Il n’y avait pas de sentiment semblable à celui que tu ressentais chaque fois que tu avais la chance de présenter ta fille à l’un de vos proches. C’était un mélange d’un amour si puissant, indescriptible et d’une fierté telle que tu regardais ceux qui t’étais cher poser des yeux complètement éblouis sur celle qui s’était immiscée au statut de merveille du monde à tes yeux par le simple fait de sa présence. Tu pouvais passer des heures à admirer ses traits, à étudier chacun de ses mouvements, de ses petits bruits et de ses petites manières, soudainement bien trop consciente que tout changerait avant même que tu n’aies le temps de t’y faire complètement. Tu aurais voulu pouvoir figer le temps, pour te perdre complètement dans ces moments qui t’étaient si précieux. De voir Isaac s’occuper d’elle, de voir Jude être si délicat et si attentif auprès d’elle, a constamment vouloir aider, tu étais d’autant plus charmée par les hommes de la maison qui faisait tout et plus encore pour s’assurer que Maia et toi ne manquiez jamais de rien. Vous aviez enchaîné les visites de vos familles, et c’était sans grande surprise que tous tombaient sous le charme de Maia d’abord, mais aussi de cette unité familiale nouvelle que formiez, atypique oui mais au sein duquel l’amour existait en quantité infini.

« Est-ce que tu as tout ce qu’il faut? » Une chose que tu avais rapidement compris depuis l’arrivée de Jude, mais encore plus depuis la naissance encore récente de Maia, c’est que de sortir de la maison demandait désormais une organisation des plus particulières, puisque les besoins des petits humains étaient nombreux et qu’il vous semblait toujours oublier un morceau dans la frénésie du moment, toujours un brin trop excité de sortir de la maison, prêts à présenter votre petite merveille à l’un de vos proches. S’il pouvait sembler plus logique de laisser les gens venir à vous pour rencontrer Maia, ce n’était pas toujours possible. C’était le cas pour Maddy, qui avait pris le temps de vous envoyer ses félicitations, bien que sa propre grossesse semblait prendre une tangente un peu plus compliquée, laissant la future maman complètement alitée pendant quelques semaines, pour donner la chance à son bébé de rester bien au chaud encore aussi longtemps que possible. Si tu craignais que tout le clan Jensen ne soit un peu trop à gérer pour la Griffiths qui devait se reposer, tu tenais tout de même à lui présenter ta fille avant de faire l’annonce publiquement et tu savais parfaitement qu’avec Isaac, vous saurez être délicats et attentifs au moindre signe de fatigue démontré par la blonde. Maia dans la poussette, Jude qui tient fermement la main de son père, vous prenez le chemin de la demeure de Maddy. L’image paraît des plus simples, une petite famille qui traverse quelques pâtés de maisons pour se rendre chez un voisin, mais ce simple moment te remplit d’un bonheur que tu ne saurais pleinement décrire.

Tu savourais précieusement chacun de ces moments, conscient qu'il ne durerait malheureusement pas éternellement. Maia avait désormais quelques jours de vie et elle te semblait déjà si différente de celui de sa naissance. A mesure des soleils qui dardaient ses rayons sur son portrait délicat, elle te semblait tantôt ressembler à Penny, tantôt à Jude. Peut-être était-elle finalement le parfait mélange de ta petite amie et de ta personne, ce fruit surprise et merveilleux à l'équation atypique que vous formiez. Malgré la fatigue persistante qui ne savait réellement disparaître vu vos quotidiens animés, malgré le stress que tu ressentais parfois de mal t'y prendre avec ta fille, malgré la détresse qui t'étreignait lorsque tu ne parvenais pas entièrement à l'apaiser même si elle était rassasiée et confortable dans sa tenue, malgré tous ces petits aléas qui te tenait constamment sur le qui-vive et te motivaient puissamment à toujours tout mettre en œuvre pour faciliter le quotidien de la maman et du bébé, tu valorisais chacune des secondes déroulées dans ce cocon familial tout récemment métamorphosé et indéniablement embelli, dénichant déjà quelques petites habitudes que ce soit ces micro-siestes sur le canapé avec Maia sur ton ventre quand Penny parvenait à gratter quelques heures salutaires de sommeil, ces instants complices où tu accompagnais ton fils dans son tout nouveau rôle de grand frère qu'il assumait selon toi avec brio - mais tu étais sans nul doute biaisé -, et surtout : ces moments où vous étiez tous les quatre, au cœur de cette unité familiale qui avait des goûts de paradis, avec la femme avec qui tu voulais vivre ta vie.

