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 (penisy #19) everything is pointless without you

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Penny Stringer
Penny Stringer
l’ère de l'apaisement
l’ère de l'apaisement
(penisy #19) everything is pointless without you Hu5cwsy Présent
ÂGE : trente-et-un ans (03.08.1992)
SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court.
STATUT : deux ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore.
MÉTIER : actrice et bénévole dans plusieurs organismes.
LOGEMENT : la maison à Toowong commence à se faire petite entre Jude, Maia et l'arrivée imminente des jumeaux.
(penisy #19) everything is pointless without you F0c82cd6bbcf2807fee54a1977213311e7cfc0c2
POSTS : 13683 POINTS : 60

TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.
CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal.
RPs EN COURS : (03)flora #2micah #4scarlett.

+ the one and only (04)isaac #21isaac #22isaac #23isaac (ff)isaac (tel).
RPs EN ATTENTE : eddie #3 › rory #12 › you?

(penisy #19) everything is pointless without you Pennyyytinder
compte actif d'avril à juillet 2021.
RPs TERMINÉS :
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penisycause baby, the best part of me is you.
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AVATAR : emma roberts.
CRÉDITS : (av. harley) › (sign. siren charms) › (crackships penisy. harley & gwennifergifs ♡) › (crackship cringer. nairobi ♡) › (tinder profile. AMGK ♡) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz)
DC : autumn galloway (ft. lucy boynton)
PSEUDO : vlastuin › marie.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 27/10/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t34526-when-the-party-s-over-penny
https://www.30yearsstillyoung.com/t40283-penny-never-let-me-down-just-lead-me-home
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Message(#) Sujet: (penisy #19) everything is pointless without you (penisy #19) everything is pointless without you EmptySam 14 Jan 2023 - 19:54



everything is pointless without you

PENNY STRINGER & @ISAAC JENSEN

Ce n’est pas comme ça que ça devait se passer, aujourd’hui. Tu ne devais pas attendre toute seule dans la salle d’attente de l’hôpital. Tu sais pourtant qu’Isaac n’est pas loin et qu’il devrait arriver d’une seconde à l’autre, mais tu n’aurais pas dû avoir à passer la moindre seconde sans lui aujourd’hui. Parce que vous aviez un plan. Le plan d’être ensemble, tous les deux, pour la première fois depuis plusieurs semaines. Jude est à l’école et Maia passe la journée avec Rory et Swann et tu étais vraiment impatiente pour un peu de temps avec Isaac. Pour retrouver cette impression qu’il reste encore un peu de vous deux, au travers de votre quotidien animé. Quotidien qui allait s’animer encore plus dans les prochains mois, un fait que tu ne réalisais pas encore complètement. Tes doigts pianotent sur ton ventre encore plat qui ne laisse en rien présager la présence d’un nouvel être humain qui grandit sous ton nombril. Tu as l’impression qu’hier encore, tu étais immense, sentant les coups de pieds de Maia dans tes côtes. Sept mois seulement se sont écoulés depuis la naissance de ta fille et voilà que tu partages à nouveau ton corps, que tu t’apprêtes à voir votre famille s’agrandir une fois de plus. C’est excitant, exaltant, mais aussi terriblement terrifiant. Terrifiant parce que ça arrive vite, encore une fois. Terrifiant parce que vous n’êtes même pas encore complètement habitués à votre vie à quatre qu’encore une fois, tout va changer. Terrifiant parce que tu as constamment l’impression de manquer de temps pour répondre aux besoins de tout le monde, parce que tu aimerais pouvoir en faire plus, parce que tu te sens dépassée, fatiguée et surtout, surtout, terrifiant parce que tu te demandes parfois si Isaac a le temps, pour votre famille, quand ses obligations et ses responsabilités semblent toujours le ramener à l’hôpital.

Tu sais que tes peurs sont présentement teintées par ta déception face à vos changements de plans de la journée, comme tu connais parfaitement l’importance qu’accorde ton amoureux autant à votre famille qu’à son travail et que jamais il ne te viendrait à l’idée de lui poser un ultimatum. Tu ne veux pas qu’il ait à choisir entre s’épanouir dans ses différents rôles à l’hôpital et ailleurs ou être un bon père de famille, tu sais qu’il est capable de faire les deux avec brio, mais tout va si vite et se passe si brusquement qu’il t’arrive de vouloir que cela l’affecte comme ça t’affecte toi, dans cette soudaine impossibilité de reprendre le travail quand tu es bien trop occupée à tenir le fort entre Maia, Jude et maintenant cette nouvelle surprise qui te vole toute ton énergie depuis quelques semaines déjà. Ton regard est sans cesse tourner vers les portes qui mènent vers les urgences, espérant y voir apparaître ton amoureux, mais c’est plutôt ta médecin, l’obstétricienne qui a suivi ta grossesse avec Maia il n’y a pas si longtemps qui te sort de ta torpeur en venant poser une main sur ton épaule. « Hey Penny, ça fait plaisir de te revoir si vite. » Tu échappes un rire, pas certaine si elle le pense vraiment. Toi tu ne t’attendais certainement pas à la revoir si vite, même si tu es contente d’avoir accès à la même médecin qui te connait et qui a su t’aider lors de ta dernière grossesse, quand tu souffrais d’hypermèse gravidique et que tu peinais à avaler quoique ce soit. « Prête? » qu’elle te demande puisque tu es toujours assise sur cette chaise inconfortable de la salle d’attente, ton regard toujours porté sur les grandes portes. « En fait, Isy devrait arriver d’une minute à l’autre, il tenait vraiment à être là pour le rendez-vous. La première écho, tout ça. » Tu peines toujours à croire que vous en êtes déjà là. 8 semaines, première échographie de cette nouvelle grossesse. Maia n’est pas avec toi, mais tu sens que tu aurais eu droit à bien des regards, si tu avais emmené ton bébé d’à peine sept mois dans les bras. Elle hoche doucement la tête, et tu espères vraiment qu’Isaac apparaîtra bientôt parce que tu sais d’avance qu’elle ne pourra pas attendre éternellement, vu comment la salle d’attente est pleine de mamans et de futures mamans.



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Isaac Jensen
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
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ÂGE : 38 ans (13.05.85)
SURNOM : Isy
STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur
MÉTIER : Infirmier au service des urgences, vice-président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
LOGEMENT : Sa maison, située au #17 toowong, est devenue leur foyer en octobre 2021, duquel irradient épanouissement, plénitude et bienveillance
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POSTS : 28488 POINTS : 180

TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant
PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic
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(s5) épreuve 1 semaine 5épreuve 2 semaine 5épreuve 3 semaine 5résultats
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Message(#) Sujet: Re: (penisy #19) everything is pointless without you (penisy #19) everything is pointless without you EmptyDim 29 Jan 2023 - 11:06



« Je ne devrais même pas être là » compose la phrase que je me suis répétée plusieurs dizaines de fois avec mécontentement depuis que j'ai enfilé mon uniforme d'infirmier. J'en veux au management du service des urgences et de l'établissement de santé dans son entièreté, j'en veux au manque de moyens exponentiel pour pallier les drames du quotidien et surtout, je m'en veux terriblement. Quand bien même ma présence dans le service a eu du sens autant de fois que j'ai regretté m'y trouver, je ne peux m'empêcher de vouer une colère envers ma personne d'avoir fait passer mon métier devant ma famille, une nouvelle fois. Je me maudis en constatant que j'ai choisie la voie de la facilité : entre ma petite amie compréhensive et la cadre de santé qui profané toutes les conséquences que mon absence de l'hôpital aurait même si je n'étais pas de garde, j'avais fini par céder à la personne qui s'était montrée la plus insistante et menaçante, bien qu'elle est aussi celle à qui je tiens le moins. Et cette triste décision, que j'ai horriblement tendance à répéter, je l'assume de moins en moins. Est-ce que je souhaite vraiment être cet homme qui fait passer son travail, même s'il rime avec la prise en charge de malades pour qu'ils soient idéalement soignés, avant sa famille ? Est-ce que je désire être le conjoint et le père qui priorise des inconnus car ils se portent moins bien que les gens qu'il aime ? Le pire c'est que je ne suis même pas carriériste, j'agis ainsi juste sous la pression de faire au mieux et de plus en plus, je crains que mon jugement de la meilleure place à être n'est plus en adéquation avec celui de l'homme que je veux être.

Je ne me suis toujours pas pardonné d'avoir manqué le rendez-vous de la première échographie de Penny lors de la grossesse de Maia ; tant que lorsque le rendez-vous était pris pour cette grossesse-ci, je m'étais mis un point d'honneur à ne pas le louper, tout comme de ne rater aucun des examens où ma petite amie accepterait ma présence. En plus d'une merveilleuse surprise, ce nouveau bébé m'offrait la chance de faire les choses bien cette fois-ci, de m'améliorer. Néanmoins, c'est un nouveau faux départ que j'essuie et cette rancune que je me dédie est plus forte que moi. J'ai l'impression de faillir à la femme que j'aime, de faillir à ma famille, de faillir même à moi-même alors que j'avais lancé cette idée de journée rien que pour nous deux où nous découvrirons pour la première fois cette nouvelle addition à notre foyer. Swann et Rory avaient gentiment accepté de garder Maia, Jude était à l'école, j'avais même prévu quelques surprises pour mon amoureuse et résultat : je posais des sondes et des perfusions, je rassurais des patients et leurs proches en détresse et je formais la nouvelle étudiante en soins infirmiers. Nouvelle étudiante que j'avais presque envie de sommer de fuir, même si seule ma mauvaise humeur le justifierait.

J'avais programmé une alerte sur mon téléphone. Ca avait été le point non négligeable de cette nouvelle garde : que je puisse être libéré pour l'échographie de Penny. J'entendais encore la voix de ma responsable au téléphone, argumentant pour me faire plier à ses besoins : « Vous venez, vous vous absentez pour l'examen, et vous revenez à votre poste, Jensen. » Ses propos m'avaient heurté. Non seulement j'avais senti que le fait que je lui annonce devenir papa de nouveau sonnait plus telle une contrainte qu'une réjouissance aux oreilles de mon interlocutrice qui devait sans doute songer à ses plannings bouleversés par ma prochaine nouvelle paternité, j'avais eu du mal à avaler la pilule que pour elle, cette échographie ne soit qu'un vulgaire examen auquel on se pointe vite fait bien fait. Ca m'avait d'autant plus agacé que finalement, j'avais suivi son point de vue, étant donné que j'étais à militer avec l'étudiante contre un patient plus qu'agité que l'on devait contentionné et qui m'avait gratifié d'un coup de pied dans le ventre et d'un coup de coude dans la mâchoire. Ca non plus, ça n'aurait pas dû arriver. Même si l'étudiante était à l'un de ses derniers stages avant l'obtention de son diplôme - et Dieu merci -, je m'en voulais de la faire vivre une prise en charge aussi désastreuse et brouillon - et Dieu merci, elle en était sortie indemne -, qui l'aurait été encore plus si elle n'avait pas été là car tous les autres soignants étaient indisponibles. « Vous mettez le service, les collègues et les patients en difficultés en refusant de revenir, Jensen, » avait ponctué ma responsable lors de ce maudit coup de téléphone, mon estomac se serrant à mesure qu'elle faisait grandir en moi un sentiment de culpabilité, et je grognais de le constater pour la dixième fois aujourd'hui. Une petite voix en moi me faisait promettre de ne plus jamais répondre au téléphone quand l'hôpital appelait. S'il y avait urgence pour un proche, ils passeraient par Penny ou Phoebe, n'est-ce pas ?  

Un nouveau « je ne devrais même pas être là » retentit dans ma tête alors que Julie me tend timidement mon téléphone qui a valsé dans le box. « Tenez, Isy, » elle me fait sourire quand même. « Merci Julie. La prochaine fois tu me tutoies par contre, » je lui rappelle avec gentillesse. Je remarque soudainement que je n'ai pas perçu l'alerte dans la cohue de la dernière prise en charge et un juron file spontanément entre mes lèvres. J'annonce sous le regard inquiet de la future soignante : « faut que je file, va voir Lyla, elle est au courant, reste avec elle surtout, » je l'invite sur un ton pressé. La dernière chose que je souhaite est que la stagiaire se mette en danger en voulant répondre à une urgence seule. « Hésite pas à demander à Fred si tu peux partir en SMUR aussi, » j'ajoute, déjà à quelques mètres de la jeune femme. L'expérience était enrichissante et aussi - je dois avouer que l'idée m'a traversé l'esprit - les équipes mobiles ont la qualité d'être complètes aujourd'hui. Je me précipite hors du service, opte pour les escaliers que je monte quatre à quatre et atteint totalement essoufflé la salle d'attente du service d'obstétrique, attirant tous les regards sur moi par mon arrivée en trombe. Dans mon uniforme, je soupçonne même que quelques unes des femmes en consultations pouvaient penser que je venais pour une mère en urgence. « Désolé, je suis vraiment désolé, » je m'excuse en réduisant la distance entre Penny et moi, mon regard criant de sincérité en passant de mon amoureuse à l'obstétricienne puis de nouveau mon amoureuse. Mon cœur bat la chamade et alors que j'emboîte le pas de la praticienne et de ma petite amie, je masse distraitement ma mâchoire comme pour m'assurer que je n'ai pas le bas du visage ensanglanté. Heureusement, ce n'est pas le cas. Penny s'installe sur la table d'examen, je ne peux m'empêcher de me faire la remarque qu'elle le fait avec une telle habitude qu'elle pourrait être qualifiée d'experte mais je me retiens de communiquer à voix haute ma pensée tout de suite, et je prends place sur la chaise à côté. « Je suis là, » je me répète intérieurement, comme pour calmer l'état de nervosité qui me tiraille. C'était moins une, mais je n'ai pas loupé le rendez-vous, même si encore une fois, ma performance n'est pas glorieuse. Pour le rôle du meilleur conjoint et père de l'année, on repassera. Je suis du regard la docteur et tente un coup d'œil vers ma petite amie, me sentant si coupable que j'ai du mal à la regarder dans les yeux, mais ce n'est pas non plus le bon moment pour me laisser envahir par mes propres erreurs et j'ordonne de vivre ce moment comme il se le doit. Je refuse de laisser mes émotions me submerger et avoir une réaction de zéro comme pour l'annonce des fiançailles du meilleur ami de mon amoureuse. Alors, avec toute la tendresse et l'amour que je contiens pour elle, je saisis précautionneusement la main de Penny et dépose discrètement un baiser sur le dos de celle-ci pendant que l'obstétricienne pianote sur son ordinateur, à la recherche du dossier médical de la Stringer. L'actrice a aussi son lot d'émotions, c'est à la fois exaltant et angoissant de se dire que d'ici quelques mois, notre famille s'agrandira et que pendant ces quelques mois, elle a toute une grossesse à vivre. Penny gère avec brio mais cela ne change en rien que je désire plus que tout la soutenir et l'épauler, lui prouver que je suis présent bien que rien qu'aujourd'hui, je lui ai fait faux bond. Je me fais la promesse de réussir à me faire pardonner une nouvelle fois car même si je ne doute pas que Penny a compris l'urgence qui règne quelques étages plus bas de l'hôpital, une déception restait légitime. De plus, je n'ai pas tenu ma parole, ce que j'abomine. « Ca va ? » Je lui glisse, la couvant du regard, attentif à comment elle se sent présentement et depuis que je l'ai quittée à la maison. La docteur revient vers nous et allume l'échographe. Mon rythme cardiaque s'accélère, tellement impatient d'assister à ce moment, que l'on découvre ensemble les premières images du petit frère ou de la petite sœur de Maia et Jude, de notre nouveau bébé surprise que j'aime déjà aussi infiniment que Penny, Jude et Maia. Mes mains couvent la sienne, mes doigts s'entremêlent aux siens. J'oublie les urgences, j'oublie les regrets de la journée, je reviens à l'essentiel - le vrai ; il n'y a plus que ce que j'ai de plus précieux au monde qui existe désormais : Penny et notre famille.



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Message(#) Sujet: Re: (penisy #19) everything is pointless without you (penisy #19) everything is pointless without you EmptySam 4 Fév 2023 - 22:34



everything is pointless without you

PENNY STRINGER & @ISAAC JENSEN

Le soulagement que tu éprouves de voir Isaac arrivé en trombe dans la salle d’attente est éphémère, rapidement remplacé par une pointe de culpabilité quand tu remarques ses joues rosies et son souffle court. Tu le connais assez pour savoir qu’il a dû courir d’un bout à l’autre de l’hôpital pour être là et malgré tout, il n’a pas pu être parfaitement à l’heure. Pas parce qu’il ne voulait pas, bien au contraire. « Désolé, je suis vraiment désolé. » Tu secoues doucement la tête, l’air de lui dire silencieusement que ça va, que ce n’est pas grave. Toute la frustration et la déception que tu pouvais ressentir jusqu’à maintenant s’évaporent complètement au moment qu’Isaac s’approche de toi et tu en oublierais presque l’obstétricienne qui attend après vous pour se rendre à la petite salle d’examen. Tu suis le mouvement sans trop y penser, la porte qui se referme derrière vous et tu viens t’installer sur la table d’examen, exactement comme tu l’as fait des dizaines de fois dans la dernière année, pour suivre le développement de Maia, quand elle grandissait encore au creux de ton être. Tu ne peux pas croire que tu es ici à nouveau, qu’il y a déjà un nouveau petit être qui a pris cette place si précieuse en toi. Même sans y croire, tous les symptômes sont pourtant bel et bien présents. La fatigue, déjà omniprésente, est assommante plus qu’elle ne l’a jamais été, une combinaison fatale avec tes nausées qui ont fait un retour de force, te rappelant trop vivement les longs mois pendant lesquels tu peinais à avaler quoique ce soit. Tu espères que cette fois-ci, les nausées seront temporaires, qu’elles cesseront ou du moins se calmeront d’ici la fin de ton premier trimestre, mais toutes les recherches que tu as fait sur le sujet tentent à dire que les chances que tu souffres d’hypermèse gravidum une deuxième fois sont plutôt élevées. Tu préfères encore ne pas y penser, pas alors que l’excitation et un brin de panique sont les seules choses que tu arrives à pleinement ressentir présentement, ton dos appuyé sur la fabrique froide de la table d’examen.

