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6 résultats trouvés pour 89 | Auteur | Message |
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Sujet: (Amelyn #89) seal our fate | Amos Taylor
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| Rechercher dans: mémoire du passé Sujet: (Amelyn #89) seal our fate Ven 11 Aoû 2023 - 21:49 | SEAL OUR FATE Des amis.. J’en ai peu. Ils se comptent sur les doigts d’une main et tous sont bien meilleurs que je ne le serai jamais. Ont-ils fait de meilleurs choix pour leur avenir ? D’aucuns d’entre eux ne seraient enfermé dans une prison et, quoique je leur tairai cette expérience, je n’en ai pas honte. Je ne regrette ni mes acoquinements, ni ma proposition d’abriter le Club sous le casino et encore moins de m’être substitué à mon épouse quand les flics ont débarqué. Je me suis moqué, en avançant mes poignets, de qui avait pressé sur la détente pour abattre Lou. Je ne m’en inquiète pas davantage aujourd’hui. Je me suis livré en âme et conscience puisque ce meurtre, nous l’avons commis ensemble, Rae et moi. Ne sommes-nous pas une équipe ? Un binôme solide ? Je ne force pas cette conviction. A l’instar des grenouilles de bénitiers qui, recevant le corps du Christ de la main d’un prêtre, d’avoir creusé leur trou au paradis, je suis persuadé qu’à situation inverse, Raelyn se serait jeté au feu sans souffrir du concept de sacrifice. Pourtant, je n’aime pas l’éloignement. Qu’importe que je sois bien traité - ma fierté prétendrait toutefois le contraire - je déteste vivoter dans de ce si petit espace puisque, à l’aise dans les pièces étriquées, je ne les apprécie que mon regard a le droit de contempler l’horizon, là où le ciel et la mer se confident à merveilles. A défaut, je me gorge de bonheur à observer ma famille s’épanouir sous mes yeux. Ici, je suis dénanti de ces deux menus plaisirs et, le destin étant taquin, ces privations sont démultiplié par le crime dont est accusé mon co-détenu. Dès lors, c’est vrai, je ne suis pas homme à me lier d’amitié et j’acquiesce. Mais, dans ce cas, pourquoi ma complice prête-t-elle si peu de foi en Callum ? Pourquoi l’avoir viré ? Parce qu’il a obéi à mon impératif ? Celui de la protéger de ses sentiments ? J’adorerais expliquer à mon épouse quel a été mon moteur et ce qui a freiné son garde-du-corps à s’y opposer. Sauf que c’est impossible. J’ai chuchoté pour réclamer un téléphone et j’ai récolté un rappel à l’ordre qui m’a crispé. «Et si ça ne se finit pas assez vite, je vais devenir complètement fou, sans ça.» A m’entendre, on pourrait croire qu’il est question d’alcool, ce qui n’est pas tout à fait faux. La gnôle circule et si nul n’est susceptible d’intervenir lorsque je joue avec mon alliance, qu’adviendra-t-il de mon abstinence ? Comment suis-je supposé tenir alors que Rae n’est pas avec moi pour m’aider à compenser ? Pour me servir de garde-fou selon ce qui lui paraît raisonnable ? L’est-elle lorsqu’il s’agit de Callum ? J’en doute, mais dans quelle mesure mon schème de pensée est-il déréglé ? Cette colère qui allume mes pupilles du rouge cardinal, est-elle dirigée contre elle ? Est-ce le fruit gâté de ma peur qu’il arrive quelque chose à ma femme et à ma fille durant cette absence indéterminée ? «Jamais. On a essayé avec un autre.» Sous-entendu, un gars du Club dont tu méfiais le mien. «Ce que je pensais de lui, on s’en foutait à l’époque.» Par on, il faut entre “tu”, mais je m’efforce de ne pas être accusateur. «C’était de bonne guerre cette fois, non ?» Je n’attends pas de réponse et, pour être honnête, il aurait mieux valu que ma conjointe retienne son propos. Depuis quand décide-t-elle qu’un débat est clos ? Est-ce mon tribut parce que je suis cloîtré derrière des barreaux ? Pas assez mesquin pour lui jeter au visage que je mérite mieux qu’une brimade - je l’ai remplacée - je ferme plutôt toutes les écoutilles dans l’espoir d’oublier qu’elle vient de me blesser. L’avis de notre conseil, celui-là même que j’ai réclamé, il ne m’atteint plus. Il ne percute pas dans mon cerveau qui beugle que Rae est en danger, que ma fille est de nouveau la cible d’une menace. La justice est une vieille institution qui écarte les cuisses aux plus offrants. Cette perquisition, dont ma compagne m’a touché mot récemment - je n’ai par ailleurs pas eu le temps de commenter - justifie à elle-seule la présence de mon frère d’armes. «Qu’est-ce que tu dirais ?» Au Diable la date présumée d’une sortie sous caution : j’ai compris, elle tardera. Ce qui m’importe, c’est l’état de notre relation. «Je m’en fous de ce que cet enfoiré raconte. Tu répondrais quoi si je considérais que cette discussion était terminée ? » Si je me levais