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 (atway #3) the voices in my head telling me to run away

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Atlas Siede
Atlas Siede
le raz de marée
le raz de marée
(atway #3) the voices in my head telling me to run away FQgUS3L Présent
ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt-deux.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
(atway #3) the voices in my head telling me to run away YlkH
POSTS : 7304 POINTS : 40

TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2021 › il a perdu trois ans de souvenirs (période 2018 à 2021) › il aimerait être père mais n'a jamais su se poser dans sa vie, en attendant il est le tonton cool pour les enfants de ses amis › amoureux de Matilda depuis toujours.
CODE COULEUR : Atlas donne des ordres en seagreen
RPs EN COURS : (06) ginny #1 (fb)ally #1amos #8ginny #2lewis #1

(atway #3) the voices in my head telling me to run away Yarvcat3
ginny #1 & #2 › i passed the pictures around of all the years that we stood there on the sidelines, wishing for right now. we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd". 'cause for a moment, a band of thieves in ripped up jeans got to rule the world

(atway #3) the voices in my head telling me to run away Brd6p7wz
lewis #1 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother

(atway #3) the voices in my head telling me to run away 5abv93b7
ally #1 › in our family portrait we look pretty happy. we look pretty normal, let's go back to that. in our family portrait we look pretty happy. let's play pretend, act like it goes naturally. can we work it out? can we be a family? i promise i'll be better, mommy i'll do anything.


RPs EN ATTENTE : louis #1


RPs TERMINÉS : (2023) matilda #2channinghaydenautumn #3amos #6lucy #1matilda #4matilda #5 (fb)matilda #6evelynmatilda #7ava #2

(2022) matilda #1

(flashbacks) matilda #3 (2001)matilda #5 (2002)ava #1 (2011)
AVATAR : ryan gosling
CRÉDITS : harley (avatar), pinterest (gif profil), rainbowkarolina (gif ginny), putalittleloveonme (gif lewis), emziness (gif ally), hqgifhunting (gif signa), loonywaltz (ub)
DC : shiloh atkins, la reconstruction (ft. haley lu richardson), arthur coventry, l'aigle de sang (ft. françois civil), nina craine, le coeur abandonné (ft. suki waterhouse)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 26/12/2017
https://www.30yearsstillyoung.com/t48003-we-re-a-world-of-strangers-chasin-signs-atlas
https://www.30yearsstillyoung.com/t48240-atlas-i-used-to-recognize-myself-it-s-funny-how-reflections-change
https://www.30yearsstillyoung.com/t48612-atlas-siede

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Message(#) Sujet: (atway #3) the voices in my head telling me to run away (atway #3) the voices in my head telling me to run away EmptyDim 18 Sep 2022 - 19:57



Alors que je fais jouer ma clé dans la serrure, je marmonne une prière silencieuse espérant ne pas trouver Autumn dans le salon. C’est toujours la même chose du moment où je reviens de ma séance de kiné. Je n’ai envie de voir personne, ne désire pas faire le moindre effort de sociabilisation et regrette presque d’avoir si hâtivement vendu mon appartement pour me retrouver en colocation avec une fille que je connais à peine. Heureusement, l’appartement est plongé dans le silence, aucun signe de vie à l’horizon, si ce n’est le post-it posé en évidence sur le plan de la cuisine. À croire qu’il s’agit de notre meilleur canal de communication, les centaines de post-it que l’on se laisse à mesure des journées, comme deux fantômes qui cohabitent ensemble. Il y a le matinal, celui que je laisse toujours près de son thermos que j’ai au préalable rempli de café chaud. Il y a ceux dans le frigo, quand elle cuisine pour un régiment et qu’elle m’ordonne presque de me servir. Et les autres qui traînent dans l’appartement, pour signaler qu’une machine est en train de tourner, pour prétendre que nous sommes deux adultes fonctionnels capables de se rendre au supermarché avec un semblant de liste de courses et surtout à faire croire qu’aucun de nous ne loupe ses rendez-vous. Parfois, on se croise réellement, au hasard, souvent le soir. Les discussions ne sont jamais longues, je n’ai jamais la tête à cela, elle paraît souvent épuisée, mais c’est ce qui semble fonctionner pour nous. Aucun de nous n’a réellement envie de se retrouver seul avec ses pensées. Il y a toujours un sentiment rassurant lorsque je l’entends chantonner sous la douche ou que son programme télévisé vient atténuer les crises après une journée où la douleur n’a eu de cesse de se manifester. Cela aide, un peu, de savoir qu’il y a quelqu’un de l’autre côté du mur de ma chambre, quelqu’un qui semble veiller de loin. Souvent, il est plus simple aussi de se préoccuper d’elle, voir si elle est rentrée, si elle a mangé, lui ouvrir mes bras lorsque l’on s’abrutit devant la télé, sans rien dire. Juste une présence, quand je l’ai décidé, quand j’en ai envie.