La main d’Isaac trouve la tienne et tu te tournes légèrement pour admirer son regard. La presse et les excuses ont laissé place à une attention complètement, exactement ce dont tu avais besoin alors que ton pousse caresse tendrement l’envers de sa main. Ce n’est pas exactement comme ça que la journée devait se dérouler, mais il est là pour l’échographie et c’est la seule chose qui compte. De ta main libre, tu viens relever légèrement ton chandail avant même que la médecin ne te le demande, cette dernière concentrée à taper sur son clavier, faisant ressortir ce que tu devines être ton dossier. Tu prends une longue inspiration, nerveuse comme si c’était la première fois, avec cette touche d’incrédulité quant au fait que tu n’as pas seulement une petite fille à la maison déjà, mais ce gamin de quatre ans qui compte pleinement sur vous désormais et qui n’a pas encore la moindre idée que son monde s’apprête à être chamboulé à nouveau. « Ça va? » te demande Isaac, comme s’il arrivait à lire toutes tes pensées et tes angoisses sans même que tu n’aies besoin d’ouvrir la bouche. Tu hoches la tête, même si tu sais qu’il te connaît assez pour percevoir absolument tout ce que tu ne saurais dire à voix haute. « Je suis contente que tu sois là. » Tu n’aurais pas voulu qu’il manque ça, même si ça veut dire faire l’échographie – une courte en plus, puisque tu te souviens qu’il n’y a pas grand-chose à voir à seulement huit semaines de grossesse – et le voir repartir aux urgences jusqu’à tu ne sais pas quelle heure. C’est mieux que rien et tu le sais, et surtout, tu sais qu’Isaac s’en veut bien assez pour vous deux sans que tu n’en rajoutes une couche. « J’ai sûrement plus besoin de te le dire, mais ça va être un peu froid. » Tu retournes ton attention vers l’obstétricienne qui étale un peu de gelée sur ton ventre, qu’elle étend à l’aide de la sonde, avant de s’arrêter promptement là où tu devines l’emplacement de ton utérus, jamais bien loin de ta vessie bien pleine sur laquelle elle presse ardemment pour obtenir une vision d’ensemble. Ton regard suit le moniteur, et tu n’as pas besoin de le regarder pour savoir qu’Isaac fait exactement la même chose.

Malgré les nombreuses échographies que tu as fait dans la dernière année, il t’est difficile de reconnaître quoique ce soit alors que la médecin continue ses mouvements sur le bas de ton ventre et tu te doutes qu’Isaac peut lire l’écran bien plus facilement que toi. Elle tourne quelques boutons sur le moniteur et bientôt, le bruit tant accueilli résonne dans la petite salle d’examen : celui d’un cœur qui bat rapidement. Tu tournes instinctivement ton visage vers Isaac, ton regard posé amoureusement sur lui, tes yeux remplis d’eau, cette nouvelle émotion chassant toute la panique que tu pouvais ressentir jusqu’à maintenant. Du moins, jusqu’à ce que la voix de l’obstétricienne ne résonne à nouveau. « Est-ce qu’il y a des jumeaux dans vos familles? » Sa voix est douce, neutre, comme si elle souhaitait n’alarmer personne avec cette question pourtant bien précise. Tu te retournes vivement vers elle, sentant un nœud se former dans le fond de ta gorge. « Erm, oui… Du côté d’Isaac, son frère et sa sœur sont jumeaux. » que tu dis appréhendant déjà la suite que tu devines pourtant. « J’entends deux cœurs battre. » qu’elle annonce enfin et tes yeux s’arrondissent et te voilà complètement sous le choc, incapable de dire ou même de penser quoique ce soit, ton regard perdu sur l’écran où tu essayes de voir deux petits êtres, mais dont tu ne devines absolument rien.



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Isaac Jensen
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
le coeur au bout des doigts
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SURNOM : Isy
STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur
MÉTIER : Infirmier au service des urgences, vice-président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
LOGEMENT : Sa maison, située au #17 toowong, est devenue leur foyer en octobre 2021, duquel irradient épanouissement, plénitude et bienveillance
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TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant
PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic
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Message(#) Sujet: Re: (penisy #19) everything is pointless without you (penisy #19) everything is pointless without you EmptyDim 5 Fév 2023 - 14:39



Assis sur le rebord de la chaise, près du fauteuil d'examen sur lequel Penny s'est installée, tu te concentres sur ton rythme cardiaque ainsi que ta respiration. La cohue des urgences est derrière toi, la pression que tu t'imposais pour absolument ne pas manquer cette première échographie de la deuxième de grossesse de Penny n'a plus lieu d'être, pourtant, ton corps est encore survolté, tes sens sont à l'affût, ta réactivité se trouve à son paroxysme. Tu inspires aussi discrètement que profondément, te focalisant sur ta petite amie qui lève son haut machinalement, dévoilant son ventre qui accueille votre futur enfant. A cette idée, ton cœur se fait gros de l'amour que tu voues déjà envers ce petit être et l'ensemble de votre famille. Tu couves la main de Penny des tiennes, entremêles délicatement ses doigts aux tiens, croises son regard avec complicité. A voix basse, tu lui demandes si elle va bien, attentif et attentionné de son état depuis que tu l'as quittée à la maison, mais aussi face à l'examen qui se déroulera incessamment sous peu. « Je suis contente que tu sois là. » Ta petite amie répond bien que tu perçoives de l'appréhension et des inquiétudes dans son regard. Tu fais une légère pression sur sa main, gage de ta présence à ses côtés. « Je voulais vraiment être là, » tu glisses, sur un ton nuancé d’excuses considérant ton retard et ton regret que cette journée ne suive pas son plan initial. Tu étais aussi heureux et soulagé de pouvoir être présent et que l'activité aux urgences ne t'ait pas privé de cette première vision de votre futur bébé. Tu l'aurais très difficilement accepté, tu sais que tu en aurais voulu à ton cadre, à ton choix de carrière mais surtout et ultimement : à toi-même. « Ca va bien aller, » tu promets d'un ton calme et posé, qui se veut réconfortant à l'attention de la femme que tu aimes. Tu t'engageais à ce que cette consultation se passe aussi bien que possible, peu importe quelle surprise pouvait vous attendre pendant l'échographie ; mais surtout, tu t'engageais à l'épauler, la soutenir et faire tout ton possible pour faciliter son quotidien considérant cette nouvelle grossesse survenant plus tôt qu'anticipée. Tu avais déjà remarqué à quel point l'énergie de Penny était pompée par cette petite merveille et malheureusement, les nausées s'avéraient pour l'instant sévèrement de retour, ce qui te serrait irrémédiablement le cœur pour ton amoureuse. La jeune maman était une femme forte et courageuse, tolérante et vaillante, mais tu regrettais qu'elle soit éprouvée de la sorte par les symptômes de cette nouvelle grossesse. Malheureusement, tu te sentais assez inutile pour soulager ses maux, même si tu lui ramenais tous les remèdes possibles et imaginables pour essayer de la soulager. En compensation, tu te promettais de lui offrir autant de temps que possible pour qu'elle se repose et prenne soin d'elle, en dépit de la présence de deux enfants en bas-âge et dépendants au sein de votre foyer. Il y avait bien Jude qui commencerait très bientôt l'école et la possibilité de mettre Maia au service de garderie de l'hôpital par exemple, mais tu avais conscience qu'il fallait vraiment que tu te creuses la tête pour réarranger ton propre planning, pour au moins les périodes les plus houleuses, et cette volonté écourtait assez aisément tes nuits, le casse-tête plutôt corsé. Tu gardais foi, cependant. Tu trouverais bien. Tu le voulais.

« J’ai sûrement plus besoin de te le dire, mais ça va être un peu froid. » Le gel est étendu sur la peau de Penny, vos regards se rivent simultanément sur l'écran du dispositif. Tu examines avec attention les images, tu devines l'obstétricienne s'assurer que l'embryon s'est bien logé dans l'utérus et non l'une des trompes et lorsque sa première inspection est complète, elle allume le volume de l'appareil pour vous faire entendre le rythme cardiaque précipité propre à ces nouveaux miracles. Dès cette mélodie, ton souffle est coupé. Tu es profondément soulagé qu'a priori, tout va bien. Tes pupilles passent de l'écran à celle de Penny, un large sourire naît sur ton portrait. L'émotion est puissante, tu es reconnaissant, ton regard est brouillé d'émotions, admiratif et touché de réaliser que ce bébé est bien réel, bien présent et que chaque jour, il se rapproche le rapproche de son arrivée parmi vous. « Notre bébé, » tu articules avec une incommensurable affection, adressant un regard empli de plénitude et de fierté à Penny. Il te tarde déjà tant de le voir grandir, de le rencontrer même si ce ne sera pas avant plusieurs mois. Tu es impatient de le présenter à son frère et sa sœur et tous les gens que vous aimez, Penny et toi. Tu déposes tes lèvres sur la main de ta petite amie que tu te rends compte serrer un peu plus qu'initialement, comblé de vivre cet instant et plus largement, toutes ces aventures, avec elle.

« Est-ce qu’il y a des jumeaux dans vos familles? » Ca, néanmoins, tu ne l'avais pas du tout envisagé. Tu avais craint qu'il y ait un souci avec le bébé, tu avais redouté que Penny soit trop malade, mais tu n'avais pas imaginé qu'elle puisse être enceinte de jumeaux. Tes prunelles se rivent spontanément sur l'écran, à la recherche des deux embryons et surtout, de la notion de deux rythmes cardiaques quand tu es convaincu en avoir entendu qu'un seul. Ton cœur bat la chamade, Penny prend la parole pour vous alors que tu t'imagines le pire : « Erm, oui… Du côté d’Isaac, son frère et sa sœur sont jumeaux. » Tes yeux sont frénétiques sur le monitor et finalement, tu constates en même temps que l'obstétricienne : « J’entends deux cœurs battre. » Tes épaules s'affaissent, soulagé que tout le monde se porte manifestement bien. Puis, tu réalises ce que représente exactement "tout le monde." Des jumeaux, deux bébés. Ce ne serait pas trois enfants que vous chérirez à la maison mais bien quatre. Tu lis sans difficulté la surprise sur le visage de Penny et tu ne peux t'empêcher d'émettre un bref rire nerveux. C'est une très belle surprise à tes yeux mais elle a sa faculté à te laisser sous le choc. « Toujours un moyen de nous surprendre, » tu commentes doucement avant d'inspirer profondément. Tu avais pensé à tellement de choses, tu étais totalement passé à côté de l'éventualité d'une grossesse gémellaire ; franchement, tu en saluerais presque l'univers de son nouveau coup de maître.  

Le père en toi est abasourdi, mais le professionnel de santé que tu composes s'interroge déjà, à la recherche de tous les éléments pour prendre aussi bien soin que possible de cette nouvelle situation. « Est-ce que tu peux nous confirmer qu'ils sont corrects, qu'ils grandissent bien comme il faut ? » tu demandes alors. Tu te retenais de t'enquérir sur la potentielle date d'accouchement, même si tu mourrais d'envie d'avoir son opinion sur la question, même si toute date ne serait qu'approximative. « Ils sont dizygotes ? » Tu demandes plutôt. Tu te doutes fortement qu'il s'agit de faux jumeaux, de ta compréhension de l'examen. Tu te retiens de plus de réclamer des clichés de l'échographie, ne voulant pas assommer Penny ni la docteure à côté de toi. Tu te rends compte que tu fais une belle preuve de déformation professionnelle à t'enquérir sur tous ces points médicaux quand les autres pères ne réagissent peut-être pas exactement comme cela. D'une certaine façon, c'est ta manière d'avoir le sentiment de garder contrôle sur ces circonstances qui sont totalement époustouflantes.

Le téléphone dans la salle d'examen sonne et la docteur s'éloigne quelque peu. Tu en profites pour te rapprocher du fauteuil qu'occupe Penny, sa main toujours précieusement protégée au creux des tiennes. « Comment tu te sens ? » tu lui souffles, attentionné et attentif à ses émotions, réfléchissant déjà à tout ce que tu pourrais faire pour elle. « Ca va aller, » tu lui répètes avec douceur. Les nouveaux et conséquents challenges s'imposaient devant vous pour l'accueil non pas d'un mais de deux bébés. La grossesse serait potentiellement plus éreintante et cela expliquait pourquoi Penny était si fatiguée. Il sera nécessaire d'être encore plus préparés et finalement, de tout penser en double - voire triple parce que Maia demeurait un bébé. Même sur un point logistique, tu n'étais pas certain comment vous pourriez organiser la maison.  Mais vous trouveriez, tu t'en faisais la promesse. Vous feriez au mieux, comme à l'accoutumée. Et plus que jamais, il fallait que tu trouves des solutions aussi pour être le conjoint et le père que tu désirais être pour ton amoureuse et tes enfants, que tu incarnes la meilleure version de toi-même.



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Penny Stringer
Penny Stringer
l’ère de l'apaisement
l’ère de l'apaisement
(penisy #19) everything is pointless without you Hu5cwsy Présent
ÂGE : trente-et-un ans (03.08.1992)
SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court.
STATUT : deux ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore.
MÉTIER : actrice et bénévole dans plusieurs organismes.
LOGEMENT : la maison à Toowong commence à se faire petite entre Jude, Maia et l'arrivée imminente des jumeaux.
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POSTS : 13683 POINTS : 60

TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.
CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal.
RPs EN COURS : (03)flora #2micah #4scarlett.

+ the one and only (04)isaac #21isaac #22isaac #23isaac (ff)isaac (tel).
RPs EN ATTENTE : eddie #3 › rory #12 › you?

(penisy #19) everything is pointless without you Pennyyytinder
compte actif d'avril à juillet 2021.
RPs TERMINÉS :
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cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)


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AVATAR : emma roberts.
CRÉDITS : (av. harley) › (sign. siren charms) › (crackships penisy. harley & gwennifergifs ♡) › (crackship cringer. nairobi ♡) › (tinder profile. AMGK ♡) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz)
DC : autumn galloway (ft. lucy boynton)
PSEUDO : vlastuin › marie.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 27/10/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t34526-when-the-party-s-over-penny
https://www.30yearsstillyoung.com/t40283-penny-never-let-me-down-just-lead-me-home
https://www.30yearsstillyoung.com/t34574-penny-stringer
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Message(#) Sujet: Re: (penisy #19) everything is pointless without you (penisy #19) everything is pointless without you EmptyMer 8 Fév 2023 - 22:57



everything is pointless without you

PENNY STRINGER & @ISAAC JENSEN

« Je voulais vraiment être là. » Tu le sais, mais de l’entendre te fait tout de même sourire, te rassure comme il sait que tu as besoin de l’être sans même que tu n’aies besoin de le lui faire savoir. Tu ne sais pas pourquoi tu te sens si nerveuse, ce n’est rien que tu n’as pas vécu il y a tout juste un an de cela. Peut-être bien que c’est ça justement : le fait que ta grossesse avec Maia date d’il y a moins d’un an. Que tu ne pensais pas voir votre famille s’agrandir à nouveau si rapidement. Tu n’as pas le moindre doute quant au fait que tu désires cette grossesse et tout ce qu’elle représente, mais tu te sens chamboulée, secouée. C’est vite, et puis c’est beaucoup, et il y a les hormones et la fatigue et les raisons pour cette boule d’angoisse dans le fond de ton ventre sont nombreuses et tout aussi valides les unes que les autres, malgré cette petite voix dans ta tête qui voudrait te faire croire que tu dérailles. « Ça va bien aller. » Tu te répètes les mots constamment dans ta tête alors que tu entres dans la salle d’examen et que tu t’installes. Ça va bien aller, ça va bien aller, ça va bien aller. Il n’y a pas de raison que ce ne soit pas le cas après tout, tes symptômes sont bel et bien de retour et aussi désagréables qu’ils puissent être, tu te consolais en te disant que ça voulait sans doute dire que tu étais bel et bien toujours enceinte et que ce petit être au fond de toi, à défaut de pouvoir le sentir, te faisait tout de même connaître sa présence. Isaac était là, ses mains entourant précieusement la tienne et son regard amoureux et attendri avait le don de chasser même les nuages les plus noirs au-dessus de ta tête. Tu avais simplement besoin d’entendre le petit cœur battre, d’entendre l’obstétricienne te dire que tout avait l’air beau, que le fœtus grandissait normalement et qu’elle te reverrait dans quelques semaines pour la prochaine échographie, persuadée que tu pourrais mieux respirer après cela.

C’était sans compter le nouveau coup du Destin.

« Notre bébé. » murmure Isaac quand les battements de cœur se font entendre et de voir l’émotion transparaître si aisément sur son portrait te rappelle à quel point tu es amoureuse de lui, de cette vie et de ces opportunités qu’il a su placer sur ton chemin depuis que tu le connais. Tout te paraît surmontable, pendant quelques instants. Tu veux réellement croire que tu peux gérer deux enfants en bas de deux ans, que tu vas te faire une nouvelle routine, que Jude va bientôt aller à l’école à temps plein et que ça ne te paraîtra pas si fou, une fois que tu auras les deux pieds dans ta nouvelle réalité. Mais la médecin reprend la parole et voilà que le peu t’assurance que tu venais d’acquérir disparaît aussitôt. La question ne laisse pas place à beaucoup d’interprétations et pourtant, tu n'oses pas penser que c’est ce qu’elle sous-entend. Non, non, non. Des jumeaux?! Tu te fais à peine à l’idée d’être de nouveau enceinte et voilà que tu devais te faire à l’idée que d’ici huit mois à peine, ce ne serait pas un bébé que vous allez accueillir au sein de votre famille, mais bien deux? La nouvelle te laisse bouche bée. J’entends deux cœurs battre. Tu n’arrives plus à penser correctement, les mots remplissent ton esprit soudainement vide et tes yeux écarquillés sont le seul mouvement qui prouvent que tu as bel et bien entendu les mots qui ont quitté les lèvres de la jeune femme. « Toujours un moyen de nous surprendre. » C’est à peine si tu entends les mots d’Isaac, le léger rire nerveux qui remplit la toute petite salle. Tu es figée et tu apprécies le fait que pour quelques secondes, personne ne semble presser d’obtenir une quelconque réaction de ta part parce que la vérité, c’est que tu ne sais pas du tout comment réagir. La première chose qui te vient en tête, c’est une immense panique, une peur si grande de ne pas savoir être à la hauteur, de ne pas pouvoir répondre aux besoins de tout le monde que tu ne saurais même pas comment l’expliquer.