de cette chaise pour m’en retourner dans mon neuf mètres carrés. «Vas-y, je t’écoute.» ai-je craché, fielleux, m’avançant un rien trop pour la patience de l’agent nous surveillant. Une fois de plus, il m’interpelle par mon patronyme : je ne l’ai pas regardé. « Et si je décidais que si je n’avais pas ce que je voulais, je resterai là où on m’a mis ?» Tout, dans mon discours, ressemble à des menaces. C’est, en tout cas, ce que perçoit le maton qui dégaine les menottes, ajoutant ce “je ne le redirai pas” réveillant mon agacement. «Callum ne retrouvera jamais sa place ? Je ne m’assoierai pas sur cette chaise puisque tout est question de la confiance en mon jugement.» ai-je clamé, me levant pour dérober un baiser interdit à ma dulcinée. Il me déchire le cœur parce qu’il a le goût d’un adieu et, au fond, je n’ai jamais aspiré à ce que nous nous accrochions aujourd’hui. J’avais trop besoin d’elle. J’AI trop besoin de son soutien et d’avoir le loisir, durant une demi-heure, de me perdre dans ses grands yeux verts. Ce n’est pas contre elle que je suis en colère. Elle en est le récipiendaire parce que je garde l’émotion sous cloche depuis un moment. Pour peu, j’applaudirais ma dignité puisque je ne provoque pas d'échauffourée lorsque je suis immobilisé d’une clé de bras. Je ne bronche pas. Je me laisse faire. «A dans des mois, alors ? » Je surenchéris, preuve que j’ai entendu, que peut-être la mauvaise nouvelle a contribué à ma bêtise, que je sous-entends qu'elle est bornée et responsable de mon odieux chantage. Et, tandis que l’agent ne m’emboîte le pas - je pars, je ne suis pas jeté - je ne me suis retourné qu’au moment où j’ai réalisé que j’avais déconné, que j’aurais dû profiter jusqu’à la dernière seconde de cette chance qu’était de me réchauffer en gardant ses mains dans les miennes. Je me suis retourné, mais frappé par ma connerie, je n'ai rien trouvé d'intelligent à dire. Alors, je me suis tu.
| Sujet: (Amelyn #89) seal our fate | Amos Taylor
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| Rechercher dans: mémoire du passé Sujet: (Amelyn #89) seal our fate Jeu 10 Aoû 2023 - 11:49 | SEAL OUR FATE J’ai éprouvé le vide lié à son absence après nos terribles disputes, celle qui supposait notre fin, l’idée d’une rupture nette entre nous, d’une séparation définitive. J’ai souffert de la vacuité de mon histoire à venir - si elle n’est pas l’héroïne du conte - après un délirium tremens qui m’a poussé à la fuite de mon foyer. j’ai ressenti à maintes reprises la douleur de ses petites morts, au deuil court, certes, mais dont je connais et supporte les mécanismes. Ils sont identiques. Ils sont des règles auxquelles nul ne peut déroger et tandis que je croupissais dans la salle d’interrogatoire, j’ai nié l’évidence que je ne rentrerais pas chez moi dans les trois jours. J’ai tenté de marchander, non pas avec des flics, mais avec une instance mystiques prétendument supérieur, non pour remontrer le temps, que l’assassinat commis par Raelyn n’ai jamais eu lieu, mais pour que disparaisse les preuves de mon inconséquence, celle qui tisse le dossier avec des fils peu épais, fragiles, masi qui semblent tenir assez longtemps pour me garder enfermé. J’aspire à ce que la justice se retrouve coincée et enfin être libre. J’aurais vendu mon âme au Diable volontiers si, et seulement si, aimer mes princesses m’étaient toujours autorisés. Rien n’a fonctionné. Mon transfert a eu lieu et je me suis calfeutré derrière des murs de silence. Je l’ai doublé d’une colère parfaitement tangible pour mon épouse. Elle me connait bien. Elle a intégré que si mon pied cogne le sol avec frénésie, c’est que ma soupape de sécurité est mal réglée, que les moteurs de mon sang-froid vont bientôt lâcher. Ce qui est malheureux, finalement, c’est que nous soyons tous deux conscient du caractère éphémère de notre étreinte et, plus largement, de cette rencontre. Elle est étiquetée d’une date de péremption. Alors, je m’efforce de me sustenter du contact de son corps vêtu contre le mien. Une main coincée dans le creux de ses reins, mon visage caché dans son cou, je jouis du plaisir d’être à nouveau entier alors que je ne me sociabilise pas, ici. J’ai laissé une partie de ce que je suis à mon épouse et à ma fille : elles détiennent plus du trois-quart de cœur. Nul doute qu’une fois cet entretien terminé, je subirai la désagréable impression d’être amputé. En attendant, maintenant aussi, je m’assure que mon monde ne s’écroule pas, je vérifie qu’il me reste une chance de le retrouver en l’état. “Comment tu te sens” est une question incluant toutes réponses polies et inutiles. Peut-être que l’interrogation elle-même l'est, dans un sens. Il est entendu