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 leather party (eliora #18)

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Flora Constantine
Flora Constantine
la petite souris
la petite souris
leather party (eliora #18) - Page 2 7vHkInU Présent
ÂGE : trente-et-un ans (02.02.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : une aiguille et du fil cousent entre eux les morceaux de son coeur fragilisé dont elle ignore comment stopper les saignements
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
leather party (eliora #18) - Page 2 Tumblr_poblqmGG5I1xhaux3o1_540
POSTS : 518 POINTS : 0

TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
CODE COULEUR : #7380B5
RPs EN COURS :
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ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

leather party (eliora #18) - Page 2 7af2b1c79e534ae906eb6e6edac1f4e6a75c279c
WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

leather party (eliora #18) - Page 2 Exjd
STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

leather party (eliora #18) - Page 2 Ft18
POWERPUFF › uc.

leather party (eliora #18) - Page 2 Pqdg
FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

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FLOYA › uc.

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FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

RPs EN ATTENTE : auden #4
RPs TERMINÉS : (2022) auden #1ambrose #1(event) défilé weathertonelijah #1millie #1elijah #5james #1elijah #3auden #2bellamy #1carl #1

(2023) malone #1auden #3elijah #4elijah #2elijah #7elijah #8kieran #1elijah #6elijah #9jordan #1august #1elijah et blakeambrose #2penny #1blake #2shiloh #1elijah #16 aushiloh #2elijah #15tessa #1elijah #11eliora #12james #2ambrose #3kieran #2zoya #2blake #3millie #2malone #2


nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
nanowrimo 2023 › 80 000 mots ✓

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AVATAR : emma watson
CRÉDITS : cristalline (avatar) astra (signature) loonywaltz (userbars)
DC : channing walker (ft. matthew daddario)
PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 15/08/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45755-we-accept-the-love-we-think-we-deserve-flora
https://www.30yearsstillyoung.com/t45768-flora-what-lies-beneath-the-surface
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Message(#) Sujet: Re: leather party (eliora #18) leather party (eliora #18) - Page 2 EmptyMer 13 Déc 2023 - 22:10



leather party

Elle songe à l’embrasser. Une seconde durant, perdue dans ses yeux à l’infinie gentillesse, Flora s’autorise à croire que si elle approchait ses lèvres des siennes, Elijah raffermirait sa prise sur sa taille et lui rendrait son baiser. Il n’existe pas de réalité dans laquelle l’héritier la voit comme elle le perçoit, pas une où elle est une autre que celle à qui il a donné une chance lors d’une visite ennuyeuse à Weatherton, mais l’espace d’un instant la petite souris jure remarquer une étincelle dans son regard azur là où la malice qui s’y reflète habituellement est reléguée au second plan. Il ne peut pas voir le monde avec la tendresse qu'il lui renvoie, pas sourire aussi délicatement à tous les visages qu’il fait s’égayer, pas être aussi tendre dans une réalité aussi dure - Elijah est l’héritier d’un empire, un fruit issu du plus vieux vice qui régit les règles de ce monde, et la brune se refuse à croire qu’il puisse être aussi sentimental avec chaque individu qui croise sa route. Pourtant, et ce malgré toutes ses ridicules déductions erronées, le brun lui avait démontré à plusieurs reprises qui il était et ce peu importe l’affection qu’elle s’obstinait à faire transpirer au travers de ses moindres faits et gestes. Peut-être avait-elle manqué de ces regards bienveillants, de ces caresses dans le haut du dos et de ces baisers sur la tempe alors qu’elle n’avait été qu’une enfant - et peut-être les retrouvait-elle avec un peu trop d’intensité chez Elijah en leur accordant bien plus de symbolique qu’il n’en avait jamais été question. Chercher à comprendre l’aidait d’une certaine façon à mieux appréhender ses ressentis, mieux prévoir les sursauts de son coeur et les papillons qui se mettaient à tourbillonner dans son estomac sans prévenir, mais ne parviendrait jamais à la faire se sentir moins pathétique pour autant. Elle l’était - mais était-elle légitime quant à se blâmer, ou cela signifiait-il simplement qu’elle était plus vivante que l’architecte prétendait ne plus jamais être en mesure de l’être ? À contrecoeur, une légère brise s'immisce à nouveau entre leurs deux corps encore ridiculement proches il y a quelques minutes et la brunette sourit doucement. Elijah est délicieusement vivant, plus expressif qu'il ne le réalisera jamais, et les courbes de son sourire révèlent avec elles ce parfum de son enfance que Flora croyait à tout jamais oublié. L'héritier la fait prudemment tourner sur elle-même, sa petite main blottie dans la sienne qui l'encourage à faire un tour sur son axe, et Flora se laisse aller à l'exercice en se languissant de la dopamine qui lui sera délivrée lorsqu'elle retrouvera ses yeux contemplatifs qui brûlent sa peau à chaque instant. Elle aimerait lui dire à quel point elle se sent heureuse dans ses bras, à quel point elle s'y sent en sécurité et parvenir à lui décrire l'apaisement qu'il fait naître en elle à la force de son regard - mais elle en est incapable, et se contente de parcourir ses iris au travers des larmes rieuses qui baignent les siennes. « Woah – attention, mademoiselle Constantine » Comme détachée de la réalité, la brune réalise tout juste la précarité de son équilibre lorsque les mains tièdes qui la soutiennent s'appuient sur sa peau pâle avec plus de fermeté qu'elles en ont l'habitude, sans jamais que le contact ne soit brute d'une quelconque façon. Son sourire se fait reconnaissant en direction du grand brun qui la surplombe de sa prévenance, et Flora secoue gauchement la tête en passant l'une de ses mains dans ses mèches désordonnées qui cascadent de part et d'autre de ses traits poupons. « Je vais bien, merci – je suis juste un peu… submergée » confesse-t-elle avec une surprenante pudeur, usant de son sourire attendrissant caractéristique comme s'il s'agissait là d'une chose qu'elle avait à se faire pardonner. Comme si s'égarer dans leur moment était un péché. « Et si on redescendait, se remettre de nos efforts ? » Elle acquiesce doucement à cela, une mine légèrement coupable sur ses traits. Elle a davantage besoin de se ressaisir que lui ne semble être ne serait-ce effleuré par un dixième des émotions qui la traversent. « Mais je peux encore rester – enfin, je ne suis pas pressé. » Son sourire se veut plus tendre qu'il ne l'est déjà  à cette précision légèrement précipitée, et elle échappe un rire doux. Elle aimerait beaucoup qu'il reste à ses côtés, le lui a fait comprendre un peu plus tôt, et bien qu'il se soit montré prudent quant à ne pas passer la nuit sous peine d'inquiéter leurs chats, Elijah la flatte particulièrement à préciser ainsi ne pas chercher à tout prix à échapper à elle et son alcool de malheur. Elle n'aurait pas été jusqu'à penser qu'il veuille la fuir - mais est heureuse de le lui entendre dire. « Tu peux rester aussi longtemps que tu le souhaites. » chuchote-t-elle sans vraiment s'en rendre compte tandis qu'ils prennent la direction de la trappe, sa démarche un peu vacillante ayant toutes les raisons de susciter l'inquiétude qui plane sur les traits habituellement si sereins de l'héritier.