Et puis cette crainte de complications soudaines. Une grossesse gémellaire, c’est bien plus de suivis et de risques qu’une grossesse simple, tu le sais, même si franchement, tu n’y connais pas grand-chose. Fort heureusement, Isaac semble bien plus en mesure de poser les bonnes questions que toi. « Est-ce que tu peux nous confirmer qu’ils sont corrects, qu’ils grandissent bien comme il faut? » L’obstétricienne offre un hochement de la tête à ton amoureux, et tu échappes un long soupir de soulagement, ta première réaction concrète depuis l’annonce. Ils allaient bien, tous les deux. Deux. Nouvelle vague de panique alors que ton regard s’attarde sur l’écran, incapable de déterminer qu’est-ce qui est quoi, incapable de comprendre à quel moment l’obstétricienne a pu déterminer qu’il y avait deux petites personnes dans ton ventre en ce moment. « Ils sont dizygotes? » Dizy-quoi? « Dizygotes? » que tu ne peux t’empêcher de demander à voix haute, regrettant amèrement de n’avoir aucun souvenir de tes cours de science du secondaire. Tu aurais certainement gagné à être plus attentive en classe, à cette époque-là. Une nouvelle fois, la médecin hoche la tête, confirmant la question d’Isaac. « Oui, ils sont dizygotes. Ça veut dire qu’il y a deux ovules qui ont été fécondé. Ce sont ce qu’on appelle des faux-jumeaux. » qu’elle t’explique et tu hoches la tête, comme si tu comprenais réellement ce que cela impliquait en dehors du fait qu’ils ou elles ne seront pas pleinement identiques. Tu es encore bien trop occupée par le fait que le nombre de bébés soit plus qu’un pour réellement te soucier de tout le reste.

« Comment tu te sens? » Tu mets encore quelques secondes avant d’entendre – et surtout de comprendre – la question de ton amoureux qui t’observe et t’examine avec ses grands yeux, toute son amour et son affection pour toi se lisant au travers de son regard alors que tu es persuadée de ne lui offrir que panique en retour, bien malgré toi. Tu secoues la tête, hausses vaguement les épaules. Tu ne sais pas comment tu te sens. « Nauséeuse. » que tu finis par maugréer parce que ça au moins, ça a le mérite d’être vrai et pas vraiment surprenant, même si quelque chose te laissait croire que cette nouvelle vague de nausées n’était pas complètement dû aux aspects physiques de ta grossesse. « Ça va aller. » qu’il répète, mais cette fois, tu n’y trouves pas le soulagement que les mots ont pu avoir il y a quelques minutes à peine, parce que ton esprit te bombarde soudainement de toutes les choses que vous allez devoir penser et gérer et c’est trop d’un coup. « Comment? Comment est-ce que ça peut aller? Isy, Maia a six mois. » que tu souffles, alors que ton regard se tourne vers la médecin qui est toujours occupée à parler au téléphone à quelques mètres de vous. « Comment est-ce qu’on est censé gérer trois enfants en bas de deux ans, huh? T’es presque jamais là comme c’est là. » Les mots t’échappent avant que tu ne prennes conscience du blâme que tu as placé derrière ces derniers. C’est injuste de dire ça, tout de suite, comme ça, tu le sais et tu pinces les lèvres, incapable de les effacer toutefois. Tu vas pour t’excuser, mais la voix de l’obstétricienne se fait entendre clairement, vous rappelant que vous n’êtes pas seuls. « Je suis désolée, j’ai une urgence à gérer, mais tout est beau pour toi et les jumeaux Penny. On se voit dans quelques semaines pour ton échographie de douze semaines, d’accord? » Tu hoches la tête, incapable d’ouvrir la bouche et voilà qu’elle s’échappe, la porte restant ouverte derrière elle. Tu sais que d’une minute à l’autre, Isaac va devoir quitter lui aussi, rejoindre les urgences et tu vas te retrouver seule avec les morceaux de cette bombe qui vient d’exploser sous vos yeux. Tu te frottes les yeux alors que tu viens essuyer ton ventre avec une serviette laissée au bout de la table d’examen et tu te lèves, peinant à regarder ton amoureux dans les yeux. « Je suis désolée, Isy, je… » Mais avant même que tu ne trouves les mots, son téléphone se met à sonner et ce que tu redoutais prend place : il doit partir, lui aussi. « Faut que tu y retournes. » Ce n’est pas une question, ce n’est qu’un simple fait, de ceux qui te font soupirer et qui t’arrachent un léger sourire triste. « Vas-y. On se voit ce soir, d’accord? » Tu viens rapidement déposer tes lèvres contre les siennes. Tu essayes d’employer une voix aussi sereine que possible, mais tu ne te sens pas sereine.

Pas du tout.



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Isaac Jensen
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
le coeur au bout des doigts
(penisy #19) everything is pointless without you FQgUS3L Présent
ÂGE : 38 ans (13.05.85)
SURNOM : Isy
STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur
MÉTIER : Infirmier au service des urgences, vice-président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
LOGEMENT : Sa maison, située au #17 toowong, est devenue leur foyer en octobre 2021, duquel irradient épanouissement, plénitude et bienveillance
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POSTS : 28488 POINTS : 180

TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant
PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic
CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue
RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE :
amy ∆ caitriona #2 ∆ lexie ∆ angus #2

(penisy #19) everything is pointless without you Cule
(compte désactivé en juillet 2021)

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(roa, juin 2020)
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grisy
(s1) lancementlove #4grace #1grace, greg, siennaweek-end #1grace #2grace #3
(s2) grace #4grace #5grace, elias, kieraneliasivylove #5love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4grace #6martin
(s5) épreuve 1 semaine 5épreuve 2 semaine 5épreuve 3 semaine 5résultats
(finale) grace #7raftinggrace #8grace #9
AVATAR : Julian Morris
CRÉDITS : eternal-lust (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), am (tinder), harley (gifs), Drink Positive (gif maddy/isy), may0osh (gif olivia), wcrldofresources (gif matilda), truelove (gif grisy)
DC : Kai Luz & Max Novak
INSCRIT LE : 09/04/2018
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Message(#) Sujet: Re: (penisy #19) everything is pointless without you (penisy #19) everything is pointless without you EmptyJeu 9 Fév 2023 - 15:27



Alors que Penny demeure silencieuse sur la table d'examen, tu t'empresses de formuler des questions sur les deux bébés qui croissent sous son nombril. Dans quelques temps, l'effet de surprise passé, tu observeras sans nul doute toi aussi un moment de silence au sein duquel tu seras profondément abasourdi, angoissé, dérouté. Néanmoins, en l'état actuel des choses, la tête totalement dans le guidon de cette journée rocambolesque, tu te conduis à l'identique que lorsque tu prends en charge une urgence : tu recueilles toutes les informations nécessaires pour prendre soin des principaux concernés, pour mieux appréhender et maîtriser la situation. L'obstétricienne te rassure en te confirmant que la grossesse, dans son caractère gémellaire, se déroule normalement et, comme tu l'avais soupçonné, vous attendez de faux jumeaux. Un sourire en coin se dessine sur tes lippes, doux mélange d'un authentique bonheur pulsé de nervosité. Tu as conscience que le monde dérape de nouveau sous vos pieds, tu réalises abstraitement qu'une nouvelle montagne vous attend, même si son parcours promet d'être aussi exceptionnel que celui de celles que vous gravissez pour Jude et Maia. Tu sais qu'il vous faudra étudier tout un tas de détails qui n'en sont pas vraiment, allant de la logistique à la pratique en passant par l'adaptation du grand frère et de la future grande sœur, à l'annonce à vos proches, aux deux nouveaux fruits de votre amour qui animeront grandement votre quotidien, en addition des deux petits à la maison qui nécessitent beaucoup de temps et d'attention. Tu mesures très grossièrement la charge que tout ceci représente et tu te concentres sur les étapes une à la fois afin de ne pas être submergé. Tu décomposes les éléments pour les analyser un à un, tu te focalises sur les renseignements que tu peux obtenir, sur les faits immédiats t'autorisant ainsi à évoluer pas à pas sur ce chemin qui sera encore plus sublime mais aussi orné de quelques embuches. Et surtout, tu ne songes même pas à céder à l'inquiétude, tu te convaincs que tout se passera bien. Votre couple avait effectivement prouvé à de multiples reprises que vous pouviez relever les défis ; tu considères cette grossesse - en plus de vos journées déjà bien chargées - un challenge supplémentaire qui ultimement vous comblera et rendra votre vie encore plus atypique qu'elle ne l'était. Ce tableau que vous peignez chaque jour des couleurs de votre amour, de vos décisions, de vos spécificités et unicités. Ce tableau qui ne ressemblait à nulle autre et dont tu étais fier de A à Z, avec ses ratures et ses nuances, ses retours en arrière et ses précipitations. Ce nouvel épisode de votre histoire n'était pas entièrement prévu mais tu te persuadais que la prévision n'était pas votre fort et même si vous étiez ébranlés, vous fonctionnez plutôt bien dans ces montagnes russes. Elles n'étaient pas de tout repos, tu en convenais. Tu reconnaissais qu'il était fort agréable lorsque vous trouviez de nouveau votre équilibre après chaque heurt. Mais c'était ça aussi, l'ode à votre duo : des trémolos, des pianos, des stabilités et des envoyées magistrales.

Alors oui, basé sur votre passé, ce que vous avez bâti, ce que vous composez, tu avais confiance. Tu étais persuadé que vous saurez y faire, que vous saurez être heureux, que vous saurez faire du sens et de l'ordre avec ces deux nouveaux membres de votre famille. Tu te promettais de déployer tous les moyens possibles pour que le bien-être règne au sein de votre foyer, pour que chacun s'y épanouisse et que ce sentiment d'être à la maison perdure pour vous tous. Tu te sentais pousser des ailes pour réaliser tout ceci, pour façonner et consolider votre bonheur, car pour la femme que tu aimais inconditionnellement et pour tes enfants, tu aurais l'énergie de décrocher la lune et la volonté de mouvoir les montagnes. Tu ferais tout sans compter, pour eux, comme l'amour que tu leur dédiais était incommensurable. Au risque de paraître utopique, ces ingrédients mêmes te paraissaient de réels leviers pour conquérir l'adversité et faire trôner l'amour et la félicité. Mais tu étais aussi de ces soignants qui étaient convaincus que le moral d'acier était un médicament majeur dans la guérison.

Lorsque l'obstétricienne s'éloigne pour répondre au téléphone fixe qui sonne dans la salle d'examen, tu concentres de nouveau ton entière attention sur ta petite amie dont la surprise reste palpable sur le portrait. Il te semblerait même qu'elle ait blêmit, mais peut-être est-ce l'éclairage ou l'atmosphère de surprise qui règne qui t'induit en erreur. Sans quitter sa main que tu couves précieusement des tiennes, gage de ton soutien et de ta présence, ton regard rivé avec amour sur son visage, tu examines chacun de ses traits, chaque émotion qui pourrait transparaître au creux de son regard. Tu tentes de lire en elle aussi bien que tu en es capable, avec cette même ardeur que tu la contemples chaque jour que tu passes avec elle. « Nauséeuse, » elle te répond finalement et tu lui offres un rictus compréhensif, te voulant encourageant. Tu caresses doucement sa main dans un mouvement réconfortant, accompagnant tes mouvements d'un nouveau « Ca va aller » qui s'avère peut-être, finalement, de trop.

« Comment? Comment est-ce que ça peut aller? Isy, Maia a six mois. » A son ton, tu devines que l'émotion gagne Penny et tu n'oses pas réellement débattre. Tu aurais bien envie de lui assurer que tu réalisais que le fait que Penny attende deux bébés dans votre contexte actuel représentait un changement majeur dans vos vies qui étaient de nouveau bouleversées à jamais et considérablement - sans que ce soit une mauvaise chose ultimement. Tu aurais bien envie de lui assurer compatir avec cette grossesse et les symptômes qui l'accompagnait et t'engager à faire tout ton possible pour faciliter les choses. Tu aurais bien envie de lui confirmer que tu mesures les difficultés qui vous attendent mais qu'elles peuvent être aussi complexes que le pire des casse-têtes, tu seras toujours là pour l'épauler, la soutenir et tenter de trouver les solutions les plus adéquates, comme Penny t'avait promis des mois plus tôt qu'elle pourrait bien t'aider à démêler tous ces nœuds dans ta tête que tu lui avais confiés dans un moment noir. Tu aurais bien envie de l'inviter à y aller pas à pas, lui exposer posément que vous ne pouvez pas changer les choses telles qu'elles étaient mais que vous pouviez faire de votre mieux et c'était à tes yeux tout ce qui comptait et ça avait prouvé être largement suffisant jusqu'ici. Tu aurais bien envie de lui dire que vous procéderez pas à pas, que vous pouvez décomposer tout ce qui inquiète et manque pour traiter chaque point un à un, esquisser voire trouver des solutions ou des pistes pour vous préparer aussi sereinement que possible au futur. Tu aurais pu mettre tout ton cœur, toute ton âme, tout ton amour pour dénicher les meilleurs arguments pour rassurer Penny, mais tu n'osais pas formuler le moindre mot, sentant les tourments remuer en elle et soupçonnant que le mieux était peut-être qu'ils s'évacuent plutôt que tu tentes de les couvrir par tes bonnes intentions.

« Comment est-ce qu’on est censé gérer trois enfants en bas de deux ans, huh? T’es presque jamais là comme c’est là. » Penny se pince les lèvres en même temps qu'elle rompt tout contact visuel avec toi. Pour ta part, tu demeures de marbre extérieurement, quand bien même tu as la sensation qu'un tonneau d'eau glacée se soit renversé brutalement sur toi. Ton regard devient vide, inexpressif, comme un rideau qui s'imposerait avec pudeur entre ton âme et le monde pour permettre à ton esprit de se décomposer dans son enveloppe. « T’es presque jamais là comme c’est là. » La culpabilité est prodigieuse, elle te mord le cœur sans vergogne. Tu n'as pas volé ce reproche, tu l'as bien mérité ; et tu t'en veux amèrement parce que tu le craignais, tu le redoutais, tu l'appréhendais et tu n'as pas fait assez pour l'éviter. Tu savais que Penny pourrait te l'adresser si tu continuais sur cette voie sur laquelle tu te trouvais. Tu savais qu'elle assumait énormément seule à la maison en raison de tes absences longues et répétées. Tu étais coupable parce que tu n'avais pas été le soutien que tu lui avais promis, dans un sens, ou du moins, pas comme tu t'étais toi-même engagé d'être pour elle. Tu te sentais ridicule avec tes paroles d'être là pour l'épauler quand clairement, tu n'étais pas assez présent, et rien ne t'abominait plus qu'être un beau parleur plutôt qu'un faiseux. Tu te sentais stupide d'avoir cru que certes cette grossesse venait avec son lot de changements conséquents à palier, mais que ça irait bien. De toute évidence, tu faisais aussi des promesses un peu trop précipitées parce qu'en réalité, même si tu voulais que ça aille bien, tu ne pouvais pas lire l'avenir non plus, n'est-ce pas ? Tu pouvais y croire dur comme fer, mais tu n'étais pas maître du destin. Seulement un homme qui voulait que les gens qu'il aime aille bien. Peut-être que dans ton processus, tu perdais la raison et devenais odieusement naïf et alors, un juste retour à la réalité était nécessaire et Penny avait encore plus raison de remettre les pendules à l'heure.

Tu ne pouvais pas la contredire. Certes, une partie de toi la trouvais tout de même un peu sévère et aurait eu envie de te défendre en indiquant que tu essayais quand même de faire de ton mieux en jonglant entre ta vie professionnelle et ta vie personnelle. Ta famille t'était indubitablement prioritaire, mais tu étais sans cesse sollicité à ce travail qui te tenait toujours à cœur et tu avais du mal à refuser de prêter main forte face aux carences du système de santé et des malades qui en pâtissaient. Tu avais fait des études, tu avais enchaîné une carrière, pour être de ceux qui portent secours aux infortunés et devoir rester sur le côté alors qu'on t'indique qu'on a besoin de toi était quelque chose que tu n'arrivais pas entièrement à effectuer, même si de plus en plus, cela t'agaçait car tu percevais, craignais et regrettais les conséquences de ton absence sur ta vie de famille. Cependant, si tu savais mieux faire la part des choses, tu aurais par exemple su tenir ta promesse vis-à-vis de Penny et vous auriez passé toute la journée ensemble, comme tu lui avais exposée. Plutôt, tu étais de nouveau un sale beau parleur et tu l'avais possiblement déçue.

