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 flowers party (eliora #12)

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Flora Constantine
Flora Constantine
la petite souris
la petite souris
flowers party (eliora #12) 7vHkInU Présent
ÂGE : trente-et-un ans (02.02.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : une aiguille et du fil cousent entre eux les morceaux de son coeur fragilisé dont elle ignore comment stopper les saignements
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
flowers party (eliora #12) Tumblr_poblqmGG5I1xhaux3o1_540
POSTS : 514 POINTS : 120

TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
CODE COULEUR : #7380B5
RPs EN COURS :
flowers party (eliora #12) 83e3aec30ba7f805f6c96f4d99fe57a6794c5705
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

flowers party (eliora #12) 7af2b1c79e534ae906eb6e6edac1f4e6a75c279c
WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

flowers party (eliora #12) Exjd
STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

flowers party (eliora #12) Ft18
POWERPUFF › uc.

flowers party (eliora #12) Pqdg
FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

flowers party (eliora #12) Aug2
FLOYA › uc.

flowers party (eliora #12) 18c9a4da9a22a958ccd0d2117c762129a505469b
FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

RPs EN ATTENTE : auden #4
RPs TERMINÉS : (2022) auden #1ambrose #1(event) défilé weathertonelijah #1millie #1elijah #5james #1elijah #3auden #2bellamy #1carl #1

(2023) malone #1auden #3elijah #4elijah #2elijah #7elijah #8kieran #1elijah #6elijah #9jordan #1august #1elijah et blakeambrose #2penny #1blake #2shiloh #1elijah #16 aushiloh #2elijah #15tessa #1elijah #11eliora #12james #2ambrose #3kieran #2zoya #2blake #3millie #2


nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
nanowrimo 2023 › 80 000 mots ✓

flowers party (eliora #12) 2Fmhih2
flowers party (eliora #12) Y9oy77A

AVATAR : emma watson
CRÉDITS : cristalline (avatar) astra (signature) loonywaltz (userbars)
DC : channing walker (ft. matthew daddario)
PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 15/08/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45755-we-accept-the-love-we-think-we-deserve-flora
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Message(#) Sujet: flowers party (eliora #12) flowers party (eliora #12) EmptyLun 6 Nov 2023 - 20:32



flowers party

@Elijah Walker et Flora
avril 2023
Elijah a essayé de l’appeler il y a quelques jours. et elle n’a pas décroché.

La colère et le chagrin pour seuls souvenirs de leur dernière interaction, Flora n’avait pas eu le courage de renouveler la prise de contact initiée par l’héritier lorsqu’elle avait réalisé, avec un délai, que cette dernière était déjà vieille de plusieurs heures. Assise sur les marches extérieures à l’arrière de l’Electric Playground durant une pause, baignée par les lumières pâles et froides des réverbères brillant vaillamment au travers de la nuit, le regard de la brunette s’était accroché à la notification surprenante au milieu d’autres brusquement floues. Elijah avait essayé de la joindre. Avait, pour une raison qui lui échappe, composé son numéro dans l’espoir d’entendre sa voix à l’autre bout de la ligne - et elle, sûrement occupée en salle ou à nettoyer des verres, n’avait pas pris son appel. Ils ne s’étaient pas reparlés depuis ce fameux soir où elle l’avait imploré de sortir de chez elle, ce que l’héritier avait fini par faire en murmurant sur son départ des paroles qui résonnaient depuis en elle comme une impitoyable mélodie, et Flora s’était résignée tout comme lui à cette rupture. Ils n’avaient pas repris contact l’un avec l’autre, de toute façon à court de mots à s’adresser après tous ceux venimeux qu’ils avaient échangé sans jamais croire en être capables l’un à l’égard de l’autre, et Flora, aussi malheureuse était-elle, cherchait chaque jour à se persuader qu’il n’y avait jamais eu d’autre issue possible à leur relation. Que cette fin était celle logique à ce qu’ils avaient partagé, et qu’il était plus facile pour eux de s’oublier que de chercher d’une manière ou d’une autre à continuer à se voir. Ils avaient tiré le meilleur de ce qu’ils avaient à s’offrir, et avaient déjà passablement goûté au pire - inutile de vouloir, là aussi, découvrir jusqu’où ils pourraient aller. Pour autant, et sans doute parce que cela ne faisait pas suffisamment longtemps, ses pensées se tournaient inlassablement vers le grand brun et son cœur qu’elle se refusait à considérer aussi sombre qu’il avait voulu le lui faire croire. Flora se surprenait à penser à lui, à vouloir lui écrire et à retrouver sa compagnie dans l’espoir d’apaiser ses fins de journées, et ce sans jamais qu’elle n’y songe délibérément. Elle était pourtant bien entourée - elle avait Blake, son petit ami, jamais bien plus loin qu’un sms pour l’inviter à passer à l’appartement après le travail. Elle avait sa meilleure amie, Penny, dont la porte et les bras lui seraient toujours ouverts, ainsi que ses frères sur qui elle pourrait toujours compter peu importe les tensions actuelles au sein de la fratrie. Elle avait des épaules sur lesquelles s’appuyer, du réconfort qu’elle n’avait qu’à réclamer, mais Flora cherchait en eux ce qu’elle ne pouvait trouver qu’en lui - et elle était la première effrayée par ce constat.

Plusieurs jours s’étaient écoulés depuis l’appel manqué du Walker, et Flora avait été incapable de parvenir à en faire abstraction. Le lendemain, après s’être réveillée en milieu d’après-midi après avoir regagné son appartement au petit matin, la brune avait cru avoir imaginé cette notification - mais un coup d’oeil à son carnet d’appels lui avait assuré le contraire, et elle avait passé la semaine suivante à se torturer l’esprit de mille façons différentes. Peut-être avait-il simplement fait erreur en voulant supprimer son contact de son répertoire, peut-être avait-il été ivre, peut-être Zelda avait-elle marché le téléphone déverrouillé de son propriétaire - Flora n’avait pas considéré l’une de ces options plus qu’une autre, et n’avait rien tiré de ses ruminations si ce n’est une fatigue grandissante. Elle aurait pu composer son numéro à son tour, ou même lui écrire, mais elle n’était pas celle d’eux deux pour qui les mots étaient les plus faciles à trouver - elle y avait pensé, mais n’était pas parvenue à savoir quoi lui écrire en considérant la possibilité de le faire, encore moins quoi lui dire dans le cas où sa voix aurait mis un terme aux fréquences téléphoniques. Alors, et ce pour mettre un terme à ses insomnies, la petite souris s’était retranchée dans une ultime solution - et sans doute était-elle la plus terrifiante de toutes.

Elle avait pris congé cet après-midi, sans se soucier de la perte à gagner que ces quelques heures en moins provoqueraient sur son salaire - elle avait besoin de cet argent, mais encore davantage d’une sieste, d’une douche et surtout de quelques heures pour elle. Elle avait dormi jusqu’à ce que le soleil commence à piquer du nez après avoir quitté le café en fin de matinée, puis n’avait pas mis longtemps une fois réveillée à se préparer avant de prendre un bus direction Spring Hill. Flora, elle n’avait aucune certitude quant à ce que cette décision soit la bonne, ni même si elle le trouverait chez lui ; mais elle devait essayer, pour elle, pour offrir une fin plus digne à leur histoire que celle à laquelle ils se sont tenus ces derniers jours, pour eux. Descendue quelques arrêts plus tôt que celui le plus proche du quartier d’Elijah, comme pour repousser son arrivée pour une raison qui lui échappe, Flora marche posément en laissant ses yeux noisette onduler sur ce qui l’entoure. Sur Brisbane et ses habitants impatients de rejoindre leurs foyers à l’amorce du week-end, sur les devantures de boutiques enflammées par le soleil couchant, sur les terrasses animées qui se bondent à vue d’oeil - l’ambiance de Spring Hill lui a toujours paru moins accessible que celle de Fortitude mais, et ce pour l’une des premières fois, Flora la trouverait presque réconfortante. Son visage s’égaye d’un léger sourire pour terrasser son stress, et la brune continue sa marche en inspirant profondément, ses yeux s’arrêtant à peine quelques minutes plus tard sur une énième devanture et ses pas s'interrompant.

Son sang pulse à ses oreilles, Flora est certaine de trembler, et elle patiente d’interminables secondes devant la porte d’Elijah avant de trouver la force d’y toquer. Un bouquet de tulipes bleues dans une main, son courage dans l’autre, elle s’était persuadée de prendre une bonne décision en faisant une halte dans la boutique particulièrement bien agencée sur sa route, et s’était convaincue qu’elle serait plus à l’aise avec un cadeau dans les mains qu’en ayant ces dernières balantes le long de son corps. Mais, et maintenant qu’elle se tient ridiculement sur son seuil, la brunette voudrait rentrer sous terre - elle ignore s’il aime les fleurs et même si on lui en a déjà offertes, la plupart des hommes en recevant pour la première fois lorsqu’ils ne peuvent plus les voir, et Flora craint une réaction qui anéantirait le peu de courage qu’elle parvient à conserver. Elle n’avait pas su quoi lui apporter, ne voulait pas lui donner l’impression de vouloir l’attendrir ou de s’acheter une conduite, mais avait vu en ce bouquet azur une offre de paix autant que le reflet de ses yeux, et elle n’avait pu se résoudre à ne pas l’emporter avec elle. Son regard noisette focalisé sur les fleurs, perdue dans ses pensées, Flora redresse la tête avec un délai lorsque la paroi face à elle s’anime, et tombe nez à nez avec Elijah - et difficile de dire qui est le plus surpris des deux anciens complices. Figée, ses lèvres s’entrouvrent sans qu’aucun son n’en sorte, et Flora se tient immobile en ayant l’impression de le revoir après des mois. Elle ne savait pas à quoi elle s’était attendue, elle ignore à quel point ses souvenirs ont pu être biaisés, mais Elijah ne lui avait jamais paru aussi pâle. Jamais aussi pâle, jamais le regard aussi vide, jamais aussi absent. « Je- Salut, Elijah. » murmure-t-elle finalement après plusieurs secondes de silence. Flora et son éternelle timidité, Flora et sa douceur caractéristique, Flora et son sourire candide avec ses cheveux rassemblés en une queue de cheval de laquelle dégringole le ruban beige qui la maintient en place. Flora comme il l’a toujours connue se tient sur le pas de sa porte, et Flora ne sait pas si elle est la bienvenue. « Je- je te dérange ? » demande-t-elle par acquis de conscience, se dérobant à son regard pour le reporter sur les tulipes qu’elle tient toujours contre elle, le redressant peu après pour retrouver celui dont les nuances de bleu sont exactement les mêmes - elle ne s’est pas trompée. « Tu as essayé de m’appeler l’autre jour. » statue-t-elle à voix basse, refoulant courageusement les tressaillements de son corps. Elle a l’impression de se tenir face à lui pour la première fois, à l’exception de n’avoir aucune raison de l’être contrairement à ce fameux jour dans le showroom, et sa légitimité n’en est que plus remise en question. « J’ai pas pu répondre - alors je suis venue. » poursuit-elle plus timidement encore, avant de presser d’un air penaud ses lèvres l’une contre l’autre. Elle est désolée, et son langage non verbal se charge de le lui faire savoir. « Elles sont pour toi. » précise-t-elle en tendant plus timidement encore le bouquet.
rainmaker



 
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby

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Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
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ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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POSTS : 2521 POINTS : 2000

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

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WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

flowers party (eliora #12) J7at55c
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

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ELETT ✵ boy, when I left you, you were young, i was gone, but not my love. i want you to be happy, free to run, get dizzy on caffeine, funny friends that make you laugh. i know you'll feel the ghost of some memories so warm.

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ELIYA ✵ yes my love, i confess to you - i am only here to break your heart in two. the very flower you chose that day, its only task was to decay. indeed, it's wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light - your loving arms are the true delight.


RPs EN ATTENTE : zoya #5

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Spoiler:

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DC : aucun
PSEUDO : balderdash, zoé
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INSCRIT LE : 18/04/2022
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Message(#) Sujet: Re: flowers party (eliora #12) flowers party (eliora #12) EmptyMer 8 Nov 2023 - 15:15




Flowers Party

@Flora Constantine & Elijah Walker
( AVRIL 2023 )



Les derniers jours avaient été le siège de la lutte acharnée qui opposait Eli à ses démons les plus redoutables et les plus impitoyables. Après près de sept ans d’une abstinence irréprochable, le voilà à deux doigts de se laisser happer par les griffes de la plus terrible addiction dont il ait jamais souffert et dont l’ombre effrayante planait en permanence au-dessus de lui depuis que, quelques jours auparavant, il avait cédé à une tentation qui menaçait désormais de lui faire perdre complètement pied. Au terme d’un parcours semé d’embûches, aussi long que périlleux, Eli était pourtant parvenu à renoncer d’une manière qu’il avait crue définitive à ce vice qui avait manqué de lui coûter la vie. Son séjour aux soins intensifs après avoir frôlé la mort de près avait, à l’époque, été l’élément déclencheur de son long cheminement vers l’abstinence. Celle-ci lui avait coûté pas moins de deux sevrages, tous deux marqués par des difficultés auxquelles il ne se serait jamais attendu.

Un premier combat contre la vicieuse et insidieuse dépendance psychologique qui l’avait rendu complètement esclave du produit dont les consommations avaient tant dérapé qu’il en était venu à le consommer directement par voie intraveineuse, éternellement insatisfait des effets que les substances et méthodes plus douces peinaient à exercer sur le mal-être insupportable qu’il cherchait alors désespérément à fuir. Renoncer définitivement à l’héroïne avait été un réel déchirement pour celui qui, des mois durant, y avait trouvé la seule source de réconfort et le seul échappatoire viable face à la souffrance insoutenable qui l’accablait. Là où tout le reste avait échoué, fût-ce son entourage graduellement de plus en plus absent, ses activités de moins en moins satisfaisantes ou toutes ses autres consommations devenues inefficaces, l’héroïne était parvenue à l’envelopper, à la façon d’une étreinte aussi intense que réconfortante, dans une quiétude et une félicité qu’il avait crues perdues à tout jamais. Même lorsque la dépendance se fut installée au point que ses journées ne tournaient plus qu’autour de l’anticipation de sa prochaine prise, Eli avait délibérément ignoré les enjeux pourtant dramatiques de cette situation hautement malsaine, trop obsédé par cette forme illusoire de bonheur à laquelle il s’était désespérément accroché pour se résoudre à rompre le cercle de folie dans lequel il s’était enfermé, et avait sombré jusqu’au stade de l’overdose. Une fois résolu à tourner le dos à cette addiction qui n’avait laissé de lui que l’ombre de l’homme qu’il avait autrefois été, Eli avait traversé rien de moins qu’un deuil. Lorsqu’il eut troqué son bonheur en poudre contre les comprimés de son traitement de substitution, le retour à la réalité avait été atroce. La méthadone dont la prise rythma, près de trois ans durant, le début de chacune de ses journées remplit ses promesses et le préserva sans faille des signes de manque physique qui accompagnaient le sevrage de son opiacé préféré. Mais la méthadone ne le rendait pas euphorique, ne lui permettait plus d’échapper à ses problèmes, et il perdit à tout jamais la sensation de baigner dans un bien-être intense et sans limites. Elle le sauva, mais signa la fin définitive du bonheur synthétique qui avait permis à Eli de s’évader de son quotidien jusque-là.

Sa deuxième bataille, Eli l’avait entamée près de trois ans plus tard, fort de l’abstinence qu’il avait rigoureusement observée pendant tout ce temps mais lassé d’être ramené quotidiennement à ses anciens démons, matin après matin, à chaque fois qu’il ingérait la méthadone qui lui rappelait sa dépendance. Là où il s’était, trois ans durant, senti protégé et réconforté par ce traitement qui l’abritait des signes de sevrage physique, il avait fini par ne ressentir plus qu’une sensation d’asservissement à ces cachets dont il savait que, s’il les oubliait ne fût-ce qu’un jour, il ne serait plus qu’un junkie en manque, perdu et impuissant sans le produit pour le protéger. Progressivement, freiné par l’angoisse de la sensation du manque physique sans laisser celle-ci l’arrêter complètement pour autant, il s’était lancé dans la diminution des doses de son traitement, jusqu’au jour où il prit son ultime cachet, plus que jamais conscient de la liberté qu’il s’apprêtait à retrouver, libre de toutes les dépendances auxquelles il avait été enchaîné des années durant. Depuis ce dernier comprimé de méthadone et toute la souffrance que celle-ci venait clôturer, Eli n’avait plus lancé un seul regard en arrière, déterminé à clôturer définitivement ce chapitre sombre de sa vie. Et, des années durant, il s’était cru tiré d’affaire.

Tiré d’affaire, jusqu’à ce jour, insupportable lendemain d’une soirée qui l’avait été tout autant, où Rhett lui avait tendu cette fameuse pilule avec la promesse que, pendant quelques temps, sa souffrance disparaîtrait. L’homme à la tête froide et aux actions mesurées qu’avait l’habitude d’être Eli aurait dû refuser, sans sourciller, la proposition à l’instant où son ami la lui avait faite. Pourtant, dépassé par les événements et désespérément en quête d’une échappatoire à ses ruminations, le Walker avait cédé, et la félicité éphémère qui s’était répandue en lui comme la plus délicieuse des récompenses pour sa prise de risque avait semblé valoir le prix colossal qu’elle lui avait coûté. Un prix qu’Eli avait continué à payer à chaque minute qui s’était écoulée depuis, et dont il semblait encore loin de s’être acquitté. Désormais rongé par les remords et les regrets d’avoir si stupidement cédé à cette tentation qu’il savait pourtant destructrice, Eli était hanté par une culpabilité envahissante – mais, pire que la culpabilité, il était également submergé par l’envie. L’envie de plus, l’envie d’encore. L’envie de recommencer, de se perdre dans la véritable jouissance que lui procurait le produit, qui détonnait si délicieusement avec le fiasco qu’il avait lui-même provoqué dans sa vie et qui avait autrefois rythmé son quotidien tout au long des mois où sa personne entière n'existait plus que pour la consommation. Désormais affalé dans son canapé, le regard vitreux, Eli luttait pour ne pas céder davantage à cette envie dévorante qui ne cessait de le consumer et contre laquelle il redoutait, de plus en plus, de perdre une nouvelle fois la bataille. Au cours des derniers jours, il avait tout essayé pour étancher cette soif de recommencer, allant jusqu’à noyer son cerveau dans d’autres substances qu’il estimait moins dangereuses, mais qui n’en altéraient pas moins tant ses pensées que ses émotions, devenues un chaos insensé d’angoisses et de chagrins. Le cannabis, les calmants et les quantités insensées d’alcool qu’il avait consommés n’avaient rien changé à l’appel de la morphine, et, impuissant face aux désirs impérieux de son esprit complètement dépassé par les événements, Eli avait fini par se procurer un sachet de fine poudre dont il ignorait encore s’il l’inhalerait ou irait jusqu’à se l’injecter. Posé sur la table basse parmi les bouteilles vides, les mégots et les débris en tous genres dont la seule présence dans le salon d’ordinaire immaculé signait que quelque chose n’allait pas, le pochon semblait l’attendre, semblait l’appeler. Eli le fixait sans le voir, immobile et silencieux, un verre de gin à la main, désemparé d’avoir cédé à l’envie au point de se procurer ce qu’il s’était juré de ne plus jamais reconsommer, et plus ambivalent que jamais à l’idée de consommer le contenu du sachet transparent. Au moins, en songeant à ce qu’il allait faire de ces quelques grammes de poudre, il ne pensait plus à Flora, ni à Chan, ni à la façon dont il avait tout gâché avec eux.

La mémoire ne tarderait toutefois pas à lui revenir alors que retentit la sonnette de son appartement. Tiré de sa torpeur et de ses pensées embrumées, Eli lança un regard teinté de perplexité en direction de la porte d'entrée. Il n'attendait personne – cela faisait des jours qu'il n'avait plus vu ni parlé à qui que ce soit, exception faite du dealer qu'il regrettait déjà amèrement d'avoir sollicité. Il hésita à faire le mort mais se résolut finalement à se redresser du canapé et à prendre la direction du hall d'entrée d'un pas lent et presque robotique. Après une hésitation supplémentaire, il entrouvrit la porte et se figea en reconnaissant la personne qui se dressait dans l'entrebâillement. Le regard vide à l'exception d'une vague surprise, il murmura, après une paire de secondes de silence : « Flora ? » Était-il en train d'halluciner ? De toutes les personnes dont il avait pu imaginer la visite, la Constantine arrivait sans doute en fin de liste, bien qu'elle occupât une partie considérable de ses pensées depuis leur dernière interaction catastrophique. Son cœur sembla s'emballer tout en restant comme anesthésié, et Eli peina même à trouver l'énergie de se demander ce qui avait pu motiver la venue de celle qu'il n'aurait pas cru revoir un jour, et surtout si rapidement, bien que les journées qui s'étaient écoulées depuis leur dernière rencontre avaient semblé durer une éternité. « Je… non, tu ne me déranges jamais », répondit-il presque par réflexe, bien loin de la colère qu'elle lui avait connue la fois dernière – à vrai dire, il ne ressentait plus grand chose que de la confusion et du désespoir. Son regard étrangement absent balaya la brune sur toute sa hauteur, s'arrêtant sans le voir sur le bouquet qu'elle tenait entre les mains, avant de retrouver les prunelles timides de la petite brune avec cet air toujours perplexe. Il hocha la tête à ses explications, semblant confus sans pour autant chercher à comprendre, et resta désespérément silencieux, se tenant bêtement dans le cadre de la porte, incapable de la moindre réaction. Lorsqu'elle lui tendit les fleurs, il suivit le mouvement du regard et prit quelques secondes avant de tendre les mains à son tour pour accepter le cadeau. « Oh… merci », répondit-il presque machinalement, esquissant un faible sourire terriblement vide en détaillant les fleurs à la couleur particulière, avant de relever les yeux vers Flora. « C'est gentil, il ne fallait pas », souffla-t-il doucement, une pointe de reconnaissance venant habiller ses traits inexpressifs. Il resta planté là, l'esprit à la fois vide et bombardé de pensées dont il ignorait quoi faire, jusqu'à ce qu'il retrouve un semblant de contenance. « Je… je sais pas si c'est le meilleur moment, je – c'est le bordel, dans l'appartement, la femme de ménage n'est pas venue depuis deux semaines, et, euhm… », balbutia-t-il, l'air perdu et dépassé. Il semblait inventer des excuses minables mais ne disait en réalité que la stricte vérité – du moins, une infime fraction de la vérité. Car s'il avait bel et bien congédié la femme d'ouvrage qui entretenait habituellement son appartement, il avait en réalité bien plus à cacher que quelques grains de poussière et une pile de vaisselle qui marinait dans l'évier. À l'intérieur, c'étaient des dizaines de bouteilles vides qui jonchaient les meubles et le sol, des cendriers qui débordaient de mégots en tous genres et des débris divers qui complétaient le tableau. Seules les mangeoires et la litière de Zelda semblaient échapper à ce tableau apocalyptique qui traduisait le laisser-aller complet qui s'était emparé d'Eli. Celui-ci sembla à nouveau s'enfermer dans un silence assourdissant, incapable de s'exprimer davantage, mais ses émotions trouvèrent une autre échappatoire alors que ses yeux d'un bleu perçant s'emplirent de larmes.

