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 La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve.

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Deborah Brody
Deborah Brody
l'obscure clarté
l'obscure clarté
La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. MTtf4TM Absent
ÂGE : Trente-six ans. (26.02.88)
SURNOM : Deb, Debbie, parfois Brody.
STATUT : L'officiel et l'officieux se croisent en la personne de Camil. Amoureux publics, amants privés, la lisière est fine mais la différence est notable.
MÉTIER : En formation d'ambulancière.
LOGEMENT : Maison au #320 à Carmody Road (TOOWONG).
(c) Cocaïne
POSTS : 34111 POINTS : 120

TW IN RP : TW régulièrement mentionnés : Maternité. Abandon. Dépression. Sexualité. (TW mentionnés en fin 2021- milieu 2023 : TS. Violences physiques et verbales. Consommation d'alcool et de médicaments en excès)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : A Brisbane depuis l'été 2016. Avant ça, elle a toujours vécu à Dublin en Irlande. • Elle a donné naissance à un petit garçon le 20 avril 2017 dont elle n'a pas la garde. • Depuis début 2023, elle se remet d'une dépression commencée en octobre 2021 suite à une grossesse nerveuse. Elle retrouve peu à peu un équilibre et une certaine paix.
CODE COULEUR : #3D8D6B
RPs EN COURS :

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KEEDY – L'amitié est familière et veut sourire et s'égayer ; elle va aux visages épanouis, aux cœurs ouverts et se refuse aux âmes sombres et repliées.

La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. Ezgif-1-e997db6f841
SMIDY – And I tend to close my eyes when it hurts sometimes. I fall into your arms. I'll be safe in your sound til I come back around.

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MIDY – Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter.

2023 – Camil#9Cade#3Faith#1Joseph#10Alexandra#1

2024 – Mason#1Malik#1Camil#10

RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS :

2018 –
Joseph#1Ben#1Vitto#1Kane & Wren#1Wren#UA
2019 – Elwyn#1Mitchell#1Austin#1Allie & Nino#1Camil#1Raelyn#1Raelyn & Joseph#2Joseph#3Raelyn#3One shotJoseph#4Calie#1Camil#2Joseph#5Mitchell#2Wren#2
2020 – Camil#3Camil#4 (& Sixtine#1)Joseph#UAJoseph#6Jax#1Jax#2Camil#5Wren#3
2021 – Camil#6Svetlana#1Wren#4Joseph#7Jean#1Heather#1Jackson#1Camil#7Sunan#1Sergio & Gabriel#UAIsaac#UA
2022 – Harold#1Jackson#2Jordan#UAJordan#1Mabel#1Louisa#1Cade#1Adorján#1Joseph#8Camil#8Caleb#1Jackson#3Jackson#4Sunsan#2Hayden#1Andrew#1
2023 – Cade#2Jackson#5Joseph#9Jackson#6

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AVATAR : Daisy Lowe.
CRÉDITS : cocaïne (ava) • modération (le potager)
DC :
PSEUDO : Cocaïne.
INSCRIT LE : 28/11/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t22389-acid-candy-d-brody
https://www.30yearsstillyoung.com/t37713-notebook-d-brody
https://www.30yearsstillyoung.com/t22593-deborah-brody
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Message(#) Sujet: La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. EmptyJeu 13 Fév 2020 - 22:51



Ça faisait plusieurs heures qu’ils étaient là. La pizza était presque terminée, la bouteille de vin était à la moitié. Deborah s’était mise à l’aise sur le canapé. Elle avait retiré ses chaussures, elle avait replié ses jambes vers elle-même et avait son verre de vin à la main. Ça faisait un peu plus d’un mois qu’elle avait accouché dorénavant et bien que son accouchement s’était fait sous X, elle n’avait pas su se tenir à l’écart de la chair de sa chair, du sang de son sang. A partir de la naissance, elle avait trois mois pour se rétracter, pour revenir sur sa décision et reprendre ses droits de mère et plus le temps passait, plus elle ne savait pas ce qu’elle devait faire. Il était fort probable que de voir régulièrement le bambin n’allait sûrement pas l’aider à s’en détacher et prendre une décision raisonnable et pourtant elle était là, sur le canapé d’Isaac, à discuter avec lui alors que juste derrière lui, une petite table au bout du canapé où était posé le babyphone et où il était aisé de distinguer l’enfant endormi sur un petit écran. Les iris de la brune se posaient régulièrement sur ce dernier, incapable de résister. C’était son bébé, c’était son fils et quand bien même elle le savait très bien ici, son instinct maternel et tout bêtement son cœur d’humaine se déchiraient à chaque fois qu’elle quittait la maison de celui qui était devenu un ami avec le temps.

Un mois qu’elle faisait des aller-retours ici. Un mois qu’Isaac était devenu un véritable ami. Un mois qu’il s’occupait de son fils comme s’il s’agissait du sien. Quelques jours où l’eau dans le gaz avec sa compagne se faisait réellement ressentir et qu’il était de plus en plus aisé de constater l’absence de la jeune femme entre les murs de leur chez eux. Quelques jours aussi où, malgré eux, les regards qu’ils se portaient avaient changés, sans pour autant y poser de mot parce que ce n’était pas le moment ni la meilleure situation pour ça. Alors ils se contentaient de discuter de trucs banaux pour les fois où Deborah ne s’effondrait pas en larmes et où la peine d’Isaac ne s’exprimait pas non plus. Et putain, ce que ça faisait du bien ! A la brune en tout cas, ça lui changeait furieusement les idées, ça lui permettait un peu de souffler et elle ignorait comment ce mois passé se serait déroulé s’il n’avait pas été à ses côtés. Un véritable soutien. « Tu peux manger le reste de la pizza si tu veux, je vais exploser sinon. » Ils avaient eu les yeux plus gros que le ventre. Ils avaient commandé une giante persuadés d’être capable de la finir à deux quand elle était prévue pour trois ou quatre. Entre deux mecs, ça aurait pu. Avec Deborah dans l’équation, ils allaient vers l’échec de ce défi un peu con. « Tu crois que c’est ma faute s’il est aussi calme ? » disait-elle alors que son regard dérivait une fois de plus sur l’écran de contrôle du babyphone. Si ce bébé ne pleurait jamais, si ce bébé faisait déjà ses nuits, est-ce que c’était sa faute ? Est-ce que la science disait vrai ? Est-ce qu’un bébé pouvait ressentir le rejet de sa mère et que par conséquent, pour tenter de se faire accepter, il se faisait tout petit et calme, comme pour ne pas déranger ? Isaac qui était dans le corps médical, il devait probablement avoir la réponse.


LA VERITABLE PAIX DE L'ESPRIT VIENT DE L'ACCEPTATION DU PIRE.


Dernière édition par Deborah Brody le Lun 4 Juil 2022 - 9:39, édité 1 fois
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Isaac Jensen
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
le coeur au bout des doigts
La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. FQgUS3L Présent
ÂGE : 38 ans (13.05.85)
SURNOM : Isy
STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur
MÉTIER : Infirmier au service des urgences, vice-président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
LOGEMENT : Sa maison, située au #17 toowong, est devenue leur foyer en octobre 2021, duquel irradient épanouissement, plénitude et bienveillance
La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. 90374fe4c7cf647c214f3d806c6aaa253436d73e
POSTS : 28488 POINTS : 180

TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant
PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic
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RPs EN ATTENTE :
amy ∆ caitriona #2 ∆ lexie ∆ angus #2

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(compte désactivé en juillet 2021)

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(roa, juin 2020)
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grisy
(s1) lancementlove #4grace #1grace, greg, siennaweek-end #1grace #2grace #3
(s2) grace #4grace #5grace, elias, kieraneliasivylove #5love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4grace #6martin
(s5) épreuve 1 semaine 5épreuve 2 semaine 5épreuve 3 semaine 5résultats
(finale) grace #7raftinggrace #8grace #9
AVATAR : Julian Morris
CRÉDITS : eternal-lust (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), am (tinder), harley (gifs), Drink Positive (gif maddy/isy), may0osh (gif olivia), wcrldofresources (gif matilda), truelove (gif grisy)
DC : Kai Luz & Max Novak
INSCRIT LE : 08/04/2018
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Message(#) Sujet: Re: La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. EmptyLun 12 Juil 2021 - 1:48



La scène semblait tirée de ma définition de la vie traditionnelle à laquelle j'aspirais : ma personne accompagnée d'une femme installées sur le canapé, une pizza reposant dans un carton sur la table du salon, à quelques mètres d'un babyphone rejetant l'image d'un nourrisson dormant à poings fermés. J'admirais l'enfant sans vergogne, celui pour lequel je me levais la nuit de bon cœur, celui que je me plaisais à bercer pour apaiser les maux et chasser les cauchemars. Celui qui était né il y avait quelques semaines à peine et dont l'histoire s'annonçait déjà atypique. Pourtant, au creux de mes bras, je lui susurrais que sa destinée serait belle, moi qui m'interdisais toute promesse aux patients, je lui dessinais un futur jovial et lumineux, persuadé qu'un potentiel faux départ dans son histoire ne sommait pas un chemin rythmé d'épineuses embûches.

La porte avait été spontanément ouverte à Deborah, la mère du nouveau-né. Elle me prouvait à chaque fois que les liens du sang s'érigeaient peut-être plus fortement que tous les autres, malgré le fait que je n'y avais guère cru durant les trente premières années de ma vie. J'accompagnais la jeune femme dans son cheminement au mieux de ma capacité, m'en faisant naturellement une amie, une confidente. Lorsque Lucy me quittait sous des balivernes cachant péniblement ses aventures avec son amant, la Brody demeurait à mes côtés et nous tuons le temps à coups de verres de vin et de discussions à cœur ouvert.

« Tu peux manger le reste de la pizza si tu veux, je vais exploser sinon. » Je ris doucement et me redressais mollement pour attraper une nouvelle part du met tiède. Je détestais le gaspillage autant que perdre les défis, tant que j'étais prêt à me rendre malade pour compléter notre ambitieuse commande. « Tu crois que c’est ma faute s’il est aussi calme ? » Mon regard évolue de mon interlocutrice à l'image retranscrite du bébé endormi. J'inspire profondément, un sourire délicat s'installant sur mon portrait. « Il va bien, Deb. Et il ira bien. » Peu importe ta décision. Je demeurais convaincu que cet enfant était né sous une bonne étoile, en dépit de la surface des circonstances. Je demeure en suspens quelques instants, considérant la brune. « Tu ne lui as pas fait de mal, » j'expose. Quand beaucoup auraient jugé déplorable le fait que Deborah n'assume pas son poste de mère, je me réjouissais qu'elle n'ait pas endossé un rôle qu'elle n'aurait pas su honorer et duquel des événements regrettables auraient pu découler. Je favorisais que l'irlandaise batte en retraite pour prendre une décision raisonnée et réfléchie plutôt qu'elle se conduise comme les mœurs l'indiqueraient alors qu'elle n'y est pas prête. Je valorisais qu'elle ait su confier son bébé à des personnes en mesure de s'occuper de lui, assumant le fait qu'elle n'y était pas armée.

Je me perdais dans la contemplation du petit être qui occupait le lit que j'avais bâti pour cet enfant que ma fiancé et moi rêvions d'avoir mais ne parvenions à concevoir. Les jeunes se suivaient dans notre maisonnée, notre couple faisant office de famille d'accueil. Nous avions essuyé d'innombrables larmes, pansé inlassablement des blessures, calmé tendrement des terreurs, avant de donner le relai à des proches, des foyers ou des familles adoptives. Chaque mineur m'avait marqué différemment et même s'il s'agissait d'un déchirement de les quitter lorsque le temps était venu, une certaine fierté m'étreignait indubitablement lorsque ce relai s'opérait, à l'image de ma profession où les patients stabilisés dans mon service étaient orientés vers d'autres secteurs plus adéquats. Il me semblait accomplir des missions au cours desquelles mon devoir constituait à améliorer un quotidien sur une période délimitée et y parvenir me procurait inexorablement la force nécessaire à accueillir comme il se devait un nouveau jeune individu dans le besoin. La fameuse fin douce amère sous d'autres nuances, fuel d'une boucle altruiste.