Ta profession avait longtemps été la seule chose qui t'avais permis de ne pas sombrer profondément dans la dépression, elle avait longtemps été le seul sens de ta vie. Maintenant, Penny et les enfants passaient en premier et étaient ta vie. Maintenant, si tu devais choisir entre être infirmier ou être conjoint et père, tu opterais pour la deuxième option. Mais tu n'avais pas la capacité de concevoir ce choix pour le moment. Tu étais lié à ton métier, ton désir de venir en aide, par toutes ces responsabilités qui incombait à ces postes mais aussi tes pressions financières, en addition du fait que oui, tirer un trait sur ce titre de soignant que tu avais désiré et qui t'avait aidé à survivre de longues années faisait peur. Tu as aussi conscience que dans tes réflexions, tu deviens drastique. En aucun cas Penny ne t'a demandé de changer de métier, elle ne t'a formulé en réalité aucune demande : seulement un reproche. Et plus d'une fois elle avait remarqué à quel point ton métier t'était important. Mais voilà, tu as conscience que ton rythme actuel professionnel n'est pas compatible avec l'évolution de ta vie personnelle. Et la dernière chose que tu veux est de nuire ou perdre cette dernière.

Sans compter que ce reproche est redondant dans ton histoire. Tu te l'es offert dans le cadre de ta relation avec Penny, mais aussi de tes antérieures. Tu avais pensé que tes deux dernières ex avaient pu te tromper avec d'autres parce que tu étais trop absent. Tu ne voulais pas répéter tes erreurs du passé, tu ne désirais pas délaisser ta famille, même si tu ne doutais absolument pas de l'honnêteté de ta petite amie et n'en douterait jamais. Ton pire cauchemar était de perdre celle que tu considérais comme l'amour de ta vie.

Tu sais qu'elle a raison. Tu sais que l'émotion rend ses propos peut-être plus bruts que comment elle aurait aimé les exprimer, tu devines, telle que tu la connais, que peut-être qu'elle s'en veut même un peu d'avoir été si directe, mais d'une certaine façon, tu es heureux que ça soit sorti ainsi parce que tu t'imagines que ça lui a peut-être allégé un peu le cœur. Chez toi, ça tire toutes les sonnettes d'alarme, mais transi par tes propres émotions, tu te confortes en pensant que peut-être que ça a ôté une épine du pied de Penny de lancer cette phrase.

C'est l'obstétricienne qui rompt le silence en vous signalant qu'elle doit vous quitter, appelée par une urgence. La scène te paraît presque cocasse, comme si même ta collègue t'offrait un miroir pour démontrer ce à quoi tu ressemblais quand tu avais annulé à la dernière minute tes plans du jour avec Penny ou que tu devais reporter ou louper des événements parce qu'il y avait une urgence et que tu devais finalement aller travailler. Tu repenses à ces conversations que tu as déjà eues avec tes collègues qui subissent ces mêmes dilemmes. Certains d'entre eux se sont faits à l'idée qu'ils ne pouvaient pas assumer leur rôle sur le plan professionnel et personnel entièrement, certains d'entre eux t'avaient prévenu que tu en manquerais, des spectacles d'école, des anniversaires, des premières fois. C'était l'une des contraintes d'être en relation avec un soignant ou d'autres professions très demandantes : entre les horaires atypiques, les contraintes et les imprévues, il y avait de quoi faire faux bond. Tu avais toujours eu du mal à accepter ce revers, c'était une pilule qui ne passait pas dans ta gorge, et chaque fois que ton métier passait devant ta famille, tu détestais ça. C'était une réalité pour certains de tes collègues, c'était un cauchemar pour toi. Si une partie d'entre eux l'avaient plus ou moins accepté, tu n'étais pas du tout près d'y arriver.

Et la vérité était que tu aurais pu te dire que si tu étais en couple avec quelqu'un de la même carrière que toi, peut-être que ça aurait été différent. Sauf qu'encore une fois, ça ne veut rien dire et tu le sais totalement. Penny comprend ta position, elle comprend ton travail, elle comprend tes dilemmes, tu en es convaincu. Mais en bout de ligne, c'est quand même toi qui accepte sous la pression de ta hiérarchie. Penny a su mettre sa carrière entre parenthèses, faire les vrais choix, que toi tu ne sais pas poser. La carrière de Penny était tout aussi exigeante que la tienne, voire même bien plus selon ses contrats, considérant ses voyages, ses heures de tournage, ses promotions pour ne citer que quelques éléments. Et pour ça, tu te sens minable et tu t'en veux. Tu reconnais l'angoisse en ta petite amie dans le cocktail de sentiments qui l'habite. Peut-être que si tu avais pu réduire aussi ton activité dès le départ et être plus présent à la maison, être un réel allié, conjoint et parent, cette nouvelle grossesse serait moins stressante et Penny serait moins fatiguée ? Vous auriez pu diviser les tâches et la charge aurait été éventuellement moins pesante, imposante et submergeante pour Penny. Sauf que, tu n'étais presque jamais là comme c’est là et donc, ainsi, Penny pouvait avec raison se demander comment est-ce qu’on est censé gérer trois enfants en bas de deux ans, quand "on" était en réalité beaucoup "elle" et la tâche de gérer seule les deux petits présents à la maison s'avérait déjà, à juste titre vu les situations, tendue. Tu pouvais comprendre sa position, tu la respectais et en étais profondément navré et horrifié de l'avoir laissée courir jusqu'à ce point.

Penny se serait moins sacrifiée et épuisée à la maison. D'autre part, tu ne fais qu'extrapoler, mais tu crains toujours que ta petite amie se consacre tant aux petits qu'elle oublie aussi toutes les autres versions d'elle-même. Elle est une mère formidable, c'est indéniable et indiscutable, mais elle est aussi une merveilleuse amie, une talentueuse actrice, une charismatique bénévole et représentante d'œuvres caritatives. Dès que ton amoureuse t'annonce son envie de participer à une sortie ou à un événement quel qu'il soit, tout est mis en œuvre pour qu'elle puisse le faire, que ce soit en jonglant dans les plannings ou en sollicitant une de vos relations pour garder les enfants si tu n'es pas à la maison pour t'occuper d'eux à ce moment-là. Mais il y a cette petite voix en toi qui te dit que si tu étais plus présent, Penny s'autoriserait peut-être plus spontanément à s'épanouir dans ses autres facettes d'elle-même. Tu te rappelais à quel point elle avait eu l'air ravi de sortir avec Abel dans le cadre de son métier. Tu en avais été tout autant réjouit pour elle et d'un côté, ça t'avait aussi rassuré qu'elle puisse avoir ce moment à elle, loin des petites mains qui la réclamaient sans cesse. Bien sûr, Penny adorait Jude et Maia, mais il n'était pas égoïste non plus à ton sens qu'elle ne soit pas une mère H24 et qu'elle ait des pauses. Tu voulais lui permettre ça. Tu n'étais pas parent depuis longtemps non plus, mais tu connaissais de ton expérience de vie à quel point cela pouvait être surmenant parfois de prendre continuellement soin de gens, autant peut-on les aimer, sans prendre de pause pour soi. Tu ne souhaitais pas que Penny s'esquinte, même si tu la savais des plus fortes et aimantes. Tu voulais la protéger, tu voulais assurer son bonheur. Sauf qu'encore une fois, tu n'étais presque jamais là comme c’est là et donc, ainsi, comment est-ce qu’on est censé gérer trois enfants en bas de deux ans, sans même imaginer lui permettre de vivre tous les volets de sa vie qu'elle désirait ? Tu étais mauvais, tout simplement, et si tu ne voulais pas prendre le risque que la situation empire, il était temps que tu réagisses.

« Je suis désolée, Isy, je… » Tu lèves les yeux, Penny n'ose toujours pas te regarder. Ton coeur se serre douloureusement avant de battre à tout rompre dans ta cage thoracique. A ce moment précis, tu es horrifié à l'idée de la perdre, d'avoir commis un bris dans votre relation. Tu as peur qu'elle t'en veuille, tu crains que ce qu'elle tente de cacher en ne te dédiant pas de regard est une amertume, une rancune, une affection bafouée. Tu es terrifié des conséquences d'avoir été si peu à la hauteur. Et comme si les choses ne pouvaient pas être pires, ton téléphone de service sonne. Tu fermes les yeux, tu milites contre l'envie de le jeter par la fenêtre. « Faut que tu y retournes. » Son ton affirmatif te chagrine parce que tu ne veux pas la laisser comme ça, tu ne veux pas que vous vous quittiez sur cette note-là. La sonnerie se poursuit, ta gorge est trop serrée pour que tu parviennes à articuler le moindre son. De toute façon, tu ne saurais quel mot prononcer. Confronté à ta hantise d'avoir faillit, de lui avoir faillit, tu te pétrifies. « Vas-y. On se voit ce soir, d’accord? » Elle dépose rapidement un baiser sur tes lèvres, tu te demandes si ce n'est pas le baiser le plus rapide de l'histoire de votre relation, mais tu te rattaches à la sensation qui perdure sur tes lippes et sa notion de vous retrouver ce soir parce qu'elle te conforte dans l'idée que tu ne l'as pas entièrement perdue. Tous les couples peuvent connaître des épreuves mais quand même trouver un terrain d'entente, n'est-ce pas ? Même pour les gros manques issus d'absences répétées ? Il y a possibilité de rectifier le tir ?

La sonnerie s'arrête. Tu reportes ton regard sur ta poche pour le sortir et prends connaissance du dernier appelant. Lorsque tu lèves les yeux, Penny a disparu et ta solitude nouvelle te pince le cœur. Un soupire se faufile entre tes lèvres, tu sursautes quand le téléphone se met de nouveau à sonner et vibrer et d'une voix blanche, tu reparles enfin pour entendre ton interlocuteur au bout du fil. Durant la conversation, tes pensées s'agitent que tu ne devrais pas laisser partir ta petite amie comme ça, tu te désoles que vous vous quittiez comme ça. Néanmoins, d'une certaine façon, peut-être que Penny avait aussi besoin d'espace, qu'elle nécessitait de se retrouver sans toi, d'où son rappel à deux reprises que tu doives retourner travailler. Tu inspires profondément. Quelque chose te dit que cette journée, tu occasionneras à beaucoup de choses de tourner de travers.



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Penny Stringer
Penny Stringer
l’ère de l'apaisement
l’ère de l'apaisement
(penisy #19) everything is pointless without you Hu5cwsy Présent
ÂGE : trente-et-un ans (03.08.1992)
SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court.
STATUT : deux ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore.
MÉTIER : actrice et bénévole dans plusieurs organismes.
LOGEMENT : la maison à Toowong commence à se faire petite entre Jude, Maia et l'arrivée imminente des jumeaux.
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TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.
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RPs EN COURS : (03)flora #2micah #4scarlett.

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CRÉDITS : (av. harley) › (sign. siren charms) › (crackships penisy. harley & gwennifergifs ♡) › (crackship cringer. nairobi ♡) › (tinder profile. AMGK ♡) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz)
DC : autumn galloway (ft. lucy boynton)
PSEUDO : vlastuin › marie.
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INSCRIT LE : 27/10/2020
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Message(#) Sujet: Re: (penisy #19) everything is pointless without you (penisy #19) everything is pointless without you EmptyJeu 23 Fév 2023 - 22:59



everything is pointless without you

PENNY STRINGER & @ISAAC JENSEN

Il n’y a que le silence qui remplit la salle d’examen après les mots durs que tu viens de lancer à Isaac. Tu voudrais les reprendre aussi vite que tu les as dit, mais tu n’en fais rien. La tension de la petite pièce augmente avec chaque seconde qui s’écoule dans un silence absolu, la voix basse de l’obstétricienne la seule chose qui rappelle moindrement où vous êtes et ce qui vient de se passer. Le choc est encore immense, chaque fois que le mot jumeau rejoue dans ta tête, tu sens une nouvelle vague d’anxiété montée en toi. Tu sais que ce n’est pas la faute d’Isaac, que ce n’est certainement pas quelque chose que vous auriez pu prévoir et que la vie a vraiment le don de vous surprendre de la plus grande des façons depuis que vous êtes ensemble. La logique te rappelle à l’ordre, mais tes émotions sont trop grandes, la panique trop puissante pour que tu arrives à te faire une tête dans l’immédiat. Tu es incapable de croiser le regard de ton amoureux, dont le silence t’alarme et si tu sais à quel point tu as été injuste, tu n’arrives pas à ne pas lui en vouloir, ne serait-ce qu’un peu. Ça rend le tout incroyablement mélangeant et frustrant, quand les hormones te font déjà des tours, que la fatigue s’accumule, que la routine à la maison n’est déjà pas complètement acquise et qu’au moment même où elle le sera moindrement, vous alliez chambouler la vie de Jude et de Maia avec l’annonce des jumeaux à venir. Jumeaux. Putain. Tu échappes un nouveau soupir, tes doigts s’accrochant maladroitement au tissu de ton chandail, comme si tu cherchais à cacher une grossesse qui ne paraissait pourtant pas encore, comme si le fait de masquer ton ventre changeait la réalité, ne serait-ce que pour quelques heures encore. Quand l’obstétricienne s’excuse et s’absente, tu sais que les minutes sont comptées avant qu’Isaac ne doive retourner  aux urgences, et son téléphone agit comme un rappel que vous êtes incapables d’échapper. De maigres excuses et un minuscule baiser plus tard, voilà que tu prends le chemin de la sortie de l’hôpital, un besoin immense de ne pas te retrouver toute seule l’emporte pourtant sur le reste. La chance est de ton côté, ne serait-ce qu’un peu, quand un message texte à Flora te confirme que la jeune femme est disponible et c’est sans te poser trop de questions que tu prends refuge sur la plage, le seul endroit au monde où tes pensées semblent complètement se calmer.

* * *

Après une longue journée et quelques larmes de fatigue et de colère, Jude cède enfin à l’appel du sommeil. Ton cœur se brise chaque fois qu’une crise survient, où le petit garçon demande des nouvelles de sa mère que tu es incapable de lui offrir puisque tu n’en as pas, que personne ne sait où elle est, ce qu’elle fait ou si elle compte revenir un jour. Tu accompagnes Jude comme tu le peux, comme tu le fais à chaque fois que le trop plein d’émotions et de fatigue se fait ressentir chez le petit garçon, et tu es reconnaissance pour le fait que Maia soit déjà endormie pour quelques heures. Elle risque de se réveiller d’ici 23 heures pour un autre boire et si tu es chanceuse, elle dormira peut-être encore trois ou quatre heures avant de se retrouver dans ton lit à tétée à toutes les heures pour le reste de la nuit. Une routine épuisante, mais répondre aux besoins des enfants a toujours été ta priorité, qu’importe à quel point tu te sens zombie le lendemain matin. Les prochaines heures s’annoncent silencieuses toutefois, ce qui vous permettra à Isaac et toi de pouvoir discuter calmement sans l’attention des enfants vous arrachant au moment constamment. Tu sens l’odeur de la pizza avant d’apercevoir la présence de ton amoureux dans la cuisine, et ton cœur se serre quand ton regard croise le sien. Malgré les quelques messages textes échangés pendant l’après-midi, il est clair que votre rendez-vous de ce matin a laissé sa marque sur l’humeur d’Isaac comme elle l’a fait sur la tienne. Tu viens déposer tes mains contre l’ilot de la cuisine, n’osant pas franchir les quelques pas de distance entre vous. Tu n’avais jamais fait preuve d’une telle retenue face à Isaac depuis le début de votre relation et tu n’étais pas certaine d’apprécier cette nouvelle étape franchie. Tu voulais t’approcher, te blottir dans ses bras et lui demander de te promettre que tout irait bien, comme il te l’avait écrit, mais quelque chose te retenait et tu n’étais même pas certaine d’être en mesure d’identifier quoi exactement. « Jude s’est désorganisé au moment du dodo. » que tu annonces pour salutations, parce que c’est quelque chose qu’Isaac se doit de savoir et tu préfères l’en avertir tout de suite avant de plonger plus longuement dans ce qui s’est passé à l’hôpital et revenir sur ce que tu as dit plus tôt. « Tout s’est bien passé à l’hôpital? » Tu esquives, tu retardes, tu évites. Tu assumes si peu qu’il t’est difficile de soutenir le regard d’Isaac. Tu t’en veux bien plus que tu lui en veux à lui, tu regrettes, tu paniques, tu voudrais que tout se calme pour un moment, mais ce n’est pas le cas et tu perds pied. Tu espères seulement qu’Isaac ne prendra pas peur et qu’il saura quoi dire et quoi faire pour te rattraper.



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Isaac Jensen
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le coeur au bout des doigts
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MÉTIER : Infirmier au service des urgences, vice-président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
LOGEMENT : Sa maison, située au #17 toowong, est devenue leur foyer en octobre 2021, duquel irradient épanouissement, plénitude et bienveillance
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Message(#) Sujet: Re: (penisy #19) everything is pointless without you (penisy #19) everything is pointless without you EmptyMar 7 Mar 2023 - 14:13



Durant ces dernières heures, il avait tonné sur ton cœur, comme si un violent orage s'était incrusté dans le creux de ta cage thoracique, l'assaillant à foison des torrents généreux. Ton moral était noyé et une amère sensation de ne pas être à ta place, d'avoir été brutalement déraciné du sol sur lequel tu prospérais pourtant pour être rejeté à ta solitude quelques mètres plus loin, t'étouffait. Tu ne cessais de répéter les derniers propos que t'avait adressés Penny, ceux au sein desquels tu l'interprétais réfuter tes paroles en te questionnant comment ça pouvait bien aller, votre fille n'étant âgé que de six petits mois, ceux au sein desquels elle te demandait sans fioriture comment vous étiez censés gérer trois enfants en bas de deux ans tout en te reprochant le fait que tu n'étais jamais là. Ses mots, son intonation, son regard, son langage corporel, tout était gravé en ta mémoire et tournait inlassablement en boucle dans ton esprit, te procurant prodigieusement envie de remettre ton uniforme car tu n'avais assurément pas la tête à assurer ton rôle d'infirmier, car tu t'épuisais à te rattacher aux urgences du monde qui t'entourait quand ce tonnerre grondait en toi, t'envoyant des foudres pour fracasser ton cœur, tes convictions, ton optimisme, ta foi.