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❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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Flora Constantine
Flora Constantine
la petite souris
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ÂGE : trente-et-un ans (02.02.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : une aiguille et du fil cousent entre eux les morceaux de son coeur fragilisé dont elle ignore comment stopper les saignements
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
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POSTS : 514 POINTS : 120

TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
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RPs EN COURS :
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ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

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WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

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STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

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POWERPUFF › uc.

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FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

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FLOYA › uc.

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FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

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Message(#) Sujet: Re: flowers party (eliora #12) flowers party (eliora #12) EmptyMer 8 Nov 2023 - 18:37



flowers party

@Elijah Walker et Flora
avril 2023
Flora, elle ne savait pas trop à quoi elle s’était attendue en venant le trouver. Elle avait songé à venir le voir pour ce qui semblait être quelques secondes à peine, autant que des semaines entières. Elle avait voulu le revoir autant qu’elle avait senti le besoin de s’éloigner de lui le plus loin et le plus longtemps possible, et était incapable d’assurer en faveur duquel des deux extrêmes son coeur penchait davantage - même si, à en juger par sa présence sur son seuil, ce dernier avait visiblement fait son choix. Elle n’avait eu aucune certitude quant à trouver l’héritier chez lui, ni même si le grand brun allait accepter de la faire entrer le cas échéant. L’aurait-elle fait entrer, à sa place, s’il avait été celui sur le pas de sa porte avec rien d’autre pour justifier sa présence qu’un prétexte minable ? Oui. Sûrement se serait-elle figée quelques secondes avant de le laisser accéder à son appartement, peu importe que Millie soit présente ou non, peu importe que qui que ce soit y soit déjà - mais elle était et avait toujours été celle qui tenait le plus à lui dans leur relation, et cela n’avait rien de surprenant. Elijah n’était pas elle, Elijah n’avait sûrement jamais tenu à elle comme elle tenait à lui, et Elijah devait probablement avoir repris sa vie comme si de rien n’était et ce, aussi égoïste qu’elle soit pour penser ainsi, de ce qu’elle considérait comme la plus injuste des façons. Elle était celle ayant essayé de l’embrasser, celle ayant essuyé des refus à ses moindres requêtes aussi ridicules aient-elles été, celle s’étant ridiculisé à maintes reprises devant lui - et lui, l’aîné richissime des Walker, avait assisté impartialement à chacune de ses maladresse en la couvrant de belles paroles dont il ignorait la portée et en avait simplement appris les lignes.

Mais elle était obstinée, Flora. Naïve, un peu idiote, mais têtue et capable de s’accrocher comme une tique à ses idées une fois ces dernières confortablement ancrées dans ses pensées. Elle n’était plus à un refus près - et peut-être que celui-ci achèverait ses maudits espoirs et lui ferait ouvrir les yeux comme elle en avait désespérément besoin. Alors elle s’était rendue à sa porte, un bouquet de fleurs dans les mains, le coeur tambourinant dans sa poitrine et la gorge si serrée qu’elle avait presque envie de vomir - et finalement, il s’était découpé dans l’encadrement. Celui vers qui ses pensées n’avaient cesse de se tourner, celui qui l’avait à la fois faite se sentir si spéciale et si ordinaire, celui à qui elle avait trouvé le courage de vociférer quelques horreurs pour le faire partir de son appartement. Elijah était là - ou du moins, son ombre. « Flora ? » Elle s’était à peine attendue à le voir, alors la Constantine n’avait certainement pas été jusqu’à imaginer l’accoutrement ou l’air qu’il adopterait en la voyant - mais celui-ci la décontenançait particulièrement. Le grand brun l’avait toujours marquée par sa fausse négligence, ses chemises en lin et son charisme impérissable qui faisaient de lui cet homme d’affaires aux tendances clichées et pourtant si efficaces. Flora, elle n’avait jamais décelé le moindre détail hasardeux chez lui, et savait que si toutes ses actions semblaient naturelles et détachées il n’en était pourtant jamais question. Mais pas cette fois - cette fois, Elijah lui apparaissait comme complètement dépassé. « Je… non, tu ne me déranges jamais » Dépassé mais pas moins doux - étonnement, elle dû le reconnaître. Ses yeux s’accrochèrent aux siens sans être impressionnés par leurs nuances, et elle mit quelques secondes à essayer d’interpréter la situation et à tirer peu importe ce qui pouvait l’être.  « Oh… merci. C’est gentil, il ne fallait pas » Il prit le bouquet et associa son action à des paroles toutes aussi robotiques, Flora suivant ses gestes et mouvements du regard sans y réagir. Elle ne s’était pas attendue à être remerciée pour ces fleurs - à la limite à être interrogée, à essuyer un air suspicieux, être victime d’un haussement de sourcils ou d’un rire nerveux. Même cette dernière possibilité aurait été moins troublante venant d’Elijah qu’un remerciement semblant particulièrement hors contexte. « J’ai pensé à toi en les voyant. » murmure-t-elle d’une voix si basse qu’elle ignore si elle est assez forte pour être entendue, les fleurs n’étant qu’un prétexte - elle avait pensé à lui tous les jours, et ce sans poser le regard sur de quelconques tulipes.

« Je… je sais pas si c'est le meilleur moment, je – c'est le bordel, dans l'appartement, la femme de ménage n'est pas venue depuis deux semaines, et, euhm… » Ses pas sont prudents alors qu’elle est, plus ou moins, invitée à entrer. Son regard s’égare sur l’intérieur habituellement architectural de l’appartement, et Flora ne s’avance pas plus loin qu’à distance de bras de son hôte. Le logement n’a plus rien de son style de magazine lui ayant toujours été si propre, et elle frisonne désagréablement à la vue des cartons de pizzas, des bouteilles de bières et autres cochonneries jonchant les meubles et le sol. Elle frisonne à l’odeur inquiétante qui flotte dans l’environnement, celle inhabituelle du Walker, et ses yeux noisette ondulent prudemment sur ce qui les entourent avant de retrouver ceux azur de l’héritier - et qui eu cru que l’océan qui s’y reflète pouvait être amené à déborder ? « Oh Elijah… » murmure-t-elle en sentant son propre coeur se briser, la peine menaçant de l’engloutir toute entière à la vue de la détresse de l’héritier. Flora, elle meurt de le prendre dans ses bras - mais elle n’en a pas le cran, et ne se sent surtout pas légitime de le faire. Elijah, il l’a toujours impressionnée par ses manières impeccables, ses émotions si pudiquement gardées, et elle ne peut s’empêcher que d’être un peu bousculée par ce miroir si dénudé d’artifices qu’il lui présente de sa personne - mais elle a trop de respect pour lui pour prendre une telle initiative après leur dernière interaction en date. « Est-ce que - est-ce que tu peux aller les mettre dans l’eau, s’il te plaît ? » demande-t-elle doucement au brun en désignant les fleurs d’un geste de la main, lui offrant l’opportunité de se détourner sans qu’il n’ait besoin de trouver une excuse pour la préserver de son regard.

et tandis qu’il s'exécute, Flora regarde autour d’elle en se pinçant brièvement l’intérieur de la joue. Jamais par dégoût - tout sauf la pitié ou la honte, mais par l’inquiétude qui la ronge à grande vitesse. Comment et pourquoi Elijah s’est-il ainsi laissé dépassé ? Prudemment, après un regard à la dérobée vers lui, Flora s’avance vers la table basse du salon après avoir abandonné son petit sac à main dans le vestibule. Elle ne veut pas l’interroger, le mettre mal à l’aise, ou le forcer à ouvrir un chapitre délicat de sa vie qu’il n’est sûrement pas désireux de lui partager - mais elle veut l’aider, autant qu’il le lui permettra. La brune se penche vers les déchets empilés et attrape quelques bouteilles, autant que ses mains peuvent en contenir, puis retourne à la cuisine pour les mettre de côté en vue de les descendre au tri lorsqu’elle repartira. Ses pas effleurent ceux du brun, et elle croise un instant ses yeux - et elle aurait presque oublié qu’il la dominait de toute sa hauteur tant elle n’avait pas été en sa proximité depuis ce qui lui paraît être une éternité. « Je sais ce que tu vas dire, alors je t’interromps avant même que tu ne commences - ça va. » commence-t-elle un peu précipitamment en anticipant le discours logique à leur situation. « Laisse-moi t’aider, Elijah. » reprend-t-elle plus doucement, le regardant quelques secondes supplémentaires, parcourant ses traits tristement tirés et fatigués. « Va t’asseoir. » lui demande-t-elle aussi douce qu’elle est ferme, ne laissant pas de place à une négociation quelconque malgré la caresse qu’évoque sa voix. L’instant suivant, elle se penche dans un placard à la recherche de sacs poubelle et en tire un qu’elle étend avant de le rejoindre au salon pour débarrasser les divers cartons de pizzas et autres détritus - jusqu’à ce que, à mesure que la surface de la table réaparaisse, ses yeux y découvrent un précieux petit sachet blanc.

Cette fois, ce sont ses yeux qui menacent de s’embuer, et Flora se fige. Les images du corps de son aîné dodelinant sur le sol sous les secousses infligées par ses mains ne mettent qu’une seconde à réapparaître devant elle, aussi nettes qu’au premier jour, et la petite souris s’interrompt dans ses moindres gestes. Sa main tendue se transforme en pierre à la façon dont elle s’immobilise parfaitement dans l’air, et elle la referme d’une manière quasi fantomatique alors que les images défilent à nouveau devant ses yeux, impitoyables et traumatiques, la faisant fermer ses paupières dans l’espoir illusoire de les faire disparaître. Cela ne peut pas être - elle doit rêver, et il est absolument ridicule que Elijah ait un jour posé la main sur de la drogue aussi dure que celle contenue en ce précieux pochon. Il est plus ridicule encore qu’il en ait consommé récemment, ou s’apprête à le faire, et qu’il soit familier avec cela. Son visage étonnement vide, brusquement tremblante, elle rouvre les yeux et les oriente vers l’héritier assis sur le canapé en essayant avec toute la volonté dont elle peut faire preuve de ne pas l’inquiéter - mais Flora est mauvaise menteuse, et l’affolement dans ses yeux noisette est évident malgré la décontraction suspecte de ses traits. « Tu- » commence-t-elle sans savoir ce qu’elle veut dire, le regardant en l’implorant de lui dire que ce n’est pas ce qu’elle croit.
rainmaker



 
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby

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Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
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ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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POSTS : 2521 POINTS : 2000

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
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RPs EN COURS :

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WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

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ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

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ELETT ✵ boy, when I left you, you were young, i was gone, but not my love. i want you to be happy, free to run, get dizzy on caffeine, funny friends that make you laugh. i know you'll feel the ghost of some memories so warm.

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ELIYA ✵ yes my love, i confess to you - i am only here to break your heart in two. the very flower you chose that day, its only task was to decay. indeed, it's wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light - your loving arms are the true delight.


RPs EN ATTENTE : zoya #5

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Spoiler:

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Message(#) Sujet: Re: flowers party (eliora #12) flowers party (eliora #12) EmptyMer 8 Nov 2023 - 22:26



Flowers Party

@Flora Constantine & Elijah Walker
( AVRIL 2023 )



La honte avait fait partie intégrante du quotidien d’Eli à l’époque où il était un consommateur quotidien, complètement asservi aux addictions devenues sa raison de vivre. La dépendance et l’honnêteté n’ont jamais fait bon ménage, et rapidement arrivé au bout des subterfuges qu’il avait pu imaginer pour dissimuler son problème sans avoir à mentir effrontément à ceux qui l’interrogeaient, Eli avait éprouvé beaucoup, beaucoup de honte. La honte de ce qu’il admettait à autrui et de l’échec qu’il représentait tout entier, mais aussi la honte suscitée par ce que les autres ne savaient pas, sans pour autant qu’il eût pu l’occulter. Si chaque prise de substance s’était autrefois logiquement accompagnée d’un soulagement éphémère, suffisamment puissant pour le convaincre de réitérer inlassablement l'expérience, les heures suivantes avaient toujours été ruinées par les remords et la culpabilité de savoir ce qu’il était devenu : un junkie dépossédé de tout contrôle, coquille vide de l’homme qu’il aurait voulu être mais dont l’existence entière était centrée autour de ces consommations dont il savait pertinemment qu’elles ne faisaient que le tuer à petit feu.

Le combat mené pour sa sobriété avait permis l’amendement de cette honte, un semblant d’indulgence à son propre égard, et le sentiment qu’il n’était désormais plus seulement un consommateur, mais redevenu une personne à part entière qui méritait à nouveau de prétendre à des rêves et des ambitions. Le cercle vertueux de l’abstinence lui avait réappris la fierté, l’espoir et l’amour-propre, au point de rompre avec la personne honteuse qu’il avait cru être pendant des années. Progressivement, Eli s’était affranchi de ce déshonneur qui lui avait collé à la peau, et dont l’absence lui avait fait un bien phénoménal. Mais ce triste naturel semblait désormais être revenu au galop, et le sentiment cuisant de honte s’abattit sur lui, écrasant et étouffant, à l’instant où son regard vitreux croisa celui, visiblement chargé d’inquiétude, d’une Flora qu’il ne s’était pas attendu à revoir un jour. S’il peina déjà à garder un semblant de contenance sur le palier de la porte, répondant à la jeune femme comme s’il était passé en pilote automatique, Eli s’effondra dès qu’il se fut résigné à la laisser entrer dans un appartement qu’il n’avait jamais été aussi honteux d’offrir au regard de quelqu’un – il n’avait pas même eu le cœur à laisser le personnel d’entretien voir les lieux dans cet état, aussi semblait-il inconcevable d’y recevoir une invitée. Il n’eut toutefois pas la force d’argumenter davantage pour la faire fuir, s’effaça misérablement pour lui céder le passage et la laisser découvrir par elle-même l’état de son logement qu’elle avait toujours connu immaculé. Il n’avait, en réalité, la force de rien : pas même de refouler les larmes qui se chargèrent de communiquer à sa place toute la détresse qui l’accablait, et qu’il laissa dégringoler le long de ses joues mal rasées sans esquisser le moindre geste pour les essuyer, alors même qu’il consacrait d’ordinaire une énergie phénoménale à la répression de ses émotions trop intimes.

Eli, cet homme effronté et fier qui aimait dominer les interactions auxquelles il prenait part, peinait désormais même à soutenir le regard de celle dont l’inquiétude occupait une place de plus en plus prépondérante sur les traits. L’envie de fuir se fit dévorante, mais même pour cela, il était à court d’énergie. Il détourna les yeux lorsqu’elle murmura son nom d’un ton qui l’aurait habituellement irrité, mais qui ne suscita désormais chez lui qu’un faible pincement au cœur. Incapable de se décider à réagir d’une façon ou d’une autre, Eli resta vissé au sol, les traits tordus par la peine ; et ce ne fut que lorsqu’elle lui suggéra de ranger les fleurs qu’il sembla sortir de cet état de transe effrayant, hochant faiblement la tête avant de faire volte-face, en direction de la cuisine où il ne s’aventurait désormais plus que pour y prendre à boire. Il lui fut reconnaissant de lui donner l’opportunité de tenter de se ressaisir à l’abri de son regard soucieux, bien que la paire de minutes que lui prit le transfert du bouquet dans un vase ne lui suffit nullement à regagner la moindre contenance. Il avait l’air toujours aussi hagard et dépassé lorsqu’il regagna la pièce à vivre et posa le vase sur la table à manger, et, de plus en plus, la honte le torturait au point de vouloir disparaître loin d’ici, loin de Flora et des inquiétudes de cette dernière. Et, comme si elle n’était pas assez intense comme cela, elle décupla en voyant la jeune femme s’affairer au rangement qu’il avait été incapable d’effectuer de lui-même, comme s’il était un enfant incapable de se gérer – une comparaison qui ne lui semblait pas si éloignée de la vérité, tant il se sentait dépassé par tout ce qu’il se passait. Lorsqu’il arriva à la hauteur de Flora, il entrouvrit la bouche, s’apprêtant à lui demander de ne pas se charger d’une tâche qui ne lui incombait nullement, mais il n’eut pas le temps de prononcer le moindre mot qu’elle lui coupa l’herbe sous le pied, allant jusqu’à lui intimer de s’asseoir pendant qu’elle poursuivait ce qu’elle avait commencé. D’ordinaire, Eli aurait protesté, et aurait trouvé insupportable de se reposer sur quelqu’un pour honorer ses propres responsabilités. Mais aujourd’hui, il se rendait compte qu’il avait désespérément besoin de l’aide qu’elle lui proposait, tout en étant persuadé qu’il ne la méritait nullement. Il finit par baisser brièvement la tête d’un air résigné, et murmura, contrit : « Je suis désolé, Flora. Je ne voulais pas que tu me voies comme ça. » Et il continuait à ne pas le vouloir, et à trouver insupportable la vulnérabilité qu’il trahissait de manière si criante devant celle qui l’avait toujours connu aussi fort qu’il prétendait l'être. Honteux et coupable, il ne s’attarda pas à ses côtés et se laissa glisser dans le canapé dont la forme des coussins commençait à épouser celle de son corps tant il l’avait rarement quitté ces derniers jours. Il ne bougea pas pendant qu’elle s’affairait un peu plus loin, ni n’esquissa le moindre mouvement lorsqu’elle revint à ses côtés, s’attelant à débarrasser la table basse du désordre qui en cachait le bois élégant, devenu taché et collant.

Brièvement concentré sur la cigarette calée entre ses lèvres qu’il peina à allumer de ses doigts tremblants, Eli ne remarqua pas tout de suite que les mouvements frénétiques de Flora s’étaient interrompus, et mit quelques secondes à s’en apercevoir. Il avisa sa silhouette figée dans une posture qui n’avait rien de naturel, et son regard suivit celui de la Constantine, rivé sur la surface de la table basse. Tout engourdi qu’il était, il n’eut pas besoin de compléter la trajectoire de son regard pour savoir où celle-ci aboutirait, et son cœur manqua un battement lorsque ses yeux interceptèrent effectivement le sachet d’héroïne qu’il avait poussé sous une pile de crasses juste avant d’ouvrir la porte, quelques minutes plus tôt. Son visage perdit le peu de couleurs qu’il était parvenu à conserver jusque-là, et la honte monta d’un cran supplémentaire. Il savait qu’aucun retour en arrière n’était possible, mais n’avait pas la moindre idée de ce qu’il pouvait bien lui dire. Il aurait pu chercher à fuir, mais n’en vit pas le sens, et se tint immobile, assis derrière elle, attendant avec appréhension qu’elle réagisse. Et, lorsqu’elle reporta sur lui un regard tourmenté malgré l’apparence faussement nonchalante de son visage, il se résolut à faire preuve d’une transparence totale, encouragé par la seule conscience du fait qu’il ne pouvait plus faire grand-chose pour dégringoler davantage dans l’estime de la petite brune qu’il s’était tant évertué à protéger, mais qu’il ne faisait désormais qu’anéantir de manière répétée depuis des semaines. « C’est de l’héroïne », murmura-t-il, à peine audible, ancrant un regard à nouveau vide d’émotions dans celui de Flora. Et de préciser, sans doute inutilement : « Je suis héroïnomane. » Il inspira une bouffée d’air qui ne sembla pas parvenir à atteindre ses poumons tant sa gorge était nouée, et ne fit rien pour arranger sa sensation d’étouffement en tirant sur sa cigarette, l’air pathétique, plus honteux que jamais. « J’ai été clean pendant presque sept ans. Mais j’ai reconsommé – une fois. Il y a deux semaines. Pas de l’héroïne, de l’oxycodone. C’est aussi de la morphine », confessa-t-il d’une voix étonnamment calme, bien que son corps entier tremblât sous le poids du désespoir. Son regard s’égara pendant quelques instants durant lesquels il demeura silencieux. « Je veux pas rechuter – j’ai trop souffert, trop galéré », s’exclama-t-il alors, d’un ton suppliant, retrouvant le regard de Flora sans savoir au nom de quel culot il osait encore lui faire face. « Ce sachet, je… J’y ai pas touché. Je veux pas y toucher. » Il disait vrai, et sans doute devait-elle le savoir, à moins qu’elle ne voie dans ses propos que les beaux mensonges que faisaient miroiter les toxicomanes désespérés de regagner la confiance de ceux qu’ils avaient déçus à trop de reprises. Il tira frénétiquement sur sa cigarette, se brûlant presque les doigts avec le filtre, et écrasa le mégot dans le cendrier qui débordait déjà. Les tremblements de son corps s’accentuèrent, et Eli jeta un regard tout particulier au sachet posé au milieu de la table basse. Un regard qui mêlait une haine profonde autant qu’un désir ardent, à l’image de l’ambivalence qui le rongeait depuis cette consommation qu’il n’aurait jamais dû se permettre. Sans même s’en rendre compte, il s’humecta les lèvres, animé par une fébrilité qui lui conférait un air presque fou. Il murmura alors, le regard toujours rivé sur le pochon, la voix agitée d’un trémolo irrépressible : « Mais… j’en ai tellement besoin, je… j’ai envie de rien d’autre. » À nouveau, ses yeux s’embuèrent lorsqu’ils retrouvèrent le visage de Flora, qu’il ne supporta pas de regarder plus d’une paire de secondes, terrifié de ce qu’il allait y lire. Les coudes appuyés sur les genoux, il enfouit la tête entre les mains, agrippant à pleines mains ses boucles décoiffées, et, sans parvenir à freiner quoi que ce soit, s’effondra en sanglots, les épaules parcourues de profondes secousses. « Je suis tellement paumé, Flora – et je suis tellement, tellement désolé… », s’exclama-t-il d’une voix étranglée. « Pourquoi j’ai fait ça… ça n’aurait jamais dû arriver », murmura-t-il, davantage pour lui-même qu’à l’intention de la Constantine. Il se redressa, se passant une main sur le visage en s’exhortant à un calme dont il savait qu’il ne viendrait pas, le regard papillonnant dans le vide, désormais parfaitement incapable d’affronter ses prunelles noisette.

