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Autumn Galloway
Autumn Galloway
le désordre émotif
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(atway #2) temporary home IAeu3cF Présent
ÂGE : trente-deux ans, ouch. (01.03.1992)
SURNOM : joaquin l'appelle auty, ça lui plaît plus qu'elle ne veut l'admettre.
STATUT : s'intéressé à un homme de presque vingt ans son aîné, c'est étonnamment pas la chose la plus compliquée dans laquelle elle s'est embarquée.
MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville.
LOGEMENT : au #163 oxlade drive, à fortitude valley dans un appartement qu'elle partage avec atlas.
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POSTS : 2634 POINTS : 0

TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau › elle a propagé des rumeurs sur son ex, de qui elle est toujours amoureuse.
CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered.
RPs EN COURS : (06)annaarchie #5ginny #2joaquin #2kieran #12saddie.
RPs EN ATTENTE : (atway #2) temporary home 9o9t

mason #4.
RPs TERMINÉS :
AVATAR : lucy boynton.
CRÉDITS : (av. amoroma) › (sign. siren charms) › (gifs dan smith. harley) › (crackship hardway. sawyer) › (gifs lucy. sacreddonkey) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche)
DC : penny stringer (ft. emma roberts)
PSEUDO : vlastuin › marie.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 27/04/2021
https://www.30yearsstillyoung.com/t38369-this-fire-is-keeping-me-alive-autumn
https://www.30yearsstillyoung.com/t40291-autumn-just-hold-me-don-t-touch-me
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Message(#) Sujet: (atway #2) temporary home (atway #2) temporary home EmptySam 22 Jan 2022 - 9:24



Prendre du recul avait été nécessaire, plus que nécessaire même. 2021 avait été compliqué sur bien des points et tu t’étais sentie plus fragile que tu ne l’avais été depuis un long moment, craignant tes propres réactions et tes propres comportements suite à l’agression de Kieran et tout ce que cela avait fait remonter à la surface. Les fêtes de fin d’année avaient été l’excuse parfaite pour t’éloigner de Brisbane pendant plusieurs semaines, prendre un certain recul face à tout ce que tu avais vécu, les décisions – les mauvaises surtout – que tu avais prises et les conséquences qui ne cessaient de s’accumuler dans ton quotidien. Pendant une dizaine de jours, tu avais tout laissé derrière, redevenant le modèle parfait de la Autumn avec laquelle tes parents étaient le plus confortable, eux qui n’avaient jamais réellement su comment gérer avec la Autumn instable, la Autumn malade. C’était facile de prétendre avec eux parce que c’est ce qu’ils voulaient voir, et ainsi, tout le monde pouvait se complaire. Facile dans ces conditions de te faire croire que la nouvelle année serait différente, que la liste bien trop longue de résolutions que tu avais prises était réaliste, que tout irait mieux, cette fois. Tu ne cessais de repousser l’échéancier de ton retour à Brisbane, confortable dans ce petit train-train quotidien que tu pouvais vivre auprès de tes parents, fluctué par les visites quotidiennes de ton frère. Tu ne pouvais t’empêcher de te demander si tu ne serais pas mieux de venir te réinstaller à Toowoomba. Mais il y avait ton boulot, et puis l’école, et puis tout le reste, quand bien même tu tentais de te faire croire ici que ça ne comptait pas vraiment, tout le reste.

Deux semaines que tu n’as pas mise les pieds au centre de réhabilitation et tu ne sais pas trop comment Cian va t’accueillir. Ça fait des mois que tu le visites aussi souvent que possible depuis son accident et tu n’es toujours pas certaine qu’il apprécie ta présence, même s’il n’a jamais vraiment cherché à te chasser depuis votre ‘première rencontre’. Tu sais que c’est encore flou, dans sa tête. Que malgré le temps qui file, ses souvenirs peinent à lui revenir et que ça en plus de la rééducation qui ne se fait pas aussi vite qu’il le voudrait, il est frustré, le Atwood, ce qui est franchement compréhensible. Beaucoup le serait à moins, après tout. Tu fais de ton mieux pour être une présence réconfortante, un rôle que tu as pris sans vraiment chercher à questionner le fait que ce n’était peut-être pas ta place de le faire, tout compte fait. C’est quand même l’une des premières choses que tu fais une fois de retour à Brisbane, prendre le chemin du centre, armée d’un contenant pleins de caramels faits maison par ta mère la veille. Tu connais le chemin jusqu’à sa chambre et tu n’es pas surprise de le voir assis dans son fauteuil au moment où tu frappes quelques coups contre la porte avant de rentrer dans la pièce sans réellement attendre le moindre signal de sa part. « J’espère que t’as la dent sucrée parce que je t’ai apporté les caramels les plus décadents qui soit. » Pas que tu sois réellement objective quand il s’agit de ta mère et de ses desserts. Tu déposes le contenant sur ce qui lui sert de table de chevet et puis tu remarques que sa valise est ouverte sur son lit. Ouverte, mais en train de se remplir aussi, ou du moins, c’est l’impression que ça donne alors qu’il y dépose un nouveau vêtement. « Qu’est-ce que tu fais? » Tu fronces les sourcils et puis tu t’approches du lit, cherchant à croiser le regard du Atwood. « Tu vas quelque part? » Allait-il être transféré de nouveau à l’hôpital? S’était-il blessé pendant ton absence? Tu étais presque certaine qu’il n’avait pas obtenu son congé pour rentrer chez lui parce qu’aux dernières nouvelles, la rééducation était loin d’être terminée.
@Cían Atwood :l:



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ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt-deux.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
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TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2021 › il a perdu trois ans de souvenirs (période 2018 à 2021) › il aimerait être père mais n'a jamais su se poser dans sa vie, en attendant il est le tonton cool pour les enfants de ses amis › amoureux de Matilda depuis toujours.
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RPs EN COURS : (06) ginny #1 (fb)ally #1amos #8ginny #2lewis #1

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ginny #1 & #2 › i passed the pictures around of all the years that we stood there on the sidelines, wishing for right now. we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd". 'cause for a moment, a band of thieves in ripped up jeans got to rule the world

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lewis #1 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother

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ally #1 › in our family portrait we look pretty happy. we look pretty normal, let's go back to that. in our family portrait we look pretty happy. let's play pretend, act like it goes naturally. can we work it out? can we be a family? i promise i'll be better, mommy i'll do anything.


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AVATAR : ryan gosling
CRÉDITS : harley (avatar), pinterest (gif profil), rainbowkarolina (gif ginny), putalittleloveonme (gif lewis), emziness (gif ally), hqgifhunting (gif signa), loonywaltz (ub)
DC : shiloh atkins, la reconstruction (ft. haley lu richardson), arthur coventry, l'aigle de sang (ft. françois civil), nina craine, le coeur abandonné (ft. suki waterhouse)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 26/12/2017
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Message(#) Sujet: Re: (atway #2) temporary home (atway #2) temporary home EmptyJeu 27 Jan 2022 - 22:09



Ce brouillard m’enveloppe dans une sensation d’inconfort que je ne saurais décrire. La pièce est plongée dans une obscurité à demi teinté d’une lumière orangée que je cherche à atteindre malgré la brume qui me colle à la peau et m’empêche d’avancer. Au loin, je crois entendre le rire d’une femme, un son presque familier, quelque chose auquel je pourrais me raccrocher, mais qui s’échappe plus loin encore dès que mes pieds concèdent à avancer de quelques pas. Par moments, le brouillard semble moins intense, comme prêt à laisser percer ses secrets, mais une inspiration de ma part amène un vent nouveau et le voile blanc s’intensifie à nouveau pour me laisser me diriger à l’aveugle sans n’avoir aucune conscience de la direction à prendre pour rejoindre cette voix qui m’entête sans qu’elle ne s’assemble à un visage ou à un prénom. Je n’entends que quelques bribes de phrases au-delà de la brume, plus loin encore, comme l’écho d’un passé qui ne m’appartient plus vraiment. Le brouillard m’engloutit tout entier et je lutte pour ne pas céder à la panique qui me gagne. En quelques secondes, me voilà cloué sur place, entourer d’épais mur blanc tandis que la voix s’échappe répétant inlassablement que je ne saurais jamais la vérité. Puis une douleur me prend à la jambe, un pincement qui s’intensifie au point d’en devenir insupportable.