« Je te sers un autre verre ? » Je propose à mon amie. Je ne détenais pas tous les éléments de l'histoire de la Brody. Je ne connaissais pas exactement les raisons pour lesquelles Deborah se retrouvait présentement dans cette situation. Pourtant, je m'étais promis de la soutenir, de lui offrir la possibilité de créer un lien avec son enfant, si elle en ressentait le besoin, sans être affligée de l'obligation perpétuelle qu'il soit officiellement sien. Je ne m'ancrais pas non plus sur ce sujet, tout comme je l'incitais vers aucune orientation particulière. Je me contentais de mettre à sa disposition ce dont elle nécessitait et d'exaucer ses souhaits dans la mesure de mes capacités, tout en lui dédiant une oreille attentive et bienveillante.

Au sein de cette histoire, je m'étais attaché à l'enfant comme à la mère.



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Message(#) Sujet: Re: La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. EmptyLun 18 Oct 2021 - 17:55



Elle se sentait souvent en trop dans cette maison : coincée entre Isaac, sa petite-amie et un bébé qui semble tellement être le leur et non le sien. Elle se sentait de trop mais elle ne savait pas non plus s’empêcher de venir. Ce besoin viscéral de voir le petit garçon, sûrement pour se persuader que c’était la meilleure chose à faire que de l’abandonner, de le laisser entre les mains de ces deux parents de substitution en attendant une véritable adoption de parents capables de s’occuper de lui bien mieux qu’elle et pourtant c’était l’effet inverse que ça produisait. Elle doutait de plus en plus de sa décision si catégorique à première vue. Elle observait toujours plus le bambin, jour après jour, à chaque fois qu’elle osait franchir les portes de cette maison et plus elle le faisait, plus c’était difficile de se dire que si elle ne faisait rien, dans deux mois, elle ne le verrait plus jamais et ça serait trop tard pour douter.

Elle avait bien conscience que ce n’était pas des circonstances agréables à vivre pour tous les acteurs de cette situation, même pour l’enfant tant Deborah était persuadée qu’ils sont des éponges à émotions. Elle avait bien tenté d’arrêter de venir pour mettre de la distance, pour laisser une chance à son enfant de ne plus être tiraillé à cause d’une génitrice indécise mais elle craquait toujours. Le besoin de le voir était plus fort même si c’était pour le voir dans les bras d’une autre femme, pour le voir être couché par un homme qui ferait sans doute un excellent père. Elle n’osait pas le prendre dans ses bras, de peur de le détruire davantage ou de ne plus savoir le lâcher. Elle ne savait plus vraiment sur quel pied danser. « J’aurais pu faire tellement plus quand même. » Certes, elle ne lui avait pas fait de mal comme il venait de l’exposer mais là était justement le problème pour elle, elle n’avait juste rien fait là où elle aurait dû le prendre dans ses bras dès ses premières secondes de vie, là où elle aurait dû revenir sur sa décision dès le début pour le garder près d’elle et lui donner son nom.

Elle aurait pu faire tellement plus et pourtant, une partie d’elle se disait que c’était peut-être un mal pour un bien. Sans cette décision, elle n’aurait jamais rencontré Isaac et ils ne se seraient jamais lié d’amitié. Elle n’aurait probablement plus du tout vu son fils et constater que certes, ce n’est pas simple de s’occuper d’un enfant, mais rien n’est impossible pour autant. Que peut-être, elle en serait tout aussi capable qu’eux. Que lui en tout cas tant elle avait la sensation que Lucy était de moins en moins là. « Oui je veux bien, merci. » Pour le verre de vin. « Et tu devrais en reprendre un aussi d’ailleurs, tu l’as bien mérité. » parce qu’il jouait à merveilles son rôle de famille d’accueil, il avait bien le droit de se détendre aussi un peu. D’autant plus que ni l’un ni l’autre n’avait prévu de se bourrer la tronche donc pas de quoi s’alarmer en cas de réveil d’enfant, il(s) serai(en)t tout à fait capable(s) de s’en occuper sans risque majeur.

« Merci de t’occuper de lui comme ça. Je ne sais pas comment ça se passe dans les autres familles mais j’ai l’intime conviction qu’il n’aurait pas pu mieux tomber. » Peut-être aussi parce qu’elle s’attachait un peu trop à Isaac et qu’elle ne devenait plus si objective que ça ? Pendant un temps elle avait réussi à se persuader que si elle ressentait ça, c’était probablement parce qu’il s’occupait de son enfant et que son instinct maternel prenait le dessus, voyant en lui un papa idéal. Certes, c’était le cas en soi mais avec le temps, elle avait bien compris que ça allait bien au-delà de ça, même si elle ne devrait pas se le permettre. Dès lors que ses iris se posaient sur lui, même si bien entendu ça ne se constatait pas de l’extérieur – elle l’espérait en tout cas – elle n’avait plus un regard innocent et son cœur s’emballait quelque peu mais assez pour lui faire comprendre l’inévitable. Elle ne pouvait pas encore parler d’amour mais il était déjà évident qu’on pouvait le nommer comme un sérieux crush, telle une adolescente incapable de se résonner. Elle n’en disait pourtant rien parce que l’adolescente n’était plus et l’adulte savait que la situation n’était pas propice à ça – sans compter que même si elle était connue comme étant une séductrice, elle n’était pas une briseuse de ménage non plus quand bien même Lucy se débrouillait comme une grande sur ce domaine. « ça se passe comment après si jamais je décide de le laisser ? Il va rester encore un peu avec vous ? » Est-ce qu’elle pourra le revoir encore un peu, même dans l’illégalité ?

@Isaac Jensen :l:


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CRÉDITS : eternal-lust (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), am (tinder), harley (gifs), Drink Positive (gif maddy/isy), may0osh (gif olivia), wcrldofresources (gif matilda), truelove (gif grisy)
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Message(#) Sujet: Re: La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. EmptyJeu 30 Déc 2021 - 17:34



L'éclat émeraude de mes iris scrute avec douceur les émotions étirant les traits de la jeune mère. Je ne porte pas le moindre jugement sur Deborah, mon ultime désir étant de l'accompagner dans cette étape singulière de son histoire. Je ne peux qu'imaginer, de par mon expérience, mon empathie et ma capacité humaine, ce qui se trame dans le cœur comme dans l'esprit de l'irlandaise et bien entendu, mon palpitant se serre lorsque je l'entends craindre nuire à son enfant. La situation n'a rien d'ordinaire, elle ébranle sans merci des mœurs et fait injure au traditionnel ; pourtant, je soutiens inéluctablement la décision de la jeune mère. En tant qu'infirmier, j'ai tenté de consoler beaucoup trop d'enfants subissant les foudres de parents à bout pour ne pas encourager un géniteur à prendre du recul et confier leur progéniture à un proche ou même à un professionnel. J'ai soigné trop d'enfants battus et j'ai été impuissant face à beaucoup trop de silences tenus, crispés, sous la menace. Le rôle de famille d'accueil que j'endossais avec Lucy faisait parfois suite à ces patients que je traitais aux urgences, et procurait indéniablement un goût amer à tous ceux que je n'avais pu aider, n'en ayant pas les pouvoirs. Si Deborah ressent possiblement de la culpabilité de ne pouvoir assumer son rôle de mère de suite, j'y interprète pour ma part la bravoure de mesurer ses compétences et agir pour le bien commun.

« J’aurais pu faire tellement plus quand même. » Je lui souris doucement, posant ma main sur la sienne. « Tu fais ce qui te semble le plus juste, pour vous deux. » Je me déplace légèrement sur le canapé de sorte à faire davantage face à mon interlocutrice. « J’ai cru comprendre, arrête-moi si je me trompe, que lorsque le bébé est né, il ne t'apparaissait pas judicieux de le prendre en charge de suite. Tu as écouté ce que tes tripes et ton instinct te dictaient, ce que ton être clamait, même si ça pouvait aller à l'encontre des idéologies de beaucoup et n'était sans doute assurément pas une décision évidente. » Je marquais une pause, mon regard sincère et empli de compassion soutenant le portrait de la brune. « A mes yeux, je l'interprète comme le courage de t'écouter et savoir honorer ce que tu pouvais assumer. » Personne n'avait, selon toi, le droit de juger la Brody pour ce choix. Il n'y avait pas de honte à battre en retraite ni à demander de l'aide. « Aujourd'hui, le bébé va bien et tu m'as l'air d'aller assez bien aussi, » je risquais un léger sourire complice, augurant que ces derniers événements détenaient leur poids éprouvant. « Peut-être que si tu avais quitté l'hôpital avec lui sans être sûre que tu en étais capable, vous n'iriez pas si bien aujourd'hui. » Je suggérais calmement, sans jugement, exposant simplement un conditionnel qui aurait pu être réalité. « Ce n'est pas une mauvaise chose de prendre le temps de bien réfléchir, surtout quand il s'agit d'une si grande décision et qu'elle inclut quelqu'un d'autre. » Je me refusais d'orienter celle que je considérais désormais telle une amie vers quelconque orientation quant à cette maternité et respecterais la position pour laquelle elle opterait quelle qu'elle soit. Néanmoins, je ne souhaitais pas qu'elle se réprimande pour cette pause qui, à mes yeux, ne se tenait que pour le bien de la mère comme de l'enfant.

Le silence s'installait entre nous et je proposais un verre de vin, dans une perche de légèreté. « Oui je veux bien, merci. Et tu devrais en reprendre un aussi d’ailleurs, tu l’as bien mérité. » La commissure de mes lèvres vint s'étirer et je nous servais. « Merci de t’occuper de lui comme ça. Je ne sais pas comment ça se passe dans les autres familles mais j’ai l’intime conviction qu’il n’aurait pas pu mieux tomber. » Un éclat de gratitude teinté de fierté s'installa dans mon regard, spontanément touché par les propos articulés par Deborah. J'ignorais aussi comment le quotidien se déroulait sous le toit d'autres familles d'accueil, n'ayant le privilège de relever ce rôle uniquement grâce à ma petite amie qui était assistante sociale. Néanmoins, je rêvais toujours aussi ardemment que Lucy et moi avions notre propre enfant, biologiquement ou pas, tant que les paroles de la Brody retentissaient en moi tel un compliment de bonne augure, celui qui pourrait convaincre l'univers de nous adresser ce petit être que j'attendais tant - et que nous avions tant espéré. Avec un pincement au cœur, je réalisais que peut-être que maintenant, il en était bien toutefois différent dans l'esprit de Lucy, alors qu'elle faisait de moins en moins d'efforts pour être à la maison et voiler ses escapades avec son amant. « Merci de nous avoir fait confiance, » je prononçais finalement à l'attention de ma compagnie.

Timoré, incertain, je ne formulais pas l'entiéreté de la reconnaissance qui tonnait en moi vis-à-vis de mon interlocutrice. Je me jugeais pourtant chanceux que malgré ces circonstances, Deborah fasse partie de mon entourage. Je valorisais ces soirées que nous passions en toute simplicité, sur ce canapé, babyphone à proximité. J'appréciais son écoute, son esprit vif, sa sensibilité. J'avais appris à faire de plus en plus confiance en l'européenne, jusqu'à lui exposer des pans de ma vie personnelle sans scrupule aucun, recueillant tels des trésors les conseils ou encouragements qu'elle pouvait me livrer. Mon rythme cardiaque se marquait d'un heurt enthousiaste à chaque fois que nous confirmions l'horaire de notre prochaine rencontre, faisant écho à celui qui résonnait dans ma cage thoracique lorsque la sonnette de ma maison se faisait entendre. Le temps passé avec Debbie s'apparentait à l'inestimable, tout comme la femme s'imposait exponentiellement dans les vagabondes de mon esprit. Bien que j'ignorais de quoi l'avenir était fait, j'espérais pieusement que nous ne nous perdions pas de vue.

« Ca se passe comment après si jamais je décide de le laisser ? Il va rester encore un peu avec vous ? » La voix féminine m'extrait de mes réflexions et je portais mon regard machinalement sur le petit cadran rejetant la silhouette du poupon endormi. « Oui, jusqu'à ce qu'une famille soit approuvée pour l'adopter, » j'expliquais. Ce processus pouvait durer quelques jours comme plusieurs mois et sans doute que Deborah pourrait y être intégrée si elle le souhaitait. Toutefois, vu que le nourrisson ne présentait aucun besoin particulier, je soupçonnais que son adoption soit prompte. Un bon nombre de parents aspiraient à adopter un nouveau-né, aussi parfait qu'il l'était. « Même si tu décides de le laisser, » je commençais, reprenant ses termes, mon regard s'ancrant dans le sien, « ma porte te sera toujours ouverte, » je promettais avec honnêteté. J'offrirais hospitalité autant à la mère qu'à la femme, soutenant indubitablement la première et épris indéniablement d'affection de la seconde. Aussi, égoïstement, je reconnaissais qu'une double peine s'abattrait sur mon existence si je venais à perdre la mère et l'enfant simultanément.