Aujourd’hui, je n’ai pas envie.

Et je ne cache pas le soupir qui m’échappe lorsque je reviens dans le salon après une longue douche et que je la trouve en train de s’activer dans le salon. Je lui adresse un signe de la tête avant de boiter jusque dans la cuisine. La douleur commence à peine, dans quelques heures, ce sera pire. J’ai besoin d’endormir les sensations, de noyer impression de courant électrique qui cours dans ma jambe. Un cachet, une gorgée d’eau. Puis un deuxième, pour la forme. Je crois que j’ai faim, je ne sais même plus quelle heure il est. Tant pis, je fouille dans le frigo, il y a tout ce qu’il faut pour un repas, je pourrais attraper un tupperware et juste le glisser dans le micro-onde, mais ce n’est pas ce qui me fait envie. Grilled cheese. Voilà ce que j’ai envie de manger, je pourrais peut-être même glisser un autre cachet entre deux bouchées. Les gestes s’enchaînent dans un automatisme qui se veut presque robotique. Certaines sensations se veulent familières, le bruit de la pluie qui tombe avec rage à l’extérieur, l’odeur du beurre qui crépite dans la poêle, l’excès de fromage que j’enferme entre deux tranches de pain. Je ne sais plus vraiment à qui se rattache tous ces sentiments, comme un fantôme de plus dans ma vie qui s’apparente à un repas de confort, signe d’une soirée passer devant la télévision à regarder des films bidons et à se marrer du piètre jeu des acteurs. Perdu dans les méandres de ma mémoire, je sursaute violemment lorsque je me retrouve soudainement assis à la table de la cuisine, mon repas prêt et Autumn en face de moi qui semble répéter mon prénom pour la dixième fois. « Quoi ? » Je ne sais pas comment je suis arrivé là, ni comment j’ai fini par agrémenter mon sandwich de fortune. Perturber, je jette un œil derrière moi pour vérifier que la plaque est bien éteinte. « Je l’ai encore fait hein ? » que je demande alors à ma colocataire. Les moments d’absence comme celui-là se font de plus en plus fréquents ces derniers temps. Je me perds dans mes pensées, je m’enferme dans un coin de ma tête et je ne sais plus du tout ce qui a fait que je me suis retrouvé dans une autre pièce ou en train de faire quelque chose. Autumn ne cesse de me fixer et j’ai envie de lui hurler d’arrêter tout de suite. « Le spectacle est terminé. » que je balance avec rage. « Qu’est-ce que tu me veux ? » C’est seulement maintenant que je réalise que ses cheveux ont l’air mouillé et que sa veste l’est également. Est-ce qu’elle a été surprise par l’orage ? Il a commencé quand d’ailleurs ? Je soupire avec la simple envie de m’enfuir dans ma chambre.