La seconde d’après je me réveille en sursautant. Allongé dans mon lit d’hôpital, la pièce plongée dans un silence assourdissant faisant résonner les battements de mon cœur au creux de mes tempes. La voix n’est plus, il ne reste que ma respiration haletante et cette douleur infuse qui parcours ma jambe. Soudainement, c’est trop. La coupe est pleine. Les souvenirs sont toujours absents, malgré les déclarations d’Amos et les aveux à demi-mots de Thomas. Ils ont retenu une part de mon histoire en pensant que je ne me souviendrais jamais, que j’étais trop faible pour entendre la vérité, que rien de positif n’allait pouvoir en découler sans jamais vouloir comprendre que le mal-être était déjà présent. Depuis mon réveil, me colle à la peau ce sentiment d’avoir oublié une part importante de ma vie. Je l’ai dit, je l’ai souligné pour que sans cesse, on me rappelle que j’avais besoin de temps, qu’il fallait guérir le physique pour soigner la tête. Alors que durant tout ce temps, mes proches n’avaient de cesse que de me mentir, me cacher la vérité ou tout ce qu’ils ne cessaient de se répéter pour se rassurer dans le choix consciemment effectué. Il ne reste que la colère de ne plus pouvoir leur faire confiance alliée au sentiment de trahison. C’est trop de douleur qui s’ajoute, trop de colère que je ne sais plus extérioriser. Sans réfléchir, je me lève, parce que je voudrais aller prendre l’air, parce que j’aurais bien besoin de me griller une cigarette, loin de cette chambre aseptisée et de tous les souvenirs qui y sont lié. L’espace d’un instant, aveugler par la rage, j’oublie ma condition physique. Mes pieds touchent le sol bien trop vite, mon corps se balance vers l’avant sans lancer le signal que ma jambe est bien incapable de suivre le mouvement. Je tombe sans m’en rendre compte, avant que la douleur devient trop intense, que la frustration gagne du terrain et que je me mette à hurler, incapable de faire mieux pour tout laisser s’échapper. Je hurle au point de rameuter tout le personnel soignant et pour une fois, une seule, on me laisse tout le loisir de crier ma douleur avant de me demander de me calmer.

Il y a eu des examens pour s’assurer que je ne m’étais pas fait plus de mal que de raisons. Il y a eu un calmant aussi pour me permettre de dormir un peu. Puis le réveil, dans cette chambre toujours, coincé dans ce lit, les trahisons intactes et le manque de réponses trop important pour rester supportable. J’en ai assez de tout cela, j’abandonne. C’est l’idée qui prédomine tandis que je me laisse glisser dans mon fauteuil déjà vêtu d’un jogging. Fini le centre, les thérapies qui ne permettent aucune avancée et le silence que l’on m’impose de partout. Déterminé à reprendre ma vie en main loin de cette endroit, têtu comme jamais, je m’empresse d’entasser tout et n’importe quoi dans ma valise. « J’espère que t’as la dent sucrée parce que je t’ai apporté les caramels les plus décadents qui soit. » Au point d’a peine calculer l’arrivée d’une revenante que je pensais être devenue une fuyarde parmi les autres. « Qu’est-ce que tu fais? » - « Ça te regarde ?! » Elle m’a forcément menti, elle aussi. Elle doit être au courant de quelque chose, responsable d’un pan de ma vie qu’elle n’ose me déclarer pour continuer à revenir malgré le fait qu’elle persiste à me dire que l’on ne se connaissait en rien avant tout cela. Je n’ai plus la patience, plus l’envie d’apprendre à la connaître quand ma vie ne cesse d’être balloter dans tous les sens ces derniers jours. « Tu vas quelque part? » - « Loin d’ici. » Je ne peux plus rester dans ce centre, je dois retourner chez moi. Retrouver mon appartement et mes affaires, pouvoir être capable de trouver des réponses à mes questions. J’en ai besoin. « Est-ce que tu m’as menti toi aussi ? » Ma curiosité m’emportera, mais j’ai besoin de savoir, envie de comprendre surtout. « Qu’est-ce que tu me caches ? » Dis-moi tout, Autumn...




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Message(#) Sujet: Re: (atway #2) temporary home (atway #2) temporary home EmptyDim 6 Fév 2022 - 13:25



Même après plusieurs mois, tu ne t’expliquais pas pourquoi tu tenais encore à rendre visite à Cian aussi régulièrement. Tu savais pertinemment qu’il n’était pas seul, qu’il avait une famille, des amis, qu’il était sur la bonne voie pour une rémission complète – quand bien même le processus n’était pas aussi rapide qu’il l’aurait souhaité. Il y avait bien longtemps que sa vie n’était plus en danger et si ce n’était de sa mémoire qui continuait de lui jouer des tours (des gros tours, soyons honnêtes), il semblait plus que probable que sa vie reprenne éventuellement un cours plus ou moins normal. Ou du moins, c’est ainsi que tu le voyais, d’un point de vue externe et partiellement neutre puisque tu n’étais pas attachée à lui comme l’était son entourage premier. Dans les derniers mois, on ne pouvait pas non plus dire que tu avais développé un lien particulier, malgré tes nombreuses visites. Souvent, tu ne venais que l’histoire de quelques minutes, pour prendre de ses nouvelles. Il y avait même plusieurs de tes visites qui se passaient dans le silence le plus complet et bien trop souvent inconfortable parce qu’il n’avait pas envie de te parler (ou de parler de manière générale, la distinction entre les deux était parfois difficile à faire) et que tu n’avais rien de pertinent à lui dire. Alors pourquoi est-ce qu’après tout ce temps, tu continuais de venir? Impossible de le dire. Tu en étais venue à la conclusion que c’était juste une de ces choses dans ta vie, de celles que tu fais sans jamais trop y réfléchir, qui te viennent comme un réflexe que tu ne cherches pas à questionner, qui prend sa petite place dans ton quotidien sans vraiment faire de sens, mais sans que tu n’aies envie d’aller à l’encontre de ça. Ça ne faisait de mal à personne après tout. Tu avais presque l’impression de faire une bonne action et Dieu sait que ton karma avait besoin de toutes les bonnes actions possibles.