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Deborah Brody
Deborah Brody
l'obscure clarté
l'obscure clarté
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ÂGE : Trente-six ans. (26.02.88)
SURNOM : Deb, Debbie, parfois Brody.
STATUT : L'officiel et l'officieux se croisent en la personne de Camil. Amoureux publics, amants privés, la lisière est fine mais la différence est notable.
MÉTIER : En formation d'ambulancière.
LOGEMENT : Maison au #320 à Carmody Road (TOOWONG).
(c) Cocaïne
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TW IN RP : TW régulièrement mentionnés : Maternité. Abandon. Dépression. Sexualité. (TW mentionnés en fin 2021- milieu 2023 : TS. Violences physiques et verbales. Consommation d'alcool et de médicaments en excès)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : A Brisbane depuis l'été 2016. Avant ça, elle a toujours vécu à Dublin en Irlande. • Elle a donné naissance à un petit garçon le 20 avril 2017 dont elle n'a pas la garde. • Depuis début 2023, elle se remet d'une dépression commencée en octobre 2021 suite à une grossesse nerveuse. Elle retrouve peu à peu un équilibre et une certaine paix.
CODE COULEUR : #3D8D6B
RPs EN COURS :

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KEEDY – L'amitié est familière et veut sourire et s'égayer ; elle va aux visages épanouis, aux cœurs ouverts et se refuse aux âmes sombres et repliées.

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SMIDY – And I tend to close my eyes when it hurts sometimes. I fall into your arms. I'll be safe in your sound til I come back around.

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MIDY – Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter.

2023 – Camil#9Cade#3Faith#1Joseph#10Alexandra#1

2024 – Mason#1Malik#1Camil#10

RPs EN ATTENTE :
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2020 – Camil#3Camil#4 (& Sixtine#1)Joseph#UAJoseph#6Jax#1Jax#2Camil#5Wren#3
2021 – Camil#6Svetlana#1Wren#4Joseph#7Jean#1Heather#1Jackson#1Camil#7Sunan#1Sergio & Gabriel#UAIsaac#UA
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Message(#) Sujet: Re: La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. EmptyMar 1 Mar 2022 - 0:50



Elle avait mûri. Entre la nouvelle de sa grossesse et la naissance de son fils, Deborah avait pris en maturité comme jamais ça lui était arrivé. Cette évolution ainsi que l’amour maternel qu’elle avait immédiatement ressentit pour le petit garçon lors de son premier cri l’avaient poussé à ne pas se montrer égoïste pour cette fois, à ne plus être l’enfant-adulte qu’elle avait toujours été et assumer qu’elle n’était pas capable, financièrement parlant, de s’occuper d’un enfant. Elle était fauchée et ce n’était pas neuf mois – ou presque – de travail acharné qui pouvait sauver les meubles. Il fallait se rendre à l’évidence : elle ne pouvait pas être mère, pas tout de suite. Le constat déchirait son cœur épris de maman malgré tout. Elle abandonnait son fils pour son bien, à lui. Pas le sien. Elle le savait d’avance : si elle laissait les choses se faire, si la procédure d’abandon allait jusqu’au bout sans qu’elle ne revienne sur sa décision, la blessure que ça allait laisser ne serait pas tendre et impossible à soigner. Elle saignerait à chaque évocation de grossesse ou d’enfant. Rien, pas même une seconde grossesse ne serait capable d’effacer ça, de rattraper ce qu’elle s’apprêtait à perdre. Si seulement elle n’avait pas la sensation d’être seule face à ça. Si seulement elle avait la garantie de pouvoir s’occuper de lui sans devoir faire des concessions trop importantes ou au moins celle d’être aidée. Elle serrait légèrement la main d’Isaac, se donnant quelque peu de courage pour ne pas craquer, ne pas laisser les larmes humidifiant déjà ses iris couler. Il n’avait pas idée à quel point ce qu’il lui disait pouvait la réconforter un peu, à quel point elle était soulagée que quelqu’un puisse comprendre son choix. Contrairement, par exemple, à son frère qui l’avait immédiatement jugée pour cet abandon, lui-même père d’un fils qu’il avait voulu élever dès l’instant où il avait appris son existence, incapable de comprendre qu’on puisse abandonner sa chaire, son sang. Il lui en voulait tellement pour ça, persuadé qu’elle était toujours l’enfant égoïste qui voulait vivre sa vie comme elle l’entendait sans être gênée par un bébé dans les pattes. Il avait tort pourtant Debbie était incapable de lui dire alors quand elle faisait face à Isaac qui comprenait sans qu’elle n’ait besoin de s’expliquer trop longtemps, le soulagement se logeait dans ses tripes. « C’est gentil mais c’est justement ce qui me manque, le temps. Si seulement j’en avais un peu plus, je pourrais arranger les choses mais je n’en ai pas. » Parce qu’il lui ne restait que deux mois devant elle avant que la procédure ne s’achève. Ce n’était pas en deux mois qu’elle parviendrait à réunir assez d’argent pour mettre son enfant à l’abri du besoin, elle compris. Si elle n’était pas parvenue à le faire en neuf mois, elle pouvait rêver en deux, à moins de gagner au loto. « Parfois je me dis que je pourrais y arriver. Que ce n’est pas grave si je vais mal parce que je me prive de tout tant que lui a tout ce qu’il faut. » Elle haussait un peu les épaules, gardant les pieds sur terre. « Mais il faut se rendre à l’évidence qu’un enfant n’ira jamais bien si son seul parent ne va pas bien lui-même. »

Pendant un instant, le regard de Deborah quittait celui d’Isaac, occupé à leur servir de nouveau du vin. De son côté, Debbie avait tourné son regard vers la télévision, ne l’écoutant pas vraiment, se cachant davantage pour chasser l’unique larme qui était parvenu à s’échapper. Sur le petit écran, dont le son était si bas qu’on ne l’entendait pas, était diffusé un énième épisode autour de cette bande d'amis bien connue des années quatre-vingt-dix. C’était celui dont chaque petite fille rêvait. Monica demandait à Chandler de l’épouser et finalement il prenait le relai parce qu’elle était incapable de parler davantage, prise dans une émotion si forte qu’elle lui serrait sûrement la gorge, faisait battre son cœur à tout rompre et lui retournait l’estomac. Les souvenirs du couple défilaient sur le petit écran sans qu’Isaac ou Debbie n’y prêtaient vraiment d’attention. L’épisode – comme l’entièreté de la production d’ailleurs – semblait faire comprendre que chaque petit moment était important dans la vie d’un couple, même les plus anodins comme un petit-déjeuner apporté au lit sans aucune raison apparente, par exemple. Est-ce qu’Isaac avait pris le temps de suivre l’exemple de ce chef d’œuvre pour entretenir son couple ? Était-il un Ross romantique, un Joey un peu playboy ou un Chandler amusant ? Deborah se posait la question l’espace d’un instant – elle qui pourrait aisément être comparée à une Phoebe au cœur d’artichaut mais incapable de tenir une relation longue. Et si, finalement, Isaac, était le Mike de Phoebe ? Un peu romantique, un peu playboy, un peu amusant et tellement gentil. Ça ne l’étonnerait que peu qu’il soit ainsi mais avait-elle seulement le droit de le penser ? Une pensée qui s’évaporait lorsqu’il la sortait de ses songes en prononçant des remerciements. Deborah se contentait de sourire un peu. A vrai dire, elle n’avait pas vraiment le choix de leur faire confiance, elle n’était pas celle qui avait choisi la famille d’accueil mais il était vrai qu’elle était à l’aise avec eux, et plus particulièrement avec Isaac qui se montrait davantage présent que Lucy lorsque la brune était là.

Curieuse, avide de savoir ce qu’il en retournait pour la suite, Deborah ne pouvait pas s’empêcher de se questionner encore. Tout l’enjeu était là : la suite. Elle ressentait cette peur viscérale de ne plus voir son enfant, de craindre les sentiments qui allaient la traverser si elle était amenée à ne plus savoir où il est. Est-ce qu’elle allait chercher à voir chaque enfant dans chaque poussette qu’elle serait amenée à croiser ? Est-ce qu’elle allait regretter amèrement ce choix ? Est-ce qu’elle serait capable de le supporter ? Elle se posait tant de questions tandis que les réponses manquaient cruellement. Portant son verre de vin à ses lèvres, elle écoutait attentivement Isaac. Elle serait peu étonnée que l’enfant soit rapidement adopté. Elle s’était renseignée, il lui paraissait évidemment que le bambin trouverait vite des parents idéaux si Deborah était destituée de ses droits parentaux. Ce qui la faisait en revanche sourire était la promesse silencieuse du brun, celle d’une amitié qui resterait intacte quoi qu’il advienne. « Merci, tu as pas idée combien ça me fait du bien de le savoir. » Un soutien indéniable pour la suite, elle le savait désormais. De quoi la réjouir un peu alors qu’elle s’approchait de lui pour une étreinte innocente et chaleureuse à la fois. « Excuse-moi deux minutes, je reviens tout de suite. » Pause pipi oblige (c’est que le vin, ça travaillait furieusement sa vessie), l’Irlandaise se dirigeait vers les cabinets. Comme elle l’avait dit, ça devait être une histoire de deux minutes… mais sans compter qu’à peine reculottée, elle se retrouvait dans le noir complet. « Ah... » A tâtons, elle parvenait à tirer la chasse d’eau avant de se diriger vers le petit lavabo pour se laver les mains, se mangeant le petit meuble juste en dessous dans le genou au passage, se retenant de crier de surprise. Les mains propres, elle sortait de là, s’adressant de suite à son ami. « Isaac, je crois que l’ampoule de tes wc a... » grillé ? Non, c’était visiblement la maison entière qui était plongée dans le noir. Coupure d’électricité générale ou compteur qui a sauté ? Alors qu’elle se dirigeait vers le salon, elle en riait un peu. « Heureusement que tu as des persiennes aux fenêtres, on serait dans le noir complet sinon. » lançait-elle en riant, ses yeux s’habituant lentement à la légère luminosité octroyée par la lune. « Tu es où ? Dis quelque chose. » Est-ce qu’il était déjà parti vérifier son compteur ou jouait-il à cache-cache avec elle ?

@Isaac Jensen


LA VERITABLE PAIX DE L'ESPRIT VIENT DE L'ACCEPTATION DU PIRE.
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SURNOM : Isy
STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur
MÉTIER : Infirmier au service des urgences, vice-président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
LOGEMENT : Sa maison, située au #17 toowong, est devenue leur foyer en octobre 2021, duquel irradient épanouissement, plénitude et bienveillance
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TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant
PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic
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Message(#) Sujet: Re: La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. EmptySam 7 Mai 2022 - 2:24



Deborah était dotée d'une singulière résilience que j'admirais. Certaines décisions dans la vie sont instinctives, spontanées, et règnent par leur éclat d'inaltérable. Celles-ci sont parfois définies par notre coeur, parfois alliées à la raison ; et d'autres, en toute intransigeance, se retrouvent dictées par la société. Il aurait été simple pour l'irlandaise de suivre ce que les mœurs clament, du haut de leur froid caractère impersonnel. La généralité aurait voulu que la Brody assume son rôle de mère derechef, comme si la naissance de son fils bien portant ne pouvait l'autoriser autrement. Or, Deborah avait été plus forte que ces procédés rabâchés. Elle avait su botter en touche de sorte à analyser la situation et déterminer si elle était en mesure ou pas d'élever sainement son enfant. Elle se préservait ainsi d'un potentiel dramatique, même si je ne pouvais qu'imaginer à quel point son indécision devait être également éreintante à porter.

