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 don't let the tide wash you away, don't let worry ever clip your wings (penny #20)

Isaac Jensen
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
le coeur au bout des doigts
  
don't let the tide wash you away, don't let worry ever clip your wings (penny #20) FQgUS3L Absent
ÂGE : 34 ans (13.05.90)
SURNOM : Isy
STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021)
MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour
POSTS : 28709 POINTS : 0

TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant
PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic
CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue
RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE :
Spoiler:

RPs TERMINÉS :
don't let the tide wash you away, don't let worry ever clip your wings (penny #20) LNatll2

(roa, juin 2020)
don't let the tide wash you away, don't let worry ever clip your wings (penny #20) Travel-road-trip-animated-gif-3
grisy
(s1) lancementlove #4grace #1grace, greg, siennaweek-end #1grace #2grace #3
(s2) grace #4grace #5grace, elias, kieraneliasivylove #5love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4grace #6martin
(s5) épreuve 1 semaine 5épreuve 2 semaine 5épreuve 3 semaine 5résultats
(finale) grace #7raftinggrace #8grace #9
AVATAR : Will Higginson
CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack)
DC : /
INSCRIT LE : 08/04/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t19429-isy-strive-for-progress-not-perfection
https://www.30yearsstillyoung.com/t19472-isy-notebook
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Message(#)don't let the tide wash you away, don't let worry ever clip your wings (penny #20) EmptyVen 5 Mai - 1:43

Naïvement, en ayant fait l'effort, Penny et moi, de nous coucher avant minuit après avoir accompli l'exploit d'avoir été productifs sur notre éternelle liste de choses à faire, je m'étais convaincu que nous pourrions passer une nuit aussi réparatrice que salutaire - une sorte de récompense à nos efforts. Après quelques semaines d'adaptation à l'école, cette dernière semblait prodiguer un effet positif sur Jude qui paraissait s'épanouir aussi bien dans les murs de l'établissement scolaire que de retrouver son équilibre dans la sphère privée de la maison malgré une mère toujours prodigieusement absente. Peut-être que cette nouvelle routine le distrayait un peu ou le fatiguait assez pour lui épargner les terreurs nocturnes qu'il avait enchaînées religieusement pendant plusieurs mois. Quant à Maia, si elle démontrait une appétence indéniable pour les nuits, mon organisme s'était à la fois fois résigné et habitué à cette attitude, développant une aptitude impressionnante à me rendormir une fois le bébé apaisé tantôt dans notre lit, tantôt dans le sien (selon notre niveau de courage, probablement). Penny et moi avions œuvré à mettre en place plusieurs stratégies pour garantir autant de bien-être que possible à chaque membre de notre famille dynamique, surtout que celle-ci s'agrandirait prochainement de deux nouveaux trésors et qu'avant que leurs cris nous extraient des bras de Morphée, ils épuisaient sans ménagement leur mère.

Il avait été très exactement 23:44 lorsque je m'étais glissé sous les draps de notre lit et que j'avais enlacé tendrement ma petite amie, déposant un baiser sur sa joue puis dans son cou, m'enivrant de son délicieux parfum, me délectant de la chaleur comme de la douceur de son corps. Le réveil affichait 00:02 lorsque ma tête était retombée lourdement sur mon oreiller et que je massais suavement les zones que je connaissais douloureuses de ma conjointe. A sa respiration, j'avais deviné qu'elle avait sombré dans un sommeil et je cessais mes gestes, de peur de briser son repos, remontant précautionneusement le fin drap sur son épaule. Je fixais alors longuement le plafond en attente de ce marchand de sable dont j'avais visiblement loupé la dernière livraison. La fatigue se voulait lancinante, courbaturait pernicieusement mes muscles, cependant, il m'était impossible de fermer l'œil. Mes méninges s'activaient sournoisement et rapidement, la nervosité suivit une courbe exponentielle dans mon être, doublée de frustration à mesure que je constatais les heures défiler sur le cadran. Robotiquement, je comptais le temps de sommeil qu'il me restait avant que notre routine ne reprenne au petit matin et je passais une main déconfite dans mes cheveux.

Puis, je sursautais.

Le bruit qui m'incita à me redresser dans le lit n'avait rien à voir avec le souffle régulier de Penny, ni des petits sons que Maia pouvait faire dans son sommeil ou alors les pas pressés de Jude sur le plancher menant à notre chambre. Non, j'avais bien reconnu le bruit d'un objet de verre qui se brise au sol suivi d'un heurt contre un des meubles que je présumais dans l'entrée ou le salon de la maison. Si Azrael n'était pas à son premier coup d'essai pour casser quelques bibelots, il n'avait pas la force de faire crisser un meuble sur le parquet et cela faisait des années qu'il avait perdu sa maladresse et sa défiance juvénile. Je sentais Penny se mouvoir à mes côtés et je lui murmurais alors que je glissais hors du lit, enfilant une paire de shorts et jetant un œil à Maia qui dormait paisiblement dans son lit cage : « Reste là, je vais voir. » La dernière chose que je souhaitais était bien que mon amoureuse se mette en danger. De plus, les enfants étaient à l'étage, comme notre chambre, lorsque le soupçonné intrus évoluait au rez-de-chaussée.

J'évoluais dans la pénombre, tendant l'oreille à travers la mélodie tonitruante de mon coeur battant pour essayer de localiser la source des bruits précédents. En passant devant la chambre de Jude, je remarquais le lit déserté de ce dernier, ce qui me glaça le sang derechef. Si mon fils avait cassé quelque chose en pleine nuit, il nous l'aurait signifié aussitôt en pleurant. De plus, ce n'était pas dans ses habitudes de vagabonder dans la maison après l'heure de son coucher. Le seul trajet qu'il effectuait était celui vers notre chambre lorsqu'il nous appelait pas directement de la sienne. Lucy était-elle revenue ? Allait-elle le kidnapper ? Était-il en danger ? Je pressais le pas, me fichant bien d'être totalement démuni face à l'inconnu. Aurais-je affaire à un voleur ? Un ami ou voisin bourré qui s'est planté de domicile ou était plus proche du nôtre ? Mais où Diable se trouvait Jude ? Je n'osais pas l'appeler, de peur de perdre mon effet de surprise face à une scène d'enlèvement d'enfant qui me hantait depuis plus d'un an maintenant.

Je me croirais pressque dans une parodie de série policière en longeant les murs de ma propre maison jusqu'au salon, terrifié des desseins de cet étranger sur mes proches. Lorsqu'une silhouette masculine et assez carrée se dessina à travers les écharpes lunaires, j'ordonnais d'une voix catégorique et glaciale : « Ne bougez plus. » Puis, sans cérémonie, j'enclenchais l'interrupteur pour révéler l'identité de l'homme. Nous cillons en coeur et je dévisageais froidement l'intrus. Je le reconnaissais d'emblée : il s'agissait du photographe qui suivait Penny depuis quelques jours et que j'aurais juré avoir vu à l'école de mon fils. Je pouvais comprendre l'attrait que suscitait la star que j'aimais éperdument, mais s'immiscer dans nos vies privées de la sorte y compris celle d'un garçonnet de quatre ans me mettait hors de moi. Penny possédait une filmographie des plus impressionnantes et prolifiques, elle était assez active sur les réseaux sociaux. N'avaient-ils pas assez de contenu à se mettre sous la dent ? Encore une fois, je me savais candide de penser ainsi lorsque la pause cinématographique de la Stringer pouvait inviter plus d'une personne à se questionner sur ses prochains projets ou comment elle occupait son quotidien actuel. Nous n'avions pas annoncé officiellement la seconde grossesse et quelques théories apparaissaient ici et là sur Internet, illustrées de photos prises à la va-vite dont certaines pompées d'autres sources car datait de plusieurs années ou de la grossesse de Maia.

Pendant les quelques centièmes de secondes durant lesquels nous nous scrutions, mes neurones s'agitèrent avec frénésie. Que devais-je faire ? Le menacer pour qu'il quitte la maison ? Avait-il volé quelque chose  ? Devais-je tenter de le mobiliser ? Appeler les gendarmes ? Bluffer que je les avais appelés pour qu'il débarrasse le plancher ? L'homme ne semblait pas armé ni agressif, mais assez malsain pour se trouver sur une propriété privée, au sein même de notre demeure. Avait-il forcé la serrure que je m'assurais toujours verrouillé avant que nous nous couchions ? N'était-ce pas un moyen de lui donner une leçon sur son comportement parasitaire irrespectueux ? Face à cette intimité violée, la peur de ce que pourrait faire cet inconnu aux gens que j'aimais plus que tout au monde et la colère de sa présence sous le toit que je partageais avec Penny, mon sang-froid était mis à très rude épreuve. Le flash de l'appareil photo qui bombarda en ma direction constitua l'ultime élément déclencheur et je me ruais vers le photographe pour l'immobiliser au sol, aidé par les quelques vestiges de ma carrière de footballeur et les muscles conservés par mes métiers et activités physiques. La silhouette maîtrisée, je cherchais désespérément du regard Jude.



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Penny Stringer
Penny Stringer
l’ère de l'apaisement
l’ère de l'apaisement
  
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ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992)
SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court.
STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore.
MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras.
LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu.
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POSTS : 13983 POINTS : 0

TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal.
RPs EN COURS : (03)anguschrisethel.

+ the one and only (03)isaac #23isaac #24isaac (ff)isaac (tel).
RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you?
RPs TERMINÉS :
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penisycause baby, the best part of me is you.
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cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)


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AVATAR : elizabeth bb olsen.
CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz)
DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart)
PSEUDO : vlastuin › marie.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 27/10/2020
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Message(#)don't let the tide wash you away, don't let worry ever clip your wings (penny #20) EmptyVen 5 Mai - 12:47

La dernière chose dont tu te souviens avant de t’endormir, c’est de sentir les mains d’Isaac dans le bas de ton dos, pressant savamment contre les points courbaturés qu’avait créé ton  ventre doublement ralenti. Puis voilà que tu ouvres les yeux avec misère, surprise par des bruits qui ne sont pas ceux qui te réveillent normalement en pleine nuit. Ce ne sont pas les pleurs de Maia qui dort encore paisiblement dans son petit lit, juste à côté de toi. Ce n’est pas non plus la petite voix de Jude qui demande un verre d’eau ou qui se plaint de ne plus être capable de dormir. Non; les bruits qui te tirent des bras de Morphée cette fois n’ont rien de familiers, mais surtout, absolument rien de rassurant. « Reste là, je vais voir. » Tu n’as pas le temps de répondre ni de réagir que déjà Isaac est sorti de votre lit, en direction des escaliers qui mènent au rez-de-chaussée. Tu entends le bruit de ses pas, mais pas que ça, et ça ne t’en prend pas plus pour que tu ne décides d’appeler 000 pour rapporter une invasion à domicile. Si Isaac avait fait face à quelqu’un qu’il connaît, tu l’aurais déjà entendu parler, pour te faire savoir qu’il n’y a pas de menace ni de raison d’avoir peur. Téléphone à l’oreille, la voix de l’opérateur se veut rassurante au bout du fil, promet l’arrivée des policiers en quelques minutes seulement, mais quelques minutes, ça peut être bien trop long pour Isaac et cette simple idée te fait frissonner d’horreur. Tu sors de votre chambre, fermant la porte derrière toi avant d’aller à la recherche de Jude dont la chambre est anormalement vide. Merde, merde, merde. La voix d’Isaac s’élève à l’entrée mais tu n’en comprends pas bien les mots et puis rapidement, tu remarques un flash qui illumine jusqu’à l’escalier, et tu entends des bruits de bagarres qui n’augurent rien de bon. Aussi vite que tu le peux, tu descends les marches à toute vitesse, au même moment où des agents viennent séparer les deux hommes, même si ton regard lui est porté sur un Jude qui sort de la cuisine, un verre d’eau dans les mains qu’il échappe, éclaboussant son pyjama au passage. « Je voulais un verre d’eau. Je voulais faire comme un grand. » que marmonne le petit garçon et tu te précipites à ses côtés, le serrant contre toi. « Ça va mon grand, tout va bien. Tout va bien. » que tu murmures à son oreille, couvrant ses yeux autant que possible de la scène se déroulant devant vous. Une scène qui ne fait pas de sens pour une nuit qui te laisse pantoise, inquiète et pleine d’interrogations.

