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 They don't really need to tell themselves to seize the day (crimes#1)

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Message(#) Sujet: They don't really need to tell themselves to seize the day (crimes#1) They don't really need to tell themselves to seize the day (crimes#1) EmptyJeu 10 Aoû 2023 - 22:58



They don't really need to tell themselves to seize the day
London, 2015.
Cristina Weatherton & @James Weatherton :l:

« Te connaissant, tu allais sûrement trouver une excuse pour décliner. L’intermédiaire me paraissait de bon ton, tu sais, pour m’épargner une déception. »  De l’autre côté de la ligne, Cristina n’empêcha pas un sourire amusé d’animer le reflet que lui offrait, tout en longueur, le miroir de l’ascenseur dans lequel elle venait de pénétrer. L’humour pince-sans-rire de sa mère avait souvent cet effet sur elle, quoiqu’elle ne l’admettrait pas sur le moment, trop occupée à savourer intérieurement le déplaisir qu’elle parvenait sans peine à déchiffrer dans sa voix malgré l’absence d’images. Prenant note de l’invitation à petit-déjeuner que sa mère lui avait fait parvenir par le biais de son assistant, Cristina n’avait que peu hésité avant de décider de la prendre par surprise en acceptant sa requête – et de vive voix qui plus est, comme elle s’était amusée à le lui faire remarquer. « Oh maman, ça aurait été le cas si j’avais été ici pour le plaisir. Mais c’est simplement pour le travail alors tant qu’à y être pour obligations… » justifia-t-elle d’une voix lointaine tout en roulant distraitement ses lèvres subtilement colorées l’une sur l’autre, finissant d’arranger son maquillage avant de soupirer, satisfaite, et de tourner le dos à sa propre réflexion pour observer les étages défiler trop lentement sous ses yeux. Mère et fille ne pouvaient guère se sentir, cela allait sans dire, mais bien perdante serait celle à l’admettre ouvertement en premier ou à dédaigner une invitation que la première n’avait fait que lancer par politesse, sachant sa fille en ville pour quelques jours seulement.

« Je présume que tu es descendue à l’Ambrosia et qu’une table nous y est réservée ? » « On aurait pu penser à la parfaite opportunité pour inviter ta fille dans la maison de son enfance mais pourquoi aller à l’informel, tu as raison. » Si Cristina devina le soupir de sa mère dans le combiné, elle ne se méprit pas pour autant, saluant simplement la performance de l’avocate à feindre la contrariété avec autant de justesse. Pour Alma Kearns, les joutes verbales étaient légions et rares étaient véritablement celles capables de l’égratigner plus que les aiguillons d’une rose – elle était celle après tout à avoir transmis l’art du sarcasme à ses enfants. Elle ne se montrait, du reste et en réalité, vulnérable qu’à travers les rares démonstrations de tendresse remontant à des années en arrière. « J’ai simplement une grosse journée qui m’attend, Cristina. » À ses dires, la brune la crut sans peine, il en était de même pour elle après tout, et ce qui n’était qu’une plaisanterie destinée à la prendre à son propre jeu n’avait pas vocation à bouleverser son propre planning. « 7h, dans ce cas. Il y a toujours une table à ton nom. » L’Hôtel Ambrosia, joyau niché sur Park Lane depuis des années, appartenait aux Kearns depuis deux générations et sans doute qu’il s’agissait là d’une manière détournée d’accentuer le fait qu’elle le portait toujours, ce nom, et ce malgré les innombrables défauts qu’elle ne se lassait pas d’énumérer au sujet de son ex-époux. L’ascenseur continuant sa descente assourdie, le silence s’installa une seconde de trop entre les deux femmes et elle entendit sa mère se racler la gorge à l’autre bout du fil avant de reprendre la parole : « Comment s’est passée ton intervention aujourd’hui ? » Sous le corsage de sa robe bustier, la poitrine de Cristina se souleva d’un rire chatoyant quoique bref et elle souffla finalement, dégageant l’une de ses longues mèches derrière son oreille gauche alors que dans sa cage dorée, tinta finalement le carillon de leur libération : les portes allaient s’ouvrir sur le large hall de réception. « Gardons-en un peu pour demain, tu veux. » Une discussion d’ascenseur, voilà tout. Une discussion de six étages au fil desquels mère comme fille n’avaient fait qu’égarer des paroles qu’elles ne se disaient de toute façon plus et des sujets qu’il leur fallait préserver pour le lendemain, au risque de devoir en trouver des plus déplaisants. Elle en aurait des choses à lui dire demain, Cristina, elle en avait toujours si on venait à la lancer sur son sujet de prédilection et la conférence de l’ICGN à laquelle elle assistait cette semaine n’était constituée que de ça, qu’Alma ne s’inquiète pas.

À cet instant précis néanmoins, les discussions sur les marchés et les projections de croissance qui avaient rythmé sa journée semblaient lointaines, alors qu’une effervescence toute autre avait pris le dessus dans le hall luxueux. En cette Semaine de la Mode, l’hôtel s’était transformé en un sanctuaire, véritable point de convergence pour les créateurs, stylistes, médias et personnalités publiques de tout genre. À l’entrée, l’héritière devinait l’agitation fébrile que l’évènement du soir suscitait, entre flash d’appareils photo et apostrophes entremêlées et inaudibles. Ça la fit sourire sans réellement s’y attarder. Elle aimait ça l’ébullition, l’exaltation mais son dîner prévu en compagnie des actionnaires qu’elle ne tarda pas à rejoindre près du comptoir lui promettait bien d’autres émois, cela allait sans dire. Ils la saluèrent et elle en fit de même. Ils la complimentèrent sur son élégance certaine et elle ne put rien faire cette fois-ci pour leur rendre la pareille que de leur servir son plus beau sourire, le plus indéchiffrable aussi, destiné à les déstabiliser un instant et leur faire oublier son absence de politesse celle d’après – il y avait des faux-semblants auxquels Cristina n’était pas prête à se plier après tout. Les conversations reprirent fort heureusement et entre deux poncifs égrenés pour passer le temps en attendant les retardataires, il y eut comme un remous dans son œil – ou dans le creux de sa gorge. L’instant d’après, ce furent les paupières de la brune qui se plissèrent par-dessus l’épaule de l’un des analystes et ses pupilles qui parurent inonder le vert de ses iris alors qu’elle reconnaissait, sans qu’aucun doute ne soit permis, la silhouette venant de faire son apparition à plusieurs mètres de là. La pointe de sa langue vint creuser discrètement la fossette de sa joue et Cristina fit glisser son téléphone en dehors de sa pochette. Restant tout de même attentive au sujet du moment, elle se permit même d’émettre tout haut une réserve, ses doigts sobrement manucurés se chargeant eux de retrouver le fil de sa conversation avec James pour taper, clandestinement :  

J’aime ton costume. Les perles sont toujours un bon choix.

Faisant ainsi référence à la broche qu’elle devinait au loin orner discrètement le col du créateur, elle lui offrait ainsi une première preuve quant à sa présence non loin de lui. Et bien qu’elle hésitât un instant à se montrer vexée qu’il ne l’ait pas remarquée, contrairement à elle, elle finit par abaisser son index laissé en suspens une seconde pour envoyer le suivant, plus espiègle :

C’est un Ackermann ?

C’était un Weatherton, très certainement. Le monde dans lequel James et l’orgueil qu’elle lui avait deviné dès leur première rencontre portaient autre chose que l’une de leurs créations à ce genre d’évènement, Cristina ne se le figurait pas. Mais la pique était aisée et, une fois lancée, lui permit de se réintroduire dans les mondanités avec un détachement plus certain que jamais à présent que l’atmosphère environnante paraissait se charger de toutes autres promesses.
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James Weatherton
James Weatherton
le gant de velours
le gant de velours
They don't really need to tell themselves to seize the day (crimes#1) Hu5cwsy Présent
ÂGE : trente-deux ans (10/08/91 - lion)
SURNOM : sa femme le gratifie plus souvent d'insultes. ça tombe bien, il préfère.
STATUT : marié depuis sept ans à Cristina, dans une union aussi euphorisante qu'elle est anticonformiste, où les portes claquent et où les assiettes volent mais où le chaos côtoie la forme d'inspiration la plus pure. son cœur, lui, bat sans doute depuis plus longtemps qu'il ne veut se l'avouer pour un italien insupportable au sens du timing douteux. parce que lui avouer qu'il l'aime au moment où il pleure le décès de son père, il n'y avait bien qu'Auden pour en être capable.
MÉTIER : créateur principal et directeur artistique d'une maison de haute couture, Weatherton, entreprise familiale dont la renommée internationale constitue sa plus grande fierté. le décès de son père, à la tête de l'entreprise depuis 25 ans, est toutefois venu rebattre quelques cartes et à défaut de se sentir prêt à investir le fauteuil de CEO, il officie comme actionnaire majoritaire aux cotés du conseil d'administration, se consacrant comme à son habitude à son atelier. également co-propriétaire avec sa femme du Emerald Hotel, il lui prête main forte lorsque son emploi du temps le lui permet.
LOGEMENT : #40 Latimer Road, Logan City. une maison que le couple partage avec leur chat Shady, qui réserve en général un accueil chaleureux (non) à leurs visiteurs.
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POSTS : 6458 POINTS : 1300

TW IN RP : alcoolisme, décès, deuil, violence verbale, relation toxique, mention de troubles de la fertilité
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : exigeant, colérique et impitoyable, ses proches mériteraient une médaille pour le supporter › son besoin d'être constamment stimulé l'a poussé à épouser la femme la plus caractérielle qu'il connaisse. au fond, ils seraient prêts à tout l'un pour l'autre › elle veut des enfants, lui beaucoup moins. en revanche, il désire avoir un héritier › ne s'est jamais remis d'avoir perdu son premier amour, bien qu'il n'ait jamais rien montré de sa douleur › peu enclin à montrer ce qu'il ressent, il s'est forgé une carapace dont il est difficile de venir à bout › constamment fourré dans son atelier.
CODE COULEUR : DarkMagenta
RPs EN COURS : (10) august #2flora #3lashana #1lena #1halston #3auden #18ambrose #4mickey #1auden #20

(ua fantôme) auden #19


They don't really need to tell themselves to seize the day (crimes#1) A71128d07c2849acf1b1d2b62a407784fca931a3
cristina › so it's gonna be forever, or it's gonna go down in flames. you can tell me when it's over, if the high was worth the pain. got a long list of ex-lovers, they'll tell you I'm insane. 'cause you know I love the players, and you love the game. we'll take this way too far. it'll leave you breathless, or with a nasty scar. wait, the worst is yet to come.

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willton #18 & #19 & #20 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 12 (UA)3457891011121314 (UA)1516171819 (UA)20

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weathertineaugust #2 & flora #3 & ambrose #4 › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. I made up my mind. I can't see you but I hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, I know I'm home.

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millie #3 › well her face is a map of the world. you can see she's a beautiful girl. and everything around her is a silver pool of light. the people who surround her feel the benefit of it. it makes you calm. she holds you captivated in her palm.