Tu avais appris, le cœur serré, que la grossesse de Maddy avait pris un tournant qui l'obligeait désormais à rester alitée. Compatissant avec ton amie, tu restais toutefois optimiste : la future maman avait fait le plus gros de la grossesse et quand bien même elle et son bébé étaient désormais soumis à un maximum d'immobilité, ils se portaient bien. Pour remonter le moral de l'illustratrice, tu avais décidé de lui préparer un petit panier avec quelques sucreries question de lui remonter le moral. Pendant que Penny et Maia étaient installées confortablement dans le salon, tu avais proposé à Jude de faire un dessin pour la Griffiths et le petit s'était appliqué à lui dessiner une fleur, décidé de remonter le moral à la future maman dont vous lui aviez parlé avec ses petits talents créatifs.

« Est-ce que tu as tout ce qu’il faut? » Tu ne peux t'empêcher de sourire tendrement, presque certain que vous allez oublier quelque chose. Jude tient son dessin fermement dans les mains, tu lasses ses chaussures alors que Maia fixe le petit jouet accroché au-dessus de sa tête dans la poussette. Heureusement, votre expédition n'est pas très loin, même si elle vous a pris beaucoup plus de temps que tu ne l'avais augurée pour la préparer. Tu jettes un coup d'œil à la pendule et tiens la porte pendant que Penny et Jude quittent le domicile, Azrael en profitant pour se ruer à l'extérieur. Tu sors la poussette à l'extérieur et voilà que votre clan était officiellement de sortie. Tes doigts s'entremêlent doucement à ceux de ta petite amie, les portant à ta bouche pour y déposer un doux baiser, Jude gambadant déjà devant vous sur le trottoir.  

« Elle m'a dit qu'on pouvait rentrer directement. Sergio a laissé la porte ouverte, » tu informes Penny alors que vous vous s'approchiez de la porte d'entrée. Tu tapotes à quelques reprises sur la surface, plutôt par automatisme, puis annonces, question de ne pas alerter la trentenaire : « Maddy ? C'est nous. » Jude vous imite et observe avec attention. Maia, les yeux grands ouverts, est blottie contre sa mère. Tu tends la main à ton fils pour qu'il te suive jusqu'à la pièce où Maddy t'a indiqué s'être installée. « Salut, » je fais avec un sourire amical en croisant le regard de la blonde. « Non seulement on vient à quatre, mais on ne vient pas les mains vides, » tu annonces sur un ton malicieux, déposant le petit panier de gourmandises réconfortantes. « Tu veux donner ton dessin à Maddy, mon cœur ? » Tu invites Jude qui fait son timide derrière tes jambes, mais qui acquiesce en tendant à bout de bras son tournesol (x). « Je te présente officiellement Jude, » tu indiques en caressant doucement la tête blonde. Tu portes ensuite toute ton attention sur Penny qui s'approche précautionneusement avec Maia dans ses bras pour présenter officiellement votre petite merveille et que Maddy puisse découvrir son visage que tu avais gardé mystérieux jusqu'ici dans vos échanges.

« Maddy ? C'est nous. » La maman se redresse doucement de son canapé afin de pouvoir parler d’une façon audible. « Rentrez, je suis dans le séjour ! » Elle a pris soin de prévenir ses amis qu’il fallait rentrer sans sonner, mais elle entend tout de même quelques coups sur la porte accompagné de voix familières. Son sourire s’agrandit sur son visage en découvrant le joli portrait de famille rentrer dans le salon. Le petit Jude se cache derrière son papa, tandis que Penny observe d’un regard attentif la douce Maia entre ses bras. « Salut, » « Hey coucou. » Elle est vraiment heureuse de les revoir, au complet qui plus est. La Griffiths a l’occasion de voir souvent l’infirmier, mais elle n’a pas revu Penny depuis qu’elle avait appris qu’elle était enceinte. Elle est émue de la revoir et cela se ressent sur son visage.

