AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Besoin d'un coup de main pour t'intégrer ?
Clique ici pour trouver un parrain et relever les défis du nouveau !
Le forum a besoin de vous pour vivre
N'oubliez pas de voter autant que possible.
-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal
anipassion.com

 leather party (eliora #18)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
leather party (eliora #18) IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
leather party (eliora #18) 3ce1e35bae9764a4770e1145bd3127218e0b550b
POSTS : 2521 POINTS : 2000

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

leather party (eliora #18) K67f
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

leather party (eliora #18) J7at55c
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

leather party (eliora #18) Tumblr_nv3751vjYK1txaqq4o2_250
ELETT ✵ boy, when I left you, you were young, i was gone, but not my love. i want you to be happy, free to run, get dizzy on caffeine, funny friends that make you laugh. i know you'll feel the ghost of some memories so warm.

leather party (eliora #18) Giphy
ELIYA ✵ yes my love, i confess to you - i am only here to break your heart in two. the very flower you chose that day, its only task was to decay. indeed, it's wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light - your loving arms are the true delight.


RPs EN ATTENTE : zoya #5

leather party (eliora #18) P5kx

Spoiler:

RPs TERMINÉS : elila #1channing #1lexie #1mila #1elila #2zoya #1walkers #1sofia #1eliora #1eliora #2 (au bunyip) rhett #1eliora #3eliora #4eliora #5lexie #3channing #3mila #2gabrielle #1xmas 2022eliora #6eliora #7ji-yoon #1rhett #2zoya #2lexie #4eliora #8naomi #1mila #3zoya #3rhett #3eliora #9blake #1eliora #10 + blake #2dahlia #1rhett #4walkers #3eliora #15eliora #16 (au)channing #6 (au)eliora #11savannah #1eliora #12mila #4zoya #4channing #4

leather party (eliora #18) Y9oy77A
AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), sillyrabbit81 (gif profil), henrycavilledits (gif signature), mon reuf (le reste)
DC : aucun
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t44193-survival-of-the-fittest-eli
https://www.30yearsstillyoung.com/t44486-elijah-king-of-the-clouds

leather party (eliora #18) Empty
Message(#) Sujet: leather party (eliora #18) leather party (eliora #18) EmptyMer 1 Nov 2023 - 23:15




Leather Party

@Flora Constantine & Elijah Walker



C’est au terme d’une journée aussi éreintante qu’interminable qu’Eli quitta le Walker Group ce soir-là. Il n’était pas de ceux qui comptaient les heures supplémentaires, mais il se sentait particulièrement fatigué par les heures qu’il venait de passer cloîtré dans son bureau, s’affairant avec frénésie autour d’une quantité de plans qui devaient impérativement être envoyés avant le lendemain, lorsque ses collègues du département des ventes les présenteraient au client qui avait exigé quantité de modifications à la dernière minute. L’architecte avait l’impression de loucher lorsqu’il clôtura sa journée de travail, et c’est en se massant les tempes qu’il se précipita hors du bâtiment alors que la nuit avait déjà assis sa présence sur le ciel de la ville, après avoir enfilé par-dessus sa tenue de travail ce qu’il aimait appeler son armure de motard - un blouson et un pantalon de cuir noir, et des bottes assorties qui vinrent remplacer ses mocassins abandonnés dans son bureau. Sans demander son reste, il cala son casque sur sa tête et enjamba sa cylindrée avant de démarrer en trombe. Il ne tarda pas à dévier de sa trajectoire habituelle, alors que son esprit fatigué arriva à la conclusion qu’il n’avait pas la volonté de se préparer à manger en rentrant – ainsi, fait rarissime pour celui qui ne jurait que par les plats faits maison ou les soirées passées au restaurant, il décida de faire un crochet pour se procurer un plat à emporter.

Il n’avait pas dû réfléchir longtemps que son choix s’était porté sur un restaurant coréen qu’une certaine petite souris lui avait fait découvrir, une demi-année auparavant. Eli gara sa moto devant l’établissement dont la façade était éclairée par les lueurs orangées des néons qui en surplombaient la devanture et se fraya un chemin à l’intérieur, se maudissant brièvement de ne pas avoir songé à passer commande avant de partir en voyant la petite foule qui s’était attroupée dans le coin réservé aux clients venus emporter leur repas. Après être passé au comptoir, où il salua avec entrain le propriétaire du restaurant qui le reconnaissait à chacune de ses visites depuis la fois où Flora les avait présentés, Eli s’adossa contre un mur et sortit son téléphone de sa poche, pianotant distraitement sur l’écran en faisant défiler les dizaines de notifications qui s’étaient accumulées depuis le début de la journée. Il ne s’interrompit que pour ouvrir son blouson de cuir, incommodé par la chaleur des lieux, et balaya la pièce du regard. Son regard azur s’écarquilla légèrement en avisant un visage familier, et un sourire éclaira aussitôt son visage dont la fatigue sembla disparaître aussitôt. « Constantine ! », appela-t-il tout juste plus fort que le brouhaha ambiant, adressant un geste de la main à l’intéressée lorsqu’elle porta un regard confus dans sa direction. Il se décolla du mur contre lequel il était adossé et se faufila entre les clients qui patientaient autour de lui, rejoignant la petite brune avec un mélange de calme et de précipitation. « Salut, Flora », souffla-t-il avec un sourire qui étira la moustache toujours fidèlement postée au-dessus de sa lèvre supérieure. « Je vois que tu ne faillis pas à tes bonnes habitudes », remarqua-t-il, le ton taquin, en faisant allusion à l’aversion pour la cuisine de celle qui ne jurait que par les nouilles instantanées et les livraisons à domicile. Tout naturellement, il laissa son regard parcourir les traits poupons de son visage, dont il avait l’impression de ne plus l’avoir vu depuis une éternité. La dernière fois que leurs regards s’étaient croisés, comme les fois précédentes, leurs interactions avaient été marquées par des connotations douces-amères, chargées d’autant de moments agréables que de parenthèses plus perturbantes. Ils avaient partagé des moments de séduction surréalistes sous couvert d’un gage qui les avait bien vite rattrapés, avant de voir la situation se complexifier à l’arrivée du petit ami de Flora, contrarié à raison par la scène à laquelle il avait assisté de loin. Heureusement, contrairement à ses prédécesseuses, la soirée s’était clôturée sans faire de remous, et ils avaient même pu partager quelques instants supplémentaires qui avaient permis de remonter le moral à une Flora dépitée par les tensions légitimes qui l’avaient opposée à Blake. Pourtant, malgré une fin de soirée apparemment paisible, ni Eli ni Flora n’avait repris contact, et l’héritier était resté seul avec ses souvenirs avant de tenter, avec plus ou moins de succès, de s’en détourner afin de se focaliser sur son quotidien, comme il l’avait fait plusieurs fois avant cela. Progressivement, il avait cessé de se remémorer la façon dont elle s’était étendue lascivement sur ses genoux et avait porté ses lèvres à son oreille, celle dont elle lui avait susurré des ordres, lui avait fait manger dans la main, s’était laissée aller à une danse entre ses bras au milieu de la foule, et l’avait contemplé d’un air tout particulier en croisant son regard alors qu’une pluie de confettis avait marqué la fin des festivités. Mais ces images ne tardèrent pas à refaire surface alors qu’Eli avisait à nouveau les traits qui avaient le don de le captiver à chaque fois qu’il les voyait, et si l’héritier conserva une expression relativement neutre, il ne chercha nullement à dissimuler la joie de la revoir. « Qu’est-ce que tu as de prévu ? », s’enquit le Walker, sans arrière-pensée, davantage pour le simple plaisir de lui parler le temps qu’arrivent leurs commandes.

rainmaker



❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

leather party (eliora #18) S16fg64
leather party (eliora #18) MDGtleV
leather party (eliora #18) FaiOtwn
leather party (eliora #18) 4GUwOAz
Revenir en haut Aller en bas
Flora Constantine
Flora Constantine
la petite souris
la petite souris
leather party (eliora #18) 7vHkInU Présent
ÂGE : trente-et-un ans (02.02.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : une aiguille et du fil cousent entre eux les morceaux de son coeur fragilisé dont elle ignore comment stopper les saignements
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
leather party (eliora #18) Tumblr_poblqmGG5I1xhaux3o1_540
POSTS : 514 POINTS : 120

TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
CODE COULEUR : #7380B5
RPs EN COURS :
leather party (eliora #18) 83e3aec30ba7f805f6c96f4d99fe57a6794c5705
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

leather party (eliora #18) 7af2b1c79e534ae906eb6e6edac1f4e6a75c279c
WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

leather party (eliora #18) Exjd
STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

leather party (eliora #18) Ft18
POWERPUFF › uc.

leather party (eliora #18) Pqdg
FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

leather party (eliora #18) Aug2
FLOYA › uc.

leather party (eliora #18) 18c9a4da9a22a958ccd0d2117c762129a505469b
FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

RPs EN ATTENTE : auden #4
RPs TERMINÉS : (2022) auden #1ambrose #1(event) défilé weathertonelijah #1millie #1elijah #5james #1elijah #3auden #2bellamy #1carl #1

(2023) malone #1auden #3elijah #4elijah #2elijah #7elijah #8kieran #1elijah #6elijah #9jordan #1august #1elijah et blakeambrose #2penny #1blake #2shiloh #1elijah #16 aushiloh #2elijah #15tessa #1elijah #11eliora #12james #2ambrose #3kieran #2zoya #2blake #3millie #2


nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
nanowrimo 2023 › 80 000 mots ✓

leather party (eliora #18) 2Fmhih2
leather party (eliora #18) Y9oy77A

AVATAR : emma watson
CRÉDITS : cristalline (avatar) astra (signature) loonywaltz (userbars)
DC : channing walker (ft. matthew daddario)
PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 15/08/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45755-we-accept-the-love-we-think-we-deserve-flora
https://www.30yearsstillyoung.com/t45768-flora-what-lies-beneath-the-surface
https://www.30yearsstillyoung.com/t47662-flora-constantine

leather party (eliora #18) Empty
Message(#) Sujet: Re: leather party (eliora #18) leather party (eliora #18) EmptyJeu 2 Nov 2023 - 0:36



leather party

Weatherton lui manque. Cruellement, impitoyablement, et chaque jour qui passe la brune se sent un peu plus vide à l’idée de passer le restant de ses jours loin des épingles et tout ce qui lui a toujours tenu à cœur. Elle aime bien le café Flora, les cocktails également, mais est déjà lasse d’agiter des shakers et créer des motifs sur des mousses de lattes. Elle rêvasse une grande majorité de ses journées, dessine avec plus de frustration qu’elle n’en a jamais eue dès lors qu’elle a cinq minutes de libre en rentrant tard - ou tôt chez elle, et le nombre de tasses cassées lors de ses services est en affolante hausse. Elle n’a jamais été si peu satisfaite de son coup de crayon, par ailleurs - elle froisse bien plus de feuilles qu’elle n’en apprécie, et trouve bien plus de déception à essayer de créer que de satisfaction quant à y parvenir. Elle pratique moins, est dans un état d’esprit bien moins bon, et inévitablement ses travaux en paient les frais - elle ne reconnait plus ses dessins, et plus le temps passe et plus son obstination chute. La petite souris, elle est plus malheureuse maintenant qu’elle ne l’a été en apprenant que ses rêves ne dépasseraient jamais ce stade, et rumine sans cesse en remettant en question tous les moindres des choix qu’elle a effectué jusque lors. Son moral en berne, même son teint s’est fait anormalement pâle - elle n’a jamais été halée, mais apparaît bizarrement blême même lorsque le soleil rayonne plusieurs jours de suite. Peut-être a-t-elle fait une grave erreur, peut-être Shiloh avait-elle raison et aurait-elle dû s’estimer heureuse de pouvoir circuler à l’intérieur de la maison, peut-être avait-elle tout perdu en demandant bien plus que ce qui n’aurait jamais été à sa portée. et pour elle, pour celle qui se considérait comme facile à satisfaire et à rendre heureuse, l’idée de s’être comportée d’une manière ingrate et supérieure lui donnait la nausée. Elle avait été bête, était vraiment idiote.

Le nez rivé sur l’écran de son téléphone, échangeant avec sa meilleure amie en une distraction quasi salvatrice, ses pas la guident jusqu’à son coréen favori devenu repère de ses vendredis soirs comme récompense à l’amorce du week-end. Flora, elle grignote lorsqu’elle y pense et trouve le temps le reste de la semaine, n’ayant jamais beaucoup d’appétit tant ses pensées l’obnubilent, mais se force à un repas réconfortant au moins un jour sur sept - et l’heure a sonné. Debout dans un coin de la salle après avoir passé commande, près d’autres clients tous aussi patiemment installés qu’elle, la brune se tient particulièrement droite dans sa chemise et son pantalon tailleur, ses mèches rassemblées en une queue de cheval dont les mèches dégringolantes qui encadrent son visage témoignent de l’heure tardive de la journée. L’odeur alléchante qui flotte dans la pièce éveille sa faim, et son ventre gargouillerait presque à l’idée de pouvoir enfin se satisfaire d’autre chose que des cookies ou cacahuètes avalés à la dérobée. Une inspiration fatiguée s’infiltrant par ses narines, elle est toutefois tirée de sa rêverie à l’entente de son nom qui résonne au-dessus du brouhaha ambiant. « Constantine ! » Interpellée, la brunette regarde posément autour d’elle, la voix ne provenant pas des cuisines mais bien du cœur de la salle - et il ne lui faut que quelques secondes pour trouver sa provenance. Sa silhouette reconnaissable se découpe parmi les autres et, embellie d’un sublime blouson en cuir qu’elle ne remarquera que plus tard être accompagné de son équivalent en pantalon, Elijah s’avance vers elle en la saluant d’un sourire. Trop attirée par la découpe de la pièce qui tombe merveilleusement sur ses épaules, ouverte négligemment sur une chemise blanche suffisamment ajustée pour s’être glissée sous une veste de costume toute la journée, Flora oublie jusqu’à lui rendre un étirement de lèvres - et, lorsqu’elle le réalise, c’est uniquement en trouvant ses yeux qu’elle se force à esquisser un rictus pour ne pas paraître complètement ahurie. « Salut, Flora » - « Coucou Elijah » Elle est surprise de le voir ici, bien qu’agréablement, et range distraitement son cellulaire pour focaliser son attention sur sa personne. Ses ondulations un tant soit peu malmenées par ce qu’elle devine avoir été un casque, Flora prend quelques instants supplémentaires pour le détailler, l'admirer, probablement trop prise de court pour réagir comme elle le devrait et lancer une conversation. Son souffle se meurt une seconde, puis une autre, et elle respire à nouveau. Il est magnifique, déconcertant et sublime, et elle avait presque oublié la force de son effet sur elle. Elle est heureuse de le voir, mais sans grande surprise et avec son naturel habituel, Elijah l’apaise bien plus qu’il ne la presse - et cela ne l’aide pas à se secouer pour prendre la parole. « Je vois que tu ne faillis pas à tes bonnes habitudes » Sa moustache habille sa lèvre supérieure et son regard s’y attarde d’un air coupable, son propre sourire s’étirant. « Non - et toi, tu reviens vraiment ici alors. » constate-t-elle sans lâcher sa moustache du regard, se reportant dans ses yeux une fois ses lèvres à nouveau closes. Un sourire pour toute excuse, elle se contente de patienter avec calme en comprenant être détaillée à son tour, poupée de porcelaine docile sous le regard océan qui navigue sur ses traits. Ils ne se sont pas revus depuis le désastreux bal masqué, celui ayant fait plonger la petite brune dans une spirale de ruminations amplifiée par les tensions de sa relation avec Blake, et à propos de laquelle elle ne sait plus sur quel pied danser. Elle est heureuse de revoir Elijah, bien sûr, mais est inévitablement tirée à leur dernier contact en date au parfum doux amer soldé par un silence radio particulièrement douloureux. Bien des choses l’étaient en rapport avec l’héritier, et à son sujet à lui aussi Flora était davantage frustrée que satisfaite.

« Qu’est-ce que tu as de prévu ? » Elle inspire posément à cela, battant des paupières pour s’ancrer à la réalité, haussant les épaules avant de se pincer les lèvres et de détourner le regard dans une moue. Elle n’a rien prévu - Millie est, comme toujours, aux prises de James, et Flora sera seule ce soir à l’appartement comme tous les précédents. Probablement mangerait-elle comme si elle n’avait pas mangé depuis vendredi dernier - ce qui n’était pas tout à fait faux sans être tout à fait vrai, sans doute prendrait-elle bien plus de temps que nécessaire sous la douche et irait-elle s’enfouir sous sa couette pour sombrer jusqu’au lendemain midi. Un programme en toute simplicité et le plus à même de parer à ses besoins, même si elle n’oserait jamais l’afficher ainsi aux yeux de l’héritier. « Euhm pas grand chose - je vais récupérer ma commande et rentrer à l’appart, je meurs de faim. Millie n’est pas là alors je pense que je ne vais pas trop traîner et aller rattraper quelques nuits de sommeil en une. » se contente-t-elle d'avouer. Son sourire, fatigué mais candide, s’étire sous l’apaisement surréaliste que la présence du grand brun fait naître en elle. « Et toi ? Tu fais un tour en moto ou c’est juste pour le style cette tenue en cuir ? » l’interroge-t-elle bien qu’il ait son casque au bras, une lueur d’amusement illuminant son regard terne. Elle adorait autant qu’elle craignait ces engins de malheur - Blake les lui avait fait découvrir, et elle aimait leurs courbes farouches autant qu’elle détestait la vitesse qui les accompagnait. « On se connait depuis un moment maintenant et je ne t’ai jamais vu avec. » remarque-t-elle, pensant à voix haute bien plus qu’en attendant une quelconque réponse. Elijah lui avait déjà parlé de sa belle, mais elle ne l’avait jamais vue de ses propres yeux. Son regard noisette toujours dans le sien, comme s’il s’y était noyé sans tentative aucune d’en sortir, Flora patiente après avoir mollement appuyé ses mains de part et d’autre de sa silhouette en s’étant appuyée sur le rebord de la fenêtre à laquelle elle tourne le dos. Elle est heureuse de le revoir.
rainmaker



 
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby

leather party (eliora #18) Iic5
Revenir en haut Aller en bas
Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
leather party (eliora #18) IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
leather party (eliora #18) 3ce1e35bae9764a4770e1145bd3127218e0b550b
POSTS : 2521 POINTS : 2000

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

leather party (eliora #18) K67f
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

leather party (eliora #18) J7at55c
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

leather party (eliora #18) Tumblr_nv3751vjYK1txaqq4o2_250
ELETT ✵ boy, when I left you, you were young, i was gone, but not my love. i want you to be happy, free to run, get dizzy on caffeine, funny friends that make you laugh. i know you'll feel the ghost of some memories so warm.

leather party (eliora #18) Giphy
ELIYA ✵ yes my love, i confess to you - i am only here to break your heart in two. the very flower you chose that day, its only task was to decay. indeed, it's wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light - your loving arms are the true delight.


RPs EN ATTENTE : zoya #5

leather party (eliora #18) P5kx

Spoiler:

RPs TERMINÉS : elila #1channing #1lexie #1mila #1elila #2zoya #1walkers #1sofia #1eliora #1eliora #2 (au bunyip) rhett #1eliora #3eliora #4eliora #5lexie #3channing #3mila #2gabrielle #1xmas 2022eliora #6eliora #7ji-yoon #1rhett #2zoya #2lexie #4eliora #8naomi #1mila #3zoya #3rhett #3eliora #9blake #1eliora #10 + blake #2dahlia #1rhett #4walkers #3eliora #15eliora #16 (au)channing #6 (au)eliora #11savannah #1eliora #12mila #4zoya #4channing #4

leather party (eliora #18) Y9oy77A
AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), sillyrabbit81 (gif profil), henrycavilledits (gif signature), mon reuf (le reste)
DC : aucun
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t44193-survival-of-the-fittest-eli
https://www.30yearsstillyoung.com/t44486-elijah-king-of-the-clouds

leather party (eliora #18) Empty
Message(#) Sujet: Re: leather party (eliora #18) leather party (eliora #18) EmptyVen 3 Nov 2023 - 0:28




Leather Party

@Flora Constantine & Elijah Walker



Les échanges de regard prolongés avaient toujours été le propre de Flora et Elijah, et si ces deux là n'avaient que rarement la langue dans la poche, les moments où ils se contentaient de se contempler avec ce mélange d'intensité et de légèreté n'en étaient pas moins monnaie courante. Eli avait pris l'habitude de dévorer ouvertement du regard la petite brune qui ne manquait jamais de détourner les yeux en rougissant ; quant à Flora, elle avait coutume de se faire plus discrète, mais il n'était pas si rare pour l'héritier de surprendre les regards attendris et appréciateurs dont elle le gratifiait de temps à autre. Aucun d'eux n'avait jamais relevé cette façon particulière de s'observer, ni n'était revenu sur son inadéquation dans le contexte supposément amical qui les unissait. Comme beaucoup d'autres choses dans leur relation, elle se passait de manière strictement non-verbale et les deux acolytes semblaient se complaire dans cet énième non-dit, visiblement trop accaparés par leurs contemplations en elles-mêmes pour s'attarder sur leurs ramifications lourdes de sens. Eli esquissait parfois un sourire taquin en sentant les prunelles noisette de Flora se faire insistantes, et ne suscitait chez elle rien de plus méchant qu'un adorable air embarrassé lorsqu'il la fixait un peu trop longtemps.

Mais cette fois-ci, l'échange de regards sembla différent. Il s'éternisait bien plus que de raison, parasité par les coups d'œil ostensibles que chacun laissait dévier sur le visage et le corps de l'autre. Eli remarqua sans peine l'émoi manifeste de Flora lorsqu'il se matérialisa devant elle, et si quelque chose lui souffla que la stupéfaction de la brune ne se résumait pas à la surprise de le voir ici, il se priva bien d'en faire la réflexion. Il n'esquissa pas l'ombre d'un sourire taquin ni n'arbora-t-il le moindre air entendu, pris complaisamment par la force de ses yeux noisette qui auraient tout aussi bien pu le transpercer. Il n'avait l'habitude d'être ni timide ni farouche, et si la façon dont elle le contemplait aurait pu suffire à le faire rougir, il savoura au contraire la sensation d'être ainsi au centre de son attention. C'était la première fois qu'il conscientisait avec une telle intensité la façon dont elle le regardait, et bien qu'il ne se posât aucune question plus profonde au sujet de ce qu'elle pouvait penser ou ressentir à son propos, il frissonna très légèrement de la sentir ainsi accrochée à lui. Quelques secondes de silence suivirent le moment où elle lui retourna ses salutations, durant lesquelles il ne quitta pas son regard du sien, avant de finalement commenter sa présence dans ces lieux qu’elle lui avait fait découvrir. Mais même la prise de parole d’Eli sembla peiner à ramener Flora à l’instant présent, ce qu’il remarqua en apercevant la façon dont son regard noisette s’éternisa un peu plus longtemps tout juste trop bas pour croiser le sien. L’héritier arqua très légèrement un sourcil, à peine suffisamment pour que le mouvement fût perceptible, avant de sourire de plus belle lorsque Flora recroisa son regard avec une expression absolument adorable, tardant à clore sa bouche restée entrouverte durant de longues et comiques secondes. « Bien sûr – je ne plaisante jamais au sujet de la nourriture », répondit-il avec le plus grand sérieux au sujet de la résolution qu’il lui avait formulée quant au fait de revenir ici après avoir particulièrement apprécié le repas qu’ils avaient partagé avant le ballet à la finalité désastreuse.

Après un moment qui parut aussi interminable que bien trop bref, leur échange de regards appuyés s’estompa au profit d’une conversation plus fluide. Eli sentit son cœur se gonfler d’affection en constatant que Flora paraissait davantage détendue qu’embarrassée en dépit des événements récents qui avaient semé la pagaille entre eux, et, à nouveau, il s’aventura à oser espérer que les choses pussent redevenir normales entre eux. « C’est un beau programme », commenta-t-il d’un ton impossiblement neutre, le sourire au coin de ses lèvres loin d’être moqueur. Son sourire s’étira davantage à la raillerie dont elle le gratifia en retour, et il ne perdit pas un instant pour riposter : « Évidemment que c’est juste pour le style. Mon costume te plaît, au moins ? » La voix légère, il la gratifia d’un clin d’œil taquin, visiblement aussi détendu que la petite souris dont il ne pouvait se lasser de contempler le sourire. « Vraiment ? », s’étonna l’héritier lorsqu’elle lui confia ne jamais avoir vu sa moto, fronçant les sourcils dans une expression confuse tandis qu’il faisait défiler dans sa mémoire les rencontres désormais multiples qui avaient ponctué leur relation. « Ça ne m’étonne pas tant que ça – tu m’as presque toujours vu bourré, ou à bord de véhicules plus chers et clinquants », conclut-il finalement avec un rictus impertinent, fier d’arborer l’expression insupportable de gosse de riche qui ne lui seyait que trop bien en dépit de l’humilité à laquelle il aimait prétendre. Il fut interrompu dans ses fanfaronnades par le son nom de son nom crié depuis le comptoir, et s’excusa d’un regard avant de se diriger vers le restaurateur qui, après avoir lancé un regard entendu dans la direction d’où provenait l’héritier, lui tendit un deuxième sac de nourriture en plus du sien. Eli le remercia avec enthousiasme avant de prendre congé et de revenir aux côtés de Flora, une mine triomphale sur le visage. « Et voilà pour vous, mademoiselle Constantine – de quoi passer une magnifique soirée avant votre marathon de sommeil », annonça-t-il avec un sourire complice en lui tendant son sac. Son expression se fit soudain plus malicieuse, et au terme de quelques secondes de suspense, il se pencha vers elle pour lui proposer, sur le ton de la confidence : « Tu sais quoi ? J’ai un deuxième casque – ça te dirait que je te ramène chez toi ? On pourra faire un petit tour pour que tu fasses connaissance avec la moto. » Il se recula, les yeux étincelants de cet air facétieux qui semblait le rajeunir d’une dizaine d’années. « Rien de trop long, promis. Il ne faudrait pas que le poulet refroidisse, pas vrai ? », renchérit-il d’un ton faussement innocent, sans cesser de la regarder avec l’espoir de l’entendre accepter sa proposition.

rainmaker



❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

leather party (eliora #18) S16fg64
leather party (eliora #18) MDGtleV
leather party (eliora #18) FaiOtwn
leather party (eliora #18) 4GUwOAz
Revenir en haut Aller en bas
Flora Constantine
Flora Constantine
la petite souris
la petite souris
leather party (eliora #18) 7vHkInU Présent
ÂGE : trente-et-un ans (02.02.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : une aiguille et du fil cousent entre eux les morceaux de son coeur fragilisé dont elle ignore comment stopper les saignements
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
leather party (eliora #18) Tumblr_poblqmGG5I1xhaux3o1_540
POSTS : 514 POINTS : 120

TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
CODE COULEUR : #7380B5
RPs EN COURS :
leather party (eliora #18) 83e3aec30ba7f805f6c96f4d99fe57a6794c5705
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

leather party (eliora #18) 7af2b1c79e534ae906eb6e6edac1f4e6a75c279c
WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

leather party (eliora #18) Exjd
STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

leather party (eliora #18) Ft18
POWERPUFF › uc.

leather party (eliora #18) Pqdg
FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

leather party (eliora #18) Aug2
FLOYA › uc.

leather party (eliora #18) 18c9a4da9a22a958ccd0d2117c762129a505469b
FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

RPs EN ATTENTE : auden #4
RPs TERMINÉS : (2022) auden #1ambrose #1(event) défilé weathertonelijah #1millie #1elijah #5james #1elijah #3auden #2bellamy #1carl #1

(2023) malone #1auden #3elijah #4elijah #2elijah #7elijah #8kieran #1elijah #6elijah #9jordan #1august #1elijah et blakeambrose #2penny #1blake #2shiloh #1elijah #16 aushiloh #2elijah #15tessa #1elijah #11eliora #12james #2ambrose #3kieran #2zoya #2blake #3millie #2


nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
nanowrimo 2023 › 80 000 mots ✓

leather party (eliora #18) 2Fmhih2
leather party (eliora #18) Y9oy77A

AVATAR : emma watson
CRÉDITS : cristalline (avatar) astra (signature) loonywaltz (userbars)
DC : channing walker (ft. matthew daddario)
PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 15/08/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45755-we-accept-the-love-we-think-we-deserve-flora
https://www.30yearsstillyoung.com/t45768-flora-what-lies-beneath-the-surface
https://www.30yearsstillyoung.com/t47662-flora-constantine

leather party (eliora #18) Empty
Message(#) Sujet: Re: leather party (eliora #18) leather party (eliora #18) EmptyVen 3 Nov 2023 - 17:57



leather party

Elijah était un homme honnête. Bon, droit et sincère, et s’il n’avait pas été conquis par l’asiatique dans lequel Flora l’avait emmené avant leur expérience au théâtre, la petite brune était certaine qu’il serait parvenu à le lui faire comprendre sans jamais la mettre mal à l’aise. Il était doué pour s’exprimer Elijah, bien plus qu’elle ne le serait jamais, et si elle n’avait pas douté une seule seconde du caractère authentique de son appréciation pour son coréen favori, elle n’avait pas été, pour autant, jusqu’à le prendre au pied de la lettre lorsqu’il avait sous-entendu qu’il y reviendrait et réitérerait des expériences en seul à seul. L’héritier avait sûrement un répertoire bien rempli des meilleurs restaurants de la ville, et probablement leurs cartes proposaient-elles des plats plus raffinés que ceux emballés bien qu’avec soin et amour dans de petites barquettes en plastique lorsqu’ils étaient proposés à emporter. À l’image de leur relation, Flora n’avait rien d’extravagant à offrir au grand brun, pas de fantaisies auxquelles il n’était pas déjà habitué ni d’expériences qu’il n’avait pas déjà vécues. Elle ne prétendait pas être en mesure de le surprendre, ne l’avait jamais fait, mais se plaisait toujours à espérer être à l’origine de ne serait-ce un infime fragment de ce pétillement si particulier qu’elle voyait s’allumer dans son regard lorsqu’ils se contemplaient ainsi. « Bien sûr – je ne plaisante jamais au sujet de la nourriture » Elle craint, une seconde durant, qu’il ne l’interroge - elle ne sait pas exactement à quel propos, serait bien incapable de savoir quoi lui répondre, mais s’apaise à la simplicité de ses mots et la spontanéité de son sourire. Ils vont bien. Elijah ne semble pas lui tenir rigueur de quoique ce soit, ni à propos du bal ni quant à son regard prolongé dans ses yeux faits d’eau et de terre, et Flora s’autorise à une respiration plus profonde que les précédentes. Elle avait craint que cette énième turbulence à leur relation si particulière ne soit celle de trop, la brune le redoute à chacune d’elles, mais s’autorise à croire que celle-ci ne soit rien qu’ils ne soient pas en mesure de surmonter. Ils y arrivent toujours.