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shiloh #5 › look at you here, just like I remember. you feel so strange and yet so familiar. we're like two mirrors facing one another. I seen you snap, seen you gnash your teeth. seen you down and drowning out of reach. to tell the truth, I kind of missed your blues. the way your black sunglasses see right through. come to me now, close like I'm in your frame.

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rps abandonnés:

AVATAR : joseph quinn.
CRÉDITS : avatar @selfmade, gifs sign @beldam, gif cristina @jofridapettersen, gif weathertine @ellialola, gif willton @conjuringgifs, gif millie @ninigifs, gif shiloh @stefansalvatored, dessin @mapartche, userbars @loonywaltz.
DC : rory craine (ft. david corenswet) & blake aldridge (ft. austin butler)
PSEUDO : nairobi, charlotte.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 26/11/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t45699-fashion-is-my-second-favorite-f-world-james
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https://www.30yearsstillyoung.com/t35337-james-weatherton
https://berzvtto.tumblr.com/

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Message(#) Sujet: Re: They don't really need to tell themselves to seize the day (crimes#1) They don't really need to tell themselves to seize the day (crimes#1) EmptyJeu 17 Aoû 2023 - 21:02




(c) keetika & harley
they don't really need to tell themselves to seize the day.

(2015. LONDRES) Ce n'était pas seulement une semaine d'une importance cruciale pour Weatherton, c'était aussi probablement la semaine la plus importante de sa vie. Celle où il arborerait pour la première fois et de manière officielle l'étiquette de créateur des collections de Haute Couture de la Maison, celle que son grand-père avait porté avant lui et pour laquelle James s'était acharné des années durant à faire ses preuves et à montrer ce qu'il valait. Son nom n'avait jamais été un passe-droit, même s'il y avait un paquet de personnes à travers cette pièce pour l'avoir certainement toujours pensé. S'il n'avait eu qu'à tendre la main pour saisir cette opportunité au vol et jouir de l'avantage d'être un Weatherton, il n'aurait pas sillonné l'Europe pour y suivre de nombreux stages, ou passé toute la fin de son adolescence et le début de sa vie d'adulte enfermé entre les murs de ces vastes ateliers où personne ne lui avait facilité la tâche ou accordé le moindre privilège. Il s'était formé auprès des meilleurs, c'est vrai, mais il avait toujours mis un point d'honneur à mériter chaque seconde d'attention qu'on lui avait accordé, jusqu'à entreprendre de devenir le meilleur à son tour. A vingt-quatre ans, il devenait le plus jeune créateur artistique que Weatherton ait jamais compté et probablement son créateur le plus polyvalent, et tout ça au prix de nuits toujours plus courtes et de journées toujours plus harassantes, à défier les regards de ceux qui doutaient encore de sa légitimité et de sa motivation à toute épreuve. Il en avait entendu, des brimades du temps de son apprentissage, lorsqu'il ne laissait rien se dresser entre son rêve et lui. Il en avait supporté, des insinuations tandis qu'il grimpait les échelons et tâchait d'être à la hauteur des espoirs que son père plaçait en lui. Finalement, il était enfin arrivé au moment qu'il avait toujours attendu, celui qui pourrait tout aussi bien le consacrer officiellement comme la nouvelle valeur sûre de la mode australienne ou le condamner à la réputation d'usurpateur, de fils-à-papa dépourvu de talent.

Sa collection était prête, et il n'avait jamais été gonflé de plus de fierté et d'impatience que depuis qu'il avait atterri à Londres pour la présenter en grande pompe. Les enjeux n'avaient jamais été aussi importants que cette semaine, parce que c'est au nom de Weatherton qu'il présenterait le fruit de son travail et qu'il devrait convaincre tout un parterre de spécialistes que sa place était bel et bien parmi eux. Malgré sa jeunesse, malgré son ego gonflé à bloc d'avoir si souvent entendu à quel point il était talentueux et littéralement né pour ça. Pour susciter l’émoi, pour mettre des étoiles plein les yeux et créer ce qui changerait à jamais la façon dont tous ces gens percevaient la mode. « Le rédacteur en chef d'Harper's Bazaar a parié avec le rédacteur en chef de Tatler que tu te planterais en beauté. J'ai cru qu'ils s'étrangleraient de rire en avalant leurs canapés au saumon. » Ces crétins, que sa publiciste songea probablement à ajouter avant de songer que ce ne serait pas politiquement correct, d'insulter deux convives, aussi abrutissants soient-ils. « Je rentrerai pas dans leur jeu. Je préfère les voir se décomposer sur place lorsqu'ils comprendront qu'ils m'ont non seulement sous-estimé, mais qu'à compter de demain ils devront me lécher les bottes et courber le dos chaque fois qu'ils me verront. » Parce qu'il ne doutait pas un seul instant de faire forte impression, James, qu'autrement il ne serait pas ici à s'exposer aux regards sceptiques de cette assemblée peuplée de snobs pour la plupart encore hermétiques à l'idée qu'un créateur de moins de vingt-cinq ans rejoigne leur club très fermé. Ils auraient tout le temps de s'y faire, lorsque le milieu ne parlerait plus que de ses créations et qu'ils seraient forcés de le traiter comme leur égal. C'était peut être bien la partie qu'il attendait le plus, galvanisé par la certitude d'avoir toute sa place dans ce petit monde impitoyable qui pouvait faire de vous le nouveau messie comme un authentique paria. C'est donc plein d'assurance qu'il porta sa coupe de champagne à ses lèvres, alors que le vibreur de son téléphone le força à interrompre son geste pour l'extraire de l'intérieur de sa veste.

Cette fois, un air plus joueur se peignit sur ses traits tandis qu'il n'eut même pas besoin de lire le nom de son expéditrice pour deviner qui était à l'origine de ce message. Parce qu'il avait parfaitement bien appris sa leçon, James, et qu'il n'était pas sans savoir que cet hôtel n'était qu'un des nombreux établissements possédés par le Kearns Hotels Group, élevées au rang de légendes du milieu de l’hôtellerie et que n'importe quels notable ou personnalité pourvue d'un minimum de bon goût choisissait bien volontiers lors de ses déplacements. Les Weatherton ne faisaient évidemment pas exception à la règle, et James se révélait un peu plus fasciné encore par leur flamboyante réussite depuis que ces mondanités avaient placé Cristina Kearns sur son chemin, véritable tornade capable de rendre la plus barbante des discussions infiniment plus passionnante et stimulante. Rien d'étonnant à ce qu'elle soit parvenue à lui décrocher un sourire, et même à le dérider quelques peu. Si quelqu'un était susceptible de rendre tout ça infiniment plus amusant, c'est bien elle, alors bien sûr qu'une part de lui espérait que Fashion Week leur offrirait un prétexte pour se revoir.

J’aime ton costume. Les perles sont toujours un bon choix.
J'ai voulu marquer le coup.
Il y a un paquet de personnes qui espèrent me voir échouer, cette semaine. Je me devais de leur rappeler qu'on joue dans la même cour.


Que ça leur plaise ou non. Finalement, ses lèvres s'étirèrent dans un rictus narquois en découvrant qu'elle était décidément d'humeur joueuse, elle aussi.

C’est un Ackermann ?
Je me sens insulté. Presque autant que de ne pas te voir arborer une de nos créations.


Et par là, bien sûr qu'il cherchait à lui faire comprendre que lui aussi, il l'avait repéré parmi la foule, son regard sombre ayant accroché sa silhouette à l'instant où son regard s'était relevé pour quitter l'écran de son téléphone. Elle était éblouissante, d'une beauté sans égal, comme chaque fois que les circonstances se plaisaient à les réunir en un même endroit et qu'il se surprenait à la contempler des pieds à la tête, dans des robes aux étoffes vaporeuses qui laissaient toujours deviner ses courbes harmonieuses. Cristina était une très belle femme qui en avait assurément conscience, et elle lui rappelait en cet instant pourquoi la gente féminine l'avait toujours fasciné au point d'en avoir fait ses tous premiers modèles, des années en arrière, et d'entretenir encore aujourd'hui son envie de les placer au centre de son art. « C'est parce que j'ai pas pris la peine de t'en faire parvenir une ? J'étais pas certain du message que ça enverrait. » Il souffla finalement à son oreille, par dessus son épaule, après s'être approché à pas de velours et parce qu'il y avait un coté bien trop sordide à poursuivre cet échange autrement que de vive voix, maintenant que cette soirée prenait une dimension un peu différente. Et il était probable qu'elle ait su qu'il ne résisterait pas à l'envie d'aller une nouvelle fois à sa rencontre, là où le reste de l'assemblée lui paraissait d'une compagnie bien moins exquise et bien moins intéressante.



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Message(#) Sujet: Re: They don't really need to tell themselves to seize the day (crimes#1) They don't really need to tell themselves to seize the day (crimes#1) EmptyDim 20 Aoû 2023 - 23:23



they don't really need to tell themselves to seize the day
London, 2015.
Cristina Weatherton & @James Weatherton :l:

Cela faisait plusieurs semaines déjà que les échanges entre James et Cristina avaient indéniablement glissé vers un autre registre que celui des simples convenances. Ces dernières, s’il fallait être totalement honnête, n’avaient pas duré longtemps entre eux tant il y avait eu dès leurs premiers échanges, dans leurs regards, dans leurs sourires de connivence et dans leur répartie respective, quelque chose qui avait décelé entre eux une parité d’esprit à laquelle Cristina n’avait pas pour coutume de s’opposer, malgré ce qu’elle se plaisait parfois à laisser croire simplement pour pimenter les choses. Leur emploi du temps personnel ne leur avait pas suffisamment permis à son goût de se retrouver disponibles en même temps, et au même endroit, depuis ce fameux défilé Weatherton à l’Emerald. Mais si au début, les jours avaient eu également tendance à s’étaler entre chacun de leurs échanges, ce n’était plus le cas depuis quelques temps déjà où rares étaient les journées n’étant pas désormais ponctuées d’autant d’appels tardifs et capables de s’éterniser que de quelques messages, parfois brefs par manque de temps et sans que l’autre ne s’en formalise - ce détail avait toute son importance. C’était ainsi presque par habitude qu’une lueur d’amusement vint se loger dans le regard de Cristina en découvrant la réponse de James ; ça ne l’empêchait néanmoins pas d’encore préférer sa voix aux quelques caractères scintillant sous ses yeux. Elle se souvenait l’avoir appréciée rapidement, cette dernière, se la qualifiant en elle-même d’intense et révélatrice, de ces inflexions rares refusant toute emphase mais bouillonnante tout de même de tensions jurant avec l’allure qu’il avait tout le temps l’air de maitriser à la perfection. Ça l’amusait, Cristina, de deviner les ambivalences et de se jouer de ces dernières. Ça l’amusait d’autant plus lorsque, parvenant à ses fins, elle devinait la voix du créateur se dérider bien avant que son visage n’en esquisse le moindre indice.

