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 going through changes, ripping out pages (penisy #17)

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AuteurMessage
Isaac Jensen
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
le coeur au bout des doigts
going through changes, ripping out pages (penisy #17) FQgUS3L Présent
ÂGE : 38 ans (13.05.85)
SURNOM : Isy
STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur
MÉTIER : Infirmier au service des urgences, vice-président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
LOGEMENT : Sa maison, située au #17 toowong, est devenue leur foyer en octobre 2021, duquel irradient épanouissement, plénitude et bienveillance
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POSTS : 28488 POINTS : 180

TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant
PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic
CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue
RPs EN COURS :
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(roa, juin 2020)
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grisy
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(s4) épreuve semaine 4grace #6martin
(s5) épreuve 1 semaine 5épreuve 2 semaine 5épreuve 3 semaine 5résultats
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DC : Kai Luz & Max Novak
INSCRIT LE : 08/04/2018
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Message(#) Sujet: going through changes, ripping out pages (penisy #17) going through changes, ripping out pages (penisy #17) EmptyDim 18 Sep 2022 - 22:30



Tu franchis à enjambées déterminées le parc de stationnement du centre hospitalier, te rendant machinalement jusqu'à ton automobile que tu déverrouilles à distance. Tes gestes sont assurés mais ton esprit se trouve à des milliers de kilomètres de la scène, préoccupé malgré toi par les potentielles élucubrations de ton ex. Une fois installé sur le siège conducteur, tu extrais ton téléphone portable de la poche de ton pantalon et recherches le numéro de Lucy dans ton répertoire, ton pouce demeurant néanmoins en suspens quelques secondes avant que tu ne te résolves à lancer la composition du numéro.

Leave me wonderin' why the hell I ever let you in.

Tu lèves les yeux sur les places vacantes te faisant face, l’insigne des urgences clignotant dans ton rétroviseur. Un soupir franchit la barrière de tes lèvres, tu te passes une main nerveusement dans les cheveux, ambitionnant de stabiliser ton rythme cardiaque avant d’entamer la prochaine conversation avec la mère de ton fils. Tu la redoutes comme tu crains perdre toi-même ton sang-froid, les péripéties de ton service alourdissant encore ton cœur, effritant tes nerfs, ankylosant tes méninges. Avec les années, tu as développé une certaine capacité à faire la scission entre ta vie professionnelle et personnelle, tu as appris qu’il n’était pas judicieux d’apporter le boulot à la maison tout comme penser aux défis de ta vie privée sur ton poste. Toutefois, tu n’es pas encore un robot et ces deux volets de ta vie parfois se mêlent, avant que tu ne te forces à faire de l’ordre, silencieusement, pieusement, frottant ton front de tes doigts.

Une minute se dérobe, l’écran s’est mis sur veille. Tu inspires profondément, appuies ta tête sur ton siège et finis par lancer l’appel téléphonique. “Oui ?” “C’est Isy.” Tu te racles discrètement la gorge. “Penny m’a dit que tu l’avais appelée.” “Oui, je voulais savoir si on pouvait avancer le séjour de Jude à mercredi.” Tes pupilles suivent négligemment un couple qui traverse le parking, ton ouïe attentive aux aléas dans la voix de ton ex. “Pourquoi tu m’as pas appelé ?” “Je me suis dit que ça serait plus rapide en passant par elle.” Tu plisses les yeux. “Sauf qu’on a beau être en couple, on ne prend pas de décision l’un pour l’autre.” Silence au bout du fil, avec le recul, tu te rends compte de tous les sous-entendus que ta phrase, pourtant spontanée, peut détenir. Lucy qui ne t’a pas demandé ton avis sur sa grossesse, sur ta position dans la vie de votre enfant, et tant d’autres tournants de votre histoire. “C’est d’accord pour mercredi mais il faut que tu me dises au moins pourquoi. Je commence à sérieusement m’inquiéter.” Pour Jude, pour elle. Elle cache quelque chose, je le sens au fond de mes tripes qui se tordent. “C’est juste un gros projet sur lequel je suis. Dans quelques semaines gros max, ça ira mieux, beaucoup mieux, je te promets.” Et son ton est si léger, comme si elle y croyait, comme si dans ces mois évoqués, cette libération arriverait réellement.

Tes doigts se crispent au volant alors que tu manœuvres sur la route menant à la pizzéria. Dans tes pensées, tu procèdes machinalement aux achats puis conduis, tout aussi songeur, vers la maison que tu partages avec Penny dans le quartier de Toowong. Tu gares la voiture et entres discrètement dans le domicile, veillant à ne pas réveiller Maia si jamais elle était endormie dans le salon. Tu balaies les environs du regard, poses la pizza sur la table que tu dresses, avant d’être rejoint par Penny. “Hey,” tu la salues avant de déposer un baiser sur ses lèvres, caressant tendrement son dos. Maia est lovée dans ses bras, véritable bébé velcro duquel tu baises avec une infinie douceur le front. Tu relates à ta petite amie ton échange avec Lucy, tu lui exposes ta méfiance comme tes doutes, puis tu confirmes que tu iras rendre visite à sa sœur afin d’essayer de voir plus clair sur cette situation ombragée. Tu as un mauvais pressentiment ; tu es pessimiste de nature mais tu sens qu’il te manque des éléments au casse-tête entourant Lucy.

∆ ∆ ∆

Tu pourchasses la lune sur une route chargée d’un sentiment d’injustice teintée de composantes de ressentiment, de confusion, de colère. Ton coeur se veut de plus en plus violent contre ta poitrine, tel un mécanisme de sa part visant à te clamer qu’il ne veut pas encaisser cette épreuve, qu’il n’est pas prêt à mettre en péril ces plaies béantes et fragiles qui l’ont longtemps fait saigner et dont il n’est pas encore totalement cicatrisé. Tu sens l’angoisse en arrière-plan, son goût amer et sa sensation glaciale qui t’étreignent sournoisement. Tu te racles la gorge, comme pour te concentrer sur la radio que tu n’entends de toute façon pas, sur la route que tu perçois à peine malgré les feux de ta voiture se répercutant contre l’asphalte avec virulence. L’heure est malpolie pour te rendre chez la sœur de Lucy, Sarah, mais entre ses horaires de bureau, tes horaires à l’hôpital et l’importance de la situation, tu ne te voyais pas faire autrement que violer les règles de bienséance. Puis honnêtement, une partie de toi s’en fiche prodigieusement de faire preuve d’impolitesse aux yeux de la Ersley, son opinion de toi-même est bien le cadet de tes soucis considérant les drames de ta vie auxquels tu l’associes.

Tu aimerais néanmoins lui attribuer le bénéfice du doute, tu souhaiterais comprendre qu’elle n’a fait que défendre et protéger sa sœur dans votre histoire commune. Tu t’évertues à te mettre à sa place : si Lucy avait été Phoebe, Esther ou Simon, te serais-tu placé automatiquement dans leur camp ? Aurais-tu menti ? Aurais-tu fermé les yeux ? Tu as conscience que toute ta relation avec Lucy n’est pas manichéenne, qu’il n’est pas simplement une question de pile ou face, qu’il y a de nombreux paramètres qui entrent en jeu et que les circonstances sont complexes et bourrées de conséquences. Peut-être que l’aînée de Lucy a simplement opté pour les conséquences qui lui étaient plus faciles à assumer ?

Tu te stationnes à quelques mètres de la demeure de Sarah et tu coupes le moteur de ton automobile. Désormais, ton cœur bat une violente chamade contre ta cage thoracique, comme s’il espérait en jaillir de la sorte. Tu te concentres pour conserver ton souffle et demeures dans la pénombre pour ralentir ton rythme cardiaque. Une partie de toi se moque éhontément de ta personne. Comment est-il possible que tu n’aies pas de telles réactions lorsque tu interviens sur des scènes dramatiques dans le cadre de ton travail mais que pour confronter Sarah, tu es apeuré ? C’est comme si tu allais flirter avec la Mort, comme si tu te jetais dans la gueule d’un loup vorace, comme si tu te mettais volontairement dans une situation périlleuse quand, pour une fois, tu n’as pas envie d’en finir. Tu te mordilles la lèvre inférieure, soupires lentement. Ton coeur martèle jusqu’à tes tympans mais tu te refuses à faire marche arrière, tu n’as pas fait toute cette route pour rien et ton égo est encore assez intact pour que tu refuses de lâcher prise.

Tu lèves les yeux et fixes le perron. Les souvenirs te happent. Ces personnes t’ont tellement fait ressentir comme si tu ne valais rien, comme si tu étais dans le faux peu importe ce que tu pouvais faire. Comme si tu ne méritais pas du respect, comme si tu étais un perpétuel intrus, comme si tu étais de trop. Même si tu savais au fond de ton coeur que tu avais raison, ils trouvaient toujours un moyen de te faire comprendre que pour eux, tu étais en tort ; et finalement, tu as finit par te sentir minable toi-même, à te qualifier tel un moins que rien, à te considérer comme un détraqué qui n’agit jamais comme il le devrait, un oiseau de malheur. Comment tenir tête seul contre une coalition ? Tu es terrifié à l’idée que ces démons prennent de l’ampleur en revoyant Sarah, qu’ils gagnent de leur force à son contact. Tu es horrifié que ce doute perfide t’habite de nouveau et te garantisse que tu causes du mal, que tu ne fais rien de bien, que tu es mauvais, que les choses seraient plus simples sans toi.

Are you the definition of insanity? Or am I?

Tu penses à Jude, ses trois premières années de vie dont ils t’ont tous privées. Tu es furieux contre eux et une partie de toi-même craint que ton ire prenne le dessus si tu ne parviens pas à conserver ton calme face à Sarah. De quel droit ont-ils pu cautionner que cet enfant vive sans son père, son père qui le désirait et ne pouvait que l’aimer inconditionnellement ? A quel point te considéraient-ils néfaste ? De quel droit Lucy t’avait-elle fait croire qu’elle avait avorté ? Comment Sarah pouvait-elle voir Jude grandir en sachant que son père se trouvait à proximité et aurait de suite assuré son rôle ? C’est pour Jude que tu es ici. Ce n’est pas pour toi, ni pour les femmes Ersley, mais uniquement pour Jude. Sa mère est son monde, celle qui l’a élevé en solo durant la majorité de sa vie et à tes yeux, Lucy dévie dangereusement, tapie dans des non-dits et faux semblants. Tu veux protéger Jude en t’assurant que l’une des personnes les plus importantes de sa vie aille réellement bien. Heurté au silence et potentiels mensonges de la jeune mère, ton dernier recours demeure ainsi Sarah.

Nouveau raclement de gorge, tu abandonnes enfin l’habitacle de ton véhicule pour te rendre jusqu’à la porte de chez Sarah. Tu frappes, cœur battant, et c’est son compagnon qui t’accueille. “Isy ?” “Salut, Rufus. Je suis venu voir Sarah.” Pas de place pour les politesses, tu ne comptes pas laisser de choix de toute façon, ils t’ont assez fait tourner en bourrique comme cela, tu n’as plus de patience à leur accorder. Tu perçois la silhouette de la femme qui paraît hésiter à quelques mètres. “C’est à propos de Lucy.” Tu annonces un peu plus fort et l’aînée se rapproche enfin, Rufus ouvre davantage la porte.

∆ ∆ ∆

Si Penny use de la musique pour s’apaiser, pour ta part, tu fais les cent pas - et encore, ce nombre constitue un euphémisme - ; un exercice auquel tu m’appliques naturellement dans votre salon alors que ta petite amie se tient sur le canapé, Maia dans ses bras. “Ils croient qu’elle a un nouveau mec,” tu fais, détaché. Que Lucy refasse sa vie t’intéresse guère, mais en quoi cela explique la situation ? Tu te creuses la tête, passes une main sur tes traits tirés. “Ils n’avaient pas l’impression d’en savoir beaucoup. Ou alors ils ne voulaient pas m’en dire plus.” Aussi plausible l’un que l’autre, vu les antécédents. Tu t’échoues dans le fauteuil à côté de celui de ta petite amie, tu frottes tes yeux asséchés par la fatigue, essayant de donner du sens à cet inquiétant casse-tête. “Ca m’agace,” tu confesses dans un souffle, à demi-mot. Des termes qui sont rarement dans ta bouche, tu n’es pas de ceux qui se plaignent ouvertement ou bien qui manifestent leur colère. Tu es plutôt de ceux qui attaquent les problèmes en voyant le côté positif et les issues. Dire que ça t’agace te libère, certes, mais ne règle pas la situation. “J’ai l’impression qu’il y a un truc qui va tomber et j’arrive pas à savoir quoi pour l’en empêcher.” Tu te sens en profonde situation d’échec pour protéger ceux que tu aimes, Penny, Jude, Maia, et cette sensation t’abomine et t’angoisse. Tu soupires doucement, assombris ta vue de tes mains comme si cela pouvait te permettre d’y voir plus clair, calmer ton organisme en effervescence.