Adossée, légèrement plus petite que d’ordinaire à la façon dont elle se tient, ses yeux naviguent dans ceux qui la surplombent avec curiosité. Elle est épuisée, loin d’être dans ses meilleures dispositions pour être une interlocutrice intéressante, mais se laisse aller à ses sourires sans avoir besoin de réfléchir pour les lui rendre, le visage marqué par la fatigue autant qu’un drôle d’enthousiasme tout à fait paradoxal. S’il s’était agi de peu importe qui d’autre, Flora aurait gardé son portable à la main pour témoigner poliment de son souhait d’être laissée en paix, mais elle ne l’était jamais autant qu’en compagnie d’Elijah et se surprenait à vouloir voir leur échange se prolonger et leurs commandes être retardées dans l'unique but de le garder à ses côtés. « C’est un beau programme » Elle ignore si c’est vraiment le cas - tout ce dont elle est sûre est qu’il s’agit de ce dont elle a besoin, et cela la satisfait amplement. Manger jusqu’à satiété et s’endormir sans programmer de réveil n’est pas un plan idéal tel qu'on le conçoit mais il s’agit du sien, et elle est inlassablement surprise de se heurter à la bienveillance inébranlable du brun pour qui un tel programme doit être ce qu’il y a de plus ennuyant. Pourtant, à l’entendre et à le regarder, elle croit à la tendresse de ses paroles et celle de son sourire. « Il me plaît beaucoup en tout cas. » chuchote-t-elle avant de l’écouter poursuivre, ses lèvres s’amusant avec indiscipline à la remarque qui répond à la sienne. « Évidemment que c’est juste pour le style. Mon costume te plaît, au moins ? » Le regard instantanément rieur, la brune réfrène sans succès son sourire en marquant une pause. Elle l’imagine, une seconde durant, s’approprier un look rock pour se rendre au bureau tous les jours et ne peut s’empêcher d’échapper un petit rire à l’image que le portrait fait naître dans son esprit. « Beaucoup. Tu portes le cuir à merveille. » murmure-t-elle d’une voix troublante par sa douceur, empreinte de sincérité, la fatigue contribuant à sa tendresse sans en être la seule source. Elijah l’avait habituée à du lin et des nuances crèmes, des vêtements chics et légers, et si quelques costumes aux tons froids avaient fait exception à la règle ils avaient bien été les seuls. Mais jamais, ô grand jamais, elle n’avait été jusqu’à l’imaginer et encore moins le voir avec des pièces plus brutes capables de conférer à ses mèches en désordre cet aspect de mauvais garçon rebelle. et, sans être surprise pour autant, Flora devait reconnaître que l’aîné seyait le look de la plus belle des manières.

« Vraiment ? » Elle acquiesce à cela. « Ça ne m’étonne pas tant que ça – tu m’as presque toujours vu bourré, ou à bord de véhicules plus chers et clinquants » Spontanément, ses joues s'empourprent et ses yeux s’arrondissent, Flora ouvrant la bouche pour se justifier au moment où Elijah est appelé au comptoir pour récupérer sa commande. « Ce n’est pas ce que je voulais dire ! » lance-t-elle dans un rire alors qu’il s’éloigne, mortifiée sans perdre de son amusement pour autant. Ce n’est pas de cette façon que Elijah l’a perçu, ils le savent tous les deux, mais Flora préfère le lui signifier à voix haute plutôt que de le laisser s’amuser de ce sous-entendu. Son regard noisette suit sa traversée et elle ne le reporte sur l’extérieur que brièvement et par principe lorsqu’il revient vers elle avec pas un mais deux sacs de nourriture alléchante.  « Et voilà pour vous, mademoiselle Constantine – de quoi passer une magnifique soirée avant votre marathon de sommeil » Reconnaissante, Flora lui sourit en prenant son sac, se redressant de sa position et se penchant au dessus du sachet pour laisser les fumets odorants lui chatouiller agréablement les narines. « Merci monsieur » le remercie-t-elle d’un air satisfait, serrant son sac garni de bonnes choses contre elle pour profiter de sa chaleur autant que la préserver. Ses sourcils se froncent doucement à l’air curieux adopté par celui sur le point de dire ou faire une bêtise, et Flora patiente lorsqu’il se penche vers elle. « Tu sais quoi ? J’ai un deuxième casque – ça te dirait que je te ramène chez toi ? On pourra faire un petit tour pour que tu fasses connaissance avec la moto. » Parcourue d’un frisson, son regard retrouve celui dévoré par la malice du motard et elle sent son sourire s’inverser d’une manière coupable. Flora, elle ne le qualifie pas souvent comme tel, mais Elijah est adorable à lui proposer de pactiser avec sa bêtise comme s’il s’agissait du plus beau cadeau qu’elle puisse lui faire. « Rien de trop long, promis. Il ne faudrait pas que le poulet refroidisse, pas vrai ? » - « Elijah… » chuchote-t-elle en parcourant ses yeux, son petit sac toujours pressé contre elle qu’elle entoure de ses bras. « Tu es un mauvais garçon. » lui reproche-t-elle sous une intonation appréciative, acquiesçant finalement bien que son regard demeure à la fois calme, impatient et nerveux. Elle craint les véhicules au sens large, et si elle est toutefois capable de conduire et de se faire conduire, monter derrière quelqu’un en moto n’est pas un acte aussi anodin que demander à un taxi de la ramener chez elle. « Le cuir a bon dos. » chuchote-t-elle en souriant un peu, se donnant du courage, avant de le suivre à l’extérieur lorsqu’ils en prennent la direction.

L’air s’est rafraîchi, et Flora frisonne une seconde lorsque la nuit les enveloppe. Elle n’est montée en moto que derrière son premier amour, et n’a jamais réitéré sa confiance auprès de qui que ce soit - elle est frileuse, et si elle apprécie ces engins pour les beaux yeux de leurs propriétaires, la petite brune préfère en apprécier les courbes à distance. Elijah couvre sa cylindrée d’un regard enchanté lorsqu’ils s’en approchent et Flora apprécie l’air enfantin que sa gaieté confère à ses traits, se reportant à contrecœur sur le cheval d’acier lorsqu’elle s’apprête à être prise sur le vif. « Elle est belle - dangereuse, sportive et un peu effrayante, mais très belle. » avoue-t-elle d’une voix douce en y posant son regard qu’elle laisse courir sur la brillance de la mécanique. « Tu l’as depuis longtemps ? » demande-t-elle curieusement en se reportant sur lui, ses bras parcourus d’un frisson sous les manches de sa chemise alors qu’une légère brise caresse sa peau pâle. Posément, Flora pose son sac de nourriture à ses pieds afin de défaire sa queue de cheval, tendant l’oreille vers l’héritier pour guetter sa réponse tandis qu’elle fait passer ses doigts contre son cuir chevelu à mesure que ses mèches dégringolent dans son dos. « Je te fais confiance Eli » commence-t-elle en ajustant une nouvelle coiffure plus basse afin de permettre au casque qu’elle va devoir enfiler de reposer correctement sur sa tête. « Mais fais-moi la promesse de ne pas nous mettre en danger. » murmure-t-elle d’une voix plus basse que les précédentes. Elle veut l’entendre à voix haute, et apaiser ainsi les battements nerveux qui résonnent dans sa cage thoracique. Tournée vers lui, Flora patiente pour le casque, incertaine dans la pénombre et ridiculement fine face à lui en combinaison. Elle a confiance en Elijah, mais s’apprête à lui remettre sa vie, et considère cela comme une étape supplémentaire. Patiente, Flora le laisse lui passer la protection sans le quitter des yeux, portant hasardeusement ses mains à la jugulaire du casque avant de se raviser et de se contenter de pencher prudemment sa tête vers l’arrière pour permettre à l'habitué de s'atteler à la tâche.
rainmaker



 
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby

leather party (eliora #18) Iic5
Revenir en haut Aller en bas
Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
leather party (eliora #18) IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
leather party (eliora #18) 3ce1e35bae9764a4770e1145bd3127218e0b550b
POSTS : 2521 POINTS : 2000

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

leather party (eliora #18) K67f
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

leather party (eliora #18) J7at55c
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

leather party (eliora #18) Tumblr_nv3751vjYK1txaqq4o2_250
ELETT ✵ boy, when I left you, you were young, i was gone, but not my love. i want you to be happy, free to run, get dizzy on caffeine, funny friends that make you laugh. i know you'll feel the ghost of some memories so warm.

leather party (eliora #18) Giphy
ELIYA ✵ yes my love, i confess to you - i am only here to break your heart in two. the very flower you chose that day, its only task was to decay. indeed, it's wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light - your loving arms are the true delight.


RPs EN ATTENTE : zoya #5

leather party (eliora #18) P5kx

Spoiler:

RPs TERMINÉS : elila #1channing #1lexie #1mila #1elila #2zoya #1walkers #1sofia #1eliora #1eliora #2 (au bunyip) rhett #1eliora #3eliora #4eliora #5lexie #3channing #3mila #2gabrielle #1xmas 2022eliora #6eliora #7ji-yoon #1rhett #2zoya #2lexie #4eliora #8naomi #1mila #3zoya #3rhett #3eliora #9blake #1eliora #10 + blake #2dahlia #1rhett #4walkers #3eliora #15eliora #16 (au)channing #6 (au)eliora #11savannah #1eliora #12mila #4zoya #4channing #4

leather party (eliora #18) Y9oy77A
AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), sillyrabbit81 (gif profil), henrycavilledits (gif signature), mon reuf (le reste)
DC : aucun
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t44193-survival-of-the-fittest-eli
https://www.30yearsstillyoung.com/t44486-elijah-king-of-the-clouds

leather party (eliora #18) Empty
Message(#) Sujet: Re: leather party (eliora #18) leather party (eliora #18) EmptySam 4 Nov 2023 - 23:05




Leather Party

@Flora Constantine & Elijah Walker



Les sourires sincères que lui adressait Flora semblaient dotés d’une saveur supplémentaire, différente de ceux qu’il lui avait déjà connus. Peut-être était-ce parce que leur intensité était d’autant plus remarquable qu’ils revenaient de loin, avaient traversé autant de moments difficiles qui n’avaient jamais rien présagé de bon quant à la possibilité de se sourire à nouveau ; ou bien, peut-être était-ce parce qu’il s’éprenait de plus en plus d’elle, irrévocablement et désespérément. Eli sentait d’agréables picotements réchauffer sa colonne vertébrale sur toute sa hauteur en assistant au spectacle de la bonne humeur de Flora, et la sensation redoubler lorsqu’elle le complimenta sans détour, avec une douceur remarquable même pour elle. Eli ne rougit pas, ni ne détourna-t-il le regard – mais ses yeux brillèrent d’une teinte toute particulière qui vint, transitoirement, chasser son air potache au profit d’une expression touchée et sincèrement heureuse, en guise de remerciements pour les mots aussi inattendus qu’infiniment plaisants qu’elle lui avait offerts. « Et toi, tu es aussi ravissante que d’habitude », murmura-t-il avant d’avoir pris le temps d’hésiter, le sourire qui accompagna ses paroles dépourvu de la timidité qu’il aurait pu ressentir en lui révélant ainsi le fond de sa pensée. Il ne s’arrêta pas non plus sur ce qu’il venait de lui confier sans détour, et retrouva rapidement son air idiot en soufflant une nouvelle plaisanterie à celle qu’il ne se lasserait jamais de faire sourire. Il fut arraché à leur délicieuse joute verbale par le restaurateur qui sembla presque les rappeler à l’ordre en annonçant que leur commande était prête, et s’il s’éloigna promptement en direction du comptoir, il n’en jeta pas moins un regard par-dessus son épaule lorsque Flora poussa une exclamation pour se défendre, et lui adressa un clin d’œil rieur avant de lui tourner le dos. Durant les quelques minutes qu’il passa à l’écart de Flora, il se fit violence pour ne pas laisser son regard courir dans sa direction – mais elle ne cessa pas d’occuper l’intégralité de ses pensées pour autant.

Aussi, la proposition qu’il lui fit en l’invitant pour un tour en moto n’était-elle en rien incongrue : il brûlait de passer un peu plus de temps à ses côtés avant de renoncer à l’agréable surprise de l’avoir croisée ici. Il garda le regard rivé sur elle alors qu’elle semblait réfléchir à sa proposition, affichant une réticence qui avait toutefois l’air de fondre comme neige au soleil. Le sourire d’Eli s’agrandit lorsqu’elle prononça son prénom de cette façon caractéristique, qui avait le don de le faire frissonner – et les frissons le parcoururent de plus belle lorsqu’elle le qualifia d’un ton faussement réprobateur, le choix des mots de la petite brune ne le laissant nullement indifférent. « Pourquoi est-ce que j’ai l’impression que je dois le prendre comme un compliment ? », la taquina-t-il à son tour, d’un ton appréciateur qui ne laissa toutefois pas entrevoir à quel point il était secoué par chacune des paroles de l’irrésistible petite brune. Un nouveau petit rire s’échappa de ses lèvres à la réflexion qu’elle chuchota ensuite, presque inaudiblement, et il l’invita à le suivre à l’extérieur avec une expression assurée.


Arrivés dehors, il reporta son regard sur Flora dont l’expression s’était faite dubitative, et il chercha ses prunelles comme pour s’assurer de ce qu’elle allait bien. Ils atteignirent la moto, et il décela une lueur dubitative dans son regard, mais ne fit aucun commentaire, optant plutôt pour une discrétion respectueuse sans cesser pour autant de jauger attentivement ses réactions, à l’affût d’un signe qui lui indiquerait qu’il vaudrait mieux renoncer à l’escapade riche en adrénaline. « Je suis ravie qu’elle te plaise », répondit-il au commentaire de Flora en caressant fièrement la selle et en reportant un regard pétillant d’une lueur presque enfantine sur la brune, avant de se détourner à nouveau pour attraper le deuxième casque dans le coffre accroché à l’arrière du véhicule. « Celle-ci a cinq ans. Ça fait plus de vingt ans que je roule – on s’entraînait déjà avec Chan sur la moto de papa, quand on avait quinze ans », confia-t-il, la voix chargée d’affection en évoquant la naissance de cette passion qu’il avait toujours partagée avec son cadet, et qui avait failli coûter la vie à ce dernier. Lorsqu’il se reporta à nouveau sur la Constantine, son regard fut happé par le mouvement de ses longues mèches qui cascadaient librement dans son dos, avant d’aviser le sachet abandonné au sol. « Ne laisse pas traîner ça par terre », s’exclama-t-il d’un ton réprobateur, se penchant aussitôt pour attraper le sac en papier, qu’il rangea avec le sien dans le coffre vide avant de refermer ce dernier. Il la couva du regard alors qu’elle se recoiffa habilement, et son regard se fit plus sérieux à l’entente des mots qu’elle prononça ensuite – toute trace de plaisanterie quitta aussitôt son visage, dont l’expression douce préféra manifester réassurance plutôt que gravité. « Je te le promets, Flora », murmura-t-il sans chercher à négocier alors qu’il comprit qu’elle luttait des craintes qu’elle était prête à surmonter en sa compagnie, et que tout ce dont elle avait besoin était ce réconfort qu’il était pressé de lui témoigner. « Je ne te mettrai jamais en danger. Tu as ma parole », ajouta-t-il en hochant doucement la tête avant de se détourner pour attraper le casque de Flora. Lorsqu’il lui fit à nouveau face et commença, avec des gestes doux et prudents, à enfiler la protection sur la tête de la petite brune. « Et merci de me faire confiance. Ça me touche beaucoup », souffla-t-il avec un sourire reconnaissant tout en achevant d’ajuster la lanière sous son menton. « Voilà, tu es parée pour le voyage. Ça te va à merveille », annonça-t-il joyeusement, avant d’attraper son propre casque et de s’apprêter à l’enfiler. Il remarqua alors un frisson parcourir le corps de Flora, taquiné par la brise nocturne. « Tu veux ma veste, Flora ? Elle risque d’être un peu lourde, mais elle te tiendra chaud. » Il n’était pas censé rouler sans protection – mais en la faisant monter sur sa moto, il l’exposait à tout autant de danger que lui-même. Il posa promptement le casque sur la moto et, d’un geste fluide, il se débarrassait déjà du blouson avant même de lui avoir laissé le temps de réfléchir, et le posa prudemment sur les épaules de la petite souris. « Désolé de te priver de la vue de mon look total cuir », plaisanta-t-il avec un petit rire.

Une fois les préparatifs terminés, il l’aida à enjamber la selle et s’installa devant elle avant d’allumer le contact. « Accroche-toi à moi, n’hésite pas à serrer fort, d’accord ? Et s’il y a quoi que ce soit, tu me le dis tout de suite. Mais tout va bien se passer, promis », lui dit-il par-dessus son épaule et, au terme d’un ultime sourire, il se reporta sur la route devant eux, qu’ils ne tardèrent pas à rejoindre dans un vrombissement sonore. Eli atteignit rapidement une vitesse de croisière plus raisonnable que celle à laquelle il était acclimaté lors de ses virées solitaires. Après avoir sillonné les rues environnantes et quitté le quartier vibrant du restaurant, ils rejoignirent des artères plus reculées, baignées dans la lueur des réverbères et de la lune qui brillait dans le ciel dégagé. Eli tourna légèrement la tête et haussa le ton pour se faire entendre de Flora, dont le corps était pressé contre le sien mais ne paraissait déjà plus aussi crispé que lorsqu’ils avaient démarré. « Ça va ? Est-ce que tu veux qu’on essaie d’accélérer un peu ? », s’enquit-il, soucieux de savoir qu’elle passait un bon moment.

« Accroche-toi, Constantine », finit-il donc par lui intimer, la voix rieuse et le cœur gonflé du bonheur de partager ce moment de liberté à ses côtés. Il enfonça l’accélérateur, et, dans un nouveau rugissement, la moto prit de la vitesse, filant le long de la route dont les réverbères se succédèrent de plus en plus vite. Ils avaient quitté le centre-ville et filaient le long d’une route qui serpentait sur une pente ascendante qui, au fur et à mesure qu’ils gagnaient en altitude, révéla une vue magnifique sur la ville. Arrivés au bout de leur ascension, Eli ralentit progressivement avant de s’arrêter au célèbre panorama du Mont Coot-tha. Il coupa le contact et se retourna, le visage radieux, vers Flora. « Alors, Flora ? », demanda-t-il en retirant son casque, révélant le pétillement dans son regard océan.

rainmaker



❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

leather party (eliora #18) S16fg64
leather party (eliora #18) MDGtleV
leather party (eliora #18) FaiOtwn
leather party (eliora #18) 4GUwOAz
Revenir en haut Aller en bas
Flora Constantine
Flora Constantine
la petite souris
la petite souris
leather party (eliora #18) 7vHkInU Présent
ÂGE : trente-et-un ans (02.02.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : une aiguille et du fil cousent entre eux les morceaux de son coeur fragilisé dont elle ignore comment stopper les saignements
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
leather party (eliora #18) Tumblr_poblqmGG5I1xhaux3o1_540
POSTS : 514 POINTS : 120

TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
CODE COULEUR : #7380B5
RPs EN COURS :
leather party (eliora #18) 83e3aec30ba7f805f6c96f4d99fe57a6794c5705
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

leather party (eliora #18) 7af2b1c79e534ae906eb6e6edac1f4e6a75c279c
WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

leather party (eliora #18) Exjd
STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

leather party (eliora #18) Ft18
POWERPUFF › uc.

leather party (eliora #18) Pqdg
FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

leather party (eliora #18) Aug2
FLOYA › uc.

leather party (eliora #18) 18c9a4da9a22a958ccd0d2117c762129a505469b
FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

RPs EN ATTENTE : auden #4
RPs TERMINÉS : (2022) auden #1ambrose #1(event) défilé weathertonelijah #1millie #1elijah #5james #1elijah #3auden #2bellamy #1carl #1

(2023) malone #1auden #3elijah #4elijah #2elijah #7elijah #8kieran #1elijah #6elijah #9jordan #1august #1elijah et blakeambrose #2penny #1blake #2shiloh #1elijah #16 aushiloh #2elijah #15tessa #1elijah #11eliora #12james #2ambrose #3kieran #2zoya #2blake #3millie #2


nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
nanowrimo 2023 › 80 000 mots ✓

leather party (eliora #18) 2Fmhih2
leather party (eliora #18) Y9oy77A

AVATAR : emma watson
CRÉDITS : cristalline (avatar) astra (signature) loonywaltz (userbars)
DC : channing walker (ft. matthew daddario)
PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 15/08/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45755-we-accept-the-love-we-think-we-deserve-flora
https://www.30yearsstillyoung.com/t45768-flora-what-lies-beneath-the-surface
https://www.30yearsstillyoung.com/t47662-flora-constantine

leather party (eliora #18) Empty
Message(#) Sujet: Re: leather party (eliora #18) leather party (eliora #18) EmptyDim 5 Nov 2023 - 18:23



leather party

Si les deux complices avaient eu la langue bien pendue dès le jour de leur rencontre et une facilité déconcertante à s’apprécier, ils n’avaient pour autant jamais été à l’aise quant à se l’avouer clairement. Friands d'anecdotes et partages qui n’en finissaient plus, bien plus avares en compliments, Elijah et Flora s’étaient toujours contemplés dans une dynamique à l’équilibre tout relatif et aux rapports tout juste cohérents. La faute à une base dont les contours étaient rapidement devenus anguleux, et à des questions trop pudiquement gardées dont les réponses imprononçables étaient à l’origine des zones d’ombres de leur relation, ils se portaient en affection sans jamais l’avouer de but en blanc comme ils pouvaient le faire autour de sujets tous plus variés les uns que les autres. Elijah était un homme à l’honnêteté impérissable et à la sincérité à toute épreuve, mais cette immense qualité s’accompagnait de son lot de désavantages, et l’héritier avait appris à manipuler la vérité d’une main suffisamment experte pour frustrer même les plus malins de ses interlocuteurs - et Flora ne faisait pas exception. Elle avait essayé, la petite souris, à maintes reprises de percer à jour les intentions maquillées du grand brun aux yeux hypnotisants, mais Elijah conservait un ascendant déstabilisant sur leurs échanges et jamais la brune n’était parvenue à obtenir une réponse claire à l’une des milles questions qui hantaient son esprit. Et, pour les fois où elle en avait eu la naïve impression, l’héritier s’était chargé de lui ramener les pieds sur terre et de lui faire réaliser ses erreurs sans jamais lui donner l’impression ni d’être idiote ni celle d’être délirante pour autant. Elle apprenait Flora, lentement mais sûrement, et se contentait depuis de ce qu’il lui offrait sans se leurrer quant à ce qu’il aurait pu.

Elle sourit, avec sa timidité inhérente, lorsqu’il la qualifie de ravissante et la soupçonne d’être bien plus appréciative que les mots qu’elle emploie ne le laissent deviner. Il lit en elle bien plus facilement qu’elle ne peut se vanter d’en faire de même, et les faits incarnent un frustrant paradoxe. Nerveusement, sa main coince l’une des mèches qui dégringole de sa queue de cheval derrière son oreille, et la brune le suit à l’extérieur lorsqu’ils prennent la direction de la sortie, les mains de l’architecte garnies de bonnes choses. L’air est frais, les reflets colorés de la devanture réconfortants, et elle respire posément lorsque la brise caresse ses traits. Son regard se reporte sur la cylindrée lorsqu’ils s’arrêtent à sa hauteur, et la brune ne parvient à s’empêcher de se mordre l’intérieur de la lèvre. Elle devine pourquoi certains se prennent d’affection pour ces engins, comprend que le rapport à l’adrénaline puisse être attrayant, mais cela ne le rend pas moins terrifiant à ses yeux. « Je suis ravi qu’elle te plaise » - « Je n’irais pas jusqu’à dire ça. » nuance-t-elle d’une voix prudente, son sourire se faisant coupable face au pétillement fier et enfantin qui se reflète dans les yeux océan face à elles. Elle ne veut pas le faire disparaître, pas non plus être rabat-joie, mais elle n’irait pas jusqu’à dire que ce cheval d’acier lui plaît. Sa moto est très belle, ses courbes animales et sa mécanique rutilante, et Flora se plaît à l’apprécier quelques instants - mais ne la voit pas au travers du regard d’Elijah pour autant. « Celle-ci a cinq ans. Ça fait plus de vingt ans que je roule – on s’entraînait déjà avec Chan sur la moto de papa, quand on avait quinze ans » Elle acquiesce doucement de la tête. Il est expérimenté, toujours vivant à en juger par sa peau brûlante et sa voix légère, et pour les fois où Flora l’a vu en maillot de bain Elijah ne lui a pas paru être couvert de cicatrices - signe qu’il est bon pilote, n’est-ce pas ? Ses yeux naviguent dans les siens quelques instants, et la brune est saisie d’une question qu’elle se force à taire face à l’expression chargée d’affection qui illumine le visage du motard. Il est beau, mais l’est encore davantage quand il se plaît à évoquer un sujet qui lui tient à coeur, et Flora ne veut pas ternir cela. « Les bateaux, les motos… Vous partagez beaucoup tous les deux. » Elle marque une courte pause. « Tu as d’autres passions ? » échappe-t-elle un peu trop facilement, se mordant la langue l’instant suivant, ne souhaitant pas se montrer trop intrusive sans trop comprendre d’où lui vient cette brusque hésitation quant à l’interroger. Elijah et elle avaient connu leur lot de turbulences récemment, mais cela ne signifiait pas que l’héritier ne souhaitait plus rien lui partager, pas vrai ? Il s’affaire à mettre dans le top case leur repas et elle ajuste sa coiffure, ses yeux doux en réponse aux siens. « Je te le promets, Flora (...) Je ne te mettrai jamais en danger. Tu as ma parole » Elle lui est reconnaissante d’user de son éternelle franchise sans hésiter une seule seconde, et lui chuchote un remerciement à peine audible. Elle sait qu’il ne ferait rien, délibérément, pour la mettre en danger - mais elle est toujours un tantinet soulagée d’entendre qu’il ne prendra pas de risques idiots pour l’impressionner. Aucune vitesse atteinte ne changera ni n'amplifiera toute l’admiration qu’elle lui porte déjà.