Ce fut du sien qu’elle s’attela à en chasser le plus minime alors que le souffle de James flattant sa nuque à découvert vint trahir sa présence quelques secondes avant ses mots. « C'est parce que j'ai pas pris la peine de t'en faire parvenir une ? J'étais pas certain du message que ça enverrait. » Ça lui fit hausser les épaules bien évidemment, prenant le temps nécessaire pour ranger définitivement son téléphone dans sa pochette qu’elle laissa nonchalamment glisser au bout de son bras, le long de sa silhouette. « Ça dépend, quel message aurais-tu eu envie de m’envoyer ? » Elle avait à peine marqué une pause avant d’entrouvrir ses lèvres et de laisser s’en échapper la première saillie, plus fine que celles réservées à d’autres, plus légère aussi, presqu’innocente lorsque la seule présence de James au-dessus de son épaule suggérait pourtant tout autre chose. Adressant un sourire poli à un couple d’amis des Kearns passant à proximité, elle patienta encore quelques secondes le temps que les groupes ne se reforment autour d’eux, ses collègues à elle se dispersant comme un vol d’étourneaux, les bonnes manières de rigueur sans surprise et destinées à laisser son intimité au duo nouvellement reconstruit. Puis, décidant elle-même de mettre un terme à ce petit jeu, elle accepta enfin de se tourner pour confronter le regard du créateur bientôt adoubé ; elle n’en doutait pas. C’était cliché de laisser le sien s’attarder en différents points de son visage, n’est-ce pas ? Ça l’était encore plus de lui tendre finalement la main comme pour le saluer : l’intention passerait pour la plus anodine des courtoisies aux yeux de ceux qui les entouraient mais le sourire de Cristina trahissait sans peine son amusement face à ce que James, lui, risquait de prendre pour de la franche impertinence. « Je peux sûrement t’aiguiller, pour la prochaine fois. » Ça n’empêchait pas qu’elle attendait une réponse par ailleurs, c’était souvent le cas la concernant.

Chauffée à blanc, elle récupéra finalement sa main dont la paume venait légèrement de s’échauffer et glissa une mèche de cheveux derrière son oreille alors qu’elle soupirait, l’air froissé en feignant de remettre en place un pli du tombé de sa robe. « Tu n’aimes pas ma tenue alors ? » Elle savait jouer l’offensée, Cristina, la vexation mutine et charmante, comme celle d’une enfant non pas gâtée mais soudainement incertaine quant au fait d’avoir fait le plus beau dessin ou la plus belle pirouette car n’ayant pas reçu suffisamment de félicitations de la part des grandes personnes. Ça n’était qu’un jeu de plus dans le fond, une plaisanterie facile et non destinée à s’éterniser. Cristina ne se laissait pas facilement touchée par des compliments vantant son allure : ça ne voulait pas dire qu'elle y était insensible, bien au contraire, simplement qu'elle y était habituée et valorisait aujourd'hui le compliment qui parvenait à la surprendre, uniquement. Contrairement à l’image qu’elle renvoyait peut-être, elle n’était pas imbue de ses charmes, préférant même plutôt s’arranger pour donner l’impression de les avoir revêtus à la dernière minute que de paraître trop sophistiquée. C’était un art comme un autre ; un art qu’elle reconnaissait sans aucun mal à James et son ingéniosité à mettre en valeur les femmes d'une manière qu'elle avait rarement retrouvée ailleurs. « Si j’avais su que je tomberai sur toi ce soir, mon choix aurait peut-être été différent. Mais tu n’as pas pris la peine de me prévenir de ta présence. » L’affront était d’autant plus à souligner qu’il se trouvait ce soir en un lieu où son nom de famille ornait la devanture après tout ; voilà ce qu’elle laissait sous-entendre d’un air détaché en laissant son regard s’élever sur les moulures du plafond les surplombant.

Sa voix pouvait se voiler de cette malice qu’il commençait sans doute à bien connaître, ses expressions restaient néanmoins neutres et peut-être même sérieuses tout en se reconcentrant sur lui. Ça ne l’embêterait pas plus que ça qu’il doute de ses intentions et pour couronner le tout, elle regarda par-dessus l’épaule de James là où les grandes portes s’ouvraient sur la salle de réception dédiée à ce qu’elle imaginait être son impératif du soir. « T’inquiète pas, je sais qu’il y a une bonne raison à ça. Et je n’aurais même pas été sûre de pouvoir me libérer de toute façon. » Il y avait à prendre et à laisser encore une fois dans sa conclusion, du vrai comme du faux alors qu’elle ne s’y trompait pas, James était vraisemblablement attendu de ce côté-ci, et elle de celui-là. Leurs obligations respectives avaient eu tendance à primer sur le reste dernièrement, tous deux se rejoignant, sans aucun compromis de part et d’autre, sur le principe édictant que l’oisiveté était la mère de tous les vices, et ce, peu importait l’heure et l’endroit – même à l’autre bout du monde en plein cœur de Londres apparemment. Mais passant outre son ambition et l’ardeur qu’elle dédiait à sa carrière, Cristina n’était pas pétrie de vertu pour autant, loin de là, et le regard qu’elle ancra à celui de James parlait très bien de lui-même.
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James Weatherton
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le gant de velours
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ÂGE : trente-deux ans (10/08/91 - lion)
SURNOM : sa femme le gratifie plus souvent d'insultes. ça tombe bien, il préfère.
STATUT : marié depuis sept ans à Cristina, dans une union aussi euphorisante qu'elle est anticonformiste, où les portes claquent et où les assiettes volent mais où le chaos côtoie la forme d'inspiration la plus pure. son cœur, lui, bat sans doute depuis plus longtemps qu'il ne veut se l'avouer pour un italien insupportable au sens du timing douteux. parce que lui avouer qu'il l'aime au moment où il pleure le décès de son père, il n'y avait bien qu'Auden pour en être capable.
MÉTIER : créateur principal et directeur artistique d'une maison de haute couture, Weatherton, entreprise familiale dont la renommée internationale constitue sa plus grande fierté. le décès de son père, à la tête de l'entreprise depuis 25 ans, est toutefois venu rebattre quelques cartes et à défaut de se sentir prêt à investir le fauteuil de CEO, il officie comme actionnaire majoritaire aux cotés du conseil d'administration, se consacrant comme à son habitude à son atelier. également co-propriétaire avec sa femme du Emerald Hotel, il lui prête main forte lorsque son emploi du temps le lui permet.
LOGEMENT : #40 Latimer Road, Logan City. une maison que le couple partage avec leur chat Shady, qui réserve en général un accueil chaleureux (non) à leurs visiteurs.
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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : exigeant, colérique et impitoyable, ses proches mériteraient une médaille pour le supporter › son besoin d'être constamment stimulé l'a poussé à épouser la femme la plus caractérielle qu'il connaisse. au fond, ils seraient prêts à tout l'un pour l'autre › elle veut des enfants, lui beaucoup moins. en revanche, il désire avoir un héritier › ne s'est jamais remis d'avoir perdu son premier amour, bien qu'il n'ait jamais rien montré de sa douleur › peu enclin à montrer ce qu'il ressent, il s'est forgé une carapace dont il est difficile de venir à bout › constamment fourré dans son atelier.
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willton #18 & #19 & #20 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 12 (UA)3457891011121314 (UA)1516171819 (UA)20

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Message(#) Sujet: Re: They don't really need to tell themselves to seize the day (crimes#1) They don't really need to tell themselves to seize the day (crimes#1) EmptyMer 13 Sep 2023 - 21:58




(c) keetika & harley
they don't really need to tell themselves to seize the day.

Il s'était plu l'espace d'un instant à lui laisser croire qu'il ne l'avait pas reconnue parmi la foule, amusé à la seule pensée que cette idée puisse lui inspirer un soupçon de contrariété, à elle qu'il n'imaginait pas passée inaperçue où qu'elle puisse bien se rendre, et quelle que puisse être l'occasion. Le jeu ne dura qu'une ou deux minutes, après lesquelles il lui sembla opportun de lui dévoiler une partie de ses cartes : il l'avait reconnue, bien sûr, son regard à même d'identifier sa silhouette même au beau milieu d'une salle bondée, et même lorsqu'elle ne portait pas l'une de ses créations mais une robe qu'un autre avait dessiné. Il savait parfaitement qui, James, mais ne jugea pas nécessaire de le souligner pour autant. Précisément parce qu'il avait l'intention de lui ravir l'exclusivité bien assez tôt, malgré lui un peu trop obsédé par l'idée de la voir un jour franchir ces portes dans une robe qu'il aurait spécialement créée pour elle. « Ça dépend, quel message aurais-tu eu envie de m’envoyer ? » Si Cristina ne lui dévoila d'abord que son dos, perpétuant le petit jeu qui s'était initié et auquel ils semblaient tous deux avoir pris goût depuis leur dernière rencontre, la brune lui fit finalement face pour dévoiler un air tout aussi facétieux que le sien. « Que tu n'avais en vérité aucunement besoin d'une de mes robes pour être la première silhouette qui capterait mon regard, ce soir. » Il savait que ça sonnerait comme de la flatterie pure, mais aussi que Cristina saurait voir au-delà de ça. Au-delà des compliments qu'elle devait recevoir à longueur de temps, de la bouche d'hommes plus ou moins désintéressés mais que son envoûtante beauté subjuguait certainement de la même manière. Elle le subjuguait lui aussi, bien sûr, mais tout allait aussi plus loin que ça depuis leur rencontre et l'instant précis où James avait reconnu quelque chose en elle qu'il n'avait jamais trouvé en quiconque. « Je peux sûrement t’aiguiller, pour la prochaine fois. » Un petit air satisfait s'empara de ses traits tandis qu'il inclina légèrement la tête, portant sa coupe de champagne à ses lèvres avant de souffler. « Fais attention, on pourrait presque croire que tu apprécies l'idée que le hasard nous amène fréquemment à nous recroiser. » Le hasard, ou pas tout à fait. Après tout il y avait bien assez d'hôtels dans la capitale anglaise pour qu'il ait pu choisir n'importe lequel pour en faire son point de chute. Cette partie-là relevait bel et bien d'une préférence personnelle, peut être accentuée par l'espoir de pouvoir à nouveau profiter de sa compagnie, dans cette ville qui était aussi la sienne et en ces lieux qui portaient après tout son nom.

