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 toxic party (eliora #11)

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AuteurMessage
Flora Constantine
Flora Constantine
la petite souris
la petite souris
toxic party (eliora #11) - Page 2 7vHkInU Présent
ÂGE : trente-et-un ans (02.02.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : une aiguille et du fil cousent entre eux les morceaux de son coeur fragilisé dont elle ignore comment stopper les saignements
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
toxic party (eliora #11) - Page 2 Tumblr_poblqmGG5I1xhaux3o1_540
POSTS : 518 POINTS : 0

TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
CODE COULEUR : #7380B5
RPs EN COURS :
toxic party (eliora #11) - Page 2 83e3aec30ba7f805f6c96f4d99fe57a6794c5705
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

toxic party (eliora #11) - Page 2 7af2b1c79e534ae906eb6e6edac1f4e6a75c279c
WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

toxic party (eliora #11) - Page 2 Exjd
STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

toxic party (eliora #11) - Page 2 Ft18
POWERPUFF › uc.

toxic party (eliora #11) - Page 2 Pqdg
FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

toxic party (eliora #11) - Page 2 Aug2
FLOYA › uc.

toxic party (eliora #11) - Page 2 18c9a4da9a22a958ccd0d2117c762129a505469b
FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

RPs EN ATTENTE : auden #4
RPs TERMINÉS : (2022) auden #1ambrose #1(event) défilé weathertonelijah #1millie #1elijah #5james #1elijah #3auden #2bellamy #1carl #1

(2023) malone #1auden #3elijah #4elijah #2elijah #7elijah #8kieran #1elijah #6elijah #9jordan #1august #1elijah et blakeambrose #2penny #1blake #2shiloh #1elijah #16 aushiloh #2elijah #15tessa #1elijah #11eliora #12james #2ambrose #3kieran #2zoya #2blake #3millie #2malone #2


nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
nanowrimo 2023 › 80 000 mots ✓

toxic party (eliora #11) - Page 2 2Fmhih2
toxic party (eliora #11) - Page 2 Y9oy77A

AVATAR : emma watson
CRÉDITS : cristalline (avatar) astra (signature) loonywaltz (userbars)
DC : channing walker (ft. matthew daddario)
PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 15/08/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45755-we-accept-the-love-we-think-we-deserve-flora
https://www.30yearsstillyoung.com/t45768-flora-what-lies-beneath-the-surface
https://www.30yearsstillyoung.com/t47662-flora-constantine

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Message(#) Sujet: Re: toxic party (eliora #11) toxic party (eliora #11) - Page 2 EmptyVen 3 Nov 2023 - 19:58



toxic party

@Elijah Walker et Flora
fin mars 2023
Sa main s’invite dans la sienne et la brune en apprécie une seconde durant l’image renvoyée. Ses doigts, ridiculement petits et fins, s’enroulent autour de la tiédeur de ceux plus sûrs et forts qui les couvrent, et Flora n’a besoin que d’un pas supplémentaire pour réduire la distance entre l’héritier et elle. Naturellement, sans qu’elle n’ait prémédité que Elijah viendrait à lui tendre la main ou à l’attirer à lui, la brune se laisse aller à son étreinte et ferme les yeux en posant sa joue contre son torse. et, soudainement, cette ruelle n’est plus aussi froide et inquiétante que lorsque l’héritier la toisait de son impatience et angoisse. Cette ruelle ne lui semble plus aussi mal accueillante, et Flora n’a plus aussi hâte de regagner son appartement qu’elle ne s’en languissait malgré elle il y a encore quelques minutes lorsque les émotions de l’architecte volaient entre eux comme des éclats de verre dont elle était à l’origine. Ses doigts ont quitté les siens pour onduler sur sa chemise, en froissant le tissu soigneusement lissé sur lequel elle exerce une pression suffisante pour sentir la chaleur de sa peau malgré l’épaisseur l’en séparant, et la brune échappe un souffle d’aise en sentant les bras aussi tendres qu’ils sont protecteurs de l’aîné l’envelopper. Flora, si elle aime les contacts physiques, a cependant quelques limites lorsque ces derniers sont initiés sans son approbation - mais Elijah n’en a jamais eu besoin. Elijah a toujours pu poser ses mains sur elle sans qu’elle n’ait jamais envie de les lui faire retirer, ou que ces dernières suscitent en elle une émotion dont elle voudrait se débarrasser. Flora ne voulait pas se débarrasser de lui, ni de ses mains, de sa présence ou de ses paroles. Elijah dégageait et ce sans doute malgré lui un aura contre lequel elle ne pouvait rien, et les moindres initiatives de l’héritier avaient toujours été les bienvenues auprès d’une petite souris toujours bêtement apaisée sous son contact. Peut-être était-ce son parfum aux arrières notes de santal, sa voix plus basse lorsque ses lèvres se penchaient à son oreille, ou son rythme cardiaque désabusement lent lorsque cette dernière se collait par-dessus là où il résonnait - elle ignorait avec précision pourquoi il lui était si facile d’y céder, mais peu lui importait tant que cela perdurait.

Les paupières closes, le souffle s’évanouissant contre son torse, Flora aurait voulu que le moment dure pour toujours. Elle aurait voulu ne jamais avoir à retourner à la réalité car à cet instant précis, Elijah était la sienne. Une réalité aussi éphémère qu’illusoire, une à l’image de la soirée qu’ils venaient de partager, et dont le goût était aussi doux qu’amer. Cette étreinte, Flora aurait voulu qu’elle dure encore et encore, mais la brune savait qu’elle marquait davantage une fin plutôt qu’un début. Elle avait avoué à Elijah qu’il n’aurait pas abusé d’elle, Flora lui avait avoué avoir été aux pleines commandes de ses actions cet après-midi là, et l’héritier l’avait regardée comme si elle entaillait sa peau à vif par la simple force de ses mots - lui aussi l’avait incisée en embrassant sa joue avant de se reculer en lui tendant la main pour l’aider à se relever de son parquet trempé. Mais Flora n’éprouvait aucune satisfaction à lire dans son regard ce qu’elle interprétait comme une décharge électrique, bien au contraire, et son coeur tressaillit à nouveau au contact de ces mêmes lèvres à nouveau contre sa peau. « D’accord, Flora » Secouée d’un frisson, ramenée à elle, la brune se pince les lèvres pour étouffer peu importe ce qui pourrait bien s’en échapper. Immobile de par son libre arbitre, elle se laisse toutefois aller aux mains de l’héritier lorsque Elijah rompt l’étreinte et la soutient mollement par les épaules en se reculant, ses yeux trouvant finalement les siens - et s’ils brillent, cela n’a rien à voir avec la lumière des réverbères ou la fatigue accumulée au fil de la journée. La tension quitte ses épaules mais plutôt que de s’en alléger d’une manière durable, Flora en sent une nouvelle s’y installer. Le visage légèrement redressé vers celui qui le domine, son sourire se fend à contre-coeur et elle reste muette en parcourant les traits de celui qui la regarde avec toute la douceur dont il peut bien faire preuve. Flora, elle a peur de ne plus jamais le revoir ainsi ni de pouvoir sentir à nouveau son attention sur elle - et c’est ce poids qui fait s’alourdir ses épaules, comme s’ils venaient de condamner définitivement cet espoir auquel elle avait pris tant plaisir à s’accrocher. « Je te raccompagne ? » - « S’il te plaît. » murmure-t-elle en flanchant sous son regard, se reculant à son tour puis reprenant à ses côtés la direction de son appartement. Les bras le long du corps, ses doigts à nouveau effleurés par la brise sans rien pour les en protéger, la veste couture pendante sur ses épaules, Flora sent la fatigue l'assommer sans avoir envie de chercher à la combattre - elle n’en a pas le goût et céderait volontiers à Morphée sans se faire prier.

Lorsqu’ils arrivent au pied de son immeuble, la brune se tourne vers le brun en sortant ses clés de son sac, en calant distraitement le trousseau dans sa paume. « Tu montes avec moi ? » murmure-t-elle d’une voix particulièrement douce, basse dans la nuit alors que le silence s’était à nouveau installé entre eux - bien plus léger que tout à l’heure, pas paisible pour autant. Ses yeux noisette dans les siens, le visage déjà trahi par la fatigue, Flora poursuit. « Millie n’est pas là alors aucun risque de la réveiller. et j’aimerais t’offrir un café avant que tu ne refasses le chemin dans le sens inverse - si tu veux bien. » Elle veut prolonger l’instant. Elle veut le garder encore un peu à ses côtés, égoïstement et sans rien attendre de plus qu’une peine plus grande lorsqu’il finira, inévitablement, par partir. Elle veut lui offrir une dernière fois la chaleur de son salon, le faire marquer une ultime halte avant de rebrousser chemin seul et de retourner à sa voiture. Elle veut qu’il reste avec elle, encore un peu. [color=#7380B5]« S’il te plaît. » finit-elle par ajouter dans un murmure, avant de lui tourner le dos pour pénétrer dans le bâtiment et monter jusqu’à son logement en silence. Les vieilles marches grincent sous leur passage, le chat du palier s’étire sous les lumières du hall et se précipite dans un miaulement entrecoupé par le rythme de ses pas jusque dans les pieds de la brunette - et Flora flatte son dos dans un sourire fatigué avant de le laisser entrer en premier dans son appartement lorsqu’elle en pousse la porte. Un regard à la dérobé vers Elijah, elle referme la porte derrière l’héritier puis allume les lumières au même moment où elle abandonne son sac dans le vestibule. L’appartement, inchangé, s’éveille sous les tons chauds des luminaires et la brune se débarrasse délicatement de la veste du brun en se dirigeant vers la cuisine. Attrapant une pince pour rassembler ses cheveux en un chignon désordonné, Flora met à chauffer la cafetière tandis que le chat de l’immeuble s’étire déjà au milieu de son canapé pour y poursuivre sa nuit. « Tu travailles demain ? » demande-t-elle doucement en regardant Elijah, comme si elle craignait de briser peu importe ce qui flotte entre eux, désormais à demi assise sur le plan de travail auquel elle tourne le dos. La nuque dégagée et le visage à nu sous l’éclairage de la pièce, Flora paraît terriblement jeune en attendant patiemment la réponse de l’héritier. « Je t’ai proposé un café mais tu veux peut-être autre chose - un thé, un chocolat chaud ? » propose-t-elle non sans un bref rictus amusé - mais toujours aussi éreinté.
rainmaker




 
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby

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Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
toxic party (eliora #11) - Page 2 IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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POSTS : 2557 POINTS : 470

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

toxic party (eliora #11) - Page 2 K67f
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

toxic party (eliora #11) - Page 2 J7at55c
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

toxic party (eliora #11) - Page 2 Tumblr_nv3751vjYK1txaqq4o2_250
ELETT ✵ boy, when I left you, you were young, i was gone, but not my love. i want you to be happy, free to run, get dizzy on caffeine, funny friends that make you laugh. i know you'll feel the ghost of some memories so warm.

toxic party (eliora #11) - Page 2 Giphy
ELIYA ✵ yes my love, i confess to you - i am only here to break your heart in two. the very flower you chose that day, its only task was to decay. indeed, it's wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light - your loving arms are the true delight.


RPs EN ATTENTE : zoya #5

toxic party (eliora #11) - Page 2 P5kx

Spoiler:

RPs TERMINÉS : elila #1channing #1lexie #1mila #1elila #2zoya #1walkers #1sofia #1eliora #1eliora #2 (au bunyip) rhett #1eliora #3eliora #4eliora #5lexie #3channing #3mila #2gabrielle #1xmas 2022eliora #6eliora #7ji-yoon #1rhett #2zoya #2lexie #4eliora #8naomi #1mila #3zoya #3rhett #3eliora #9blake #1eliora #10 + blake #2dahlia #1rhett #4walkers #3eliora #15eliora #16 (au)channing #6 (au)eliora #11savannah #1eliora #12mila #4zoya #4channing #4

toxic party (eliora #11) - Page 2 Y9oy77A
AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), sillyrabbit81 (gif profil), henrycavilledits (gif signature), mon reuf (le reste)
DC : aucun
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t44193-survival-of-the-fittest-eli
https://www.30yearsstillyoung.com/t44486-elijah-king-of-the-clouds

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Message(#) Sujet: Re: toxic party (eliora #11) toxic party (eliora #11) - Page 2 EmptySam 4 Nov 2023 - 19:52



jaifkncourtney & bloomingtouch (tumblr)

Toxic Party

@Flora Constantine & Elijah Walker
( FIN MARS 2023 )



Momentanément apaisé au contact de la sensation drôlement familière de la silhouette de Flora au creux de ses bras, Eli ne tarda toutefois pas à sentir sa gorge se nouer. Tenus par une étrange retenue dictée par leurs bonnes manières et la nature peu claire de leur relation, ils n'avaient pas pris l'habitude des débordements d'affection et des rapprochements physiques, bien que ces derniers n'aient jamais été proscrits. S'ils n'étaient en rien fréquents, ces rapprochements avaient bel et bien ponctué occasionnellement leurs interactions au fil des mois qui les avaient vus apprendre à mieux se connaître, et avaient systématiquement été initiés avec une spontanéité et une aisance qui ne trompaient pas. Il eût été illusoire de prétendre que ces quelques élans de proximité n'avaient pas été le reflet du bien-être qu'ils connaissaient tous deux en la présence l'un de l'autre, et du réconfort qu'ils trouvaient dans le temps passé ensemble. Lorsqu'ils partageaient une accolade amicale ou une étreinte aux connotations plus floues, tant Elijah que Flora ne semblaient pas avoir besoin de réfléchir au bien-fondé de ces initiatives ou à se poser la moindre question sur la façon dont leurs instincts les poussaient à se rapprocher de la sorte. Jamais ils n'avaient, non plus, ressenti le besoin de poser des mots dessus, se contentant de la spontanéité du moment comme seule explication dont ils avaient besoin pour justifier ces moments qui détonnaient pourtant avec le comportement qu’ils adoptaient habituellement l’un envers l’autre. L’exception notable à cette série d’instants privilégiés qui n’avaient jamais posé problème était, évidemment, cette amorce de baiser qui avait provoqué un déferlement de questionnements qu’aucun argument rationnel ne pouvait apaiser.