Avec la participation des policiers, tu as fini par comprendre que l’intrus était une paparazzi que tu avais aperçu à plusieurs reprises dans les dernières semaines, rôdant toujours trop près de ta personne et de ta famille pour ton confort. Malgré la recommandation des policiers, vous aviez décidé de ne pas porter plainte, espérant que cela convaincrait l’individu de ne pas s’en prendre à son tour à Isaac et tuer toute cette histoire avant que cela ne s’ébruite. Tu ne voulais pas d’un scandale autour de toi et encore moins autour de ton amoureux qui n’avait jamais eu à gérer avec ce genre d’attention et qui méritait de conserver sa vie privée. L’entièreté de cette interruption était venue voler nombreuses de vos heures de sommeil et tu es encore perturbée et à fleur de peau lorsque tu te réveilles, les yeux collés par la fatigue. Tu es surprise mais reconnaissante de voir qu’Isaac s’est levé avec les enfants, d’autant plus soulagée de le savoir en congé aujourd’hui après ce qui s’est passé cette nuit. Tu descends les marches caressant machinalement ton ventre sous lequel tu sens les prouesses matinales des jumeaux qui ne manquent jamais d’une occasion pour te rappeler leur présence. La scène est incroyablement calme et réconfortante lorsque tu arrives au salon, Isy allongé à même le sol avec Maia qui s’agite sur son tapis d’éveil, Jude créant une tour avec ses legos non loin de son père, cherchant sans aucun doute son attention à la moindre occasion. Tu t’approches de lui et viens déposer un baiser sur le dessus de sa tête. « Hey, bon matin. Merci de m’avoir laissé dormir un peu. » Tu viens t’installer sur le canapé derrière lui, tentant de t’y mettre aussi confortablement que possible, une tâche qui se fait de plus en plus compliquée. « Comment tu te sens? Tu ne t’es pas trop fait mal, cette nuit? » que tu lui demandes, inquiète que la confrontation entre lui et le paparazzi n’ait été plus physique et douloureuse qu’il n’avait voulu te le dire quelques heures plus tôt. « J’arrive toujours pas à croire qu’il ait osé rentrer ici en pleine nuit. Je suis tellement désolée Isy. » Désolée parce que tu sais que si ce n’était pas de ton statut de célébrité, ce qui s’est passé cette nuit n’aurait jamais eu lieu. « Tu penses qu’on a pris la peine décision, de ne pas porter plainte? L’agent a dit qu’on pouvait l’appeler, si on changeait d’idée. » La carte d’affaires qu’il t’avait laissé était d’ailleurs toujours sur la table base du salon, là où tu l’avais laissé avant de remonter à la chambre après finalement t’être calmée cette nuit.



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Message(#)don't let the tide wash you away, don't let worry ever clip your wings (penny #20) EmptyVen 12 Mai - 19:25

Une fois les gendarmes ainsi que le paparazzi intrusif hors de votre demeure, une boule de nervosité et de culpabilité s'installa pernicieusement en moi, telle une roche indigeste pesant lourdement sur mon estomac. Je saisis le balai pour débarrasser le hall d'entrée des dégâts causés par le photographe que je méprise bien plus que je n'oserais jamais le déclarer à voix haute et je dispose les meubles tels qu'ils étaient avant son entrée hors-la-loi au coeur même de votre intimité. Je n'ai qu'une envie en tête : éradiquer toute trace de cet événement qui ne cesse pourtant de se rejouer, récalcitrant, dans ma mémoire pendant que j'analyse scrupuleusement, ardemment critique, chaque geste que j'ai posé de manière impulsive. J'ai conscience d'avoir agi tel un infirmier au sein même de mon foyer : j'ai considéré ce paparazzi tel un patient de mon service qui se montrait menaçant. Je n'ai pas su effectuer une séparation entre ma vie professionnelle et ma vie privée et plus que jamais, je redoute d'avoir fauté dans cette sphère hors murs hospitaliers. Avais-je le droit d'immobilier ainsi cet homme ? Mais n'était-ce pas de la légitime défense considération son entrée par effraction ? Surtout lorsque j'ignorais totalement où se trouvait mon fils et que le photographe n'avait trouvé mieux que de m'aveugler éhontément du flash de son appareil hors de prix ?

Si nous avions opté pour ne pas porter plainte, j'avais toutefois réclamé à ce que les photos prises de votre famille soient totalement effacées des possessions du professionnel. Je refusais bec et ongles que des clichés de nous, et que nous n'avions surtout pas approuvés, véhiculent sur la toile. D'autre part, je craignais la nature de ceux-ci vu le manque total de respect dont faisait preuve le voyou. Néanmoins, je ne souhaitais pas totalement nuire à l'homme en noircissant son casier judiciaire ou en l'assommant d'une amende, même si je ne réalisais peut-être pas qu'avec une telle requête qui avait pour unique but de protéger notre intégrité, je lui faisais perdre de l'argent. Je nourrissais naïvement l'espoir que cette sinistre nuit serve de leçon au paparazzi, qu'il prenne la mesure de ses actes et à quel point il était en tort et aurait pu risquer gros si nous avions été plus sévères avec lui et avions décidé de nous rendre au commissariat du quartier. Je souhaitais que les possibles conséquences de ses agissements le glacent assez pour que plus jamais il ne les reproduise et surtout qu'il laisse enfin Penny en paix, ainsi que les autres célébrités qu'il harcèle peut-être. Aussi, je prenais en grande considération l'argument de Penny : si nous offrions une fleur à cet énergumène en ne le poursuivant pas légalement, il se tiendrait à carreaux et n'exposerait pas le récit de son intrusion dans la presse.

La durée du sommeil que j'avais pu emmagasiner cette nuit devait s'élever en tout et pour tout à deux heures entrecoupées à de nombreuses reprises. J'avais la sensation d'avoir davantage somnoler que réellement dormi, mon corps en étant d'alerte, mon esprit anxieux des retombées de cette nuit. Finalement, vers les six heures du matin, lorsque Maia s'était réveillée, je l'avais prise dans mes bras avec plaisir, ses premiers sourires apposant un baume indéniable sur mon coeur. Couverte de baisers, j'avais préparé en douceur la petite pour la journée - optant religieusement pour une robe car je ne m'aventurais jamais à tenter d'accorder deux morceaux de linge, exercice pour lequel j'étais peu doué et dont le résultait faisait au moins souvent (presque toujours) pouffer Penny -. Jude nous avait rejoint deux heures plus tard, son doudou sous le bras, frottant ses yeux vigoureusement. Je l'avais engaillardi en lui proposant de faire des pancakes et le garçonnet avait été ravi d'ajouter les ingrédients que je lui tendais dans le bol tout en choisissant les différentes garnitures.

« Hey, bon matin. Merci de m’avoir laissée dormir un peu. » Je lève les yeux vers Penny en lui souriant. Je me redresse ensuite du sol sur lequel je m'étais allongé avec les enfants qui jouaient pour m'adosser au canapé sur lequel mon amoureuse prenait place. « Bon matin. Avec plaisir, » je lui fais, satisfait qu'elle ait pu se reposer. Je dépose un tendre baiser sur sa joue puis sur son ventre où les jumeaux semblent être en pleine séance de gymnastique sous ma paume. « Ils ont l'air en forme, » je commente avec amusement. « Comment tu te sens? Tu ne t’es pas trop fait mal, cette nuit? » Je hoche la tête en signe de dénégation. « Non, non, je ne me suis pas fait mal, » je la rassure spontanément. « Mais j'espère que je n'y suis pas allé trop fort... » je révèle en grimaçant. Je ne pensais pas avoir blessé le paparazzi mais peut-être avais-je été trop brusque, trop impulsif, motivé par la volonté de réduire la menace qu'il présentait. « Et toi ? Comment tu te sens ? » Je questionne sincèrement. « J’arrive toujours pas à croire qu’il ait osé rentrer ici en pleine nuit. Je suis tellement désolée Isy. » Mon regard passe de Maia qui mordille un de ses jouets à Penny dont les traits dévoilent la culpabilité et l'inquiétude. Je me lève de manière à prendre place à côté d'elle sur le canapé. « Eh, ce n'est pas ta faute, ma chérie. » J'affirme en déposant un baiser sur sa joue. « L'essentiel est que tout le monde va bien, » je formule, optimiste. J'avais eu si peur pour mes proches en constant avec horreur qu'un intrus possiblement mal intentionné s'était immiscé à notre domicile : Penny enceinte jusqu'aux yeux dont je craignais le moindre choc physique comme émotionnel sur sa grossesse, Jude que j'ignorais totalement où il se trouvait, Maia sans défense du haut de ses dix mois... « Tu penses qu’on a pris la peine décision, de ne pas porter plainte? L’agent a dit qu’on pouvait l’appeler, si on changeait d’idée. » La même interrogation tournait en boucle dans mon esprit. Pourtant, je ne m'imaginais pas porter plainte contre cette homme. « Je pense... Je me dis que comme ça, ça lui servira de leçon et comme tu l'as dit cette nuit, ça lui donne une raison de ne pas exposer ce qui s'est passé dans un magazine, » je présente sur une voix nuancée davantage d'espoir que de confiance. « J'avais pensé qu'on pourrait magasiner une alarme plus performante et une gourde pour Jude, » je propose. « Olivia en a acheté pour les jumeaux, elles sont phosphorescentes et il me semble bien que celle de Lenny a des dinosaures dessus... » Soit la passion première de Jude, dont l'attention est piquée dès le mot articulé. Sa petite silhouette s'oriente vers nous et j'annonce, même si l'odeur régnant dans la cuisine a sans doute laisser Penny deviner le menu du petit-déjeuner. « On a fait des pancakes. Tu en veux ? » « Il y en a avec plein de chocolat ! » argumente Jude en tendant un coussin à Penny, celui qu'il lui arrivait de placer derrière son dos pour soulager ses courbatures.



