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 you fill my lungs with sweetness (halstay)

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AuteurMessage
Kieran Halstead
Kieran Halstead
les cicatrices de la mémoire
les cicatrices de la mémoire
you fill my lungs with sweetness (halstay) - Page 2 MTtf4TM Présent
ÂGE : trente-quatre (14.07). aïe.
SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh).
STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help).
MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels.
LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec august (le coloc), waterproof (le corgi) et bagheera (le chat).
gif @hughdrysdale
POSTS : 3997 POINTS : 180

TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022.
CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown.
RPs EN COURS : you fill my lungs with sweetness (halstay) - Page 2 Tumblr_inline_plhd1mS2X01slbpsl_1280 halstay #12 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.

you fill my lungs with sweetness (halstay) - Page 2 0e4c2e637f2a56a53118b77291743b70048df66b
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.

you fill my lungs with sweetness (halstay) - Page 2 5457bd0bce2c215c3657ae167d094e9f391cf887
ally #1 ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.

you fill my lungs with sweetness (halstay) - Page 2 25c8ec668e9df1d3f8bea886cef53927323f4b7e
vivian #1 ⊹ i'm sure they figured it out early on that i would never run, that they could shoot, but that's no fun 'cause then they're killing the stolen son, oh don't tell them anything, anything, please.

you fill my lungs with sweetness (halstay) - Page 2 Tumblr_nwa28cKVWY1qdjmcko6_250
hally #12 ⊹ mess me up, yeah, but no one does it better, there's nothin' better, that's just the way you make me feel.

(20/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres)ginny (fb)alice (fb)laoisevittoriosiham #3ceciliashilohaugustwildanastasiadanaëbirdie #4zoya #3pénélopealfly #17 (ua)
RPs EN ATTENTE : mickey #3 › flora #3 › olive #2 › greta #2
RPs TERMINÉS : you fill my lungs with sweetness (halstay) - Page 2 MokPW9e
you fill my lungs with sweetness (halstay) - Page 2 8978
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.

(2001) ichabod (2015) laila #1autumn #1raphael #2owen #2 (2016) archie #1autumn #4 (2017)archie #2 (2019) reese #1archie #3 hannahkeith (2020) sawyer #1andrew #1dylane #1eve #1raphael #1jessalyn (+ sawyer)eve #3ivy #4ivy #5lucia #1birdieprojet xelias #6eve #4ilariamolly #1hannah #2anastasiadylane #2ava #2halsey #2eve #5raphael #3raphael #4clyde #1lenamolly #2sawyer #2 (2021) ivy #6ivy #7peterjordan raphael #5anastasia #2 & raphael #6eve #6raphael #7sawyer #3ichabod #2ally #1eleonor eliotautumn #2may #1 › › lena #2louisa #1mickey #1ezracaitrionaautumn #3raphael #8spencer #1ottoautumn #5eliot #2owen #1aleisha #1 (2022) raphael #9may #2primrose #1birdie #2 & jordan #2autumn #6ivy #8autumn #7spencer #2aleisha #2autumn #8penelopeia #1caitriona #2raphael #10raphael #11autumn #9flora #1albane #1spencer #3archie #4autumn #10 (2023) halstay #11 + masonsiham #1eliot #3albane #2greta #1archie #5zoya #1zoya #2siham #2dina flora #2spencer #4birdie #3mickey #2mavisolive #1albane #3adèle

autumn ua #1 (slasher)autumn ua #2 (married)jina #1 (zombie)jina #2 (zombie)lena #2 (hunger games)

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AVATAR : dan cutie pie smith.
CRÉDITS : (ava) @cristalline ♡ (dessin) mapartche ♡ (sign) astra (gifs) @raquelsgifs, @harley, @hiddlestonss, @womenrph, @aboutstark, @marril96 (ub) @loonywaltz.
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PSEUDO : leave.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/03/2020
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Message(#) Sujet: Re: you fill my lungs with sweetness (halstay) you fill my lungs with sweetness (halstay) - Page 2 EmptyMar 9 Nov 2021 - 23:44



« Je peux me faire convaincante de toutes les façons qui te plaisent. » Oh qu’il se déteste, à cet instant, d’avoir un esprit créatif, alors que les frissons parcourent son échine lorsqu’elle rapproche à nouveau leurs deux silhouettes, lorsqu’elle lui adresse un regard suffisamment entendu pour qu’il laisse vagabonder son esprit. Oh qu’il s’en veut quand il s’ose à penser à Autumn dans d’autres circonstances que celles de cette randonnée, à s’autoriser d’autres images que celle de son sourire à cet instant ; oh qu’il s’en veut encore plus d’y prendre un certain plaisir. « Je vois. » Il rétorque, sa voix trahie par son manque d’assurance, autant que son sourire difficilement ravalé pour ne pas donner une mauvaise impression ; celle d’un garçon qui, enfin, s’autorise à sortir de son habituelle réserve, dans laquelle il se replonge pourtant aussitôt à la suite de commentaire de sa petite amie (il s’en lassera jamais, excusez-le). « T’es vraiment cute quand tu rougis. » Et il baisse la tête, Kieran, pour ne pas qu’elle puisse se satisfaire et pointer encore plus du doigt ce rouge qui ne cesse d’habiller ses joues. « Va falloir que je te prête mes lunettes. » Il rétorque en guise de réponse, convaincu qu’elle en a besoin ; il n’y a pas d’autres explications. S’il ne peut pas lui enlever le fait qu’il rougit facilement – trop facilement face à elle – il ne peut pas lui donner raison quant à la possibilité d’être cute, charmant, ou peu importe ; elle est bien la seule à penser, ce qui implique qu’elle est évidemment dans le tort.

Il est bien plus à l’aise quand il s’agit de la complimenter, elle, parce qu’elle n’est jamais à court de mots, il a l’assurance qui va avec, il se sent bien quand il met en avant toutes les raisons pour lesquelles elle continue de s’assurer son affection, jour après jour. Il sera gentil avec elle, évidemment, en voilà un sacrifice qu’il se sent capable d’assumer et ses muscles se détendent à mesure qu’il semble toucher juste, à mesure que le sujet de conversation se centre sur elle, sur la merveille Autumn, sur laquelle il y a tant de choses à dire ; il n’a même pas besoin de se forcer, c’est nouveau, mais c’en devient agréablement naturel. « Ah, ah. » Il pouffe doucement, Kieran, l’humeur plus léger, l’aisance qui s’accentue jour après jour en la compagnie de la jeune femme. Il découvre une nouvelle facette de lui, il n’a pas encore tout gratté, mais il admet qu’elle existe et mieux encore, qu’il est véritablement curieux de la laisser s’exprimer. « T’es vraiment cute quand tu grimaces. » Et si lui ne voulait pas entendre un tel fait, il n’a aucune gêne à l’affirmer à l’intention de la jeune femme ; c’est tout de suite plus vrai, plus légitime, quand ça s’adresse à elle. Et c’est sincère. Elle est belle, Autumn. Évidemment qu’il ne l’aime pas pour ça, évidemment qu’il y a beaucoup d’autres qualités qui méritent d’être soulignées avant ce détail, mais elle est belle, elle est belle quand elle sourit, elle est belle quand elle se mord la lèvre d’hésitation, elle est belle quand elle grimace, elle est belle en toutes circonstances et lui, lui il ne cesse d’avoir des yeux amoureux (chut, il ne faut pas le dire une nouvelle fois) qui se posent sur elle. Et elle est talentueuse, Autumn. Il en a la conviction sans avoir besoin de lire ses récits, de connaître ses œuvres ; elle l’est, parce qu’elle est parfaite sur tous les points et qu’elle ne peut décemment pas passer à côté de celui-ci. « Je ne voudrais pas te décevoir. » Il affiche un large sourire, sincère, heureux, alors qu’il précise : « même si tu le voulais, tu n’y arriverais pas. » Peut-être est-ce trop tôt pour avoir cette conviction et une part de lui ne peut s’empêcher de penser qu’il va finir par tout gâcher, car il gâche toujours tout ; et c’est peut-être pour ça qu’il n’a pas le temps. Qu’il n’a pas le temps pour peser ses mots – ou bien trop tard – ni pour se questionner sur ce qu’il ressent ; même si au fond, ça lui fait peur. Mais ça lui fait aussi tellement de bien, que la balance penche évidemment pour un côté en particulier, le plus agréable, celui qu’il découvre pour la première fois et qu’il apprécie (presque) sans aucune honte.

