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 flowers party (eliora #12)

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AuteurMessage
Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
flowers party (eliora #12) - Page 2 IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
flowers party (eliora #12) - Page 2 3ce1e35bae9764a4770e1145bd3127218e0b550b
POSTS : 2556 POINTS : 470

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

flowers party (eliora #12) - Page 2 K67f
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

flowers party (eliora #12) - Page 2 J7at55c
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

flowers party (eliora #12) - Page 2 Tumblr_nv3751vjYK1txaqq4o2_250
ELETT ✵ boy, when I left you, you were young, i was gone, but not my love. i want you to be happy, free to run, get dizzy on caffeine, funny friends that make you laugh. i know you'll feel the ghost of some memories so warm.

flowers party (eliora #12) - Page 2 Giphy
ELIYA ✵ yes my love, i confess to you - i am only here to break your heart in two. the very flower you chose that day, its only task was to decay. indeed, it's wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light - your loving arms are the true delight.


RPs EN ATTENTE : zoya #5

flowers party (eliora #12) - Page 2 P5kx

Spoiler:

RPs TERMINÉS : elila #1channing #1lexie #1mila #1elila #2zoya #1walkers #1sofia #1eliora #1eliora #2 (au bunyip) rhett #1eliora #3eliora #4eliora #5lexie #3channing #3mila #2gabrielle #1xmas 2022eliora #6eliora #7ji-yoon #1rhett #2zoya #2lexie #4eliora #8naomi #1mila #3zoya #3rhett #3eliora #9blake #1eliora #10 + blake #2dahlia #1rhett #4walkers #3eliora #15eliora #16 (au)channing #6 (au)eliora #11savannah #1eliora #12mila #4zoya #4channing #4

flowers party (eliora #12) - Page 2 Y9oy77A
AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), sillyrabbit81 (gif profil), henrycavilledits (gif signature), mon reuf (le reste)
DC : aucun
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t44193-survival-of-the-fittest-eli
https://www.30yearsstillyoung.com/t44486-elijah-king-of-the-clouds

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Message(#) Sujet: Re: flowers party (eliora #12) flowers party (eliora #12) - Page 2 EmptyMer 22 Nov 2023 - 21:57




Flowers Party

@Flora Constantine & Elijah Walker
( AVRIL 2023 )



En dépit du sujet épineux qu’avait toujours été la confiance qu’Eli rechignait à accorder aux autres, il n’était désormais plus question de méfiance ni de réserve à l’égard de Flora, dont la profonde bonté et la bienveillance sans limites n’avaient plus rien à prouver. Marqué par des expériences passées qui l’avaient considérablement refroidi et suite auxquelles il avait appris à ne jamais baisser sa garde, Eli renouait prudemment avec l’idée qu’on pût lui vouloir rien que du bien, et lui témoigner une bonté qui ne cachait aucun motif malhonnête. Les trahisons qu’il avait essuyées, qu’elle soient personnelles ou simplement le résultat tristement logique de ce qu’on pouvait chercher à tirer de quelqu’un de son rang social et doté de son influence, avaient mené malgré lui à la fermeture hermétique de son cœur qu’il gardait jalousement, au détriment d’expériences enrichissantes auxquelles il aurait pourtant voulu se risquer s’il avait été moins terrifié d’en payer le prix fort. Pourtant, et sans plus qu’il ne cherche à contrer activement le phénomène, la petite brune avait incontestablement commencé à creuser une brèche dans cette armure qu’il avait crue infaillible, asseyant ainsi dans sa vie une place indéniable dont il ne voulait plus les priver. Ils s’étaient brisé le cœur moins d’un mois auparavant, pourtant, il n’hésitait plus à lui accorder cette confiance qu’il refusait aux autres. La façon dont il se soumettait à ses gestes en disait long sur l’étendue du crédit qu’il lui donnait et l’intensité avec laquelle il croyait en elle. En réalité, il n’était capable de faire autrement, ne serait parvenu à se méfier d’elle-même s’il l’avait voulu ; au sujet de Flora, son esprit capricieux avait déjà pris sa décision et n’était plus en mesure de rebrousser chemin. Il ne pouvait plus concevoir se méfier d’elle et de ses intentions, et réalisait non sans inquiétude que les seules réserves qu’il conservait à son encontre relevaient de sa propre insécurité à lui, sans être liées de près ou de loin à quoi que ce soit qui eût trait à elle. Malgré sa propension à instaurer de manière non négociable des distances avec les autres, qui constituaient une entité vague et non discriminante de personnes qui ne pouvaient, sous aucun prétexte, en savoir trop à son sujet ni n’avoir un accès trop privilégié à ses états d’âme, Eli avait été incapable d’en faire autant avec Flora. Il avait prétendu en être capable, et avec brio : bien qu’il eût assez rapidement et facilement admis qu’elle éveillait en lui quelque chose d’inhabituel, il n’en prétendait pas moins que cela ne changeait absolument rien à toutes les règles et limites aussi idiotes que rigides auxquelles il refusait de déroger. Il sentait toutefois le contrôle de la situation lui glisser entre les doigts, et celle-ci le dépasser sans qu’il pût l’en empêcher. À partir du moment où la confiance était installée, sincère et réelle, comment s’en tenir à des règles qui préservaient à tout prix sa précieuse indépendance dont la légitimité ne pouvait jamais être remise en question ? Il insistait, ne fût-ce qu’auprès de lui-même pour se rassurer, sur le fait qu’il n’avait pas changé, et qu’elle n’exercerait aucun impact sur ses habitudes sacro-saintes. Il revendiquait avec ferveur son autonomie persistante, inchangée par les circonstances, tout en s’effrayant de la façon dont il se savait capable de donner à Flora le bon Dieu sans confession. Il n’ignorait rien de la façon dont il se savait capable de renoncer à ses projets pour la rejoindre, lui venir en aide, la soutenir ou simplement passer un moment à ses côtés. De manière identique, il était parfaitement conscient de la place prépondérante qu’elle était à même d’occuper dans ses pensées, et de la profonde conviction qui s’était installée en lui – celle de son indéniable bonté, de la façon dont elle méritait sa confiance absolue et ne pouvait décemment posséder la moindre once de mal en elle. Cette vision qu’il avait de la petite brune allait diamétralement à l’opposé des raisonnements qu’il suivait d’ordinaire, plus rationnels et objectifs, dont la méfiance avait pour vocation de le protéger de la moindre impulsivité qu’il serait susceptible de regretter par la suite. Il aurait dû se poser un peu plus de questions, relativiser davantage les qualités véritables dont elle était dotée mais qu’il en était venu à considérer absolues, et se montrer capable de percevoir ses faiblesses là où elle en avait. Mais il ne faisait absolument rien de tout cela, si l’on exceptait l’unique occurrence où il avait laissé sa frustration prendre le pas sur ses autres émotions devant elle, et où il n’avait finalement pas fait preuve de davantage de recul par rapport à la petite souris que d’ordinaire. L’objectivité et la réserve à l’égard de Flora n’avaient pas leur place dans la vie d’Eli, et seules existaient la confiance, l’attachement et l’admiration qu’il lui portait.

Assez de confiance pour la laisser parcourir son corps de ses mains dans une démarche d’assistance et non à des fins charnelles, unique contexte dans lequel il envisageait habituellement de s’offrir à autrui. Assez de confiance pour renoncer à se demander ce qu’elle avait en tête, quelles étaient ses motivations et les raisons pour lesquelles elle s’obstinait à le soigner de la sorte alors qu’il n’avait rien fait pour le mériter. Assez de confiance pour piétiner ce qu’il lui restait de sa pauvre fierté et la supplier d’attendre quelques minutes supplémentaires à ses côtés avant de le laisser refaire face à la solitude qui faisait partie inhérente de son quotidien, mais qui s’était faite considérablement plus redoutable qu’à son habitude. Pour céder aux caresser aériennes qu’elle apposa contre ses doigts, sans chercher à se dérober lorsqu’elle l’étreignit et appuya sa tête contre la sienne, protectrice là où il avait toujours cherché à la faire se sentir protégée. Assez pour, finalement, la laisser s’en aller en décidant de la croire lorsqu’elle chercha à le rassurer quant au fait qu’elle ne partirait pas loin – à lui faire ressentir que tout irait bien. Sans un mot, se contentant de l’ombre d’un sourire, il accueillit sa proposition de l’aider davantage, puis ses paroles de réassurance, sans réagir davantage qu’en desserrant légèrement la prise exercée autour de ses doigts afin de lui signifier qu’elle était libre de partir. Il garda volontairement le silence lorsqu’elle évoqua d’autres façons de lui venir en aide, s’abstenant délibérément de répondre alors qu’il ne voulait pas lui demander davantage que tout ce qu’elle faisait déjà pour lui.

Il ne voulait surtout pas lui en demander davantage, mais arriva trop tard pour l’empêcher d’en rajouter à la longue liste de services qu'elle lui avait déjà rendus, et ne put que constater que Flora ne semblait pas avoir donné son dernier mot lorsqu’il retrouva son salon impeccable et désormais empli par l’odeur réconfortante des plats qu’elle avait commandés. Émerveillé, reconnaissant et quelque peu gêné, il lui murmura son appréciation et son sourire faiblard s’élargit quelque peu lorsqu’elle lui répondit avec une touche d’humour au sujet de l’incapacité de la petite souris à produire quelque chose de comestible. « La prochaine fois que tu viens, je me rattraperai – tu ne toucheras à aucun balai, évidemment, et je te cuisinerai tout ce que tu voudras », renchérit-il avec sincérité, avant de réaliser qu'il s'avançait peut-être beaucoup, et de préciser aussitôt : « Enfin, si tu veux revenir, évidemment. » Et de détourner le regard, rattrapé par la gêne et la pudeur, et toujours aussi incapable de savoir si, en dépit de la sincérité évidente du soutien qu'elle lui témoignait, elle n'allait pas préférer reprendre des distances par la suite, dissuadée par tout ce qu'il lui avait fait endurer récemment. Ces questionnements et de nombreuses autres pensées tout aussi peu réjouissantes eurent tôt fait de l'enfermer dans un silence contemplatif, auquel il ne fut arraché que par la nouvelle prise de parole de Flora, dont il réalisa rapidement qu'il n'en avait pas perçu l'intention. Son visage fatigué s'illumina d'un sourire teinté de gratitude lorsqu'elle précisa son compliment, et Eli laissa un air d'agréable surprise se dessiner brièvement sur ses traits. Plus jeune, on lui avait toujours préconisé un entretien intransigeant de ses boucles qui avaient tendance à se faire rebelles dès qu'il les laissait excéder une certaine longueur, et il avait pris l'habitude de les préférer disciplinées plutôt que sauvages, choisissant une nouvelle fois la rigueur au détriment du désordre. Sur de nombreux aspects, Flora l'invitait à casser avec cette rigidité, et lui se surprenait à ne pas trouver l'expérience si déplaisante qu'il ne l'aurait cru. « Je vais les laisser pousser un peu, alors », répondit-il en guise de remerciement à la brune, sans s'arrêter sur la surprenante facilité avec laquelle elle l'avait, une fois de plus, convaincu.