Sa main replacée le long de son corps, ses doigts gardaient l'empreinte de ceux de la brune tandis que de ses yeux sombres James contemplait silencieusement les traits de cette dernière, à peu près certain de la trouver plus resplendissante encore ce soir que la dernière fois qu'ils s'étaient vus. L'air londonien semblait lui aller à merveille, à moins que ce ne soit la malice perceptible sur son visage qui lui donnait un air encore plus exquis. « Tu n’aimes pas ma tenue alors ? » Une lueur légèrement amusée s'imprégna de son regard. « Je ne crois pas avoir dit une telle chose. » Il ne l'avait pas dit en ces termes, parce qu'il lui semblait impossible de détester une robe qui seyait magnifiquement bien à une silhouette aussi remarquable que la sienne. « Mais je reconnais que je me serais attendu à plus de prise de risque. Je n'oublie pas à qui j'ai affaire, après tout. » Ses yeux soutinrent les siens un instant alors que ses paroles trahissaient un mélange d'espièglerie et de provocation, tel qu'elle n'en attendait sans doute pas moins non plus de sa part. Ils étaient après tout deux compétiteurs qui s'étaient comme reconnus au premier coup d’œil et qui savaient depuis ce jour-là qu'ils partageaient un même appétit insatiable pour ces petits jeux habiles partagés entre deux coupes d'un excellent champagne et deux discussions barbantes auxquels ils leur permettaient pour un instant de s'échapper. James, lui, avait comme le sentiment d'avoir trouvé son égale en la personne de la brune, quelqu'un que sa franchise n'avait pas le moindre risque de déstabiliser. « Si j’avais su que je tomberai sur toi ce soir, mon choix aurait peut-être été différent. Mais tu n’as pas pris la peine de me prévenir de ta présence. » Arquant un sourcil amusé, James nota cette information dans un coin de son esprit en se promettant d'en faire bon usage le moment venu. Après tout, elle venait de confesser qu'elle aurait opté pour une autre tenue si elle avait su que leurs routes se recroiseraient à l'occasion de cette soirée, il serait naïf de croire qu'il ne chercherait pas à en savoir plus. « Je me suis dit que tu n'aurais pas une minute à toi pour me faire faire le tour du propriétaire, et je n'avais complètement tort. Qui sait combien d'invités attendent en ce moment-même que je leur cède la place pour pouvoir t'accaparer. » Il se sentait privilégié, James, de pouvoir la leur voler quelques instants et de pouvoir le faire sur son terrain à elle, quand bien même les festivités du soir lui rappelaient aussi tous les enjeux que cette semaine représentait pour lui. Il se surprenait à espérer que ce moment s'éterniserait quelques minutes de plus.

« T’inquiète pas, je sais qu’il y a une bonne raison à ça. Et je n’aurais même pas été sûre de pouvoir me libérer de toute façon. » Elle soulignait là un point qui n'avait pas échappé à James, qui depuis son poste d'observation avait bien vu quel ballet minutieux s'organisait tout autour de la brune et quel rôle on entendait visiblement lui faire jouer dans tout ça. Elle ne semblait pas s'en plaindre, acceptait même son sort avec une grâce et une élégance que peu montreraient en se sachant prisonniers des griffes de tous ces magnats bavards et entreprenants pendant les prochaines heures. « Une chance que je ne compte pas te proposer de fausser compagnie à tout ce beau monde et de manquer à tes obligations du soir pour t'évader avec moi, alors. » Une chance qu'une telle idée n'ait pas le moindre risque de lui effleurer l'esprit, n'est-ce pas, et alors que son regard se perdait nonchalamment devant lui et que le coin de ses lèvres se retroussait d'un air un peu plus joueur, assez subtilement pour que personne d'autre qu'elle ne puisse certainement deviner ses intentions. « Parce que ce serait de la folie pure. » Peut être était-ce alors la raison pour laquelle il sentait comme un mélange d'impatience et d'exaltation lui remuer le ventre. Flirter avec l'interdit se voyait pourtant surtout dans les films, et James lui-même n'aurait jamais pensé s'y risquer pendant ce qui était probablement la semaine la plus importante de sa vie de jeune adulte. Tout avait changé lorsque le regard félin de Cristina avait plongé dans le sien et bousculé plus d'une de ses certitudes, donnant à cette soirée une dimension bien différente, sans que ce ne soit pour le déranger. « Et que nos parents comptent bien trop sur nous, n'est-ce pas. » C'était vrai, non seulement pour Cristina à qui il avait très vite deviné une loyauté infaillible envers les siens et ce que son nom et tout le symbole qui y était associé représentaient à ses yeux ; mais aussi pour lui qui n'ignorait pas que son père avait pris des risques en encourageant ses ambitions et en lui donnant les rennes de l'atelier de Weatherton. Quand bien même il avait tout fait pour le mériter et avait dédié chaque jour de ces cinq dernières années à préparer ce moment, il savait qu'il n'avait aucun droit à l'erreur, maintenant que tous les yeux étaient braqués sur lui. Ça n'empêchait pourtant pas les siens de se couvrir de malice et d'un air évident de défi à présent qu'il les reposait dans ceux de la brune, décidément un peu trop indomptable et beaucoup trop joueur pour ne pas caresser l'espoir d'une suite un peu moins sage et redondante pour cette soirée.



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Message(#) Sujet: Re: They don't really need to tell themselves to seize the day (crimes#1) They don't really need to tell themselves to seize the day (crimes#1) EmptySam 16 Sep 2023 - 19:52



they don't really need to tell themselves to seize the day
London, 2015.
Cristina Weatherton & @James Weatherton :l:

« Que tu n'avais en vérité aucunement besoin d'une de mes robes pour être la première silhouette qui capterait mon regard, ce soir. »
« J’ose espérer qu’elle t’ait suffisamment marqué en effet. »

Et si elle insinuait bien des choses ainsi, ça n’était pas son ton demeurant tout ce qu’il y avait de plus convenable qui la trahirait, évidemment. « Fais attention, on pourrait presque croire que tu apprécies l'idée que le hasard nous amène fréquemment à nous recroiser. » Son regard attrapa le sien au-dessus de la coupe de champagne qu’il porta à ses lèvres et elle ne répondit à son sourire indiscernable qu’en cessant de ciller l’espace d’une seconde. « Pourquoi est-ce que je devrais faire attention ? » Elle était douée pour jouer l’innocence, ça n’était plus à prouver, mais ne paraissait jamais plus vibrante que lorsqu’elle se permettait de dévoiler ses véritables intentions. Il y avait du jeu entre James et elle, et ce depuis le premier jour, mais il pouvait se targuer avoir déjà eu à faire face à la lueur du regard sans voile qu’elle lui adressa présentement ; ça paraissait étrangement facile, décidément, de se montrer sans fard à son contact. « Je suis du genre à savoir ce que je veux, et pas de celui à m’excuser pour cela ou à m’empêcher d’obtenir ce que je convoite par peur de froisser qui que ce soit. » Et elle était peut-être encore trop jeune de l’avis de certains pour s’exprimer avec aussi peu de modestie, elle se considérait assez déterminée et consciencieuse néanmoins pour ne plus s’encombrer, au milieu de sa vingtaine, d’aspirations complexées. « Tu l’apprendras rapidement puisque ça ne semble pas être déjà fait. » Elle se moquait peut-être davantage avec ces derniers mots, s’appropriant la malice qui avait été celle de James pour la faire sienne, ne résistant pas à l’envie de le pousser un peu dans ses retranchements simplement pour le plaisir qu’elle ressentait à le voir s’en dépêtrer toujours aussi aisément ; ils étaient rares, les hommes capables de lui faire cette impression et elle fit mine de se montrer déçue à l’idée de ne pas avoir été à la hauteur en retour. « Je ne crois pas avoir dit une telle chose. » Son visage resta de marbre mais quelque chose sourit derrière son impassibilité, quelque chose dont elle ne voulait pas forcément l’armer sur l’instant, ou pas aussi vite, pas en public. Elle avait appris à s’en désintéresser des compliments portant sur son allure uniquement, ne relevant ces derniers que lorsque l’occasion lui était offerte de s’en divertir ou de la servir, mais ceux de James éveillaient en elle quelque chose de plus, elle avait fini par se l’admettre à elle-même ; et à elle-même uniquement pour le moment. « Mais je reconnais que je me serais attendu à plus de prise de risque. Je n'oublie pas à qui j'ai affaire, après tout. » « Alors tu sais que je ne me prive pas de jouer d’autres atouts pour marquer les esprits. » De l’acier poli par l’affûtage, voilà ce qu’évoquerait sûrement la matière dont elle parut composer le regard qu’elle lui adressa pour agrémenter sa réponse spontanée. James faisait preuve d’audace à son encontre comme à son habitude, ne manifestant pas le moindre trouble face aux saillies telles que celles-ci dont Cristina aimait bien user. Elle ne se lassait pas du répondant qui était le sien, profitant au contraire de l’adversaire à la hauteur sur laquelle il lui semblait avoir enfin mis la main chaque fois que l’occasion lui était offerte. Elle ne faisait que souligner une évidence en outre, sachant pertinemment l’attraction que sa silhouette éveillait chez un homme, ne tenant plus que distraitement le compte de ceux qui avaient paradé devant elle pour obtenir un regard, se flattant ensuite d’être parvenus jusqu'à ses yeux. C’était une image qu’ils avaient d’elle, stylisée, implacable et naïve à la fois, celle d’une femme qu’ils s’imaginaient sans doute fatale dans tout ce que le cliché insinuait sans la moindre subtilité. Elle aimait à penser que James voyait au-delà, et qu’il avait su s’y employer depuis un certain temps déjà.

« Qui sait combien d'invités attendent en ce moment-même que je leur cède la place pour pouvoir t'accaparer. » Cristina arqua un sourcil, amusée par l’excuse qu’elle avait certes amorcée mais dont il ne se faisait pas prier pour y recourir à son tour, justifiant ainsi qu’il ne l’ait pas prévenue plus tôt de sa venue à l’Ambrosia. Il jouait la carte d’une humilité qu’elle ne lui connaissait encore que trop peu et dont elle n’arrivait ainsi pas à deviner totalement si celle-ci était feinte ou authentique. C’était une sensation agréable par ailleurs, qu’elle sentit bourdonner dans le creux de son ventre, comme un rappel de la ribambelle de choses qui lui restait encore à percer à jour chez l’homme qui lui faisait face. « Tu es sûrement autant demandé que moi, si ce n'est plus ce soir. C’est ta semaine avant tout, James. Je ne l’ai pas oublié. » Et elle ne risquait pas de le faire, l’agitation qui régnait dans le hall de l’hôtel étant après tout due à un évènement dont il serait certainement amené à être l’une des figures principales, pour cette année et celles à venir. C’était une ambition sur laquelle elle avait rapidement réussi à mettre le doigt le concernant, une ambition qu’elle estimait plus que de mesure tant elle semblait capable de faire écho à la sienne. Il n'en restait que, pour la soirée à venir, ils n’étaient pas sur un pied d’égalité : la journée de Cristina était terminée, le dîner à venir n’en étant plus qu’une conclusion supposée entretenir des mondanités auxquelles elle n’était plus si certaine de vouloir prendre part, à présent qu’une alternative bien plus séduisante s’obstinait à la provoquer de la sorte, juste à quelques pas d’elle.

