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8 résultats trouvés pour 52 | Auteur | Message |
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Sujet: (raelyn) never learned to raise my hand, was too busy raising hell | Raelyn Blackwell
Réponses: 14 Vues: 14801
| Rechercher dans: tisser des liens Sujet: (raelyn) never learned to raise my hand, was too busy raising hell Ven 29 Avr 2022 - 19:00 | | Sujet: (Amelyn #52) ► Road to acceptance | Amos Taylor
Réponses: 8 Vues: 784
| Rechercher dans: mémoire du passé Sujet: (Amelyn #52) ► Road to acceptance Sam 25 Sep 2021 - 19:15 |
ROAD TO ACCEPTANCE
Si j’étais lâche, si j’étais prêt à tout pour dédramatiser la violence gratuite ou presque - à l’égard du pauvre type qui a fui comme si les fouets de son maître le poursuivait, j’aurais opiné du chef. J’aurais confirmé à grands renforts de conviction que c’était réellement la première fois, qu’il n’y a pas mort d’homme. Le cas échéant, ce serait l’unique affirmation vérifiable d’un laïus chargé de me dédouaner. Du reste, ce n’est pas la “première fois” que je manque de sauter à la gorge d’un gars, de l’empoigner jusqu’à ce que l’air lui manque, de le tuer de mes mains pour une regard chargé de dédain, une parole malheureuse qui n’était pourtant que railleries, fruit d’un jeu - de séduction ? - avec l’un de ses fournisseurs. L’idée, mue en envie difficile à contenir, m’a traversé l’esprit à maintes reprises, autant que je n’oserais lui confier. Dès lors, je préfère le taire plutôt que de m’en défendre. Je choisis d’être honnête en avouant ma faiblesse et en l’appelant à l’aide. Hormis Olivia, conséquence de son statut un peu différent, celui que nous qualifions de fraternel, jamais je n’ai lancé des SOS. Jamais je n’ai demandé à être secouru en serrant son seul espoir comme si mon avenir dépendait de son choix d’accepter ou de refuser, sous prétexte que je suis un grand garçon et qu’elle n’a pas vocation à devenir mère. Or, elle me console, ma partenaire. Pour peu, elle me bercerait. En lieu et place, elle caresse mes joues, joint nos fronts, embrasse de ses lèvres de soie les traits tirés de mon visage inquiet. Elle livre également une information que je n’attendais pas sur l’instant et qui me désarçonne. La déclaration, quoiqu’elle brille des apparats de la certitude et de la véracité pourrait tout aussi bien être boutade pour guillotiner les résidus de ma colère et m’arracher. Elle aurait pu être destinée qu’à dérider mon front tant mes sourcils sont froncés. Je n’en aurais pas été fâché. Les phases de réflexion liées à des choix capitaux font parfois l’objet de longs silences analytiques, de questions pour lesquelles on réclame réponse et des remarques vouées à alléger un peu de ce poids sur l’estomac que le doute ou son contraire leste, histoire de respirer plus librement. J’aurais donc compris s’il s’agissait de cette dernière manœuvre. Peut-être que, sur le tôt, j’en aurais plaisanté avec elle avant d’être affligé par la déception, sur le tard. En attendant, mon instinct et ma faculté à lire ses regards et, surtout, le timbre aux mille couleurs de sa voix chaude, je n’ai pas l’impression qu’elle joue d’humour pour désamorcer mes frustrations, mes obligations ou mon sentiment de toujours tout rater. Tout porte à croire que Raelyn s’emploie à m’adresser un message qui me donne un peu froid. Certes, pas dans le sens péjoratif : mon sang ne se glace pas. Non, je deviens frileux, moi qui le suis peu au sens premier, de peur de me réjouir et d’égayer mon faciès rembruni d’apprendre l’excellente nouvelles que nous serons parents. J’ai peur que Raelyn soit motivée par des mauvaises raisons, en l’occurrence mes états d’âme, et je regretterais de l’avoir guidée vers un chemin qu’elle avait au préalable barré de ronces et d’orties pour illuminer mes beaux yeux. Dès lors, le coeur battant chamade, mes doigts glissant jusqu’à son poignet, là où pulse son pouls, je m’enquiers doucement, mais non sans crainte de ce que dissimule les formulations préalablements sérinées. Je surenchéris en lui détaillant mon état d'esprit et les différentes hypothèses qui bousculent tout mon être.
Elles sont nombreuses, je ne les énumère pas. Je suis succinct parce que pressé qu’elle rétablisse l’équilibre entre le possible et l’irréel - l’allusion grâce à laquelle on prend la température ou le sous-entendu dont la franchise est souvent absente. Je m'efforce de me taire, de lui accorder voix au chapitre de notre roman d’aventure. Je calme le flot de mots qui s’agglutinent derrière mes lèvres asséchées par une dose d’alcool ingurgitée trop vite. Sans Johnnie Walker pour traître allié, peut-être aurais-je prolongé mon propre supplice en jacassant des évidences : nous avons le temps, précipitations n’a jamais été mère de sûreté, mais la prudence, elle, elle est celle qui, nous protège des erreurs. Ne devrions-nous pas l’être, prudents, quand je manque toutes notions de raisonnable et de responsable dès lors qu’elle étaye, fière et résolue, ce que j’ai jugé durement comme une cause à effet : mon comportement, sa décision. Elle le veut, Rae. Elle le désire parce que la peur n’a pas d’effet sur elle, qu’elle ne l’a jamais influencée et que le futur est sans importance. Elle le veut parce que le présent nous suffit à être heureux et à considérer toute surprise comme un cadeau. L’avenir est secondaire, car nous vivons avec cette foi d’avoir traversé et surmonté les plus terribles tempêtes, que rien ne peut nous atteindre. Toujours, nous avons rebâti une embarcation plus solide. Notre relation n’est plus un rafiot qui prend l’eau. Qu’avons-nous encore à craindre ? Moi, je suis d’accord évidemment et mes airs de gamin définis sont troqués par un masque de joie. Mon sourire est franc, convaincu, car elle est elle-même convaincante, ma complice. Ses arguments font mouche et, à partir de là, qu’ajouter ? Dois-je la remercier de m’aimer au point d’entendre mes non-dits ? Dans un premier temps, j’ai estimé que la serrer contre moi était un bon début. J’ai considéré qu’embrasser son front, son nez, ses yeux, sa bouche, mais aussi son cou et ses épaules que j’ai dénudée en purtain - et c'est rare - était l’expression la plus juste de ma joie, de ma satisfaction d’avoir été écouté. Puis, dans un second, je me suis permis d’ajouter, entre quatre yeux, à la manière d’un homme et non plus d’un gosse désolé d’avoir brillé par sa bêtise : « Bien sûr que je veux toujours, surtout comme ça.» autrement dit, quand elle est à nouveau elle, quand ses qualités contrebalancent mes défauts, quand nous sommes pour tous et pour nous - avant tout - complémentaires. « Je ne l’aurais pas envisagé si ce n’était avec toi, tu le sais, je crois l’avoir déjà dit, mais ça doit être répété. » Contrairement à un “je t’aime”, certaines vérités ne s’érode pas au contrat de la salive. « Et moi non plus, je ne sais pas à quoi demain ressemblera, mais ce que je veux, c’est que tu me parles, que tu me poses toutes les questions qui te travaillent, même celles qui pourraient te sembler bêtes. elles ne pourront pas l’être : on parle d’un enfant, notre enfant. Il n’y aurait même pas de mauvais moment pour me parler, pour en parler. » Je ferai volontiers fi de mes humeurs s’il me faut la rassurer avec mes moyens ou si google sera à interroger. « Maintenant, demain, en pleine nuit, quand je viens de me lever. Ne garde rien pour toi, promis ? » ai-je priée en serment pendant que je pactise avec moi pour respecter les miens : ne jamais me retrancher derrière l’adage “fais ce que je dis, pas ce que je fais."