« Non seulement on vient à quatre, mais on ne vient pas les mains vides, » Le visage de la blonde s’illumine alors qu’Isaac encourage Jude à s’approcher d’elle. Elle le regarde les yeux remplis d’étoiles. « Tu veux donner ton dessin à Maddy, mon cœur ? » Le petit garçon tend le dessin d’un geste timide, observant avec des grands yeux ronds le ventre impressionnant de Maddy. Elle découvre l’adorable petite fleur que Jude lui a dessiné. C’est tellement mignon, il est autant attentionné que son père. La Griffiths a toujours adoré peindre des fleurs. « Je te présente officiellement Jude, » Son sourire remonte jusqu’aux oreilles. « Bonjour Jude, je suis enchantée de te faire ta connaissance. Je suis Maddy, une amie de tes parents. » Qu’est-ce qu’il ressemble à Isaac. Ils ont le même sourire. « Viens-là que je te fasse un bisou pour te remercier de ton magnifique dessin. » Elle comptait bien l’accrocher sur la porte de son frigo en guise de souvenir.

« Je suis contente de vous voir aussi, c’est gentil de votre part d’avoir fait le déplacement. » ajoute-t-elle en caressant son ventre aussi gros qu’une pastèque. « Comment vont les jeunes parents et leur petite merveille ? » Piquée par la curiosité, elle admire Penny qui tenait la minuscule Maia dans ses bras. Son amie s’approcha d’elle venant s’assoir sur le canapé. Les deux femmes échangèrent un regard complice. « Elle est magnifique. » Son cœur fond devant les petits pieds et les minuscules mains du bébé. « Installez-vous les garçons. » qu’ajoute Maddy d’une voix chaleureuse, en désignant les deux immenses fauteuils moelleux en face des filles. « Mabel m’a rapporté une collection de jus de fruits, peut-être que Jude en a envie ? » qu’elle demande à son papa. « Après il y a plein d’autres boissons dans les placards si vous voulez. » qu’elle précise avant de tourner ses pupilles bleutées vers son amie. « Comment tu te portes Penny ? Est-ce que ça va mieux depuis ton accouchement ? » l’interroge-t-elle en posant une main bienveillante sur l’épaule de sa petite sœur de cœur.

@Penny Stringer, @Isaac Jensen + cutie Jude + sweet Maia

« Elle m’a dit qu’on pouvait rentrer directement. Sergio a laissé la porte ouverte. » Tu acquiesces d’un léger mouvement de la tête, quand bien même un brin gênée de rentrer dans la demeure de l’actrice sans avertir de votre présence. Maddy vous attend toutefois, tu sais qu’elle ne sera pas surprise de vous voir arriver tous les quatre. Tu crains que ce soit beaucoup, votre visite avec les enfants alors que la Griffiths doit rester alitée jusqu’à la fin de sa grossesse, mais elle vous a assuré à plusieurs qu’elle se sentait assez en forme et tu as fait promettre plus d’une fois à ton amoureux que votre visite n’en serait pas une longue. Isaac et Jude rentrent les premiers, et tu sors Maia de sa poussette avant de suivre le mouvement des garçons devant toi. « Maddy? C’est nous. » « Rentrez, je suis dans le séjour! » Isaac n’a pas besoin d’indication quelconque pour se diriger vers la bonne pièce, et tu continues d’avancer derrière lui, Maia bien éveillée entre tes bras. Ton regard se perd sur Maddy qui a le ventre bien rond désormais, et tu peines à croire que toi aussi, tu avais le ventre aussi gros il y a quelques jours à peine, tenant désormais contre toi le petit-être qui a poussé en toi pendant si longtemps. Malgré la fatigue évidente, elle a l’air bien, et tu es rassurée de voir qu’elle semble bien se porter malgré les complications. « Non seulement on vient à quatre, mais on ne vient pas les mains vides. Tu veux donner ton dessin à Maddy, mon cœur? » Jude continue de se cacher derrière son père encore quelques instants, avant que les encouragements de ce dernier ne fassent enfin effet et qu’ils tendent son dessin vers l’actrice.