@autumn galloway :l: :l:




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Autumn Galloway
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le désordre émotif
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(atway #3) the voices in my head telling me to run away IAeu3cF Présent
ÂGE : trente-deux ans, ouch. (01.03.1992)
SURNOM : joaquin l'appelle auty, ça lui plaît plus qu'elle ne veut l'admettre.
STATUT : s'intéressé à un homme de presque vingt ans son aîné, c'est étonnamment pas la chose la plus compliquée dans laquelle elle s'est embarquée.
MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville.
LOGEMENT : au #163 oxlade drive, à fortitude valley dans un appartement qu'elle partage avec atlas.
(atway #3) the voices in my head telling me to run away Tumblr_inline_pmwmwzuldT1slbpsl_1280
POSTS : 2634 POINTS : 0

TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau › elle a propagé des rumeurs sur son ex, de qui elle est toujours amoureuse.
CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered.
RPs EN COURS : (06)annaarchie #5ginny #2joaquin #2kieran #12saddie.
RPs EN ATTENTE : (atway #3) the voices in my head telling me to run away 9o9t

mason #4.
RPs TERMINÉS :
AVATAR : lucy boynton.
CRÉDITS : (av. amoroma) › (sign. siren charms) › (gifs dan smith. harley) › (crackship hardway. sawyer) › (gifs lucy. sacreddonkey) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche)
DC : penny stringer (ft. emma roberts)
PSEUDO : vlastuin › marie.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 27/04/2021
https://www.30yearsstillyoung.com/t38369-this-fire-is-keeping-me-alive-autumn
https://www.30yearsstillyoung.com/t40291-autumn-just-hold-me-don-t-touch-me
https://www.30yearsstillyoung.com/t39314-autumn-galloway

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Message(#) Sujet: Re: (atway #3) the voices in my head telling me to run away (atway #3) the voices in my head telling me to run away EmptyDim 9 Oct 2022 - 14:00



the voices in my head telling me to run away

AUTUMN GALLOWAY & @CÍAN ATWOOD

Tes yeux brûlent alors que tu tentes de te concentrer sur les derniers points de ton plan de classe à préparer. Tu ne te souviens pas de la dernière nuit de sommeil complète que tu as eu dans les six derniers mois, tu carbures au café au boisson énergisante et de toute évidence, plus rien ne fait effet ce soir. Tu rêves de ton lit depuis des heures maintenant, même si tu sais que l’insomnie s’emparera de toi dès la seconde où tu poseras ta tête sur l’oreille, qu’importe l’état d’épuisement dans lequel tu te trouves. Tu persistes encore quelques minutes, mais tu te rends bien vite à l’évidence : tu n’arrives plus à rien. Tu commets des fautes aux trois mots, tu relis constamment la même phrase sans même en comprendre le sens alors que c’est toi qui l’as écrit, tu t’acharnes dans le vide. Tu fermes ton ordinateur portable dans un mouvement involontairement bruyant, témoignant de ta frustration. Les têtes se relèvent vers toi, mais tu ignores les regards curieux alors que tu ranges tout ton matériel dans ton sac et quittes enfin la bibliothèque de l’université dans laquelle tu es enfermée depuis l’heure du lunch. Sur ton chemin du retour, tu réalises que tu n’as rien avaler depuis le petit déjeuner, que pour les quatre cafés que tu as enclenchés tu n’as bu aucune eau, ce qui explique sans doute ce mal qui te martèle le crâne maintenant que tu prends le temps d’écouter les différents besoins de ton corps que tu as négligé aujourd’hui. Si le soleil de ce matin t’avait incité à marcher plutôt que de prendre ta voiture pour te rendre à l’université, tu regrettes rapidement ta décision alors que l’orage s’abat avec force et que tu te retrouves rapidement trempée. Tu n’as pas les moyens d’appeler un taxi, pas même de prendre un Uber, alors c’est musique dans les oreilles et en grommelant que tu prends le chemin de ton appartement dans lequel une autre présence existe depuis quelques temps déjà.