Si tu avais réellement prévu ton coup, tu serais allée voir les infirmières en service pour savoir comment s’était déroulé les dernières semaines avant de rentrer dans la chambre de Cian. Tu aurais peut-être pu en apprendre davantage sur l’état d’esprit de l’homme plutôt que de le découvrir de la plus brutale des façons. « Ça te regarde?! » Tu es prise par surprise par la colère qui l’habite. Tu étais habituée à un peu de froideur, tu étais habituée à de la différence, mais de la colère comme celle-là, c’était la première fois que tu la voyais habitée les traits du Atwood. « Je demandais ça comme ça… » Tu fronces les sourcils légèrement, la vision de cette valise ouverte sur son lit n’inaugurant rien de bon à tes yeux. « Loin d’ici. » « T’as eu ton congé? » Tu es un peu naïve Autumn, de croire qu’il serait dans cet état s’il avait eu son congé du centre. Non, ce n’est pas ça qui se passe présentement, tu en es presque certaine et pourtant, tu ne saurais réellement t’expliquer la scène qui se joue sous tes yeux. « Est-ce que tu m’as menti toi aussi? » Ce n’est plus de la colère que tu perçois sur son visage, mais plutôt du désespoir pur et simple. Tu secoues la tête de droite à gauche, incapable de répondre à voix haute à cette question que tu ne comprends pas vraiment. « Qu’est-ce que tu me caches? » Ta première pensée est beaucoup de choses, mais ça, c’est seulement ce que tu caches à tout le monde de manière générale, sur ta propre personne, tes propres expériences, ton propre passé, rien qui ne s’apparente un tant soit peu à Cian, et rien qui ne pourrait le mettre dans un tel état. « Je te cache rien du tout. » que tu finis par répondre d’une voix pourtant bien peu convaincante. « Qu’est-ce qui s’est passé? Tu t’es souvenu de quelque chose? » Est-ce que sa mémoire lui était revenu? Est-ce que quelqu’un dans sa famille lui avait menti sur quelque chose d’important? Quoi qui se passe, tu ne savais pas comment tu pouvais l’aider, mais tu essayerais de le faire quand même, parce que tu étais là et que tu n’aimais pas le voir dans cet état.



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Message(#) Sujet: Re: (atway #2) temporary home (atway #2) temporary home EmptyMar 15 Fév 2022 - 19:38



« Je demandais ça comme ça… » Elle demandait pour mieux comprendre, pour avancer la conversation, dans la même candeur dont elle n’a eu de cesse de faire preuve depuis mon réveil. Elle arrive tout simplement au mauvais moment Autumn, comme si elle s’était défiée de choisir le pire des instants pour sa visite hebdomadaire. Contrairement aux autres, elle a osé demander, sans utiliser de pincettes à tourner autour du sujet sans jamais verbaliser. La question était simple, la réponse se veut emplie d’une colère que je ne saurais consciemment expliquer. Le trop plein va se déverser sur elle dans le pire des timings qui soit. Faute à pas de chance.

Ou bien a-t-elle délibérément choisi son destin ? « T’as eu ton congé? » Elle aurait probablement dû se contenter de la première question s’en chercher à s’aventurer plus loin. Dans un jour différent, j’aurais pu plaisanter avec elle à ce sujet. Si la matinée avait été différente, je lui aurais même probablement fait part de mon petit plan d’évasion, juste le temps d’une journée pour m’en aller visiter ma filleule tout juste née. Mais elle a choisi ce jour en particulier, remplie d’événements qui n’ont eu de cesse de faire grandir mon impatience, de pousser tous les boutons au point d’une explosion incontrôlée, qui se déverse par tous les côtés. « J’ai l’air !? » Le ton est agressif, les mots sont aboyés tandis que je me débats avec ce fichu jean qui se refuse à rentrer dans l’espace du bagage déjà rempli de moitié. J’ai envie de hurler, tout en ayant parfaitement conscience que la jeune femme n’avait rien demandé. Débute alors un véritable combat intérieur, baser sur les paroles de ma psychologue, cherchant à atténuer la colère pour ne pas débiter à toute vitesse. De l’extérieur, je dois probablement ressembler à un hystérique qui s’agite de tous les côtés posant un regard noir sur la rousse qui vient d’arriver.

Connaître la vérité, chercher à remplir les trous de ma mémoire sont devenues une obsession véritable. Si Thomas a su me mentir, qu’est-ce qu’il a bien pu convenir avec les autres ? Ont-ils eu une petite réunion lorsque j’étais dans le coma, pour s’accorder sur la ligne de conduite à suivre ? Est-ce que Autumn est véritablement une inconnue dans ma vie ? Tout se remet en question depuis la trahison inexpliquée de la personne en qui j’avais le plus confiance. Me voilà tel un adolescent qui remet sa vie en cause, perdu entre des souvenirs hachés et une réalité qui ne fait guère sens désormais. « Je te cache rien du tout. » Et je refuse de la croire. Il y a quelque chose quand son regard ne cesse d’être fuyant et que son corps tout entier cherche à fuir vers la sortie. « C’est Thomas qui t’a demandé de mentir ? » Il devient le seul responsable de tout ce cirque et je sais qu’ils ont déjà été en contact tous les deux.

Mon corps me hurle de me calmer, de souffler comme un bœuf, je finis par voir trouble. Je me sens agité, incapable de réellement me poser sans réaliser que le monde ne cesse de tourner à vive allure. « Qu’est-ce qui s’est passé? Tu t’es souvenu de quelque chose? » J’aimerais tellement pouvoir me souvenir, poser des mots sur ce brouillard intense, affirmer avec force que j’ai en mémoire chaque instant passer avec Eavan, cette histoire avec sa fille, la naissance des enfants de Charlie. J’aimerais affirmer que tout n’était qu’une blague qui a assez duré, mais le brouillard refuse de se lever. « Je me souviens de rien. » Le néant absolu qui en vient à faire trembler ma voix dans une fragilité de plus en plus difficile à dissimuler. « Un ami a eu le courage de me dire la vérité sur une partie de ce que j’ai pu oublier. » La décence même, je devrais dire. « Une partie importante que l’on m’a délibérément cachée. » Une part de ma vie qui s’est envolée au plus grand bonheur de certains. « Alors maintenant, je me demande si t’es vraiment une inconnue comme tu le prétends ou si tu as quelque chose à voir avec tout ça. » Je souffle en relevant la tête pour croiser son regard. « Cette sensation que j’ai, de te connaître… Elle n’est jamais partie. » Et désormais, cela remet tout en questions.




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Autumn Galloway
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ÂGE : trente-deux ans, ouch. (01.03.1992)
SURNOM : joaquin l'appelle auty, ça lui plaît plus qu'elle ne veut l'admettre.
STATUT : s'intéressé à un homme de presque vingt ans son aîné, c'est étonnamment pas la chose la plus compliquée dans laquelle elle s'est embarquée.
MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville.
LOGEMENT : au #163 oxlade drive, à fortitude valley dans un appartement qu'elle partage avec atlas.
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GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau › elle a propagé des rumeurs sur son ex, de qui elle est toujours amoureuse.
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Message(#) Sujet: Re: (atway #2) temporary home (atway #2) temporary home EmptyJeu 3 Mar 2022 - 11:51