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Penny Stringer
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l’ère de l'apaisement
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ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992)
SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court.
STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore.
MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras.
LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu.
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TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant.
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ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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Message(#)don't let the tide wash you away, don't let worry ever clip your wings (penny #20) EmptyDim 14 Mai - 9:43

Tu avais besoin plus que jamais de ce matin doux, de ce matin lent. Le genre de matin où rien ni personne n’avait d’attente de votre part, où vous pourriez pour une rare fois être tous les quatre et profiter de ce que la journée avait à vous offrir sans avoir à vous prendre la tête sur le moindre détail. Pas d’engagement quelconque à respecter, pas d’horaire à remplir, il n’y avait que toutes les heures de cette journée libre comme l’air et la volonté de les remplir de temps en famille, à se ressourcer après les évènements lourds et traumatisants de la nuit dernière. Tu ne te sens pas complètement sereine lorsque tu descends les escaliers, mais ton cœur s’allège instantanément quand tu retrouves les tiens tous ensemble dans le salon. Maia est à croquer dans sa robe du jour, une que tu reconnais comme étant l’une des créations de ta meilleure amie. Les quelques pas de votre chambre jusqu’au salon suffissent à t’essouffler, énième preuve de l’ampleur de ton ventre et de tes organes nouvellement écrasés par la présence des jumeaux qui ne manquent jamais une occasion pour rappeler qu’ils sont là et qu’ils prennent bien de la place. Tu t’installes sur le canapé et Isaac ne tarde pas à venir s’installer près de toi, ses lèvres se posant sur les tiennes d’abord avant de se poser sur ton ventre. « Ils ont l’air en forme. » commente Isaac qui sent sans aucun doute quelques coups au travers le tissu de ton pyjama. « C’est elles qui m’ont réveillé. » que tu avoues avec un léger rire. Il y a quelques semaines, ton obstétricienne t’avait annoncé que vous attendiez deux petites filles, le sexe de vos bébés à venir un secret que vous aviez décidé de garder que pour vous deux jusqu’à la naissance.

Un secret qui, de toute évidence, semblait faire des curieux vu l’intrusion que vous aviez vécue il y a quelques heures à peine. Tu peinais à comprendre ce que le paparazzi espérait trouver chez vous au beau milieu de la nuit, ce qu’il espérait accomplir avec de telles actions brimant complètement le peu de vie privée qu’il restait encore à ta famille et toi. Tu étais ouverte sur les réseaux sociaux, offrais une vision d’ensemble sur votre quotidien sans rentrer dans les détails sordides, mais tu te considérais comme quelqu’un de majoritairement transparente et de toute évidence, cela ne suffisait pas ce qui te rendait grandement dubitative sur ton futur dans la place publique. « Non, non, je ne me suis pas fait mal. » Tu échappes un léger soupir, rassurée de l’entendre. « Mais j’espère que je n’y suis pas allé trop fort… » « T’étais en légitime défense Isy. Tu savais pas ce qui se passait, ni même où Jude était. Si tu veux mon avis, il est chanceux de s’en sortir sans aucune fracture. » Un appareil cassé et des photos effacées semblaient être un très petit prix à payer pour la frayeur qu’il vous avait causé, de toute façon. « Et toi? Comment tu te sens? » Tu hausses légèrement les épaules, avant de venir passer tes bras autour des épaules de ton amoureux assis devant toi sur le sol, ton menton s’appuyant contre le dessus de sa tête. « Un peu secouée, mais ça va. » que tu lui admets, ne voulant pas l’inquiéter mais souhaitant tout de même être complètement honnête avec lui. Tu te sens mal d’être la raison pour laquelle quelqu’un puisse être assez fou pour rentrer chez vous et espérer trouver des informations à ton sujet, de quoi se mettre sous la dent pour écrire un article digne de milliers de clic tous plus inutiles les uns que les autres. « Eh, ce n’est pas ta faute, ma chérie. » Tu le suis du regard alors qu’il se lève pour venir prendre place à tes côtés sur le canapé. « L’essentiel est que tout le monde va bien. » « Je préfère ne pas penser à ce qui aurait pu se passer si Jude était tombé sur lui avant que tu ne descendes… » Tu fermes les yeux avec force, préférant ne pas te perdre dans des scénarios tous plus catastrophiques les uns des autres. Isaac avait raison, il te fallait plutôt te concentrer sur le fait que personne n’avait été blessé et que le pire avait été évité. Tu espérais seulement que l’expérience ne se représenterait jamais.

Et peut-être que pour éviter cela, vous auriez dû porter plainte. Au milieu de la nuit et sous le choc des émotions, tu étais persuadée qu’éviter un procès avait été la chose à faire, mais avec un peu de recul, tu n’étais soudainement plus aussi assurée que tu avais pu l’être quelques heures plus tôt. « Je pense… Je me dis que comme ça, ça lui servira de leçon et comme tu l’as dit cette nuit, ça lui donne une raison de ne pas exposer ce qui s’est passé dans un magazine. » Tu hoches doucement la tête, tes doigts jouant machinalement avec ceux d’Isaac alors que ton esprit file à toute allure, tentant de te convaincre que c’était pour le mieux, qu’ainsi, vous pourriez mettre cette nuit d’horreur derrière vous dès maintenant et vous concentrez sur le futur. « J’avais pensé qu’on pourrait magasiner une alarme plus performante et une gourde pour Jude. Olivia en a acheté pour les jumeaux, elles sont phosphorescentes et il me semble bien que celle de Lenny a des dinosaures dessus… » « On peut aller magasiner ça aujourd’hui, si tu veux. » que tu proposes, ayant envie de quitter la maison tout en étant tout de même consciente que vous pourriez être épiés ledit paparazzi, si jamais il n’avait pas retenu la leçon. « Peut-être qu’on devrait commencer à regarder sérieusement pour cette maison au bord de l’eau, plus loin de la ville. Un endroit où aucun paparazzi pourrait nous retrouver. » L’idée de déménager flottait dans l’air depuis un moment déjà, avant même que vous n’appreniez pour les jumeaux, et le moment semblait de plus en plus opportun pour mettre à bien ce projet maintenant que l’adresse de votre maison actuelle n’était clairement pu un secret dans le cercle des paparazzis, en plus de se faire de plus en plus serrer avec tout vos petits monstres. « On a fait des pancakes. Tu en veux? » « Il y en avec plein de chocolat! » Tu ne peux t’empêcher de rire devant l’excitation du petit garçon qui t’offre un coussin, celui que tu aimes placer dans ton dos quand ce dernier se fait trop douloureux après une longue journée. « C’est ça qui sent bon comme ça! » Jude hoche la tête avec fierté et tu regardes les deux garçons quitter le salon pour la cuisine, là où tu les entends décider combien de pancakes t’apporter et lesquelles choisir. Dans la poche de ta robe de chambre, tu sens ton téléphone vibrer à répétition et quand tu le sors, tu es surprise de voir tes messages textes débordés, en plus de voir un nombre incalculable de notifications sur les quelques réseaux sociaux sur lesquelles tu es encore active. Quelque chose ne va pas, tu en as soudainement la certitude et après la lecture de quelques textos, tu ouvres un lien qui mène à un article dont l’image en est une que tu aurais préféré ne jamais voir sur internet. Isaac, cette nuit, l’air surpris et en alerte, suivi d’une photo de toi qui tient Jude dont le visage a été pixelisé. « Isaac. ISAAC! » que tu t’exclames, à peine en mesure de comprendre ce qui se joue présentement sous tes yeux. « Est-ce que t’as ouvert ton téléphone ce matin? » que tu demandes lorsqu’il revient dans le salon, ta voix soudainement un murmure alors que tu es incapable de lire les mots qui s’enchainent dans un ramassis de conneries et de mensonges sur l’écran de ton téléphone.



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Isaac Jensen
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le coeur au bout des doigts
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ÂGE : 34 ans (13.05.90)
SURNOM : Isy
STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021)
MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour
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TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant
PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic
CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue
RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE :
Spoiler:

RPs TERMINÉS :
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(roa, juin 2020)
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grisy
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(s2) grace #4grace #5grace, elias, kieraneliasivylove #5love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4grace #6martin
(s5) épreuve 1 semaine 5épreuve 2 semaine 5épreuve 3 semaine 5résultats
(finale) grace #7raftinggrace #8grace #9
AVATAR : Will Higginson
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Message(#)don't let the tide wash you away, don't let worry ever clip your wings (penny #20) EmptyVen 19 Mai - 1:47

Être rejoint par Penny dans le salon m'insufflait spontanément un certain soulagement. Quand bien même j'étais très satisfait de lui avoir permis de se reposer plus longtemps sur ce jour de congé qui était nôtre et duquel nous comptions profiter en famille sans pression, la simple présence de mon amoureuse à mes côtés suffisait à taire les multiples doutes, inquiétudes et tergiversations qui ruminaient, récalcitrants, dans mon esprit. Je déposais tendrement un baiser sur les lèvres de l'actrice avant de caresser et baiser doucement son ventre, contre lequel je sentais quelques mouvements. « C’est elles qui m’ont réveillée. » Un fin sourire apparut sur mes lèvres, trop amusé par l'activité de nos filles à naître pour savoir réprimander leur fiesta matinale. Pour le moment, leurs mouvements impactaient directement exclusivement Penny, et je m'évertuais à saisir la moindre occasion pour faciliter les journées de ma petite amie qui produisait l'effort conséquent, doublé d'un miracle, de porter deux vies. Je nourrissais aussi une enthousiaste curiosité à découvrir leur évolution tout comme il me tardait de les rencontrer, quand bien même le plus tard serait le mieux et que leur arrivée imposait aussi plusieurs challenges sources d'appréhensions. Néanmoins, je gardais confiance, je m'efforçais d'être optimiste, conscient que ces naissances étaient avant tout des cadeaux et que vos nouvelles-nées vous combleront instantanément, tout comme leurs aînés savaient si bien le faire. « Il faut vraiment que je m'habitue à parler d'elles au féminin, » je reconnaissais. J'avais passé une bonne partie de la grossesse de Penny à qualifier ces petits êtres de jumeaux. Désormais que nous sachions qu'il s'agissait en vérité de jumelles, je devais m'appliquer à chasser cette habitude de masculin que j'avais prise, même si je n'avais pas eu de sexe en tête à cette période et que mon expression relevait d'un réflexe langagier.

Je rassurais spontanément Penny sur le fait que je ne m'étais pas blessé lors de ma récente altercation avec ce paparazzi irrespectueux qui avait violé sans scrupule aucun notre intimité. Néanmoins, je lui soumettais ma crainte d'avoir agi peut-être trop violemment, trop brutalement, sous le coup de la peur, de l'émotion, de l'inconnu, en mimétisme de mes réactions professionnelles face aux patients dangereux et agités auxquels j'étais régulièrement confrontés dans le cadre de ma profession. « T’étais en légitime défense Isy. Tu savais pas ce qui se passait, ni même où Jude était. Si tu veux mon avis, il est chanceux de s’en sortir sans aucune fracture. » Je hochais la tête, à la fois réconforté et agréant avec l'interprétation de mon amoureuse. « Heureusement qu'il semblait ne rien avoir de fracturé... » Je remarquais, n'ayant pas songé à cette éventualité et n'ayant pas spécialement mesuré ma force sur l'instant. Néanmoins, l'homme ne s'était pas plaint de quelconques os cassés, ce qui était rassurant. « J'ai tellement eu peur que ce soit quelqu'un qui vous veuille du mal, à toi ou aux enfants, » je confessais. « Et puis ne pas voir Jude dans sa chambre, je me suis fait des scénarios dignes de Maddie McCann, » j'avouais en baissant d'un ton de manière à ce que le garçonnet ne m'entende pas et ne culpabilise pas davantage de sa quête nocturne de verre d'eau duquel il avait tous les droits de se servir, quelle que soit l'heure du jour ou de la nuit, comme je lui avais affirmé ce matin et comme Penny lui avait assuré la veille.