| Sujet: (Amelyn #52) ► Road to acceptance | Amos Taylor
Réponses: 8 Vues: 784
| Rechercher dans: mémoire du passé Sujet: (Amelyn #52) ► Road to acceptance Ven 17 Sep 2021 - 18:07 |
ROAD TO ACCEPTANCE Aucun drame n’est survenu, c’est vrai. Toutefois, ça pourrait n’être qu’un coup de chance et non une évidence parce que ce gars n’avait de menaçant que l’alcool coulant dans ses veines. Rien ne laisse présager qu’il est impossible qu’une nuit, un type plus vindicatif déguisé en clochard pour le bien de sa couverture ne réagira pas avant que je ne les parcourt, ces quelques mètres qui nous séparaient. Ce n’est pas à négliger, mais Raelyn est rationnelle et consciente de son exposition. Elle a une mire collée dans le dos - sans doute autant que moi - et elle ne l’oublie pas. De par sa douceur, elle me réapprend d’ailleurs que son instinct ne lui a jamais fait faux-bond, sauf pour moi. En désespoir de cause, je me convainc que j’ai été l’exception qui a confirmé cette règle : son intuition est sans faille puisqu’elle l’a maintenue en vie bien avant mon apparition dans sa vie. Mais, où suis-je supposé me situer dans notre couple ? Quel est mon rôle au quotidien par rapport à son milieu ? Est-il vrai qu’il ne se dissimule pas d’échec derrière le plaisir de se contenter d’aimer, de choyer, de consoler, de rire ensemble, de jouer comme des adolescents et d’écouter l’être que l’on chérit ? Dans les faits, je n’attends pas plus de Raelyn. Si je suis plus exigeant avec moi-même, demeure-t-il du sens prôner l’équité ? Ne passe-t-elle pas par l’acceptation que nos besoins sont réciproques et suffisants ? Dans ce cas, peut-être est-il bon que je pèse mes mots pour éviter les malentendus qui débouchent systématiquement sur une dispute. Je n’ai pas l'énergie pour me défendre de bonne ou de mauvaise fois ce soir. Dès lors, je corrige : « Non, je ne dis pas que c’est toi qui prend des risques inutiles, mais moi. Je sens que si je contredis le bon sens pour ma fierté parce que c’est ce que demande mon ego, tout ce que je vais gagner, c’est attirer l’attention sur nous.» Et par extension, sur nos activités et je refuse d’être le maillon faible qui provoquera la chute du Club après le mal que je me suis donné pour que ma complice se sente légitime pour ramasser les rênes abandonnées par son ancien dirigeant. Je m’y oppose fermement et garde donc l’esprit ouvert. « Je sais aussi que cette escorte, tu l’acceptes en partie pour moi, pas seulement pour toi, parce que tu n’en as pas toujours besoin. Je ne vais pas le cacher, mais ça me casse les couilles de ne pas pouvoir le faire moi. » ai-je expliqué, sans fausse pudeur, grâce à l’alcool et à cette nécessité de ne rien cacher.
Ce soir, je me suis comparé à un fou en avalant mon whisky et je crains que la limite entre l’homme sain et l’aliéné soit de plus en plus mince. J’ai donc à cœur de me justifier de crainte qu’elle ait eu peur de mon excessivité, Raelyn. J’y tiens également parce que je ne veux pas lui rappeler son ex et pour couper les ailes à mes réflexes. Cet échec-là, il se trouvera vite une place parmi les autres et, tôt ou tard, elles finiront toutes par gangréner et tout gâcher. Alors, je confesse que ma place est difficile à trouver parce que mon éducation me course. « Tu as raison, je le sais bien. Mais, ce n’est pas évident. ça l’était pas hier, alors maintenant.» Je sous-entends la grossesse que je ne cite pas pour ne pas l’influencer. Alors, pour assurer mes arrières, je lui ai rapporté une vérité dont l’origine tient à mon enfance. « Tous les matins, avant de prendre le bus scolaire, mon père m’a demandé de veiller sur mes frères à l’école. Ma mère insistait sur Chad de son côté parce qu’il n’avait pas avalé une armoire à glace à l'époque. Il était plus chétif et Liam avait tout de l’intello qu’on aurait envie de racketter. Je les ai surveillés, tout le temps, dans l’ombre, c’est difficile de se déprogrammer, tu sais. » Même si, je le répète : « Et ça n’enlève rien à la confiance que j’ai en toi. La question n’est pas là. Elle tient aussi à …» Sofia, que je refuse de nommer sous prétexte qu’elle serait un point de liaison entre ma frénésie du quart d’heure passé et le monde que ma dulcinée porte aujourd’hui. Or, il n’est pas question que ma complice soit impactée, en bien ou en mal, dans sa décision, pour la mauvaise excuse que je suis tétanisé à l’idée de reproduire les mêmes erreurs ou de ne pas être à la hauteur. Aussi, ai-je préféré appeler Raelyn à l’aide en la ramenant contre moi. J’ai puisé dans l’odeur familière de son parfum et de son shampoing pour déverser mes confidences. Je me suis ressourcé grâce à ses gestes de tendresse et j’ai trouvé auprès d’elle de quoi déposer sur la table l’étendue de ma faiblesse, qui finalement, se résume à elle. Je me suis exécuté sans m’encombrer de honte. J’ai tu le “SOS” trop radical, mais il est limpide et, dans ses bras, protégé par la nuit - aucun de nous n’a songé à allumer - je me sens en sécurité face à ce qu’elle pourrait déchanter et m juger lâche, pleutre, peu fiable ou que sais-je encore. « A deux ? » me suis-je enquis alors que, tacitement, elle accepte de me secourir avant que l’obsession ne me dévore. C’est une chance à mon sens qu’elle me déchiffre jusqu’à déceler mes besoins. Cela en est une autre qu’elle m’ait gardé auprès d’elle durant mes confessions sans utiliser le reproche, mais la prévenance. Je n’aurais su que faire du nouveau mode de conjugaison qu’elle emploie pour parler de notre enfant. Bien entendu, j’en ai une vague idée, mais je n’ose m’y fier et, si je reprends des couleurs, je recule tout de même pour sonder son regard brillant sous un rai de lune. « Quand elle sera visible ? Quand il ou elle sera là ? » Je la répète sous le ton de l’interrogation. Ma voix reste en suspens jusqu’à ce que je renchérisse. « L'inenvisageable est sérieusement envisagé ? Tu l’as fait exprès ou c’est une façon de parler, pour accentuer qu’en effet, je perds les pédales et qu’il faut agir vite ? » Etait-ce inconscient ? Le cas échéant, est-ce un bon signe ? Ai-je en revanche le droit de me réjouir ? « C’est ce qui vent de se passer qui t’a influencée ? Parce que ça existait déjà avant la grossesse et ça existera encore après, avec ou sans enfant.» Lui, il est un facteur supplémentaire, pas un élément déclencheur. Si elle fouille sa mémoire, ma partenaire s’en rendra compte d’elle-même. « Je ne suis pas sûr de bien comprendre ce que tu me dis, du coup, je ne sais pas trop comment réagir. Je… je veux que tu sois convaincue avant de prendre une décision. On est pas pressés je te l’ai dit et je le pensais.» Je suis frileux, parce qu’en matière de coup dans l’eau, nous avons déjà donné elle et moi. Les exemples sont légion et se raccourcissent en un mot : dans un taxi, à son chevet à l’hôpital, dans son appartement ou sur le catamaran… Notre amour a rencontré son lot de désillusions que nous avons surmontées et de doutes que nous avons déjoués. Dès lors, bien que je sache qu’il est sincère, je suis sur l’instant trop fatigué d’avoir vécu aux aguets près d’une semaine pour les fausses joies ou les discours moralistes bienvenus mais qui, sur l’instant, me paraîtrait cruel au vu de mes confessions et, Raelyn, la mienne, celle qui n’existe qu’auprès de moi, elle n’est pas capable de ça, pas avec moi.