« C’est gentil mais c’est justement ce qui me manque, le temps. Si seulement j’en avais un peu plus, je pourrais arranger les choses mais je n’en ai pas. » La compassion emprunte mes traits. J'aimerais lui acheter le temps qu'elle a besoin pour éclaircir sa situation ou même bâtir ce nid douillet et solide pour l'abriter elle et sa progéniture. J'aimerais mélanger les cartes de l'univers pour lui offrir une nouvelle main beaucoup plus glorieuse. Néanmoins, je ne suis que le valet de cœur dans cette scène, celui qui s'occupe du petit comme s'il était son propre fils, et couve en défenseur sa mère comme s'il pouvait apaiser ses maux et panser ses blessures. « Parfois je me dis que je pourrais y arriver. Que ce n’est pas grave si je vais mal parce que je me prive de tout tant que lui a tout ce qu’il faut. Mais il faut se rendre à l’évidence qu’un enfant n’ira jamais bien si son seul parent ne va pas bien lui-même. » Mon cœur se serre devant tant de maturité, tant de sagesse. J'ai conscience que certains attribueraient lâcheté ou couardise au comportement de la Brody ; pour ma part, il ne s'agit que d'intelligence et altruisme. « Je pense que tout arrive pour une raison, et que tout arrive à point nommé, » je prononce sur un ton doux et conciliant. « Je ne sais pas de quoi ton avenir sera fait, mais je suis intimement convaincu que ce que tu traverses apporte les briques nécessaires à la construction de ta destinée, pour que tu te retrouves là où tu dois être et où tu seras bien, » je confesse. J'ignorais quel serait ce cadre, avec qui se retrouverait la jeune femme, mais je croyais - peut-être naïvement - en le futur. J'avais foi en les épreuves qui nous arment pour l'avenir, en les échecs et les refus qui représentent la fondation de notre plénitude.

Peu importe les choix de Deborah toutefois, je lui assure qu'elle pourra toujours compter sur moi. Je suis prêt à être constante dans son histoire, si elle me le permet. De plus, je suis convaincu que la jeune mère n'est pas apparue dans ma vie en toute insignifiance : mon âme s'insurge de l'idée qu'elle puisse apporter certaines réponses à ma propre recherche de ce sentiment d'appartenance sur cette planète. Deborah, de son histoire à sa personnalité, m'est importante et me livre des enseignements inestimables, tout en me procurant des souvenirs que je conserve précieusement. Elle est l'une de ces merveilleuses rencontres que l'univers nous permet, ces protagonistes inespérés et inattendus de nos histoires qu'on aimerait tant voir récurrents, si ce n'est principaux, à nos péripéties. J'étais fier et m'estimais chanceux que nos routes se soient croisées, et un sourire nait sur mes lippes quand Deborah évoque une onde similaire : « Merci, tu as pas idée combien ça me fait du bien de le savoir. » Je porte mon verre de vin à mes lèvres, alors que la brune se lève du canapé que nous avions investi. « Excuse-moi deux minutes, je reviens tout de suite. » J'acquiesce et appuie davantage mon dos sur le dossier du siège alors que Deborah disparaît de mon champs de vision.

A peine quelques gorgées plus tard, le noir m'enveloppa. Je cillais, mes pupilles tentant de s'adapter péniblement à l'absence de lumière, avant de capter les faibles lueurs se faufilant à travers les persiennes. Je grimaçais et me relevais, tâtonnant pour me frayer un chemin jusqu'à l'entrée de ma maison où je trouverais mon briquet. Durant mon épopée à l'aveuglette, j'entendais Deborah évoluer dans la salle de bain. Je plongeais ma main dans la poche de mon blouson et en extrayais mon briquet quand sa voix retentit à quelques mètres : « Tu es où ? Dis quelque chose. » Je lâchais un rire à la fois amusé et nerveux. « Je suis dans le hall, j'arrive, » je glisse un œil à l'extérieur, constatant le voisinage plongé dans les ténèbres. Mes mains dansent méthodiquement et bientôt, la flamme de mon briquet tranche l'obscurité. J'allume la mèche d'une bougie, l'orangé la lèche goulûment, mes émeraudes se relèvent sur le minois de la vingtenaire. « Ca va ? » Je demande, sincèrement intéressé. « Je pense que c'est une panne générale, il n'y a pas du tout de lumière à l'extérieur, mis à part les étoiles et le croissant de lune, » je relate. Je réfléchis aux différentes sources de lumière que je pourrais trouver et en songeant à une autre bougie ornant une étagère de la bibliothèque, je produis un geste un peu trop brutal. Je perds légèrement l'équilibre, me rattrape en abattant ma main sur la table, chavirant et écrasant par la même occasion l'un des verres qui se cassent sous ma paume. Je grimace. « Mince, zut, » je commente, essayant de récupérer les morceaux de verre tout en sentant ma propre chaire tranchée et l'hémoglobine rouler sur ma main. Ma préoccupation demeure toutefois : « Fais attention à ne pas te blesser, j'ai cassé le verre sans faire exprès. » Je m'affaire à sécuriser autant que possible la zone, quitte à m'égratigner davantage. « Je suis pas maladroit en temps normal, » je précise sur un ton d'excuse.



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Deborah Brody
Deborah Brody
l'obscure clarté
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ÂGE : Trente-six ans. (26.02.88)
SURNOM : Deb, Debbie, parfois Brody.
STATUT : L'officiel et l'officieux se croisent en la personne de Camil. Amoureux publics, amants privés, la lisière est fine mais la différence est notable.
MÉTIER : En formation d'ambulancière.
LOGEMENT : Maison au #320 à Carmody Road (TOOWONG).
(c) Cocaïne
POSTS : 34111 POINTS : 120

TW IN RP : TW régulièrement mentionnés : Maternité. Abandon. Dépression. Sexualité. (TW mentionnés en fin 2021- milieu 2023 : TS. Violences physiques et verbales. Consommation d'alcool et de médicaments en excès)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : A Brisbane depuis l'été 2016. Avant ça, elle a toujours vécu à Dublin en Irlande. • Elle a donné naissance à un petit garçon le 20 avril 2017 dont elle n'a pas la garde. • Depuis début 2023, elle se remet d'une dépression commencée en octobre 2021 suite à une grossesse nerveuse. Elle retrouve peu à peu un équilibre et une certaine paix.
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RPs EN COURS :

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KEEDY – L'amitié est familière et veut sourire et s'égayer ; elle va aux visages épanouis, aux cœurs ouverts et se refuse aux âmes sombres et repliées.

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SMIDY – And I tend to close my eyes when it hurts sometimes. I fall into your arms. I'll be safe in your sound til I come back around.

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MIDY – Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter.

2023 – Camil#9Cade#3Faith#1Joseph#10Alexandra#1

2024 – Mason#1Malik#1Camil#10

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2018 –
Joseph#1Ben#1Vitto#1Kane & Wren#1Wren#UA
2019 – Elwyn#1Mitchell#1Austin#1Allie & Nino#1Camil#1Raelyn#1Raelyn & Joseph#2Joseph#3Raelyn#3One shotJoseph#4Calie#1Camil#2Joseph#5Mitchell#2Wren#2
2020 – Camil#3Camil#4 (& Sixtine#1)Joseph#UAJoseph#6Jax#1Jax#2Camil#5Wren#3
2021 – Camil#6Svetlana#1Wren#4Joseph#7Jean#1Heather#1Jackson#1Camil#7Sunan#1Sergio & Gabriel#UAIsaac#UA
2022 – Harold#1Jackson#2Jordan#UAJordan#1Mabel#1Louisa#1Cade#1Adorján#1Joseph#8Camil#8Caleb#1Jackson#3Jackson#4Sunsan#2Hayden#1Andrew#1
2023 – Cade#2Jackson#5Joseph#9Jackson#6

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AVATAR : Daisy Lowe.
CRÉDITS : cocaïne (ava) • modération (le potager)
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PSEUDO : Cocaïne.
INSCRIT LE : 28/11/2018
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Message(#) Sujet: Re: La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. EmptyJeu 12 Mai 2022 - 19:33



Elle repensait un instant aux paroles d’Isaac, à sa théorie des briques nécessaires à la construction de sa destinée. Le présent qui lui donne des armes pour affronter l’avenir. Si la naissance de son fils et le potentiel abandon n’étaient que des armes pour savoir faire face au futur, elle n’en voulait pas de cet avenir-là. Le présent était assez difficile pour ne pas avoir l’envie d’une destinée plus compliquée encore. Elle n’avait pas vraiment le temps d’y penser davantage. Tout d’un coup, c’était le noir complet et les interrogations qui allaient avec. Pendant un instant, elle avait cru à une ampoule grillée mais en sortant des toilettes, elle ne pouvait constater que c’était toute la maison qui était plongée dans le noir – le quartier avec mais ça, elle l’ignorait encore. A la sortie de la salle de bain, elle appelait Isaac, amusée plus qu’autre chose par cette situation saugrenue. Dans un souci de se repérer – parce qu’elle était loin de connaître sa maison par cœur – elle était retournée vers le canapé tandis que le jeune homme faisait part de sa présence tout en faisant craquer son briquet, revenant vers elle une bougie à la main, toujours soucieux de son bien-être. Du grand Isaac, toujours à prendre soin des autres. « Oui ça va, ce n’est qu’une petite panne, ça va vite revenir. » disait-elle persuadée de ses dires et absolument pas effrayée par cette obscurité soudaine.

Ce qui était en revanche plus embêtant était ce que l’obscurité entraînait, notamment le déséquilibre d’Isaac. Rattrapage au vol. Pas de chance, droit sur un verre qui éclatait sous la pression de sa paume. Immédiatement, alors qu’il lui sommait de faire attention, elle entendait bien qu’il s’affairait déjà à ramasser les morceaux de verre. « Laisse donc, c’est pas grave. Je t’aiderai à nettoyer quand la lumière sera revenue. » Dans un souci de faire attention en allant ailleurs, elle attrapait son portable dans sa poche pour les éclairer davantage que la bougie avec la fonction lampe torche. De quoi se rendre compte de la blessure du brun. « Mince, tu saignes. » Merci captain Obvious. « Mets ce que tu as dans les mains à la poubelle, laisse le reste, je reviens tout de suite. Rince ta plaie sous l’eau. » Une fois de plus, elle retrouvait le chemin de la salle de bain, ne se gênant absolument pas pour fouiller dans l’armoire à pharmacie qu’elle avait aperçu. Dans une petite trousse d’urgence, elle trouvait tout le nécessaire : pince à épiler au cas où, désinfectant, pansement voire bandage si c’était profond. Pas de quoi être étonnant compte tenu du métier d’Isaac, il était paré à tout.

Elle revenait alors sur ses pas, armée du nécessaire avant de le rejoindre à la cuisine où il rinçait sûrement sa plaie. « J’espère que ça sera suffisant pour évacuer les éventuels petits éclats de verre. De toute façon j’ai entendu dire que s’il y avait bien un matériel que le corps rejetait de lui-même à un moment ou un autre, c’était bien le verre. » un court rire passait le seuil de ses lèvres alors qu’elle ouvrait la petite trousse. « Je te dis ça comme si tu le savais pas déjà. » Il était certainement mieux placé pour le savoir qu’elle. « Montre et éclaire-moi. » Délicatement elle prenait sa main blessée tandis qu’elle lui glissait son téléphone dans l’autre pour qu’elle puisse avoir les mains libres. Soucieuse, elle prenait bien le temps de regarder, basculant doucement sa main vers la gauche ou vers la droite en espérant ne pas voir de reflet d’un morceau de verre dans la chair. « J’ai pas l’impression qu’il y ait quoi que ce soit et ça a pas l’air trop profond. »

Doucement, elle compressait sa blessure avec une compresse stérile fraichement ouverte… « Désolée, ça va piquer. » … avant de s’armer du désinfectant pour en vaporiser sur sa blessure. « Tu devrais t’en sortir indemne. » disait-elle dans un petit rire avant de lui coller un pansement. Dans son malheur, il avait eu de la chance en se coupant le bord de la main, là où il n’y avait pas de pli de mouvement. Le pansement ne serait pas trop gênant. Soucieuse de bien faire les choses, elle attrapait le sopalin pour en déchirer une feuille et en mouiller légèrement un coin pour lui nettoyer le reste de la main ensanglantée par les coulures. C’était le problème des mains : même une légère blessure avait tendance à saigner beaucoup. Le silence s’était fait pendant une minute, concentrée dans sa tâche ayant le souci du détail. « Voilà. » Presque un murmure dans la nuit alors qu’elle relevait son regard vers lui. « Je t’aurais bien donné une sucette parce que tu as été un grand garçon courageux mais j’ai pas ça sur moi. » Tentative d’humeur pour évincer ces papillons logés entre ses reins à l’idée d’être si proche de lui. Loupé. Instantanément, son sourire s’effaçait un peu et elle se perdait dans son regard qu’elle distinguait pourtant à peine parce que son téléphone avait automatiquement éteint la lampe torche au bout de ces quelques minutes à s’occuper de sa main. Seule la bougie les éclairait encore un peu. En tentative d’effacer les images qui lui traversaient l’esprit, elle se pinçait les lèvres avant de soupirer en se tournant vers le comptoir. « Je vais ranger ça. » La petite trousse de secours. Hum, fais donc ça avant de faire une bêtise pourtant si séduisante et attrayante.