Enchaînant les manifestations de sa gratitude à l'égard de Flora qui continuait à prendre soin de lui avec une prévenance et un dévouement qui ne faiblissaient pas, Eli la regarda s'éloigner pour ranger les restes de son plat et réitéra des remerciements lorsqu'elle le rejoignit quelques minutes plus tard. L'ampleur de l'aide qu'elle lui avait prodiguée sans qu'il pût trouver la force de l'en empêcher le frappa une nouvelle fois, et il crut agir justement en l'invitant à s'arrêter là, lui-même réticent à l'idée de continuer d'abuser de sa bonté. Il s'était attendu à voir se dessiner sur ses jolis traits du soulagement, peut-être de la réassurance ; aussi fut-il surpris de n'y trouver que de la tristesse et de l'incompréhension. Il se demanda s'il avait dit quelque chose de mal, sans parvenir à comprendre quoi. Puis, lorsqu'elle prit la parole à son tour, il comprit. Son cœur manqua un battement lorsqu'il réalisa que, à nouveau, il lui avait causé du désarroi là où elle ne lui apportait que de la douceur. Dans les mots qu'elle lui adressa et le ton employé pour les lui dire, il perçut une fois de plus la sincérité de la préoccupation de Flora à son égard, et l'intensité de l'inquiétude qu'il avait suscitée en elle. Il comprit enfin qu'elle voulait être à ses côtés bien plus que de s'y sentir contrainte, et s'autorisa à se percevoir autrement que comme le fardeau qu'il avait l'impression d'être. Il fut déboussolé par le retournement de situation que constituait la supplique de Flora, dont le discours entendait qu'il lui rendrait service à elle en l'autorisant à rester. De la savoir si profondément préoccupée par sa sécurité et son bien-être lui noua la gorge, tout comme il ne resta pas insensible au mélange de timidité et de détermination qu'il pouvait lire sur ses traits et entendre dans sa voix qui ne s'élevait pas plus haut qu'un murmure. « D'accord », lui répondit-il finalement, la voix à peine audible mais redevenue étrangement réconfortante, comme s'il renouait avec les instincts protecteurs que venait éveiller en lui le désarroi de Flora. Comme si le besoin de la rassurer après sa prise de parole chargée d'émotions difficiles à contenir primait sur ses propres angoisses, auxquelles il retournerait de toute façon bien assez tôt. Il accompagna sa réponse d'un geste qui se voulait, lui aussi, réconfortant, et tendit prudemment la main vers elle pour brièvement lui serrer le genou, parvenant à mêler à la prudence de son initiative une partie de l'assurance apaisante qu'il lui témoignait habituellement. S'enfonçant contre le dossier du canapé, il se reporta sur l'écran de télévision, à nouveau silencieux, l'air très légèrement plus apaisé.

Le temps continua de s'égrener dans un silence relatif, toutefois nettement moins pesant qu'auparavant. Au bout d'un moment, Eli prit une inspiration et brisa la quiétude installée entre eux, sans pour autant lâcher du regard l'écran de télévision devant lui. « J'ai pas toujours été comme ça, tu sais », lui dit-il, sans trop savoir comment aborder la chose. « J'avais emménagé avec cette fille, Gina. Je crois –ou je croyais, je sais pas– que c'était l'amour de ma vie. On allait avoir un enfant. Je pense que j'ai jamais été aussi heureux de toute ma vie. » Il ne savait pas exactement pour quelle raison il se lançait dans ce récit, qui figurait en tête de liste des choses qu'il rechignait à partager, mais se sentit mû par une force irrépressible qui le poussait à continuer. Voulait-il se justifier, se racheter aux yeux de Flora ? Ou bien s'agissait-il d'une tentative désespérée d'alléger le poids qui pesait sur son cœur ? « Elle était enceinte de deux mois quand elle m'a annoncé que l'enfant n'était pas de moi. Elle l'a dit d'un ton si froid… comme si, je sais pas, le but était de m'anéantir le plus possible avant de me quitter », chuchota-t-il, fuyant toujours résolument le regard de Flora. Revenir sur sa plus grande peine de cœur continuait à lui infliger une douleur dont l'intensité l'effarait, et, les mains tremblantes, il attrapa son paquet de cigarettes avant de regagner et d'ouvrir la porte-fenêtre à côté du salon, veillant cette fois-ci à ne pas vicier l'air de la pièce. Fébrilement, il alluma sa cigarette, qu'il dévisagea longuement avant de reprendre la parole, d'une voix résignée. « Après ça… j'ai fait ce que j'estimais nécessaire pour oublier. De l'alcool, des calmants, de l'herbe, de la cocaïne – rien n'a suffi », admit-il en baissant la tête, gagné par des émotions difficilement réprimables. « Quand j'ai goûté à l'héroïne… c'était comme, je sais pas l'expliquer. Une délivrance. Une renaissance, même. J'en avais jamais pris avant, alors que le reste, j'y avais touché quand j'étais plus jeune. Au début, ça m'a apporté exactement ce dont j'avais besoin. Après, c'est devenu mon unique raison de vivre. » La voix tremblante, il s'interrompit et consacra bien plus de temps que nécessaire à l'extinction de son mégot dans le cendrier avant de la rejoindre dans le canapé. Pour la première fois, il se força à recroiser le regard de Flora, ses prunelles azur plus désolées que jamais. « J'avais aucune envie d'arrêter – la seule chose qui m'a fait prendre conscience de la situation, c'est quand j'ai fini aux soins intensifs après une overdose. Après ça, j'y ai plus jamais retouché, pendant plus de six ans. » Il se pinça les lèvres, d'autant plus dépité qu'il se rendait parfaitement compte de tout ce qu'il mettait en péril depuis cette stupide reconsommation. Se triturant les doigts, il regagna finalement un silence complet, sans savoir ce que pourraient bien apporter ses aveux honteux, dont le happy ending était considérablement entaché par la bêtise qu'il avait commise aux côtés de Rhett. Sans savoir si, cette fois-ci, Flora ne jugerait pas inévitable de se distancer de lui et de tous ses problèmes.

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❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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Flora Constantine
Flora Constantine
la petite souris
la petite souris
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ÂGE : trente-et-un ans (02.02.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : une aiguille et du fil cousent entre eux les morceaux de son coeur fragilisé dont elle ignore comment stopper les saignements
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
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POSTS : 518 POINTS : 0

TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
CODE COULEUR : #7380B5
RPs EN COURS :
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ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

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WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

flowers party (eliora #12) - Page 2 Exjd
STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

flowers party (eliora #12) - Page 2 Ft18
POWERPUFF › uc.

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FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

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FLOYA › uc.

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FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

RPs EN ATTENTE : auden #4
RPs TERMINÉS : (2022) auden #1ambrose #1(event) défilé weathertonelijah #1millie #1elijah #5james #1elijah #3auden #2bellamy #1carl #1

(2023) malone #1auden #3elijah #4elijah #2elijah #7elijah #8kieran #1elijah #6elijah #9jordan #1august #1elijah et blakeambrose #2penny #1blake #2shiloh #1elijah #16 aushiloh #2elijah #15tessa #1elijah #11eliora #12james #2ambrose #3kieran #2zoya #2blake #3millie #2malone #2


nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
nanowrimo 2023 › 80 000 mots ✓

flowers party (eliora #12) - Page 2 2Fmhih2
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AVATAR : emma watson
CRÉDITS : cristalline (avatar) astra (signature) loonywaltz (userbars)
DC : channing walker (ft. matthew daddario)
PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 15/08/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45755-we-accept-the-love-we-think-we-deserve-flora
https://www.30yearsstillyoung.com/t45768-flora-what-lies-beneath-the-surface
https://www.30yearsstillyoung.com/t47662-flora-constantine

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Message(#) Sujet: Re: flowers party (eliora #12) flowers party (eliora #12) - Page 2 EmptyDim 26 Nov 2023 - 19:08



flowers party

@Elijah Walker et Flora
avril 2023
Ses mains sur son dos, couvertes de mousse et massant délicatement les tissus noués de ses trapèzes, Flora repense à leur rencontre. À sa première impression de l’héritier, aux irrégularités de sa voix face à la sienne si sûre, et à l’admiration autant que l’envie qu’il avait fait naître en elle ce jour-là. Elle s’était sentie idiote, Flora, de repenser à lui en rentrant chez elle et les jours suivants, et s’était réprimandée à plusieurs reprises quant à son incapacité à connaître un bon moment sans vouloir le réitérer à tout prix. D’ordinaire, elle se contentait sans résistance aucune de ce qu’on avait à lui offrir sans exiger ou attendre davantage - elle était après tout facile à satisfaire. Mais cette fois-ci avait fait exception, pour sa plus grande surprise et appréhension, et elle avait voulu plus que ce que Elijah avait eu à lui offrir en patientant pour son rendez-vous. Elle avait eu envie de l’entendre lui parler plus longtemps, ressenti le besoin d’en apprendre plus à son sujet, avait voulu prolonger sa présence à ses côtés - et lorsque le destin les avait réuni à nouveau à la poissonnerie, elle s’était jurée de ne pas se faire d’idées que la réalité rendrait blessantes tôt ou tard, en vain. Elle ne contrôlait pas ses sentiments Flora, l’inverse plus véridique, et si elle s’était leurrée quelques temps avec l’idée d’avoir l’ascendant sur leur relation, la chimère s’était toutefois évaporée aussi vite qu’elle était apparue. Elle n’avait jamais rien contrôlé les concernant, était tombée pour la tendresse de son sourire et la prévenance de ses gestes sans même avoir le temps de s’en rendre compte, et ne s’était pas relevée depuis. Elle n’y avait pas renoncé, pas même lorsque Elijah l’avait encouragée à se relever et à lui tourner le dos quelques semaines plus tôt, et s’était au contraire attachée plus fort encore à l’héritier. À lui et ses faiblesses pudiquement gardées, honteusement considérées, et qui ne faisaient que rendre sa personne plus évidente à aimer. Elle ne craignait pas les cicatrices Flora, se plaisait au contraire à les effleurer pour mieux les embrasser par la suite, et voyait en elles des marques infligées par le temps qui les rendaient plus humains. La fragilité et les imperfections n’étaient pas des faiblesses mais des irrégularités dans lesquelles elle trouvait du réconfort et de la normalité - elle aimait toutes ces petites choses qui faisaient d’eux des êtres faillibles. et, aussi impensable que cela soit pour celui qui n’a cesse de l’inviter à se dérober et à rentrer chez elle, Flora ne s’est jamais sentie aussi utile et proche de lui qu’en prenant le relai quant à la réassurance dont il l’a toujours couverte. Elle ne le faisait pas par sens du devoir, tout sauf ça, mais simplement afin de lui offrir un aperçu de la façon dont lui traitait les autres - afin de lui offrir, dans la mesure du possible, cette légèreté à laquelle il aspire tant.