La colocation avec Cian était facile, en quelque sorte. Lui proposer de venir vivre chez toi après sa sortie de l’hôpital était une idée folle lancée au hasard, proposition que tu n’avais pas imaginé qu’il prendrait au sérieux. Et pourtant. Vous ne vous connaissez pas particulièrement bien, mais ça semble fonctionner, à sa manière. Vous vivez tous les deux sur des rythmes décalés, vous ne vous voyez pas des tonnes, mais vous savez aider l’autre sans être envahissant. Exactement ce qu’il te fallait pour te pousser dans des habitudes moins malsaines pour ta santé mentale toujours aussi instable. Mais ce n’est pas toujours simple, quand lui non plus, ne semble pas toujours aller bien. Quand lui non plus, ne semble pas avoir complètement retrouvé la forme malgré les nombreux mois passés à l’hôpital et en rééducation. Son corps souffre peut-être un peu moins, mais sa tête, elle est encore dans la brume, quand les souvenirs manquent toujours à l’appel et que l’humeur est mauvaise plus souvent que le contraire. Tu ne le prends pas personnel – étonnamment – tu ne connais rien d’autre de sa part et ton envie d’aider surpasse cette partie de toi qui serait normalement insultée. Tu viens à peine d’arriver à l’appartement, tes cheveux et tes vêtements complètement trempés, ton sac tombant lourdement contre le plancher. Les salutations se font en silence alors que tu défais ton sac pour t’assurer que ton portable n’est pas mouillé et que tes cahiers n’ont pas non plus pris la noyade avec l’orage qui gronde encore à l’extérieur. Tout semble ok, si ce n’est que tu commences à frissonner sous tes vêtements mouillés. Cian s’attarde dans la cuisine, mais ça ne te prend que quelques instants pour réaliser qu’il semble tourner en rond, sans jamais vraiment s’activer. C’est à contre-cœur que tu décides contre l’idée de l’aider, ayant appris à plusieurs reprises maintenant que l’homme tient particulièrement à son indépendance.

Tu ranges tes choses dans ta chambre, avant de décider qu’il faudrait que tu manges toi aussi, oubliant de te changer au préalable. Tu n’as pas envie de te casser la tête, alors tu attrapes la première canne de soupe qui te tombe entre les mains. Si tu prétends ne pas remarquer ses hésitations, ton attention se porte souvent sur l’irlandais qui avance au ralenti, comme s’il était sur le pilote automatique. C’est étrange, d’être présent avec un autre mais de se sentir seule quand même. Comme s’il n’était pas vraiment là. Tu finis de faire chauffer ta soupe alors qu’il s’installe à la table et tu décides d’enfin briser le silence entre vous. « Tu veux un bol de soupe avec ton sandwich? » que tu demandes une première fois, sans que tu n’obtiennes la moindre réaction de sa part. Tu ouvres l’une des armoires, en sort deux bols et tu fais autant de bruit que possible, dans l’espoir qu’il sorte des nuages, sans succès. « Cian? » que tu dis encore une fois, plus fort mais obtenant toujours le même résultat. Tu ne sers qu’un bol de soupe, sors une cuillère du tiroir et viens t’installer face à lui, ton regard toujours insistant sur son visage. Ses yeux regardent dans ta direction, mais c’est comme s’il ne te voyait pas, comme si tu n’existais pas. Un sentiment qui n’a absolument rien d’agréable quand bien souvent, tu as l’impression d’être de trop partout où tu passes. « Cian? » que tu répètes pour la troisième fois, et puis encore, et encore avec quelques secondes d’attente entre chaque tentative. « Quoi? » Il est surpris de te voir, choqué de t’entendre peut-être, c’est dur à dire alors que son sursaut te ferait presque sauter sur place à ton tour. « Je l’ai encore fait hein? » Tu hoches doucement la tête, ta cuillère tournant dans ton bol. « Ça fait une vingtaine de minutes que je tourne autour de toi sans que tu réagisses. » que tu avoues en haussant les épaules. Tu ne dis pas ça parce qu’il te doit toute son attention dès que tu entres dans la pièce, mais ses périodes d’absence semblent se faire plus fréquentes et plus longues surtout. « Le spectacle est terminé. » « Désolée, je voulais pas… » Tu baisses les yeux nerveusement, clairement agaçante aux yeux d’un Cian qui une fois de plus, n’est pas de l’humeur la plus joyeuse qui soit. « Qu’est-ce que tu me veux? » « Je voulais juste savoir si tu voulais de la soupe, avec ton sandwich. » que tu murmures d’une voix blanche. Tu échappes un soupir. Peut-être que le mieux à faire est de ne pas engager une conversation plus longtemps. De prendre ton bol de soupe et de disparaître dans le salon. « Ta physio s’est pas bien passée? » Tu prends une chance, consciente qu’il n’a qu’à se lever et claquer la porte de sa chambre pour mettre fin à cette tentative de conversation. Mais tu as été seule toute la journée, tu n’as pas envie de rester prise dans cette solitude et quelque chose te dit que Cian aussi, aurait bien besoin d’un peu de compagnie. « On est pas obligés d’en parler, si tu veux pas. » que tu offres, comme alternative, comme si cela allait te donner de meilleures chances de ne pas être abandonnée.