« Une chance que je ne compte pas te proposer de fausser compagnie à tout ce beau monde et de manquer à tes obligations du soir pour t'évader avec moi, alors. » Elle plissa les yeux avec la même étrange légèreté dont il faisait lui-même preuve, le regard de James ne croisant pas le sien puisqu’il jouait à autre chose de son côté, faisant mine de se montrer songeur. « Parce que ce serait de la folie pure. » Elle ne put qu’acquiescer sobrement à ces mots, se rapprochant d’un pas en sa direction et répliquant en ricochet : « Presqu’inconscient. » Ça n’était sans doute pas ce qu’il y avait de mieux à faire, gommer aussi graduellement et lentement l’espace qui séparait encore leurs deux silhouettes. Mais il paraissait déjà vain de toute façon de prétendre l’inexistence de la connivence ayant bien trop vite retrouvé ses droits entre les deux jeunes personnes qui, de toute évidence, paraissaient de plus en plus disposés à faire l’impasse aux obligations qui étaient les leurs. « Et que nos parents comptent bien trop sur nous, n'est-ce pas. » Ce fut finalement sa main qu’elle posa sur l’avant-bras de James, remontant ensuite discrètement jusqu’à l’extrémité de la manche de sa veste, là où le creux de son poignet devenait à découvert. « Ça aurait été un plaisir, autrement. » Ils étaient proches à présent, pas assez pour que cela ne paraisse déplacé aux regards d’autrui, donnant plutôt l’impression de s’être ainsi rapprochés afin de mieux pouvoir s’entendre au milieu des autres rires et éclats de voix environnants, mais suffisamment pour qu’elle puisse néanmoins laisser ses doigts se promener sur la peau de sa main sans que cela ne soit perceptible par un autre que lui désormais. « Permets-moi de te rappeler qu’en vérité, je ne travaille pas pour mon père. » reprit-elle simplement, leur proximité lui permettant de moins élever sa voix qu’auparavant. « Je ne dirais pas que c’est une indépendance à laquelle j’ai tenue pour ce genre de situations précisément... » C’était une émancipation qui avait amené avec elle de nouvelles injonctions, sans doute pas si différentes de celles pesant sur les épaules de James du reste, malgré les trajectoires opposées mais ils avaient le temps d’approfondir ces dernières à un autre moment ; ça ne dépendait que d’eux. « Simplement que la tournure de notre soirée ne dépend pas vraiment de moi en réalité. » Sa main gauche suspendant son manège au terme de sa phrase, ce fut la droite qu’elle éleva ensuite pour se saisir délicatement de la coupe de champagne de James dans laquelle elle vint tremper ses lèvres. « Je ne voudrais pas qu’on puisse dire que j’ai une mauvaise influence sur toi. » C’était un mensonge, elle ne songeait pas à meilleur compliment sur l’instant, et elle recula de quelques pas après lui avoir rendu sa flûte, empruntant d’elle-même un chemin sur lequel elle espérait le voir la suivre, persuadée que le drame d’une vie, définitivement, résidait dans la tiédeur à laquelle on obligeait cette dernière.
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James Weatherton
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le gant de velours
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They don't really need to tell themselves to seize the day (crimes#1) Hu5cwsy Présent
ÂGE : trente-deux ans (10/08/91 - lion)
SURNOM : sa femme le gratifie plus souvent d'insultes. ça tombe bien, il préfère.
STATUT : marié depuis sept ans à Cristina, dans une union aussi euphorisante qu'elle est anticonformiste, où les portes claquent et où les assiettes volent mais où le chaos côtoie la forme d'inspiration la plus pure. son cœur, lui, bat sans doute depuis plus longtemps qu'il ne veut se l'avouer pour un italien insupportable au sens du timing douteux. parce que lui avouer qu'il l'aime au moment où il pleure le décès de son père, il n'y avait bien qu'Auden pour en être capable.
MÉTIER : créateur principal et directeur artistique d'une maison de haute couture, Weatherton, entreprise familiale dont la renommée internationale constitue sa plus grande fierté. le décès de son père, à la tête de l'entreprise depuis 25 ans, est toutefois venu rebattre quelques cartes et à défaut de se sentir prêt à investir le fauteuil de CEO, il officie comme actionnaire majoritaire aux cotés du conseil d'administration, se consacrant comme à son habitude à son atelier. également co-propriétaire avec sa femme du Emerald Hotel, il lui prête main forte lorsque son emploi du temps le lui permet.
LOGEMENT : #40 Latimer Road, Logan City. une maison que le couple partage avec leur chat Shady, qui réserve en général un accueil chaleureux (non) à leurs visiteurs.
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POSTS : 6458 POINTS : 1300

TW IN RP : alcoolisme, décès, deuil, violence verbale, relation toxique, mention de troubles de la fertilité
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : exigeant, colérique et impitoyable, ses proches mériteraient une médaille pour le supporter › son besoin d'être constamment stimulé l'a poussé à épouser la femme la plus caractérielle qu'il connaisse. au fond, ils seraient prêts à tout l'un pour l'autre › elle veut des enfants, lui beaucoup moins. en revanche, il désire avoir un héritier › ne s'est jamais remis d'avoir perdu son premier amour, bien qu'il n'ait jamais rien montré de sa douleur › peu enclin à montrer ce qu'il ressent, il s'est forgé une carapace dont il est difficile de venir à bout › constamment fourré dans son atelier.
CODE COULEUR : DarkMagenta
RPs EN COURS : (10) august #2flora #3lashana #1lena #1halston #3auden #18ambrose #4mickey #1auden #20

(ua fantôme) auden #19


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cristina › so it's gonna be forever, or it's gonna go down in flames. you can tell me when it's over, if the high was worth the pain. got a long list of ex-lovers, they'll tell you I'm insane. 'cause you know I love the players, and you love the game. we'll take this way too far. it'll leave you breathless, or with a nasty scar. wait, the worst is yet to come.

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willton #18 & #19 & #20 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 12 (UA)3457891011121314 (UA)1516171819 (UA)20

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weathertineaugust #2 & flora #3 & ambrose #4 › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. I made up my mind. I can't see you but I hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, I know I'm home.

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millie #3 › well her face is a map of the world. you can see she's a beautiful girl. and everything around her is a silver pool of light. the people who surround her feel the benefit of it. it makes you calm. she holds you captivated in her palm.

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shiloh #5 › look at you here, just like I remember. you feel so strange and yet so familiar. we're like two mirrors facing one another. I seen you snap, seen you gnash your teeth. seen you down and drowning out of reach. to tell the truth, I kind of missed your blues. the way your black sunglasses see right through. come to me now, close like I'm in your frame.

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RPs EN ATTENTE : leroy #1 › cristina #1
RPs TERMINÉS : (2024) auden #17millie #3

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rps abandonnés:

AVATAR : joseph quinn.
CRÉDITS : avatar @selfmade, gifs sign @beldam, gif cristina @jofridapettersen, gif weathertine @ellialola, gif willton @conjuringgifs, gif millie @ninigifs, gif shiloh @stefansalvatored, dessin @mapartche, userbars @loonywaltz.
DC : rory craine (ft. david corenswet) & blake aldridge (ft. austin butler)
PSEUDO : nairobi, charlotte.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 26/11/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t45699-fashion-is-my-second-favorite-f-world-james
https://www.30yearsstillyoung.com/t45730-james-i-don-t-get-lucky-i-make-my-own-luck
https://www.30yearsstillyoung.com/t35337-james-weatherton
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Message(#) Sujet: Re: They don't really need to tell themselves to seize the day (crimes#1) They don't really need to tell themselves to seize the day (crimes#1) EmptyDim 1 Oct 2023 - 19:48




(c) keetika & harley
they don't really need to tell themselves to seize the day.

« J’ose espérer qu’elle t’ait suffisamment marqué en effet. »
« Je me plaindrais pas pour autant si on me rafraîchissait la mémoire. »

Au jeu des insinuations, James n'était jamais en reste et le fin sourire carnassier qui ornait ses lèvres le lui prouverait encore mieux que tout le reste. « Pourquoi est-ce que je devrais faire attention ? » A l'instar de leurs autres rencontres, celle-ci lui prouvait une nouvelle fois qu'il avait trouvé une adversaire à sa hauteur en la personne de Cristina, la joueuse qu'elle était se révélant en même temps que de nouvelles bribes de ce tempérament de feu qui le fascinait en vérité depuis le premier jour. « Parce que je pourrais me faire des idées. » Il glissa comme si elle ne savait pas déjà à qui elle avait à faire, elle aussi, et qu'il ne comptait pas la naïveté parmi ses défauts. Pour autant il lui serait facile d'en déduire qu'elle aussi trouvait sa compagnie de plus en plus distrayante, là où les circonstances semblaient vouloir les réunir à tout prix – et un James quelques peu habile avec ça, c'est vrai. « Je suis du genre à savoir ce que je veux, et pas de celui à m’excuser pour cela ou à m’empêcher d’obtenir ce que je convoite par peur de froisser qui que ce soit. Tu l’apprendras rapidement puisque ça ne semble pas être déjà fait. » James ne mentirait pas, ce petit air moqueur lui seyait particulièrement bien et il lui était de moins en moins difficile de comprendre pourquoi il lui avait semblé reconnaître en elle une part de lui-même dès leur premier contact, là où peu d'individus savaient en temps normal s'aligner avec son humour singulier. « Je serais vexé que tu me ranges dans la catégorie de ceux qui se laissent tellement subjuguer par ce qu'ils ont sous les yeux qu'ils ne prêtent pas attention à ce qui se cache derrière ce charmant sourire. » Un sourire qui gagnait encore en charme lorsqu'il laissait entrevoir toute la malice dont la brune était capable, ça allait sans dire. Alors bien sûr qu'il la savait de celles qui se battaient pour obtenir ce qu'elles voulaient et se moquaient bien de ceux qu'elles auraient à froisser ou à piétiner sur leur passage. Elle n'aurait pas même de pitié pour lui s'il devait se dresser sur sa route, il le savait. « Alors tu sais que je ne me prive pas de jouer d’autres atouts pour marquer les esprits. » - « Je doute que tu aies à faire beaucoup d'efforts pour ça. Je jurerais que c'est inné, chez toi, de laisser un souvenir impérissable à tous ceux que tu rencontres. » Et ce n'était pas de la flatterie, Cristina le savait bien, après tout il lui aurait suffi de complimenter sa robe et la manière dont elle la sublimait pour marquer des points si c'était dans ses intentions, mais elle le connaissait mieux que ça. Il était souvent intéressé, James, mais il avait aussi bien trop confiance en lui pour penser qu'il lui faille sortir le grand jeu pour épater une femme que beaucoup convoitaient et qui avait certainement tout vu, tout entendu, des centaines de fois. Il osait croire qu'il fallait plus qu'un regard de braise et des compliments pour gagner son intérêt et s'il était du genre à célébrer vulgairement ce genre de victoires, il se serait déjà targué d'avoir su faire opérer son charme sur elle à plusieurs reprises, depuis qu'ils se connaissaient. « Et je ne dis pas seulement ça pour me mettre dans le lot. » La ligne de son sourire, à nouveau, se fit un peu plus joueuse.

