« Pense à toutes les parties de ton corps que j’ai embrassé encore et encore cette nuit. » Et si l'idée de le faire penser à ces parties de mon corps qu'il aime, était censé lui faire un peu d'effet, c'est contre moi que ça se retourne alors que mes souvenirs de cette nuit d'amour me reviennent et me font frisonner alors que j'ai presque l'impression de sentir à nouveau sa peau contre la même et ses lèvres sur mon corps. « Si je me réfère à cette nuit, je peux affirmer que tu aimes vraiment beaucoup mon corps et que tu es doué pour le faire vibrer. » Je ris un peu, il sait qu'il est doué, enfin j'espère qu'il le sait, mais ce dont il ne peut pas douter c'est qu'il est doué avec moi. Qu'il sait comment me faire vibrer, qu'il sait comment me faire frisonner, qu'il sait comment me faire jouir aussi et cette nuit il a réussi et pas qu'une fois. Je repense à tout ça à cause de lui. Il me déstabilise et je sais que c'est ce qu'il cherche à faire avec cette remarque, parce que si je sens à nouveau la douceur de sa peau sur la mienne, ce n'est qu'un souvenir, ce n'est que mon cerveau qui se rappelle, qui revit ces moments parce qu'il est bien loin de moi et que ses mains n'ont plus l'intention de me toucher pendant cette heure à venir. Il a voulu jouer à ça et je ne refuse jamais un défi avec lui surtout que j'ai l'occasion de venir le séduire, de venir l'exciter, de venir lui faire regretter sa décision. Il a même lancé l'idée d'un gage pour le perdant ce qui me rends encore plus joueuse. J'aime jouer de mon corps, j'aime le voir lutter pour ne pas craquer alors que ses yeux trahissent de toute l'envie qui est la sienne. J'aime l'idée de le voir me séduire aussi, lui qui est bien moins à l'aise que moi avec son corps, avec la drague aussi, j'aime l'idée de le voir tenter de me faire craquer, parce que c'est bien ça le but finalement. Une heure à se tourner autour sans se toucher, sans s'embrasser mais pas sans se regarder, pas sans se séduire parce que c'est justement ça le plus intéressant dans ce jeu. Je fais preuve d'assurance que ce soit dans mes tentatives pour le faire craquer ou dans mes paroles. Je le vois déstabiliser par mes atouts physiques et j'en profite pour le provoquer un peu verbalement aussi en venant sous-entendre que c'est lui qui va perdre. « Seulement si toi tu me promets que tu ne bouderas pas quand tu auras perdu. » C'est avec un rire que j'accueille sa remarque. « Je ne vais pas perdre, donc aucune chance que je boude. » Trop convaincue ? Peut-être mais c'est l'attitude que je veux avoir face à lui, parce que sinon je risque d'être la première à craquer et je ne veux pas. C'est son idée de défi et je veux lui faire regretter d'avoir osé penser qu'il pouvait rester une heure sans me toucher. Mais si j'étais plutôt confiante, quand il évoque la douche, c'est une toute autre attitude que j'ai, parce qu'il me déstabilise vraiment et que j'ai conscience que cette prise d'initiative de sa part ne va pas me laisser indifférente, bien au contraire. « D’habitude c’est toi la reine des actions moyennement loyales dans ce genre de moment. »  Il a raison et je ne le nierais pas. « Justement, c'est mon domaine, tu as pas le droit toi. » Bien-sur qu'il a le droit et en vrai, j'admire cette idée de sa part autant que j'admire son corps à cet instant précis alors qu'il se met nu dans cette salle de bain. « Et puis tu te mets en difficulté toute seule mon amour, tu n’es pas obligée de me regarder. » Je lâche un petit rire alors que je viens me pincer les lèvres quelques secondes en laissant mes yeux glisser le long du corps nu de mon mari. « Tu te mets nu devant moi et tu penses que je vais pouvoir résister à cette vision ? Tu sais très bien