:l::


Dernière édition par Autumn Galloway le Mar 29 Nov 2022 - 12:15, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: (atway #3) the voices in my head telling me to run away (atway #3) the voices in my head telling me to run away EmptyMer 2 Nov 2022 - 16:54



La sensation est étrange, comme si je me réveillais d’un rêve, à peine conscient de ce que je venais de faire. Je ne suis plus contre le plan de travail à tenter de cuisiner quelque chose, mais bel et bien assis à la table de la cuisine avec mon sandwich prêt à être dégusté. Je n’ai aucune idée des étapes qui ont eu lieu entre ces deux souvenirs, absolument rien. Mon esprit me joue des tours, j’étais persuadé d’avoir la casserole entre les mains. « Cian ? » Je sursaute en réalisant que je ne suis plus seul dans la pièce, mais qu'Autumn me fixe d’un air inquiet. Ce genre d’absence, ce n’est pas la première fois. Habituellement, cela ne dure jamais bien longtemps, juste assez pour que je réalise avoir un peu déconnecter ou pour ne pas avoir entendu ma colocataire, mais cette fois, j’ai la sensation que ce fût bien plus que juste un étourdissement de quelques secondes. « Ça fait une vingtaine de minutes que je tourne autour de toi sans que tu réagisses. » Mes yeux écarquillent face à sa déclaration et sans que je ne comprenne le véritable déclencheur, mon rythme cardiaque s’accélère. Je ne comprends pas ce qui m’arrive et par instinct de survie, je m’en prends à la seule personne présente dans la pièce, la seule témoin de tout cela depuis le départ. Elle ramasse ma colère sans que je n’aie le temps de contrôler quoi que ce soit. Ces épisodes m’effraient quelque peu et je ne veux pas croire que cela fait aussi longtemps. J’étais simplement perdu dans mes pensées, rien de plus. Qu’est-ce qu’elle cherche à raconter ? Elle ne connaît rien de moi. Pas vrai ?! « Désolée, je voulais pas… » Elle baisse les yeux et se recule presque un peu sur sa chaise. Son mouvement vers l’arrière me fait reprendre pied dans la réalité. D’une manière presque brutale, j’ai enfin pleinement conscience de ce qui m’entoure. La cuisine, le sandwich dans mon assiette, la Galloway en face de moi et ce tremblement dans le fond de sa voix. À cause de moi. « Je voulais juste savoir si tu voulais de la soupe, avec ton sandwich. » Et la culpabilité arrive comme une seconde claque. « Excuse-moi Autumn… » Mon soupir vient matcher le sien tandis que j’observe mon assiette puis le contenu de son bol. « Tu veux partager ? » Un bout de pain pour me faire pardonner, ce n’est pas énorme, mais c’est bien tout ce que je suis en capacité de lui proposer pour le moment.