que nous survivons par nécessité, que nous mangeons et dormons par besoin et que le plaisir d’être dépendant, affectivement, l’un de l’autre, nous est arraché. Personne ne va bien, dans cette pièce. Notre bonheur est troqué contre le chagrin courroucé et je me demande si Raelyn remet en question nos tendances malsaines. Est-ce pour cette raison qu’elle a dégagé Callum ? J'y reviendrai, plus tard. En attendant, je hausse les épaules. « Ce n’est pas un club de vacances, mais je ne suis pas au Mexique non plus”.» Nos repas sont servis à heure régulière. Les matons s'adressent à nous comme si nous étions de la caste indienne des intouchables, mais c’est de bonne guerre, non ? Dans le quartier des prévenus, chacun se tient à carreau. Personne n’a envie de finir au mitard, à part moi, de temps à autre, quand le manque est trop fort. «Je suis entier en tout cas» Ou presque. Des morceaux de moi se sont essaimé aux quatre vents dans les endroits stratégiques où j’ai renoué avec le bonheur, à deux ou à trois. «Mais, je ne m’y ferai pas d’amis. Mon co-détenu est un MAC.» La remarque clot le débat. Cette vie en communauté ne lie pas ses membres grâce à une noble cause. Nous ne nous tenons pas aux gardes à vous sous le drapeau du pays. Ici, c’est chacun pour soi et Dieu n’est pas à personne. Entre ces murs, celui qui parle trop suscite la méfiance au même titre que celui qui se tait, à la différence que, celui-là, il soulève un soupçon de mystère que les curieux souhaitent révéler. Je ne suis pas idiot. Je me doute qu’à inspirer l’antipathie - si je suis enfermé trop longtemps - je deviendrai la cible, si pas à abattre, celle dissimulée derrière les remparts à faire sauter pour accéder à ses secrets, non par intérêt, mais par curiosité. Je suis moins inquiet par cette déduction que par l’hypothèse où je crèverai ici (par exagération). Néanmoins, je mens : «C’est bientôt fini de toute façon.» Bientôt, j’entendrai Micah m’appeler par mon prénom et je ferai mine de rager en lui rappelant que l’apposition requise est : “papa”. «Mais, ce serait plus facile pour moi si j’en avais un, de téléphone.» Personne ne me le confisquerait à l’entrée. Et, par ailleurs, je l’ai réclamé, en vain. Il n’est toujours pas planqué dans une aspérité dérobée de ma bellule, dans un bible creusée ou autre “cliché” proposé par le cinéma. «Pourquoi ?»ai-je chuchoté, ma main accrochant désormais le poignet de ma dulcinée. «Taylor !» Je suis invectivé par l’agent que je toise avec mépris. Il est astreint à notre étroite surveillance, mais nous sommes prudents, Rae et moi. Nous parlons à voix basse pour être entendu. En outre, toutes mes phrases sont vouées à commencer par ce pronom interrogatif : Pourquoi. “Pourquoi est-ce que avait parlé d’honnêteté totale et entière vis-à-vis de Micah ?” vais-je vérifier d’abord pour ensuite m’enquérir d’un “Pourquoi êtes-vous seules à l’appart.” Évidemment, compte tenu du sort durable de mon ami, je tombe des nues. Mes pupilles s’écarquillent, deviennent cramoisis. «Il travaille pour moi. Il n’a jamais été question que tu aies confiance en lui si moi, je lui donne la mienne. C’est implicite. » Je crois avoir levé le ton et, peut-être, avoir frappé le plat de ma main sur la table ronde, attirant sur moi la vigilance du gardien. Nouvelle remise à l’ordre. Cette fois, je ne tourne pas les yeux en direction du porteur. «Tu as confiance en mon jugement, non ?» Je m’efforce de retrouver mon calme, mais ce n’est pas aisé. C’est demander à un malade de Parkinson de lacer ses baskets en pleine crise. «Je vais lui faire savoir par Reagan qu’il doit reprendre sa place. Tu vas le virer lui-aussi ? » Alors qu’il représente ma meilleure chance de retrouver mon foyer en des temps raisonnables. «Quand ? La sortie sous caution, il l’envisage pour quand ? » Et moi ? A quel moment retrouverais-je mes esprits ? Ne vais-je retrouver mon sang-froid qu’une fois dégagé de cette salle parce que je parle trop fort ? Parce que je ne respecte pas la consigne puisque, dans l’espoir de convaincre ma complice - le ton m’y aurait aidé, mais sur l’instant, il n’y a plus de place pour la douceur dans mon timbre -, j’ai de nouveau approché ma main trop près d’elle. J’ai souhaité les déposer sur son visage, plus précisément sur sa joue, rêvant qu’elle repose plus librement sur ma paume, que je la caresse de mon pouce. Rien de tout cela n’est survenu, mais sur l’heure, je suis à des kilomètres d’imaginer que je jette le bébé avec l’eau du bain…
| Sujet: (Amelyn #89) seal our fate | Amos Taylor