Mais, si cette accolade-ci avait littéralement fait manquer d’air un Eli terriblement ébranlé, ce n’était pas vraiment pour les mêmes raisons que ce fameux baiser volé. L’étreinte qu’il avait initiée, sans même y réfléchir, autour de Flora à l’issue de leur bouleversante conversation l’ébranlait différemment. Elle soulevait toute une série de considérations loin d’être plus simples que celles qui avaient rythmé les dernières semaines. Aurait-il encore l’occasion de la serrer contre lui un jour ? Tout avait changé entre eux, mais certaines choses seraient-elles malgré tout préservées ? Certains de ces changements seraient-ils pour un mieux, ou serait-il perdant sur tous les points ? La reverrait-il seulement, même si c’était sans tous ces petits détails qui rendaient leur relation si unique ? Il n’avait la réponse à aucune de ces questions, alors il se contenta de respirer son odeur familière, traçant comme il l’avait déjà fait quelques fois des formes invisibles dans le haut de son dos, résistant à l’envie d’enfouir ses doigts dans les mèches brunes qui dansaient entre ses omoplates. La façon dont elle répondit à l’étreinte ne lui échappa nullement, et il ferma les yeux en sentant la pulpe des doigts de Flora s’enfoncer dans le tissu de sa chemise alors que la tension qui avait raidi son corps semblait fondre comme neige au soleil au fur et à mesure que la brune se laissait aller à cet élan de tendresse qui se passait de commentaires. Ne rompant le silence que le temps de prononcer deux mots contre la peau douce de Flora, Eli grapilla chaque seconde du délai pendant lequel il restait acceptable de la serrer contre lui, avant de se reculer à contre-cœur, et sa gorge ne fit que se nouer davantage en croisant le regard noisette, chargé d’émotions intenses, de celle qu’il aurait voulu continuer à étreindre sans réserve, à chaque occasion qu’il aurait de le faire.

Le reste du trajet s’effectua en silence, laissant le loisir à l’héritier de se préparer du mieux qu’il pût aux au revoir qui l’attendaient inexorablement à la fin de cette balade dans Fortitude Valley. Lorsqu’ils arrivèrent devant l’immeuble de Flora, Eli marqua un temps d’arrêt, une expression légèrement inconfortable sur le visage, comme s’il cherchait quoi dire – le moment des adieux était-il donc bel et bien arrivé ? Il patienta pendant que Flora cherchait ses clés dans son sac à main, détournant le regard vers les alentours sans les voir, comme pour se donner une contenance qui lui manquait désespérément. Les adieux, il connaissait. Pourtant, il n’avait jamais été doué avec ces derniers : il avait régulièrement opté pour la fuite plutôt que de se confronter à ces conversations désagréables, et les seules fois où l’exercice ne lui avait pas été trop pénible, c’était qu’il ne tenait pas suffisamment à la personne face à lui pour ressentir autre chose que le simple scrupule de blesser inutilement quelqu’un. Ce dernier cas de figure, il l’avait connu des dizaines de fois, mais cela n’avait jamais rendu l’expérience plus plaisante pour autant. Et ce dont il était sûr, c’est que Flora ne rentrait nullement dans cette catégorie d’adieux – ceux dont on savait qu’ils seraient désagréables, mais qui s’accompagnaient a posteriori d’un soulagement et d’un sentiment d’avoir pris la meilleure décision. Il tentait pourtant de s’en convaincre, de se rendre à l’évidence qu’ils fonçaient dans un mur maintenant que tout avait changé entre eux, de se dire qu’il suffirait de quelques jours, au pire de quelques semaines, pour que la contrariété de la perdre ne finisse par s’estomper. Il essayait désespérément d’accepter cette vérité difficile qui lui signifiait que le moment était venu de lui souhaiter une bonne nuit et de s’en aller en sachant qu’ils risquaient de ne plus revoir. Pourtant, les mots vinrent à lui manquer, et il se contenta de reporter silencieusement son regard sur elle lorsqu’il entendit le cliquetis caractéristique du trousseau de clés qu’elle avait fini par trouver. Il se demanda frénétiquement ce qu’il devait dire, et vite, pour ne pas créer un malaise supplémentaire – mais fut coupé dans ses réflexions par la requête inattendue que la brune lui murmura avec sa douceur caractéristique. Pris de court, il entrouvrit la bouche sans répondre tout de suite, alors qu’elle poursuivait de cette voix douce qu’il ne se lassait pas d’entendre. « Je… », commença-t-il d’un ton hésitant, sans savoir comment poursuivre sa phrase. Une partie de lui voulait désespérément accepter, saisir la moindre opportunité de passer un peu plus de temps à ses côtés avant de voir leurs chemins se séparer. Mais une autre partie de lui, impossible à ignorer, se demanda ce que cela pouvait bien lui apporter de bon, et rechignait à s’accorder ce caprice qui paraissait dénué de sens. Accepter lui paraissait déraisonnable, et il savait que la réponse raisonnable était de refuser cette offre pourtant terriblement tentante. C’est ce qu’il s’apprêta à faire – mais, à ce moment-là, elle insista, et toute sa volonté de se comporter raisonnablement s’évanouit. Il referma la bouche, hochant la tête, ses yeux teintés d’une prévenance toute particulière. « D’accord. Juste un café », répondit-il, comme pour se convaincre lui-même, avant de la suivre à l’intérieur tout en se demandant comment il était possible qu’elle exerçât une telle influence sur lui – et pourquoi cela ne le rebutait pas plus que cela.

Ils rejoignirent l’appartement douillet de la Constantine, accompagnés d’un chat qui régnait en maître des lieux et qu’Eli suivit d’un regard amusé avant de s’avancer dans les pièces à la connotation toute particulière suite à la dernière fois qu’il avait visité les lieux. Tandis que Flora se débarrassait de ses affaires, il suivit le félin dans le salon, le grattant affectueusement derrière les oreilles avant d’esquisser un sourire amusé lorsque l’animal le renifla avec un mélange de curiosité et de dédain désapprobateur, reconnaissant sans doute l’odeur de Zelda sur lui. Après avoir soutiré quelques ronronnements paresseux au chat confortablement installé au milieu du canapé, Eli rejoignit Flora dans la cuisine, l’estomac tordu par une curieuse sensation mais le visage en apparence serein. Il secoua la tête par la négative et s’adossa à son tour contre un plan de travail, faisant face à la brune dont il détailla brièvement les traits du visage et les mèches de cheveux qui s’échappaient de sa pince et soulignaient son cou gracile. « Non, je suis en congé. Je comptais peut-être bosser dans mon atelier sur des projets que j’ai sur le côté. Et toi ? » Un léger sourire se dessina sur ses lèvres pleines face au souci de bien faire de Flora, teinté d’une pointe de frénésie perceptible en dépit de sa fatigue manifeste. « Un café, c’est parfait. Merci, Flora », répondit-il, renonçant à lui proposer de servir lui-même, parfaitement conscient qu’elle ne le laisserait jamais faire ce maigre effort à sa place alors qu’il était son invité.

Un nouveau silence prit place entre les deux acolytes à la langue habituellement bien pendue, chargé de la tension et des doutes qui se faisaient assourdissants dans l’esprit fatigué de l’héritier. À quelques reprises, il ouvrit puis referma la bouche, avant de reporter un regard à l’émoi perceptible sur Flora. Finalement, celui qui préférait toujours la lâcheté à l’élaboration explicite de son ressenti laissa échapper, à contre-cœur mais sans parvenir à réfréner les mots : « J’ai pas envie de te perdre. » Il se racla doucement la gorge, le regard aussitôt inhabituellement fuyant. Il se força toutefois à poursuivre, avec une franchise dépourvue de fioritures dont il s’étonna lui-même. « Et je veux bien prétendre que ça n’arrivera pas, mais on sait tous les deux que ça va arriver. » Il retrouva alors son regard, avec une vulnérabilité laborieusement réprimée. « Ou bien, je me trompe ? », s’enquit-il, comme s’il voulait croire, tout en sachant que c’était illusoire, qu’il existait un scénario dans lequel ils se sortiraient indemnes de tout ce qu’ils s’étaient dit ce soir.


rainmaker



❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
CODE COULEUR : #7380B5
RPs EN COURS :
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ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

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WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

toxic party (eliora #11) - Page 2 Exjd
STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

toxic party (eliora #11) - Page 2 Ft18
POWERPUFF › uc.

toxic party (eliora #11) - Page 2 Pqdg
FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

toxic party (eliora #11) - Page 2 Aug2
FLOYA › uc.

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FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

RPs EN ATTENTE : auden #4
RPs TERMINÉS : (2022) auden #1ambrose #1(event) défilé weathertonelijah #1millie #1elijah #5james #1elijah #3auden #2bellamy #1carl #1

(2023) malone #1auden #3elijah #4elijah #2elijah #7elijah #8kieran #1elijah #6elijah #9jordan #1august #1elijah et blakeambrose #2penny #1blake #2shiloh #1elijah #16 aushiloh #2elijah #15tessa #1elijah #11eliora #12james #2ambrose #3kieran #2zoya #2blake #3millie #2malone #2


nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
nanowrimo 2023 › 80 000 mots ✓

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AVATAR : emma watson
CRÉDITS : cristalline (avatar) astra (signature) loonywaltz (userbars)
DC : channing walker (ft. matthew daddario)
PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 15/08/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45755-we-accept-the-love-we-think-we-deserve-flora
https://www.30yearsstillyoung.com/t45768-flora-what-lies-beneath-the-surface
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Message(#) Sujet: Re: toxic party (eliora #11) toxic party (eliora #11) - Page 2 EmptySam 4 Nov 2023 - 21:49



toxic party

@Elijah Walker et Flora
fin mars 2023
Plusieurs secondes durant, et à la façon dont Elijah garde le silence face à sa proposition, Flora la regrette. Elle sent encore la présence des mains chaudes du brun dans son dos, celles l’ayant brûlée et continuant de la consumer comme si elles ne l’avaient pas quittée, et la Constantine doit se faire violence pour ne pas s’assurer être à vif. Pour ne pas passer les siennes, fraîches et légères, là où les siennes se sont ancrées dans le simple but d’en déloger la pression fantôme sur laquelle s'obstinent ses pensées. Sur laquelle elle est tant focalisée que sa proposition quant à un café n’a pas été réfléchie avant de quitter ses lèvres, dictée par le simple désir de le voir rester un peu plus longtemps à ses côtés, et ce de la manière la plus égoïste qui soit. Elle sait, au fond d’elle, que repousser cet inévitable ne fera que le rendre plus douloureux - mais le confort de cet éphémère est plus réconfortant que la réalité, et la brunette n’a pas le courage nécessaire pour l’affronter. « Je… » Ses lèvres s’entrouvrent mais aucun son ne s’en échappe, et elle se mord la langue par culpabilité. Flora ne voulait pas le mettre dans l’embarras, ni le forcer à refuser à haute voix de prolonger sa présence à ses côtés - tout sauf ça, elle voulait tout sauf l’ennuyer ou le mettre dans une situation déplaisante quelle qu’elle soit. Elle considérait l’ennuyer déjà assez avec ses interprétations biaisées, et se retrouvait à haïr l’inconfort qu’elle faisait naître sur les courbes de ses traits. Mais, et ce avant d’avoir le temps de faire marche arrière en chassant sa proposition d’un revers de la main, l’héritier reprend la parole. « D’accord. Juste un café » Flora le regarde sans dire un mot, et ses lèvres s’étirent d’un air aussi désolé que soulagé - le paradoxe et la lutte de ses sentiments ne lui laisse que peu de répit, et elle se sent aussi mal à l’aise de l’avoir contraint à cette ultime halte que soulagée et heureuse de le voir s’y plier. Ouvrant la marche d’un sourire, elle se met ensuite en route pour son appartement et les y fait entrer sur les pas du félin qui s’y précipite avant eux, bondissant sur le canapé après avoir réclamé quelques caresses à l’invité de la maîtresse des lieux.

Flora s’était faite la réflexion la première fois, et ressentait une peine toute particulière à l’idée de se dire qu’elle se la faisait ce soir pour la dernière, mais Elijah se fondait à merveille dans la chaleur et la simplicité de son appartement. À gratouiller le derrière des oreilles du félin, ses cheveux moins en place qu’au début de leur soirée mais pas désordonnés pour autant, l’héritier semblait capable de se fondre dans n’importe quel décor - Flora s’en faisait la remarque peu importe où elle le voyait. Il ne détonnait jamais, et ce d’une drôle de manière, compte tenu qu’elle ne voyait pourtant que lui partout où elle le croisait. À Weatherton, à la poissonnerie, au café puis dans leurs domiciles respectifs, Flora s’était à chacune de ces occasions surprise à le regarder en silence un moment en songeant à ce qui pouvait bien la faire s’arrêter autant sur sa personne. L’évidence mise de côté - Elijah était magnifiquement fait et si elle s’était interrogée à plusieurs reprises sur la façon dont cette combinaison de caractéristiques avait bien pu voir le jour, il y avait cependant en lui davantage qu’un joli minois et un corps plaisant. Flora, même si elle ne se lassait pas de le regarder, se lassait encore moins de l’écouter et d’être à son contact. Elijah savait manier les mots, ne manquait jamais de répondant, et les deux avaient souvent été victimes de leurs longues conversations pourtant parties de rien - et jamais Flora ne s’était ennuyée au cours de l’une d’elles, jamais. Ils avaient su se captiver à tour de rôle, et la brune avait rarement été confrontée à une telle facilité aux côtés de quelqu’un - pour ne pas dire jamais, si ce n’est auprès de sa famille.