De retour dans la pièce à vivre, l’invitant à venir s’installer et à manger ce qu’il se sent d’avaler, Flora apprécie autant qu’elle surveille ses traits du coin de l’oeil. Elle veut que cette soirée prenne la direction qu’il souhaite lui donner, et tient simplement à la faire se dérouler selon ses envies - s’il veut manger, qu’il mange. S’il veut dormir, qu’il dorme. S’il a besoin de quoique ce soit, elle fera en sorte de le lui fournir. et si cela semble injuste à celui qui en a désespérément besoin, peu importe - elle ne faiblira pas. « La prochaine fois que tu viens, je me rattraperai – tu ne toucheras à aucun balai, évidemment, et je te cuisinerai tout ce que tu voudras » Ses lèvres s’étirent à cela alors qu’elle essuie à l’aide de son pouce la commissure de ses lèvres, suçotant distraitement la trace du bolognaise pour la faire disparaître avant de reposer son regard noisette sur celui tourmenté près d’elle. « Enfin, si tu veux revenir, évidemment. » Mais les nuances d’azur de ses prunelles ne s’exposent qu’un fragment de seconde à sa vue, et Flora n’insiste pas pour les rattraper. Son assurance en berne fait se tordre son coeur mais son visage ne reflète qu’une profonde bienveillance, et la Constantine se contente de sourire en reprenant l’air de rien une bouchée de son plat. « J’aimerais beaucoup - tu dois toujours me prouver que tu es meilleur que tous ces chefs italiens de pacotille. » cherche-t-elle à lui remémorer en référence à un souvenir plus doux, un air tendre quoique taquin et coupable sur ses traits. Elle voudrait ne jamais avoir à susciter ce genre d’interrogation en lui, mais l’accepte et le comprend - il n’est pas dans son état normal, et est loin de se voir de la façon dont elle le voit. Précisant d’une manière plus explicite l’affection qu’elle porte à ses mèches ondulées, Flora s’interrompt un instant à la réaction suscitée par le beau brun. « Je vais les laisser pousser un peu, alors » S’interrompant dans sa dégustation, se mettant à sourire un peu bêtement, Flora soupçonne ses joues de rosir sous la satisfaction. « Cool » souffle-t-elle dans un murmure à peine audible, un ton enjoué qu’elle essaie de contenir, reprenant sa dégustation sans rien ajouter.

Débarrassant leurs plats et revenant à ses côtés, Flora essaie un sourire - mais le perd tout aussi facilement qu’elle le laisse apparaître. Elle ne demande rien de plus que de pouvoir se tenir à ses côtés, lui offrir son épaule pour y pleurer et ses bras pour s’y réfugier - mais Elijah lui propose son argent pour le dîner de ce soir et lui offre congé comme si elle voulait en faire quelque chose, et son coeur s’étrique un peu davantage dans sa poitrine. Naturellement, et face à sa propre fatigue, Flora baisse les armes face aux demandes du brun et laisse son ton traduire sa douleur face aux conclusions qu’il tire sans songer une seconde à pouvoir faire erreur. Tellement étranger à l’idée qu’elle puisse vouloir être à ses côtés, le scénario ne l’effleure pas une seconde et Flora le l’y confronte de ce qu’elle espère être la plus délicate des façons : elle ne veut être nul part ailleurs qu’ici à ses côtés, s’il s’agit de son envie à lui aussi. Elle ne veut rien lui imposer, et le manque d’amour propre de l’héritier complique grandement son interprétation de ce que lui attend d’elle. Flora, à plusieurs reprises, a fait erreur quant à juger ses envies - et elle ne veut pas se tromper à nouveau. Raison pour laquelle elle est prudente à son contact, minutieuse dans le choix de ses mots, et lui laisse tout le temps nécessaire pour analyser ce qu’elle lui insuffle. « D'accord » et, comme tirée en arrière par la douceur de sa voix, Flora s’apaise immédiatement à son approbation. Ses épaules s’affaissent, la barrière de ses lèvres laisse s’échapper un léger souffle, et elle esquisse un sourire timide mais reconnaissant au contact de la main qui se pose prudemment sur son genou. La sienne venant naturellement la couvrir, ses doigts fins et légers pesant un instant sur les siens, la petite souris le regarde pour quelques secondes d’éternité. « D’accord » murmure-t-elle en retour, témoignant à sa façon sa reconnaissance quant à se saisir de cette main qu’elle lui tend. C’est tout ce qu’elle attend de lui, tout ce qu’elle désire.

Elle ne voit pas mieux que lui les images renvoyées par l’écran de télévision, mais s’accroche à l’idée qu’il est préférable de conserver leur diffusion tant que cette dernière distrait leurs regards et comble le silence dans lequel ils se sont plongés. Leurs moments de calme ne sont jamais inconfortables - mais celui-ci est ponctué d’une incertitude avec laquelle Flora compose difficilement, et surtout qu’elle ne parvient à aborder. Elle voudrait faire bien des choses pour l’aider, mais n’ose faire aucune d’elles, et torture l’intérieur de ses joues dans le brouhaha de ses pensées - jusqu’à ce que ce dernier se taise, brusquement et subitement. « J'ai pas toujours été comme ça, tu sais » Sa tête se tourne vers la sienne, et Flora voudrait le rassurer quant à l’idée qu’elle s’est faite de lui en le rencontrant - mais il semble vouloir poursuivre, et elle ne l’interrompt pas. « J'avais emménagé avec cette fille, Gina. Je crois –ou je croyais, je sais pas– que c'était l'amour de ma vie. On allait avoir un enfant. Je pense que j'ai jamais été aussi heureux de toute ma vie. » et alors que les premiers mots d’un récit insoupçonnable résonnent dans la pièce, la brune encaisse une énième vrille dans sa cage thoracique. Il croit - et semble toujours le penser à la façon dont il bute sur les mots, avoir perdu l’amour de sa vie. Flora, elle est giflée par les mots qui résonnent entre eux alors même qu’ils ne devraient pas la surprendre - elle n’est pas sans savoir que Elijah ferait un compagnon idéal, et que la devançant de quelques années ses objectifs de vie en font de même, mais l’entendre de sa bouche et de cette façon l’attriste profondément. Pas pour le coeur du sujet non - mais parce que ce récit ne connaîtra pas de fin heureuse, alors qu’il en mérite une. Que Elijah mérite d’être heureux. « Elle était enceinte de deux mois quand elle m'a annoncé que l'enfant n'était pas de moi. Elle l'a dit d'un ton si froid… comme si, je sais pas, le but était de m'anéantir le plus possible avant de me quitter » Il chuchote, et elle est parcourue d’une sueur froide à l’aveu aussi terrible que personnel qu’il lui décrit. Muette, les lèvres séparées par la simple stupeur qui s’est emparée d’elle, Flora le regarde se lever puis se diriger vers la baie vitrée tandis qu’elle s’enfonce un peu davantage dans le sofa - elle s’y laisse glisser, son corps renonçant à se tenir dans les coussins et y cherchant désormais un soutien. « Après ça… j'ai fait ce que j'estimais nécessaire pour oublier. De l'alcool, des calmants, de l'herbe, de la cocaïne – rien n'a suffi » L’émotion le menace, Flora sent sa gorge se nouer, et ses paupières s’affaissent sur un battement - il ne lui doit rien lui non plus, et n’est pas obligé de lui partager des détails aussi personnels de sa vie s’il n’en a pas le coeur. « Elijah - tu n’es pas obligé » murmure-t-elle sans jamais quitter sa silhouette du regard, articulant ses mots dans un murmure triste alors qu’elle appuie à présent sa tête sur l’un des oreillers, le coeur lourd comme du plomb. « Quand j'ai goûté à l'héroïne… c'était comme, je sais pas l'expliquer. Une délivrance. Une renaissance, même. J'en avais jamais pris avant, alors que le reste, j'y avais touché quand j'étais plus jeune. Au début, ça m'a apporté exactement ce dont j'avais besoin. Après, c'est devenu mon unique raison de vivre. » Chaque mot judicieusement choisi assène un coup à sa volonté de ne pas se laisser déborder par le chagrin, par une tristesse qui, si elle n’a pas été sienne, l’affecte tout comme. Il a sombré, pour des raisons similaires que son propre aîné, et Flora sait par expérience que rien ne peut sauver des griffes de l’amour. Elle est triste, malheureuse, qu’Elijah ait souffert aussi injustement en exposant son coeur à un poison dont il n’existe pas d’antidote autre que le temps, et l’imaginer ainsi à la merci de ses propres tourments suffit à faire s’humidifier les lignes de ses yeux.

Un sifflement rythmé par l’angoisse de son coeur battant à ses oreilles, les lèvres humides et quelques sillons l’étant tout autant sur ses joues, la brune en chasse toutefois les traces lorsque l’héritier écrase sa cigarette et revient à ses côtés. Déglutissant péniblement, ses cils encore chargés d’eau témoignant de sa sensibilité, Flora accueille son retour en se redressant mollement dans le cuir du sofa - elle n’en a pas envie, mais se force à y parvenir. « J'avais aucune envie d'arrêter – la seule chose qui m'a fait prendre conscience de la situation, c'est quand j'ai fini aux soins intensifs après une overdose. Après ça, j'y ai plus jamais retouché, pendant plus de six ans. » Son regard prisonnier du sien lorsqu’il le retrouve, Flora acquiesce avant de s’hydrater les lèvres, échappant l’un de ces sons entrecoupés par l’émotion alors qu’elle rassemble son courage pour reprendre la parole. « Pourquoi tu en as repris ? » murmure-t-elle d’une voix si basse qu’elle est à peine audible, consciente de la sensibilité de sa question - elle n’est sûrement pas en mesure de demander davantage de détails, mais ne peut s’empêcher de penser à celui-ci très spécifiquement. À la façon dont il semble avoir déjà suffisamment souffert de son addiction, la brune ne peut que tenir à savoir pourquoi a-t-il pris un tel risque. « Tu n’es pas obligé de répondre. » précise-t-elle malgré tout avant de chasser le regard pour se saisir d’un coussin, lequel elle vient poser sur ses genoux désormais rassemblés contre elle tandis qu’elle adopte une position à demi-allongée dans l’angle du canapé. Son autre main attirant un plaid jusque lors étendu sur les dossiers, Flora reporte son regard sur Elijah et pose prudemment une main sur son épaule, le prévenant de sa proximité avant de l’affirmer doucement en la pressant délicatement. « Laisse-toi faire, une dernière fois. » lui chuchote-t-elle avant de l’encourager à se pencher, réajustant à mesure qu’il se laisse aller à son contact sa position dans le sofa. Prudemment, les mains stables même si son coeur tremble, Flora incite Elijah à s’allonger et à venir poser sa tête sur l’oreiller posé sur ses cuisses. Elle ignore d’où lui vient le courage de sa démarche - ou peut-être le sait-elle exactement, mais la brune est incapable de le regarder une seconde supplémentaire faire face à ses sombres souvenirs sans pouvoir faire quoique ce soit pour l’en tirer. « On pense perdre son grand amour jusqu’à le rencontrer pour de bon. Tu n’as rien fais de mal, Elijah » murmure-t-elle à voix basse alors qu’elle ajuste sa tête sur l’oreiller, posant timidement une main sur son épaule et l’autre vers le haut de ses cheveux. Flora, elle était persuadée que Blake était son grand amour - et elle l’a perdu, puis retrouvé, et aussi confortable et réconfortante soit leur relation à présent, elle sait pourtant que ce n’est pas lui. « Sois plus tendre avec toi-même - tu le mérites. » ajoute-t-elle, son regard orienté vers son visage en contrebas, son sourire s’essayant à être convaincant - elle veut qu’il le soit. Se plongeant dans un nouveau silence, différent du premier, la brune redresse le regard pour l’égarer sur la télévision tandis qu’elle accorde à ses doigts le crédit de s’étirer vers les boucles qui les chatouillent - prudemment toujours, plus particulièrement encore. et, à mesure que le silence s’installe et se fait plus reposant, ses doigts s’étendent davantage jusqu’à se frayer un chemin parmi les quelques mèches qui bouclent hasardeusement sur le textile. À l’abri de son regard, sa simple respiration pour indication de son confort, Flora frissonne au contact de ses cheveux contre la pulpe de ses doigts - elle les avait shampouinés quelques minutes plus tôt, mais cela n’avait rien à voir. Leur légèreté et le parfum qui s’en échappe à mesure que ses doigts s’y avancent la fait brièvement tressaillir, et il ne lui faut finalement que quelques minutes avant que sa main n’y trouve sa place et y entame de douces chamailleries.
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the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby

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Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
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ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
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WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

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ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

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Message(#) Sujet: Re: flowers party (eliora #12) flowers party (eliora #12) - Page 2 EmptyDim 26 Nov 2023 - 20:04




Flowers Party

@Flora Constantine & Elijah Walker
( AVRIL 2023 )



Elijah s’avançait en terrain dangereux, s’engageait sur une pente extrêmement glissante en ouvrant à Flora une porte jalousement gardée sur les moments les plus difficiles de son passé. Plus que jamais, le jeu des illusions à maintenir à tout prix était mis en péril par les aveux qu’il lui faisait d’une voix hésitante mais sans envisager de rebrousser chemin maintenant qu’il avait trouvé le courage de lui avouer quelles épreuves avaient fait de lui l’homme qu’elle avait rencontré. Et même si le masque était déjà tombé depuis qu’elle avait mis les pieds dans son appartement, le trouvant plus diminué que jamais et lui apportant son aide au point de l’aider à se baigner, même s’il ne doutait plus de la confiance qu’il lui accordait, il s’attaquait à une toute autre paire de manches en choisissant délibérément de lui exposer un pan de son histoire auquel il ne s’autorisait habituellement même pas à repenser. L’honnêteté infaillible d’Eli impliquait automatiquement un tri soigneux des informations et la dissimulation de celles qu’il n’était pas indispensable de révéler ; pourtant, il décidait d’aborder un sujet à propos duquel Flora ne lui avait posé aucune question, et qu’il aurait tout aussi bien pu garder secret s’il n’avait pas pris délibérément l’initiative de l’évoquer. Plus que cela, il en parlait avec plus de sincérité et de transparence qu’il ne l’avait jamais fait : Zoya et Lexie étaient les deux seules à connaître l’existence de ce chagrin d’amour qui lui avait tant coûté et des conséquences désastreuses qu’Eli l’avait laissé engendrer, mais jamais il ne s’était aventuré aussi loin dans les détails. Il s’agissait de la toute première fois qu’il évoquait sa paternité volée, et le prénom de Gina n’avait pas franchi ses lèvres depuis des années. La résurgence de ces souvenirs lui fut encore plus pénible que prévu, faisant remonter à la surface autant d’émotions désagréables que d’images depuis longtemps reléguées à l’arrière-plan de son esprit réticent. Au fur et à mesure qu’il les décrivait, les reviviscences de son amour perdu, de l’appartement qu’ils avaient partagé au cœur de Greenwich Village, des projets féériques qu’ils avaient construits ensemble et de la déchéance qui avait fini par prendre leur place se matérialisèrent derrière ses rétines et le transportèrent à cette époque qui avait connu tant son bonheur plus intense que sa désolation la plus profonde. Eli ne s’était nullement attendu à ce que l’exercice lui soit facile – mais rien ne l’avait préparé à ce qu’il soit aussi pénible, alors que tant d’années s’étaient écoulées depuis.

Pourtant, la difficulté n’eut pas raison de son obstination à parvenir au bout de son récit, quand bien même sa peine était-elle si nettement perceptible que Flora l’invita à ne pas poursuivre si cela lui était trop ardu. À cette précision, qu’elle lui apporta d’un murmure à peine audible, il secoua doucement la tête, sans pour autant trouver le courage de recroiser son regard – pas alors qu’il abordait la pire honte à l’avoir jamais accablée, plus cuisante encore que celle d’avoir abandonné sa propre famille pendant vingt ans. Ce ne fut qu’à deux doigts de la fin de son triste récit, alors qu’il avait regagné les côtés de la petite souris sur le canapé prêt à engloutir cette dernière tant le poids des mots d’Eli semblait l’y avoir écrasée, qu’il se résolut à recroiser ses prunelles d’ambre. Ses yeux à lui étaient aussi prudents qu’honteux, cherchant avec résignation à lire les émotions de la jeune femme, dont il se demanda s’il ne l’avait pas mise à trop rude épreuve en lui déversant ses chagrins passés de la sorte. Avec appréhension, il se demanda quelle réaction elle adopterait, et si parmi celles-ci figureraient de la déception ou du dégoût. Elle ne lui manifesta toutefois rien de tout cela, lui adressant au contraire une simple question. Une simple question, qui n’en demeurait pas moins la compliquée qu’elle eût pu lui poser. En temps normal, Eli n’aurait même pas attendu l’échappatoire qu’elle lui offrit tout de suite après pour lui permettre d’éluder la question, et ne se serait pas gêné pour refuser de répondre à cette question impossiblement délicate. Sans doute aurait-il adopté un air renfrogné, non dénué de froideur, pour lui signifier qu’il n’avait pas envie d’entrer dans les détails, condamnant ainsi toute possibilité de poursuivre la conversation. Il aurait ainsi troqué la moindre parcelle de vulnérabilité contre le mur de pierre qu’il pouvait parfois arborer, privilégiant sa réticence à s’ouvrir aux sentiments qu’un tel rejet était susceptible d’occasionner chez Flora. Pourtant, et bien qu’il n’eût nullement envie d’aborder le sujet épineux qu’elle avait amorcé, Eli ne fit rien de tout cela, et ne songea même pas à lui témoigner un tel refus. Il poussa un soupir, bien plus las et résigné qu’il n’était agacé, et répondit, bien plus calmement qu’il ne l’était en réalité : « Je ne sais pas exactement. J’ai toujours eu fâcheuse tendance à tout gâcher par égoïsme et par impulsivité. Et, de toute évidence, il n’y a pas que pour les autres que je suis nuisible. » Il ne s’agissait nullement de s’apitoyer sur son sort – Eli n’énonçait que la stricte vérité, celle-là même que plusieurs de ses proches lui avaient reprochée à plus d’une reprise dans le but illusoire de l’arracher à la chimère d’optimisme solaire derrière laquelle il se cachait en permanence, et qui le contraignait à mener une vie aussi superficielle qu’elle n’était dénuée de sens et de vérité. Les mots assénés par Chan au téléphone, la veille de ses retrouvailles douces-amères avec la morphine, résonnaient encore dans son esprit comme autant de coups de poignard à la justesse terriblement aiguisée. Eli avait toujours eu conscience de bon nombre de ses propres défauts, tout en adoptant une attitude pleine d’indulgence envers lui-même, intimement convaincu que ses failles ne suffisaient pas à faire de lui quelqu’un de mauvais. Il s’était toujours satisfait de ce qu’il était, n’avait jamais excellé dans la remise en question ni dans le travail sur soi. Jalousement attaché à sa sacro-sainte indépendance, il l’avait toujours laissée primer sur le risque de nuire aux autres, et avait complaisamment pris l’habitude de détourner le regard quand ces derniers finissaient inévitablement blessés par son propre égoïsme. La confrontation avec tous ces vilains défauts, à laquelle l’avait contraint Chan, n’en avait ainsi été que plus violente. Pourtant, bien qu’il sût que son frère s’était montré aussi venimeux que possible sous le coup de la colère que l’aîné avait provoquée en lui, Eli ne pouvait décemment prétendre que tout ce qu’il avait dû entendre de Chan n’était pas totalement fondé. Dur à admettre, certainement – mais inexorablement vrai, et un résumé juste du mode de fonctionnement qui collait à la peau de l’héritier.

Et puis, il y avait Flora. Ils avaient connu leur premier conflit quelques minutes seulement avant la véritable guerre qui avait éclaté entre les deux frères Walker. Un conflit qui, s’il avait été moins violent que son successeur, ne l’avait pas moins confronté à ces mêmes tares que Chan lui reprocherait ensuite. Avec sa douceur caractéristique, Flora l’avait, elle aussi, mis face à son propre égoïsme et son manque de considération. Peut-être ne les avait-elles pas vus comme tels, les lui reprochant sous forme de décisions unilatérales, d’une imprévisibilité totale et d’un insupportable manque de transparence, mais le fond restait finalement identique. En voulant se préserver de tout imprévu dans leur relation sans pour autant trouver la force d’y renoncer complètement, Eli avait tracé entre eux des limites aussi floues que changeantes sans jamais tenir compte de la perception qu’en aurait Flora, et il avait inévitablement fini par perdre cette dernière en cours de route. Il s’était davantage enfoncé dans ces défauts qui ne le quittaient jamais lorsqu’elle avait pris son courage à deux mains pour le confronter, et avait redoublé d’égoïsme dans les réactions qu’il avait adoptées dans le feu de l’action, aveuglé par sa propre détresse au point de perdre toute capacité à se mettre à la place de Flora. Pourtant, elle à nouveau là, à ses côtés. Avec toute cette douceur et cette patience qui lui paraissaient presque insensées, avec cette façon qu’elle avait de s’acharner à le comprendre même lorsque rien ne faisait sens chez lui, avec cette bienveillance que rien ne semblait pouvoir entamer. À nouveau, il se demanda ce qu’elle pouvait bien tirer de cette dynamique au sein de laquelle il ne semblait rien faire d’autre que de la tirer vers le bas, sans lui apporter ce qu’elle méritait en échange. Il se demanda si Channing n’avait pas énoncé une vérité supplémentaire en lui assénant que Flora méritait mieux que de faire inévitablement les frais de ses tendances destructrices ; pire, il peinait à trouver un argument suffisamment solide pour le convaincre du contraire.