C'était facile d'en vouloir à Penny, de la juger sévère. C'était aisé de nourrir une certaine amertume envers ta petite amie sur les arguments que t'efforçais pourtant à faire de ton mieux et être présent, que tu ne prenais pas un malin plaisir à être celui qui s'évade de la maison pour que lui incombe seule les responsabilités de votre foyer. Tu refusais ce rôle de mauvais conjoint et de mauvais père que pouvaient impliquer les paroles de la Stringer ; celles-ci t'accablaient autant qu'elles te vexaient et bien sûr, en répercussion, tu considérais ses propos injustes. Tu n'étais pas jamais là. Il n'était pas indécent à tes yeux que les choses se passent bien même si vous aviez trois enfants en bas de deux ans. Loin de ta petite amie, coupé de communications avec elle, les émotions en vrac et les nerfs à vif, tu extrapolais sans cesse son point de vue ; un jeu que tu reconnaissais bien hasardeux et périlleux. Tu n'avais pas non plus demandé à Penny d'assurer tous les rôles qu'elle relevait certes avec brio. Tu n'avais pas eu l'impression d'être fermé à des changements dans votre quotidien. Il n'avait jamais été interdit que vous ayez recours à des modes de garde pour que ta petite amie et que vous deux ayez davantage de temps sans les enfants par exemple. Tu aurais soutenue Penny sans ciller si elle avait décidé de reprendre sa carrière après son accouchement, tu aurais même imaginé comment organiser votre petite famille pour la suivre sur ses plateaux si tel avait été son souhait. Mais Penny ne t'avait pas reproché de ruiner sa carrière, elle ne t'avait pas reproché non plus son rôle de mère ni comment elle l'assumait. Tu te perdais à te propulser et fabuler. Concrètement, Penny t'avait reproché que tu n'étais jamais là.

Et ça, ça te faisait autant de mal que tu te le répétais.

Parce que tu l'avais redouté depuis des mois, ce reproche. Tu l'avais vu venir. Sans avoir fait suffisamment pour éviter le recevoir.

Tu pouvais bien juger Penny injuste et sévère, la vérité était que tu ne lui en voulais pas vraiment. C'était contre toi que tu étais en colère. Tu étais celui qui te décevait, et ceci dans une telle mesure que tu ne savais même pas vraiment comment parler à ta petite amie par textos, lorsqu'elle avait rompu le silence en premier. Il avait fallu t'y prendre à plusieurs reprises pour trouver la formulation que tu ne regretterais pas alors que tu avais le sentiment de n'être qu'une pelote de laine qui menaçait de se débobiner misérablement.

Tu ne t'étais pas précipité à la maison après le travail, même si tu n'avais pas non plus volontairement traîné. Seulement, tu craignais la future confrontation avec ta conjointe. Tu aimais Penny de tout ton coeur, aucun orage ne saurait altérer la profonde et indéniable affection que tu lui voues, quand bien même il pouvait foudroyer et gronder de toutes ses forces en toi. Néanmoins, tu n'étais pas certain de bien réagir face à une potentielle froideur ou d'autres reproches. Tu ne savais pas à quoi t'attendre, quand une colonisation hormonale sévissait dans le corps de ton amoureuse qui abritait ces jumeaux qui semaient déjà la zizanie dans votre monde sans même y avoir encore pointé le bout de leur nez - chaque grossesse vous apportait définitivement son lot d'émotions intenses. Cette pensée te ferait presque sourire, si tu n'étais pas tétanisé ultimement de perdre Penny. Il s'agissait à tes yeux de la première fois que vous ayez une telle dissonance. Vous qui étiez perpétuellement sur la même longueur d'ondes, un violent canard était venu crever l'harmonie - tu espérais temporairement. Certes, pendant tes élucubrations durant ton service aux urgences, épris de ce noir que tu broyais à répititons, tu avais même envisagé avec effarement que vous vous quittiez suite à cette journée qui avait bondi de déceptions en déceptions. Vous ne vous étiez pas à proprement disputés, mais tu avais considéré avec terreur qu'un seul éclat puisse faire voler votre amour en fumée, naïvement, même si ton cœur saignait de t'imaginer une vie sans Penny. Probablement t'étais-tu confronté à ce cauchemar dans l'optique de t'y préparer, si jamais un jour vous décidez réellement de faire une pause entre vous ou de prendre des voies différentes ; autant cela puisse te glacer le sang, autant cela puisse t'horrifier et te démolir de l'intérieur.

C'est donc le cœur et l'âme en berne que tu appréhendais la prochaine conversation avec Penny, priant tous les dieux pour qu'il y en ait une dès ton retour à la maison, le silence possédant certaines capacités tortionnaires à tes sens. Après avoir gommé les odeurs du centre hospitalier sous la douche des vestiaires et enfilé ta tenue de civil, tu avais fait un arrêt pour récupérer votre souper composé d'une pizza, tout en en profitant pour commander machinalement une des boissons favorites de ta petite amie. Puis, tu t'étais garé devant la maison, grattant quelques secondes supplémentaires sur la chaussée, avant d'inspirer profondément et rentrer au domicile.

La télévision du salon éclairait faiblement l'étage, de plus en plus baigné dans l'obscurité à mesure de la nuit qui s'installait à pas feutrés. Tu déposais la pizza et la boisson sur l'îlot de la cuisine, le silence t'enveloppant ; convive bien rare d'ordinaire chez vous et précisément peu convoité vu comment il laissait à tes tympans tout le loisir d'entendre ton cœur pulser de plus en plus fortement. Lorsque tu croisais enfin le regard de Penny, ton attention se rivant sur sa silhouette qui entrait dans ton champs de vision, ton palpitant manqua lamentablement un battement. Tu te mordillais discrètement la lèvre inférieure tandis que la jeune femme se tenait à l'autre extrémité de l'îlot, regard fuyant, muette. Tu te distançais pour sortir deux assiettes du buffet. « Jude s’est désorganisé au moment du dodo. » Tu te stoppes dans ton geste, incertain s'il s'agit là d'une nouvelle introduction à un reproche sur ton absence à la maison. Tu ne sens pas la même émotion vibrer dans la voix de Penny, ainsi, tu penses davantage qu'elle te l'informe pour que tu saches à quel point l'impact du départ de Lucy continue ses ravages, bien malgré vous. « Je m'occuperais de lui quand il se réveillera, » tu renseignes, peu assuré sur la bonne réponse à formuler. En soit, ton affirmation n'a rien de saugrenue. Lorsque Maia ne vous tire pas des bras de Morphée, Jude s'en charge. Si votre fille trouve souvent refuge dans les bras de sa mère qui lui offre son boire, tu produis religieusement des escapades dans la chambre du petit garçon pour tenter de l'y endormir en le rassurant tout en restant à côté de son lit - lorsqu'il n'y a pas capitulation totale et qu'il ne se finit par la nuit pas dans votre lit. « Tout s’est bien passé à l’hôpital? » Tu inspires profondément. Tu te rends compte que Penny t'adresse plus ou moins les mêmes salutations qu'à l'ordinaire - si on oublie cette réserve inusitée - et tu ne sais pas s'il s'agit d'un pas en arrière pour mieux sauter dans le plat ou si c'est une tentative de ne pas attaquer l'éléphant qui fulmine quelque peu dans la pièce. « Ca a été, » tu fais sommairement. Tu es sincèrement intéressé de savoir comment s'est passé le reste de sa journée mais tu manques de patience pour tourner autour du pot, autant tu es terrifié d'en découvrir le contenu. Ton cœur finira par bondir sur l'îlot par-dessus la pizza indemne entre vous si tu ne te préoccupes pas de ce qui le fait battre à tout rompre.

« Tu es fâchée contre moi ? » Tu interroges finalement. A tes yeux, elle t'en veut, mais à quel point ? Dans quelle mesure as-tu vraiment craint ? A quelle hauteur sont les dégâts que tu as causés ? A quel point lui as-tu fait mal ? A quel point l'as-tu laissée tomber ? Tu la scrutes, tentant de déceler ton niveau de persona non grata. Toutefois, en Penny, tu reconnais davantage la fatigue et l'angoisse que le mécontentement et c'est sur ces constats que tu te permets de réduire lentement la distance entre vous deux, comme pour lui laisser le choix d'émettre un geste pour t'arrêter sur ton chemin. Tout ce que tu vois, finalement, c'est la femme que tu aimes aux états d'âme malmenés et tu désires la consoler et la réconforter, tu as envie de bercer dans tes bras tout en lui répétant que tout ira bien, comme tu l'as fait dans ton dernier SMS, parce qu'elle aura beau te reprocher tout ce qu'elle voudra, tu ne démordras pas qu'à tes yeux, vous deux, vous pouvez tout faire, même si rien n'est aisé. Ton cœur saigne bien plus que ton égo écorché de la voir mal et avec une infinie tendresse, tu poses délicatement ta main sur son épaule, avant de l'attirer contre toi dans une étreinte. « Je m'excuse, Penny. » Tu souffles doucement en caressant légèrement son dos. « Je voulais pas te faire sentir comme ça. » Tu continues, la chamade entre tes côtes persistante. Tu inspires doucement, profondément. « Les choses vont changer, d'accord ? Je vais voir ce que je peux faire avec le travail pour être plus à la maison. Et je pourrais prendre mon congé pour » tu marques une légère pause, comme si prononcer les jumeaux était risqué « quand tu accoucheras ». Tu te mordilles légèrement la lèvre inférieure, continuant de flatter doucement son dos. « On prendra soin de toi aussi, okay ? Selon ce que tu as besoin, selon ce que tu veux, » tu tiens à glisser. « Les enfants vont bien aller. Mais toi aussi faut que tu ailles bien. Et moi je vais changer aussi. » Parce qu'elle était là aussi, ta terreur : que Penny s'épuise, se brûle, se perde, et tu feras tout pour éviter ça.



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Penny Stringer
Penny Stringer
l’ère de l'apaisement
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ÂGE : trente-et-un ans (03.08.1992)
SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court.
STATUT : deux ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore.
MÉTIER : actrice et bénévole dans plusieurs organismes.
LOGEMENT : la maison à Toowong commence à se faire petite entre Jude, Maia et l'arrivée imminente des jumeaux.
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POSTS : 13683 POINTS : 60

TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.
CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal.
RPs EN COURS : (03)flora #2micah #4scarlett.

+ the one and only (04)isaac #21isaac #22isaac #23isaac (ff)isaac (tel).
RPs EN ATTENTE : eddie #3 › rory #12 › you?

(penisy #19) everything is pointless without you Pennyyytinder
compte actif d'avril à juillet 2021.
RPs TERMINÉS :
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cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)


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AVATAR : emma roberts.
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DC : autumn galloway (ft. lucy boynton)
PSEUDO : vlastuin › marie.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 27/10/2020
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Message(#) Sujet: Re: (penisy #19) everything is pointless without you (penisy #19) everything is pointless without you EmptyLun 13 Mar 2023 - 23:29



everything is pointless without you

PENNY STRINGER & @ISAAC JENSEN

Tu détestes la distance qui s’impose entre Isaac et moi dès le moment où vous vous retrouvez tous les deux dans la cuisine. Tu n’as jamais ressenti le besoin de rester à l’écart par le passé, jamais laisser le moindre désaccord faire sa marque entre vous deux et tu t’en veux que rien ne se soit déroulé comme prévu aujourd’hui. Cette grossesse apportait décidément son lot d’émotions contradictoires, les hormones et la fatigue n’aidant en rien la cause. Tu étais secouée, choquée, dépassée et dans la foulée, tu savais que tu avais blessé Isaac par tes propos. Ce n’est pas que tu avais été malhonnête avec lui, mais les mots choisis avaient été durs, et le moment incroyablement mal-choisi. Tu trouvais cela difficile de voir l’horaire d’Isaac le tenir loin de la maison des heures durant, l’imprévisibilité de son rôle et des besoins hospitaliers forçant souvent à des changements d’horaire, des activités annulées et une routine pour les enfants reposant pratiquement entièrement sur tes épaules, malgré les efforts et la volonté de ton amoureux. Cela n’excusait toutefois pas ce que tu avais dit, ni comment tu l’avais dit, et ton message d’excuse, aussi sincère soit-il, n’allait pas tout réparer. Ton cœur débat contre ta poitrine, d’une manière qui t’est inconfortablement peu familière, et ton regard suit les mouvements d’Isaac qui sort deux assiettes et les dépose contre l’îlot, alors que le silence vous englobe un peu plus avant que tu ne t’oses enfin à le briser, mentionnant la crise de Jude à l’heure du coucher. « Je m’occuperais de lui quand il se réveillera. » Tu hoches doucement la tête. Ça lui ferait du bien à Jude, de voir son père, de le sentir proche, de l’entendre le rassurer même si les mots qu’il souhaite tant entendre n’en sont pas qu’Isaac peut lui offrir. « Ça a été. » qu’il t’informe sur son quart de travail à l’hôpital, et tu te demandes s’il a été aussi misérable que tu ne l’as été au courant de la journée, le cœur malmené et les émotions à vif. Tu ne réponds pas toutefois, laissant le silence t’envelopper un peu plus, tous les mots que tu avais préparés plus tôt semblant disparaître momentanément de ton esprit, te laissant avec un vide que tu ne sais plus comment remplir.

« Tu es fâchée contre moi? » Quand la question file d’entre les lèvres de ton amoureux, ton cœur se serre et tu t’en veux d’autant plus que cette impression ait persisté, même après tes plates excuses par messages textes. Tu secoues doucement la tête de gauche à droite, un sourire maladroit placardé sur les lèvres. « Je suis pas fâchée, Isy. » que tu murmures doucement. Ton cœur s’emballe quand tu le vois s’approcher – enfin – et tu as soudainement l’impression que l’air ambiant est moins lourd dès l’instant où ses mains se placent sur tes épaules, avant qu’il ne t’attire dans une embrassade dont tu avais désespérément besoin. Tes bras entourent ton amoureux et tes mains se posent affectueusement dans son dos, entreprenant un léger mouvement de va-et-vient simplement pour la rassurance de bel et bien le sentir sous tes doigts, tout contre toi. Les dernières heures ont été longues, confuses, pendant lesquelles tu faisais de ton mieux pour garder la tête haute et ne rien laisser paraître devant Maia et Jude pour ne pas créer encore plus d’incertitude, surtout dans l’esprit du petit garçon déjà hautement émotif. « Je m’excuse Penny. » Tu secoues de nouveau la tête, cette fois-ci contre son torse, n'osant pas te défaire de votre étreinte. « Je voulais pas te faire sentir comme ça. » « C’est moi qui suis désolée Isy, j’aurais jamais dû te dire ça, surtout pas à ce moment-là. Je pensais pas… » que tu t’empresses de contredire avant qu’il ne puisse poursuivre, relevant légèrement la tête pour pouvoir croiser son regard. « Je suis encore en train de me faire à l’idée de la grossesse, tout ce que ça implique et la nouvelle d’aujourd’hui ça m’a juste… complètement dépassée. » Les mots résonnent encore dans ta tête. Les deux petits cœurs. Le bruit des battements gravé dans ton esprit, un soulagement autant qu’une source imprévisible de panique que tu ne saurais chasser, qu’importe toute ta volonté. « Tu méritais pas ça. » Tu déglutis difficilement, les lèvres tremblantes et tu t’accroches au fait qu’il continue de te serrer contre lui, que ses mains continuent de caresser ton dos dans des mouvements naturels qui calment peu à peu cette anxiété qui a été à son comble toute la journée. Tu ne veux pas croire qu’une seule dispute puisse avoir raison de vous, mais tu sais aussi que ce n’est pas qu’un simple désaccord sur la façon de remplir le lave-vaisselle ou le fait d’être agacé par les vêtements trop souvent oubliés sur le plancher de la salle de bain. Tu sais que tes mots et leurs teneurs peuvent avoir un impact bien plus puissant que tu ne le voulais et qu’il est trop tard pour faire comme si tu n’avais rien dit, comme s’il ne s’était rien passé.

« Les choses vont changer, d’accord? Je veux voir ce que je peux faire avec le travail pour être plus à la maison. Et je pourrais prendre congé pour… quand tu accoucheras. » Ton cœur fait un bond contre ta poitrine à cette simple idée. « J’ai l’impression qu’hier encore tu étais encore en congé, après la naissance de Maia. » C’est un peu ça, le plus difficile à expliquer, même à comprendre. Comment tu peux avoir l’impression qu’hier encore, vous étiez encore en sécurité dans votre cocon, Isaac, Jude, Maia et toi, à vous faire doucement à votre nouveau quotidien et toutes ses facettes alors que plusieurs mois se sont écoulés depuis, te laissant complètement essoufflée à tenter de tout faire à la perfection, sans jamais avoir l’impression d’y parvenir. Et c’est ça que tu dois tenter de faire comprendre à Isaac, sans le ton de reproche et la panique qui dictait tes actions quelques heures plus tôt. « On prendra soin de toi aussi, okay? Selon ce que tu as besoin, selon ce que tu veux. » Tu sens ton regard qui s’embrouille légèrement, tes émotions toujours aussi en vrac malgré ta bonne volonté de ne pas te laisser avoir par le tsunami qui t’habite. « Les enfants vont bien aller. Mais toi aussi faut que tu ailles bien. Et moi je vais changer. » « Je veux pas que tu changes. » que tu plaides, des larmes coulant déjà le long de tes joues. Penny : 0. Émotions : 100. « Je te demanderais jamais de faire un choix entre ta carrière ou notre famille Isy, c’est vraiment pas ça que je voulais dire. Je veux pas que tu penses que je suis pas fière de toi et de tout le bien que tu fais autour de toi parce que c’est pas du tout le cas. Je suis tellement fière, chaque fois que je t’entends parler de tes projets et de tes journées, je sais que ce que tu fais te tient à cœur et à quel point tu fais la différence dans la vie de beaucoup de personnes. » Tu pèses chacun de tes mots, quand bien même ces derniers se perdent entre sanglots et reniflements. « J’ai peur de pas être assez pour tout le monde. » que tu avoues, les lèvres tremblantes alors que tu fais de ton mieux pour retrouver un semblant de contenance. « Avec Jude qui en veut encore à la terre entière depuis que Lucy a disparu, Maia qui grandit trop vite et maintenant des jumeaux, je… » Un soupir t’échappe. « J’ai peur de pas savoir comment gérer tout ce petit monde. D’être une mauvaise mère pour eux, et une mauvaise partenaire pour toi. » Parce que tu ne sais pas comment demander l’aide, parce que tu ne sais pas comment lui dire clairement que tu as besoin de lui sans le faire sentir coupable pour ses responsabilités et ses obligations, parce que tu vois la montagne comme étant inatteignable plutôt que de voir chacune des étapes pour ce qu’elles sont : des marches à gravir, une à la fois.