Tirée de sa contemplation et de ses pensées par l’avancée du brun dans sa direction, elle esquisse un sourire visant son interaction avec le félin avant d'acquiescer à sa réponse.  « Non, je suis en congé. Je comptais peut-être bosser dans mon atelier sur des projets que j’ai sur le côté. Et toi ? » Elle est heureuse d’entendre qu’il puisse à nouveau se pencher sur les projets mis entre parenthèses dans son atelier, et soupçonne par conséquent que son cadet ait pour de bon repris sa place dans l’entreprise familiale. Aux dernières nouvelles, Elijah remplaçait son frère convalescent en prenant la tête du groupe, et si Flora avait compris qu’il ne s’agissait pas de la position la plus enviée par l’aîné, ce dernier l’avait tout de même endossée le temps nécessaire. « Cool. Tu as à nouveau le temps de t’y pencher alors ? » l’interroge-t-elle en lui laissant le choix quant à s’étaler plus ou moins sur la question, prudente quant à ne pas le mettre dans l'embarras dans le cas où tout ne serait pas redevenu aussi facile qu’elle ne l’imagine. « Un café, c’est parfait. Merci, Flora » Un sourire pour toute réponse, la brune lui tend quelques minutes plus tard une tasse légèrement fumante, ses doigts brossant les siens alors qu’elle le prévient quant à la chaleur de cette dernière - mais lui ne le prévient pas de la chaleur de sa peau, et c’est contre cette dernière qu’elle se brûle une énième fois sans rien laisser transparaître.

Le silence brisé uniquement par la broyeuse de la machine à grains, Flora le conserve sans chercher à le rompre. Elle ne sait pas quoi dire de plus, et se contenterait volontiers de la présence du brun si cette dernière était aussi naturelle qu’elle l’avait toujours été - mais ce n’est pas le cas. Ce n’est plus le cas, la faute à quelques échanges trop frais et trop véridiques, ceux que la brune craint de voir ruiner leur relation sans qu’elle ne puisse plus rien faire pour les en empêcher. et elle est celle à leur initiative. Le regard rivé sur la fine pellicule de mousse par dessus sa boisson, agitant distraitement sa cuillère pour en diluer le lait versé à l’intérieur, Flora le redresse toutefois lorsque Elijah prend la parole - ses yeux noisette se remplissent d’espoir, ses sourcils se haussent en signe d’attention, et elle se pend à ses lippes sans y réfléchir à deux fois. « J’ai pas envie de te perdre. » Mais, loin d’être ceux qu’elle avait imaginés, les mots l’assoment et immédiatement ses yeux perdent de leur éclat. Ceux azur de l’héritier ne trouvent pas les siens, et Flora sent une désagréable vague de chaleur traverser son corps alors que son regard s’égare progressivement. Elle non plus n’a pas envie de le perdre, elle non plus ne veut pas le voir disparaître de son quotidien et ne plus jamais pouvoir rire à ses plaisanteries ou sourire à sa vue, elle non plus ne veut pas qu’ils disparaissent dans l’oubli. « Je… » Elle ne poursuit pas, trop sonnée, et le laisse reprendre. « Et je veux bien prétendre que ça n’arrivera pas, mais on sait tous les deux que ça va arriver. » Immobile, Flora retrouve ses yeux et ce qui s’y reflète l’empêche d’articuler peu importe ce qu’elle a en tête. Elle n’a jamais été confrontée à un Elijah aussi peu sûr de lui, et si cette incertitude renforce une sensibilité qu’elle est loin de vouloir lui reprocher, la brune ne sait pour autant pas comment y réagir. Elle ne sait pas quoi dire ou faire pour les rassurer, pas quand tout semble jouer en leur défaveur et qu’elle n’a plus l’impression d’avoir une carte quelconque en main pour pouvoir changer la donne. « Ou bien, je me trompe ? » Ses sourcils achèvent de s’affaisser et, lentement, la brune repose sa tasse de café sur le comptoir sans même en avoir pris une gorgée. « Non… enfin peut-être - j’en sais rien, Eli. » murmure-t-elle sans avoir le cran de le regarder, se passant une main sur le visage puis dans la nuque. Elle veut qu’il reste à ses côtés, peu importe ce qu’il a à lui offrir, et Flora s’en contentera sans jamais plus chercher à lui en demander davantage - elle le jure, pour ce que cela vaut. Redressant péniblement les yeux, ses lèvres se plissent entre elles tandis qu’elle cherche ses mots. « J’ai pas envie de te perdre non plus, j’ai vraiment pas envie que tu m’oublies. » avoue-t-elle avec une timidité qui, si elle n’est pas inhabituelle, est particulièrement prononcée. Les souvenirs qu’ils ont forgé ensemble seront entretenus dans sa mémoire par l’affection qu’elle lui porte et continuera de lui adresser autant de temps que les années le lui permettront, mais elle ne peut exiger la même chose de lui et cela la rend bien plus malheureuse qu’elle ne peut le lui avouer. « Je te suis reconnaissante pour tellement de choses et de moments, et je suis désolée qu’on en soit arrivés là par ma faute. » et elle l’est vraiment, son ton de voix tremblant en témoignant, accentuant la fragilité de sa personne mise à nue. « C’était sûrement inévitable dès le départ mais, je ne sais pas - » Elle y avait cru. Flora soupire doucement pour essayer d’éclaircir ses pensées, marquant une pause le temps de se ressaisir, avant de reprendre en plongeant son regard dans le sien. Elle aurait encore tellement de choses à lui dire, ils auraient encore tellement de moments à partager. et pourtant, les voilà confrontés au dernier, à cet adieu qu’elle n’aurait jamais cru avoir à lui faire, aussi naïve qu’ait été l’idée.  « Fais moi la promesse de ne pas t’inquiéter pour moi. et de repenser à un bon moment si tu repenses à tout ça un jour ou l’autre. » Son sourire est triste mais sincère, et elle refoule courageusement les larmes qui menacent de s’accumuler le long de ses cils, les mains posées de part et d’autre de sa silhouette s'agrippant au plan de travail comme pour l’empêcher de glisser. « et merci pour tout. » murmure-t-elle d’une voix plus basse encore, sans jamais le quitter des yeux.
rainmaker



 
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby

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Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
toxic party (eliora #11) - Page 2 IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
toxic party (eliora #11) - Page 2 3ce1e35bae9764a4770e1145bd3127218e0b550b
POSTS : 2557 POINTS : 470

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

toxic party (eliora #11) - Page 2 K67f
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

toxic party (eliora #11) - Page 2 J7at55c
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

toxic party (eliora #11) - Page 2 Tumblr_nv3751vjYK1txaqq4o2_250
ELETT ✵ boy, when I left you, you were young, i was gone, but not my love. i want you to be happy, free to run, get dizzy on caffeine, funny friends that make you laugh. i know you'll feel the ghost of some memories so warm.

toxic party (eliora #11) - Page 2 Giphy
ELIYA ✵ yes my love, i confess to you - i am only here to break your heart in two. the very flower you chose that day, its only task was to decay. indeed, it's wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light - your loving arms are the true delight.


RPs EN ATTENTE : zoya #5

toxic party (eliora #11) - Page 2 P5kx

Spoiler:

RPs TERMINÉS : elila #1channing #1lexie #1mila #1elila #2zoya #1walkers #1sofia #1eliora #1eliora #2 (au bunyip) rhett #1eliora #3eliora #4eliora #5lexie #3channing #3mila #2gabrielle #1xmas 2022eliora #6eliora #7ji-yoon #1rhett #2zoya #2lexie #4eliora #8naomi #1mila #3zoya #3rhett #3eliora #9blake #1eliora #10 + blake #2dahlia #1rhett #4walkers #3eliora #15eliora #16 (au)channing #6 (au)eliora #11savannah #1eliora #12mila #4zoya #4channing #4

toxic party (eliora #11) - Page 2 Y9oy77A
AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), sillyrabbit81 (gif profil), henrycavilledits (gif signature), mon reuf (le reste)
DC : aucun
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t44193-survival-of-the-fittest-eli
https://www.30yearsstillyoung.com/t44486-elijah-king-of-the-clouds

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Message(#) Sujet: Re: toxic party (eliora #11) toxic party (eliora #11) - Page 2 EmptyDim 5 Nov 2023 - 1:27



jaifkncourtney & bloomingtouch (tumblr)

Toxic Party

@Flora Constantine & Elijah Walker
( FIN MARS 2023 )



En retrouvant la familiarité des lieux qu'il n'avait pourtant visités qu'une seule fois, Eli se sentit momentanément apaisé, frappé d'un réconfort éphémère. La paisibilité du salon verdoyant, aux teintes aussi douces que celle qui l'occupait, déteignit sur lui de manière presque instantanée. Sans s'en faire la réflexion consciente, il fut assailli par l'impression d'être rentré chez lui, alors que l'appartement de Flora ne lui rappelait en rien son propre intérieur, pas nécessairement moins chaleureux mais loin de la douceur de ce véritable cocon en plein cœur de Fortitude Valley. À l'image de la maîtresse des lieux, l'appartement avait le don de susciter en lui le calme dont il avait désespérément besoin – et il s'en nourrit avidement, canalisant l'apaisement à son maximum en y adjoignant les ronronnements réconfortants de la boule de poils qui avait élu domicile sur le canapé douillet. Le visage visiblement plus apaisé, il croisa le regard d'une Flora à l'expression indéchiffrable dans sa contemplation, et, avant de la rejoindre, il s'enquit avec une légèreté qui ne tarderait malheureusement pas à disparaître : « Qu'est-ce que tu regardes comme ça ? » En dépit d'une curiosité sincère, il n'attendait pas nécessairement une réponse – l'interrogatoire avait été suffisamment éprouvant et les questions suffisamment intrusives pour la nuit. Il parcourut ensuite les quelques mètres qui le séparaient de la cuisine où l'attendait la Constantine, mû par le désir de se rapprocher d'elle, et peut-être aussi par l'espoir de trouver sa présence aussi apaisante que ces quelques instants passés dans son salon pourtant chargé de souvenirs déroutants.

Mais il n'en fut rien : à peine l'héritier eut-il comblé la distance qui les séparait qu'il sentit revenir le poids écrasant des événements de la soirée lui charger les épaules, et, avec lui, celui des questionnements qu'il lui devenait de plus en plus laborieux de reléguer à plus tard. Il lui fut reconnaissant de tenter de réinstaurer un climat de normalité entre eux en abordant un sujet plus anodin que ceux, douloureux, qui avaient fusé précédemment, et s'y engouffra volontiers, avec cette légèreté apparente dont il avait le secret. Un pincement lui enserra le cœur face à l'intérêt sincère avec lequel elle rebondit sur le sujet de son travail, lui faisant ressentir sans avoir à l'élaborer explicitement qu'elle avait entendu et enregistré les difficultés qu'il avait autrefois vaguement évoquées à l'occasion de son changement de poste temporaire. Elle l'avait toujours fait se sentir écouté et compris, sans jamais l'ombre d'un jugement, et la bienveillance sans limites de la brune était sans doute en tête de la longue liste des traits de caractère qui lui manqueraient s'ils venaient à se perdre de vue, une perspective qui se dessinait de plus en plus concrètement face à son esprit réticent mais qui commençait à manquer de ressources pour alimenter son déni obstiné. Issu d’un milieu où tout reposait sur les apparences, la performance et la pression d’exceller en toutes circonstances, une contrepartie souvent pesante à la montagne de privilèges avec lesquels il avait grandi, et à laquelle s’ajoutait la crainte que derrière la moindre indulgence à laquelle il aurait droit de la part d’autrui se cachent en réalité des intérêts opportunistes, Eli n’avait pas l’habitude qu’on lui offre une bienveillance inconditionnelle. Pourtant, c’est ce dont avait fait preuve Flora, dès les premiers instants qui eurent suivi leur rencontre, avec une ingénuité qu’il n’avait même jamais songé à remettre en question. Il avait tant pris l’habitude de la douceur et de la tolérance qu’elle lui témoignait, parfois avec humour, mais toujours avec la plus profonde gentillesse, qu’il n’en avait été que plus dérouté lorsqu’elle avait fait preuve de cette étonnante intransigeance sur le chemin du retour ce soir, un accès de sévérité qu’il avait vécu de manière presque agressive et par lequel il se sentait encore légèrement secoué, même maintenant que la discussion avait retrouvé un calme qui lui plaisait davantage. « Ouais. Qu’est-ce que ça m’avait manqué, la vie tranquille d’architecte », claironna-t-il avec un sourire malicieux, exagérant grandement la quiétude de son métier pourtant plus que prenant – mais qui lui offrait bien plus de tranquillité que celui de son frère. Quelques instants plus tard, il accepta la tasse de café fumant des mains de Flora avec un sourire reconnaissant, trempant ses lèvres dans la boisson tout en laissant ses pensées vagabonder à nouveau.