« Ta physio s’est pas bien passée? » Sa question flotte dans la pièce tel un murmure à peine perceptible, mais qui viens me faire froncer les sourcils. Est-ce que je lui ai déjà parlé de tout cela ? De manière assez vague certes, jamais en profondeur. Mon regard se relève pour venir se poser sur la fine silhouette de ma colocataire, elle qui semble presque frêle, celle que l’on oublie parfois tant elle est discrète. C’est sûrement sa discrétion qui lui permet de lire entre les lignes. « On est pas obligés d’en parler, si tu veux pas. » Mon silence l’inquiète et je me reprends bien rapidement. « Comment à chaque fois, non ? » Je lâche un rire nerveux, bon résumé de tout ce que je ressens dernièrement. La conclusion sonne amère, mais j’ai lâché la rampe depuis si longtemps. À chaque séance, la douleur se réveille et quand je parle de cela, on me dit que je dois être plus régulier. Rien ne vient apaiser les douleurs, si ce n’est les cachets que je consomme à la vitesse d’un paquet de bonbons désormais. Personne écoute, aucun des médecins ne veut m’entendre. « Quand je dis que j’ai mal, on me dit que c’est parce que je ne viens pas assez souvent. Quand je m’y tiens régulièrement et que je dis encore avoir mal, on me dit que je viens trop. » Alors c’est quoi la solution ? Je soupire à nouveau avant de mordre dans mon sandwich. Tout semble tourner en boucle, ma mémoire me fait toujours défaut, j’ai ces fichues absences inexpliquées et j’ai mal. Tout le temps, qu’importe l’heure, le temps ou les efforts que je mets dans ma rééducation. « On va encore renouveler mon arrêt… » Et je ne veux pas de cela, je veux pouvoir retrouver mon poste, aller rejoindre mon équipe après presque un an d’absence. Je secoue la tête, ne voulant pas faire s’étirer la conversation. « T’as plancher toute la journée ? » que je demande rapidement pour détourner l’attention. En plus de donner l’impression d’être passé dans une machine à laver, elle me paraît épuisée… « Tu travailles sur quoi ? » Elle tient à ses études Autumn, mais parfois, elle se donne un peu trop corps et âme au point de sauter des repas et d’oublier de s’hydrater. Elle pense sûrement que je n’ai pas remarqué, mais je ne fais rien de mes journées et quand elle travaille depuis l’appartement, il est clair qu’elle s’enferme complètement dans sa bulle pendant des heures. J’ai eu le temps de l’observer, moi aussi.




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Message(#) Sujet: Re: (atway #3) the voices in my head telling me to run away (atway #3) the voices in my head telling me to run away EmptyDim 11 Déc 2022 - 11:52