Il n’a presque plus honte de son visage rougit par l’effort, de ses cheveux qui s’humidifient pour la même raison, de son souffle saccadé qu’il parvient enfin à reprendre. Il n’a plus peur de grand-chose et encore moins de sortir de sa zone de confort quand il scelle la promesse d’autres randonnées ; car si elle prenne exemple sur celle d’aujourd’hui, alors il veut assurément en vivre encore de nombreuses – bien qu’il ne soit pas improbable qu’il meurt avant de réitérer l’exploit, parce qu’il est ce qu’il est, et sportif ne fait assurément pas partie de ses attributs, contrairement à ceux d’Autumn, dont la liste s’allonge de jour en jour. « Je vais commencer à être vraiment curieuse de voir ce qui se trouve sur cette liste. » Il plisse les yeux, esquisse une petite grimace : « T’as posé ton week-end ? Elle est longue. » Très longue. Probablement trop longue pour n’importe quel être humain normalement constitué, parce qu’il ne se donnerait pas la peine de relever les choses les plus anodines. De la manière dont elle retrousse ses lèvres quand elle est concentrée, à la couleur de son rouge à lèvres, en passant par ses expressions favorites. Des dizaines de détails insignifiants qui, à ses yeux, ont suffisamment d’importance pour qu’il les enregistre les uns après les autres. Et il y a cette manière dont elle ne dissimule pas ses attentes, qui font peut-être peur de prime abord (c’est le cas), mais qui a le mérite de s’opposer à sa réserve. Elle est son opposée, justement et c’est très exactement ce qu’il adore, bien qu’à cet instant il ne s’en vante pas, soudainement gêné par ce qui semble être une proposition à poursuivre la journée jusqu’à son appartement, et peut-être dans sa chambre. Il joue souvent au plus naïf, Kieran, la vérité c’est qu’il est loin de l’être et que cette naïveté ne sert qu’à dissimuler sa gêne ; ce qu’il aimerait faire à cet instant alors qu’il se sent rougir à nouveau face au manque de subtilité de la jeune femme. Dormir avec lui, c’est faisable. Il en a envie, aussi, ce serait mentir que de dire le contraire ; mais c’est angoissant, aussi, en considérant qu’il s’agira de la première fois, y compris dans l’innocence la plus pure que consiste à simplement passer la nuit à l’emprisonner dans ses bras. Et déjà, il s’inquiète, sans envisager plus. Et s’il la serre trop fort ? Et s’il met à mal son sommeil ? Et s’il n’arrive pas à se raisonner quant à lui rendre sa liberté à un moment donné parce qu’il apprécie trop la sensation de l’avoir tout contre lui ? Des interrogations futiles, mais néanmoins présentes et qui ne font qu’accentuer son malaise. « Est-ce que toi, tu en as envie? » « Oui. » Il répond, peut-être trop rapidement ; sûrement trop rapidement. Ces mêmes interrogations lui reviennent en tête et pour une fois dans sa vie, il a laissé son envie s’exprimer avant sa raison. « Oui... » Il reprend, plus timidement, pour contrer la précipitation de sa réponse précédente. Il ne voudrait pas qu’elle se fasse d’idées, il ne voudrait pas qu’elle le pense moins respectueux ou plus impatient qu’il ne l’est réellement. Alors il use d’une stratégie efficace ; celle qui consiste à se trouver des excuses. « La dernière fois que j’ai regardé, il y avait bien deux chambres chez toi. » Elle marque un point et il penche la tête un instant, pris à son propre jeu, la bouche entrouverte. « C’est vrai, oui. » Il répond lentement, un peu perdu au milieu de ses arguments qui n’en sont plus. « Elle peut regarder le film avec nous si tu veux, ça me dérange pas. » Il esquisse un rire nerveux ; ce serait bien gênant, non ? Embêtant, surtout, même s’il n’ose pas le dire. « Oh non, non. Non. C’est la pire des spectatrices, elle commentera tout. Absolument tout. » Il insiste en faisant légèrement les gros yeux, elle comprend, désormais à quel point c’est une mauvaise idée ? « On est pas obligés, si t’as pas envie. » Mais il en a envie. C’est bien ça le problème, dans un sens. Il en a envie et il n’ose l’assumer, tout comme il n’ose l’affirmer et encore moins s’autoriser à y penser. « Juste... » Pas ce soir. Ce n’est pas difficile à verbaliser, ce ne sont que quelques mots qui ne réduisent pas son affection ; juste pas ce soir, juste pas aujourd’hui, juste pas tant qu’il n’est pas prêt, ce n’est pas grand-chose, en fait, mais encore faut-il réussir à le dire. Mais il a peur de la décevoir, il a peur de la vexer, de la blesser, il ne sait pas vraiment car là-aussi la liste est longue. Et aussitôt oubliée lorsqu’un frisson lui parcourt l’échine quand les doigts d’Autumn viennent caresser son t-shirt, puis le bas de son dos. Le contact de ses doigts contre sa peau provoque une légère accélération de son rythme cardiaque, autant qu’un sourire béat qu’il essaie de contenir ; il n’est pas supposé être un adolescent qui découvre ses premiers émois et pourtant c’est très exactement ce qu’il est. Il se pince la lèvre et baisse la tête pour ne pas avoir l’air plus ridicule avec son air ravi collé sur le visage. « Je disais seulement que j’avais le goût de prolonger les moments avec toi. » Elle n’arrête pas Autumn et lui oublie toute l’opposition dont il voulait faire preuve. « Et que j’ai envie. De toi. » Et son rythme cardiaque accéléré n’est plus dû aux sensations que ses doigts provoquent sur sa peau, mais à l’angoisse qu’elle dessine à cette perspective. C’est le moment de refuser, de s’opposer, de voler ses lèvres pour lui assurer que rien n’a changé ; qu’il ne s’agit que d’une histoire de timing. « Moi aussi. » Qu’il s’ose pourtant timidement, la voix à peine audible et le regard qui ose se relever vers elle, pour ne pas qu’elle se concentre sur ses joues pourpres.

~~~

« Tu voudrais pas qu’on se refasse les premiers Hunger Games avant ? » Qu’il demande en rejoignant la jeune femme sur le canapé après avoir libéré la douche, et quémandé à Sawyer un peu d’intimité tout en l’enjoignant à ne pas rester loin de son téléphone ou de l’appartement – une crise d’angoisse est si vite arrivée. Et c’est très exactement le problème, cette angoisse qui commence à devenir insoutenable alors que son estomac est noué. « Juste par sécurité, je veux dire. » Juste parce que je dois gagner du temps et qu’un seul film, ce ne sera pas suffisant pour prétendre savoir ce que je fais, même si ça consiste à seulement te tenir dans mes bras jusqu’à ce que tu t’endormes. « Je me souviens plus de grand-chose. » Il ne prêtera attention à aucun détail, il cherche déjà un moyen de se dédouaner ; il ne regrette pas qu’elle soit là, il regrette seulement d’être lui, un angoissé qui n’arrivera probablement jamais à prendre le dessus. « On commande toujours indien ? » C’était pas ça, il le sait très bien. « Italien ? » Il peut encore gagner quelques secondes en se trompant une fois. « Non... français ? » Cette fois-ci, il ne doit pas se tromper au risque d’user de sa patience. « Chinois ! » Presque victorieux, il affiche un sourire maladroit. « J’ai bon ? » Il lui demanderait bien ce qu’il a gagné, mais il n’est pas sûr de vouloir gagner, justement. Ou si, il en a très envie. Mais pas trop quand même. Il ne sait plus et sa nervosité est incapable de se stabiliser, parce que bordel, il est seul avec une fille et il comprend mieux ces teenage movies ; c’est intimidant une fille. C’est encore plus intimidant quand c’est une Autumn Galloway, complètement out of his league.

@Autumn Galloway :l:



:l: :

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Autumn Galloway
Autumn Galloway
le désordre émotif
le désordre émotif
you fill my lungs with sweetness (halstay) - Page 2 IAeu3cF Présent
ÂGE : trente-deux ans, ouch. (01.03.1992)
SURNOM : joaquin l'appelle auty, ça lui plaît plus qu'elle ne veut l'admettre.
STATUT : s'intéressé à un homme de presque vingt ans son aîné, c'est étonnamment pas la chose la plus compliquée dans laquelle elle s'est embarquée.
MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville.
LOGEMENT : au #163 oxlade drive, à fortitude valley dans un appartement qu'elle partage avec atlas.
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POSTS : 2634 POINTS : 0

TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau › elle a propagé des rumeurs sur son ex, de qui elle est toujours amoureuse.
CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered.
RPs EN COURS : (06)annaarchie #5ginny #2joaquin #2kieran #12saddie.
RPs EN ATTENTE : you fill my lungs with sweetness (halstay) - Page 2 9o9t

mason #4.
RPs TERMINÉS :
AVATAR : lucy boynton.
CRÉDITS : (av. amoroma) › (sign. siren charms) › (gifs dan smith. harley) › (crackship hardway. sawyer) › (gifs lucy. sacreddonkey) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche)
DC : penny stringer (ft. emma roberts)
PSEUDO : vlastuin › marie.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 27/04/2021
https://www.30yearsstillyoung.com/t38369-this-fire-is-keeping-me-alive-autumn
https://www.30yearsstillyoung.com/t40291-autumn-just-hold-me-don-t-touch-me
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Message(#) Sujet: Re: you fill my lungs with sweetness (halstay) you fill my lungs with sweetness (halstay) - Page 2 EmptySam 13 Nov 2021 - 12:27


« Va falloir que je te prête mes lunettes. »
« Je pense plutôt qu’on va devoir travailler comment accepter un compliment, toi et moi. »

Il est espiègle et plein de malice, le sourire qui s’installe sur tes lèvres alors que tu ne détournes jamais le regard de ton petit-ami. Tu n’étais certainement pas très bien placer pour lui faire la morale sur l’acception des compliments, quand toi-même tu peinais à croire réellement le moindre bon mot souffler à ton égard, le niant d’une manière semblable à ce que Kieran était en train de faire, ou alors te nourrissant d’un boost à l’égo qui ne te laisserait qu’une sensation de vide quelques temps plus tard ainsi qu’une dizaine de questionnements à savoir de pensait-il vraiment ce qu’il a dit? Est-ce que je suis trop? Est-ce que je ne suis pas assez? Il a sûrement dit ça pour être gentil ou pour obtenir quelque chose de ma part et la spirale est tellement intense que tu finis toujours par t’y perdre et oublier de quoi il en relevait à la base. Mais ce n’est pas de toi qu’il s’agit quand tout ce que tu veux, c’est pouvoir dire à Kieran que tu le trouves cute (et plus encore) sans qu’il ne cherche à te démentir. Tu n’insistes pas – pas cette fois – alors que Kieran s’empresse de retourner la situation. « T’es vraiment cute quand tu grimaces. » Dans l’optique de ne pas faire ce que tu viens tout juste de lui reprocher indirectement, tu te contentes de grimacer un peu plus avant de venir poser tes lèvres sur sa joue dans un baiser qui veut dire merci sans que tu ne sois obligée de le verbaliser. Tu lui verbalises toutefois cette crainte constante de ne pas être à la hauteur, de le décevoir lui ou n’importe qui vraiment, appliquée ici dans le contexte de tes supposées passions, bien que la crainte s’élargisse a à peu près tout dans ta vie. « Même si tu le voulais, tu n’y arriverais pas. » Oh Kieran, si tu savais. Tu as envie de le croire toutefois. Envie de penser que tu n’as rien à perdre si tu décides de t’ouvrir à lui de manière que tu ne t’oses pas vraiment de manière générale. Ça ne fait pas longtemps que vous vous fréquentez, tu sais que tu n’as pas besoin de te mettre la pression si vite avec toutes ces choses, tous ces détails, mais quelque chose te dit que le Halstead, il est entré dans ta vie pour y rester.