Et elles en firent, du vagabondage. Suffisamment pour chasser les dernières traces d’insouciance de son esprit, ramenant à leur place la question épineuse de ce qu’il allait advenir de leur relation. Finalement, sans crier gare, Eli se jeta à l’eau et prononça des paroles qu’il n’aurait jamais cru énoncer un jour à voix haute. Il demeurait pudique, mais la brûlure de ce qu’il avait sur le cœur ne l’en emporta pas moins sur ses réserves à l’égard des épanchements sentimentaux. Flora sembla tout autant prise de court qu’il ne l’était lui-même par ces confessions imprévues, et il eut le plus grand mal à soutenir son regard après avoir déversé ce qu’il rechignait tant à ressentir. Il se força toutefois à ne pas détourner une nouvelle fois les yeux, pas alors qu’il était sur le point de perdre toute la contenance qu’il peinait à garder désespérément afin de ne pas s’écrouler complètement devant la brune. Concentré sur cet objectif à la pertinence discutable de garder un semblant de contrôle sur l’image qu’il renvoyait, Eli garda le silence, préférant écouter ce que pouvait lui répondre Flora plutôt que d’intervenir à nouveau. L’exercice se révéla pourtant plus compliqué que prévu – et, s’il parvint à rester muet tout au long de la prise de parole de Flora, son regard azur sembla à nouveau s’assombrir alors qu’il trahissait une agitation perceptible. Il fut littéralement effaré par sa lecture de la situation, la façon dont elle semblait convaincue qu’elle finirait par quitter ses souvenirs de la même manière qu’elle risquerait de quitter son quotidien, et la culpabilité dont elle s’accablait, visiblement convaincue d’être celle à l’origine des problèmes qui étaient venus compliquer leur entente si extraordinaire. Il fronça légèrement les sourcils, les protestations lui brûlant les lèvres, mais se fit violence pour ne pas perdre une nouvelle fois le contrôle de ses réactions et des mots qu’il risquait de déverser dans un flot chaotique d’émotions et de revendications. Il pinça les lèvres, clairement tourmenté par le silence qu’il s’imposait alors qu’il brûlait de la contredire, et sa contrariété ne fit que croître au fur et à mesure que Flora avançait dans sa prise de parole. À la frustration et la colère que ressentit Eli à son propre égard pour avoir suscité autant de culpabilité et de doutes chez la Constantine succéda bientôt une autre émotion, plus douloureuse encore, lorsqu’elle abonda finalement dans son sens et renonça à toute perspective d’amélioration de la situation en lui adressant ce qui ressemblait épouvantablement à des adieux. Naïvement, il avait cru qu’elle leur proposerait une porte de sortie, qu’elle serait à même de le rassurer sur cette angoisse viscérale qui le taraudait et dont il ne demandait qu’à être débarrassé. À la façon d’un enfant naïf, il avait cru qu’elle trouverait les mots pour l’apaiser et le réconforter, qu’elle lui chuchoterait que tout irait bien. Mais il n’était pas un enfant naïf, et la situation n’avait rien d’un conte voué à se solder par une fin heureuse, et il s’en voulut d’avoir osé croire à un rebondissement aussi improbable autant qu’il ne fut frustré de ne pas y avoir droit. L’orage dans son regard mêlait l’incrédulité, la tristesse, l’amertume et la fatalité qui bataillaient pour une place privilégiée dans son cœur meurtri, et finalement, Eli n’y tint plus et détourna les yeux au loin, prenant une profonde inspiration tandis que les jointures de ses mains agrippées au plan de travail blanchirent sous la pression qu’il exerçait sur le meuble, auquel il s’agrippait comme il se serait agrippé aux dernières bribes de sang-froid qu’il peinait encore à trouver en lui. Le cœur tambourinant à ses oreilles, il ne sut quoi faire pour s’exhorter au calme, si ce n’est pousser un soupir à fendre l’âme, ses lèvres toujours pressées ensemble se frottant l’une contre l’autre comme s’il ravalait des mots qu’il n’avait pas envie de prononcer sous le coup de l’impulsivité.

« Arrête de te sentir si coupable. Tu n’as pas de reproches à te faire », dit-il finalement, un peu plus sèchement qu’il ne l’aurait voulu, mais il fut incapable de refouler toute l’amertume en lui. Il ne reporta pas son regard sur elle, incapable de soutenir le sien, et sa posture se fit, à nouveau, sensiblement plus distante qu’elle ne l’avait été auparavant, et particulièrement lors des derniers instants où il s’était mis à nu comme il ne l’avait jamais fait avec elle. Après avoir, sans pour autant le conscientiser, stupidement pensé que cet insignifiant élan de vulnérabilité changerait la donne et ferait tout rentrer dans l’ordre, Eli était, inévitablement, blessé dans son orgueil en constatant qu’il n’en était rien et que Flora s’était rangée derrière ses conclusions qu’il l’avait pourtant presque suppliée de contester. Et Eli blessé n’était pas en état de faire preuve de la douceur et de la prévenance auxquelles il avait habituée celle qu’il avait toujours couverte de gentillesse et de réassurance, mettant tout en œuvre pour apaiser du mieux qu’il le pouvait les doutes et les insécurités qui la rongeaient bien trop souvent à son goût. Vestige de cette bienveillance dont il ne pouvait entièrement se départir à ses côtés, seule cette remarque au sujet de cette culpabilité qui lui était insupportable tant elle lui paraissait injustifiée parvint à franchir ses lèvres réticentes, avant de céder la place à un silence pesant, chargé des émotions contradictoires de l’héritier qui n’en menait pas large et dont le visage fermé dissimulait péniblement le ressenti chaotique. « Alors, c’est tout, on fait nos adieux et on en reste là ? », demanda-t-il finalement, d’un ton rendu abrupt par la frustration, l’incrédulité et le chagrin inhérents à sa question. La dernière de ces trois émotions sembla toutefois se cacher derrière les deux autres lorsqu’il releva un regard à la froideur inhabituelle vers Flora. Elijah en colère pouvait être aussi terrifiant qu’imposant, mais ce dernier faisait pâle figure à côté d’Elijah au cœur brisé qui se battait désespérément pour garder la face.


rainmaker



❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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Flora Constantine
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la petite souris
la petite souris
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ÂGE : trente-et-un ans (02.02.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : une aiguille et du fil cousent entre eux les morceaux de son coeur fragilisé dont elle ignore comment stopper les saignements
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
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POSTS : 518 POINTS : 0

TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
CODE COULEUR : #7380B5
RPs EN COURS :
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ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

toxic party (eliora #11) - Page 2 7af2b1c79e534ae906eb6e6edac1f4e6a75c279c
WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

toxic party (eliora #11) - Page 2 Exjd
STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

toxic party (eliora #11) - Page 2 Ft18
POWERPUFF › uc.

toxic party (eliora #11) - Page 2 Pqdg
FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

toxic party (eliora #11) - Page 2 Aug2
FLOYA › uc.

toxic party (eliora #11) - Page 2 18c9a4da9a22a958ccd0d2117c762129a505469b
FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

RPs EN ATTENTE : auden #4
RPs TERMINÉS : (2022) auden #1ambrose #1(event) défilé weathertonelijah #1millie #1elijah #5james #1elijah #3auden #2bellamy #1carl #1

(2023) malone #1auden #3elijah #4elijah #2elijah #7elijah #8kieran #1elijah #6elijah #9jordan #1august #1elijah et blakeambrose #2penny #1blake #2shiloh #1elijah #16 aushiloh #2elijah #15tessa #1elijah #11eliora #12james #2ambrose #3kieran #2zoya #2blake #3millie #2malone #2


nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
nanowrimo 2023 › 80 000 mots ✓

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toxic party (eliora #11) - Page 2 Y9oy77A

AVATAR : emma watson
CRÉDITS : cristalline (avatar) astra (signature) loonywaltz (userbars)
DC : channing walker (ft. matthew daddario)
PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 15/08/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45755-we-accept-the-love-we-think-we-deserve-flora
https://www.30yearsstillyoung.com/t45768-flora-what-lies-beneath-the-surface
https://www.30yearsstillyoung.com/t47662-flora-constantine

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Message(#) Sujet: Re: toxic party (eliora #11) toxic party (eliora #11) - Page 2 EmptyDim 5 Nov 2023 - 11:13



toxic party

@Elijah Walker et Flora
fin mars 2023
« Qu'est-ce que tu regardes comme ça ? » Ce n'est pas la première fois que Flora laisse son regard onduler sur l'héritier - mais peut-être le fait-elle cette fois-ci avec moins de discrétion que d'ordinaire. Ses yeux ont pris l'habitude de courir le long de sa silhouette, de dégringoler dans son dos, de suivre hasardeusement les courbes empruntées par ses mèches brunes - mais ces derniers l'ont toujours fait, ou la majeure partie du temps, lorsque les yeux azur de l'architecte n’étaient pas tournés dans sa direction. Bien sûr que Flora le regarde - il suffisait d'un coup d’œil à la première page de son plus beau carnet pour deviner à quel point elle le regardait, les détails d'une précision affolante quant à la fidélité de ses expressions et des traits les formant. La Constantine, du haut de ses trente ans, ne se souvenait pas avoir un jour regardé aussi longtemps et fréquemment quelqu'un d'autre qu’Elijah. et, si elle doutait que cela le mette mal à l'aise, Flora avait cependant mis du temps à accepter de ne pas l'être elle-même. L'aîné, dont l'une des plus grosses firmes immobilières du pays portait le nom, devait en avoir vu des demoiselles accrochées à son portrait et son cou - et  Flora voulait être tout sauf l'une d'elles autant qu'elle le désirait profondément. Elle voulait enfoncer ses doigts dans la peau tiède de sa nuque, glisser ses ongles dans ses cheveux, et le sentir plus proche d'elle qu'il ne le serait probablement jamais - elle voulait tout et plus que ce qu'il avait à lui offrir. Alors oui, elle le regarde, l'entend lui en faire la remarque sans trouver rien d'autre à faire que de lui rendre son sourire, parcourue d'une brève chaleur réconfortante à la façon dont il semble s'être adouci maintenant qu'un chat ronronne en fond et qu'elle leur prépare deux cafés.

Cependant, l’illusion de l'apaisement qui flotte autour d'eux ne tarde pas à se dissiper, et Flora sent déjà ses épaules se raidir lorsque le silence les enveloppe. Ils n'y sont pas habitués - au silence, à cette tension inconfortable, au fait de ne rien oser se dire sous peine de frotter la tête d'une allumette au-dessus de la flaque d'essence dans laquelle ils ont les pieds. Flora, elle craint de le voir afficher à nouveau cette expression froide et autoritaire qui l’a dominé quelques instants plus tôt, et craint surtout de ne pas avoir le coeur à l'affronter une nouvelle fois. Elle pourrait le faire - elle en est capable, est en mesure de lui tenir tête et de se heurter à son armure sans que cette dernière ne la blesse, mais Flora s'entaillerait déjà à la simple idée. Elle se ferait mal par la simple force de ses pensées, et ces dernières se chargeraient de la torturer en mettant à mal les souvenirs auxquels elle tient tant - et cela, cela l'effraie encore davantage que la colère mal dissimulée capable de percer au  travers des yeux indigo dont de fines pattes d'oie se dessinent aux coins à la précision au sujet de son métier d'architecte. « Ouais. Qu’est-ce que ça m’avait manqué, la vie tranquille d’architecte » Elle aussi se met à sourire plus que nécessaire à cette réponse qu'elle devine légèrement théâtrale pour le bien de leur échange, appréciant sans pudeur aucune la façon dont Elijah excelle à ce petit jeu de faux semblants. et, à cet instant et pour cette fois, elle lui en est reconnaissante.

Ils supportent mal le silence. Elle l'ignorait jusque lors, mais à l'instant où des paroles aussi transparentes et dénudées de fioritures quittent les lèvres d’Elijah, Flora le comprend. Elle ignore à quel point le coeur tranquille et paresseux du brun peut être tourmenté par une tempête, ni même si ces dernières ont un quelconque effet sur lui bien qu'elles puissent faire rage, mais pour la première fois la brune le soupçonne d'être un tant soit peu perturbé par la situation face à laquelle ils sont confrontés. Elle le soupçonne de refouler avec toute la bonne volonté dont il puisse faire preuve les mots brûlants qui s'agglutinent sur ses lèvres, le suspecte d'avoir à dire bien plus qu'il n'en laisse échapper à voix haute, et pense assister pour la première fois à une lutte intérieure du brun dont les émotions le mettent à mal. et, si cela pourrait sonner comme un accomplissement, il n'en est absolument rien. Flora, un fragment de seconde aussi bref que réel, se déteste de le pousser ainsi dans ses retranchements. Dans des retranchements qu'elle devine pourtant particulièrement éloignés de son calme olympien, et dans lesquels elle est malgré elle parvenue à le faire reculer. Elle avait voulu provoquer une réaction en l'interrogeant puis en insistant dans cette ruelle, persuadée de vouloir entendre peu importe ce qu'il avait à lui dire - mais elle n'en était plus si sûre à présent, pas qu'elle ait pour autant moyen de faire demi-tour. Alors elle parle, s'exprime maladroitement mais avec son cœur parce qu'il s'agit de ce qu'elle fait de mieux, et laisse résonner dans l'ambiance de son appartement ses craintes et ses excuses, ses souvenirs et son appréhension face à ceux qui risque de leur succéder. Elle n'insiste pas Flora, renonce à chercher une façon de changer les choses - elle a déjà essayé, n'est-ce pas ? et se contente d'essayer de rendre leur véracité plus facile. Vainement, naïvement, mais elle essaie. Elle essaie puis se tait, pressant ses lèvres devenues tremblantes l’une contre l’autre, soutenant avec tout le mal du monde le regard de l'héritier dont le silence force son admiration compte tenu de la volonté mise à l'épreuve pour le faire durer. Elle observe ses phalanges devenues blanches, la profondeur de son regard devenu étonnamment sombre, et déglutit sans produire le moindre son face aux paroles inévitables qui s'apprêtent à quitter la gorge du brun. « Arrête de te sentir si coupable. Tu n’as pas de reproches à te faire » Son regard n'est plus ancré dans le sien et Flora accuse le coup en battant résolument des paupières, sa tête basculant mollement vers l'avant alors qu'elle se fait violence à son tour pour garder le silence. Si Elijah l'avait toujours traitée avec bienveillance et douceur, sa prévenance s'effritait toutefois à mesure que la fin de cette conversation s'amorçait d'une manière lente et inéluctable, et cela ne faisait que préparer sa peau déjà mise à vif à la plaie que la fin de cet échange achèverait de créer. Évidemment qu'elle avait des reproches à se faire, peu importe ce que le brun en dise dans le seul et unique but de la rassurer. Si elle n'avait pas été aussi naïve en l'embrassant, cette conversation n'aurait jamais été provoquée par l'obstination de celle à son initiative et sûrement seraient-ils déjà tous les deux prêts à aller se coucher après une soirée en tous points formidable. Sans doute Flora lui aurait-elle envoyé un message ponctué de sa tendresse habituelle à son égard et probablement fermeraient ils les yeux à quelques minutes d'intervalle avant de rejoindre Morphée. Sans doute.