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Isaac Jensen
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
le coeur au bout des doigts
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ÂGE : 38 ans (13.05.85)
SURNOM : Isy
STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur
MÉTIER : Infirmier au service des urgences, vice-président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
LOGEMENT : Sa maison, située au #17 toowong, est devenue leur foyer en octobre 2021, duquel irradient épanouissement, plénitude et bienveillance
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POSTS : 28488 POINTS : 180

TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant
PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic
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Message(#) Sujet: Re: (penisy #19) everything is pointless without you (penisy #19) everything is pointless without you EmptyLun 10 Avr 2023 - 12:25



Ton estomac te donne l'impression d'être prodigieusement renversé, dispersant sa bile amère sur ton cœur affreusement serré qui, en réponse, tambourine sauvagement contre ta cage thoracique. Ton souffle est court, incapable de réchauffer cette impression de glace qui se fige dans tes veines alors que la distance s'impose entre Penny et toi. Tes mouvements sont distraits, tu ignores comment t'y prendre avec ta petite amie, pour quels mots ou actions opter. Tu aimerais plus que jamais lire en elle pour déterminer ce qui lui ferait le plus de bien possible, tu désirerais rattraper les événements pour que les états d'âme qui la tiraillent s'estompent puis disparaissent. La nervosité se transit ; Penny et toi n'avez pas l'habitude de ce froid entre vous et quand bien même il peut être naturel au sein des couples, tu l'abomines entièrement parce que tu ne le veux pas dans le tien. Tu ne souhaites pas que vous deveniez ces partenaires qui font chambre à part, qui se heurtent contre des désaccords, qui se couchent fâchés l'un contre l'autre. Tu veux résoudre tous les problèmes avec ton amoureuse et surtout, faire en sorte que vous soyez toujours épanouis, même si cela nécessite de longues conversations et parfois des termes maladroitement utilisés.

Lorsque ton interlocutrice t'informe qu'elle n'est pas en colère contre toi, tes épaules s'affaissent spontanément, se décontractent. Un souffle se faufile entre tes lèvres, celui que tu avais retenu depuis la fin de la consultation au centre hospitalier. Naturellement, instinctivement, tu viens réduire ces mètres que tu maudis entre toi et la femme que tu aimes pour l'attirer tendrement contre ton torse, la couvant de tes bras, trésor de ton existence. Tu sens Penny s'appuyer contre toi, resserrer votre étreinte de ses bras alors qu'une de ses mains produit des va-et-vients dans ton dos sur un tempo régulier. Après quelques secondes à t'envelopper de son parfum comme de sa chaleur que tu apprécies tant, tu lui formules de sincères excuses, promettant que tu ne souhaitais certainement pas que la situation s'envenime de la sorte. « C’est moi qui suis désolée Isy, j’aurais jamais dû te dire ça, surtout pas à ce moment-là. Je pensais pas… Je suis encore en train de me faire à l’idée de la grossesse, tout ce que ça implique et la nouvelle d’aujourd’hui ça m’a juste… complètement dépassée. Tu méritais pas ça. » Tu retiens un sourire nerveux face à la détresse que tu lis dans le regard de ta conjointe et ses lèvres tremblantes qui te serrent douloureusement le cœur. Tu caresses doucement ses épaules et son dos dans l'ultime but de la réconforter, de la consoler, de la faire se sentir en sécurité et forte face aux aléas hasardeux que le destin vous réserve, de lui promettre que tu seras toujours là pour elle. « T'en fais pas. C'est normal. Puis je préfère que ça sorte plutôt que tu gardes ça en toi et que ça te fasse du mal, » tu déclares, déposant avec une infinie douceur un baiser sur le front de la jeune maman, comme pour appuyer le fait que tu ne voulais pas qu'elle se sente coupable de quoi que ce soit.

Tu poursuis tes mouvements dans le dos de Penny, conservant sa proximité contre toi. Désormais, le silence est moins pesant, il est plutôt de ceux qui te semblent peuvent apaiser les angoisses et calmer les agitations de l'âme, de ceux qui offrent un certain répit dans la tourmente. Tu laisses quelques dizaines de secondes se défiler dans cette communion salutaire puis tu expliques les démarches que tu comptes entreprendre pour soutenir Penny et alléger son quotidien ; être davantage présent à la maison. « J’ai l’impression qu’hier encore tu étais encore en congé, après la naissance de Maia. » Le temps filait à vive allure, étourdissant. Parfois, cela t'effrayait de le sentir glisser entre tes doigts, de songer passer à côté d'éléments importants de la vie parce que tu n'étais pas parvenu à dégager assez de temps pour les tiens. « Oui, ça passe vite, » tu consens calmement, tes paumes effectuant le même trajet dans son dos. Puis, tu poses tes mains sur ses hanches, de sorte à pouvoir la regarder plus facilement tandis que tu valorises à quel point tu veux prendre soin d'elle, qu'il est important d'écouter ses besoins et ses vœux pour qu'elle soit heureuse. Son bonheur est ton combat, pulsé par cet amour inconditionnel que tu lui voues. Pour se faire, tu étais prêt à tout, dont changer ce comportement que tu comprenais être inadéquat à votre nouvelle et dynamique vie. « Je veux pas que tu changes. » Ton coeur se brise de voir des larmes couler sur les joues de Penny, rosir sa peau dans leur sillon, perles nouées de ce que tu soupçonnes être tout un lot d'émotions. « Ma chérie... » Tu lui souffles en la ramenant contre toi dans une étreinte réconfortante, reprenant tes caresses dans son dos. « Je te demanderais jamais de faire un choix entre ta carrière ou notre famille Isy, c’est vraiment pas ça que je voulais dire. Je veux pas que tu penses que je suis pas fière de toi et de tout le bien que tu fais autour de toi parce que c’est pas du tout le cas. Je suis tellement fière, chaque fois que je t’entends parler de tes projets et de tes journées, je sais que ce que tu fais te tient à cœur et à quel point tu fais la différence dans la vie de beaucoup de personnes. » Tu l'écoutes, déchiffres parfois les mots entre ses sanglots et reniflements que tu accompagnes en embrassant doucement sa tempe, comme pour l'aider à reprendre son souffle, à surmonter la vague de sentiments qui la happe. Les mots te manquent face aux clarifications de Penny, conscient d'une part qu'elle ne te demanderait jamais en effet de faire un choix, d'autre part qu'il y avait pourtant des changements à opérer. Un juste milieu peut-être périlleux à dénicher, entre impératifs, responsabilités et priorités. « J’ai peur de pas être assez pour tout le monde. » Tes mouvements se stoppent net. Une partie de ton être doute avoir bien compris, l'autre espère pieusement avoir mal compris. « Avec Jude qui en veut encore à la terre entière depuis que Lucy a disparu, Maia qui grandit trop vite et maintenant des jumeaux, je… J’ai peur de pas savoir comment gérer tout ce petit monde. D’être une mauvaise mère pour eux, et une mauvaise partenaire pour toi. » D'une certaine façon, au creux de toutes ses inquiétudes, le fait que vous êtes tous deux terrifiés à l'idée de devenir un mauvais parent et un mauvais conjoint te réconforte. Vous avez cette même longueur d'ondes-là, sur laquelle vibrent votre amour, votre altruisme, votre volonté, votre bienveillance. Celle qui vous définit et font que vous êtes si solides à tes yeux. Mais surtout, ton cœur est dévasté de comprendre tous ces heurts qui malmènent ta petite amie, l'intensité de ceux-ci que tu n'avais su voir et dont tu n'avais su la préserver, aussi légitimes mais injustifiés soient-ils.

« Viens, suis-moi, » tu murmures doucement alors que tu l'invites à t'asseoir sur le canapé sur lequel vous pourrez vous blottir plus confortablement. Tes mains couvent précieusement la sienne et tu lui annonces, d'une honnêteté catégorique, tes yeux amoureux et francs se plantant dans ses perles si expressives qui ne manquent jamais de faire chavirer ton cœur de tous les bords. « Tu seras toujours assez. Même si tu essayais, tu ne pourrais jamais être pas assez. C'est pas dans tes cordes, c'est pas dans ta fibre, c'est pas dans ton cœur. Tu es une infinité de fois plus qu'assez et tu le seras toujours, crois-moi, » tu présentais, nouant tes doigts aux siens. « On est des plus chanceux de t'avoir. Tu seras jamais une mauvaise mère, ni une mauvaise conjointe. Le simple fait que tu en as peur prouve que tu pourras jamais l'être, ça aussi, » tu rassures avec une assurance inébranlable. Ces perceptions étaient des faits pour toi, des évidences indéniables. « Ca fait beaucoup de changements, avec un temps qui passe vite, mais les choses se passent bien, on finit toujours par gérer au mieux, » tu encourages posément. « Jude fait de moins en moins de cauchemars et Maia est un vrai rayon de soleil. C'est grâce à toi qu'ils vont bien, tu sais quoi faire avec eux. Tu sais quoi faire avec moi aussi. » Penny possédait ce talent pour réagir exactement comme il le fallait selon les besoins des gens, comme s'il lui était inné de savoir comment répondre aux émotions d'Autrui. Elle détenait cette sensibilité rare, un véritable don à tes yeux. « On va gérer, on va trouver le bon équilibre entre tout ça et ça va aller. On arrive toujours à tomber sur nos pattes. Et même si le temps passe vite, il nous aide aussi, que ce soit pour nettoyer les ravages des imprévus ou pour voir plus clair sur ce qui est le mieux à faire. » Tu soupires doucement, considères le visage de ta conjointe. « Tu seras jamais mauvaise, Penny. Jamais. » Tu affirmais avant de porter sa main à tes lèvres pour l'embrasser longuement. « Et on est un duo, d'accord ? Tu peux compter sur moi. Je veux que tu ailles bien, je veux que tout se passe bien. Parfois je vois pas très clair, je fais les choses de travers et je comprends peut-être pas tout, j'ai un peu plus besoin que tu m'expliques ce qui ne va pas, mais crois-moi, je veux vraiment faire les justes choses pour nous tous. » Que ce soit vis-à-vis de ton amoureuse ou de votre foyer grandissant.



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Penny Stringer
Penny Stringer
l’ère de l'apaisement
l’ère de l'apaisement
(penisy #19) everything is pointless without you Hu5cwsy Présent
ÂGE : trente-et-un ans (03.08.1992)
SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court.
STATUT : deux ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore.
MÉTIER : actrice et bénévole dans plusieurs organismes.
LOGEMENT : la maison à Toowong commence à se faire petite entre Jude, Maia et l'arrivée imminente des jumeaux.
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POSTS : 13683 POINTS : 60

TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.
CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal.
RPs EN COURS : (03)flora #2micah #4scarlett.

+ the one and only (04)isaac #21isaac #22isaac #23isaac (ff)isaac (tel).
RPs EN ATTENTE : eddie #3 › rory #12 › you?

(penisy #19) everything is pointless without you Pennyyytinder
compte actif d'avril à juillet 2021.
RPs TERMINÉS :
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cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)


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AVATAR : emma roberts.
CRÉDITS : (av. harley) › (sign. siren charms) › (crackships penisy. harley & gwennifergifs ♡) › (crackship cringer. nairobi ♡) › (tinder profile. AMGK ♡) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz)
DC : autumn galloway (ft. lucy boynton)
PSEUDO : vlastuin › marie.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 27/10/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t34526-when-the-party-s-over-penny
https://www.30yearsstillyoung.com/t40283-penny-never-let-me-down-just-lead-me-home
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Message(#) Sujet: Re: (penisy #19) everything is pointless without you (penisy #19) everything is pointless without you EmptySam 22 Avr 2023 - 18:41



everything is pointless without you

PENNY STRINGER & @ISAAC JENSEN

Au milieu de toutes les tempêtes qui avaient parsemées votre histoire jusqu’à aujourd’hui, Isaac avait toujours été ton centre, ton calme, ton point d’ancrage quand le reste du monde semble décidé à te faire perdre pied. Après ce qui s’était passé quelques heures plus tôt, tu ne pouvais pas t’empêcher de craindre avoir mis tout cela en danger par tes paroles brusques, en l’ayant repoussé plutôt que de lui dire clairement combien tu as besoin de lui, combien tu as peur de te perdre dans tous les nouveaux chamboulements secouant votre quotidien. Les conflits n’étaient pas habituels entre vous deux, et tu regrettais que celui-là n’ait pas pu être évité, presque autant que tu regrettais ta réaction initiale à une nouvelle qui, tout au fond, en était une bonne. Tu t’en voulais de t’être laissé aspirer par le négatif lorsque l’obstétricienne avait annoncé avec un sourire qu’il y avait deux petits cœurs qui battaient. Tu t’en voulais de ne pas avoir su immédiatement partager la joie qui s’était emparée de ton amoureux, lui qui réussissait tout de même à s’émerveiller de chaque nouvelle petite chose, même quand son monde pouvait parfois se montrer affreux et difficile. Tu lui enviais cette force, cette sagesse et tu voulais le lui dire mille fois, le lui répéter encore et encore à quel point tu l’aimais et à quel point tu étais désolée, que tu ferais tout et n’importe quoi pour lui prouver que jamais tu ne t’interposerais entre lui et sa carrière, entre lui et sa vocation et que même si tu n’étais pas certaine de pouvoir gérer toute seule, tu ne lui demanderais jamais de renoncer à ce qui lui faisait ultimement du bien. Quand la distance se dissipe entre vous et que tout son être vient t’envelopper de sa chaleur et de sa présence, tu te sens te recentrer, ne serait-ce qu’un petit peu. Ton calme. Ton centre. Isaac, éternellement ton point d’ancrage. « T’en fais pas. C’est normal. Puis je préfère que ça sorte plutôt que tu gardes ça en toi et que ça te fasse du mal. » Ton amoureux, toujours bien plus doux envers les autres qu’envers lui-même. Une qualité que tu admirerais éternellement chez lui. « J’aurais pu être plus douce. Choisir un meilleur moment. Je suis vraiment désolée Isy. » Tu te répètes, simplement parce que tu juges que tes mots n’ont pas le même poids que ceux qui t’ont échappé dans cette petite salle d’examen, à l’hôpital et tu ne sais pas comment faire pour effacer ce moment, pour l’améliorer alors que la culpabilité te pèse sans bon sens.

« Oui, ça passe vite. » Ça te faisait peur ça aussi, la vitesse à laquelle le temps semblait filer entre tes doigts. Vos vies changeant si rapidement que tu n’avais jamais pleinement le temps de te faire à la dernière nouveauté avant qu’une nouvelle ne vienne s’ajouter à la liste. Hier encore, Isaac était en congé de paternité, un mois complet passé que tous les quatre, dans ce petit cocon où tu te sentais bien et en sécurité. Puis le retour au travail s’était fait et la réalité t’avait rattrapé brusquement, emmenant avec elle doutes et inquiétudes qui semblaient se multiplier au fil des mois. Cette nouvelle grossesse, l’annonce de jumeaux, c’était en quelque sorte la goutte qui faisait déborder le vase déjà bien rempli de tes craintes, de cette peur constante que tu ne puisses pas tout faire, mais surtout que tu ne puisses pas tout bien faire, comme tu le voudrais, à la hauteur des attentes que tu te poses toi-même en tant que mère, à la hauteur des attentes d’une partenaire qui a le mérité de dire qu’elle a un homme aussi fantastique qu’Isaac Jensen à ses côtés. Non, tu avais l’impression d’échouer encore et encore et tu ne savais pas comment faire pour améliorer la situation, tu ne savais plus sur quel pied danser et pire que tout, tu semblais incapable de demander l’aide dont tu avais pourtant désespérément besoin. « Ma chérie… » Alors que les mots s’échappent de tes lèvres dans la foulée, tous dictés par le tourbillon d’émotions qui manque de te faire exploser d’une seconde à l’autre, Isaac te soutient, te gronde, te rappelle que tu n’es pas toute seule avec ses caresses dans ton dos et ses baisers qui se multiplient contre ta tempe, que la tempête n’est pas éternelle, qu’importe l’impression que tu as présentement. « Viens, suis-moi. » Tu ne te fais pas prier lorsqu’il t’invite à venir t’installer sur le canapé avec lui, ton corps toujours lié au sien, peu désireuse de te défaire de ses contacts rassurants et essentiels.