@Isaac Jensen


LA VERITABLE PAIX DE L'ESPRIT VIENT DE L'ACCEPTATION DU PIRE.
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Isaac Jensen
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le coeur au bout des doigts
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LOGEMENT : Sa maison, située au #17 toowong, est devenue leur foyer en octobre 2021, duquel irradient épanouissement, plénitude et bienveillance
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PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic
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Message(#) Sujet: Re: La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. EmptyLun 16 Mai 2022 - 1:10



Peu de temps après le départ de Deborah à la salle de bain, l'électricité avait été coupée. La maisonnée s'était alors retrouvée dans l'obscurité la plus totale, amplifiant doucereusement cette malaisante sensation de vide qui s'était pernicieusement installée en mon être à mesure des mètres que la brune avait imposé entre nos deux silhouettes. Je faisais abstraction à ce singulier béant, partant en quête de sources de lumière et de quelques réponses sur la situation imprévue. Je percevais la voix de la jeune mère m'interpeller et je la rassurais sur ma localisation, avant de m'enquérir naturellement sur son état, bougie embrasée à la main. « Oui ça va, ce n’est qu’une petite panne, ça va vite revenir. » Je souris, appréciant son optimisme, et je déposais la bougie à proximité, autorisant quelques repères à se redessiner abstraitement dans mon salon. « Et si t'as pas peur du noir, tout va bien, » j'ajoutais sur une voix rassurante, teintée de taquinerie. Je me mouvais alors afin de partir en quête d'une autre bougie mais par mon geste précipité, ma main entra en collision avec l'un des verres à vin. Mon équilibre s'en vit ébranlé et bientôt, ma paume écrasa impitoyablement le contenant sur la surface boisée de la table basse, s'infligeant quelques entrailles superficielles, mais bien vite sanguinolentes, par la même occasion.

Je grommelais gentiment sur ma maladresse tout en prévenant à mon interlocutrice de prendre garde aux morceaux de verre que j'avais malgré moi dispersé. « Laisse donc, c’est pas grave. Je t’aiderai à nettoyer quand la lumière sera revenue. » Je souris dans l'obscurité, bien que poursuivais, têtu, ma tâche de recueillir le maximum de bris pour ne pas créer une blessure involontaire à mon invitée. Un nouveau faisceau lumineux fit son entrée et je remarquais que la Brody avait dégainé son téléphone. « Mince, tu saignes, » Je baissais les yeux sur ma main et la réorientais de sorte à analyser la plaie tout en évitant de tâcher la table de quelques gouttes de sang. « Ce n'est rien, t'en fais pas. Dans quelques secondes ça stoppera, juste le temps que ça coagule, » j'affirmais. « Mets ce que tu as dans les mains à la poubelle, laisse le reste, je reviens tout de suite. Rince ta plaie sous l’eau. » Je laissais échapper un léger rire, amusé par l'esprit méthodique et presque autoritaire de mon amie. « Oui, chef, » j'obtempérais, valorisant une nouvelle fois sa capacité prompte d'adaptation et son esprit vif. « Fais attention sur la route, » je ne pus m'empêcher tout de même de prévenir, bien que rassuré que la femme soit munie de la lampe torche intégrée à son smartphone.

Je jetais les morceaux de verre dans ma poubelle puis me positionnais face à l'évier afin de nettoyer ma plaie. « J’espère que ça sera suffisant pour évacuer les éventuels petits éclats de verre. De toute façon j’ai entendu dire que s’il y avait bien un matériel que le corps rejetait de lui-même à un moment ou un autre, c’était bien le verre. » Deborah avait déniché ma trousse de secours et semblait prête à jouer au secouriste. « Je te dis ça comme si tu le savais pas déjà. Montre et éclaire-moi. » Je conservais mon rictus et prenais le téléphone qu'elle me tendait pour éclairer ma main blessée qu'elle saisissait avec délicatesse. Je l'observais silencieusement étudier les quelques plaies peu profondes, mes iris davantage concentrés sur le minois de la brune que sur l'objet de son attention. « J’ai pas l’impression qu’il y ait quoi que ce soit et ça a pas l’air trop profond. » « J’ai bien fait ça, alors, » je commentais avec légèreté.

La Brody s'arma d'une compresse et de désinfectant et je la laissais se préoccuper des quelques entailles de ma main. « Désolée, ça va piquer, » prévient-elle avant de vaporiser ma paume. « Tu devrais t’en sortir indemne. » Je souris doucement pendant que Deborah apposait un pansement et effaçait les quelques traces de sang persistantes avec précision et douceur. « Voilà, » conclut-elle avant de libérer ma main. « Merci beaucoup pour ces bons soins, » je faisais sincèrement. « Je t’aurais bien donné une sucette parce que tu as été un grand garçon courageux mais j’ai pas ça sur moi. » « C'est pas grave, je préfère la bonne compagnie de toute façon, » j'affirmais, mon regard ne quittant pas le portrait de l'irlandaise, pour se loger naturellement au creux de ses propres pupilles lorsqu'elle leva le minois en ma direction. Une ambiance plus que tamisée s'était installée, due à mon incompétence - plus ou moins volontaire - à conserver la lampe du smartphone allumée - je ne m'étais pas acharné à cette tâche, soyons franc -. Je soutenais le contact visuel, captivé par cet océan qui régnait au fond des prunelles de la belle, ces déferlantes tumultueuses laissant pétiller son regard d'étincelles que je n'avais jamais eues à croiser auparavant. L'âme de la Brody était riche de force, d'expérience, mais faisait aussi écho à un cœur gigantesque malmené par les aléas du destin, j'en étais intimement persuadé. J'aurais aimé contemplé son âme des heures durant, conjecturant que peut-être qu'au jeu de l'univers, nous n'avions pas su tirer les bonnes cartes. Ou était-ce peut-être que nous savions guère jouer nos mains comme il était le plus judicieux. La mienne, physique, reposait encore entre la sienne, appréciant la chaleur et la douceur de sa peau contre mon épiderme. Je n'émettais aucun geste pour rompre cette proximité, comme si je démontrais par la sorte que je lui offrais ce que je détenais en ma possession, avec l'espoir que les couleurs que j'avais tirées s'accordent aux siennes pour former une belle réussite. J'inspirais discrètement, m'enivrant de son parfum, mon cœur se gonflant exponentiellement de cet instant où il ne me semblait que nous n'étions plus que nous deux, dans la pénombre, l'univers en suspens.

« Je vais ranger ça, » sa voix rompit le silence et je réalisais alors à quel point mon palpitant tonnait dans ma poitrine. « T'inquiètes, tu peux attendre que l'électricité revienne, » je laissais remarquer, trahissant mon désir de la garder près de moi. Conciliant, je lui tendais cependant rapidement son téléphone, si jamais elle souhaitait réellement se retirer. Mes doigts caressèrent les siens dans le transfert et si ce ne fut pas du souci de ranger la trousse de secours, les chouinements du nouveau-né me rappelèrent à l'ordre. Je jetais un coup d'œil à l'image du baby phone et proposais à Deborah : « Est-ce que tu veux venir avec moi ? » Je me rendais par la suite dans la chambre aménagée tel un cocon pour l'enfant et prenais délicatement le garçonnet du lit cage pour le lover dans mes bras. « Ca te dit de faire chauffer un biberon à l'ancienne, après avoir soigné un infirmier ? »



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Dernière édition par Isaac Jensen le Ven 16 Sep 2022 - 2:41, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. EmptyLun 4 Juil 2022 - 11:43



Elle tentait de prendre soin de lui comme il prenait soin d’elle, bien qu’il s’agissait de deux plans différents. Sa main dans la sienne, elle soignait ses blessures physiques quand, de son côté, il tentait de réparer (ou tout du moins d’amoindrir) les blessures psychologiques, autant de la mère que de l’enfant. Homme de cœur, il l’avait accueilli à bras ouverts, sans aucun jugement en dépit de l’abandon du bambin, bien au contraire. Soucieux sûrement de créer le lien entre le fils et la mère, Isaac s’était toujours montré présent sans pour autant forcer les choses. Deborah venait quand elle le voulait et n’était forcée à rien. Parfois, il lui arrivait de venir pour discuter, sans même avoir l’occasion de voir le bébé. Naturellement, elle avait donc tissé des liens avec le couple et plus particulièrement avec Isy qui se montrait davantage présent que sa compagne. Une certaine dynamique s’était installée entre eux, une régularité acquise qui leur permettait d’apprendre à se connaître tout en laissant assez de place pour que la brune apprenne aussi à faire connaissance avec son bébé.

Des visites régulières, peut-être un peu trop, qui s’étaient mises à déborder depuis quelques temps déjà. Il n’était plus seulement question de faire connaissance et d’apprendre maladroitement ce que peut être la vie avec un nourrisson de quelques semaines. La preuve en était avec ce moment suspendu où elle se perdait dans son regard. Il ne s’agissait que de précieuses secondes mais cela lui paraissait durer de longues minutes. Le souffle presque coupé, le rosé de ses joues lorsqu’il avait confirmé préférer sa compagnie à une sucrerie, le frisson discret le long de son échine, son impossibilité de détourner le regard, cette chaleur entre leurs mains, la promiscuité de leurs corps. Le tout était témoin : elle s’amourachait de lui et elle en était parfaitement consciente. C’était ce qui la poussait d’ailleurs à couper le lien, se tournant vers la trousse de secours au moins pour en ranger le contenu. Elle n’avait pas le droit de ressentir ça pour cet homme qui s’occupait de son bébé, davantage encore pour cet homme qui était déjà en couple. Elle se pressait donc de ranger la trousse, soucieuse de remettre les choses soigneusement à leur place. Belle excuse pour ne pas le contempler, pour ne pas fauter et ne pas s’attarder lorsqu’il lui redonnait son téléphone.

Moment que le nouveau-né avait trouvé opportun pour se manifester. Sauvée par le gong comme on dit. Elle le prenait presque comme un signe du destin à vrai dire. Il allait se mettre entre eux, ils allaient se concentrer sur lui et c’était tant mieux. « Je te suis. » disait-elle sans une once d’hésitation tandis qu’il emboitait le pas vers la chambre du petit garçon. Observatrice du spectacle presque dans la pénombre complète – seule la veilleuse sur batterie les éclairant – le bébé semblait si petit dans le creux de son bras et si calme à la fois. S’il avait bien chouiné pour se faire entendre, il s’était tu dès l’instant où Isaac l’avait pris dans ses bras. Symptôme systématique des bébés abandonnés : pleurer dans la solitude et être immédiatement rassuré dès lors que l’adulte vient le chercher. Un constat qui provoquait instantanément un pincement au cœur de la génitrice – parce qu’elle n’était que ça aux yeux du monde. « Je peux faire ça, oui. Je reviens. » disait-elle dans un maigre sourire, une consolation moindre.

De retour dans la cuisine, elle mettait alors une casserole d’eau sur le gaz. Le temps que l’eau chauffe, elle préparait le biberon sans se poser de question. Si jusque-là elle n’avait jamais osé lui donner, ce n’était pas le premier biberon qu’elle lui préparait pour autant. Elle avait acquis quelques automatismes. Tout d’abord, l’eau en bouteille. Lorsque l’eau de la casserole commençait à peine à frémir, elle la retirait alors du feu pour mieux y déposer le biberon d’eau en verre. Quelques minutes plus tard, entrait en jeu le lait maternel en poudre, le tout dosé avec minutie puis secoué en roulant énergiquement entre ses mains puis de haut en bas. Par acquis de conscience, elle vérifiait la température du biberon sur son poignet avant de saisir un bavoir et de retrouver Isaac. De ce qu’elle avait compris, les biberons de nuit se déroulaient toujours ainsi – quand c’était possible : rester au maximum dans le calme et le cocon feutré de la chambre. Un bon moyen de garder bébé apaisé et de garantir plus ou moins son endormissement rapide après la tétée.