the voices in my head telling me to run away

AUTUMN GALLOWAY & @CÍAN ATWOOD

« Excuse-moi Autumn… » Tu secoues la tête, l’air de dire que ce n’est rien, mais ton visage et tes mouvements trahissent comment tu te sens réellement. Il t’a pris par surprise, avec cet air mauvais qui est apparu si rapidement sur son visage, et sa voix qui s’est haussée en quelques secondes alors que tu tentais d’obtenir son attention depuis si longtemps. C’est comme s’il était redescendu brusquement de son nuage et que le choc avait été trop brusque, trop douloureux. Malgré le fait que vous habitiez ensemble depuis quelques temps, en plus des mois qui se sont écoulés depuis son accident, tu réalises que tu ne connais pas grand-chose de lui. Peut-être bien que ce soit dû au fait que lui-même ne connaît plus grand-chose de lui-même, les souvenirs des dernières années toujours absents. « Tu veux partager? » Un mince sourire vient soulever tes lèvres. Tu te lèves et viens remplir un nouveau bol de soupe que tu déposes devant lui, en échange de la moitié de son sandwich dont tu prends une bouchée sans même te soucier de ce qui peut il y avoir entre les deux tranches de pain. « Merci. » Quelques bouchées comblent temporairement le silence de part et d’autre, mais ta curiosité t’empêche de le laisser s’installer de manière trop définitive. Tu doutes toutefois de ta technique, craignant de te prendre une nouvelle réplique sarcastique de la part de l’irlandais. « Comme à chaque fois, non? » Tu ne sais pas si tu es censée répondre sincèrement à sa question. Ce n’est pas comme si vous aviez réellement l’habitude d’en parler. Tu as seulement remarqué que chaque fois qu’il revient de l’hôpital, l’air semble plus tendu à l’appartement. « Ça a pas l’air d’être ton activité favorite disons. » que tu glisses doucement, laissant sous-entendre que tu les vois, ces sautes d’humeur et cette frustration constante qui semble s’agiter constamment sur son passage, non pas que tu le juges. Si ton expérience est bien différente de la sienne, tu peux comprendre la frustration d’être prisonnier de son corps, de son esprit, de ce manque de contrôle flagrant dans toutes les sphères de sa vie. Tu voudrais lui dire que ça ira mieux, que le temps guérit tout, mais s’il y a une chose que tu as réalisé c’est que le temps ne change pas tout et tant qu’à lui mentir, tu préfères encore rester silencieuse.

« Quand je dis que j’ai mal, on me dit que c’est parce que je ne viens pas assez souvent. Quand je m’y tiens régulièrement et que je dis encore avoir mal, on me dit que je viens trop. » Qu’importe le scénario, il ne s’en sort pas vainqueur, coupable d’un mal qu’il ne contrôle pourtant pas. « On va encore renouveler mon arrêt… » « T’as pas envie de faire autre chose? » que tu proposes, toi qui ne comprends pas grand-chose de son travail, pas plus que tu ne réalises l’importance que ce dernier peut avoir pour le Atwood. C’est ce que tu ferais toi, à sa place. Parce que tu ne t’es jamais impliquée assez longtemps dans quoique ce soit pour y être si attachée. Parce que la frustration de l’interdit te forcerait à aller voir ailleurs. Parce que le sur-place te rendrait complètement folle et ça semble être le cas de Cian. « T’as plancher toute la journée? » Tu relèves le regard, peu surprise par le changement de conversation. Sur la table base du salon traine toujours les vestiges de tes projets scolaires, ceux que tu as commencé dans les derniers jours mais que tu n’as pas encore terminé, en plus de ce fichu plan de cours encore dans ton sac.  Tu réponds par un simple signe de la tête, n’ayant pas – toi non plus – une envie particulière de parler en long et en large de tes études et des mille et uns travaux que tu n’as toujours pas complétés. « Tu travailles sur quoi? » « Ça t’intéresse vraiment ou tu veux éviter de parler de toi? » C’est presque une spécialité entre vous deux, finalement. Cette aisance que vous avez à vous contenter du strict minimum, mais à fuir tout sujet qui peut être moindrement fâchant. « Je termine mon BAC en décembre, entre la fin de mon stage, les travaux de fin de session et les examens, disons que je manque pas de boulot. » Non, mais tu manques de sommeil, de temps pour toi, de temps pour Kieran, de temps pour une vie sociale qui se veut pratiquement inexistante depuis trois mois. Tu manques de temps pour te reposer entre l’école et le travail qui te bouffent chaque minute de ta vie. « J’ai hâte que ce soit enfin derrière moi. » que tu admets à voix haute entre deux bouchées, la fatigue soudainement bien lourde sur tes épaules. Tu te frottes les yeux, réalisant qu’à vous deux, vous faites une belle paire d’exténuée, autant physiquement que mentalement.



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