| Sujet: (Amelyn #52) ► Road to acceptance | Amos Taylor
Réponses: 8 Vues: 784
| Rechercher dans: mémoire du passé Sujet: (Amelyn #52) ► Road to acceptance Jeu 16 Sep 2021 - 16:28 |
ROAD TO ACCEPTANCE Je me suis efforcé de dénouer la tension qui bande les muscles de mon bras armé prêt à décocher un coup de poing. J’ai tout donné pour faciliter la tâche de la patiente et douce jeune femme qui s’emploie à me ramener vers elle, non pas dans ses filets, mais dans cette bulle d’ouate protégée de remparts solides où il fait bon vivre, où la quiétude est notre alliée, là où nous nous réfugions et nous nous aimons à l’abri du monde extérieur. Je n’ai pas été capable d’y pénétrer dès le premier pas dans la catamaran. Lui qui est pourtant notre jardin d’éden, notre havre de paix en pleine tempête, il ne me pousse pas violemment dans le moelleux des bras de Raelyn. J’ai d’abord besoin d’un verre, d’un autre et d’un suivant. J’ai besoin de temps pour redescendre. Combien ? Je ne sais pas. Il m’a semblé que Rae n’a patienté contre la cloison que quelques secondes, mais je ne confierais pas ma main à des cochons affamés. J’aurais peur qu’il la croque. Le temps est une donnée mathématique que les émotions rend muables et j’en ai perdu toute notion. Je n’ai pas été capable de raccrocher le wagon lorsque je me suis avachi dans le canapé. La seule locomotive qui m’incite à ouvrir la bouche, de ma voix coutumièrement basse et toujours tachées des restes de ma colère - elle est tenace - j’ai craché les mots qui me venaient à l’esprit sans les relier par un fil conducteur. J’ai confessé “n’avoir pas envie”, mais sans préciser ce qui me rebute tant. La réponse n’est survenue que plus tard, au terme de quelques longs soupirs destinés à chasser le besoin d’un whisky supplémentaire : j’ai mal l’estomac, à moins que ça ne soit plus bas, dans un organe tout aussi crucial que le précédent. Je ne peux pas m’en plaindre, pas maintenant,. Je n’ai pas envie que mes douleurs ne perturbent le flot de questions de Raelyn sur sa grossesse. Pour moi, elles présagent qu’elle marchent vers notre bébé et non pas à reculons vers sa vie de célibataire. Quel débile ferais-je si je la court-circuitais ? Je préfère donc m’arrêter à ce que j’aurais souhaité pour nous. Je l’exprime par ribes. Mes mots sont les pièces d’un puzzle qu’il faut assembler alors qu’il manque certaines pièces. Au contraire, elle comprendrait d’emblée, Rae. Elle me lirait sans la moindre difficulté. Or, elle approche, mais c’est encore tiède.
Evidemment, assise à mes côtés, me noyant de sa douceur et m’apaisant de ses caresses lorsqu'elle m’intime d’une pression sous mon menton à relever la tête bien haute, elle me fait un bien fou. C’est indéniable. Seulement, ça ne change pas grand-chose. Elle réalise à peine l’étendue de mes peurs et des prescrits ataviques qui appesantissent mes épaules. J’en suis prisonnier et force est d’admettre qu’il ne s’agit pas uniquement de sa sécurité, mais de préserver ce que j’ai réussi à retrouver en bonheur à ses côtés. S’il est une chaîne, elle en est le maillon fort. L'enfant, dont le sort est toujours incertain, et lui aussi une donnée de l’équation et il n’est pas question que le destin, bien connu pour être malin, prenne le contrôle sur son sort en nous l’arrachant violemment. Je serais dévoré par la sensation d’avoir failli à ma tâche ou de ne pas mériter d’être père, ni hier ni aujourd’hui, et toute trace de soulagement de la part de ma complice m’insulterait, me peinerait. Mais, comment l’expliquer quand je ne suis plus qu’un morceau de moi, un morceau de tarte qui aurait été découpé en parts inégales par un gourmand ? La première étape est certainement d’entendre et de réfléchir à ses propos les uns après les autres pour en détromper certaines et avaliser les autres. ça me semble intelligent. Néanmoins, le bât blesse déjà. Je ne sais pas quoi faire de sa première assertion puisque mon seul modèle masculin l’était, lui, sur tous les fronts. Il a mené mille batailles pour sa nichée et son ranch. Il ne compte aucun disparu à son compteur et son entreprise se porte bien. Seul un miracle pourrait me convaincre que je ne suis rien de plus qu’un raté face à cet homme. Sofa est morte et je tombe dans les excès aujourd’hui parce que je ne suis pas tout à fait remis. Est-ce un terrain pour avoir un enfant ? . Bill serait honteux s’il apprenait mon erreur et s’il avait vent que je me la pose réellement, cette question. « D’une certaine manière, si. Et c’est pour ça que j’ai mal réagi. Je l’ai vu te cogner et toi faire une mauvaise chute. C’est ce que j’ai anticipté.» A tort, je l’admets. Son “agresseur” n’avait les reins que pour cracher des insultes et la pointer d’un doigt tremblant. « Parce qu’il était plein et je sais comment ça peut se passer dans ces situations-là. J’ai rien vu, mais je l’ai vu. Je ne sais pas comment l’expliquer. Ce que je sais, c’est que si c’était arrivé….» J’aurais pioché la carte prison de mes démons sans avoir la chance, cette fois, de repasser par la case départ, de ne jamais plus la retrouver. « Et je sais ça, que tu es une grande fille, que tu sais t’occuper de toi toute seule. Mais, Mitchell est en ville. On n’a aucune idée de ce qu’il manigance et si je n’ai pas peur de lui, si je sais que tu saurais comment t’y prendre… j’ai pas envie que tu prennes des risques inutiles pour le moment et j’aurai voulu pouvoir être là, pouvoir me faire confiance.» Sauf qu’à ce rythme, j’aurai passé à tabac la moitié de la ville. « Et s’il n’est pas supposé reposer sur mes épaules, il incombe à qui alors ? » A un inconnu ? A la mère seule parce qu’elle est femme indépendante ? « C’est quoi mon rôle dans tout ça si je ne peux pas veiller sur ceux que j’aime.» L’utilisation du pluriel est un acte manqué auquel je ne prête aucun cas. Je suis trop spontané - ce qui est somme toute rare en général - pour réaliser qu’il est lourd de mes envies inconscientes, d’autant que je suis à un cheveu de trancher pour l’avortement. « Ton sale caractère m’amuse. J’aime bien quand tu les mouches comme ça… tous ces petits cons-là....» La situation a déjà été vécue cent fois et à chaque fois, je suis bouffi de superbe, amusé et plus amoureux que jamais d’elle et de sa répartie. Dans ses bras - puisqu’elle m’enlace - je me souviens d’un fait précis qui nous a valu un fou rire. A mon tour, je souris un peu mais ce n’est pas bien brillant. « Je n’arrive pas à trouver le juste milieu dès qu’il s’agit de toi.» Et par extension, du nouveau né que nous n’avons pas encore rayé de la carte qui mène à notre cap. « Je sais qu’il existe pourtant, mais je le trouve pas.» ai-je conclu, une prière dissimulée derrière l’affirmation : “apprends-moi”
| Sujet: (Amelyn #52) ► Road to acceptance | Amos Taylor
Réponses: 8 Vues: 784
| Rechercher dans: mémoire du passé Sujet: (Amelyn #52) ► Road to acceptance Jeu 16 Sep 2021 - 12:29 |
ROAD TO ACCEPTANCE
Se vider la tête, trois jours durant. Ne pas penser qu’elle a dégagé Geo et, qu’une fois rentré, je prendrai son rôle par intérim parce que la sécurité de Raelyn est mon sacerdoce, celui dont elle n’a pas vraiment besoin - elle n’a de cesse de me le répéter - mais qui obsède puisque sans elle mon coeur battrait mais ma vie s’arrêterait ? Ne pas attendre non plus de discussion sérieuse autour du bébé et, surtout, ne pas réfléchir aux conséquences de cette décision que nous serons tôt ou tard amené de prendre. Car il y en aura. C'est évident. Que nous tranchions en faveur de l’avortement ou à pour l’aventure, intérieusement, nous seron fondamentalement changé, bousculé par l’un dans notre qutodien et par l’autre, dans l’image que nous reflètera les miroirs. Dès lors, oui, cette parenthèse s‘est quelquefois apparentée à un exercice de force entre la nécessité d’en profiter au maximum et l’émergence de nos soucis dans mon esprit et c’est dommage. Je ne suis pas rentré de notre escapade aussi ressourcé que je ne l’avais espéré. Bien sûr, la première nuit, j’étais trop exténué par l’effort de conduire une moto pour m’en tracasser. Les muscles de mes bras endoloris, je me suis endormi contre mon médicament naturel à peine allongé. Toutefois, quand au terme d’un après-midi tranquille, l’heure d’enfiler mes différents couvre-chefs sur le crâne a sonné, je me suis tendu. La nervosité m’a envahi et, j’ai suivi ma protégée dans ses pérégrinations, la mâchoire crispée. Très souvent, j’ai serré les poings faute à des dangers qui n’existaient que dans mon cerveau malade d’effroi pour elle, pour moi, pour nous et pour l’enfant qu’elle porte.