« Je te présente officiellement Jude. » L’énorme sourire de fierté qui apparaît sur les lèvres de ton amoureux te fait toujours aussi fondre, alors que Maddy porte toute son attention sur le petit blond qui l’observe en retour. « Bonjour Jude, je suis enchantée de faire ta connaissance. Je suis Maddy, une amie de tes parents. » Jude continue de l’observer, avant de pointer son ventre qui a sans grande surprise attiré son attention. « Tu as le ventre tout rond, comme Penny avant! » qu’il lance, plein d’innocence. Tu échappes un léger rire avant de venir poser l’une de tes mains sur son épaule. « C’est parce que Maddy aussi, elle attend un bébé. » Jude ouvre la bouche de surprise, avant qu’un sourire vienne égayer son petit visage. « Viens-là que je te fasse un bisou pour te remercier de ton magnifique dessin. » Comme d’habitude, Jude ne met pas longtemps avant de se mettre à l’aise près de Maddy, et c’est sans se faire prier qu’il lui offre un câlin, ses mains définitivement curieuses à l’idée de pouvoir sentir son bébé bouger, comme il avait l’habitude de le faire sur ton ventre.

« Je suis contente de vous voir aussi, c’est gentil de votre part d’avoir fait le déplacement. » « Ce n’est pas comme si on était très loin. On a marché. » que tu lui avoues avec un sourire. Tu aimais être si près d’elle, tu ne doutais pas un seul instant que ça vous permettrait d’être présentes l’une pour l’autre pendant ces premiers mois de maternité qui pouvaient être assez difficiles, d’après ce que tu avais lu à ce sujet, même si pour l’instant, tu flottais encore sur un petit nuage. « Comment vont les jeunes parents et leur petite merveille? » « Merveilleusement bien. » que tu reprends, t’approchant à ton tour de Maddy pour pouvoir lui montrer d’un peu plus près le visage bien éveillé de Maia. « C’est à mon tour de te présenter officiellement Maia. » que tu annonces d’une petite voix émue, prenant place aux côtés de ton amie sur le canapé. « Elle est magnifique. » Tu n’en penses évidemment pas moins, bien que complètement biaisée par l’amour inconditionnel que tu lui portes. « Installez-vous les garçons. » qu’elle propose à Isaac et Jude, tout en pointant les deux fauteuils qui font face au canapé où vous êtes toutes les deux installées. « Mabel m’a rapporté une collection de jus de fruits, peut-être que Jude en a envie? » Tu es surprise d’entendre le prénom de la cadette Griffiths, mais tu espères surtout que cela est un bon signe pour la relation entre les deux sœurs. « Après il y a plein d’autres boissons dans les placards si vous voulez. » « C’est gentil, merci. » Tu laisses Isaac gérer avec les différents breuvages, sachant pertinemment qu’il te connaît assez pour te ramener quelque chose que tu aimes. « Comment tu te portes Penny? Est-ce que ça va mieux depuis ton accouchement? » Tu fais signe que oui de la tête, réalisant encore à peine tout ce qui s’était passé dans la dernière semaine. « Oui oui, tout va bien. Elle était pressée, mais tout s’est bien passé. » que tu la rassures aussitôt. « On t’a dit qu’elle était née chez nous? On a même pas eu le temps de se rendre à l’hôpital. » Et c’est sans doute ça par-dessus tout le reste qui te semble le plus incroyable. « Fort heureusement, j’avais mon infirmier privé. » que tu précises avec un rire. « Il a été le premier à la tenir, j’aurais jamais pu le faire sans lui. » Ton regard se pose sur Isaac, gratitude et amour se lisant bien aisément dans le fond de tes yeux. Tu retournes toutefois rapidement ton attention sur Maddy, ton regard déviant sur son ventre. « Et toi, ça va? Qu’est-ce qui s’est passé? » que tu lui demandes, espérant que la raison la poussant à être alitée n’a rien de trop grave, même si tu en doutes.

C'est avec aisance mais précaution que tu évolues dans le domicile de Maddy, suivant ses directives afin de la rejoindre dans le séjour où elle s'est installée dans le canapé. Jude a logé sa main dans la tienne, Penny te suit avec Maia lovée entre ses bras, ses yeux grands ouverts observant le tout nouveau décor qui l'environne. Tu te fais la réflexion qu'il s'agit là d'une des premières sorties du nourrisson et même si sa vue n'est pas encore optimale, il te semble interprété un certain intérêt au creux de ses pupilles qui réagissent aux formes et couleurs nouvelles.