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| Rechercher dans: mémoire du passé Sujet: (Amelyn #89) seal our fate Mer 2 Aoû 2023 - 16:38 | SEAL OUR FATE Transfert. Prison. Établissement pénitentiaire. Dans l’adjectif, j’entends “pénitence, synonyme de punition, à raison, mais quel crime dois-je réparer ? De quelle erreur m’accuse-t-on exactement ? La disparition d’une forcenée qui a perdu le sens des réalités ? D’une engeance à éliminer d’urgence de la surface du globe pour la sécurité de mon enfant, mais pas seulement ? Le geste de Raelyn, selon mon sens de la justice, relevait du domaine public, du service rendu à la nation. Elle devrait être décorée d’avoir débarrassé Brisbane d’un nuisible. Je ne devrais pas croupir dans une cellule avec pour compagnon de galère un type soupçonné d’être un MAC. Comme tous, il clame son innocence. Moi, il ne m’inspire que haine et mépris. Je me fiche qu’une cour ne l’ait pas encore condamné. Je l’ai désigné coupable, seul, me substituant à ces juges désignés par le système judiciaire puisque j’ai cessé de croire il y a longtemps qu’il était impartial. Au contraire, d’aucuns, entre ma femme et moi, n’aurions été forcés d’nefiler le gant des vengeurs durant notre histoire personnelle. Nous n'aurions pas eu à porter haut le glaive d’une allégorie pour trancher la tête des serpents. Où est-elle, la justice, quand c’est moi qui suis écroué et que l’assassin de ma fille court toujours ? Engoncé dans le manteau de mes frustrations - elles débordent et font le lit du fleuve qu’est ma colère - je me mure dans le silence. Il m’accompagne du lever au coucher, de la promenade jusqu’au mes. Ma voix rouille de n’être utilisée qu’au téléphone ou lors des visites de Reagan. Elle est rocailleuse et, j’avoue, parfois, son timbre m’effraie autant que mes pulsions à la faveur de la violence. J’ai envie d’en découdre avec les matons, avec mes co-détenus, avec toute personne dont le regard croise le mien. Alors, la solitude me sied. Elle est de nouveau mon alliée tandis que la culpabilité, elle, redevient ma pire ennemie. Je regrette mon imprudence ce jour maudit où j’ai rôdé en voiture autour du bowling. Je déteste ma faiblesse suscitée par l’inaction, celle-là même qui a influencé ma bêtise quand je ne suis pourtant pas stupide. Je m’en veux et, garder mes mains rangées dans mon uniforme de taulard appartient à l’ordre du miracle. J’ignore à quel moment une durite sautera, mais ça me pend au nez. L’alcool frelaté, objet de contrebande, d’échange de misérables procédés, coulant à flots derrière les murs d’enceinte de cette forteresse, l’exercice du sang-froid n’en est que plus pénible. Peut-être qu’en possession d’un portable, je souffrirais moins le manque et l’absence d’elles. Jumelés à mes autres émotions, j’ai l’impression de marcher sur le fil de soie d’une canne à pêche. Mon équilibre mental est fragile désormais. Mon teint est blafard , mes yeux bleus, éteints. Je fais peine à voir et je ne m’inspire que pitié devant un miroir. Au vu de la normalité de mes choix, je ne parviens pas à puiser du réconfort dans une forme de courage. Je ne me suis pas sacrifié pour les miens. J’ai agi selon les impératifs de mes valeurs. Que me demeure-t-il donc, à présent, si ce n’est la perspective d’une visite impersonnelle de ma conjointe dans les jours à venir ?
L’utilité du rasoir m’a échappé depuis mon incarcération. L’heure avant une rencontre inespérée, je me suis enfin rappelé de son mode d’emploi pour les nerfs de ma complice. Nous nous épanouissons au travers de cette relation fusionnelle. Me pointer en arborant l’air défait et la barbe longue coutumière à nos plus terribles épreuves équivaudrait à l’inquiéter davantage. Alors, démenotté, je me suis efforcé de donner le change en lui adressant, au loin, un sourire nanti de faux-semblants. Je crois que ma fébrilité n’aura été perceptible qu’à la seconde où j’ai pu la serrer trop fort entre mes bras. J’ai soupiré mon dépit, ai respiré son parfum jusqu’à m’en gaver, quoique ça soit impossible. J’ai caressé ses cheveux et, plus tard, sa joue d’une main frémissante de mal-être. J’ai chuchoté, souffreteux, un «C’est bon de te voir.» C’est délicieux de te serrer dans mes bras, aurais-je ajouté si un agent n’avait pas ordonné que nous nous séparions. Je lui ai jeté une oeillade noire, remplie d’une défiance qui m’a valu un avertissement. Pourquoi donc a-t-il fallu que mon ire gronde plus bruyamment au fond de mes tripes ? Pourquoi ? Elle est ranimée et mon talon frappe le carrelage. Je suis agité et, bien sûr, m’asseyant autour de la table, si j’ai gardé la menotte de ma complice dans la mienne, j’ai été incapable de cacher ma maîtresse en pleine resurgence, celle dont Raelyn s’est méfiée parce qu’elle nous éloignait. «Comment tu te sens ?» me suis-je enquis en priorité.