Son regard perce le tien et il t’est impossible de regarder ailleurs, malgré les larmes qui continuent de couler silencieusement sur tes joues et tes yeux qui chauffent. « Tu seras toujours assez. Même si tu essayais, tu ne pourrais jamais être pas assez. C’est pas dans tes cordes, c’est pas dans ta fibre, c’est pas dans ton cœur. Tu es une infinité de fois plus qu’assez et tu le seras toujours, crois-moi. » Chacun des mots te heurtent de plein fouet de la plus forte et de la plus belle des façons, ne manquant pas toutefois de faire repartir la machine de tes sanglots. « On est des plus chanceux de t’avoir. Tu seras jamais une mauvaise mère, ni une mauvaise conjointe. Le simple fait que tu en as peur prouve que tu pourras jamais l’être, ça aussi. » Tu voudrais tellement y croire, prendre chacun des mots rassurants qu’il t’offre et les tatouer dans ton esprit, mais ce n’est malheureusement pas aussi simple. Pas quand la culpabilité continue de te gruger et que ta voix de la raison est si faible à côté de celle qui te rappelle encore et encore que ta réaction à l’annonce des jumeaux a été ce que tu considères des plus horribles. Tu fais de ton mieux pour contrôler tes larmes, de manière à taire complètement tes sanglots alors que tu enfonces ton visage contre le t-shirt de ton amoureux, tentant pratiquement de disparaître contre le tissu. « Ça fait beaucoup de changements, avec un temps qui passe vite, mais les choses se passent bien, on finit toujours par gérer au mieux. Jude fait de moins en moins de cauchemars et Maia est un vrai rayon de soleil. C’est grâce à toi qu’ils vont bien, tu sais quoi faire avec eux. Tu sais quoi faire avec moi aussi. » Tu secoues légèrement la tête contre lui, consciente que tu étais en train d’inonder son chandail de tes larmes. Tu recules doucement ton visage, de manière que vos yeux puissent se trouver à nouveau. « Tu… Tu rends ça facile. » que tu parviens à dire malgré ta gorge serrée et tes pleurs qui persistent. Si tu pouvais blâmer l’absence de ton amoureux à la maison à cause de son horaire chargé, tu ne pouvais pas le blâmer pour quoique ce soit quant à sa présence parce que quand il était là, il donnait constamment son 110% avec les enfants, et avec toi aussi. Pour t’aider à rattraper moindrement ton manque de sommeil, pour calmer les colères de son fils, ou pour garder occuper votre fille de plus en plus éveillée, Isaac répondait à l’appel aussi souvent que possible, autant qu’il était humainement possible de le faire quand ses responsabilités semblaient le tirer de tous les bords et de tous les côtés. Et tu t’en voulais d’autant plus pour ça, comme si tu ne savais pas apprécier ce qu’il donnait déjà pour votre famille alors que tu te sentais complètement vidée au quotidien.

« On va gérer, on va trouver le bon équilibre entre tout ça et ça va aller. On arrive toujours à tomber sur nos pattes. Et même si le temps passe vite, il nous aide aussi, que ce soit pour nettoyer les ravages des imprévus ou pour voir plus clair sur ce qui est le mieux à faire. » Tu savais qu’Isaac avait raison. Que seul le temps pourrait réellement panser les plaies de Jude qui se faisait de plus en plus à l’absence de sa mère, comme seul le temps pourrait réellement vous éclairer sur les besoins et les envies de chacun des membres de votre famille grandissante. « Tu seras jamais mauvaise, Penny. Jamais. » « Même après aujourd’hui? Même après avoir été terrifiée plutôt qu’heureuse à l’idée d’avoir des jumeaux? » Ta voix était faible et pleine de remords, et tu te demandais si un jour tu arriverais à te pardonner pour ce qui s’est passé aujourd’hui à l’hôpital. « Je m’en veux tellement, Isy. » Tu réalises que c’est surtout contre toi-même que tu portes la bataille, même bien avant les évènements de la journée. Que ce sont tes faiblesses et tes échecs que tu abhorres autant, bien plus que l’absence de ton amoureux qui donne pourtant tout ce qu’il peut dans un contexte des plus compliqués. « Je te mets tout le blâme dessus, quand vraiment, c’est moi qui n’arrive pas à gérer, c’est moi qui n’arrive pas à être assez pour une seule et unique chose alors que toi, tu te plies en quatre pour tout et tout le monde et tu parviens toujours à être complètement présent, complètement à tes affaires. » Oh, tu l’envies, tu l’admires, et tu ne peux t’empêcher de penser qu’il mérite mieux, tellement mieux que toi et tes lacunes. « Et on est un duo, d’accord? Tu peux compter sur moi. Je veux que tu ailles bien, je veux que tout se passe bien. Parfois, je vois pas très clair, je fais les choses de travers et je comprends peut-être pas tout, j’ai un peu plus besoin que tu m’expliques ce qui ne va pas, mais crois-moi, je veux vraiment faire les justes choses pour nous tous. » Tu viens porter l’une de tes mains contre sa joue, que tu caresses doucement de ton pouce. « Tu fais rien de travers mon amour, je te le promets, c’est moi… C’est moi qui aie du mal en ce moment. Qui peine à demander de l’aide quand j’en ai besoin. » Ce n’était pas facile de l’admettre, mais peut-être que cette discussion, les mots rassurants autant que les confidences étaient exactement ce dont vous aviez de besoin pour vous recentrer, pour te ramener à l’essentiel. « On va avoir des jumeaux, mon amour. » que tu murmures avant de poser doucement tes lèvres sur les siennes. Le mot jumeau sonne encore étrange à tes oreilles, mais tu essayes de te convaincre que plus souvent tu l’utilises, plus vite tu te feras pleinement à l’idée.



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Isaac Jensen
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le coeur au bout des doigts
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ÂGE : 38 ans (13.05.85)
SURNOM : Isy
STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur
MÉTIER : Infirmier au service des urgences, vice-président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
LOGEMENT : Sa maison, située au #17 toowong, est devenue leur foyer en octobre 2021, duquel irradient épanouissement, plénitude et bienveillance
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POSTS : 28488 POINTS : 180

TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant
PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic
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Message(#) Sujet: Re: (penisy #19) everything is pointless without you (penisy #19) everything is pointless without you EmptyJeu 11 Mai 2023 - 3:57



En rejoignant le domicile que tu partageais avec ton amoureuse, les pieds pesants d'émotions, ton coeur s'avérait lourd de honte, de tristesse, d'injustice, de ridicule, de confusion. Tu t'en voulais aussi honteusement qu'énormément de ne pas avoir su parer le mal-être que tu soupçonnais s'était installé pernicieusement, au cours des dernières semaines ou peut-être même mois, chez ta petite amie. Tu te jugeais responsable d'une partie de ses malheurs, de ces poids sur ses épaules que la vie vous avaient adressés et que tu aurais sans doute dû alléger bien plus que ce que tu ne faisais déjà. Tu te sentais ridicule d'avoir été si confiant, si optimiste, quand juste sous tes yeux, la personne que tu aimais le plus au monde vacillait sous l'impact des changements incessants de votre rythme de vie effrénée. Les remords te mordaient cuisamment d'avoir manqué à la femme de ta vie, de l'avoir en quelque sorte laisser tomber, même si c'était totalement involontaire de ta part.

La culpabilité qui assiège sans vergogne Penny te perce douloureusement le coeur, tout comme son visage tiré par ce cocktail d'émotions dont tu aurais tant aimé la préserver. Tu la serres précieusement contre toi, comme si au creux de tes bras, tu pouvais la protéger de tous les autres maux qui la menacent, comme si contre ta chaleur, tu étais capable de dissoudre ces sentiments négatifs qui la tiraillent injustement. Vous avez beaucoup d'éléments avec lesquels jongler, vous faites face à de nombreux défis et challenges et chaque mois, la difficulté de ceux-ci semble s'augmenter par de nouvelles surprises. En aucun cas ne souhaiterais-tu que votre histoire soit différente, néanmoins, si tu disposais du pouvoir de remonter le temps, tu ferais assurément en sorte de ta conjointe soit davantage épanouie, tu veillerais méticuleusement les signes de sa détresse que tu n'avais pas su apercevoir ou prendre à leur juste considération avant aujourd'hui, une faute pour laquelle tu t'en voulais sans limite. Cette douleur que tu ressentais d'avoir failli au bonheur de Penny, elle était inscrite en toi au fer rouge et tu priais de ne jamais la reproduire. « J’aurais pu être plus douce. Choisir un meilleur moment. Je suis vraiment désolée Isy. » Tu poses tes lèvres délicatement sur son front, continues de caresser précautionneusement son dos. « Ce n'est pas grave, ma chérie. N'y pense plus. On garde que le positif de ce moment et il y aura d'autres consultations. » Tu soumets. « On ne peut pas changer le passé mais on a le futur entre nos mains. » Même si l'avenir regorgeait de bousculades et n'était pas prévisible, il était tout à fait possible d'apprendre des enseignements de ce jour pour évoluer, progresser, améliorer le quotidien. Tu t'en faisais une mission, engaillardit d'épauler et combler ton amoureuse.

Pour ce faire, tu avais déjà envisagé de multiples pistes. Tu ambitionnais de te libérer davantage pour être plus présent à la maison, comme te l'avait reproché Penny plus tôt. Tu étudiais les possibilités offertes par ton métier comme par tes activités en dehors du centre hospitalier pour assumer plus justement tes responsabilités en tant que conjoint et que père, tes deux rôles prioritaires qui te ravissent et dont tu es des plus fiers. Tu ne voulais pas faillir à ta famille, tu ne désirais pas manquer à des épisodes de votre histoire où ta présence aurait été bénéfique. Comme l'indiquait si véridiquement ta petite amie, le temps passait à vive allure et tu refusais d'emmagasiner des regrets et des remords de n'avoir su être présent pour tes proches ou à la hauteur de tout ce que tu voulais leur offrir de ta personne.

Quand Penny te révèle toute la mesure de ses appréhensions face à son rôle de mère ainsi que de conjointe, ton coeur manque un battement pendant que ton sang se glace. Sa culpabilité est transperçante, lancinante. Pernicieuse, tu l'imagines envahir chaque être d'or que compose ta petite amie qui pourtant relève ces deux rôles de manière aussi formidable qu'exemplaire. Que Penny soit une mauvaise mère ou une mauvaise partenaire rime avec le plus grand mensonge du siècle à tes oreilles mais sa détresse est palpable, intense, authentique. Des sillons de larmes gorgées de stress, de peur, de tristesse et de regrets parcourent ses joues rosies et tu l'attires contre toi, tu la réconfortes avec tout cet amour exponentiel et incommensurable que tu lui dédies sans relâche. Tu lui relates ton point de vue, à quel point il est à tes yeux impossible que Penny soit mauvaise ou même insuffisante. A quel point sa bonté, son dévouement et son affection inexorables ne sont pas à prouver et qu'elle fait partie de cette catégorie de personnes qui ne pourrait jamais causer le mal même si elle essayait, celui-ci ne figurant pas dans les fibres de son âme. Tu promettais, y croyant dur comme fer, que vous réussirez à trouver le bon équilibre et tu t'engageais à faire tout ce qui était dans ton pouvoir et encore plus pour aider davantage Penny, à jauger d'une meilleure façon la balance de vos responsabilités à la maison. Même si le temps filait constamment entre vos doigts, tu soulignais le fait qu'il était aussi un de vos alliés dans la mise en place de stabilité dans votre foyer, qu'il vous autorisait à prendre du recul sur des points et apposait son baume sur les peines des membres de votre famille.

« Même après aujourd’hui? Même après avoir été terrifiée plutôt qu’heureuse à l’idée d’avoir des jumeaux? » Tes mains produisent les même va-et-vients dans son dos alors que son visage est logé dans ton t-shirt, ses sanglots continus. L'impression que Penny s'est retenue des jours durant et qu'elle évacue enfin toute cette charge contre toi te brise le coeur, quand bien même tu es heureux qu'elle soit dans tes bras, que tu sois entièrement là pour elle, alors qu'elle expie ce trop plein. « Je m’en veux tellement, Isy. » Tu poses tes lèvres sur le haut de sa tête, prononces d'une voix douce, assurée, posée : « Tu as tout les droits d'avoir été terrifiée, Penny, et c'est légitime de l'avoir été. Ca prouve à quel point tu as le coeur de faire les choses bien, à quel point tu les aimes déjà à la folie, » tu exposes, la serrant un peu plus contre toi. « Ca prouve à quel point ils auront une merveilleuse maman dévouée, compréhensive, à l'écoute, sincère et j'en passe. » « Je te mets tout le blâme dessus, quand vraiment, c’est moi qui n’arrive pas à gérer, c’est moi qui n’arrive pas à être assez pour une seule et unique chose alors que toi, tu te plies en quatre pour tout et tout le monde et tu parviens toujours à être complètement présent, complètement à tes affaires. » Tu souris doucement, attendri de la vision qu'elle porte sur toi, vision qui diffère du jugement beaucoup plus critique que tu t'alloues. « Tu gères, ma chérie, je te promets que tu gères. Ce n'est pas une seule et unique chose que tu fais, c'est beaucoup plus que ça. Tu es là pour nous tous et tu prends soin de ce qu'on a de plus précieux tous les deux. Tu bouges de vraies montagnes à toi toute seule chaque jour qui nous est donné ; tu réalises tant. Si on va tous si bien dans cette maison, si je peux être à mes affaires en dehors de la maison, c'est grâce à toi, grâce à tout ce que tu nous donnes, grâce à tout ce que tu mets en place, grâce à tout le temps que tu consacres et tout ton bon sens pour savoir exactement quoi faire pour que ça aille bien. Tu gères Penny, t'es exactement comme il le faut, t'es parfaite et fantastique exactement comme tu es. » Mais Penny était aussi humaine, elle n'était pas un robot, et tu reconnaissais la lourdeur de la charge sur ses épaules. « Je veux t'aider, d'accord ? Je vais t'aider davantage. Je vais être plus à la maison et je vais prendre plus soin de toi. On va trouver le bon équilibre et on va le maintenir. » Tu faisais avec détermination, étreignant amoureusement ta petite amie contre toi. Tu la chérissais et la choyais plus que tout au monde, elle était le trésor de ton existence. Tu peinais à dénicher les termes adéquats pour décrire à quel point tu aimais Penny, chaque mot semblait bien trop faible pour communiquer tout ce qu'elle représentait à tes yeux et dans ton coeur, mais une chose était sûre : elle serait ton combat de chaque jour. Aussi, tu regrettais ne pas élucider ou assimiler certains sentiments, certains besoins, certaines failles, ce pour quoi tu priais Penny de t'aider. « Tu fais rien de travers mon amour, je te le promets, c’est moi… C’est moi qui aie du mal en ce moment. Qui peine à demander de l’aide quand j’en ai besoin. » Tu te mordillais légèrement la lèvre inférieure, comprenant aisément la position de Penny. Demander de l'aide s'avérait un exercice difficile auquel toi-même tu peinais à t'appliquer. Parfois il était question d'orgueil, d'autres de déni. Il arrivait aussi que nous ne parvenions simplement pas à exprimer ce qui nous manquait, ce dont on avait besoin. « Je peux t'aider aussi pour ça, » tu suggères tendrement, l'embrassant de nouveau dans ses cheveux. « Je sais que ce n'est pas toujours facile de demander de l'aide mais tu peux compter sur moi, même si ça sort un peu croche, même si tu n'es pas certaine de quoi demander, même si tu n'es pas sûre de bien faire. Je suis là pour tout, okay ? Comme toi tu es toujours là pour moi. » Et là reposait la force de votre duo. Vous vous serrez constamment les coudes, vous êtes le meilleur allié l'un de l'autre, vous pouvez toujours compter sur votre moitié pour franchir les tourments et partager vos doutes.

« On va avoir des jumeaux, mon amour, » rappelle Penny en déposant un baiser sur tes lèvres. Tu ris légèrement, un fin sourire comblé sur tes lippes. « On va avoir des jumeaux, ma chérie, » tu lui fais écho, l'embrassant amoureusement. « On va pouvoir ressortir notre liste de prénoms... » Tu glisses doucement, sur un ton qui se veut amusé, même si tu soupçonnais que vous sélectionnerez une poignée de prénoms qui vous plaisaient et vous effectuerez votre choix final à la naissance des bébés, comme vous l'aviez fait pour Maia. Pour ce qui était des autres points logistiques, vous auriez bien le temps de vous y attarder. Ce soir, tu ambitionnais de faire retomber l'émotion, profiter des deux petits qui dormaient à l'étage pour vous ressourcer à deux. « On dirait presque qu'on est en date tous les deux, » tu remarques, essuyant avec délicatesse les joues de ton amoureuse, remplaçant le sel de ses larmes par la douceur de tes baisers sur son épiderme. Il te semblait que cela faisait longtemps que vous n'aviez pas eu tant de temps exclusivement à vous deux. « Tu veux qu'on regarde quelque chose sur Netflix en mangeant la pizza ? » Tu proposais en baisant tendrement son front. « Tu sais, je me dis que peut-être qu'on pourrait essayer d'avoir une soirée comme ça juste tous les deux une fois par mois ? Même si c'est juste quelques heures. Je connais plusieurs personnes de confiance qui seraient heureux de garder Maia et Jude quelques heures. » Que ce soit parmi vos amis respectifs, ta famille qui est plus proche de Brisbane que celle de Penny ou même par une nounou de confiance. De plus, ces rendez-vous en tête à tête vous permettront peut-être de décompresser tout comme prendre le temps de vous parler sans être interrompus par des petites mains ni veiller aux termes que vous pouvez prononcer devant eux.



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Penny Stringer
Penny Stringer
l’ère de l'apaisement
l’ère de l'apaisement
(penisy #19) everything is pointless without you Hu5cwsy Présent
ÂGE : trente-et-un ans (03.08.1992)
SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court.
STATUT : deux ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore.
MÉTIER : actrice et bénévole dans plusieurs organismes.
LOGEMENT : la maison à Toowong commence à se faire petite entre Jude, Maia et l'arrivée imminente des jumeaux.
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POSTS : 13683 POINTS : 60

TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.
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RPs EN COURS : (03)flora #2micah #4scarlett.