ce que tu fais et tu veux que je te regarde. » C'est rare qu'il joue ainsi avec son corps comme atout, et aujourd'hui il le fait et j'aime ça. Autant son corps que son attitude finalement. Mais, bien-sur que je vais le regarder, parce que je suis faible, parce que j'aime ce jeu, j'aime l'idée qu'il joue ce jeu, qu'il utilise son corps comme atout pour me faire craquer et parce que je ne voudrais pas rater ce spectacle. Parce que si lui n'aime pas son corps, moi je l'adore, je l'aime, et l'excitation que je ressens en le voyant nu sous la douche ne me surprends pas mais me déstabilise un peu. Et pourtant, mes yeux sont incapables de regarder ailleurs que vers son corps. L'eau coule sur sa peau et je fixe ses épaules, son dos, mes yeux se posent un temps sur ses fesses, je profite de cette vue qu'il m'offre, luttant contre mon envie de venir me coller à lui. Il se tourne vers moi, et il vient plaquer ses cheveux mouillés vers l'arrière et je souffle un peu. Il est fort, il est sexy, il est beau, il est à moi mais je ne peux pas le toucher. Pas encore, parce que je ne veux pas craquer. Alors, je reprends le dessus, j'attaque à mon tour, il joue, mais j'ai pas finis moi aussi, je ne veux pas craquer, je ne veux pas perdre et puisqu'il est nu, c'est à mon tour de me déshabiller et de le rejoindre sous la douche. Je vois bien qu'il semble surpris et ça m'amuse encore un peu plus de voir ses yeux se poser sur moi, suivre mes mouvements et je vois bien qu'il est déstabilisé, et que j'ai réussi mon effet. « Tu aurais pu prendre un bain. » Il a raison, j'aurais pu. Mais, c'est moins drôle non ? « Je pensais que ça te ferait plaisir, une douche à deux. » C'est avec un sourire pas du tout innocent que je lui dis ça, parce que je savais bien que ce geste lui ferait plaisir mais pas aujourd'hui, pas à ce moment précis alors qu'il ne peut pas toucher ce corps que moi je m'amuse à caresser devant lui attirant son regard vers une partie de mon corps face à laquelle il est habituellement très faible. Et ses yeux fixent ma poitrine, il a même visiblement oublié mon visage parce que ses yeux fixent encore et encore mes seins et c'est bien ce que je voulais. Il finit par me regarder à nouveau au moment ou je me moque de lui. « Je te déteste. » Je lâche un rire franc suite à sa remarque parce que je sais qu'il ne me déteste pas, au contraire, mais je sens que je viens de prendre le dessus, enfin je crois et je le regarde en me pinçant les lèvres et en souriant, fière de moi. Il s'avance vers moi et je continue à le regarder toujours en sachant que la victoire est à moi, et surtout que je vais pouvoir moi aussi céder à cette envie qui me brûle le corps, à cette envie de venir le toucher, l'embrasser, le caresser. Parce qu'il s'avance vers moi et qu'il va m'embrasser, je le vois, je le sens, j'en ai envie et je sais que lui aussi. Il se rapproche encore et je ne souris plus mais je le regarde toujours, mes yeux verts qui plongent dans les siens, je sens son souffle contre ma peau, j'entends sa respiration, je sens son odeur qui vient me faire encore plus perdre le tête. Je sais qu'il est là à portée de main, mes bras le long de mon corps je n'ose plus bouger de peur de perdre ce défi mais je lutte, je lutte très fort et si je me retiens c'est bien parce que je suis persuadée qu'il va craquer. Qu'il va venir poser ses fichues lèvres sur les lèvres, parce que j'attends que ça, parce que je ne pense qu'à ça, parce que je lutte très fort pour ne pas briser ces quelques centimètres qui nous sépare. La tension est forte entre nous, en moi aussi. Il va le faire et c'est la seule et unique raison qui fait que je ne le fais pas. J'en suis persuadée, prête à accueillir son