∆ ∆ ∆

Tu ne sais pas si cela vient du fait que tu sois allé voir Sarah, mais Lucy est de plus en plus difficilement joignable au téléphone. Même lorsqu’il est question de connaître précisément le vol sur lequel Jude se trouve pour que tu ailles le récupérer à l’aéroport, le contact est difficilement réalisable. L’assistante sociale te tire-t-elle la tronche de cette manière ? S’agit-il d’une sinistre forme de punissement dans laquelle Jude pourrait injustement être une victime collatérale ? Entre l’inquiétude, l’incompréhension et le manque de clarté, tes nerfs sont mis à rude épreuve. Lorsque tu lis un numéro inconnu t’appeler sur ton téléphone portable tandis que tu troques ton uniforme d’infirmier pour tes habits de ville, tu hésites franchement à répondre, n’ayant pas envie d’avoir affaire à un organisme publicitaire ou une arnaque quelconque. Tu laisses ainsi sonner, mais le numéro persiste. En attrapant ton sac à dos, tu finis par racrocher, maugréant presque : “Allô ?” “Isy ?” “Oui ?” Tu fronces les sourcils, prenant le chemin vers la sortie de l’hôpital. “C’est Rufus.” Silence, tu hausses les sourcils, déverouilles ta voiture. “Qu’est-ce qui se passe ?” Tu comprends qu’il a quelque chose à te dire, tu rirais presque jaune que cela vienne de lui. “Lucy a quitté chez Sarah. Elle s’en va.” “Okay ? Elle s’en va où ?” L’impression de tirer les vers du nez te saisit et tu n’es pas certain d’avoir beaucoup de patience. Tu poses ton téléphone à côté du tableau de bord pour prendre la route. Tu te méfies, tu crains une manigance. Tu en deviendrais paranoïaque mais être en contact avec ces personnes d’un ancien volet de ta vie au sein duquel tu as profondément souffert et on t’a fait sentir fautif te fait sans cesse craindre qu’on te monte un guet-apens. “Aux États-Unis.” Tu te stoppes dans ta manœuvre, incrédule. “Pardon ?!” Dieu merci, Jude est avec Penny. Ton rythme cardiaque s’accélère. “Aujourd’hui ?!” “Elle est partie pour l’aéroport. Elle a dit qu’elle voulait y refaire sa vie avec Adam, son nouveau mec. Je voulais que tu le saches. Isy -” “Il est quand son vol ?” Tu n’as pas le temps de laisser Rufus guider cette conversation. “Dans deux-trois heures, je pense.” Tu échappes un juron. “Merci. Je dois racrocher.” Ton doigt s’enfonce sur l’écran du smartphone et ton pied presse la pédale d’accélérateur.

C’est en un temps record que tu arrives à Toowong. Laissant le moteur en route, tu débarques de la voiture et pénètres le domicile. “Penny ?!” Tu appelles ton amoureuse, la presse se lisant dans ta voix. Tu cherches du regard ta petite amie ou ton fils. Tu ambitionnes d’attraper ses chaussures ou son blouson mais remarques que ceux-ci manquent à l’appel. Tu espères ardemment que Penny n’est pas partie se promener trop loin et lorsque tu vois la silhouette de Jude à travers la porte-fenêtre, le soulagement est palpable sur ton visage. “Papa !” s’exclame le garçonnet en se ruant dans tes bras. “Mon bonhomme,” tu le hisses et déposes un baiser sur sa joue. “On va aller à l’aéroport voir maman”, tu informes, ayant absolument aucune idée de ce que tu fais, si ton instinct est juste. Tu rejoins Penny pour lui annoncer sommairement : “Elle s’en va, je t’expliquerais.” Des mots si prompts et abstraits que tu t’en veux puissamment de la laisser en plan ainsi, mais tu ignores cruellement comment lui expliquer le départ imminent de Lucy pour les États-Unis sans alarmer Jude attentif et curieux dans tes bras, le tout en jouant contre la montre et ne pas risquer d’arriver trop tard à l’aéroport. Tu navigues en mers totalement inconnues, agissant un pas à la fois, telle une scène d’urgence vitale. Tu embrasses amoureusement Penny, tu caresses tendrement sa joue. “Je t’expliquerais tout, je te promets. Mais je manque de temps, son vol est dans deux heures apparemment. On revient aussitôt après. Désolé. Je t’aime.” Il est hors de question que Jude s’en aille avec elle ; de toute façon, de toute évidence, il ne faisait pas partie de ses plans. A ce constat brutal, ton cœur se brise, et tu embrasses de nouveau chèrement Penny avant de filer vers la voiture.

Tu installes rapidement ton fils dans son siège auto et franchis aussi prudemment que rapidement les kilomètres vous séparant de l’aéroport international de Brisbane. Tu as l’impression d’être dans un mauvais rêve, une sinistre mascarade. Une partie de toi te demande même si Rufus ne s’est pas payé ta tête, s’il s’agit pas d’une mauvaise farce au sein de laquelle tu perdrais quelque chose. “On va aller voir maman, okay mon grand?” Tu répètes au petit dont tu lis la nervosité par sa langue qui ne cesse de passer sur ses lèvres. Tu t’imposes de te calmer toi-même et lances le CD des Wiggles, réfléchissant encore aux bons termes à formuler à ton enfant, la dernière chose que tu désirerais étant de le marquer sévèrement de cet épisode. Déjà qu’il plutôt balloté d’un avion à un autre ces dernières semaines. Tu as conscience qu’il risque de ne pas oublier cette journée, mais tu veux tout faire en ton pouvoir pour qu’elle le heurte le moins possible, qu’elle ne compose pas un violent traumatisme avec des répercussions désastreuses sur le long-terme.

Par un heureux hasard, une place se libère lorsque tu roules sur le parking de l’aéroport. Tu ne te fais pas prier pour t’y garer et tu prends Jude dans tes bras. A mesure que vous avancez, tu sens sa petite main se crisper dans ton cou et tu ralentis alors qu’il exprime : “Je veux pas retourner dans l’avion !” Tu caresses tendrement le dos de ton fils, le réconfortant alors que des larmes perlent entre ses cils. “Oh non mon grand, tu ne vas pas retourner dans l’avion aujourd’hui. Je te le promets, Jude. Tu restes avec moi.” Tu déposes un baiser sur sa joue, soutiens son regard avec douceur, et tu le serres contre toi tout en lorgnant sur le tableau listant les portes d’embarquement et leurs destinations. Jude t’étranglerait presque avec ses mains dans ton cou et tu poursuis ta marche vers le comptoir d’enregistrement correspondant, continuant de caresser son dos et de le rassurer à l’oreille alors qu’il renifle contre ton t-shirt. “On va juste voir maman et après on retourne tous les deux avec Penny et Maia.” Pourquoi tu t’entêtes tant à ce qu’il voit sa mère ? Plus tu avances, plus tu crains avoir fait le mauvais choix, vu dans l’état dans lequel se trouve ton fils. N’es-tu pas en train de compliquer les choses ? N'oeuvres-tu pas pour lui faire encore plus de mal ? Pourtant, tu ne peux pas concevoir que Lucy s’en aille sans que Jude lui dise au revoir et reçoive des explications de sa part. Tu sais à quel point cela fait mal lorsqu’une personne qu’on aime file en catimini : c’est comme si on ne méritait pas de raison, qu’on ne valait rien aux yeux de ladite personne qui nous quitte sans même un regard en arrière, sans la moindre considération. Tu ne veux pas ça pour ton fils. “On va faire brûler des guimauves dans la cour. Penny a même trouvé le meilleur moyen pour y mettre plein de chocolat.” L’enfant passe maladroitement ses mains sur ses joues rougies pour y sécher ses larmes et tu reconnais enfin la silhouette de la Ersley. “Lucy !” Tu l’appelles et de multiples visages se retournent vers toi. Jude regarde dans la direction de sa mère. Le visage de cette dernière a tout d’un poème.

“Viens s’il-te-plaît,” Si tu es aussi poli c’est parce que tu ne veux pas provoquer d’esclandre et passer éventuellement pour l’homme tortionnaire qui ramène sa femme au bercail. Quelle ironie. Lucy ne bouge pas, tu fulmines tellement que tu réduis toi-même la distance, peu importe les inconnus dans la file d’attente. “Il faut qu’on parle. Tu peux pas partir comme ça !” A ce moment présent, tu te dis que tu aurais peut-être dû laisser Jude dans les modules de jeu juste à côté, mais t’es incapable de le distancer réellement de toi, une partie de toi irrationnellement  effaré à l’idée de le perdre. “Tu peux partir, mais pas comme ça.” Ce que tu dis n’a pas de sens et tu essaies toujours de mesurer tes mots à proximité de Jude. “Explique-le à Jude,” c’est pour ça que tu as fait ces kilomètres en trombe. Pour Jude, pour que Lucy qui vraisemblablement s’envole réellement vers les États-Unis pour refaire sa vie et tout laisser derrière elle lui donne des explications et ne disparaît pas dans la nature sans raison. Tu refuses que Jude grandisse avec une mère absente pour des motifs inconnus que son esprit pourrait se distordre à combler. Tu refuses que Jude pense que sa mère l’ait abandonné, qu’elle ne l’aime pas, qu’il pense que c’est de sa faute ou même de la vôtre si elle est partie. Tu refuses que Jude perde le lien le plus important de sa vie en un claquement de doigt, sans un seul mot échangé, sans même un au revoir. “Tu peux pas partir sans lui dire au revoir. Tu peux pas partir sans lui expliquer ce qui se passe,” tu la supplies et les regards touchés des badauds motivent peut-être en prime Lucy à s’adresser à son enfant. Elle inspire profondément. “Maman s’en va en voyage, d’accord ? Tu vas rester avec papa.” L’inquiétude pure se lit sur le visage de Jude qui tient solidement ton t-shirt. Tu fixes Lucy, l’invitant à continuer, à ne pas lui formuler que ces simples mots. Tu as presque envie de lui rappeler qu’elle est assistante sociale et que franchement, là, avec son fils, elle fait une piètre intervention pour ne pas s’assurer qu’il aille aussi bien que possible suite à cette conversation et tout ce qu’elle inclut. “Tu vas être bien avec papa, Penny et ta petite soeur,” elle caresse la joue de l’enfant, l’air à la fois songeur et absent. “Maman va partir dans un autre pays habiter, mais maman t’aime de tout son coeur, d’accord ?” Elle caresse la petite main de Jude qui cache désormais son visage dans ton cou. “Je veux pas partir dans l’avion !” Sa voix fluette lamente et tu caresses tendrement son dos. “Non, tu ne prendras pas l’avion, Jude. Tu restes ici à Brisbane maintenant, avec papa.” Tu sens ton cœur manquer un battement, ton visage se ferme. Par ses paroles, tu saisis à quel point Lucy abandonne aujourd’hui Jude, qu’elle le laisse - heureusement - à tes bons soins mais qu’elle l’abandonne en bonne et due forme. Que si Rufus n’était pas intervenu, que si ce concours de circonstances ne t’avait pas permis d’être à l’aéroport tout de suite, elle serait partie sans dernier mot échangé en face à face. Tu ignores ce que cela signifie pour la suite, tu réalises comment cela change une nouvelle fois la vie de Jude et la vôtre. Tu sais que vous ferez au mieux, mais un poids indéniable se pose sur ton cœur, souffrant pour Jude, redoutant pour tous ces nouveaux changements, cette nouvelle dynamique pour le foyer que tu formes avec Penny. “Maman t’aime, d’accord. C’est mieux pour toi que tu restes avec papa.” Tu te retiens de faire le moindre commentaire. “C’est juste le choix de maman, d’accord ? C’est la faute de personne.” A part la tienne, tu penses froidement, le cœur lourd. Lucy s’approche pour déposer un baiser sur la tempe de Jude à défaut de pouvoir voir son visage qu’il lui cache encore. “Bye, Isy.”

Were you born to say goodbye?

∆ ∆ ∆

Tu t’es senti prodigieusement abasourdi, planté au milieu de l’aéroport, Jude dans tes bras, alors que Lucy franchissait les douanes. Tu essayais de réfléchir à ce qui était le mieux mais ton cerveau semblait s’être mis sur off, complètement sonné par les événements qui venaient de se succéder et ce qu’ils invoquaient. Finalement, tu avais opté pour monter à l’étage pour que ton fils voie au moins l’avion, comme pour qu’il ait une image lui confirmant que oui, sa mère était bien partie, et une dernière chance de lui dire au revoir lui-même. Tu ne sais franchement pas d’où te viennent tes idées, tu te contentes de te mettre à la place de ton enfant et ce qui t’aurait fait du bien pour surmonter cette épreuve. Assis sur un banc, Jude sur tes genoux, la piste de décollage vous faisant face, tu lui parles doucement et peu à peu sa curiosité surgit avec de multiples questions. Lorsque les passagers embarquent dans l’avion à destination des États-Unis, tu guettes Lucy dans la foule. “Tiens, regarde. C’est maman là-bas,” tu lui fais à l’oreille et Jude pose sa main sur la vitre, examinant les voyageurs.