« Alors, c’est tout, on fait nos adieux et on en reste là ? » Son regard revient à la recherche du sien, et Flora peine à contenir l'émoi qui menace de la submerger. Si Elijah résiste à peu importe la tempête qui fait rage en son intérieur, Flora quant à elle peine à tenir le cap et à refouler les larmes qui atteignent pour quelques-unes d'entre elles la muqueuse de ses yeux noisette. Se passant la langue sur les dents, s'agaçant contre elle même et déglutissant pour essayer tant bien que mal d'assécher son regard trop expressif, la brune s'hydrate nerveusement les lèvres avant de les entrouvrir sans qu'aucun son ne s'en échappe immédiatement. Elijah est frustré, agacé et peut-être même en colère, et elle le comprend autant qu'elle aussi est mise à mal par ce qu'ils traversent. « Je- » Sa voix se brise et elle lui tourne le dos par réflexe, incapable de se montrer ainsi à sa vue ni de soutenir la sienne plus longtemps, fermant les yeux en serrant la mâchoire pour contenir sa peine. « Putain Elijah, tu m'énerves » échappe t-elle tandis que sa bouche s'entrouvre à nouveau pour échapper une plainte douloureuse, les paupières closes avant qu'elle ne les force à se rouvrir en se tournant à nouveau vers l'héritier. « Tu crois que ça me fait plaisir ? Tu crois que j'aimerais pas que les choses soient différentes ? » articule-t-elle tandis que sa peine et son chagrin transpirent au travers de ses mots, ses yeux légèrement rougis par une bataille qu'elle mène depuis longtemps déjà. Elle n'est pas agressive dans son ton de voix ni dans sa posture, mais surtout peinée et perdue quant au comportement qu'elle est censée adopter. « Je ne comprends pas ce que tu attends de moi, je ne sais pas quoi faire ni te dire » Ses paroles sont vives mais pas tranchantes, et elle secoue légèrement la tête comme pour exprimer des mots qu'elle est incapable de dire. Sans jamais lâcher son regard azur dans lequel elle s'est ancrée à nouveau, Flora marque une pause avant de reprendre plus posément et d'une manière plus contrôlée, mais pas moins triste. « Je ne veux pas que tu partes, mais tu dois retourner à ton monde et moi au mien. » Elle l'implore de rester en lui demandant de prendre la porte, elle veut le voir partir autant qu'elle souhaite le voir rester ici pour toujours. Elle le veut, mais renonce à l'avoir. « serre moi une dernière fois avant. » murmure t-elle timidement après une pause, réduisant en deux pas l'espace entre leurs corps et enroulant sans crier gare ses bras autour du tronc de l'héritier, usant de toute la force pouvant bien y être contenue pour enlacer le brun une ultime fois, fermant ses paupières humides contre sa chemise impeccable dont elle inspire le parfum en espérant être capable de s'en souvenir aussi longtemps que possible.
rainmaker



 
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby

toxic party (eliora #11) - Page 2 Iic5
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Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
toxic party (eliora #11) - Page 2 IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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POSTS : 2557 POINTS : 470

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

toxic party (eliora #11) - Page 2 K67f
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

toxic party (eliora #11) - Page 2 J7at55c
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

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ELETT ✵ boy, when I left you, you were young, i was gone, but not my love. i want you to be happy, free to run, get dizzy on caffeine, funny friends that make you laugh. i know you'll feel the ghost of some memories so warm.

toxic party (eliora #11) - Page 2 Giphy
ELIYA ✵ yes my love, i confess to you - i am only here to break your heart in two. the very flower you chose that day, its only task was to decay. indeed, it's wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light - your loving arms are the true delight.


RPs EN ATTENTE : zoya #5

toxic party (eliora #11) - Page 2 P5kx

Spoiler:

RPs TERMINÉS : elila #1channing #1lexie #1mila #1elila #2zoya #1walkers #1sofia #1eliora #1eliora #2 (au bunyip) rhett #1eliora #3eliora #4eliora #5lexie #3channing #3mila #2gabrielle #1xmas 2022eliora #6eliora #7ji-yoon #1rhett #2zoya #2lexie #4eliora #8naomi #1mila #3zoya #3rhett #3eliora #9blake #1eliora #10 + blake #2dahlia #1rhett #4walkers #3eliora #15eliora #16 (au)channing #6 (au)eliora #11savannah #1eliora #12mila #4zoya #4channing #4

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AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), sillyrabbit81 (gif profil), henrycavilledits (gif signature), mon reuf (le reste)
DC : aucun
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t44193-survival-of-the-fittest-eli
https://www.30yearsstillyoung.com/t44486-elijah-king-of-the-clouds

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Message(#) Sujet: Re: toxic party (eliora #11) toxic party (eliora #11) - Page 2 EmptyDim 5 Nov 2023 - 12:44



jaifkncourtney & bloomingtouch (tumblr)

Toxic Party

@Flora Constantine & Elijah Walker
( FIN MARS 2023 )



Déchiré entre la colère, la frustration et le chagrin, Eli avait perdu tout contrôle sur ses réactions et cette réalité le déstabilisait profondément. Il ne cessait d’osciller entre des tentatives de réprimer ses émotions et des regrets de s’être laissé dominer par ces dernières dès lors qu’il perdait cette bataille acharnée contre lui-même. À l’instant où ses dernières paroles, froides et amères, avaient franchi ses lèvres, il se demanda pourquoi il les avait proférées, et voulut les reprendre, tout en sachant pertinemment que c’était impossible et qu’il n’avait fait que révéler le fond de sa pensée. Il détestait l’effet qu’avaient ses propos sur une Flora visiblement aussi blessée que décontenancée par la violence dont il pouvait faire preuve et qui contrastait avec la prévenance qu’il avait toujours mise en œuvre à son égard. Il s’en voulait de la faire souffrir alors qu’il avait toujours tout fait pour la voir sourire – mais il ne pouvait ignorer qu’il se comportait de la sorte parce que lui aussi souffrait, et que, bien malgré elle, elle était la cause directe de sa peine à lui. Il ne la considérait nullement fautive, ne parvenait pas même à la blâmer, mais ne parvenait à prétendre que son émoi n’était pas lié en tous points à la petite brune qui brouillait tous les chemins qu’il avait soigneusement établis, en vain, pour ne pas se perdre dans des sentiments malvenus. Mais Eli considérait comme archaïque le principe d’œil pour œil, dent pour dent, et se sentait coupable de voir sa propre douleur se réverbérer dans le regard peiné de Flora. Pourtant, il se sentit incapable de changer la donne : le moindre pas en arrière aurait relevé du mensonge, car malgré sa réticence à la faire souffrir, il éprouvait le besoin de faire preuve de cette franchise destructrice qu’il ne parvenait plus à réprimer.

Pourtant, cette envie de rebrousser chemin pour la préserver ne le quitta pas, et redoubla d’intensité lorsque Flora lui tourna momentanément le dos, manifestement heurtée par son attitude. Une partie de lui voulut s’élancer vers elle, attraper ses épaules avec douceur pour la serrer contre lui et s’excuser de l’avoir peinée. Mais cette autre partie de lui, qu’il peinait à reconnaître mais dont il ne pouvait contester la légitimité, brûlait presque de secouer ces mêmes épaules pour l’intimer à lui faire face et assumer cette conversation qui n’était que la suite logique de ce qui l’avait précédée – bien que la logique semblât faire cruellement défaut à l’héritier qui ne comprenait lui-même rien à son propre comportement qui n’avait plus rien de rationnel. Partagé entre ces envies contradictoires qui le tiraillaient sans relâche, Eli resta immobile, sans trop savoir ce qu’il attendait. Il fut désarçonné de l’entendre perdre son sang-froid à son tour, aussi frustrée qu’elle ne semblait triste, et à nouveau, les élans protecteurs qu’il avait toujours nourris à son égard voulurent se manifester avant d’être tués dans l’œuf par celui qui ne savait plus comment faire un pas dans sa direction. Il se contenta de la regarder en silence, et assista au spectacle d’une Flora clairement démunie, mais malgré tout bien plus en mesure de contrôler ses émotions que lui – une véritable première dans leur relation, au sein de laquelle Flora avait toujours été le livre ouvert et Eli l’énigme insolvable. Elle rétorqua avec une sincérité dénuée d’agressivité, démontrant de sa capacité à conserver une maturité émotionnelle qui semblait cruellement faire défaut à Eli. Ce constat força l’admiration autant qu’il ne généra de frustration chez celui qui ne comprenait pas pourquoi il ne parvenait pas à se calmer alors que Flora, malgré les larmes qui menaçaient de se former au coin de ses yeux, conservait une dignité nullement entamée par ses sentiments.

Et la frustration d’Eli de s’accumuler au fil des secondes, alors que les paroles de Flora ne lui étaient d’aucun réconfort et ne faisaient qu’accroître son sentiment d’être profondément perdu et dépassé par les événements. Le ton fataliste de ses propos lui était insupportable, à lui qui n’avait jamais baissé les bras devant une situation qu’il estimait être en mesure de tourner à son avantage. Mais leur situation à eux ne dépendait par définition pas que de lui, et la résignation de Flora signait la capitulation à laquelle lui-même se voyait contraint par la même occasion : elle lui imposait, par ses simples mots, cet impossible paradoxe de renoncer à un lien si particulier dont aucun d’eux ne voulait se séparer. Les regrets et la tristesse qu’elle évoquait avec une sincérité totale ne faisaient que rendre cette issue plus insupportable, et loin d’être reconnaissant face au courage dont elle faisait preuve pour se livrer avec autant de transparence quant à son ressenti, loin de se sentir moins seul dans cette détresse intenable, il fut frappé par la colère que faisait naître le constat que Flora n’était pas disposée à faire le nécessaire pour échapper au chagrin qu’ils partageaient tous les deux. Il était encore plus désorienté qu’auparavant alors qu’elle lui demandait l’impossible, formulant une consigne si contradictoire qu’il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il était censé en faire. Il ne pouvait être gagnant, peu importe sa décision – lui obéir et lui tourner le dos alors qu’elle lui disait clairement qu’elle n’en avait pas envie, ou rester à ses côtés alors qu’elle lui disait de ne pas le faire ? Eli resta silencieux, à court de mots et complètement sonné par ses pensées. Seul son regard continua de s’exprimer à travers son silence, plus orageux que jamais, visiblement tourmenté par les contraintes impossible auxquelles elle les soumettait tous les deux.

Elle le prit une nouvelle fois de court en comblant la distance qui les séparait après avoir formulé une dernière requête, que son esprit confus n’avait pas même eu le temps d’enregistrer avant qu’il ne sente ses bras l’enlacer. Il fut submergé par son parfum et par la sensation vertigineuse de son corps contre le sien, et dans un réflexe, il enroula à son tour ses bras puissants autour de sa frêle silhouette, posant son menton sur le haut de son crâne. Sa force semblait toutefois l’avoir quitté, là où Flora s’attelait à le serrer contre elle avec l’énergie du désespoir. Eli ne l’étreignit pas avec la même énergie que celle dont il avait fait preuve lors des quelques accolades qu’ils avaient déjà partagées – son esprit engourdi semblait ailleurs, alors que chacune de ses pensées était précisément tournée vers Flora. Quelques instants s’écoulèrent ainsi, avant qu’Eli ne se redresse et ne rompe l’étreinte, repoussant la brune avec une fermeté toutefois dépourvue d’agressivité. « Non, Flora », murmura-t-il, le cœur lourd et le regard brièvement fuyant avant de se reporter à nouveau sur son visage. « C’est pas comme ça que ça marche », affirma-t-il, la voix légèrement tremblante. « Tu ne peux pas me dire de partir, et puis me demander de te prendre dans mes bras. Tu n’as pas le droit de décréter que tu ne veux plus me voir, tout en me disant que tu ne veux pas que je m’en aille. » Il secoua la tête, dissimulant son chagrin derrière une colère difficilement contenue. « Ou alors, continue à te contredire, mais ne compte pas sur moi pour jouer à ton jeu. J’ai pas besoin de tes absurdités », asséna-t-il, le regard dur, les lèvres pincées. L’espace de quelques secondes, en la sentant dans ses bras, la tendresse qu’il lui portait naturellement avait manqué de refaire surface, amenant avec elle le sentiment de familiarité et de bien-être qu’elle avait toujours su provoquer en lui, et dont les souvenirs vifs avaient assailli sa mémoire comme s’il s’apprêtait à s’y replonger. L’envie de la serrer fort, de lui chuchoter des paroles rassurantes comme il l’avait fait quelques fois avaient failli renverser la situation, et il avait voulu s’y abandonner avec l’espoir illusoire que cela suffirait à effacer tout ce qu’ils s’étaient dit ce soir. S’il avait écouté son cœur à cet instant précis, sans doute aurait-il été jusqu’à la supplier d’accepter les sentiments qu’il lui portait et de voir leur relation prendre un tout autre tournant afin d’échapper à cette fin douloureuse à laquelle elle s’était déjà résolue. Mais Eli avait choisi d’écouter son orgueil blessé, sa frustration intenable et son entêtement délétère. Plutôt que de jouer les romantiques éperdus et d’en payer le prix fort comme il l’avait fait dans le passé, il avait choisi de ne plus prendre de risque, considérant qu’il n’avait plus rien à perdre maintenant qu’elle avait déjà tiré un trait sur cet eux qu’il désirait pourtant plus que tout.

rainmaker



❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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Flora Constantine
Flora Constantine
la petite souris
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GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
CODE COULEUR : #7380B5
RPs EN COURS :
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ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

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WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

toxic party (eliora #11) - Page 2 Exjd
STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

toxic party (eliora #11) - Page 2 Ft18
POWERPUFF › uc.

toxic party (eliora #11) - Page 2 Pqdg
FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

toxic party (eliora #11) - Page 2 Aug2
FLOYA › uc.