L’intensité de nos émotions communes m’attrapent au collet. J’étouffe, mais que faire ? Que dire ? Comment réagir si ce n’est en feignant de me réjouir de la fréquence de nos retrouvailles, même si ce sera toujours trop peu pour mon bien-être. «Je n’aime pas lui mentir, mais qu’est-ce qu’on aurait pu faire d’autre ? » Micah, elle se construira surtout autour de la personnalité de sa mère. Raelyn tiendra lieu de modèle. Notre fillette aurait-elle assez grande pour intégrer la vérité, j’aurais préféré crever que de salir cette image. Evidemment, la question ne se pose pas réellement. La vie, la mort, ce sont des concepts obscurs pour une enfant d’un an et demi. Je ne me gorge pas de fierté pour cet élan de malhonnêteté puisqu’il contredit toutes nos promesses en tant que parents. «Plus tard, on lui expliquera.» Et ce, qu’elle se souvienne ou non de cette désertion involontaire. «Elle dit mon prénom.» Je répète plus que je n’interroge. Je constate surtout pour moi-même. Je lutte pour maintenir ma déception et mes peurs dans leur cage. Les verrous ne peuvent pas sortir de leurs gonds. Ainsi ai-je changé de sujet de crainte d’être trop bouleversé pour penser rationnellement et, par conséquent, gâché cette parenthèse annoncée “rare”. «Que te dit Reagan, à toi ? » Je le soupçonne de minimiser la gravité de ma situation pour m’éviter d’osciller vers le côté le plus sombre de ma personnalité. J’étais entièrement bon, d’antan. J’étais droit jusqu’à ce que le sort me transfigure. « Je présume que mon t-shirt ne sent plus rien.» Le sous-entendu est limpide : cette incarcération est déjà trop longue. « Et, Callum ? Tu m’expliques ?» J’ai ouï dire qu’elle avait manqué de le renverser en prenant le volant de notre véhicule. La somme de 1+1, c’est facile : elle l’a dégagé et ça contribue à mon affliction. «Il n’en peut rien, et ça ne me rend pas service de vous savoir toutes seules. Encore moins si je suis dans le collimateur.» Dans les radars de la police et, sur l’heure, je suis à des kilomètres d’imaginer que la flicaille à procéder à une perquisition dans l’appartement-témoin au vu et au su de mon innocente princesse. A l’inverse, j’aurais abordé la question “qui fâche” avec plus d’habileté et de délicatesse, si tant est qu’il m’en reste…
| Sujet: (raelyn) never learned to raise my hand, was too busy raising hell | Raelyn Blackwell
Réponses: 14 Vues: 14807
| Rechercher dans: tisser des liens Sujet: (raelyn) never learned to raise my hand, was too busy raising hell Ven 29 Avr 2022 - 19:00 | | Sujet: (auden) ho un manuale d'istruzioni dove "distruzioni" è scritto attaccato | Auden Williams
Réponses: 27 Vues: 8056
| Rechercher dans: tisser des liens Sujet: (auden) ho un manuale d'istruzioni dove "distruzioni" è scritto attaccato Sam 20 Fév 2021 - 6:00 | Répertoire des sujets (2/2)décembre 2020 213. repas famille #2 ≈ ginny (#92), damon (#1), savannah (#5), anastasia (#5), cade (#3), saül (#14), elise (#5), giovanni (#1) 221. so i showed up at your party ≈ ezra #6 222. man on the moon ≈ chloe #2 224. kids falling in love ≈ ginny #98 226. another shade of us ≈ ginny #100 228. those days should last ≈ bennett #2 232. we always walked a very thin line ≈ damon #3 233. it's all about being good neighbors ≈ thomas #2
novembre 2020 212. i've read between the lines ≈ damon #2 214. a storm is threatening ≈ ginny #93 216. people should fall in love with their eyes closed ≈ chloe cohen 217. for what it's worth ≈ anastasia #6 218. the things we left unsaid ≈ helena #5 219. raging ≈ giovanni #2 220. ohana means family ≈ caterina medici
octobre 2020 203. l'heure du diable ≈ river shears 207. and there is yours, and there is mine ≈ ginny #88 210. the hurricanes & the earthquakes ≈ ginny #90
septembre 2020 197. these strangers ≈ matt (#7) & bailey (#13) 198. quand le chat n'est pas là ≈ dalina #2 199. l'enfer du décor ≈ dimitri horowitz 200. but with the beast inside, there's nowhere we can hide ≈ rudy gutiérrez 201. and the wind began to howl ≈ marius #3