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❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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Flora Constantine
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la petite souris
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ÂGE : trente-et-un ans (02.02.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : une aiguille et du fil cousent entre eux les morceaux de son coeur fragilisé dont elle ignore comment stopper les saignements
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
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TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
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ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

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WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

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Message(#) Sujet: Re: flowers party (eliora #12) flowers party (eliora #12) EmptyJeu 9 Nov 2023 - 8:00



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@Elijah Walker et Flora
avril 2023
Elijah n’avait jamais fuit son regard. Du jour de leur rencontre à celui où elle l’avait mis à la porte de son appartement, jamais le grand brun n’avait fait échapper ses billes azures aux siennes chocolat - l’inverse se produisait fréquemment, mais les rôles ne s’échangeaient jamais. Fil conducteur de leurs interactions, base solide à leurs rencontres, la petite souris avait toujours été intimidée par l’ascendant de l’héritier sur elle et n’avait qu’à de rares et surtout ironiques opportunités pris le risque de le défier. Flora, il faut dire qu’elle se plaisait dans cette configuration, et soupçonnait le grand brun de s’y contempler tout aussi bien à la façon dont elle le suspectait de se jouer consciemment de ses mots et de sa prestance pour la faire se détourner et s’empourprer ses joues. La brune, elle avait toujours été bien plus influencée par ses émotions que le contraire, et l’aîné des Walker avait toujours suscité son admiration en apparaissant comme la chimère idéale à cette balance inégale. Jusqu’à aujourd’hui, Elijah avait toujours affiché son éternel optimisme et ses sourires ravageurs, la rendant jalouse de son côté impénétrable et pour lequel il était si facile de tomber alors qu’elle-même connaissait des jours sans, était tiraillée par la fatigue et rendue désagréable par les aléas du quotidien - elle l’avait envié, avait voulu être à sa place, et réalisait à présent l’ampleur de son erreur de jugement.

Elle aurait été incapable de survivre à la fenêtre qu’il était sur le point de lui entrouvrir sur sa vie. Elijah, il avait suscité son admiration et même son envie par la facilité avec laquelle tout semblait à sa portée - et naïvement, Flora avait cru qu’il s’était contenté de suivre un chemin paisible pour arriver à ses fins, bien qu’elle ne remettait pas son talent en doute. Mais elle avait, inconsciemment et leurrée par sa maudite bonne humeur, mis en doute de quelconques épreuves trop difficiles à surmonter - et maintenant qu’elle y était confrontée, Flora se sentait aussi idiote que plus admirative encore. L’odeur de tabac froid et d’alcool, ses joues mal rasées et les larmes les striant ne lui faisaient que prendre conscience de l’humanité pudiquement dissimulée qu’il cachait aux yeux du monde, et elle était aussi troublée que prudente quant à la façon dont l’aborder. Elle était triste, évidemment - pas d’y être confrontée mais qu’il le soit, et la brune cherchait à présent à être aussi délicate que possible quant à découvrir la manière dont il acceptait sa présence à ses côtés dans cette épreuve. « Je suis désolé, Flora. Je ne voulais pas que tu me voies comme ça. » Jamais Flora n’avait entendu sa voix résonner de la sorte - aussi vulnérable et ordinaire, aussi simple et transparente. et aussi douloureuse soit-elle à écouter, aussi déchirante soit-elle, la brune voulait la faire résonner à nouveau en réponse à tout ce qu’elle avait à lui répondre. À tout ce qu’elle voulait lui dire, aux réassurances qu’elle voulait lui adresser et lui faire croire - il n’avait pas à avoir honte, pas face à elle, pas pour cela. Pour une fois, Flora pensait avoir davantage à lui dire qu’il ne trouverait à répondre, mais à nouveau la brune garda le silence sans être capable de trouver les mots justes et trop effrayée à l’idée de le faire se morfondre davantage.

L'extrémité d’une nouvelle cigarette s’égaya au bout de ses lèvres, et la brune fit une halte au niveau de la baie vitrée pour l’entrouvrir. Elle ne le jugeait pas, devinait le réconfort obtenu dans le geste, et se contenta de débarrasser la table basse du plus gros de ses détritus sans les voir - elle n’en vit qu’un seul, fléau le plus vicieux de tous, et ne put se résoudre à continuer de fonctionner correctement. La Constantine, elle n’avait jamais touché à une cigarette de sa vie - elle buvait, occasionnellement, en soirées et lorsqu’elle était triste, mais n’avait jamais consommé d’un autre danger comme le tabac ou toutes autres substances qu’elles soient médicamenteuses et/ou à base de plantes. Mais elle avait assisté, de plus près qu’une majorité, aux ravages pouvant être causés par les contenus de ces ridicules pochons transparents - et son regard dû le retranscrire bien malgré elle à la façon dont Elijah prit la parole après qu’elle ait eu le temps de revivre les visions d’horreur de cette journée qu’elle faisait tout pour oublier. « C’est de l’héroïne » Son regard azur trouva le sien et Flora se contenta de le soutenir, laissant les mots tant redoutés la poignarder sans qu’elle ne les empêche. « Je suis héroïnomane. » Elle ne respire plus vraiment, la brune. Ses lèvres tremblent sur une secousse, elle les pince pour les faire s’immobiliser, ses dents mordent si fort sa langue qu’elle craint de la blesser et Flora use de tout ce qu’elle a pour ne pas fondre en larmes face à l’aveu dont elle avait deviné la résonance à la vue du sachet. Elle veut l’aider, Flora - mais elle a été incapable d’aider son frère qu’elle a toujours connu, alors comment pourait-elle venir en aide à Elijah qu’elle ne connait que depuis quelques mois ? Ses yeux incapables de lâcher les siens, quelques larmes solitaires s’échappent de ses cils charbonneux et elle entrouvre finalement la bouche pour laisser l’oxygène y entrer. « Tu en as pris ? » - « J’ai été clean pendant presque sept ans. Mais j’ai reconsommé – une fois. Il y a deux semaines. Pas de l’héroïne, de l’oxycodone. C’est aussi de la morphine » Elle acquiesce à cela, signifiant simplement entendre et comprendre l’information - sept ans d’abstinence et une rechute il y a deux semaines. Comment ces maudits comprimés pouvaient-ils détruire ceux y touchant ? Comment, quelqu’un d’aussi fort que lui, pouvait-il être réduit à une ombre sous une seule et unique prise ? Elijah fuit son regard et elle déglutit péniblement, désormais accroupie devant lui sous la douleur infligée par son coeur et répercutée sur son corps. Lentement, le sac poubelle délaissé à ses côtés, Flora tend la main vers le visage de l’héritier et fait se redresser prudemment son menton à l’aide de son index et de son majeur, le contact doux et réservé alors qu’elle soutient son visage dans sa direction un instant. La pulpe de ses doigts caresse inconsciemment sa repousse de barbe humide, et elle sourit tristement en laissant sa paume venir trouver sa joue pour en soutenir le poids. « Respire Eli » murmure-t-elle, à peine audible, le laissant poursuivre. « Je veux pas rechuter – j’ai trop souffert, trop galéré (...) Ce sachet, je… J’y ai pas touché. Je veux pas y toucher. » Son désespoir et son agitation la font renoncer au contact, et la brune laisse ses jambes fléchir en venant s’asseoir à même le sol. Son coeur frappe nerveusement dans sa poitrine, et elle s'accroche à l’honnêteté inébranlable de l’héritier pour croire les propos qu’il lui tient - Malone avant lui lui en avait tenu de similaires, dictés par le manque, mais Flora veut croire que l’unique prise vieille de deux semaines est réellement la seule et qu’il n’est pas trop tard pour vouloir croire aux paroles qu’il lui tient.

Mais elle connaît ce regard, la brunette. Elle y lit des faiblesses affreuses, des envies et besoins irrépressibles, et elle se sent ridicule face à ce qu’elle ne peut parvenir à gérer seule - et cela la rend triste, profondément malheureuse. « Mais… j’en ai tellement besoin, je… j’ai envie de rien d’autre. » À nouveau, ses lèvres se pincent pour s’empêcher de trembler et elle vient prudemment barrer la vue du sachet à l’aide de son corps, se décalant face à ce dernier pour confronter l’héritier. et la Constantine, elle jure haïr et détester du plus profond de son être peu importe ce qui l’a poussé à consommer, elle déteste plus encore peu importe qui lui a fourni ce pochon et voudrait le secouer pour chasser de son visage cet air absent et presque effrayant propre à tous les consommateurs en manque. « Elijah, je t’en supplie » articule-t-elle en secouant mollement la tête - elle veut se persuader qu’il ne lui fera pas le moindre mal si elle s’impose entre lui et le sachet, elle veut croire qu’il sera plus fort que peu importe les démons qui engrainent son esprit. « Ne fais pas ça. » - « Je suis tellement paumé, Flora – et je suis tellement, tellement désolé… » Il prend son visage dans les mains, agrippe ses mèches et elle voudrait le prévenir de ne pas se blesser - mais sa frustration est limpide, sa détresse déchirante, et elle ne peut le blâmer de chercher à l'extérioriser comme il le peut. « Pourquoi j’ai fait ça… ça n’aurait jamais dû arriver » Ses paupières se résignent sur un battement, et la brune pose prudemment sa main sur la cuisse de l’héritier sans le forcer à retrouver son regard. Le sien, noisette, suit le mouvement de sa main dont les doigts se mettent à masser d’une manière si légère qu’elle doute qu’elle soit perceptible sa chair étonnement tiède malgré l’épaisseur de tissu l’en séparant - sans doute est-ce dû à toute sa condition, au manque et à l’angoisse qui le ronge. « Si tu es vraiment désolé… » commence-t-elle en ayant conscience de l’injustice de la requête qu’elle s’apprête à formuler, mais abattant cette carte sans hésitation ni pudeur aucune. Son regard se redresse pour trouver le sien, et Flora déglutit avant de poursuivre. « Si tu as un jour tenu un minimum à moi - alors ne fais pas ça. » Ses yeux plantés dans les siens, la brune secoue légèrement la tête alors que ses épaules s’affaissent progressivement sans que sa main ne quitte sa cuisse. « Mon frère a frôlé la mort pour les mêmes raisons, et maintenant que je suis au courant pour toi je ne me le pardonnerais jamais si- » Elle ne parvient pas à finir sa phrase, sa voix se déchirant au fil de ses mots et ses doigts serrant aussi pudiquement que fermement le tissu du jogging de l’héritier qu’elle froisse tandis que ses yeux se chargent de larmes. « Résiste Elijah - je t’en prie. » l’implore-t-elle, toujours assise sur son parquet, le visage redressé dans sa direction en esquissant un sourire misérable trahissant tout son chagrin et ses tourments, terrifiée à l’idée de le perdre.
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Elijah Walker
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les mauvaises décisions
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ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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TW IN RP : ex-toxicomanie
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ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
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flowers party (eliora #12) K67f
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

flowers party (eliora #12) J7at55c
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

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ELETT ✵ boy, when I left you, you were young, i was gone, but not my love. i want you to be happy, free to run, get dizzy on caffeine, funny friends that make you laugh. i know you'll feel the ghost of some memories so warm.

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ELIYA ✵ yes my love, i confess to you - i am only here to break your heart in two. the very flower you chose that day, its only task was to decay. indeed, it's wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light - your loving arms are the true delight.


RPs EN ATTENTE : zoya #5

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Message(#) Sujet: Re: flowers party (eliora #12) flowers party (eliora #12) EmptyJeu 9 Nov 2023 - 23:54




Flowers Party

@Flora Constantine & Elijah Walker
( AVRIL 2023 )



À la honte qui habitait autrefois Eli de manière routinière succédait généralement une terrible déception chez quiconque se trouvait confronté à sa douloureuse réalité. De la désillusion, de la peine, de la pitié, de la colère aussi, parfois – l'arsenal de réactions était assez fourni, mais elles n'avaient jamais de connotations positives. Elles n'avaient fait qu'accentuer la honte qui l'accablait déjà, et contribué à sa décision de garder jalousement le secret de cette partie de sa vie sitôt qu'il eût renoncé à ce vice destructeur. À une poignée d'occasions seulement, Eli était revenu sur ce chapitre peu glorieux qui avait manqué de clôturer sa vie de manière tragique, avec ceci de particulier qu'il avait pris le soin, à chaque fois, d'en parler au passé. Il s'était désolidarisé de l'être en lequel la drogue l'avait transformé, avait mis davantage l'accent sur la sobriété qu'il avait atteinte que sur la dépendance qui resterait dormante en lui jusqu'au jour où il rendrait son dernier souffle. De manière optimiste, et incontestablement naïve, il avait juré que cette problématique appartenait au passé et n'en ressortirait plus jamais. Il y avait sincèrement cru, s'en était convaincu au fil des années d'abstinence qu'il avait à son actif. Six ans d'abstinence, c'était considérablement plus long que le temps qu'il avait passé entre les griffes de l'héroïne – alors, cela devait bien valoir quelque chose, pas vrai ?

Pourtant, dès l'instant où il y avait regoûté, Eli avait compris que ce n'était certainement pas qu'une histoire passée. En renouant avec les sensations familières qui avaient un jour été sa raison de vivre, il avait réalisé combien elles lui avaient manqué, et bien qu'elles lui aient coupé le souffle par leur effet vertigineusement euphorisant, leur familiarité réconfortante lui avait donné l'impression que sa dernière prise ne datait que de la veille, et que la consommation était une habitude qui n'avait jamais connu d'interruption. Et depuis cet unique écart, il n'avait cessé de vivre l'intensité de l'emprise que la drogue continuait d'avoir sur lui, en retrouvant cette façon si singulière dont elle parvenait à monopoliser chacune de ses pensées, du matin au soir, suscitant autant d'envie que de frustration. Il lui avait donc paru logique, en avouant la vérité à Flora, de parler au présent et de prononcer, pour la première fois depuis bien longtemps, cette phrase qu'il aurait voulu ne plus jamais savoir d'actualité : Je suis héroïnomane. Le poids écrasant de l'échec que représentaient ces trois mots l'accabla aussitôt, autant que la culpabilité qui leur était inhérente. À la question qu’elle lui posa, suffisamment simple et directe pour ne pas ajouter aux difficultés qu'éprouvait l'héritier, celui-ci secoua vigoureusement la tête, désireux de ne pas la décevoir davantage mais nullement dupé par le choix de son interrogation, qui trahissait les conclusions logiques auxquelles la petite brune était aussitôt parvenue. Tandis qu'il poursuivait ses aveux, l'effet de ces derniers sur celle qui découvrait l'affreuse vérité le poussa progressivement à détourner le regard : la douceur de Flora ne suffit pas à effacer le choc et le chagrin que trahissait son regard médusé et la façon dont sa respiration s'était faite erratique. Il avait déjà eu mal de la faire souffrir en lui assénant des mots terribles quelques semaines auparavant ; mais la douleur qu’il lui infligeait en lui laissant apercevoir ce nouvel aspect de qui il pouvait être était autrement insoutenable.

Il s’attendit à entendre les pas de la Constantine s’éloigner et la porte de son appartement claquer ; peut-être aurait-elle d’abord lancé quelques propos sévères mais mérités avant de l’abandonner au triste sort qu’il avait lui-même provoqué. À son immense surprise, il n’en fut toutefois rien, et il put sentir sa proximité bienveillante bien qu’il gardât résolument le regard détourné – jusqu’au moment où un contact d’une douceur infinie se fit contre son menton, qu’il la laissa orienter dans sa direction sans chercher à lutter, avant de sentir sa paume contre sa joue rendue rugueuse par sa barbe mal entretenue. Son regard retrouva celui, si familier et qu’il affectionnait tant, de celle qui ne lui laissa deviner, à son immense surprise, aucun dégoût, aucune rancœur ni aucune colère. Il déglutit difficilement, le regard chargé de toute la douleur qui l’accablait, et s’abandonna au contact infiniment réconfortant de sa paume contre son visage, qu’il laissa reposer dans le creux de sa main avant de clore les yeux durant une paire de secondes, posant à son tour, brièvement, une main tremblante contre celle de Flora, comme pour s’assurer qu’elle ne s’enfuirait pas. Pour la première fois depuis des semaines, un semblant de réconfort s’écrasa sur lui, trop faible pour l’apaiser réellement mais suffisamment puissant pour lui permettre de respirer pendant quelques secondes. Il ne s’accorda toutefois pas de réel répit, soucieux de l’assurer de sa bonne volonté et de racheter une infime partie de la mauvaise conscience qui l’accablait sans cesse depuis ce jour fatidique où, avachi dans le canapé de son meilleur ami, il avait cédé à la tentation de l’oxycodone. Mais, sitôt sa bonne foi exprimée, la part plus sombre de son esprit hanté par la consommation se manifesta à nouveau, comme pour lui rappeler qu’aucune belle parole ne suffirait à l’extraire de sa condition de junkie. L’aveu du manque qui l’empoisonnait de l’intérieur et le regard effrayant qu’il posa sur le sachet à l’origine de ses rêves les plus fous comme de ses pires cauchemars eurent tôt fait de temporiser ses bonnes résolutions, et Eli se retrouva à nouveau déchiré entre l’envie de sombrer et celle de s’en sortir. Alors, il ne sut quoi faire d’autre que de s’excuser, plus pathétique que jamais, forcé de constater qu’il était complètement dépassé par cette situation qu’il avait pourtant cru si bien contrôler pendant des années.

Le regard de Flora n’était plus supportable, et cette fois-ci, il crut bel et bien l’avoir perdue, incapable de concevoir qu’elle pût accepter la confession glaçante qu’il venait de lui faire. Mais à nouveau, elle le surprit – et si elle rejeta en effet ce qu’il venait de lui avouer, elle fut loin de le rejeter lui. Les sanglots d’Eli s’estompèrent au contact des caresses apaisantes contre ses cuisses, et s’il n’eut toujours pas la force de la regarder, il trouva au moins celle de l’entendre. Et, finalement, à la supplique qu’elle lui adressa sous couvert d’un ultimatum qu’il ne perçut toutefois nullement comme violent, il trouva enfin le courage de planter ses yeux rougis et brillants de larmes dans les siens, dont le regard lui brisa le coeur.