Devancée par celui à l'expression particulièrement sceptique face à la précarité de l'échelle, Flora est secouée d'un rire puis d'un second face à la prudence attendrissante qu'il met en œuvre pour parer à tout accident. Elle a déjà loupé cette échelle - Millie aussi, et leurs atterrissages sourds sur le parquet ne leur ont jamais rien valu d'autres que des larmes de rires et quelques hématomes. Il est toujours bien plus aisé de se hisser ici, sobre, que de vouloir en partir en l'étant bien moins, et la brune ne peut que saluer celui aux mains impossiblement chaudes et stables pour la ramener à l'étage inférieure tout en douceur. Ses bras se tendent naturellement vers lui et Elijah ne met qu'une poignée de secondes à la réceptionner pour amortir son atterrissage souple sur le sol, la relâchant si tôt son équilibre retrouvé et se chargeant à sa place de refermer la trappe malgré ses protestations – elle en était tout à fait capable seule, après tout. De nouveau au salon, ses idées peinant à s'éclaircir malgré les pas qu'elle aligne vaillamment en direction du canapé, Flora marque une pause pour coiffer ses cheveux en un chignon désordonné à l'aide d'un crayon. Elle a l'impression de mieux parvenir à respirer ainsi, mieux réfléchir également, et la brunette marque une pause égarée dans sa pièce à vivre en regardant autour d'elle. « En tout cas, je suis conquis par tes goûts musicaux » À la recherche de quelque chose qu'elle ne trouve pas, Flora porte machinalement ses doigts dans sa nuque pour y gratter distraitement sa peau, lui conférant un air tout à fait égaré jusqu'à ce qu'elle se reporte sur son invité au moment où celui-ci reprend la parole. « Bah alors, tu vas rester plantée là ? » De fulgurantes nuances chaudes maquillent ses joues à la vue du véritable dieu grec à demi allongé dans son canapé, son regard aussi moqueur qu'il est doucement amusé ne l'aidant en rien à se souvenir de ce qu'elle cherche désespérément. « Contente que mes goûts musicaux te plaisent – tu prendras bien un dernier verre, mh ? » enchaîne-t-elle en esquissant un sourire fatigué aux courbes pourtant légères. Elle est épuisée, mais victime d'une fatigue saine et qui ne lui est pas déplaisante. Retrouvant finalement la vue du soju, Flora s'en approche pour leur en servir deux verres, posant ces derniers à sa hauteur sur la grande table du salon le temps de les remplir. S'exécutant ainsi dans le dos du pacha non loin, la brune se laisse bercer par la mélodie qui flotte tout autour d'eux, soudainement assalie de réflexions profondes réveillées par son état d'ébriété qui s'il a déjà été plus avancé n'en demeure pas moins notable. Les verres généreusement remplis, la brune s'avance dans le dos de son invité et lui tend le sien dans un sourire, trinquant avec lui avant de descendre d'une traite bien trop téméraire le contenu qui s'y trouve - mais n'esquissant pourtant pas la moindre grimace, évacuant un simple souffle d'aise en se penchant vers le dossier du sofa pour y croiser ses bras sur lesquels elle vient appuyer sa tête. « Je suis contente de t'avoir montré ce restaurant et de t'y avoir croisé. » avoue-t-elle à voix basse, penchant la tête pour le regarder avant d'abandonner ses chaussures là où elle se trouve et d’enjamber souplement le dossier du canapé pour venir aux côtés du brun. S'affaissant dans une position assise, se couvrant machinalement du plaid qu'elle partage tout naturellement avec Elijah, Flora échappe un nouveau souffle plus profond que le précédent – elle pourrait laisser le divan l'avaler toute entière et s'endormir d'une seconde à l'autre, si ce n'était pour ses paupières qui restent résolument ouvertes.

Le silence s'installe, confortable et ponctué des notes qui rythment paisiblement l'appartement. Les moments de calme sont toujours paisibles en compagnie de l'héritier, et la brune pourrait s'endormir ainsi ou passer le restant de la nuit de cette même façon qu’elle ne s'ennuierait pas, ni ne trouverait le temps long. Pourtant, sans trop savoir pourquoi, Flora est celle qui vient le briser alors que son regard est rivé sur un point invisible par delà les fenêtres de son balcon. « Parfois, Sydney me manque. » chuchote-t-elle sans trop comprendre pourquoi elle ressent le besoin de l'exprimer à voix haute. Sa ville natale, celle où elle est née et où elle se voyait grandir, lui manque fréquemment et ce à certaines périodes plus que d'autres. En fin d'année notamment, à l'approche des fêtes, la petite brune ne peut s'empêcher de se remémorer des souvenirs assidûment entretenus par sa mémoire – ceux d'une autre vie, partagés avec ses parents, bien avant qu'elle ne bascule à tout jamais et la garde avec elle dans les profondeurs de sa tragédie. Sydney lui manque, sa mère lui manque, son père et tous les projets qu'avait la petite fille perchée sur sa fenêtre lui manquent. « Sydney me manque » répète-t-elle « et de moins en moins de choses me retiennent ici » poursuit-elle sans jamais retrouver le regard de celui à ses côtés. Elle ignore d'où Elijah tient cette faculté à la faire s'ouvrir à lui, et pour l'heure Flora est incapable de dire si elle la déteste ou la trouve réconfortante. Si c'est une bonne chose, ou une énième illusion à laquelle l'héritier la fait croire. « J’ai perdu Weatherton et James dans le processus, maintenant Blake, et je ne sais pas si Brisbane est vraiment faite pour moi. » Sans doute son cousin dirait d’elle qu'elle était dramatique s'il l'entendait. Probablement lui ferait-il comprendre, comme pour son poste, qu'elle se comportait à nouveau comme une enfant ingrate à la volonté limitée. Et peut-être avait-il raison – mais elle n'en demeurait pas moins malheureuse et perdue, et sans doute que si ses yeux ne parviennent à s'embuer c'est car ils n'ont plus de larmes à pleurer tant ils en ont versé ces derniers mois à ce sujet. « Est-ce que… est-ce que tu t'es déjà senti perdu au point de ne plus savoir qui tu es ? » l'interroge-t-elle après une nouvelle pause, laissant basculer sa tête dans sa direction pour intercepter son regard océan, ses bras enroulés autour de son propre buste sous la couverture. « Est-ce que parfois tu... tu regrettes de ne pas être resté à New York ? » Ses yeux ambre naviguent timidement dans les siens, et Flora se tait à nouveau en se pendant à ses lèvres.

rainmaker



 
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby

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Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
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ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
leather party (eliora #18) - Page 2 3ce1e35bae9764a4770e1145bd3127218e0b550b
POSTS : 2553 POINTS : 430

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

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WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

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ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

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ELETT ✵ boy, when I left you, you were young, i was gone, but not my love. i want you to be happy, free to run, get dizzy on caffeine, funny friends that make you laugh. i know you'll feel the ghost of some memories so warm.

leather party (eliora #18) - Page 2 Giphy
ELIYA ✵ yes my love, i confess to you - i am only here to break your heart in two. the very flower you chose that day, its only task was to decay. indeed, it's wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light - your loving arms are the true delight.


RPs EN ATTENTE : zoya #5

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Spoiler:

RPs TERMINÉS : elila #1channing #1lexie #1mila #1elila #2zoya #1walkers #1sofia #1eliora #1eliora #2 (au bunyip) rhett #1eliora #3eliora #4eliora #5lexie #3channing #3mila #2gabrielle #1xmas 2022eliora #6eliora #7ji-yoon #1rhett #2zoya #2lexie #4eliora #8naomi #1mila #3zoya #3rhett #3eliora #9blake #1eliora #10 + blake #2dahlia #1rhett #4walkers #3eliora #15eliora #16 (au)channing #6 (au)eliora #11savannah #1eliora #12mila #4zoya #4channing #4

leather party (eliora #18) - Page 2 Y9oy77A
AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), sillyrabbit81 (gif profil), henrycavilledits (gif signature), mon reuf (le reste)
DC : aucun
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t44193-survival-of-the-fittest-eli
https://www.30yearsstillyoung.com/t44486-elijah-king-of-the-clouds

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Message(#) Sujet: Re: leather party (eliora #18) leather party (eliora #18) - Page 2 EmptyMer 20 Déc 2023 - 0:06