« Et merci de me faire confiance. Ça me touche beaucoup » Elle sourit, bat doucement des paupières au contact de ses doigts tièdes contre la peau froide de son menton. « Voilà, tu es parée pour le voyage. Ça te va à merveille » Elle redresse sa tête et se met à sourire un peu sans que cela ne forme les moindres plis aux coins de ses yeux, le visage à moitié dissimulé par les mousses de la protection et sa nervosité trop grandissante pour lui permettre de mettre du coeur à s’égayer. Son cœur angoisse dans sa cage thoracique, et Flora ne peut rien contre ses battements affolés, simplement attendre qu’ils s’estompent. « Tu veux ma veste, Flora ? Elle risque d’être un peu lourde, mais elle te tiendra chaud. » Un bref rire, spontané et nerveux, s’échappe de ses lippes. « Ce n’est pas le froid - enfin, pas que, je vais bien je t’assure. » murmure-t-elle en misant sur l’humour tout en le regardant se défaire avec une légère affolante de sa veste en cuir pourtant imposante, sa tête se secouant par la négative alors qu’il s’approche d’elle pour la lui poser sur les épaules bien qu’elle n’émette pas le moindre mouvement de recul. « Ca va aller, toi ? » demande-t-elle d’une petite voix soucieuse, ne souhaitant pas qu’il prenne le moindre risque ou s’inflige du moindre inconfort pour elle - bien qu’il serait trop têtu pour changer d’avis. Grâce à la brise suivante, les effluves ténues du cuir mélangées à celles de son propriétaire enveloppent ses sens, et Flora s’avoue vaincue en fermant les yeux sur un frisson, passant une manche puis l’autre du blouson dans lequel elle se blottit. Il est considérablement grand - mais est tout autant réconfortant et agréable. « Désolé de te priver de la vue de mon look total cuir » Son sourire s’amuse un peu, raisonnablement, et elle prend place sur la cylindrée sous ses instructions.

Lentement, ses petites mains camouflées par la longueur des manches se faufilent à la taille du motard, et Flora s'agrippe prudemment au tissu de sa tenue. Elle n’a pas les bras assez longs pour faire se rejoindre ses doigts, et se contente de ce qu’elle trouve pour toute sécurité, ses bras frêles mais suffisamment forts pour la tenir. Elle sent la chaleur de sa peau au travers de ses vêtements et y trouve un apaisement certain quant à ne pas lui infliger la fraîcheur nocturne - il a moins froid qu’elle, c’est chose sûre. Peut-être cela va-t-il changer lorsqu’ils seront en mouvement, mais pour l’heure Flora se satisfait de cette pensée et acquiesce pour donner l’autorisation à l’héritier de se mettre en route, son casque appuyé sur son dos et ses yeux papillonnant brièvement. « Accroche-toi à moi, n’hésite pas à serrer fort, d’accord ? Et s’il y a quoi que ce soit, tu me le dis tout de suite. Mais tout va bien se passer, promis » Elle lui fait confiance. La moto se met en route et, au bout de quelques minutes, ils atteignent la route à un rythme raisonnable, Flora regardant d’un oeil incertain les immeubles et lampadaires qui défilent autour d’eux. Fermement agrippée au pilote, elle décolle prudemment sa tête de son dos pour mieux regarder les alentours, et se force à s’apaiser en comprenant qu’Elijah est particulièrement raisonnable - elle ne peut pas voir son compteur, mais sa vitesse est inférieure aux limitations et le brun lui laisse tout le temps de s’adapter. Et, à mesure que les mètres sont avalés, elle trouve une certaine réassurance en la moto sportive à la ferme tenue de route et au carénage suffisamment large pour être confortable et offrir un sentiment de sécurité. Ses doigts ne se desserrent pas mais son dos se détend un peu, et elle profite de la ville illuminée tout autour d’eux. « Ça va ? Est-ce que tu veux qu’on essaie d’accélérer un peu ? » Des frissons dégringolent le long de ses bras et elle se pince la lèvre à cela, jetant un regard dans sa direction sans le percevoir pour autant dans l’obscurité. « Oui, ça va - on peut essayer, mais ne cherche pas à m’impressionner. D’accord ? » lance-t-elle d’une voix calme, son ton trahissant une certaine appréhension qu’elle adoucit avec une note d’humour. « Accroche-toi, Constantine » Lorsqu’elle se reporte plus sécuritairement derrière lui et le serre à deux intervalles régulières, Flora l’autorise à accélerer et instantanément la brune se sent scotchée au siège sitôt les aiguilles envolées dans les tours.

Au début, elle est terrifiée. Les premières secondes sont insoutenables, et elle s’accroche de toutes ses forces à Elijah comme si elle craignait de s’envoler, se retenant d’échapper un gémissement d’angoisse. Elle lutte, les paupières closes, de longues minutes - mais se force finalement à les rouvrir à mesure que les sensations se stabilisent et que rien ne se passe à l’exception de cette impression de vitesse, ce bruit de moteur et cette légère vibration sous la selle. et, lorsque finalement ses yeux tombent sur le paysage qui s’offre à eux, la brune sent son coeur tomber dans sa poitrine et ses muscles s’oxygéner à nouveau. Elle va bien. Les lumières des véhicules, celles des commerces et immeubles associées à celles des lampadaires se reflètent partout autour d’eux, et Flora sent ses épaules s’alléger et son regard se mettre à pétiller. Tout droit tirée d’un film, l’image de Brisbane se révèle d’une beauté sans pareille, et elle laisse mollement ses lèvres s’entrouvrir en ayant l’impression, un instant durant, de redécouvrir cette ville qu’elle n’a jamais trouvé si belle que maintenant. Elijah trouve un nouveau rythme, vraisemblablement heureux, et elle rit à voix basse à l’intérieur de son casque en respirant à grandes inspirations, comprenant progressivement qu’ils ne prennent pas la direction de Fortitude - et Flora ne reconnaît pas immédiatement le panorama auquel il les emmène. Première surprise de ressentir une frustration en voyant la vitesse réduire, la brune achève de reprendre son souffle, allant jusqu’à lâcher la taille de son pilote juste avant que la moto ne soit mise à l’arrêt. « Alors, Flora ? » Elijah retire son casque, et elle porte par mimétisme ses mains à la lanière sous son menton pour en faire de même, retirant en riant la protection qui entraîne sur son passage des mèches indisciplinées. « C’est magique Elijah » échappe-t-elle en toute spontanéité, posant le casque sur sa jambe en gratifiant l’héritier des milles émotions qui se reflètent dans ses yeux si expressifs. Elle le regarde, un sourire rayonnant sur les lèvres, et part finalement d’un rire plus franc témoin de tout le soulagement qui s’abat sur ses épaules. Naturellement, son regard se reporte sur le panorama et elle ne parvient pas à s’arrêter de sourire, passant sa main libre sur son visage pour en chasser ses mèches rebelles et les ramener vers l’arrière. Elle n’est jamais venue ici de nuit. « Je t’avais dit de ne pas chercher à m'impressionner pourtant. » Elle se reporte sur lui, les yeux brillant de toute la tendresse que peut bien renfermer son coeur, inhabituellement apaisée en cette période si délicate pour elle. Elle ne devrait pas s’attacher autant à un moment si éphémère et probablement ordinaire pour le grand brun, mais Flora s’imprègne égoïstement des reflets de la ville qui se répercutent dans ses yeux et sourit un peu plus timidement. « Merci. Merci Eli » répète-t-elle toujours avec son sourire candide, sa main se posant chastement sur son avant-bras pour le presser brièvement dans un élan d’impulsivité, ses yeux retrouvant le panorama la seconde suivante. « Je n’étais jamais venue ici de nuit… C’est vraiment magnifique. » complimente-t-elle d’une voix plus basse, aux prises de ses pensées une minute. Ce n’est que lorsque le froid caresse ses traits qu’elle se reporte sur celui toujours tout proche d’elle, à nouveau un peu timide à mesure qu’elle se contraint à gérer son enthousiasme pour se redonner une certaine contenance. « Tu me ramènes ? Tu n’auras qu’à rester manger à l’appart. Sinon ton poulet frit va vraiment être froid. » négocie-t-elle avec un sourire cherchant à l’attendrir, coupable sans chercher à s’en cacher.
rainmaker



 
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby

leather party (eliora #18) Iic5
Revenir en haut Aller en bas
Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
leather party (eliora #18) IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
leather party (eliora #18) 3ce1e35bae9764a4770e1145bd3127218e0b550b
POSTS : 2521 POINTS : 2000

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

leather party (eliora #18) K67f
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

leather party (eliora #18) J7at55c
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

leather party (eliora #18) Tumblr_nv3751vjYK1txaqq4o2_250
ELETT ✵ boy, when I left you, you were young, i was gone, but not my love. i want you to be happy, free to run, get dizzy on caffeine, funny friends that make you laugh. i know you'll feel the ghost of some memories so warm.

leather party (eliora #18) Giphy
ELIYA ✵ yes my love, i confess to you - i am only here to break your heart in two. the very flower you chose that day, its only task was to decay. indeed, it's wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light - your loving arms are the true delight.


RPs EN ATTENTE : zoya #5

leather party (eliora #18) P5kx

Spoiler:

RPs TERMINÉS : elila #1channing #1lexie #1mila #1elila #2zoya #1walkers #1sofia #1eliora #1eliora #2 (au bunyip) rhett #1eliora #3eliora #4eliora #5lexie #3channing #3mila #2gabrielle #1xmas 2022eliora #6eliora #7ji-yoon #1rhett #2zoya #2lexie #4eliora #8naomi #1mila #3zoya #3rhett #3eliora #9blake #1eliora #10 + blake #2dahlia #1rhett #4walkers #3eliora #15eliora #16 (au)channing #6 (au)eliora #11savannah #1eliora #12mila #4zoya #4channing #4

leather party (eliora #18) Y9oy77A
AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), sillyrabbit81 (gif profil), henrycavilledits (gif signature), mon reuf (le reste)
DC : aucun
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t44193-survival-of-the-fittest-eli
https://www.30yearsstillyoung.com/t44486-elijah-king-of-the-clouds

leather party (eliora #18) Empty
Message(#) Sujet: Re: leather party (eliora #18) leather party (eliora #18) EmptyLun 6 Nov 2023 - 0:29




Leather Party

@Flora Constantine & Elijah Walker



Parmi tout ce que Flora éveillait en lui, l’instinct protecteur avait toujours figuré en tête de file. Dès leurs premières rencontres, Eli avait ressenti le besoin impérieux de la mettre à l’aise, de la sentir détendue et heureuse. De manière répétée, il l’avait invitée à vivre des moments à ses côtés dans le seul objectif de voir son visage s’égayer d’un sourire, et ses yeux pétiller de cette lueur qui les faisait briller d’une façon unique. Lorsqu’il l’avait connue triste, il avait senti son propre cœur se fendre et l’envie de la réconforter l’assaillir irrépressiblement. Et lorsqu’il avait été le responsable de la peine dans son regard si doux, il s’était détesté comme il ne s’était que rarement détesté. Face à son choix de se mettre en relation avec un autre homme, qui plus est un homme qu’il abhorrait, il avait renoncé à son envie de mettre en péril son couple afin de la laisser goûter à un épanouissement qu’il n’était pas certain de pouvoir lui offrir, mais dont il était intimement convaincu qu’elle le méritait en tous points. Depuis le début, il avait voulu la protéger, l’apaiser et ne jamais voir son sourire, fût-il timide ou plus franc, quitter ses lèvres rosées.

Ainsi, face à la réserve qu’elle ne pouvait s’empêcher de trahir devant la moto rutilante à bord de laquelle il s’apprêtait à l’emmener vivre une nouvelle expérience qu’il espérait aussi inoubliable que les précédentes, Eli sentit quelques signaux d’alerte s’allumer dans un coin de son esprit pourtant enthousiaste et pressé de chevaucher la monture à ses côtés. Trop poli pour adresser frontalement les craintes qu’il lisait dans son regard appréhensif, il chercha à la rassurer autrement, adoptant une posture plus douce et bienveillante que jamais, et lui témoignant une légèreté qu’il espérait contagieuse. Lorsqu’il trouva l’opportunité de la distraire de l’angoisse qui semblait s’être emparée d’elle, il ne se fit pas prier, et se livra avec aplomb plutôt que d’éluder ses questions, allant jusqu’à lui fournir des détails qui n’étaient pourtant pas nécessaires. C’est qu’elle éveillait, de plus en plus, en lui l’envie de se montrer plus transparent, moins secret, plus accessible – et qu’il avait envie de partager avec elle ce qu’elle voulait découvrir de lui. Il sourit et hocha la tête lorsqu’elle releva les similarités frappantes entre son frère et lui, et embraya avec un sourire : « Quelques-unes. Rien de très original. La cuisine, la guitare, le dessin – mais pour ça, je n’ai pas ton talent. Euhm… mes chats, et évidemment, les jeux vidéo », énuméra-t-il avec un sourire coupable. Il ajouta, après une paire de secondes de silence : « Et, sûrement parce que je suis un bourge qui doit se respecter, je suis passionné de musique classique. » Après cette petite parenthèse, il les autorisa à revenir sur l’objet de leur venue ici, et offrit à Flora les mots de réassurance qu’elle lui avait demandés. Il acheva ensuite de les préparer à leur périple, la rassurant une nouvelle fois alors qu’il était visiblement parvenu à l’inquiéter un peu davantage en renonçant à son blouson, et, finalement, ils démarrèrent pour s’enfoncer dans la nuit brisbanienne.

Évidemment, il était concentré sur la route et sa conduite, anormalement prudente alors qu’il avait l’habitude de sillonner ces mêmes rues à une vitesse bien plus élevée lorsque la circulation le permettait. Mais, en dépit de sa concentration pourtant irréprochable, une distraction opiniâtre ne cessait d’appeler une partie de son attention – deux mains agrippées à sa taille, et la silhouette pressée toute contre son dos. Il pouvait sentir la tension de la petite souris accrochée dans son dos, et la crispation de ses muscles alors qu’il conservait une vitesse de croisière plus que raisonnable. Mais, progressivement, il sentit se relâcher la pression dans son dos, et il prit ce signe comme l’opportunité de proposer à Flora d’accélérer. Il ne s’attendait pas nécessairement à ce qu’elle réponde par l’affirmative, mais ne fut pas non plus particulièrement surpris de l’entendre obtempérer – après tout, ce n’était pas la première fois qu’elle acceptait d’essayer quelque chose d’inédit en sa présence, et elle lui avait témoigné sa confiance à d’innombrables reprises avant de la lui exprimer à voix haute ce soir. « Promis », répondit-il avant de lui intimer de s’accrocher et d’enfoncer l’accélérateur avec plus de vigueur. La moto prit immédiatement de la vitesse, son moteur poussant un rugissement à la hauteur de l’exaltation que la sensation d’accélération faisait naître chez son propriétaire. Derrière lui, la petite souris s’agrippa avec l’énergie du désespoir – mais cette fois-ci, il ne doutait plus un instant qu’elle ne tarderait pas à se détendre à nouveau.

Et il avait vu juste : bientôt, il entendit résonner faiblement le son d’un rire, presque noyé sous le bruit tonitruant du véhicule, mais parfaitement audible à son oreille. À son tour, Eli poussa une exclamation joyeuse, sans hésiter un instant alors qu’il poursuivait sa route le long de ce chemin qu’il avait parcouru des dizaines de fois en solitaire à bord de sa moto. Il ne ralentissait que le temps des virages, avant d’accélérer à nouveau, avec une régularité remarquable, sans jamais ressentir le besoin de freiner la cadence alors qu’à nouveau, la pression exercée par le corps de Flora sur le sien s’était volatilisée à l’exception de ses mains qui continuaient de l’agripper avec une force enfin dénuée de l’angoisse qui l’avait initialement caractérisée. L’héritier s’autorisa quelques coups d’œil sur la vue scénique qui s’étendait à côté d’eux, et dont il ne se lassait pas en dépit du nombre de fois où il en avait déjà profité. Mais ce ne fut que lorsqu’ils furent arrivés à destination, au point panoramique qui surplombait la ville qui scintillait de mille feux, qu’il s’autorisa à profiter du spectacle sans plus avoir à se soucier de leur sécurité à tous les deux – ce qui ne l’empêcha pas de se soucier de ce que pensait Flora, qu’il interrogea d’une voix gonflée par l’euphorie sitôt qu’il eût retiré son casque. Le sourire de l’héritier s’élargit davantage en voyant émerger, à son tour, le visage rieur de la petite brune, et son regard azur se mit à briller lorsqu’elle confirma ce qu’il avait cru ressentir alors qu’ils roulaient à toute vitesse. Il ne la quitta pas des yeux, profondément heureux d’avoir pu lui proposer une expérience à même d’égayer son beau visage de la sorte, et ne fut arraché à sa contemplation que par le petit rire qui le secoua lorsqu’elle fit mine de lui adresser un reproche. « Je n’ai pas cherché à t’impressionner – simplement à te faire profiter du moment », nuança-t-il du tac au tac, ses yeux brillant toutefois de cette lueur facétieuse teintée d’une pointe de culpabilité joyeuse. Il disait vrai : ce sourire à la spontanéité merveilleuse et ce pétillement dans ses yeux noisette étaient tout ce qu’il avait visé, comme il le faisait à chaque fois, et comme il ne se lasserait sans doute jamais de le faire. « Non, merci à toi, Flora. Merci de m’accorder le bénéfice du doute à chaque idée saugrenue que je te soumets », répondit-il avec tendresse, alors que sa main contre son avant-bras fit naître une agréable sensation de chaleur en lui. Il s’excusa alors à voix basse et glissa sa main dans l’une des immenses poches du blouson qu’elle avait toujours sur elle, pour en extirper son briquet et une cigarette. Il alluma cette dernière et tira tranquillement dessus, veillant à souffler la fumer dans la direction opposée à Flora, dont le regard était à nouveau rivé sur le panorama à leurs pieds. Il la rejoignit bientôt dans sa contemplation, bien que son regard azur fût régulièrement attiré vers son visage, auquel il s’autorisa des coups d’œil furtifs mais réguliers. « Je viens régulièrement ici – c’est un de mes endroits préférés. Je suis content qu’il te plaise », confia-t-il d’une voix posée, avant de savourer le silence confortable qui s’installa brièvement entre eux, apaisé par sa présence à ses côtés et la simplicité du moment. Il tourna finalement le visage vers Flora lorsqu’il sentit le regard de cette dernière se reporter à nouveau sur lui, et arqua un sourcil dans une expression malicieuse. « Et ton plan parfaitement orchestré pour ce soir, alors ? », demanda-t-il d’un ton taquin, soufflant une dernière bouffée de fumée avant d’écraser sa cigarette et de se lever pour la jeter dans la poubelle la plus proche. Lorsqu’il fut revenu à sa hauteur, il lui sourit à nouveau et lui assura : « Je viendrai avec plaisir, Flora – à condition que ce soit parce que tu en as envie, et pas seulement parce que je te fais de la peine avec mon poulet froid. Après tout, c’est moi qui ai insisté pour faire ce détour. » Il l’invita à se remettre correctement en selle, l’aida à remettre son casque sans jamais quitter son regard du sien, et, au terme d’un ultime sourire, couvrit sa propre tête et prit place devant elle. « Prête ? », demanda-t-il, attendant qu’elle ne l’attrape à nouveau avant de démarrer.

Le trajet jusqu’à Fortitude Valley se fit à une cadence nettement plus raisonnable que celle employée pour l’aller, à l’exception d’une ou deux accélérations, toutefois pas bien méchantes, avant de rejoindre la ville. Eli gara la moto avant d’en couper le contact, et le véhicule s’éteignit dans un soupir. Il descendit le premier et tendit la main à Flora pour l’aider à regagner le sol à son tour, et cette fois-ci, se chargea lui-même de la débarrasser avec douceur de son casque. Il lança un regard aussi amusé qu’attendri à la petite brune en découvrant son visage encadré de mèches nettement plus anarchiques qu’à l’accoutumée. « Cette coiffure te va à ravir », commenta-t-il gaiement, avant de retirer son propre casque. Il attrapa leurs sacs de nourriture, devenus tièdes par la force des choses, et les remplaça dans leur espace de rangement par les deux casques avant de solennellement refermer le top case. « C’est ta dernière chance d’opter pour ta soirée de repos solitaire », la prévint-il, attendant sa réponse avant de lui emboîter le pas jusqu’à son appartement devenu familier. Ses entrailles s’animèrent d’une émotion curieuse en retrouvant le salon chaleureux de Flora, où il n’avait plus remis les pieds depuis leur première et unique altercation, aussi tragique dans ses souvenirs qu’elle ne l’avait été sur le moment-même. Eli s’avança dans la pièce et lança un regard inquisiteur à Flora, repensant au dernier repas qu’ils avaient partagé ici. « Va pour la table basse, ou tu veux qu’on s’installe à la grande table comme des gens civilisés ? », l’interrogea-t-il avec un sourire mutin. Il posa leurs repas sur la petite table et, tandis que Flora prenait place sur le canapé, il entreprit de se débarrasser de ses bottes et les rangea dans l’entrée de l’appartement, avant de revenir, affichant une apparence pour le moins inhabituelle, tout de noir vêtu, mais dans un style qui jurait remarquablement avec celui, tiré à quatre épingles, que Flora lui avait toujours connu. De sa combinaison de motard, il ne lui restait plus que le pantalon en cuir, complété par un t-shirt et une paire de chaussettes. Il s’installa dans le canapé, aux côtés de Flora, avec un soupir satisfait et se pencha en avant pour sortir les emballages de leurs sacs en papier. « Tu veux qu’on les passe au micro-ondes, ou tu es trop pressée comme moi ? », demanda-t-il en retirant les couvercles en plastique des boîtes remplies de victuailles, avant de fouiller les sacs à la recherche de baguettes.

rainmaker



❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

leather party (eliora #18) S16fg64
leather party (eliora #18) MDGtleV
leather party (eliora #18) FaiOtwn
leather party (eliora #18) 4GUwOAz
Revenir en haut Aller en bas
Flora Constantine
Flora Constantine
la petite souris
la petite souris
leather party (eliora #18) 7vHkInU Présent
ÂGE : trente-et-un ans (02.02.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : une aiguille et du fil cousent entre eux les morceaux de son coeur fragilisé dont elle ignore comment stopper les saignements
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
leather party (eliora #18) Tumblr_poblqmGG5I1xhaux3o1_540
POSTS : 514 POINTS : 120

TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
CODE COULEUR : #7380B5
RPs EN COURS :
leather party (eliora #18) 83e3aec30ba7f805f6c96f4d99fe57a6794c5705
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

leather party (eliora #18) 7af2b1c79e534ae906eb6e6edac1f4e6a75c279c
WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

leather party (eliora #18) Exjd
STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

leather party (eliora #18) Ft18
POWERPUFF › uc.

leather party (eliora #18) Pqdg
FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

leather party (eliora #18) Aug2
FLOYA › uc.

leather party (eliora #18) 18c9a4da9a22a958ccd0d2117c762129a505469b
FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

RPs EN ATTENTE : auden #4
RPs TERMINÉS : (2022) auden #1ambrose #1(event) défilé weathertonelijah #1millie #1elijah #5james #1elijah #3auden #2bellamy #1carl #1

(2023) malone #1auden #3elijah #4elijah #2elijah #7elijah #8kieran #1elijah #6elijah #9jordan #1august #1elijah et blakeambrose #2penny #1blake #2shiloh #1elijah #16 aushiloh #2elijah #15tessa #1elijah #11eliora #12james #2ambrose #3kieran #2zoya #2blake #3millie #2


nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
nanowrimo 2023 › 80 000 mots ✓

leather party (eliora #18) 2Fmhih2
leather party (eliora #18) Y9oy77A

AVATAR : emma watson
CRÉDITS : cristalline (avatar) astra (signature) loonywaltz (userbars)
DC : channing walker (ft. matthew daddario)
PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 15/08/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45755-we-accept-the-love-we-think-we-deserve-flora
https://www.30yearsstillyoung.com/t45768-flora-what-lies-beneath-the-surface
https://www.30yearsstillyoung.com/t47662-flora-constantine

leather party (eliora #18) Empty
Message(#) Sujet: Re: leather party (eliora #18) leather party (eliora #18) EmptyMar 7 Nov 2023 - 18:04



leather party

Elijah savait lui parler. Elle n’était pas la plus téméraire des petites souris Flora, avait un courage tout relatif lorsqu’il s’agissait de quitter ses zones de confort, et ne se considérait pas comme audacieuse face à ses peurs. Elle appréhendait l’obscurité, la profondeur des eaux et les véhicules au sens large, et l’acceptait avec banalité - elle n’était pas frustrée, ni particulièrement mal à l’aise de reconnaître ses faiblesses, pas non plus torturée outre-mesure quant à devoir les affronter fréquemment. Elle avait appris, avec plus ou moins de réussite, à gérer ses excès d’angoisse et à les supporter, à composer avec celle qu’elle était et les démons qui allaient de paire avec sa sensibilité. Peut-être se contentait-elle de trop peu, ou peut-être n’avait-elle pas le courage d’essayer de changer de crainte de ne pas y parvenir - et sans doute avait-elle simplement eu besoin d’un coup de pouce pour y croire. Lorsque Elijah lui avait tendu la main il y a plus d’un an, Flora l’avait saisie sans savoir combien de temps elle l’enserrerait, sans savoir ce que cette collaboration allait pouvoir lui apporter ni même si cette dernière était, finalement, une bonne idée. Elle avait espéré, d’une manière illusoire, que cette opportunité à ses côtés lui ouvrirait de plus grandes portes dans le monde si fermé qu’elle idéalisait - mais Flora visait rarement juste, et au lieu de cela ses rêves ne s’étaient jamais autant éloignés d’elle que ces derniers mois, bien que Elijah n'y soit pour rien. En revanche, et cela sans jamais qu’elle y ait songé, l'héritier avait influencé sa vie comme elle ne l’en aurait jamais cru possible. Elijah, paré de sa réassurance et sa patience infinie, l’avait emmenée au large après une désastreuse réalisation, l’avait familiarisée avec l’océan, était parvenu à la ramener au calme lors d’une nuit orageuse et s’adonnait maintenant à l’embarquer sur son siège passager en combinant l’obscurité et probablement le moyen de transport le plus effrayant qui puisse être. Sans en avoir conscience, il n’avait cesse de la surprendre, d’étendre son champ de vision, et au-delà de ne pas être tétanisée par l’angoisse face à toutes ces nouvelles choses qu’il lui faisait découvrir, Flora se surprenait à y trouver une chaleur inattendue et à sourire un peu plus sincèrement à chacune de ces découvertes. Elle n’aurait jamais imaginé rire sur une moto, pas non plus battre des jambes dans l’océan, et elle était pourtant parvenue à accomplir les deux en une année. L’aîné était bon avec elle, terriblement patient et encourageant, et Flora se savait en sécurité tant qu’il était à ses côtés. « Je n’ai pas cherché à t’impressionner – simplement à te faire profiter du moment » Son souffle forme un panache dans la fraîcheur de l’air, et la petite brune sourit d’un air coupable en se réfrénant d’offrir une tape réprobatrice à l’épaule du motard. Il ne ment jamais, mais perçoit les choses avec une modestie troublante compte tenu de son tempérament fanfaron. Elijah l’était - fier et sûr de lui, mais était également d’une humilité curieuse lorsqu’il s’agissait de reconnaître ses exploits ou ses qualités. Flora l’avait remarqué à ses dépens lorsque les barrières du brun avaient été suffisamment basses pour qu’il renonce à la contredire, et n’avait depuis cessé de réitérer ses compliments dans l’espoir de lui offrir ne serait-ce un aperçu de la façon dont, elle, percevait l’intensité des moments qu’ils partageaient. Ce n’était probablement rien d’exceptionnel pour lui de l’avoir assise derrière lui sur cette moto ayant, en cinq ans, probablement fait voyager quelques demoiselles avant elle. Mais cela l’était pour Flora qui fuyait ces occasions comme la peste et usait bien plus que nécessaire la semelle de ses chaussures pour se rendre d’un point à un autre de la ville. « Tu ne peux pas imaginer ce que ces petites victoires représentent pour moi. » chuchote-t-elle d’une voix plus basse en lui jetant un regard infiniment reconnaissant.