À ce moment-là, il sut qu’il était de son ressort de la rassurer et de la réconforter à son tour – de lui signifier combien elle comptait effectivement à ses yeux, de la consoler par rapport au drame qu’elle avait connu dans sa propre famille et qu’elle lui confiait d’une voix tremblante, de lui assurer qu’elle ne vivrait pas le même cauchemar à ses côtés, de lui promettre d’accéder, sans même hésiter, à la requête qu’elle lui adressait. Il aurait dû essuyer ses larmes et reprendre la position rassurante qu’il s’était toujours chargé d’occuper face à elle. Mais la force mentale qui avait toujours fait sa fierté lui manquait désormais cruellement, et il se sentait en réalité plus vulnérable et affaibli que jamais. « Je veux résister, Flora », furent finalement les seuls mots qu’il fut capable de prononcer en ce sens, d’une voix tremblante et à peine audible. Il observa quelques instants de silence, avant de se relever difficilement et de se pencher au-dessus de la table basse, où il attrapa le sachet d’un geste vif avant de prendre la direction de la cuisine, décidé à s’en débarrasser. Mais une fois arrivé à l’ilôt central, face à la poubelle et à l’évier qui auraient tous deux pu l’aider à clôturer définitivement cet épisode, ses gestes se firent aussitôt plus hésitants, et il se figea finalement, incapable de poursuivre. Il posa un regard désespéré sur le sachet qu’il enserrait si fort dans le creux de sa main que ses jointures en étaient devenues pâles et poussa une exclamation aussi frustrée que peinée, assénant un coup au plan de travail. La sensation de manque et d’envie se fit d’autant plus pressante que son corps tout entier semblait être entré dans un état d’alerte face à la possibilité imminente de ne plus jamais avoir accès à ce sachet d’héroïne, et Eli prit une profonde inspiration, son regard paniqué cherchant une autre façon d’assouvir ne fût-ce qu’un infime fragment de son besoin irrépressible de consommation. Il se posa finalement sur la bouteille de gin déjà considérablement entamée qu’Eli avait abandonnée sur le plan de travail, et, sans lâcher un instant le sachet devenu moite au creux de sa paume, il s’empara d’un verre qu’il remplit généreusement du liquide dont il savait pourtant qu’il ne parviendrait pas à l’apaiser comme il en avait besoin. Il en but une gorgée, reposa le verre d’une main tremblante et adressa un regard navré et désemparé à Flora. « J’en suis pas capable. J’ai essayé, pourtant – je l’ai jeté, et j’ai fini par aller le repêcher dans la poubelle. Et j’ai pas le cran de le vider, parce que je sais que je pourrai pas le récupérer », admit-il piteusement. Le besoin de se justifier se fit impérieux, sans pour autant qu’il eût l’impression que cela changerait quoi que ce soit à l’image pathétique qu’il lui renvoyait. « Tu comprends pas… tu comprends pas ce que ça me fait », argua-t-il d’un ton plaintif, se forçant à s’approcher d’elle bien que la honte écrasante qui pesait sur lui rende difficile le fait de lui faire face. « Je sais que ça m’a détruit, je sais que c’est pas la solution – mais, quand j’en prends… », murmura-t-il, le regard à nouveau perdu, la lèvre tremblante, « C’est – c’est tellement fort, c’est… plus puissant que tout ce que j’ai connu d’autre. L’amour le plus fou, l’orgasme le plus intense… ça ne fait rien, en comparaison. » Il secoua la tête, incapable de traduire en mots le bonheur jouissif, aussi synthétique et illusoire fût-il, que lui procurait le flash de l’héroïne. Il se frotta machinalement le creux du coude, à hauteur de la veine basilique qui avait été la première à accueillir les innombrables aiguilles qu’il y avait enfoncées à l’époque, avant que les hématomes répétés ne le forcent à alterner les sites d’injection. Les vestiges de ce mode de consommation plus violent que tous les autres n’étaient plus visibles à l'œil nu, mais il se souvenait de la sensation comme si elle datait de la veille. Les yeux d’Eli s’embuèrent alors qu’il prit conscience de son geste, et la terreur sourde qui s’empara de lui à l’idée de s’engager sur cette pente savonneuse qui le dirigerait tout droit vers une mort inéluctable, après les ultimes moments d’une vie passée à la façon d’un zombie, sembla le ramener à la raison – l’espace d’un bref instant, seulement, mais suffisamment longtemps pour le décider à appeler à l’aide, vite, avant de changer une nouvelle fois d’avis. Il combla la distance qui le séparait de Flora et lui tendit le sachet, le regard suppliant. « J’en suis pas capable, Flora… je suis désolé, mais j’y arriverai pas », murmura-t-il, ambivalent jusqu’au dernier de ses gestes, l’invitant à s’emparer de ce sachet auquel il continuait de s’accrocher avec l’énergie du désespoir.

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❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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Flora Constantine
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ÂGE : trente-et-un ans (02.02.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : une aiguille et du fil cousent entre eux les morceaux de son coeur fragilisé dont elle ignore comment stopper les saignements
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
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GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
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RPs EN COURS :
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ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

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WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

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STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

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POWERPUFF › uc.

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FLOYA › uc.

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FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

RPs EN ATTENTE : auden #4
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Message(#) Sujet: Re: flowers party (eliora #12) flowers party (eliora #12) EmptyVen 10 Nov 2023 - 12:41



flowers party

@Elijah Walker et Flora
avril 2023
Sa joue s’enfonce dans le creux de sa paume, sa main couvre brièvement la sienne, et Flora jurerait sentir sa respiration se faire plus lourde l’espace de quelques secondes. L’instant est trop éphémère pour qu’elle puisse assurer qu’il soit réel, mais l’impression l’est - celle qu’il s’apaise, se laisse aller au réconfort d’un contact dont ils se sont si égoïstement privés ces dernières semaines, et une minute durant la brune ose croire que cela soit suffisant pour changer la donne. Elle ose croire être suffisante, elle, pour leurrer la réalité et refaire basculer Elijah là où est sa place - dans la lumière, dans son monde et aux côtés de ses proches. Elle ose prétendre à un ascendant sur lui, à un ascendant sur la poudre contenue dans le sachet transparent derrière elle, et être suffisamment importante pour le faire se ressaisir. Mais elle est naïve Flora, encore une fois, et lorsque les paupières de l’héritier révèlent à nouveau ses yeux azur, ces derniers sont toujours aussi vides et vitreux qu’ils l’ont été avant qu’elle ne touche sa peau - il n’est pas là, Elijah. Il n’est pas revenu, s’est fait engloutir par les profondeurs aussitôt a-t-il essayé de se repropulser à la surface, et peut-être même s’est-il fait tirer plus bas encore qu’avant qu’elle ne lui tende la main.

Flora, pour la première fois depuis qu’elle le côtoie, ne se sent pas autant en sécurité qu’elle en a toujours eu le sentiment. Pour la première fois, le grand brun ne lui inspire pas l’éternelle douceur et bienveillance qu’il a toujours dégagé à son égard, et pour la première fois la brune vient à se méfier de lui. De son regard absent, de ses tremblements irréguliers, des trémolos de sa voix - elle n’insiste pas quant à les interpréter et en tirer des conclusions de toutes façons biaisées, et se contente de les surveiller prudemment. et, si elle était honnête avec elle-même, Flora serait plus inquiète encore quant à l’idée de le craindre que celle de réellement l’être. « Je veux résister, Flora » Alors résiste, Elijah. Aussi compréhensive soit-elle, aussi douce et délicate qu’elle puisse être, Flora peine à mesurer l’ampleur du dilemme auquel l’héritier est confronté. S’il veut résister autant qu’il le prétend, pourquoi n’y parvient-il pas ? Comment jeter ce sac dans les toilettes et en tirer la chasse peut être davantage que ce qu’il puisse ordonner à son corps ? Flora, elle n’a aucun rapport aux addictions - si ce n’est le dessin. La brunette, elle pensait pouvoir arrêter de créer dès demain si on lui assurait qu’elle provoquerait sa chute la prochaine fois que son crayon délaisserait du fusain sur un carnet. Elle pourrait arrêter de boire ses verres occasionnels pour la même raison, et était persuadée qu’elle trouverait des alternatives peu importe ce qu’on lui indiquerait de rayer de sa vie - si le fusain la tuait à petit feu, elle se serait mise à un autre art et aurait trempé ses doigts dans un bol d’eau avant de se mettre à la poterie. Elle se serait mise à la poterie - mais n’était-ce pas exactement ce que Elijah faisait en troquant l’héroïne contre l’oxycodone ? Assise en tailleur face à lui, son regard ondulant sur ses traits, les questions et contradictions se bousculent dans son esprit sans qu’elle ne leur trouve aucune logique, et ses épaules tout autant que ses sourcils s’affaissent à mesure qu’elle cherche ses mots sans les trouver - elle ne sait pas quoi lui dire à Elijah, si ce n’est ce qu’elle vient déjà de formuler. Elle sait qu’elle refuse de le perdre, et réalise pourtant ne rien pouvoir faire pour le retenir.

Mais, et ce d’une manière tout à fait inespérée, Eli se lève - il se redresse, vivement, s’empare du sachet et se dirige vers sa cuisine en la laissant seule face à son sofa, la Constantine l’imitant après un moment de latence et le rejoignant à pas lents et prudents. L’espoir renaît, pour ce qui dure un fragment de secondes, puis s’évapore à nouveau à la simple posture du brun face à ses démons. Face à son dos raide, ses phalanges blanches, et son regard qui ne lui appartient pas - il a refait surface, encore, mais s’est noyé à nouveau. Flora ignore s’il l’a entendu s’approcher, et la faute à la prudence la brune n’esquisse pas le moindre geste en se contentant de s’arrêter à une distance raisonnable de lui, près du plan de travail, regardant d’une manière indéchiffrable le pochon plissé entre les doigts de l’architecte. Il ne le jettera pas, ou il l’aurait déjà fait. Sa langue passant brièvement sur ses lèvres pour taire un reniflement, dérobant dans le procédé une gorgée d’air, la brunette se sent terriblement dépourvue et s’enferme dans le silence sans savoir quoi dire ou faire pour l’aider. Devrait-elle appeler quelqu’un ? Devrait-elle faire quelque chose, dire peu importe quoi ? Arrachée à ses pensées par ce qu’elle ignore être la frustration du brun sur le plan de travail - elle pense qu’il a reposé la bouteille un peu trop brusquement sur l’îlot, l’une de ses mains passe nerveusement dans sa nuque. Elle est étrangère à cette facette de lui, n’ose pas l’appréhender, et si elle ne craint pas ses actions Flora les surveille toutefois du coin de l’oeil. Le verre de gin servi puis vidé à la même cadence, ses prunelles noisette viennent timidement chercher les siennes - se sent-il mieux, ou est-ce inutile ? « J’en suis pas capable. J’ai essayé, pourtant – je l’ai jeté, et j’ai fini par aller le repêcher dans la poubelle. Et j’ai pas le cran de le vider, parce que je sais que je pourrai pas le récupérer » Les propos en eux-mêmes la terrifient. Pas Elijah, pas lui en tant que personne, mais ce que le manque fait de lui. et Flora est démunie.

Silencieuse, détaillant distraitement les lignes anormalement tendues de son cou et de ses épaules, son attention glissant le long de son bras duquel l’héroïne semble attachée, Flora s’arrache toutefois à ses réflexions lorsqu’il s’avance vers elle. Lorsque Elijah réduit la distance entre eux, et qu’elle se force à ne pas effectuer le moindre pas vers l’arrière - ses prunelles plongent dans les siennes, ses jambes s’ancrent dans le parquet et Flora lui fait face à contre-coeur. Il ne pense pas à mal Elijah - elle le sait, mais sa démarche entrecoupée et ses yeux vides ne contribuent pas à susciter en elle la réassurance à laquelle il l’a toujours habituée. « Tu comprends pas… tu comprends pas ce que ça me fait » Elle ne comprend pas, non - mais elle y assiste. Surplombée par l’océan en pleine tempête qui se reflète dans ses yeux, Flora laisse un sourire triste venir étirer les courbes de sa bouche, les plissant la seconde suivante pour refouler les tremblements qui les menacent. « Je sais que ça m’a détruit, je sais que c’est pas la solution – mais, quand j’en prends… (...) C’est – c’est tellement fort, c’est… plus puissant que tout ce que j’ai connu d’autre. L’amour le plus fou, l’orgasme le plus intense… ça ne fait rien, en comparaison. » Elle aimerait comprendre - juste pour pouvoir mieux l’aider. Mais l’absence dans son regard, le ton fébrile de sa voix et la posture de son dos la font jurer de ne jamais toucher à ces cochonneries peu importe ce que la vie puisse bien avoir comme projets pour elle. Personne ne devrait finir assouvi à ce genre de choses, et si Elijah l’ignore sans doute son comportement ne la fait pas y voir plus clair - mais simplement perdre un peu plus ses moyens, ses jambes tressaillant brièvement sous l’appui de ses yeux. « Non Elijah - je ne comprends pas. » lui accorde-t-elle d’une voix à peine plus forte qu’un murmure, petite souris dépassée par la situation mais loin de vouloir se soumettre à une défaite, pas même lorsque l’effrayant geste du brun à l’encontre de son bras fait se geler son sang.

« J’en suis pas capable, Flora… je suis désolé, mais j’y arriverai pas » Nouvelle fenêtre sur l’homme à qui elle tient tant, et la brune desserre sa mâchoire sans avoir conscience de l’avoir serrée dans un premier temps - son regard navigue dans le sien, puis se heurte au ridicule sachet dont les courbes sont tordues par la force qu’Elijah a mis à le garder précieusement dans sa paume. « Ne le sois pas. » échappe-t-elle avant de se saisir du poison sans lui laisser le temps de changer d’avis, disparaissant la seconde suivant en direction du cabinet de l’héritier - elle ne veut pas détruire ce à quoi il tient tant sous ses yeux, ni ne veut prendre le risque de le sentir essayer de l’empêcher d’aller au bout de sa démarche. Flora, elle ne perd pas de temps avant d’aller s’enfermer dans la cabine de toilettes et de se pencher au-dessus de la cuvette, brisant d’un geste vif le plastique et laissant son contenu se dissoudre dans l’eau au-dessus duquel elle le tient. L’équivalent d’une bonne partie de son salaire disparaît au contact de l’eau, et la Constantine tire la chasse à plusieurs reprises pour s’assurer de son accomplissement, quoiqu’un peu frénétique tant son coeur lui donne l’impression d’être sur le point d’exploser. À son tour, elle compresse le plastique dans ses mains et se laisse finalement tomber à genoux devant la cuvette, reniflant en profitant du bruit de l’eau qui se recycle pour masquer sa respiration encombrée, échappant quelques larmes à l’abri du regard du Walker - il n’a pas besoin de ça. Elle a peur Flora, elle a peur pour lui, peur d’apprendre dans la presse d’ici quelques jours ou années que le brun aura été retrouvé mort dans son appartement des suites tragiques d’une overdose - car la presse en parlera à coup sûr, et elle devra se contenter de l’apprendre comme le reste du monde.

Sortant des toilettes après de longues minutes, la brune marque une pause dans le couloir et gonfle ses poumons d’air tout en essuyant minutieusement l’humidité restante de ses joues. Machinalement, ses pas s’apprêtent à reprendre la direction de la cuisine ou du salon, mais Flora réagit moins vivement qu’à l’accoutumé - et son regard s’égare, mollement, sur une porte entrouverte face à elle. Sur un entrebâillement derrière lequel se découpe une baignoire immense, trônant au milieu d’une salle de bain l’étant tout autant, vers laquelle la brune dirige ses pensées en souvenir à la visite grossière des lieux qu’Elijah avait tenu à lui faire sur le chemin vers son atelier après leur premier dîner ensemble. En souvenir à cette promesse prononcée lors de la propre visite de son chez elle à Fortitude, celle faite par l’héritier au sujet de son bain à remous qu’il lui ferait volontiers essayer sur sa simple requête. Un regard lancé à la dérobée vers la pièce à vivre, Flora s’octroie une halte dans la salle d’eau et se dirige prudemment vers les double-vasques pour se débarbouiller - qu’il la pardonne pour cela. Son reflet croisé dans l’immense miroir par-dessus les robinets, la brune réalise à quel point elle est ridicule dans la démesure de cette pièce pouvant probablement en contenir deux aux dimensions réglementaires - et à quel point elle est pathétique, elle, avec ses yeux tristes et ses cheveux cascadant négligemment sur ses épaules. Se détournant de l’image, Flora allume l’eau et en écrase une faible quantité sur ses traits, répétant l’opération à deux fois avant de s’essuyer puis d’attarder la serviette sur ses joues, ses yeux tombant sur une quantité jugée amusante de différents gels douches - au nombre de deux, trois en comptant le bain moussant, bien que le support sur lequel ils trônent puissent contenir l’ensemble des déclinaisons des gammes choisies. Du bain moussant - la brune repose la serviette en veillant à la lisser, puis s’approche du flacon encore inutilisé sur lequel une étiquette vantant des notes boisées et ambrées promettent un moment relaxant.

Lorsqu’elle revient dans le salon, Elijah est à nouveau ancré dans son sofa, et la brune le contourne lentement pour venir lui faire face - l’air timide, ses bras se croissant de la même façon sur sa poitrine comme si elle avait honte sans savoir pourquoi, ses yeux trouvant ceux de l’héritier après une pause en dégageant une drôle d’assurance qu’elle souhaite faire passer pour une main de fer dans un gant de velours. « Je- j’ai eu besoin de cinq minutes. Je suis désolée. » commence-t-elle en le regardant, prenant le temps de le détailler une seconde avant de poursuivre. « Je t’ai fait couler un bain - tu empestes. » annonce-t-elle sans détour, un amusement qui, s'il manque cruellement d'audace, n'en est pas moins sincère venant étirer ses lèvres. L’instant suivant, la brune reprend sa ligne habituelle et décroise lentement ses bras, désignant d’un signe de tête la salle d’eau. « Il est prêt, tu n’as plus qu’à aller te glisser dedans. Moi, je m’occupe d’ici. » annonce-t-elle comme un plan sans laisser de place à de négociations quelconques, se reportant sur lui par la suite. Lui, il s’occupe de lui. et elle, elle s’occupe de redonner un peu d’air à son appartement.
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the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby

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Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
flowers party (eliora #12) IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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POSTS : 2521 POINTS : 2000

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

flowers party (eliora #12) K67f
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

flowers party (eliora #12) J7at55c
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

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ELETT ✵ boy, when I left you, you were young, i was gone, but not my love. i want you to be happy, free to run, get dizzy on caffeine, funny friends that make you laugh. i know you'll feel the ghost of some memories so warm.

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ELIYA ✵ yes my love, i confess to you - i am only here to break your heart in two. the very flower you chose that day, its only task was to decay. indeed, it's wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light - your loving arms are the true delight.


RPs EN ATTENTE : zoya #5

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Spoiler:

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AVATAR : henry cavill
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DC : aucun
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t44193-survival-of-the-fittest-eli
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Message(#) Sujet: Re: flowers party (eliora #12) flowers party (eliora #12) EmptyMar 14 Nov 2023 - 9:41




Flowers Party

@Flora Constantine & Elijah Walker
( AVRIL 2023 )




Ce n'était pas la première fois qu'Eli lisait de l'incompréhension dans les yeux de Flora. Bien que, des mois durant, ils s'étaient focalisés sur leurs similitudes au détriment de ce qui les distinguait, la réalité était qu'ils avaient bien plus de différences que de points communs. Cela ne les avait pas empêchés de s'entendre à merveille et de partager, dès les premiers instants, une complicité qui ne s'inventait pas ; mais cela ne changeait rien au fait qu'ils étaient deux opposés, issus de deux mondes si radicalement différents qu'ils avaient toujours été voués à se heurter à des situations où trouver un terrain d'entente n'était tout simplement pas une option. Mais Eli n'avait jamais été intimidé par l'inconnu, tout comme l'idée d'être lui-même étranger à l'autre ne l'aurait à aucun moment fait sourciller. Là où certains auraient été dissuadés par des points d'interrogation trop nombreux, lui ne voyait qu'un appel à l'apprentissage et à la découverte, et ne demandait pas mieux que de chercher à comprendre. Il n'était pas haut comme trois pommes lorsqu'il avait compris qu'il appartenait à un univers à part, et que s'il ne voulait pas se confiner au monde restreint qui l'avait produit, il serait contraint d'aller à la rencontre de l'inconnu, loin de cette zone de confort dont l'expérience s'était vite faite étouffante. Ce changement de paradigme lui avait toujours paru bien plus grisant qu'il ne lui avait semblé effrayant, et, fort de sa maigre compréhension de l'humain, il avait commencé à explorer le monde au-delà des limites de la cage dorée devenue trop étroite à son goût.

Ainsi, les différences qui l'avaient rapidement opposé à Flora ne lui étaient jamais apparues comme un problème. Il s'était amusé du contraste entre leurs modes de vie, l'avait volontiers laissée se moquer avec la gentillesse dont elle avait le secret de la façon déconnectée de la réalité avec laquelle il pouvait appréhender les situations, et n'avait jamais fait preuve d'autre chose qu'une douceur bienveillante face à la stupeur qui avait pu s'emparer d'elle lorsqu'elle avait été confrontée à la démesure qui rythmait son quotidien à lui de manière routinière. Il n'avait jamais hésité à traverser l'océan de différences qui les séparait, tout en se délectant de ce voyage rafraîchissant ponctué d'innombrables découvertes. Il n'avait pas été aveugle au point de ne pas remarquer les doutes bien plus prépondérants qui avaient, plus d'une fois, assailli la petite brune sans doute plus facilement déstabilisée qu'il ne pouvait l'être, mais s'était efforcé de la rassurer avec ce naturel insouciant dont il avait le secret. Ce flegme avait eu raison de plus d'une situation délicate – mais évidemment, il n'avait pas suffi à chaque fois.

Parfois, leurs différences avaient fini par creuser entre eux un fossé que leur bonne volonté n'avait suffi à combler. Dans ces moments-là, il avait bel et bien lu cette incompréhension dans les yeux noisette de Flora. Les occurrences avaient été rares, mais d'autant plus percutantes que rien n'avait semblé pouvoir résoudre les différends qui les opposaient. Il n'était pas parvenu à se faire à l'idée de la relation de Flora avec Blake, tout comme il avait été incapable d'accepter les adieux pourtant emplis de douceur qu'elle avait décidé de lui faire. Elle avait, plus d'une fois, exprimé son incompréhension devant la mauvaise foi crasse qui s'emparait de lui dès lors qu'il s'agissait de s'engager dans une relation qui ne soit pas dénuée de sens. Et, maintenant, elle lui avouait sans détour ne pas comprendre ce qui était si difficile dans ce choix pourtant si évident entre la vie et la mort. Cette fois-ci, toutefois, l'incompréhension de Flora ne lui parut nullement synonyme de rejet, et encore moins d'abandon.