Tu as choisi un très mauvais moment pour rendre visite à Cian, ça, tu l’as rapidement compris. Ce n’est pas seulement son habituel air bête et ce non-désir à parler de quoique ce soit auquel il t’a habitué dans les derniers mois, non. C’est quelque chose de plus gros, de plus tangible aussi. Quelque chose qui risque d’exploser d’une minute à l’autre et tu ne seras qu’un dommage collatéral dans cette histoire. Tu le sais parce que tu te vois dans chaque mouvement de frustration fait par l’homme, tu te reconnais dans ce visage crispé et dans cette gestuelle qui témoigne d’une colère qui prend toute la place et qui jure de ne jamais laisser place à quoique ce soit d’autre. C’est étrange, de voir la colère plutôt que d’être celle qui la ressent. Tu es bien maladroite dans ce nouveau rôle d’ailleurs, quand tu ne sais pas trop quoi dire, ni ce que tu pourrais faire pour l’aider. Peut-être bien que c’est parce que tu sais trop bien que rien ne peut réellement aider dans un moment comme celui-là. « J’ai l’air!? » Non, bien sûr que non, tu as simplement été déstabilisée par la valise qui se remplit, même valise qu’il continue de remplir sans toutefois réussir à y faire rentrer tout ce qu’il voudrait, le jean malmené dans les mouvements de l’irlandais. « Laisse-moi t’aider. » que tu souffles doucement alors que tu viens lui prendre le jean des mains pour le faire rentrer dans la valise. Il ne peut pas partir et tu sais très bien qu’il n’ira nulle part aujourd’hui, mais tu peux préserver l’illusion encore un peu, l’empêcher de s’énerver trop fort alors que sa respiration se fait déjà de plus en plus courte et difficile et qu’il est évident que le surplus d’émotions ne lui laisse aucune chance présentement. « C’est Thomas qui t’a demandé de mentir? » Tu fronces légèrement les sourcils. Ça fait longtemps que tu n’as pas croisé Thomas. Vous veniez souvent en même temps au début, et puis au fil du temps, c’est presque naturellement que vous avez pris un horaire sans jamais vous consulter. « Thomas? Non, ça fait des semaines que je l’ai pas croisé. » Et même quand tu le vois, vous vous contentez de salutations tout ce qu’il y a de plus poli, sans pour autant vous lancer dans des conversations à ne plus finir. Vous venez tous les deux pour Cian après tout, le reste, ça devient très vite secondaire.

Ce que tu comprends toutefois, c’est qu’il s’est sans doute passé quelque chose avec Thomas. Cian n’arrête pas de parler de mensonge, de vérités cachées et évidemment, tu te demandes si cela à un lien avec des souvenirs retrouvés. Tu ne la connaissais pas sa vie, avant son lit d’hôpital, avant cette chambre, alors tu n’es certainement pas la meilleure personne pour débriefer de quoique ce soit. Ou peut-être, au contraire, es-tu la meilleure personne puisque tu es tout ce qu’il y a de plus neutre, un point de vue extérieur et sans la moindre attache à son histoire. Tu t’assois sur son lit, face à lui alors qu’il continue de s’agiter, même s’il semble un peu plus en contrôle de ses réactions. « Je me souviens de rien. » Tu te pinces les lèvres. Ce ne sont pas des souvenirs qui l’agitent ainsi, donc. Tu te contentes de le regarder silencieuse, attendant de voir ce qu’il va faire ensuite. Attendant de voir comment tu peux lui être utile, jugeant que dans l’immédiat, la seule chose que tu peux lui offrir, c’est ton écoute. « Un ami a eu le courage de me dire la vérité sur une partie de ce que j’ai pu oublier. » Un ami autre que Thomas, donc? « Une partie importante que l’on m’a délibérément cachée. » « Je suis désolée. » Qu’est-ce que tu peux dire de plus après tout? Non, tu n’étais pas au courant de ce fait, tout comme tu ne connais en rien de quoi est fait cette vérité qu’il vient tout juste de redécouvrir, mais tu le sais au regard qu’il pose sur toi qu’il continue de douter de ton implication dans tout ça.

« Alors maintenant, je me demande si t’es vraiment une inconnue comme tu le prétends ou si tu as quelque chose à voir avec tout ça. » Tu secoues la tête. Tu ne sais pas comment lui prouver que tu ne sais rien. Aucune idée comment tu es censée faire pour t’innocenter à ses yeux. « Cette sensation que j’ai, de te connaître… Elle n’est jamais partie. » Tu te souviens de la première fois où vous vous êtes parlé, alors qu’il venait tout juste de se réveiller de plusieurs semaines de coma. Il avait cru que tu étais sa petite amie et le choc avait été violent quand tu es celle qui l’a en quelque sorte forcé à réaliser qu’il avait perdu la mémoire. « Je peux pas l’expliquer, mais je te jure que j’ai rien à voir avec ce que t’as appris. J’ai pas la moindre idée de ce dont il s’agit non plus. » Tu sais que ce n’est pas grand-chose, que ce serait facile pour toi de mentir et de faire semblant de rien et pourtant, pour une fois, tu es tout ce qu’il y a de plus honnête. « Tu veux savoir pourquoi je continue de te rendre visite aussi souvent? C’est parce que je le sais c’est quoi, d’être enfermé dans une chambre comme celle-là, quand la seule chose qu’on voudrait c’est d’être n’importe où ailleurs. » Non, tu n’avais jamais perdu la mémoire, et non tu n’avais jamais été dans un fauteuil roulant, mais tu avais passé six mois interné à l’aile psychiatrique et ça n’avait rien d’une partie de plaisir là-bas non plus. « Je le sais c’est quoi de se sentir abandonné par tout le monde et de croire que la vie continue d’avancer sans toi. » Cette colère qui le maltraite si fort en ce moment, tu la connais beaucoup trop bien. Tu la côtoyer si souvent, elle se fait encore une place dans ta vie bien trop souvent à ton goût, une fidèle compagne de qui tu as pourtant tenter de te débarrasser, sans jamais y parvenir. « Je souhaite ça à personne et je sais que c’est pas grand-chose, mais en continuant de venir te voir, j’espérais seulement rendre ça un peu moins pénible pour toi. » Ça ne semblait pas être une très grande réussite, et pourtant, tu refusais de baisser les bras. Maintenant plus que jamais. « Mais non, je sais pas ce que c’est que de perdre la mémoire et je comprends que tu me fasses pas confiance, mais j’te jure que je suis pas là contre toi et que je te cache rien. » Est-ce que ce serait suffisant pour te rendre un peu plus crédible à ses yeux? Tu l’ignorais, mais au point où vous en étiez, tu n’avais certainement rien à perdre d’essayer.



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Message(#) Sujet: Re: (atway #2) temporary home (atway #2) temporary home EmptyMer 20 Avr 2022 - 15:25



Les vêtements atterrissent dans la valise sans que réellement cela ne fasse le moindre sens. Tout s’entasse dans un désordre qui se veut à prendre exemple du bordel permanent qui règnent au creux de mes pensées depuis mon réveil dans cette chambre d’hôpital. « Laisse-moi t’aider. » Je voudrais l’envoyer balader, lui dire que je n’ai nullement besoin de son aide, que je suis parfaitement en état de me débrouiller seul, mais les mots s’emmêlent sans jamais franchir la barrière de mes lèvres. Je voudrais hurler que je suis capable de faire seul, que je ne suis pas un assister. Je pourrais crier bien des propos, mais la jeune femme semble avoir la patience d’utiliser une douceur qui me déstabilise au point de me rendre muet. Il ne reste que le bruit de ma respiration qui emplit la pièce à mesure qu’Autumn s’applique à faire entrer le maximum de vêtements dans la minuscule valise comme si j’allais réellement pouvoir quitter les lieux ce soir. Dans le silence, les idées se bousculent, les pensées se mélangent au point de confondre la moindre des situations, à me demander si tout ne serait pas lier d’une manière ou d’une autre. Il doit y avoir une connexion, je ne veux pas croire qu’elle ne cesse de me rendre visite alors que je ne suis, soi-disant, qu’un simple étranger pour elle. Il reste ce sentiment qui me colle à la peau, cette sensation de la connaître, de l’avoir déjà vu, dans cette vie ou une autre. Je ne suis pas du genre à croire au destin, mais son visage, ses expressions me paraissent si familière qu’il se doit d’y avoir une explication rationnelle. Je ne veux pas croire autrement. « Thomas? Non, ça fait des semaines que je l’ai pas croisé. » Il résonne une véritable sincérité dans le fond de sa voix, mais ma conviction est plus forte que tout ce qu’elle peut bien avancer depuis le départ.