Le trajet de retour de l’aéroport à votre demeure te paraît trois fois plus lent que l‘aller. Peut-être parce qu’il te fallait sans cesse te rappeler mentalement de te concentrer sur la route tant ton esprit était préoccupé par le départ de ton ex et toutes ses conséquences, peut-être parce qu’à chaque nouvelle question de Jude afférant à sa mère, tu prenais un certain temps de réflexion pour trouver les bons mots dans ton cerveau embrumé. Lorsque tu te gares devant la maison et que tu détaches Jude de son siège, tu te sens exténué mentalement et physiquement mais une part de toi est étrangement soulagé que le voile sur le mystère qui entourait Lucy soit levé, quand bien même il est terriblement radical. Vous savez à quoi faire face, maintenant. Cette montagne russe est montée, vous connaissez sa hauteur, maintenant il faudra vous accrocher pour la descente possiblement vertigineuse.

Jude se précipite sur la porte d’entrée et après quelques tentatives, parvient à l’ouvrir. Il retire ses chaussures avec obéissance et remarque Penny dans le salon, vers qui il s’oriente pour se blottir contre elle sur le canapé. Pour ta part, tu refermes doucement la porte du domicile, le choc de la fin de cette page te laissant sans voix. Tu fourniras des explications à ton amoureuse, tu lui relateras tout ce qui s’est passé dans les moindres détails autant qu’elle le souhaitera, mais à la minute présente, tu te sens si submergé émotionnellement que tu ne sais même pas par quel mot commencer. Ton coeur se serre douloureusement. Tu es à l'affût pour Penny, Jude et Maia que tu aimes plus que tout au monde, pour qui tu remuerais Ciel et terre. Une part de toi te culpabilise pour ces nouveaux défis et tu es tellement désolé d'embarquer de nouveau ton amoureuse dans ces revirements de situation. Tu désirerais tant lui offrir cette vie pleinement sereine et comblée d'affection qu'elle mérite. Si l'amour que tu lui voues est incommensurable et inconditionnel, tu es malheureusement peu doué en termes d'attirer la tranquillité.

You see tugboats don't get tired they just have to go slow. But ain't that the way you pull a heavy load?



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Dernière édition par Isaac Jensen le Ven 4 Nov 2022 - 1:36, édité 1 fois
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Penny Stringer
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l’ère de l'apaisement
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ÂGE : trente-et-un ans (03.08.1992)
SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court.
STATUT : deux ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore.
MÉTIER : actrice et bénévole dans plusieurs organismes.
LOGEMENT : la maison à Toowong commence à se faire petite entre Jude, Maia et l'arrivée imminente des jumeaux.
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POSTS : 13683 POINTS : 60

TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.
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Message(#) Sujet: Re: going through changes, ripping out pages (penisy #17) going through changes, ripping out pages (penisy #17) EmptyMar 4 Oct 2022 - 15:52



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PENNY STRINGER @ISAAC JENSEN

« Ils croient qu’elle a un nouveau mec. » Ton regard suit la silhouette d’Isaac qui s’agite dans le salon depuis plusieurs minutes déjà. Il tourne en rond, ses pas suivant un chemin parfaitement tracé alors que Maia somnole contre toi. Ça fait plusieurs jours déjà, que la tension est haute à la maison et tu sais que cette rencontre avec la sœur de Lucy n’avait rien d’une partie de plaisir pour ton amoureux. Tu le connais assez maintenant pour détecter ses signes de nervosité, et il ne s’agit pas seulement de faire les cent pas au milieu du salon. Tu le sens plus agité, plus distrait aussi et rien que tu ne puisses dire ou faire ne peut l’apaiser complètement. « Ils n’avaient pas l’air d’en savoir plus. Ou alors ils ne voulaient pas m’en dire plus. » Donc aucune réponse tangible pour le comportement changeant de la Ersley. Tu échappes un soupir, à la fois dépitée de ne pas comprendre ce qui se passe avec la mère de Jude, inquiète pour le petit ainsi que pour Isaac, mais aussi agacée de savoir que tant que ce mystère ne sera pas résolu, cette tension ne diminuera pas. « Ça m’agace. » « Tu penses qu’elle veut passer plus de temps seule avec son mec, que c’est pour ça qu’elle arrête pas de changer l’horaire de garde? » Ça te semble un peu tirer par les cheveux comme hypothèse, mais pas complètement impossible. Tu en as entendu des histoires, de parents qui cherchent à être le plus indépendants et spontanés possible, mission toujours rendue compliquée lorsqu’il y a présence d’enfants dans le paysage. Mais Lucy n’avait jamais semblé être ce genre-là, du moins, du peu que tu avais su d’elle avant de connaître son histoire avec Isy. Et puis Jude n’était pas un enfant difficile, tu n’imaginais pas qu’il puisse vraiment être un problème au sein d’une histoire naissante, mais peut-être était-ce parce qu’il ne l’avait jamais été à tes yeux, quand il était soudainement apparu dans vos vies au début de l’année. « J’ai l’impression qu’il y a un truc qui va tomber et j’arrive pas à savoir quoi pour l’en empêcher. » « Viens t’asseoir, tu m’étourdies. » que tu murmures doucement, tendant une main dans sa direction pour l’approcher de toi, l’inviter à venir se blottir contre Maia et toi quelques instants. Pour calmer ses tics nerveux, pour apaiser son esprit malmené. « On a pas de contrôle sur les agissements de Lucy. Jude est ici, avec nous. Il est en sécurité, c’est le plus important, d’accord? » Pour ce soir du moins. Pour deux semaines encore, avant la date prévue de Jude chez sa mère. « Et s’il y a une crise à gérer, on va gérer ensemble. » Tu apportes sa main à tes lèvres, y déposes un baiser avant de blottir ta tête contre son torse. Maia s’agite légèrement dans son sommeil, mais tu chantonnes une berceuse et ça semble la calmer aussitôt. Si seulement tu savais comment calmer ton amoureux si facilement.

* * *

« Tu vas montrer tous tes trésors à papa? » que tu demandes à Jude qui gambade devant la poussette, alors que vous approchez enfin la maison que tu partages avec Isaac depuis presqu’un an maintenant. Maia gazouille alors que Jude t’énumère avec excitation toutes les choses qu’il a ramassé au parc. Une roche à la forme super trop chouette (mots d’un enfant de quatre ans, évidemment), un pissenlit et quelques feuilles d’arbres à coller dans son cahier d’explorateur. Ça te fait sourire, de le voir si émerveillé face à de si petites choses. Il n’y a rien de plus incroyable de voir la vie au travers le regard d’un enfant, tu en es persuadée. Tu remarques la voiture d’Isy dans l’entrée, et Jude aussi, alors qu’il court vers la porte d’entrée, excitée de faire face à son père. « Papa! » « Mon bonhomme. » Jude lève les bras et ce n’est qu’une question de secondes avant que ce dernier ne se trouve blotti contre son père. « On va aller à l’aéroport voir maman. » Les mots sont pour Jude, mais le message n’est pas clair, ni pour le garçonnet, ni pour toi. « Elle s’en va, je t’expliquerais. » Il y a un sentiment d’urgence dans l’air, un mystère qui ne peut pas être révélé tout de suite alors que des petites oreilles curieuses écoutent et comprennent bien plus qu’on ne peut le croire. Tu sors Maia de la poussette, donnant ainsi une chance à ton amoureux de lui faire un bisou avant de disparaître. Tu ne sais pas pourquoi il doit aller à l’aéroport, tu ne sais pas où Lucy s’en va, mais tu sais une chose : tu fais confiance à Isy et s’il doit y aller, c’est qu’il pense sincèrement que c’est la meilleure chose à faire. Tu lui rends son baiser, ton regard rempli d’interrogations alors qu’il caresse tendrement ta joue. « Je t’expliquerais tout, je te promets. Mais je manque de temps, son vol est dans deux heures apparemment. On revient aussitôt après. Désolé. Je t’aime. » Tu secoues doucement la tête, lui faisant signe d’y aller. « Je t’aime. » Les mots lui parviennent à peine alors que la porte se referme derrière lui et Jude, vous laissant Maia et toi dans un état d’incompréhension difficile à décrire.

Les prochaines heures te semblent cruellement longues. Tu attends un signe quelconque de ton amoureux, un message ou un appel pour te dire que tout va bien, mais rien ne vient. Tu t’occupes l’esprit et les mains en jouant avec Maia, en lui donnant un bain, en réussissant même à l’endormir par elle-même dans la bassinette placée dans le salon. Une fois la petite endormie toutefois, tu peines à ne pas laisser tes pensées partir dans tous les sens. Il y a télévision d’allumer, avec des reprises d’une sitcom que tu as déjà vu cent fois, pratique pour le bruit de fond mais pas particulièrement utile pour t’occuper l’esprit. Les différentes pages de réseaux sociaux défilent une à une sur ton téléphone, ton regard se perd souvent vers la fenêtre, le jour laissant tranquillement place à la nuit et il y a finalement la porte qui s’ouvre, t’annonçant la présence des deux garçons dans la maison. Tu ne bouges pas toutefois, alors que le bruit de petit pas se fait entendre le long du couloir, jusqu’à ce que Jude apparaisse dans ton champ de vision, seulement pour mieux venir se blottir contre toi. « Hey toi. » que tu murmures doucement, tu caresses ses cheveux alors que tu cherches ton amoureux des yeux, sans qu’il n’apparaisse à son tour. « Isy? » que tu appelles, ton cœur se serrant, craignant le pire. Quand il entre à son tour dans le salon, ton cœur se serre à voir son visage si fermé, désemparé. Tu ne sais pas ce qui s’est passé, tu ne sais pas ce qui s’est dit, mais tu n’as pas besoin de détails pour comprendre qu’il y a bel et bien une crise à gérer. « Il se fait tard mon grand, c’est l’heure du bain. » Jude se lève en trombe et cours vers la salle de bain, le bain étant une activité particulièrement amusante pour le blondinet. « Je m’en occupe. » que tu souffles à ton amoureux qui semble toujours aussi sonné. « Elle dort depuis une heure. Elle va être contente de te voir. » que tu ajoutes, te levant à ton tour. Tu viens déposer un baiser sur ses lèvres et files vers la salle de bain, où tu retrouves un Jude prêt, des jouets pleins les bras.

« Maman est partie en voyage. » que t’annonces Jude sans aucun préavis. Vous êtes tous les deux allongés dans son lit, la lumière de sa chambre tamisée alors que tu viens tout juste de terminer la troisième histoire de la soirée. Il lève la tête vers toi, et tu lui offres un doux sourire, incertaine de savoir quoi lui répondre. « Ah oui? » est la seule chose que tu trouves à dire, déposant tes lèvres sur son front dans l’espoir d’éviter un faux pas. Il hoche la tête et prend une longue inspiration, comme s’il tentait toujours de comprendre les informations qui lui avaient été données. « Maman va habiter dans un autre pays. Je reste avec papa. » Tu te pinces les lèvres, pour empêcher la surprise de s’afficher de trop sur ton visage. Tu ne veux pas alarmer Jude, surtout pas alors qu’il est sur le point de s’endormir. « Papa va bien s’occuper de toi. Moi aussi. » Ton cœur se serre alors qu’il t’offre un dernier câlin avant de se retourner, sa tête se posant contre son oreiller. Tu te lèves et viens déposer un dernier baiser contre son front, les yeux de Jude déjà mi-clos. « Bonne nuit mon grand. » Tu refermes la porte derrière toi, peinant à croire, mais surtout à comprendre cette vérité tout droit sorti de la bouche du petit garçon. Tu poses l’une de tes mains contre ta bouche, retiens un sanglot dans le fond de ta gorge alors que tu sens tes yeux s’humidifier de larmes que tu refuses de verser. Si ce que Jude t’a dit est vrai, si Lucy a vraiment décidé de partir et de déménager dans un autre pays, ce sont vos vies à tous qui s’en retrouvent chambouler et Isaac a besoin de toi, plus que jamais. Tu prends une grande inspiration, te donnes quelques secondes avant de descendre l’escalier, retrouvant Isaac et Maia dans le salon. La petite a quitté la bassinette pour retrouver les bras de son père, et tu viens les rejoindre, le cœur immense de peine et d’amour pour ta famille. « Elle est vraiment partie? » La question n’est qu’un murmure, à peine audible entre vous deux. « Jude m’a dit… Jude m’a dit qu’elle allait vivre dans un autre pays. » Mais tu ne veux pas le croire. Tu ne peux pas le croire. Quel genre de mère peut laisser son enfant derrière et partir à l’autre bout du monde? Quel genre de mère peut garder son enfant loin de son père pendant trois ans, seulement pour mieux l’abandonner quelques mois plus tard? Ton regard se pose sur Maia, sur son visage de porcelaine, sa petite bouche en cœur, les quelques cheveux blonds sur le dessus de sa tête. Tu es incapable d’imaginer ta vie sans elle, d’imaginer un monde dans lequel elle est loin de toi et ton cœur se brise un peu plus pour Jude, qui ne comprend toujours pas l’immense bombe qui vient de faire exploser sa vie telle qu’il la connaît, encore une fois.