Le panorama est imprenable. Mais il n’est pas le seul à la source du sourire qui étire ses lippes, et Flora porte un regard apaisé sur celui qui se tient posément à ses côtés, tout aussi rayonnant qu’elle alors qu’il doit être bien plus habitué qu’elle ne l’est à la vue qui s’offre à eux. « Non, merci à toi, Flora. Merci de m’accorder le bénéfice du doute à chaque idée saugrenue que je te soumets » Son regard noisette est timide mais brillant lorsqu’il détaille une seconde les courbes de son visage, et la brune se reporte dans ses yeux uniquement lorsque l’héritier porte ses mains à son manteau en cuir, l’encourageant à écarter gauchement les bras pour lui permettre d’accéder à ses poches. Elle lui accorde le bénéfice du doute et bien plus encore, et la brune croise timidement ses bras sur son torse une fois la cigarette obtenue pour préserver quoique inutilement sa chaleur corporelle. « Je te l’ai dit » commence-t-elle d’une voix douce, le regardant avant de se reporter sur la vue pour ne pas avoir à soutenir son regard. « Je te fais confiance. » Qu’il insiste pour la faire goûter à ses boissons infusées aux plantes ou la faire aller nager parmi les poissons, Flora a accepté de se remettre entièrement à lui. Elle se sent en sécurité, n’a jamais craint d’enrouler ses doigts aux siens lorsque l’aîné les lui a tendus, et lui a offert sa confiance pourtant timide sans les réserves qui la brident habituellement. « Je viens régulièrement ici – c’est un de mes endroits préférés. Je suis content qu’il te plaise » Celui-ci lui plaît vraiment. Le silence qui les enveloppe est apaisant, et Flora le savoure malgré la fraîcheur de l’air qui fait naître des frissons malvenus dans sa nuque, allant jusqu’à fermer brièvement les yeux avant de soumettre ses idées à l’héritier. Sa malice accueille ses paroles et Flora s’amuse, lui reflétant son espièglerie avec un sourire. « Et ton plan parfaitement orchestré pour ce soir, alors ? » - « Quoi, tu comptes m’ennuyer toute la nuit et m’empêcher de dormir ? » le taquine-t-elle alors qu’il s’éloigne. Elijah avait-il en tête de dévorer tout son repas et de la tenir éveillée jusqu’au lendemain ? Elle le regarde s’éloigner pour aller jeter sa cigarette et étire ses bras une seconde, les muscles rendus endoloris par la fatigue et ayant bien besoin d’eux pour le trajet retour. « Je viendrai avec plaisir, Flora – à condition que ce soit parce que tu en as envie, et pas seulement parce que je te fais de la peine avec mon poulet froid. Après tout, c’est moi qui ai insisté pour faire ce détour. » Elle part d’un nouveau rire à cela, vraisemblablement plus facile maintenant qu’elle est détendue et passablement éreintée, se saisissant de son casque pour l’enfiler. « Non, je n’ai vraiment pas envie de t’avoir à mes côtés. C’est uniquement parce que tu me fais pitié. » ironise-t-elle en enfilant sa protection, les yeux rieurs lorsqu’elle retrouve les siens avant de s’adoucir pour retrouver de sa douceur et sincérité. « Tu as très bien fait pour ce détour. Et ça me ferait vraiment plaisir qu’on mange ensemble, sauf si tu as mieux à faire Eli. » avoue-t-elle sans vouloir, à son tour, lui donner l’impression de le réquisitionner s’il n’en a pas envie.

Une fois les deux cavaliers à nouveau sur leur monture, la paire prend la direction de Fortitude Valley sans nouvelles haltes en cours de route. Flora se tient calmement à Elijah et se laisse bercer par les courbes prises par le cheval d’acier, son buste tout contre son dos et sa tête reposant posément sur ce dernier tandis que ses mains s’ajustent à intervalles réguliers sur le tissu qu’elles enserrent. Leur proximité est grisante, et elle redoute de ne jamais s'y habituer autant que l'idée de la trouver ordinaire l'effraie. Le bruit du moteur et celui de la circulation pour berceuse, la brune échappe un premier bâillement peu avant qu’ils atteignent son appartement, et Flora se redresse mollement sur son siège lorsque le souffle mécanique s’évanouit sous eux et qu’Elijah amorce sa descente. Prudemment, s’aidant de sa main et l'en remerciant, la petite souris touche à nouveau la terre ferme et offre un sourire à son pilote avant de porter ses doigts à sa jugulaire - mais elle y rencontre ceux d’Elijah, et laisse les siens revenir le long de son corps en inclinant légèrement la tête vers l’arrière, docile et silencieuse. « Merci Eli » chuchote-t-elle avant que le casque ne quitte sa tête, entraînant avec lui une ribambelle de mèches désordonnées qui tombent sur ses traits. « Cette coiffure te va à ravir » Un sourire embarrassé sur les traits, ses joues s'empourprant légèrement dans la nuit, Flora passe instinctivement une main sur son visage pour éclaircir sa vision et discipliner grossièrement ses cheveux. Lorsque Elijah retire sa propre protection, ses cheveux n’ont pas été plus épargnés que les siens, et même si le rendu est toujours injustement harmonieux elle sourit. « À toi aussi » murmure-t-elle sans se départir de son ton appréciateur. Elle tient les casques le temps que leur nourriture soit sortie du top case, puis aide le motard à les y ranger. « C’est ta dernière chance d’opter pour ta soirée de repos solitaire » Une moue passant sur ses traits, elle appuie un regard lourd sur celui dont elle ne prend pas les mots au sérieux. Si elle avait voulu qu’il reparte, Elijah l’aurait compris et elle n’aurait jamais fait la moindre allusion à sa présence dans son appartement. Elle voulait qu’il monte avec elle. « et toi tu peux toujours sauter sur ta moto et t’enfuir, je ne te rattraperais jamais. » Elle l’invite d’un signe de tête à la suivre, puis ouvre la marche vers son logement.

Sans qu’elle ne s’en soit faite la réflexion avant, Flora réalise que Elijah n’est pas revenu ici depuis la dernière fois où elle l’a mis à la porte. Leur soirée au théâtre s’était soldée de la plus tragique des façons, et alors qu’elle referme derrière eux et s’avance dans le salon en invitant Elijah à prendre ses aises, les souvenirs de leur altercation l’envahissent d’une manière aussi brutale qu’elle est soudaine. Revoir sa silhouette se découper dans les tons crèmes de son logement fait faire un drôle de remous à ses entrailles, et elle se force à sourire un peu bêtement lorsqu’il prend la parole en l'arrachant à ses pensées. « Va pour la table basse, ou tu veux qu’on s’installe à la grande table comme des gens civilisés ? » Sa tête se secoue et Flora abandonne ses chaussures dans un coin, posant délicatement l’épaisse veste en cuir sur le dossier d’une chaise puis plongeant les mains dans un placard pour en sortir deux verres et une bouteille d’eau. « Est-ce que la petite te convient ? » l'interroge-t-elle en se reportant sur lui, déposant quelques serviettes et récipients ainsi que la boisson sur la table basse. « Tu veux qu’on les passe au micro-ondes, ou tu es trop pressée comme moi ? » - « Non, c’est moins bon réchauffé. Viens, on va y manger comme ça. » Installée en tailleur sur le canapé la seconde suivante, ses cheveux rassemblés en un chignon pour pouvoir manger avec plus de praticité, Flora achève d’enfoncer le crayon dont elle s’est saisie pour discipliner ses mèches lorsque son regard trouve Elijah qui revient du vestibule. Le grand brun, elle l’avait vu avec bien des looks - mais celui-ci, exception faite de son short criard, était le plus surprenant de tous et étonnamment l’un des plus flatteurs. Le cuir, sans grande surprise, lui allait à ravir - la matière ne pardonnait rien, mais Elijah n’avait rien dont il avait à rougir et la coupe tombait parfaitement sur son corps. Son t-shirt ordinaire et ses chaussettes assorties contrastaient grandement avec la pièce maîtresse de sa tenue, et la petite souris s’efforce de sourire un peu après l’avoir détaillé avant de se reporter sur leur nourriture qu’ils sortent peu à peu des sachets. Vraisemblablement offertes, deux petites bouteilles de soju trônent au fond du sac, et Flora sourit un peu avant de les sortir à leur tour. Tous les petits emballages disposés, elle se charge de verser les différentes sauces dans les petits récipients qu’elle a apportés à cet effet, puis de les servir en eau. « Je n’ai pas d’infusions - c’est de l’eau plate, tu vas tenir le coup ? » fait-elle mine de s’inquiéter non sans lui lancer un regard coupable, se saisissant de sa paire de baguettes par la suite. « On peut garder le soju pour la fin. » suggère-t-elle avant d’ouvrir les hostilités après un regard vers le brun. « Bon appétit Elijah. »

Sans grande surprise, la nourriture est un peu plus tiède qu’elle ne devrait l’être - mais ce n’est rien donc ils se formalisent, et de la même façon que la magie a toujours opérée entre eux, les deux complices se mettent à échanger joyeusement autour de leurs plats tous réunis et dans lesquels chacun pioche hasardeusement au grès des bouchées. Avalant une gorgée d’eau après avoir terminé une ravioli, Flora s’enfonce un instant dans le canapé en mettant sur ses genoux une petite portion de bouillon. « Alors - la guitare tu m’as dis ? » relance-t-elle au sujet des quelques confidences faites plus tôt sur lesquelles Flora préfère revenir maintenant qu’ils sont au chaud et en ont le temps. « Ainsi que la musique classique "comme tout bourge qui se respecte" » répète-t-elle en mimant les guillemets de sa main libre, gentiment moqueuse sans jamais se défaire de sa tendresse. Ses yeux naviguent dans les siens, et Flora l’interroge sur ses deux passions dont elle ignorait l’existence encore ce matin. Elijah était un homme de bien des talents, pas qu’elle en doute, mais ses capacités continuaient de la surprendre à chaque révélation. « Tu ne fais pas mention de la danse. » remarque-t-elle un peu plus timidement en faisant mine de replonger dans sa nourriture, prenant une cuillère de bouillon. « Tu es doué à ça aussi, particulièrement doué. Même si tu n'es peut-être pas passionné. » Il avait un corps athlétique, un de ceux que Flora aurait par défaut qualifié de lourd - mais Elijah était d’une douceur et d’une finesse incomparables, et elle le soupçonnait d’être plus léger qu’elle-même ne l’était lorsqu’il s’agissait de l’utiliser. Elle était maladroite malgré la finesse de ses doigts et de sa silhouette la petite brune, et Elijah était impossiblement délicat malgré son mètre quatre vingt cinq, de quoi faire taire tous les clichés envisagés à son sujet. Il avait une manière bien à lui de faire mentir les préjugés. « Oh » chuchote-t-elle en s’arrachant à ses pensées, posant ses baguettes en le regardant. « Les chatons - comment vont-ils ? » et, comme si son regard ne brillait pas suffisamment, il s’illumine encore davantage au sujet de leurs petits protégés.
rainmaker



 
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby

leather party (eliora #18) Iic5
Revenir en haut Aller en bas
Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
leather party (eliora #18) IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
leather party (eliora #18) 3ce1e35bae9764a4770e1145bd3127218e0b550b
POSTS : 2521 POINTS : 2000

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

leather party (eliora #18) K67f
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

leather party (eliora #18) J7at55c
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

leather party (eliora #18) Tumblr_nv3751vjYK1txaqq4o2_250
ELETT ✵ boy, when I left you, you were young, i was gone, but not my love. i want you to be happy, free to run, get dizzy on caffeine, funny friends that make you laugh. i know you'll feel the ghost of some memories so warm.

leather party (eliora #18) Giphy
ELIYA ✵ yes my love, i confess to you - i am only here to break your heart in two. the very flower you chose that day, its only task was to decay. indeed, it's wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light - your loving arms are the true delight.


RPs EN ATTENTE : zoya #5

leather party (eliora #18) P5kx

Spoiler:

RPs TERMINÉS : elila #1channing #1lexie #1mila #1elila #2zoya #1walkers #1sofia #1eliora #1eliora #2 (au bunyip) rhett #1eliora #3eliora #4eliora #5lexie #3channing #3mila #2gabrielle #1xmas 2022eliora #6eliora #7ji-yoon #1rhett #2zoya #2lexie #4eliora #8naomi #1mila #3zoya #3rhett #3eliora #9blake #1eliora #10 + blake #2dahlia #1rhett #4walkers #3eliora #15eliora #16 (au)channing #6 (au)eliora #11savannah #1eliora #12mila #4zoya #4channing #4

leather party (eliora #18) Y9oy77A
AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), sillyrabbit81 (gif profil), henrycavilledits (gif signature), mon reuf (le reste)
DC : aucun
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t44193-survival-of-the-fittest-eli
https://www.30yearsstillyoung.com/t44486-elijah-king-of-the-clouds

leather party (eliora #18) Empty
Message(#) Sujet: Re: leather party (eliora #18) leather party (eliora #18) EmptyVen 10 Nov 2023 - 0:35




Leather Party

@Flora Constantine & Elijah Walker



Après toute la violence et les contrariétés à laquelle ils avaient été confrontés au cours des derniers mois, que ce soit en dépit de leur bonne volonté ou parce que leur mauvaise foi avait parfois fait des siennes, le moment présent s’accompagnait d’une saveur particulièrement douce. De la douceur, il y en avait toujours eu entre eux, même dans les moments les plus sombres, et elle avait permis d’atténuer partiellement la portée de ces derniers. Même lorsqu’ils avaient haussé le ton, ils avaient partagé des gestes de tendresse aux connotations particulièrement étranges et trahi sans équivoque quelles émotions douloureuses sous-tendait leur colère. Aucune forme d’affection n’avait toutefois suffi à effacer la souffrance et les vérités pénibles – ni cette fois-là, ni toutes celles qui avaient suivi. Les soins qu’elle lui avait prodigués et les caresses qu’elle avait appliquées avec une prévenance toute particulière n’avaient vu le jour que dans le contexte du combat acharné qu’il menait contre ses démons. L’étreinte protectrice avec laquelle il l’avait réconfortée au creux de ses draps n’aurait jamais existé si elle n’avait pas eu besoin de réassurance après avoir été terrifiée par les souvenirs d’horreur ressuscités par la tempête qui rageait à l’extérieur. Les jeux de séduction auxquels ils s’étaient livrés avec une innocence apparente et avec l’envie de s’y abandonner n’avaient fait que générer des problèmes lorsque celui qui occupait la place légitime aux côtés de Flora les avait surpris, et les jeux de hasard qu’il lui avait fait découvrir ensuite avaient eu pour principale vocation de la consoler après que son sourire eut disparu au cours de l’altercation qui l’avait opposée à son petit ami. Ces derniers mois, la douceur avait systématiquement été tempérée par l’amertume, la joie n’avait servi qu’à éponger la tristesse déjà présente, et le réconfort avait peiné à rivaliser avec les doutes. Mais pas ce soir.

Ce soir, Eli avait l’impression de renouer avec cette simplicité depuis trop longtemps perdue de vue aux côtés de celle à laquelle il n’était jamais parvenu à renoncer, malgré la douleur, malgré l’adversité, malgré les complications répétées et apparemment incessantes. À plus d’une reprise, un sens de la fatalité et un certain degré de découragement avait manqué de les éloigner définitivement, alors que rester en contact semblait de plus en plus relever de l’impossible. Le naturel et la spontanéité avaient cédé leur place à la complexité et aux difficultés, au grand dam de ceux qui n’étaient pas capables de garder leurs distances, et qui se heurtaient inlassablement aux murs que ces derniers mois semblaient avoir érigés entre eux. Mais pas ce soir. Ce soir, ils allaient bien. Et ce soir, il osait croire qu’ils iraient bien. Posté à ses côtés devant cette vue paradisiaque, Eli savourait la sérénité du moment, la simplicité et l’authenticité de leurs échanges. Une simplicité qui n’en était pas moins chargée d’émotions – mais des émotions qu’il aimait ressentir, et qu’il adorait encore plus lire dans les yeux noisette d’une Flora visiblement aussi conquise que lui par ce qu’ils étaient en train de partager. La reconnaissance et la sérénité qu’il percevait dans son regard tendre parlaient d’eux : elle était contente d’être à ses côtés, de l’avoir suivi, et de ne pas renoncer à ce qui existait entre eux malgré tout ce qu’ils avaient récemment vécu. « Non, je ne peux pas l’imaginer. Mais moi aussi, je suis fier de toi, pour chacune d’entre elles », répondit Eli au sujet des victoires désormais multiples qu’elle avait remportées en optant pour le risque plutôt que la sécurité à chaque fois qu’il l’y avait invitée. Frappé par le privilège d’avoir été aux premières loges pour chacun de ces pas qu’elle avait franchis, il ne put que la remercier une nouvelle fois, ses yeux scintillant sans quitter ceux de la petite brune. Son regard ne se détourna que lorsqu’il s’activa pour attraper une cigarette dans la poche de la veste qu’elle avait sur le dos, et, tout en fumant, il esquissa un nouveau sourire chargé d’émotions en l’entendant reprendre la parole. « Ça me touche beaucoup, Flora », admit-il sans sourciller au sujet de la confiance qu’elle exprima à nouveau lui porter, et il la regarda pour ajouter, sobrement mais sincèrement : « Sache que moi aussi. » Il n’élabora pas davantage, estimant que le propos se suffisait et qu’elle le connaissait désormais suffisamment pour appréhender qu’il ne le prononçait pas à la légère.

Sa cigarette éteinte et jetée, Eli sentit ses entrailles grouiller de cette manière caractéristique, sans rapport aucun avec la faim dévorante qui le tenaillait, lorsque Flora suggéra la possibilité que leurs chemins ne se séparent pas tout de suite. De manière un peu fourbe, plutôt que de se précipiter sur cette proposition qu’il n’envisagea pas un instant de décliner, il plaisanta au sujet des plans qu’elle avait précédemment évoqués et que sa présence risquerait de mettre à mal. Et s’il ne fut pas surpris de l’entendre répondre à son tour sur le ton de l’humour, il sentit son estomac faire une nouvelle cabriole à l’entente de ses mots. Il ne put s’empêcher de laisser des images affluer par dizaines dans ses pensées alors qu’elle l’interrogea sur le temps qu’il comptait passer à ses côtés, et si celui-ci s’étendrait sur toute la nuit. Eli prit un peu plus de temps que nécessaire avant de revenir à ses côtés, et mit à profit ces quelques secondes pour ne pas se laisser emporter par ses pensées, catalysées par les connotations inévitables de la question de la brune, bien qu’il fût convaincu que celle-ci ne les avait pas envisagées en prenant la parole. Oh, il y avait bien des façons dont il aurait pu l’empêcher de dormir – mais il ne jugea acceptable d’évoquer aucune d’entre elles, aussi se contenta-t-il d’un sourire indéchiffrable lorsqu’il finit par revenir à ses côtés. « Je n’oserais certainement pas t’ennuyer », éluda-t-il sans se départir de la lueur taquine dans son regard, pinçant brièvement les lèvres pour taire tout ce qu’il n’osait pas, mais brûlait de faire. Finalement, il accepta l’invitation comme il avait brûlé de le faire immédiatement, tout en accompagnant sa réponse de précautions inutiles que la petite souris ne manqua pas de relever d’un ton moqueur qui lui arracha un air faussement offusqué. « Aïe – au moins, je sais à quoi m’en tenir », répliqua-t-il en feignant d’être blessé par ses propos, avant de confirmer de plus belle son souhait de passer encore un peu de temps à ses côtés. « Je n'ai absolument rien de mieux à faire. Allons-y », conclut-il avec entrain, avant de joindre le geste à la parole.

Bientôt, ils furent arrivés chez Flora, et les plats eurent trouvé leur place sur la table basse où ils avaient déjà eu l’occasion de partager un repas dans ce qui semblait presque être une vie antérieure. Il la rejoignit après s’être débarrassé d’une partie de son attirail, non sans remarquer le regard particulier qu’elle lui lança, mais qui ne s’accompagna d’aucun commentaire. Il prit place au pied du canapé, assis en tailleur entre ce dernier et la table basse, et leva un regard sceptique vers celle qui le surplombait de toute sa hauteur depuis l’assise du fauteuil. « J’espère survivre », annonça-t-il solennellement au sujet de l’eau qu’elle lui servit, avant de la remercier lorsqu’elle eut achevé de les servir, et de lui souhaiter un bon appétit à son tour. Il n’hésita pas et commença à goûter les plats qu’ils avaient commandés chacun, ne s’interrompant dans sa dégustation que pour laisser échapper l’un ou l’autre commentaire appréciateur. Il releva les yeux de son plat en direction de Flora lorsqu’elle revint sur ce qu’il lui avait confié un peu plus tôt, et déglutit posément sa bouchée de poulet avant de hocher la tête et de répondre : « Oui. On fait difficilement plus cliché que moi, pas vrai ? » Fort de trente ans de pratique, Eli avait atteint un niveau respectable sur son instrument, bien que les occasions où il en jouait se fassent rares. « Je pourrai t’en jouer une fois, si tu veux. Si t’es sage, évidemment », suggéra-t-il avec un clin d’œil, avant de prendre une bouchée de légumes – mais son attention fut bien vite arrachée une nouvelle fois à son plat et reportée sur celle qui avait décidé de le taquiner sans relâche ce soir. Il arqua un sourcil faussement réprobateur, et répliqua : « Eh – c’est pas ce que j’appelle être sage, ça. » Le ton rieur de sa voix démentit toutefois entièrement ses mots, et un sourire vint rapidement étirer ses lèvres. « J’écoute de tout, mais le classique… je sais pas, ça me touche différemment. Et toi, qu’est-ce que tu aimes ? », s’enquit-il avec curiosité, sondant son regard en prenant une gorgée d'eau. Une année s'était écoulée depuis leur rencontre, au cours de laquelle ils avaient partagé certains des aspects les plus pudiquement gardés de leur histoire, aussi fut-il bizarre de constater qu'ils ignoraient encore tant à propos des choses les plus basiques qui concernaient l'autre. L'idée d'apprendre à se découvrir d'une façon délicieusement anodine, mais pas moins authentique, après avoir été amenés par la force des circonstances à se révéler avec une vulnérabilité parfois douloureuse était loin de déplaire à l'héritier, qui se livrait volontiers et sans réserve à l'exercice, et qui se surprenait même à aimer éclaircir les zones d’ombre qui alimentaient le mystère qu’il avait l’habitude de laisser planer complaisamment sur sa personne. « La danse, c’était une corvée, à la base. Pour le coup, c’était vraiment une compétence de bourge qui se respecte », admit-il sans détour, avant de laisser se former un sourire aux coins des lèvres en ajoutant, une lueur de culpabilité amusée dans le regard : « Ce n’est que plus tard que j’ai commencé à apprécier, quand j’ai compris que c’était sacrément utile pour draguer les filles. Et il m’a fallu encore quelques années de plus pour aimer la danse pour ce qu’elle est. » Il s’étira en tendant les bras au-dessus de lui, avant de tourner une nouvelle fois la tête vers Flora. « Toi aussi, tu es douée, d’ailleurs. J’ai beaucoup aimé danser avec toi, même si c’était court », lui glissa-t-il, complice, avant de retourner nonchalamment à son repas. Son expression était à nouveau indéchiffrable, et l’héritier semblait exclusivement focalisé sur son repas, ce qui n’était absolument pas difficile à croire au vu de la qualité des mets dont il savourait sans limites chaque bouchée. Pourtant, son esprit vagabondait à nouveau du côté de ces moments tout particuliers qu’ils avaient partagé quelques semaines auparavant, lors de cette soirée sur le thème des années folles au cœur du casino de la ville. Il ne repensa pas aux détails pénibles qui en avaient perturbé le déroulement – cette conversation, qu’il devinait houleuse, entre Flora et Blake, à laquelle il n’avait évidemment pas assisté mais dont les retombées s’était lues sans équivoque sur le visage décomposé de la petite souris à l’issue de l’entrevue avec son petit ami. Il ne se remémora pas même les images hautes en couleurs de ce qui avait précédé ce drame, le parfum floral de la petite brune juchée sur ses genoux en arborant une expression pratiquement carnassière tant elle était provocatrice et avide de gagner un jeu dont ils étaient les deux seuls à dicter les règles, ses comportements qui avaient tôt fait de l’hypnotiser et face auxquels il s’était complaisamment remis corps et âme à ses moindres volontés à la façon d’un pantin dépossédé de son libre arbitre – des images qui avaient défilé, à des centaines de reprises, dans son esprit après la soirée, et qui lui avaient tenu compagnie même dans les moments où il avait voulu se concentrer sur autre chose. Plutôt que tous ces moments, ce furent les derniers de la soirée qui lui revinrent désormais à l’esprit : les parties de jeux de hasard auxquels ils s’étaient joyeusement adonnés, initialement dans le seul objectif de revoir sourire Flora, mais auxquels ils s’étaient surpris à prendre goût, mais aussi, et surtout, la danse improvisée qu’ils avaient partagée au milieu de la foule alors que retentit l’un des airs préférés d’Eli. Il n’avait pas été certain qu’elle le suive dans cette nouvelle initiative saugrenue, pourtant, elle n’avait pas hésité et l’avait rejoint dans sa lubie avec une spontanéité dont il s’était, une fois de plus, émerveillé. Si leur alchimie n’était plus à démontrer, elle avait particulièrement brillé à cet instant précis, alors que leurs mouvements s’étaient tout naturellement coordonnés pour former une danse vivante et harmonieuse. Eli n’avait eu aucun mal à guider leurs pas – mais Flora l’avait impressionné par l’aisance avec laquelle elle s’était calquée sur lui, et elle l’avait ébloui par la grâce de ses gestes. Il s’était senti infiniment privilégié de la voir se mouvoir de la sorte, tantôt au creux de ses bras, tantôt tout juste suffisamment loin pour lui offrir une vue imprenable sur sa silhouette qui ondulait au rythme des notes de jazz. Il pouvait encore entendre résonner le son du rire cristallin qu’elle avait laissé échapper alors qu’il la faisait virevolter, et sentir la tiédeur de ses doigts contre sa nuque. Et, surtout, il ne pouvait s’empêcher de se remémorer la façon dont le souffle s’était évanoui dans sa gorge lorsqu’elle avait, avec sa douceur et sa prudence habituelles, passé les mains autour de sa tête pour défaire les liens de son masque et faire tomber ce dernier à l’issue du décompte qui avait clôturé la soirée. Il sourit bêtement en rejouant dans sa tête le moment où elle avait laissé échapper, sans sa retenue habituelle, une exclamation admirative en posant le regard sur lui, avant de le complimenter sur la moustache qu’il s’était bien évidemment gardé de raser depuis. Il ne fallut que quelques secondes pour que toutes ces images eussent le temps de défiler devant ses yeux, et au-delà de son air vaguement absent, qui ne trahit pas grand-chose de plus qu’un contentement certain, il aurait été impossible de deviner l’intensité de ce qu’il était en train de revivre tout en mâchonnant innocemment son poulet frit.

Il fut arraché à ses pensées un peu plus tard par la nouvelle question de Flora, qui ne manqua pas de faire briller son regard de la même lueur que celle qu’il vit scintiller dans ses orbes noisette. Soudain animé d’une véritable ferveur, il lui sourit largement et hocha la tête avec enthousiasme. « À merveille. Zelda tire un peu la gueule, parce que Drogon la poursuit en permanence, et que Saffy me monopolise. Mais elle apprend doucement à partager », rapporta-t-il d’une voix affectueuse, avant de jeter un regard solennel à la petite brune. « D’ailleurs, c’est quand que tu viens leur rendre une visite ? Je suis sûr que leur sauveuse leur manque », s’enquit-il, la tendresse de sa voix rivalisant avec les connotations en apparence pressantes de sa requête. Il souleva légèrement son bassin du sol pour extirper son téléphone de sa poche, et fit bientôt défiler d’adorables clichés des petites boules de poils, qui avaient déjà bien grandi depuis leur arrivée dans le penthouse. Il se déporta légèrement sur le côté, sa tête postée juste à côté des genoux de Flora, et leva les bras pour lui permettre de mieux voir l’écran. « Regarde-moi ça », roucoula-t-il en lui exhibant fièrement les photos de leurs petits protégés occupés à s’adonner à des bêtises en tous genres, régulièrement aux côtés d’une Zelda au regard las mais pas franchement mécontent. Il se rapprocha un peu davantage, dans un souci d’assurer la meilleure visibilité possible à Flora, et bientôt, sa tête reposa nonchalamment contre son genou, sans qu’il cherchât à s’en reculer, à la fois absorbé par les images qu’il continuait de lui montrer et profondément apaisé au contact de la petite brune.

Son exposition terminée, Eli se redressa paresseusement et remarqua une boîte dont le contenu était resté intouché depuis le début du repas. Il en attrapa l’une des ravioles et écarquilla le regard en goûtant à l’explosion de saveurs que celle-ci renfermait. Presque frénétiquement, il attrapa la boîte et se redressa pour prendre place sur le canapé aux côtés de Flora, attrapant une nouvelle raviole entre ses baguettes qu’il brandit en direction de Flora. « Il faut absolument que tu goûtes ça », annonça-t-il d’un ton pressant et sans réplique, avant de guider la bouchée en direction des lèvres de Flora qui s’ouvrirent à l’arrivée de la raviole. Il reprit ses baguettes pour en avaler une autre, sans quitter du regard la brune en face de lui, à l’affût de sa réaction. Il avala sa bouchée et sourit d’un air gentiment moqueur en voyant une traînée de sauce strier le coin de la bouche de Flora. « Il va vraiment falloir qu’on t’apprenne à manger proprement, Constantine », fit-il mine de la réprimander, portant son pouce à la commissure de ses lèvres pour prudemment en essuyer l’excédent de sauce. Spontanément, il porta son pouce à sa bouche et en suçota l’extrémité, sans quitter la petite souris du regard. Son expression se fit espiègle lorsqu’un instant plus tard, il frotta son pouce et son index au-dessus de sa propre lèvre supérieure. « Enfin, je fais le malin, mais j’en ai probablement plein dans la moustache. Je n’avais clairement pas envisagé ce problème en la laissant pousser », ajouta-t-il d’un ton faussement plaintif.