« T’as posé ton week-end? Elle est longue. » Ce sont tes joues qui se mettent à rougir alors que tu ne peux que t’imaginer des bribes ici et là des choses chez toi qui ont bien pu charmer le brun. Oh tu en connais sans doute, parce qu’il ne lésine pas sur les compliments et les mots doux, ces petites paroles qui font toujours en sorte que tu te sens bien, près de lui. Bien au point de vouloir multiplier les moments avec lui, les prolonger, les intensifier aussi, de cette façon à laquelle vous ne vous êtes pas laissé aller, encore. Tu ne dirais pas que tu es une professionnelle des relations amoureuses, ton seul point de comparaison étant Archie, qui a toujours été bien plus un ami qu’un amoureux tout compte fait, mais tu es presque certaine que vous avez attendu assez longtemps avant de vous découvrir plus intimement. Tu ne sais pas vraiment comment interpréter la réaction de Kieran lorsque tu lui proposes de laisser la journée se poursuivre en soirée ensemble, et possiblement en nuit et tu te questionnes à savoir si l’envie est réciproque. « Oui. » Oui, mais? Tu continues de sourire, ne te laisse en rien abattre par la réaction pour le moins atypique du Halstead alors qu’il reprend d’un « Oui... » qui se veut peut-être moins pressé et impatient, même si elle te plaisait bien, l’excitation de la première affirmation. Tu répliques rapidement à chacune des remises en question du jeune homme, allant même jusqu’à proposer que sa sœur vous joigne pour le visionnement du film si ça peut le rendre moins nerveux (à moins que ça n’ait l’effet inverse?) « Oh non, non. Non. C’est la pire des spectatrices, elle commentera tout. Absolument tout. » « C’est comme tu préfères. » que tu le rassures, avant de te rappeler ce qu’il te disait en début de journée, sur son incapacité à prendre la moindre décision. Alors toujours dans le but ultime d’alléger sa tâche, tu ajoutes d’une voix mielleuse : « C’est vrai que je préférerais passer la soirée seule avec toi. » Déjà, elles se font de plus en plus claires tes intentions alors que les joues de Kieran elles, continuent de prendre des teintes de plus en plus rougeâtres. Tu ne veux rien presser, rien forcer, alors quand il ajoute un « Juste… » tu attends. Tu attends la suite sans toutefois la demander alors que tu te rapproches de lui, laisses tes doigts créer des sillons dans son dos alors que tu cherches toujours un peu plus de contact avec lui, de ce genre que vous n’avez pas eu souvent, de ce genre que tu aimerais trouver plus facilement à ses côtés. « Moi aussi. » Et même si sa voix n’est qu’un murmure, qu’il n'est pas bien convaincant, c’est tout de même d’un baiser que tu viens sceller cette entente qui n’en est pas vraiment une, mais qui saura teintée le reste de votre randonnée.

* * *

La douche est plus que nécessaire lorsque vous arrivez chez Kieran. Tu files la première sous le jet d’eau et si tu es tentée de lui proposer de te rejoindre, ne serait-ce que pour voir sa réaction et peut-être te moquer un peu, tu n’en fais rien, bien plus consciente que tu ne veux l’admettre de la gêne qui semble entouré le jeune homme lorsqu’il est question du moindre rapprochement physique entre vous. Il suffit de repenser à ses joues quand tu lui as dit que tu avais envie de lui, quelques heures plus tôt, ou son regard fuyant quand tu es sortie de la salle de bain seulement vêtue d’une serviette alors qu’il s’est empressé de s’enfermer dans cette dernière après ton passage. Puisque tu n’avais pas (volontairement) prévu de prolonger le moment, tu n’avais rien d’autre à te mettre et dans une optique de privilégier le confort, tu te permets de fouiner dans les tiroirs de ton amoureux desquels tu sors un t-shirt (noir, sans grande surprise) qui pourrait amplement te servir de robe de nuit tellement il est long, mais auquel tu ajoutes un jogging qui ne tient pas vraiment sur tes hanches et dont le tissu traîne sous tes pieds, énième rappel de la différence de grandeur entre Kieran et toi. Tu décides de rouler le bas du jogging de face à ce qu’il tombe sur tes chevilles et tu t’installes sur le canapé, nez dans ton téléphone, prête à poster des photos de votre journée sur Instagram lorsque Kieran te rejoint enfin. « Je t’ai emprunté ça, j’espère que ça te gêne pas. » que tu annonces tout en lui montrant les vêtements que tu portes. « Tu voudrais pas qu’on se refasse les premiers Hunger Games avant? » Tu hausses les épaules. Tu n’as pas vraiment d’avis sur la question, tu n’es juste pas certaine d’être en mesure de rester réveillée jusqu’au troisième film, surtout pas après la journée que vous venez de passer. « Juste par sécurité, je veux dire. Je me souviens plus de grand-chose. » Tu échappes un léger rire alors que tu la détectes, la nervosité qui l’habite. « On peut, mais je suis pas certaine qu’on va passer au travers des trois films ce soir. » Parce que tu es fatiguée oui, mais aussi parce que tu le pensais vraiment, quand tu lui as dit que tu avais envie de lui. Avait-il changé d’idée? « On commande toujours indien? » Tu plisses des yeux. Il te semble que ce n’était pas ça que tu avais dit, mais te connaissant, ce ne serait pas surprenant que ce soit le cas et que tu aies tout simplement oublié. « Italien? Non… français? » Il se moque sans doute de toi et voilà que tu lui offres une nouvelle grimace alors qu’il s’exclame « Chinois! » et tu hoches la tête en riant parce que c’est sûrement ça, la bonne réponse, et quelque chose te dit qu’il le savait dès le départ. « J’ai bon? » « Chinois, ça me tente oui. » que tu confirmes alors que tu te rapproches un peu plus de lui. « J’te demanderais bien ce que tu préfères, mais j’ai peur que tu sortes tes dés pour choisir à ta place. » que tu lances d’une voix légèrement moqueuse, tout en venant déposer tes lèvres sur sa joue. « Tu veux commander tout de suite ou plus tard? » que tu lui demandes, te rapprochant toujours un peu plus, tes mains caressant doucement son torse au-dessus de l’étoffe de son chandail, alors que ton regard se fait tout ce qu’il y a de plus explicite. « Je t’avoue que j’ai pas très faim, là tout de suite… » que tu souffles alors que tu viens prendre place sur ses cuisses, passant tes bras autour de son cou et venant déposer de légers baisers sur sa joue et dans son cou, en attente d’une quelconque réaction de sa part.
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Kieran Halstead
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les cicatrices de la mémoire
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RPs EN COURS : you fill my lungs with sweetness (halstay) - Page 2 Tumblr_inline_plhd1mS2X01slbpsl_1280 halstay #12 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.

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spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.

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(20/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres)ginny (fb)alice (fb)laoisevittoriosiham #3ceciliashilohaugustwildanastasiadanaëbirdie #4zoya #3pénélopealfly #17 (ua)
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Message(#) Sujet: Re: you fill my lungs with sweetness (halstay) you fill my lungs with sweetness (halstay) - Page 2 EmptyJeu 2 Déc 2021 - 21:22



« Je pense plutôt qu’on va devoir travailler comment accepter un compliment, toi et moi. » Elle se trompe, Autumn, si elle pense que le problème vient de son incapacité à accepter un compliment : Kieran a bien appris la politesse ; s’il y met du sien, il est capable de murmurer un « merci » accompagné d’un presque sourire qui fait office d’acceptation. Ce qu’il faudrait travailler, par contre, c’est le crédit à accorder à de telles paroles ; pour l’heure, le pourcentage est équivalent au néant. Il n’y croit pas, Kieran, même lorsque le sourire le plus charmant et les yeux les plus brillants du monde lui en adressent. Il n’a pas été conditionné pour les accepter ; à l’opposé il a été conditionné pour les remettre en question, pour se remettre en question, pour douter de tout et surtout de sa seule existence. À partir de là, rien ne peut avoir de poids pour un jeune homme qui s’en veut de respirer et, pire encore, de l’imposer aux autres. Alors il fait ce qu’il sait faire de mieux : il sourit et acquiesce silencieusement, même s’il sait pertinemment que les bonnes intentions de la jeune femme se heurteront à ses insécurités. C’est ce qui arrive toujours ; et il y a cette petite voix qui continue de lui murmurer qu’il doit profiter de chaque moment passé en sa compagnie, puisque bientôt tout ceci sera terminé, dès lors qu’elle aura pris conscience du fardeau qu’il représente. Ainsi, il profite, Kieran, il se veut même un peu joueur, reprenant ses mots pour les utiliser à meilleur escient : ils le sont forcément lorsqu’ils ne lui sont pas destinés. Elle est cute en toutes circonstances, en réalité, la jeune femme, elle pourrait se lancer dans un intense concours de grimaces qu’elle ne pourrait jamais prétendre à la première place ; elle est bien trop charismatique pour réussir à s’enlaidir, même volontairement.