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Isaac Jensen
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
le coeur au bout des doigts
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ÂGE : 38 ans (13.05.85)
SURNOM : Isy
STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur
MÉTIER : Infirmier au service des urgences, vice-président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
LOGEMENT : Sa maison, située au #17 toowong, est devenue leur foyer en octobre 2021, duquel irradient épanouissement, plénitude et bienveillance
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POSTS : 28488 POINTS : 180

TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant
PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic
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grisy
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(s2) grace #4grace #5grace, elias, kieraneliasivylove #5love #6
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(s4) épreuve semaine 4grace #6martin
(s5) épreuve 1 semaine 5épreuve 2 semaine 5épreuve 3 semaine 5résultats
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Message(#) Sujet: Re: going through changes, ripping out pages (penisy #17) going through changes, ripping out pages (penisy #17) EmptyDim 6 Nov 2022 - 1:08



Tu produis lentement les quelques pas séparant l'entrée au salon dans le sillon rapidement tracé par Jude qui réduit sa distance avec Penny pour se blottir contre elle. Le chemin s'effectue machinalement et alors que ton esprit est submergé de mille pensées et que ton cœur tonitrue d'émotions, ton portrait demeure fermé, traduisant ton état de choc. Tu perçois Penny parler à Jude, tu croises son regard lorsqu'elle t'appelle et quand ton amoureuse entreprend de s'occuper de coucher le garçonnet tout en désignant votre fille assoupie dans la bassinette, tes pupilles passent du nourrisson au duo qui quitte le salon. Pour ta part, tu te sens figé sur place, impossible de décider quel sera ton prochain geste, transi par l'immensité des conséquences afférant au départ de Lucy. Tu te rejoues en boucle la scène de ton ex partant pour les États-Unis mais aussi tous les précédents épisodes de cette éreintante saga longtemps teintée d'énigmes et d'appréhensions, à la recherche d'indices, d'explications, de sens au comportement de la Ersley. Tu visualises méticuleusement tes propres actions, tu étudies avec critique ton attitude depuis l'entrée surprise de Jude dans ta vie, comme si sur ce volet aussi tu pourrais dénicher un éclairage sur le nouveau séisme qui happe votre quotidien.

Lorsque tu finis enfin par t'animer pour t'asseoir sur le canapé, les jambes endolories, un long soupir franchit la barrière de tes lèvres. Tu te passes les mains sur ton visage comme pour y gommer l'exténuation, les dilemmes, la confusion. Ton cœur te paraît à la fois serré et lourd et face à tant d'inconnues, tu te sens vulnérable, minable, impuissant. Tu es non seulement terrifié de l'avenir mais tu es horrifié à l'idée d'avoir causé du tort par le passé, par tes décisions révolues. Maia t'extrait de ta torpeur en manifestant son éveil et doucement, tu te penches sur la bassinette, caressant avec une infinie douceur son petit poing puis sa joue. Souvent, au travers de la fillette, tu te surprends à tenter d'imaginer comment Jude était à son âge, tu te consoles en vivant au travers cette merveille tout ce que tu as manqué de la vie de ton aîné. Les perles vertes du bébé se posent sur toi et son visage s'étire en nombreuses expressions qui te font irrésistiblement sourire. Tu prends tendrement ta fille pour la lover dans tes bras, caressant son ventre. Maia porte bien son deuxième prénom : elle te rappelle sans cesse que le passé est ancré mais que tu disposes des armes nécessaires pour savourer le présent et créer le meilleur des futurs. C'est une promesse que tu t'es faite spontanément et naturellement, d'abord pour Penny que tu aimes inconditionnellement, puis pour Jude et Maia que tu adores sans compter. Tu aimerais que certaines situations soient différentes et tu ne peux réprimer les méandres émotives qui te secouent sous la surface de ton être. Néanmoins, en admirant le minois de ta fille et tout le bonheur qu'elle représente, au sein de ce foyer que tu crées avec sa mère et la femme de ta vie, tu reprends vaillance, tu te convaincs que vous saurez tous affronter cette nouvelle épreuve, aussi effarante soit-elle. L'impression de te trouver au pied d'une gigantesque montagne sans savoir même par où la gravir t'envahit, mais tu t'évertues à ne pas céder à la panique. Tu baises délicatement son front, lui susurres des mots et des promesses d'amour. Chérir tes proches feraient toujours partie de tes aptitudes comme de tes priorités.

« Elle est vraiment partie? » Les mots prononcés par ta petite amie te font quitter ta contemplation du petit être entre tes bras pour se river sur son portrait. Il te semble lire au fond des prunelles de la jeune maman un mélange de surprise, de confusion et de profonde tristesse et doucement, tu l'invites à vous rejoindre sur le canapé. Si Maia porte bien son second prénom à tes yeux, Penny porte tout aussi bien le sien. Elle est le soleil de ta vie, la plus belle personne dont tu as été graciée de fréquenter sans même que tu n'estimes la mériter. « Jude m’a dit… Jude m’a dit qu’elle allait vivre dans un autre pays. » Ton cœur bat ardemment dans ta poitrine, des vagues d'émotions te heurtent sans vergogne. Tu t'efforces de garder contenance pour ne pas alarmer Maia qui gazouille dans tes bras mais tu sens bien malgré toi ta vision se brouiller. Ton souffle se coupe, saccadé par les monumentaux sentiments et faramineuses pensées qui te happent brusquement, brutalement. Les "comment" te martèlent : comment palier au départ de Lucy ? Comment s'adapter à ce nouveau changement drastique dans vos quotidiens ? Comment accompagner ta famille pour que ceux que tu aimes aillent aussi bien que possible ? Les "si" s'en mêlent : si Lucy réclamait Jude et que tu ne voyais plus jamais ton fils ? Si cette épreuve était la goute de trop qui faisait déborder cet équilibre que vous avez tant du mal à acquérir dans votre foyer tant les événements se bousculent ? Si tu rendais Penny et Maia malheureuses ? Si tu n'arrivais pas à garder ta propre tête hors de l'eau ? Une boule indigeste s'impose dans ton estomac. Tu ne parviens pas encore à être en colère contre Lucy. A défaut, tu t'enrages contre toi-même, te jugeant responsable d'une partie de cette tournure des événements. Tu te sens coupable que de nouveaux éclats viennent obscurcir le ciel de Penny. Tu es désolé de ne pas pouvoir apporter un quotidien plus stable à ton amoureuse et les enfants. Tu désires tellement être un bon petit ami, un bon père, que tu vis ces imprévus telles de cuisants échecs que tu peines à te pardonner. Pourtant, tu refuses de baisser les bras, tu ne cesseras de te battre pour instaurer cette vie épanouissante que tu aspires pour les personnes qui te sont les plus chères. Tu es déterminé à faire de toi une meilleure personne, à améliorer incessamment les situations, même si présentement, le sol tangue.

Ta gorge est si serrée que tu n'es de suite en mesure de répondre à Penny. Plutôt, tu viens déposer un baiser sur sa joue et l'attirer contre toi, nécessitant sa proximité, son réconfort, sa douceur, mais désirant également lui transmettre par tes caresses dans son dos que tu l'aimes autant que tu es désolé, que tu feras tout pour que cette nouvelle épreuve soit traversée aussi sereinement que possible. Penny a ce pouvoir sur toi de t'apaiser rien que par sa présence. Plus d'une fois, en pleine nuit, condamné à ne plus savoir fermer l'œil, admirer et sentir la jeune femme près de toi, caler ton rythme cardiaque sur sa respiration ensommeillée, t'a suffit à te tranquilliser. En pleine conscience, dans chacun de ses gestes, ses regards, ses mots et ses façons de faire, elle dispose de cette faculté à te recentrer sur l'essentiel et te sentir bien, te sentir mieux. Tu te mordilles nerveusement la lèvre inférieure puis après quelques minutes, finis par confirmer : « Elle est vraiment partie, oui. » La phrase sonne d'un autre monde, surréaliste. Pourtant, le souvenir rejoue encore dans ta boîte crânienne. Tu inspires profondément. « Elle déménage aux États-Unis. Je ne sais pas où exactement, ni pour combien de temps. » Lucy voulait-elle s'établir définitivement en Amérique ? « Elle a dit qu'elle allait habiter là-bas, » tu relates, levant ton regard vers ton amoureuse. « Elle a dit à Jude qu'il restait à Brisbane, avec nous. » Et donc, qu'il ne partait pas avec elle. Du moins pas dans l'immédiat. Rien qu'en songeant à cette phrase, ton coeur se brise un peu pour ton fils et à quel point cette décision de Lucy peut être destructrice. Comment pouvait-elle abandonner son fils ? Elle qui avait été son seul parent, son seul repère, durant la majeure partie de sa vie ? Penny et toi ferez assurément toujours tout pour le bonheur de Jude, mais comment Lucy pouvait-elle s'en aller et le laisser derrière elle de la sorte ? Comment pouvait-elle fermer la porte sur lui ? Bousculer si violemment son monde ? Tu ne pouvais le comprendre et un cocktail de colère et de peine t'animait. « Je comprends pas. Je la comprends pas. Pourquoi elle fait ces choix ? » Tu questionnes, sourcils froncés par l'émotion. « Elle m'a repoussé de la vie de Jude pendant plus de trois ans et aujourd'hui, elle se tire à l'autre bout du monde en le laissant comme ça. Je suis hanté par l'idée que Jude ait pu partir avec elle, mais je suis abasourdi qu'elle impose tant de distance entre eux si brutalement et chamboule ainsi sa vie. » Bien sûr que tu voulais Jude proche de toi, mais tu ne voulais pas qu'il souffre d'un abandon de la part de sa mère. « Je sais même pas si elle va garder contact. » Tu ne veux pas sombrer dans le pessimisme, tu refuses teindre un portrait plus sombre de la situation et te noyer dans un conditionnel peu encourageant, mais tu ne peux pas t'empêcher de penser que tu souhaites préserver ce lien entre ton fils et sa mère parce que cette dernière lui est cruciale. Tu reportes ton attention sur Maia, caressant doucement sa joue de tes doigts.

« J'ai peur d'avoir fait quelque chose de mal, Penny, » tu avoues lourdement en croisant de nouveau son regard. « Et si j'avais fait quelque chose qui a poussé Lucy à partir ? » Tu exposes, inquiet. Tu te mordilles la lèvre inférieure, transi par une peur plus profonde. « J'ai agi sur un coup de tête, avec Jude, » tu confesses. « Quand j'ai su que Lucy partait, je ne pouvais pas concevoir qu'elle s'en aille sans lui dire au revoir, sans lui expliquer. J'ai pas réfléchi, j'ai tout de suite voulu la confronter pour qu'elle explique à Jude qu'elle partait, pour que Jude comprenne pourquoi sa mère ne serait plus présente de la même façon dans sa vie, pour qu'ils se disent au revoir en bonne et due forme. Dans ma tête, si je ne le faisais pas, ça devenait un abandon silencieux, un départ sans raison, sans mot dire de la part de Lucy. Peut-être qu'elle l'aurait fait à distance après, mais ça n'aurait pas été pareil et je ne voulais pas prendre ce risque qu'il n'ait pas son au revoir. Dans ma tête, je me suis dit que comme ça, il n'aurait pas que des doutes et seulement son imagination pour combler les questions autour du départ de sa mère. En agissant comme ça, je me suis dit qu'au moins, il aurait les éléments pour assimiler que sa mère partait et il pourrait voir que même si elle part, elle l'aime. » Tu soupires, fermes quelques instants les yeux. Tu n'es pas certain de faire réellement sens. « J'espère que je n'ai pas aggravé les choses. J'espère que j'ai pas fait plus de mal que de bien à Jude avec ce souvenir-là. » Un rictus étire tes lippes. « J'ai pas réfléchi. J'ai juste suivi mon instinct en faisant ce qui me paraissait le mieux pour lui. En me demandant ce qui m'aurait fait du bien à sa place. » Je frotte doucement mes yeux fatigués. « Je suis désolé ma chérie, » je formule avec sincérité et émotions à Penny. Tu étais navré de cette nouvelle secousse dans vos vies, de ce défi qui s'imposait à vous. Tu étais infiniment reconnaissant de l'avoir à tes côtés, tu te considérais tel l'homme le plus chanceux au monde de pouvoir évoluer chaque jour aux côtés de la femme que tu aimais incommensurablement et qui t'apportait inéluctablement des trésors de soutien, d'affection, de joie et de douceur, mais Dieu que tu étais désolé de ne pas lui offrir une vie plus calme.