Leather Party

@Flora Constantine & Elijah Walker



De retour dans le salon, l'héritier retrouva une atmosphère plus terre-à-terre, dont la simplicité presque banale revêtait un caractère aussi réconfortant qu’étrangement frustrant. Le temps qu’il passait aux côtés de Flora était rythmé par des moments comme celui-ci, familiers et spontanés, qui leur conférait la sensation de se connaître depuis toujours, à la façon de deux vieux amis qui avaient tout traversé ensemble et qui n’avaient besoin de rien de plus qu'un bref échange de regards pour se comprendre ; plus rarement, mais de manière non moins notable, ils avaient également partagé quantité de moments presque surréalistes, à la spontanéité tout aussi prégnante mais aux connotations radicalement différentes. Des moments où toute notion du temps semblait disparaître – et si le temps qui s'écoulait n'avait jamais été une considération à laquelle ils accordaient le moindre crédit lorsqu'ils étaient aux côtés l’un de l'autre, il allait jusqu'à ne plus exister dans ces instants particuliers. Ils avaient toujours la capacité d'occulter le monde qui les entourait lorsqu’ils étaient à deux, mais dans ces moments précis, seuls comptaient leurs regards aimantés l’un à l’autre et les émotions qu'ils faisaient naître l’un chez l'autre en se regardant de cette façon si particulière. L’apaisement que suscitait Flora en lui rivalisait toujours avec la tension qui lui assaillait les entrailles à sa simple vue, mais à certains instants, cette dernière manquait de lui couper le souffle et de lui faire perdre la tête. Après des mois passés à ignorer ces moments dont la fréquence et l’intensité n'avaient fait que croître au fil du temps, et à tenter de leur préférer ces moments plus anodins qui, bien que délicieux, n’en devenaient que plus frustrants, Eli avait fait le pari de cesser de réprimer ce que lui hurlaient ses instincts les plus forts, et il avait perdu.

Il avait perdu, et le goût de la défaite avait été horriblement amer pour celui dont les habitudes étaient celles d’un vainqueur. Accepter cet échec avec grâce n’avait pas été une mince affaire, et Eli avait infligé à Flora des moments houleux avant d’y parvenir. Mais maintenant que Blake ne faisait plus partie de l'équation, l’héritier n’osait pas pleinement croire à l’espoir qui le titillait impitoyablement et s'évertuait à lui faire croire que le moment était venu de lancer une nouvelle fois les dés. Il existait bien des signes qui lui indiquaient que, cette fois-ci, il pouvait espérer autre chose qu'un nouvel échec cuisant – il n'était pas étranger à la façon dont elle l'avait regardé à la lueur chaleureuse des lampions qui illuminaient sa terrasse, et qui avaient mis en valeur les teintes écarlates qui avaient coloré ses joues, dont il refusait de croire qu'elles étaient le seul produit de l'alcool qu'elle supportait moins bien que lui et de l’effort physique que leur avait coûté les danses effrénées qu'ils avaient partagées. Pourtant, ce fut bien ce dernier qu'il prétexta lorsque l’émoi se fit un peu trop fort et que les pensées intrusives catalysées par le désir que Flora éveillait en lui menacèrent de l’emporter sur celles, plus rationnelles, auxquelles il tentait toujours de se cantonner. Alors qu’il avait menacé de se laisser submerger par l’intensité avec laquelle leurs regards s’étaient accrochés, et manqué de céder à l’appel impitoyable de toutes les envies qu’elle avait le don de faire naître d’un simple sourire timide, il avait finalement préféré battre en retraite, avec une prudence qui ne lui était nullement habituelle, lui qui avait pour habitude de suivre ses instincts les plus impulsifs et ses envies les plus capricieuses. Fidèle à lui-même, il n’avait rien laissé transparaître de ses réflexions intérieures en proposant à Flora de retourner au salon, abritant ses états d’âme derrière son sourire éclatant, qui n’avait fait que s’élargir d’avantage lorsqu’elle l’avait invité à prolonger sa visite aussi longtemps qu’il le désirait.

Il ne s’était pas départi un instant de cet increvable sourire en aidant Flora à regagner l’étage inférieur en toute sécurité, en l’escortant jusqu’au salon ni en la taquinant lorsqu’elle avait tardé à le rejoindre sur le canapé, dans lequel il avait confortablement pris place, gagné par une aisance facilitée par le changement d’atmosphère. Il lui était nettement plus simple de garder contenance maintenant que leurs visages n’étaient plus suffisamment proches pour que leurs souffles se mêlent et que ses doigts ne parcouraient plus, aussi chaste fût le geste, les courbes de ses hanches pour en guider les mouvements alors qu’ils dansaient ensemble. Maintenant qu’elle se tenait à une paire de mètres de lui, le teint toujours rosé et le regard quelque peu hagard, l’héritier parvenait même à la taquiner avec sa légèreté caractéristique, comme s’il n’avait pas cru perdre le peu de moyens dont il disposait face à elle à peine quelques minutes auparavant. « Va pour un dernier verre », claironna l’héritier sans se laisser le temps d’hésiter, maintenant qu’il avait définitivement décidé que sa moto passerait la nuit à Fortitude Valley. Il ne put s’empêcher de tourner la tête lorsqu’elle s’éloigna jusqu’à quitter son champ de vision, cherchant à la regarder jusqu’au moment où sa contemplation aurait été synonyme de torticolis, et se résignant finalement à reporter son regard devant lui en attendant qu’elle ne revienne avec le verre qu’elle lui avait promis. Il ne distingua pas les pas feutrés de la petite souris lorsque cette dernière revint à ses côtés, sa progression masquée par la musique ambiante, et ne constata sa présence à ses côtés que lorsqu’il vit un verre presque rempli à ras-bord se matérialiser dans son champ de vision. Il tourna aussitôt la tête sur le côté, levant la main pour attraper avec un sourire reconnaissant le soju qu’elle lui tendait, et trinqua joyeusement avant d’en prendre une gorgée plus raisonnable que celle qui disparut entre les lèvres de Flora. « Sacrée descente, mademoiselle Constantine », fit-il remarquer en arquant un sourcil amusé mais non moins bienveillant. Bientôt, elle s’accouda au dossier juste à côté de sa tête et son parfum devenu familier vint lui chatouiller agréablement les narines. Il releva les yeux vers elle et sourit affectueusement à l’aveu murmuré pratiquement dans le creux de son oreille. « Et moi, je suis heureux que tu me l’aies fait découvrir, et d’avoir eu la brillante idée d’y venir ce soir », renchérit-il posément, les yeux brillants, avant de se déplacer très légèrement pour lui faire un peu plus de place lorsqu’elle vint le rejoindre avec une agilité surprenante, compte tenu de l’alcool qu’elle avait ingéré jusque-là et qui avait déjà failli avoir raison, une première fois, de son équilibre devenu précaire. Avec un sourire reconnaissant, il accueillit le plaid qu’elle avait étendu de manière approximative sur ses genoux. Gagné par cette sérénité qu’ils avaient le don de partager tous les deux, Eli se complut dans le silence confortable qui s’installa entre eux, pratiquement immobile à l’exception des gestes qu’il fit à intervalles réguliers pour porter son verre à ses lèvres, écoutant avidement la musique qui continuait de tourner et qui noyait presque la respiration régulière de Flora à ses côtés.