août 2020 146. i've heard there was a secret chord ≈ ariane #8 148. misguided old mule ≈ simon #2 150. cosmic bites ≈ ginny (#70) & sage calhoun 151. you shake my nerves and you rattle my brain ≈ dalina mora 153. felt the healing in her fingertips ≈ matt #6 154. better than a spa session ≈ anastasia (#2) & ginny (#71) 155. no time to wallow in the mire ≈ théa gilbert 156. where's the truth in the written word if no one reads it ≈ brianna watkins 160. calling home ≈ margot dubois 161. there were voices down the corridor ≈ ellie epstein 162. hold back the river ≈ ginny (#73) & bailey (#8) 164. shortline ≈ ginny #74 174. kindly unspoken ≈ bailey #11 175. grosse frayeur ≈ jax collins 176. pourquoi je fais ça déjà ≈ ludmila rappaz 177. oops i did it again ≈ noa jacobs #2 178. acting like grown-ups ≈ elise #4 183. lost in translation ≈ ginny #80 184. all i see ≈ ginny (#81), bailey (#12) & jill (#11) 185. nightrain ≈ dylane #7 188. give and take ≈ anastasia #3 & saül #13 189. timey wimey stuff ≈ noa #3 193. an ocean of violets in bloom ≈ violet burton 195. i've a heart of gold in the smallest size ≈ novella bettinelli 196. lo sai che ci sono anch'io ≈ anastasia #4
juillet 2020 136. a miserable affair ≈ clyde wakefield 139. oh the vision i had could not compare ≈ ginny #64 141. panem et circenses ≈ ginny (#67), elise (#3), saül (#9), cosimo (#2), savannah (#5), cade (#2) & ana (#1)
juin 2020 134. family portrait ≈ jack (#2) & saül (#8)
mai 2020 96. the sweet escape ≈ jordan fisher 97. dancing on broken glass ≈ willow myers 98. when icarus fell ≈ noah d'aremberg 99. just like a moth drawn to a flame ≈ loris baumann 105. together we're alone ≈ heïana (#1) & ginny (#47) 106. don't bleed on my floor ≈ ezra #3 107. le parrainage vert [event] ≈ ginny #48 108. exposition wrighlin ≈ grace (#2), lola (#6) & ginny (#49) 109. smoke on the water ≈ may glitters #3 110. in the jungle you must wait ≈ ginny #50 111. 'til the dice read five or eight ≈ saül #6 112. drapeau blanc ≈ ginny (#51) & lola (#7) 113. i can poison the skies ≈ leo barton 116. silhouettes dancing till the curtains drop ≈ harley cole 118. an outspoken soliloquy of dreams ≈ ginny #53 120. if you need me i'll be in space ≈ mia mckullan 121. as you walk to the toll of the bell ≈ simon adams 122. poi sei arrivato tu e tutto si è fermato ≈ ginny #55 123. hand over hand ≈ saül (#7) & ariane (#7) 124. it wasn't me ≈ itziar #2 127. i'm not breaking down i'm breaking out ≈ ginny #58 128. we're running with blood on our knees ≈ ginny #59 129. reason to paint ≈ cosimo williams #1 130. le parrainage vert ≈ ginny (#60), helena (#2) & heïana (#2) 131. like chess moves, you the queen, i'm protectin' you ≈ helena #3
avril 2020 84. oh hi mark ≈ matt mcgrath #5 85. les jeux ≈ lola (#5), jill (#10), grace (#1) & ginny (#39) 86. like a living stone ≈ ginny mcgrath #41 87. damnatio memoriae ≈ ginny mcgrath #42 89. get it over ≈ halsey blackwell 91. blackbird singing in the dead of night ≈ ginny mcgrath #44 92. bitter are the wars between brothers ≈ saül williams #3 93. à trois mesures ≈ ginny (#45) & sebastian
mars 2020 62. hearts that break the night ≈ ginny (#19) & jill (#6) 64. time like this ≈ ginny mcgrath #21 65. rivers running ≈ ginny (#22) & yelahiah 66. joyeux anniversaire ginny ≈ ginny (#24), amis & famille mcgrath 67. fix things up ≈ ginny (#25), jill (#7) & bailey (#3) 68. oh lying in secret to myself ≈ léo (#9), ginny (#36) & yelahiah (#2) 70. i'll meet you in the underground ≈ ginny mcgrath #27 72. all the colors ≈ ginny (#28), jill (#8), lola (#4) 73. two worlds ≈ ginny (#30), jill (#9), bailey (#4) 74. see how deep the bullet lies ≈ ginny mcgrath #31 75. the hand that calls you forward ≈ ginny mcgrath #32 77. i'm fallin' again ≈ ginny (#34) & bailey (#5) 78. the planet of nerver-ending dreams ≈ elise williams 79. we live through scars this time ≈ bailey fitzgerald #6 80. i've got a thousand butterflies ≈ ginny mcgrath #35 82. make the rules up on my own ≈ ginny (#38), matt (#4) & lily 83. the world's a little blurry ≈ ginny mcgrath #40