Bientôt, les dernières barquettes furent vidées de leur contenu, et l’héritier repu affichait une expression béate en concluant : « Vraiment, ce restaurant est une merveille. Je suis ravi que tu me l’aies fait découvrir. » Toujours installé aux côtés de Flora, il s’étira une nouvelle fois à la façon d’un félin au soleil, laissant son t-shirt remonter le long de son tronc, avant de se laisser s’enfoncer contre le dossier du canapé confortable, ramenant ses jambes en tailleur. Un nouveau silence tranquille s’installa après les bavardages continus qui avaient ponctué le repas, et Eli laissa son regard arpenter la pièce, l’air placide et profondément paisible. Il aurait aimé voir le moment s’éterniser – à vrai dire, il aurait aimé qu’il ne cesse jamais. Pourtant, il finit par laisser la réalité, et avec elle ses bonnes manières, reprendre ses droits sur ses envies, et c’est ainsi qu’il tourna la tête vers une Flora à l’allure aussi tranquille que lui. « Je suppose que le moment est venu de te rendre à ton programme initial », murmura-t-il avec douceur, conservant au prix d’un certain effort une certaine neutralité dans sa voix afin de ne pas trahir sa réticence à l’idée de mettre un terme à ce moment dont il savourait chaque seconde.

rainmaker



❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

leather party (eliora #18) S16fg64
leather party (eliora #18) MDGtleV
leather party (eliora #18) FaiOtwn
leather party (eliora #18) 4GUwOAz


Dernière édition par Elijah Walker le Dim 19 Nov 2023 - 23:14, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Flora Constantine
Flora Constantine
la petite souris
la petite souris
leather party (eliora #18) 7vHkInU Présent
ÂGE : trente-et-un ans (02.02.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : une aiguille et du fil cousent entre eux les morceaux de son coeur fragilisé dont elle ignore comment stopper les saignements
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
leather party (eliora #18) Tumblr_poblqmGG5I1xhaux3o1_540
POSTS : 514 POINTS : 120

TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
CODE COULEUR : #7380B5
RPs EN COURS :
leather party (eliora #18) 83e3aec30ba7f805f6c96f4d99fe57a6794c5705
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

leather party (eliora #18) 7af2b1c79e534ae906eb6e6edac1f4e6a75c279c
WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

leather party (eliora #18) Exjd
STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

leather party (eliora #18) Ft18
POWERPUFF › uc.

leather party (eliora #18) Pqdg
FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

leather party (eliora #18) Aug2
FLOYA › uc.

leather party (eliora #18) 18c9a4da9a22a958ccd0d2117c762129a505469b
FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

RPs EN ATTENTE : auden #4
RPs TERMINÉS : (2022) auden #1ambrose #1(event) défilé weathertonelijah #1millie #1elijah #5james #1elijah #3auden #2bellamy #1carl #1

(2023) malone #1auden #3elijah #4elijah #2elijah #7elijah #8kieran #1elijah #6elijah #9jordan #1august #1elijah et blakeambrose #2penny #1blake #2shiloh #1elijah #16 aushiloh #2elijah #15tessa #1elijah #11eliora #12james #2ambrose #3kieran #2zoya #2blake #3millie #2


nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
nanowrimo 2023 › 80 000 mots ✓

leather party (eliora #18) 2Fmhih2
leather party (eliora #18) Y9oy77A

AVATAR : emma watson
CRÉDITS : cristalline (avatar) astra (signature) loonywaltz (userbars)
DC : channing walker (ft. matthew daddario)
PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 15/08/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45755-we-accept-the-love-we-think-we-deserve-flora
https://www.30yearsstillyoung.com/t45768-flora-what-lies-beneath-the-surface
https://www.30yearsstillyoung.com/t47662-flora-constantine

leather party (eliora #18) Empty
Message(#) Sujet: Re: leather party (eliora #18) leather party (eliora #18) EmptyVen 10 Nov 2023 - 22:17



leather party

De grandes ambitions pour une petite brune, de formidables rêves pour une enfant. Flora détonnait des standards autant qu’elle s’en approchait, quelque chose à voir avec les points de vue et la pertinence de ces derniers. Certains la considéraient audacieuse, d’autres idéaliste, rares étaient ceux qui croyaient en elle et plus encore ceux qui l’appréciaient pour celle qu’elle était. Pas celle qu’elle deviendrait peut-être - celle qu'elle était. La petite fille perchée sur le rebord de sa fenêtre alors qu’elle vivait encore à un millier de kilomètres de la ville où elle avait été exilée, celle au sourire irrégulier et aux tresses de chaque côté de ses traits poupons. Celle au cœur tendre, aux mains maladroites et souvent couvertes de pigments colorés, celle qui avait toujours eu à cœur de devenir quelqu’un pour accomplir la seule chose qu’elle avait toujours voulue. Elle n’avait pas de parents à rendre fiers Flora, des frères dont l’amour continuerait de persister peu importe sa finalité, et quelques proches suffisamment bienveillants pour l’être tout autant. Elle n’avait personne à rendre fier, uniquement elle à satisfaire, et trente ans durant c’est tout ce à quoi elle s’était attachée - devenir celle qu’elle avait toujours rêvée d’être. Mais finalement, lorsque cette seule et unique motivation s’était effondrée, Flora avait pensé qu’elle entraînerait dans sa chute toute possibilité de susciter un jour ou l’autre un sentiment de fierté. Elle avait pensé, et s’était résignée à accepter, qu’en renonçant à ses rêves elle ferait également une croix sur la fierté que l’accomplissement de ces derniers aurait été le seul à pouvoir lui procurer. Elle avait abandonné l’idée, celle-ci et d’autres, et espérait secrètement qu’en limitant ses espoirs ses déceptions seraient réduites - et pourtant. Personne ne lui avait jamais annoncé, de but en blanc, être fier d’elle comme Elijah venait de le faire avec une sincérité et spontanéité déconcertantes. Elle ne jugeait avoir rien fait de suffisamment notable pour mériter qu’on la flatte de la sorte, rien de suffisamment pertinent pour que l’héritier lui témoigne avec sa troublante honnêteté la porter en estime pour ces petites victoires qu’elle s’était autorisée à considérer comme telles. Il était sincère, Flora persuadée qu’il était tout autant difficilement impressionnable, et pourtant elle savait que de tels mots n’auraient jamais quitté ses lèvres s’il ne les avait pas pensés. Ses yeux noisette trouvent les siens avec une timidité particulière, et la brune s’attarde sur ses traits comme elle le fait fréquemment lorsque les mots lui manquent et qu’elle craint de briser cette atmosphère si particulière qui s'immisce fréquemment entre eux. Il est fier d’elle, et elle n’aurait jamais cru cela possible, encore moins pour des épreuves ridiculement petites observées d’un œil extérieur. Mais Elijah ne lui avait jamais donné l’impression de la voir comme tous les autres le faisaient, et qu’elle ait raison ou non, la sensation était des plus réconfortantes qu’elle ait été offerte de connaître. et Flora se contenta de lui sourire pour le remercier de tout cela.

Après la fierté vint la confiance, et le cœur de la brune fit une drôle de pirouette à la nouvelle confession que lui accorda l’héritier d’un ordinaire plus pudique, même avec elle. Les joues suffisamment colorées pour la réchauffer toute entière, heureusement moins criardes que s’ils se tenaient ici en plein jour, Flora s'efforça de soutenir non sans mal son regard puis de le reporter sur le panorama lorsqu’il s’éloigna à pas lents pour aller jeter son mégot dans une poubelle prévue à cet effet. Depuis combien de temps ne s’étaient-ils pas retrouvés ainsi, aussi simplement, à échanger des banalités ne l’étant qu’en apparence auxquelles Flora penserait des heures et même des jours durant ? La brune eut l’impression que cela faisait des mois, sans savoir si cela était vraiment le cas ou non - la réponse lui importait peu à présent que son contact et la facilité qui l’accompagnait lui étaient retrouvés. « Je n’oserais certainement pas t’ennuyer » La brune, elle avait réalisé avec un délai la portée de ses mots et les sous-entendus qui les avaient accompagnés, et avant qu’elle n’ait pu se taire le mal avait été fait. Instantanément, ses lèvres s’étaient plissées entre elles comme pour s’assurer ne plus laisser s’échapper le moindre son, et Flora avait été mortifiée quelques secondes en suivant de son regard coupable l’avancée de l’aîné à ses côtés. Elle se savait délirante - pourtant, elle fut incapable d’occulter la lueur joueuse qui se refléta dans les yeux azur face à elle, Elijah se jouant sans scrupule de sa maladresse et provoquant des frissons brûlants le long de sa colonne vertébrale avant qu’elle ne se détourne de son ascendant. « Non… ce serait mal te connaître. » s’autorisa-t-elle à chuchoter sans être certaine qu’il puisse l’entendre, acquiesçant et s’équipant à nouveau lorsque le brun céda enfin à lui avouer son souhait de prolonger sa présence à ses côtés.

Son appartement détonnait avec la démesure et le luxe qui allaient de paire avec la vie menée par l’héritier. La première fois que Flora l’avait invité chez elle, la brune se souvenait avoir tourné en rond une fois de retour à son domicile, se maudissant intérieurement d’avoir fait cette proposition qu’elle avait été persuadée d’être suffisamment déplacée pour mettre mal à l’aise celui aux standards si loin des siens. Ils avaient immédiatement partagé une complicité de celles qui ne s’inventent pas, mais n’en demeuraient pas moins drastiquement différents sur des points trop importants pour être ignorés, et à la période la brune avait craint que leurs divergences soient insurmontables. Pourtant, elle se souvenait également de la facilité avec laquelle il n’avait fallu que quelques secondes à l’architecte pour s’imprégner des lieux et les couvrir de son regard appréciateur lorsqu’il les avait découverts, celle avec laquelle il était parvenu à s’y fondre et à la rassurer quant à s’y sentir parfaitement à l’aise. Elle n’avait pas à s’inquiéter, pas en sa présence, et l’acceptait d’une manière aussi lente qu’elle était irrévocable. « J’espère survivre » Son regard se fait faussement inquiet sur celui qu’elle sert en eau, son sourire s’égayant à nouveau la seconde suivante pour alléger ses traits. Elle mettrait en œuvre tout son savoir-faire pour le ramener à la vie s’il venait à s’étrangler avec son eau en bouteille, Elijah pouvait être tranquille. Servis, les plats ouverts face à eux et leurs baguettes déballées, les deux acolytes n’ont plus qu’à ouvrir les hostilités - et c’est ce qu’ils font, faisant bientôt honneur à toutes les petites préparations qui s’offrent à leurs regards. Comme apaisée par cette soirée qu’elle n’avait pas imaginée à ce point réconfortante, Flora ronronne tranquillement lorsque son attention est attirée par le regard d’Eli qui se redresse dans sa direction. Une raviole entre les lèvres, achevant de la couper dans un sourire, elle sourit aux paroles du grand brun à ses pieds. « Oui. On fait difficilement plus cliché que moi, pas vrai ? » Elle aimait le cliché lorsque cela le concernait, Flora. Il incarnait à merveille les plus plaisants d’entre eux, et démordait les plus fâcheux sans jamais sembler faire d’efforts quelconques pour ce faire. Ses épaules se haussent avec une nonchalance inventée de toutes pièces, et elle sourit. « C’est beau de jouer de la guitare. Si tu m’aurais dit que tu faisais du triangle encore, je peux comprendre » plaisante-t-elle doucement, prenant le temps d’avaler sa bouchée et cachant inutilement sa bouche du revers de sa main une fois la raviole disparue. « Je pourrai t’en jouer une fois, si tu veux. Si t’es sage, évidemment » À cela, son regard pétille et sa main retombe mollement. Elle fait toutefois mine d’être offensée à la mention d’une certaine sagesse à avoir, et le lui fait comprendre sans perdre de temps. « Eh – c’est pas ce que j’appelle être sage, ça. » Un rire qu’elle espère être suffisant en guise de pardon résonne entre eux, et Flora marque une pause en regardant celui en chaussettes dans son salon. « Je ne l’ai pas vue dans ton appartement. Tu en fais depuis longtemps ? » remarque-t-elle dans un sourire, se penchant vers la table pour se réapprovisionner en victuailles. Elle avait pourtant fait le tour de son magnifique penthouse - elle s’était émerveillée devant les immenses fenêtres de sa chambre, la luminosité de son atelier, et d’une manière générale s’était sentie ridicule face à la beauté surnaturelle des lieux et l'atmosphère chaleureuse qui s’en dégageait malgré leur aspect tiré à quatre épingles. et nulle part Flora n’avait vue une guitare ou le moindre étui. « J’écoute de tout, mais le classique… je sais pas, ça me touche différemment. Et toi, qu’est-ce que tu aimes ? » Un sourire omniprésent sur les lèvres, Flora l’écoute avec attention lui confier ses préférences, acquiesçant doucement à l’aveu du classique. La logique aurait voulu qu’ils partagent cette conversation il y a des mois de cela - leurs goûts en matière de musique, ceux en nourriture et tous les autres jugés pertinents. Flora était heureuse qu’ils aient, même un peu tard, cet échange - et elle était plus enjouée encore, d’une manière un peu idiote, à l’idée de soupçonner ses réponses avant même qu’il ne les lui confie. Ce n’était pas une surprise que Elijah se plaise à écouter de la musique classique, et si elle était bien incapable de le justifier clairement, Flora se languissait déjà de deviner la suite de ses préférences. Le regard brièvement absent, la petite souris le laisse distraitement tomber sur les jambes croisées de l’architecte, cherchant la réponse la plus adéquate à leur fournir. « J’écoute de tout aussi. J’ai un penchant un peu coupable pour le jazz, je l’avoue. La country également. » Elle prend le temps de lister ses deux genres favoris, couvrant l’héritier d’un regard complice en se reportant sur lui. Était-ce prévisible ? « Millie a un tourne disque, on a quelques vinyles. Je te ferais écouter quelques sons si tu veux. » propose-t-elle d’un ton léger.

« La danse, c’était une corvée, à la base. Pour le coup, c’était vraiment une compétence de bourge qui se respecte » Incapable de réfréner un rire, Flora s’enfonce agréablement dans le canapé en se laissant bercer par sa voix et la façon que l’héritier a de lui conter des détails le concernant. et tandis qu’elle le regarde, la petite souris se fait la réflexion qu’elle pourrait l’écouter des heures durant sans jamais l’interrompre ni se lasser de la sonorité de son accent maltraité par son séjour prolongé à New York. « Ce n’est que plus tard que j’ai commencé à apprécier, quand j’ai compris que c’était sacrément utile pour draguer les filles. Et il m’a fallu encore quelques années de plus pour aimer la danse pour ce qu’elle est. » Sa tête se secoue avec un amusement nettement perceptible, et ses yeux roulent mollement dans leurs orbites tandis que ses lèvres se ourlent pour révéler son sourire. « Tu m’étonnes que tu sois doué pour faire tourner et que tes pieds n’aient jamais écrasé les miens - un nombre incalculable de jeunes femmes s’est sacrifié avant moi. » l’ennuie-t-elle, la voix malicieuse et le regard tout aussi amusé. Elle l’imagine sans mal bien plus jeune à jouer de ses divers talents et de son irrésistible sourire pour arriver à ses fins, et à se familiariser avec la technique pour faire succomber quiconque tenterait de lui résister. Il était bel homme et avait incontestablement été beau garçon, sans jamais ne pas en avoir conscience. « Toi aussi, tu es douée, d’ailleurs. J’ai beaucoup aimé danser avec toi, même si c’était court » Son visage reprend en sérieux bien qu’elle demeure inlassablement rieuse, et Flora lui sourit avec une tendresse adoucie par la fatigue de fin de journée. « Moi aussi Eli. » Il était parvenu, sans jamais qu’elle ne soit capable de l’expliquer ou le comprendre, à lui changer les idées et Flora lui était éternellement reconnaissante de ses talents. Peu importe sur combien il les avait peaufinés avant elle, la brune se sentait toujours unique au creux de ses bras et sous la réassurance de son regard indigo, et elle se contentait amplement de ce privilège sans chercher à savoir à qui d’autre il le réservait. Il était sien, pour des moments tous plus éphémères les uns que les autres, et cela lui convenait.

Plongée dans un silence confortable, Flora savoure ses bouchées autant que la présence de l’héritier, et difficile pour la petite souris de dire qui des raviolis ou du parfum d’Elijah est le plus délicieux. Ses pensées vagabondent sur les mélodies qu’elle pourrait faire écouter à son invité une fois leur repas terminé, et la brune songe brusquement aux colocataires poilus de ce dernier dont elle n’a eu que très peu de nouvelles - les circonstances ne s'étaient pas prêtées pas à ce qu’ils échangent des photos, mais Flora n’avait pas moins pensé aux chatons et à Zelda. « À merveille. Zelda tire un peu la gueule, parce que Drogon la poursuit en permanence, et que Saffy me monopolise. Mais elle apprend doucement à partager » Flora se retient, in-extremis, de porter ses mains à sa bouche pour taire son émerveillement - elle est absolument charmée par les félins, et imagine sans difficulté aucune Zelda contempler d’un air légèrement hautain ceux avec qui elle doit partager son maître, aussi bien qu’elle la visualise aider les chatons à leur toilette une fois à l’abri des regards. Le regard azur d’Elijah trouve le sien et Flora se force à adopter un comportement adéquat, une mine trop coupable sur les traits pour rester de marbre. « Elle partage son fauteuil avec eux, ou ils ne sont pas proches à ce point ? » demande-t-elle avec un sourire en référence au siège attitré de la chatte, celui sur lequel elle-même avait été invitée à ne pas s’asseoir, une pensée tendre pour la boule de poils noire et celle cendrée. « D’ailleurs, c’est quand que tu viens leur rendre une visite ? Je suis sûr que leur sauveuse leur manque » Ses lèvres s’entrouvrent à cela, et elle sent son coeur être agréablement enlacé, réconforté par une étreinte toute à fait chimérique mais qui la réchauffe toute entière. « Je- j’aimerais beaucoup passer, oui. Quand tu veux. » avoue-t-elle sans chercher à faire durer un suspens quelconque ou à faire se languir Elijah de sa réponse. Elle voudrait beaucoup venir gazouiller dans les fourrures des chatons et s’installer à même le sol pour les cajoler, et ses joues se teintent peut-être quelques secondes à l’idée de voir se concrétiser un moment comme celui-ci. « Tu aurais des photos ? » demande-t-elle en se mordant l’intérieur de la joue, certaine que les petits garnements ont dû au moins doubler de volume depuis la dernière fois qu’elle les a vus. et, avant même qu’elle ne termine sa requête, Elijah sort déjà de sa poche son portable pour y faire défiler des clichés tous plus adorables les uns que les autres. « Regarde-moi ça » Instantanément, son buste se penche en avant alors que le cellulaire est ajusté afin de leur offrir à tous les deux un angle convenable sur l’écran, et Flora échappe d’ores et déjà un chuchotement attendri. Les images valorisent un quotidien ponctué de bêtises et de siestes, d’un Drogon turbulent et d’une Saffy plus réservée, toujours couverts du regard impénétrable mais tendre d’une Zelda à l’allure princière. Flora appuie l’une de ses mains sur le siège près d’elle pour ajuster son équilibre, et tandis que les clichés s’offrent à son regard noisette, la tête de Elijah s’appuie sur le moelleux de l’assise auquel il tourne le dos. Elle n’a que rarement l’ascendant physique sur lui, et même si ce dernier est parfaitement illusoire, son regard est naturellement aimanté vers les mouvements qu’il effectue en contrebas. Ses mèches se froissent négligemment au grès de ses mouvements, comme s’il cherchait un angle confortable pour s’immobiliser, puis se figent à la rencontre de son genou sur lequel elles trouvent appui - et, instinctivement et sans qu’elle ne puisse réfléchir à deux fois au bien-fondé de son geste, sa main restée sur sa cuisse opposée vient trouver le cuir chevelu de l’héritier dans un besoin inconscient de sentir ses ondulations brunes contre la pulpe de ses doigts. et Flora, lorsqu’elle réalise la spontanéité de son geste, l’a déjà achevé - elle ignore ce qui lui a pris, mais rendrait la situation plus maladroite encore en se retirant comme si elle avait été électrisée par son contact. Le coeur battant à tout rompre, la brune se résigne à le maintenir, un regard vaguement nerveux vers sa main enfouie dans ses cheveux bruns, leur parfum chatouillant ses sens et leur douceur la troublant plus que de raison tandis que ses doigts effectuant une seule et unique caresse avant de se contenter d’y reposer, tous timides et désolés qu’ils sont. « Ils sont magnifiques. Merci pour ces photos - tu penses pouvoir m’en envoyer quelques-unes ? » l’interroge-t-elle à voix basse une fois l’exposé touchant tristement à sa fin, l’invitant ainsi à se redresser et retirer pudiquement sa main immobile de ses cheveux, quoiqu’à contrecœur.  

À la suite de la maladroite interaction dont elle est la seule responsable, Flora est quelque peu troublée. Elle est apaisée à son contact mais ignorait l’être à ce point, et tandis qu’elle rumine la brune se remémore, perdue dans ses pensées, la délicatesse de ses cheveux contre sa paume et la lutte invisible qu’elle a mené durant quelques secondes d’éternité pour ne pas y débuter des caresses. Il avait des cheveux aussi doux que de la soie, terriblement souples et appelant aux plus tendres des chorégraphies. « Il faut absolument que tu goûtes ça » Redressant le regard, ramenée à elle de la même manière qu’elle ignorait que l’héritier l’avait été un peu plus tôt lorsqu’elle avait quémandé des nouvelles de leurs petits protégés, Flora sourit et ouvre un peu précipitamment la bouche face à la raviole qui s’en approche alors que Elijah s’est installé à ses côtés. Échappant tout juste un petit gémissement plaintif, la brune referme les lèvres sur le met en portant ses doigts sur ces dernières, mastiquant tranquillement la gourmandise dont la saveur fait s’égayer un air satisfait sur ses traits et encourage ses paupières à se clore un instant. « J’en avais jamais goûté - c’est succulent. » Elle ignore qui de lui ou elle a ajouté ces fourrés à sa commande, mais espère pouvoir les retrouver et les commander à nouveau la prochaine fois qu’elle passera au restaurant. Cependant, et alors qu’elle éloigne ses doigts de sa bouche, Elijah ne s’arrache pas à sa vue et elle s’immobilise d’un air inquisiteur en le regardant. « Il va vraiment falloir qu’on t’apprenne à manger proprement, Constantine » - « Quoi, encore ? » s’inquiète-t-elle sans avoir le temps de réagir, rougissant inévitablement lorsque Elijah essuie sa commissure. Sa mâchoire faiblit pathétiquement sous la pression pourtant ridicule, et elle s’immobilise sans le quitter des yeux, posant son index et son majeur à l’empreinte brûlante laissée par l’héritier sur sa peau. « Merci » chuchote-t-elle en le regardant suçoter distraitement sa peau, parcourue d’une chaleur qui ferait presque se couvrir son corps d’une fine pellicule de sueur - ça en devient ridicule, Flora. « Enfin, je fais le malin, mais j’en ai probablement plein dans la moustache. Je n’avais clairement pas envisagé ce problème en la laissant pousser » Elle sourit à cela, trop perturbée pour répondre du tac au tac, coinçant inutilement une fine mèche derrière son oreille en affaissant son regard sur la dite moustache. « C’est un faible prix à payer, ne te plains pas. » ajoute-t-elle sans retrouver ses yeux, la voix réduite à un murmure. Délicatement, sa main se saisit d’une petite serviette sur la table basse et Flora la tend vers son invité sans oser la presser d’elle-même sur sa petite barbe, trop nerveuse pour le dissimuler et soudainement très petite souris quant à prendre le risque de trembler à son contact.

Finalement, leur repas touche à sa fin et les deux complices s'affaissent dans le sofa en ronronnant d’aise, Flora déjà papillonnante sous le bien-être qui l’a envahie. « Vraiment, ce restaurant est une merveille. Je suis ravi que tu me l’aies fait découvrir. » - « Tout le plaisir est pour moi. » Elle se sent bien, légère et repue, et pourrait s’endormir ici d’une minute à l’autre si ce n’était pour ses oreilles qui frétillent à la voix mélodieuse de l’héritier. Mollement, ses yeux s’ouvrent à nouveau et sa tête bascule sur le dossier afin de permettre à son regard de trouver la silhouette à ses côtés. Elijah s’étire, véritable félin lézardant au soleil, et elle laisse négligemment tomber son regard sur son bas ventre révélé par un t-shirt trop court tandis qu'il allonge ses bras vers le haut. Sa peau est toujours légèrement hâlée malgré les températures plus basses, et elle remonte les lignes de cette dernière jusqu’à la couture blanche qui met un terme à ses observations, forçant ses paupières à battre et ses prunelles noisette à trouver les lapis lazuli qui viennent à la rencontre de son regard. « Je suppose que le moment est venu de te rendre à ton programme initial » - « Tu dis ça parce que je somnole déjà ? » murmure-t-elle d’une voix toute aussi basse que la sienne, s’amusant d’un sourire. Flora, elle n’a pas envie de le voir partir, et inspire profondément afin de se donner le courage de se redresser. Son regard fatigué lui confère une énergie particulièrement douce, et la petite brune trouve la force nécessaire pour se lever bien qu’elle échappe une plainte à peine audible en s’arrachant au confort de l’assise. « Je voudrais te faire écouter quelques sons. Tu as encore cinq minutes ? » Elle se lève, et inévitablement son regard tombe sur les petites bouteilles de soju réservées sur le côté. « Oh, et il nous reste celles-ci. » remarque-t-elle en les pointant du doigt, ne les saisissant pas pour autant alors qu’elle se dirige vers le tourne disque disposé sur une étagère à proximité. Lorsqu’elle passe derrière le canapé, ses doigts courent sur la ligne des épaules d’Elijah, comme pour s’assurer qu’il ne soit pas en train de s’endormir et qu’elle bénéficie bien de son attention. « J’écoute souvent celle-ci le soir, lorsque je suis fatiguée et qu’il me reste quelques trucs à faire avant d’aller me coucher. » explique-t-elle en saisissant parmi les vinyles celui auquel elle pense, s’arrachant à son contact pour ce faire, puis disposant prudemment le disque sur le lecteur. « Je ne sais pas si tu vas aimer, dis moi ce que tu en penses. » demande-t-elle avant de lancer la mélodie, se tournant vers son invité qu’elle couvre d’un sourire puis se dirigeant vers la cuisine pour en sortir deux petits verres des placards qu’elle ramène sur la table basse. Dans la pièce à vivre, les notes de « Something in the Orange » de Zach Bryan résonnent progressivement, et Flora revient s’asseoir sans interrompre l’auteur, compositeur et interprète américain dont la voix sentimentale berce les deux acolytes. Ouvrant l’une des deux petites bouteilles d'alcool coréen, Flora fredonne à voix basse en leur servant deux verres, en tendant un à son partenaire au moment où son regard se plante dans le sien.

And I'm damned if I do and I'm damned if I don't
'Cause if I say I miss you I know that you won't
But I miss you in the mornings when I see the sun
Something in the orange tells me we're not done.

rainmaker



 
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby

leather party (eliora #18) Iic5
Revenir en haut Aller en bas
Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
leather party (eliora #18) IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
leather party (eliora #18) 3ce1e35bae9764a4770e1145bd3127218e0b550b
POSTS : 2521 POINTS : 2000

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

leather party (eliora #18) K67f
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

leather party (eliora #18) J7at55c
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

leather party (eliora #18) Tumblr_nv3751vjYK1txaqq4o2_250
ELETT ✵ boy, when I left you, you were young, i was gone, but not my love. i want you to be happy, free to run, get dizzy on caffeine, funny friends that make you laugh. i know you'll feel the ghost of some memories so warm.

leather party (eliora #18) Giphy
ELIYA ✵ yes my love, i confess to you - i am only here to break your heart in two. the very flower you chose that day, its only task was to decay. indeed, it's wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light - your loving arms are the true delight.