Ce ne fut que lorsque Flora reprit la parole qu’il reporta le regard sur elle, cherchant tout naturellement, bien qu’en vain, à intercepter le sien. Il resta silencieux devant sa confession laconique, dont il pensait déjà deviner la direction qu’elle s’apprêtait à prendre ensuite. Et, effectivement, les mots suivants ne tardèrent pas à tomber, et à confirmer le pressentiment qui s’était immédiatement emparé de l’héritier. Alors qu’elle entreprit d’énumérer tout ce qu’elle avait perdu et qui ne la rattachait plus à sa ville d’adoption, Eli demeura interdit, sans la quitter du regard, n’ayant toujours le loisir que de la voir de profil alors qu’elle fixait résolument un point fictif dans une autre direction. Il pouvait voir une certaine émotion teinter les traits poupons de la Constantine, sans que cette dernière ne semble près d’y succomber, étrangement maîtrisée malgré la portée de ses mots. Sans doute pour l’une des premières fois depuis leur rencontre, Eli trahissait davantage d’émotions que Flora, alors que les mots semblaient toujours cruellement manquer à celui qui n’était d’ordinaire jamais à court de répartie. Il fut réduit à un constat déchirant, qui fit prendre une nouvelle tournure aux sentiments conflictuels qui l’assaillaient depuis des mois. Il réalisa que la relation terriblement insuffisante qu’ils avaient pu entretenir tout ce temps avait été supportable car elle lui permettait au moins quelque chose d’infiniment précieux : la présence de Flora à ses côtés et sa compagnie inestimable. Il s’agissait d’une réalité si évidente que de la relever paraissait presque idiot, mais à cet instant précis, Eli fut frappé par la puissance de ce constat : savoir Flora désespérément inaccessible lui avait parfois paru insoutenable, mais il s’agissait d’un prix qu’il n’avait finalement jamais hésité à payer pour ne pas avoir à se confronter à un cas de figure cent fois plus insupportable encore : son absence pure et simple. Bien entendu, le pudique et maladroit héritier se retrouva bien en peine d’admettre tout cela à voix haute ; ce furent ses gestes qui parlèrent à sa place, alors qu’il posa une main réconfortante sur le genou de Flora – un geste étrangement dénué des sentiments passionnels qu’il pouvait bien nourrir à son égard, simple témoin de sa bienveillance à son égard et de la façon dont il était loin d’être indifférent à ce qu’elle lui confiait avec autant de sincérité.

Finalement, Flora retrouva le regard d’Eli, qui avait laborieusement recomposé une expression un peu moins transparente, bien qu’elle fût toujours loin d’être imperturbable. Il sembla miraculeusement recouvrer l’usage de la parole lorsqu’elle l’interrogea – et, pour une fois, il fut plus facile à l’héritier de s’ouvrir sur son propre vécu que de s’engouffrer dans celui des autres. Il esquissa un sourire non dénué de tristesse, et acquiesça d’un signe de tête avant d’élaborer. « Je ne saurais même pas te dire combien de fois je me suis senti complètement paumé », souffla-t-il doucement, son regard se perdant très brièvement dans le paysage qui se dessinait derrière la baie vitrée avant de retrouver celui de Flora. « Brisbane m’a manqué chaque jour de grisaille à New York – je te laisse imaginer combien de fois ça fait, sur vingt ans », plaisanta-t-il, bien qu’il n’eût pas réellement le cœur à la rigolade. « Je me sentais chez moi à New York – mais sans doute jamais totalement. Et dans les moments où ça n’allait pas, les moments où j’ai tout perdu – quand Gina m’a quitté, quand j’ai sombré dans la dépendance… je pense que de ne pas vraiment avoir été chez moi, ça a tout rendu mille fois pire », admit l’héritier avec une franchise et une authenticité qui détonnaient avec sa retenue habituelle, lui qui avait une sainte horreur de se montrer sous un jour trop vulnérable. « Mais les choses ne sont pas forcément devenues plus faciles en revenant ici. J’étais convaincu que c’était la chose à faire, que New York n’avait plus rien à m’offrir, que de tous les endroits où je pouvais aller ensuite, Brisbane était le choix évident – mais je n’avais pas pensé au fait qu’ici, les gens avaient arrêté de m’attendre. » Le sourire qu’il esquissa n’était pas dépourvu de cynisme, alors que l’évocation de son retour à Brisbane s’accompagna de souvenirs amers. « J’ai regretté mon retour plus d’une fois. Ça a été particulièrement compliqué avec Chan et Lexie – avec Lexie, ça l’est toujours. Je me suis demandé plusieurs fois pourquoi je m’obstinais à réparer l’irréparable. Mais la vérité, c’est que je pense qu’il n’y a rien de plus important. Alors ça me suffit à m’accrocher, à me conforter dans ma décision. » Il ignorait si toutes ces explications étaient pertinentes, si elle pouvaient revêtir la moindre utilité pour Flora alors que leurs vécus étaient si radicalement différents et leurs expériences si peu superposables. Il adressa un sourire, cette fois plus sincère, à Flora en enserrant légèrement le genou sur lequel sa main se trouvait toujours posée. Finalement, au prix d’un effort étonnamment moins colossal qu’il ne l’aurait cru, il murmura avec douceur : « Je serais triste de te voir partir, ça va sans dire. Mais… si tu sens que c’est ce dont tu as besoin, si rien ne te retient à Brisbane – peut-être que Sydney a davantage à t’offrir. » De dire les mots à voix haute, d’avoir l’impression de la pousser à lui échapper définitivement lui brisa le cœur. Pourtant, comme à son habitude, il avait été sincère dans son propos, et la tristesse qui se lisait de manière parfaitement transparente dans son regard azur n’enleva rien à ses mots. Il poussa un soupir, finit son verre de soju et délogea finalement sa main du genou de Flora pour étreindre les épaules de cette dernière, la rapprochant prudemment de lui pour poser son menton sur le haut de son crâne.

rainmaker



❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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Flora Constantine
Flora Constantine
la petite souris
la petite souris
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ÂGE : trente-et-un ans (02.02.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : une aiguille et du fil cousent entre eux les morceaux de son coeur fragilisé dont elle ignore comment stopper les saignements
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
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TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
CODE COULEUR : #7380B5
RPs EN COURS :
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ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

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WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

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STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

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POWERPUFF › uc.

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FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

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FLOYA › uc.

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FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

RPs EN ATTENTE : auden #4
RPs TERMINÉS : (2022) auden #1ambrose #1(event) défilé weathertonelijah #1millie #1elijah #5james #1elijah #3auden #2bellamy #1carl #1

(2023) malone #1auden #3elijah #4elijah #2elijah #7elijah #8kieran #1elijah #6elijah #9jordan #1august #1elijah et blakeambrose #2penny #1blake #2shiloh #1elijah #16 aushiloh #2elijah #15tessa #1elijah #11eliora #12james #2ambrose #3kieran #2zoya #2blake #3millie #2malone #2


nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
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AVATAR : emma watson
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DC : channing walker (ft. matthew daddario)
PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 15/08/2022
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Message(#) Sujet: Re: leather party (eliora #18) leather party (eliora #18) - Page 2 EmptyVen 9 Fév 2024 - 19:52



leather party

Flora ignore si c’est un sujet qui est bon à aborder, une question bonne à lui poser. Leurs perceptions du monde et ce qu’ils en attendent divergent, et la petite souris sitôt les mots échappés d’entre ses lèvres s’interroge quant au bien fondé de son initiative. Elijah et elle n’ont pas les mêmes attentes, l’héritier n’a pas été chercher à New York ce qu’elle pense être à Sydney, et leurs situations sont aussi différentes qu'elles en ont l'air, peu importe qu'elle ait pensé le contraire. De ce qu’elle en sait, personne n’a forcé Eli à quitter sa ville natale ni ne l’a obligé à s’exiler de l’autre côté de l’océan, et sans doute aurait-il pu revenir vivre en Australie à sa guise tout comme il aurait été libre de ne jamais en partir dans un premier temps. Contrairement à elle, il avait eu le privilège de suivre son libre arbitre, était parti assouvir ses rêves et découvrir du pays selon ses envies, avait agi dans son intérêt et était revenu lorsqu’il avait jugé en avoir assez. Peut-être Brisbane lui avait manqué durant son séjour en amérique, mais Elijah avait toujours été libre d’y revenir sitôt le manque trop fort. Cela n’avait pas été une chance qu’elle avait eu, jamais un choix qui s’était offert à elle, et Flora le réalisait progressivement à mesure que les mots du brun lui parvenaient. « Je me sentais chez moi à New York – mais sans doute jamais totalement. Et dans les moments où ça n’allait pas, les moments où j’ai tout perdu – quand Gina m’a quitté, quand j’ai sombré dans la dépendance… je pense que de ne pas vraiment avoir été chez moi, ça a tout rendu mille fois pire » Son regard azur la transperce, et Flora est incapable de s’y arracher. Elle ne veut pas le rendre triste, ni lui faire ressasser ses souvenirs les plus sombres, mais est tout autant incapable de l’interrompre alors qu'il s'offre à ses yeux avec une vulnérabilité toute aussi inhabituelle que déconcertante.