Instinctivement, elle tendait alors le biberon à Isaac. « Cadeau, je pense que c’est ok. » Toujours peu sûre d’elle, elle mettait des pincettes dans ses mots. « Salut bonhomme. » se manifestait-elle auprès du bébé dans un murmure – comme si elle cherchait à le prévenir de son intervention dans son environnement pour ne pas le surprendre et minimiser le dérangement – alors qu’elle lui attachait son bavoir à scratch autour du cou. Elle n’osait pas personnaliser les surnoms plus que ça. Jamais on ne l’avait entendu prononcer un déterminant possessif même si ce n’était pas l’envie qui lui manquait. Mon cœur, mon amour, mon chéri, mon ange. Tant de possibilités qu’elle ne s’accordait pas parce qu’il était sien sans vraiment l’être, parce qu’elle n’était sûre de rien et qu’elle se refusait de s’attacher plus qu’elle ne l’était déjà, peureuse de la douleur supplémentaire que ça pouvait engendrer aux moments de s’en aller de cette maison ou lorsque son droit de rétraction sera passé. L’incertitude en maîtresse, garante de sa retenue avec le bambin. Légèrement en retrait, en appui contre la table à langer du bébé, elle observait la scène en silence. Isaac semblait fait pour ça alors naturellement, elle posait la question, sans prendre conscience que selon les cas, elle pouvait être maladroite. « Ca a l’air tellement naturel pour toi. Tu n’as jamais eu envie d’avoir ta propre famille ? »

@Isaac Jensen


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STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur
MÉTIER : Infirmier au service des urgences, vice-président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
LOGEMENT : Sa maison, située au #17 toowong, est devenue leur foyer en octobre 2021, duquel irradient épanouissement, plénitude et bienveillance
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PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic
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Message(#) Sujet: Re: La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. EmptyVen 16 Sep 2022 - 4:06



L'imprévue pénombre qui nous enlace insuffle une nouvelle et suave dynamique. A mesure des repères qu'elle gomme, certaines frontières qu'il me semblait que nous nous étions érigés par principes acquis Deborah et moi deviennent périlleusement fortuites. Par un maladroit concours de circonstances, ma main se retrouve entre les siennes après qu'elle eût pansé mes plaies ; mes pupilles se logent allègrement dans les siennes, s'adonnant silencieusement au renversant spectacle de son âme que ses prunelles brillantes m'offrent. Discrètement, j'hume le parfum de la jeune femme, j'apprécie la chaleur de sa peau contre la mienne, j'admire chaque étincelle résidant dans son sombre regard. Le temps me paraît suspendu, le monde et le quotidien réduit au dérisoire, comme si à cet instant précis, grâce à cette panne d'électricité, une parenthèse secrète se formait, une brèche ou une échappée dans la routine.

Un souffle franchit la barrière de mes lippes lorsque Deborah se distance, entreprenant de ranger la trousse de secours qu'elle avait récupérée plus tôt pour me soigner. Successivement, le nouveau-né manifeste son existence et mes yeux se rivent sur l'image rejetée par le babyphone du bambin s'agitant dans sa grenouillère. Je demande spontanément à Deborah si elle souhaite m'accompagner dans la chambre du nourrisson, mon intonation lui laissant le libre choix de demeurer en retrait comme de m'accompagner. En aucun cas n'avais-je voulu presser quelconque rapprochement entre la mère et l'enfant ; mon seul souhait était que les deux êtres aillent aussi bien que possible et je m'évertuais à offrir pour cela tout mon soutien et mon entière affection. Néanmoins, ce soir particulièrement, il y avait aussi une partie de moi-même qui n'avait pas envie de laisser l'irlandaise dans mon sillon, mon épiderme regrettant déjà sa chaleur, mon âme avide de la connaître davantage. « Je te suis, » la brune me répondit derechef et je lui accordais un sourire dans l'obscurité. Je lovais avec une infinie tendresse le bébé dans mes bras, ses gémissements se taisant à notre contact. Je me retournais de sorte à faire face à la jeune femme et je croisais son regard un peu plus éteint. Soucieux, je lui proposais avec légèreté de préparer le biberon, espérant que ce geste efface les traces de tristesse que j'avais l'impression de lire sur son portrait. « Je peux faire ça, oui. Je reviens. » « Merci, » je remerciais et pendant que Deborah s'appliquait dans la cuisine, j'en profitais pour changer le bébé.

« Cadeau, je pense que c’est ok. » « Merci, j'en doute pas, » je répondais avec une assurance visant à rassurer mon interlocutrice. « Salut bonhomme. » Je souris doucement, laissant la jeune femme attacher le bavoir autour du cou du nourrisson qui s'étirait lentement, observant silencieusement la scène. Lorsque Deborah s'appuya à proximité contre la table à langer, je glissais délicatement la tétine dans la bouche de l'enfant qui se mit rapidement à boire. « Il est parfait, ton biberon, » je commentais entre deux bruits de succions de l'enfant. « Ca a l’air tellement naturel pour toi. Tu n’as jamais eu envie d’avoir ta propre famille ? » Un sourire en coin s'invita sur mon portrait, mon regard posé sur le nouveau-né quelques secondes, laissant un silence nous envelopper. « Je n'ai pas de mérite, j'ai fait beaucoup de pédiatrie à l'hôpital. » J'expliquais, banalisant mes gestes et mon assurance auprès de l'enfant. Je passais doucement mon doigt sur le front du petit pour qu'il ne sombre pas dans les bras de Morphée en ayant bu si peu, percevant son rythme ralentir contre la tétine. « Et on a accueilli d'autres bébés avec Lucy, » j'avouais. Ils n'avaient jamais été aussi jeunes que le fils de Deborah, toutefois. Je me mordillais distraitement la lèvre inférieure, conscient que je me focalisais sur son commentaire plutôt que de répondre à sa question qui soulevait un point beaucoup plus sensible de mon histoire. J'inspirais profondément, désireux, malgré ce sentiment de désolation qui m'habitait lorsque je pensais à ma paternité, d'être honnête vis-à-vis de la Brody. « Mais oui, avoir ma propre famille m'enchanterait, » je confiais, couvant du regard le nouveau-né à défaut de croiser celui de Deborah et lui permettre de lire sur mes traits et dans mon regard à quel point ce sujet m'est épineux. « Sauf que c'est un peu compliqué, » je minimisais grossièrement. Entre l'incapacité à concevoir malgré des années de tentatives et notre couple qui était exponentiellement en perdition, la formule "un peu compliqué" représentait la définition même de l'euphémisme flagrant. J'inspirais profondément avant de lever les yeux vers Deborah, feintant un changement de sujet. « Est-ce que l'Irlande te manque, parfois ? »

@Deborah Brody  La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. 394614564



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Deborah Brody
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SURNOM : Deb, Debbie, parfois Brody.
STATUT : L'officiel et l'officieux se croisent en la personne de Camil. Amoureux publics, amants privés, la lisière est fine mais la différence est notable.
MÉTIER : En formation d'ambulancière.
LOGEMENT : Maison au #320 à Carmody Road (TOOWONG).
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TW IN RP : TW régulièrement mentionnés : Maternité. Abandon. Dépression. Sexualité. (TW mentionnés en fin 2021- milieu 2023 : TS. Violences physiques et verbales. Consommation d'alcool et de médicaments en excès)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : A Brisbane depuis l'été 2016. Avant ça, elle a toujours vécu à Dublin en Irlande. • Elle a donné naissance à un petit garçon le 20 avril 2017 dont elle n'a pas la garde. • Depuis début 2023, elle se remet d'une dépression commencée en octobre 2021 suite à une grossesse nerveuse. Elle retrouve peu à peu un équilibre et une certaine paix.
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KEEDY – L'amitié est familière et veut sourire et s'égayer ; elle va aux visages épanouis, aux cœurs ouverts et se refuse aux âmes sombres et repliées.

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SMIDY – And I tend to close my eyes when it hurts sometimes. I fall into your arms. I'll be safe in your sound til I come back around.

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MIDY – Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter.

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Message(#) Sujet: Re: La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. EmptyMer 30 Nov 2022 - 16:57



S’éloigner dans la cuisine, ne serait-ce qu’un instant. Un besoin presque vital à ce moment-là. C’était compliqué de voir ainsi son enfant si proche et si loin à la fois. Elle s’interdisait tant de trop s’attacher, par peur d’en ressortir d’autant plus brisée si jamais elle se décidait à le laisser définitivement. On pourrait aisément croire que son incapacité à choisir était le reflet d’une décision déjà prise : elle voulait le garder. La réalité voulait qu’il s’agissait d’une bataille féroce entre son cœur et son cerveau, ses sentiments de mère et sa raison. Bien sûr qu’elle voudrait le garder. S’il n’y avait que ça à prendre en compte, que cet amour envers cet enfant, ça serait aisé de rentrer à la maison avec lui. Il n’y avait malheureusement pas que cela. Sa situation financière était telle qu’il lui semblait impossible d’être en mesure de lui fournir ce dont il avait besoin, pas toute seule en tout cas. Elle pourrait mettre le père du bébé au courant de sa naissance mais elle ne se voyait pas débarquer dans sa vie pour les imposer à lui, elle n’était pas femme de ce genre. Alors elle se résignait à aimer cet enfant assez fort pour avoir conscience qu’il serait bien mieux sans elle, dans une famille en capacité de l’élever, de l’éduquer et surtout de lui fournir tout ce dont un enfant a besoin pour bien grandir : de l’argent et l’amour de deux parents. Alors manifestement, oui, ça faisait mal de le voir si proche et si loin à la fois. Son amour pour lui l’obligeait à être là et sa raison la tenait stratégiquement à distance. Une guerre compliquée qui lui semblait être sans gagnant finalement.

Heureusement dans ce paradoxe où tout se mêlait, il y avait Isaac. Deborah se rendait bien compte qu’il faisait tout pour que les choses se passent au mieux et dans le plus grand des calmes. Il était compréhensif sur tout et sans jugement. Un phare dans sa tempête, pour la guider sans la brusquer. Enfin, c’était le cas quand elle mettait de côté les ressentis qu’elle commençait à avoir à son égard. Le petit bonhomme qu’il tenait dans ses bras avait sonné le gong au bon moment. Elle ne savait plus vraiment cacher son attirance pour lui, quand bien même elle la taisait pour des raisons évidentes. La situation ne se prêtait absolument pas à ce genre de crush soudain. Alors elle se contentait d’être là, de les observer en tentant de faire taire son cœur battant à l’idée qu’actuellement, il était un merveilleux papa de substitution pour son fils. La question qui résonnait alors lui semblait évidente. Pourquoi n’avait-il pas sa propre famille s’il aimait les enfants à ce point ? Question dont elle percutait la délicatesse et l’absence de discrétion qu’une fois qu’elle l’avait posé. Trop tard. Deborah restait attentive à sa réponse, se demandant un instant si elle devait ou non le couper pour lui assurer qu’il n’était en rien obligé de répondre sa curiosité mal placée. Finalement, elle ne le faisait pas. S’il prenait son temps pour répondre, il ne semblait pas contre l’idée de lui fournir cette information. Il avouait que les choses étaient compliquées sans pour autant les développer. Son inspiration, l’absence de développement lui laissaient comprendre qu’il ne semblait pas enclin à en parler davantage. « Pardon d’avoir demandé, c’était indiscret de ma part. » s’excusait-elle.

« Souvent. Je l’ai quitté si rapidement il faut dire. » Parce que l’avortement n’était pas autorisé en Irlande, elle était venue jusqu’ici – mais aussi pour avoir le soutien de son frère et l’aider ainsi que fuir ses parents qui jamais n’auraient accepté la situation. Au final, elle n’avait eu ni l’un ni l’autre. Ni le soutien de son frère, en colère qu’elle abandonne sa progéniture, ni l’avortement parce qu’elle avait fait toutes les démarches mais s’était retrouvée incapable d’aller au bout des choses. Comme quoi l’éducation des parents forte catholique avait probablement fait son bout de chemin dans son cerveau pour mieux s’y implanter insidieusement. « Peut-être que j’y retournais au moment voulu mais pour le moment, ce n’est pas dans mes projets. » Pour cause, il y avait son fils à présent et peu importait la décision prise, elle ne voyait pas revenir comme une fleur sans explication. Observatrice, elle regardait le bambin, tantôt assoupi puis réveillé par la douceur d’Isaac qui le maintenait réveillé pour le faire boire un peu plus. Dans un sourire tendre, elle affirmait sans détour : « C’est à toi que je laisserais si je pouvais choisir. Je serais au moins certaine de ne pas me gourer en affirmant qu’il aurait un papa aimant. » non sans s’imaginer à ses côtés mais ça c’était une autre histoire qu’elle ne souhaitait pas conter.