Si Eli semblait absent, comme déconnecté de la réalité qui le concernait pourtant pleinement, il était cependant loin d'être hermétique à la situation qui était en train de se jouer. Bien qu'il se sentît anesthésié par tout ce qu'il avait ingéré mais qui ne parvenait toutefois pas à apaiser ses nerfs laissés à vif par le manque insoutenable, il perçut bel et bien les attitudes de Flora, et fut en mesure d'en analyser une partie au-delà de la honte qu'elle suscitait en lui. Dans ses yeux qui n'avaient rien perdu de leur douceur, il lut autant de tristesse que d'inquiétude, autant de peur que de bienveillance. Dans ses mouvements hésitants, il perçut sans peine la crainte dont il savait, pour l'avoir déjà vue chez d'autres dans des circonstances similaires, qu'il en était à l'origine, tout en comprenant que, si elle n'avait pas été habitée par autre chose que la simple peur, elle ne serait probablement déjà plus là. Il réalisa, sans chercher à se convaincre du contraire, qu'elle ne comprenait effectivement rien à l'addiction qui le hantait comme au premier jour – mais que cela ne l'empêchait pas de comprendre qu'il souffrait, ni de vouloir soulager sa peine. Deux semaines plus tôt, il avait vécu sa façon de le congédier comme un véritable abandon. Il avait renoncé à essayer de comprendre ce qui animait la brune lorsqu’elle avait préféré faire ses adieux que de s’évertuer à donner un sens à cette relation qui n’en avait aucun. Trop focalisé sur sa propre souffrance, il n’avait pas fait l’effort de tenter d’interpréter la réaction de la Constantine comme autre chose qu’un rejet brutal, et était parvenu à la conclusion simpliste qu’elle ne voulait plus de lui dans sa vie, au sein de laquelle il avait perdu la place étrange qu’il avait occupée jusque-là. Si personne n’aime être rejeté, l’expérience avait été particulièrement violente pour celui qui avait l’habitude de repousser les autres, mais n’avait pratiquement jamais été de l’autre côté de l’interaction. Durant les jours qui avaient suivi, les adieux auxquels l’avait contraint Flora avaient accaparé bon nombre de ses ruminations, sans jamais que celles-ci n’aboutissent jamais à une autre conclusion que celle qu’il avait tirée sur le moment-même. Désormais, ses souvenirs des mêmes événements prenaient une toute autre connotation – si elle n’avait pas tenu à lui, si elle avait réellement voulu le rayer de sa vie sans un regard en arrière, pourquoi serait-elle encore là maintenant qu’il la laissait entrevoir ce qu’il y avait de pire en lui ? Pourquoi rester alors même qu’elle n’avait pas cherché à dissimuler combien elle désapprouvait les mauvaises décisions qu’il ne pouvait s’empêcher de prendre, et qu’il eût été bien plus simple de le laisser en assumer les conséquences tout seul ?

Eli dut comprendre à cet instant-là qu’elle lui vouait un attachement proche du dévouement, et sans doute ce constat fut-il à l’origine de la requête qu’il lui adressa dans un moment de lucidité en lui tendant le sachet dont il redoutait tant de se séparer. Lorsqu’elle tendit la main pour s’en emparer, il crut brièvement qu’il ne parviendrait pas à le lâcher – pourtant, il n’émit aucune résistance lorsque ses doigts effleurèrent les siens et agrippèrent le sachet qu’il se résolut à abandonner. Le regard douloureux, il resta immobile en la regardant s’éloigner, et tenta de se faire à l’idée insupportable qu’il renonçait délibérément à ce qu’il désirait le plus ardemment. Une vague d’angoisse sourde lui submergea les entrailles, sa respiration se fit haletante mais il ne s’en sentit pas moins à court de souffle. Son corps entier fut parcouru de fourmillements, et il regarda nerveusement autour de lui, envisageant brièvement de la suivre pour l’empêcher de commettre l’irréparable avant d’abandonner aussitôt l’idée. Il se versa un autre verre qu’il porta à ses lèvres d’une main tremblante, et commença à faire les cent pas, le corps parcouru de tics nerveux alors qu’il se passa une main sur le visage, avant de s’agripper les cheveux ou de gratter chaque parcelle dénudée de sa peau. Il se résolut finalement à se rasseoir dans le canapé où il alluma, fébrilement, une nouvelle cigarette sur laquelle il se mit à tirer avec l’énergie du désespoir. Jetant un œil à son téléphone abandonné un peu plus loin, il envisagea d’y chercher le numéro du dealer qu’il avait supprimé la veille dans un accès de colère contre lui-même, mais se força finalement à détourner le regard, fumant nerveusement sa cigarette tout en s’efforçant de retrouver un semblant de calme. Son sentiment d’angoisse, proche de la véritable panique, ne s’estompa toutefois nullement, et atteignit même le stade supérieur lorsqu’il entendit résonner, à plusieurs reprises, le bruit de la chasse d’eau. Il comprit aussitôt que, si un retour en arrière avait été possible jusque-là, il était désormais trop tard, et qu’il ne restait plus qu’une seule issue à la sensation de manque qui le tourmentait – attendre, encore et encore, jusqu’à ce qu’elle finisse par s’en aller.

À cette source d’angoisse évidente venait s’en greffer une deuxième : la perspective du retour de Flora dans la pièce, la conversation qui allait inévitablement s’ensuivre, et le décuplement de la honte déjà envahissante qui en découlerait. Elle avait beau s’être montrée rassurante à son égard, sans jamais rien témoigner d’autre que la plus profonde bienveillance devant le tableau désastreux qu’il lui avait offert, il n’en avait pas moins franchi chacune des limites de la décence – de se montrer à elle sous ce jour, et de s’en remettre à son soutien au point de lui avoir demandé quelque chose d’inacceptable, lui conférant une responsabilité qu’elle n’aurait jamais dû endosser. Résigné à essuyer les foudres de sa colère et de sa déception, Eli n’en restait pas moins anxieux à la perspective de cette confrontation qui ne ferait certainement rien pour l’aider à se sentir mieux. Préparé au pire, il s’attendit à la voir surgir du couloir d’un instant à l’autre, mais en vint à se demander si sa notion du temps n’était pas altérée par ses consommations alors qu’elle tardait à réapparaître. Il prit ce temps de sursis pour reprendre sa respiration et essuyer les larmes qu’il n’avait pas même senti couler sous l’effet de la panique, cherchant désespérément à calmer son cœur tambourinant. Il ne sut combien de minutes avaient fini par s’écouler lorsque Flora se matérialisa à nouveau face à lui, l’air considérablement plus calme que lorsqu’elle l’avait quitté un peu plus tôt. Eli releva les yeux vers elle, surpris de constater par la même occasion que sa propre agitation avait fini par céder au profit d’une résignation passive. « Non, c’est moi qui suis désolé – j’avais pas le droit de t’infliger ça. Rien de tout ça », murmura-t-il à son tour à la seconde où elle formula des excuses qu’il ne pouvait décemment accepter. Son cœur rendu d’autant plus lourd par le constat de la peine qu’il avait infligée à Flora se gonfla toutefois d’un peu de joie lorsqu’elle réussit l’exploit d’arracher un faible sourire au Walker en critiquant, sans langue de bois, son hygiène douteuse. « Je t’ai habituée à mieux, pas vrai ? », souffla-t-il doucement, nullement offusqué par ce qu’il savait être la stricte vérité. C’est tout simplement qu’il n’avait pas eu la force de se traîner jusqu’à la salle de bain depuis des jours, et que prendre soin de lui avait semblé une préoccupation dérisoire en comparaison à tout ce qu’il avait traversé dernièrement – mais, avec cette facilité dont elle semblait avoir le secret, Flora sembla lui insuffler le courage qui lui avait cruellement manqué jusque-là. Il soupira et se leva, surplombant à nouveau Flora de toute sa hauteur. Il lui adressa un regard particulier, difficilement déchiffrable, reflet des émotions contradictoires que son visage venait susciter en lui. Une profonde et infinie reconnaissance pour ce qu’elle venait de faire pour lui, avant tout – mais aussi, encore et toujours, cette satanée ambivalence qui lui reprochait de l’avoir débarrassé de ce dont il continuait cruellement à avoir besoin. Une logique tordue aurait permis de parvenir à la conclusion qu’en ayant jeté l’héroïne, elle contribuait directement à l’angoisse qui continuait de sévir en lui, quoique cela faisait déjà plusieurs jours qu’il avait eu à sa disposition ce sachet auquel il ne s’était jamais résolu de toucher. La reconnaissance l’emporta toutefois nettement sur la rancœur lorsqu’il chuchota, timidement, avant de quitter la pièce : « Je ne pourrai jamais assez te remercier. » Et de lui adresser un autre sourire tout aussi faiblard que le précédent, sans doute dans le but illusoire de la rassurer du mieux qu’il pût.

Une fois arrivé dans la salle de bain, Eli sentit toutefois son cœur reprendre ses tambourinements effrénés, et l’air lui manquer à nouveau. Il se déshabilla fébrilement et jeta ses vêtements crasseux dans la manne prévue à cet effet, et jeta un regard à la dérobée à son reflet effrayant, avant de détourner aussitôt les yeux, incapable de faire face à ce portrait qui lui rappelait ses plus sombres souvenirs. D’un pas raide, il rejoignit la baignoire qui débordait de bulles, et s’assit dans l’eau sans plus bouger, le buste droit comme un « i » alors qu’à nouveau, les larmes lui montèrent aux yeux. Poussées à la surface par l’angoisse et le désespoir, elles roulèrent à grosses gouttes le long de ses joues émaciées, et, un à un, des sanglots étranglés s’échappèrent de sa gorge serrée. Une sensation de faiblesse et d’impuissance s’empara de lui, fracassante, l’immobilisant dans cette posture qui lui conférait un air complètement perdu. Le moindre mouvement lui sembla être au-delà de ses forces – ramener ses genoux à sa poitrine, se savonner les cheveux, ou même s’allonger dans la baignoire, rien de tout cela ne lui parut faisable. Alors, il resta figé dans sa position, pleurant son désespoir et sa peur jusqu’à ce qu’il ne lui reste plus une larme à verser.

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❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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Flora Constantine
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la petite souris
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ÂGE : trente-et-un ans (02.02.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : une aiguille et du fil cousent entre eux les morceaux de son coeur fragilisé dont elle ignore comment stopper les saignements
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
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POSTS : 514 POINTS : 120

TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
CODE COULEUR : #7380B5
RPs EN COURS :
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ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

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WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

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STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

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POWERPUFF › uc.

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FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

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FLOYA › uc.

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FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

RPs EN ATTENTE : auden #4
RPs TERMINÉS : (2022) auden #1ambrose #1(event) défilé weathertonelijah #1millie #1elijah #5james #1elijah #3auden #2bellamy #1carl #1

(2023) malone #1auden #3elijah #4elijah #2elijah #7elijah #8kieran #1elijah #6elijah #9jordan #1august #1elijah et blakeambrose #2penny #1blake #2shiloh #1elijah #16 aushiloh #2elijah #15tessa #1elijah #11eliora #12james #2ambrose #3kieran #2zoya #2blake #3millie #2


nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
nanowrimo 2023 › 80 000 mots ✓

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AVATAR : emma watson
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PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 15/08/2022
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Message(#) Sujet: Re: flowers party (eliora #12) flowers party (eliora #12) EmptyMer 15 Nov 2023 - 21:10



flowers party

@Elijah Walker et Flora
avril 2023
Elle avait eu la nausée, Flora, en s’effondrant devant la cuvette du cabinet après en avoir tiré la chasse à plusieurs reprises. L’angoisse, l’incompréhension, la douleur et la peine lui avaient fait retenir son souffle, et si la brune avait miraculeusement su garder son sang froid face à l’héritier, elle ne tremblait pas moins comme une feuille maintenant qu’elle était à l’abri de son regard. Maintenant qu’elle s’autorisait à réaliser de sa pleine conscience qu’elle aurait pu le trouver gisant à même le sol, inerte, peut-être même déjà froid, son corps tout entier aussi figé que l’avait été celui de son propre aîné quelques années plus tôt - elle aurait pu revivre l’un de ses pires cauchemars, aujourd’hui et maintenant. Elle aurait pu revivre la scène qui la hantait encore lors de nuits sombres où elle ne trouvait pas le sommeil, celle durant laquelle les images se faisaient impitoyables et traumatisantes, et où elle revivait chacun des détails les ayant composé avec une terrifiante précision. Elle avait ses traumatismes Flora, des faiblesses plus ou moins bien gardées, et s’efforçait de les combattre - mais elle ne pouvait rien contre certaines d’entre elles, et avait perdu le combat face à celle-ci.

Elle devrait partir. Retourner au salon, s’excuser, appeler de l’aide et lui en envoyer en prenant un taxi pour rentrer chez elle, et supprimer le numéro de l’héritier une fois dans son appartement de Fortitude. Elle devrait rayer Elijah de sa vie, se préserver de ses démons et penser à elle avant de vouloir le sauver lui - elle en était incapable seule de toute façon, et tous ses efforts ne feraient que la drainer sans jamais atteindre une satisfaction quelconque. Il était encore temps, temps pour elle de rebondir et pour lui de se prendre en main, temps pour eux d’aller de l’avant l’un sans l’autre - mais considérer cette conclusion à leur histoire lui donnait à nouveau envie de vomir, et Flora se savait incapable de l’accepter. Elle ne pouvait pas se comporter ainsi, pas avec lui, pas alors qu’elle avait conscience d’avoir cédé une partie de son coeur aux mains tendres du grand brun - peu importe ce qu’il avait choisi d’en faire, Flora s’était ouverte et offerte à lui, et il faisait à présent partie de sa vie au même titre que ses proches l’étant le plus. et elle n’abandonnait pas ses proches Flora, aucun d’entre eux. De retour face à lui dans sa pièce à vivre, elle ose croire que la tempête dans son regard s’est apaisée pour quelque chose de plus maîtrisé, et la brunette risque une franchise délicate après quelques excuses en l’invitant à prendre la direction de sa salle d’eau. « Non, c’est moi qui suis désolé – j’avais pas le droit de t’infliger ça. Rien de tout ça » Son regard ne scille pas et elle se contente de lui sourire avec sa douceur inhérente, toujours légèrement engourdie par les événements récents sans vouloir réagir d’une manière ou d’une autre - elle ne lui en veut pas, c’est tout ce dont elle est sûre en plus de vouloir l’aider. « Je t’ai habituée à mieux, pas vrai ? » À une meilleure odeur, c’est chose certaine. Mais la Constantine sait qu’il ne vise pas uniquement cette dernière en l’interrogeant de la sorte, raison pour laquelle elle conserve le silence en sondant ses azures étonnement résignées. Il l’a habituée à sa plus belle version, pas qu’elle juge l’une ou l’autre comme meilleure ou moins bonne. Les parts d’ombres permettent à celles de lumières d’exister. Elijah se lève et la surplombe à nouveau, Flora suivant son ascension sans le lâcher du regard ni chercher à se redresser, cherchant à interpréter peu importe ce qui s’y reflète - mais elle est brusquement démunie face à l’imperméabilité de ses yeux, capitulant à son tour dans un sourire tout ce qu’il y a de plus timide. « Je ne pourrai jamais assez te remercier. » murmure-t-il en s’éloignant, renonçant à la couvrir de ce drôle d’air qu’elle aurait été incapable de juger comme réconfortant ou inquiétant, souriant toutefois en réponse à son effort avant qu’il ne disparaisse vers la salle de bain. Il pourrait trouver un moyen de, ne serait-ce en restant en vie. À nouveau seule, Flora glisse une main dans sa nuque raidie par l’émotion, et prend plusieurs secondes pour regarder autour d’elle sans décoller ses pieds de là où elle les a arrêtés. Elle a du pain sur la planche.

L’appartement de l’héritier est démesurément grand - elle s’en était rendue compte en y mettant les pieds la première fois, mais le réalisait différemment encore en venant à en astiquer les moindres recoins. Trois sacs poubelles descendus au vide-ordures, un nécessaire passage de l’aspirateur puis de la serpillière - par deux fois, les meubles retrouvant de leur brillance caractéristique grâce aux efforts de la brunette, Flora n’avait pas perdu une seconde pour se mettre au travail et redonner un souffle au véritable joyau architectural dans lequel Elijah avait élu domicile. Heureusement pour elle, elle n’avait pas eu à se donner beaucoup de mal pour trouver des ribambelles de produits ménagers et nécessaires de nettoyage soigneusement conservés dans un placard, et à l’aide des dernières technologies au service de la brillance la brune n’avait eu besoin de davantage que de sa bonne volonté pour parvenir à ses fins.


Lorsqu’elle s’autorise à s’effondrer dans le canapé après s’être lavée les mains, Flora prend une seconde pour admirer le changement pour lequel elle a opéré avec soin. Comme elle l’a toujours connu, l’appartement rayonne à nouveau avec finesse et fraîcheur, une odeur de propre flottant dans l’air et les moindres surfaces ayant retrouvé de leur éclat habituel. C’est une Zelda visiblement plus à même d’effleurer le sol de ses précieux coussinets qui la tire de sa contemplation, la chatte ronronnant un instant en balayant son visage de sa queue après avoir bondi sur ses genoux, forçant Flora à ne pas s’éterniser trop longtemps et à regarder l’heure - une heure et demie s’est écoulée, et aucune nouvelle d’Elijah. Se mordant l’intérieur de la joue, la brune se lève après une caresse à la maîtresse des lieux et prend d’un pas hésitant la direction de la salle de bain - elle ne souhaite pas le presser, mais souhaite au moins s’assurer qu’il aille bien. À pas de loup, la brune s’arrête sans un bruit derrière la porte et tend l’oreille, ne trouvant qu’un silence pour toute réponse - pas même le son de l’eau dans laquelle on effectue un geste, pas le moindre souffle d’air ou bruit de serviette. « Elijah ? » appelle-t-elle à voix basse, aussi délicate que possible, puis réitérant son appel lorsque ce dernier reste sans réponse. Il n’aurait rien fait de stupide sur elle, pas vrai ? « Je- est-ce que ça va ? Je peux entrer ? » demande-t-elle sous l’emballement nerveux de son coeur, poussant prudemment la porte après d’interminables secondes dans l’attente d’une réponse qui ne vient pas.

Lorsqu’elle redresse le regard vers la baignoire après avoir fermé la porte derrière elle, la brune sent son corps entier tressaillir nerveusement. Elijah est bien là - assis, stoïque, dans son bain débordant de bulles. Ses pas se freinent et Flora sent son coeur se briser un peu davantage en constatant que ses cheveux sont impeccablement secs, le haut de ses épaules également, et qu’il a probablement pris cette position en entrant dans le bain sans en changer depuis. Immobile, à quelques mètres de lui, la brune se sent terriblement illégitime de le voir ainsi - aussi vulnérable, aussi loin de son image qu’il lui a tant préservée. Peinée mais toujours terriblement tendre, Flora laisse son regard s’attarder sur les traits ciselés de son visage puis le reporte sur les étagères voisines. « Je m’approche. » prévient-elle en s’avançant à nouveau, ses pieds à peine audibles sur le sol de la salle d’eau. La vue de l’héritier lui est aussi illégitime que malheureuse, et elle s'exécute en silence en réajustant son chignon réalisé un peu plus tôt, resserrant ce dernier avant de faire mine de se comporter comme si elle savait exactement ce qu’elle était en train de faire. Elle n’en sait rien Flora, elle tremble la petite souris, nerveusement et sous la peine que la scène provoque en elle. « Je m’approche encore. » murmure-t-elle d’une voix plus timide encore que toutes celles que lui a connues Elijah - et pourtant, il lui en a connues. « Laisse toi faire, d’accord ? S’il te plaît. » Elle veut le faire, elle veut l’aider, mais serait bien incapable d’insister trop longtemps s’il venait à émettre la moindre résistance. Elle a conscience de violer son intimité, de le voir sous un jour qu’il n’a probablement jamais voulu lui montrer, mais tient désespérément à lui venir en aide. C’est tout ce qu’elle désire, elle le jure.

Prudemment, ses doigts saisissent un tube de crème à raser sur l’étagère près des vasques, puis trouvent une lame dans le tiroir logiquement situé sous ce dernier. Heureusement pour elle, Elijah n’est pas venu ici depuis si longtemps que son nécessaire à toilette a été épargné par le chaos de sa peine, et elle n’a aucun mal à trouver le blaireau associé aux ustensiles pour aller au bout de ses projets. Silencieuse, prudente, la brune vient s’agenouiller près de la baignoire sans jamais oser le regarder plus longtemps qu’elle n’en a besoin. Elle cherche à rester concentrée, à ne pas laisser à ses mains l’opportunité de trembler, et s’applique soigneusement à préparer la pâte avant d’affronter finalement le visage anormalement fin de l’héritier. « Laisse-moi faire. » répète-t-elle avant de venir appliquer la préparation sur sa barbe mal entretenue, répartissant la substance blanche sur ses joues, orientant son visage de sorte à tendre sa peau à l’aide une nouvelle fois de son index et son pouce. Flora, elle a déjà fait cela à l’un de ses frères - pour rire, pour un gage stupide, et sait grâce à cette première expérience comment procéder sans blesser le brun qu’elle ne tarde pas à débarrasser de ses poils indisciplinés, révélant prudemment les courbes particulièrement amincies de sa mâchoire et de ses joues.

L’opération se fait en silence et dans une atmosphère toute particulière. Ses doigts étirent la peau de l’architecte, la caressent et l’effleurent, surtout la traitent comme si elle était l’une des choses les plus fragiles sur lesquels ils ne se soient jamais appliqués - c’est le cas. Ses mains sont précises et son regard concentré, et Flora frisonne inlassablement à la façon dont elle sent, momentanément, le poids de son visage se laisser aller à son soutien. Lorsqu’elle termine en retirant l’excès de crème à l’aide d’un gant de toilette tiède, son sourire se fait un peu moins timide en croisant le regard azur de celui dont la fatigue est désormais mise à nue. « Est-ce que tu m’autorises à continuer ? » murmure-t-elle après un long silence, la voix terriblement basse.
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Elijah Walker
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MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
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Message(#) Sujet: Re: flowers party (eliora #12) flowers party (eliora #12) EmptyVen 17 Nov 2023 - 16:18




Flowers Party

@Flora Constantine & Elijah Walker
( AVRIL 2023 )




Eli pleura longtemps. Il n’avait pourtant pas coutume de laisser échapper des larmes, pas même lorsque les émotions menaçaient de le submerger et qu’elles cherchaient une porte de sortie qui pût leur permettre de finalement s’apaiser. À la vulnérabilité, il avait toujours préféré le refoulement, et nombreuses étaient les méthodes qu’il avait développées pour échapper à l’inacceptable – avec ceci de commun à chacune d’entre elles qu’elles faisaient toutes appel à la fuite plutôt que de le confronter à ses difficultés. Avec toute l’énergie dont il disposait, Eli réprimait ce qu’il ne voulait exprimer, ni même ressentir, et se satisfaisait généralement de cette façon d’opérer qui lui paraissait préférable à la vulnérabilité à laquelle il refusait de se soumettre. Si la question lui était posée du pourquoi de cette retenue irrationnelle, il se contentait de hausser les épaules : il n’était pas question de préserver une fierté mal placée, ni de brandir une masculinité dont il ne se préoccupait par ailleurs jamais. Il ne voyait dans les pleurs aucun aveu de faiblesse, et admirait par ailleurs ceux capables d’exprimer leurs émotions là où lui ignorait quoi faire des siennes. Il voyait dans son comportement devenu réflexe une forme de préservation de soi, sans savoir contre quoi il cherchait à se protéger ; de toute façon, il y avait désormais bien longtemps qu’il avait cessé de se poser la question. Il y avait bien longtemps que ravaler ses larmes lui était devenu bien plus naturel que de les laisser couler librement. Peut-être que celles qu’il n’arrivait plus à arrêter aujourd’hui, assis misérablement dans cette baignoire et immobilisé par le poids de sa détresse, étaient en réalité celles qu’il avait accumulées pendant tout ce temps et qui avaient enfin profité de cette brèche inédite dans le contrôle infaillible qu’il s’infligeait en permanence pour enfin lui échapper. Pour la première fois depuis longtemps, il s’abandonna complètement aux sanglots qui le secouaient tout entier et au goût salé des pleurs qui s’échouaient sur ses lèvres tremblantes. Il espéra trouver un semblant de réconfort dans cette effusion de chagrin, un début de soulagement dans ce torrent de larmes qui sembla drainer chacune des dernières parcelles d’énergie encore contenues dans son corps malmené – mais il n’en fut rien, et lorsque ses joues finirent par sécher, il ne s’en sentit que plus vide. Le réconfort auquel il aspirait désespérément ne vint pas, et il se contenta de subir le temps qui continuait de s’écouler autour de lui, tandis que l’eau tiédissait et la mousse commençait à se tasser.