Elijah est sincère. Probablement est-il l'homme le plus honnête qu'elle ait été amenée à fréquenter, tout en étant paradoxalement le plus impénétrable. Il n'est pas aisé de lire entre les lignes de sa personne, et si Flora a cru à plusieurs reprises y être parvenue, il n’a jamais fallu bien longtemps à l'architecte pour lui faire réaliser le contraire. Flora sait qu'elle peut compter sur lui, sur son honnêteté impérissable et sa douceur caractéristique pour lui faire comprendre les choses, mais pour la première fois depuis qu'ils sont amenés à se fréquenter la brune en vient à redouter d'entendre ce qui pourrait bien s'échapper d'entre ses lèvres. La vérité n'est rien d'autre qu’une chose qu'elle a toujours attendue de lui -  mais cette fois-ci, pour celle-ci, Flora aimerait qu'il fasse une entorse à ses principes. « Mais les choses ne sont pas forcément devenues plus faciles en revenant ici. J’étais convaincu que c’était la chose à faire, que New York n’avait plus rien à m’offrir, que de tous les endroits où je pouvais aller ensuite, Brisbane était le choix évident – mais je n’avais pas pensé au fait qu’ici, les gens avaient arrêté de m’attendre. » Ses parents n'y seraient plus. Ses proches non plus, pas davantage que ses frères - mais peut-être que ce qui l'avait faite s'épanouir lors de son enfance, peu importe ce dont il avait été question, y serait toujours. Elle ne savait pas exactement ce qu'elle cherchait en voulant retourner là-bas, mais Flora ne le trouvait plus à Brisbane et espérait sans trop parvenir à l'expliquer que changer d'air et retourner là où elle avait toujours été heureuse lui rendrait la légèreté de l'enfant qu'elle avait été. L'idée était sans doute naïve - elle-même l'était, mais que pouvait elle bien avoir à perdre en prenant le risque ? « Je serais triste de te voir partir, ça va sans dire. Mais… si tu sens que c’est ce dont tu as besoin, si rien ne te retient à Brisbane – peut-être que Sydney a davantage à t’offrir. » Ses yeux noisette tombent sur la main posée sur son genou, et timidement ses doigts viennent couvrir ceux tièdes qui l'enserrent. Elijah ne manquerait jamais de sincérité, et n'avait jamais envisagé non plus de la dissuader de disparaître de sa vie si tel était son souhait. À croire que Flora raffolait des illusions, et se nourrissait bien plus souvent de ces dernières au sujet de l'héritier que de véritables faits. La petite brune mentirait en prétendant ne pas avoir espéré, quelques secondes durant, entendre Elijah lui faire part de son envie de la voir rester à ses côtés. Elle avait voulu l'entendre lui demander de ne pas partir probablement davantage qu'elle avait espéré qu'il l'encourage à disparaître, mais il s'était pourtant agi là de la seule chose qu'elle lui avait demandée. Son sourire s'étire sans atteindre ses yeux, et lorsque le bras qui s'enroule sur ses épaules attire son buste contre le sien, la brunette se laisse aller au contact. « Mmh… tu as sans doute raison. » murmure-t-elle en fermant les yeux, s'enfonçant dans la douceur des plaids et celle de sa chaleur corporelle
dont elle n’a plus aucune honte à lui dérober le réconfort. Son corps tressaille bêtement au contact de son menton sur le sommet de son crâne, et Flora ronronnerait presque en échappant un discret souffle d'aise. « Il faut que je mette de côté de toute façon. Je ne peux pas partir comme ça. » avoue-t-elle d'une voix lointaine, se faisant de plus en plus lourde au fil des minutes. Un bâillement s'échappe d’entre ses lèvres et ses jambes se ramènent l'une contre l'autre, améliorant le confort de sa position et décourageant le peu de bienséance qui lui reste. « Je sais que je t'ai dis que tu pouvais rester aussi longtemps que tu le souhaitais, mais c'est moi qui risque de te garder à mes côtés si tu ne me repousses pas rapidement. » chuchote-t-elle d'une voix bercée par la fatigue et l'amusement, les yeux déjà clos et confortablement blottie contre lui.
rainmaker



 
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby

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Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
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ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

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WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

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ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

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ELETT ✵ boy, when I left you, you were young, i was gone, but not my love. i want you to be happy, free to run, get dizzy on caffeine, funny friends that make you laugh. i know you'll feel the ghost of some memories so warm.

leather party (eliora #18) - Page 2 Giphy
ELIYA ✵ yes my love, i confess to you - i am only here to break your heart in two. the very flower you chose that day, its only task was to decay. indeed, it's wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light - your loving arms are the true delight.


RPs EN ATTENTE : zoya #5

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Spoiler:

RPs TERMINÉS : elila #1channing #1lexie #1mila #1elila #2zoya #1walkers #1sofia #1eliora #1eliora #2 (au bunyip) rhett #1eliora #3eliora #4eliora #5lexie #3channing #3mila #2gabrielle #1xmas 2022eliora #6eliora #7ji-yoon #1rhett #2zoya #2lexie #4eliora #8naomi #1mila #3zoya #3rhett #3eliora #9blake #1eliora #10 + blake #2dahlia #1rhett #4walkers #3eliora #15eliora #16 (au)channing #6 (au)eliora #11savannah #1eliora #12mila #4zoya #4channing #4

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AVATAR : henry cavill
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DC : aucun
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
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Message(#) Sujet: Re: leather party (eliora #18) leather party (eliora #18) - Page 2 EmptyMer 28 Fév 2024 - 23:47




Leather Party

@Flora Constantine & Elijah Walker



Sitôt que ses derniers mots eurent franchi la barrière de ses lèvres, Eli eut envie de les reprendre. Le besoin de se contredire, de contester ce qu’il venait pourtant d’affirmer de son plein gré se fit impérieux : presqu’irrépressiblement, Eli brûla de confier à Flora combien la pensée de la voir s’éloigner de lui de près d’un millier de kilomètres lui était insupportable. Combien il souffrait à la simple idée de ne plus pouvoir profiter de la façon dont son sourire étirait ses traits poupons, et creusait de discrètes lignes de bonheur au coin de ses yeux noisette. Flora était déjà profondément inaccessible par la force des événements qui les avaient frappés de plein fouet au cours des derniers mois ; toutefois, la distance qui les séparait actuellement n’était que symbolique, et l’héritier n’avait jamais cessé de s’accrocher à l’espoir vague mais persistant de la voir s’amenuiser un jour, dans des circonstances dont il ignorait tout mais auxquelles il ne pouvait que croire avec l’énergie du désespoir. Maintenant que cette distance s’apprêtait à se concrétiser, la frustration de ne pas pouvoir se rapprocher de Flora de toutes les façons dont il brûlait de le faire lui était insoutenable. Eli, éternel beau parleur que les sentiments compliqués rendaient toutefois irrévocablement muet, voulut trouver les mots qui décriraient précisément tout ce qu’il ressentait – à cet instant précis, mais aussi, et surtout, depuis tous ces mois où il n’avait jamais suffisamment pu se rapprocher de la petite souris dont la présence dans ses pensées se faisait de plus en plus écrasante.