Il en vint à se demander si, en acceptant qu’elle reste à ses côtés, il ne faisait pas preuve à nouveau de cet égoïsme qui le poussait toujours à favoriser son bien-être au détriment des autres. S’il ne valait pas mieux pour Flora qu’il ne l’expose pas plus longtemps aux tendances nocives qu’il pouvait exercer sur elle, quand bien même voulait-elle lui tenir compagnie. S’il ne s’enfonçait pas davantage dans ce déni irresponsable dans lequel il s’était complu depuis leur rencontre en continuant d’alimenter une relation qui avait déjà causé des dégâts substantiels. Il pouvait lire le chagrin sur les traits de Flora, deviner combien elle supportait difficilement tout ce qu’elle apprenait sur lui depuis son arrivée dans l’appartement à l’atmosphère inhabituellement funeste. Au contraire, il ne parvenait à imaginer ce qui pouvait bien la pousser à rester avec lui, et à avoir insisté à ce point pour en avoir l’occasion. Il avait compris qu’elle ne se forçait pas, qu’elle agissait avec une sincérité profonde ; mais cela ne le convainquit en rien du bien-fondé de la décision de l’adorable brune. Eli se raidit légèrement lorsque Flora vient à nouveau à son contact, le tirant partiellement de ses réflexions, et se demanda si l’occasion n’était pas venue de l’inviter une nouvelle fois à prendre ses jambes à son cou tant qu’il en était encore temps. Mais ses envies égoïstes prirent le dessus sur sa raison lorsqu’elle prit la parole, et il fut forcé d’admettre qu’il n’avait absolument pas envie de lutter contre quoi que ce soit – encore moins contre sa demande de se laisser aller à son contact. L’estomac tordu par la culpabilité, Eli ferma les paupières et suivit une nouvelle fois le mouvement initié par Flora, dont la douceur l’engloba bientôt tout entier. Il ne comprit pas tout de suite ce qu’elle faisait, et ses muscles raidis par l’appréhension tendirent son buste tandis qu’il recula prudemment entre les mains de Flora posées sur ses épaules. Lorsque, finalement, sa tête rencontra l’oreiller qu’elle avait posé sur ses jambes, il se détendit tout entier, accompagnant passivement les mouvements supplémentaires qu’elle guida pour ajuster sa position par rapport à l’oreiller. Il pinça les lèvres, les yeux toujours clos, lorsqu’elle lui murmura des paroles de réconfort à l’oreille. « Je ne sais pas trop, Flora », chuchota-t-il à son tour, trop épuisé pour argumenter, mais plus que sceptique à l’égard de ce que l’amour avait encore en réserve pour lui. Voilà déjà bien longtemps qu’il y avait renoncé tout entier, et cette option continuait à lui sembler la plus simple, même si elle le privait d’expériences qu’il savait délicieuses. Ce ne fut que lorsqu’elle poursuivit sans se laisser démonter par ses réserves à lui qu’il ouvrit les paupières, retrouvant son regard penché juste au-dessus du sien. Il esquissa un sourire faible en écho à celui, rassurant, qu’elle lui adressa. Il fléchit le bras pour effleurer, brièvement, la main qu’elle avait posée sur son épaule, rompant le contact quelques secondes plus tard. « Tout le monde n’est pas capable de ta tendresse, tu sais. Et tout le monde ne la mérite pas autant que toi », lui répondit-il, n’ayant visiblement rien perdu de sa capacité à dévier la conversation dès que celle-ci abordait des sujets dont il ignorait comment les naviguer. Il eut le sentiment que l’indulgence à laquelle elle l’invitait et dont elle-même faisait preuve à son égard ne faisait que sous-entendre qu’elle ne savait pas grand-chose de lui, et que l’image qu’elle avait de lui ne collait en rien à la réalité. Mais comment le lui signifier, alors qu’elle en semblait si convaincue ? Il préféra garder le silence, laissant à nouveau ses paupières papillonner tandis qu’il devinait des mouvements aériens contre les pointes de ses cheveux sans en être pleinement certain. Il en eut toutefois la confirmation lorsqu’il sentit le bout des doigts de Flora lui effleurer le crâne et ses phalanges se perdre entre ses boucles. Il ne fallut que quelques secondes à la petite brune pour que les caresses qu’elle lui prodiguait avec douceur n’arrachent un profond frisson qui parcourut l’héritier tout entier comme une décharge électrique. La tendresse de ses gestes sembla émaner de ses doigts pour se diffuser aussitôt dans son corps massif, à la façon d’une agréable et réconfortante chaleur. Eli aurait pu se passer de tout commentaire, pourtant, il murmura spontanément, au terme d’une poignée de minutes : « Ça fait du bien. » Un sourire timide étira ses lèvres pleines alors qu’il s’autorisa brièvement à chercher le regard familier de Flora, le détournant toutefois assez rapidement, rattrapé par l’intimité de cette scène aussi inhabituelle qu’elle ne lui parut naturelle. Si tout était si facile, et semblait tomber à ce point sous le sens, comment était-il possible que leur relation pût réellement être nuisible ? Il peinait à y croire, préférant, à cet instant-là, se convaincre que Flora n’avait peut-être pas si tort que cela de vouloir prolonger sa présence à ses côtés.

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❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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Flora Constantine
Flora Constantine
la petite souris
la petite souris
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ÂGE : trente-et-un ans (02.02.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : une aiguille et du fil cousent entre eux les morceaux de son coeur fragilisé dont elle ignore comment stopper les saignements
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
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POSTS : 518 POINTS : 0

TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
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RPs EN COURS :
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ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

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WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

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STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

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POWERPUFF › uc.

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FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

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FLOYA › uc.

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FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

RPs EN ATTENTE : auden #4
RPs TERMINÉS : (2022) auden #1ambrose #1(event) défilé weathertonelijah #1millie #1elijah #5james #1elijah #3auden #2bellamy #1carl #1

(2023) malone #1auden #3elijah #4elijah #2elijah #7elijah #8kieran #1elijah #6elijah #9jordan #1august #1elijah et blakeambrose #2penny #1blake #2shiloh #1elijah #16 aushiloh #2elijah #15tessa #1elijah #11eliora #12james #2ambrose #3kieran #2zoya #2blake #3millie #2malone #2


nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
nanowrimo 2023 › 80 000 mots ✓

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AVATAR : emma watson
CRÉDITS : cristalline (avatar) astra (signature) loonywaltz (userbars)
DC : channing walker (ft. matthew daddario)
PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 15/08/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45755-we-accept-the-love-we-think-we-deserve-flora
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Message(#) Sujet: Re: flowers party (eliora #12) flowers party (eliora #12) - Page 2 EmptyDim 26 Nov 2023 - 21:08



flowers party

@Elijah Walker et Flora
avril 2023
« Je ne sais pas exactement. J’ai toujours eu fâcheuse tendance à tout gâcher par égoïsme et par impulsivité. Et, de toute évidence, il n’y a pas que pour les autres que je suis nuisible. » Les mots, crus et insoupçonnables, lacèrent son cœur. Les apparences pouvaient être trompeuses, l’étaient en réalité plus souvent qu’on ne les en soupçonnait, mais jamais Flora n’aurait pensé que l’héritier à l’assurance inébranlable pourrait tenir de tels propos à son égard. Pourrait être aussi dur et intolérant envers lui-même, et se considérer avec si peu de bienveillance que cette dernière venait à disparaître complètement du cadre dès lors qu’elle n’avait pas pour intention de s’adresser à autrui. Pourquoi ne s’autorisait-il pas à se traiter avec la même douceur qu’il avait à offrir aux autres ? Flora, elle ne connaissait pas Elijah depuis longtemps, mais pensait l’avoir fréquenté assez souvent et sous suffisamment de formes pour pouvoir attester de sa bonté sans émettre la moindre réserve. Il était de ces personnes qui illuminent les pièces sur leur passage, font s’étirer les sourires sans consciemment chercher à y parvenir, et embellissent le quotidien de ceux assez chanceux pour les y voir se tenir. Il était, aussi, l’un de ceux capable de panser des plaies sans en être à l’origine, capable de tirer hors du temps pour celui qu’il avait à accorder. Il était quelqu’un de bien, sans conteste, alors pourquoi l’ignorait-il ? Qu’avait-il bien pu faire, qu’avait-on bien pu lui dire pour l’inciter à se voir ainsi ? Le visage rendu pâle par la force de ses aveux et la tristesse les accompagnant, Flora l’écoutait sans vraiment le voir, perdue dans ses pensées bien que sa tête se secoua mollement sans être accompagnée de paroles quelconques. Il n’était nuisible que pour lui-même, et sans doute qu’un quart de sa gentillesse s’il la dirigeait vers lui suffirait à lui en faire prendre conscience. S’il se voyait, même une seconde durant, de la façon dont il la voyait elle, sans doute réaliserait-il à quel point Flora était celle chanceuse de l’avoir à ses côtés - et non l’inverse. « Tu es l'une des personnes les plus attentionnées que je connaisse, Eli. Nuisible n'est pas le mot qui me vient pour te qualifier, même si tu manques cruellement d’affection pour toi-même. » murmure-t-elle après un long silence, à peine tirée de sa torpeur tant les mots résonnent sobrement entre eux sans qu’elle ne les appuie d’un regard. Ses yeux noisette sont incapables de revenir à eux, perdus dans le vague des ondulations brunes qu’elle invite à venir trouver appui sur ses cuisses, et les réponses d’Eli à ses interrogations ne font qu’en susciter de nouvelles plus nombreuses encore.

La raideur retrouvée de son corps, l’appréhension de son buste et la prudence avec laquelle il cède finalement à ses mains la fait accuser un nouveau coup. Flora, malgré ses efforts et toute la prudence dont elle fait preuve, ignore si Elijah la perçoit ainsi. Si elle est suffisamment douée pour le faire lâcher prise, s’il lui fait assez confiance pour pouvoir la croire lorsqu’elle lui assure ne lui vouloir que du bien. Jamais la brune ne blâmerait ses réserves ou hésitations, trop respectueuse à son égard et compatissante face aux événements traumatiques qu’il traverse, mais elle n’a en revanche jamais fait de telle promesse vis à vis d’elle-même - et la sensation de ne pas être suffisante lui tord brusquement l’estomac. Peut-être est-ce la raison derrière ses invitations répétées à prendre la porte, le souhait de ne pas lui faire perdre davantage de temps en vain - même si elle n’a jamais eu l’impression de gaspiller la moindre minute de sa vie en la passant en sa compagnie. Peut-être un tiers serait-il plus à même de l’aider qu’elle ne l’est, peut-être devrait-elle réfléchir différemment quant à la façon de lui venir en aide - et si elle n’est pas proche de son cercle ou même consciente de ceux qui partagent sa vie, elle sait toutefois qu’il a un frère et une soeur. Un certain cadet avec qui les rapports sont délicats de ce qu’elle en a compris, mais pas mauvais pour autant - quant à sa soeur, elle n’en sait rien. Peut-être devrait-elle demander son aide à Channing, à lui qui s’est montré particulièrement complice lors de la fête des familles - peut-être serait-il capable, lui, de trouver les mots justes et d’avoir l’ascendant. Peut-être. « Je ne sais pas trop, Flora » Dans la continuité de ce que ses pensées l’encouragent à croire, la brune sourit un peu tristement à cela. Elle en est persuadée, lui en doute, mais il entend au moins ce qu’elle en pense - et elle s’en satisfait, faute de mieux. « Tout le monde n’est pas capable de ta tendresse, tu sais. Et tout le monde ne la mérite pas autant que toi » - « J’ai dû mal te laver les oreilles » murmure-t-elle en croisant son regard azur, aussi douce qu’elle est ferme. Elijah mérite la tendresse qu’elle lui témoigne, et il n’est pas question qu’il s’y refuse - qu’il peine à s’en témoigner à lui-même est une chose, l’accepter venant de l’extérieur en est une autre.