Quant à la gêne qu’elle lui provoque, il ignore si elle est volontaire ou non ; toujours est-il qu’elle est efficace et qu’il ne peut masquer la teinte de ses joues ni son bégaiement à mesure qu’elle se veut moins subtile. La présence de sa sœur dans cet appartement, d’abord utilisée comme excuse pour ne pas être seuls et désormais pour l’être, est remise entre ses mains et c’est trop pour un Kieran incapable de prendre des décisions, autant qu’anxieux à l’idée d’être effectivement seul avec la jeune femme. « C’est comme tu préfères. » Il ne sait pas ce qu’il préfère, Kieran, il ne sait pas plus ce qu’il veut et l’excitation avec laquelle il a répondu à sa question avant de se montrer plus hésitant traduit aussi d’une incapacité à écouter ses envies autant qu’une certaine angoisse à l’idée de le faire. « C’est vrai que je préférerais passer la soirée seule avec toi. » Et si dans un premier temps l’idée lui dessine un sourire sur les lèvres, celui-ci dissimule toutes les pensées qui ne tardent pas à l’assaillir et cette nervosité qui commence à lui ronger l’estomac à l’idée qu’Autumn vienne de décider de leur soirée, tout en éliminant l’excuse derrière laquelle il voulait se cacher il y a encore quelques minutes.

Il s’est peut-être enfermé plus longtemps que nécessaire dans cette salle de bain, toujours à la recherche de motifs derrière lesquels il pourrait se cacher pour ne pas avoir à révéler les vraies raisons derrière sa gêne. Bien sûr, c’est un trait de personnalité, mais pas que. Et il n’est pas certain de réussir à verbaliser ce détail qui n’en est pas vraiment un en vue de son âge. C’est même tout l’inverse, il est terriblement ridicule et carrément pathétique, suffisamment pour ne pas avoir envie de se sentir humilié par un manque d’expérience qu’il ne pourra assurément pas dissimuler. Il y a ces émotions qui prédominent et toutes les autres qui s’ajoutent peu-à-peu et qu’il n’arrive pas à accepter autant qu’il ne veut pas les faire disparaître ; et il n’a pas menti, durant cette randonnée, quant au fait d’avoir lui-aussi le goût de prolonger les moments avec elle. Et lorsqu’il Autumn au salon, qu’elle désigne les vêtements qu’elle porte, qu’il devrait la remercier de lui faciliter la tâche, c’est en réalité tout l’inverse : elle est encore plus désirable ; parce qu’il y a quelque chose de terriblement craquant (sexy, même, il s’ose à le penser) à l’idée qu’elle porte ses vêtement à lui. « Je t’ai emprunté ça, j’espère que ça te gêne pas. » Il secoue la tête par la négative. « Ça te va mieux qu’à moi, je suis jaloux. » Il tente l’humour pour masquer son habituelle gêne, mais cette fois-ci il peine à fuir son regard et sa silhouette. C’est même un sourire idiot qui s’affiche sur ses lèvres quand il s’arrête un instant pour prendre conscience des choses ; et que sa petite amie porte ses vêtements à lui, que c’est probablement cliché, mais aussi terriblement satisfaisant. Ce sont des petites choses qu’il découvre peu-à-peu après les avoir vues dans toutes les représentations culturelles possibles, pour avoir entendus les autres en parler sans jamais le vivre et oui, dorénavant il comprend le délire de la petite amie dans des habits trop larges. Et Dieu qu’il aime ce délire-là.

Parce qu’il ne lui demande pas de se dévoiler, parce qu’il ne met pas à mal son aisance ; et que très vite Kieran se cache à nouveau dans des excuses et des justifications bancales pour éviter d’avoir à mettre en pratique les sous-entendus de tout à l’heure. Il ne faisait déjà pas le malin quelques heures plus tôt, il le fait encore moins à cet instant. « On peut, mais je suis pas certaine qu’on va passer au travers des trois films ce soir. » Parce qu’ils sont fatigués. Elle parle forcément de la fatigue, il faut qu’elle parle de la fatigue. Ou parce qu’ils vont prendre leur temps pour manger, pour commander indien, italien, français, chinois ou peut-être les quatre en même temps et se faire un énorme festin qui n’aura aucun sens – et qui mettra à mal leurs estomacs, mais ils auront tout le temps de le regretter, oh, ça tombe bien, ça repousserait encore un peu plus le plan envisagé plus tôt. « Chinois, ça me tente oui. » La pression semble redescendre alors que la fatigue et la faim semblent prendre le dessus. « J’te demanderais bien ce que tu préfères, mais j’ai peur que tu sortes tes dés pour choisir à ta place. » Il laisse échapper un rire franc, sincère, qui est cette fois-ci dénué de toute nervosité ; et même lorsqu’elle pose ses lèvres sur ses joues, il ne rougit pas, Kieran, plus à l’aise. « Tu veux commander tout de suite ou plus tard? » « Maintenant pour plus tard. » Et après on dit qu’il ne sait pas prendre de décisions, voyez-vous ça. Bon, en l’occurrence, c’était facile cette fois-ci. Ce qui l’est moins, c’est de rester indifférent à la proximité qu’Autumn initie de plus en plus, au contact de ses doigts qui se baladent sur son torse par-dessus ses vêtements, à ce regard qui souligne que rien n’a été oublié. « Je t’avoue que j’ai pas très faim, là tout de suite… » « Hm, d’accord. » C’est à nouveau la panique quand la jeune femme se retrouve à califourchon sur lui, lorsque ses bras l’emprisonnent et que ses lèvres le couvrent de baisers qui deviennent moins timides, qui explorent sa peau avec délicatesse. Ce n’est pas la première fois et pourtant tout semble l’indiquer alors que cette fois-ci, il sait qu’ils sont supposés franchir cette étape tout aussi nouvelle pour lui que le simple fait d’avoir la chance de désigner quelqu’un comme sa petite amie. Tout est nouveau et comme toute nouveauté, c’est aussi étrange qu’angoissant qu’excitant, il doit l’avouer lorsqu’il s’autorise à basculer légèrement sa tête en arrière pour profiter au mieux des démonstrations d’affection de la jeune femme. « Oh, wow, okay. » Qu’il laisse même échapper sous la nervosité, lui-même gêné de cet indice quant à sa réserve qui n’est pas à imputer uniquement à sa personnalité. « C’est... » Agréable. Dis-le, Kieran, puisque tu le penses ; c’est stupide de s’interdire de ressentir du plaisir sous prétexte qu’il s’est toujours tout interdit et que, par conséquent, c’est supposé en faire partie. « Ah, ah. » Qu’il rit nerveusement alors que ses mains viennent se glisser de manière hasardeuse dans le dos de la jeune femme. D’abord sur ses reins ; avant de considérer que c’est un peu trop direct et d’aussitôt les poser sur ses épaules, mais c’est bien peu intime à ce moment-là et aussi finit-il par les glisser jusqu’au milieu de son dos. Il n’ose pas vraiment l’effleurer pas plus qu’il n’ose l’attirer contre lui, alors à défaut, gêné de ses gestes maladroits, il accroche son regard avant de lui voler ses lèvres ; gagnant toujours un peu plus de temps quant à ce qu’il ne maîtrise pas, à la recherche de justifications autant qu’un courage qui lui fait défaut que l’autorisation de se laisser aller sans s’imaginer les scénarios les plus catastrophiques. Mais ils défilent, les uns après les autres, dans son esprit, accompagnés de dizaines et de dizaines de questions qu’il s’est souvent posé, dont il n’a jamais trouvé les réponses et il n’est pas certain de vouloir les découvrir ce soir, en compagnie d’Autumn : ce serait prendre le risque d’être humilié. C’est la certitude d’être humilié, en réalité, il s’en est convaincu, tout comme il s’est convaincu de mettre un terme à cette proximité certes agréable, mais qu’il parviendra à tourner en ridicule dès lors qu’elle comprendra qu’il n’est pas seulement maladroit, mais carrément inexpérimenté. Il ne serait pas compliqué de repousser le moment, de souligner la fatigue suite à la journée en plein air qu’ils viennent de passer, d’insister sur celle-ci pour justifier d’une humeur qui n’est pas à la tendresse (oh, qu’elle l’est, pourtant, alors que des frissons le parcourent à chaque geste et chaque baiser initiés par Autumn), d’utiliser Sawyer et son retour immédiat comme excuse, de prétendre avoir oublié un rendez-vous important et de déguerpir sans demander son reste, de simplement souligner qu’il n’a pas la tête à ça ; la liste est longue, mais au milieu de toutes les justifications qu’il aurait pu utiliser, c’est bien sa maladresse qui s’exprime le mieux : « Moi j’ai faim, en fait. » Il aurait pu au moins employer le terme d’affamé pour justifier une interruption aussi brutale. Au moins.

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ÂGE : trente-deux ans, ouch. (01.03.1992)
SURNOM : joaquin l'appelle auty, ça lui plaît plus qu'elle ne veut l'admettre.
STATUT : s'intéressé à un homme de presque vingt ans son aîné, c'est étonnamment pas la chose la plus compliquée dans laquelle elle s'est embarquée.
MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville.
LOGEMENT : au #163 oxlade drive, à fortitude valley dans un appartement qu'elle partage avec atlas.
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TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap.