Il n’avait la force de rien. L’avait-elle abandonnée plus tôt déjà, lorsqu’il avait été incapable d’y recourir pour s’empêcher de commettre une erreur irréparable, ou s’était-elle évanouie en même temps que ses dernières larmes ? Eli se sentait plus faible que jamais, accablé par autant de honte que de regrets. Brièvement, lorsque Flora lui avait arraché le sachet d’héroïne des mains, il avait cru se sentir soulagé. Mais il était désormais rattrapé par la crainte de l’après – il l’avait ressentie une première fois au sujet de la Constantine alors qu’il appréhendait son retour dans le salon après une absence anormalement longue, mais maintenant, elle l’assaillait dix fois plus fort. Flora l’avait sauvé cette fois-ci, certes, mais qu’adviendrait-il de lui ensuite ? Que ferait-il lorsqu’il regagnerait son salon, qu’il s’attendait à retrouver propre car elle avait affirmé vouloir faire le ménage pour une raison qui lui échappait, et que Flora ne s’y trouverait plus, pressée de partir après avoir honoré cet étrange engagement ? Et, si elle était assez folle pour attendre son retour afin de lui faire ses adieux, qu’était-il censé faire après son départ ? S’il sortait indemne de cette soirée-ci, qu’en serait-il du lendemain ? Et des jours suivants ? Eli savait parfaitement ce qui l’attendait : le fait d’avoir été extirpé in extremis de cette crise-ci ne présageait en rien de l’absence des suivantes, et il ne donnait pas cher de lui-même une fois qu’il s’y retrouverait confronté. Si Flora n’avait pas été là pour l’empêcher de commettre l’impardonnable, il aurait certainement fini par céder ; et, maintenant qu’il était littéralement drainé de toute l’énergie pourtant indispensable à la poursuite de cette lutte contre lui-même, il peinait à s’imaginer suffisamment armé pour livrer seul la suite de cette bataille. À nouveau, l’angoisse lui noua tant la gorge que les entrailles, et, s’il avait encore eu des larmes à verser, il aurait probablement craqué sans rien pouvoir faire pour s’en empêcher. Toute forme de résilience ou de pouvoir l’avait quitté, et il se sentait plus faible qu’il ne l’avait jamais été.

Plongé dans des pensées aussi anxiogènes qu’elles n’étaient déprimantes, Eli perdit toute notion du temps qui s’écoulait ou de la réalité qui continuait à exister en-dehors du sujet qui accaparait son attention entière, obsession malsaine qui monopolisait autant ses craintes que ses désirs. Il n’eut nullement conscience qu’il était à moitié immergé dans cette baignoire tiédissante depuis plus d’une heure. Il n’entendit pas non plus les pas feutrés se rapprocher dans le couloir derrière la porte, ni la voix prudente qui appela son nom afin de s’assurer qu’il allait bien. Enfermé dans son esprit torturé, Eli ne tourna pas la tête lorsque s’ouvrit la porte de la pièce, ni lorsque Flora annonça sa présence – c’est tout juste s’il enregistra son arrivée, hermétique à tout ce qui était étranger à ses ruminations. Ce n’est que lorsqu’elle répéta, à deux reprises, qu’elle s’approchait de lui, qu’il réagit : de la même façon qu’il n’avait pas trouvé la force de se baigner convenablement, il ne trouva pas non plus celle de tourner la tête dans sa direction, et se contenta d’un « Mh ? » à peine audible sans esquisser le moindre geste, parfaitement immobile alors qu’elle lui demanda sa collaboration. Le regard perdu au loin pour toute réponse, Eli ne songea même pas à broncher, quand bien même en eût-il eu la force ; la venue de Flora, malgré sa posture à lui dont il ne pouvait qu’avoir honte, lui fut particulièrement rassurante, et pour la première fois en plus d’une heure, il sentit un semblant de réconfort lui envelopper le cœur à la façon d’une tendre caresse. Il se sentit en sécurité, suffisamment pour ne pas laisser échapper une réaction stupide dans le but de dissimuler la vulnérabilité qu’il n’aurait jamais cru lui témoigner un jour. Sans détourner le regard de la pierre sombre qui recouvrait le mur en face de lui, Eli devina qu’elle s’affairait en-dehors de son champ visuel, mais ne chercha pas à comprendre ce qu’elle était en train de faire. Il se contenta de patienter, sans attendre quoi que ce soit – même ses pensées ne semblaient plus avoir la force de raisonner à sa guise. Il reconnut vaguement l’odeur de sa mousse à raser, et ne fut pas réellement surpris lorsqu’il sentit appliquer le liquide tiède contre sa joue creusée par les dernières semaines. Sans prononcer un mot, il se laissa docilement manipuler par Flora tandis que cette dernière enduisait avec un soin tout particulier sa barbe désordonnée de mousse, expirant doucement à la douceur de son contact. Ses paupières papillonnèrent brièvement, avant de se clore dans un accès de paisibilité qu’il n’aurait pas cru possible.

Pas une seule fois, Eli ne rompit le silence que Flora ne semblait pas non plus ressentir le besoin de combler, alors qu’elle maniait prudemment la lame acérée le long de ses joues et de son cou. Suivant sans réfléchir les mouvements qu’elle initiait pour orienter son visage dans un angle adapté, il alla jusqu’à laisser reposer sa joue contre sa main, savourant la prévenance qu’elle lui témoignait et qui réchauffait péniblement son cœur glacé par tout ce qu’il avait traversé ces derniers jours. Eli n’avait pas l’habitude que l’on prenne soin de lui, évitait comme la peste les situations susceptibles de le montrer sous un jour plus vulnérable. Lorsqu’il était question de soutien ou de bienveillance, il préférait en être à l’origine que d’en être le destinataire, s’assurant ainsi un contrôle sur des situations souvent chargées émotionnellement. Il était habituellement le seul à s’occuper de lui, et avait fonctionné de la sorte depuis qu’il avait fui sa terre natale pour se construire à l’autre bout du monde. Indépendant et autonome, il avait toujours détesté l’idée de dépendre d’autrui – pourtant, force lui fut de constater que, là tout de suite, il en avait désespérément besoin, de ce soin que Flora lui prodiguait. Elle semblait lui apporter la bouffée d’oxygène dans cette situation où il avait cru s’étouffer, le rattraper au moment où il avait manqué de chuter. Un geste aussi simple que celui de reposer sa joue dans le creux de sa petite paume n’avait jamais paru aussi peu anodin, et symbolisait à lui seul la puissance du soutien figuré et littéral qu’elle lui apportait plutôt que de le laisser affronter seul le sort qu’il était l’unique responsable d’avoir provoqué. À nouveau, une vague de gratitude à l’égard de la petite brune à la bonté sans limites l’engloutit, apportant avec elle une nouvelle sensation de chaleur profondément réconfortante. Ce ne fut que lorsqu’il sentit le tissu humide éponger ses joues désormais rasées de près qu’Eli ouvrit les yeux, et le regard qu’il adressa à Flora fut, enfin, plus proche de ceux qu’elle lui avait connus jusque-là. Il n’avait certes pas le scintillement malicieux qui ne le quittait normalement jamais, et ne brillait que de cette vulnérabilité candide qui lui conférait une nuance inhabituelle – mais c’était bel et bien Eli, et plus cette forme de lui pratiquement possédée qui avait pris sa place jusque-là, qui transparaissait au travers de ses prunelles azur. Il scruta Flora avec une pudeur qu’il ne chercha pas à dissimuler, tout comme il renonça à camoufler à quel point il avait besoin d’elle. « S’il te plaît », se contenta-t-il de murmurer avec cette timidité déstabilisante, sans toutefois détourner les yeux, conscient que la moindre des choses qu’il lui devait était au moins la franchise la plus totale.

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❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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Flora Constantine
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ÂGE : trente-et-un ans (02.02.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : une aiguille et du fil cousent entre eux les morceaux de son coeur fragilisé dont elle ignore comment stopper les saignements
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
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GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
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ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

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WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

flowers party (eliora #12) Exjd
STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

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POWERPUFF › uc.

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FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

flowers party (eliora #12) Aug2
FLOYA › uc.

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FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

RPs EN ATTENTE : auden #4
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nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
nanowrimo 2023 › 80 000 mots ✓

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Message(#) Sujet: Re: flowers party (eliora #12) flowers party (eliora #12) EmptyDim 19 Nov 2023 - 19:13



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@Elijah Walker et Flora
avril 2023
La vulnérabilité avait toujours été unilatérale au sein de leur relation. À l’image de leurs divergences, Elijah et Flora abordaient leurs émotions de façons différentes, et les exposaient à autrui de manières toutes aussi distinctes. Consciemment ou non, la petite brune n’en était pas certaine, l’héritier se montrait tout aussi guilleret qu’impénétrable - parfois, à la façon dont ses lèvres s’étiraient dans sa direction et face à la prévenance de ses mots, Flora le trouvait accessible. et, la seconde suivante, elle doutait de l'ingénuité de son comportement à celle dont il était toujours aussi imperturbable et régulier. Rien n’avait jamais paru être en mesure de l’ébranler, de le surprendre ou de le dérouter - jusque récemment. Jusqu’à ce qu’elle se heurte à sa frustration, assiste à sa colère, et découvre à présent une fragilité qui n’en était que renforcée en contraste à tout ce à quoi il l’avait habituée. et, pas si étonnement, cet aspect particulièrement humain de sa personne ne faisait que renforcer l’attachement pudique et timide que la brune nourrissait à son égard. Elle avait compris le message, Flora - Elijah ne la verrait jamais de la façon dont elle le voyait. Pour autant, et même si elle se persuadait vouloir le voir s’évaporer de sa vie et ses souvenirs, il s’agissait là de sa plus grande crainte. Celle de devoir l’oublier, l’abandonner et prétendre ne jamais l’avoir connu.

Elle lui avait toujours fait confiance - sans se l’expliquer et sans réserve. Elle n’avait jamais permis à l’eau de monter au-dessus de ses genoux, et avait appris à nager à ses côtés. Elle n’avait jamais pensé ni réalisé de costumes au nom de Weatherton, et lui en avait confectionné deux. Elle avait, toujours, fait preuve d’un laisser-aller déconcertant en sa compagnie - au point de l’embrasser. Mais jamais la petite souris ne s’était vue recevoir de sa part les mêmes exceptions qu’elle lui accordait. Elijah s’était refusé à elle, s’était comporté à ses côtés comme il le faisait avec n’importe quel tiers, et n’avait jamais fait de folies quelconques pour témoigner d’un intérêt en sa faveur. Tout ce qu’il avait fait pour elle, il l’avait fait en restant dans sa zone de confort, et s’il l’avait invitée à plusieurs reprises à le rejoindre à son domicile ou sur l’un de ses bâteaux, cela n’avait été exceptionnel que pour elle. Flora, elle s’était un moment satisfaite de ce qu’il avait à lui offrir sans attendre plus qu’il ne pouvait lui donner - et lorsqu’elle avait finalement pris la décision de mettre un terme à leurs rendez-vous, jamais telle culpabilité ne l’avait envahie. Elle n’exigeait pas des autres qu’il la traite comme elle le faisait, mais la possibilité n’en demeurait pas moins attirante et l’espoir de voir cette dernière se concrétiser plus plaisante encore. Elle s’était convaincue de prendre la bonne décision, Flora, mais malgré ses principes et face à l'amertume de leurs adieux, elle avait voulu revenir vers lui. et il avait suffit d’un regard sur le pas de sa porte pour qu’elle replonge dans ses yeux océan et ne parvienne plus à en sortir.

Fantôme immobile et inquiétant, elle frissonna à sa vue et à la réalisation qu’il n’ait pas pris la peine de s’accorder un minimum de confort au contact de l’eau. Ses pas sont prudents, le regard de l’héritier ne trouve pas le sien, et elle le prévient de ses gestes sans être certaine d’être entendue - elle sait cependant qu’Elijah est là-dessous, quelque part. Flora prend place à ses côtés avec une prudence toute particulière, et entreprend de raser minutieusement l’intégralité de sa barbe laissée à l’abandon, révélant sous les lumières tamisées de la salle de bain sa mâchoire inhabituellement amincie et ses joues creusées - il est épuisé, et son visage ainsi mis à nu contribue à accentuer la finesse des courbes qui le composent. Appuyant une serviette tiède sur sa peau désormais lisse, Flora presse délicatement ses doigts sur sa peau par dessus le linge humide, et retrouve pour la première fois depuis des semaines un regard dont elle commençait déjà à oublier les nuances - Elijah papillonne brièvement avant de parcourir ses yeux noisette, et elle sourit timidement à l’impression de le retrouver. À l’impression de le retrouver autant que de le redécouvrir - pour la première fois, Flora ne se sent pas aussi petite souris qu’elle en a l’habitude en le regardant, et la fragilité autant que la douceur qui se reflètent dans les prunelles bleues de l’aîné la font frissonner de la plus agréable des façons. Pour la première fois, elle a l’impression d’être sur un pied d’égalité face à lui, et de ne pas être la seule dont les yeux parlent pour elle - et ceux d’Elijah semblent avoir bien des choses à lui dire. « S’il te plaît » Incapables de lâcher les siens, ses yeux ambre profitent de ces retrouvailles avant de se détourner à contre coeur, Flora acquiesçant sans jamais avoir osé espérer cette réponse. Au-delà de tolérer ses soins, Elijah lui demandait de les poursuivre, et cette nuance contentait son cœur dans lequel se répandait une drôle de chaleur sur laquelle elle était incapable de mettre des mots. Il se laissait, enfin, aller à sa vue. « Bien sûr » murmure-t-elle toujours à voix basse, préservant l’ambiance qu’ils ne semblent ni l’un ni l’autre vouloir briser. Sa main libre prit la température de l’eau du bout des doigts, ces derniers trempant une seconde à la surface, avant que Flora ne se penche vers le robinet et s’autorise à réajuster la température en complétant le bain avec de l’eau chaude, laissant ce dernier se remplir un peu davantage tandis qu’elle se débarrasse de la serviette tiède.

Interrompant le remplissage une fois l’eau à nouveau réchauffée, Flora vint lentement se placer dans le dos du Walker, posant ses mains sur ses épaules anormalement fraîches tout en se penchant vers lui, sa bouche venant s’ajuster derrière son oreille. « Allonge toi, laisse toi aller. » souffle-t-elle en l’encourageant à se laisser basculer vers l’arrière, soutenant son dos tout du long alors que ses mains passent brièvement sous le niveau d’eau pour l’accompagner. L’aidant à s’ajuster contre les parois, Flora réalise maintenant qu’elle le touche du plat de ses mains qu’il est glacé - tendu, le dos dur comme de la pierre mais surtout aussi froid que de la glace, et ses yeux s’embuent légèrement à la réalisation. Elijah a toujours la peau brûlante, Elijah a toujours chaud - mais ce n’est pas le cas présentement, et cela l’attriste bien plus que cela ne devrait. La brunette, elle ferait tout pour l’aider à aller mieux - mais elle ignore quoi faire exactement. Alors elle tâtonne, écoute ses propres envies en espérant ne pas faire de faux pas, désireuse de l’apaiser sans savoir si elle y parviendra. Prudemment, poursuivant sans jamais se laisser trahir par sa peine, ses mains s’attardent sur ses épaules sans que rien n’interfère le contact de peau à peau - elle sent plus qu’elle ne le devrait la façon dont son ossature se mouve sous son épiderme, et son coeur se déchire sans que rien ne puisse l’en empêcher. Cela lui fait mal, terriblement mal, de le voir dans cet état. Flora, si elle savait cuisiner, elle se mettrait aux fourneaux à peine sortie de cette salle de bain - mais elle serait davantage à même de l’empoisonner que de lui préparer quelque chose de réconfortant. Muette, ses doigts remontent jusqu’à la base du cou du brun, ses paumes exerçant une pression régulière sur leur passage avant de s’immobiliser en entraînant avec elles le papillonnement de ses yeux noisette. Depuis combien de temps se laisse-t-il aller dans son appartement, au gré de ses boissons et ruminations ? Depuis combien de temps se laisse-t-il dépérir ? Inconsciemment, ses doigts exercent de légères pressions sur ses muscles affaiblis, la pulpe de ses doigts s’enfonçant dans la rigidité de son corps en cherchant à l’assouplir, et la petite brune se mord la lèvre à la dérobée. « Allonge toi encore, pour te mouiller les cheveux. » lui chuchote-t-elle en remontant ses doigts dans ses boucles sans les décoller de sa peau, ces derniers trouvant l’indiscipline de ses mèches alors qu’elle soutient l’arrière de sa tête et aide lentement l’eau à s’y glisser. Ainsi penchée au-dessus de lui, ses mains guidant l’eau avec précaution pour l’empêcher de gagner ses yeux, les siens trouvent ceux indigo qui l’observent et Flora s’interrompt une seconde durant. La vue de l’héritier dont le poids de la tête se laisse aller à ses mains la tire brusquement au souvenir de leur virée en mer, bien que les rôles y aient été inversés - Elijah l’avait encouragée à lâcher prise, ce qu’elle avait fait, mais jamais Flora n’aurait cru un jour l'inciter à en faire de même. Le surplombant pour l’une des rares fois, sa douceur enveloppant sa peine, Flora prit son temps en esquissant un sourire timide. En parcourant ses traits, en en imprimant l’image en mémoire, attardant ses doigts contre son crâne tout en en massant la peau - et ce jusqu’à ce qu’elle l’encourage à se redresser. Rompant le contact, elle se saisit d’un flacon de shampoing puis en émulsa une noisette dans sa paume, avant de revenir au contact de ses boucles brunes.
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Elijah Walker
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les mauvaises décisions
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MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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Message(#) Sujet: Re: flowers party (eliora #12) flowers party (eliora #12) EmptyMar 21 Nov 2023 - 0:20




Flowers Party

@Flora Constantine & Elijah Walker
( AVRIL 2023 )




La timidité n’avait jamais figuré en tête de liste des traits de caractère d’Eli, dont la réputation d’homme extraverti le précédait. Il était connu pour son contact facile et spontané, l’aisance avec laquelle il naviguait l’ensemble de ses interactions, et la façon dont il rendait cette simplicité communicative, toujours soucieux de mettre en confiance ses interlocuteurs. Eli n’avait pas coutume de rougir ni de détourner le regard, encore moins de se taire sous l’embarras de ne savoir quoi dire. Mais tout cela avait évidemment un prix : celui d’éviter comme la peste les situations à même de déroger à cette règle, celles où il ne serait pas capable de conserver l’ascendant et de jouer sans encombre son petit numéro d’homme que rien ne pouvait mettre à mal. Tout sincère et spontané qu’il apparaissait, Eli n’offrait en réalité qu’une parcelle superficielle de lui-même lorsqu’il était au centre de l’attention, et se cantonnait scrupuleusement à ce fragment qu’il jugeait acceptable de partager sans avoir à craindre qu’il puisse être poussé dans ses retranchements. Derrière son sourire éclatant et son attitude affable régnait une pudeur non décalable. Si cette pudeur venait à être ébréchée à son tour, cela sonnait inévitablement le moment où l’héritier à la confiance apparemment sans limites perdait pied, déstabilisé par la chute du château de cartes qu’il avait si soigneusement mis sur pied.

Poussé dans des retranchements dont il était loin de raffoler, Eli devenait alors systématiquement l’une de deux choses : agressif et sur la défense, ou dérouté et mal à l’aise. Flora avait déjà fait les frais une première fois du premier scénario, confrontée à une colère qu’il n’avait plus été en mesure de contenir et dont le contraste avec son habituel calme olympien n’avait fait que la rendre plus violente encore. Aujourd’hui, la Constantine se voyait confrontée à l’autre option, qui était moins tonitruante que son alternative mais n’en restait pas moins diamétralement opposée à tout ce qu’incarnait normalement l’héritier. Lui-même abhorrait, par définition, les deux attitudes synonymes de l’échec de toutes les stratégies dûment mises en place pour se préserver des imprévus trop difficiles à affronter. Et s’il s’était détesté de se révéler à Flora sous cet aspect aberrant qu’avait catalysé sa colère quelques semaines auparavant, cette nouvelle faille qu’il ne pouvait lui cacher aujourd’hui lui fut plus coûteuse encore. Il n’avait pas la force de faire autrement, et s’était donc résigné à se montrer sous un jour peu glorieux, conscient qu’aucune diversion n’était possible. Mais l’expérience n’en devait pas nécessairement plus aisée – si la personne en face de lui n’avait pas été Flora, il l’aurait vécue comme rien de moins qu’humiliante. À choisir, évidemment, il n’aurait pas voulu qu’elle le voie ainsi, aussi diminué et impuissant là où elle l’avait toujours connu fier et assuré. Mais il ne disposait plus du luxe de choisir, et il ne lui resta donc plus qu’à se résoudre à accepter l’aide précieuse qu’elle semblait disposée à lui offrir pour une raison qui lui échappait complètement. La dernière fois qu’ils s’étaient vus, il avait été odieux au point de provoquer chez elle la décision de ne plus le revoir et de se résoudre à voir leurs chemins se séparer définitivement. Pourtant, la voilà à ses côtés, prête à pallier sans une hésitation apparente aux incapacités qui le paralysaient.