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Message(#) Sujet: Re: La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. EmptyJeu 8 Déc 2022 - 3:04



J'inspire profondément, discrètement, le petit garçon lové dans mes bras. Mes doigts caressent délicatement son front dans l'attente de son biberon préparé aussi soigneusement qu'efficacement par Deborah. Dès que la tétine entre en contact avec les lèvres fines du nourrisson, celui-ci répond à sa faim et après quelques secondes, je lève le regard vers l'irlandaise, lui assurant par ce contact pour une nouvelle fois que le biberon qu'elle venait de préparer était parfait.

Lorsque la jeune femme m'interroge sur ma volonté de fonder ma propre famille, soulignant le fait que mes gestes avec le garçonnet lui paraissent naturels, je me justifie avec humilité par mon expérience hospitalière doublée de la famille d'accueil que je forme avec ma campagne. Néanmoins, il m'est difficile d'ignorer cette pointe amère qui transperce sans cérémonie mon cœur lorsqu'il est question de devenir père. Je rêve de ce rôle depuis des années maintenant, mon vœu le plus cher serait de créer la vie avec Lucy, cependant, à mesure des semaines, une croix impérative se trace de plus en plus fermement sur ce projet tant convoité. J'ai saisi violemment que si je souhaitais préserver mon couple, peut-être fallait-il que nous oublions, ma conjointe et moi, notre désir de devenir parents biologiquement, les échecs successifs à féconder nous brisant exponentiellement. Il apparaît de plus en plus fatal en mon esprit que j'ai compris ce point peut-être trop tard, mon duo battant désormais sévèrement de l'aile. J'aurais pu me combler d'être père autrement, j'aurais accepté toute forme de foyer auprès de Lucy, mais aujourd'hui, je notais avec désarroi que la femme que j'aimais s'éloignait de moi un peu plus chaque jour. « Pardon d’avoir demandé, c’était indiscret de ma part, » Deborah comprend à ma réponse sommaire et possiblement mon attitude à fuir son regard que le sujet est sensible. Un fin sourire étire mes lippes, je lui assure avec douceur, désireux de gommer toute once de culpabilité qu'elle pourrait ressentir : « Non, ne t'en fais pas. Je t'aurais dit que je ne souhaitais pas te répondre si vraiment j'étais fermé à ce sujet. » Je formule, timoré. Je dépose le biberon pour changer la position du bébé afin qu'il assimile la première partie de sa boisson, ma main frottant délicatement son dos. « C'est juste que je pense que Lucy et moi devrions mettre ce projet de côté, pour l'instant. » Peut-être qu'à se détacher de cet objectif et ainsi se retirer toute cette pression, l'atmosphère entre nous s'apaisera également et qui sait, un miracle se produira ? Je peinais à y croire et de plus en plus, je songeais sérieusement à l'adoption, quand bien même ce processus était long et surtout, je sentais mon couple trop précaire pour entamer ces démarches de manière raisonnable dans l'immédiat. Ou alors, les choses doivent peut-être prendre une toute autre évolution, possiblement avec quelqu'un d'autre. A cette réflexion, mes émeraudes cherchent à s'attacher aux perles de Deborah. Je cale de nouveau le nourrisson dans mes bras, présentant le biberon à l'enfant.

Intéressé, je me permets de questionner mon amie sur son pays natal et si celui-ci lui manque. « Souvent. Je l’ai quitté si rapidement il faut dire. » Je l'observe, taisant mes interrogations de peur d'émettre un faux pas. « Peut-être que j’y retournais au moment voulu mais pour le moment, ce n’est pas dans mes projets. » Je souris tendrement, me doutant que l'arrivée de son fils a du bousculer les lignes des plans éventuels de mon interlocutrice. « Je suis heureux que tu sois à Brisbane, en tout cas, » j'avouais. Le destin nous avait drôlement réunis et j'en étais profondément reconnaissant. J'avais trouvé en Deborah une personne forte, fascinante, sensible et compréhensive. J'aimais évoluer à ses côtés, j'aimais lui ouvrir mon cœur et lui dévoiler mon âme tout en découvrant les nombreux pans de la personne impressionnante qu'elle constituait. « C’est à toi que je le laisserais si je pouvais choisir. Je serais au moins certaine de ne pas me gourer en affirmant qu’il aurait un papa aimant. » Je quitte le minois du nouveau-né pour le poser derechef sur le portrait de sa mère, surpris et touché. Ses mots, dotés de fortes sémantiques, me vont droit au cœur, de son optique à me confier volontairement sa progéniture qu'elle aimait inconditionnellement au qualificatif qu'elle emploie pour me décrire vis-à-vis de son fils. « J'ai confiance en son futur, » je présentais, optimiste. Si l'avenir et ses drôles de chemins conduisaient à ce que je prenne un rôle de père pour cet enfant, je l'assurerais avec toute l'affection que j'avais à donner, je prendrais soin du garçonnet comme de la prunelle de mes yeux, identiquement à la manière que j'adoptais depuis qu'il était hébergé chez moi. Cependant, malheureusement, les probabilités pour qu'un tel scénario se réalise étaient moindres. Je reposais l'enfant assoupi et rassasié dans son berceau. « Il sera quelqu'un de bien, qui gagne à être connu, » je prédis, me rapprochant de l'irlandaise. « Les chiens ne font pas des chats, » j'adresse à Deborah, honnête sur une partie des sentiments que je lui vouais. Je réduis la distance entre nous, quelques dizaines de centimètres nous séparant, enveloppés dans l'obscurité imposée par la panne d'électricité. « Est-ce que tu es partante pour qu'on se termine cette bouteille de vin à la lueur des bougies ? » Je proposais sur une intonation posée qui jurait avec mon cœur martelant ma cage thoracique. « Promis, je tâcherais de ne pas casser de verre, même si tu as su très bien me soigner, » je souffle avec légèreté et malice. Et que j'ai aimé ce contact, je pense.



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Deborah Brody
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ÂGE : Trente-six ans. (26.02.88)
SURNOM : Deb, Debbie, parfois Brody.
STATUT : L'officiel et l'officieux se croisent en la personne de Camil. Amoureux publics, amants privés, la lisière est fine mais la différence est notable.
MÉTIER : En formation d'ambulancière.
LOGEMENT : Maison au #320 à Carmody Road (TOOWONG).
(c) Cocaïne
POSTS : 34111 POINTS : 120

TW IN RP : TW régulièrement mentionnés : Maternité. Abandon. Dépression. Sexualité. (TW mentionnés en fin 2021- milieu 2023 : TS. Violences physiques et verbales. Consommation d'alcool et de médicaments en excès)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : A Brisbane depuis l'été 2016. Avant ça, elle a toujours vécu à Dublin en Irlande. • Elle a donné naissance à un petit garçon le 20 avril 2017 dont elle n'a pas la garde. • Depuis début 2023, elle se remet d'une dépression commencée en octobre 2021 suite à une grossesse nerveuse. Elle retrouve peu à peu un équilibre et une certaine paix.
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KEEDY – L'amitié est familière et veut sourire et s'égayer ; elle va aux visages épanouis, aux cœurs ouverts et se refuse aux âmes sombres et repliées.

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MIDY – Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter.

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Message(#) Sujet: Re: La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. EmptyJeu 2 Fév 2023 - 23:59



Isaac avait beau dire que ce n’était pas un problème, Deborah ne souhaitait pas retourner le couteau dans la plaie pour autant en questionnant davantage. Ses excuses présentées étaient déjà suffisantes selon elle. Elle sentait bien que « compliqué » était un euphémisme par rapport à ce que le couple devait traverser et la jeune femme ne tenait pas à le mettre mal à l’aise en posant plus de questions – quand bien même sa légendaire curiosité était piquée. Les regards ne mentaient pas. L’absence de sa propre famille semblait le peiner et elle se sentait tellement idiote face à lui. Pour la première fois, ils étaient des exacts opposés. Il voulait une famille et il ne pouvait pas en avoir. Elle avait un fils et elle hésitait à abandonner ses droits parentaux sur lui. Rares étaient ces moments où ils ne se rejoignaient pas – quand bien même l’abandon n’avait rien à voir avec le rejet de l’enfant de la part de Deborah, bien au contraire. Mais ne dit-on pas que les opposés s’attirent ? Sans le dire, elle y pensait maladroitement. Il n’était pas dans la possibilité de fonder une famille avec Lucy. Elle était en capacité de lui en offrir une sur un plateau d’argent. Des opposés qui semblaient se compléter mais que la bienséance faisait taire, se rendant bien compte que ce n’était pas le moment idéal. Mais y en avait-il vraiment un lorsqu’il avouait son bonheur de la savoir à Brisbane ? « Je le suis aussi. » disait-elle dans un sourire tendre. D’être à Brisbane, d’être là, d’être chez lui tout particulièrement. Si l’Irlande avait autorisé l’avortement plus tôt, elle ne serait probablement jamais venue. Il n’était pas aisé de dealer avec le Destin mais il fallait croire qu’il était bien fait en dépit du reste. « Je me demande comment ça se serait passé si je n’avais pas eu un soutien comme le tien. » Du genre inattendu. Combien de famille d’accueil laissait autant de place dans leur vie à la mère biologique de l’enfant ? Elle était prête à parier qu’elles n’étaient pas si nombreuses et que la chance lui avait souri dans son malheur. L’équilibre fragile de la vie.

Aussi fragile que celle de son fils qu’elle aurait aimé confier à Isaac et Lucy. Elle n’avait aucune crainte de l’exprimer tant il lui paraissait clair que le brun était fait pour ça. Sa manière si douce qu’il avait de le maintenir réveiller pour lui faire boire l’entièreté de son biberon, sa façon de le tenir tout contre lui avant de le poser avec tout autant de délicatesse une fois le bébé repu et rendormi. Au même titre que l’enfant gagnait à être connu selon les dires d’Isaac, ce dernier était déjà un père au fond de son âme, quoi que les statuts administratifs peuvent dire. « Il doit tenir de son père alors. » disait-elle non sans un sourire complice en dépit de l’obscurité, bien incapable d’accepter un compliment sans le retourner ou se cacher derrière l’humour. Ce père dont elle ne parlait pas, celui qui avait réveillé des sentiments dont elle avait eu peur et qui l’avait, en partie, faite fuir. Qu’adviendra-t-il de ceux qu’elle était en train de développer pour Jensen ? Pourquoi n’avait-elle aucune crainte quand ça le concernait, lui ? Peut-être son couple. Cela lui assurait une (fausse) non réciprocité et la garantie de ne pas s’engager – parce qu’elle n’était pas femme à s’interposer dans un couple, même lorsque ce dernier battait furieusement de l’aile. Ne pas vouloir se positionner en maîtresse d’un homme lui-même bafoué par sa petite-amie… belle ironie n’est-ce pas ?

D’autant plus lorsqu’elle ne s’étonnait plus d’avoir le souffle plus court dès lors qu’il l’approchait un peu trop, jusqu’à être capable (lui semblait-il) de sentir son parfum lui chatouiller les narines. L’obscurité cachait sans mal les signes de sa gêne : le rosé de ses joues, ses iris détaillant trop longtemps les contours de son ombre. Heureusement pour elle, il jouait sur le même terrain : celui de l’humour. Toujours au bon moment pour briser un instant trop tendu d’un trouble qu’ils frôlaient toujours plus sans jamais oser franchir la limite du raisonnable. « Très bonne idée mais à une condition... » La malice aux lèvres, elle ne tardait pas à rajouter : « Si tu as d’autres bougies que celle déjà allumée, tu les sors et je les allume. Tu serais capable de brûler. » s’amusait-elle de sa maladresse tandis qu’elle rebroussait chemin pour retrouver la lueur tamisée du salon et la bouteille de vin qui arrivait vers sa fin. « Après ça, il va falloir que je me montre raisonnable. » disait-elle sans vraiment savoir sur quoi elle devait l’être. Sur l’alcool ? Sur lui ? Sur l’idée qu’elle allait devoir rentrer chez elle bientôt et seule ? La première idée était la plus probable, les deux autres beaucoup moins agréables. « Tu penses que Lucy va bientôt rentrer ? » interrogeait-elle, mordant déjà l’idée de rester un peu plus longtemps tandis qu’elle attrapait la bouteille au passage pour mieux se diriger vers le bar de la cuisine – pas question de se remettre sur le canapé avec les débris de verre à leurs pieds. Deborah ne tenait pas spécialement à croiser la jeune femme. Aucune animosité entre elles mais elle se doutait un peu que ça ne lui plairait sûrement pas de la trouve là trop tard, à la lumière de bougies, si proche de son petit-ami. Sans même compter que ça serait se faire du mal toute seule que d’assister aux retrouvailles du couple. La chandelle était faite pour les éclairer, pas pour être tenue par Deborah.