Rien ne fais véritablement sens dans cette accusation que je lance contre elle, mais je suis fatigué de tourner autour du pot quand il paraît évident que j’ai besoin de vider mon sac, de faire sens d’une situation qui me dépasse depuis trop longtemps. J’évoque Amos sans jamais dire son prénom, attendant la faute du côté de la rousse, le moindre pas de travers qui trahirait sa position. Les mots dépassent ma pensée, étalant sur la voie publique un malaise grandissant. J’ai besoin de comprendre si tout le monde est de mèche, s’il y a eu une réunion sans mon accord pour me cacher le retour d’Eavan dans ma vie et tout ce qui en a suivi. Autumn semble réellement surprise, sans que cela s’apparente à un rôle donner pour l’occasion. « Je peux pas l’expliquer, mais je te jure que j’ai rien à voir avec ce que t’as appris. J’ai pas la moindre idée de ce dont il s’agit non plus. » Pourquoi est-ce qu’il est si dur de la croire ? Pourquoi j’ai cette étrange sensation qu’elle me cache quelque chose ? Qu’elle joue un rôle bien plus important que cela dans ma vie ? Je déteste cette sensation. « Tu veux savoir pourquoi je continue de te rendre visite aussi souvent? » - « Oui ! » J’aimerais comprendre pourquoi une inconnue s’acharne à me rendre visite si nous n’avons strictement aucun lien antérieur à l’accident. « C’est parce que je le sais c’est quoi, d’être enfermé dans une chambre comme celle-là, quand la seule chose qu’on voudrait, c’est d’être n’importe où ailleurs. » Mon regard ne quitte plus le sien quand elle semble délivrer une part d’elle-même, quelque chose que peu de gens pourraient connaître à son sujet. Je ne l’ai jamais vu ainsi Autumn, aussi vraie, sans se cacher derrière une fausse timidité. « Je le sais c’est quoi de se sentir abandonné par tout le monde et de croire que la vie continue d’avancer sans toi. » Un soupire m’échappe tandis que j’abandonne complètement l’idée de remplir ma valise pour mieux me concentrer sur le visage de la jeune femme. Elle a vécu quelque chose de similaire, une sensation d'enfermement dans son propre corps. Tout ces gestes le cri à l'unisson sans jamais donner le moindre indice, sans jamais laisser échapper l'idée même qu'elle pourrait en dire plus. Pourtant, il se construit une connexion différente entre nous à mesure qu'elle s'adonne à un aveu déguisé. Peut-être que tout cela se doit d'être à double-sens. « J’ai la sensation que tout le monde connaît ma vie sans vouloir me donner toutes les informations. » C’est bien pire depuis qu’Amos à lâcher le morceau. « Comme si on avait estimé que je n’étais pas capable d’entendre. » Ce n’est que la partie immergée de l’iceberg. « Non en fait comme si les gens se permettaient d’utiliser ma perte de mémoire pour réécrire les deux dernières années dans la version qui leur convient le mien. » Thomas a agi de la manière la plus égoïste qui soit, pour son confort personnel, pour ne pas avoir à me parler d’une personne qu’il semble avoir en horreur. « Je souhaite ça à personne et je sais que c’est pas grand-chose, mais en continuant de venir te voir, j’espérais seulement rendre ça un peu moins pénible pour toi. » Elle semble sincère, véritablement. « Mais non, je sais pas ce que c’est que de perdre la mémoire et je comprends que tu me fasses pas confiance, mais j’te jure que je suis pas là contre toi et que je te cache rien. » - « Je te crois. » que je souffle doucement sans que mon cœur ou mon esprit ne soit complètement apaisé pour autant. « Si je te parle d’Eavan ? » Je tente malgré tout, une dernière fois, maigre tentative de comprendre ce qui se passe réellement. Mais la jeune rousse ne bouge pas d’un millimètre, ses sourcils se froncent dans une incompréhension qu’il serait bien trop compliquée à surjoué. Elle ne la connaît pas, elle ne sais pas de quoi je parle, elle n’a jamais été embrigadée dans un complot idiot orchestré par mon meilleur ami.

Un soupire m’échappe tandis que mon corps se laisse retomber au fond du fauteuil. D’un signe de la main, j’invite à Autumn à s’asseoir sur le siège libre. Soudainement, je n’ai plus réellement envie de la voir partir, bien au contraire. « Apparemment, il y avait une femme. » Dans ma vie, durant cette période qui n’existe désormais que derrière un épais brouillard. « Je la connais, enfin, je me souviens d’elle. » Tout est flou et soudainement si dur à retranscrire. « Non en réalité je me souviens pas qu’elle soit revenue dans ma vie, mais apparemment ça a été le cas. Personne n’a pris le temps de tout m’expliquer réellement, mais elle était enceinte. » que je souffle lentement tentant de rassembler les différentes pièces du puzzle. « Pas de moi visiblement, mais je voulais adopter sa fille. » Et voilà cette colère sourde qui se pointe encore. « Je comprends rien, Thomas m’a menti et maintenant personne veut me dire toute l’histoire, parce que c’est passé, parce que visiblement, elle m’a fait du mal. » Mes poings se serrent sur les accoudoirs. « J’ai l’impression d’être un pantin qu’ils manipulent à leur guise pour me garder dans les barrières qu’ils ont choisi d’ériger pour moi. » Et Dieu que je déteste tout cela. « J’ai envie de hurler Autumn. » Au point de me faire mal.




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Message(#) Sujet: Re: (atway #2) temporary home (atway #2) temporary home EmptyDim 8 Mai 2022 - 9:50



Tu n’avais pas prévu cet élan de transparence avec Cian. Tu ne t’étais jamais imaginée lui confier tes raisons bien plus personnelles de continuer à le visiter, quand tu croyais, naïvement sans doute, qu’un simple acte de bonté pouvait suffire comme explication. C’était sans prendre en considération le trou dans la mémoire de l’homme, ou cette idée qu’il s’était fait qu’il te connaissait alors que ce n’était pas le cas. Tu savais pourtant qu’il avait besoin de comprendre, que trop de choses semblaient présentement hors de son contrôle et qu’il avait besoin d’honnêteté, d’une transparence que certaines personnes de son entourage semblaient lui avoir refuser pour des raisons que tu ne connaissais pas. Si tu n’osais pas trop lui en dire sur ce qui t’étais arrivé, sur ta propre santé mentale éternellement fragile, tu pouvais au moins lui faire savoir que tu comprenais mieux qu’il ne pouvait se l’imaginer toutes les émotions qui pouvaient le marteler au quotidien. Tu sens la colère qui se dissipe en son être plus les mots filent d’entre tes lèvres, son regard qui ne lâche jamais le tien alors que tu fais de ton mieux pour devenir une présence calme et rassurante, mais tout autant brutale et honnête. Tu ne te t’imagines pas posséder les bons mots, ni même les bonnes manières de dire quoique ce soit qui pourrait avoir une incidence sur lui, mais le simple fait de sentir qu’il se calme peu à peu te laisse croire que tu as bien fait de t’ouvrir à lui de la sorte. « J’ai la sensation que tout le monde connaît ma vie sans vouloir me donner toutes les informations. » Tu hoches la tête pour lui faire comprendre que tu l’entends, que tu assimiles les mots qu’il t’offre sans jamais avoir la prétention d’affirmer que tu saisis exactement comment il se sent. Non, ça, ça lui appartient, ses sentiments tout comme la manière dont il interprète tout ce qui se passe dans sa vie depuis l’accident. « Comme si on avait estimé que je n’étais pas capable d’entendre. Non en fait comme si les gens se permettaient d’utiliser ma perte de mémoire pour réécrire les deux dernières années dans la version qui leur convient le mieux. » Tu ne sais pas de quel secret les proches de Cian ont voulu le protéger, mais de toute évidence, le tout s’est reviré contre eux, et tout le monde en a souffert. « Peut-être qu’ils ont voulu te protéger. » De quoi? Tu ne saurais dire puisque de toute évidence, tu n’étais pas là pendant ces deux dernières années. Mais peu importe ce que c’est, tu comprends que pour Cian, de ne pas avoir été mis au courant dès le départ semble constituer une trahison dont il se serait bien passé. « Tu as le droit d’être en colère. Personne ne devrait avoir le droit de changer ton histoire à ton insu. » Même si c’est fait avec de bonnes intentions.