Flora était douce – elle l’avait toujours été, mais semblait l’être devenue dix fois plus encore maintenant qu’elle veillait sur lui avec cette prévenance qui ne cessait de l’épater. Les dernières semaines n’avaient été teintées que de violence, et le moment qu’ils partagèrent dans un silence presque total n’en fut que plus précieux. Eli n’aimait pas cette fragilité mise à nue, et continuait à vouloir s’en passer ; pourtant, elle fut finalement nettement moins insupportable que ce qu’il aurait imaginé. Il se laissa guider sans broncher par la Constantine, dont les gestes prudents et impossiblement délicats lui prodiguèrent une sensation de réconfort autant que de sécurité. Il ferma les yeux au contact de ses mains tièdes contre sa peau, s’autorisant à se laisser aller à la tendresse de ce moment de soins dont il avait désespérément besoin. Aidé par les mains de la petite brune, il descendit progressivement le buste dans l’eau redevenue chaude, et laissa échapper un souffle, gardant clos ses yeux que sa timidité lui refusa de rouvrir à la vue du regard pourtant empli de bienveillance de Flora. De la timidité, de la gêne, de l’embarras et toujours cette dose de honte – les brides qui enserraient Eli étaient impitoyables, et freinaient l’apaisement qu’était pourtant capable de lui apporter Flora. Si son corps se détendait progressivement sous l’effet des gestes prévenants de la Constantine et de l’eau qui l’enveloppait désormais tout entier, son esprit, lui, restait tourmenté par les doutes soulevés par la posture dans laquelle il s’offrait à elle. La vulnérabilité n’avait jamais été son fort, et si elle résidait de manière flagrante dans sa nudité presque entièrement révélée aux yeux de Flora maintenant qu’il était allongé devant elle, son corps masqué seulement par la quantité abondante de mousse qui recouvrait l’entièreté de la surface de l’eau, ce n’était pas cet aspect-là qui le tourmentait le plus. Se mettre à nu de manière littérale était, habituellement, le cadet de ses soucis ; mais le faire au sens figuré du terme relevait de l’impossible. Le problème résidait entièrement dans ce qu’Eli incarnait en laissant Flora manipuler ses mouvements de la sorte et en étant incapable de faire autrement que de se livrer entièrement à elle. S’il fut frappé par l’immensité de la confiance qu’il lui accordait en se remettant ainsi à ses soins, il n’en était pas à l’aise pour autant. Pas encore.

Mais Flora n’en était visiblement pas à son dernier exploit de la soirée, et, graduellement, l’esprit torturé du Walker se détendit en écho à la façon dont se relâchaient peu à peu ses muscles crispés. Il en vint à s’abandonner complètement aux instructions murmurées par la Constantine et aux manipulations qu’elle opérait avec une délicatesse inouïe. À quelques reprises, il ouvrit les yeux et trouva son regard de miel suspendu à quelques centimètres du sien, et s’il referma les paupières, ce n’était désormais plus sous le poids de l’embarras mais bien parce qu’enfin, il parvenait à lâcher prise et à profiter de la tendresse qu’elle lui témoignait. La chair de poule qui recouvrit sa peau lorsqu’elle lui massa les épaules, puis la nuque, n’avait plus rien à voir avec le froid qui s’était répandu en lui et qui commençait enfin à se résorber. Eli se retrouva abrité dans une bulle de douceur de de bien-être, dont la seule communication avec l’extérieur étaient les chuchotements réconfortants de Flora. Lorsqu’elle l’accompagna pour immerger la tête sous la surface de l’eau, il se montra un peu plus réactif qu’auparavant, et ses mouvements se firent un peu plus fluides. Il laissa reposer sa tête contre les mains de Flora, dont les mouvements dans ses boucles lui arrachèrent un frisson. Il sentit la pulpe de ses doigts contre son visage, et ouvrit à nouveau les yeux pour croiser son regard à l’infinie bienveillance. Un sourire étira ses lèvres craquelées lorsqu’il comprit qu’elle lui évitait d’avoir de l’eau dans les yeux, et son regard se fit à nouveau reconnaissant, d’une manière toutefois moins misérable, et empreinte de davantage de chaleur. Elle était parvenue à le réchauffer tout entier, et les mots lui manquaient pour lui témoigner à quel point il l’en remerciait. Son sourire trouva écho chez Flora, dont la timidité apparente n’entama en rien la force prodigieuse qu’elle dégageait actuellement à ses yeux. Il battit des paupières, visiblement épuisé mais enfin détendu, au contact de ses doigts qui s’affairèrent à démêler ses boucles et laissa échapper un son presqu’inaudible, semblable à un ronronnement apaisé, qui résonna le temps d’une expiration avant de s’évanouir dans le silence confortable que partagèrent les deux protagonistes. Il se redressa sagement lorsqu’elle l’y incita par la simple force de ses gestes, et retrouva une position assise dans un clapotis d’eau qui fit dériver les îlots de mousse vers les bords de la baignoire. Eli ramena ses genoux à sa poitrine, dans une posture presque infantile, mais cette fois-ci, il ne se formalisa plus de l’image qu’il pouvait bien renvoyer. Il poussa un autre soupir à peine audible lorsqu’elle enduisit ses boucles du shampooing dont l’odeur familière contenta ses narines, et un sourire teinté d’incrédulité étira à nouveau ses lèvres après quelques instants. « Je pense que la dernière fois que quelqu’un d’autre m’a lavé les cheveux, c’était ma nounou, quand j’avais cinq ou six ans », remarqua-t-il, d’un ton étrangement neutre, peut-être amusé, un poil surpris, mais dénué de la moindre émotion plus engageante que cela. Cela faisait plus de trois décennies qu’on ne s’était pas occupé de lui de la sorte – cela ne lui avait jamais manqué, pourtant, maintenant qu’il était entre les mains indulgentes de Flora, cela lui faisait un bien fou de pouvoir s’abandonner à la bienveillance d’autrui.

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❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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Flora Constantine
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la petite souris
la petite souris
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SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : une aiguille et du fil cousent entre eux les morceaux de son coeur fragilisé dont elle ignore comment stopper les saignements
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
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TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
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RPs EN COURS :
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ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

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WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

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STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

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POWERPUFF › uc.

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FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

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FLOYA › uc.

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FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

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nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
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PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
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@Elijah Walker et Flora
avril 2023
Le son de l’eau ruisselant sur les rebords de la baignoire pour seule mélodie, leurs respirations réduites à quelques vagues murmures, Flora ne s’était jamais sentie autant en paix avec l’héritier. La majorité de leurs moments avaient été ponctués de complicité et de malice, et bien qu’ils n’aient que récemment perdus en confort, ces derniers s’étaient toujours appuyés sur des plaisanteries cherchant à provoquer des rires et railleries - la paire ne s’était qu’à de rares occasions contentée du silence pour unique compagnie, peu importe la facilité de ce dernier. Pourtant, et aussi paradoxal que cela soit, la Constantine ne s’était jamais sentie aussi légère qu’en cet instant présent. Qu’en écoutant les souffles de contentement de l’aîné, en caressant sa peau et en jouant dans ses cheveux. L’apaisement de ce moment particulièrement intime lui conférait une saveur toute particulière, et en dépit de la tension dont il aurait pu être à l’origine, Flora n’en tirait qu’une note tendre et un sentiment de quiétude. Il semblait, à lui seul, tirer un trait sur les horreurs qu’ils s’étaient dites, insuffler un pardon pour lequel les mots leur manquaient, et la brune en était profondément reconnaissante. Elle était reconnaissante à l’héritier de se laisser, peu à peu, aller à sa douceur et sa bienveillance - elle s’était toujours laissée aller à la sienne, et souhaitait à présent lui faire ressentir une bribe de ce qu’il lui avait permis de connaître. Progressivement, les épaules de l’architecte s’étaient faites plus lourdes alors qu’elle les soutenait sous l’eau. Peu à peu, les traits de son visage s’étaient détendus, sa respiration s’était faite plus lourde, et Elijah avait trouvé son regard avant de l’abriter de la même façon qu’elle-même l’avait fait en se laissant porter par l’océan. Elle s’était laissée aller à ses mains, et il en faisait à présent de même. et cela était probablement le plus beau des cadeaux qu’il pouvait lui faire, faute de pouvoir lui réciproquer l’intégralité de ce qu’elle lui portait.

Après l’avoir encouragé à se redresser, chassant brièvement le regard sur le flacon de shampoing tandis que le grand brun adopte une position plus adaptée à la quantité de mousse réduisante, Flora entreprend de laver ses cheveux. Ose, timidement, passer ses doigts dans ses boucles tout en les faisant réapparaître à mesure de ses mouvements circulaires - et, en découvrant leurs courbes, Flora réalise ne jamais les avoir vraiment vues. Plusieurs mois en arrière, Elijah lui avait avoué conservé une certaine longueur pour anticiper leur apparition, et maintenant que la mousse à l’odeur boisée et caramélisée leur rendait leur souplesse, la brune soupçonnait une coupe à venir - bien qu’elle se mit à le regretter à peine après s’en être faite la réflexion. Ses doigts couverts de mousse s’enroulent autour des mèches les plus longues, et non sans essayer de dissimuler un sourire amusé, Flora soigne plusieurs ondulations tout en sachant que l’eau les fera à nouveau disparaître lors du rinçage. Elijah, en la laissant jouer dans ses cheveux, ses genoux ramenés contre sa poitrine et ses épaules relâchées, lui apparaissait étonnement petit - et pourtant, la Constantine savait à quel point il ne l’était pas. Mais davantage ballerine à faire ses étirements sur son lit que garçon dans une position réconfortante, les contrastes n’avaient cesse de l’interpeller et lui faire réaliser la force de l’affection qu’elle nourrissait à son égard - loin d’être repoussée par sa sensibilité, Flora ne faisait que le chérir davantage. « Je pense que la dernière fois que quelqu’un d’autre m’a lavé les cheveux, c’était ma nounou, quand j’avais cinq ou six ans » Les paroles, calmes et prudentes, la font frissonner. Ses mains se font brièvement plus lentes dans ses boucles, puis s’affaissent progressivement le long de sa nuque et s’arrêtent sur ses épaules qu’elles enserrent délicatement. Personne n’a pris soin de lui en trente ans, et son cœur accuse un coup supplémentaire. « Comment tu fais chez le coiffeur - tu prives ces dames de ce privilège ? » demande-t-elle avec une pointe de malice, ayant bien conscience de la symbolique et de la différence dont il vient de lui faire part, mais ne sachant pas comment y réagir. Il fait mention d’une nourrice, pas de sa mère, et elle s’interroge quant à la relation qu’il ait un jour eu avec elle - en avait-il eu une ? Flora, elle était persuadée de son succès auprès de la gente féminine - n’avait-il jamais eu une demoiselle prête à prendre soin de lui en partageant son bain ? Son aveu la flattait en synonyme à sa signification, mais la peinait encore davantage. Son sourire perceptible dans son ton de voix, leurre à la tristesse que lui évoque cet aveu, redevient timide lorsque ses doigts pianotent sur ses épaules en simultané. « Je vais rincer. » lui indique-t-elle prudemment, ne désirant pas l’inviter à se rallonger alors que sa couverture de mousse s’évapore à vue d’oeil. Se saisissant du bol dans lequel elle a préparé la mousse à raser, prenant soin de le rincer en se redressant vers l’une des vasques, Flora entreprend par la suite de revenir dans son dos et de remplir le récipient autant de fois que nécessaire pour le verser dans les cheveux de l’héritier. L’une de ses mains posée le long de son cou, l’encourageant à soutenir sa tête penchée vers l’arrière, Flora répète l’opération jusqu’à voir disparaître entièrement les résidus de shampoing - et une fois l’opération terminée, sa main s’attarde sur là où elle peut sentir son pouls battre à intervalles réguliers, avant de s’en défaire.

Elle est restée silencieuse par la suite Flora, pensive, prenant un autre flacon de gel douche et en en déposant une noisette dans le creux de ses mains avant de les appliquer sur ses épaules, inconsciente quant à le prévenir s'adonner à l'exercice, frottant lentement et délicatement son dos là où l’eau ne le couvre pas. Agissant en symétrie, les mains de la brunette s’étaient octroyées quelques minutes supplémentaires pour débarrasser de résidus quelconques la silhouette de l’héritier là où il ne pouvait l’atteindre sans efforts - elle ne voulait pas qu’il en fasse, pas tant qu’elle était à ses côtés. Progressivement, partant de la ligne de ses épaules puis dégringolant vers l’intérieur de ses omoplates, la Constantine avait fait apparaître une fine épaisseur de mousse sur sa peau à mesure de ses mouvements circulaires - et cette dernière était descendue jusqu’au milieu de sa colonne vertébrale, s’arrêtant pudiquement au-dessus de la ligne d’eau matérialisant une limite qu’elle n’avait pas à franchir. Lentement, après une pause, ses mains s’étaient séparées de la tiédeur retrouvée du corps de l’aîné et Flora s’était redressée pour aller les rincer dans l’un des lavabos derrière eux. « Je te laisse terminer, je vais simplement aller te chercher des vêtements propres et venir te les déposer. Tu n’auras qu’à me rejoindre au salon quand tu auras terminé. » murmure-t-elle d’une voix timidement basse, prenant congé d’un sourire qu’elle n’ose orienter pleinement dans sa direction maintenant qu’elle le domine à nouveau, disparaissant dans la foulée et ne revenant qu’après s’être annoncée pour déposer une tenue ample et sentant la lessive près de la porte.

Elle avait pris l’air sur son balcon en laissant Elijah derrière elle, et s’y était faite giflée par un courant d’air apportant avec lui son lot de réalité - le moment dans sa salle d’eau avait été en dehors du temps, et il était sans doute bon pour la brune de revenir un tant soit peu à elle. Revenant dans la pièce à vivre, elle avait commandé deux portions de pâtes à un italien qu’elle affectionnait particulièrement, donnant l’adresse du luxueux appartement pour la livraison et attendant cette dernière qu’elle avait tout juste eu le temps de réceptionner avant de voir se matérialiser, à nouveau, le Walker dans son salon. Cela n’équivalait pas les talents de cuisinier du maître des lieux - mais cela surpassait de très loin les siens, et cela aurait le mérite de changer le brun des pizzas et hamburgers dont elle avait ramassé les cartons en bien trop grande quantité. « Je ne savais pas ce que tu préférais - alors j’ai pris une part à la bolognaise, et une autre à la carbonara. » l’informe-t-elle tout en l’invitant par sa gestuelle et en le devançant à s’asseoir sur le canapé, étalant les couverts ainsi que l’eau sur la petite table basse - cela n’était pas dans ses habitudes, quoique avec celles qu’il devait avoir pris ces derniers jours, mais Flora s’autorisait à aller au bout du déroulement de cette soirée. Se saisissant de la part restante, allumant la télévision et zappant jusqu’à trouver un programme convenable le temps du repas, rien ne semblait en mesure d'entacher sa douceur et sa bienveillance à l’égard du brun à qui elle n’avait pas posé la moindre question ni fait remarquer quoique ce soit - à une exception près. « Tu as les cheveux bouclés. » murmure-t-elle sans le regarder après une première bouchée de pâtes à l’italienne, son sourire se faisant coupable alors qu’elle n’ose pas l’orienter vers lui - elle l’a regardé revenir, a détaillé sa démarche et la simplicité de sa tenue, s’est sentie un tant soit peu soulagée à la vue des traits de son visage, mais s’est surtout arrêtée dans les ondulations négligées de ses cheveux maintenant qu’elle allait pouvoir assister à leur séchage naturel. Elle ne sait pas trop pourquoi elle le dit à voix haute, Flora - il le sait, et elle n’attend pas de réponse particulière à sa remarque, mais se plaît à ce constat. Cela lui va bien, et elle est heureuse de pouvoir revivre un aperçu de ce à quoi ils se sont habitués l’un l’autre, alors elle murmure cela comme pour essayer de lui faire savoir, sans trop savoir pourquoi il le comprendrait alors que sa démarche est hasardeuse.
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LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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Message(#) Sujet: Re: flowers party (eliora #12) flowers party (eliora #12) EmptyMer 22 Nov 2023 - 12:11




Flowers Party

@Flora Constantine & Elijah Walker
( AVRIL 2023 )




Désormais gagné par une sérénité qui s’était faite désespérément absente depuis des semaines, Eli s’autorisait à profiter de ce moment hors du temps, ses traits détendus se faisant le reflet du calme qui, timidement, reprenait ses droits dans son esprit ravagé par le manque. Aux mains de Flora, il en venait, temporairement, à oublier la détresse insoutenable à laquelle l’avait exposé sa dépendance. Pour le moment, la drogue n’existait plus, l’angoisse envahissante que son absence engendrait non plus, ni l’envie de pallier au manque en se noyant délibérément dans le produit vecteur de son bonheur illusoire. S’il avait peiné à se sentir humain ces dernières semaines, il ressentait désormais l’impression de s’être retrouvé, et le sentiment était aussi réconfortant que les gestes à l’infinie douceur de la Constantine. Rien n’était, à proprement parler, normal dans cette situation : ni le contexte dans lequel ils s’étaient retrouvés, ni la fragilité indéniable d’Eli, ni ce degré supplémentaire de proximité auquel ils se laissaient aller en partageant ce moment d’intense intimité. Pourtant, le moment leur paraissait presque ordinaire tant sa facilité contrastait avec la douleur de ceux qui l’avaient précédé. Leur complicité retrouvée, les deux étranges amis auxquels ce qualificatif peinait à convenir semblèrent renoncer à se poser des questions afin de pouvoir pleinement se consacrer à l’instant présent, empli d’une tendresse et d’une pureté qui entreprenait de panser leurs blessures à chacun. Et si Eli ne chercha plus à s’interroger sur les tenants et aboutissants de cette scène improbable, il n’en observa pas moins les détails avec une curiosité évidente, frappé par son caractère inédit. Il confia ainsi à Flora qu’elle était la première, en plusieurs décennies, à poser ses mains sur lui afin prendre soin de lui de cette façon. Lorsqu’il était enfant, il avait appris à faire ces choses-là sans avoir à compter sur les autres, et, une fois devenu adulte, il avait trop pris l’habitude de cette autonomie autrefois forcée pour autoriser quiconque à déroger à cette règle bien installée. Une règle qui lui paraissait si normale qu'elle ne s'accompagnait plus d'aucun questionnement, ni ne soulevait-elle plus de « et si » qui auraient permis d'envisager une alternative à cette indépendance profondément ancrée en lui. Maintenant qu'il s'était retrouvé livré malgré lui à cette alternative, cependant, il se surprenait à apprécier la façon dont il se remettait entièrement aux soins de Flora, et l'idée de ne pas être autonome à tout prix ne lui semblait, momentanément, plus aussi insupportable. Eli esquissa un sourire amusé à la réplique teintée de malice de Flora, qui remit en question le tableau qu’il avait dépeint en affirmant ne jamais sentir les doigts de quiconque contre son cuir chevelu. « Tu as raison, j’avais oublié les fois où je me fais griffer le crâne sous l’eau bouillante par ma coiffeuse. C’est nettement moins agréable qu’avec toi », souffla-t-il à son tour – et s’il était indéniable qu’il exagérait quelque peu sa description des pratiques dans les salons de coiffure, il n’en était pas moins évident que son vécu négatif de l’expérience était influencé par sa réticence à laisser quiconque s’occuper de lui de la sorte. Si Flora était la première à pouvoir lui prodiguer ces gestes d’une manière aussi agréable, c’est aussi qu’elle était la première qu’il autorisait à lui faire du bien de la sorte, là où toutes les occurrences précédentes avaient été vécues avec une résignation plus que réticente. Eli ferma à nouveau les yeux, les traits sereins, lorsque Flora entreprit de lui rincer les cheveux, et se tint parfaitement immobile alors qu’elle pencha délicatement sa tête en arrière pour se faciliter la tâche. Son immobilité était loin de celle, figée et rigide, qui l’avait frappé lorsqu’elle l’avait trouvé assis dans sa baignoire – la tension avait visiblement quitté ses muscles et les infimes mouvements qu’elle continuait à initier en poussant doucement contre son cou et son buste se faisaient désormais sans peine.