Tu présentes Jude à Maddy, qui offre timidement le dessin sur lequel il s'est appliqué avant votre visite programmée. « Bonjour Jude, je suis enchantée de te faire ta connaissance. Je suis Maddy, une amie de tes parents. » Tu souris doucement, ta main dans le dos du petit garçon pour le mettre en confiance. Son esprit vif ne tarde pas toutefois à briser la glace : « Tu as le ventre tout rond, comme Penny avant! » qu'il observe en pointant du doigt la zone proéminente de la silhouette de la future maman. « C’est parce que Maddy aussi, elle attend un bébé, » explique ta petite amie. « Une nouvelle copine pour Maia et toi, » tu ajoutes tendrement, le petit garçon ne quittant pas des yeux Maddy, à la fois enthousiaste et fasciné. « Viens-là que je te fasse un bisou pour te remercier de ton magnifique dessin. » Le charme est indéniable, Jude s'approche, conquis, de l'illustratrice, lui offrant un câlin.

« Je suis contente de vous voir aussi, c’est gentil de votre part d’avoir fait le déplacement. » « Ce n’est pas comme si on était très loin. On a marché. » Ton sourire ne quitte pas ton portrait. « Ca nous a permis de faire une chouette petite balade en famille. » Elle n'a duré que quelques minutes mais c'était agréable de quitter les murs de votre maison tous les quatre pour rendre visite à la Griffiths. Tu te plais distraitement à t'imaginer ce que l'avenir vous réserve, pour votre famille à quatre. « On est content de te rendre visite, » tu assures, te permettant de parler pour Penny que tu ne doutais pas être du même avis. « Comment vont les jeunes parents et leur petite merveille? » « Merveilleusement bien. » Tu as beau poser la même question d'innombrables de fois à ton amoureuse, tu es toujours soulagé et satisfait d'entendre qu'elle se porte bien. L'une de tes priorités est d'assurer son bien-être ainsi que celui des deux enfants animant votre foyer. Penny approche votre fille de Maddy et effectue les présentations officielles, sous ton regard fier et comblé. « Elle est magnifique, » commente la jeune maman qui te semble émue et tu lui souris, encourageant et reconnaissant.

Maddy propose à Jude et toi de t'installer sur les canapés placés en face de celui où elle et Penny se trouvent et tu acquiesces pendant qu'elle propose du jus de fruits, gracieuseté de Mabel. Tu es un peu intrigué d'entendre parler de la sœur de Maddy, cette relation sororale te laissant toujours un peu confus. « C’est gentil, merci, » remercie Penny et tu proposes : « On va jouer aux barmen. Tu veux boire quelque chose aussi, Maddy ? » Autant joindre l'utile et l'agréable et aider au confort de la future maman par la même occasion. Jude trépigne d'impatience de faire le serveur et tu t'orientes vers la cuisine avec ton fils pendant que les deux femmes discutent. Lorsque tu reviens au salon avec les rafraîchissements, tu entends ta petite amie questionner : « Et toi, ça va? Qu’est-ce qui s’est passé? » Tu t'assois sur le canapé, Jude s'installant sur tes genoux, ton intérêt rivé sur Maddy, l'infirmier en toi à l'écoute.

Malgré son alitement inopiné pour les dernières semaines de sa grossesse, la future maman n’est jamais seule bien longtemps. Sa maison a toujours été un vrai moulin et elle l’est encore plus ses derniers jours. Sergio et Mabel font tout leur possible pour que Maddy et bébé papaye ne soient pas seules. Aujourd’hui c’est Penny et Isy qui viennent tenir compagnie à la Griffiths. Ô quelle merveilleuse compagnie, tant attendue !


Ils sont toujours autant rayonnants et amoureux ensemble, malgré la fatigue des jeunes parents qui creusent leurs yeux. Intérieurement, Maddy les admire, elle aussi elle aimerait trouvé un amoureux. Néanmoins, elle commence à sérieusement affectionnée sa famille recomposée.

La Griffiths est amusée par la réaction de Jude face à son gros ventre. Avec tendresse, Penny lui explique la raison et Maddy rajoute. « Bientôt Maia et toi, vous aurez une nouvelle amie dans le quartier. » qu’elle répond avec toute la douceur du monde. Elle a si hate d’avoir bébé papaye dans ses bras. Maddy est tellement attendrie par l’adorable Jude qu’elle connait à peine depuis 5 minutes. Encore plus lorsqu’il répond affirmation et vient l’éteindre de ses petits bras. Elle a toujours trouvé les enfants absolument merveilleux, de voir ses petits êtres grandir et s’émerveiller dans ce monde, c’est le plus beau cadeau de la vie selon elle.