Inconsciemment, j’ai rapidement compris que cette grossesse ne me rebutait pas. Investir l’habit du garde du corps aura précisé l’idée, plus encore que Rae, chaque nuit, n’est que question, preuve qu’elle y pense. Celle concernant notre mode de vie et l’univers qui gravite autour de nous m’a mis particulièrement mal à l’aise. Ce n’est ni dans cet environnement ni avec des horaires décalés que je me serais figuré avec un poupon. Ceci étant, c’est ce que Raelyn est et ce que j’ai accepté en l’état de la suivre sur ce sentier. J’ai donc décrété que ça n’avait pas d’importance, qu’un enfant grandissant dans l’amour se fiche bien du métier de ses parents. Ça n'avait rien d’un mensonge pour l’endormir. Au moment où les mots ont quitté mes lèvres, j’en étais convaincu et je le suis toujours. Tout comme je me moque du jugement de ma mère, de mes frères ou même de Sarah. Tout comme je sais qu’avec une autre, jamais je ne me serais infligé cette impression, même fugace, que je crée de la concurrence à Sofia. Il est passé, ce ressenti. Il a été remplacé par des tracas plus pragmatiques. Comment protéger deux êtres qui compteront plus que moi-même avec un Mitchell en liberté et une Lou furieuse. Comment ne pas sombrer dans la paranoïa et ne pas devenir ce que je déteste chez le précité ? Et par quelle audace me présumerais-je capable de sérénité quand une semaine à ses côtés avec, pour objectif, prémunir ma complice de tout danger s’est distinguée par une rixe inutile à cause d’une futilité ?
Un type lambda, vraisemblablement bourré, ce qui aurait dû éveiller mon indulgence, a bousculé ma partenaire et j’ai vu rouge sur fond de panique. Pourquoi ? Je ne me l’explique pas. Suis-je fier d’avoir malmené ce pauvre gars ? Pas le moins du monde. Me suis-je fait peur ? Assurément. Je l'ai rattrapé en deux enjambées parce qu’il a insulté ma complice et, s’il m’a paru menaçant physiquement, je n’oserais le jurer. Je n’ai pas attendu qu’il le soit pour l’attraper par le collet en deux enjambées. Portait-il une chemise ? Un t-shirt ? Un polo ? Je l’ignore. J’ai été aveuglé par une rage folle, une que je n’ai pas été en mesure de contrôle sans Rae. Si elle n’était pas intervenue, j’aurais roué de coups le misérable maintenu prisonnier par ma volonté entre un mur et mon corps contracté tel un animal en séance de chasse. Il ne lui a pas fallu grand-chose, à ma dulcinée. La douceur de son timbre s’est frayé un chemin de mes tympans à mes neurones avec une facilité déconcertante. Mais, est-ce normal ? Est-ce bien à elle de me maîtriser parce que j’ai accumulé tant de tensions sur ces cinq jours que je ne réfléchis plus comme un être humain cohérent ? Alors que ma victime s’échappe sans m’offrir mon dû. Je lui ai hurlé qu’il devait présenter des excuses à la dame, à MA dame… et ma frustration qu’il s’en soit tiré à si bon compte alimente ma colère. Nul doute que sans la honte, je me serais défendu qu’elle me réprimande comme un gosse… Je n’aurais pas rassemblé les restes de ma raison pour ouvrir mon poing et lui montrer mes paumes, quoique sa détermination ait rencontré des difficultés. Je ne l’aurais pas non plus suivie sur le bateau. Je ne suis pas penaud. Je suis en pleine remise en question. Je le répète : je me suis effrayé moi-même. J’en viens à me demander par quelle mouche j’ai été piqué et à quel moment cela s’est produit. Comment répondre à sa légitime interrogation si je n’en sais rien ? Je n’ai que de vagues hypothèses que je n’aspire qu’à noyer dans un verre de whisky. Je m’en suis servi un dès que nous avons foulé le parquet de la cabine du catamaran. Je l’ai avalé tout de go et, à nouveau j’ai rempli mon verre par deux ou trois fois. J’ai bu seul, pour m’assommer mon ire ancienne afin qu’elle arrête de brailler que j’aurais dû courser cet impudent, qu’il aurait fait un souffre-douleur acceptable pour me défaire de tout ce que j’ai accumulé ces derniers jours. Quand elle s’est tue enfin, mon émotion, je me suis laissé tomber sur le canapé et j’ai pris ma tête entre mes mains, une seconde ou deux, avant de formuler un peu sèchement. « J’avais pas envie.» Passer du temps avec Raelyn ne me dérange pas. Je souffre également d’une tendance à n’avoir foi qu’en moi et en nous… mais…. « Je vais trouver quelqu’un. Pas du Club. Comme convenu.» Quelqu’un qui m’est loyal et dévoué. « Mais, je voulais pas. C’est pas à un étranger de faire ce que je suis supposé faire moi.» Protéger ma famille, qu’elle s’agrandisse ou non…. « Encore moins pour le moment.» Autrement dit, tant que tu attendras mon enfant. Or, je dois me faire une raison : je ne suis pas à la hauteur de cette tâche. J’ai échoué hier. Je suis prédisposé à recommencer et je balise. Je balise et je cherche de quoi me persuader que je me trompe, que c’est normal, parce que mon histoire est une succession de traumatismes et que celle-là, elle permet à l’émotionnel de m’engloutir tout entier.