Eli crut qu’elle avait terminé, davantage parce qu’il peinait à imaginer comment elle pourrait poursuivre ses soins que parce qu’il anticipait leur fin, aussi fut-il surpris d’entendre un autre flacon s’ouvrir et de sentir, à nouveau, les petites mains de la brune contre la peau tiédie de ses épaules. Il comprit aussitôt la suite du programme et tourna légèrement la tête vers son épaule, murmurant timidement : « Tu n’es pas obligée, tu sais. » Rien dans sa posture ni dans le ton de sa voix n’indiquait toutefois qu’il voulait qu’elle arrête ; au contraire, son corps semblait fondre contre ses mains, dont les mouvements circulaires contre ses épaules et le haut de son dos lui prodiguaient une sensation de bien-être qu’il aurait voulu ne jamais voir s’arrêter. Il se sentait toutefois gêné de voir l’étendue des soins qu’elle lui prodiguait, et souhaitait simplement s’assurer de ce qu’elle ne s’en sentît pas obligée. Flora poursuivit sa tâche avec une délicatesse inouïe, et la tête d’Eli bascula brièvement en avant, son menton retrouvant son torse, plus détendu qu’il ne l’avait été depuis longtemps. À nouveau, les poils se dressèrent sur sa peau recouverte de chair de poule, sans possibilité aucune de s’en cacher – il était offert tant à son regard qu’à son toucher, et aucune échappatoire n’existait à la façon dont son corps témoignait à Flora combien son contact lui était agréable. Un frisson le secoua brièvement, et Eli se pinça les lèvres, le visage heureusement dissimulé à la vue de Flora par l’angle dans lequel il se trouvait. Le tout ne dura qu’une paire de minutes, qui lui avaient semblé infiniment plus longues tout en paraissant s’être évanouies en une fraction de seconde, et Eli retrouva le regard de Flora sitôt qu’elle eût décollé les mains de son dos. Il la regarda se rincer les mains, l’entendit lui annoncer qu’elle lui laissait l’intimité nécessaire à la fin de sa toilette, et aussitôt, une sensation sourde d’angoisse lui noua l’estomac. Elle signait ainsi la fin de cette parenthèse réconfortante, et Eli eut le désagréable pressentiment que sa sortie de la pièce signerait inévitablement le retour à la terrible réalité qui l’attendait. Elle s’apprêta à s’éloigner, et, avant d’avoir pu s’en empêcher, Eli tendit la main pour s’emparer de celle de Flora. « Attends », s’exclama-t-il précipitamment, avant de se pincer les lèvres dans un accès d’embarras, sans pour autant rebrousser chemin. Son regard plongé dans le sien, il poursuivit, d’un ton moins pressant, un peu plus timide, teinté d’un embarras coupable : « Reste encore un peu. S’il te plaît. » Il ignorait ce qu’il attendait d’elle ; après tout, elle n’allait pas rester là pour le regarder se laver, ni n’allait-elle l’aider à se sécher une fois qu’il serait sorti de la baignoire, encore moins l’habillerait-elle comme s’il avait trois ans. La réalité était qu’il ressentait le besoin impérieux de sa présence, fût-ce simplement dans le but de passer un moment en silence, sans rien faire. Lorsqu’elle s’installa à nouveau à ses côtés, Eli laissa reposer sa tête contre le bord de la baignoire, comme pour se rapprocher d’elle. Ses doigts toujours entrelacés aux siens, il laissa s’écouler quelques minutes jusqu’à sentir les battements angoissés de son cœur retrouver une cadence plus raisonnable. Enfin, il soupira et lui confia faiblement : « Merci pour tout ce que tu fais pour moi. C’est trop, beaucoup trop – mais j’en avais désespérément besoin, je pense. » Il releva la tête pour la regarder, avec un sourire gêné mais sincère, et relâcha finalement sa main, comme pour lui signifier qu’il ne souhaitait plus la retenir – il avait déjà suffisamment abusé de sa générosité, et imaginait qu’elle n’avait plus envie de s’éterniser à ses côtés maintenant que la crise était, temporairement, sous contrôle.

Une fois la brune sortie de la pièce, Eli n’eut pas trop de mal à terminer ce qu’elle avait entrepris et, s’il prit bien plus de temps à achever sa baignade qu’il ne l’aurait fait habituellement, il avait retrouvé une partie de la souplesse avec laquelle il agissait d’ordinaire. Une fois sec et habillé des vêtements qu’elle était revenue lui déposer, il fit face avec réticence au miroir qui surplombait les vasques le long du mur, et lança un regard critique à son reflet, considérablement plus soigné qu’il ne l’avait été une heure auparavant, mais pas nécessairement plus flatteur pour autant – ses joues apparaissaient creusées, son teint cireux, les cernes sous ses yeux violacés. Il enduisit sa peau fraîchement rasée de lotion après-rasage, puis resta appuyé les mains contre le lavabo pendant quelques minutes, regagné par le sentiment d’angoisse désagréable qui fourmillait déjà dans ses entrailles. Finalement, il se résolut à quitter la pièce, l’estomac tordu par une appréhension dévorante, mais conscient qu’il ne pouvait pas continuer à fuir la réalité difficilement supportable qui était devenue la sienne.

Comme par miracle, l’anxiété qui le consumait de l’intérieur s’estompa à nouveau légèrement lorsqu’il rejoignit le salon et qu’il y trouva Flora, installée au milieu de la pièce redevenue impeccable et terminant de dresser le repas sur la table basse. Il lança un regard incrédule aux alentours, et la rejoignit en quelques pas. « Tu as fait tout ça ? C’est… c’est incroyable », balbutia-t-il, visiblement émerveillé, avant de prendre place dans le canapé. Son regard se fit d’autant plus reconnaissant qu’elle entreprit de lui servir à manger, et un nouveau sourire gêné se dessina sur ses lèvres. « Il ne fallait pas… c’est adorable », murmura-t-il avant de tendre la main vers le plat de pâtes à la carbonara. Il avait l’estomac noué, mais se contraignit à en prendre une bouchée, et son visage trahit sans peine combien le goût lui fut plaisant. « Tu me donneras l’adresse, elles sont délicieuses », commenta-t-il en reprenant une bouchée, avant de retrouver le silence, passablement lessivé par les montagnes russes émotionnelles dont il peinait toujours à descendre. Il ne fut arraché à ses pensées préoccupantes que par la réflexion qu’elle lui fit un peu plus tard, et passa machinalement une main dans ses cheveux humides en reposant les yeux sur Flora. « Hm ? Oui, je – il faut que je prenne rendez-vous chez le coiffeur, ils commencent à devenir longs », répondit-il, comme pour s’excuser de l’indiscipline de sa coupe, sans percevoir le ton appréciateur de la brune. Toujours un peu perdu, il se reporta sur son assiette, dont il prit une paire de bouchées supplémentaires, avant de reposer sa fourchette, la mine fatiguée. « Je – je suis vraiment désolé, mais… j’ai pas d’appétit. Elles sont vraiment bonnes, hein, ne crois pas le contraire, mais je… », balbutia-t-il, sa voix gagnée par l’anxiété qui avait recommencé à le ronger de l’intérieur, et ses yeux couverts par l’épuisement qui lui pesait sur les épaules. Il se laissa retomber contre le dossier du canapé, le regard posé sur la télévision sans la voir. Quelques minutes s’écoulèrent, et lorsque Flora eut terminé de manger à son tour, il chercha son regard avec cette timidité inhabituelle mais dont il ne parvenait plus à se départir. « Si tu veux y aller… ne t’en fais pas pour moi, je ne ferai pas de bêtise. Je ne veux pas te retenir, tu en as assez fait. Dis-moi juste combien je te dois pour les pâtes », murmura-t-il, et devant l’hésitation de Flora, il précisa : « Tu ne dois pas t’inquiéter. Je… je vais m’en sortir, d’accord ? » Et s’il était sincère dans ses paroles, il n’en était pas moins désespéré, bien qu’il tentât désespérément de maîtriser son angoisse. Eli semblait avoir perdu sa capacité légendaire à ne trahir que ce qu’il était d’accord de révéler, et la peur d’être seul avec ses démons put se lire sans peine dans ses yeux bleus, venant contredire impitoyablement ses propos rassurants.

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❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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Flora Constantine
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ÂGE : trente-et-un ans (02.02.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
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LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
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TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
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ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
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ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

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WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

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STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

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FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

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FLOYA › uc.

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FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

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PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
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Message(#) Sujet: Re: flowers party (eliora #12) flowers party (eliora #12) EmptyMer 22 Nov 2023 - 20:11



flowers party

@Elijah Walker et Flora
avril 2023
Flora n'avait pas connu beaucoup de relations. Elle avait partagé quelques histoires, des moments dont les souvenirs pouvaient lui revenir au terme de réflexions, mais s'était souvent contentée de liaisons dont les interactions étaient similaires de l'une à l'autre. Où les ressentis se comparaient, où les souvenirs se forgeaient autour de similitudes, et où elle se surprenait à vivre certaines soirées avec l’impression de les avoir déjà vécues. Elle n’avait connu qu’un seul amour un tant soit peu différent, celui en compagnie du journaliste ayant accueilli ses premières expériences, et qui de ce fait avait une place particulière dans les mémentos de son esprit. On prétendait ne jamais oublier son premier amour, et Flora pensait comprendre pourquoi - c’est après tout vers lui qu’elle était retournée pour trouver du réconfort, vers lui qu’elle était allée plutôt que vers qui que ce soit d’autre. La familiarité, la douceur et le souvenir de celui qui avait marqué à l’époque un chapitre de sa vie de jeune adulte suscitait en elle une pensée agréable. Mais jamais, peu importe qu’elle ait partagé une relation à la période ou non, Flora n’avait connu une telle intimité avec un tiers. Elle était proche de ses frères, dernière attache à une famille endeuillée dont il ne restait plus que des souvenirs, avait une meilleure amie et quelques connaissances à qui parler - mais elle n’avait jamais connu ce qu’elle partageait présentement avec l’héritier. Elle n’avait jamais ressenti cette facilité à parler des heures durant de sujets tous plus variés les uns que les autres sans avoir la crainte d’ennuyer celui les écoutant, elle ne s’était jamais sentie à l’aise au point de plaisanter maladroitement ou de se comporter de la même façon sans culpabiliser par la suite, elle ne s’était jamais montrée aussi timide sous un regard aussi perçant sans sentir la honte l’envahir - mais elle faisait toutes ces choses en sa compagnie. Sans se l’expliquer, Flora se sentait bien plus liée à lui qu’elle ne s’était sentie comprise par d’autres ayant pourtant partagés sa vie depuis bien plus longtemps ou de manières bien plus intimes - et cela la terrifiait autant que cela l’encourageait à profiter de cette chance. « Tu as raison, j’avais oublié les fois où je me fais griffer le crâne sous l’eau bouillante par ma coiffeuse. C’est nettement moins agréable qu’avec toi » L’écho d’un rire monte contre ses lèvres et Flora les entrouvre pour le laisser s’échapper à l’air libre, le coeur se débarrassant d’un poids à l’entente d’une plaisanterie qu’elle n’avait osé espérer entendre. Honte à ces coiffeuses - même si la brune les remercie intérieurement pour avoir poussé Elijah à prononcer ces mots sur le ton employé. « Pauvre de toi - mais je prends note. » murmure-t-elle en poursuivant ses soins, quoiqu’elle est progressivement plus lente dans ses gestes - il témoigne du confort que lui apportent ses caresses, et la brune veut le voir s’y laisser aller aussi longtemps que possible.

Ses boucles brunes soignées vers l’arrière, les doigts de la brune y passant avec un soin tout particulier face à la coopération de celui dont le visage se laisse aller à ses indications, Flora poursuit ses soins sans jamais se précipiter ou se défaire de sa tendresse - elle veille à ce que l’eau n’atteigne jamais le visage de l’héritier, et qu’il n’ait plus aucun résidu de mousse avant de considérer la tâche comme terminée. et lorsque cette dernière l’est, Flora se saisit d’un nouveau flacon sans interroger son propriétaire - elle note la façon dont son dos s’est affaissé, dont les muscles de ses épaules se sont relâchés, et à en juger par son silence la brune en déduit pouvoir continuer sur sa lancée sans que cela ne soit mal perçu. Une noisette de gel douche dans les mains, les siennes petites et tièdes viennent trouver le dos amaigri du Walker qu’elles rencontrent avec une prévenance timide et une délicatesse rare - il n’en demeure pas moins large et imposant sous la finesse de son contact, mais la brunette le traite comme s’il était aussi fragile que du cristal. « Tu n’es pas obligée, tu sais. » Ses mouvements s’interrompent alors que son regard se pose sur son profil, et ses mains effectuent une caresse brève et légère sur sa peau avant qu’elle ne lui adresse un sourire timide - même s’il ne le voit sûrement pas. « Je sais. » Elle n’est obligée de rien. Flora, elle prend soin de lui sans être motivée par rien d’autre que l’envie de le faire. « Je le fais parce que j’en ai envie. » précise-t-elle dans un murmure, reprenant les mouvements circulaires sur sa peau, à nouveau silencieuse alors qu’elle sent au travers de l’humidité de son épiderme de petits frissons à peine perceptibles - puis sa chair de poule, nettement moins timide, remplace la pudeur de ses frémissements. Par la suite, ses mains remontent dans sa nuque, et Flora s’autorise à le masser avec une précaution toute particulière, enfonçant à doses et intervalles régulières la pulpe de ses doigts contre sa peau. À nouveau tirée hors du temps, la brune sent son cœur se vriller sur lui-même au frisson qui secoue Elijah alors que sa tête s’est inclinée vers l’avant pour se reposer sur son torse, et son sourire se pince non sans tirer une lueur aussi chaude que brève à ses joues. Ainsi à sa vue, bien plus nu qu’il ne le serait devant elle en dehors de cette baignoire, la Constantine se sent aussi privilégiée que honorée. Timide aussi, inévitablement, face au respect et à l’admiration qu’elle porte à sa personne qui se montre aussi vulnérable face à la sienne. Mais reconnaissante, surtout reconnaissante, par-dessus toutes ses émotions.

et tandis qu’elle se redresse, à contre-coeur mais n’ayant plus d’excuse pour continuer de faire courir ses doigts sur sa peau maintenant que le reste de sa toilette relève d’une intimité qu’ils ne partagent pas, Flora sent la nostalgie associée à la fin d’un moment fort la faire se renfermer sur elle-même. Ce n’est pas la première fois qu’elle se sépare du contact du brun à regret, mais peut-être est-ce la première fois que cela l’atteint autant. « Attends » Arrachée à ses pensées alors qu’elle s’était déjà excusée d’un sourire pour prendre congé, sa main attrapée dans la sienne, la brune s’interrompt avec souci en le regardant - est-ce qu’il va ? « Reste encore un peu. S’il te plaît. » Debout à ses côtés, aussi surprise qu’elle est décontenancée par l’embarras qu’elle lit pour la première fois dans ses yeux azur, la demoiselle entrouvre les lèvres sans que rien n’en sorte immédiatement. « D’accord » articule-t-elle à voix basse, ses doigts caressant les siens par réflexe, la Constantine ne mettant qu’une seconde à revenir à ses côtés. S’asseyant à même le sol, sa main trouvant refuge dans la sienne alors que leurs doigts s’entrelacent comme s’ils en avaient l’habitude, la brune se surprend à laisser ses propres muscles se détendre brusquement - et, à la façon dont Elijah vient poser sa tête contre le rebord de la baignoire en réduisant ainsi la distance, la nécessité d’en faire de même la frappe avant même qu’elle ne réfléchisse à son geste. Son bras libre vient se glisser sur ses épaules pour l’entourer, sa tête s’appuyer délicatement sur le haut de la sienne, et Flora ferme les yeux tandis que ses doigts dansent déjà distraitement sur l’épaule qu’ils ont rejoint. L’humidité la fait frissonner alors que son bras sec ne l’est plus qu’à moitié, ou peut-être est-ce le contact contre son dos qui l’électrise, et la brune résiste à l’urgence de presser ses lèvres contre sa tempe - elle a trop peur de briser l’instant, peur de franchir une limite, et même si elle n’aurait besoin que de les presser vers l’avant pour déposer un baiser sur son front Flora s’abstient. « Merci pour tout ce que tu fais pour moi. C’est trop, beaucoup trop – mais j’en avais désespérément besoin, je pense. » - « Ce n’est pas trop » murmure-t-elle toujours de cette même voix discrète et sincère, incapable de se défaire de cette position maintenant qu’elle respire le parfum de ses cheveux et sent à nouveau sa chaleur - il est vivant, la respiration tranquille, et Flora veut croire qu’il ira bien. « J’aimerais… j’aimerais pouvoir faire davantage. Dis moi s’il y a quoique ce soit que je puisse faire, d’accord ? » ajoute-t-elle après une pause, venant trouver son regard lorsqu’elle le sent initier un mouvement, accusant d’un sourire tendre en trouvant ses yeux étonnement plus doux. « Je ne suis pas loin. À tout de suite. » souffle-t-elle avant de se relever, rompant le contact d’une manière aussi douce que possible, avant de sortir de la pièce à pas feutrés - bien qu’il puisse la voir et l’entendre.

« Tu as fait tout ça ? C’est… c’est incroyable » - « Le ménage simplement - je ne sais toujours pas cuisiner. » rectifie-t-elle bien qu’elle ait compris à son regard appréciateur qu’il désignait son appartement et pas les barquettes de pâtes préparées avec soin. Elijah a meilleure mine, la démarche moins raide, et bien qu’elle considère anormal le flottement de ses vêtements Flora est soulagée de le voir sous cet angle. De le voir avec ses cheveux encore humides, les joues rasées de près, et de retrouver un apaisement dans l’océan de ses yeux que la tempête semble avoir quitté. et, même si le moment n’est pas celui le plus opportun pour se faire cette remarque, la brune le trouve inlassablement beau. Même au travers de sa fatigue et de sa lutte intérieure, même au travers de ce contre coup pénible et peu flatteur, il n’en demeure pas moins imposant à la simple force de sa personnalité et de sa force d’esprit. « Il ne fallait pas… c’est adorable » Le laissant se saisir des carbonara, les servant en eau et veillant à ce qu’il ne manque de rien, Flora chasse d’un geste de la main les propos de l’héritier - comme lui l’avait souvent fait avec elle, le parallèle la faisant sourire. « Bon appétit. » - « Tu me donneras l’adresse, elles sont délicieuses » Flora, elle surveille ses réactions et comportements du coin de l’oeil - elle n’en demeure pas moins inquiète pour lui malgré l’apaisement qui semble les avoir gagné, et ne veut pas se laisser avoir par un quelconque tour de passe passe visant à la rassurer. Elle acquiesce à sa remarque quant aux pâtes, un coup de fourchette moins timide que celui du brun pour faire honneur à la bolognaise qui se fera un plaisir de tâcher ses vêtements au moindre faux pas. « Fais moi y penser si j’oublie. » précise-t-elle avant de prendre une gorgée d’eau, adoptant un comportement qu’elle veut léger malgré l’inquiétude qui continue de la ronger. « Hm ? Oui, je – il faut que je prenne rendez-vous chez le coiffeur, ils commencent à devenir longs » À cela, la brune réprimande péniblement un sourire coupable - elle ne le blâme pas, certainement pas, de ne pas saisir ce qu’elle a formulé à demi-mot. Dans d’autres circonstances, probablement aurait-il rebondit sur ses propos en cherchant à la taquiner ou à la faire cracher le morceau - mais cet aspect bien plus ordinaire de leur échange la contente tout aussi bien, et elle est même rassurée qu’il ne se fatigue pas à de gymnastiques d’esprit pour lui répondre si ces dernières ne lui viennent pas d’elles-mêmes. « Je trouve que ça te va bien. » complimente-t-elle sobrement, aussi simplement que possible pour ne pas lui donner l’impression d’attendre une réaction, le regardant du coin de l’oeil alors que son bref élan pour son plat s’est estompé aussi vite qu’il est apparu. « Je – je suis vraiment désolé, mais… j’ai pas d’appétit. Elles sont vraiment bonnes, hein, ne crois pas le contraire, mais je… » Flora l’interrompt en secouant la tête, un sourire bienveillant sur les lèvres - elle ne s’attendait pas à ce qu’il meurt de faim, ni n’ait la tête à avaler la portion généreuse contenue dans celle commandée. La brune, elle est déjà heureuse qu’il y ait goûté. « Ne te justifie pas, je comprends. Je vais les réserver au frais, si jamais tu en as davantage envie demain. » décide-t-elle simplement, mangeant encore un peu tout en sentant son coeur faire une triste moue à l’air abattu qu’il adopte en se perdant dans ses pensées.

La table débarrassée, les restes réservés au frais pour plus tard, Flora le rejoint à nouveau sur le canapé après avoir tamisé les lumières du salon - non sans un petit moment de solitude face aux différentes interrupteurs. Prudemment, la démarche toujours aussi timide, elle revient prendre place à ses côtés et se fige brièvement à la sensation de son regard lourd sur sa personne. « Si tu veux y aller… ne t’en fais pas pour moi, je ne ferai pas de bêtise. Je ne veux pas te retenir, tu en as assez fait. Dis-moi juste combien je te dois pour les pâtes » Elle est aussi attristée que surprise par sa réaction - bien que davantage triste, et se contente de parcourir son regard du sien noisette à la recherche de ce qu’il cherche à lui faire comprendre. Souhaite-t-il qu’elle parte ? « Tu ne dois pas t’inquiéter. Je… je vais m’en sortir, d’accord ? » Ses yeux à nouveau miroirs de son âme, Flora soutient son regard dans un souffle trahissant le courage qu’elle cherche à rassembler. Il lui brise le coeur, et la Constantine s’interroge une seconde quant à ce qu’il puisse bien penser d’elle. Comment la voit-il ? Pense-t-il vraiment qu’elle puisse ainsi lui tourner le dos et le livrer à lui-même ce soir ? « Elijah » commence-t-elle comme elle a plus ou moins pris l’habitude avant de laisser parler son coeur. « Je ne veux pas te laisser. » murmure-t-elle avec une douceur inédite, même venant d’elle. Sa tête se secoue mollement de la gauche vers la droite, ses lèvres se pinçant avec une timidité et une pudeur dont elle ne sait quoi faire. « Je voudrais passer la nuit à tes côtés - si tu me l’autorises. Pour- Pour m’assurer que tu ailles bien, et ne pas la passer à tourner en rond chez moi en pensant à toi - même si je sais, évidemment, que tu vas t’en sortir. » confesse-t-elle en soutenant difficilement son regard, son coeur s’agitant sous la force de ses propos qui ne font que refléter ce qu’elle ressent. « S’il te plaît - laisse-moi t’aider. Laisse moi être là. » l’implore-t-elle dans un ultime murmure.
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