Maddy remercie chaleureusement ses deux amis d’être venus lui rendre visite. Cela fait une éternité qu’elle n’a pas vu Penny. Elles sont loin les nausées de Thanksgiving… elles sont désormais deux mamans, enfin Maddy presque. Elle touche enfin son plus grand bonheur du bout des doigts, son gros ventre en est témoin.

Bienveillante dans l’âme, la Griffiths demande comment les jeunes parents se portent. La réponse de Penny ne se fait pas prier. Elle est clairement raide dingue de sa merveille et Maddy est touchée par les paroles de son amie qui respirent l’amour. C’est donc ça être mère, elle se languit de vivre de sentiment.

Après avoir demandé un jus de fruit à Isaac et des gâteaux (que Mabel lui a apporté), les garçons vont jouer aux barmans dans la cuisine, tandis les filles se retrouvent. Maddy s’empresse de demander à Penny de ses nouvelles. Isaac l’avait prévenu de son accouchement…« Oui Isaac m’avait prévenu. Je suis sincèrement soulagée de voir que Maia et toi allaient bien. » Elle marque une pause avant d’ajouter un peu plus bas. « Tu en as de la chance d’avoir le meilleur infirmier de Brisbane avec toi doublé d’être un super papa. » Sourire complice alors que Jude et son père reviennent les bras chargés de boissons et de gourmandises. « Ils sont trop mignons, ils vont te bichonner » ajoute-elle avant de répondre à la question de son amie. « On a vraiment eu peur avec Sergio… j’ai eu des fortes contractions un soir, plus fortes que la normale. J’ai vraiment cru que j’allais accouché. » Maddy continue son récit dans les grandes lignes, ils sont allés en urgence à l’hôpital. Ils y sont restés plusieurs jours le temps que la situation se stabilise et qu’elle soit autorisée à rentrer chez elle en toute sécurité. Depuis que la Griffiths a eu ses premières contractions il y a quelques semaines de semaines de cela, Sergio et elle ont pris l’habitude de dormir ensemble. C’est étrange, complètement déstabilisant comme situation pour Maddy, pourtant elle se sent en sécurité avec lui. « Et c’est comme ça que je finis mon dernier mois de grossesse sur mon canapé. » conclut-elle avec humour. Mais pour Paola, elle se battra jusqu’au bout. « Mais ne vous inquiétez pas, j’ai toujours de la visite et aujourd’hui je suis en très bonne compagnie. » Et elle pense chacun de ses mots. « Et vous comment ça se passe avec votre princesse ? Va falloir me donner des conseils. Je dois profiter de faire des siestes car après l’accouchement ce concept n’existera plus ? » Elle sourit doucement. « Mais je suis persuadée que Jude est là pour vous prêter un coup de main. Jude tu es content d’avoir une petite soeur ? » demande-t-elle à l’attention du petit garçon.

@Penny Stringer @Isaac Jensen

Isaac disparaît temporairement avec Jude pour partir à la recherche de breuvages et de gâteaux à se mettre sous la dent, et tu en profites pour mettre ton amie au courant de ton accouchement précipité. L’histoire est toujours aussi rocambolesque à chaque fois que tu la racontes, mais la fin étant si merveilleuse, tu ne te concentres que sur ce fait. Sur cette petite merveille entre tes bras pour qui ton cœur déborde d’amour, pour qui tu offrirais ta vie et plus encore les yeux fermés tant tu ne lui veux que tout ce qu’il y a de mieux au monde. Fort heureusement, elle est née dans une famille où l’amour déborde de partout, dans un environnement qui est adapté pour elle, où toutes les circonstances sont réunies pour lui offrir une belle vie. « Oui Isaac m’avait prévenu. Je suis sincèrement soulagée de voir que Maia et toi allez bien. » Tu la remercies d’un sourire alors qu’elle se rapproche doucement de Maia et toi, sa voix plus base. « Tu en as de la chance d’avoir le meilleur infirmier de Brisbane avec toi doublé d’être un super papa. » « J’aurais pas pu espérer mieux. » que tu souffles en réponse à la blonde alors qu’Isaac et Jude reviennent s’installer dans le salon. Tu offres un large sourire à ton amoureux, reconnaissante de pouvoir vivre cette folle aventure à ses côtés. Tu ne veux même pas t’imaginer ce qui aurait pu se passer, s’il n’avait pas été à la maison cette nuit-là. « Ils sont trop mignons, ils vont te bichonner. » « C’est déjà le cas, difficile de faire plus attentionné qu’Isy. » que tu complimentes sans jamais quitter le regard de ton amoureux.