baiser et la victoire, je jubile presque déjà parce que je vais doublement gagner. Mais après un moment que me semble interminable, il recule. Je ne sens plus son souffre sur ma peau, il est parti, il est sorti de la douche sans m'embrasser, sans me toucher, sans craquer et la frustration que je ressens à cet instant est d'une intensité folle et je mets quelques secondes pour réaliser ce qu'il vient de se passer. Je suis seule dans la douche, il n'a pas craqué, et le pire dans tout ça c'est que je n'ai plus qu'une chose en tête désormais ; pouvoir l'embrasser. Peu m'importe le défi, peu m'importe de perdre, peu m'importe le gage, je veux ses lèvres. Je ne pense plus qu'à ça. Je suis excitée par cet homme et c'est tout ce à quoi je peux penser. « Waw. » Il rit un peu, mais moi je ne ris pas, moi je suis juste obnubilée par ce moment, par cette proximité et par ce manque que je ressens parce qu'il aurait du m'embrasser. Parce que je le voulais et il ne l'a pas fait et ça me frustre tellement. « Caleb Andersonnnnn. » Je soupire son prénom, pas de plaisir mais de frustration, d'étonnement aussi, je soupire tout court, mais rien ne m'aide, je suis incapable de faire redescendre cette tension provoqué par ce moment. « J’avoue que je suis plutôt fier de moi, je ne pensais pas y arriver. » Si je suis toute à fait honnête, je ne pensais pas qu'il pourrait résister mais finalement savoir qu'il a résisté, voir aussi qu'il en est fier, je crois que ça m'excite encore un peu plus. Et c'est finalement sans un mot, sans une parole que je m'avance vers lui, sans même prendre le temps d'éteindre l'eau de la douche. Je le regarde, mes yeux traduisent sans doute de mes intentions, de cette envie qui est en moi. Je brise cette distance que l'on s'est imposé, et finalement une heure c'était vraiment beaucoup trop, mais c'était pour moi que c'était trop, parce que je ne joue plus. J'accepte la défaite, j'accepte d'être faible, parce que je sais que ce baiser va falloir le coup. Je me mords les lèvres et après quelques secondes, c'est moi qui vient poser mes lèvres sur les siennes, avec une vraie douceur, un baiser léger et presque timide. J'ai perdu, mais je m'en moque parce que je suis heureuse de sentir que mon mari m'attire au point que je ne puisse pas rester plus de 20 minutes loin de lui. Le baiser est doux et je viens poser ma main sur sa nuque, d'abord du bout des doigts, je caresse sa peau avec douceur, je viens sceller le fait que j'ai réellement perdu. L'embrasser, le toucher, je ne peux pas m'en passer et je l'accepte, parce que ce moment me fait du bien, parce que j'aime l'embrasser, parce que j'ai besoin de le sentir contre moi, parce que sa peau est si spéciale, parce que son odeur est une odeur qui m'attire et m'apaise en même temps, parce que quand je suis près de lui, mon cœur bat plus vite, mon corps frisonne et les sensations que je ressens me font me sentir bien. Il me fait me sentir tellement bien que j'ai besoin de ce contact physique, de cette proximité. « Je suis tellement faible. » Je ris un peu contre ses lèvres et je le regarde, mon corps se collant au sein pour venir combler les derniers mètres de distance entre nous, je le mouille au passage alors que je n'ai même pas pris la peine de me sécher ou de m'habiller avant de venir me coller à lui. « Tu es tellement beau, c'est trop dur de résister, tu as été cruel mais je t'aime. » Je lui murmure ces mots en venant glisser mes mains dans ses cheveux mouillés. « Tu peux être fier de toi, tu as gagné, mais sois gentil avec le gage. » Je viens à nouveau partager un baiser avec lui, cette fois bien plus passionné. Quitte à avoir perdu et à avoir un gage autant que la défaite vaille le coup non ?