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Penny Stringer
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l’ère de l'apaisement
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ÂGE : trente-et-un ans (03.08.1992)
SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court.
STATUT : deux ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore.
MÉTIER : actrice et bénévole dans plusieurs organismes.
LOGEMENT : la maison à Toowong commence à se faire petite entre Jude, Maia et l'arrivée imminente des jumeaux.
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TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.
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Message(#) Sujet: Re: going through changes, ripping out pages (penisy #17) going through changes, ripping out pages (penisy #17) EmptyVen 9 Déc 2022 - 13:00



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PENNY STRINGER @ISAAC JENSEN

Ton cœur est lourd, alors que tu tentes de faire sens des quelques mots prononcés par l’enfant âgé d’à peine quatre ans. Il n’est pas agité, il ne semble pas inquiet et tu en devines qu’il n’a sûrement pas complètement compris ce que sa mère lui a dit. Sa mère qui était à l’aéroport, sa mère qui est supposément partie vivre dans un autre pays. Sa mère qui l’a laissé derrière, après avoir pris une décision que tu n’arrives pas à comprendre, encore moins à cautionner. Tu voudrais croire que Jude a simplement mal interprété ce qui lui a été dit, que cela a été transformé dans son esprit d’enfant plein d’imagination, mais vu l’état de ton amoureux à son arrivée, cette possibilité subsiste rapidement. La vérité semble être la plus simple explication qu’il y a : Lucy est bel et bien partie, Jude a bien relaté ce qui lui a été dit, il n’a tout simplement pas compris complètement ce que cela implique. Il est si habitué de faire le voyagement entre Torquay et Brisbane qu’il ne s’imagine sûrement pas que sa mère est partie bien plus loin cette fois, qu’il ne s’agit pas simplement d’un voyage de quelques jours avant qu’il ne puisse la voir et la serrer contre lui à nouveau. Tes pensées se bousculent d’un bord et de l’autre et il te faut prendre plusieurs longues respirations avant de rejoindre Isaac au salon. Tu refuses de le retrouver dans un état de choc alors qu’il semblait lui-même complètement dépassé à son arrivée. Tu es reconnaissante du fait que Jude ait trouvé le sommeil facilement, ce soir au moins, même si tu redoutes les jours à venir, quand la réalité l’aura finalement rattrapé, autant que c’est possible de le faire dans l’univers d’un si petit garçon. Il a connu bien trop de chamboulements pour une si courte existence, tu souhaiterais terriblement pouvoir le protéger de tout ça, autant que tu voudrais pouvoir soulager Isaac de cette tempête d’émotions qui doit l’assaillir à l’instant même, mais tu es impuissante et déplorablement inutile face à tout ça. Inspire, expire. Une autre fois, pour garder un semblant de contenance. Pour être ce roc que tu as promis à Isaac d’être pour lui quand le monde s’écroule à vos pieds.

La scène est touchante autant qu’elle est crève-cœur, Isaac qui embrasse tendrement Maia, sa voix un simple murmure dans le salon dont tu n’entends pas les mots, mais dont tu devines les promesses. Des promesses qu’il n’a jamais eu la chance de faire à Jude quand il était si petit, des mots qu’il essaye tant bien que mal de rattraper avec les années, mais qui ne remplaceront jamais ce qui leur ont été volé, à tous les deux. C’est avec douceur et tendresse que tu viens prendre place à ses côtés, des questions plein la tête bien que tu tentes au mieux de ne pas agir avec trop d’empresse. Tu vois ses yeux qui se mouillent toutefois, le silence qui perdure, une réponse encore bien plus lourde que n’importe quel mot qu’Isaac pourrait t’offrir pour tenter de t’expliquer. Les gazouillements de Maia sont les seuls bruits qui résonnent entre vous deux, votre ancrage dans la tempête et tu viens doucement jouer avec les doigts de ta fille. Le bras d’Isaac t’entoure, ses lèvres viennent se poser sur ta joue et malgré la lourdeur ambiante, ces simples mouvements savent t’apaiser temporairement, te rappeler que l’essentiel se trouve juste là, à tes côtés et sous ce toit et que l’amour qui y existe saura vaincre les prochains défis, quels qu’ils soient. « Elle est vraiment partie, oui. » Tu fermes les yeux, ton cœur se brisant à l’entente de ce que tu avais pourtant déjà compris. « Elle déménage aux États-Unis. Je ne sais pas où exactement, ni pour combien de temps. » Rien de tout ça ne fait de sens et pourtant, cela explique le comportement évasif de la Ersley dans les dernières semaines, ses demandes répétitives pour que Jude passe plus de temps avec vous, comme si elle avait déjà prévu son coup il y a des mois de cela déjà. « Elle a dit qu’elle allait habiter là-bas. Elle a dit à Jude qu’il restait à Brisbane, avec nous. » Tu es inévitablement soulagée d’entendre que Jude reste ici, que dans toute cette folie, elle n’a jamais eu l’intention d’emmener le petit avec elle, mais la simple idée qu’il soit obligé de vivre sans sa mère, elle, t’est complètement insupportable. D’abord trois ans sans son père et maintenant sans sa mère? Dans quel monde est-ce que Lucy peut croire que c’est ce qu’il y a de mieux pour lui, pour elle aussi? « Comment est-ce que Jude a réagi? » A-t-il seulement démontré la moindre compréhension face à ce qui se passait? Ou bien était-ce seulement un aurevoir comme un autre à l’aéroport, comme il y a été habitué depuis le début de l’année?

« Je comprends pas. Je la comprends pas. Pourquoi elle fait ces choix? » Tu n’as malheureusement pas de réponses à lui offrir alors que tu te poses toi-même ces mêmes questions. « Elle m’a repoussé de la vie de Jude pendant plus de trois ans et aujourd’hui, elle se tire à l’autre bout du monde en le laissant comme ça. Je suis hanté par l’idée que Jude ait pu partir avec elle, mais je suis abasourdi qu’elle impose tant de distance entre eux si brutalement et chamboule ainsi sa vie. » Tu te retrouves sans mot, incapable de trouver les bonnes paroles pour tenter de faire sens de l’incompréhensible. Ta main libre vient caresser sa cuisse tendrement, ton regard ne lâche jamais le sien alors que tu aperçois sans mal tout ce qui le chamboule ses yeux tourmentés. « Je sais même pas si elle va garder contact. » « Quoi? » C’était une chose de partir à l’autre bout du monde sans doute précise de retour, mais de ne même pas garder contact avec son fils de quatre ans? « Elle a dit ça? » Tu essayes encore de comprendre l’ordre dans laquelle tout s’est passé, quand est-ce qu’Isaac a appris que Lucy allait partir, est-il au courant du moment exact où elle a pris cette décision ou bien est-ce quelque chose de spontané, de complètement irréfléchi, possiblement réversible? Tu ne veux pas te faire de faux espoirs, détestes par-dessus tout que Jude soit le premier à souffrir au milieu de tout ça et qu’en plus de tout le reste, Isaac se retrouve à devoir ramasser les morceaux et tenter de faire sens de ce bordel. « Qu’est-ce qui s’est passé? » Tu ne sais pas si c’est une bonne idée, de lui demander de resasser les évènements des dernières heures, mais tu as l’impression qu’il te manque des détails, des informations pour faire sens de ce qui vient de se produire et tu as besoin d’avoir en mains toutes les cartes si tu veux pouvoir faire face à Jude demain matin sans craindre de commettre un faux pas, de dire quelque chose que tu ne devrais pas, ignorant encore tout de ce qui s’est dit ou de ce qui s’est passé à l’aéroport.

« J’ai peur d’avoir fait quelque chose de mal, Penny. » Tu secoues la tête sans la moindre hésitation, redoutant déjà la suite. Tu connais assez bien ton amoureux pour savoir qu’il ne tardera pas à porter le blâme de décisions qui ne sont pourtant pas siennes, à vouloir justifier injustement des actions qu’il subit lui aussi comme étant ses erreurs alors qu’il n’a rien à se reprocher de tout ce qui se passe. « Et si j’avais fait quelque chose qui a poussé Lucy à partir? » « Tu peux pas penser comme ça Isy. » que tu le reprends aussitôt. « Tu as été conciliant avec elle depuis le début, bien plus patient que beaucoup de personnes ne l’auraient été dans la même situation. » Il avait mis le bien-être de Jude devant tout le reste, devant la colère et la rancune qu’il pouvait éprouver à l’encontre de Lucy pour s’assurer que le petit garçon ne manque de rien et vive cette transition aussi doucement que possible. Tu l’avais vu prendre sur lui à de nombreuses reprises pour éviter les conflits, tu refusais de croire qu’il puisse être une raison derrière le comportement erratique de Lucy. « J’ai agi sur un coup de tête, avec Jude. Quand j’ai su que Lucy partait, je ne pouvais pas concevoir qu’elle s’en aille sans lui dire au revoir, sans lui expliquer. J’ai pas réfléchi, j’ai tout de suite voulu la confronter pour qu’elle explique à Jude qu’elle partait, pour que Jude comprenne pourquoi sa mère ne serait plus présente de la même façon dans sa vie, pour qu’ils se disent aurevoir en bonne et due forme. Dans ma tête, si je ne le faisais pas, ça devenait un abandon silencieux, un départ sans raison, sans mot dire de la part de Lucy. Peut-être qu’elle l’aurait fait à distance après, mais ça n’aurait pas été pareil et je ne voulais pas prendre ce risque qu’il n’ait pas son au revoir. Dans ma tête, je me suis dit que comme ça, il n’aurait pas que des doutes et seulement son imagination pour combler les questions autour du départ de sa mère. En agissant comme ça, je me suis dit qu’au moins, il aurait les éléments pour assimiler que sa mère partait et il pourrait voir que même si elle part, elle l’aime. » Tu mets quelques instants à assimiler chaque détail que vient de te partager ton amoureux, la tête tournant à essayer de t’imaginer une scène terriblement compliquée et indubitablement crève-cœur. « J’espère que je n’ai pas aggravé les choses. J’espère que j’ai pas fait plus de mal que de bien à Jude avec ce souvenir-là. J’ai pas réfléchi. J’ai juste suivi mon instinct en faisant ce qui me paraissait le mieux pour lui. En me demandant ce qui m’aurait fait du bien à sa place. » « Tu as fait la bonne chose mon chéri. » C’est ce que tu voulais croire, ce que tu avais besoin de croire toi aussi. « Jude ne comprend pas encore l’ampleur du départ de sa mère, mais au moins il est conscient qu’elle est partie loin et il sait qu’il reste avec nous, qu’il peut compter sur nous. » Il aurait besoin de votre support, de votre amour et surtout de votre présence plus que jamais dans les semaines à venir, et s’il était impossible de complètement te désintéresser des raisons qui avaient poussé Lucy à partir, ton attention première se portait sur Jude et sur ce que vous devriez mettre en place pour l’aider au travers de cette épreuve. « Il n’y a pas de mode d’emploi pour ce genre de situation Isy, tu as fait au mieux avec le temps et les outils que tu avais. Tu n’as rien à te reprocher, je te rassure. » Tu savais que ça prendrait plus que quelques mots pour réellement le rassurer, mais dans l’immédiat, c’est tout ce que tu avais, tout ce que tu pouvais lui offrir. Ça et ton éternelle présence, ton écoute et ta patience. « Je suis désolée ma chérie. » « T’as pas à t’excuser. » que tu murmures à ton tour, le cœur toujours aussi lourd de te retrouver sur le bord d’un précipice que tu n’as certainement pas su prévoir. « C’est peut-être temporaire, tout ça. » Serait-elle partie si loin, si c’était vraiment le cas? « Je sais pas quoi te dire… Moi non plus, je comprends pas ce qui se passe. » que tu lui avoues finalement, la gorge serrée alors que ton regard se pose sur le visage de Maia qui continue de vous regarder, émerveiller par les plus petites choses de la vie. « J’arrive pas à m’imaginer passer plus d’une journée sans Maia, alors pour Lucy de faire le choix conscient d’aller vivre dans un autre pays, sans son fils, je… Ça me dépasse totalement. » C’est ton cœur de mère qui parle, ton cœur de mère qui voudrait pouvoir protéger Jude cet abandon injuste, ton cœur de mère qui cri que cela ne peut être qu’un malentendu, une erreur que la Ersley va rectifier aussi vite que possible. Mais il y a ta raison, jamais bien loin derrière, pour te rappeler que tout ça ne semble pas si spontané que tu ne voudrais le croire. « Il mérite pas ça. Tu mérites pas ça non plus. » C’est injuste, terriblement injuste. Mais crier à l’injustice ne rendra pas le tout moins lourd à porter, tu en as conscience.



