconque. Le récit que te raconte Isaac te serre le cœur à plusieurs reprises, te confronte à des situations auxquelles tu n’as absolument aucune familiarité puisque tu ne t’es jamais retrouvée dans une relation d’un tel sérieux. Tu es chagrinée d’apprendre qu’une femme ait pu lui causer autant de tort au fil des années, d’un amour qui n’était pas aussi réciproque qu’il l’aurait voulu à l’époque et tu comprends un peu mieux les quelques ambitions qu’il t’a partagé lors de ton anniversaire, cette envie de créer sa famille nucléaire à lui. C’est quelque chose qu’il avait eu envie de faire avec une autre par le passé, un rêve qui lui avait été dérobé en plus de voir la femme qu’il aime se perdre dans les bras d’un autre, jouant ainsi de son affection pour elle. Tu ne dis rien toutefois alors que l’histoire prend forme, que les chutes s’accumulent pour ne laisser entrevoir que l’image d’un Isaac démuni et sans but alors qu’il avait perdu tout ce à quoi il s’était raccroché.

« Je me suis mis dans l’alcool. Un peu dans la drogue. Pour l’oublier. Pour m’oublier. Pour fuir et ne plus souffrir. Sauf que les effets de ces consommations étaient temporaires et mon chagrin me rattrapait toujours. » Cette partie là de son récit, elle résonne particulièrement toutefois, quand les premiers mois qui ont suivi ton agression ont été rempli d’une manière similaire, à tenter d’anesthésier des douleurs qui perduraient peu importe la méthode choisie. Tu hoches doucement la tête, tes doigts continuant leurs différentes caresses sur la peau d’Isaac, dans un geste qui l’invite à poursuivre. Tu ne veux pas l’interrompre, le couper dans son élan de peur qu’il s’y perde et qu’il soit incapable de reprendre par la suite. Tu écoutes les ravages de sa colère et de son désespoir, la manière que ces derniers se sont traduits dans son quotidien, auprès de ses proches, jusqu’à cette réalisation épouvantable. Celle que tu ne souhaiterais jamais à personne, surtout pas à cet homme que tu affectionnes de tout ton être. Tu ne peux toutefois pas effacer ces vérités alors qu’Isaac les étend devant toi avec toute la sincérité et toute la délicatesse dont il dispose. Tu ne peux t’empêcher de fermer les yeux violemment alors qu’Isaac qualifie ses idées suicidaires de solution. Ce n’est jamais une solution, même si malgré tout, tu comprends un peu mieux maintenant comment il a pu arriver à cette conclusion des plus extrêmes. Tu ne lâches jamais sa peau, ressentant le besoin de sentir sa chaleur sous le bout de tes doigts, pour te convaincre que malgré l’horreur du récit, la conclusion est belle, dans son ensemble. Parce qu’il est encore là, son cœur battant toujours aussi fort, son être toujours aussi beau et tu l’as trouvé. Et tu te fais la promesse de ne jamais le laisser filer, de ne jamais lui faire du mal comme cette fille de son passé à pu lui en faire. « Pendant des mois j’ai préparé mon… Coup. J’avais tout fixé, tout prévu, tout pensé, pour que rien ne rate. Je ne voulais aucune place à l’erreur, ne rien laisser au hasard. Ce but-là, ce secret, m’a redonné de l’énergie, de l’ambition, tellement que mes proches pensaient que j’allais mieux. Personne ne se doutait de ce que je préparais et ils n’auraient sans doute jamais pu savoir. La date que j’avais choisie est arrivée, tout était prêt. Je me suis intoxiqué avec tous les produits que j’avais acquis et volé en partie à l’hôpital. J’ai tout avalé, toutes les substances que j’avais dosées méticuleusement pour ne prendre aucun risque d’échec. J’ai choisi cette manière-là parce que c’est mon domaine, j’allais pas me planter selon moi. Je ne voulais pas d’un accident de voiture, d’une chute, d’une corde, ça me semblait trop aléatoire. Je voulais les produits chimiques et pharmaceutiques parce que je les maîtrise au quotidien. » Ça te happe de plein fouet, de réaliser à quel point les démons d’Isaac ont autrefois été si prenant que c’était tout ce à quoi il pouvait penser pendant de longues semaines, sans que jamais personne dans son entourage ne réalise ce qui se tramait réellement. Tu aurais besoin de prendre une pause, les images d’horreur déferlants sans arrêt sous tes paupières toujours closes, mais tu ne fais qu’échapper un soupir alors que l’histoire tire à sa conclusion. « Sauf qu’un de mes amis est arrivé à l’improviste. Il a appelé les secours. J’ai été réanimé. » De justesse. Si Isaac respirait encore aujourd’hui, c’était de justesse. Un hasard parfaitement orchestré, une visite imprévue et des secours rapides et efficaces. Tu frissonnes, mets encore quelques secondes avant de rouvrir les yeux et de plonger ton regard dans celui de ton amoureux. « Je suis tellement désolée que tu aies eu à vivre tout ça, Isaac. » Ils sont bien faibles tes mots, comparativement à tous ceux qu’il vient de t’offrir, mais rien que tu ne puisses dire ou faire ne pourra changer ses terribles évènements. « T’as pas idée à quel point je suis reconnaissante que ton ami t’ait trouvé à temps. » Même si toi, tu ne le vois peut-être pas toujours comme ça. Tu n’oublies pas le fait que si Isaac te parle de tout ça aujourd’hui, c’est que ses démons, ses pensées noires, cette solution qu’il mentionnait il y a quelques minutes à peine, ils ne sont jamais très loin. Ils rôdent autour et s’il se bat pour rester à flot, tu sais qu’il n’est pas à l’abris des intempéries de la vie, même si tu aimerais tant le protéger.