Pourtant, il n’en fit rien. Pour une fois, ce ne fut pas seulement la lâcheté de l’héritier qui en assura le mutisme ; il aurait été capable de la surmonter pour lui confier ce qu’il avait sur le cœur, et faire le pari de voir si son ressenti suffisait à dissuader Flora de le quitter en même temps qu’elle laisserait Brisbane derrière elle. Pour une fois, son silence lui coûta davantage qu’il ne lui apporta, et Eli se surprit à réprimer les mots qui traduiraient une vérité qu’il était, plus que jamais, avide de partager. Pour une fois, le silence lui fut plus douloureux que les aveux qu’il servit à dissimuler, et ce fut à contrecœur qu’Eli pressa les lèvres pour s’empêcher d’en dire davantage. L’égoïste bien rôdé qu’il avait toujours été fit le choix de ne pas s’interposer entre la petite souris et ses rêves – comme si une partie de lui avait deviné que le bon choix de mots suffirait à dissuader Flora de privilégier les besoins qu’elle nourrissait avec une candeur qu’il avait immédiatement perçue. Eli n’était pas sans savoir qu’il exerçait, bien malgré lui, une emprise certaine sur la petite brune, et de s’en servir à un moment où Flora se montrait vulnérable et en quête de validation lui parut inacceptable. Plus inacceptable encore que de renoncer délibérément à l’envie impérieuse de faire le nécessaire pour prévenir son départ, et la garder à ses côtés, même si ce n’était que pour continuer à être cet étrange ami dont le rôle lui restait insupportablement insuffisant. Loin de penser aux connotations involontaires que Flora risquait de percevoir dans sa réaction à l’insupportable neutralité, Eli chercha à lui témoigner, autrement que par des mots maladroits, l’étendue de la tendresse qu’il lui portait et l’enveloppa dans un geste à la douceur protectrice. Il ferma les yeux lorsqu’il sentit les doigts fins de Flora enserrer les siens, plus grossiers et calleux, et releva, comme il l’avait déjà fait quelques fois auparavant, le pouce pour apposer une caresse à la main posée par-dessus la sienne. Il sourit lorsqu’elle murmura son approbation et la serra un peu plus fort en la sentant se laisser aller au contact qu’il avait initié. Les mots qu’elle murmura ensuite, d’une voix déjà ralentie par le sommeil, arrachèrent un nouveau sourire à l’héritier qui apposa ses lèvres contre le cuir chevelu de la petite brune et y déposa un baiser empli d’affection. « Bien. Ne sois pas trop pressée d’y repenser, tu veux ? », murmura-t-il à son tour, sous-entendant pudiquement ce qu’il avait brûlé de lui dire un peu plus tôt, mais qu’il s’était interdit d’avouer à voix haute. La main posée sur l’épaule de Flora trouva naturellement son chemin jusqu’au creux de sa taille, et s’y logea pour serrer sa silhouette contre son propre flanc, avant de tracer des arabesques invisibles contre sa peau à travers le tissu de son vêtement. Son souffle, lent et régulier, marqua une pause involontaire à l’entente des dernières paroles de Flora, qui le prirent de court et l’emplirent d’un sentiment doux-amer, dont la douceur prima toutefois nettement sur l’âpreté. À cet instant précis, Eli renonça à une partie de la retenue qui l’avait dominé à chacun des instants jamais passés avec la petite souris, qui faisait brûler en lui une passion aussi tenace que la neutralité qu’il s’évertuait, absurdement, à afficher en sa présence. « Je suis prêt à courir le risque », répliqua-t-il d’une voix enjouée, avant de souffler, sans parvenir à réfréner les mots : « parce que je serais incapable de te repousser. » De sa main libre, il dégagea une mèche qui barrait le front de la petite brune. Il décolla le menton du haut de son crâne et recula légèrement la tête, cherchant son regard du sien – mais les paupières de Flora étaient trop occupées à papillonner sous l’emprise du sommeil imminent qui s’apprêtait à l’emporter, et il esquissa un sourire tendre avant d’embrasser son front avec douceur, et de loger une nouvelle fois son menton à la place qu’il occupait peu avant. Sa main, elle, ne quitta pas les cheveux de Flora, achevant d’étreindre la petite brune en se logeant, paume contre son cou, dans les mèches qui naissaient à l’arrière de sa nuque. Lorsque la voix d’Eli s’éleva à nouveau, elle ne fut pas plus haute qu’un chuchotement, dont la timidité put passer pour une sensualité involontaire, mais qui se prêta merveilleusement au moment. « Si tu veux que je m’en aille, il faudra me l’ordonner. Sinon, je ne m’en vais nulle part », souffla-t-il, à peine assez haut pour être audible alors même que sa bouche n’était qu’à quelques centimètres de ses oreilles.
rainmaker



❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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Flora Constantine
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la petite souris
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ÂGE : trente-et-un ans (02.02.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : une aiguille et du fil cousent entre eux les morceaux de son coeur fragilisé dont elle ignore comment stopper les saignements
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
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TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
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RPs EN COURS :
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ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

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WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

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STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

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POWERPUFF › uc.

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FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

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FLOYA › uc.

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FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

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Message(#) Sujet: Re: leather party (eliora #18) leather party (eliora #18) - Page 2 EmptyDim 24 Mar 2024 - 20:47



leather party

Elijah avait toujours eu une tendresse particulière à son égard. Flora ignorait s’il était ainsi avec tous ceux sur qui il posait son regard azur, mais l’exclusivité autant que la vérité lui importait peu tant qu’elle continuait à bénéficier de la chaleur de ses mains et celle de ses mots. Elle ne voulait pas savoir s’il se comportait comme cela avec le reste du monde, pas tant de crainte d’être déçue de la réponse qui lui serait donnée, mais surtout de celle qui en découlerait. Jamais le reste du monde ne l’avait traitée ainsi, mais peut-être était-elle le reste du monde pour lui, et cela la blesserait plus encore que de partager ses caresses. L’héritier était de ceux dont les apparences fortes et impénétrables contrastaient magnifiquement avec l’altruisme de ses gestes et la bienveillance de ses mots, et Flora pour avoir eu la chance d’en profiter avait appris à ce sujet bien plus que ce que leur auteur n’accepterait probablement jamais de reconnaître. Elijah était un homme bon, au cœur probablement trop tendre et aux pensées qu’elle accusait d’être trop destructrices. Il était doté d’une sincérité trop forte pour son propre bien et Flora le soupçonnait de ne pas toujours savoir comment l’appréhender. Mais au-delà de ses nombreuses qualités, assombries de quelques imperfections contribuant à les rendre plus réelles, Elijah était notamment un des hommes les plus captivants qu’elle ait été amenée à rencontrer. Au-delà de son apparence et de ses bonnes manières, quelque chose dans le timbre de sa voix et la résonance de son rire sonnait à ses oreilles comme la plus douce des mélodies qui lui ait été amenée d’écouter. Elijah lui inspirait confiance, l’encourageait au lâcher-prise, et ses étreintes étaient celles auxquelles Flora voulait se livrer toute entière. Elle voulait, à lui tout entier, se rendre toute entière. Pourtant, et bien qu'elle ait convoité bon nombre de choses hors de sa portée dans sa vie, celle-ci semblait injustement la plus inatteignable de toutes. Renoncer à sa présence, son parfum et ses sourires, lui apparaissait comme le prix le plus incommensurable qu'elle ait eu à payer pour avoir rêvé trop grand, et pour la première fois en trente ans Flora rechignait à s'avouer vaincue. « Bien. Ne sois pas trop pressée d’y repenser, tu veux ? » La peau chaude de son pouce caresse le dos fragile de sa main, et à chaque mouvement que son corps effectue Flora s'autorise à s'enfoncer un peu davantage dans le réconfort de son buste et sa tranquillité inébranlable. Prudemment, la petite souris sent des lèvres se presser dans ses cheveux et un sourire paresseux en guise de réponse agite mollement son expression, Flora acquiesçant machinalement à sa requête sans jamais hésiter - contre un tel apaisement, il pourrait exiger d'elle ce qui lui plaît qu'elle parviendrait à le satisfaire. Une respiration légère, semblable à un ronronnement, s'échappe d'entre ses lèvres à mesure que leur proximité s'affirme et Flora réfrène péniblement un bâillement tandis que les moindres de ses muscles se relâchent les uns derrière les autres pour profiter du repos auquel on les invite. Sa peau frissonne par dessous son haut sous l'itinéraire que Elijah se prête à cartographier dans le creux de sa hanche, et la brune échappe l'ombre d'un rire au chatouillement que font naître ses doigts lorsqu'ils s'aventurent trop vers l'intérieur de son ventre. « Si tes caresses sont une parade pour me chatouiller, je risque de le prendre à cœur Elijah » chuchote-t-elle d'une voix alourdie par le sommeil, les paupières déjà closes bien que son sourire ne démorde pas de sa malice.