Penny passa ses bras autour de mes épaules, son menton se posa doucement sur le dessus de ma tête. J'entremêlais ses doigts entre les miens avant de porter sa main à ma bouche pour la baiser avec douceur, la questionnant sur comment elle se sentait. « Un peu secouée, mais ça va. » Je caressais sa main et prenais place à ses côtés lorsqu'elle me confiait sa culpabilité. Je lui assurais derechef qu'elle était aucunement fautive de cette entrée par effraction et que l'essentiel demeurait que tout le monde était sorti indemne de ce fâcheux événement. « Je préfère ne pas penser à ce qui aurait pu se passer si Jude était tombé sur lui avant que tu ne descendes… » Je me mordais la lèvre. « Moi non plus... Ni si on ne l'avait pas entendu et qu'il serait monté. » Entre les chambres des enfants et la nôtre, l'image que nous soyons surpris alors que nous dormions dans nos lits respectifs me provoquait de terribles frissons d'effroi.

Savoir si nous avions opté pour la démarche la plus judicieuse vis-à-vis de ce journaliste ne nous appartenait malheureusement pas. Nous avions décidé de ne pas porter plainte contre ce sombre énergumène, de laisser couler cette intrusion violente qui s'était soldée par une immobilisation physique dans le salon puis l'arrivée des autorités. Il s'agissait en quelque sorte d'une fleur que nous dédions à cet homme aux mœurs déplacés, armés de l'espoir que ce qui s'était passé cette nuit ne sorte pas des murs de notre domicile. Face à l'inquiétude de Penny, je rappelais : « Si jamais, on a toujours la carte que le policier t'a donnée. » Puis, je proposais une virée de magasinage pour sécuriser notre maison et éviter à Jude de vagabonder en pleine nuit, m'efforçant de regarder vers l'avenir. « On peut aller magasiner ça aujourd’hui, si tu veux. » Je hochais la tête à l'affirmative avec un léger sourire. « Je nous imagine déjà partir pour acheter deux choses et revenir avec le coffre de la voiture plein, » je plaisantais avec légèreté. Nous trouvions toujours de nouvelles choses à acheter, dont nous avions plus ou moins besoin, sans compter l'appétence des enfants pour les jouets ou les bonbons devant lesquels nous passions en arpentant les rayons. « Peut-être qu’on devrait commencer à regarder sérieusement pour cette maison au bord de l’eau, plus loin de la ville. Un endroit où aucun paparazzi pourrait nous retrouver. » Je portais mon entière attention sur ma conjointe, le regard étincelant au projet d'envergure que nous évoquions depuis quelques temps maintenant. « J'en rêve déjà, » je présentais, charmé par cette maison que nous nous imaginions, bercée par le son de l'océan, à l'abri de la cohue. Il me tardait d'entamer ce nouveau chapitre de notre histoire avec Penny et les enfants et de posséder un lieu qui serait nôtre dès le départ et nous préserverez des yeux aussi curieux que malsains. « On peut commencer à regarder tranquillement aujourd'hui ? » Je suggérais. Même si nos futures semaines risquaient d'être bien animées considérant le troisième trimestre de grossesse de Penny, je me disais que nous pouvions toujours prospecter quelque peu de manière à se faire des idées sur ce qui se trouvait sur le marché quand nous serions prêts à investir ainsi que déménager.

Accompagné de Jude, je m'orientais vers la cuisine afin de ramener à Penny un petit-déjeuner aussi nutritif et apprécié par ses envies que possible. Quelques pancakes chocolatés furent déposés dans une assiette que je confiais à Jude, alors que je versais la boisson de son choix à ma petite amie. « Isaac. ISAAC! » Mon regard, alarmé, passa du récipient au salon. « Est-ce que t’as ouvert ton téléphone ce matin? » Incrédule, je déposais la boisson sur la table basse, à côté de l'assiette à pancakes. « Tu m'as fait peur. J'ai cru que tu avais perdu les eaux ou quelque chose du genre. » Je lançais avec humour, avant de reconnaître sa mine grave. « Non, il est resté sur la table de nuit depuis hier soir, » je révélais. « Pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe ? » Je m'inquiétais, lisant désormais l'horreur sur le portrait de mon amoureuse. Lorsqu'elle me tendait son smartphone, j'éprouvais toutes les misères du monde à retenir un juron en reconnaissant des images de la scène intrusive de cette nuit. La colère s'infiltrait pernicieusement et dangereusement en mon être alors qu'un cliché de Penny et Jude dans les circonstances de la veille circulaient sur la toile pendant que mon estomac se renversait de honte face à la photographie me dépeignant. Le paparazzi avait-il été accompagné d'un collègue qui avait immortalisé ces scènes sans que nous le réalisions ? Les notifications ne cessaient d'inonder le téléphone de Penny, ce qui me glaçait le sang, conscient de la croissance du nombre de personnes qui ont dû accéder à cet article dont je prenais connaissance du titre à mesure que mon teint pâlissait. Comme s'il sentait mon malaise, Jude se rapprocha de moi et se glissa dans mes bras et je caressais machinalement son dos tout en saisissant péniblement le véritable cauchemar médiatique qui s'aggravait à chaque terme.

Après notre domicile violé, c'était désormais ma propre identité que je sentais bafouée, traînée, martelée, dans l'unique but d'atteindre Penny et de faire un sordide buzz. Je constatais avec effroi le portait qu'on m'attribuait, ce dernier non seulement basé sur cette pseudo bagarre avec le paparazzi dont la description était largement exagérée sur cet article, mais aussi sur des volets de mon passé médical que je n'aurais jamais même soupçonné voir apparaître sur Internet. Les sentiments de honte, de peur, d'injustice, de trahison et de fureur me foudroyaient avec une puissance que je n'avais jamais auparavant connue, car cette attaque qui me qualifiait de réelle monstruosité était en priorité dirigée vers les personnes que j'aimais le plus, sans compter qu'effacer de telles âneries sur Internet, qui étaient commentées, transférées et publiées à foison vu comment le téléphone de mon amoureuse vibrait, risquait d'être ardu. Bouche bée, je levais des yeux brillants vers Penny, me sentant incommensurablement démuni, vulnérable et désolé. « Tu... » Ma voix se coupait, abasourdi. « Tu crois que ça peut s'effacer ? » J'osais demander, plein d'espoir, quand bien même mon coeur tonnait, ma raison y croyant peu. Et même si cet article disparaissait, les mémoires demeureraient. Je me rassurais en me répétant que les gens qui ne me connaissaient pas m'oublieraient facilement, les prochains scandales gommeraient ces incriminations, mais qu'en était-il de la réputation de Penny, ternie par le sinistre portrait de son compagnon qualifié de nombreuses bassesses et de mots si violents que j'en avais le souffle coupé et le coeur en morceaux ? Qu'en était-il de ma famille, des personnes que je fréquentais dont beaucoup ignoraient tout de ma santé mentale et de surcroît, de ma tentative de suicide ? Qu'en était-il de nos enfants quand ils seront en âge de surfer sur le web et potentiellement de tomber sur ces accusations dont j'étais victime ? Qu'en était-il de mes rôles au sein des associations auxquelles j'étais investi, accepteraient-ils ma place dans leurs rangs vu les nouvelles liaisons faites à mon nom ? « Je comprends pas, » je soufflais, sous le choc. « Je comprends pas comment ils ont su. » Mon regard fuyait désormais l'écran, incapable d'en lire davantage de la description odieuse effectuée de ma personne reposant sur mon diagnostic médical. « Peu de gens le savent... Je ne le dis pas, » j'argumentais ma confusion. Certes, l'information était récupérable, mais les dommages étaient désormais gigantesques, frisait à mes sens actuellement en alerte l'insurmontable. « Je suis désolé, ma chérie, » je formulais sincèrement, portant une main à mon visage marqué par l'épouvante de ce nouveau contexte, chaque minute me donnant l'impression que le ciel me tombait toujours plus sur la tête. Au-delà de mon histoire qui me procurait l'impression d'être exposée des pires façons, j'étais profondément navré pour la carrière comme la vie privée de mon amoureuse lâchement et injustement éclaboussées par mes démons, par mon passé qui refusait définitivement que j'en tourne cette satanée page.



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Penny Stringer
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l’ère de l'apaisement
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ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992)
SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court.
STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore.
MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras.
LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu.
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TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant.
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ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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Message(#)don't let the tide wash you away, don't let worry ever clip your wings (penny #20) EmptyJeu 1 Juin - 6:03

“Il faut vraiment que je m’habitue à parler d’elles au féminin.” Un doux sourire habite ton visage malgré la fatigue qui tire tes traits. La présence des jumelles est un baume dans vos vies, ce matin particulièrement lorsque tout te semble sans dessus-dessus après ce qui s’est passé la nuit dernière. Un secret gardé précieusement entre vous, que rien ni personne ne saurait voler ni violer comme votre intimité a pu l’être dernièrement. Ça ne faisait que quelques semaines que l’on vous avait appris le sexe des bébés, et tu t’habituais à peine toi-meme à parler d’elles au féminin. Tu sentais que tu étais prédestinée à être une girls mum et tu étais  déjà impatiente de voir le lien se former entre les jumelles et Maia qui aurait à peine un an de différence avec ses petites sœurs. Jude avait d’abord été un peu déçu  d’apprendre qu’il n’aurait pas un petit frère, mais sa déception s’était bien vite dissipée après qu’Isaac lui ait demandé de l’aider à preparer les berceaux des filles, bien trop heureux de se rendre utile du haut de ses quatre ans. Comme s’il savait que tu pensais à lui, Jude vient se blottir contre toi, ses mains venant donner quelques petits coups sur ton ventre largement arrondi, essayant d’obtenir une quelconque réaction de la part de ses sœurs. Ça te fait toujours sourire de voir le petit bonhomme si curieux et investi dans cette nouvelle grossesse, et ça avait toujours été d’une importance primordiale pour toi qu’il sente qu’elles étaient ses sœurs à entière, qu’importe si toi, tu n’étais pas sa mère biologique à lui. Six mois s’étaient écoulés maintenant depuis la disparition de Lucy et Jude semblait enfin s’être fait à cette nouvelle réalité, les demandes pour parler à sa mère ayant diminué grandement dans les dernières semaines.