@Isaac Jensen


LA VERITABLE PAIX DE L'ESPRIT VIENT DE L'ACCEPTATION DU PIRE.
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Message(#) Sujet: Re: La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. EmptyDim 2 Avr 2023 - 0:46



Mon pouce caresse doucement la joue du petit garçon lorsque les bruits de succion qu'il produit contre le biberon s'amoindrissent, dans une stratégie délicate de le tenir assez alerte pour qu'il s'alimente autant que possible. Sa main se referme en poing et un sourire se dessine sur mes lippes tandis que sa mère me répond être heureuse de se trouver à Brisbane. Mon regard, pétillant d'une tendre malice, vient dénicher ses prunelles. « Je me demande comment ça se serait passé si je n’avais pas eu un soutien comme le tien. » Instinctivement, j'aspire à répliquer à la jeune femme qu'elle aurait su faire peu importe les cartes que la destinée lui aurait attribuées, intimement persuadé que la Brody détenait un aussi bon cœur qu'instinct ; deux atouts majeurs à la conciliance. Néanmoins, une partie de moi-même réfute même imaginer le fait que je n'aie jamais détenu la chance de rencontrer l'irlandaise, elle se réjouit vigoureusement, possiblement égoïstement, que l'histoire se déroule ainsi pour que Debbie devienne un protagoniste récurrent au sein de ce chapitre de ma vie, avec l'espoir que l'encre de notre amitié ne s'épuise jamais, qu'elle gagne a contrario en intensité à mesure des lignes de temps partagées ensemble. « Je suis heureux d'être là pour toi, » j'assure ainsi, mon regard la couvant désormais, comme si de la sorte, je pouvais la protéger des orages qui menaceraient s'abattre sur elle dans le futur. « Je me répète mais tu pourras toujours compter sur moi, tu sais. » Peu importe ses choix de vie, je serai présent pour l'épauler et je ne ressens aucun scrupule à répéter cette promesse que je lui dédie avec une inexorable sincérité.

Une autre personne en qui j'ai confiance, c'est en ce petit être qui s'assoupit progressivement dans le creux de mes bras et que je m'apprête à coucher de nouveau dans son berceau. Je me plais à croire qu'il sera doté de multiples qualités et richesses comme sa mère, ce que je souffle abstraitement à mon interlocutrice. « Il doit tenir de son père alors, » elle lance, vive d'esprit, et mon rictus s'élargit, compréhensif. De mon expérience, il s'agit réellement des meilleures personnes qui manquent de confiance en elles, ce qui justifie davantage le fait que Deborah soit une bonne âme. « Il hérite d'un sacré stock de bonnes ressources niveau personnalité, » je formule. Même si son début de vie est atypique, il n'en demeure que cela ne change rien aux forces qu'il possède initialement, qui ne demandent qu'à se développer à mesure des années qui passeront, en espérant que celles-ci ne soit pas trop rudes, en espérant que la bienveillance sous laquelle l'abrite sa mère depuis qu'il croît sous son nombril ne le quittera jamais et le préservera des injustes intempéries.

Peu à peu, je réduis la distance entre Deborah et moi-même, l'obscurité nous enveloppant de son épais manteau. Mon cœur tambourine dans ma poitrine alors que je la sens désormais si proche de ma silhouette, à un geste audacieux d'effleurer sa peau, d'être en mesure de caresser ses cheveux d'ébène qui coulent en cascade sur ses épaules frêles. Je me surprends, dans un bref interdit, à rêver dessiner les traits de son portrait de porcelaine sous la pulpe de mes doigts et j'inspire aussi discrètement que profondément, invoquant un retour à la décence, ma voix aussi assurée que possible pour l'inviter à retourner au séjour où nous avions débuté notre soirée, accusant cette bouteille de vin que nous avions abandonnée une panne et un appétit à rassasier plus tôt. « Très bonne idée mais à une condition... Si tu as d’autres bougies que celle déjà allumée, tu les sors et je les allume. Tu serais capable de brûler. » Un fin rire file entre mes lèvres et je réitère, amusé : « Entendu, chef. » Nous investissons le salon et alors qu'elle évolue entre cette pièce et cuisine, je recense les différentes chandelles de la maisonnée que je disperse sur l'îlot de la cuisine. « Après ça, il va falloir que je me montre raisonnable. » Je la considère quelques instants, mon palpitant enchaînant des saltos dans sa cage. « Eh, tant que tu ne fais rien que tu regretteras plus tard... » Je soumets d'une voix qui se veut réconfortante tout en invitant subliminalement au vice. Je lui tends le briquet, mes doigts effleurent vivement les siens au transfert de la source de chaleur. « Tu penses que Lucy va bientôt rentrer ? » Deborah interroge tandis que la flamme jaillit dans un cliquetis maîtrisé. Je lui tourne le dos de manière à récupérer deux nouveaux verres à vin. « Je ne pense pas. Généralement, elle rentre au petit matin, » j'annonce, conscient que ce comportement pouvait constituer une preuve supplémentaire en faveur des fréquentations de ma conjointe avec un amant. Je me mordille nerveusement la lèvre inférieure puis je confesse, reprenant position de l'autre côté de l'îlot, en face d'elle. « Tu sais, Deborah, même si je n'ai pas envie d'y penser parce que cela impliquerait qu'on ne se soit pas rencontré, je suis convaincu que tu aurais su faire, s'il avait été confié à une autre famille. » De plus, comme pour ne pas relancer cette conversation hasardeuse, je divise le vin entre nos deux verres, les dernières goutes pourpres s'installant dans celui de la Brody, laissant planner toutes les phrases traditionnelles au terme d'une telle bouteille. Tout un désobéissant à mon principe de paraître le plus sain et stable possible pour son fils, je m'entends néanmoins interroger d'un timbre pulsant la franchise de l'âme : « Tu crois qu'on va bien ensemble ? » Je questionne d'une voix songeuse, avant de préciser : « Tu crois que Lucy est la femme pour moi ? » Drôle d'expression, par ailleurs. Comme si nous étions tous désignés à quelqu'un, que le romantisme nous fait même appeler moitié, comme si nous étions fatalement incomplets sans cet autre providentiel. Aristophane en avait rédigé tout un mythe, dont les images me viennent sans cesse, alors qu'il serait en réalité tellement plus simple de se contenter de vivre au jour le jour et de profiter de ce que chaque heure nous apporte, plutôt que de se lancer dans des projets d'envergure pariant sur un avenir incertain et des constantes sur lesquelles nous ne jouissons absolument aucun contrôle. La plénitude ne se cueillait-elle pas dans notre jardin, prospérée par nos soins, plutôt que sur le terrain d'autrui ?



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PETIT PLUS : A Brisbane depuis l'été 2016. Avant ça, elle a toujours vécu à Dublin en Irlande. • Elle a donné naissance à un petit garçon le 20 avril 2017 dont elle n'a pas la garde. • Depuis début 2023, elle se remet d'une dépression commencée en octobre 2021 suite à une grossesse nerveuse. Elle retrouve peu à peu un équilibre et une certaine paix.
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Message(#) Sujet: Re: La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. La mère a(b)ime, l'enfant (c)rêve. EmptyDim 23 Avr 2023 - 0:44



« Pour ça, je ne peux pas te contredire. » disait-elle sur les racines parentales de la personnalité du bambin. Debbie n’a jamais été une femme facile à suivre (la preuve par sa présence aujourd’hui, coincée entre deux eaux, comme souvent. Sans compter son adolescence pour le moins mouvementée). Quant au père de l’enfant, il était plus sage qu’elle, plus réfléchi. Pourtant leurs chemins s’étaient croisés. Les opposés s’attirent, pas vrai ? Elle restait néanmoins persuadée qu’une partie du caractère se forgeait avec l’éducation et les expériences de la vie. Elle ne serait donc pas étonnée si le petit garçon prenait une autre direction que ce que le caractère des géniteurs pouvait supposer. Dans un sens, elle lui souhaitait presque. Il aurait sûrement une vie bien plus facile en ne prenant pas les mêmes chemins sinueux que sa mère. C’était pourtant l’incertitude qui la poussait à être ici ce soir. Ça serait tellement plus simple si elle pouvait connaitre les différentes options d’avenir pour lui selon certaines configurations. Le monde n’avait rien de rose et elle n’avait aucune garantie qu’il se retrouve dans une bonne famille. Elle ne comptait plus le nombre de true crime qu’elle avait écouté et qui impliquait des enfants adoptés. Une immondice qu’elle n’était pas capable d’ignorer. C’était ce genre de pensées qui faisaient qu’elle n’était toujours pas capable de prendre une décision. Le garder avec elle ou lui laisser une chance pour le meilleur en risquant le pire ? Elle ne saurait pas vivre correctement sans savoir. Elle hésitait.

Elle hésitait tout comme elle n’était sûre de rien quand il s’agissait d’Isaac. Finir cette bouteille, était-ce raisonnable ? Rester aussi tard est-ce que ça l’était aussi ? Allumer d’autres bougies comme s’ils allaient rester longtemps dans cette cuisine à discuter jusqu’au bout de la nuit ? Son cerveau cherchait à être raisonnable, responsable mais il entrait en parfaite contradiction avec ce cœur qui s’emballait et le chatouillement indomptable entre ses reins quand le brun s’opposait qu’elle pouvait tout faire tant que cela n’amenait pas le regret. S’il savait combien pareils mots sonnaient avec suavité à ses oreilles. Il était, sur l’instant, ce qu’elle désirait le plus et ce qu’elle pourrait le plus regretter aussi. Elle ne voulait rien foutre en l’air : ni cette naissante amitié, ni cette opportunité de voir son fils de temps en temps qu’elle n’aurait pas eu avec toutes les familles, ni le couple qu’il formait avec Lucy quand bien même il battait furieusement de l’aile. Et si le regret, c’était de se la fermer et de ne rien tenter ? « Je suis beaucoup moins sûre que toi mais vu que d’autres familles il n’y a pas, la question ne se pose plus. » Elle était bien assez bloquée dans des « et si » comme ça sans s’en rajouter à l’esprit. Elle préférait se concentrer sur lui.

Lorsqu’il annonçait que sa compagne ne rentrerait sûrement qu’au petit matin, même s’il était de dos, son regard se relevait instantanément vers lui. Malgré elle, ses iris hurlaient combien elle était désolée pour lui. Sans même parler de potentiel amant, avoir une compagne aussi absente ne devait pas être si facile à vivre. Il suffisait de compter le nombre d’heures que Deborah avait pu passer ici avec Isaac sans que Lucy ne montre son nez, ne serait-ce que quelques minutes. « Merci. » disait-elle simplement pour le vin tandis qu’elle prenait aussi sur l’un des grands tabourets, face à lui. Elle trouvait cela malheureux parce qu’elle ne doutait pas une seule seconde de l’affection que pouvait avoir Isaac pour elle alors forcément, quand il lui posait la question sur la potentielle femme pour lui, elle se mordait un peu l’intérieur de la joue. « J’imagine que tu attends de l’honnêteté de ma part. » La gorgée de vin ? Pour le courage, pour sûr. « Si vous avez eu l’autorisation de garder des enfants, je pense que vous allez bien ensemble oui. » disait-elle dans un premier temps, avant de préciser sa pensée. « Sur le papier en tout cas. » Parce que dans la réalité, elle était là et elle constatait de visu que les choses étaient bien différentes. « J’ai du mal à croire qu’on soit fait pour quelqu’un en particulier. Je crois davantage à l’idée qu’on a des rencontres à faire pour ce que les gens ont à nous apporter et ce qu’on peut leur apporter également. Parfois ça peut durer longtemps parce que cette personne nous apporte beaucoup et nous aide à évoluer dans le bon sens chaque jour. D’autres fois, ça se termine parce que les choses sont ainsi faites. » Elle haussait un peu les épaules, désolée quelque part de lui dire ça mais désireuse d’être honnête avant d’être rassurante. Mentir pour faire joli, très peu pour elle. « Est-ce que tu penses que ton histoire avec Lucy a encore de belles choses à t’apporter ? C’est ça la question. »

@Isaac Jensen


LA VERITABLE PAIX DE L'ESPRIT VIENT DE L'ACCEPTATION DU PIRE.
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