« Tu es sûrement autant demandé que moi, si ce n'est plus ce soir. C’est ta semaine avant tout, James. Je ne l’ai pas oublié. » Il savait qu'elle n'ignorait rien de l'importance que revêtait cette semaine pour lui, après tout il n'avait pas fait un secret de la pression que ça représentait au cours de certains de leurs échanges, bien qu'il ne l'ait jamais formulé aussi clairement. Cristina était aussi le genre de femme à se retrouver fréquemment au cœur de ce genre d’événements, lorsque comme ce soir l'un des établissements possédés par sa famille devenait le point de chute de toute une partie du monde de la mode et la plaçait aux premières loges pour apprécier des festivités où elle n'avait cette fois aucun rôle à jouer. Il en allait différemment pour lui, qui se savait scruté de toute part et n'avait aucun droit à l'erreur. « C'est ce que beaucoup me répètent, oui. » Il répondit pourtant sobrement, feignant de ne pas sentir le poids de plusieurs décennies d'héritage familial peser en ce moment même sur ses épaules. Si son grand-père avait été là, il y aurait probablement posé une main rassurante et lui aurait soufflé que le futur de Weatherton reposait entre ses mains – ce qui n'aurait sûrement pas aidé à ce qu'il se détende, c'est certain. « Entre nous, je ne suis pas encore vraiment familiarisé avec toutes ces mondanités, ou pas autant que mon père le voudrait. Mais ça fait partie du package, alors je prends le pli. » Son père faisait semblant de ne pas avoir compris qu'il était parti étudier en Europe pour se faire un prénom à l'abri des regards. Alors c'est vrai, il rêverait de tordre le cou aux protocoles, James, mais il n'était pas ici en son nom propre mais bien en celui de la Maison, il n'était donc pas question de s'enfermer dans sa chambre d'hôtel en attendant le moment de vaquer aux derniers préparatifs. Il lui fallait sociabiliser, cette semaine, nouer autant de liens qu'il le pourrait pour montrer que dorénavant et si tout se passait bien, il serait aux commandes de l'atelier. « On y prend goût, n'est-ce pas ? Aux serrages de mains, aux petits fours et aux soirées bruyantes. » Il planta un regard amusé dans le sien, non sans que ce dernier se remplisse d'une lueur plus espiègle lorsque Cristina se rapprocha quelques peu. On prenait peut être le goût à tout ça mais dans l'immédiat, il considérait avoir serré assez de mains pour que la perspective d'occuper le reste de sa soirée différemment se fasse de plus en plus séduisante. Il faut dire que la compagnie jouait pour beaucoup et que celle de la brune savait réveiller les cotés les plus indomptables de sa personnalité. « Presqu’inconscient. » - « Un mot qui n'a pas la moindre chance de nous définir. » N'est-ce pas, après tout bon nombre de personnes seraient sûrement tentés d'en faire des modèles pour leur propre génération, à les voir jouer le jeu des circonstances avec autant de sérieux quand d'autres profitaient de leur vingtaine pour s'amuser. James ne le nierait pas, il n'avait jamais trouvé le moindre intérêt à ce genre de distractions. Ce soir, pourtant, il rêvait d'évasion. « Ça aurait été un plaisir, autrement. » Autrement, oui.

La distance qui les séparait quelques instants plus tôt avait laissé la place à une proximité dont James n'irait pas se plaindre ; pas alors que quelques regards curieux pourraient tout au plus s'interroger sans vraiment en tirer de conclusions. Ils étaient deux jeunes gens qui pourraient tout aussi bien discuter affaires ou mettre au point leur futur plan de domination mondiale – à choisir, c'était encore la seconde option qui à cet instant le séduisait le plus. Leurs regards n'avaient pourtant plus grand chose d'innocents désormais, tout comme la façon dont Cristina promena bientôt ses doigts sur la peau de sa main, valant au coin de ses lèvres de s'étirer un peu plus. « Permets-moi de te rappeler qu’en vérité, je ne travaille pas pour mon père. » Oh, c'est un détail qu'il n'avait pas la moindre chance d'ignorer, pour avoir non seulement cultivé une curiosité assumée pour le Groupe Kearns et leurs établissements, mais aussi développé un intérêt plus qu'assumé pour l'unique fille de Pierce Kearns. « Je le sais. Mais je sais aussi que tu ne veux sûrement pas le décevoir pour autant. » Décevoir était un bien grand mot lorsqu'il était placé dans cette conversation, ils savaient tous les deux que la légèreté était de mise depuis déjà plusieurs minutes, mais sur ce point James ne pensait pas se tromper. Sans doute parce qu'il avait reconnu en elle un même besoin de validation plus ou moins conscient de la part de son père ; un besoin que le jeune styliste éprouvait depuis son plus jeune âge et qui pesait parfois plus lourd qu'il ne l'admettait. « Je ne dirais pas que c’est une indépendance à laquelle j’ai tenue pour ce genre de situations précisément... » Rien n'aurait pu altérer l'attention que James prêtait au moindre mot s'échappant d'entre ses lèvres, si ce n'est peut être la façon dont la main de la brune se saisit cette fois de sa coupe de champagne. « Simplement que la tournure de notre soirée ne dépend pas vraiment de moi en réalité. » Elle la porta bientôt à ses lèvres et c'est un éclair de malice qui passa dans son regard lorsqu'il le reposa dans le sien. L'audace dont Cristina était capable lui avait plu dès leur rencontre et ne faisait ici que lui rappeler pourquoi il préférait nettement être ici, avec elle, qu'auprès d'un de ces journalistes qui attendaient de recueillir ses appréhensions pour mieux les retourner contre lui si ce qu'il montrait de son travail ne suscitait pas l'émoi qu'il espérait. Une option que James était loin de considérer, pour autant il restait conscient d'être attendu au tournant. « Mademoiselle Kearns, vous mettez une sacrée responsabilité entre mes mains. » Il glissa d'un ton entendu et de ce petit sourire joueur qui prouvait généralement quand il était suffisamment à l'aise pour retirer le masque d'imperméabilité qu'il montrait la plupart du temps. « Je ne voudrais pas qu’on puisse dire que j’ai une mauvaise influence sur toi. » Une idée qui l'amusa, sans le moindre doute. « C'est vrai, nous sommes dans tes quartiers après tout. Et n'importe qui penserait en me voyant que je suis terriblement influençable, n'est-ce pas. » Oh, oui, il avait tout d'un être innocent qu'il était particulièrement facile de manipuler – tout du moins si on se fiait à son visage encore quelques peu juvénile, particulièrement traître une fois qu'on se familiarisait avec l’exigence et implacabilité dont il était capable. Lorsque Cristina lui faussa finalement compagnie pour mieux l'attirer loin du hall, tel qu'il le comprit sans grand mal, James n'y réfléchit pas à deux fois avant de l'imiter, bien entendu. « C'est pour ça que j'ai certainement tort de te suivre, alors que tu pourrais très bien me conduire jusqu'au repaire où tu tortures les hommes qui ont fait l'erreur de t'approcher d'un peu trop près. » Il glissa lorsqu'il ne fut plus qu'à quelques pas derrière elle, suffisamment bas pour qu'elle soit la seule à l'entendre, d'un ton bien trop joueur pour trahir la moindre inquiétude. Après tout, aurait-elle attendu tout ce temps pour l'y conduire ? « Mon père me regrettera, c'est certain. » Les quelques employés qu'il n'avait pas déjà traumatisé aussi, sans doute, ainsi que quelques autres personnes qu'il ne nommait pas. « Mais dommage pour moi, j'ai toujours eu le goût du risque. Et ça m'est difficile de croire que le jeu puisse ne pas en valoir la chandelle, en toute honnêteté. » Ces mots-là, il les glissa une fois qu'il arriva à sa hauteur, se laissant guider bien volontiers mais s'autorisant aussi à la ralentir, lorsque d'une main il effleura délicatement son poignet et que son regard se reposa dans le sien sans la moindre équivoque.



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Message(#) Sujet: Re: They don't really need to tell themselves to seize the day (crimes#1) They don't really need to tell themselves to seize the day (crimes#1) EmptyDim 8 Oct 2023 - 22:45



they don't really need to tell themselves to seize the day
London, 2015.
Cristina Weatherton & @James Weatherton :l:

« Je serais vexé que tu me ranges dans la catégorie de ceux qui se laissent tellement subjuguer par ce qu'ils ont sous les yeux qu'ils ne prêtent pas attention à ce qui se cache derrière ce charmant sourire. » Tout le monde n’y avait pas le droit au sourire en question, ou pas avec les mêmes intentions se dissimulant derrière et il s’agissait bien là d’une subtilité dont elle aimait jouer. « Je t’ai déjà donné un aperçu de la catégorie dans laquelle je te rangeais, ne me dis pas qu’elle t’a échappé. » Et elle n’était pourtant du genre à en révéler autant qu’elle ne l’avait fait ces dernières semaines, refusant d’ordinaire de laisser traîner des indices, peu importe la forme qu’ils pouvaient prendre, elle qui préférait toujours rendre l’affaire complexe au possible pour quiconque s’aventurerait un peu trop à vouloir en déceler davantage à son sujet. On pouvait au moins lui reconnaître qu’elle s’appliquait la réciproque, toute disposée à s’entendre qualifier de poison qu’elle n’était pas pour autant prête à infliger à tout le monde, choisissant son camp, visant précautionneusement ses cibles, leur tournant autour tranquillement avant de s’arrêter net sur une prise pour laquelle il n’était alors pas irrationnel de considérer que c’était foutu dès cet instant-là. Un venin s’insinuant dans la profondeur de la chair des meilleurs, voilà ce à quoi son jumeau s’amusait souvent à la comparer, choisissant les morceaux de choix, délaissant les fragiles, les planqués ou les fainéants. Cristina aimait le challenge, dans sa vie professionnelle comme la plus intime, et ne s’attaquait qu’à celles et ceux qui donnaient l’air de mériter son ardeur et de celle-ci au moins, il n’y avait pas trop à douter. James semblait la mériter. James semblait mériter bien plus encore. « Je doute que tu aies à faire beaucoup d'efforts pour ça. Je jurerais que c'est inné, chez toi, de laisser un souvenir impérissable à tous ceux que tu rencontres. » Son sourire révéla élégamment des dents dont la blancheur tranchait sans doute avec le noir de ses cheveux ; elle espérait bien que le contraste saurait donner à James l’idée d’une création qu’il ne lui resterait plus qu’à croquer d'ailleurs. Mais c’était une pensée qu’elle se contenterait de taire sur l’instant, amusée par le fait qu’il avait peut-être raison en effet, mais que l’impérissable du souvenir en question n’était pas toujours aussi positif qu’il ne pouvait l’être pour lui. Elle était impitoyable Cristina, elle avait été à bonne école, et était donc parfaitement consciente des rumeurs qui s’égrenaient déjà dans son sillage malgré son âge que certains considéraient encore trop jeune pour avoir déjà une réputation comme la sienne. Il lui paraissait inutile de rebondir dessus tant les jugements, bons au mauvais, ne savaient qu’effleurer sa carapace comme un vent lointain ne parvenant pas à éveiller le moindre frisson qu’elle n’aurait pas validé au préalable. Elle recevait les compliments et les attaques de la même façon, c’était un talent qu’elle devait à ses deux parents en vérité, observant ensuite ses interlocuteurs s’interroger sur ce qu’il était perspicace de lui adresser avec un détachement qu’elle avait su faire sien trop tôt pour son propre bien. « Et je ne dis pas seulement ça pour me mettre dans le lot. » « Pas seulement. » Elle reprit malicieusement, l’air de dire que c’était entendu et retenu, qu’il s’y incluait tout de même un peu.