Tu n’aurais pas supporter l’idée que quoique ce soit arrive à Jude hier soir, pas plus que tu n’aurais toléré que ton amoureux se retrouve  blessé suite à son interaction avec le paparazzi. Isaac lui, dans son éternel bonté, ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour l’homme, même s’il s’en sortait déjà probablement trop bien avec l’absence de plainte de votre part. “Heureusement qu’il semblait ne rien avoir de fracturé…” Tu caresses doucement sa joue, tentant de le rassurer que c’était bien le moindre de vos soucis puisque cet homme avait été jusqu’à des extrêmes dans l’espoir de voler des informations à ton sujet. “J’ai tellement eu peur que ce soit quelqu’un qui vous veuille du mal, à toi ou aux enfants. Et puis ne pas voir Jude dans sa chambre, je me suis fait des scenarios dignes de Maddie McCann.” Tu frisonnes simplement à entendre le prénom de cette petite fille dont la disparition est connue mondialement et tu préfères encore ne pas te perdre dans des scenarios tous plus saugrenus les uns des autres, bien que ton emrpise sur Jude se fait un peu plus serrée, comme si tu avais besoin de convaincre autant ton corps que ton esprit que le petit garçon est bien là contre toi, sain et sauf. Mais le petit bonhomme se tanne vite et se faufile jusqu’à ses jouets, et tu te rapproches ensuite de ton amoureux, frissonnant lorsqu’il mène tes doigts à ses lèvres pour y déposer de doux baisers. “Moi non plus… Ni si on ne l’avait pas entendu et qu’il serait monté.” “Tu penses qu’il faudrait augmenter la sécurité autour de la maison, et dans la maison aussi? Je déteste l’idée de devoir mettre des caméras partout, mais je déteste encore plus l’idée de vous mettre en danger.” Isaac, Jude, Maia, les jumelles… la dernière chose que tu voulais c’est que ton métier mette ta famille dans la mire de gens qui étaient pleins de mauvaises intentions. Tu te sentais inévitablement responsable pour cette intrusion, consciente que c’est ton nom qui suscitait l’attention, ta célébrité qui avait tenté le paparazzi, comme si le fait que tu sois actrice lui donnait le droit à chaque morceau de toi et de ton entourage.

“Si jamais, on a toujours la carte que le policier t’a donnée.” Tu hoches vaguement la tête, consciente que l’option persiste malgré le choix que vous avez fait pendant la nuit. Tu préférais ne pas avoir à l’utiliser, n’ayant pas particulièrement envie de te lancer dans des procédures judiciaires qui pourraient ne mener à pas grand chose, une réalité trop commune pour ce genre de plaintes. Il est sans doute plus judicieux de penser à ce que vous pouvez mettre en place pour vous protéger, une alarme plus performante, des caméras potentiellement et une nouvelle gourde que Jude pourra conserver dans sa chambre pour éviter qu’il ne se promène dans la maison en pleine nuit, même si ce n’est pas quelque chose que vous devriez craindre en soit. Tu détestes le fait que ce soit désormais le cas. “Je nous imagine déjà partir pour acheter deux choses et revenir avec le coffre de la voiture plein.” C’est en effet très probable vous connaissant. Il ne reste désormais que deux ou trois mois avant l’arrivée des jumelles et vous semblez toujours trouver de nouvelles choses à acheter pour elles. Bien sûr, vous étiez pas mal équipés pour accueillir un enfant, mais il fallait racheter un exemplaire de tous les essentiels et tu craignais parfois que même deux de chaque chose ne soit pas suffisant pour répondre aux besoins de vos trois filles en bas âge. “On va finir par manquer de place je crains.” D’où le fait que tu ne pouvais t’empêcher de mentionner ce plan de vous acheter une nouvelle maison au bord de la mer. Un endroit que vous pourriez choisir ensemble, avec l’idée que tous les membres de votre famille grandissante puisse avoir son propre endroit et son intimité. “J’en rêve déjà.” Un large sourire s’installe sur tes lèvres à l’entendre. Ça faisait quelques mois maintenant que ce projet existait en arrière-plan, quelque chose que tu avais espoir de mettre en place après la naissance des jumelles. Toutefois, avec les récents événements, tu ne pouvais t’empêcher de penser que peut-être le plus tôt serait le mieux, pour vous offrir cette paix d’esprit qui venait de vous être voler en plus de commencer ce nouveau chapitre d’une famille de six dans une demeure où tu espérais que les enfants puissent grandir jusqu’à leur majorité plutôt que de se retrouver à changer constamment. “On peut commencer à regarder tranquillement aujourd’hui?” Tu hoches la tête avec entrain en signe d’approbation. “C’est possible que j’ai déjà fait quelques recherches…” que tu lui avoues, prête à lui montrer les différents listings de maisons disponibles qui répondent aux quelques critères essentiels que vous aviez nommé dernièrement.

Tu n’as pas le temps de préparer les différents listings toutefois que tu te retrouves le nez dans un article de journal à potins comme tu les évites normalement, incapable de tourner le regard de celui-là toutefois. Parce que les images, elles sont gravées dans ta tête d’il y a quelques heures à peine et elles n’ont rien à faire sur internet, facilement vu par n’importe qui. Tu n’arrives pas à y croire, tu n’arrives pas à comprendre que même après votre décision de ne pas porter plainte contre le paparazzi, il puisse publier un article de la sorte, relatant avec fourberies et mensonges les événements de cette nuit tout en dépeignant ton amoureux sous une lumière qui est complètement opposée de qui il est réellement. Tu es incapable de tout lire et de tout assimiler, ta voix s’élevant avec urgence pour rappeler Isaac dans le salon. Il revient en vitesse, alors que tu tends ton téléphone dans sa direction, et ça te brise le cœur de savoir que le sourire qu’il t’offre s’apprête à disparaître. Que tu es la raison pour laquelle il va le perdre dans les prochaines minutes. “Tu m’as fait peur. J’ai cru que tu avais perdu les eaux ou quelque chose du genre.” Tu n’es pas en mesure de répondre à la tentative d’humour de ton amoureux, la gorge soudainement nouée et les lèvres tremblantes. “Non, il est resté sur la table de nuit depuis hier soir. Pourquoi? Qu’est-ce qui se passe?” Ça tourne à vive allure dans ta tête, mais aucun mot ne franchit tes lèvres. Tu ne sais pas comment lui dire, comment lui expliquer que tu n’as pas su préserver son anonymat, que non seulement votre demeure n’a pas su vous protéger de la curiosité maladive des gens, mais qu’en plus, sa personne se retrouvait désormais victime de diffamation. Ton téléphone se retrouve désormais entre les mains d’Isaac dont le visage tombe peu à peu alors qu’il parcoure l’article et l’amont d’informations parfois faussées, mais parfois aussi secrètes que ce dernier contient. “Tu… Tu crois que ça peut s’effacer?” “Je… Je sais pas.” que tu marmonnes alors que ta tête bouge déjà de gauche à droite. Les chances que vous puissiez faire effacer cet article complètement de la toile était mince, les démarches pour le faire disparaître complexes et souvent inutiles. “On peut porter plainte contre le paparazzi, tenter de faire supprimer l’article, mais c’est déjà partager de partout, alors je sais pas…” Ce n’était pas les réponses que tu voulais offrir à Isaac, mai stu refusais de lui mentir, ou de lui dépeindre une réalité plus facile à avaler, quand bien même tu t’en voulais terriblement d’être la raison derrière tout ce bordel.

Tu détestes chaque nouvelle vibration de ton téléphone qui témoigne d’un nouveau message, d’une nouvelle notification qui te laisse savoir que tes proches autant que des étrangers sur internet ont lu l’article, s’en sont peut-être même déjà une opinion quelconque. Tu détestes d’autant plus le fait qu’Isaac soit obligé de lire des mensonges en plus de ses secrets désormais à la disposition de quiconque veut bien se les approprier, et de voir la colère autant que le désespoir envahir ses traits ne fait que briser ton cœur un peu plus. “Je comprends pas. Je comprends pas comment ils ont su.” Tu secoues doucement la tête, complètement confuse toi aussi à savoir comment le journaliste a pu savoir pour la tentative de suicide d’Isaac, et ces autres morceaux précieusement gardés de sa vie privée. Jude reste accroché à son père, conscient du changement d’atmosphère sans réellement le comprendre alors que Maia elle, continue de gazouiller innocemment sur son tapis d’éveil, complètement ignorante sur la manière dont tout semblait avoir changé autour de vous. “Peu de gens le savent… Je ne le dis pas.” “Je sais… Je te jure Isy, j’ai rien dit à personne…” que tu t’excuses déjà alors que vous baignez tous les deux dans une incompréhension qui vous enveloppe complètement. “Je suis désolé ma chérie.” Tu t’approches de ton amoureux, posant une main sur son bras pour lui témoigner ta présence. “Non, non, non. Tu n’as pas à t’excuser Isy, c’est moi qui suis désolée. C’est de ma faute si ce mec est rentré ici, de ma faute s’il a eu envie de fouiller dans ta vie pour s’inventer complètement une histoire sur nos vies.” Maia lâche un petit cri strident pour attirer votre attention, et tu te tournes vers elle les larmes aux yeux, secouée une fois encore par cette nouvelle tempête qui venait de s’inviter dans vos quotidiens. “Je m’en veux tellement de vous faire vivre ça.” que tu murmures doucement contre la peau de ta fille alors que tu la prends dans tes bras et l’emmène contre toi, la berçant doucement. “Tu sais que tu n’as rien à voir avec cet homme qu’il décrive dans l’article, pas vrai?” Tu as besoin qu’il te le dise, qu’il te confirme qu’il ne croit pas toutes les horreurs qui ont été écrites dans ce ramassis de conneries.



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Isaac Jensen
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le coeur au bout des doigts
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ÂGE : 34 ans (13.05.90)
SURNOM : Isy
STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021)
MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour
POSTS : 28709 POINTS : 0

TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant
PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic
CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue
RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE :
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RPs TERMINÉS :
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(roa, juin 2020)
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grisy
(s1) lancementlove #4grace #1grace, greg, siennaweek-end #1grace #2grace #3
(s2) grace #4grace #5grace, elias, kieraneliasivylove #5love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4grace #6martin
(s5) épreuve 1 semaine 5épreuve 2 semaine 5épreuve 3 semaine 5résultats
(finale) grace #7raftinggrace #8grace #9
AVATAR : Will Higginson
CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack)
DC : /
INSCRIT LE : 08/04/2018
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Message(#)don't let the tide wash you away, don't let worry ever clip your wings (penny #20) EmptyVen 16 Juin - 4:18

La scène de la nuit dernière arbore un caractère d'épouvante et je regrette amèrement qu'elle ne relève pas du pur fruit de mon subconscient, qu'un simple pincement contre ma chaire aurait pu faire voler en éclats. Les traces rappelant l'intrusion de ce sinistre paparazzi retentissent malheureusement encore dans la maison, que ce soit en l'absence du vase qu'il eut brisé des heures plus tôt, les quelques centimètres différents de ceux où reposaient précédemment certains mobiliers, et la carte du gendarme qui était intervenu après l'appel au secours de Penny. Pieux, je m'étais plu à croire que cet événement servirait de leçon au professionnel amateur qui avait manqué de peu à un passage au commissariat, si mon amoureuse et moi avions opté pour porter plainte plutôt que fait preuve de tolérance à son égard. Naïf, je m'étais persuadé que d'ici quelques jours, cette intrusion dans notre intimité ne constituerait qu'un mauvais souvenir et qu'une fois des dispositifs accroissant la sécurité au sein de notre domicile installés, nous reprendrions le cours de notre vie, aussi rocambolesque soit-elle, sans craindre l'entrée involontaire d'inconnus dotés d'une curiosité maladive. Mon énergie s'était d'ailleurs concentrée sur ces différentes stratégies sécuritaires que nous pourrions installer, tout en m'occupant de Maia et en divertissant Jude avec la tâche de cuisiner des pancakes qui feraient, à mes yeux, du bien au moral de tout le monde.