« Je te crois. » Tu es soulagée de l’entendre, même si tu n’es pas persuadée qu’il soit convaincu à cent pour cent, comme le prouve sa prochaine question. « Si je te parle d’Eavan? » Tu fronces les sourcils avant de secouer la tête légèrement. Non, tu n’as pas la moindre idée de qui cette personne peut être, pas la moindre idée de l’impact qu’elle a bien pu avoir sur sa vie dans les deux dernières années. « Désolée. » que tu t’excuses, comme si c’était un crime de ne pas savoir alors que dans la situation actuelle, c’est probablement une bonne chose que tu ne saches pas de qui il s’agit. La valise perd toute son importance soudainement alors que Cian te fait signe de prendre place dans le seul fauteuil disponible dans sa chambre. « Apparemment, il y avait une femme. » Si une part de toi voudrait lui dire qu’il n’est vraiment pas obligé de t’en dire plus, ta curiosité t’empêche de l’arrêter dans son élan. « Je la connais, enfin, je me souviens d’elle. » Il y a des hésitations entre chaque mot prononcé par Cian, tu comprends facilement que les souvenirs sont flous et difficiles à raconter. Tu devrais l’arrêter, ne pas pousser la torture plus loin pour rien, mais une fois encore, tu ne le fais pas. « Non en réalité je me souviens pas qu’elle soit revenue dans ma vie, mais apparemment ça a été le cas. Personne n’a pris le temps de m’expliquer réellement, mais elle était enceinte. » Tu es aussi confuse que lui alors que les morceaux de l’histoire se placent sous tes yeux sans réellement faire de sens encore. « Pas de moi visiblement, mais je voulais adopter sa fille. Je comprends rien, Thomas m’a menti et maintenant personne veut me dire toute l’histoire, parce que c’est passé, parce que visiblement, elle m’a fait du mal. » « Qu’est-ce qui est pire, de te faire du mal à ne pas savoir ou risquer d’avoir mal à nouveau face à la vérité? » Est-ce qu’une option est meilleure que l’autre? Tu n’en es pas certaine, mais il mérite au moins de pouvoir choisir. Parce que même si les souvenirs lui manquent, il s’agit tout de même de sa vie à lui. De ses choix, de ses expériences, de ses douleurs aussi. « Et Eavan, tu ne pourrais pas lui demander à elle, ce qu’il en est? Tu as dit que tu la connaissais. » De ce que tu en comprends, elle est sans doute celle qui possède le plus de réponses face à ce trou dans sa vie, mais encore faut-elle qu’elle accepte de vouloir le remplir, ce qui ne semble pas être le cas.

« J’ai l’impression d’être un pantin qu’ils manipulent à leur guise pour me garder dans les barrières qu’ils ont choisi d’ériger pour moi. » Tu le vois, que la colère revient, qu’elle bouille encore au fond de lui alors que ses poings se serrent contre les accoudoirs de son fauteuil roulant, que ses traits se durcissent avec chaque nouvelle phrase, chaque admission de cette perte de contrôle qu’il n’a jamais désiré, qu’il n’aurait jamais choisi. « T’es pas qu’un pantin Cian, et t’as le droit d’exiger des réponses sur ta propre vie. » Personne ne devrait avoir le droit de lui faire penser quoique ce soit d’autre. « T’as mentionné que Thomas t’a menti, mais y’a pas quelqu’un d’autre qui pourrait te dire, tout te dire? » Tu aimerais en connaître en peu plus sur sa vie cette fois, ne serait-ce que pour pouvoir le guider au travers de ce brouillard qui l’entoure depuis qu’il s’est réveillé. Ce n’est pas d’une présence inconnue dont il a besoin, mais bien de quelqu’un qui possède les réponses à toutes ses questions et ça, ça ne peut pas être toi malheureusement. « J’ai envie de hurler Autumn. » Pour ça toutefois, tu penses avoir une solution. « Alors on va hurler. Mais pas ici, tu risquerais d’alerter toutes les infirmières de l’étage. » Et tu ne penses pas qu’en ce moment, il ait besoin d’une audience à tout ce qu’il ressent. « Tu permets? » que tu lui demandes avant de poser tes mains sur les poignées de son fauteuil roulant. Sans lui faire part de ton idée, vous sortez de sa chambre et tu le guides au travers des couloirs, avant de finalement vous retrouvez à l’extérieur. La résidence et l’hôpital étant des bâtisses adjacentes, tu ne mets pas longtemps avant de trouver un chemin qui mène jusqu’au jardin où tu as toi-même passé beaucoup de temps lorsque tu étais hospitalisée. « C’est cliché à fond, mais je venais souvent ici avec l’une des infirmières, quand j’étais hospitalisée. » Ton statut de patiente psychiatrique à risque ne te donnait pas le droit de te déplacer avec autant d’aisance que tu l’aurais voulu, tu étais surveillée de près, trop près pendant la totalité de ton séjour. « Quand elle sentait que j’étais sur le point d’éclater, ou que je faisais chier tout le personnel, elle m’emmenait ici et me disait de crier. De sortir ‘le méchant’ comme elle disait. Là où il n’y a personne pour se plaindre ou pour juger. » Tu places son fauteuil à côté d’un banc libre sur lequel tu viens t’installer ensuite, tournant ton regard vers lui. « J’ai passé six mois à l’hôpital, en psychiatrie. Je compte même plus le nombre de fois où je suis venue ici pour me défouler. » Et puis sans vraiment lui laisser le temps de réagir à ta nouvelle confidence, tu te mets à hurler, aussi fort que possible. Un cri assez puissant pour que tous les oiseaux perchés dans les arbres autour de vous ne s’envolent d’un coup, le ruissellement des feuilles n’étant qu’un bruit de sourdine comparé à ton hurlement. Une fois à bout de souffle, tu t’arrêtes, tournant ton regard vers Cian, incapable de déchiffrer ce qu’il pense présentement. Peut-être qu’il croit que tu es complètement folle, il n’aurait pas complètement tort à bien y penser. « Essaye, tu vas voir. Ça fait du bien. » Qu’a-t-il à perdre de l’essayer?