| Sujet: (swann) who knew that Mercury could rise so fast | Swann Craine
Réponses: 18 Vues: 2783
| Rechercher dans: tisser des liens Sujet: (swann) who knew that Mercury could rise so fast Ven 3 Sep 2021 - 20:24 |
Répertoire des sujetsavril 2024 217. long time no see ≈ ho min-kyung #4 218. midas touch ≈ greta #9
mars 2024 212. days feel like a perfect length ≈ rory #57 214. stuck in this paradigm ≈ greta #8
février 2024 215. with claws in your back ≈ scarlett #3
janvier 2024 208. there's beauty in being broken ≈ ginny #5 209. my god this reminds me ≈ scarlett #2
décembre 2023 206. white lies are colored by context ≈ lucas allen 207. frequency of trouble ≈ arthur #15
novembre 2023 200. cross my heart ≈ arthur #14 & greta #8 201. takin up my mouth ≈ scarlett bridgers 202. why do castles feel so cold? ≈ ruben #3 203. what’s wrong with those eyes ≈ ginny #4 204. besides of the glamour ≈ rory #55
octobre 2023 173. everything i want ≈ rory #50 174. there is a lot to say ≈ ho min-kyung #3 176. the past being cruel ≈ siham fowler 179. osculum obscenum ≈ greta #4 181. time to celebrate ≈ marley #3 188. be kind please ≈ marley #4 192. don't panic ≈ corey ferguson 198. so long as we stay free ≈ greta 7
septembre 2023 165. two men, alcool and some jazz ≈ ho min-kyung #2 166. i've been dreaming of a sky so blue ≈ arthur #10 167. pistol in my head pam pam pam shot ≈ greta #3 168. reserving judgments is a matter of infinite hope ≈ rory #49
août 2023 162. i'd be inclined to spend all my days ≈ rory #46 163. only if you take a ride ≈ rory #47 164. thunder crack and lightning ≈ rory #48
juin 2023 149. mariage ≈ rory #43 150. mendin' all the gashes ≈ rory #44 151. act like i'm the best ≈ midas sterling 152. turned the mess into a romance ≈ rory #45 153. an enigma wrapped in a riddle ≈ ruben #2 154. fire in my lungs ≈ andréa #2 155. arc-en-ciel de maladresse ≈ eve daxson 156. epitaphic verse ≈ donnie kaharoa 157. sometimes stars align ≈ ho min-kyung 158. a thousand miles away ≈ arthur #8 & greta #2 159. walk through fire and through rain ≈ arthur #9 160. until your river's run dry ≈ gregory richards 161. walk away in order to survive ≈ ishtar brown
mai 2023 145. seal it with a tender kiss ≈ rory #42 146. clear as a blue sky ≈ maddy #7 147. go ghost ≈ isaac #3 148. thorns without flowers ≈ arthur #7
avril 2023 142. we got no fear but some wonder ≈ rory #41 143. buy a piece of paradise and you buy a piece of me ≈ alex #9 144. dive into the waves below ≈ andréa fernandez garcia
mars 2023 140. need a doctor ≈ marley #2 141. here's to my beautiful life ≈ rory #40
février 2023 137. burned my hands, wrapped around the sun ≈ angus sutton 138. all my bright sides are turning so dark ≈ arthur #6 139. you kind of struggle not to shine ≈ rory #39
janvier 2023 133. the rain ain't permanent ≈ rosalie #3 134. the universe was made just to be seen by your eyes ≈ rory #38 135. i'm okay ≈ marley lynch
novembre 2022 128. everything sucks ≈ maria kersey 129. told me you were mine, already knew i was yours ≈ rory #35 130. i would spend every minute with you ≈ rory #36 131. i'm craving something i can feel ≈ arthur #5 132. las posadas ≈ zoya #2
octobre 2022 123. babble like an oracle ≈ arthur #4 124. share a single bed and tell each other what we dream about ≈ rory #34 125. trouble's coming ≈ maisie #2 126. gotta get it off of my chest ≈ wendy #3
août 2022 119. distort the light beam until i like me ≈ isaac #2 120. things haven't been quite the same ≈ alex #7 121. tell me why can't my dream come true ≈ rory #32 122. défilé ≈ rory #33 (event)
juillet 2022 112. memories follow me left and right ≈ maddy #6 114. you are the sun and i am just the planets ≈ rory #29 115. tea party ≈ rory (#30), grace, ruben (#1), carl, wendy (#2), rosalie (#2), wyatt 116. i swear to god that from tomorrow there will be no more pain ≈ sofia #2 118. i'm a ticking time bomb looking for my ride home ≈ rory #31
mai 2022 106. caught up in a dream ≈ rory #26 107. you know it's not the same as it was ≈ arthur #3 108. knock knock who's there ≈ wendy craine 109. a power that is strong enough to bring sun to the darkest days ≈ penny #7 110. nothing wakes you up like wakin' up alone ≈ rosalie #1 111. for every question why you are my because ≈ rory #27
avril 2022 105. your words on fire will let you down ≈ alex #6
mars 2022 104. while there's a wind and the stars, and the rainbow ≈ rory #25
février 2022 102. le problème de la vie c'est qu'il y en a qu'une ≈ maddy #5 103. wrapped in your arms i felt like everything could be okay ≈ rory #24
janvier 2022 98. it's a 'still-there-monday-morning' kind of love ≈ rory #21 99. i need your help ≈ haley craine 100. you're wonder, under summer skies ≈ rory #22
décembre 2021 90. i see by the angel beside me that love has a reason to shine ≈ rory #19 91. two birds on a wire ≈ alex #5 92. i'm not gonna listen ≈ rory (#20) & murphy (#1) 93. juste like when back when ≈ arthur #2 94. a thousand lies ≈ nathanael norrington #1 95. can you see me through the ashes and the smoke ? ≈ danika riley #1 96. dark times ≈ maisie #2 97. helping hands ≈ martin #3
novembre 2021 87. take a deep breath and jump ≈ maddy #4 88. i wanna be a good man and see you smile ≈ zoya lewis #1 & rory (#23) 89. don't waste the time you have waiting for time to pass ≈ penny #6
octobre 2021 81. coming hot ≈ wendy #2 82. everything will be okay in the end ≈ deklan evans 83. unexpected intrusion ≈ arthur coventry #1 84. from tonight until the end of time ≈ rory (#16) & alex (#4) 85. mariage calex ≈ rory (#17) & alex (#5) 86. alone then loved ≈ rory #18
septembre 2021 77. #awkward ≈ penny #5 78. untitled ≈ noa #4 79. you're the home i'm missing ≈ rory #12 80. i remember when i met you, thought the universe sent you ≈ alex #3
août 2021 75. but the devils sing and it's deafening ≈ maddy #2
juillet 2021 70. i have nothing to lose and all i feel is this cruel wanting ≈ lenny russo #1 72. happiness isn't a crime son ≈ maisie moriarty #1 73. 'til its roots reach down to hell ≈ sofia shaw #1
juin 2021 66. tears in the rain ≈ noa #3 67. jeux d'enfants ≈ diana #2 68. j'ai besoin de toi comme un coeur a besoin d'un battement ≈ maddy griffiths 69. stopping strangers and telling them your name ≈ rory #8
mai 2021 61. pretty little picture ≈ lucia (#21) & diana (#1) 62. [mail] ≈ talia choudhry #1 63. starring you ≈ lucia #22 64. let's be young hearts in the dark ≈ rory #7 65. tell me sweet little lies ≈ penny #4
avril 2021 58. every shipwrecked soul ≈ lucia #19 59. home is wherever you stop running ≈ lucia #20 60. took a ride to the end of the lane ≈ alex #2
mars 2021 46. seasons in the sun ≈ lucia #17 48. in the crowd full of angels and demons ≈ ariane #4 49. 'bout half past dead ≈ joachim donovan 50. drinking her wine ≈ astrid hansen 51. waterloo sunset ≈ cassia henderson 52. rupture double ≈ wendy craine 54. you said you love me ≈ matt #7 55. drinking her wine ≈ jill #3 56. you'll never walk alone ≈ rory #6 57. un nouveau départ ≈ arthur (#1) & lucia (#18)
février 2021 42. to my heroes that where dressed up in gold ≈ sasha sinclair 43. know you're my favorite ≈ lucia (#14), rory (#5) & matt (#8) 44. there's no room for innocence ≈ lucia #15 45. sirens flicker ≈ lucia (#16), matt (#6), ginny (#3) & jill (#2)
janvier 2021 37. unspoken truth ≈ penny #3 38. heaven in a world so cold ≈ matt #5 39. i hear a lot about sinners ≈ ariane #3
décembre 2020 32. favorite time of the year ≈ lucia #12 34. altogether screaming, can't make a sound ≈ maxence mayers #1 35. she is the flint that sparks the lighter ≈ lucia #13 36. dear santa claus ≈ nathanael weaver
novembre 2020 25. in the still of the night ≈ lucia #9 26. rumor has it ≈ penny stringer 29. murphy's law ≈ penny #2 30. we're only young and naive still ≈ lucia #10 31. i'll keep on moving on ≈ lucia #11 + dbd crew
septembre 2020 23. how to save a life ≈ raphaël #3 24. this side of paradise ≈ lucia #8