La culpabilité présente vis-à-vis de la réaction spontanée que j'ai démontrée à l'approche du paparazzi que j'avais considérée telle une menace au milieu de mon salon en plein coeur de la nuit, je confie mon chemin de pensée à mon amoureuse qui m'a rejoint sur le canapé. Je soupire discrètement, réconforté, lorsqu'elle caresse doucement ma joue du bout de ses doigts. “Tu penses qu’il faudrait augmenter la sécurité autour de la maison, et dans la maison aussi? Je déteste l’idée de devoir mettre des caméras partout, mais je déteste encore plus l’idée de vous mettre en danger.” Je caresse machinalement la main de ma petite amie, songeur. “Ce n'est pas ta faute, ma chérie, tu sais. Tu ne nous mets pas en danger. C'est ce type qui s'est comporté comme un malfrat,” je m'évertuais à la rassurer avec tendresse. “Peut-être que certains de tes amis stars pourraient nous conseiller ?” Je proposais, espérant que cette entrée indésirable chez nous serait isolée tout en étant peu friand de me sentir épié au sein de ma propre maison, même si nous serions en possession de ces bandes qui auraient pour ultime but de nous protéger et nous défendre. “On peut peut-être juste en mettre aux zones d'entrée pour commencer, en addition d'une alarme qui nous préviendrait en cas d'intrusion ? Comme ça, on aura les images à l'extérieur et à l'intérieur de la personne qui aurait l'idée d'entrer sans y être invitée.” Je soumettais, ayant étrangement une pensée pour ces caméras de surveillance qui captaient des moments saugrenues sur le perron de certaines maisons et qui finissaient en vidéos humoristiques sur Facebook. “Puis peut-être que le fait de voir qu'il y a une caméra dissuadera aussi certains comportements,” j'ajoutais. “A moins que tu te sentes vraiment mieux s'il y a plus de caméras à l'intérieur, bien sûr,” je faisais, conciliant. L'important demeurait de se sentir serein sous notre propre toit et si quelques dispositifs de vidéosurveillance apporteraient cette tranquillité d'esprit à ma petite amie, je m'efforcerais de m'habituer à leur œil mécanique sans problème. “On peut aussi demander conseil au vendeur qu'on ira voir,” j'ajoutais, posé et réfléchi, confiant que nous trouverions une solution pour nous protéger de manière plus optimale et éviter ce genre d'effraction terrifiante.

Je m'engaillardis au concept de notre déménagement dans cette maison au bord de la mer de laquelle nous rêvons depuis plusieurs mois maintenant, Penny et moi. Je me redresse sur le canapé, enthousiasmé par ce sujet. Un large sourire habite mes lippes lorsque ma conjointe me révèle avoir déjà mené quelques recherches : “C’est possible que j’ai déjà fait quelques recherches…” “C’est pas vrai ?!” Je fais, curieux et amusé. “Tu as trouvé des propriétés intéressantes ?” Je questionne avant de me diriger vers la cuisine pour lui apporter son petit-déjeuner, Jude sur mes talons. Pendant que mon fils s'applique à porter l'assiette remplie de pancakes extra chocolatés à sa belle-mère, je m'imagine déjà placer cette maison en location, comme Penny l'avait fait pour son loft lorsqu'elle avait accepté, à mon plus grand ravissement, d'emménager ici. Avec un tendre sourire aux lèvres, je réalisais à quel point la vie avait changé aussi sur ce point-là : avant de rencontrer la Stringer, ma demeure était l'un de mes plus grands accomplissements, mon bien qui me confortait dans l'idée que j'avais au moins quelque chose de ma vie. Elle était une sorte de pilier, de base, de preuve concrète que j'avais mené à bien quelque chose. Aujourd'hui, je n'éprouvais aucune misère à envisager laisser cette maison à quelqu'un d'autre, totalement comblé par la vie que m'offrait Penny et par cette évolution de notre histoire.

Je termine de lui verser sa boisson lorsqu'un cri d'alarme attira mon attention. Je rejoins rapidement ma petite amie au salon et m'étonne de son air horrifié vis-à-vis du smartphone qu'elle me tend. Davantage intrigué que méfiant, je saisis presque nonchalamment l'appareil. Toutefois, à mesure que je comprends la gravité de ce que Penny a affiché sur son écran pour que j'en prenne connaissance, mon portrait se décompose. Chaque ligne de l'article s'avère plus difficile à encaisser que la précédente, les clichés illustrant la publication ajoutant au caractère insupportable de cette communication. Le sang glacé, je m'assois prudemment sur le canapé et je déglutis péniblement tout en hésitant à poursuivre ma lecture, les premiers paragraphes me procurant déjà l'impression d'être mis à nu, couvert d'éléments mensongers qui me paraissaient les plus odieux possibles. Jude s'est rapproché de moi et je flatte machinalement son dos, comme pour le rassurer, avant qu'il ne parte investiguer son coffre à jouets à l'étage.

Peu expérimenté en réseaux sociaux, je m'entends demander d'une voix blanche à ma petite amie si ces propos peuvent s'effacer, comme l'on pourrait se contenter d'arracher une affiche qui ne nous plaît pas dans un lieu public. “Je… Je sais pas.” La jeune maman répond et je comprends à sa tête qui suit un mouvement de dénégation que c'est une manière douce de sa part de me répondre à la négative. Mon coeur se serre, je repose, déconfit, les yeux sur les attaques transcrites impunément à mon encontre et dépeignant mon amoureuse comme une pauvre victime de mes sévices. “On peut porter plainte contre le paparazzi, tenter de faire supprimer l’article, mais c’est déjà partagé de partout, alors je sais pas…” Une roche tombe lourdement dans mon estomac, me procurant la sensation d'arracher mes entrailles sur son passage, aux  termes "partagé de partout" articulés par ma conjointe. Je comprends ainsi l'étendue des dégâts et les conséquences qui en découlent me pétrifient souverainement sur place. Je suis terrifié à l'idée de nuire à la carrière de mon amoureuse, pour laquelle elle œuvre et se sacrifie depuis son jeune âge. J'ai énormément peur de subir une enquête des services sociaux et de perdre mon autorité parentale à cause du portrait que l'on fait de ma personne. J'angoisse profondément vis-à-vis du regard des autres et, surtout, de tous mes proches, dont des membres de ma famille, qui ignorent tout de ma santé mentale et des maux contre lesquels je me soigne depuis plusieurs années maintenant. L'injustice me cogne brutalement car quand bien même je tente d'être la meilleure personne possible, des centaines de personnes me considèrent désormais possiblement comme une abomination et me détestent sans fondement. “Mais si c'est retiré d'au moins quelques endroits, c'est déjà ça de moins, non ?” Je tente avec le peu d'espoir qu'il me reste, tel le soignant qui encourage son patient à continuer de se battre contre son cancer même s'il est métastasé. Chaque petite victoire est une victoire, n'est-ce pas ? Chaque mal éradiqué reste un mal de moins à supporter. Cependant, encore une fois, mon ignorance des réseaux parlent et je ne saisis pas qu'il n'est ici pas question que d'une petite dizaine de partages.

Le téléphone de Penny vibre dans ma paume et je remarque le nombre impressionnant de nouvelles notifications qui y figurent. Une nouvelle vague de panique me menace et je me rattache péniblement à tenter de faire du sens sur le fait que tout n'est pas que menteries dans cet article. Effectivement, ma tentative de suicide, relatée sans cérémonie, est bien réelle. “Je sais… Je te jure Isy, j’ai rien dit à personne…” “Je sais… Je sais que ça vient pas de toi,” je rassure aussitôt, ma confiance inébranlable envers ma petite amie. Mais qui avait pu me trahir ? Qui avait pu enquêter tant sur moi, dans le but d'atteindre l'actrice avec qui j'avais la chance de partager ma vie ? Ultimement, je savais que l'objectif principal de ces rédacteurs était de faire le buzz via Penny et injustement, ils ternissaient se faisant sa réputation. Livide, les yeux brillants, je porte une main à ma bouche avant de reposer le téléphone sur la table basse, saturé par cette nouvelle réalité qui a l'effet d'une mer déchaînée me repoussant sans cesser contre des rivages rocailleux. Je m'excuse sincèrement auprès de mon amoureuse, rongé par la culpabilité de lui nuire. “Non, non, non. Tu n’as pas à t’excuser Isy, c’est moi qui suis désolée. C’est de ma faute si ce mec est rentré ici, de ma faute s’il a eu envie de fouiller dans ta vie pour s’inventer complètement une histoire sur nos vies.” Je me mordille nerveusement la lèvre inférieure, me concentrant sur le contact de la paume de Penny sur mon bras pour ne pas sombrer dans l'angoisse. “Est-ce qu'on peut dire aux gens ce qui s'est vraiment passé ?” Je m'entends demander, de nouveau plein d'espoir, comme s'il suffisait que notre version soit relatée pour que la vérité soit rétablie et que les gens rejette l'horreur dépeinte présentement sur Internet. Néanmoins, cela signifiait-il exposer que le paparazzi n'avait pas tort sur tout, les points sur mon dossier médical horriblement authentiques ? Cela rimait-il à entrer dans un jeu au sein duquel il était préférable de garder ses distances et attendre simplement que la poussière retombe ? Maia pousse un cri sur son tapis d'éveil et sa mère se lève aussitôt pour la bercer dans ses bras. “Je m’en veux tellement de vous faire vivre ça.” “C'est pas ta faute, tu n'es pas à blâmer. Ce sont les personnes qui ont écrit et publié ça qui sont mauvaises.” Cette opinion m'est inéluctable. Jamais je ne pourrais en vouloir à Penny pour cette douloureuse exposition. “Tu sais que tu n’as rien à voir avec cet homme qu’il décrive dans l’article, pas vrai?” Pour toute réponse, je porte nerveusement mes ongles contre mes dents. Je savais que je n'étais pas le monstre décrit qui séquestrait entre autres sa petite amie et la forçait à rester en utilisant des enfants comme vulgaires leviers. Toutefois, il m'était difficile de réfuter les termes "perturbé", "fou" et "dérangé" lorsque je me savais malade et je me détestais de l'être. “Ils me détestent tous.” je constate en scrollant rapidement les commentaires d'insultes et d'emojis en colère, véritable vague de haine injustifiée étouffante. “C'est tellement injuste,” je déplore à demi-mot. “Et si la police vient m'arrêter ?” Je m'inquiète violemment, bien que mon ton reste calme pour ne pas alerter Maia à proximité. “Et si on nous retire Jude ?” Je m'effraie dans un souffle. Mon coeur tambourine dans ma poitrine. A quel point ces articles étaient-ils pris au sérieux ? Le gendarme de la veille pouvait-il être garant de ce qui s'était réellement passé, m'innocentant de toutes ces accusations ?