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FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

RPs EN ATTENTE : auden #4
RPs TERMINÉS : (2022) auden #1ambrose #1(event) défilé weathertonelijah #1millie #1elijah #5james #1elijah #3auden #2bellamy #1carl #1

(2023) malone #1auden #3elijah #4elijah #2elijah #7elijah #8kieran #1elijah #6elijah #9jordan #1august #1elijah et blakeambrose #2penny #1blake #2shiloh #1elijah #16 aushiloh #2elijah #15tessa #1elijah #11eliora #12james #2ambrose #3kieran #2zoya #2blake #3millie #2malone #2


nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
nanowrimo 2023 › 80 000 mots ✓

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AVATAR : emma watson
CRÉDITS : cristalline (avatar) astra (signature) loonywaltz (userbars)
DC : channing walker (ft. matthew daddario)
PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 15/08/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45755-we-accept-the-love-we-think-we-deserve-flora
https://www.30yearsstillyoung.com/t45768-flora-what-lies-beneath-the-surface
https://www.30yearsstillyoung.com/t47662-flora-constantine

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Message(#) Sujet: Re: toxic party (eliora #11) toxic party (eliora #11) - Page 2 EmptyLun 6 Nov 2023 - 0:45



toxic party

@Elijah Walker et Flora
fin mars 2023
Flora aimait trop fort, trop intensément, trop violemment. Elle aimait tellement que la force des sentiments qu’elle pouvait ressentir suffisait à la faire chavirer, et jamais ses jambes n’avaient été assez solides pour l’empêcher de vaciller. Flora, lorsqu’elle s’attachait, faisait graviter son monde autour de ceux sur qui son cœur avait jeté son dévolu. Elle mettait en orbite son quotidien autour de ses proches et de sa famille, mais également de son travail et de ses ambitions. Flora, elle vivait et percevait les choses avec une intensité rare, et si cela contribuait à faire d’elle une jeune femme pétillante et attendrisante lorsque ces dernières l’encourageaient dans ce sens, la balance s’inversait toutefois avec la même facilité lorsque les événements jouaient en la faveur contraire. Elle était aussi souriante et douce qu’elle pouvait être malheureuse et vulnérable, et la brune ne supportait pas mieux cette fragilité qu’elle n’avait la main sur ce qui faisait d’elle une demoiselle si facile à aimer. Elle aurait préféré, mille fois, être plus ordinaire et détachée de cette réalité dont elle ressentait toutes les irrégularités et cicatrices, que d’être à sa merci dès lors que les nuages l’assombrissaient. Mais le choix ne lui avait jamais été offert, et plutôt que de se battre contre une nature dont elle avait été affligée en venant au monde, la Constantine avait choisi de l’embrasser elle et tous ses défauts - pas que cela impliquait qu’elle en souffrirait moins, bien au contraire.

Son coeur portait les stigmates d’un passé dont elle n’avait pas tiré de leçons, et Flora sentait à nouveau la brûlure avec laquelle elle n’était jamais devenue familière y laisser de nouvelles marques à mesure que sa conversation avec l’héritier tendait vers une fin inévitable. Vers celle qui, si elle l’avait soupçonnée dès le jour où ses yeux avaient rencontré les siens, ne la surprenait pas moins maintenant qu’elle y était confrontée. Le jour où Elijah l’avait abordée aux ateliers, la brune avait su à quel point le pouvoir de l’héritier sur elle avait la capacité d’être dévastateur - elle l’avait su, et l’avait pourtant ignoré. Elle avait cru être capable d’y échapper, ou peut-être avait-elle espéré s’être trompée, et Flora avait ignoré les signaux en plongeant tête la première dans les yeux azur de l’aîné - et s’il lui avait appris à nager par la suite, cela n’avait pas été suffisant pour lui permettre de remonter à la surface. Elle n’avait pas cru à une fin heureuse à cette collaboration, avait su en acquiesçant à la requête du Walker à la poissonnerie qu’elle serait celle à en payer le prix fort peu importe le nombre de zéros qu’afficherait tôt ou tard l’automate bancaire de Weatherton, mais y avait rêvé. Elle n’y avait jamais cru mais s’était surprise à y songer au détour de l’un de ses sourires ravageurs, d’une énième taquinerie puis de leurs rapprochements progressifs. Elle avait espéré, en étant invitée à rester dîner après l’un de leurs rendez-vous puis à le rejoindre sur son yacht à sa soirée d’anniversaire, qu’il avait vu en elle davantage que ce que son étiquette laissait entrevoir. Elle ne s’était pas attendue à recevoir autant qu’elle pouvait avoir à lui offrir, mais ne s’était pas empêchée de le vouloir. De le désirer, lui, de recevoir en retour, et de les voir transgresser les lignes de cette relation strictement éphémère et professionnelle. Elle n’avait pas nourri de faux espoirs, mais s’était bercée avec le soir en s’endormant. et le rêve touchait à sa fin, qu’elle y soit prête ou non.

Ses mains sont glaciales sur ses épaules, ses mouvements rendus robotiques par leur rigidité, et Flora sent le sang quitter ses traits à mesure que l’interaction dont le brun est à l’initiative la fait se reculer. Il se refuse à son contact, et c’est à peine si elle remarque qu’il a dans un premier temps enroulé ses bras autour d’elle et appuyé son menton dans ses cheveux. Elle ne retient que la froideur de son rejet, ce nouveau refus auquel il la confronte, et la façon dont les débris de sa façade terminent de s’effrondrer sous les yeux qui l’auscultent comme si rien ne pouvait les ébranler - lorsqu’elle les croise à nouveau, Flora n’y perçoit qu’une colère qui fait s'envenimer la sienne, et une si grande absence de sensibilité qu’elle sent son estomac se tordre. « Non, Flora. C’est pas comme ça que ça marche » Livide, la Constantine le regarde sans oser bouger - il se charge de la faire se déplacer, et elle se laisse aller sans résistance aucune à son souhait de la voir s’éloigner de lui. Ses lèvres se rejoignent sans exercer de pression particulière l’une contre l’autre, et son regard ne trouve plus le sien - il flotte, perdu dans la profondeur de la scène dont il ne peut se dérober, sans la regarder pour autant. « Tu ne peux pas me dire de partir, et puis me demander de te prendre dans mes bras. Tu n’as pas le droit de décréter que tu ne veux plus me voir, tout en me disant que tu ne veux pas que je m’en aille. » Elle l’entend, l’écoute, mais ne réagit pas. Ses cils ne battent plus, sa respiration est à peine audible, et Flora déglutit sans un son aucun - alors ils en sont là. Ils se sont chacun refusés à des requêtes de l’autre, mais l’héritier a été le premier et sera à présent le dernier à s’y prêter. Il a été le premier à refuser peu importe ce qu’elle avait bien pu lui demander, et il est une nouvelle fois celui à secouer la tête face à une demande qu’elle n’aurait jamais cru se voir refuser par quiconque. Elijah lui refuse une étreinte, celle qu’elle lui implore presque de lui rendre, et pire encore cherche à la lui faire percevoir comme illégitime. Jamais un câlin ne lui a été refusé, jamais Flora ne s’est vue refusée du réconfort - et jamais elle n’a refusé d’en offrir à qui que ce soit en réclamait. Mais Elijah la fait se sentir ridicule, faible et honteuse, et elle déteste ce sentiment. « Ou alors, continue à te contredire, mais ne compte pas sur moi pour jouer à ton jeu. J’ai pas besoin de tes absurdités » - « Pour qui est-ce que tu te prends ? » articule-t-elle finalement, la mâchoire serrée en sortant brusquement de son silence. Ses yeux noisette reviennent trouver les siens, et loin de la douceur et de la tendresse qu’ils ont toujours renvoyé à l’égard du Walker, ce n’est plus qu’une profonde aigreur qui s’en dégage. Toujours aussi pâle, la sévérité de ses lignes n’en étant que plus accentuée, Flora sent son coeur s’agacer dans sa poitrine et le sang frapper avec plus en plus de détermination à ses tempes. Un sourire sans fond vient étirer ses lèvres, et si la brune a toujours eu du mal à soutenir le regard d’Elijah elle le fait désormais avec une facilité quasi provocatrice - elle ne les perçoit soudainement plus avec la même affection, et les affronte sans leur accorder le moindre crédit. « Quand tu es de bonne humeur et à l’initiative de nos rapprochements, ils ne t’ont jamais ébranlé. et là, pour un adieu, tu joues les saintes nitouches ? » crache-t-elle en laissant sa colère l’emporter sur sa peine, clairement vexée et blessée qu’il lui refuse, encore, l’une de ses rares requêtes. Flora n’a pas l’habitude de demander, encore moins d’essuyer des refus, et pour une étreinte comme ils en ont déjà partagé la sensation d’humiliation face à une demande comme hors de portée la vexe bien plus qu’elle ne l’aurait cru. « C’est quoi ton putain de problème ? » Sa voix se brise et elle est secouée d’un léger tremblement, agitant la tête en signe d’incompréhension avant de se passer les mains dans les cheveux en s’éloignant de lui, ressentant le besoin de se détacher de sa vue autant que de son parfum. « Tu te comportes comme si je te demandais je ne sais quelle fantaisie et c’est moi qui suis absurde. » continue-t-elle de pester tout en s’éloignant un peu davantage, se reportant finalement vers lui alors qu’elle a déjà pris la direction du salon - sa chambre est la prochaine pièce dans laquelle elle va disparaître. « Fous le camp - ça va, c’est dans tes cordes ça ? » lui lance-t-elle au visage en faisant soudainement preuve d’un calme olympien, plantant son regard humide dans le sien alors que des larmes ont laissé des sillons sur ses joues - sûrement en ont-elles profité lorsqu’elle avait le dos tourné. Elle se tient là, la ligne de sa bouche instable et les yeux rougis, et aussi ferme soit-elle en lui ordonnant de partir Flora ne s’est que rarement montrée aussi fragile face à un tiers. Elle ne s’est que rarement sentie aussi petite et insignifiante, et n’a peut-être jamais eu à ce point besoin qu’on la prenne dans ses bras en lui murmurant que tout finirait par aller. Mais elle n’avait qu’à de rares occasions eu ce qu’elle méritait vraiment Flora, et commençait à en avoir l’habitude.
rainmaker




 
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby

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Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
toxic party (eliora #11) - Page 2 IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
toxic party (eliora #11) - Page 2 3ce1e35bae9764a4770e1145bd3127218e0b550b
POSTS : 2557 POINTS : 470

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

toxic party (eliora #11) - Page 2 K67f
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

toxic party (eliora #11) - Page 2 J7at55c
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

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ELETT ✵ boy, when I left you, you were young, i was gone, but not my love. i want you to be happy, free to run, get dizzy on caffeine, funny friends that make you laugh. i know you'll feel the ghost of some memories so warm.

toxic party (eliora #11) - Page 2 Giphy
ELIYA ✵ yes my love, i confess to you - i am only here to break your heart in two. the very flower you chose that day, its only task was to decay. indeed, it's wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light - your loving arms are the true delight.


RPs EN ATTENTE : zoya #5

toxic party (eliora #11) - Page 2 P5kx

Spoiler:

RPs TERMINÉS : elila #1channing #1lexie #1mila #1elila #2zoya #1walkers #1sofia #1eliora #1eliora #2 (au bunyip) rhett #1eliora #3eliora #4eliora #5lexie #3channing #3mila #2gabrielle #1xmas 2022eliora #6eliora #7ji-yoon #1rhett #2zoya #2lexie #4eliora #8naomi #1mila #3zoya #3rhett #3eliora #9blake #1eliora #10 + blake #2dahlia #1rhett #4walkers #3eliora #15eliora #16 (au)channing #6 (au)eliora #11savannah #1eliora #12mila #4zoya #4channing #4

toxic party (eliora #11) - Page 2 Y9oy77A
AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), sillyrabbit81 (gif profil), henrycavilledits (gif signature), mon reuf (le reste)
DC : aucun
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t44193-survival-of-the-fittest-eli
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Message(#) Sujet: Re: toxic party (eliora #11) toxic party (eliora #11) - Page 2 EmptyLun 6 Nov 2023 - 8:48



jaifkncourtney & bloomingtouch (tumblr)

Toxic Party

@Flora Constantine & Elijah Walker
( FIN MARS 2023 )



Eli était un être fait de contradictions. Certains argueront que son comportement rythmé par les paradoxes se développait en dépit de sa bonne volonté, tandis que d'autres n'y verront qu'une manifestation de sa mauvaise foi. Tout honnête et fidèle à lui-même qu'il prétendait être, il n'en restait pas moins incohérent et ses actions étaient régulièrement le fruit de l'éternel conflit qui opposait ses envies à son sens parfois biaisé du devoir. Il était aussi calculateur qu'il n'était impulsif, se fiait régulièrement à ses instincts qu'il aimait croire infaillibles mais les délaissait tout aussi fréquemment au profit de raisonnements complexes qu'il estimait alors, de la plus arbitraire des manières, plus légitimes. S'il se considérait comme un incorrigible romantique, il n'en passait pas moins de temps à tenter de se corriger ; et s'il se voyait comme un homme porté sur l'autre, incapable de se passer d'un entourage pour lequel il s'estimait prêt à tout, il n'en demeurait pas moins profondément égoïste. Il abhorrait les codes de la vie bourgeoise et du luxe qui l'avaient toujours bercés, tout en profitant pleinement des avantages de cet univers dont il n'avait jamais réellement cherché à s'émanciper, au-delà de la révolte tout à fait superficielle qui l'avait éloigné de sa propre famille vingt ans auparavant. Il fuyait résolument toute forme d'engagement susceptible de le faire souffrir, mais, avec Flora, se jetait corps et âme dans des interactions qui pavaient la voie vers ce type de relation. Et maintenant qu'il s'était fait prendre à son propre jeu, récoltant ce qu'il avait semé en l'appréciant d'un peu trop près, il était tiraillé entre les deux issues à ses yeux inacceptables que pouvait connaître cette situation inconfortable. Il n'était plus prêt à se livrer avec toute la vulnérabilité qu'il avait envisagé de dévoiler ce fameux jour où il l'avait finalement surprise dans les bras d'un autre, mais ne pouvait envisager la fin inéluctable de leur relation dans son ensemble, alors même qu'il l'avait évoquée en questionnant Flora sur ce qu'il allait advenir d'eux maintenant qu'il était trop tard pour faire marche arrière. Pire encore, il reprochait à Flora son ambivalence alors qu'elle avait été la seule des deux à faire preuve de suffisamment de courage pour prendre une décision, là où lui était incapable de se positionner avec la franchise nécessaire dans ce cas de figure. Il la détestait de lui imposer ces adieux dont il ne voulait pas même entendre parler, mais aurait probablement pris peur si elle avait plutôt évoqué la moindre forme d'engagement plus concret que ce lien indéfinissable qui les avait unis jusqu'alors. Il avait déjà été trop égoïste pour lui accorder cette simple étreinte dont il ne comprenait pas le sens – alors, comment concevoir qu'il puisse faire preuve de suffisamment d'abnégation pour lui faire confiance et laisser ses appréhensions de côté afin d'être pleinement sien, et la laisser être sienne ?