Au terme de quelques ajustements, le grand brun enfonce finalement sa tête dans le coussin sur ses jambes et Flora s’immobile progressivement à l’exception de l’une de ses mains. Tandis que l’une trouve refuge autant qu’appui sur la hanche de l’héritier, l’autre tutoie ses boucles qui s’échouent sur la soie et ses yeux noisette sont les premiers à les parcourir - suivis de près. Elle n’est pas sans savoir que ce qu’elle s’apprête à faire relève d’une intimité qui n’est pas leur, mais après celle partagée dans la salle de bain Flora s’autorise à lui apporter ce confort supplémentaire sans craindre de franchir une nouvelle limite - même si c’est le cas, aussi fort qu’elle cherche à se persuader du contraire. Prudemment, comme s’ils en demandaient l’autorisation avant de s’y affirmer, ses doigts chatouillent les extrémités des mèches brunes avant de s’y aventurer jusqu’à les sentir s’y enrouler. Elijah a des cheveux souples, souples et particulièrement doux, et les courbes hasardeuses prises lors du séchage fondent docilement contre son contact alors que la Constantine veille à ne pas les défaire - elle s’en voudrait de ruiner ses ondulations alors qu’elle se surprend à leur conférer une tendresse toute particulière.« Ça fait du bien. » Son regard trouve le sien et Flora est plus timide qu’il ne l’est, la petite souris le soutenant à peine avant de s’en dérober. Avant de poursuivre ses douces caresses, frissonnant à son tour alors qu’elle perçoit du coin de l’oeil la discrète chair de poule qui s’est emparée des bras de l’héritier. Elle se sait elle-même particulièrement sensible lorsqu’il s’agit de toucher à ses cheveux, et peut-être est-ce l’une des raisons qui l’encourage à se montrer aussi prudente quant à enrouler quelques mèches autour de ses doigts, apportant de légers massages contre le cuir chevelu immobile sous l’attention qu’elle lui porte« Mon père m’en faisait quand je n’arrivais pas à dormir. » chuchote-t-elle dans un murmure, un sourire nostalgique apparaissant lentement sur ses traits. Elle ne parle que très rarement de son père, la plupart du temps exclusivement en compagnie de sa fratrie et lorsque des circonstances les y contraignent, mais jamais d’elle-même et encore moins à un tiers. « Les nuits d’orage, il savait que j’allais dormir au salon - il y faisait plus clair, et ça me rassurait de voir la tempête dehors plutôt que de l’imaginer dans mon lit. » poursuit-elle en continuant ses caresses, ses doigts plus relâchés au contact de ses mèches et continuant de les démêler sans qu’elles en aient besoin. Lorsque finalement ses doigts reviennent contre sa peau, Flora les laisse distraitement dégringoler dans sa nuque où les cheveux y sont plus courts et leur contact différent. « Alors il me rejoignait. Il venait s’installer avec moi, me prenait sur ses genoux, nous couvrait d’un plaid et caressait mes cheveux jusqu’à ce que je m’endorme. » poursuit-elle non sans une pointe d’émotion, le souvenir aussi doux qu’il est déchirant. Lorsque ses paupières battent tristement pour chasser les images qui sont réapparues devant ses yeux, Flora reporte son regard sur Elijah en contrebas et se force à lui sourire doucement. « Ça marchait à chaque fois. » poursuit-elle, à peine audible, sa paume venant s’appuyer contre sa peau alors que les extrémités de ses doigts continuent de tracer des parcours invisibles au travers de ses cheveux.
rainmaker



 
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby

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Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
flowers party (eliora #12) - Page 2 IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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POSTS : 2556 POINTS : 470

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

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WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

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ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

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ELETT ✵ boy, when I left you, you were young, i was gone, but not my love. i want you to be happy, free to run, get dizzy on caffeine, funny friends that make you laugh. i know you'll feel the ghost of some memories so warm.

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ELIYA ✵ yes my love, i confess to you - i am only here to break your heart in two. the very flower you chose that day, its only task was to decay. indeed, it's wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light - your loving arms are the true delight.


RPs EN ATTENTE : zoya #5

flowers party (eliora #12) - Page 2 P5kx

Spoiler:

RPs TERMINÉS : elila #1channing #1lexie #1mila #1elila #2zoya #1walkers #1sofia #1eliora #1eliora #2 (au bunyip) rhett #1eliora #3eliora #4eliora #5lexie #3channing #3mila #2gabrielle #1xmas 2022eliora #6eliora #7ji-yoon #1rhett #2zoya #2lexie #4eliora #8naomi #1mila #3zoya #3rhett #3eliora #9blake #1eliora #10 + blake #2dahlia #1rhett #4walkers #3eliora #15eliora #16 (au)channing #6 (au)eliora #11savannah #1eliora #12mila #4zoya #4channing #4

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AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), sillyrabbit81 (gif profil), henrycavilledits (gif signature), mon reuf (le reste)
DC : aucun
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t44193-survival-of-the-fittest-eli
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Message(#) Sujet: Re: flowers party (eliora #12) flowers party (eliora #12) - Page 2 EmptyDim 26 Nov 2023 - 22:55




Flowers Party

@Flora Constantine & Elijah Walker
( AVRIL 2023 )



Eli avait toujours été un être de charme et de séduction. Cela ne se limitait nullement à l’aspect romantique de ses interactions – ce mode de fonctionnement s’étendait à l’ensemble de ses interactions, et avait toujours globalement été couronné de succès. Elijah Walker était réputé pour sa sympathie, son charisme, son art de la conversation et cette façon qu’il avait de mettre les autres à l’aise. Tant que les interactions demeuraient relativement superficielles, ce qui était le cas de l’écrasante majorité d’entre elles, les impressions favorables au sujet d’Eli étaient la règle et les critiques l’exception. À l’inverse, lorsque les relations gagnaient en profondeur et en signification, la tendance semblait inexorablement s’inverser, et rares étaient les proches de l’héritier qui conservaient la même indulgence à son égard. La chance que conservait Eli dans cette situation résidait précisément dans sa tendance à ne pas s’entourer de trop près, et à conserver une majorité d’interactions caractérisées par une agréable légèreté, sans avoir à se soucier des retombées que pouvaient causer ses plus vilains défauts. Mais cela ne suffisait en rien à balayer le triste et impitoyable constat que, d’expérience, les autres ne semblaient pas avoir grand-chose à gagner d’apprendre à mieux le connaître. Par extension, Eli était parvenu à la conclusion que si une relation se développait sans encombre ni n'était caractérisée par une pluie de reproches mordants, elle ne pouvait qu'être insuffisamment élaborée et que forcément, l'optimisme de l'autre n'était que le produit de son ignorance à son propos. Partant de ce postulat, les paroles de réconfort de Flora revêtaient inévitablement une saveur douce-amère, et l'instinct d'Eli soufflait à ce dernier que si elle l'avait réellement connu, elle n'aurait pas tenu le même discours. Il n'eut toutefois pas le cœur à contester ses propos, pour les préserver tant elle que lui des retombées d'une telle réaction. Elle, parce qu'il rechignait à la heurter alors qu'elle ne lui témoignait rien que de la douceur. Mais surtout lui, parce qu'il redoutait de la voir partir, lassée par ce pessimisme soudain qu'elle ne lui avait jamais connu et qui ne ressemblait en rien à l'homme qu'il s'était toujours efforcé d'être devant elle – une fois de plus, l'égoïsme avait la part belle dans son raisonnement. « C'est gentil », lui répondit-il donc, sobrement, sans élaborer au sujet de la conviction, ou plutôt le manque de cette dernière, que l'affirmation de Flora avait été en mesure de lui inspirer.

Tout ce à quoi il aspirait, c'était de jouer le jeu selon les règles que Flora lui édictait au fur et à mesure, toujours mû par des motivations duelles : l'envie sincère de la contenter autant qu'il le pouvait, et l'incapacité foncière à la laisser s'échapper s'il venait à la froisser. Il eut l'impression de ne jamais avoir eu autant besoin d'elle que lorsqu'elle plaça sa tête sur ses cuisses, les séparant d'un simple oreiller, et qu'elle entreprit de lui caresser les cheveux avec tout le réconfort dont elle était capable. Avec la sensation de flotter dans l'étendue de sa prévenance, il laissa son corps entier se détendre au contact de la petite brune, retrouvant le sentiment de réconfort et de réassurance qu'elle avait le don d'éveiller en lui. Si les paroles d'Eli conservaient un scepticisme perceptible, son regard, quant à lui, témoignait de toute la confiance qu'il accordait à Flora, qui parvint même à lui arracher un nouveau sourire en le réprimandant non sans humour en dépit de son expression formelle. « Oui, c'est indubitablement de ta faute si je suis aussi obstiné et rigide », murmura-t-il en laissant son sourire s'élargir jusqu'à atteindre ses yeux, aux coins desquels se dessinèrent de petites pattes d'oie. Il retrouva alors le silence, savourant la sensation croissante des doigts de Flora qui gagnaient progressivement en assurance en s'aventurant de plus en plus franchement parmi ses boucles désordonnées. Ses paupières s'ouvrirent paresseusement lorsqu'il chercha les yeux de Flora des siens pour lui signifier que la sensation lui était plaisante, et il eut tout juste le temps de voir les prunelles noisette quitter les siennes avant de détourner le regard à son tour. Il crut sentir une pause presque imperceptible dans ses mouvements, à peine plus qu'une hésitation, sans pouvoir assurer qu'il ne s'agissait pas simplement du fruit de son imagination. Il eut l'impression d'avoir bravé une limite implicite en rompant le silence sans doute synonyme d'un certain déni qui avait perduré depuis qu'il avait posé la tête sur ses jambes. Dans le passé, il l'avait déjà étreinte à plusieurs reprises, s'était laissé aller jusqu'à lui prodiguer des caresses similaires contre la peau nue de son dos, ou celle de son bras – pourtant, cette démonstration de tendresse-ci lui paraissait autrement plus intime que tout ce qu'ils avaient partagé jusqu'à présent. Elle ne revêtait pas de connotations sensuelles ni romantiques, mais s'accompagnait d'une dimension sans doute plus réfléchie et moins spontanée que ses prédécesseuses, conférant à l'instant une teinte toute particulière que leur contact visuel sembla concrétiser. Il ne saurait toutefois sans doute jamais si Flora avait interprété la scène de la même façon que lui, car elle poursuivit presque aussitôt ses douces attentions tout en prenant la parole pour évoquer des souvenirs d'enfance d'une voix si douce qu'il aurait peiné à l'entendre s'ils n'avaient pas partagé une telle proximité physique. Eli conserva le silence en l'écoutant attentivement, relevant simplement le regard dans sa direction pour lire sur son visage une émotion perceptible qui ne tarda pas à gagner les intonations de sa voix. Eli ignorait à peu près tout de l'histoire de la Constantine, qui ne lui en avait partagé que quelques-unes des bribes les plus élémentaires. Il n'avait pas cherché à explorer davantage celles-ci, tant par pudeur que par respect pour la discrétion qu'il savait volontaire de Flora lorsqu'elle avait abordé le sujet de son parcours personnel. Elle avait vaguement évoqué un accident de voiture et la gravité des répercussions de celui-ci, confiant du bout des lèvres que son père était hospitalisé depuis. Elle avait laissé entendre que les événements remontaient à son adolescence, sinon son enfance, en lui confiant qu'elle avait vécu ensuite avec d'autres membres de sa famille. Mais il ne savait rien de sa relation avec son père, de l'étendue de la peine que lui avait causée cet accident, ni de la façon dont elle avait composé avec ses conséquences. Si l'on faisait difficilement plus secret qu'Eli, Flora ne manquait pas de lui faire de l'ombre dans le domaine, en dépit de sa candeur et de l'accessibilité qui la caractérisait au moins autant que celle de l'héritier, fût-ce de manière différente que ce dernier. Lorsque la brune eut clos cette fenêtre sur son passé, Eli plongea son regard dans le sien, tout en lui adressant un sourire empreint d’une tristesse remplie d’empathie. « Il doit beaucoup te manquer », murmura-t-il tandis qu’il tendit une main vers celle qu’elle avait posée sur sa hanche pour la recouvrir de la sienne. Ses doigts se frayèrent un chemin entre le dos de ceux de Flora et les serrèrent brièvement, assez longtemps pour lui témoigner le réconfort qu’il voulait lui transmettre mais pas assez pour que le contact ne pût rajouter une couche d’étrangeté à la situation. Il effleura du bout du pouce le dos de la main de Flora, avant de retirer la sienne et de la reposer juste à côté. « J’espère que quelqu’un d’autre a pu t’apporter un réconfort similaire depuis », souffla Eli et, au terme d’un autre sourire teinté de pudeur, il détourna à nouveau les yeux. Lui-même n’avait pas grandi avec beaucoup d’affection, exception faite de celle partagée au sein de sa fratrie, à laquelle il avait lui-même tourné le dos. Il avait appris à composer avec l’absence relative de réconfort, s’était satisfait de sa capacité à le lui apporter tout seul, mais Flora, elle, était si radicalement différente de lui qu’il ne pouvait l’imaginer en faire autant – au fil de son récit, il l’avait visualisée, pas plus haute que trois pommes, se nourrir de la bienveillance de ses êtres chers, et de l’imaginer démunie de ce soutien lui serrait désagréablement le cœur. « Tu ne parles jamais de ton père – j’imagine que c’est que tu n’aimes pas aborder le sujet. Mais… si jamais ça te fait du bien de l’évoquer, je suis là pour écouter, d’accord ? », murmura-t-il, avant de tendre les doigts pour effleurer une nouvelle fois ceux de Flora toujours posés sur sa hanche, où la chair de poule ne s’était estompée depuis qu’elle avait initié le contact. Il referma les paupières, les pensées brusquement déstabilisées par la sensation de ses paumes contre sa nuque dont la peau se hérissa aussitôt sous l’effet d’un nouveau frisson. Un grognement s’échappa du fond de sa poitrine, à peine audible, témoin instinctif du bien-être suscité par les attentions de la petite souris.