Tu finis par prendre des nouvelles de Maddy, tu cherches à savoir ce qui a pu se passer pour qu’elle se retrouve alitée jusqu’à la naissance de son bébé. Une fin de grossesse qu’elle ne s’imaginait sûrement pas, mais qui est sans aucun doute le mieux, autant pour elle que pour sa petite fille. « On a vraiment eu peur avec Sergio… j’ai eu des fortes contractions un soir, plus fortes que la normale. J’ai vraiment cru que j’allais accoucher. » Tu écoutes attentivement les explications de la future mère, ton regard passant d’elle à Isaac, lui qui doit sans doute comprendre un peu mieux tous les termes médicaux que mentionne la Griffiths. Tu n’as pas besoin de tout comprendre pour savoir que pour ces dernières semaines, il est primordial que la blonde se repose, chose pour laquelle elle semble confortablement préparée, à ton plus grand soulagement. « Et c’est comme ça que je finis mon dernier mois de grossesse sur mon canapé. » « Je suis heureuse d’apprendre que tout est sous contrôle. » Même si ce n’est pas l’idéal et que tu aurais préféré que la fin de sa grossesse se déroule tranquillement, tu es simplement contente qu’elle et le bébé soit désormais hors de danger. « Mais ne vous inquiétez pas, j’ai toujours de la visite et aujourd’hui je suis en très bonne compagnie. » Tu ris doucement, flattée par le compliment de ton amie. « Si tu as besoin de quoique ce soit, tu n’hésites pas surtout. Je suis pas loin du tout et j’ai beaucoup de temps libre dernièrement. » Même si t’occuper de Maia ne consistait pas réellement en du temps libre, tu ne dirais pas non à un peu de compagnie toi aussi, surtout si tu pouvais venir en aide à Maddy de quelconque façon que ce soit. « Et vous comment ça se passe avec votre princesse? Va falloir me donner des conseils. Je dois profiter de faire des siestes car après l’accouchement ce concept n’existera plus? » « Tout à fait. » que tu confirmes dans un rire. « Maia nous a fait savoir dès le départ qu’elle n’aimait pas dormir toute seule, et je suis pas encore assez à l’aise de m’endormir avec elle dans notre lit. » que tu avoues, même si tu te renseignais grandement sur les méthodes à utiliser pour le cododo sécuritaire. Tu laisses ensuite à Isaac l’opportunité d’en dire un peu plus sur comment il gère avec son rôle de papa fois deux. Toi, tu sais déjà qu’il excelle dans ce domaine, mais tu es bien curieuse d’entendre comment il décrit l’expérience jusqu’ici. « Mais je suis persuadée que Jude est là pour vous prêter un coup de main. Jude tu es content d’avoir une petite sœur? » Tous les yeux se tournent vers le petit garçon assis sur les genoux de son père, sa tête hochant déjà vivement de haut en bas.

Jude et moi abandonnâmes temporairement les femmes dans le salon le temps de récupérer quelques rafraîchissements et gâteaux, sous les directives de Maddy. Je cale le paquet de sucreries dans les bras de mon fils qui les tient solidement et précautionneusement, puis nous retournons dans le salon, les verres dans mes mains. Je les dépose respectivement à proximité de Maddy et Penny et prends place sur l'un des canapés, rapidement rejoint par Jude qui se hisse sur mes genoux, sirotant son propre jus de fruits. « Ils sont trop mignons, ils vont te bichonner. » « C’est déjà le cas, difficile de faire plus attentionné qu’Isy. » Mon sourire se veut large et attendri sur mon portrait, le regard que je dédie à ma petite amie exposant l'amour incommensurable que je lui porte. « On est une famille de gens très attentionnés, » je retourne le compliment, Jude levant son regard vers moi.