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Isaac Jensen
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le coeur au bout des doigts
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ÂGE : 38 ans (13.05.85)
SURNOM : Isy
STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur
MÉTIER : Infirmier au service des urgences, vice-président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
LOGEMENT : Sa maison, située au #17 toowong, est devenue leur foyer en octobre 2021, duquel irradient épanouissement, plénitude et bienveillance
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POSTS : 28488 POINTS : 180

TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant
PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic
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Message(#) Sujet: Re: going through changes, ripping out pages (penisy #17) going through changes, ripping out pages (penisy #17) EmptyDim 1 Jan 2023 - 20:40



Tu effectues lentement les cent pas dans votre salon, Maia lovée dans tes bras. Tes doigts caressent délicatement sa joue, ses doigts se referment solidement contre ton index alors que tu prends place sur le canapé, soucieux de l'étourdir à force de tourner en rond dans la pièce. Tu ne cesses de lui parler, sur une intonation aussi douce que chacun de tes gestes. Tu lui formules ces promesses qui sont ancrées en ton cœur depuis le jour de sa naissance, tu lui clames tout l'amour que tu lui portes, toute la fierté que tu ressens déjà à l'égard de ce petit être qui sait combler vos quotidiens du haut de sa personnalité qui se démontre chaque jour aussi pétillante que celle de sa mère.

Tes perles se détachent de son fin portrait lorsque tu ressens la présence de ton amoureuse dans le salon. D'un geste tendre, tu l'invites à te rejoindre et tu passes ton bras derrière ses épaules dans une affectueuse étreinte. Ton cœur est lourd, ton esprit est abasourdi, ta mémoire joue incessamment les derniers événements de la journée qui s'avèrent teintées de cette nuance d'invraisemblable qui te font presque espérer que tu te réveilleras bientôt de ce mauvais rêve. Néanmoins, à mesure que tu étudies la situation, le constat  fait sens : des rendez-vous manqués avec Lucy à ses comportements de plus en plus déroutants, des périodes prolongées de Jude chez vous à cette distance qu'imposait progressivement sa mère. Encore une fois, tu ne parviens pas à saisir le mode de penser de ton ex, tu ne peux pas assimiler quels motifs l'ont incitée à poser de nouveau un geste si drastique dans la vie de son enfant, de votre enfant. Et lorsque ta petite amie te demande confirmation sur le départ de Lucy, c'est comme si cette vérité devenait bien réelle, comme si elle se dotait d'un caractère indélébile au sein de votre histoire. La vague d'émotions qui te saisit brutalement face au gigantesque que l'envol de la Ersley invoque te happe, te mouve, te submerge et tu perds temporairement pied ; ta vision se brouille, l'angoisse t'esquinte les entrailles à songer à toutes les conséquences qu'il faudra désormais assumer, tous les nouveaux défis à relever pour garantir votre bien-être, votre équilibre de nouveau ébranlé d'une manière injuste et, à tes yeux, égoïste de la part de ton ex.  

Peu à peu, tu délivres à Penny les évolutions relatives à la situation de Lucy : son départ pour les États-Unis, pour une durée et un lieu qui te sont inconnus, et le déménagement complet de Jude chez vous. « Comment est-ce que Jude a réagi? » Tu inspires profondément, tes yeux couvant Maia qui s'applique à porter son poing à sa bouche. « Pas très bien, » tu avoues d'une voix calme dans l'optique d'amoindrir les maux et de ne pas préoccuper le nourrisson dans tes bras. « Il avait peur de déjà repartir. Il ne voulait pas reprendre l'avion, » tu expliques. « Il a répété plusieurs fois qu'il ne voulait pas partir. Il sanglotait, » tu décris en te rejouant la scène, le cœur douloureusement serré. « Il était figé sur ça, il parlait que de ça, même si on l'a rassuré sur le fait qu'il ne partait pas. » Une partie de toi ne peut t'empêcher de te sentir coupable de la réaction émotive de ton fils. Était-elle la conséquence de ces nombreux allers-retours entre Torquay et Brisbane pour qu'il puisse faire partie de la vie de ses deux parents ? Ces voyages avaient-ils été plus destructeurs et pesants que tu ne te l'avais imaginé, que tu ne l'avais même soupçonné ? Jude était-il venu à un point où il n'en pouvait simplement plus d'être transporté d'une ville à une autre à intervalle plus ou moins régulier et que l'un de ses premiers besoins était de se poser enfin quelque part pour de bon ? « Quand il a compris qu'il ne reprenait pas l'avion, il a été soulagé, » tu relates. Tu n'incrimines personne et tu ne te réjouis absolument pas du départ de Lucy, mais les faits sont que Jude, du haut de ses presque quatre ans, t'avait paru si concentré sur son refus de voyager de nouveau que les autres éléments entourant la situation en était devenus alors dérisoires.  

Un périlleux mélange de colère et de peine t'habite amèrement. Tu nourris une certaine rancœur à l'attention de la Ersley, lui en voulant pour ses choix qui t'ont d'abord évincé de la vie de Jude, puis le prive désormais de sa mère, sa famille principale pendant trois ans. Ton cœur se brise en pensant à tout l'impact que le départ de la jeune femme aura sur son fils et une partie de ton être s'anime même à te juger responsable d'une partie de ces maux que subit le garçonnet. Même si cela ne changera rien à votre présent et aux challenges qui s'annoncent, tu aurais aimé que les choses soient plus faciles, plus posées. Tu aurais aimé protéger ton enfant de ces drames-là et tu redoutes le futur avec cette variable inconnue que représente Lucy. « Quoi? » s'étonne ton amoureuse lorsque tu expliques que tu ignores même si ton ex gardera contact avec Jude. « Elle a dit ça? » Tu croises son regard. Peut-être t'orientes-tu vers le pire des scénarii, comme si cela rendait plus facile de se préparer aux nouvelles circonstances de votre foyer. Peut-être que tu dépeins un portrait beaucoup trop sombre de l'assistante sociale, ta colère et ta désolation en action. Tu passes ta main libre dans tes cheveux, essayant de nouveau de faire du sens, de comprendre par où commencer dans cette panique que te semble avoir instauré Lucy. « Qu’est-ce qui s’est passé? » Penny te ramène au présent et tu conçois que la première chose à faire est en effet de lui apporter tous les éléments ayant conduit à cette rencontre décisive à l'aéroport. Tu regroupes le fil des événements avant de conter : « Son beau-frère m'a appelé quand je terminais ma garde à l'hôpital. Il m'a dit que Lucy partait pour l'aéroport et qu'elle prenait un vol en direction des États-Unis pour y rejoindre son nouveau mec. » Soudainement, tu as l'image de ton ex qui effectue un odieux ménage dans sa vie : retirer l'ancien, cette famille qu'elle formait avec Jude, pour démarrer de zéro, sans lui. Ton fils n'était-il qu'une erreur ? Un brouillon qu'elle laissait derrière elle pour retenter d'écrire quelque chose dont elle serait plus fière ? Avais-tu toi aussi été un brouillon qu'elle avait déchiré de sa vie pour élever son enfant sans père ? Tu es outré et blessé par tes propres réflexions, par comment Jude peut être ainsi injustement abandonné. « J'ai filé jusqu'ici et c'est comme ça que j'ai pris Jude pour aller à l'aéroport avec lui, » tu comblais les éléments précédant votre rapide échange datant de lorsque tu étais passé à la maison quelques heures plus tôt.

« J'ai filé à l'aéroport, Jude était dans tous ses états dans le siège auto parce qu'il ne voulait pas repartir, » tu décrivais, une pointe de culpabilité te heurtant d'avoir fait vivre tant d'émotions au petit garçon. « J'essayais de le rassurer mais d'un côté je ne voulais pas faire demi-tour, » tu avouais en te mordillant la lèvre inférieure. « Puis une fois à l'aéroport j'ai trouvé Lucy. » Par tu ne savais quel miracle, comme si le destin t'avait donné un coup de main. « J'ai essayé de la retenir, plusieurs fois, de passer la douane. Je voulais vraiment qu'elle dise au revoir à Jude. Je ne pouvais pas accepter qu'elle file à l'anglaise. Je voulais qu'elle lui donne une explication. » Tu te rejoues la scène, de ta personne qui supplie Lucy, sur le départ, de parler à son fils sanglotant dans tes bras. « Elle a finit par lui parler. Elle lui a dit qu'elle s'en allait en voyage et qu'il restait ici, avec nous. » Tu visualises encore le visage de Lucy, aux traits tirés dans des expressions que tu n'as pas su déchiffrer. « Que c'était son choix de partir, qu'elle l'aimait, qu'il serait mieux ici. » Tu synthétises, bien que les phrases en elles-mêmes n'aient pas été beaucoup plus longues. Tu inspires profondément. « Puis elle est partie. » Et tu t'étais senti si incertain, si incrédule, planté au milieu de l'aéroport, incapable de réellement savoir ce qui était le mieux à faire, quel prochain geste poser. « Je suis resté un peu, juste pour que Jude voit Lucy monter dans l'avion et lui dise au revoir. Je m'étais dit que ça l'aiderait à comprendre qu'elle soit partie de la voir prendre l'avion. » Tu ignorais si cela avait été judicieux de ta part, tu espérais de tout ton cœur ne pas avoir causé plus de tort au garçonnet, ne pas lui avoir imposé des scènes choquantes.

Tu confies tes craintes à ton amoureuse qui hoche la tête en signe de dénégation spontanément, ralentissant la spirale infernale de tes pensées pointant vers de possibles mauvaises décisions de ta part. Rapidement, tu ne peux toutefois pas t'empêcher de redouter que peut-être composes-tu l'une des raisons qui a poussé Lucy à s'envoler à l'autre bout du monde. Après tout, elle avait formé un duo presque exclusif avec son fils pendant trois ans, comment pouvait-elle désormais opter pour une vie sans lui ? « Tu peux pas penser comme ça Isy. » Tu lèves ton regard vers ton amoureuse, soucieux. « Tu as été conciliant avec elle depuis le début, bien plus patient que beaucoup de personnes ne l’auraient été dans la même situation. » Tu te mordilles nerveusement l'intérieur de ta bouche, tes doigts s'entremêlant doucement à ceux de Penny. « Je voulais que ça se passe au mieux pour tout le monde, » tu formules, bien que tu as conscience que ta petite amie le sait déjà. Tu avais refusé entretenir le conflit, les froids, les différends ; tu avais préféré prendre sur toi pour permettre un climat plus sain pour vous tous. Cependant, aujourd'hui, dans cet épicentre, tu regrettais que cela n'ait pas pu empêcher ce nouveau séisme. Tu avais l'impression de nager en pleine confusion, de ne plus savoir réellement sur quel pied danser ni quoi penser de ces changements. Inquiet, tu explicitais à ta petite amie le fil de ta pensée ayant motivé ta volonté de faire vivre à Jude le départ de sa mère de la sorte, tout comme ta peur d'avoir mal agi. « Tu as fait la bonne chose mon chéri, » Penny te rassure et tu soutiens amoureusement son regard, t'insufflant de cette sincérité dont elle est comblée. « Jude ne comprend pas encore l’ampleur du départ de sa mère, mais au moins il est conscient qu’elle est partie loin et il sait qu’il reste avec nous, qu’il peut compter sur nous. » Tu acquiesces doucement. « J'avais peur qu'il croit qu'elle soit encore dans les parages mais qu'elle ne veuille plus le voir. J'avais peur qu'il ne comprenne pas pourquoi il ne pouvait plus voir sa mère, » tu développes, te confortant dans le fait que cette confusion en moins était peut-être une bonne chose, dans toute cette tourmente. « Il n’y a pas de mode d’emploi pour ce genre de situation Isy, tu as fait au mieux avec le temps et les outils que tu avais. Tu n’as rien à te reprocher, je te rassure. » Tu soupires doucement, étreignant tendrement Penny contre toi. Elle avait raison : il n'y avait pas de notice qui venait avec ce genre d'imprévus. Toutefois, tu avais en effet eu à cœur de faire de ton mieux, quand bien même tu te sentais très impuissant dans cette situation et ce qu'elle incomberait. « Merci, » tu souffles doucement à ton amoureuse en déposant un baiser sur sa joue, t'imprégnant de son parfum. Tu ne voudrais partager ta vie avec aucune autre femme qu'elle tant tu l'aimais et l'admirais ; tu étais infiniment reconnaissant de l'avoir à tes côtés, tout comme de sa faculté à agir et se positionner de manière admirable dans ces épreuves. Tu t'en voulais également d'apporter de nouveaux heurts à votre quotidien déjà bien mouvementé. « T’as pas à t’excuser, » elle te répond derechef bien que tu la sentes émotive. Tu déposes un nouveau baiser sur sa tempe, Maia entre vous. « C’est peut-être temporaire, tout ça. » Tu en doutes quelque peu mais tu ne souhaites pas nourrir ton pessimisme habituel. « Je sais pas quoi te dire… Moi non plus, je comprends pas ce qui se passe.  J’arrive pas à m’imaginer passer plus d’une journée sans Maia, alors pour Lucy de faire le choix conscient d’aller vivre dans un autre pays, sans son fils, je… Ça me dépasse totalement. » Tu hoches la tête, affirmant : « C'est incompréhensible. » Penny et toi étiez immanquablement de nouveau sur la même longueur d'ondes. L'attitude de Lucy te déroutait, te frustrait, t'attristait. Tu en voulais tellement à ton ex et encore une fois, elle te donnait une raison pour obtenir difficilement ton pardon. « Je deviendrais fou sans vous, je peux pas m'imaginer ma vie sans vous non plus. » Être loin de Penny, Maia et Jude constituerait un abominable déchirement. « Il mérite pas ça. Tu mérites pas ça non plus. » « Toi non plus. On mérite pas ça, » tu murmures. Tu soupires et laisses le silence vous envelopper quelques minutes durant lesquelles tu tentes de faire de l'ordre dans tes pensées, d'établir à quelconque plan d'actions pour ce qui vous attend dès le lendemain matin. « On ira une chose à la fois, » tu proposes doucement. « Ca marche plutôt bien, » tu rappelles avec un léger rire nerveux. Vous aviez franchi tant d'épreuves tous les deux, il n'y a pas de raison pour que vous n'y parveniez pas de nouveau. « En faisant de notre mieux, ça ira, » tu promets. Votre vaillance et sensibilité à faire au mieux avaient toujours porté ses fruits et vous avez permis de bâtir ce foyer au sein duquel vous vous sentiez ultimement bien.