Quelques minutes s’écoulèrent dans le calme, rythmés par quelques paroles et surtout par les caresses divines de Flora contre son crâne. Eli paraissait désormais bien plus détendu qu’il ne l’avait été depuis le début de la soirée – pourtant, sans crier gare, ses paupières s’ouvrirent à nouveau brusquement pour révéler des azures gagnées par une montée d’angoisse. Sa musculature se banda, raidissant son corps jusque-là détendu, et l’anxiété lui noua la gorge. Aussitôt, Eli tourna la tête en direction de la table basse, le regard à la recherche d’un flacon qui n’y figurait plus. « Tu – tu as vu mes calmants ? Ils étaient sur la table », s’enquit-il d’une voix tremblante, s’humectant les lèvres en portant une main à sa poitrine qui semblait compressée dans un étau. Celle-ci s’élevait et retombait à un rythme accru, mû par une respiration superficielle et effrénée. Il tenta de ralentir cette dernière, s’exhortant à des expirations plus prolongées sans y parvenir réellement. Son regard paniqué parcourut une nouvelle fois la surface de la table basse, et se posa finalement sur la boîte qui n’avait tout compte fait pratiquement pas été déplacée. Poussant un soupir de soulagement, Eli tendit le bras, s’apprêtant à s’emparer des médicaments. Mais, à peine le mouvement entamé, son bras s’immobilisa dans les airs, et Eli hésita. Il lui suffisait d’une impulsion supplémentaire pour atteindre le flacon de plastique, pourtant, il ne put se résoudre à achever le geste. Les substances, quelles qu’elles fussent, étaient devenu un recours systématique dès que les émotions menaçaient de le submerger et qu’il ignorait ce qu’il devait en faire. S’il n’avait jamais été dépendant aux comprimés que renfermait ce fameux flacon, il était toutefois esclave d’un mode de fonctionnement qu’il savait malsain – mais, pour la première fois, il put envisager de s’extraire de cet engrenage aux rouages bien huilés. Aux mains de Flora, il goûtait à une toute autre forme de réconfort, moins radicale mais nettement plus vraie. Et, pour le moment, il voulait se donner la chance de s’en contenter plutôt que de se ruer sur la solution la plus simple. « Non… non », chuchota-t-il finalement. Il laissa retomber le bras, décidant de rester dans la posture rassurante que lui avait apportée Flora plutôt que d’avoir à s’en sortir pour atteindre les médicaments. Sans doute aurait-elle repris ses caresses sitôt qu’il eût reposé la tête sur l’oreiller, mais cela n’aurait pas été pareil. Eli expira longuement à travers des lèvres pincées, fermant les yeux avec l’énergie du désespoir, se concentrant sur les mouvements que la petite souris lui prodiguait avec tendresse. Son cœur finit par ralentir sa course effrénée, resta un peu trop nerveux à son goût mais suffisamment sous contrôle pour lui permettre de respirer et sentir l’étau se relâcher quelque peu. Il rouvrit les yeux, hésitant, et chercha un réconfort supplémentaire dans les prunelles de miel toujours suspendues au-dessus des siennes.

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❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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Flora Constantine
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la petite souris
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ÂGE : trente-et-un ans (02.02.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : une aiguille et du fil cousent entre eux les morceaux de son coeur fragilisé dont elle ignore comment stopper les saignements
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
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TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
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RPs EN COURS :
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ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

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WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

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STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

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POWERPUFF › uc.

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FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

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FLOYA › uc.

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FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

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Message(#) Sujet: Re: flowers party (eliora #12) flowers party (eliora #12) - Page 2 EmptyLun 27 Nov 2023 - 14:33



flowers party

@Elijah Walker et Flora
avril 2023
À mesure que ses doigts gagnent en témérité dans ses boucles, Flora sent le poids sur ses cuisses s’alourdir. Sent le corps du brun s'affaisser aux côtés du sien, réalise assister à son apaisement, et s’accorde le sien par extension. Elijah, elle l’a senti se tendre au contact de ses mains sur ses épaules, et l’observe à présent se relâcher sous ces mêmes caresses comme si ces dernières suffisaient à lui faire prendre conscience de choses dont elle ignore les natures exactes. Flora, elle a appris à ses dépens ne pas être en mesure de cerner l’héritier avec la même aisance que lui y parvient à son sujet - mais, une nouvelle fois, elle jurerait lire une certaine quiétude sur ses traits, peu importe qu’elle soit éphémère et sans vocation à rester. Elle assurerait être en mesure de lui venir en aide, être en capacité de lui apporter peu importe ce dont il a besoin, et avoir sa place près de lui - mais, et peu importe la tendresse que lui évoque son sourire lorsqu’il l’étire sous son regard, Flora sait qu’elle se trompe. Qu’elle fait erreur, que ses interprétations sont biaisées par l’affection unilatérale qu’elle lui porte, et qu’elle ne peut se faire confiance quant à la façon dont elle perçoit les fines pattes d’oie aux coins de ses yeux. « Oui, c'est indubitablement de ta faute si je suis aussi obstiné et rigide » Mais cela ne l’empêche pas d’y croire. De sentir son corps être balayé par une douce et réconfortante chaleur à la façon dont le brun s’appuie sur sa remarque et s’égaye, un fragment de seconde, sous l’ascendant de son regard. Cela ne l’empêche pas de se pincer les lèvres dans un souffle teinté d’amusement, et de se considérer victorieuse d’être parvenue à lui soutirer une plaisanterie en plus d’un apaisement musculaire - cela ne dure jamais bien longtemps, mais Flora tire une importance de ces instants durant lesquels son obstination veut lui faire croire que cela en vaut la peine. Qu’elle pourrait, si elle était différente, lui suffire.

Sans vraiment savoir pourquoi de si pudiques confessions quittent ses lèvres, la Constantine aborde le douloureux et sensible sujet de son père. Évoque des souvenirs auxquels elle ne s’autorise que très rarement pour ne pas dire jamais à repenser tant ces derniers la rendent aussi malheureuse que coupable, et les partage avec une fragilité rare à celui qui l’écoute sans l’interrompre. Son père, avant même la perte de sa mère, avait toujours été celui dont Flora était la plus proche. La faute sans doute à une fratrie exclusivement masculine, la petite brune s’était attachée à sa figure paternelle plus qu’à n’importe quelle autre, et avait trouvé en sa compagnie une affection réconfortante qu’elle s’était toujours plu à retrouver. Elle chérissait aux côtés de son père des souvenirs précieux, mémentos d’un passé appartenant à une autre vie, et les gardait jalousement pour sa propre mémoire sans éprouver le besoin de les répandre aux oreilles d’autrui. Pourtant, et ce sans se l’expliquer clairement, Flora répandait aux oreilles du grand brun une bribe de son enfance dont l’image était aussi tendre que vulnérable - et elle n’avait pas de mal à le faire, ni de regret. « Il doit beaucoup te manquer » Lui rappelant au simple son de sa voix être à son écoute, les paupières de la brunette battent mollement avant qu’elle ne déporte son regard sur sa main autour de laquelle se diffuse une douce chaleur - Elijah en a approché la sienne, et sa paume en couvre le dos tandis que ses doigts enveloppent les siens. « J’espère que quelqu’un d’autre a pu t’apporter un réconfort similaire depuis » D’une manière aussi injuste qu’enivrante, son contact l’ancre à la réalité et elle réalise retenir son souffle - qu’elle se force à expirer, lentement et sans un son autre que celui qu’il provoque. Son père lui manque, inexorablement et affreusement, d’une manière constante et qui ne diminue pas avec le temps. Flora, elle pense à lui chaque jour, se reproche à la même fréquence être responsable de son état, et se blâme quant à cette situation dont l’issue aurait pu - et dû, être bien différente. Il n’y a pas un jour où son absence est facile, pas un jour où elle ne sent pas son estomac se tordre quant aux injustices dont a été et demeure toujours victime leur famille. « Tous les jours. » murmure-t-elle d’une voix étonnement tendre, un sourire triste sur les traits avant qu’elle ne se reporte sur Elijah lorsqu’il reprend la parole. « Tu ne parles jamais de ton père – j’imagine que c’est que tu n’aimes pas aborder le sujet. Mais… si jamais ça te fait du bien de l’évoquer, je suis là pour écouter, d’accord ? » Elle acquiesce à cela, mais ne peut s’empêcher de penser qu’il s’agit peut-être de la première autant que de la dernière fois dont Flora fait mention de lui à Elijah. Elle ne le fait jamais, et une opportunité comme celle-ci ne se représentera sûrement jamais. Revenant sur les mots précédents du grand brun, elle secoue légèrement la tête en fuyant à nouveau son regard. « Personne ne m’apportera plus jamais le réconfort qu’il parvenait à me faire ressentir. » atteste-t-elle de sa même voix douce et légère, sans témoigner d’une amertume ou rancœur quelconque. Elle est obstinée sur certaines choses Flora - mais pas toutes, et elle a conscience d’être trop grande pour pouvoir connaître à nouveau ce que faisait naître son père en elle. Elle a conscience, tristement, d’avoir passé l’âge de se réfugier dans les bras d’un tiers et de s’y sentir à l’abri de toutes les tempêtes extérieures. Elle ne sera plus jamais à l’abri, la Constantine.