RPs EN ATTENTE : zoya #5

leather party (eliora #18) P5kx

Spoiler:

RPs TERMINÉS : elila #1channing #1lexie #1mila #1elila #2zoya #1walkers #1sofia #1eliora #1eliora #2 (au bunyip) rhett #1eliora #3eliora #4eliora #5lexie #3channing #3mila #2gabrielle #1xmas 2022eliora #6eliora #7ji-yoon #1rhett #2zoya #2lexie #4eliora #8naomi #1mila #3zoya #3rhett #3eliora #9blake #1eliora #10 + blake #2dahlia #1rhett #4walkers #3eliora #15eliora #16 (au)channing #6 (au)eliora #11savannah #1eliora #12mila #4zoya #4channing #4

leather party (eliora #18) Y9oy77A
AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), sillyrabbit81 (gif profil), henrycavilledits (gif signature), mon reuf (le reste)
DC : aucun
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t44193-survival-of-the-fittest-eli
https://www.30yearsstillyoung.com/t44486-elijah-king-of-the-clouds

leather party (eliora #18) Empty
Message(#) Sujet: Re: leather party (eliora #18) leather party (eliora #18) EmptyMar 21 Nov 2023 - 0:18




Leather Party

@Flora Constantine & Elijah Walker



Il ne s’agissait que de la deuxième fois qu’Eli passait un moment comme celui-ci dans l’intimité de l’appartement de Flora. Sa dernière visite des lieux, près de six mois auparavant, n’avait duré qu’une quinzaine de minutes dont pratiquement chacune avait été épouvantable, aussi faisait-il de son mieux pour l’occulter – et, faute d’y arriver, il en était parvenu à la conclusion qu’elle ne comptait pas comme un souvenir dans l’appartement digne de ce nom, davantage d’un épilogue catastrophique à une soirée qui, malgré des débuts prometteurs, s’était soldée de manière désastreuse. Les lieux n’étaient pourtant pas la seule chose qui le renvoyait à ce fameux soir de tous les drames : ce soir-là, ils avaient mangé au même coréen que celui dont ils dévoraient actuellement les mets, avant de se rendre ensemble au dernier rendez-vous prémédité qu’ils avaient partagé, les entrevues qu’ils avaient connues depuis s’étant toutes produites de manière fortuite, celle-ci y comprise. Toutes, sans exception, avaient été jalonnées de moments compliqués, si chargés émotionnellement que les instants de bonheur en étaient irrévocablement sortis teintés par ces nuances de gris dont Eli ne pouvait pas franchement déplorer l’existence, car elles avaient été porteuses d’émotions qui avaient fait d’eux ce qu’ils étaient aujourd’hui, mais qui n’avaient certainement rien fait pour simplifier la situation entre eux. Parmi ces moments à la consonance douce-amère, tout nombreux qu’ils étaient, figurait évidemment celui qu’ils avaient partagé à l’occasion de la première venue d’Eli chez Flora, ce fameux jour où tant avait basculé entre eux. Il s’était installé exactement dans la même position, assis en tailleur à même le sol, et avait dévoré avec elle des pizzas aussi délicieuses que dégoulinantes en bavardant avec le même entrain que celui qui les avait animés ce soir. Eli se souvenait de chaque instant de ce fameux après-midi, des moments qu’ils avaient passés dans le hamac de Flora, de la proximité déroutante qu’ils s’étaient autorisée, des gestes impulsifs qu’ils avaient chacun initiés à l’encontre de l’autre, facilités par l’alcool – et, en tête de liste de ces derniers, du baiser que Flora avait fini par initier, pas assez longtemps pour qu’il ne puisse s’approfondir, mais suffisamment pour qu’Eli ait fini, de la plus stupide des façons, par y mettre un terme, condamnant par la même occasion tous les espoirs dont il n’avait pris conscience que trop tard, précisément à la suite de ce moment d’égarement auquel il aurait tant voulu s’abandonner.

Eli se souvenait avec précision de chacun de ces moments, les avait ressassés à de trop nombreuses reprises et, s’il s’efforçait de ne pas les laisser l’envahir à des moments inopportuns, ce n’était pas nécessairement une mince affaire – encore moins alors qu’il était à nouveau aux côtés de celle qui ne cessait de susciter son émoi, dans un contexte extraordinairement similaire à celui qui continuait de faire des incursions répétées dans ses pensées depuis plusieurs mois. Flora constituait toutefois, à elle seule, une distraction redoutablement efficace lorsqu’il s’agissait d’évincer les reviviscences trop perturbantes. Discuter avec elle était simple, agréable et stimulant, et se focaliser sur leur conversation plutôt que sur des pensées intrusives se faisait assez naturellement. Elle avait le don de se passionner pour tout ce qu’il pouvait bien lui raconter, y compris les détails les plus futiles – et de lui donner l’impression d’être, effectivement, tout ce qu’il y a de plus captivant. Il savait qu’il était un interlocuteur de qualité, n’avait jamais de mal à faire la conversation – mais avec elle, il avait le sentiment que la moindre ineptie qu’il débitait, le moindre sujet indigne d’intérêt qu’il abordait, le rendaient aussi passionnant que s’il avait évoqué les sujets les plus profonds et les faits les plus impressionnants. Lui plaisantait au sujet de ses goûts musicaux soit affreusement banals, soit si vieillots qu’ils en devenaient prétentieux, mais elle le regardait avec cette lueur particulière dans le regard qui conférait toute la légitimité à son propos, et lui donnait envie d’approfondir la conversation à partir de ce qui n’avait été qu’une blague de mauvais goût. Il rit joyeusement à la plaisanterie qu’elle lui adressa en retour, secouant légèrement la tête avant de faire mine de la sermonner, son regard aussi pétillant que celui qui habitait les prunelles noisette dont il n’arrivait à se détacher. Son expression joueuse se fit légèrement surprise lorsqu’elle l’interrogea un peu davantage quant à ce passe-temps dont elle ignorait l’existence jusque-là. Un sourire au coin des lèvres, il arqua un sourcil dans une moue impressionnée. « Sacré sens de l’observation », fit-il remarquer sans se départir de son sourire, avant de préciser : « Elle est dans un coin de ma chambre. Je n’en joue plus très souvent – j’ai commencé à dix ans, mais depuis que je suis revenu à Brisbane, je n’ai plus trop pris le temps. » Tout en continuant de savourer le repas, il continua d’échanger joyeusement avec elle, ravi d’en découvrir davantage sur les goûts de la petite souris qui lui offrait un aperçu des nuances qui coloraient sa personnalité, lui conféraient encore un peu plus de relief et lui donnaient la sensation de la découvrir autrement. « Excellent », murmura-t-il d’un ton appréciateur, alors que les genres qu’elle lui lista ne faisaient que compléter à merveille le tableau qu’il s’était mentalement dressé d’elle au fil de leurs moments partagés ensemble. « Avec plaisir. J’adorerais écouter ce que tu aimes », renchérit l’héritier avec enthousiasme à sa proposition de lui partager ses vinyles préférés, immédiatement séduit à l’idée de les découvrir à travers la sonorité unique d’un tourne-disque.

La tendresse ne tarda pas à se mêler une nouvelle fois aux plaisanteries et aux taquineries, et Eli accueillit de bon cœur la moquerie bienveillante de Flora, qui fit référence à d’innombrables cavalières qui l’auraient précédée entre ses bras de danseur à l’expérience croissante. Le Walker sourit malicieusement, et lui souffla, sur le ton de la confidence : « Des centaines – que dis-je, des dizaines de milliers se sont fait piétiner les orteils pour que tu puisses partager cette danse d’exception avec moi. » Mais bien vite, l’affection reprit à nouveau ses droits sur leur conversation, et Eli sentit une agréable chaleur se répandre en lui lorsqu’elle confessa, elle aussi, avoir apprécié leur danse impromptue au milieu du casino. Il appréciait cette façon qu’ils avaient, progressivement, développée de se dire certaines choses – et s’ils restaient résolument incapables de verbaliser celles qu’ils brûlaient pourtant d’entendre l’un de l’autre, ces quelques aveux d’affection suffisaient à prodiguer à l’héritier un sentiment de réconfort dont il ne se lassait pas. Elle avait le don de le réconforter, Flora : par la douceur de ses mots, mais aussi par la candeur de ses réactions et l’étendue de sa bienveillance. Elle lui inspirait autant de tendresse qu’elle ne lui en prodiguait, et ne manqua pas de faire se gonfler son cœur d’affection lorsqu’elle s’extasia, malgré une retenue illusoire, à la simple mention des boules de poils qui faisaient la loi dans le penthouse d’Eli. Celui-ci sourit, ravi de parvenir à l’enthousiasmer par la force de ces quelques mots pourtant anodins. « Disons qu’elle fait semblant de ne pas les voir s’accaparer son précieux trône quand elle n’est pas dessus », répondit-il au sujet de la place attitrée de la chatte dans le salon, où aucun humain n’avait même le droit de s’installer sous peine de s’attirer ses foudres. Il sourit en lui proposant, sans détour et sans faux-semblant, de venir voir par elle-même les progrès notables dans la dynamique entre les félins, et son sourire s’étira de plus belle face à l’absence de doute dans la réponse de Flora, qui ne se fit pas prier – à nouveau, son cœur se gonfla de cette agréable chaleur face à cette façon de dire les choses. Elle aimerait beaucoup passer. Quand il voulait. Il hocha brièvement la tête, visiblement enchanté, malgré le calme de sa voix lorsqu’il répondit : « Génial. On prévoira ça. » Et sans doute le ton encourageant de leur interaction le poussa-t-il à faire preuve d’un peu plus d’aise encore lorsqu’il lui montra les photos des chatons, et qu’il s’autorisa à rechercher une proximité supplémentaire en laissant reposer sa tête contre le genou de la petite brune. Il n’avait pas réfléchi, et son geste avait, en apparence, été guidé par le seul besoin de trouver une posture confortable – mais, une fois installé, il ne put que se rendre à l’évidence que ce simple contact lui faisait un bien fou, qui outrepassait largement la simple quête d’un repose-tête convenable. Il renonça à se demander si la bienséance l’autorisait à se positionner de la sorte, ignora la façon dont son cœur papillonna dans sa poitrine, et se contenta de profiter de la sensation d’apaisement qui le gagna tandis qu’il faisait défiler les photos devant une Flora qu’il devinait émerveillée sans même avoir à lever le regard pour la voir. Et les battements de son cœur de s’accélérer davantage encore lorsqu’il sentit, timide, une caresse taquiner ses boucles, d’abord si aérienne que son contact lui parut irréel, avant de se faire bien concrète en s’arrêtant, désormais simple toucher à la douceur inégalable. À la façon d’une couverture lestée miniature, la petite main de Flora maintenue par la seule force de gravité contre son cuir chevelu se fit réconfortante, et Eli aurait soupiré d’aise s’il ne s’était pas retenu. Il laissa se clore ses paupières pendant une paire de secondes, l’ombre d’un sourire flottant sur les lèvres tandis qu’il savourait ce moment de douceur qu’il n’était pas pressé de voir se terminer – mais sa fin vint inexorablement alors qu’il atteignit la fin de son exposé photographique. « Bien sûr », murmura Eli en se redressant bien malgré lui dès lors que les doigts de Flora se fussent détachés de son crâne, rompant ainsi l’enchantement qui semblait s’être emparé d’eux pendant ces quelques minutes hors du temps.

Il ne fallut pas bien longtemps à Eli pour qu’il ne recherche à nouveau, bien qu’inconsciemment, la proximité de Flora – et il ne se priva ainsi pas de lui faire goûter de sa main l’une des ravioles jusque-là intouchées plutôt que de simplement l’inviter à se servir comme ils l’avaient fait pour les autres plats. Si c’était possible, la tendresse du regard dont il la couvait semblait avoir encore décuplé, y compris lorsqu’elle se teinta d’un soupçon de moquerie alors qu’il essuya précautionneusement une tache de sauce abandonnée à la commissure de ses lèvres rosées. Le nœud perturbant mais pas franchement désagréable qui tenait ses entrailles remua joyeusement alors qu’il la dévisageait sans s’en défendre, attendri par son expression qui s’était soudain faite timide et son regard qui avait retrouvé ses tendances fuyantes – et bien qu’il n’eût pas la moindre idée de ce qui avait motivé ce brusque changement dans le langage corporel de Flora, il se garda bien de formuler la moindre hypothèse, trop charmé par le spectacle qu’elle offrait pour s’interroger sur ses tenants et aboutissants. Et c’est le cœur lourd qu’il finit par envisager la fin de la soirée, rattrapé par leurs intentions initiales qui avaient été de partager un simple repas avant de chacun repartir de son côté. Il s’en voulut presque d’interrompre la sérénité manifeste qui avait englobé Flora, qui semblait déjà prête à somnoler à ses côtés – mais n’en suggéra pas moins son propre départ, au risque de gâcher l’atmosphère qui régnait entre eux. Flora fut toutefois loin de se formaliser de cette interruption, et il sourit à nouveau face à l’adorable répartie qu’elle lui servit sans attendre en dépit de sa fatigue. « Absolument pas – tu as l’air en pleine forme », la taquina-t-il à son tour, avant de l’observer se redresser laborieusement, et de sentir son estomac effectuer une nouvelle cabriole en entendant la faible exclamation que lui arracha cet effort visiblement surhumain. « Bien sûr, j’ai tout le temps du monde », répondit-il à son invitation de rester quelques minutes supplémentaires, s’efforçant de dissimuler à quel point cette idée l’enchantait. Il se laissa retomber placidement contre les coussins confortables du canapé, suivant Flora du regard jusqu’au moment où elle disparut de son champ de vision, avant de frissonner légèrement lorsque la présence de la petite brune se manifesta derrière lui au travers de la légère caresse qu’elle apposa contre ses épaules. Il hocha solennellement la tête aux explications qu’elle lui fournit au sujet de la mélodie qui ne tarda pas à emplir la pièce et qui ne fit qu’en renforcer l’atmosphère chaleureuse et apaisante. Un léger sourire flotta sur les lèvres d’Eli tandis qu’il se laissa transporter par la musique, sans pour autant qu’il ne détache un instant son attention de la petite souris qui s’activait un peu plus loin avant de revenir à ses côtés. Il lui adressa un nouveau sourire paisible et la remercia silencieusement lorsqu’elle lui tendit un verre de soju, trinquant sans rien dire dans un souci de ne pas interrompre la musique qu’il continuait d’écouter religieusement. Il trempa les lèvres dans son verre, savourant le goût de la liqueur sans jamais quitter Flora du regard. Ce ne fut que lorsque les dernières notes retentirent qu’il reprit la parole, la voix à peine plus élevée qu’un murmure bien que parfaitement audible, comme s’il craignait de casser ce quelque chose qui planait dans l’air. « C’est une très belle chanson – elle me fait penser à toi », confia-t-il, avant de préciser, en prenant conscience de la connotation de son propos et de celle des paroles qui accompagnaient la mélodie : « Douce, nostalgique, et saisissante. » Et, comme pour tempérer la véracité un peu trop confrontante de son propos, il gratifia la petite brune d’un clin d’œil dont la légèreté vint contrebalancer la portée de ses mots. Il but une nouvelle gorgée de soju, ses prunelles toujours ancrées dans celles de Flora, avant de grimacer très légèrement pour avoir été un peu trop gourmand. « Woah – je vais m’arrêter après ce verre, si je veux pouvoir reprendre la moto après », confessa l’héritier avec un petit rire avant de reposer le contenant sur la table basse. « Mais il est délicieux – presque autant que la nourriture », s’extasia-t-il toutefois, pressant les lèvres et passant brièvement la langue sur ces dernières pour en goûter les arômes qui y persistaient. « Alors, tu as quoi d’autre à me faire écouter ? », s’enquit-il avec curiosité, avant de se voir aussitôt interrompu par le vibreur tonitruant de son téléphone. Il fronça les sourcils d’un air désapprobateur, s’apprêtant à couper l’appel avant d’aviser le prénom de son frère sur l’écran. « Merde, désolé – il faut que je réponde. Attends-moi pour le prochain morceau, d’accord ? Par contre, ne m’attends pas pour le reste du soju », plaisanta-t-il en se relevant à contrecœur. Il attrapa sa veste et s’éclipsa, après un nouveau regard d’excuse, sur le balcon attenant au salon, où il s’accouda à la rambarde, l’air quelque peu ridicule avec ses chaussettes aux pieds.

Une vingtaine de minutes de conversation et deux cigarettes plus tard, ponctuées par quelques coups d’œil à l’intérieur dont certains croisèrent le regard noisette de Flora, Eli regagna le salon, une expression quelque peu penaude sur les traits. « Désolé, ça a duré plus longtemps que prévu – un vrai moulin à paroles », s’excusa le Walker avant de se débarrasser de sa veste et de s’installer à nouveau sur le canapé. « Tu nous as choisi un morceau ? », s’enquit-il en se reportant sur le visage de Flora – et ses sourcils se haussèrent légèrement en avisant les teintes particulièrement rosées de ce dernier, et le pétillement caractéristique de son regard. « Tu m’as à nouveau l’air en pleine forme », commenta-t-il, le ton légèrement moqueur mais pas moins bienveillant, laissant échapper un petit rire devant l’expression de Flora, dont la béatitude manifeste trahissait les effets du soju qu’elle avait savouré en quantités visiblement non négligeables.

rainmaker



❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

leather party (eliora #18) S16fg64
leather party (eliora #18) MDGtleV
leather party (eliora #18) FaiOtwn
leather party (eliora #18) 4GUwOAz
Revenir en haut Aller en bas
Flora Constantine
Flora Constantine
la petite souris
la petite souris
leather party (eliora #18) 7vHkInU Présent
ÂGE : trente-et-un ans (02.02.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : une aiguille et du fil cousent entre eux les morceaux de son coeur fragilisé dont elle ignore comment stopper les saignements
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
leather party (eliora #18) Tumblr_poblqmGG5I1xhaux3o1_540
POSTS : 514 POINTS : 120

TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
CODE COULEUR : #7380B5
RPs EN COURS :
leather party (eliora #18) 83e3aec30ba7f805f6c96f4d99fe57a6794c5705
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

leather party (eliora #18) 7af2b1c79e534ae906eb6e6edac1f4e6a75c279c
WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

leather party (eliora #18) Exjd
STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

leather party (eliora #18) Ft18
POWERPUFF › uc.

leather party (eliora #18) Pqdg
FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

leather party (eliora #18) Aug2
FLOYA › uc.

leather party (eliora #18) 18c9a4da9a22a958ccd0d2117c762129a505469b
FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

RPs EN ATTENTE : auden #4
RPs TERMINÉS : (2022) auden #1ambrose #1(event) défilé weathertonelijah #1millie #1elijah #5james #1elijah #3auden #2bellamy #1carl #1

(2023) malone #1auden #3elijah #4elijah #2elijah #7elijah #8kieran #1elijah #6elijah #9jordan #1august #1elijah et blakeambrose #2penny #1blake #2shiloh #1elijah #16 aushiloh #2elijah #15tessa #1elijah #11eliora #12james #2ambrose #3kieran #2zoya #2blake #3millie #2


nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
nanowrimo 2023 › 80 000 mots ✓

leather party (eliora #18) 2Fmhih2
leather party (eliora #18) Y9oy77A

AVATAR : emma watson
CRÉDITS : cristalline (avatar) astra (signature) loonywaltz (userbars)
DC : channing walker (ft. matthew daddario)
PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 15/08/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45755-we-accept-the-love-we-think-we-deserve-flora
https://www.30yearsstillyoung.com/t45768-flora-what-lies-beneath-the-surface
https://www.30yearsstillyoung.com/t47662-flora-constantine

leather party (eliora #18) Empty
Message(#) Sujet: Re: leather party (eliora #18) leather party (eliora #18) EmptyJeu 23 Nov 2023 - 0:25



leather party

Son sourire s’étire prudemment à la remarque de l’héritier, et Flora baisse brièvement le regard sur ses mains jointes autour du bouillon qu’elle a placé sur ses cuisses. Il est vrai qu’elle observe beaucoup. Remarque en silence, prend note d’un regard, bridée par une tendance à garder pour elle tous ces petits détails auxquels elle est la seule à accorder autant d’importance - mais celui-ci lui échappe. Sa pensée s’élève à voix haute, et avant qu’elle ne puisse la réfréner le regard curieux de l’héritier trouve le sien en provoquant inévitablement sa chute. Elle s’éprend de toutes ces petites choses qui ponctuent son quotidien, toutes celles sur lesquelles ses yeux se posent, et si cela ne semble pas mettre mal à l’aise celui à l’inébranlable sourire Flora ne peut s’empêcher d'acquiescer à son constat avec une certaine pudeur, soucieuse de ne pas paraître trop intrusive ou, bien qu’elle lui ait déjà assuré que non, être obsédée par les moindres de ses faits et gestes. Mais Elijah ne se formalise pas autant qu’elle du cheminement de ses pensées et la brune écoute religieusement les précisions qui lui sont apportées, se surprenant à sourire en l’imaginant jouer de l’instrument qui, d’une manière assez peu surprenante, apparaît comme celui qui lui correspond le mieux. Elijah n’avait pas des mains de pianiste, ses doigts trop bruts bien qu’ils n’en fussent jamais moins délicats, ni l’apparence d’un interprète d’un quelconque instrument à cuivre. S’il lui avait été donné la tâche de lui en associer un, Flora aurait misé à coup sûr sur celui-ci - mais, si elle était vraiment honnête, elle n’aurait dans un premier temps jamais pensé qu’entre autres talents l’héritier soit également doté de celui de jouer de la guitare. « Tu songes parfois à en refaire, ou ça t’es complètement sorti de la tête ? » Elle hésite, pas systématiquement mais suffisamment fréquemment pour que cela soit notable, à continuer de l’interroger lorsqu’ils échangent ainsi - mais la curiosité l’emporte souvent sur ses réticences, et l’éternelle bienveillance du grand brun finit toujours par dominer ses réflexions. Elijah a une aisance toute particulière quant à la réconforter dans ses initiatives, et Flora se voit à nouveau offrir ce réconfort en proposant au grand brun un aperçu des mélodies qu’elle se plaît à faire résonner dans ce salon lorsqu’elle s’en voit donner la chance. Visiblement peu surpris, le brun se satisfait de sa réponse et poursuit avec un enthousiasme suffisant pour faire se réchauffer son corps tout entier à la suggestion faite à voix haute. Il adorerait écouter ce qu’elle aime, et un sourire un peu idiot tire ses lèvres rosées à la franchise de sa réponse. Elijah est un homme sincère mais leur relation manque cruellement de franc-parler, et elle se sent privilégiée de se voir offrir cette spontanéité dans un instant comme celui-ci. « J’espère que cela ne changera pas ton opinion de moi. » s’amuse-t-elle avec une fausse inquiétude, le calme de la pièce à vivre s’égayant d’un rire avant qu’elle ne l’emplisse des notes qui s’échappent du tourne-disque.

Elle prétend que des centaines de prétendantes se sont sacrifiées avant elle pour leur offrir la danse qu’ils ont partagé l’autre soir, et Elijah corrige bien vite sa naïveté en rectifiant ses calculs - et son visage se fait coupable, son regard noyé dans le sien avant de parvenir à en réchapper. Des dizaines de milliers - ni plus ni moins, et elle échappe à la surveillance de ses azures en secouant la tête, la commissure de ses lèvres se tirant exagérément sur le côté. La question, désinvolte, ne met toutefois pas plus d’une seconde à se frayer un chemin dans ses pensées, et bien que Flora ne la laisse pas assombrir la quiétude du moment, cette dernière s’ancre instantanément en elle. Ce n’est rien qui la concerne, rien que sa curiosité malvenue ne soit en droit de se satisfaire, mais elle ne peut s’empêcher d’y songer quelques secondes - avant de couper court à ses ruminations lorsque Elijah reprend la parole. L’affection reprend le pas sur leurs plaisanteries, et ses pensées se détournent pour se recentrer sur les félins qui occupent un penthouse jusque lors exclusivement dédié à son propriétaire et sa maîtresse. Deux petits garnements sèment la zizanie lorsque celui qui les nourrit s'absente et celle qui veille sur eux leur tourne le dos, et Flora se pend instantanément aux lèvres de l’héritier lorsqu’il fait mention de la fierté mise de côté de la siamoise face à son fauteuil parsemé de poils qui ne sont pas les siens. « Alors elle les aime vraiment. » en conclut-elle avec une appréciation tendre, admettant sans détour la chaleur que passer à son appartement ferait naître dans son coeur. Elle serait enchantée de revoir leurs deux protégés et celle qui veille sur eux - mais, et si Flora n’était pas moins sincère, Drogon et Saffy n’en demeuraient pas moins des excuses toutes trouvées quant à passer du temps en compagnie de celui qui lui manquait plus encore dès lors qu’il s’absentait trop longtemps de son quotidien. Spontanément, quoique d’une manière timide, Flora demande à voir des clichés de ceux qu’ils avaient recueilli lors de cette épouvantable nuit d’orage et Elijah s'exécute en reposant sa tête sur les assises du canapé, ne mettant qu’une seconde à faire défiler sur son cellulaire des clichés tous plus doux les uns que les autres - sans jamais qu’ils ne le soient plus que ses mèches de soie contre ses doigts. et peut-être l’imagine-t-elle, ou peut-être les paupières de l’héritier papillonnent-elles bel et bien dans le reflet de l’écran lorsque la pulpe de ses doigts caresse son cuir chevelu. Peut-être n’était-elle pas aussi seule qu’elle croyait l’être quant à ressentir les fourmillements agréables dans son estomac et ceux irrépressibles sur ses bras, et peut-être ressentait-il lui aussi un aperçu de l’apaisement qu’il lui procurait. peut-être.

Il s’amuse d’elle lorsqu’elle se redresse, et Flora le courrouce d’un regard dénué de toute crédibilité avant de disparaître dans son dos en laissant à ses doigts tout le loisir de pianoter sur ses épaules. Il ne faut que quelques secondes à la brune pour sortir de son étui le disque qu’elle place sur le lecteur, puis d’autres supplémentaires pour aller se saisir à la cuisine de deux verres qu’elle ramène au niveau de celui dont les yeux n’ont quitté sa silhouette que lorsqu’ils y ont été contraints - pour ce qui est du reste, elle est certaine que s’ils en avaient été capables ses yeux auraient laissé une brûlure indélébile par dessus son haut. Plongés dans un silence contemplatif, les deux complices trinquent sans se lâcher du regard et Flora subit péniblement les pirouettes de son estomac en faisant preuve d’une résistance inhabituelle quant à soutenir celui océan qui la sonde. Elijah sort inlassablement vainqueur de ce petit jeu, mais Flora n’est pas mauvaise perdante et la brune sourit posément avant de battre en retraite. Ses lèvres se pressent entre elles pour préserver l’arôme de sa gorgée lorsqu’elle en repose le contenant sur la table basse, et Flora avance ses doigts contre ces dernières à la chaleur agréable laissée par la boisson, son regard abandonné sur ses actions pour l’empêcher de tressaillir sous l’insistance de l’héritier qui pourrait bien la faire s’embraser toute entière à force de persévérance. Silencieuse, Flora finit par se réinstaller confortablement dans le sofa, bercée par les dernières notes de la mélodie en guettant patiemment la réaction de celui venant de la découvrir. Ses traits bienveillants ne trahissent pas la moindre émotion, et elle sourit tendrement en attendant qu’il prenne la parole - mais ses lèvres s'affaissent puis s’entrouvrent progressivement à la surprise que sa réaction suscite en elle. Ses joues la chauffent à mesure que les mots s’évaporent dans l’air, son regard noisette se teinte de sérieux et Flora reste ébahie un bref instant en l’écoutant qualifier les émotions de la mélodie de la plus inattendue des manières. Elle me fait penser à toi. Douce, saisissante et nostalgique. Muette, la petite brune se contente de le regarder, absorbée par son reflet sans parvenir à s’y arracher ni à réagir davantage au clin d'œil léger qu’il lui lance dans ce qu’elle devine être une tentative d’alléger ses propos. Ses mots dépassent probablement sa pensée, peut-être résonnent-ils différemment à l’air libre qu’il ne se l’était imaginé en les pensant, mais Flora n’est pas moins décontenancée par la portée de ces derniers et n’en trouve aucun à dire jusqu’à ce que l’héritier grimace après une gorgée trop audacieuse de soju. « Si tu ne te sens pas de repartir, tu peux toujours dormir ici tu sais. Notre canapé est très confortable. » chuchote-t-elle à voix basse en le regardant reposer son verre, distraite et présente à la fois, retrouvant son regard lorsqu’il le reporte sur elle. « Je préférerais, en réalité. Ou que tu prennes un taxi, ta moto peut t’attendre ici une nuit. Si ça t’inquiète qu’elle dorme dehors, on peut toujours la rentrer dans le hall en bas et tu repasseras la chercher demain. » Elle sait qu’un verre, compte tenu de son gabarit et de la quantité de nourriture ingérée, ne représente qu’un faible risque - mais l'existence de ce dernier suffit à provoquer une certaine nervosité en elle, et Flora ne tient pas à lui en faire courir le moindre. Cependant bien vite arrachée à ses inquiétudes, la brune hoche par la positive à son interrogation quant aux mélodies suivantes - mais leurs plans sont bien vite interrompus par la sonnerie nettement moins délicate de son cellulaire, et elle l’invite à y répondre d’un sourire sans oser regarder le nom qui s’affiche à l’écran. Si c’est important, qu’il file. « Je t’attends. » lui assure-t-elle en le regardant s’éloigner sur son balcon, un sourire aussi moqueur qu’il est doux sur les traits à l’allure inhabituelle de sa tenue.