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PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau › elle a propagé des rumeurs sur son ex, de qui elle est toujours amoureuse.
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RPs EN COURS : (06)annaarchie #5ginny #2joaquin #2kieran #12saddie.
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mason #4.
RPs TERMINÉS :
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PSEUDO : vlastuin › marie.
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INSCRIT LE : 27/04/2021
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Message(#) Sujet: Re: you fill my lungs with sweetness (halstay) you fill my lungs with sweetness (halstay) - Page 2 EmptyDim 12 Déc 2021 - 10:22


Tu ressens déjà les efforts de la journée sur tes cuisses et tu devines aisément que demain, ce sera pire encore. La fatigue est présente, mais ce n’est pas à ça que tu penses alors que tu attends patiemment que Kieran sorte de la salle de bain (tu as d’ailleurs l’impression que ça fait étrangement longtemps qu’il est caché derrière la porte.) Tu es contente d’être ici ce soir et qu’il ait accepté de prolonger votre journée en soirée, et même en nuit. Ce n’était pas prévu, pas vraiment, mais ça fait un moment que vous vous fréquentez déjà et ça te semble être la prochaine étape dite normale de votre relation. Ce serait mentir de dire que tu ne ressens pas une certaine nervosité, mélangée à une excitation que tu as rendue évidente quelques heures plus tôt déjà, à l’idée d’être intime avec le Halstead. Parce que c’est toujours un pas à franchir, que de découvrir quelqu’un de nouveau dans cet aspect-là. Tu donnes souvent l’impression d’être en confiance, de prendre les choses avec légèreté, dotée d’une assurance qui n’est réellement qu’une image que tu te donnes quand vraiment, tu n’as rien d’une experte lorsqu’il s’agit de relations intimes au même titre que de relations amoureuses. Si tu as eu des amourettes ici et là du temps de l’école secondaire, Archie demeure ta seule véritable histoire, l’un de tes rares partenaires sexuelles et l’idée d’ajouter Kieran à cette petite liste te stress bien plus que tu ne le laisses paraître. Tu sors de tes pensées dès l’instant où tes yeux trouvent les siens et ton sourire s’élargit lorsque son regard s’attarde plus longuement sur ta silhouette. « Ça te va mieux qu’à moi, je suis jaloux. » Tu secoues la tête doucement, un léger rire qui file d’entre tes lèvres l’air de dire sois pas ridicule même si le compliment te fait plaisir, comme toujours.

Kieran revient sur les différentes envies que tu lui as évoquées quand vous étiez encore sur le mont, le film qui se transforme en trois sans que tu ne t’y opposes, et puis le repas du soir qui n’a pourtant pas toute ton attention dans le moment présent. Non, toi, c’est la dernière envie que tu as évoqué qui prend encore toute la place dans ton esprit, la seule que ton petit ami n’a pas encore abordé jusqu’à maintenant. « Maintenant pour plus tard. » que Kieran décide étrangement facilement lorsqu’il est question de commander, et ça te semble être un bon plan. Tu décides toutefois que maintenant peut attendre encore un peu, quand tu annonces d’une voix qui se veut sans équivoque que tu n’as pas très faim. « Hm, d’accord. » Kieran ne s’oppose pas, il ne doit pas mourir de faim donc. Tu vois donc ça comme un ok tacite de ce que tu t’apprêtes à faire, alors que tu t’installes à califourchon sur lui, mains qui se font plus baladeuses, lèvres qui découvrent la peau dénudée de son cou sous des caresses qui se veulent plus entreprenantes qu’elles ne l’ont été jusqu’à aujourd’hui. « Oh, wow, okay. » Tu relèves légèrement les yeux pour croiser son regard et puis tu échappes un petit rire avant de reprendre de plus belle les baisers que tu déposes d’abord sur sa joue, pour descendre ensuite le long de sa mâchoire et te perdre à nouveau dans le creux de son cou. « C’est… » Tu attends la fin de la phrase, mais comme elle ne semble pas venir, tu poursuis tes attentions sur lui même si tu le sens bien, que Kieran ne semble pas complètement à l’aise et que tu te montres peut-être un peu trop entreprenante. Mais ses mains glissent dans ton dos (maladroitement, mais quand même) et puis il vient t’embrasser donc peut-être que tu peines simplement à comprendre les signaux qu’il te lance. Le baiser est agréable et il semble gagner en intensité quand tout s’arrête brusquement, que son visage s’éloigne du tien et que ses mains retombent le long de ses côtés. « Moi j’ai faim, en fait. » Tu mets quelques secondes à réaliser ce qui vient de se produire et c’est lentement que tu défais l’emprise de tes bras autour de son cou alors que tu cherches à croiser son regard et que lui semble fuir le tien. « Oh… Eh… Okay… » Tu fronces les sourcils mais sans poser de question, tu reviens t’installer à côté de lui, et tu vas même jusqu’à mettre un peu de distance entre vous comme si tu avais soudainement peur de le toucher, craignant sa réaction. Tu attrapes ton téléphone que tu avais délaissé sur le bras du canapé et puis tu ouvres l’une des différentes applications de livraison que tu possèdes sur ton téléphone. « T’as une préférence sur le resto? » Ce ne sont pas les restaurants de chinois dans le coin qui manque après tout, et tu swipes les différentes options qui s’offrent à vous, bien que ton esprit soit complètement ailleurs. « Est-ce que j’ai fait quelque chose que je devais pas? » Tu tournes finalement ton attention sur Kieran, téléphone toujours entre les mains bien que tu te fiches éperdument de savoir chez qui vous allez commander des egg rolls pour dîner ce soir. « On est pas obligés hein, c’est juste que je croyais que… Enfin, t’avais dit tantôt que… » Que l’envie était réciproque. Du moins, c’est ce que tu avais compris. Est-ce que tu t’étais trompée sur toute la ligne en proposant de poursuivre la soirée ici? « Je suis désolée, je voulais pas te mettre mal à l’aise. » Oui, tu aimes un peu jouer de sa maladresse et de sa gêne, parce que tu trouves ça cute, mais pas comme ça. Pas dans ce contexte-là, du moins.
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Kieran Halstead
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les cicatrices de la mémoire
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Message(#) Sujet: Re: you fill my lungs with sweetness (halstay) you fill my lungs with sweetness (halstay) - Page 2 EmptyMar 21 Déc 2021 - 22:38



Il est perturbé par le seul fait qu’elle ait revêtu ses vêtements et il comprend à ce moment-là que la soirée s’annonce difficile si elle connaît la tournure qui a été envisagée plus tôt. L’angoisse qui lui noue désormais l’estomac n’a plus grand-chose à voir avec l’excitation dont il faisait preuve quelques heures plus tôt, curieux et envieux de goûter à de nouvelles sensations promises. Mais, désormais, c’est la réalité qui s’impose à lui et tous les doutes auxquels il est de plus en plus confronté depuis que cette relation avec la jeune femme devient de plus en plus sérieuse. Au départ, il arrivait à mettre de telles préoccupations de côté, mais aujourd’hui en comprenant qu’il ne pourra les ignorer, c’est évidemment la panique qui le gagne. Il ne peut pourtant pas nier que l’initiative dont elle fait preuve et la proximité qu’elle impose sont loin d’être regrettables dans un premier temps. Au contraire, ses lèvres qui se glissent contre sa peau ne font que provoquer des frissons agréables, son rire cristallin qui résonne à ses oreilles ne font qu’accentuer la douceur de ce moment ; mais lorsqu’il croise son regard, lorsqu’elle se fait de plus en plus entreprenante et qu’il comprend qu’il ne pourra bientôt plus revenir en arrière sans qu’il n’y ait de conséquences, ce sont ses insécurités qui reviennent à la charge, plus que les sensations euphorisantes que lui provoque la jeune femme. C’est quand il hésite à l’endroit où placer ses mains alors qu’elle est encore habillée qu’il comprend que l’exercice est bien plus délicat qu’il ne l’aurait pensé et que son angoisse bien plus handicapante qu’il ne l’aurait cru. Cette nervosité qui s’accompagne de toutes ses questions qu’il s’est déjà posées, mais en ayant rarement eu la nécessité de trouver la réponse et ce, aussi rapidement. Il n’a jamais été confronté à la situation, finalement, par le passé et c’est la raison pour laquelle il pouvait se rassurer en se disant qu’il verrait au moment venu, qu’il ne fallait pas trop anticiper ; mais, à cet instant, il aurait voulu anticiper pour prétendre être à l’aise et ne pas prendre le risque de décevoir Autumn. Ils étaient sur la même longueur d’ondes, plus tôt et le voilà désormais à deux doigts de changer d’avis, d’aller à l’encontre de ce qu’elle semble vouloir et de ce qu’il veut aussi, s’il doit être parfaitement honnête. Et la nervosité ne cache finalement que de la peur ; la peur de ne pas être à la hauteur, la peur de ne pas y arriver. Et s’il n’était question que de l’acte en lui-même, ça lui ferait une grande préoccupation, mais une seule. Le fait est qu’il s’inquiète de tout le reste, des gestes les plus doux aux plus intimes. Du seul fait de ne pas oser la rapprocher de lui alors qu’il en meurt d’envie. De l’imiter et lui voler son cou au risque d’être ridicule, parce qu’il parsèmerait celui-ci de baisers trop humides ou trop insignifiants pour qu’il lui rende un peu des sensations qu’elle créé en lui. D’une évidente maladresse au moment de la déshabiller car le fait est qu’il ne sait pas s’y prendre ; il ne voudrait pas être trop pressé et, oh mon dieu, il n’a jamais eu à se débarrasser d’un soutien-gorge par le passé. De ses mains qu’il juge trop froides, ou peut-être trop sèches pour qu’elles soient agréables quand elles se poseront sur elle. De sa timidité et sa réserve évidente à l’idée de la voir nue pour la première fois, et pour la première fois tout court. De cette tendresse qu’il n’ose lui accorder et de leurs deux corps qu’il n’ose même pas lier dans une étreinte parce que c’est nouveau, parce que c’est intimidant, parce qu’il veut qu’elle soit d’accord avec tout même dans la simple idée de la prendre dans ses bras ou de déposer ses lèvres sur son front. Il doit tout apprendre et il est persuadé qu’elle n’a pas le temps, ni la patience et encore moins l’envie.