Penny interroge ensuite Maddy sur son état et les raisons l'alitant désormais. « On a vraiment eu peur avec Sergio… J’ai eu des fortes contractions un soir, plus fortes que la normale. J’ai vraiment cru que j’allais accoucher. Et c’est comme ça que je finis mon dernier mois de grossesse sur mon canapé. » J'observe silencieusement la Griffiths, lui offrant un rictus encourageant. « Je suis heureuse d’apprendre que tout est sous contrôle. » « Maintenant, l'important c'est que tu te reposes avant l'arrivé de ta petite, » je fais, ne pouvant m'empêcher d'inviter la future maman à prendre des forces et se ménager durant cette dernière ligne droite de sa grossesse. « Mais ne vous inquiétez pas, j’ai toujours de la visite et aujourd’hui je suis en très bonne compagnie. » Le rire cristallin de Penny raisonne et fait écho à mon sourire sincère. « Si tu as besoin de quoique ce soit, tu n’hésites pas surtout. Je suis pas loin du tout et j’ai beaucoup de temps libre dernièrement. » J'acquiesce, soutenant les propos de Penny : « Tu peux compter sur nous. »

« Et vous comment ça se passe avec votre princesse? Va falloir me donner des conseils. Je dois profiter de faire des siestes car après l’accouchement ce concept n’existera plus? » « Tout à fait. Maia nous a fait savoir dès le départ qu’elle n’aimait pas dormir toute seule, et je suis pas encore assez à l’aise de m’endormir avec elle dans notre lit. » Penny et moi nous rejoignions spontanément sur nos décisions vis-à-vis de Maia pour combler le nourrisson et lui apporter l'environnement le plus propice à son bien-être ; nous nous retrouvons également sur la même longueur d'ondes sur ce domaine. Notre quotidien débordait de challenges mais nous parvenions toujours à tirer selon moi le plus sage et positif de chaque situation pour agir de la meilleure manière pour tous les membres de notre foyer, Jude compris. En effet, nous nous étions évertués à rendre cette nouvelle transition aussi aisée que possible et le garçonnet avait démontré majoritairement de l'affection et de la fierté envers sa petite sœur jusqu'ici, même lorsqu'elle le réveillait en pleine nuit. « N'hésite pas à écouter ton instinct, les parents ressentent très justement ce dont leur enfant a besoin, » je conseille. Toutes nouvelles expériences venaient avec des doutes, des appréhensions, des remises en question et prendre soin d'un petit être fragile et dépendant détenait son potentiel lot de stress. Je ne doutais néanmoins pas que Maddy ferait une mère formidable, tout comme Penny assurait son nouveau rôle avec brio et m'impressionnait chaque jour, mon amour et admiration ne faisant que décupler à son égard. La Stringer savait exactement comment prendre soin de Maia, ça semblait inné pour elle, inscrit au fond de son cœur et de ses tripes. Même si toutes les situations n'étaient pas spécialement aisées, que des erreurs et des impairs pouvaient être commis involontairement et qu'un mode d'emploi n'existait pas à cette responsabilité de parent, les solutions se trouvaient toujours. J'aspirais à intégrer cette dose de confiance en elle dans la tête de l'illustratrice, dont la vie changerait drastiquement dans quelques semaines. « Mais je suis persuadée que Jude est là pour vous prêter un coup de main. Jude tu es content d’avoir une petite sœur? » L'enfant me tend son verre vide pour que je le récupère avant de hocher la tête vivement à l'affirmative. « Penny dit que je suis son meilleur assistant ! » Il répète avec enthousiasme, ce qui me fait doucement rire. Je caresse affectueusement ses cheveux alors qu'il reprend : « Bientôt je vais pouvoir lui apprendre pleiiiin de choses et jouer avec elle, » il ajoute, impatient. « Mais faut qu'elle grandisse un peu encore, » il complète, démontrant avoir bien intégré ce que nous lui avions expliqué.

La visite tire doucement à sa fin et après cet échange agréable avec Maddy, nous saluons la jeune femme tout en lui souhaitant le meilleur et lui rappelant de ne pas hésiter à nous appeler en cas de nécessité. De nouveau à l'extérieur, je fais à Penny : « Elle a l'air en forme, » je décris, optimiste. Je me rapproche de ma petite amie pour déposer un baiser sur sa joue, puis caresse doucement la petite main de Maia, Jude s'amusant à quelques mètres de nous à sauter de dalle en dalle sur le trottoir. « Est-ce que tu veux rentrer ou on profite qu'on soit en mode sortie pour aller faire un tour au parc ? » La journée était encore jeune et les températures agréables. « On pourrait se prendre des glaces au chocolat, » je suggère avec malice.