« C'est ce que beaucoup me répètent, oui. » « C’est ce que tu en penses vraiment que je serais intéressée d’entendre. » Partout autour de lui régnait l’activité fébrile d’une fourmilière ces derniers jours et ce soir n’en faisait pas exception. Cristina aimait toujours cela, l’impression que cela donnait de voir se bâtir un nouvel empire – ou une nouvelle figure à sa tête. Elle savait aussi ce que cela insufflait dans les veines comme essence aux propriétés contradictoires, incandescente certainement mais aussi électrisante qu’elle pouvait être dévorante. Ils n’en savaient rien, les autres qui se contentaient d’observer tout cela de loin, leur soufflant à l’oreille que bientôt viendrait leur moment sans savoir véritablement tout ce que cela pouvait impliquer de se rendre compte que c’était en effet le cas. Et c’était bien pour cela qu’elle se désintéressait de ce que l'on pouvait répéter à James, plus intriguée par ce qu’il avait à en dire, lui, une fois les filtres retirés. Ça n’était certainement pas dans le hall de cet hôtel qu’ils le seraient néanmoins, et c’était sans doute pour cela qu’elle n’avait déjà plus envie de s’y attarder. « Entre nous, je ne suis pas encore vraiment familiarisé avec toutes ces mondanités, ou pas autant que mon père le voudrait. Mais ça fait partie du package, alors je prends le pli. » « Que c’est ironique, pour un styliste. » De la pointe de sa langue sur sa canine supérieure, elle ponctua la légèreté de ses mots avant de reprendre : « Tu t’en sors remarquablement, pour ce que j’ai à en dire. On jurerait que tu es fait pour ça. » Il avait l’air épuisé maintenant qu’elle le voyait de plus près, mais c’était une fatigue comme elle les aimait toujours, témoin d’une concentration assidue portée à un projet. Quant à l’étincelle déterminée quelle lisait dans le noir du regard de James, elle n’était pas seulement le seul reflet de la sienne mais sa jumelle, sans qu’elle n’en soit vraiment surprise ; ça n’était pas la première fois qu’elle s’en faisait la réflexion. « On y prend goût, n'est-ce pas ? Aux serrages de mains, aux petits fours et aux soirées bruyantes. » Elle avait connu ça toute sa vie, elle, forcée d’admettre que depuis le temps, toutes ces mondanités en question allaient avec une forme de lucidité et de quasi-sérénité sur laquelle elle revenait rarement. Et pourtant. « Ça n’est pas le cas de tout le monde. » Elle en avait déjà fait les frais à s’en rendre compte lorsque cela s’était révélé trop tard pour ne pas en souffrir plus qu’elle ne l’aurait envisagé, alors cela voulait dire quelque chose que James semble à ce point taillé pour partager avec elle cette aptitude à la vie en société sous les formes qu’empruntait celle-ci.

Il n’en restait que les projets d’origine de chacun paraissaient de plus en plus éloignés de leurs priorités à présent que les deux jeunes gens continuaient de se rapprocher et que compter sur Cristina pour essayer de rappeler la raison au milieu de leurs jeux était d’une naïveté qu’elle avait bien du mal à feindre sérieusement. « Un mot qui n'a pas la moindre chance de nous définir. » Pas naïfs donc, mais peut-être un peu inconscients quoiqu'ils en disent. Ses lèvres s’étirant en un sourire venant chatouiller la commissure de ses paupières, Cristina s’employa à ce qu’ils n’aient bientôt plus d’autres choix que de l’être totalement, désireuse de se rappeler à elle-même qu’il y avait désormais plusieurs années qu’elle avait décidé de ne pas vivre sa vie sous le joug d’un peut-être, lui préférant férocement celui d’un tant pis qu’elle avait fait sien dès l’instant où elle avait clamé l’indépendance qu’elle évoqua de manière joueuse. « Je le sais. Mais je sais aussi que tu ne veux sûrement pas le décevoir pour autant. » Le sourire se passant de s’esquisser sur ses lèvres cette fois-ci n’empêcha pas le sarcasme d'ourler amèrement ces dernières. « Personne ne veut décevoir Pierce Kearns. Tu l’as rencontré, il me semble. » Personne n’avait intérêt à le décevoir, et certainement pas elle, unique fille parmi les trois autres fils. Mais elle ne voulait pas parler de son père sur l’instant, pas même y penser, cela allait sans dire. « Mademoiselle Kearns, vous mettez une sacrée responsabilité entre mes mains. » Mais elle le savait habile de ces dernières alors elle n’imaginait pas un seul instant que cela puisse être un problème, la lueur espiègle de son regard se chargeant à elle seule de faire vivre ce double-sens entre eux. « C'est vrai, nous sommes dans tes quartiers après tout. Et n'importe qui penserait en me voyant que je suis terriblement influençable, n'est-ce pas. » « Ce sont les boucles blondes qui font cet effet. » Et d’un regard s’égarant sur ces dernières, elle se fit une nouvelle fois la réflexion qu’elle ne demandait que cela en réalité, de s’en saisir pour débusquer ce qu’il y avait en-dessous, appréhender avec les mots qu’il choisirait ou voir à l’action cette force inconnue, unique, peut-être subversive mais qu’elle respectait instinctivement : la possibilité de créer. « Les gens sont plein de préjugés, ça fait souvent mes affaires. » Qu’elle ponctua finalement en arquant un sourcil amusé tout en tournant les talons, espérant bien l’entraîner ainsi, de cette réplique qu’elle laissa trainer dans son dos.

« C'est pour ça que j'ai certainement tort de te suivre, alors que tu pourrais très bien me conduire jusqu'au repaire où tu tortures les hommes qui ont fait l'erreur de t'approcher d'un peu trop près. » « Tu vois. » Ne prenant pas la peine d’arrêter sa cadence indolente pour l’interrompre, le claquement de ses talons résonnant plus clairement à présent qu’ils s’éloignaient de l’euphorie de la foule, elle ne fit que lui adresser un regard en arrière comme pour rebondir sur les préjugés dont elle parlait juste avant. « Tu me parles de repaire, je fais ça dans la suite royale, c’est encore ce qu’il y a de plus confortable pour tout le monde. » Préjugés qu’elle faisait ainsi mine de vouloir corriger. « Mon père me regrettera, c'est certain. » Ses yeux se levèrent au ciel à cette réplique, regrettant presque qu’il ne puisse voir que sa nuque sur l’instant car elle faisait cela bien, rouler des yeux et peut-être qu’il le pensa également, à en juger par ses doigts venant s’enrouler délicatement autour de son poignet. « Mais dommage pour moi, j'ai toujours eu le goût du risque. Et ça m'est difficile de croire que le jeu puisse ne pas en valoir la chandelle, en toute honnêteté. » « Qui t’a dit que je jouais, James ? » Ce fut sur sa peau que Cristina laissa ses paroles s’échouer à présent qu’il était parvenu à les arrêter, ses lèvres effleurant le grain de celle-ci aux abord de son oreille à laquelle elle souffla de nouveau. « Je veux la voir. » Reculant quelque peu son visage, ses yeux, glissant sur ses lèvres, remontèrent dans les siens et ses paupières cillèrent avec attention. « La collection que tu présenteras au reste du monde dans quelques jours. » Un sourire imperceptible se contenta de passer sur ses lèvres pour finalement venir se loger dans son regard alors qu’elle ajouta : « Je ne promets même pas de ne toucher qu’avec les yeux en plus de ça. Mais tu me ferais bien l’honneur de l’exclusivité ? » En dehors des centaines d’autres petites mains qui avaient travaillé avec lui dessus, ça n’était pas une précision sur laquelle il était utile de s’attarder ; elle n’en faisait pas partie.
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James Weatherton
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le gant de velours
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They don't really need to tell themselves to seize the day (crimes#1) Hu5cwsy Présent
ÂGE : trente-deux ans (10/08/91 - lion)
SURNOM : sa femme le gratifie plus souvent d'insultes. ça tombe bien, il préfère.
STATUT : marié depuis sept ans à Cristina, dans une union aussi euphorisante qu'elle est anticonformiste, où les portes claquent et où les assiettes volent mais où le chaos côtoie la forme d'inspiration la plus pure. son cœur, lui, bat sans doute depuis plus longtemps qu'il ne veut se l'avouer pour un italien insupportable au sens du timing douteux. parce que lui avouer qu'il l'aime au moment où il pleure le décès de son père, il n'y avait bien qu'Auden pour en être capable.
MÉTIER : créateur principal et directeur artistique d'une maison de haute couture, Weatherton, entreprise familiale dont la renommée internationale constitue sa plus grande fierté. le décès de son père, à la tête de l'entreprise depuis 25 ans, est toutefois venu rebattre quelques cartes et à défaut de se sentir prêt à investir le fauteuil de CEO, il officie comme actionnaire majoritaire aux cotés du conseil d'administration, se consacrant comme à son habitude à son atelier. également co-propriétaire avec sa femme du Emerald Hotel, il lui prête main forte lorsque son emploi du temps le lui permet.
LOGEMENT : #40 Latimer Road, Logan City. une maison que le couple partage avec leur chat Shady, qui réserve en général un accueil chaleureux (non) à leurs visiteurs.
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willton #18 & #19 & #20 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 12 (UA)3457891011121314 (UA)1516171819 (UA)20

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Message(#) Sujet: Re: They don't really need to tell themselves to seize the day (crimes#1) They don't really need to tell themselves to seize the day (crimes#1) EmptyJeu 2 Nov 2023 - 19:08



(c) keetika & harley
they don't really need to tell themselves to seize the day.

« C’est ce que tu en penses vraiment que je serais intéressée d’entendre. » Elle s'intéressait, Cristina, bien au-delà de ce jeu de séduction débuté entre eux des mois plus tôt et auquel James prenait volontiers part chaque fois que leurs routes étaient comme ce soir amenées à se recroiser. Elle s'intéressait et il en faisait de même lorsque l'occasion lui était offerte d'apprendre à la connaître encore davantage, leurs personnalités n'étant pas vraiment de celles dont on assimilait tous les contours si facilement. « Je ne prétendrai pas devant toi que ça me déplaît, d'être au centre de toute cette attention. On sait tous les deux que ni toi ni moi ne sommes de ceux que ce genre de choses intimident. » Dans son cas il y avait très certainement quelque chose à creuser du coté de son statut d'enfant unique, bien que remis en question lorsque ses cousins étaient entrés dans sa vie et avaient intégré son quotidien. Son père l'avait toujours énormément choyé, traité en véritable petit prince, et cette réalité James ne chercherait jamais à la nier. Après tout, la pression qu'il avait ressenti dès son plus jeune âge s'était imposée à lui avec la même intensité. « Mais je serai heureux lorsque je pourrai retrouver le calme de mon atelier. » Il confia, songeant qu'elle le connaissait aujourd'hui suffisamment pour que ça ne l'étonne pas vraiment. A ses yeux, ces mondanités n'en valaient la peine que parce que le reste du temps, il pouvait se retrouver seul avec ses idées. « Que c’est ironique, pour un styliste. » - « Tu as vu, j'ai déjà un ou deux jeux de mots de coté pour amuser la galerie après le défilé. » Pour ça, encore faudrait-il que son humour s'aligne avec celui de ses interlocuteurs, ce qui n'était pas si souvent le cas, mais sans doute que ça ne coûtait pas grand chose d'essayer. « Tu t’en sors remarquablement, pour ce que j’ai à en dire. On jurerait que tu es fait pour ça. » Finalement, la ligne de son sourire s'étira brièvement, sans doute parce que ces quelques mots sonnaient d'autant plus comme un compliment lorsqu'ils venaient de sa bouche. Cristina était l'une des attractions de la plupart de ces soirées, celle vers qui beaucoup convergeaient tant son aura vous donnait naturellement envie de vous tenir à ses cotés et d'écouter ce qu'elle avait à dire ; qu'elle le juge à la hauteur n'était pas rien pour lui. « J'ai bien peur que mon père reste le plus sociable de nous deux, mais ça me convient. Il sait qu'il a élevé un artiste, pas un diplomate. » Et quand bien même ses nouvelles fonctions et ses responsabilités à Weatherton l'amèneraient de plus en plus à se montrer et à sociabiliser, il aimait croire que sa réputation saurait avec le temps le précéder. « Ça n’est pas le cas de tout le monde. » Ainsi il était probable que lui ne s'épanouisse toujours qu'à moitié dans ce ballet de sourires crispés et de poignées de mains sournoises, mais c'était loin de lui faire reconsidérer sa place ou les sacrifices entrepris pour en arriver là. Loin de là ; ça constituait un nouveau challenge et pas des moindres.