Mais vraisemblablement d’une humeur aussi douce que ses intentions, aucune chatouille malvenue ne se fit sentir et Flora aurait pu sombrer d'une seconde à l'autre si ce n'était pour son souffle tiède contre son oreille. « Je suis prêt à courir le risque » Elle jurerait l'entendre se faire plus doux qu'il ne l’a jamais été, et sa propre fatigue endosse en un instant la responsabilité de ce qu'elle pense imaginer. Immobile, la poitrine se soulevant à un rythme régulier, Flora patiente sans esquisser le moindre geste. « parce que je serais incapable de te repousser. » Elle aimerait se redresser, s'asseoir en tailleur et plonger son regard dans le sien en exigeant de l'entendre poursuivre. Elle aimerait, si son esprit ne se joue pas d'elle et que l'héritier vient bel et bien de lui avouer être incapable de la repousser, savoir où s'arrêtent les limites de son incapacité. Elle aimerait savoir, Flora, si elle l'embrassait ou lui avouait vouloir rester à Brisbane si cela signifiait être avec lui, s'il la repousserait. Elle aimerait savoir, elle aimerait l'entendre poursuivre, mais est bien incapable d'une telle volonté et clarté d'esprit sur l'instant. « Alors ne me repousse pas » respire-t-elle inconsciemment, la voix à peine plus haute qu'un chuchotement. À nouveau, elle le sent remuer dans son dos sans parvenir à en faire autant, et continue de s’assoupir paisiblement sous sa garde, le sentiment de sécurité trop fort pour qu'elle parvienne à être alerte au point de se redresser. Leur position change à peine et Elijah s'applique pourtant à la réajuster, la paume de sa main venant soutenir la ligne de sa mâchoire puis en englober l’angle, la pulpe de ses doigts trouvant refuge dans la naissance de ses cheveux. et ainsi blottie, son visage allégé par le soutien dans lequel il s'enfonce, Flora frisonne à nouveau dans un dernier souffle d'aise. Sa joue s'appuie dans la paume suffisamment large pour l'accueillir, et la petite brune réajuste ses propres mains sur le haut de l'architecte de sorte à l'emprisonner, resserrant ses phalanges autour du tissu qu’elles emprisonnent. « Si tu veux que je m’en aille, il faudra me l’ordonner. Sinon, je ne m’en vais nulle part » Parfaitement immobile, véritablement recroquevillée, Flora apparaît comme plus petite qu'elle ne l'est déjà. Installée de sorte à ce que leurs corps soient autant en contact qu'ils puissent bien l'être, la brunette n’amorce pas le moindre écart et au contraire renforce autant qu'elle en a l'énergie leur proximité. Elle ne lui ordonnera pas de partir, ni maintenant ni demain ou les jours suivants, et Elijah pourrait bien rester à ses côtés dans ce canapé pour les semaines suivantes qu'elle ne sera pas celle à l'inviter à partir. « J'aimerais beaucoup que tu restes » avoue-t-elle après une pause, se tirant péniblement de sa torpeur pour incliner son visage de sorte à voir le sien. En contrebas, Flora a tout le loisir d'apprécier la singularité de ses traits au travers de sa fatigue, et la brune sourit doucement. Moins pudique que lui, plus honnête si cela est possible, un sourire bienheureux étire ses traits. « Tu n’as jamais passé la nuit ici » remarque-t-elle en arrachant délicatement une main à son torse pour venir la poser sur sa joue, en caressant prudemment la fine repousse de barbe puis l'encourageant sur son front pour en chasser une mèche n'ayant nul besoin d'en être délogée. Elle a conscience, Flora, des excuses derrière lesquelles elle se cache pour sentir sa peau sous ses doigts. Mais jamais se comporter ainsi ne lui a paru aussi agréable. « Reste avec moi » demande-t-elle en laissant reglisser sa main sur sa joue pour la prendre en coupe à son tour, son pouce en caressant patiemment la pommette sans jamais que ses yeux ne se dérobent aux siens.
rainmaker



 
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby

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Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
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ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

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WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

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ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

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ELETT ✵ boy, when I left you, you were young, i was gone, but not my love. i want you to be happy, free to run, get dizzy on caffeine, funny friends that make you laugh. i know you'll feel the ghost of some memories so warm.

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ELIYA ✵ yes my love, i confess to you - i am only here to break your heart in two. the very flower you chose that day, its only task was to decay. indeed, it's wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light - your loving arms are the true delight.


RPs EN ATTENTE : zoya #5

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Spoiler:

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AVATAR : henry cavill
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DC : aucun
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Femme (elle)
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Message(#) Sujet: Re: leather party (eliora #18) leather party (eliora #18) - Page 2 EmptyVen 26 Avr 2024 - 21:27



Leather Party

@Flora Constantine & Elijah Walker



La présence de Flora à ses côtés avait toujours comporté des vertus profondément apaisantes pour celui qui exhibait toujours une sérénité infaillible, mais dont les pensées et les émotions ne connaissaient que rarement un réel répit. Auprès de la petite brune, le cerveau d’Eli semblait enfin se calquer sur son rythme cardiaque, et le flux continu de ses ruminations se tarissait pour connaître une quiétude bien méritée. Il était paradoxal de constater qu’elle était pourtant à l’origine de bon nombre d’entre ces dernières, car si Eli n’avait jamais manqué de raisons de se triturer l’esprit, la venue de Flora dans sa vie avait engendré un changement notable dans les thématiques qui dominaient les questionnements de l’héritier. Sans chercher à le faire, trop ingénue et bienveillante pour sciemment déclencher des jeux d’esprit chez Eli, elle n’en provoquait pas moins un véritable ouragan de questions inconfortables et de réflexions sans fin. Peu de jours s’étaient écoulés depuis leurs premiers rapprochements sans qu’Eli ne se demande où les mènerait leur étrange relation, sans qu’il ne revoie à la hausse ou à la baisse les attentes qu’il s’autorisait à nourrir vis-à-vis de celle qui ne quittait plus jamais ses pensées, ou sans qu’il n’apprenne à se familiariser péniblement avec les émotions, trop longtemps perdues de vue, qu’elle faisait naître en lui. Sans s’en rendre compte, elle avait semé une véritable pagaille dans son esprit, et il était loin d’être parvenu à y remettre de l’ordre.