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Penny Stringer
Penny Stringer
l’ère de l'apaisement
l’ère de l'apaisement
  
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ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992)
SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court.
STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore.
MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras.
LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu.
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TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal.
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penisycause baby, the best part of me is you.
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AVATAR : elizabeth bb olsen.
CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz)
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PSEUDO : vlastuin › marie.
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Message(#)don't let the tide wash you away, don't let worry ever clip your wings (penny #20) EmptyDim 2 Juil - 12:47

« Ce n’est pas ta faute, ma chérie, tu sais. Tu ne nous mets pas en danger. C’est ce type qui s’est comporté comme un malfrat. » « Mais il n’aurait jamais cherché à rentrer chez nous si ce n’était pas de mon boulot. » que tu ne pus t’empêcher de répliquer d’une petite voix, te sentant toujours aussi honteuse et coupable d’être la raison derrière les actions de ce paparazzi. Logiquement parlant, tu savais que tu n’avais rien à te reprocher, tu savais que tu n’avais aucun contrôle sur les actions d’autrui et que si tu avais accepté de vivre sous les projecteurs en devenant actrice, tu n’avais certainement jamais signé pour que l’on t’arrache des morceaux de ta vie privée de manière aussi violente qu’une invasion à domicile. Tu le savais, tu arrivais à te faire le discours parfaitement, mais tu n’arrivais toujours pas à te défaire de la sensation insipide qui avait pris place dans le fond de ton ventre et qui te rendait nauséeuse, d’une manière qui n’avait absolument rien à voir avec ta grossesse. « Peut-être que certains de tes amis stars pourraient nous conseiller? » Tu hoches vaguement la tête, déjà décidée à demander à Rory s’il n’avait pas des conseils à te donner à ce sujet, lui qui avait aussi souffert de la propagande de la presse à scandale quand ils s’étaient acharnés sur la nouvelle de ses fiançailles. « On peut peut-être juste en mettre aux zones d’entrée pour commencer, en addition d’une alarme qui nous préviendrait en cas d’intrusion? Comme ça, on aura les images à l’extérieur et à l’intérieur de la personne qui aurait l’idée d’entrée sans y être invitée. » « Oui, c’est une bonne idée. » que tu réponds machinalement, tes mains caressant ton ventre, ton train de pensée plus lourd et plus puissant que ta capacité à réellement porter attention à tous les mots sortant de la bouche de ton amoureux. « Puis peut-être que le fait de voir qu’il y a une caméra dissuadera aussi certains comportements. À moins que tu te sentes vraiment mieux s’il y a plus de caméras à l’intérieur bien sûr. » Tu fronces les sourcils légèrement avant de comprendre réellement ce qu’il était en train de te dire, et un léger sourire triste vint parsemer tes lèvres. « Non, non. Je pense qu’on peut commencer par l’entrée et l’extérieur, et aviser au besoin. » Le seul moyen pour que tu te sentes réellement mieux face à tout ça, c’était d’effacer l’intrusion de la veille, mais c’était chose impossible. « Excuse-moi mon amour, je suis encore dans ma tête. » que tu t’excuses encore une fois en fermant les yeux, réalisant que malgré la chance de dormir quelques heures supplémentaires ce matin, tu ne te sens pas du tout reposée. La seule chose qui parvient à te faire sourire sincèrement ce matin, c’est l’idée de cette nouvelle maison dont vous parlez depuis quelques temps, celle qui te fait d’autant plus envie maintenant que tu sais que votre adresse n’est plus complètement confidentielle. « C’est pas vrai?! Tu as trouvé des propriétés intéressantes? » Tu fais signe que oui de la tête. « J’ai déjà une liste de favoris enregistrer sur mon téléphone. » que tu lui avoues avec un air plein de mystère sur le visage, ne lui laissant pas le luxe de voir ladite liste de suite. Ce n’était évidemment que des options, des idées de propriétés qui offraient tout ce que vous désiriez de votre prochaine maison, mais tu n’avais pas eu de coup de cœur, rien qui t’avait crié c’est notre maison et tu espérais que cela te viendrait prochainement.

Mais avant même que tu n’aies la chance de montrer tes découvertes à ton amoureux, la réalité te rattrape sous la forme d’un article rempli de faussetés et de secrets qui n’avaient pas le droit d’être étalés de la manière dont ils le sont présentement. Tu ne comprends pas comment ça se fait, comment c’est possible que les mots qui s’étalent sur ton écran puissent réellement exister dans une dimension où tout le monde est en mesure de les lire, de découvrir les parties les plus intimes de la vie de ton amoureux. Il n’y a rien de pire pour toi que d’être obligée de partager avec lui ce que tu viens de découvrir, de sentir la tension augmenter de manière considérable dans le salon alors que ses yeux s’attardent sur l’article d’abord, et puis sur les commentaires ensuite, tous plus mesquins et horribles les uns des autres. Une réalité à laquelle tu es habituée, aussi habituée que quelqu’un puisse l’être à recevoir de la haine de cette sordide façon, mais une réalité à laquelle Isaac n’a jamais été confronté jusqu’ici, et tu regrettes de ne pas avoir été en mesure de le protéger mieux que ça. « Mais si c’est retiré d’au moins quelques endroits, c’est déjà ça de moins, non? » Tu hoches rapidement la tête. « Oui, oui. On va faire ça. » que tu le rassures, mais ta voix n’a pourtant rien de rassurante, les trémolos témoignant de ta nervosité et de la culpabilité qui pèsent de nouveau bien lourd sur tes frêles épaules. Ce scandale, à la suite de cette intrusion de votre demeure la veille, c’étaient bien les dernières choses dont vous aviez besoin en ce moment, l’équilibre de votre quotidien ne tenant qu’à un fil depuis l’annonce de ta grossesse et des bébés à venir. Tout te semble encore trop fragile depuis le début de l’année et si tu sais que ton couple est capable de surmonter les plus dures épreuves, que rien ne saurait réellement ternir l’amour qu’Isaac a pour toi et celui que tu as pour lui, tu ne peux t’empêcher de maudire le Destin qui semble s’acharner sur vous, au point de te faire douter de ta capacité de continuer à en prendre plein la gueule de cette façon. Tu veux tellement être forte pour Isaac qui est celui qui se retrouve attaquer de plein front par ta faute, mais tu te sens si petite, si faible et tu maudis le fait que tu ne puisses pas lui apporter les réponses qu’il espère tant, ni le réconfort qu’il mérite pourtant au milieu de cette énième tempête.

« Je sais… Je sais que ça vient pas de toi. » Tu ne peux empêcher un soupir de soulagement de s’échapper de tes lèvres à l’entendre. « T’as la moindre idée de qui ça pourrait être? » Tu peines à imaginer l’un des proches d’Isaac lui jouer dans le dos de cette façon, mais existe-t-il réellement une autre explication plausible pour expliquer cet article qu’une langue trop pendue à son sujet? Tu n’as confié à personne les confidences faites par ton amoureux au sujet de sa tentative de suicide et des mois difficiles qu’il a vécu après le passage tourmenté de Lucy dans sa vie, et depuis son départ surtout. « Est-ce qu’on peut dire aux gens ce qui s’est vraiment passé? » Tu hausses légèrement les épaules, incertaine de la meilleure manière à procéder dans ce cas bien précis. « C’est pas impossible. On peut commenter sur les réseaux sociaux, tenter de démentir certaines choses dites, mais si on s’ouvre sur une chose, il faudra s’ouvrir sur tout. » Et tu n’es pas certaine d’avoir envie d’imposer cela à ton amoureux. « Alors que si on ne dit rien, les rumeurs mourront d’elles-mêmes, quand un autre scandale éclatera comme il y en a toujours. » Tu tentes de sourire sur ces paroles, mais franchement, il n’y a pas grand-chose de joyeux à savoir que le malheur d’un autre viendra éventuellement faire de l’ombre à cet enfer qui vient de vous tomber dessus sans crier garde. « C’est pas ta faute, tu n’es pas à blâmer. Ce sont les personnes qui ont écrit et publié ça qui sont mauvaises. » Tu sais qu’il a raison, mais dur de te faire entendre raison quand les hormones sont en charge et que tu tends à porter le poids du monde sur tes épaules. « Ils me détestent tous. » « Non mon amour, personne ne te déteste. L’opinion de ses keyboard warriors ne vaut absolument rien. » C’est une leçon qui était dure à apprendre, mais tu le lui répèterais aussi souvent que nécessaire pour contrer l’effet malsain des commentaires à son sujet sur internet. « Ceux qui te connaissent savent que tu n’as rien à voir avec ce qui est écrit dans ce torchon, et ceux qui s’y fient n’en valent pas la peine. » C’est la seule vérité qui compte, même si tu crains la réaction de certains des proches de ton amoureux vu les secrets dévoilés dans l’article. « C’est tellement injuste. » Tu hoches la tête, approuvant silencieusement, tes mains continuant de le caresser pour lui rappeler ta présence. « Et si la police vient m’arrêter? Et si on nous retire Jude? » « Ces articles n’ont aucune valeur aux yeux de la loi mon amour. Ce ne sont que des ouïes-dires, des rumeurs, des tentatives pour faire des dégâts. Personne ne va venir t’arrêter et jamais personne ne pourra t’enlever ton fils. » Jude continue de jeter des regards en direction de son père, ne comprenant pas l’ampleur de la situation mais tout de même conscient de la lourdeur qui s’est installée autour de vous. « Jude a tout ce dont il a besoin ici avec nous, avec toi. Personne ne peut remettre ça en doute. » Le petit garçon s’approche de vous, et ses petits bras s’élèvent dans la direction de son père, demandant à être pris dans ses bras, une vision qui te serre toujours le cœur de la plus tendre des façons. « On va s’occuper de ce paparazzi Isy. Porter plainte pour l’intrusion, pour l’atteinte à ta réputation, faire disparaître autant que possible les traces de cet article, d’accord? On laissera pas les choses comme ça. » C’est une promesse que tu lui fais, celle de te battre avec lui pour rétablir l’ordre des choses autant que possible, même si cela n’effacera jamais complètement ce qui a été écrit.