C’était une belle relation, du temps où elle a duré, qu’il songe au moment de se libérer de son étreinte, de la repousser (disons-le clairement) quand son malaise a eu raison de lui et a même su primer sur les bribes de plaisir qu’il a pu ressentir et qui, paradoxalement, lui donnaient envie de plus. Ses bras cessent d’entourer son cou et déjà il le regrette, encore plus quand il perçoit la surprise dans les paroles de sa petite amie (le sera-t-elle encore après cette soirée ?). « Oh… Eh… Okay… » Et il la remarque, la distance qu’elle met entre eux et il se veut, Kieran, de l’avoir imposée malgré lui. « T’as une préférence sur le resto? » Il secoue la tête par la négative sans oser reprendre la parole, honteux, alors qu’il ne relève les yeux que pour soutenir le poids du regard d’Autumn. Comment lui dire sans passer pour un idiot ? Sans être ridicule ? Pathétique ? Et tous les noms qu’il s’adresse à lui-même à cet instant. « Est-ce que j’ai fait quelque chose que je devais pas? » « Non, non ! Pas du tout... » À en croire les frissons qui ont parcouru son échine, elle a tout fait juste, Autumn. Oh que oui, elle a tout fait correctement. C’est lui qui a tout gâché, comme toujours. « On est pas obligés hein, c’est juste que je croyais que… Enfin, t’avais dit tantôt que… » « Je sais. » Il admet, la tête qui se baisse. Ça y est, elle se rend compte d’à quel point c’est du travail d’être avec lui, pas vrai ? Elle est finie, la lune de miel, alors qu’ils ne l’ont même pas consommée. « Je suis désolée, je voulais pas te mettre mal à l’aise. » Ce n’est pas à elle de s’excuser et il s’en veut, alors qu’un instant, il est tenté d’aller se réfugier contre elle pour lui assurer qu’elle n’a rien fait de mal ; mais cette attitude serait paradoxale et elle serait probablement autant perdue que lui. « T’as pas à t’excuser, c’est pas... c’est pas ta faute. Je suis juste... fatigué. » Il lui assure avec un sourire gêné, alors qu’il se plonge lui-aussi dans son téléphone, réalisant trop tard que l’excuse est différente cette fois-ci. « Chinois, ça me tente bien. » Il parle pour meubler le silence gênant, ne relevant plus les yeux, ne voyant plus que son téléphone alors qu’il commence à réfléchir à voix haute. « Des rouleaux de printemps en entrée, c’est un must. » Il n’a jamais été doué pour le small talk, Kieran et celui-ci s’exprime au pire des moments. « Du poulet aux cacahuètes, ça peut être pas mal. » Il en oublie même son allergie, ou alors peut-être qu’il souhaite simplement avoir une raison plus que valable pour disparaître. « Oh, et des beignets aux bananes pour la fin, évidemment ! » Elle va partir. Elle va en avoir marre et elle va partir, c’est certain. « Ou aux pommes ? » Elle va comprendre qu’il se moque d’elle, même involontairement et elle ne va pas se montrer aussi bienveillante qu’à son habitude face aux manquements de Kieran. « Quoi qu’à l’ananas ça peut être pas mal aussi, ah ah. » Elle va peut-être même lui balancer son téléphone à la figure et elle aurait raison. Elle va claquer la porte, par contre, ça, c’est une certitude. « J’ai jamais essayé aux litchis. » Elle va sortir de sa vie, définitivement, avec fracas et il lui donnera l’impression de ne rien avoir fait pour la retenir et tout pour la faire fuir – c’est déjà l’impression qu’il a.

« Je l’ai jamais fait. » Mais il faut qu’il essaie de la retenir, même si ça implique de s’humilier publiquement. Elle doit savoir qu’elle n’a pas être désolée et puisqu’il a déjà usé de deux excuses qui ne font pas sens, il ne peut pas lui faire l’affront d’en rajouter une troisième même si l’adage l’aurait voulu. La troisième aurait été de trop et il est certain qu’il a déjà abusé de sa patience. « Je l’ai jamais fait avec une fille, j’entends. » Il précise alors que son regard ne quitte pas son écran, bien qu’il ait légèrement tourné la tête pour s’assurer du coin de l’œil qu’elle est toujours là ; mais il ne parle plus du traiteur, cette fois-ci. Et comme souvent, Kieran voit de la maladresse dans ses propos là où il n’y en a pas et non content de s’humilier, il se rend aussi pathétique par la même occasion quand il essaie de se corriger. « Pas que... oh, non, pas que je l’ai fait avec un garçon, hein, ça... ça m’intéresse pas, non je... » S’il doit se sentir honteux, c’est du dégoût qu’il ressent à cette image ; parce qu’il y a des préceptes inculqués contre lesquels il se bat encore. « Je l’ai jamais fait... avec personne, j’ai jamais... enfin... » Tu vois. « C’est moi qui suis désolé. » Il maîtrise mieux le sujet des excuses que le sujet de sa virginité après vingt-cinq ans, qui est bien plus gênante qu’il ne l’avait imaginé. « Je voulais pas que tu te rendes compte que... que je sais pas m’y prendre. » Que je ne suis déjà probablement pas très doué quand il s’agit d’embrasser, alors tu imagines bien que pour le reste... « Je suis ridicule. » Il ponctue avec un rire nerveux, son téléphone qu’il dépose à côté de lui pour mieux prendre sa tête entre ses mains et masquer ses joues qui se teintent de rouge autant que les gouttes de sueur due à l’angoisse de cette révélation jamais faite à personne auparavant et qui, pourtant, n’étonnera justement personne.  

@Autumn Galloway  :OO:



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Autumn Galloway
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le désordre émotif
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TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap.
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ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau › elle a propagé des rumeurs sur son ex, de qui elle est toujours amoureuse.
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RPs EN COURS : (06)annaarchie #5ginny #2joaquin #2kieran #12saddie.
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mason #4.
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AVATAR : lucy boynton.
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PSEUDO : vlastuin › marie.
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Message(#) Sujet: Re: you fill my lungs with sweetness (halstay) you fill my lungs with sweetness (halstay) - Page 2 EmptyMer 29 Déc 2021 - 12:30


Si tu étais bien honnête avec toi-même, tu pensais que cette étape de votre relation de couple aurait déjà été franchi, il y a un moment déjà. Mais les occasions, bien que présentes, n’avaient jamais mené jusqu’à la concrétisation d’un moment purement intime entre vous et tu n’avais pas cherché à presser les choses non plus. Tu étais bien avec Kieran, tu aimais apprendre à le connaître, tu aimais découvrir tous les aspects de sa personne, même les plus maladroits et les moins assurés, les indécisions qui le définissaient si bien et cette gêne qui semblait toujours réapparaître à un moment ou un autre, même si ça faisait déjà plusieurs semaines, plusieurs mois même que vous sortiez ensemble de manière plus ou moins régulière. Tu pensais vraiment que les choses allaient bien et qu’elles étaient destinées à prendre ce nouveau tournant entre vous. Tu l’avais dit explicitement, parce que tu étais comme ça, tu aimais que les choses soient claires et c’était d’autant plus essentiel depuis que Kieran faisait partie de ta vie. Tu avais cru comprendre que l’envie était réciproque et enfin le moment semblait opportun. Vous étiez tout seuls chez lui, vous aviez passé une belle journée ensemble, tout laissait croire que ce soir était le soir, tu en étais persuadée et particulièrement excitée – dans tous les sens du terme. Et pourtant, alors que tu commençais à peine tes caresses sur le corps du jeune homme, tout change drastiquement, le chaud laisse place au froid et tes rapprochements se transforment en distance alors que tu peines à saisir ce qui vient de se produire. Tu essayes de ne pas prendre ce rejet trop personnel, mais c’est pratiquement impossible quand tu peines à saisir pourquoi il vient de te repousser de manière si expéditive alors que tout portait à croire que lui aussi, avait envie de ce moment.