Les minutes s’éternisent, et si Flora passe les premières d’entre elles assise sur le canapé à flâner sur son portable, elle en achève les dernières en mettant une claque à la petite bouteille d’alcool restée sur la table - le goût en est étonnamment addictif, et incomparablement efficace contre sa fatigue. De nouvelles mélodies prêtes à être lancées sur le tourne-disque, la brunette se déhanche inconsciemment sur celle mise à un volume réduit pour patienter jusqu’au retour du grand brun dont elle a croisé à plusieurs reprises le regard vagabond sur son balcon, redécouvrant pendant ce temps des vinyles dont elle avait oublié qu’elles avaient leur possession. Lorsque Elijah revient finalement à l’intérieur après ce qui lui semble être quelques secondes autant que plusieurs dizaines de minutes, Flora l’accueille d’un sourire goguenard un peu trop enthousiaste pour ne pas trahir la chaleur de son corps. « Ne le sois pas. Il n’a pas l’air pourtant comme ça. » admet-elle sans réfléchir, comprenant au comportement de l’aîné qu’il doit s’agir de son frère - ou du moins, l’espérant. L’instant suivant, elle acquiesce à sa question. « Plusieurs oui - tu vas adorer » atteste-t-elle sans en avoir pourtant la moindre certitude. Un sourire idiot sur les traits, Flora lance une musique que l’héritier doit déjà connaître, bougeant ses épaules avec un sourire malicieux au rythme qui s’élève peu à peu dans la pièce à vivre. Comme sourde à sa remarque quant à son regain d’énergie, Flora s’approche de lui pour lui saisir la main, le regard illuminé d’une lueur joueuse et espiègle alors que son buste se penche en avant de cet air malin qui amorce une invitation à la bêtise. « Viens avec moi. » l’encourage-t-elle dans un sourire plus large encore, l’entraînant avec elle - puis se ravisant, changeant brusquement de direction en heurtant allégrement son épaule dans la manœuvre sans s’en formaliser le moins du monde, faisant une halte afin d’entrouvrir la baie vitrée puis l’entraînant cette fois-ci pour de bon à sa suite, ses doigts fins et tièdes refermés autour de son poignet toujours plus chaud. Flora prend la direction du couloir, trottant dans ce dernier en lançant un regard amusé à Elijah et son air surpris, se tournant entièrement vers lui tout en continuant à reculer. « Je pense que ça va te plaire. » soupçonne-t-elle en le traînant impatiemment à sa suite, relâchant finalement son poignet dans une caresse aérienne avant d’ouvrir puis tendre le bras dans un cagibi une fois le fond du couloir atteint. L’enfoncement du hamac à leurs côtés, Flora sort du placard à balais une perche qu’elle ne met qu’une seconde à orienter vers le plafond et à faire s’accrocher à une encoche. « Tu me fais confiance, pas vrai ? » demande-t-elle en poussant trappe vers le haut, provoquant non sans quelques grincements l’ouverture de la paroi en bois qu’elle pousse sur le côté pour la faire disparaître. Abandonnant sa canne sur le côté, Flora disparaît dans sa chambre une seconde puis revient avec une chaise qu’elle place sous l’ouverture avant d’y monter d’un bond souple. « Encore une chose que ton appartement n’a pas. » le taquine-t-elle en un clin d’oeil, avant de bondir vers le haut sans se soucier de la vague effectuée par la chaise sous ses pieds, tirant une petite échelle à l’allure instable qui vient pendre dans le vide. et, sans justification supplémentaire, Flora l’escalade avant de gagner le niveau supérieur, tendant la tête par l’ouverture pour regarder Elijah resté en bas. « Monte Eli. » lui demande-t-elle plus posément, un sourire doux sur les lèvres, sa main se tendant vers lui.

Lorsque la paire se retrouve à l’étage supérieur, l’obscurité est difficilement perturbée par la lumière en provenance de la trappe - pourtant, Flora s’avance sans l’ombre d’une hésitation dans la pénombre, ouvrant une porte métallique qui laisse s’engouffrer sur un grincement l’air extérieur. Elijah sur ses pas, Flora et lui franchissent l’encadrement puis laissent la porte sur refermer sur leur passage, la brune abandonnant brièvement son invité pour s’approcher d’un petit compteur électrique afin d’en soulever plusieurs disjoncteurs qui font s’allumer en cascade plusieurs guirlandes lumineuses minutieusement enroulées autour de la structure d’une terrasse. Installés en un grand carré, surmontés de plaids et petits oreillers, un véritable assemblage de coussins s’offre à eux, le tout agrémenté d’une petite table basse et de plantes par dizaines. Deux transats à l’allure toute aussi confortable sur le côté, une table un peu plus haute entourée de trois chaises, chaque recoin de l’espace a été minutieusement pensé pour le rendre fonctionnel et agréable, et Flora n’est pas peu fière de l’agencement de l’endroit sur lequel Millie et elle ont passé beaucoup de temps. Les luminaires sont enroulés autour des rambardes et s’avancent parfois vers l’intérieur en suivant la structure métallique, suffisants pour éclairer l’espace mais tout juste pour préserver son intimité. Les plantes sont luxuriantes, plus à leur aise ici que les quelques unes sacrifiées pour décorer l’appartement, et son regard fier trouve celui de Elijah une fois l’endroit entièrement révélé à sa vue. « Alors, monsieur Walker ? » chuchote-t-elle d’une voix malicieuse en s’avançant dans l’espace, les notes du tourne-disque leur parvenant d’un peu plus bas. « On aura plus de place ici pour que tu continues de rentabiliser les dizaines de milliers de pieds sacrifiés pour préserver les miens. » murmure-t-elle d’une voix joyeuse en revenant vers lui, se saisissant de sa main et l’encourageant à se déhancher au rythme qui leur parvient avec le même entrain et l’énergie que celle qu’elle prête à la tâche. Tout sourire, son corps particulièrement souple, Flora compte bien faire s’éterniser le grand brun dans son univers.

rainmaker



 
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby

leather party (eliora #18) Iic5
Revenir en haut Aller en bas
Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
leather party (eliora #18) IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
leather party (eliora #18) 3ce1e35bae9764a4770e1145bd3127218e0b550b
POSTS : 2521 POINTS : 2000

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

leather party (eliora #18) K67f
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

leather party (eliora #18) J7at55c
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

leather party (eliora #18) Tumblr_nv3751vjYK1txaqq4o2_250
ELETT ✵ boy, when I left you, you were young, i was gone, but not my love. i want you to be happy, free to run, get dizzy on caffeine, funny friends that make you laugh. i know you'll feel the ghost of some memories so warm.

leather party (eliora #18) Giphy
ELIYA ✵ yes my love, i confess to you - i am only here to break your heart in two. the very flower you chose that day, its only task was to decay. indeed, it's wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light - your loving arms are the true delight.


RPs EN ATTENTE : zoya #5

leather party (eliora #18) P5kx

Spoiler:

RPs TERMINÉS : elila #1channing #1lexie #1mila #1elila #2zoya #1walkers #1sofia #1eliora #1eliora #2 (au bunyip) rhett #1eliora #3eliora #4eliora #5lexie #3channing #3mila #2gabrielle #1xmas 2022eliora #6eliora #7ji-yoon #1rhett #2zoya #2lexie #4eliora #8naomi #1mila #3zoya #3rhett #3eliora #9blake #1eliora #10 + blake #2dahlia #1rhett #4walkers #3eliora #15eliora #16 (au)channing #6 (au)eliora #11savannah #1eliora #12mila #4zoya #4channing #4

leather party (eliora #18) Y9oy77A
AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), sillyrabbit81 (gif profil), henrycavilledits (gif signature), mon reuf (le reste)
DC : aucun
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t44193-survival-of-the-fittest-eli
https://www.30yearsstillyoung.com/t44486-elijah-king-of-the-clouds

leather party (eliora #18) Empty
Message(#) Sujet: Re: leather party (eliora #18) leather party (eliora #18) EmptyLun 27 Nov 2023 - 23:30




Leather Party

@Flora Constantine & Elijah Walker



Sans avoir jamais activement cherché à le faire, ou du moins, sans jamais admettre qu’une partie de ses actions pût être délibérée, Eli avait vu à d’innombrables reprises se teinter de délicieuses teintes rosées le visage de Flora à la simple force de ses mots. Au début, il avait déclenché le phénomène bien malgré lui, sans rien dire de particulier à une Flora visiblement déboussolée par leur échange au beau milieu d’une poissonnerie où ils n’auraient jamais pensé se croiser. De fil en aiguille, cependant, il avait appris à déceler les situations les plus à même de faire monter le rose aux joues de la petite souris, et, s’il prétendrait toujours ne pas y faire recours volontairement, les réflexions et les intonations auxquelles elle était incapable de rester indifférente. C’est qu’il adorait voir son visage poupon se teinter de nuances plus chaudes, ses cils se mettre à battre un peu plus rapidement et son regard se faire brièvement fuyant avant de retrouver le sien. Elle n’avait pas besoin de ça pour être irrésistible – mais l’était cent fois plus encore lorsque sa timidité reprenait ses droits aux moments où elle ne s’y attendait pas. Malgré le caractère évident des fards qu’elle pouvait piquer, Eli n’avait jamais réagi au-delà d’un regard entendu, d’un sourire complice ou d’un air taquin, peu désireux de l’embarrasser davantage, et se délectant silencieusement de l’adorable spectacle qu’elle lui offrait dans ces moments privilégiés, loin d’être mécontent de sa propre aptitude à déclencher ce genre de réaction chez elle. Mais, cette fois-ci, il s’était pratiquement tiré une balle dans le pied en lui soufflant ces mots qui la déstabilisèrent manifestement – mais qui manquèrent de lui faire monter le rouge aux joues, à lui aussi. Il avait réagi à chaud, sans réfléchir ni se laisser le temps de peser ses mots, en comparant la ballade qu’elle lui avait fait écouter à la douceur de sa personne – et le clin d’œil dont il s’empressa de ponctuer son propos ne suffit pas à dissiper l’émoi qu’il ressentit lui-même alors que s’abattit un silence assourdissant entre eux. Brièvement, il se demanda s’il devait tempérer ses mots, rectifier son propos, voire s’excuser auprès de Flora ; puis, il la regarda, et les mots moururent dans sa gorge. Elle ne réagit pas, du moins pas verbalement – mais cette réaction parla pour elle, bien plus chargée sans doute que tous les mots qu’elle aurait pu lui adresser. Son silence fut chargé de signification, tout comme le regard exceptionnellement parlant qu’elle plongea dans le sien, et aux prises duquel il aurait bien voulu se perdre sans plus jamais retrouver sa route pour en réchapper. Eli sourit avec une douceur toute particulière, avant de tenter de se redonner contenance en buvant une gorgée de soju – une entreprise qui se solda rapidement par un échec critique et qui ne lui valut que de manquer de s’étrangler.

Quelque peu étonné, Eli reporta son regard azur sur Flora alors qu’émana de cette dernière une proposition pour le moins surprenante. Ce fut à son tour d’être à court de mots, et il entrouvrit la bouche, incertain quant à ce qu’il pouvait bien lui répondre. De la plus curieuse des façons, ils avaient déjà passé une nuit ensemble – Flora avait renoncé à rentrer chez elle alors qu’une violente tempête rageait à l’extérieur, après qu’Eli eut insisté pour la convaincre de ne pas braver les intempéries sur le trajet du retour. Pourtant, Eli fut frappé par une étrange vague de timidité maintenant qu’elle proposait de lui retourner cette faveur. Quelque peu lâchement, il répondit finalement sur le ton de l’humour, déviant habilement la conversation à l’instant où celle-ci le confrontait à des considérations un peu trop délicates à son goût. « Vous voulez me saouler en toute impunité, Mademoiselle Constantine ? », susurra-t-il, taquin, mais elle ne tarda pas à le rappeler à l’ordre en lui reflétant combien elle était réticente à l’idée qu’il ne reprenne le volant de sa moto en ayant bu, même si la quantité d’alcool qu’il avait ingérée restait sans aucun doute inférieure à la limite autorisée. L’héritier adressa un sourire touché à celle qui ne cacha pas son inquiétude pour sa sécurité, et inclina finalement la tête avec une humilité inhabituelle. « Tu es trop mignonne, Flora. Ne t’en fais pas pour moi. Je prendrai un taxi pour rentrer – comme ça, je ne serai pas dans tes pieds, et les chats ne s’inquiéteront pas de mon absence », finit-il par renchérir, se cachant une nouvelle fois derrière ses boules de poils pour ne pas se confronter à la façon dont la proposition de Flora avait remué ses entrailles.

Quelques instants plus tard, il fut arraché sans cérémonie à ce moment tout particulier partagé avec la petite brune par la sonnerie impatiente de son téléphone, et c’est non sans frustration qu’il abandonna Flora dans le salon pour écouter avec autant de patience que possible ce que Channing pouvait bien estimer suffisamment important pour interrompre sa soirée. D’abord quelque peu ronchon devant cette interruption dont il se serait bien passé, l’aîné finit toutefois assez rapidement par se laisser absorber par la conversation animée avec son cadet, dont la voix familière lui était toujours agréable et avec lequel il n’était en réalité jamais mécontent d’échanger durant de longues minutes. Alors que s’éternisait la conversation, Eli lança plusieurs regards vers l’intérieur, scrutant ouvertement la petite brune qui ne tarda pas à s’activer, d’abord à travers des gestes parfaitement anodins, puis d’une façon un peu plus particulière qui ne manqua pas d’aimanter son regard. Avec un sourire incrédule, il l’observa onduler au rythme du son étouffé de la musique qui s’échappait à travers la baie vitrée. À plus d’une reprise, il dut demander à Channing, le ton de sa voix étrangement absent, de répéter ce qu’il venait de dire, alors que sa concentration sur leur conversation était mise à rude épreuve par les oscillations de la silhouette frêle de la petite souris qui avait cessé d’intercepter ses regards et semblait entièrement absorbée par sa danse solitaire. Ses mouvements revêtaient un caractère captivant – d’une grâce sensuelle sans être lascifs, précis sans être sérieux, et le spectacle était loin de déplaire à l’héritier qui ne se gardait pas de l’observer avec une attention toute particulière, s’arrachant de temps en temps à sa contemplation pour se redonner contenance, juste au cas où elle venait à le surprendre en train de l’observer.

Une fois l’appel achevé après ce qui avait semblé durer d’interminables heures, Eli rejoignit la petite brune qui débordait d’une énergie nouvellement retrouvée, alors qu’elle avait semblé prête à sombrer dans le sommeil seulement quelques minutes plus tôt. Le Walker échappa un petit rire à l’évocation de son frère, et hocha la tête d’un air entendu. « Il aime se donner des airs ténébreux, mais c’est la pire des pipelettes », renchérit-il avec un sourire malicieux. Il n’élabora pas davantage, absorbé par la vision qu’elle continuait de lui offrir, animée de cet enthousiasme pratiquement frénétique qui aimantait son regard. Elle dégageait une telle énergie qu’il ne put s’empêcher de lui faire remarquer ce brusque changement – mais sa remarque resta sans réponse, alors que Flora se mouvait au rythme du nouveau morceau qu’elle avait décidé de partager avec lui, et dont la consonance familière et agréable ne tarda pas à bercer ses oreilles appréciatrices. Soudain, il sentit ses doigts s’enrouler autour de son poignet, tout juste assez longs pour en recouvrir la circonférence, et il l’observa en arquant un sourcil tandis qu’il s’efforça de réprimer le frisson qui le parcourut sur toute sa hauteur à l’initiation de ce simple contact physique. L’expression d’Eli se fit d’autant plus curieuse qu’elle se rapprocha de lui pour l’inviter, sur le ton de la confidence, à la suivre, et à cet instant précis, il aurait juré la suivre absolument n’importe où. Il s’apprêta à lui emboîter le pas, renonçant à se poser la moindre question concernant les idées qu’elle pouvait avoir la tête tout en étant rongé par la curiosité – mais il fut bien vite interrompu dans son élan par la brusque volte-face d’une Flora visiblement surexcitée, qui lui fonça dessus dans un geste désordonné qui arracha un rire amusé à l’architecte. « Hé – ne te casse rien », plaisanta-t-il, laissant retomber la main qu’il avait instinctivement levée en direction de sa silhouette dans un élan protecteur qui s’avéra heureusement inutile. Mais Flora n’avait visiblement cure de ses avertissements, et l’avait déjà entraîné à sa poursuite dans une direction pas tout à fait définie. Eli ne chercha pas à dissimuler la perplexité amusée qui habillait instinctivement ses traits face à la scène irrésistiblement déroutante, et rendit sans hésiter à Flora le regard enjoué qu’elle lui lança à la dérobée tout en le guidant jusqu’au couloir. Naïvement, il crut d’abord qu’elle l’emmenait dans le hamac qui avait déjà été le siège de leur rapprochement quelques mois auparavant, mais elle le détrompa aussitôt en s’affairant au pied d’une trappe. Bien qu’il ne lui fallût pas de grandes capacités de déduction pour comprendre ce qu’elle avait derrière la tête, Eli demeura interdit, et se tint bêtement sur place tout en regardant s’affairer avec frénésie la petite souris à l’énergie débordante. « Toujours », répondit-il machinalement à la question qu’elle lui posa et à laquelle il n’envisageait pas d’autre réplique possible, tant la confiance qu’il en était venu à lui accorder était absolue. Étrangement engourdi, il ne broncha toujours pas lorsqu’elle s’éclipsa, se contentant de la suivre d’un regard attendri qui se mua en une expression sceptique lorsqu’elle revint chargée d’une chaise. Amusé, il rit à la remarque qu’elle lui adressa malicieusement avant de s’aventurer dans une entreprise étonnamment périlleuse, qui arracha un frisson désagréable au Walker. Sans hésiter cette fois-ci, il avança d’un pas pour attraper le dossier de la chaise et stabiliser le meuble, peu désireux de voir Flora s’écraser au sol au détour d’un mouvement un peu trop imprudent. « Tu sais que je suis plus grand que toi, et que j’aurais pu t’aider, pas vrai ? », demanda-t-il inutilement, la voix chargée d’un soupçon de reproche moqueur, sans pour autant insister alors qu’il la regarda grimper le long d’une échelle à l’aspect pas franchement rassurant, le regard à nouveau happé par les mouvements souples de la petite brune. Il croisa son regard lorsqu’elle passa sa tête par la trappe restée ouverte, et lui rendit son sourire avant d’entamer, prudemment, son ascension pour la rejoindre. « J’arrive, j’arrive », annonça-t-il précipitamment, soucieux de ne pas voir le bois ancien de l’échelle céder sous son poids – mais, heureusement, ce scénario catastrophe ne se produisit pas et il parvint sans encombre à l’étage supérieur, clignant à quelques reprises des yeux pour tenter de s’habituer à la pénombre environnante. Il patienta jusqu’à ce que Flora ne lui indique la direction à emprunter, et la suivit docilement à l’extérieur, sur ce qu’il devinait être une terrasse aménagée sur le toit de l’immeuble.

Mais rien de ce qu’il aurait pu deviner n’égalait le spectacle qui ne tarda pas à apparaître sous son regard ébahi alors que des guirlandes lumineuses révélaient progressivement le trésor caché sur ce toit. Un sourire incrédule se dessina sur les lèvres pleines du Walker, dont les yeux naviguèrent sur les coussins colorés, les lampions aux couleurs tout aussi chatoyantes et les multiples plantes qui habillaient l’endroit. Il devina le regard de Flora posé sur lui, aussi se força-t-il à s’arracher à sa contemplation après quelques instants qui l’avaient vu rester parfaitement immobile, et il lui adressa un sourire rayonnant en croisant ses prunelles d’ambre. « C’est magnifique, Flora – vraiment magnifique », répondit-il d’un ton admiratif, à l’enthousiasme largement palpable. Son sourire s’élargit à la proposition teintée d’impertinence qu’elle lui fit ensuite, et il haussa les sourcils avec amusement. « Vos désirs sont des ordres, mademoiselle Constantine. Faisons honneurs à toutes ces femmes anonymes qui ont rendu ce moment possible », annonça-t-il, quelque peu théâtral, avant de continuer sans hésiter le geste qu’elle avait initié en lui attrapant la main. Il ne tarda pas à se calquer sur le rythme qu’elle avait initié, calqué sur la musique qui leur parvenait depuis l’étage inférieur. Les notes de pop se mariaient à merveille avec l’atmosphère envoûtante des lieux, et Eli ne tarda pas à se retrouver parfaitement absorbé par le moment, son regard aimanté à celui noisette en contrebas du sien à chaque fois que leurs silhouettes se rapprochaient avant de s’éloigner à nouveau, dans une harmonie parfaite qui, si elle n’était pas aussi sophistiquée que celle qu’ils avaient exécutée sur le morceau de jazz au milieu du casino quelques semaines plus tôt, n’en demeurait pas moins fluide et naturelle. Les pas étaient simples, leur enchaînement naturel, et pourtant, danser avait rarement paru aussi amusant à celui qui ne se lassait pas de la présence de celle qu’il s’aventurait parfois à faire virevolter avant de la réceptionner dans le creux de ses bras et de la laisser s’éloigner à nouveau, toujours légèrement à contrecœur – mais la déception n’était, à chaque fois, que de courte durée, car elle ne tardait jamais à faire place à une nouvelle rencontre entre leurs corps enivrés tant par la mélodie que par la situation. Bientôt, les dernières notes du morceau retentirent avant de faire place à une autre chanson, qui fit briller de malice les azures de l’héritier. « Tu sais danser la salsa ? », la défia-t-il dans un murmure, plaçant une main dans le haut de son dos et logeant la main de Flora dans l’autre. « Un, deux, trois, quatre… », compta-t-il à voix basse, esquissant des pas précis tout en entraînant la petite brune dans ses mouvements.

Il ne sut exactement combien de chansons dura ce délicieux interlude, avant que la cadence ne finisse par ralentir et que l’héritier ne finisse par avouer : « J’ai soif – je vais avoir besoin d’un peu de carburant, si tu veux continuer à profiter de mes talents. » Il sourit avec légèreté, tout en se laissant tomber dans les coussins moelleux derrière lui, s’étirant paresseusement avant de retrouver le regard de Flora. « Et puis, autant que ce retour en taxi en vaille la peine, pas vrai ? », plaisanta Eli, quelques secondes avant que son regard ne tombe sur une bouteille à l’aspect drôlement familier, partiellement dissimulée par une palette sous laquelle elle avait dû rouler. « Tiens, tiens – ne serait-ce pas ton fameux poison ? », demanda-t-il rhétoriquement avant de se pencher en avant et d’attraper la bouteille d’alcool particulièrement traître qu’il avait eu l’occasion de goûter lors de sa première visite des lieux, et qui lui était monté bien plus vite à la tête qu’il ne l’avait imaginé. Il reporta un regard espiègle sur Flora, affichant un sourire qui ne présageait rien de bon – ou du moins, rien de bien intelligent. « Et toi, Constantine, tu as soif, ou tu commences à fatiguer ? », s’enquit-il, le ton délibérément provocateur.

rainmaker



❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

leather party (eliora #18) S16fg64
leather party (eliora #18) MDGtleV
leather party (eliora #18) FaiOtwn
leather party (eliora #18) 4GUwOAz
Revenir en haut Aller en bas
Flora Constantine
Flora Constantine
la petite souris
la petite souris
leather party (eliora #18) 7vHkInU Présent
ÂGE : trente-et-un ans (02.02.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : une aiguille et du fil cousent entre eux les morceaux de son coeur fragilisé dont elle ignore comment stopper les saignements
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
leather party (eliora #18) Tumblr_poblqmGG5I1xhaux3o1_540
POSTS : 514 POINTS : 120

TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
CODE COULEUR : #7380B5
RPs EN COURS :
leather party (eliora #18) 83e3aec30ba7f805f6c96f4d99fe57a6794c5705
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

leather party (eliora #18) 7af2b1c79e534ae906eb6e6edac1f4e6a75c279c
WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

leather party (eliora #18) Exjd
STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

leather party (eliora #18) Ft18
POWERPUFF › uc.

leather party (eliora #18) Pqdg
FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

leather party (eliora #18) Aug2
FLOYA › uc.

leather party (eliora #18) 18c9a4da9a22a958ccd0d2117c762129a505469b
FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

RPs EN ATTENTE : auden #4
RPs TERMINÉS : (2022) auden #1ambrose #1(event) défilé weathertonelijah #1millie #1elijah #5james #1elijah #3auden #2bellamy #1carl #1

(2023) malone #1auden #3elijah #4elijah #2elijah #7elijah #8kieran #1elijah #6elijah #9jordan #1august #1elijah et blakeambrose #2penny #1blake #2shiloh #1elijah #16 aushiloh #2elijah #15tessa #1elijah #11eliora #12james #2ambrose #3kieran #2zoya #2blake #3millie #2


nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
nanowrimo 2023 › 80 000 mots ✓

leather party (eliora #18) 2Fmhih2
leather party (eliora #18) Y9oy77A

AVATAR : emma watson
CRÉDITS : cristalline (avatar) astra (signature) loonywaltz (userbars)
DC : channing walker (ft. matthew daddario)
PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 15/08/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45755-we-accept-the-love-we-think-we-deserve-flora
https://www.30yearsstillyoung.com/t45768-flora-what-lies-beneath-the-surface
https://www.30yearsstillyoung.com/t47662-flora-constantine

leather party (eliora #18) Empty
Message(#) Sujet: Re: leather party (eliora #18) leather party (eliora #18) EmptyDim 3 Déc 2023 - 20:26



leather party

Il ne serait pas dans ses pieds, et les chats ne s’inquiéteraient pas de son absence. Flora, elle s’était souvent plainte des signaux contradictoires envoyés par l’héritier - pourtant, faute était de constater qu’elle avait toujours été la seule à leur attribuer une connotation bien plus biaisée que celle qui ne leur avait jamais été donnée. Elijah avait toujours été sincère avec elle, peu importe qu’elle ait parfois cru le contraire en interprétant ses mots avec plus de profondeur qu’il ne leur en avait jamais conféré. Avec du recul, et en adoptant un point de vue plus objectif sur la situation, l’héritier ne lui avait jamais fait de promesse ni n’avait cherché à la tromper. Il était un homme bon, tendre et bienveillant - mais l’était à n’en pas douter avec tous ceux qu’il appréciait, et si elle avait été aimantée à ses mots et ses caresses le magnétisme n’avait jamais fonctionné sur celui qui s’était condamné lui-même à le répandre plutôt que le percevoir. C’était honorable - aussi stupide et absurde que louable, et comme elle s’était déjà surprise à le penser Flora le considérait si amoureux de la vie qu’il en avait oublié d’aimer la sienne. Sans doute était-il trop égoïste avec lui-même, trop généreux avec les autres, et probablement avait-il appris trop rapidement de ses erreurs pour prendre le risque de les réitérer. À demi-mots, un sachet de poudre étranglé entre ses doigts, l’aîné lui avait confié l’horreur avec laquelle son coeur avait été poignardé par le passé, la force avec laquelle il avait saigné et la prudence dont il le couvrait désormais de crainte qu’une nouvelle blessure ne lui soit fatale. Elle comprenait Flora, elle assimilait les raisons de sa crainte, mais ne pouvait s’empêcher de trouver cela lâche pour un homme aussi solaire que celui qu’il était. Rares étaient ceux qui ne perdaient pas au moins une fois au jeu de l’amour, mais plus rares encore étaient ceux à ne jamais y rejouer. Elijah pouvait gagner la partie, la petite souris en était persuadée - mais il avait si peur de ne pas y parvenir, l’échec trop intolérable pour celui trop peu habitué à s’y confronter, qu’il avait choisi de se conforter dans l’idée d’être accompli sans avoir besoin de le prouver. Sincère avec les autres, malhonnête avec lui-même. Sentimental avec ses proches, hermétique avec sa personne. Elijah était paradoxal, maniait avec une frustrante perfection la balance de la chimère et celle de la réalité, et Flora ressentait trop puissamment chacune d’entre elles pour ne pas en souffrir. Mais jamais l’héritier n’avait jamais voulu déséquilibrer la balance, uniquement elle.