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Message(#) Sujet: Re: (atway #2) temporary home (atway #2) temporary home EmptySam 9 Juil 2022 - 17:43



« Peut-être qu’ils ont voulu te protéger. » Me protéger de quoi ? Ce n’est pas comme si on parlait de guerre ou de je ne sais quel conflit sanglant. Il s’agit de ce qui a bien pu se dérouler dans ma vie avant ce fichu accident. « Tu as le droit d’être en colère. Personne ne devrait avoir le droit de changer ton histoire à ton insu. » C’est bien la première chose censée que l’on me dit depuis que je tente de recoller les morceaux de ce puzzle dont je ne connais pas l’image finale. Autumn semble comprendre tout ce qui me tracasse d’une manière qui me dépasse un peu. Comme si elle était passée par une phase similaire. Est-ce qu’on lui a longtemps menti ? Ou tout simplement cacher quelque chose à son insu ? Je me fiche bien de ne pas me souvenir de tout, ou tout du moins, j’essaye de prétendre que je suis désormais accommodé à l’idée. La seule chose qui ne cesse de réveiller cet étrange malaise en moi, c’est le fait que tous mes proches semblent s’être mis d’accord pour ne pas parler d’un sujet en particulier. Comme si j’allais m’écrouler en réalisant tout ce qui avait bien pu se passer. Comme si je n’étais pas capable d’entendre ce que mon cerveau s’efforce de garder dans le flou depuis mon réveil. Dans le fond, j’imagine que tout cela est fait de manière bienveillante, avec le soupçon que mon accident n’en était pas réellement un. Etais-je devenu dépressif au point de vouloir m’ôter la vie ? C’est un concept qui me paraît si étrange quand je n’avais jamais eu ce genre de pensées auparavant. Est-ce que mon comportement avait changé au point de l’inquiéter sur ma santé mentale ? Je n’en sais rien, parce que tout le monde semble vouloir garder cela secret. Comme si je n’allais pas finir par me poser des questions face à tous les refus, comme si je n’avais jamais été têtu dans ma vie au point de tout faire pour découvrir la vérité. « Qu’est-ce qui est pire, de te faire du mal à ne pas savoir où risquer d’avoir mal à nouveau face à la vérité? » Mon instinct premier serait de répondre que les deux sont probablement la pire version, mais à y réfléchir, je crois que le fait de ne pas savoir pourrait réellement finir par me rendre fou. « J’ai besoin de savoir. » que je souffle lentement avec beaucoup moins de véhémence qu’auparavant quand j’ai au moins fini par comprendre qu’elle n’avait aucune responsabilité dans tout cela. « Imagine que mon cerveau fait un blocage juste à cause de ça… Je veux dire, ça peut arriver, j’ai lu des trucs à ce sujet. » On appelle cela l’amnésie traumatique. Il est difficile de faire abstraction de la mention de traumatisme, mais c’est ce qui semble le plus en adéquation avec ma situation actuelle. « J’aimerais juste pouvoir rassembler toutes les pièces du puzzle. » Essayer de comprendre ce qui a réellement pu se passer, ce qui m’a amené à en être là aujourd’hui avec une hanche fragile et une jambe qui refuse de m’obéir. « Et Eavan, tu ne pourrais pas lui demander à elle, ce qu’il en est? Tu as dit que tu la connaissais. » - « Connaissais, c’est le mot. » Je hausse les épaules. « Je ne sais pas où elle est, s’est pas comme si je pouvais me souvenir de son numéro de téléphone et je crois que personne n’a envie de me communiquer ce genre d’information. » Pour moi, Eavan était sorti de ma vie après une rupture douloureuse et des avenirs qui ne pouvait s’accorder. Elle me reprochait de me donner corps et âme à mon métier et malgré la blessure qui m’immobilise aujourd’hui, je sais que ce n’est toujours pas quelque chose que je souhaite changer.

« T’es pas qu’un pantin Cian, et t’as le droit d’exiger des réponses sur ta propre vie. » Elle était où quand j’avais besoin que quelqu’un me comprenne réellement ? « T’as mentionné que Thomas t’a menti, mais y’a pas quelqu’un d’autre qui pourrait te dire, tout te dire? » Amos n’a rien voulu me dire de plus quand bien même je suis persuadé qu’il en sait plus que ce qu’il veut bien me l’admettre. J’admire sa loyauté quand il n’a jamais cherché à me cacher quoi que ce soit, mais je me doute que je ne pourrais pas vraiment l’interroger plus que cela. « Peut-être Charlie. » que je marmonne sans en être complètement convaincu, avant d’attraper le regard interrogateur de la jeune femme. « Ma nièce. » La seule chose qui me freine dans cette démarche, c’est la sensation que notre relation s’est dégradée avec le temps sans que je n’aie pleinement conscience du pourquoi et du comment. Tout me paraît complexe, entremêler dans un labyrinthe dont je ne saurais trouver la sortie. Je me tape dans les murs à en devenir fou sans jamais trouver la moindre solution.

« Alors on va hurler. Mais pas ici, tu risquerais d’alerter toutes les infirmières de l’étage. » Elle ne me prend pas pour un fou, ne cherche pas à diminuer mes émotions et je dois dire que je reste un instant à observer la rousse pas le moins du monde déranger par mon affirmation. « Tu permets? » A défaut de pouvoir bégayer une réponse, je lui accorde un hochement de tête et voilà qu’elle m’entraîne vers l’extérieur sans que je ne comprenne réellement qu’elle est l’idée qui semble lui trotter en tête. « C’est cliché à fond, mais je venais souvent ici avec l’une des infirmières, quand j’étais hospitalisée. » Elle a été hospitalisée ? Je jette un regard par-dessus mon épaule, me demandant ce qui a bien pu lui arriver. Elle semble en forme, peut-être que cela date de quelques années ? En tout cas, elle semble ne pas vouloir trop en dire et je ravale toutes mes questions pour mieux observer la partie du jardin vers laquelle elle m’entraîne. « Quand elle sentait que j’étais sur le point d’éclater, ou que je faisais chier tout le personnel, elle m’emmenait ici et me disait de crier. De sortir ‘le méchant’ comme elle disait. Là où il n’y a personne pour se plaindre ou pour juger. » Sortir le méchant. L’expression semble parfaite, l’illustration même de ce dont j’aurais cruellement besoin depuis quelque temps. Hurler pour faire sortir toutes les horreurs que j’ai envie de cracher à la figure de mes proches. Crier pour laisser échapper tout le reste, sans culpabiliser. « J’ai passé six mois à l’hôpital, en psychiatrie. Je compte même plus le nombre de fois où je suis venue ici pour me défouler. » Sans même prendre le temps de voir une quelconque pensée derrière mon geste, je viens poser ma main sur celle de la jeune femme qui tient toujours la poignée de mon fauteuil au-dessus de mon épaule. Juste une légère pression de mes doigts contre sa peau, comme un remerciement silencieux pour s’être confié ainsi, pour me faire réaliser que rien de ce que je ne ressens n’est totalement hors de propos.

Installer sur un banc, à l’ombre du soleil brûlant et l’abri des regards indiscrets, je lève les yeux vers Autumn qui semble soudainement en pleine concentration. Avant que je n’aie le temps de comprendre quoi que ce soit, elle se met à hurler avec force. Il n’y a rien de fou dans la force de son cri, juste ce qui semble être une vague libératrice qui ramène un peu de couleur dans ses joues et une certaine malice dans le creux de ses prunelles. « Essaye, tu vas voir. Ça fait du bien. » L’hésitation s’empare de moi, laissant mes doigts s’entremêler les uns aux autres sur mes cuisses. Je remarque le sourire sur ses lèvres, son regard qui m’invite à lâcher prise. Qu’est-ce que j’ai à perdre de toute façon ? Légèrement intimidé malgré tout, je tourne le fauteuil juste d’un quart, pour ne pas totalement lui faire face. Et sans réfléchir plus longtemps, je me mets à hurler. Timidement d’abord, puis avec de plus en plus de force. Je hurle tout ce qui me fait mal depuis mon réveil, je crie toute la frustration de ne plus être en possession de mes souvenirs, je braille tout ce que je serais incapable de verbaliser. Je perds la notion du temps, je pourrais bien avoir crié pendant des heures ou juste une minute, j’en ai la gorge qui gratte, mais je gagne la sensation d’avoir le cœur un peu plus léger. Et alors que mon regard croise celui d’Autumn j’éclate soudainement d’un rire franc. Le genre de fou rire incontrôlable, celui qui viens finir de libérer les dernières pressions, celui qui donne envie de croire en un avenir un peu plus brillant. « T’étais où pendant tout ce temps ? » Quand j’avais besoin d’entendre tout cela ? Quand j’ai eu besoin que l’on me montre la bonne direction pour retrouver la surface. Ma main vient à nouveau glisser vers la sienne pour serrer sa paume dans la mienne. « Merci Autumn. »