Commander quelque chose à manger semble être la diversion parfaite pour ne pas te perdre dans des centaines de suppositions plus farfelues les unes des autres, mais tu es incapable de te concentrer sur ce que tu fais quand tu n’arrives pas à comprendre cette distance et ce froid soudain qui s’est installé entre vous. « Non, non! Pas du tout… » Tu n’arrives pas à le croire toutefois. Si tu n’avais rien fait de mal, tu serais encore en train de l’embrasser en ce moment, pas assise à côté de lui à avoir peur de le toucher. Tu soupires légèrement et il baisse la tête Kieran, gêné et honteux. Tu hésites encore un peu, incertaine à savoir si tu devrais insister pour comprendre ou si tu devrais tout simplement éviter le sujet, mais le lâcher prise est loin d’être l’une de tes qualités premières, malheureusement. « Je sais. » Tu comprends de moins en moins et c’est en te mordillant les lèvres que tu retiens toutes les questions qui te passent présentement par la tête. Il a changé d’idée, c’est tout. Ce n’est pas ta faute, si? Il n’a pas envie de toi, comme ça, peut-être, tu ne sais pas. Un autre soupir, tes doigts pianotent sur ton écran mais tu ne fais rien. S’il est affamé, toi tu as une boule dans le fond de l’estomac, le poids d’une déception que tu ne parviens pas à camoufler sur ton visage. « T’as pas à t’excuser, c’est pas… c’est pas de ta faute. Je suis juste… fatigué. » Fatigué, affamé ou peu importe la vraie raison, tu te contentes de hausser les épaules, feignant une indifférence qui n’a absolument rien de convaincant. Tu n’as jamais été très douée pour faire semblant que quelque chose ne te dérange pas quand c’est le cas, et c’est dans le silence que tu te réfugies alors que Kieran attrape son téléphone à son tour. « Chinois, ça me tente bien. » Tu ne te retournes même plus vers lui, un maigre hochement de la tête étant tout ce que tu lui offres dans l’immédiat. Peut-être que tu devrais rentrer chez toi, tout compte fait. Peut-être que c’était une mauvaise idée de vouloir prolonger le moment. Peut-être que votre histoire touche à sa fin. Ou peut-être que tu es clairement en train de divaguer et que vraiment, tu ne devrais pas prendre tout ça si à cœur. « Des rouleaux de printemps en entrée, c’est un must. » Après tout, si Kieran ne voulait plus de toi, il ne parlerait pas de commander quelque chose à manger, pas vrai? « Du poulet aux cacahuètes, ça peut être pas mal. » Tu fronces les sourcils et tournes enfin le regard dans sa direction. « T’es allergique aux arachides, Kier. » Peut-être que si t’étais moins dans ta tête, tu réaliserais qu’il parle plus que d’habitude, Kieran, qu’il enchaîne les suggestions et qu’elles ne font pas toujours du sens. Tu réaliserais peut-être que c’est sa gêne qui fait surface à nouveau et que cette dernière, comme toujours, cache quelque chose d’autre. Porte attention Autumn. Il essaye de te dire quelque chose, le Halstead, avec chaque sorte de beignet qu’il cite comme si c’était la décision la plus difficile qu’il n’ait jamais eu à prendre de toute sa vie. « On peut commander toutes les sortes, si tu veux. » Pommes, bananes, ananas, litchis, qu’est-ce que ça change après tout. Parce que les excès ça te connaît et que si ça peut lui éviter de devoir faire un choix, ça te semble être la solution idéale. La vérité c’est que tu voudrais surtout qu’il arrête de te parler de beignet et qu’il t’explique ce qui se passe vraiment dans sa tête, derrière son regard fuyant.

« Je l’ai jamais fait. » Commander quatre sortes de beignets à la fois? Tu hausses les épaules, tu t’apprêtes à lui expliquer les bienfaits de ne jamais avoir à prendre de décision quand tous les choix sont intéressants, mais quand il ouvre de nouveau la bouche, tu comprends finalement qu’il n’est plus du tout question de votre menu du soir. « Je l’ai jamais fait avec une fille, j’entends. » Oh. Soudainement, tu te sens bête de ne pas avoir compris plus tôt. Ça te paraît si évident maintenant qu’il l’a dit, quand tous vos moments à deux étaient teintés de cette gêne et de cette retenue que tu ne parvenais pas toujours à comprendre. « Pas que… oh, non, pas que je l’ai fait avec un garçon, hein, ça… ça m’intéresse pas, non, je… » « Je pensais pas ça. » que tu murmures doucement, tentant de le rassuré d’une main que tu viens poser doucement sur son genou, osant enfin te rapprocher un peu de nouveau. « Je l’ai jamais fait… avec personne, j’ai jamais… enfin… » Tu hoches doucement la tête. Tu as compris et il n’a vraiment pas à s’en faire autant. Est-ce que ça te surprend? Un peu quand même. Ce n’est pas tous les jours qu’on apprend que son copain est vierge à 25 ans, ça a le mérité d’être étonnant, mais tu ne veux pas qu’il pense que tu le juges, loin de là. « C’est moi qui suis désolé. » « Arrête, t’as pas à t’excuser non plus. » Et voilà que tu fais disparaître la moindre distance entre vous alors que ta cuisse vient de nouveau se coller contre la sienne et que tes doigts serrent un peu plus fort sur son genou. Tu cherches son regard, mais il s’obstine à garder la tête baisser, comme s’il avait honte de l’explication qu’il t’offre enfin. « Je voulais pas que tu te rendes compte que… que je sais pas m’y prendre. » Tu ne pensais pas ça, même avant qu’il le dise. Tu as toujours trouvé que sa maladresse lui donnait un certain charme, tu n’aurais pas eu l’idée de croire qu’il s’agissait là tout simplement d’un manque d’expérience. « Je suis ridicule. » « Mais non, dis pas ça. T’as pas à être gêné avec moi. » Tu es la reine des malaises et des maladresses, des pensées dites trop vite et du filtre qui est défectueux. Ce n’est certainement pas toi qui allais porter le moindre jugement sur sa personne quand trop souvent, tu avais été celle qui peinais à trouver sa place où que ce soit, un sentiment qui avait diminué avec les années, mais qui perdurait au fond de toi, malgré toi. « Quand tu dis que tu l’as jamais fait… tu veux dire que t’as jamais rien fait? » En parlant du filtre défectueux, voilà qu’il fait encore des siennes et tu échappes un rire nerveux quand tu réalises le manque de discrétion derrière ta question. « Excuse-moi, je suis juste un peu surprise, c’est tout. » Tu penches la tête légèrement devant lui, à la recherche de son regard et puis tu viens attraper ses mains des tiennes pour le forcer à relever le regard. Tu lui offres un sourire alors que tes doigts s’entremêlent aux siens avec toute la douceur et la tendresse que tu possèdes, ne voulant pas le brusquer. Tu retiens un commentaire sur ses joues empourprées, même si tu ne peux t’empêcher de le trouver drôlement mignon, les signes de sa gêne visibles de partout sur son visage. « Tu sais quoi? Ça me flatte, de penser que je pourrais être ta première. » Parce que ça veut dire que tu es spéciale. Spéciale dans sa vie, et c’est ce que tu veux être. Autant que possible. « Pour la fois où tu en auras vraiment envie. » Que ce soit ce soir ou une autre fois, ce n’est certainement pas ce détail qui allait te faire fuir.
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Kieran Halstead
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les cicatrices de la mémoire
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RPs EN COURS : you fill my lungs with sweetness (halstay) - Page 2 Tumblr_inline_plhd1mS2X01slbpsl_1280 halstay #12 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.

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spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.

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ally #1 ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.

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vivian #1 ⊹ i'm sure they figured it out early on that i would never run, that they could shoot, but that's no fun 'cause then they're killing the stolen son, oh don't tell them anything, anything, please.

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Message(#) Sujet: Re: you fill my lungs with sweetness (halstay) you fill my lungs with sweetness (halstay) - Page 2 EmptyVen 14 Jan 2022 - 19:24



Il a tout gâché. Bien sûr qu’il a tout gâché ; il devait s’y attendre. C’est toujours ainsi, qu’il le veuille ou non, il possède ce talent indéniable pour tout foutre en l’air et ce, d’aussi loin qu’il s’en souvienne. Gamin, déjà, il était capable de retourner une situation à son désavantage sans même s’en rendre compte. Il y a cette petite voix dans sa tête qui lui répète qu’il n’a pas vraiment à en chercher la raison, que c’est une vérité universelle qui va de pair avec le seul fait d’exister. Il gâche toujours tout et particulièrement quand tout va bien pour lui ; à croire qu’il le fait exprès et il ne peut s’empêcher de se poser la question durant un instant, Kieran. Est-ce qu’il a fait exprès ? Est-ce que s’être rapproché du bonheur d’aussi près est la raison pour laquelle il l’envoie valser à la première occasion ? Il est persuadé que ce n’est pas le cas, d’autant plus qu’il l’aime, Autumn. Il lui l’a d’ailleurs dit beaucoup trop rapidement, beaucoup trop spontanément et ce jour-là aussi, il était persuadé d’avoir tout gâché. Mais elle est toujours là, n’est-ce pas ? Malgré tous les faux pas, malgré toutes les maladresses, malgré la date d’expiration qui virevolte au-dessus d’elle par le seul fait d’avoir laissé entrer Kieran dans sa vie, elle est toujours là, elle est toujours à ses côtés. Elle n’a pas fui, comme la plupart l’ont fait avant elle – ce n’est qu’une question de temps, que lui répète cette voix toujours plus présente. Avant qu’elle n’ouvre les yeux sur le fardeau qu’il représente, avant qu’elle ne considère que sa liberté lui manque trop pour continuer à s’attacher à un type aussi paumé que lui qui, de toute évidence, n’a rien à lui offrir à l’exception de ses doutes et son insécurité. Il n’est rien ni personne, il est peu probable que cela change un jour – il vaut peut-être mieux qu’elle s’en rende compte aujourd’hui, d’une manière ridicule mais relativement douce, au milieu de toutes ses hésitations quant au simple fait de commander un repas (au point d’en oublier son allergie, merci Autumn). De toute évidence, il ne peut rien lui offrir. Pas de bonheur, pas d’avenir, pas de tendresse, non plus, même s’il n’ose le verbaliser pour l’instant. C’est honteux, qu’il se persuade, d’être dans sa situation à son âge. C’est ridicule, pathétique et tous les autres termes qui vont avec ; et plus les années passent, plus Kieran perd en confiance et se croit incapable de franchir ce pas à un moment où tous ont acquis suffisamment d’expérience pour le moquer quant à l’inexistence de la sienne. Autumn va lui rire au nez, évidemment, comme les rares filles desquelles il s’est rapproché. Il ne l’a jamais dit à personne, il a parfois prétendu le contraire, mais il a toujours été découvert tant les preuves étaient accablantes : sa maladresse, ses joues roses et ses gestes franchement désagréables. Si, déjà, il savait embrasser, il est convaincu que peut-être ce pas aurait pu être franchi avec les quelques flirts qu’il a eu par le passé – mais elles se sont vites rendues compte que s’il était aussi nul à cette étape-là, elles n’allaient que perdre leur temps en plus de passer un moment fort désagréable. C’est stupide d’avoir cru qu’il aurait la confiance nécessaire pour changer la donne avec Autumn simplement parce qu’il est amoureux pour la première fois et parce qu’elle est la seule qui semble réellement vouloir de lui sur cette planète. Ça ne fait pas tout, ça n’efface pas sa probable incapacité à la satisfaire ; autant s’ôter la honte d’avoir à l’assumer au moment le plus gênant pour l’un comme l’autre et de s’assurer qu’ils n’arriveront pas jusque-là.