@Caleb Anderson    

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 « Tu es plus douée que moi de toute façon. » Jouer avec Caleb, le séduire, être sexy, le faire craquer, c'est quelque chose que j'ai aimé faire très vite. Je n'étais pas douée à l'époque, je découvrais mon corps et le pouvoir de séduction que j'avais, mais c'est avec Caleb que j'ai appris à en jouer. Que j'ai appris à m'amuser avec son regard. Et, s'il a raison, si je suis plus douée que lui, c'est uniquement parce que j'ose plus, parce que j'ai confiance en mon corps et en mes atouts. Mais, Caleb essaye, et Caleb arrive à me surprendre en prenant des initiatives avec son corps. Il est le premier à se déshabiller totalement, il est le premier à se glisser sous la douche, nu et bien sur que cette vision ne me laisse pas indifférente, bien au contraire. Il le savait, ou du moins c'est ce qu'il devait rechercher, et ça marche parce que je suis obnubilée par cette vision, par ce jeu entre nous, par ce désir que la vue de son corps nu sous la douche provoque en moi. Je pourrais détourner le regard pour ne pas craquer, pour ne même pas être tentée mais si lui doute de son corps et de son pouvoir de séduction, moi je suis séduise et attirée par son corps et je continue à le fixer, profitant de ce spectacle qui me plaît. « Je ne vois pas de quoi tu parles. Je voulais juste me laver. » Je secoue la tête et je lâche un petit rire pas du tout convaincue par ces mots parce que je sais qu'il ne voulait pas juste se laver et que la décision de la douche et de tout ce qu'il fait depuis quelques minutes, n'est que là pour me faire craquer. « Mais bien-sur chéri. Tu n'avais aucune arrière pensée, et tu vas me faire croire ça à moi ? » Je sais bien qu'il ne voulait pas juste se laver, et son petit air innocent m'amuse et me plaît aussi. Parce qu'il a ce petit quelque chose dans sa façon d'être, dans sa façon de se comporter, même dans le jeu, qui le rends attirant peut-être même malgré lui. Mais, je n'ai pas dis mon dernier mot, moi aussi je veux jouer, moi aussi je veux rendre ce moment agréable et peut-être aussi un peu difficile pour lui. Parce qu'il peut regarder mais pas toucher. Parce que je veux qu'il lutte entre son envie de toucher ce corps qu'il aime tant et entre son envie de ne pas perdre le défi. Je veux lui rendre le jeu compliqué, je veux rendre le jeu amusant aussi et c'est bien pour ça que je le rejoins sous la douche. On est à égalité maintenant. Tous les deux nus, tous les deux le corps à porté de mains de l'autre, et tous les deux à devoir lutter contre cette envie de succomber à ce besoin de contact, à ce besoin de proximité qui est grand entre nous. Et si avant d'être nue, j'étais sans doute la plus en difficulté des deux, parce que je voulais le rejoindre, toucher son corps, glisser ma main dans ses cheveux et l'embrasser, une fois nue, son regard me montre que pour lui aussi ce moment est particulièrement délicat. Parce qu'il admire mon corps, et parce que je sais qu'il aime ça. Parce qu'il lutte contre ses envies, parce que je m'amuse aussi avec lui pour lui rendre la tâche encore plus compliquée. Et je crois avoir réussi. Je pense vraiment pendant quelques secondes, que je l'ai fais craqué et qu'il va m'embrasser. Son visage à quelques centimètres de moi, je jubile déjà autant alors que le désir de l'embrasser se fait encore plus grand alors que ses lèvres sont à quelques centimètres des miennes. Alors, que son corps est si près du mien. Oui, je suis persuadée que dans quelques secondes je vais sentir le goût de la victoire et surtout le goût de ses lèvres sur les miennes. Parce qu'il est si proche de moi, parce qu'il me donne la possibilité de penser à cet instant ou ses mains vont venir de nouveau toucher ma peau, et j'en ai envie. J'en ai vraiment envie. Mais, il s'en va. Il ne m'embrasse pas. Il ne me touche pas et je mets quelques secondes avant de