août 2020 19. don't ever set me free ≈ martin #2 20. jamais vu l'enfer d'aussi bas ≈ ariane #2 21. sugar youth ≈ lucia whitemore #7
juillet 2020 47. you're not the hurting kind ≈ saül williams #1
juin 2020 16. when i was young i felt immortal ≈ lucia whitemore #6 17. we are the jack-o-lanterns in july ≈ noa jacobs #2 18. welcome to the future it's a new day ≈ raphael elly #2
avril 2020 07. california snow ≈ ariane parker #1 08. i'm back, for the better or the worse ≈ martin murphy #1 10. it's too cold outside for angels to fly ≈ lucia whitemore #4 11. take these broken wings and learn to fly ≈ danika riley 14. we can burn brighter than the sun ≈ emmma lawson 15. angel down ≈ lucia (#5) & hannah whitemore
mars 2020 06. plastic soldiers ≈ ginny (#2), matt (#3) & jill (#1)
février 2020 01. i caught your smile ≈ lucia whitemore #1 02. mariage matt & lily ≈ matt (#1) & lily (#1) 03. mariage matt & lily (2) ≈ matt (#2) & lily (#2) 04. la folie vient des femmes ≈ noa (#1), isaac (#1), josh (#1) & nicolas (#1) 05. pioneers to the fall ≈ ginny mcgrath #1 22. we never meant to get so lost ≈ rory craine
2018 27. indulge sore ≈ chloe cohen 28. you're the origin of love ≈ rory #3 40. had a boy once who loved me ≈ rory #2 41. we're one of a kinf unbreakable ≈ rory #4 76. every little thing he does is magic ≈ (rory #11) & maddy (#3)
2017 13. there is an answer to the darkest times ≈ spencer lynch 127. what went wrong ≈ greta moore 211. find a love that feels this right ≈ rory #56
2016 09. gods will fall but we will rise ≈ erin sanders 74. will you be my future ≈ rory #10
2013 33. i gave all my oxygen ≈ alex clarke #1
2011 182. times like this ≈ arthur #13
2008 136. i can love me better ≈ alex #8
2005 205. we can numb the pain ≈ alex #10 216. i feel so scattered ≈ scarlett #4
2000 12. [lettres] ≈ raphael elly
univers alternatifs 53. le corsaire de l'espace ≈ saül #2 (espace) 71. fear is the mind killer ≈ saül #3 (espace) 84. madness takes its toll ≈ rory #13 (slasher) 85. call my name and save me from the dark ≈ rory #14 (slasher) 86. unexpected intrusion ≈ rory #15 (slasher) 101. bébou, est-ce que tu m'aimes ? ≈ bébou 113. you dance secretly inside my heart ≈ rory #28 117. les vingt trois dimensions ≈ noa #5 169. spencer (gothique) 170. arthur #11 (gothique) 171. rory #51 (zombie) 172. rory #52 (gothique) 175. arthur #12 (espace) 177. rory #53 (gothique) 178. siham #2 (gothique) 180. james #2 (gothique) 183. rory #54 (zombie) 184. siham #3 (bunyip) 185. greta #5 (gothique) 186. bébou #2 (gothique) 187. greta #6 (gothique) 189. siham #4 (bunyip) 190. kai (fantôme) 191. bébou #3 (gothique) 193. siham #5 (bunyip) 194. siham #6 (momie) 195. kai #2 (fantôme) 196. marley #5 (gothique) 197. itziar cortes de aguilar (zombie) 199. marley #6 (zombie) 210. ruben #4 (fantôme) 213. rory #58 (zombie)
| Sujet: (auden) ho un manuale d'istruzioni dove "distruzioni" è scritto attaccato | Auden Williams
Réponses: 27 Vues: 8051
| Rechercher dans: tisser des liens Sujet: (auden) ho un manuale d'istruzioni dove "distruzioni" è scritto attaccato Sam 20 Fév 2021 - 6:00 | Répertoire des sujets (2/2)décembre 2020 213. repas famille #2 ≈ ginny (#92), damon (#1), savannah (#5), anastasia (#5), cade (#3), saül (#14), elise (#5), giovanni (#1) 221. so i showed up at your party ≈ ezra #6 222. man on the moon ≈ chloe #2 224. kids falling in love ≈ ginny #98 226. another shade of us ≈ ginny #100 228. those days should last ≈ bennett #2 232. we always walked a very thin line ≈ damon #3 233. it's all about being good neighbors ≈ thomas #2
novembre 2020 212. i've read between the lines ≈ damon #2 214. a storm is threatening ≈ ginny #93 216. people should fall in love with their eyes closed ≈ chloe cohen 217. for what it's worth ≈ anastasia #6 218. the things we left unsaid ≈ helena #5 219. raging ≈ giovanni #2 220. ohana means family ≈ caterina medici
octobre 2020 203. l'heure du diable ≈ river shears 207. and there is yours, and there is mine ≈ ginny #88 210. the hurricanes & the earthquakes ≈ ginny #90
septembre 2020 197. these strangers ≈ matt (#7) & bailey (#13) 198. quand le chat n'est pas là ≈ dalina #2 199. l'enfer du décor ≈ dimitri horowitz 200. but with the beast inside, there's nowhere we can hide ≈ rudy gutiérrez 201. and the wind began to howl ≈ marius #3
août 2020 146. i've heard there was a secret chord ≈ ariane #8 148. misguided old mule ≈ simon #2 150. cosmic bites ≈ ginny (#70) & sage calhoun 151. you shake my nerves and you rattle my brain ≈ dalina mora 153. felt the healing in her fingertips ≈ matt #6 154. better than a spa session ≈ anastasia (#2) & ginny (#71) 155. no time to wallow in the mire ≈ théa gilbert 156. where's the truth in the written word if no one reads it ≈ brianna watkins 160. calling home ≈ margot dubois 161. there were voices down the corridor ≈ ellie epstein 162. hold back the river ≈ ginny (#73) & bailey (#8) 164. shortline ≈ ginny #74 174. kindly unspoken ≈ bailey #11 175. grosse frayeur ≈ jax collins 176. pourquoi je fais ça déjà ≈ ludmila rappaz 177. oops i did it again ≈ noa jacobs #2 178. acting like grown-ups ≈ elise #4 183. lost in translation ≈ ginny #80 184. all i see ≈ ginny (#81), bailey (#12) & jill (#11) 185. nightrain ≈ dylane #7 188. give and take ≈ anastasia #3 & saül #13 189. timey wimey stuff ≈ noa #3 193. an ocean of violets in bloom ≈ violet burton 195. i've a heart of gold in the smallest size ≈ novella bettinelli 196. lo sai che ci sono anch'io ≈ anastasia #4
juillet 2020 136. a miserable affair ≈ clyde wakefield 139. oh the vision i had could not compare ≈ ginny #64 141. panem et circenses ≈ ginny (#67), elise (#3), saül (#9), cosimo (#2), savannah (#5), cade (#2) & ana (#1)
juin 2020 134. family portrait ≈ jack (#2) & saül (#8)
mai 2020 96. the sweet escape ≈ jordan fisher 97. dancing on broken glass ≈ willow myers 98. when icarus fell ≈ noah d'aremberg 99. just like a moth drawn to a flame ≈ loris baumann 105. together we're alone ≈ heïana (#1) & ginny (#47) 106. don't bleed on my floor ≈ ezra #3 107. le parrainage vert [event] ≈ ginny #48 108. exposition wrighlin ≈ grace (#2), lola (#6) & ginny (#49) 109. smoke on the water ≈ may glitters #3 110. in the jungle you must wait ≈ ginny #50 111. 'til the dice read five or eight ≈ saül #6 112. drapeau blanc ≈ ginny (#51) & lola (#7) 113. i can poison the skies ≈ leo barton 116. silhouettes dancing till the curtains drop ≈ harley cole 118. an outspoken soliloquy of dreams ≈ ginny #53 120. if you need me i'll be in space ≈ mia mckullan 121. as you walk to the toll of the bell ≈ simon adams 122. poi sei arrivato tu e tutto si è fermato ≈ ginny #55 123. hand over hand ≈ saül (#7) & ariane (#7) 124. it wasn't me ≈ itziar #2 127. i'm not breaking down i'm breaking out ≈ ginny #58 128. we're running with blood on our knees ≈ ginny #59 129. reason to paint ≈ cosimo williams #1 130. le parrainage vert ≈ ginny (#60), helena (#2) & heïana (#2) 131. like chess moves, you the queen, i'm protectin' you ≈ helena #3
avril 2020 84. oh hi mark ≈ matt mcgrath #5 85. les jeux ≈ lola (#5), jill (#10), grace (#1) & ginny (#39) 86. like a living stone ≈ ginny mcgrath #41 87. damnatio memoriae ≈ ginny mcgrath #42 89. get it over ≈ halsey blackwell 91. blackbird singing in the dead of night ≈ ginny mcgrath #44 92. bitter are the wars between brothers ≈ saül williams #3 93. à trois mesures ≈ ginny (#45) & sebastian
mars 2020 62. hearts that break the night ≈ ginny (#19) & jill (#6) 64. time like this ≈ ginny mcgrath #21 65. rivers running ≈ ginny (#22) & yelahiah 66. joyeux anniversaire ginny ≈ ginny (#24), amis & famille mcgrath 67. fix things up ≈ ginny (#25), jill (#7) & bailey (#3) 68. oh lying in secret to myself ≈ léo (#9), ginny (#36) & yelahiah (#2) 70. i'll meet you in the underground ≈ ginny mcgrath #27 72. all the colors ≈ ginny (#28), jill (#8), lola (#4) 73. two worlds ≈ ginny (#30), jill (#9), bailey (#4) 74. see how deep the bullet lies ≈ ginny mcgrath #31 75. the hand that calls you forward ≈ ginny mcgrath #32 77. i'm fallin' again ≈ ginny (#34) & bailey (#5) 78. the planet of nerver-ending dreams ≈ elise williams 79. we live through scars this time ≈ bailey fitzgerald #6 80. i've got a thousand butterflies ≈ ginny mcgrath #35 82. make the rules up on my own ≈ ginny (#38), matt (#4) & lily 83. the world's a little blurry ≈ ginny mcgrath #40