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l’ère de l'apaisement
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going through changes, ripping out pages (penisy #17) Hu5cwsy Présent
ÂGE : trente-et-un ans (03.08.1992)
SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court.
STATUT : deux ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore.
MÉTIER : actrice et bénévole dans plusieurs organismes.
LOGEMENT : la maison à Toowong commence à se faire petite entre Jude, Maia et l'arrivée imminente des jumeaux.
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POSTS : 13683 POINTS : 60

TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.
CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal.
RPs EN COURS : (03)flora #2micah #4scarlett.

+ the one and only (04)isaac #21isaac #22isaac #23isaac (ff)isaac (tel).
RPs EN ATTENTE : eddie #3 › rory #12 › you?

going through changes, ripping out pages (penisy #17) Pennyyytinder
compte actif d'avril à juillet 2021.
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penisycause baby, the best part of me is you.
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cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)


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AVATAR : emma roberts.
CRÉDITS : (av. harley) › (sign. siren charms) › (crackships penisy. harley & gwennifergifs ♡) › (crackship cringer. nairobi ♡) › (tinder profile. AMGK ♡) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz)
DC : autumn galloway (ft. lucy boynton)
PSEUDO : vlastuin › marie.
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INSCRIT LE : 27/10/2020
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Message(#) Sujet: Re: going through changes, ripping out pages (penisy #17) going through changes, ripping out pages (penisy #17) EmptyMar 17 Jan 2023 - 14:03



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PENNY STRINGER @ISAAC JENSEN

Le monde tel que tu le connaissais jusqu’à aujourd’hui n’existe plus, et tu es pleinement consciente que ça doit être bien pire pour Jude, qui ne comprend sûrement pas l’importance de ce qui s’est passé aujourd’hui. C’est comme si le sol venait de s’ouvrir à vos pieds et s’apprêtait à vous engloutir à nouveau et tu devais faire de ton mieux pour ne pas simplement t’y perdre. Tu étais à peine en train de t’y faire, à votre nouvelle routine. Entre l’horaire de garde et la présence de Maia, le retour au travail d’Isaac. Tu voulais croire que tu pouvais gérer, tu avais parfois l’impression que c’était le cas, mais avec ce nouveau développement, tu n’étais pas certaine de tenir. Incertaine de pouvoir être ce dont Jude avait besoin, de remplir ce vide qu’il finirait bien évidemment par ressentir tôt ou tard. Tu soupires plus Isaac te raconte ce qui s’est passé, les quelques parcelles de cette journée qui fait toujours si peu de sens à tes yeux, et tu devines que c’est la même chose pour ton amoureux qui t’apparaît complètement dépassé. Maia dans ses bras, tu as mal pour les moments qu’Isaac a manqué avec son fils, tout comme tu as mal pour les moments que Jude va manquer avec sa mère, maintenant qu’elle semble avoir décidé de se retirer de l’équation. Tu as mal de partout et tu ne sais pas quoi faire de ce trou béant qui semble avoir pris place dans ta poitrine. Tu ne peux que te raccrocher à Isaac, à ta fille qui est bel et bien là, qui jamais ne te sera arrachée et que jamais tu n’abandonneras. Tu te concentres aussi sur le fait que Jude est endormi à l’étage et tu espères que son sommeil est sans rêve. Qu’il ne se rejoue pas la journée d’aujourd’hui comme son père risquait de le faire pour les semaines à venir.  

« Pas très bien. » t’annonce Isaac sur la réaction initiale de Jude en arrivant à l’aéroport. « Il avait peur de déjà repartir. Il ne voulait pas reprendre l’avion. Il sanglotait. » Ton cœur se serre une fois de plus, il est incroyablement difficile pour toi de ne pas te mettre à pleurer à la simple idée d’un Jude complètement désemparé, suppliant son père de ne pas le laisser partir. « Il était figé sur ça, il parlait que de ça, même si on l’a rassuré sur le fait qu’il ne partait pas. » Tu secoues la tête, t’en voulant soudainement de ne pas avoir poussé pour que vous restiez plus longtemps à Torquay, pour aider le garçon à s’y faire avant de le forcer à faire des continuels voyagements entre chez sa mère et chez vous. « Quand il a compris qu’il ne reprenait pas l’avion, il a été soulagé. » « Est-ce qu’on a poussé trop loin, Isy? » que tu ne peux t’empêcher de lui demander, la voix blanche. « Peut-être qu’on aurait dû rester à Torquay plus longtemps, pour que ce soit plus facile pour lui. » Tes lèvres tremblent et tes yeux sont humides. Tu sais que vous pensiez avoir pris la bonne décision il y a quelques mois de ça à peine. Tu étais enceinte, tu tenais à ce que tes suivis soient faits à Brisbane et puis Isaac avait son travail et vous aviez tous les deux vos vies dans l’état de Queensland, et pourtant, tu ne pouvais cacher la vague de regrets et de doutes qui s’emparaient soudainement de toi. Est-ce que ça aurait changé quelque chose dans la décision de Lucy, si vous aviez été plus proches, plus présents? Vous aviez tout fait pour que ça n’affecte pas Jude, vous aviez été conciliants au maximum, mais peut-être que ça n’avait pas été assez. Peut-être qu’il n’existait pas de ‘assez’ aux yeux de la Ersley. Tu frottes ton front, tentes de te défaire de cette vague puissante parce que tu veux être présente pour Isaac, pas être une personne de plus pour qui il doit s’inquiéter, lui qui en a bien assez devant lui en ce moment.

Mais plus Isaac te parle, partage des morceaux de sa journée, plus tu comprends que rien de ce que vous auriez pu dire ou faire n’aurait eu le moindre impact sur Lucy. Ses décisions faisaient bien peu de sens et semblaient avoir été prises sans jamais prendre Isaac ou Jude en compte. « Son beau-frère m’a appelé quand je terminais ma garde à l’hôpital. Il m’a dit que Lucy partait pour l’aéroport et qu’elle prenait un vol en direction des États-Unis pour y rejoindre son nouveau mec. » Une fois de plus, tu secoues la tête. Si ce n’avait pas été du bon sens de cet homme, vous seriez encore dans l’ignorance la plus totale face au départ de Lucy. « J’ai filé jusqu’ici et c’est comme ça que j’ai pris Jude pour aller à l’aéroport avec lui. » Ça ne faisait que quelques heures de ça à peine et pourtant, tu aurais pu jurer qu’une vie entière s’était déroulée entre ce moment et celui que vous étiez en train de vivre présentement. Tu te souvenais de l’urgence dans les mots et dans les gestes de ton amoureux et tu comprenais un peu mieux tout ce qui pouvait lui passer par la tête à ce moment-là. « J’ai filé à l’aéroport, Jude était dans tous ses états dans son siège d’auto parce qu’il ne voulait pas repartir. J’essayais de le rassurer mais d’un côté je ne voulais pas faire demi-tour. » Tu hoches doucement la tête, compréhensive. Toi non plus, tu n’aurais sûrement pas eu le cœur d’opérer un demi-tour dans les circonstances. « Puis une fois à l’aéroport j’ai trouvé Lucy. J’ai essayé de la retenir, plusieurs fois, de passer la douane. Je voulais vraiment qu’elle dise au revoir à Jude. Je ne pouvais pas accepter qu’elle file à l’anglaise. Je voulais qu’elle lui donne une explication. Elle a finit par lui parler. Elle lui a dit qu’elle s’en allait en voyage et qu’il restait ici, avec nous. » La simple idée du contraire t’arrache des frissons d’horreur. De l’imaginer partir avec Jude sans rien dire aurait été encore bien pire, pour vous, mais pas pour Jude qui se retrouve inévitablement sans l’un de ses parents. « Que c’était son choix de partir, qu’elle l’aimait, qu’il serait mieux ici. Et puis elle est partie. » Rien de tout ça ne s’accorde les uns avec les autres et tu ne comprends pas comment Lucy a pu en arriver à cette conclusion. « Je suis resté un peu, juste pour que Jude voit Lucy monter dans l’avion et lui dise au revoir. Je m’étais dit que ça l’aiderait à comprendre qu’elle soit partie de la voir prendre l’avion. » Tu renifles doucement, incapable de retenir quelques larmes silencieuses qui viennent mouiller tes joues. « Je comprends pas comment elle peut prétendre l’aimer et l’abandonner de son plein gré au même moment. » Ça t’échappe et ça t’échappera probablement toujours, mais tu n’avais aucun pouvoir sur les décisions de Lucy. Tu n'avais aucun moyen de la faire revenir alors ce n’est pas sur elle que tu allais concentrer tes efforts, ton énergie. Elle ne le méritait pas de toute façon. Isaac et Jude allaient avoir besoin de toi, et tu serais là. À chaque instant, pour gommer chaque doute et chaque frustration. Tu serais là, beau temps, mauvais temps.

Alors évidemment, quand ton amoureux fini inévitablement par laisser ses doutes et ses peurs prendre le dessus, c’est ton rôle de lui rappeler toute la grâce dont il a fait preuve depuis le moment où il a appris pour l’existence de son fils. « Je voulais que tout se passe au mieux pour tout le monde. » Tu déposes tes lèvres contre sa joue, tes doigts jouant naturellement avec quelques mèches de ses cheveux à la base de sa nuque. « Je sais mon amour. » Mais toute la bonne volonté du monde n’aurait pas pu arrêter les plans de Lucy de se concrétiser. « J’avais peur qu’il croit qu’elle soit encore dans les parages mais qu’elle ne veuille plus le voir. J’avais peur qu’il ne comprenne pas pourquoi il ne pouvait plus voir sa mère. » « Et ça va sûrement arriver, malgré toutes tes bonnes intentions. » Malheureusement, Jude est encore trop petit, et même s’il est vif d’esprit, tu sais que les questions et les incompréhensions viendront inévitablement, probablement entourés d’une tristesse et d’une colère bien trop imposantes à gérer pour une si petite personne. « Mais ce souvenir que tu lui as offert, ce sera quelque chose auquel il pourra se raccrocher, quand il sera plus vieux, quand il pourra vraiment comprendre. » Tes lèvres tremblent encore un peu et tu conserves cet espoir que peut-être, peut-être, Lucy va se rendre compte de son erreur et revenir avant que les dommages ne soient permanents, avant que ça ne fasse trop mal pour Jude. Wishful thinking. Vos étreintes se multiplient, Maia entre vous deux et vous n’êtes rien de plus qu’un cocon qui cherche à protéger cette petite merveille qui vous appartient. La simple idée de ne pas être dans sa vie, dans son univers, dans son quotidien te cloue sur place, tu ne veux jamais avoir à te demander si ton absence pourrait lui être bénéfique, si elle vivrait mieux sans toi. Tu ne veux jamais avoir à t’imaginer un monde sans elle, ou un monde sans Isy ou Jude. « C’est incompréhensible. Je deviendrais fou sans vous, je peux pas m’imaginer ma vie sans vous non plus. » « T’auras jamais à le faire. » que tu lui promets dans un murmure, les larmes coulant de nouveau contre tes joues. C’était sans doute la fatigue qui te rendait si émotive, mélangée à ces hormones qui rendaient tout plus dramatique que ce ne l’était réellement, quoique ce moment pouvait difficilement moins dramatique. « Toi non plus. On mérite pas ça. » Mais comme tout le reste, vous alliez apprendre à vivre avec. À tirer le maximum de cette situation compliquée. « On ira une chose à la fois. Ça marche plutôt bien. » Tu échappes un petit rire et viens essuyer tes joues d’un revers de la main. « Ça nous a jamais fait défaut jusqu’à maintenant. » que tu renchéris avec un léger sourire. La vie continuait de vous jouer des tours, mais vous arriviez toujours à en tirer d’importantes leçons. Comme celle qui t’avait appris sans le moindre doute que tu voulais d’une famille avec Isaac, que tu pouvais si facilement t’imaginer un toujours à ses côtés sous la forme d’une grossesse qui n’était pas planifiée, t’offrant le plus cadeau que tu n’avais jamais reçu : ta fille somnolant à nouveau entre vous deux. « En faisant de notre mieux, ça ira. » « Évidemment. » que tu confirmes alors que tu viens installer ta fille contre toi avant de te lever, offrant ta main libre à ton amoureux. « La journée a été longue et émotive, t’as besoin de sommeil mon chéri. Et il faut en profiter pendant que Maia dort. » que tu lui rappelles avec un sourire, l’aidant à se mettre sur ses jambes. Dans un silence complet, vous montez à l’étage et tu viens poser Maia dans la bassinette à côté de votre lit. Tu sais parfaitement qu’elle n’y dormira pas toute la nuit, mais tu comptes bien en profiter pour dormir quelques heures sans elle dans tes bras, pour le temps que ça dure. Tu fais simplement glisser tes shorts le long de tes jambes, te retrouvant simplement vêtue d’un débardeur et de tes sous-vêtements, n’ayant même pas l’énergie d’enfiler un pyjama. Tu te glisses sous la couette et invites silencieusement Isaac à venir se blottir à tes côtés. « Je t’aime. Je suis là. » Tu n’as plus envie de parler, plus envie de t’imaginer les dernières heures et leurs conséquences. Tu veux simplement sentir la peau d’Isaac sous tes doigts et laisser la fatigue gagner, même si c’est seulement pour trouver un sommeil agité et bien peu réparateur.