Lentement, doucement, tu lui offres des mots sincères. De caresses sur son épiderme, dans ses cheveux, tu tentes de faire disparaître toutes les traces de sa tristesse, de sa douleur, pour ne laisser qu’un baume sur son cœur. Tu ne possèdes pas de formule magique, tu sais que les choses ne seront pas toujours parfaites entre vous deux, tu n’es pas naïve au point de croire que vous ne vivrez pas des moments difficiles ensemble, mais tu lui fais la promesse d’être présente pour braver toutes les tempêtes, les petites comme les grosses. De ne rien laisser le faire chavirer au point qu’il ne puisse pas remonter à la surface. Il t’a tellement aidé à te sentir mieux depuis qu’il est entré dans ta vie, tu aspires à pouvoir faire de même pour lui. Dans une tentative d’alléger la conversation, tu fais ta curieuse sur les raisons qui ont donné envie à Isaac de swiper à droite sur ton profil, dans l’espoir d’y trouver un potentiel match avec ta personne. « Je suis un grand fan de Jenga. » Tu échappes un rire. La photo avait été un cliché pris sur le vif lors d’une de tes dernières visites chez tes parents, et tu ne saurais dire pourquoi, mais tu avais toujours apprécié cette dernière. Comme s’il lisait dans tes pensées, Isaac lui, savait exactement dire pourquoi il avait apprécié la photo. « Tu avais l’air de quelqu’un qui sait se satisfaire de la simplicité de la vie. » Ton sourire s’élargit alors que tu hoches doucement la tête. « J’essaye. » que tu souffles alors que tu viens poser tes lèvres sur sa joue. « C’est encore plus facile depuis que t’es dans ma vie. » que tu soumets, sincère, tes doigts se liant aux siens. Tout de ta vie avait meilleur goût depuis qu’il en faisait partie, même les gueules de bois aux confidences lourdes et douloureuses. À deux, tout paraissait un peu moins lourd, tout faisait un peu moins mal.

Isaac s’intéresse à toi et à tes soirées, mais la vérité c’est qu’il n’y a pas grand-chose à dire sur cette dernière. La gueule de bois venait de l’envie de calmer tes anxiétés face à la tournée de promotion qui approchait à grand pas et ce qui s’était passée ensuite avec Swann relevait de confidences qui n’étaient pas tiennes à partager. Tu avais le cœur lourd à penser que les deux hommes, tous les deux infiniment bons et attentionnés, soient de ceux qui peinent à vivre avec leur douleur. Tu demeurais éternellement reconnaissante que la vie ne te les ait pas arrachés, comme ils l’avaient planifié chacun à leur façon. Tu chasses toutefois ces idées de ton esprit alors que tu te lèves, n’ayant qu’une seule envie : retrouver le lit d’Isaac et de te blottir dans les bras de ce dernier. Pas question que tu ailles te coucher toute seule, tu ressentais plus que jamais le besoin de le sentir tout près de toi. Alors que tu sens ses mains glisser dans ton dos, tu es soulagée de l’entendre te dire qu’il se sent mieux, malgré toutes les confidences qu’il t’a faites et les sujets de conversations ultra sensibles qui ont été abordé. Il attrape ta main et voilà que vous vous dirigez tous les deux vers sa chambre, et tu ne mets pas longtemps avant de t’allonger dans son lit alors qu’il disparaît quelques instants avant de revenir avec la médication et un grand verre d’eau. Tu avales deux comprimés, suivi d’une longue gorgée, alors qu’Isaac vient se blottir contre toi. « J’pensais pas avoir un jour la chemise de Swann dans mon lit. » Tu échappes un fou rire qui résonne dans ton crâne alors que tu te tournes pour faire face à Isaac. « C’est un problème qui se règle facilement ça. » que tu souffles alors que tu défais les boutons de la chemise un à un, te défaisant complètement de cette dernière avant de la laisser tomber sur le sol. « C’est mieux comme ça, non? » que tu souffles, joueuse avant de finir te blottir contre lui, la chaleur de ton corps semi-dénudé à la recherche de sa chaleur à lui, toujours.



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