février 2020 56. whellcome ≈ matt (#3), jill (#5), ginny (#16) & lola (#2) 57. as long as ≈ ginny (#17) & lola (#3) 59. in nomine patris et filliii ≈ daniel williams (#1) 60. mariage avec robin-hope ≈ robin-hope (#3), ginny (#17) 61. it's a quiet and starry place ≈ ginny mcgrath #18
janvier 2020 45. sarcasm isn't an attitude ≈ clément (#1) & ginny (#23) 47. golden fingers ≈ sinead ells 48. brotherhood ≈ saül williams #1 51. you tell me ≈ léo ivywreath #8 142. somewhere between the ceiling and the wall ≈ ginny #68 158. what we wrote ≈ ginny #72 179. born to run ≈ ginny #76
décembre 2019 37. how much of you is real (...) ≈ ginny (#11) & léo (#7) 38. we'll get nostalgic for disaster ≈ rosalie lovegood #2 40. bending dreams ≈ léo ivywreath #6 42. and then there were none ≈ bailey (#2), jillian (#4) & ginny (#12) 43. blew in from the storm you lost your way ≈ ginny (#13) & isaac (#4) 44. christmapocalypse ≈ everyone 46. not on my watch, old man ≈ clément (#2) & allan (#3) 49. every night is like a daze ≈ ginny mcgrath #14 50. l'éléphant dans la pièce ≈ lola wright #1 58. and if i had to crawl ≈ savannah williams (#3)
novembre 2019 25. put on your war paint ≈ allan winchester #2 30. mariés au premier regard (casting) ≈ may glitters #1 31. and then it went all black ≈ jack (#1), isaac (#3), léo (#5) 32. on trees and birds and fire ≈ ginny (#8), isaac (#2) & robin-hope (#2) 35. breaking not so bad ≈ andy rivera #2 54. i went to hell last night ≈ jeremiah & ariane (#6)
octobre 2019 24. happy moment ≈ savannah williams #1 26. can't help thinkin' that i love it still ≈ léo ivywreath #3 29. young as the morning, old as the sea ≈ jillian mcgrath (#3), ariane parker (#5), bailey fitzgerald (#1), ginny mcgrath (#7), isaac jensen (#1), matt mcgrath (#1), allie oakheart (#1), levi mcgrath (#3) 34. got nothing left (...) ≈ ginny mcgrath #10 - novembre 2019. 157. no time for losers ≈ noa jacobs #1
septembre 2019 18. everytime the sun comes up ≈ jillian (#2), ariane (#3) & levi (#2) 19. maybe i just want to bother you ≈ archibald ford 20. la plus belle femme de brisbane ≈ allan winchester 21. are you drinking tonight ≈ asher (#1), kane (#1) & ariane (#4)
août 2019 17. le passé (...) ≈ lukà (#2), jillian (#1), ariane (#2) & levi (#1)
juillet 2019 12. how cold the tear can feel (...) ≈ terrence oliver & ginny mcgrath (#5) 14. sans toi (...) ≈ thomas owens-beauregard 15. i flew up to your arms ≈ léo ivywreath #2 16. the artist ... or almost ≈ lukà petterson (#1) & ginny mcgrath (#4)
juin 2019 1. calls for an alarm ≈ ginny mcgrath #1 4. n'étudiez le beau qu'à genoux ≈ léo ivywreath #1 5. comme dirait JFK, faut pas se laisser abattre ≈ sid bauer 6. new beginning ≈ itziar cortes de aguilar #1 8. go to heaven for the climate and hell for the company ≈ harvey hartwell 9. pizza !! pizza ? pas pizza ≈ joseph keegan & raelyn blackwell (#3) 10. even when (...) ≈ ginny mcgrath (#2) & raelyn blackwell (#4) 11. papa-paparazzi ≈ andy rivera & itziar cortes de aguilar (#2)
décembre 2018 182. ho preso appunti per tutte le volte ≈ ginny #79 187. wasted acres ≈ ginny #83
2018 209. it's just a light ≈ ginny (#89), olivia (#1) & jacob (#2) 215. night in bloom ≈ ginny #94 223. forget the dream away ≈ ginny #97
mars 2018 3. darklands ≈ ariane parker #1
2017 33. i heard she was asking (...) ≈ ginny mcgrath #9
2016 7. rebels and mutineers running wild and running free ≈ raelyn blackwell #2 55. ukiyo ≈ ginny mcgrath #15 125. our lives get painted in scars ≈ ginny #56 190. keep me in a daydream ≈ jesse gibson #1 227. speed of dark ≈ ginny #101 & bennett 235. things were all good yesterday ≈ ginny #103 330. the mists had all solemnly risen now ≈ cristina weatherton
2015 22. we have nothing to lose (...) ≈ rosalie lovegood #1 173. non believer ≈ bailey #9 186. pretend the world has ended ≈ ginny #82
2013 117. les histoires d'amour finissent mal ≈ helena horowitz
2012 145. when the evening falls ≈ helena #4 240. far-close ≈ bennett #3
2010 28. i'm sure i'll find it ≈ ginny mcgrath #6 114. you shot and leavin' me raw ≈ alec strange 137. built on glass ≈ ginny #63 138. nothing nowhere ≈ ginny #65 143. between the lines ≈ ginny (#69), jill (#11) & pete 147. use your hands and my spare time ≈ bailey #7 173. stay awake with me ≈ bailey #10
2009 53. let hop burn in your eyes ≈ ezra beauregard #1 70. quiet and alone ≈ ginny (#26) & jillian (#8)
2008 41. it's darkest hour before dawn ≈ matt mcgrath #2 88. watching from afar ≈ ginny mcgrath #43 95. i've seen the world, done it all ≈ marius #2 115. locking up the sun ≈ ginny #52 119. they hear the beat but they don't know the words ≈ ginny #54 135. come down from the clouds ≈ ginny #62 140. i will try to fix you ≈ ginny #66 149. kiss and not tell ≈ ginny (#69), jill (#12) & liam (#2)
2007 71. ocean eyes ≈ ginny (#29) & saül (#4) 76. apri la porta e raccogli il mio cuore ≈ ginny mcgrath #33 100. needle and the thread ≈ ginny #46 165. paint it red ≈ ginny (#75) & raphael 181. ci saranno lividi di cui andare fiero ≈ ginny #78 211. flying to the moon ≈ ginny #91 225. my mind filled in the blanks ≈ ginny #99
2006 63. above these troubled waters ≈ ginny mcgrath #20 81. here comes the fall ≈ ginny mcgrath #37 126. don't stop me ≈ ginny (#57) & liam taylor 133. while you are young ≈ ginny #61
2005 2. draw me like one of your french girls ≈ raelyn blackwell #1 36. i'm not afraid of burning bridges ≈ marius warren #1 192. hope and expectations ≈ elizabeth warren
2003 104. marche ou rêve ≈ jacob copeland
2000 23. i don't give a damn about my bad reputation ≈ robin-hope berry 101. i let my guard down and then you pulled the rug ≈ elise #2
1999 271. young and innocent ≈ eliana ferragni #1
1998 52. i bet my life ≈ saül williams #2 103. high as a kite ≈ saül #5 144. take me to church ≈ saül #10 180. il cuore consumato ≈ ginny #77
1997 102. paradise syndrome ≈ bella williams
1989 163. freakin' out the interstate ≈ saül #12
autres dimensions 90. what comes after ≈ raelyn blackwell #4 - zombies 166. warzone ≈ dylane bradford #1 - zombies 167. die die you zombie bastard ≈ dylane bradford #2 - zombies 168. aboard the mission ≈ dylane bradford #3 - zombies 169. youngblood ≈ dylane bradford #4 - zombies 172. in that latticework ≈ jamie keynes - fantômes 191. zombieee ≈ dylane #8 - zombies 202. première plaie d'égypte ≈ ginny #84 - momie 204. seconde plaie d'égypte ≈ ginny #85 - momie 205. troisième plaie d'égypte ≈ ginny #86 - momie 206. cinquième plaie d'égypte ≈ ginny (#87), saül (#14) & ariane (#9) - momie 264. shadow specters ≈ james #2 - slasher 267. i don't like your little games ≈ damon #8
univers alternatifs 13. won't let you go ≈ ginny mcgrath #3 - juillet 2019. 27. i'd give up a hundred thousand loves (...) ≈ léo ivywreath #4 - 2023 94. hit me baby one more time ≈ ezra (#2) &co - 2009 152. heaven is a place on earth with you ≈ ezra #4 159. what we had ≈ saül #11 170. you're yesterday's child to me ≈ dylane #5 171. le léopard te va si bien ≈ dylane #6 192. stalkage ≈ dylane #9 194. la solitude fait des ravages ≈ noa #4 208. souviens toi que je t'aime ≈ ezra #5 292. scooby-doo bidou, where are you ? ≈ ezra #11 302. vivian #2 (bunyip) 334. olive (gothique) 335. siham (gothique) 336. james #14 (gothique) 337. ruben (slasher) 338. ruben #2 (slasher) 354. james #19 (fantômes) | Sujet: Caleb ≈ We're far from the shallow now | Caleb Anderson
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| Rechercher dans: tisser des liens Sujet: Caleb ≈ We're far from the shallow now Mer 1 Mai 2019 - 10:31 |
RP's terminés - Spoiler:
RP's en attente ∆ pseudo.