« Tu sais que je suis plus grand que toi, et que j’aurais pu t’aider, pas vrai ? » Il est suffisamment grand pour l’aider à déverrouiller la trappe, bien assez fort pour la soulever de terre le temps qu’elle actionne le mécanisme d’ouverture - tout autant qu’elle est bien assez agile et débrouillarde pour parvenir à ses fins sans que ses mains brûlantes n’entrent inutilement en contact avec sa peau fraîche. Son regard trouve le sien à la dérobée alors qu’elle manie, avec une aise insoupçonnée, la canne qui se verrouille dans la trappe et la pousse à s’ouvrir la seconde suivante. « Je sais. » chuchote-t-elle avec un brin de malice pour toute réponse, appuyant ses paroles d’un clin d’oeil complice avant d’échapper un rire et d’abandonner son bâton dans un coin du couloir. Elle grimpe avec tout autant d’agilité le long de l’échelle, et en vient à tendre sa tête par l’ouverture alors qu’Elijah n’est pas déjà à ses côtés. « J’arrive, j’arrive » Avait-il déjà eu un peu de poussière dans les cheveux et frôlé quelques toiles d’araignées ? Flora savait qu’il n’était pas un sain - il lui avait avoué avoir eu une enfance ponctuée d’excès, mais la petite brune ne pouvait s’empêcher de se demander dans quelle mesure ces derniers s’étaient étendus. Il avait fumé quelques joints, certes, mais avait-il goûté à d’autres interdits en dehors des remparts de sa vie dorée ? N’ayant à faire que quelques pas pour gagner l’extérieur, Flora se formalise à peine de l’obscurité - elle ne la considère pas vraiment comme telle ici, et bientôt la porte métallique s’ouvre sur un grincement qui laisse pénétrer dans son sillon les reflets du ciel assombri par l’heure tardive de la journée. Les guirlandes lumineuses, les coussins moelleux et autres clichés nécessaires à la concrétisation d’un tel espace s’offrent à eux et la brune guette avec un mélange d’appréhension autant que d’excitation la réaction de celui, cela elle en était sûre, habitué à des panoramas et agencements mille fois plus spectaculaires. « C’est magnifique, Flora – vraiment magnifique » Ses lèvres s’étirent face à l'enthousiasme que l’héritier au regard anormalement appréciateur lui témoigne, et elle ne parvient à empêcher ses joues de s'empourprer légèrement. Ce n’est pas la vue de l’une des meilleures loges au Lyric Theatre, pas non plus celle de son penthouse - mais c’est un peu l’équivalent, pour elle, de ce qu’elle peut lui proposer et qui s’en rapproche le plus. Désignant d’un geste un peu théâtral l’espace, elle s’avance en invitant Elijah à en faire de même, guillerette et enjouée à l’idée qu’il se plaise suffisamment ici pour y rester avec elle quelques minutes. « On faisait des peintures avec Millie quand on a découvert cette trappe. » explique-t-elle brièvement, partageant l'anecdote avec Elijah sans que cette dernière ne soit passionnante ou nécessaire outre-mesure - mais le faisant tout de même, confiante quant à soutirer un sourire à son invité. « On a passé le reste de la journée ici en abandonnant nos travaux du dimanche, et on a tout aménagé petit à petit. » poursuit-elle avant de se tourner vers lui à l’entente des notes qui leur parviennent depuis le balcon, son sourire s’égayant encore davantage avant qu’elle ne l’encourage à faire honneur aux pieds sacrifiés pour peaufiner ses pas de danse.

« Vos désirs sont des ordres, mademoiselle Constantine. Faisons honneurs à toutes ces femmes anonymes qui ont rendu ce moment possible » Sa main s’enroule à la sienne et il ne faut qu’un seul virevoltement à la brunette pour partir d’un rire, rendue aux mains et aux mouvements de l’héritier avec une infaillible docilité. Elijah pourrait la faire danser et tournoyer des heures durant qu’elle serait bien incapable de se lasser de la souplesse et facilité avec laquelle il encourage son corps à se mouvoir dans l’espace, celle dont il la fait se sentir minuscule au creux de ses bras et paradoxalement si importante. Leurs regards enjoués se scellent à intervalles réguliers et Flora se perd volontiers dans ses prunelles azur à chaque fois que lui en est donnée la chance, éternellement rieuse en les croisant. Ses mains sont réconfortantes dans les siennes, ses décisions assurées dans les moindres d’entre elles, et la petite souris se laisse porter par la spontanéité de leur échange comme s’ils s’étaient entraînés à danser ainsi depuis leur plus jeune âge. Comme s’ils avaient répété, des années durant, la chorégraphie aussi aléatoire que millimétrée à laquelle ils se prêtent, depuis toujours destinés à la réaliser sur ce toit aménagé sous les lumières vacillantes qui se reflètent sur leurs traits apaisés. Lorsque la mélodie touche à sa fin, Flora reprend mollement son souffle, sa main toujours dans celle bien plus grande qui pourrait l’engloutir toute entière si elle se refermait - et celle libre chasse les mèches qui tombent sur son front, un souffle d’aise franchissant la barrière de ses lèvres. « Tu sais danser la salsa ? » Ses sourcils se froncent après un moment de latence, le temps pour elle de réaliser la portée de ses mots et la changement musical qui s’est opéré en fond. « Non ? » chuchote-t-elle spontanément en échappant un rire, la sonorité ayant facile à s’échapper d’entre ses lèvres à la façon dont l’alcool et leurs tournoiements ont secoué ses émotions. « Non Elijah, je ne sais pas danser la salsa. » répète-t-elle comme dans un besoin de se faire plus claire, prête à se séparer de sa main quoiqu’à contre coeur - mais n’y étant finalement pas contrainte. Rapprochée de lui, sa paume tiède se posant dans son dos et l’autre enserrant ses doigts, Flora plonge son regard dans le sien sous un tressaillement. « Un, deux, trois, quatre… » Ses yeux s’arrondissent et sans avoir le temps de protester, la brune fait à nouveau confiance à l’héritier en se pliant à sa volonté et ses talents - surtout ces derniers.

La deuxième mélodie se termine et, lorsque la paire achève finalement de danser, Flora tremble brièvement en réajustant son équilibre sur ses deux pieds. Ses mains vides, elle les passe sur son visage en fermant les yeux, l’air emplissant généreusement ses poumons à mesure qu’elle s’ancre à nouveau à la réalité. Elle n’a jamais suivi un tel rythme en danse, encore moins après avoir bu, et la brune ne doit son intégrité qu’à une chance surprenante - elle n’a pas la nausée, ni n’a perdu sa balance dans une courbe, et Flora rit nerveusement à voix basse en réalisant à quel point la situation aurait pu lamentablement échapper à son contrôle. Ses yeux retrouvent la silhouette du grand brun dans un sourire, et elle se pince les lèvres à sa remarque. « J’ai soif – je vais avoir besoin d’un peu de carburant, si tu veux continuer à profiter de mes talents. » - « Ça ne doit pas être facile tous les jours d’être toi. » le taquine-t-elle tandis qu’il s’éloigne, réalignant péniblement deux premiers pas dans l’axe avant de reprendre suffisamment ses esprits pour aller se laisser tomber sur les coussins aux côtés de celui qui s’y étire déjà. Elijah et son habitude à s’étirer comme un félin la fait sourire, et Flora laisse tomber son regard sur la façon dont ses muscles roulent momentanément sous sa peau avant de s’immobiliser négligemment. « Et puis, autant que ce retour en taxi en vaille la peine, pas vrai ? » La piqûre de rappel la frappe avec une drôle d’intensité, et Flora ne réagit pas vraiment en se contentant d’hausser les épaules d’un air détaché. Attrapant un plaid posé sur les coussins qu’elle vient passer par dessus ses épaules, la petite brune se réduit un peu davantage en rassemblant ses jambes contre elle sans jamais quitter Elijah du regard. « Si tu le dis. » - « Tiens, tiens – ne serait-ce pas ton fameux poison ? » Elle l’observe se pencher sous une palette pour sortir une bouteille étonnamment familière, et se met à sourire d’un air coupable - Millie et elle avaient probablement été trop ivres pour se pencher convenablement pour la récupérer, et l’avaient à coup sûr oubliée par la suite. « Et toi, Constantine, tu as soif, ou tu commences à fatiguer ? » L'espièglerie de son regard la fait s'emmitoufler d’un air coupable sous la couverture, avant qu’elle ne relâche cette dernière comme si elle n’en avait plus besoin. « Moi, fatiguée ? » fait-elle mine de s’offenser, sans pour autant lui réclamer la bouteille bien qu’elle y ait posé son regard. D’une manière idiote, Flora n’a pas regoûté à son alcool préféré et particulièrement sucré depuis qu’elle en a associé le parfum à celui qui en dévisse le capuchon, et son coeur se serre désagréablement à l’idée. De la même façon que si elle s’apprêtait à revivre son rejet sur le sol détrempé de son salon, Flora reste interdite de longues secondes en regardant Elijah en dérober une gorgée à même le goulot, et finalement sa main se tend quoiqu’avec moins d’entrain qu’elle en aurait eu habituellement. « Laisse moi en un peu. » demande-t-elle d’une voix plus basse, saisissant le contenant avant d’en porter sans réfléchir l’ouverture à ses lèvres. Une première gorgée dégringole entre ses lippes, amère et douce, puis une deuxième, proscrite et familière, avant que Flora en avale jusqu’à une troisième particulièrement longue. Son visage se tord en une grimace et elle éloigne la bouteille de sa bouche, le goût d’Elijah mélangé à celui du réconfort sur ses lèvres, la tendant à nouveau à l’héritier sans le regarder. « Tiens, je te laisse le reste. » annonce-t-elle en ravalant un toussotement à la seule force de sa fierté, une pensée malheureuse qu’elle se force à occulter au plus tôt. Elle n’a pas le droit d’être triste, pas à cette simple pensée, pas alors qu’Elijah est prêt à lui offrir toutes les autres choses qu’elle peut bien se plaire à lui demander. En bas, une nouvelle mélodie prend le pas sur une autre, et les notes ne mettent qu’un fragment de seconde à être reconnues par celle qui a regardé le film dont elles sont tirées trop de fois pour toutes les compter. À nouveau égayée d’un sourire, la petite brune se reporte sur le brun lorsqu’elle sent son regard sur lui. « Fais ton plein de carburant et viens par ici, grand danseur. » l’invite-t-elle en se relevant, secouant un peu la tête pour éclaircir ses idées. Dénouant ses mèches uniquement pour mieux les rassembler en un chignon approximatif, Flora en tire machinalement deux mèches de part et d’autre de ses oreilles - et c’est à son tour d’être espiègle en se reculant pas à pas. « Ne me fais pas tomber, s’il te plaît. » demande-t-elle d’une voix timide, patientant pour les notes clés de la mélodie, avant de s’élancer vers lui à grandes enjambées.

Comme Bébé l’a fait bien avant elle en s’élançant vers Johnny, Flora court vers Elijah et se donne ce qu’elle espère être suffisamment d’impulsion pour permettre à l’héritier de la porter l’espace de quelques secondes. Elle est moins bonne danseuse que la jeune femme, a un équilibre plus approximatif, mais au moins autant de confiance en son partenaire que l’actrice en avait à l’époque du tournage - cela ne fait pas tout, probablement pas, mais la petite souris espère que cela suffira pour compenser son manque de technique. Fermant les yeux un peu plus fort que nécessaire au moment de se propulser vers le haut, ne rendant sa légère appréhension perceptible par cet unique réflexe qui ne freine en rien son élan, Flora ne les rouvre que lorsque ses pieds flottent à une bonne hauteur du sol. Suspendue dans l’air, le ventre gainé, sa ceinture abdominale cède toutefois rapidement sous le rire enfantin qui monte dans sa gorge. Flora lévite quelques secondes d’éternité dans les airs, les mains d’Elijah la soutenant comme si elle ne pesait pas davantage que la bouteille d’alcool qu’il lui avait tendue quelques minutes plus tôt, et la brune est celle qui laisse son corps fondre dans les bras de l’héritier qui aurait probablement pu la porter bien plus longtemps si elle était parvenue à réfréner son rire. Hilare, heureuse sans jamais parvenir à s’habituer que Elijah accepte de la suivre dans les moindres de ses folies, la brunette trouve son regard alors que le sien est baigné de quelques larmes de joie accumulées par la fraîcheur de l’air, la légèreté de l’alcool et la quiétude que lui apporte les moments qu’ils partagent. Une main enroulée autour de son cou alors qu’elle retouche progressivement le sol en freinant sa redescente, l’autre essuyant le coin de ses yeux, Flora sourit quoiqu’un peu niaisement en parcourant les yeux azur qui l’observent avec toute la bienveillance du monde. « Merci Elijah - maintenant je sais que je suis trop chatouilleuse pour ces bêtises » chuchote-t-elle à voix basse, craignant de briser peu importe ce qui flotte entre eux à cet instant, incapable de renoncer au sentiment qu’elle ressent ainsi lovée dans ses bras.
rainmaker



 
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby

leather party (eliora #18) Iic5
Revenir en haut Aller en bas
Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
leather party (eliora #18) IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
leather party (eliora #18) 3ce1e35bae9764a4770e1145bd3127218e0b550b
POSTS : 2521 POINTS : 2000

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

leather party (eliora #18) K67f
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

leather party (eliora #18) J7at55c
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

leather party (eliora #18) Tumblr_nv3751vjYK1txaqq4o2_250
ELETT ✵ boy, when I left you, you were young, i was gone, but not my love. i want you to be happy, free to run, get dizzy on caffeine, funny friends that make you laugh. i know you'll feel the ghost of some memories so warm.

leather party (eliora #18) Giphy
ELIYA ✵ yes my love, i confess to you - i am only here to break your heart in two. the very flower you chose that day, its only task was to decay. indeed, it's wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light - your loving arms are the true delight.


RPs EN ATTENTE : zoya #5

leather party (eliora #18) P5kx

Spoiler:

RPs TERMINÉS : elila #1channing #1lexie #1mila #1elila #2zoya #1walkers #1sofia #1eliora #1eliora #2 (au bunyip) rhett #1eliora #3eliora #4eliora #5lexie #3channing #3mila #2gabrielle #1xmas 2022eliora #6eliora #7ji-yoon #1rhett #2zoya #2lexie #4eliora #8naomi #1mila #3zoya #3rhett #3eliora #9blake #1eliora #10 + blake #2dahlia #1rhett #4walkers #3eliora #15eliora #16 (au)channing #6 (au)eliora #11savannah #1eliora #12mila #4zoya #4channing #4

leather party (eliora #18) Y9oy77A
AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), sillyrabbit81 (gif profil), henrycavilledits (gif signature), mon reuf (le reste)
DC : aucun
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t44193-survival-of-the-fittest-eli
https://www.30yearsstillyoung.com/t44486-elijah-king-of-the-clouds

leather party (eliora #18) Empty
Message(#) Sujet: Re: leather party (eliora #18) leather party (eliora #18) EmptyMar 5 Déc 2023 - 23:44




Leather Party

@Flora Constantine & Elijah Walker



Depuis sa plus tendre enfance, Eli avait été habitué à ce que toutes les portes s’ouvrent sur son chemin. Tout lui avait toujours souri, avec une aisance remarquable, et il avait progressé au sein du monde en considérant que ce dernier lui appartenait. Avec cette assurance caractéristique de ceux qui bénéficiaient des mêmes privilèges que lui, il prenait ce qui était à sa portée, et n’hésitait jamais à demander ce qui ne l’était pas encore, sans jamais rencontrer de refus. La possibilité de concrétiser ses désirs n’avait jamais été une question – seules comptaient la façon d’y parvenir et quelles ficelles tirer pour y arriver. Le refus ne faisait pas partie du quotidien du Walker : il était rare, mais pas impossible, qu’il y recoure lui-même, et plus rare encore qu’il en rencontre. Ainsi, sans se considérer particulièrement capricieux, il avait complaisamment pris l’habitude d’obtenir ce qu’il souhaitait, sans s’interroger quant au risque que le contraire ne se produise. Ce mode de pensée n’était qu’un pan parmi les nombreux autres qui constituaient sa vie aux accents surréalistes, si éloignée de celle que menaient la plupart des personnes qu’elle paraissait régulièrement incompréhensible aux yeux de ces dernières – et, de la même façon, lui-même peinait à appréhender à quel point sa routine n’avait absolument rien de banal, ni combien elle différait de celles des autres. Dépenser sans compter, bien qu’il ne mène pas le plus clinquant des modes de vie, entrer dans chaque pièce comme s’il était celui qui la possédait, évoluer avec sérénité dans un monde pourtant semé d’innombrables embûches, constituaient autant d’aspects qui faisaient de lui un homme finalement bien déconnecté de la réalité, malgré son insistance à démontrer le contraire en se montrant aussi accessible que le lui permettaient les innombrables différences qui le distinguaient de ceux qu’il aimait côtoyer en-dehors de son cercle de privilégiés.

Elle figurait bien évidement en haut de cette liste de personnes issues d’un autre monde dont il était avide de brouiller les frontières dans un simple désir de les voir ses rapprocher. Flora, en dépit de la complexité de sa personne et de ses innombrables facettes toutes plus surprenantes les unes que les autres qu’il continuait de découvrir au fil de leurs rencontres, incarnait la simplicité et l’humilité d’un monde qu’il côtoyait de près sans jamais pleinement être parvenu à s’y mêler. Eli n’avait jamais bronché devant l’expérience – et les multiples épisodes qui l’avaient vu se frotter à un univers qui n’était pas le sien s’étaient montrés aussi plaisants qu’étonnants, poussant volontiers l’héritier dans son désir de s’éloigner, toujours un peu plus, de sa zone de confort. Mais, malgré ses innombrables bons côtés, cette immersion s’était également accompagnée d’un aspect nettement moins facile à accepter : l’incontournable inaccessibilité de celle qu’il désirait de tout son être, mais qui restait désespérément hors de sa portée. Il se savait responsable de cette situation infiniment frustrante, avait conscience d’avoir commis le premier le faux pas qui les avait tous deux condamnés – mais, en y réfléchissant, ne pouvait s’empêcher de relier son initiative idiote précisément à cette maudite différence entre leurs deux univers, qu’il avait redoutée sur les conseils de son frère cadet au point de proscrire toute prise d’initiative romantique. La crainte d’abuser de son ascendant sur elle en tentant de la séduire l’avait immobilisé dès les premiers jours, là où il n’aurait pas hésité un instant si les enjeux avaient été différents. Progressivement, il s’était condamné d’une façon de plus en plus irrévocable à n’occuper à ses côtés qu’un rôle, bien qu’épanouissant et pourvoyeur d’innombrables moments de bonheur, terriblement insuffisant à ses yeux. Depuis, Flora l’avait confronté à ses erreurs de jugement, et comblé par la force de ses mots le fossé qu’il avait mentalement creusé entre leurs positions à tous les deux – mais le mal était fait, chacun avait parcouru sa route de son côté sans jamais réellement s’éloigner de l’autre, et maintenant qu’il renouait avec une sensation de familiarité apaisante depuis trop longtemps perdue de vue aux côtés de la petite brune, Eli ne pouvait néanmoins empêcher ces doutes et questionnements de consumer une partie de son esprit. Flora avait été la seule des deux à oser les évoquer à voix haute, confirmant qu’il n’était pas le seul à avoir laissé la pensée le traverser : et s’ils étaient réellement trop différents pour être compatibles ? Et si cette fusion entre leurs deux univers n’était que le produit illusoire d’un énième caprice orchestré par son esprit détaché de la réalité ?

Ces doutes pernicieux n’occupaient que l’arrière-plan de l’esprit d’un Eli conquis par le moment qu’ils étaient en train de partager, que rien n’empêchait de s’émerveiller devant la beauté de la terrasse de Flora, de savourer leur proximité alors qu’il lui apprenait à danser la salsa, ni de s’attendrir devant le spectacle qu’elle lui offrait, brutalement silencieuse et emmitouflée dans une couverture là où elle s’était montrée joueuse et téméraire encore quelques instants plus tôt. Une partie de l’héritier remarqua l’étrangeté de ce brusque changement d’attitude chez la petite brune dont il avait entre-temps répertorié l’ensemble des expressions faciales, pourtant, sans nul doute assez lâchement, il n’osa pas la questionner à ce propos, au lieu de quoi il préféra se dissimuler derrière l’excuse qu’il valait mieux lui laisser son intimité plutôt que de tenter de s’y immiscer. Il fit ce qu’il faisait de mieux dans ce genre de situations : aborder ces dernières avec légèreté jusqu’à ce qu’elles s’apaisent, en l’occurrence au moyen de la bouteille d’alcool dérobée sous l’un des fauteuils, qu’il ne tarda pas à ouvrir avant de la tendre à Flora. Lui-même peina à réprimer une grimace en retrouvant le goût sucré mais incroyablement fort de la boisson, et il esquissa un sourire entendu en reconnaissant l’ébauche d’une expression similaire, habilement dissimulée, sur le visage de Flora lorsque celle-ci avala quelques généreuses gorgées de la bouteille. Il ne détacha pas son regard de son visage, et se fit piteusement la réflexion que, dans d’autres circonstances, il n’aurait pas hésité à lui demander ce qu’il se tramait dans son esprit, ni à trouver les bons gestes pour l’aider à retrouver le sourire. Mais, à cet instant précis, Flora lui sembla à nouveau impossiblement inaccessible – à moins qu’il ne fût simplement trop lâche pour risquer de découvrir qu’il était la cause directe du froncement de sourcils furtif qu’il aurait juré voir traverser son visage quelques minutes plus tôt.

Heureusement pour eux, Flora n’attendit pas Eli pour se sortir de son drôle d’état, et, aidée par les premières notes familières d’une chanson qui avait bercé l’enfance d’Eli, elle se releva bientôt d’un bond, sa joie de vivre retrouvée et accompagnée d’une expression mutine qui ne manqua pas de faire sourire l’héritier. Ce dernier ne se fit pas prier et se releva à son tour, avant de descendre les dernières gorgées de la bouteille qu’il abandonna sur la table basse avant de se positionner en face de Flora, à quelques mètres de cette dernière. « Jamais », répondit-il avec un sourire en coin, les bras déjà légèrement tendus dans sa direction tandis qu’il l’observa attendre le moment fatidique. Lorsqu’elle s’élança vers lui, Eli ne la quitta pas du regard, son sourire s’élargissant légèrement en la voyant clore les yeux mais poursuivre son élan sans ralentir. Dans un geste parfaitement synchronisé, il leva les bras au moment où elle s’élança dans les airs, et l’attrapa par la taille comme s’ils avaient répété cette danse à d’innombrables reprises. Aussitôt, il tendit les bras au-dessus de lui, et releva la tête pour contempler la silhouette de Flora se découper sous les étoiles qui brillaient dans le ciel nocturne. Étonnamment, Eli ne trembla pas – l’effort physique n’était pas particulièrement éprouvant, mais le moment en lui-même aurait pu le faire chavirer, et il fit démarrer une nuée de pensées difficilement répressibles. Lorsque Flora ouvrit les yeux et croisa son regard, toutes ses questions se turent toutefois instantanément, et rien n’exista d’autres, durant quelques secondes, alors qu’ils se regardèrent avec une expression toute particulière. Le contact visuel ne tarda toutefois pas à s’interrompre alors que Flora partit d’un éclat de rire, qui trouva écho dans le sourire réjoui d’un Eli brièvement déstabilisé lorsqu’elle se laissa tomber dans ses bras, qui ne tardèrent pas à retrouver leur tonus tout en la faisant doucement descendre de son perchoir. Alors qu’il achevait de lui faire regagner le sol avec prudence, il croisa à nouveau ses prunelles noisette où perlaient des larmes qui faisaient briller ses yeux joyeux, et il se retrouva une nouvelle fois happé par l’instant aux innombrables connotations. Eli laissa reposer un peu plus longtemps ses mains autour de la taille de Flora, leur prise bien trop confortable pour renoncer immédiatement au contact – et, si son sourire ne perdit rien de sa ferveur, il fut à nouveau submergé par ce constat impitoyable : elle était au creux de ses bras, le regardait comme on l’avait rarement observé, et pourtant, elle demeurait intouchable. Il aurait été si aisé de détacher l’une de ses mains de sa taille pour la loger contre sa joue, ou pour attraper doucement son menton et capturer ses lèvres dans un baiser qui aurait scellé à la perfection cette scène absolument parfaite. Mais il n’en fit rien ; lui, qui n’avait jamais hésité à prendre tout ce qui était à sa portée sans jamais trop se soucier de conséquences, se retrouva une nouvelle fois profondément impuissant devant l’effet qu’elle exerçait sur lui, et les innombrables contraintes qui continuaient de régir cette relation absolument incompréhensible. Flora l’arracha à ses considérations avec une remarque prononcée à voix basse, et Eli reprit aussitôt contenance, avant de chuchoter à son tour : « Dommage – on a fait ça comme des pros, pourtant. » Il la gratifia d’un clin d’œil, avant de se résoudre à relâcher sa taille, n’ayant désormais plus de prétexte pour continuer à la tenir.

Ses mains ne manifestèrent toutefois aucun empressement à s’éloigner de celle qu’elles avaient étreinte, et alors que l’une flotta à proximité des côtes de Flora, l’autre vint trouver la paume que cette dernière avait fini par détacher de sa nuque. Lentement, il entama un mouvement visant à lever le bras de Flora en même temps que le sien, et la fit tournoyer sur elle-même à un rythme tout aussi prudent alors que retentissaient les dernières notes de la chanson culte de Dirty Dancing. Il esquissa un nouveau sourire en s’apprêtant à retrouver son regard de Flora à l’issue de sa pirouette, mais les retrouvailles entre leurs prunelles furent postposées alors que la petite souris sembla soudain victime d’un équilibre précaire et manqua de trébucher avant de retrouver sa position de base. Instinctivement, sa main qui tenait la sienne se resserra autour de cette dernière, tandis que l’autre vint s’appuyer contre son dos dans un geste protecteur afin de la stabiliser. « Woah – attention, mademoiselle Constantine », lança-t-il d’une voix rieuse, emprunte d’un soupçon de moquerie en interceptant son regard d’ambre. À nouveau, l’héritier sembla étrangement réticent à rompre le contact physique spontanément initié à l’approche de la catastrophe imminente. « Et si on redescendait, se remettre de nos efforts ? », suggéra-t-il, le ton de sa voix à nouveau plus doux alors qu’il sondait son regard avec fixité. Il ne laissa pas s’éterniser le silence entre eux et précisa rapidement, sans trop savoir pourquoi : « Mais je peux encore rester – enfin, je ne suis pas pressé. » Peut-être avait-il mieux interprété l’étrange silence de Flora quelques minutes auparavant qu’il n’y paraissait, en dépit de sa nonchalance et de l’absence de réaction qu’il avait manifestée sur le moment. Ou bien, peut-être leurs instincts s’alignaient-ils parfois mieux que leurs réflexions conscientes.

Pour le retour vers l’appartement, ce fut Eli qui ouvrit la voie en direction de l’échelle, tout en jetant des regards réguliers par-dessus son épaule pour s’assurer que Flora le suivait bien. Une fois arrivé au niveau de la trappe, il jeta un regard critique à la structure bancale censée les amener à l’étage inférieur, avant de se tourner vers la petite brune avec un sourire qui ne masquait pas entièrement son incertitude. « Je passe en premier, d’accord ? Suis-moi de près », suggéra-t-il tout en étant conscient du caractère sans doute ridicule de sa préoccupation, car Flora était de toute évidence montée et descendue de cette échelle à d’innombrables reprises sans encombre. Il n’en démordit toutefois pas moins de son plan, et entama prudemment sa descente le long des barreaux de bois fragile tout en gardant le regard rivé sur celle qui le suivait de près. Une fois arrivé sain et sauf sur le palier, il ne s’éloigna pas de l’échelle, les bras tendus en direction de Flora qui acheva, à son tour, sa descente sans incident, atterrissant entre les mains protectrices de l’héritier qui les laissa presque aussitôt retomber, soucieux de ne pas paraître envahissant. Ils prirent la direction du salon où retentissaient les premières notes de Sunflower de Post Malone. Le visage d’Eli s’éclaira à nouveau joyeusement, et il se laissa retomber mollement dans le canapé. « En tout cas, je suis conquis par tes goûts musicaux », commenta-t-il avant de fredonner d’un ton absent la mélodie de la chanson, puis de chantonner ses paroles avec légèreté. Quelques secondes s’égrenèrent avant qu’il ne reporte son regard en direction de Flora, restée debout pour une raison qui lui échappait. « Bah alors, tu vas rester plantée là ? », la provoqua-t-il, taquin, non sans curiosité.

rainmaker



❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

leather party (eliora #18) S16fg64
leather party (eliora #18) MDGtleV
leather party (eliora #18) FaiOtwn
leather party (eliora #18) 4GUwOAz
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

leather party (eliora #18) Empty
Message(#) Sujet: Re: leather party (eliora #18) leather party (eliora #18) Empty


Revenir en haut Aller en bas
 

leather party (eliora #18)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
30 YEARS STILL YOUNG :: 
brisbane, australie.
 :: fortitude valley :: logements
-