En dépit de ses airs suffisants et son apparente confiance en lui, Eli avait bel et bien conscience d'une bonne partie de ses défauts, et sa tendance à l'incohérence n'échappait pas à cette règle. Il n'avait, en général, aucun mal à admettre qu'il pouvait parfois manquer de consistance dans ses actes et s'en excusait volontiers. Mais, à cet instant précis, il était si aveuglé par l'intensité de ses émotions qu'il n'était nullement à même de remarquer qu'il se comportait de façon parfaitement déraisonnable, et il lui était bien plus facile de se ruer sur les contradictions dont faisait preuve Flora que d'entrevoir à quel point sa propre attitude était paradoxale. Blessé dans son orgueil autant que dans ses sentiments confus, il se braquait et, dans un souci de défendre le peu de fierté qu'il lui restait alors qu'elle ne lui infligeait rien de moins qu'un abandon, se montrait plus agressif qu’il ne l’avait jamais été à son égard. S’il veillait, péniblement, à ne pas exploser au point de hausser le ton ou de se montrer trop brusque, il n’en était pas moins glacial et intraitable dans ses gestes et ses propos, offrant à la Constantine le portrait glaçant de l’homme déplaisant qu’il tentait, autant que possible, de ne pas laisser ressurgir à la surface. Et, alors qu’il n’avait jamais voulu la heurter auparavant ni ne le faisait désormais délibérément, il ne tarda pas à récolter les fruits de l’insensibilité apparente qu’il avait semée. Jamais il n’avait pensé être un jour la cause du regard estomaqué et très visiblement blessé de la petite brune ; jamais il ne s’était attendu à faire disparaître le sang de ses joues plutôt que de les teinter de nuances rosées. Pourtant, il ne fit rien pour défaire ce qu’il était en train de provoquer avec une violence dévastatrice, et martela les mots inspirés par sa colère irrépressible sans plus chercher à les réprimer, exprimant l’étendue de sa frustration et du sentiment de révolte qui bouillonnait en lui. Il fut aussi frustré de la voir se murer dans le silence que courroucé lorsqu’elle rétorqua finalement, avec une colère qu’il ne lui avait jamais connue. Ce soir, ils semblaient être parvenus tous deux à faire ressortir ce qu’il y avait de plus sombre chez l’autre, pris dans un engrenage duquel il était visiblement trop tard de s’extirper. Eli peina à reconnaître Flora dans le regard désabusé et révolté qu’elle lui adressa, et, sans prendre la parole, se contenta d’un léger froncement de sourcils lorsqu’elle lui demanda, de façon rhétorique, pour qui il se prenait en se montrant aussi odieux. Cette démonstration de colère de la part de la jeune femme à la douceur qu’il croyait aussi inébranlable qu’elle n’avait sans doute cru sa sérénité à lui infaillible ne manqua pas de bousculer l’héritier, qui en vint presque à oublier sa propre animosité – presque. Car il suffit à l’obsédante brune de mentionner explicitement, pour la première fois, qu’il n’était pas question que d’un au revoir mais qu’elle s’apprêtait à lui tourner définitivement le dos, pour qu’Eli n’interjette à son tour avec tout autant de véhémence qu’elle : « Mais j’en veux pas de tes putain d’adieux ! » S’il n’avait pas été aussi bridé par cette incorrigible pudeur, s’il n’avait pas pris l’habitude d’avoir honte de ses sentiments, il lui aurait dit qu’il ne s’agissait pas d’un refus d’obtempérer ni d’un nouveau rejet. Il lui aurait dit qu’il ne voulait pas lui faire ses adieux parce qu’il n’était pas prêt à renoncer à la revoir. Il lui aurait avoué qu’il lui était insupportable d’exécuter cette demande qu’il ne considérait comme rien de moins que le sabotage d’une relation qu’il lui tenait à cœur de sauver de cette triste fin. Mais Eli n’en fit rien – quelques minutes plus tôt, il lui avait avoué, avec une éphémère vulnérabilité, qu’il n’était pas prêt à la perdre. Il ne comptait pas se répéter, n’envisageait pas d’insister alors qu’à ses yeux, elle l’avait délibérément abandonné.

Il la regarda s’éloigner, sans esquisser de geste pour la rattraper, alors qu’une partie de lui continuait de brûler de l’étreindre et de la supplier de ne pas s’en aller. Obstiné et incohérent, Eli se refusa cette initiative, préférant bouillonner sur place tandis qu’elle continuait à déverser sa colère, lui glissant entre les doigts tant par la distance qu’elle mettait entre eux que par les propos toujours plus véhéments. Secouant la tête lorsqu’elle contesta l’absurdité dont il l’avait accusée, Eli la fusilla du regard, bien que ses prunelles trahirent autant de chagrin que de colère lorsqu’elle lui intima brutalement de s’en aller. « C’est ça, je me casse, de toute façon, c’est ce que tu voulais, non ? Tu peux juste pas supporter que je refuse de te donner bonne conscience », rétorqua-t-il, presque trop peiné pour préserver le ton mordant qui accompagnait son propos à la cohérence douteuse. Il avisa les traînées laissées par les larmes sur les joues de Flora, et sentit son cœur se réduire en miettes tandis que sa gorge se noua. « Je te comprends pas, Flora », reprit-il, la voix rendue tremblante par l’émotion qui perça à travers toute la fureur qu’il avait déversée au cours des dernières minutes et qui s’évanouissait au profit d’une résignation teintée de désarroi. Plus que vulnérable, Eli apparaissait désormais vaincu. « Je comprends pas tes choix, je comprends pas les sacrifices que tu es prête à faire. Je comprends pas ce que tu fous », lui dit-il sans bien savoir ce qu’il en espérait comme effet. Il secoua à nouveau la tête, alors que la révolte recommença à éclore, mue par le désespoir que lui inspirait cette situation insoutenable. « Tu fais ce que tu veux, de toute façon, ça me regarde pas », concéda-t-il en détournant brièvement le regard, comme pour s’exhorter à un calme dont il savait pertinemment qu’il ne reviendrait pas tant qu’il serait en présence de celle qui faisait s’affoler son cœur de manière incontrôlable. Il retrouva finalement son regard, les sourcils froncés par une frustration douloureuse. « Mais, si ça avait été moi… Jamais, jamais je ne t’aurais cachée comme un secret honteux », conclut-il, dépité par la façon dont elle acceptait cette pâle forme de relation qui ne rendait nullement justice à ce qu’elle méritait réellement – et s’il avait parfaitement conscience de l’égoïsme et de l’injustice de sa démarche en lui révélant le fond de sa pensée qu’il avait si soigneusement dissimulée jusque-là, il ne chercha plus à la taire, sans plus se soucier des conséquences que pouvaient amener ses mots.


rainmaker



❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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Flora Constantine
Flora Constantine
la petite souris
la petite souris
toxic party (eliora #11) - Page 2 7vHkInU Présent
ÂGE : trente-et-un ans (02.02.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : une aiguille et du fil cousent entre eux les morceaux de son coeur fragilisé dont elle ignore comment stopper les saignements
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
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POSTS : 518 POINTS : 0

TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
CODE COULEUR : #7380B5
RPs EN COURS :
toxic party (eliora #11) - Page 2 83e3aec30ba7f805f6c96f4d99fe57a6794c5705
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

toxic party (eliora #11) - Page 2 7af2b1c79e534ae906eb6e6edac1f4e6a75c279c
WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

toxic party (eliora #11) - Page 2 Exjd
STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

toxic party (eliora #11) - Page 2 Ft18
POWERPUFF › uc.

toxic party (eliora #11) - Page 2 Pqdg
FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

toxic party (eliora #11) - Page 2 Aug2
FLOYA › uc.

toxic party (eliora #11) - Page 2 18c9a4da9a22a958ccd0d2117c762129a505469b
FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

RPs EN ATTENTE : auden #4
RPs TERMINÉS : (2022) auden #1ambrose #1(event) défilé weathertonelijah #1millie #1elijah #5james #1elijah #3auden #2bellamy #1carl #1

(2023) malone #1auden #3elijah #4elijah #2elijah #7elijah #8kieran #1elijah #6elijah #9jordan #1august #1elijah et blakeambrose #2penny #1blake #2shiloh #1elijah #16 aushiloh #2elijah #15tessa #1elijah #11eliora #12james #2ambrose #3kieran #2zoya #2blake #3millie #2malone #2


nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
nanowrimo 2023 › 80 000 mots ✓

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AVATAR : emma watson
CRÉDITS : cristalline (avatar) astra (signature) loonywaltz (userbars)
DC : channing walker (ft. matthew daddario)
PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 15/08/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45755-we-accept-the-love-we-think-we-deserve-flora
https://www.30yearsstillyoung.com/t45768-flora-what-lies-beneath-the-surface
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Message(#) Sujet: Re: toxic party (eliora #11) toxic party (eliora #11) - Page 2 EmptyLun 6 Nov 2023 - 11:18



toxic party

@Elijah Walker et Flora
fin mars 2023
« Mais j’en veux pas de tes putain d’adieux ! » - « Tu ne veux pas de mes adieux, pas de mes étreintes, pas de l’affection que je te porte - mais putain Elijah ! » Il ne voulait rien de ce qu’elle avait à lui offrir. et la réalisation, douloureuse et paradoxale, la blessait à mesure qu’elle s’immisçait en elle. Qu’elle se faisait de plus en plus réelle, et qu’avec elle Flora réalisait ne rien pouvoir faire pour la contrer. La brune peine à maîtriser les battements frénétiques de son coeur, à refouler ses tremblements et ses larmes, et à combattre la fatigue aussi soudaine que assommante que de se comporter ainsi provoquait en elle. Flora, elle n’avait rien voulu de plus que d’être à ses côtés, être à la hauteur de ses attentes, et tirer le meilleur de peu importe ce qu’ils avaient à s’offrir. Elle l’avait voulu, vraiment voulu, de tout son coeur. et si ce n’était pas la première fois qu’elle essuyait un refus du brun, ni même la première fois qu’elle se trompait à propos d’un sujet ou d’un autre, elle aurait vraiment voulu que cette fois-ci fasse exception. Elle aurait voulu avoir raison, que Elijah lui accorde une chance, et qu’ils ne soient pas contraints de se retrancher dans cette ultime issue de secours - ça, elle ne l’avait jamais voulu et au contraire, l’avait craint dès le premier jour.

Un moment durant, la tension plane entre eux et Flora se contente de faire courir ses yeux noisette sur le visage de celui dont elle en oubliera bientôt les courbes. De celui qui deviendra, tôt ou tard, un inconnu avec lequel ses souvenirs s’évanouiront - ils s’oublieront, peu importe qu’elle veuille se persuader du contraire. Un jour, Flora sera incapable de se souvenir de la sonorité de sa voix, de la couleur exacte de ses yeux, et de tous les détails ayant constitué les moindres de leurs moments. Elle l’oubliera, lui et la façon dont il l’a faite se sentir, lui et son sourire pour lequel elle est tombée. et à cette idée, momentanément, Flora envisage de rendre les armes. Elle songe à le supplier une dernière fois, à essayer de le faire changer d’avis sur elle et sur eux, elle envisage de porter le coup de grâce à sa fierté en la lui exposant pour ce qu’elle jurerait comme elle l’a fait les fois précédentes être la dernière. Elle y pense, vraiment - mais n’en a pas le courage. Sa respiration tressaille, ses mains tremblent brièvement, et elle lui tourne le dos après lui avoir vociféré de prendre la porte - elle a l’espoir, illusoire, qu’il s'exécute sans lui causer davantage de peine. Mais Elijah ne fait jamais ce qu’elle attend de lui, Elijah lui a déjà avoué être déloyal alors qu’il exerçait des chatouilles impitoyables sur son ventre, et il l’est à nouveau tandis qu’elle sent son regard brûler son dos. « C’est ça, je me casse, de toute façon, c’est ce que tu voulais, non ? Tu peux juste pas supporter que je refuse de te donner bonne conscience » Dans un souffle entrecoupé, elle fait volte-face pour le confronter à nouveau, et les mots s’évanouissent dans sa gorge au moment où ses yeux trouvent les siens. Elle n’aurait jamais cru les croiser si ténébreux, si tristes et en colère, et leur vue l’empêche de rétorquer peu importe ce qu’elle voudrait bien lui dire dans l’objectif d’apaiser sa peine. Les lèvres entrouvertes, la brune échappe un léger souffle traduisant toute sa douleur, secouant mollement la tête par la négative. Chacune de ses prises de parole la blesse, l’entaille un peu plus profondément, et elle déglutit en contractant la mâchoire comme pour s’empêcher de fondre en sanglots ou de se ridiculiser dans une nouvelle tentative de l’apaiser. Elijah n’a aucune idée de ce qu’elle veut. « Je te comprends pas, Flora » et c’est à son tour, aussi improbable que cela soit, de laisser une certaine résignation prendre le pas sur sa colère. Une main appuyée sur le plan de travail près duquel elle se tient, la brune renifle en silence sans jamais effectuer le moindre geste pour essuyer les larmes qui strient ses joues, se contentant de regarder l’héritier sans le voir, éreintée par cette bataille qu’elle n’a plus coeur à mener. « Je comprends pas tes choix, je comprends pas les sacrifices que tu es prête à faire. Je comprends pas ce que tu fous » - « Moi non plus je ne te comprends pas, je pense même que je ne t’ai jamais compris. » murmure-t-elle sans animosité aucune, la voix réduite à un murmure fragile, son regard trouvant le sol sans qu’elle n’ait encore la force de soutenir celui bleu de l’héritier. Flora, elle fait les sacrifices qu’elle juge nécessaires pour accéder à son bonheur, celui qu’elle convoite tant et derrière lequel elle n’a cesse de courir. « Tu fais ce que tu veux, de toute façon, ça me regarde pas » Lui aussi chasse le regard à son tour et, systématiquement autant que malgré elle, Flora revient le chercher en ne le sentant plus sur sa personne. S’obligeant finalement à sécher grossièrement ses joues trempées, la brunette se pince tristement les lèvres, mourant d’un réconfort aussi accessible qu’il est chimérique et auquel elle se résout à renoncer. Ses bras viennent se croiser sur sa poitrine, ses mains posées contre ses côtes pour feindre l’illusion d’une étreinte, et elle laisse à nouveau son attention s’égarer dans le vide entre eux, loin d’imaginer ce qu’elle s’apprête à entendre.