Il en a envie, pourtant, Kieran. S’il est parfaitement honnête avec lui-même, bien sûr qu’il en a envie. De manière générale, c’est certain – c’est à se demander comment il a tenu jusqu’ici – mais surtout avec Autumn, encore plus suite à ses baisers interrompus subitement quelques instants plus tôt. C’est la première fois qu’au-delà de vouloir le faire, il se sent presque prêt à sauter le pas, parce qu’il a confiance en elle, parce qu’elle n’a pas encore été lassée de sa réserve, parce qu’il se dit que s’il doit le faire, autant le faire avec quelqu’un qu’il aime. Mais il n’y arrive pas, Kieran, malgré ses envies et ses désirs, toujours pris au piège par des pensées qui n’arrêtent pas de lui hurler qu’il sera terriblement mauvais et qu’en plus de tout gâcher, il va s’assurer de lui laisser un plus mauvais souvenir encore. Le combo parfait qu’il souhaiterait éviter, auquel il ajoute un rapport à la nudité et à la sexualité bousillés par des parents qui n’avaient aucune notion de l’intimité – mais eh, ça, on n’en parlera pas ; c’est encore pire que d’être un mauvais coup, d’être un type traumatisé. Il souhaiterait tout éviter, en réalité et surtout de la perdre. Elle s’est accrochée à lui jusqu’ici, comme peu l’ont fait. Elle finira bien par disparaître, c’est écrit, mais d’ici-là, tant qu’elle le souhaite (et elle est toujours là, ce n’est peut-être pas pour rien), il se doit de savourer sa présence. Peut-être que ses confessions mettront un terme à cette relation, mais son silence aussi s’en assure déjà. Au mieux, il gagne quelques précieuses minutes. Au pire, il ne fait que précipiter l’échéance. Alors les mots quittent ses lèvres, la révélation n’est pas facile à partager. C’est humiliant, même, de se dévoiler ainsi. Ce n’est pas d’être vulnérable qui lui pose problème, c’est d’être ridicule. Puceau à vingt-cinq piges, il imagine sans peine que c’est sujet à bien des plaisanteries, si ce n’est pas carrément des moqueries et peut-être quelques interrogations, mais rien de bien valorisant dans tous les cas. « Je pensais pas ça. » Il n’aurait manqué que ça, qu’elle s’imagine qu’il est refoulé et qu’il sort avec elle seulement pour se sentir « comme tout le monde », pour éviter plus grande stigmatisation encore. Il s’en veut aussitôt d’avoir un avis aussi tranché sur la question alors qu’il essaie toujours d’ouvrir son esprit et s’éloigner de certains principes d’éducation avec lesquels il n’a pas encore totalement fait la paix. « Arrête, t’as pas à t’excuser non plus. » Il a l’impression, pourtant. D’avoir à s’excuser quant à son attitude contradictoire, d’avoir voulu plus et de s’être dégonflé aussitôt. D’être aussi pathétique à ses yeux, aussi. De lui faire regretter de consacrer du temps à un type comme lui, sûrement. « Mais non, dis pas ça. T’as pas à être gêné avec moi. » Il l’est avec tout le monde et un instant, il se demande comment il a pu croire que les choses changeraient pour les beaux yeux d’Autumn. Il est coincé ; il n’arrivera jamais à franchir le pas, de toute façon. Il va paniquer avant et ça va être une catastrophe. Il le sait déjà ; il angoisse encore plus. Foutu cercle vicieux. « Quand tu dis que tu l’as jamais fait… tu veux dire que t’as jamais rien fait? » C’est encore pire. Il est encore plus puceau qu’elle ne le croyait, plus puceau que le pire des puceaux, c’est un enfer. « Excuse-moi, je suis juste un peu surprise, c’est tout. » Qui ne le serait pas. C’est une jolie façon de verbaliser que c’est gênant, comme révélation et comme situation. « Je suis pas... je suis pas vraiment le genre de mec qui attire les filles, alors... » Il pensait que le plus dur était derrière lui, il s’est trompé. « Les occasions se sont jamais vraiment présentées. » Kieran, c’est le genre de gars qui a eu son premier baiser à vingt piges, celui qu’aucune fille ne voulait comme cavalier pour le bal du lycée et qui s’est contenté de rester à la maison avec une pizza de la veille, le type qui collectionne les tickets de friendzone au point d’en devenir riche, celui qui est « un bon ami/un gentil garçon/quelqu’un de sympa, mais... », celui qui n’a pas de charisme, celui sur lequel on ne se retourne jamais, celui qui a vu tellement de regards entendus les rares fois où il s’osait à prendre son courage à deux mains pour aborder une fille qu’il fait désormais demi-tour dans la seconde, celui qui se contente de jalouser ses amis en silence, celui qui match sur les applications de rencontre mais qui n’a pas la discussion suffisamment intéressante pour aller plus loin, celui qu’on ignore car on trouve son pote bien plus charmant, celui qu’on ne rappelle jamais quand il a décroché miraculeusement un rencard ; et dont on efface directement le numéro après l’échec de l’étape du baiser. Alors non, ça ne surprendra personne s’il reconnaît que les occasions sont rares, presque inexistantes et qu’il en est là où il en est aujourd’hui. « Et les rares fois où c’était le cas, j’ai pas eu besoin de le dire pour qu’elles comprennent et changent d’avis. Ça fait pas rêver, un puceau comme moi. » Il rit nerveusement. Tout chez lui respire la virginité, alors forcément, pour s’acheter une crédibilité une fois seuls, c’est foutu. Encore, il aurait seize ans qu’on accepterait son inexpérience, ça fait partie de la vie, ça se corrige car il est encore jeune. À vingt-cinq ans, personne ne veut perdre son temps à expliquer les choses à son amant d’un soir, au contraire, il y a cette idée selon laquelle il faut du plaisir et il le faut vite. Kieran n’a pas les codes en main pour y parvenir sans qu’on lui montre la voie au préalable et l’apprentissage s’annonce long et difficile ; évidemment qu’aucune fille n’a voulu perdre son temps et prendre le risque d’une bonne dizaine de parties de jambe en l’air désastreuses avant qu’il ne soit vraiment à l’aise et peut-être (c’est au conditionnel, en plus) en mesure d’être correct. Quant à celles qui auraient pu vouloir plus (elles sont rares, celles-là), il a pris trop de temps à être à l’aise ; elles ont abandonné bien avant, lassée d’attendre qu’il soit prêt. Personne ne veut d’une relation trop longtemps platonique, d’autant plus quand il n’y a aucune qualité pour compenser l’absence de sexualité. « Et finalement, la seule fois où j’aurais pu... enfin, j’ai paniqué. Comme aujourd’hui. » Car plus les années passent, plus il se rend compte que ça devient de pire en pire. Il devrait presque être en train de songer à son premier enfant et non pas à sa première pipe ; c’est dire le retard qu’il a pris. Et puisqu’aucune opportunité se présente, il a tout le temps de paniquer encore plus, en se disant que là où d’autres gagnent en expérience, lui reste sur le carreau. Et le retard s’accumule. Et la pression augmente. Et ça n’en finit jamais.
Mais elle ne rit pas, Autumn. Elle ne se moque pas, elle ne fuit même pas. Non, elle glisse ses mains dans les siennes, entremêlent leurs doigts et il relève le regard comme pour s’assurer qu’il ne rêve pas. Elle est encore là et son visage respire la bienveillance. « Tu sais quoi? Ça me flatte, de penser que je pourrais être ta première. » Il soutient son regard, surpris, peut-être à la recherche d’un signe de début de moquerie. Parce qu’elle ne peut pas être sérieuse ; il l’a dit, ça ne fait pas rêver un puceau comme lui. « Pour la fois où tu en auras vraiment envie. » Elle ne rit toujours pas, Autumn. Aucun signe qui n’indique qu’elle compte le faire, seulement un sérieux et une chaleur qui émanent d’elle pour lui faire comprendre qu’il peut lui faire confiance. Elle n’oserait quand même pas l’assurer de cette vérité pour mieux lui rire au nez par la suite, n’est-ce pas ? Ce serait cruel. Et Autumn n’est pas cruelle. « Je t’aime. » Il souffle du bout des lèvres, soulagé aussi qu’ému d’avoir pu poser des mots sur sa situation sans en recevoir des blessants en guise de réponse. Ses lèvres viennent délicatement se pose au coin des lèvres de la jeune femme, tandis qu’il murmure : « merci. » De ne pas me prendre pour une bête de foire, de ne pas me rejeter, de ne pas te lasser, de toujours vouloir de moi même si je suis probablement le pire des copains, merci de ne pas fuir, merci de me donner la sensation d’être normal, merci d’être toi, merci de m’aider à être moi-même.

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