Pourtant, de la plus interpellante des manières, le tourbillon de pensées avait le don de s’éteindre dans un silence assourdissant lorsqu’il la tenait contre lui comme il le faisait maintenant. Là où des milliards de questions s’étaient bousculées lorsqu’il avait croisé son regard noisette alors qu’ils partageaient danse après danse sur la terrasse de Flora, et où les interrogations existentielles l’avaient torturé encore quelques minutes plus tôt alors qu’avait été abordé le sujet de cet hypothétique, mais non moins redoutable, départ à Sydney, l’étreinte emplie de tendresse avait mis un terme retentissant à tous les états d’âme inconfortables d’Eli. Même si c’était d’une façon moins notable que Flora, qui avait véritablement fondu contre lui, il s’abandonna sans réserve à ce moment de douceur, laissant s’abattre une à une les barrières prudemment dressées entre lui, ses sentiments et ses craintes, et savoura chaque seconde du contact privilégié qu’elle n’avait pas hésité à lui accorder lorsqu’il l’eut initié. Il avait saisi la portée émotionnelle des questions qu’elle lui avait adressées, et deviné le caractère infiniment sensible de la situation – brièvement, il avait craint que la soirée ne prenne une tournure plus amère, comme elle avait parfois eu le don de le faire lorsqu’ils avaient abordé des situations inconfortables. Cela ne l’avait pas empêché d’initier, de la seule façon dont il savait le faire, le témoignage de son affection : par les gestes, là où les mots lui faisaient cruellement défaut et avaient tendance à le trahir plutôt qu’à le servir comme c’était le cas lorsqu’il était en plein contrôle de la situation. Encouragé par l’attitude réceptive de Flora, Eli autorisa ses doigts à entamer de douces caresses contre le tissu de sa blouse, comme il avait déjà pu le faire à quelques reprises lorsqu’il se sentait à l’aise comme il l’était maintenant – et il aurait pu s’abandonner au moment, si le léger soubresaut de Flora accompagné d’une protestation rieuse ne lui avait pas soutiré une réaction amusée à son tour. « Je n’oserais même pas l’envisager », glissa-t-il, faussement solennel mais pas moins sincère pour autant, adaptant la pression appliquée contre la peau couverte de Flora en gage de bonne volonté, afin de s’assurer de ne pas la chatouiller malgré lui.

Les mots qui s’échappèrent ensuite des lèvres de Flora, de plus en plus gagnée par sa torpeur, achevèrent d’arracher Eli à sa stupeur, bien qu’il conservât une attitude toujours aussi calme. Poussé par un élan qu’il ne s’expliqua pas, mais qui parut plus naturel que tous les comportements qu’il avait pu adopter face à elle en plus d’un an, il lui chuchota des aveux avec une ingénuité qui le surprit lui-même. Et, de là où elle ne pouvait le voir, il sourit à la réponse qu’elle lui chuchota à son tour, plus tendre encore, si c’était possible, qu’il ne l’avait été lui-même en lui avouant qu’il ne parviendrait à l’éconduire. « Je ne le ferai pas », souffla-t-il avant de loger sa main contre son visage et d’enfouir les doigts dans ses mèches à la douceur satinée, s’autorisant à inhaler le parfum enivrant qui l’enveloppait tout entier. Il pouvait sentir chaque parcelle de la surface où leurs corps étaient entrés en contact, sentit frissonner Flora contre lui et dut réprimer un frisson à son tour, pratiquement transi par l’intensité de cette étreinte qu’il aurait aimé voir se poursuivre éternellement. Et s’il prit la parole pour suggérer à Flora de lui dire de partir si elle voulait espérer obtenir un peu du répit solitaire qu’elle s’était initialement promis pour la soirée, sans doute fût-ce uniquement parce qu’il était à peu près sûr de la réponse qui viendrait à cette proposition. Un léger sourire flotta sur les lèvres charnues de l’héritier en entendant la petite brune lui dire ce qu’il avait espéré entendre, et il ne cessa de sourire lorsque ses prunelles ensommeillées retrouvèrent finalement les siennes. Il s’apprêta à lui répondre, peu désireux de se faire prier, comme s’il redoutait qu’elle ne change d’avis, mais elle le devança et formula une réflexion qui ne manqua pas de l’amuser. « C’est une injustice presque scandaleuse », la railla-t-il, avec une douceur qui ôta toutefois toute trace de moquerie de sa voix – mais ses airs malins et potaches furent tués dans l’œuf par le contact qu’elle initia contre sa joue, alors que lui-même venait de retirer sa main de la sienne lorsqu’elle s’était tournée vers lui. Ses paupières battirent dans un réflexe paresseux lorsque les doigts de Flora quittèrent sa joue pour balayer son front, et un souffle légèrement trop soutenu s’échappa, tout juste audible, de ses narines au contact infiniment agréable de sa peau contre son visage. Ses paupières ne s’ouvrirent que lorsque la main de Flora s’immobilisa, à l’exception de son pouce, à nouveau contre sa joue. Automatiquement, le visage d’Eli s’alourdit contre la petite main de Flora, tout juste assez pour exercer une pression contre cette dernière, témoin de l’apaisement qu’elle faisait naître en lui. Un sourire à l’inhabituelle timidité fendit le visage d’Eli lorsqu’il murmura, d’une voix légèrement rauque : « Bien sûr que je reste. » Son regard azur soutint avec une intensité toute particulière celui d’ambre liquide dans lequel il manqua de se perdre, avant de glisser sur les traits de son visage, dont il était assez proche pour percevoir chaque détail, et de s’attarder quelques secondes sur les lèvres rosées desquelles s’échappait un souffle qui s’écrasait contre sa propre peau. Sa main, ballante depuis que Flora avait relevé la tête, reprit de la hauteur pour se reloger à l’arrière de son crâne, et Eli posa une nouvelle fois, avec une insoutenable chasteté, les lèvres contre le front de la petite brune, y déposant un baiser tout juste trop long pour être tout à fait innocent. « Mais pas question que je te prive de ton sommeil durement mérité – tu tombes de fatigue, Constantine », murmura-t-il avec un sourire en coin en reculant le visage après avoir décollé, à contrecœur, ses lèvres de sa peau. « Allons te mettre au lit, comme ça, je teste le confort réputé de ce canapé. Et demain, je te prépare un petit-déjeuner de reine. Qu’est-ce que tu en penses ? », suggéra-t-il en retrouvant le ton enjoué qu’elle lui connaissait bien, bien que le timbre de sa voix fût toujours anormalement bas, comme s’il avait peur de trop la réveiller s’il s’exprimait comme il en avait l’habitude. Il sut que le moment unique qu’ils partageaient touchait à sa fin, et, comme pour faire ses adieux à ce dernier, il laissa retomber la main logée dans ses mèches avec lenteur, profita quelques secondes de plus de ses prunelles si proches qu’il en percevait toutes les nuances, puis se décolla tout juste assez d’elle pour tourner le buste dans sa direction et l’étreindre de ses deux bras, la serrant contre lui avec une intensité qu’il ne s’était jamais autorisée jusque-là. L’étreinte dura longtemps, mais pas assez au goût de l’héritier, qui dut se faire violence pour relâcher finalement sa petite souris. Il fut le premier à se lever, en poussant un grognement manifestement mécontent, puis se tourna vers Flora en lui lançant un regard faussement réprobateur. « Encore un peu, et c’est toi qui vas t’endormir ici et moi qui vais m’installer dans la suite parentale », renchérit-il avec le plus grand sérieux. Il n’hésita pas bien longtemps avant de se pencher et de passer un bras autour de sa taille, puis l’autre au creux de ses genoux. « Accroche-toi, on est partis », chuchota-t-il au creux de son oreille avant de la soulever aisément, d’un mouvement souple mais doux, et d’entamer le trajet en direction de la chambre de Flora. Moins d’une minute plus tard, il se trouva au pied du lit où ils avaient passé un après-midi lointain à discuter du travail qui avait justifié les débuts de leur relation. Eli s’assit au bord du matelas, et s’assura d’y déposer Flora avec toutes les précautions du monde. Tout en s’apprêtant à se relever, il lui demanda : « Tu n’as besoin de rien ? Est-ce que je peux encore faire quelque chose ? »
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❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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