février 2020 56. whellcome ≈ matt (#3), jill (#5), ginny (#16) & lola (#2) 57. as long as ≈ ginny (#17) & lola (#3) 59. in nomine patris et filliii ≈ daniel williams (#1) 60. mariage avec robin-hope ≈ robin-hope (#3), ginny (#17) 61. it's a quiet and starry place ≈ ginny mcgrath #18
janvier 2020 45. sarcasm isn't an attitude ≈ clément (#1) & ginny (#23) 47. golden fingers ≈ sinead ells 48. brotherhood ≈ saül williams #1 51. you tell me ≈ léo ivywreath #8 142. somewhere between the ceiling and the wall ≈ ginny #68 158. what we wrote ≈ ginny #72 179. born to run ≈ ginny #76
décembre 2019 37. how much of you is real (...) ≈ ginny (#11) & léo (#7) 38. we'll get nostalgic for disaster ≈ rosalie lovegood #2 40. bending dreams ≈ léo ivywreath #6 42. and then there were none ≈ bailey (#2), jillian (#4) & ginny (#12) 43. blew in from the storm you lost your way ≈ ginny (#13) & isaac (#4) 44. christmapocalypse ≈ everyone 46. not on my watch, old man ≈ clément (#2) & allan (#3) 49. every night is like a daze ≈ ginny mcgrath #14 50. l'éléphant dans la pièce ≈ lola wright #1 58. and if i had to crawl ≈ savannah williams (#3)
novembre 2019 25. put on your war paint ≈ allan winchester #2 30. mariés au premier regard (casting) ≈ may glitters #1 31. and then it went all black ≈ jack (#1), isaac (#3), léo (#5) 32. on trees and birds and fire ≈ ginny (#8), isaac (#2) & robin-hope (#2) 35. breaking not so bad ≈ andy rivera #2 54. i went to hell last night ≈ jeremiah & ariane (#6)
octobre 2019 24. happy moment ≈ savannah williams #1 26. can't help thinkin' that i love it still ≈ léo ivywreath #3 29. young as the morning, old as the sea ≈ jillian mcgrath (#3), ariane parker (#5), bailey fitzgerald (#1), ginny mcgrath (#7), isaac jensen (#1), matt mcgrath (#1), allie oakheart (#1), levi mcgrath (#3) 34. got nothing left (...) ≈ ginny mcgrath #10 - novembre 2019. 157. no time for losers ≈ noa jacobs #1
septembre 2019 18. everytime the sun comes up ≈ jillian (#2), ariane (#3) & levi (#2) 19. maybe i just want to bother you ≈ archibald ford 20. la plus belle femme de brisbane ≈ allan winchester 21. are you drinking tonight ≈ asher (#1), kane (#1) & ariane (#4)
août 2019 17. le passé (...) ≈ lukà (#2), jillian (#1), ariane (#2) & levi (#1)
juillet 2019 12. how cold the tear can feel (...) ≈ terrence oliver & ginny mcgrath (#5) 14. sans toi (...) ≈ thomas owens-beauregard 15. i flew up to your arms ≈ léo ivywreath #2 16. the artist ... or almost ≈ lukà petterson (#1) & ginny mcgrath (#4)
juin 2019 1. calls for an alarm ≈ ginny mcgrath #1 4. n'étudiez le beau qu'à genoux ≈ léo ivywreath #1 5. comme dirait JFK, faut pas se laisser abattre ≈ sid bauer 6. new beginning ≈ itziar cortes de aguilar #1 8. go to heaven for the climate and hell for the company ≈ harvey hartwell 9. pizza !! pizza ? pas pizza ≈ joseph keegan & raelyn blackwell (#3) 10. even when (...) ≈ ginny mcgrath (#2) & raelyn blackwell (#4) 11. papa-paparazzi ≈ andy rivera & itziar cortes de aguilar (#2)
décembre 2018 182. ho preso appunti per tutte le volte ≈ ginny #79 187. wasted acres ≈ ginny #83
2018 209. it's just a light ≈ ginny (#89), olivia (#1) & jacob (#2) 215. night in bloom ≈ ginny #94 223. forget the dream away ≈ ginny #97
mars 2018 3. darklands ≈ ariane parker #1
2017 33. i heard she was asking (...) ≈ ginny mcgrath #9
2016 7. rebels and mutineers running wild and running free ≈ raelyn blackwell #2 55. ukiyo ≈ ginny mcgrath #15 125. our lives get painted in scars ≈ ginny #56 190. keep me in a daydream ≈ jesse gibson #1 227. speed of dark ≈ ginny #101 & bennett 235. things were all good yesterday ≈ ginny #103 330. the mists had all solemnly risen now ≈ cristina weatherton