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Isaac Jensen
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ÂGE : 34 ans (13.05.90)
SURNOM : Isy
STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021)
MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour
POSTS : 28709 POINTS : 0

TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant
PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic
CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue
RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE :
Spoiler:

RPs TERMINÉS :
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(roa, juin 2020)
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grisy
(s1) lancementlove #4grace #1grace, greg, siennaweek-end #1grace #2grace #3
(s2) grace #4grace #5grace, elias, kieraneliasivylove #5love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4grace #6martin
(s5) épreuve 1 semaine 5épreuve 2 semaine 5épreuve 3 semaine 5résultats
(finale) grace #7raftinggrace #8grace #9
AVATAR : Will Higginson
CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack)
DC : /
INSCRIT LE : 08/04/2018
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Message(#)don't let the tide wash you away, don't let worry ever clip your wings (penny #20) EmptySam 15 Juil - 4:57

« Ce n'est pas ta faute, » je répète avec douceur en déposant un baiser sur la tempe de Penny, m'y attardant comme si son effet pouvait gommer la culpabilité que je sentais ruminer et croître chez ma petite amie. « Tu n'as pas demandé à ce que cet homme s'introduise chez nous, le seul fautif ici c'est lui. » Je reconnaissais qu'il était facile de s'incriminer en cas de crise, en particulier lorsque nos proches étaient impliqués. Dans le cadre de ma profession, en particulier lorsque j'exerçais en pédiatrie, il était notamment chose commune d'être témoin de parents qui s'en voulaient terriblement et se jugeaient coupables de la maladie de leurs enfants. Les "si" composaient de véritables épines plantées dans le coeur à mesure que ce processus toxique se poursuivait : "et si je ne lui avais pas donné ceci à manger", "et si j'avais pris au sérieux son mal de tête plus tôt ?", "et si j'étais arrivé plus vite à l'hôpital ?", "et si je ne lui avais pas autorisé à aller à cette fête ?" "et si je ne lui avais pas acheté ce fichu jouet ?". La vérité était qu'il était plus sage de se fier à son intention première, celle qui n'était assurément pas de nuire ni de blesser, même s'il était naturel de s'en vouloir, comme si cela nous permettait de remporter un peu plus de contrôle sur une situation catastrophique dont la finalité nous avait été injustement dérobée.

L'important me semblait de sécuriser la maison. Rebondir sur cet événement épouvantable de manière aussi positive qu'elle soit en redonnant à notre propriété sa sérénité par des systèmes informatisés. Je proposais à Penny d'investiguer les systèmes d'alarme qu'avaient pu mettre en place ses amis célèbres puis lui suggérais l'installation d'une vidéosurveillance aux entrées de notre domicile. Ainsi, nous pourrions être alertés de tout passage à proximité et surtout, toute entrée sans autorisation. Penny acquiesce, un plan se dessine, bien que je sente la jeune femme plongée dans ses pensées. Je souris doucement lorsqu'elle s'en excuse et j'acquiesce, compréhensif. « C'est correct. Ne t'en fais pas, » je lui assure avec tendresse, caressant doucement son dos. « C'est beaucoup d'émotions et de changements en même temps. On peut prendre le temps de souffler et digérer un maximum tout ça aussi. On a toute la journée devant nous, » je communiquais avec optimisme et conciliance, nos sourires se faisant néanmoins bien plus francs lorsqu'il fut question de notre nouvelle habitation. Ma curiosité était fortement aguichée par ces recherches qu'avait menées ma petite amie, mon enthousiasme à découvrir ses trouvailles certain alors que je la taquinais : « Cachotière. » Je me levais afin de lui préparer son petit-déjeuner, lui laissant pendant ce temps tout le loisir de partager les propriétés qu'elle avait jugées intéressantes. Cependant, ce ne fut pas des sites d'annonces immobilières qui alertèrent Penny, mais bien un article scandaleux la visant par mon intermédiaire.

Mon visage se réduit rapidement en une mine déconfite qui se décomposa à mesure que je découvrais l'article me dépeignant de qualificatifs tous plus difficiles à lire les uns que les autres. Les photographies s'imprégnèrent dans ma mémoire, comme les flashs des photos qui nous aveuglent, sauf qu'ici, ce n'était guère mes pupilles qui étaient martelées mais mon mental. Je déposais fébrilement l'assiette sur la table basse et reprenais place sur le canapé, absorbant, brinquebalant, toute la haine, le mépris et les accusations d'inconnus à mon égard. La gratuité de cette démarche aussi honteuse et odieuse, qui mêlait mensonge à la vérité d'un secret que je m'évertuais à garder aussi privé que possible, plongeait peu à peu cette matinée en véritable cauchemar. Plein d'espoir, je reportais mon attention sur Penny, à la recherche d'une solution qui effacerait cet article, pourtant partagé en masse, et je comprenais à son attitude que même si elle voulait aider, le mal était fait et ces informations falsifiées en grande partie hors de contrôle. Au mieux, nous ne ferions que retirer quelques grains de sable d'une plage.

Je hochais la tête en signe de dénégation lorsque Penny me questionne sur qui aurait pu divulguer ma tentative de suicide aux médias. « Plusieurs personnes le savent mais de là à ce que ça arrive à leurs oreilles... » Je commençais, hésitant. Peut-être étais-je de nouveau naïf, à penser que les informations ne circulaient pas de manière si dense et si rapide, quand bien même j'avais sélectionné avec soin les personnes qui connaissaient mon passé. Mis à part quelques soignants qui étaient soumis au secret professionnel ou mes ex, je n'imaginais pas qui pourraient prendre plaisir à me ruiner de la sorte. « Je veux dire... Je n'ai pas d'ennemi. » Je n'avais pas la prétention de clamer que j'étais apprécié de tous mais personne ne me détestait à ce point à mes yeux. « Je ne vois pas qui voudrait se venger de moi ou autre... » Lucy allait et venait néanmoins dans mon esprit mais oserait-elle mettre en difficulté l'adulte même qui s'occupait de son fils ? Y tenait-elle si peu que non seulement elle avait voulu filer à l'anglaise mais en plus, elle œuvrait pour compliquer la vie de celui qui prenait soin de lui ? Ou s'agissait-il d'une personne qui avait offert cette information contre un peu d'argent ? Quelqu'un qui possédait cette information sur moi et était proche de ce paparazzi ?

Je déposais le téléphone à côté de Penny, ne pouvant encaisser un commentaire monstrueux supplémentaire. Armé d'un vif espoir, je cherchais un moyen de contrecarrer ces abominations, de rétablir la vérité, de me défendre et surtout de protéger notre foyer. Même si ma petite amie ne me répondait pas par la négative, je sentais toutefois à son attitude qu'elle ne jugeait pas qu'utiliser notre droit de réponse soit le plus judicieux. Son sourire encourageant en évoquant une autre rumeur qui viendrait voler la sombre vedette aux méandres de celles qui rugissaient sur notre cas ne fut pas contagieux et je baissais doucement les yeux sur le téléphone qui ne cessait d'afficher de nouvelles notifications, profondément dépité. Désormais, mon seul désir reposait sur l'abandon complet de cette journée en m'enfouissant dans notre lit et en priant que tout ceci n'était qu'un cauchemar innommable.

La culpabilité que m'exprimait Penny me fit reprendre vaillance et spontanément, je lui rappelais qu'elle était aucunement à blâmer dans cette affaire. De toutes les craintes, les horreurs, la colère, la vulnérabilité, la honte et la tristesse que je ressentais à l'égard de cet article, la conviction que Penny n'était absolument pas fautive demeurait une évidence. Cependant, je ne pouvais m'empêcher de souffrir de cette image par laquelle on me dépeignait et qui était véhiculée voire aggravée par les mêmes personnes qui faisaient de mon amoureuse une star de renom. « Non mon amour, personne ne te déteste. L’opinion de ses keyboard warriors ne vaut absolument rien. » Je me rendais compte que je ne connaissais même pas cette expression et aussi ridicule cela puisse paraître, j'imaginais désormais une armée de personnes pianotant rageusement leur clavier qu'ils tenaient sous le bras. « Ceux qui te connaissent savent que tu n’as rien à voir avec ce qui est écrit dans ce torchon, et ceux qui s’y fient n’en valent pas la peine. » Je grimaçais faiblement. « Il y a des gens qui risquent de m'en vouloir d'apprendre la seule chose qui est vraie dans cet article par celui-ci, » j'ajoutais timidement aux lots de personnes décrites par Penny. « Je n'ose même pas imaginer la réaction de ma famille. » Je posais temporairement mon visage dans mes mains, frottant mes yeux fatigués. En plus de ma réputation, de mes relations éventuellement mises à mal, des réactions de mes proches que je redoutais intensément, il y avait aussi tout l'impact que cet article pouvait imposer à ma famille, sur la carrière de Penny, sur Jude, Maia et les bébés à venir. Anxieux, je verbalisais le pire à ma conjointe concernant notre foyer : mon arrestation, la perte de la garde du garçonnet. « Ces articles n’ont aucune valeur aux yeux de la loi mon amour. Ce ne sont que des ouïes-dires, des rumeurs, des tentatives pour faire des dégâts. Personne ne va venir t’arrêter et jamais personne ne pourra t’enlever ton fils. » Je portais machinalement mes ongles à ma bouche, nerveux. « Jude a tout ce dont il a besoin ici avec nous, avec toi. Personne ne peut remettre ça en doute. » J'opinais, mal assuré, avant de répondre à l'appel de mes bras du petit. Je le hissais contre moi, déposais un baiser sur sa joue, passais ma main dans ses cheveux couleur de blé encore ébouriffés par le sommeil. J'inspirais discrètement mais profondément son odeur, à la fois pour m'assurer qu'il était bien là, en sécurité et en santé, mais aussi terrifié à l'idée qu'on me le retire. « On va s’occuper de ce paparazzi Isy. Porter plainte pour l’intrusion, pour l’atteinte à ta réputation, faire disparaître autant que possible les traces de cet article, d’accord? On laissera pas les choses comme ça. » Je caressais doucement le dos de Jude qui m'étreignait, réalisant que j'avais autant voire plus besoin de ce câlin que lui. « Oui, » je soufflais, les mots commençant à me manquer par l'émotion, par la mesure de cet article qui se révélait par chacune de mes pensées exponentiellement anxiogènes. « Oui, » je répétais avec davantage de force et de détermination, même si ma voix restait timorée. « On appelle le gendarme qui a laissé sa carte ? » Je proposais, me fiant au bon sens de Penny quand le mien se noyait présentement dans un mélange de défaitisme et d'angoisse. « Je ne veux pas que ça te nuise à toi non plus, » je pointais. « Ils t'ont attaquée aussi, ils te décrivent comme tu n'es pas. » Je levais les yeux, à coeur que l'honneur de Penny soit aussi défendu et que sa carrière ne pâtisse pas de cette sauvagerie. « Comment on peut les protéger de ce qui se dit sur nous et peut-être sur eux dans le futur ? » Je questionne ensuite, inquiet de nos enfants lorsqu'ils seront adolescents, qu'ils surferont éventuellement la toile et qu'ils pourront tomber sur des articles relatant de sinistres faits sur nos personnes. Penny elle-même m'avait fait promettre, au début de notre relation, de ne pas mener de recherches sur son compte. Mais pouvait-on vraiment demander une résilience similaire à notre progéniture ? Devrions-nous inculquer à l'éducation que nous leur faisions de ne pas croire ce qui se dit dans les journaux et seulement se fier à leur jugement ? « Est-ce que savoir nous-même ce qu'on vaut suffit ? » Je pensais à voix haute. « Tu pourras leur montrer comment être une celebrity warrior comme toi, » je valorisais la force de mon amoureuse avec une touche de complicité visant à tenter d'alléger l'atmosphère et me moquer de ces détestables keyboard warriors. Dans tous les cas, je refusais que Penny se sente coupable des risques que pouvait générer son métier. La seule chose qui m'intéressait était qu'on s'y adapte pour y pallier et ne pas souffrir des ignominies des paparazzis.



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