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(penisy #19) everything is pointless without you Pennyyytinder
compte actif d'avril à juillet 2021.
RPs TERMINÉS :
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cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)


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AVATAR : emma roberts.
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DC : autumn galloway (ft. lucy boynton)
PSEUDO : vlastuin › marie.
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INSCRIT LE : 27/10/2020
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Message(#) Sujet: Re: (penisy #19) everything is pointless without you (penisy #19) everything is pointless without you EmptySam 20 Mai 2023 - 15:08



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PENNY STRINGER & @ISAAC JENSEN

« Ce n’est pas grave, ma chérie. N’y pense plus. On garde que le positif de ce moment et il y aura d’autres consultations. On ne peut pas changer le passé mais on a le futur entre nos mains. » Si tu parviens à hocher doucement la tête en approbation pour les propos de ton amoureux, la vérité c’est que tu n’arrives pas à ne plus y penser. Tu n’arrives pas à te défaire de la culpabilité que tu ressens face à ta réaction initiale à la nouvelle. Tu n’arrives pas à simplement te concentrer sur le positif de votre moment à l’hôpital parce que tu as l’impression de ne voir que le négatif. Vos plans changés, devoir attendre après Isaac, la nouvelle et ta réaction excessive. Tout cela se mélange constamment dans ton esprit et tu peines à changer ta vision des choses, à voir les choses aussi positivement qu’est capable de le faire Isaac présentement. Tu devrais te sentir rassurée de te sentir entendue, écoutée par ton amoureux. De savoir qu’il est prêt à mettre des choses en place pour apaiser le poids sur tes épaules, pour être plus présent à la maison et t’aider davantage avec les enfants, même si tu persistes à dire qu’il en fait déjà beaucoup et que jamais tu n’as voulu remettre son rôle de père en doute, parce qu’il est incroyable avec Jude et Maia et tu sais qu’il sera tout aussi merveilleux avec ces deux bébés à venir. Mais plutôt que d’être soulagée, tu ne te sens qu’un peu plus coupable, complètement ravagée par les émotions qui t’assaillent sans répit. Tu voudrais te ressaisir, offrir à Isaac bien plus que cette simple version de toi complètement détruite et larmoyante, pâle copie de la femme qu’il dit aimer, celle qu’il décrit constamment comme étant forte et vaillante.

« Tu as tous les droits d’avoir été terrifiée, Penny, et c’est légitime de l’avoir été. Ça prouve à quel point tu as le cœur à faire les choses bien, à quel point tu les aimes déjà à la folie. Ça prouve à quel point ils auront une merveilleuse maman dévouée, compréhensive, à l’écoute, sincère et j’en passe. » Isaac continue de flatter ton dos tendrement, de t’offrir de l’amour et de la compassion que tu ne penses pas mérité. « Tu gères, ma chérie, je te promets que tu gères. Ce n’est pas une seule et unique chose que tu fais, c’est beaucoup plus que ça. Tu es là pour nous tous et tu prends soin de ce qu’on a de plus précieux tous les deux. Tu bouges de vraies montagnes à toi toute seule chaque jour qui nous est donné ; tu réalises tant. Si on va tous si bien dans cette maison, si je peux être à mes affaires en dehors de la maison, c’est grâce à toi, grâce à tout ce que tu nous donnes, grâce à tout ce que tu mets en place, grâce à tout le temps que tu consacres et tout ton bon sens pour savoir exactement quoi faire pour que ça aille bien. Tu gères Penny, t’es exactement comme il faut, t’es parfaite et fantastique exactement comme tu es. Je veux t’aider, d’accord? Je vais t’aider davantage. Je vais être plus à la maison et je vais prendre plus soin de toi. On va trouver le bon équilibre et on va le maintenir. » Tu continues de secouer la tête de gauche à droite, mais plus les mots d’Isaac t’atteignent, plus tu les entends véritablement, il y a un sourire qui vient se placer sur tes lèvres. Légèrement camoufler par les larmes qui continuent de couler sur tes joues sans que tu ne puisses les arrêter, mais présent néanmoins lorsque ton regard trouve celui de ton amoureux. « Je sais pas ce que j’ai fait pour mériter un homme comme toi. » Tu pleures et tu ris en même temps, une main venant se glisser contre la joue de ton amoureux. « Je suis désolée. Je te promets que je vais me rattraper. Que je vais faire tout ce que je peux pour être cette version de moi que tu décris. » Tu n’étais pas là, pas tout de suite, mais tu voulais vraiment croire que tu pouvais y arriver. Avec un peu d’aide et beaucoup de patience et de temps, Isaac te l’avait dit et répété, vous étiez en mesure de tout braver et de tout affronter ensemble, si vous vous en donniez les moyens. « Je peux t’aider pour ça aussi. Je sais que ce n’est pas toujours facile de demander de l’aide mais tu peux compter sur moi, même si ça sort un peu croche, même si tu n'es pas certaine de quoi demander, même si tu n’es pas sûre de bien faire. Je suis là pour tout, okay? Comme toi tu es toujours là pour moi. » « Promis. » C’était une promesse que tu lui faisais, d’apprendre à lui demander de l’aide tout comme tu répondrais toujours présente pour l’aider lui, s’il en avait besoin, pour quoique ce soit. « Je m’excuse mon amour, je m’excuse tellement. » que tu murmures une dernière fois, ressentant le besoin de le dire encore et encore, consciente toutefois que cela n’efface rien, mais espérant que cela apaise un peu les maux, autant ceux de ton amoureux que les tiens.

« On va avoir des jumeaux, ma chérie. » Un autre rire s’échappe de tes lèvres, sans la nervosité cette fois, ton visage toujours si près de celui du Jensen. « On va pouvoir ressortir notre liste de prénoms… » « Ça va être doublement plus difficile cette fois. » La liste n’était pas bien loin, tu avais l’impression que vous veniez à peine de la ranger après la naissance de Maia, mais ce serait une toute nouvelle expérience de la voir de nouveau, cette fois-ci avec l’idée de peut-être agencer les prénoms donnés aux jumeaux. Cette simple pensée te fait sourire, petite preuve que tu n’es peut-être pas simplement terrorisée par cette grossesse et cet ajout à venir, mais aussi heureuse et comblée comme te l’avait fait entendre Isaac. « On dirait presque qu’on est en date tous les deux. » qu’il te dit avec un léger sourire au coin des lèvres, ses doigts venant tendrement essuyer les larmes sur tes joues. « On n’a plus les dates qu’on avait. » que tu ne peux t’empêcher de remarquer avec un rire. Les road trips spontanés ou les longues dates bien préparées ne faisaient plus réellement partie de votre quotidien depuis l’arrivée de Jude et la naissance de Maia, mais Isaac avait raison : le simple fait de vous retrouver tous les deux sans les enfants, le temps d’une heure ou deux avait tout du look d’une date maison, exactement ce dont vous aviez besoin après la journée éprouvante que vous veniez de vivre. « Tu veux qu’on regarde quelque chose sur Netflix en mangeant de la pizza? » « Tant que je suis pas dans le film. » que tu rétorques avec un petit rire, te levant pour aller chercher la pizza abandonnée sur le comptoir de la cuisine et déposant la boîte sur la table basse du salon avant de revenir prendre place auprès de ton amoureux. « Tu sais, je me dis que peut-être qu’on pourrait essayer d’avoir une soirée comme ça juste tous les deux une fois par mois? Même si c’est juste quelques heures. Je connais plusieurs personnes de confiance qui seraient heureux de garder Maia et Jude quelques heures. » « Je suis certaine que je peux penser à quelques personnes moi aussi. » Vous étiez chanceux d’être entourés de gens qui avaient tous à cœur le bonheur de vos enfants et le succès de votre famille, qui vous avaient répétés à de nombreuses occasions qu’ils étaient prêts à s’occuper des enfants pour vous donner un peu de temps à deux, Isaac et toi. Des offres que vous n’acceptiez pas souvent, mais peut-être était-ce là le défi, d’accepter de l’aide et de voir comment cela vous bénéficiait réellement. « J’ai pas envie qu’on se perde de vue, ou qu’on s’oublie à cause des enfants. » que tu lui avoues en te blottissant dans ses bras, bien peu intéressée par la pizza devant vous. Tu avais l’estomac toujours noué après tant d’émotions et le cœur au bord des lèvres, comme c’était souvent le cas en fin de journée. « On a pas eu beaucoup de temps, juste nous deux, avant que je tombe enceinte et avant que Jude arrive, et ça me fait peur parfois, de penser qu’on est peut-être passer à côté de quelque chose. » Tes doigts dansent naturellement contre ses avant-bras qui te couvrent, ses mains posées contre ton ventre qui s’arrondit bien plus vite cette grossesse-ci que ce n’était le cas lorsque tu étais enceinte de Maia. « Je veux pas qu’on vienne à regretter de ne pas avoir passer plus de temps ensemble avant que notre foyer se retrouve rempli et bruyant de toute notre progéniture. » Tu te redresses légèrement, de manière à pouvoir croiser le regard de ton amoureux. « Peut-être qu’au lieu d’une fois par mois, on pourrait viser une fois aux deux semaines? Même si ça veut dire juste une pizza et un film sur Netflix pendant que les enfants dorment. Un moment sans nos téléphones, où on pense à rien d’autre que nous deux. » Pour reconnecter, pour se retrouver, pour se rappeler pourquoi vous avez bien fait de choisir cette vie à deux, avec toutes ces improbabilités et les montagnes russes qui la composent.



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Isaac Jensen
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
le coeur au bout des doigts
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ÂGE : 38 ans (13.05.85)
SURNOM : Isy
STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur
MÉTIER : Infirmier au service des urgences, vice-président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
LOGEMENT : Sa maison, située au #17 toowong, est devenue leur foyer en octobre 2021, duquel irradient épanouissement, plénitude et bienveillance
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TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant
PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic
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(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
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Message(#) Sujet: Re: (penisy #19) everything is pointless without you (penisy #19) everything is pointless without you EmptyDim 2 Juil 2023 - 13:36



Être témoin de la détresse de Penny te brise douloureusement le coeur, quand bien même tu es soulagé d'être présent à ses côtés pour la soutenir et la réconforter du mieux que tu peux. Une pointe de culpabilité se veut lancinante en toi car tu te juges ardemment coupable d'une partie des maux dont souffre ton amoureuse et qui, aujourd'hui, ont débordé fatalement. Tu t'en veux de ne pas avoir su capter les signes de ses difficultés et d'avoir pallié la situation plutôt pour l'aider, tu te maudis de ne pas avoir pu mieux gérer les imprévus, tu aurais aimé classé tes priorités différement de manière à soulager ta petite amie plutôt que de laisser persister voire s'empirer la charge qui se voulait de plus en plus lourde sur ses épaules déjà bien voûtées. Tu te promets catégoriquement de déployer tous les moyens pour faciliter sa vie, quitte à entamer des démarches d'envergure, puisqu'ultimement, tu n'as pas de réels choix à faire : Penny et ta famille passent et passeront indubitablement avant toute chose. Tu fais de cette journée ton signal d'alerte, une leçon de valeur à intégrer et appliquer dès aujourd'hui.

Attentif et attentionné, tu t'emploies à encourager l'actrice et à gommer les traces de culpabilité qui la tiraillent également. Tu ne désires pas qu'elle s'en veuille d'avoir exprimé ce qui la pesait lors de cette consultation, même si tu comprends entièrement qu'elle aurait aimé que les circonstances aient été différentes. En bout de ligne, même si ses propos furent durs et que tu as encore du mal à les avaler, tu sais que l'important repose sur le fait que le problème ait été souligné et qu'il faut maintenant œuvrer à sa solution. Si son essor n'a peut-être pas été des plus délicat, il n'en demeure que le résultat et la sémantique sont identiques : tu veux que Penny se sente bien, tu veux qu'elle s'épanouisse, tu veux l'aider - tu veux être son binôme sur lequel elle pourra toujours compter et se reposer. Tu souhaites t'améliorer, faire écho à son dévouement, à sa force de caractère et à son courage. « Je sais pas ce que j’ai fait pour mériter un homme comme toi. » Tu souris doucement, bienheureux d'apercevoir un rictus se dessiner timidement sur les lèvres de la femme que tu aimes, véritable arc-en-ciel après ces tourments encore visibles sur ses joues. Penny glisse sa main sur ta joue, tu embrasses tendrement son front tout en continuant de flatter son dos. « Je veux juste être à ta hauteur, ma chérie, » tu souffles. « Je suis désolée. Je te promets que je vais me rattraper. Que je vais faire tout ce que je peux pour être cette version de moi que tu décris. » Tu l'attires doucement un peu plus contre toi de manière à l'étreindre affectueusement. « Ne t'en fais pas, ne te sens pas coupable. J'aime toutes les versions de toi. Je t'aime pour le meilleur et pour le pire, » tu ajoutes cette dernière phrase avec une touche de légèreté vu son aspect solennel, espérant mettre davantage de baume au coeur de ton interlocutrice. Tu te permets d'insister sur ta volonté d'être plus présent pour elle et de lui prêter main forte, l'invitant à ne pas hésiter à te dire les choses même si les formulations peuvent parfois être hasardeuses. Tu comptes être là pour elle, toujours, même si parfois, tu en conviens et tu le regrettes, tu n'es pas assez perspicace. Tu es soulagé lorsque Penny te promet de t'aider dans cette démarche, optimiste que la jeune maman se sente libérée prochainement de quelques poids. Finalement, cette pseudo dispute constituait peut-être un abcès qu'il vous fallait crever pour que vous vous réaligniez, que vous retrouviez le bon équilibre pour que chacun puisse se sentir bien sous ce toit que vous partagiez. « Je m’excuse mon amour, je m’excuse tellement. » « N'y pense plus. Tout va bien. Tout va bien aller, » tu annonces en déposant un nouveau baiser sur sa joue, appuyant par ce geste le fait qu'aucune once de rancune ni de déception n'était retenue de cette journée. « J'aurais aimé faire mieux pour toi et je m'excuse tellement pour ça aussi, mais ça ira mieux maintenant, je ferai tout pour, » tu t'engageais. « Puis on sait se parler, » tu remarquais. La communication constituait une clef que vous possédiez pour régler les conflits et dénouer les problèmes. Encore aujourd'hui, malgré les fortes émotions, vous vous le prouviez.

En effet, comme tu le déclarais à haute voix, la nouvelle du jour demeurait de taille : Penny était enceinte de jumeaux. Tu ris doucement lorsque ta petite amie t'indique avec justesse que le choix des prénoms sera doublement difficile, comme il vous faudra apprendre à multiplier par deux tout ce que Maia vous avait enseigné étape par étape sur le rôle de parents de nouveaux-nés, sans oublier que ces deux prochains bébés auront également leurs spécificités, comme tout individu qui se respecte. Il te tardait déjà de les découvrir, de les voir grandir, comme tu t'émerveillais chaque jour des petites personnes que devenaient ton fils et ta fille. Etrangement, il te semblait totalement surréaliste que d'ici quelques mois, vous seriez six au lieu de quatre. Pourtant, l'échographie vous le prédisait bien et elle saurait te le rappeler lorsque demain matin, tu te réveillerais en te demandant si tout ce qui s'était passé était bien réel.

En attendant de penser à l'aube qui risquerait d'être marquée par le réveil de Maia, tu ambitionnes de savourer ce qui était désormais un moment privilégié avec ta moitié. Vous retrouver à deux constituait une occurrence assez rare, si bien que tu qualifiais l'instant comme semblable à un date. Alors que vous vous installiez devant la télévision pour vous détendre davantage, Penny blottit contre toi, tu ne pouvais t'empêcher de suggérer à ta petite amie de solliciter votre entourage qui s'était porté volontaire pour garder vos enfants afin de vous libérer du temps à deux. Avec félicité, tu remarquais que la trentenaire vibrait de nouveau sur la même onde que toi sur ce point. « J’ai pas envie qu’on se perde de vue, ou qu’on s’oublie à cause des enfants. On a pas eu beaucoup de temps, juste nous deux, avant que je tombe enceinte et avant que Jude arrive, et ça me fait peur parfois, de penser qu’on est peut-être passer à côté de quelque chose. Je veux pas qu’on vienne à regretter de ne pas avoir passer plus de temps ensemble avant que notre foyer se retrouve rempli et bruyant de toute notre progéniture. » Tu acquiesces, approuvant chacune de ses paroles. Tu déposes un baiser sur sa tête après qu'elle se soit placée plus confortablement dans tes bras. « Je vois beaucoup d'avantages à concrétiser ces futurs dates, » tu livres avec malice et envie. « Ca nous permettra de nous ressourcer entre amoureux. » Souffler un peu de vos responsabilités de parents, vous permettre d'être des adultes l'espace de quelques heures tout comme des amants. Renouer vos liens et consolider votre connexion par ces instants précieux en tête à tête. « Peut-être qu’au lieu d’une fois par mois, on pourrait viser une fois aux deux semaines? Même si ça veut dire juste une pizza et un film sur Netflix pendant que les enfants dorment. Un moment sans nos téléphones, où on pense à rien d’autre que nous deux. » Tu hausses les sourcils, agréablement surpris de la surenchère de Penny. Toi qui avait craint qu'elle estime ta proposition peut-être un peu trop difficile à mettre en place, tu ne pouvais que te réjouir qu'elle aspire à une double dose. « J'adore ce plan. Un moment rien qu'à nous aux deux semaines, » je répétais, comme pour acter le projet. « J'ai déjà hâte. J'ai déjà des idées, même pour les quelques heures exclusives à nous deux ici pendant que les enfants dorment, » tu faisais avec complicité, déposant suavement un baiser dans le cou de ta petite amie. « Parfois j'ai l'impression que le quotidien va tellement vite et est tellement chargé qu'on s'oublie un peu, » tu confessais, soucieux de votre équilibre à tous les deux, autant en qualité de couple qu'individus à part entière. Peut-être que ces parenthèses vous permettront également d'éviter des moments de rupture comme celui de ce matin, en étant plus disponibles l'un pour l'autre en dehors de la cohue de la vie avec les petits et sans avoir à parfois user d'un message codé pour ne pas être interpelé par Jude. Puis, il te fallait avouer que durant les dernières tempêtes que vous avez bravées, toi et Penny, même si vous aviez été ensemble et aviez toujours su dérober des instants pour vous, te retrouver plus longuement avec elle t'avait manquée. Finalement, vous méritiez bien ces quelques pauses. « Ca va faire du bien. Ca va nous faire du bien. » Tu concluais posément, calmement, caressant avec tendresse le bras de ta petite amie. Ce concept même t'apportait de la sérénité, certain que vous en tirerez des avantages.



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