Et pendant un temps, on reste l’un à côté de l’autre, dans le silence. Le calme est revenu dans le jardin, au loin, on peut entendre le bourdonnement de la ville qui s’anime en cette fin de journée et je refuse de regarder à nouveau vers l’hôpital. « Je veux sortir. » Pas pour retourner chez moi, je ne me sens pas encore prêt à cela, mais je veux voir autre chose que les quatre murs de ma chambre. Le médecin m’a donné l’autorisation il y a des jours de cela, mais je n’ai jamais trouvé le courage de sortir coincé dans ce fauteuil. « Tu as faim ? » Je lève à nouveau les yeux vers elle. « Fait pas cette tête, tu m’as sauvé la vie, je peux au moins t’offrir un déjeuner. » Peut-être aussi, que je n’ai pas spécialement envie de la voir partir de suite.




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Autumn Galloway
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le désordre émotif
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Message(#) Sujet: Re: (atway #2) temporary home (atway #2) temporary home EmptyDim 4 Sep 2022 - 13:36


« J’ai besoin de savoir. » Et personne ne peut lui en vouloir pour ça. Tu ne connais pas grand-chose de la situation, tu ne peux pas lui être l’aide dont il a besoin à ce sujet, mais tu peux écouter et offrir un avis plus ou moins objectif. Tu peux poser des questions et espérer que cela vienne générer un souvenir ou une parcelle de quelque chose pour l’homme, mais tu n’as pas les réponses qu’il cherche désespérément. « Imagine que mon cerveau fait un blocage juste à cause de ça… Je veux dire, ça peut arriver, j’ai lu des trucs à ce sujet. » Tu hoches doucement la tête, ne cherchant pas à contredire Cian. Tu n’y connaissais rien en perte de mémoire, mais tu pouvais facilement t’imaginer que coucher dans son lit d’hôpital, le Atwood ait cherché à comprendre ce qui lui arrivait. « J’aimerais juste pouvoir rassembler toutes les pièces du puzzle. » « J’espère vraiment que tu sauras y arriver. » Tu ne savais pas encore comment, tu ne savais pas encore quand, tu ne savais même pas si c’était encore réellement possible après tout ce temps, mais tu le lui souhaitais, sincèrement. « Et si je peux faire quoique ce soit pour aider, je suis là. » Même si de toute évidence, tu avais prouvé à quelques reprises maintenant que tu étais plutôt inutile pour la collecte d’informations.  « Connaissais, c’est le mot. Je ne sais pas où elle est, s’est pas comme si je pouvais me souvenir de son numéro de téléphone et je crois que personne n’a envie de me communiquer ce genre d’information. » Tu ne peux que lui offrir une légère grimace compatissante, réalisant une fois de plus à quel point tu n’avais rien de nouveau à lui offrir pour soulager son esprit tourmenté. Tout laissait croire toutefois que les réponses qu’il cherchait se trouvaient auprès de cette Eavan et tu espérais qu’un de ses proches finiraient par tout lui dire. Il mentionne sa nièce, Charlie, qui peut-être pourrait faire la lumière sur tout ça et d’un mouvement de la tête, tu l’encourages à oser. « C’est un bon point de départ. » C’est le seul point de départ, vraiment, puisque Thomas semble décidé à ne rien dire.

Tu sens que Cian est un peu moins agité que lorsque tu es arrivé, mais il n’y a aucun doute dans ton esprit quant au fait qu’il se sent coincé. Quand il te l’explicite, te mentionnant son besoin de hurler, tu prends la situation en charge, sachant comment aider dans ce contexte plus particulier. Il te laisse faire lorsque tu fais rouler son fauteuil dans les couloirs de la bâtisse avant de retrouver le jardin dans lequel tu as besoin bien trop de temps quand tu étais toi-même une patiente de l’établissement. Sans réaliser que tu es peut-être en train d’en partager un peu trop avec Cian, tu lui parles vaguement de ton hospitalisation, de ton temps passé en psychiatrie, tu lui expliques en peu de mots pourquoi tu comprends parfaitement cette envie de hurler qui le démange présentement. Tu sursautes légèrement lorsque tu sens l’une de ses mains qui se pose sur la tienne, mais accueille le tout d’un simple sourire alors que tu viens t’installer sur un banc non loin de lui. Sans attendre la moindre réaction de sa part, tu te mets à crier aussi fort que tu le peux, relâchant une pression qui te crée des dizaines nœuds dans les épaules depuis trop longtemps déjà. À bout de souffle, tu te retournes vers lui, l’invitant à faire de même. Tu vois bien son hésitation, mais ton regard se fait insistant jusqu’à ce qu’il ose enfin se lâcher. Le cri gagne en intensité au fil des secondes qui passent et il y a le tien qui se mélange au sien parfois, entre deux pauses pour un souffle et quand le silence reprend sa place entre vous deux, ce n’est que pour quelques secondes alors que Cian éclate de rire et tu ne mets pas à le joindre dans l’hilarité. La gorge qui pique, les yeux pleins d’eau, le rire qui sort de nulle part et qui t’en donne mal au ventre te fait du bien, comme il semble libéré Cian d’un poids qui le tenait prisonnier depuis trop longtemps. « T’étais où pendant tout ce temps? » Tu sens le rouge qui te monte aux joues alors que tu détournes le regard quelques secondes avant de retrouver les yeux clairs du Atwood qui se font insistants sur ton portrait. Sa main serre la tienne et tu réponds naturellement à l’emprise, un sourire au coin des lèvres. « Merci Autumn. » Tu secoues la tête doucement. « C’est rien. » Ou peut-être que c’était bien plus que tu ne veux l’admettre, refusant de croire que tu pouvais encore aider qui que ce soit, toi qui avais plutôt l’habitude de créer une voie de destruction partout où tu passes.

« Je veux sortir. » Tu relèves les yeux, un point d’interrogation au milieu du visage alors que tu pensais qu’il avait compris qu’il ne pouvait pas quitter le centre, pas tout de suite, pas comme ça. « Tu as faim? » Tu mets encore quelques secondes avant de comprendre qu’il ne parle pas de quitter, mais bien juste d’aller manger un morceau quelque part, quitter l’hôpital pour s’aérer l’esprit et mieux y revenir en temps et lieu. « Fais pas cette tête, tu m’as sauvé la vie, je peux au moins t’offrir à déjeuner. » Tu ris légèrement, avant de te relever du banc. « J’ai appelé les secours, j’appelle ça te sauver la vie. » que tu rectifies sur un ton joueur, commençant à le connaître assez bien pour savoir qu’il allait répliquer à ce sujet. « Ce serait avec plaisir, pour le déjeuner. » que tu lui confirmes quand même, reprenant le contrôle de son fauteuil roulant. Tu ne penses plus à la tonne d’études et de devoirs qui t’attendent, ni même à ton shift au café qui commence dans moins d’une heure. Pire encore, c’est à peine s’il y a encore le fantôme de Kieran dans un coin de ton esprit alors que vous prenez la direction vers un petit bistro non loin de l’établissement.



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