« Personne ne veut décevoir Pierce Kearns. Tu l’as rencontré, il me semble. » Il l'avait rencontré en effet et le charisme du patriarche Kearns n'aurait pas pu lui échapper même au milieu d'une salle bondée d'aristocrates tirés à quatre épingles. Il y avait quelque chose de singulier et de non moins impressionnant qui se dégageait de cet homme, quelque chose qu'il n'avait aucun mal à retrouver chez sa fille et qui l'avait subjugué bien plus qu'il n'irait ici l'admettre – il avait beau nager dans ce monde depuis l'enfance, James, il n'en était pas moins possible de susciter sa fascination dès lors qu'on était pourvu de cette audace et de cette autorité naturelle qui semblait courir dans la lignée Kearns. « Et depuis ce jour je comprends d'où te viennent ta détermination et cet effrayant regard que tu lances à ceux qui ne comblent pas tes attentes. » Il s'amusa en croisant justement ce regard félin qui suffirait presque à le désarçonner, songeant qu'elle avait déjà eu un aperçu d'à quel point son charme pouvait après tout opérer sur lui. Il n'en avait pas fait un secret lors de leurs précédentes rencontres, il est vrai, le fait que Cristina et lui soient rapidement devenus intimes et aient partagé plus que des conversations autour d'une coupe de champagne l'ayant sans doute prouvé mieux que quoi que ce soit d'autre. Et il n'était pas un homme si facile à séduire, derrière cette attitude charmeuse qu'il savait adopter selon les circonstances. Il était même résolument difficile et tout le monde ne se voyait pas offrir l'occasion de lui faire complètement abaisser ses barrières. « Ce sont les boucles blondes qui font cet effet. » Une pensée qui lui tira finalement un léger rire. « Il paraît que j'étais le sosie du Prince George lorsque j'étais bébé. » D'après son père, qui tenait depuis toujours des albums remplis de photos de son fils, dans lesquels il semblait aimer se replonger dès que la nostalgie le rattrapait. Peut être pour se souvenir qu'avant d'être un adulte autoritaire, têtu et franchement casse-pieds par moments, James était un bambin des plus adorables. « Les gens sont plein de préjugés, ça fait souvent mes affaires. » Et il trouvait une nouvelle fois fascinant que leurs parcours parviennent à se rejoindre et eux à se comprendre comme s'ils avaient trouvé un miroir l'un dans l'autre, quelque part.

Alors bien sûr qu'il ne s'était pas fait prier pour la suivre, James, sans doute un peu trop désireux de troquer la perspective d'une soirée passée à serrer des mains et à feindre de s'intéresser aux potins locaux contre celle d'une aparté plus intime avec la jeune femme. Elle pourrait le conduire droit à sa perte qu'il s'y laisserait probablement conduire avec un sourire au coin des lèvres, le pouvoir que la brune avait sur lui n'étant plus vraiment un secret pour aucun d'entre eux ; et il aimait à penser qu'elle ne lui était plus insensible non plus, depuis le temps qu'ils se cherchaient et se trouvaient au rythme de leurs rencontres. « Tu me parles de repaire, je fais ça dans la suite royale, c’est encore ce qu’il y a de plus confortable pour tout le monde. » Il n'en attendait sans doute pas moins d'elle, en vérité, si bien que son regard s'éclaira avec un certain amusement. « Il ne te manque qu'une paire de longs gants en cuir pour parfaire ta panoplie de tueuse en série des quartiers mondains. Un détail que je peux certainement arranger. » Comme cela tombait bien, n'est-ce pas. Une chose est sûre, il se réjouissait au fond de lui de l'avoir pour lui seul maintenant qu'ils avaient laissé tout ce beau monde derrière eux. « Qui t’a dit que je jouais, James ? » Son regard plongea dans le sien durant de longues secondes, avant qu'il ne sente un long frisson le parcourir lorsqu'elle souffla quelques mots à son oreille et effleura – bien volontairement, sans doute – sa peau du bout de ses lèvres. « Je veux la voir. » Il aurait pu feindre de ne pas voir où elle voulait en venir s'il n'avait pas appris à la cerner au cours des derniers mois, pressentant que l'unique chose qu'elle pouvait convoiter était sans doute celle qui lui était interdite. « La collection que tu présenteras au reste du monde dans quelques jours. » - « Rien que ça, hm ? » Elle demandait à voir ce que le tout Paris et les professionnels du milieu ne découvriraient que le jour du défilé, autrement dit elle réclamait un privilège que personne en dehors de Weatherton n'avait jamais eu. « Je ne promets même pas de ne toucher qu’avec les yeux en plus de ça. Mais tu me ferais bien l’honneur de l’exclusivité ? » Sa franchise lui arracha un rire silencieux, alors que son aplomb força à nouveau l'admiration de celui qui avait toujours apprécié ceux qui savaient ce qu'ils voulaient. A l'instar de Cristina, qui savait se donner les moyens de l'obtenir. « C'est probablement le secret le mieux gardé de cette Fashion Week. Je suis sûr que tu réalises à quel point tu te montres exigeante, avec cette requête. » C'était probablement ça, le plus drôle, au fond : Cristina savait parfaitement que ça n'était pas une petite demande et qu'il n'était pas seulement question de lui montrer le carnet dans lequel il gardait la trace de tous les croquis peaufinés et perfectionnés pour donner vie à ces créations. Elle demandait à les voir, à les toucher, dans leur forme finale et définitive. « Tout comme je sais que tu saurais comment t'y prendre pour me le faire regretter, si je n'y accédais pas. » La remarque était peut être glissée avec malice, elle n'en revêtait pas moins une pointe de sérieux. Cristina était rusée, elle saurait le lui rappeler en temps voulu et le lui faire payer à sa façon. Ce n'était pourtant pas son courroux qu'il redoutait – quelque part, il serait même presque tenté de refuser rien que pour s'y confronter – mais l'idée de lui laisser penser qu'il n'était pas conscient de l'intérêt véritable qu'elle portait à son travail. Parce que ça le flattait, bien sûr. « J'accepte, à la condition que ça reste entre nous. » Mais il était convaincu qu'elle n'envisageait pas les choses autrement. « Je prends des risques en te dévoilant une collection qui n'a pas officiellement vu la lumière du jour et je veux que tu saches que je n'hésiterai pas à faire porter le chapeau à quelqu'un d'autre, si on venait à savoir que quelqu'un y a eu accès avant l'heure. » Il n'essayait pas de titiller sa conscience, croyant la connaître assez bien pour savoir que l'idée de voir payer un innocent ne l'empêcherait pas de dormir la nuit. C'était simplement sa façon d'assurer ses arrières et de l'inclure à son plan. « Rassure-toi, je ne te ferai pas l'affront de te bander les yeux pendant le trajet. » Il glissa finalement, d'un sourire plus malicieux cette fois, son souffle s'échouant dans son cou sans que ça n'ait rien d'un accident tandis que ce fut à son tour de la laisser le suivre, débutant avec elle cette épopée interdite.

Le trajet, justement, n'avait duré qu'une quinzaine de minutes et s'était fait dans un certain silence une fois qu'il eut donné ses instructions au chauffeur, sans que l'atmosphère eut été pesante pour autant. Bien loin de là, c'est le regard de la brune que le sien était venu cherché à plusieurs reprises et une once de malice qui y avait brillé à mesure qu'ils s'étaient rapprochés de leur destination. Au fond, et quoi qu'il s'amuse à prétendre, la requête de la jeune femme titillait bien plus le joueur qui était en lui qu'elle ne l'inquiétait le moins du monde. Il le lui avait dit ; si quoi que ce soit se passait, il saurait toujours comment rebondir sur ses pattes et faire tomber quelqu'un à sa place. Quittant l'arrière du véhicule à ses cotés, James s'engouffra avec elle dans un bâtiment duquel Cristina n'était probablement pas familière mais qui avait au moins l'avantage de ne pas ressembler à un hangar désaffecté plutôt inquiétant. Une fois la sécurité passée – ironique qu'il ait encore besoin de confirmer son identité chaque fois qu'il franchissait ces portes, mais tout le monde n'était pas encore pleinement familiarisé avec sa récente prise de fonctions – la jeune femme et lui se retrouvèrent seuls dans ces couloirs silencieux. « Beaucoup à ta place auraient déjà roulé des yeux en voyant que cet endroit est presque mieux gardé que la salle des coffres d'un casino. » Il nota, sourire au coin des lèvres, lui-même d'abord quelques peu dubitatif face à toutes ces précautions qui se devaient d'être prises pour empêcher une intrusion extérieure, ou pire, le vol de certaines créations. Ce n'est que maintenant qu'il vivait tout ça de l'intérieur qu'il réalisait combien tout ça était nécessaire. « Mais si quelqu'un peut comprendre pourquoi nous faisons tout ça, je me dis que c'est toi. » Parce qu'elle aussi, elle connaissait ce poids qui pouvait peser sur vos épaules dès lors que vous apparteniez à une famille comme les leurs, où l'on se transmettait les clés de l'empire familial ou se préparait du moins à les recevoir à un moment ou à un autre, en pouvant simplement espérer qu'on y serait parfaitement prêts le jour J. Cristina savait que cet endroit ne renfermait pas seulement des créations tout droit échappées de l'esprit du jeune créateur ou des centaines d'heures d'un travail acharné ; c'était aussi l'héritage des Weatherton qu'ils protégeaient entre ces murs, la relève qui ne saurait exister en des mains étrangères à celles de leur unique héritier direct. Alors, déverrouillant finalement la porte qui les séparait encore de cette collection qu'aucun œil extérieur à son équipe n'avait encore pu admirer – en dehors de Norman Weatherton lui-même – James lui lança un dernier regard censé lui donner officiellement la permission d'entrer et de découvrir le fruit de son travail.



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