« Mais, si ça avait été moi… Jamais, jamais je ne t’aurais cachée comme un secret honteux » Une seconde durant, Flora pense avoir mal entendu. Son regard focalisé sur un point invisible se redresse avec une lenteur quasi effrayante vers le grand brun, et ses sourcils achèvent de se froncer alors qu’elle trouve un Elijah tout à fait silencieux maintenant qu’il vient d’avouer une vérité, vraisemblement, péniblement gardée. « Quoi ? » murmure-t-elle à peine assez fort pour être entendue, la fatigue au travers de ses yeux ne trompant personne. « Si ça avait été toi, Elijah ? » répète-t-elle, clairement secouée par ce discours qu’elle ne s’attendait pas à le voir lui tenir. Décroissant ses bras, s’avançant d’un pas particulièrement lent - sans doute ralenti par ses pensées, Flora s’arrête à une distance raisonnable de lui sans jamais le quitter des yeux. Calme, meurtrie et fatiguée, la Constantine marque une pause en le regardant comme si elle cherchait à lire en lui - mais Elijah est un mur infranchissable, étonnamment haut et insurmontable, et elle se contente d’y faire face avec tout le courage qu’il peut bien lui rester. « Tu ne veux pas que ce soit toi. Comment est-ce que tu oses me dire une chose pareille ? » demande-t-elle avec un calme particulièrement triste, vaincue. Un sourire malheureux fend ses lèvres après une pause, suffisamment longue pour témoigner de sa peine mais pas assez pour laisser Elijah l’interrompre. Elle peine à choisir ses mots, mais s’exprime finalement avec une lassitude en écho à sa déception. « C’est pour ça que j’ai tellement de mal à te comprendre. C’est pour ça que j’ai imaginé plus que tu ne pouvais m’offrir - tous les signaux que tu m’envoies se contredisent les uns derrière les autres. » et elle le détestait pour cela, autant qu’elle trouvait du réconfort dans ces zones d’ombres. « Est-ce que tu réalises à quel point tu me fais mal ? » l’interroge-t-elle sérieusement, ses yeux larmoyants plantés dans les siens. Elle ne doute pas une seule seconde de sa capacité à rendre fou de bonheur peu importe qui il choisira de combler. Elle n’en doute pas, vraiment pas, et là réside toute sa peine - il l’aurait rendue heureuse, vraiment heureuse. Son sourire se pince une ultime fois et Flora se freine dans cet élan qui monte en elle de poser sa main sur lui, de serrer son épaule ou peu importe tant que cela permet à ses doigts de sentir sa chaleur, et la brune lui sourit tristement. « Je ne t’en veux pas pour autant, j’en suis incapable. » précise-t-elle toutefois avant de se détourner à nouveau, espérant qu’il prenne enfin la porte. « Mais toi non plus tu n’as pas le droit de m’infliger ça, de me dire ça alors que je te demande de partir. »
rainmaker




 
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby

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Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
toxic party (eliora #11) - Page 2 IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
toxic party (eliora #11) - Page 2 3ce1e35bae9764a4770e1145bd3127218e0b550b
POSTS : 2557 POINTS : 470

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
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RPs EN COURS :

toxic party (eliora #11) - Page 2 K67f
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

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ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

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ELETT ✵ boy, when I left you, you were young, i was gone, but not my love. i want you to be happy, free to run, get dizzy on caffeine, funny friends that make you laugh. i know you'll feel the ghost of some memories so warm.

toxic party (eliora #11) - Page 2 Giphy
ELIYA ✵ yes my love, i confess to you - i am only here to break your heart in two. the very flower you chose that day, its only task was to decay. indeed, it's wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light - your loving arms are the true delight.


RPs EN ATTENTE : zoya #5

toxic party (eliora #11) - Page 2 P5kx

Spoiler:

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DC : aucun
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Message(#) Sujet: Re: toxic party (eliora #11) toxic party (eliora #11) - Page 2 EmptyLun 6 Nov 2023 - 19:25



jaifkncourtney & bloomingtouch (tumblr)

Toxic Party

@Flora Constantine & Elijah Walker
( FIN MARS 2023 )



Alors que les rires complices et les regards bienveillants dont ils avaient le secret avaient cédé leur place à rien que de la colère, de la douleur et de la rancœur, Eli se demanda comment ils avaient bien pu en arriver là. Comment il était possible que la tendresse et la prévenance qui avaient toujours caractérisé leurs interactions pussent avoir disparu au point de n’être plus qu’un souvenir inaccessible, devenu si nébuleux que sa seule existence passée paraissait irréelle. Comment lui pouvait continuer à se comporter comme il le faisait, véhément et colérique – pire, comment il ne pouvait s’empêcher de continuer à agir de la sorte, alors qu’il peinait à se reconnaître dans ses propres paroles, ses propres attitudes et ses propres réactions. Il n’arrivait plus à ralentir, pris dans cette escalade de colère et de mots qui traduisaient des émotions certes sincères, mais pas moins décuplées par l’intensité du moment par rapport à ce qu’il aurait ressenti s’il n’avait pas été autant à fleur de peau. Ainsi, lorsque Flora exprima une frustration légitime à l’égard de cette façon qu’il avait de la rejeter une nouvelle fois, plutôt que de se remettre en question, il souffla d’un air mauvais, le regard toujours plus orageux. « Non, je veux pas de ces conneries qui servent juste à m’endormir par rapport au fait que toi, tu veux plus de moi », répliqua-t-il avec colère, se passant une main dans les cheveux tandis qu’une veine commença à palpiter nerveusement sur son front.

Et, soudain, l’escalade qui semblait pourtant interminable toucha à sa fin lorsqu’il croisa le regard de Flora alors qu’elle s’était déjà éloignée de lui. Il n’en fallut pas davantage à Eli pour être pris d’autant de remords que de doutes, déchiré par l’ambivalence qui faisait s’affronter sa propre colère et la peine qu’il avait de la voir si blessée par sa faute. L’homme agité et vociférant qu’il était devenu céda sa place à celui, tout aussi peiné et accablé de détresse, qu’il avait l’habitude d’être et dont le défoulement n’était pas aussi important que la tenue. Que ce défoulement ne soit plus sa priorité était somme toute assez logique maintenant qu’il avait fini de vider son sac avec cette brutalité dont il n’avait jamais eu coutume. Il n’avait désormais plus rien à dire, fût-ce en bien ou en mal, et son esprit comme temporairement rentré en transe fut arraché à cette frénésie acharnée lorsqu’il conscientisa le visage baigné de larmes de Flora, les tremblements qui secouaient son corps frêle, la douleur lisible dans ses yeux. Il prit conscience qu’il était le seul à leur origine, alors même qu’il venait de dépeindre d’elle l’image d’une femme aussi insensible qu’indifférente à cette relation qu’il ne parvenait toujours pas à qualifier mais dont la perte lui paraissait tout simplement insupportable. La rage qui l’avait animée était retombée, remplacée par le sentiment de culpabilité intense que généra la vue de Flora dans cet état, mais aussi par un sentiment de peine proche du deuil, cette frustration furieuse à l’impuissance écrasante contre laquelle il voulait se battre de toutes ses forces mais qu’il savait invincible. L’impuissance décupla lorsque Flora lui confia à son tour ne pas le comprendre, et Eli pensa avec une ironie douce-amère à cette impression qu’ils avaient toujours partagée de se comprendre sans même avoir besoin de se connaître, d’être les plus vieilles connaissances du monde tout en s’émerveillant des découvertes qu’ils faisaient quotidiennement l’un au sujet de l’autre. Ils s’étaient toujours dissimulés derrière cette sensation d’être à ce point sur la même longueur d’onde que rien ne pourrait venir à bout de cette complicité sans limites, alors qu’aujourd’hui, il prenait conscience de la naïveté parfaitement illusoire de cette affirmation qui ne reposait finalement que sur des chimères. Ils ne savaient pas grand-chose l’un de l’autre, ne parvenaient de toute évidence pas à communiquer, et semblaient s’être trompés sur toute la ligne au sujet de cette relation qu’ils avaient littéralement anéantie à grands coups de malentendus et d’une communication trop hasardeuse.

Une communication trop hasardeuse qu’Eli n’aida en rien lorsqu’il énonça ses conclusions à une Flora visiblement abasourdie par la tournure qu’avait pris son propos. Désormais parfaitement silencieux, l’héritier toisa la brune tandis que celle-ci, le visage marqué par l’incrédulité, s’approchait de lui avec la plus grande lenteur. Il ne bougea pas un muscle, ne cligna pas même des yeux, oubliant presque de respirer tant la tension avait figé son corps, sans trop savoir ce qu’il attendait. Il ne la quitta pas du regard, les entrailles nouées par la vue des larmes qui faisaient briller ses yeux et dont il était le seul responsable. Mais les paroles qu’elle finit par prononcer alors que l’incrédulité se mua en dépit furent cent fois plus douloureuses pour l’héritier que toutes les larmes que Flora eût été capable de verser. Pour la première fois, il l’entendit réellement, et le point de vue de Flora se fraya un chemin dans l’esprit obstiné, au raisonnement biaisé, d’Eli qui n’avait en réalité jamais cherché à comprendre sa lecture des événements. Il entrouvrit la bouche, s’apprêtant à répondre quelque chose sans savoir quoi, mais elle ne lui en laissa pas le temps et, avec un calme bien plus poignant et déroutant que tous les éclats de colère dont ils avaient auparavant été capables, poursuivit sa tirade insoutenable de vérité. Eli avait été convaincu de la vouloir, et s’était cru prêt à faire le nécessaire pour que ses désirs pussent trouver écho chez la brune dont il s’était irrévocablement amouraché. Il s’était cru prêt à envisager, pour la première fois depuis des années, un eux là où sa vie n’avait été qu’une question de lui, et à troquer sa méfiance et son égoïsme contre autant d’abnégation et de sacrifices. Il s’était vu redoubler d’efforts, se donner les moyens sans jamais renoncer, tout cela pour espérer ressentir à nouveau l’amour et mériter celui qu’il pourrait recevoir en retour. Il s’était vu laisser ses réticences et ses angoisses de côté, pour l’opportunité de vivre à nouveau la vie avec une intensité à laquelle il avait renoncé avec la ferme intention de ne plus jamais lancer de regard en arrière. Pourtant, force lui fut de constater que ses réflexions n’avaient été que superficielles, sans jamais prendre en compte les implications concrètes qui accompagneraient sa décision radicale de renoncer à toutes ses résolutions qui l'accompagnaient de manière générale depuis plusieurs années, et plus spécifiquement depuis sa rencontre avec Flora. Aveuglé par l'enthousiasme suscité par la perspective de partager davantage avec la petite brune, il avait occulté les angoisses inhérentes à ce type d'engagement, les doutes paralysants auxquels il risquerait d'être en proie ou les risques que l'un d'entre eux finisse irrémédiablement blessé par les agissements de l'autre. Il s'était tant rué sur la perspective d'un bonheur commun qu'il en avait oublié tout le reste, laissant libre cours aux envies déraisonnables de son cœur romantique sans écouter les réserves pourtant fondées de son esprit réticent. Il avait été intimement persuadé de se diriger vers ce qu'il désirait avec chaque fibre de son être, pourtant, il fut contraint d'admettre qu'il n'était sans doute pas prêt à vouloir de tous les aspects moins séduisants qui accompagnaient inévitablement ceux qu'il avait initialement envisagés aux côtés d'une Flora pratiquement idolâtrée à travers les lunettes roses qu'il s'était surpris à porter. Face à ces réalisations lourdes de conséquences, quelle réponse pouvait-il bien apporter à Flora si ce n'est un silence total alors qu'elle était parvenue à poser des mots sur les terribles états d'âme qu'il n'avait pas même reconnus jusque-là ? Il pinça les lèvres, désespérément taiseux, encore déchiré entre l'envie de lui signifier qu'il venait de lui dire pratiquement en toutes lettres combien il la voulait, et la contrainte d'admettre que, de fait, il n'était pas certain de pouvoir lui donner tort. Et, dans ce contexte, comment lui reprocher de ne pas comprendre ses attitudes qu'elle estimait, sans doute à juste titre, contradictoires ? L'héritier à la langue bien pendue se retrouva à court de mots, bien qu'il eût désespérément voulu trouver ceux à même de la rassurer, de la contredire ou de la rassurer entre la contredisant. Interdit, il se contenta de soutenir avec toutes les difficultés du monde le regard trempé de larmes de la petite souris de Weatherton, peinant à contenir son propre émoi lorsqu'elle lui refléta la douleur qu'il lui infligeait par ses comportements qu'il s'était pourtant appliqué à garder irréprochables. Comment avait-il pu la blesser à ce point alors que lui souffrait le martyr à cause de cette même situation ? Cela signifiait-il bel et bien qu'ils n'avaient rien de positif à d'apporter, qu'elle avait raison de couper court à ce simulacre de relation qu'il avait tant chéri mais ne semblait désormais plus qu'un écran de fumée ? Eli poussa un soupir, le regard et le ton de sa voix éteints. « Je n'ai jamais voulu te faire du mal », répondit-il inutilement, avant de lui lancer un dernier regard aussi vide qu'il n'était paradoxalement chargé d'émotions douloureuses. Il eut envie de la serrer fort, de lui présenter ses excuses, de lui murmurer, les lèvres enfouies dans ses cheveux, qu'il arrangerait tout entre eux quoiqu'il lui en coûte, de l'embrasser avec toute la passion qu'elle avait été à même de susciter en lui depuis la première fois qu'il avait croisé ses prunelles de miel. Au lieu de cela, il tourna les talons et quitta l'appartement, son cœur manquant de s'arrêter lorsqu'il en referma la porte derrière lui avec un chagrin enragé. Il resta comme sonné sur le palier pendant quelques instants, avant d'appuyer le front contre le mur de pierre froid de la cage d'escalier, étouffant une exclamation de frustration furieuse. Il approcha le poing de la cloison, comme mû par le besoin irrépressible de l'en marteler pour évacuer sa frustration, mais se résolut à apposer la paume contre la pierre en inspirant profondément, le corps tremblant, avant de se précipiter en bas des marches et de rejoindre sa voiture pour reprendre la route vers Spring Hill dans un silence assourdissant de solitude.



rainmaker



❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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