2015 22. we have nothing to lose (...) ≈ rosalie lovegood #1 173. non believer ≈ bailey #9 186. pretend the world has ended ≈ ginny #82
2013 117. les histoires d'amour finissent mal ≈ helena horowitz
2012 145. when the evening falls ≈ helena #4 240. far-close ≈ bennett #3
2010 28. i'm sure i'll find it ≈ ginny mcgrath #6 114. you shot and leavin' me raw ≈ alec strange 137. built on glass ≈ ginny #63 138. nothing nowhere ≈ ginny #65 143. between the lines ≈ ginny (#69), jill (#11) & pete 147. use your hands and my spare time ≈ bailey #7 173. stay awake with me ≈ bailey #10
2009 53. let hop burn in your eyes ≈ ezra beauregard #1 70. quiet and alone ≈ ginny (#26) & jillian (#8)
2008 41. it's darkest hour before dawn ≈ matt mcgrath #2 88. watching from afar ≈ ginny mcgrath #43 95. i've seen the world, done it all ≈ marius #2 115. locking up the sun ≈ ginny #52 119. they hear the beat but they don't know the words ≈ ginny #54 135. come down from the clouds ≈ ginny #62 140. i will try to fix you ≈ ginny #66 149. kiss and not tell ≈ ginny (#69), jill (#12) & liam (#2)
2007 71. ocean eyes ≈ ginny (#29) & saül (#4) 76. apri la porta e raccogli il mio cuore ≈ ginny mcgrath #33 100. needle and the thread ≈ ginny #46 165. paint it red ≈ ginny (#75) & raphael 181. ci saranno lividi di cui andare fiero ≈ ginny #78 211. flying to the moon ≈ ginny #91 225. my mind filled in the blanks ≈ ginny #99
2006 63. above these troubled waters ≈ ginny mcgrath #20 81. here comes the fall ≈ ginny mcgrath #37 126. don't stop me ≈ ginny (#57) & liam taylor 133. while you are young ≈ ginny #61
2005 2. draw me like one of your french girls ≈ raelyn blackwell #1 36. i'm not afraid of burning bridges ≈ marius warren #1 192. hope and expectations ≈ elizabeth warren
2003 104. marche ou rêve ≈ jacob copeland
2000 23. i don't give a damn about my bad reputation ≈ robin-hope berry 101. i let my guard down and then you pulled the rug ≈ elise #2
1999 271. young and innocent ≈ eliana ferragni #1
1998 52. i bet my life ≈ saül williams #2 103. high as a kite ≈ saül #5 144. take me to church ≈ saül #10 180. il cuore consumato ≈ ginny #77
1997 102. paradise syndrome ≈ bella williams
1989 163. freakin' out the interstate ≈ saül #12
autres dimensions 90. what comes after ≈ raelyn blackwell #4 - zombies 166. warzone ≈ dylane bradford #1 - zombies 167. die die you zombie bastard ≈ dylane bradford #2 - zombies 168. aboard the mission ≈ dylane bradford #3 - zombies 169. youngblood ≈ dylane bradford #4 - zombies 172. in that latticework ≈ jamie keynes - fantômes 191. zombieee ≈ dylane #8 - zombies 202. première plaie d'égypte ≈ ginny #84 - momie 204. seconde plaie d'égypte ≈ ginny #85 - momie 205. troisième plaie d'égypte ≈ ginny #86 - momie 206. cinquième plaie d'égypte ≈ ginny (#87), saül (#14) & ariane (#9) - momie 264. shadow specters ≈ james #2 - slasher 267. i don't like your little games ≈ damon #8
univers alternatifs 13. won't let you go ≈ ginny mcgrath #3 - juillet 2019. 27. i'd give up a hundred thousand loves (...) ≈ léo ivywreath #4 - 2023 94. hit me baby one more time ≈ ezra (#2) &co - 2009 152. heaven is a place on earth with you ≈ ezra #4 159. what we had ≈ saül #11 170. you're yesterday's child to me ≈ dylane #5 171. le léopard te va si bien ≈ dylane #6 192. stalkage ≈ dylane #9 194. la solitude fait des ravages ≈ noa #4 208. souviens toi que je t'aime ≈ ezra #5 292. scooby-doo bidou, where are you ? ≈ ezra #11 302. vivian #2 (bunyip) 334. olive (gothique) 335. siham (gothique) 336. james #14 (gothique) 337. ruben (slasher) 338. ruben #2 (slasher) 354. james #19 (fantômes) | Sujet: ∆ trouver un toit (logements) | LE DESTIN
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| Rechercher dans: nouer des contacts Sujet: ∆ trouver un toit (logements) Dim 3 Juil 2016 - 13:31 | | | |
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