réaliser ce qu'il vient de se passer et ô combien ce moment me laisse une énorme frustration et un désir aussi grand. Je n'ai pas l'habitude qu'il résiste à la vue de mon corps nu, et je crois que ça provoque en moi quelque chose de spéciale. Je me retourne, je le regarde, il ne me regarde même plus s'occupant de sa barbe et je crois que c'est à ce moment que j'accepte ma défaite. Que j'accepte totalement l'idée que je vais être la première à craquer parce que j'ai juste envie de lui. De l'embrasser. De le toucher. De le sentir près de moi. Je me moque de perdre, je me moque d'être faible, je veux juste embrasser mon mari, je veux juste sentir ses lèvres sur les miennes. Je veux juste profiter de lui, de son corps, et venir combler ce manque de lui que je ressens alors que ça ne fait que quelques minutes finalement que nous n'avons pas partagé un moment de proximité. Je l'embrasse, je scelle ma défaite par un baiser, et finalement y'a pire comme défaite non ? J'ai presque l'impression d'avoir gagné à cet instant, d'avoir gagné le droit de l'embrasser et j'apprécie ce moment, oubliant presque l'idée que j'ai perdu.  « Pourquoi est-ce que tu as craqué ? Tu t’en sortais pourtant très bien. » Il rit en me disant cette phrase, mais ce n'est pourtant pas anodin de l'entendre me demander ça. Je sais que ce n'est pas naturel pour lui, que ce genre de jeu ce n'est pas quelque chose avec laquelle il est à l'aise. Il ne joue pas de son physique ou de son corps, il est presque gêné souvent parce qu'il n'a pas conscience de ce pouvoir de séduction qu'il a sur moi et ça se voit dans cette question qu'il me pose. C'est presque dommage finalement, mais je crois que c'est aussi ce que j'aime chez lui. Il n'en rajoute pas, il n'en a pas besoin. Il ne sait pas le faire, mais il le fait, il m'attire, il m'excite, il me plaît, sans même en avoir conscience. « Tu oses me demander ça ? Tu n'as vraiment pas conscience de l'effet que tu as sur moi pour demander ça chéri. » Je lui dis avec un peu de douceur dans la voix, alors que ma main se pose sur son visage, là encore avec beaucoup de douceur, parce qu'il y a une partie de moi qui sait que ce questionnement cache surtout son manque de confiance en lui qui a trop souvent été compliqué à gérer pour lui. Et je n'aime pas savoir qu'il doute à ce point de lui, au point de ne pas comprendre pourquoi sa propre femme a craqué face à lui. Ce n'est pas nouveau mais aujourd'hui, je veux surtout profiter de lui, sans l'accabler ou sans revenir sur ce manque de confiance qui est un sujet délicat. « J'ai craqué parce que tu me plaît et que j'aime ton corps. » Voilà tout. Je pourrais lui expliquer ce que j'ai ressenti, pourquoi j'ai craqué réellement mais c'est vraiment parce qu'il me plaît, parce qu'il m'attire, parce qu'il m'excite et parce que je l'aime et il n'y a pas besoin de plus de raison que ça non ? Il m'embrasse et je lui rends ce baiser prolongeant ce moment encore un peu plus longtemps. « Par contre je ne sais vraiment pas comment j’ai fait pour résister. » Il me regarde et j'aime toujours ce regard qu'il porte sur mon corps et le fait de le voir me dire ça et le voir me regarder ainsi, ne me laisse pas indifférente et me rassure un peu. « N'essayes pas trop souvent de me résister, je n'aime clairement pas ça, même si ça m'excite un peu de te voir résister. » C'est avec un petit rire que je lui glisse ces mots. C'est à la fois vraie et faux. Je n'aime pas sentir qu'il peut me résister et ne pas craquer quand j'essaye de le séduire, et en même temps, le voir me résister, augmente encore un peu l'excitation et me fait craquer un peu plus pour lui. Alors, finalement dans les deux cas, ça me plaît puisque ça termine par l'un de nous qui craque et c'est bien pour cette finalité là que nous jouons à ce jeu, et que nous avons mis en place un petit défi. Ce besoin de s'embrasser, de se toucher, d'être proche, n'est visiblement pas encore totalement fini puisque de nouveau nous échangeons un baiser bien plus intense, et nos mains profitent de ce moment pour toucher l'objet du désir de ces dernières minutes de jeu. J'ai désiré le toucher, j'ai désiré l'embrasser et puisque j'ai accepté la défaite, je profite de ce moment pour venir combler mes désirs.  « On t’a déjà dit que tu embrassais comme une déesse ? » Je souris en le regardant, un sourire aux lèvres et les yeux fermés alors qu'il me fait ce compliment très mesuré. « Une ou deux fois oui, c'est un beau parleur séduisant et barbu qui me l'a dit. » Le beau parleur séduisant et barbu c'est lui, et c'est en jouant avec sa barbe que je lui dis tout ça. « Je ne pensais tellement pas gagner que je n’ai même pas réfléchi au gage. » Je sais qu'il est sérieux et c'est sans doute ça le pire. A aucun moment, il n'a pu penser que je craquerais pour lui, que ce soit à l'époque ou aujourd'hui encore. C'est presque triste non ? « Bébé, si j'avais gagné, je serais en train de jubiler, profites de ta victoire un peu, je te donne le droit et promis je ne vais pas bouder. » Je lui donne le droit de profiter de sa victoire, de se vanter un peu, de se moquer de mon assurance et de ma faiblesse face à lui, parce que c'est ce qu'il vient de se passer et parce que je voudrais qu'il puisse, au moins aujourd'hui, réaliser qu'il peut me faire craquer, qu'il peut me plaire, qu'il peut me séduire, qu'il peut me rendre dingue de lui parce que c'est bien la vérité. Aujourd'hui et tous les jours depuis quatre ans désormais. Je frisonne un peu et après un dernier baiser je retourne dans la douche pour finir de me laver en le laissant prendre soin de lui. Encore une vision qui ne me laisse pas indifférente et je le regarde à travers le miroir en souriant et en le voyant s'occuper de sa barbe. « J'aime te regarder prendre soin de toi. » Je lui dis avant de retourner sous l'eau pour me rincer les cheveux. « C’était quoi le gage que tu allais me donner ? » Je réfléchis quelques instants, faut dire que je n'ai pas vraiment pensé à un gage moi non plus. Mes pensées étaient sur autre chose que le gage mais je réfléchis un peu. « Tu es vraiment en train de me demander de t'aider à trouver mon gage ? » Je pense que c'est ce qu'il est en train de faire oui, mais je devance sa réponse. « J'allais te donner comme gage de me laisser te faire un massage et me laisser profiter de ton corps pour la journée. » Il y a du vrai et du faux la encore, mais ce n'est clairement pas le gage que j'allais lui donner. Je le tourne un peu à ma sauce, parce que clairement je ne lui aurais pas donner comme gage l'obligation de me laisser lui faire un massage, c'est sans doute bien plus l'inverse que j'aurais choisi de lui donner comme gage, et encore c'est peut-être sans doute un peu trop gentille comme gage, parce que des massages, je peux en avoir quand je veux. Mais, s'il veut un vrai gage pour moi, il va devoir le trouver tout seul. Je sors de la douche et après avoir enfilé une serviette autour de mon corps, je viens me placer derrière lui, enroulant mes bras autour de lui et passant ma tête à côté de la sienne tout en le regardant dans le miroir. « De quoi tu as vraiment envie pour cette journée spéciale ? Réfléchis à ça et tu pourras trouver ton gage. » Je profite de ce moment pour déposer plusieurs baisers sur sa joue et dans sa nuque et c'est tout en le regardant au travers du miroir que je lui glisse quelques mots avec beaucoup de tendresse. « Tu es vraiment sexy, ne doute jamais de l'attirance que j'ai pour toi. » Je sais que c'est un sujet compliqué pour lui, mais je l'aime, je suis vraiment dingue de lui et aujourd'hui, pour notre anniversaire de mariage, je veux lui prouver que je l'aime toujours autant et que je suis toujours aussi attirée par l'homme que j'ai épousé.

@Caleb Anderson    

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