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Isaac Jensen
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le coeur au bout des doigts
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ÂGE : 38 ans (13.05.85)
SURNOM : Isy
STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur
MÉTIER : Infirmier au service des urgences, vice-président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
LOGEMENT : Sa maison, située au #17 toowong, est devenue leur foyer en octobre 2021, duquel irradient épanouissement, plénitude et bienveillance
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POSTS : 28488 POINTS : 180

TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant
PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic
CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue
RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE :
amy ∆ caitriona #2 ∆ lexie ∆ angus #2

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(compte désactivé en juillet 2021)

RPs TERMINÉS :
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(roa, juin 2020)
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grisy
(s1) lancementlove #4grace #1grace, greg, siennaweek-end #1grace #2grace #3
(s2) grace #4grace #5grace, elias, kieraneliasivylove #5love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4grace #6martin
(s5) épreuve 1 semaine 5épreuve 2 semaine 5épreuve 3 semaine 5résultats
(finale) grace #7raftinggrace #8grace #9
AVATAR : Julian Morris
CRÉDITS : eternal-lust (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), am (tinder), harley (gifs), Drink Positive (gif maddy/isy), may0osh (gif olivia), wcrldofresources (gif matilda), truelove (gif grisy)
DC : Kai Luz & Max Novak
INSCRIT LE : 08/04/2018
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Message(#) Sujet: Re: going through changes, ripping out pages (penisy #17) going through changes, ripping out pages (penisy #17) EmptyJeu 19 Jan 2023 - 3:54



Ton cœur est douloureux dans ta poitrine tandis que tu relates, étape par étape, le récit du départ de Lucy. Tu revis les scènes à mesure que tu les contes à ta petite amie, muni du désir qu'elle dispose de toutes les informations sur cet événement, ton esprit en profitant pour analyser une énième fois tes propres réactions, tes choix produits à la volée, tes attitudes spontanées ; mais surtout tu tentes de faire du sens de l'envol d'apparence si brusque de la part de ton ex. Tu cherches avec entêtement des indices qui pourraient te permettre d'assimiler la décision si drastique de la Ersley, tu essaies de comprendre ce qui l'incite, encore une fois, à agir d'une manière qui te dépasse entièrement. Dieu merci, tu n'es pas seul à être dérouté par le comportement de l'assistante sociale et cela te conforte. Quand bien même tu aimerais que la situation soit mille fois plus simple, tu te considères chanceux que Penny et toi soyez sur la même longueur d'ondes également sur ce comportement de la part de la mère de Jude.

« Est-ce qu’on a poussé trop loin, Isy? » ta petite amie s'inquiète lorsque tu lui décris le désarroi que ressentait intensément ton fils à l'idée de prendre de nouveau l'avion. Ton cœur se serre indéniablement, tu loges ton regard dans celui de ton amoureuse, avide de prendre soin d'elle. « Peut-être qu’on aurait dû rester à Torquay plus longtemps, pour que ce soit plus facile pour lui. » Ses lèvres rosées tremblent, ses yeux azurées s'emplissent d'un océan qui te désole. Tu es hanté par l'idée que vos actes, bien que vous ayez été uniquement armés de bonnes intentions, aient pu être néfastes sur la vie de Jude. Cependant, les circonstances débordaient de paramètres différents à prendre en compte et votre vie est loin d'être manichéenne. Tu attires précautionneusement Penny contre toi, veillant à ne pas réveiller Maia qui somnole dans ses bras. Tes lèvres se posent affectueusement sur son front, tu caresses tendrement ses cheveux dans l'objectif de la réconforter, d'être au plus près d'elle. « On a fait tout ce qu'on a pu pour que ce soit au mieux pour tout le monde, ma chérie, » tu formules avec délicatesse. Il y avait la grossesse, ton travail et cette imposante distance entre Torquay et Brisbane. Vous avez déployé un nombre conséquent de moyens et enchaîné les concessions pour faciliter l'adaptation de tous à ta nouvelle paternité que tu désirais sans équivoque assumer. « On ne peut rien se reprocher. On a fait au mieux avec la situation, » tu promets, continuant de caresser doucement son épaule, déposant de nouveau tes lèvres sur sa peau douce comme pour lui garantir ton soutien, les forces de votre duo, la justesse de vos choix même si malheureusement, il n'y avait aucune formule intégralement gagnante face à la situation à laquelle vous étiez confrontés. Chacun de tes gestes œuvrent à alléger son cœur et la rassurer parce qu'à tes yeux, Penny a été formidablement exemplaire dans tout ce chapitre qui avait démarré avec l'entrée de Jude dans ta vie et son installation plus récurrente dans la sienne.

Tu reprends le fil de cette fin d'après-midi fatidique en y intégrant celui de tes réflexions qui t'avaient motivé à agir comme tu l'avais fait. Tu lui exprimes tes réactions à chaud, tes désirs vis-à-vis de Jude, tes réactions pour contrer une partie des éléments de cet avenir qui s'imposait à vous et qui promettait d'être houleux. Tu avais essayé de tirer un maximum du drame qui se déroulait sous tes yeux, tu avais voulu extraire le plus d'outils possibles pour accompagner Jude dans cette nouvelle vie sans mère durant une période affreusement indéterminée. Tu n'avais pensé qu'à ça : comment tu pouvais protéger, soutenir, aider ton fils. « Je comprends pas comment elle peut prétendre l’aimer et l’abandonner de son plein gré au même moment, » fait Penny et tu mords nerveusement l'intérieur de ta joue, tout aussi confus. Tu peux bien élaborer multiples conjectures mais le mystère demeure entier. « Je comprends plus rien de Lucy, » tu confesses. Si tu avais partagé le quotidien de la brune une vie plus tôt, tout un monde vous opposait désormais et les derniers événements te procuraient exponentiellement l'impression que ton ex était une totale étrangère. Tu ne la reconnaissais plus, quand bien même il t'arrivait de déceler des parts de la Lucy avec qui tu avais vécue des années plus tôt en Jude. Cette Lucy-là avait-elle disparu par la force des choses ? Depuis quand était-elle comme ça ?

Au-delà de ton sentiment d'être dérouté vis-à-vis de la mère de ton fils, ta priorité demeure ta famille composée de Penny, Jude et Maia. « Je sais mon amour, » Penny articule avant de déposer un baiser sur ta joue, ses doigts jouant avec quelques mèches de mes cheveux. Tu inspires profondément, te concentres sur le mouvement de sa main pour apaiser davantage ton rythme cardiaque. Ta gorge est sèche face à l'échec qui s'impose : tu avais beau désirer plus que tout que tout se passe bien, vous vous retrouviez de nouveau dans une tourmente. Tu craignais ces morceaux qu'il vous fallait recoller, tu redoutais l'impact de cette disparition de Lucy, tu culpabilisais d'avance de ne peut-être pas trouver les bons mots ou les bons gestes pour les épreuves du futur. Tu es néanmoins rassuré que Penny t'annonce avoir la même optique que toi sur la course que tu as effectuée contre Lucy dans l'objectif que Jude puisse obtenir un au revoir de sa part pour qu'il puisse disposer de ce souvenir et faire du sens à son départ plutôt que de se tourmenter d'hypothèses potentiellement tranchantes.

Penny et toi vous rejoignez de nouveau sur le sujet de votre famille et votre refus complet d'abandonner quelconque membre de cette dernière. Tu resserres avec amour ton étreinte contre ta petite amie lorsque l'émotion la gagne, les larmes roulant sur ses joues. Ton cœur saigne de la voir dans cet état, tu aurais tant aimé la protéger de ces heurts-là. « Ca va aller, okay? Je te promets que ça va aller, » tu t'engages en l'embrassant avec délicatesse. Tu décrocherais la lune pour faire fuir ces larmes et c'est tout ce que tu veux faire actuellement : bouger les montagnes, te hisser jusqu'aux étoiles, accomplir l'impossible au nom du bonheur de ton amoureuse et de tes enfants. Tu rappelles votre précédente stratégie de procéder pas à pas, une certaine fierté teintée de soulagement t'habitant en faisant doucement rire Penny. Ton pouce caresse chèrement sa joue, y effaçant une larme. « Ça nous a jamais fait défaut jusqu’à maintenant. » « C'est notre stratégie gagnante, » tu décris, caressant doucement ses cheveux ondulés. Puis ultimement, tu étais intimement convaincu qu'en faisant de votre mieux, vous y parviendrez. Que c'était votre solution, votre voie.

« La journée a été longue et émotive, t’as besoin de sommeil mon chéri. Et il faut en profiter pendant que Maia dort. » Tes yeux se baissent sur le poupon ensommeillé et tu saisis la main que te tend Penny, te levant du canapé. Vous quittez le salon, comme les comédiens délaissant une scène de théâtre riche en émotions, pour rejoindre l'étage où se trouvent les chambres. Alors que ta petite amie continue sa route vers votre chambre à coucher, tu lui indiques : « Je vais juste vérifier qu'il dorme bien. » Tu te glisses dans la chambre de Jude, rassuré de le voir dormir à poings fermés, et déposes un baiser sur son front blond, dans ce talent que tu as développé d'embrasser tes enfants sans les tirer de leur sommeil. « Dors bien mon cœur, » tu murmures, quasiment inaudible, avant de rejoindre Penny et Maia dans la chambre. La petite repose sereinement dans sa bassinnette et tu ne peux t'empêcher de la couvrir du regard, un fin sourire étirant tes lippes. Tu déposes avec toute la délicatesse dont tu peux faire preuve un baiser sur sa tête sans la réveiller. « Dors bien mon bel oiseau de nuit, » tu chuchotes, sachant pertinemment que Maia se réveillerait d'ici peu d'heures. Tu portes ton regard sur ton amoureuse qui t'invite à la rejoindre sous la couette et tu lui souris en coin. Tu te dévêts pour n'arborer que ton boxer et tu te blottis contre Penny dans une étreinte qui vous est naturelle. « Je t’aime. Je suis là. » Tu poses amoureusement tes lèvres sur sa joue, tes doigts traçant des gestes doux sur la peau dénudée de son épaule, ton bras l'encerclant précieusement, tendrement, contre toi, formant ce cocon unique à vous deux. « Je t’aime, » tu fais écho. Inconditionnellement, incommensurablement. « Tu pourras toujours compter sur moi aussi. » Parce qu'elle était là aussi, la force de votre duo, à tes yeux. Vous étiez toujours présents l'un pour l'autre, dévoués l'un à l'autre. Les principes mêmes des vraies moitiés. Tu enlaces chèrement la femme qui fait battre ton cœur comme jamais il n'a su battre depuis que Penny est entrée dans sa vie, de cette mélodie à la fois épanouissante et puissante.



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