Évolution du personnage 1989 ∆ naissance-enfance-adolescence Caleb est né le 20 Avril 1989 à Warwick en Australie. Pas grand-chose à dire sur les premières années de sa vie. Il a une petite sœur @"Primrose Anderson" qui a cinq ans de moins que lui, et deux autres petites sœurs (des jumelles) Candlynn et Bailee. Il avait des bonnes notes à l’école, il travaillait beaucoup et était toujours dans les premiers de la classe. Il a vécu dans la petite ferme familiale avec toute ma famille jusqu’à ses 18 ans
2007 ∆ 18 ans Dès la majorité Caleb a choisi de prendre son indépendance et de quitter le domicile familial. Il a étudié la cuisine à Brisbane et avait un petit studio juste à côté de l’école.
2010 - 2011 ∆ 21-22 ans En Janvier 2010 Caleb a rencontré une fille dont il est très vite tombé amoureux. @Alexandra Anderson. Très vite, ils ont formé un coupe très amoureux l'un de l'autre. Elle était son premier amour. Mais du jour au lendemain elle a disparu sans plus jamais lui donner de nouvelles. Cette rupture lui a complètement brisée le coeur. Tellement qu'il en a un peu perdu qui il était et pendant une période de quelques mois, il enchaînait les relations d'un soir. Dans l'espoir d'oublier cette fille qui lui avait fait atrocement mal.
2012 ∆ 23 ans Besoin de prendre l’air et de quitter le sol Australien, il est parti un an en Europe pour deux stages de cuisine. Le premier en France. Huit mois à Paris. Là-bas, il y a rencontré une jeune française, Victoria, dont il est tombé amoureux. Et puis après il part quatre mois en Italie à Rome. Caleb est donc bilingue et parle couramment de français tout en ayant un excellent niveau en Italien (bien que son apprentissage de l’Italien a été plus que laborieux au début)
2013 ∆ 24 ans Le retour à Brisbane. Victoria (la fille rencontrée en France) a accepté de tout abandonner pour venir vivre avec lui en Australie.
2014 ∆ 25 ans Caleb rachète un restaurant en plein centre-ville de Brisbane. Après beaucoup, beaucoup de travail, d’argent investi et de nombreux mois de travaux il devient patron et chef cuisinier d’un restaurant de gastronomie française situé à Spring Hill : l'Interlude. Il a fallu encore plusieurs mois pour que le restaurant commence à bien marcher et à devenir rentable.
2017 ∆ 28 ans Sa vie s'écroule cette année-là. Le restaurant marche très bien, il est maintenant fiancé à la femme qu'il aime. Mais un accident de voiture est venu tout bouleverser. C’est lui qui était au volant. Caleb s'est fait opérer d’urgence à cause d’un hémothorax ayant entraîné une hémorragie massive. Et Victoria est morte à l'hôpital quelques heures après l'accident.
2017-2019 ∆ 28-30 ans De longs mois de rééducation étaient devant lui mais on ne peut pas dire que Caleb ait été le plus rigoureux quant à ses séances de kinésithérapie. Il a inquiété sa famille et ses proches ces années-là et pour cause : il n'arrivait pas à se remettre de la perte de Victoria et plonge dans une profonde dépression jusqu'à tenter de mettre fin à ses jours courant 2017. Une hospitalisation de plusieurs semaines dans un service de psychiatrie et il finit par ressortir avec un antidépresseur et un anxiolytique qu'il prendra pendant à peu près un an et demi. La guérison a été longue mais Caleb a fini par retrouver l'envie d'avancer tout en laissant son passé derrière lui. En ressortant de son hospitalisation, il maintient un suivi par un psychiatre et une psychologue durant des années-là.
Avril 2019 ∆ 30 ans Retrouvailles avec Alex dans un bar. Elle refuse de lui expliquer les raisons de son départ : elle était enceinte et ayant peur de la réaction de Caleb, elle a préféré fuir et ne jamais rien lui dire. Elle a accouché d'un petit garçon qui a presque onze ans ans : Nathan.
Août 2019 ∆ 30 ans Après avoir repassé une nuit avec Alex, Caleb recommence rapidement à avoir de nouveau des sentiments pour elle avant qu'elle ne lui explique les raisons de son départ si soudain huit ans plus tôt.
Octobre 2019 ∆ 30 ans Il finit par pardonner à Alex et se remettent enfin ensemble.
Mars 2020 ∆ 30 ans Alex lui annonce qu'elle est enceinte.
Avril 2020 ∆ 31 ans Fausse couche partielle, Alex attendait des triplés et ils auront donc des jumeaux dans quelques mois.
Mai 2020 ∆ 31 ans Caleb retourne voir une psychologue pour redémarrer une nouvelle thérapie.
Juillet 2020 ∆ 31 ans Caleb apprend de la part de Birdie que Victoria était enceinte de lui alors qu'elle a perdu la vie.
Octobre 2020 ∆ 31 ans Alex accouche de deux petites filles en parfaite santé : Lucy et Lena. Caleb lui demande en mariage le même jour et elle accepte. Ils sont donc maintenant fiancés.
Octobre 2021 ∆ 32 ans Caleb et Alex se marient le 23 Octobre sur la plage sur laquelle ils ont vécu tous les deux beaucoup de moments importants dans leur couple.
Décembre 2021-Janvier 2022 ∆ 32 ans Le jeune couple part un mois en Europe en compagnie de leurs filles et des parents de Caleb, parcourant ainsi plusieurs pays différents.
Février 2022 ∆ 32 ans Alex tombe de nouveau enceinte. Ce même mois, Caleb et Alex apprennent que le petit garçon qu'ils ont eu il y a dix ans est atteint d'une leucémie et qu'il a besoin de toute urgence d'une greffe de moelle osseuse.
Mars 2022 ∆ 32 ans Caleb est compatible, il fait un don de moelle osseuse à Nathan.
Avril 2022 ∆ 33 ans Caleb rencontre pour la première fois Nathan.
Juin 2022 ∆ 33 ans Caleb entame des démarches pour une reconnaissance de paternité afin de récupérer tous ses droits sur Nathan et que celui-ci puisse venir vivre chez eux.
Septembre 2022 ∆ 33 ans Naissance de Mael, le petit dernier de la famille.
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