Ses caresses ont marqué une pause dans ses boucles, son hésitation marquée par le brouhaha de ses pensées, puis ont repris par la suite - sous l’approbation étouffée de l’héritier, dont le son incapable de gagner l’air libre l’a faite frissonner sans qu’elle ne s’interrompe. et, finalement, au terme de nouvelles minutes de tendresse durant lesquelles elle s’est autorisée à papillonner, les vestiges de ce moment d’intimité se sont effondrés sans prévenir sans que plus rien ne puisse les en empêcher. « Tu – tu as vu mes calmants ? Ils étaient sur la table » Ses sourcils se froncent subitement, l’incompréhension la gagnant d’une manière lente et progressive alors qu’elle réalise que ses paupières se sont écarquillées et que ses azures sont à la recherche frénétique d’un contenant sur la table basse. « Elijah…? » appelle-t-elle doucement, revenant à elle comme si elle était tirée d’une brève somnolence, incertaine quant à ce qu’il l’entende. Sa main se redressant de sa hanche sans savoir si elle y a encore sa place, son regard parcourt son corps, et Flora garde le silence. Ses muscles se sont durcis, tout son corps s’est changé en un bloc de marbre, et la brune peine à comprendre à quoi est dû cet affolement aussi soudain qu’il est inquiétant - en une seconde à peine, il s’est décomposé, et elle est incapable de deviner ce à quoi il pense ou ce qu’il s’apprête à faire. Sa respiration frénétique et l’agitation désordonnée de son regard lui confèrent un côté imprévisible, et la demoiselle se saisit prudemment de sa main restée immobile pour venir y apposer la sienne. Elle est incapable de savoir si elle se comporte de la bonne façon, mais sait que l’héritier ne lui fera jamais le moindre mal - pas même lorsque son regard s’injecte de cette émotion indéchiffrable, et qu’il s’agite sans qu’elle ne puisse savoir quoi faire pour le ramener au calme. « Respire. » Souffle-t-elle s’il venait à l’entendre, portant sa main qui entraîne la sienne contre son thorax, l’encourageant à s’y poser à plat. Flora, elle doute qu’il puisse y sentir son coeur, mais la Constantine inspire lentement et profondément sous sa pression pour l’inciter à se concentrer sur son rythme respiratoire afin qu’il puisse y calquer le sien. et elle réitère, en silence, ses inspirations tout en plongeant ses yeux d’or liquide dans les siens de lapis lazuli.

***

Il s’est calmé. Progressivement, après plusieurs minutes, et s’est finalement endormi sur elle après qu’elle ait repris ses caresses dans ses cheveux une fois sa respiration revenue à la normale. Sûrement éreinté et confortable, l’héritier a sombré. Mais elle n’a plus été capable de fermer l’oeil. Flora, elle a craint qu’il ne soit saisi d’une nouvelle crise d’angoisse - qu’il remette en question sa présence à ses côtés, s’affole au terme d’un mauvais rêve, ou s’agite dans son sommeil. Elle a eu peur qu’il ne puisse s’accorder ce repos tant mérité, et n’a trouvé d’autre solution que de veiller sur lui pour s’en assurer. Elle l’a regardé, des heures durant, sans que rien ne vienne perturber ses traits calmes et relâchés - il avait l’air de rajeunir en dormant, la tension volatilisée de son visage lui apportant une expression toute particulière et plus légère. Elle n’avait pas cessé ses caresses, pas même une seconde, et s’était contentée de veiller sur lui jusqu’à ce que la nuit tombe par delà les baies vitrées de son penthouse. Elle avait regardé le soleil se coucher et avait commencé à sentir son corps s’engourdir sous l’immobilité, sans jamais être capable pour autant de déranger son sommeil - jusqu’à sentir l’angoisse, à son tour, lui donner la nausée. Ses yeux se sont embués, d’une manière aussi tragique que soudaine, et Flora s’est forcée à ne pas échapper le moindre son dans la crainte de le réveiller. Elle tenait à lui, bien plus qu’il ne tenait à elle, ou tout du moins d’une manière différente - et elle devait s’y résoudre. Sa main, délicate et fraîche contre sa peau, s’approche timidement de sa mâchoire tandis que l’autre poursuit ses caresses dans ses cheveux. Ses doigts glissent sur sa joue, dégringolent jusqu’à son menton et prennent en coupe ce côté-ci de son visage dans un sourire aussi triste qu’il est désolé. « Je suis désolée Eli. » murmure-t-elle, à peine audible, avant de se pencher lentement vers lui. Ses paupières se ferment, son coeur se serre, et ses lèvres effleurent sa tempe pour y laisser l’empreinte fantomatique d’un baiser. Elle doit rentrer chez elle, elle ignore quand elle le reverra, mais doit le rendre à son quotidien autant qu’il doit la laisser retourner au sien.

Prudemment, prenant tout le temps nécessaire pour le laisser poursuivre son repos, Flora quitte le canapé et y réajuste la position du grand brun maintenant que son corps ne peut plus lui servir de soutien. Le coeur ayant l’impression d’étouffer, la brune prend une minute pour le regarder puis s’éloigne vers la cuisine - c’est là-bas qu’elle y a laissé leurs téléphones portables en redonnant un second souffle à l’appartement. Le dos de sa main essuyant ses yeux, ses larmes aussi malvenues qu’incomprises, Flora se saisit du cellulaire qui n’est pas le sien et en affiche l’écran d’accueil. En un défilement, elle affiche les numéros d’urgence d’Elijah et trouve sans mal les coordonnées de son frère et celles qu’elle devine être celles de sa soeur, et s’éloigne d’un pas lent dans le couloir adjacent pour être mise en attente sur la ligne associée à Channing. Elle doit laisser Elijah, mais pas seul.

« Elijah ? » - « Ce- C’est pas Eli. C’est Flora - euhm, la fête des familles ? » interroge-t-elle mollement, une main dans la nuque et l’autre tenant prudemment le portable contre son oreille, sa mâchoire se contractant nerveusement. « Flo- Flora, oui, je vois qui tu es. Est-ce que ça va ? Est-ce que Elijah va bien ? » Elle ne connaît pas la voix masculine à l’autre bout du fil - elle a déjà entendu le cadet, mais n’est pas familière avec les nuances qui la composent. Pourtant, et peut-être est-ce de famille, mais Channing semble étonnamment calme et à peine surpris que son aîné ne soit pas celui à l’initiative de l’appel. « Non, ça ne va pas, Elijah ne va pas. Il a besoin d’aide, et je peux pas- enfin, j’ai essayé, mais j’y arrive pas et- peut-être que- » Sa voix tremble, Flora bat résolument des paupières, et le frère de l’héritier l’interrompt. « Flora, où est-ce que vous êtes ? Est-ce qu’il est blessé, est-ce qu’il faut que j’envoie des secours ? » Elle entend le bruissement de feuilles en arrière-plan, devine qu’il se lève et interrompt peu importe ce qu’il était en train de faire. « Est-ce que tu vas bien ? » répète-t-il alors que la brune échappe un sanglot, secouant la tête sans que cela ne soit en mesure d’aider le cadet. « Chez lui - il va bien, enfin il est pas blessé physiquement, pas besoin de secours, juste de toi je pense que ça ira (...) Je suis désolée Channing, je ne voulais pas t’appeler mais je ne sais pas quoi faire d’autre » - « Ne le sois pas, tu as bien fais, j’arrive d’ici cinq minutes. » Il met un terme à l’appel et elle appuie le cellulaire contre sa poitrine, fermant les yeux et se laissant glisser contre le mur jusqu’à s’asseoir à même le sol. Elle a bien fait.

Lorsque la porte d’entrée s’ouvre, la brune se relève et se redonne péniblement contenance, essuyant à nouveau l’humidité de ses joues alors qu’elle se confronte pour la première fois d’aussi près à un autre membre des Walker que celui qu’elle fréquente étroitement depuis plusieurs mois. Le regard noisette de Channing se pose sur elle puis se jette vers le salon, retrouvant le sien la seconde suivante avant qu’il ne fasse un pas dans sa direction en tendant une main vers son épaule. « J’ai fais aussi vite que j’ai pu - ça va ? » Elle acquiesce, le regarde à peine et dirige son attention vers le salon où la silhouette endormie de l’aîné n’a pas bougé. « Il a repris de la drogue - j’ai pris soin de lui toute la journée et il n’a pas repris quoique ce soit mais- » Ses lèvres se pincent et son regard retrouve le sol, ses bras se croisant contre sa poitrine dans une illusion de réconfort. « Je sais pas quoi faire de plus, il a besoin d’aide mais je ne pense pas être celle qu’il lui faut… il était vraiment en mauvais état quand je suis arrivée, j’ai fais ce que j’ai pu… » Elle sent le regard qui la surplombe - il est probablement plus grand encore que son aîné, puis une main qui presse son épaule et Flora relève honteusement le regard vers Channing. « Merci pour ce que tu as fais pour lui - je vais prendre le relais. » Il lui assure cela avec un tel aplomb qu’elle acquiesce en sentant ses épaules s’alléger, souriant tristement dans un ultime reniflement. « Je suis désolé pour tout ça - et il l’est à coup sûr également. Il ira, sois tranquille. » Flora l’espère, de tout coeur. Tendant le cellulaire qui n’est pas sien au frère, elle conserve le sien dans sa poche et contourne Channing pour quitter l’appartement sans un mot. « Flora- » Elle se tourne, la porte déjà ouverte et elle à moitié dehors. « Merci. Tu trouveras un chauffeur dans une Porsche noire en bas de l’immeuble - dis lui de te ramener chez toi, il le fera. » Son regard se pose sur le salon derrière le cadet puis retrouve ses yeux, et elle acquiesce toujours en silence en se contentant de le remercier d’un sourire absent avant de disparaître pour de bon.
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the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby

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Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
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ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

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WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

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ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

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ELETT ✵ boy, when I left you, you were young, i was gone, but not my love. i want you to be happy, free to run, get dizzy on caffeine, funny friends that make you laugh. i know you'll feel the ghost of some memories so warm.

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ELIYA ✵ yes my love, i confess to you - i am only here to break your heart in two. the very flower you chose that day, its only task was to decay. indeed, it's wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light - your loving arms are the true delight.


RPs EN ATTENTE : zoya #5

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Spoiler:

RPs TERMINÉS : elila #1channing #1lexie #1mila #1elila #2zoya #1walkers #1sofia #1eliora #1eliora #2 (au bunyip) rhett #1eliora #3eliora #4eliora #5lexie #3channing #3mila #2gabrielle #1xmas 2022eliora #6eliora #7ji-yoon #1rhett #2zoya #2lexie #4eliora #8naomi #1mila #3zoya #3rhett #3eliora #9blake #1eliora #10 + blake #2dahlia #1rhett #4walkers #3eliora #15eliora #16 (au)channing #6 (au)eliora #11savannah #1eliora #12mila #4zoya #4channing #4

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AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), sillyrabbit81 (gif profil), henrycavilledits (gif signature), mon reuf (le reste)
DC : aucun
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t44193-survival-of-the-fittest-eli
https://www.30yearsstillyoung.com/t44486-elijah-king-of-the-clouds

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Message(#) Sujet: Re: flowers party (eliora #12) flowers party (eliora #12) - Page 2 EmptyLun 27 Nov 2023 - 21:38




Flowers Party

@Flora Constantine, @Channing Walker & Elijah Walker
( AVRIL 2023 )



Rares étaient pour Eli les sources de réel réconfort. Ostracisé de sa propre initiative de ceux qui n’avaient pourtant demandé qu’à l’aider et à le soutenir, Eli puisait son propre réconfort en lui-même, et se tournait vers la chimie plutôt que les relations lorsqu’il ne se suffisait pas. Il avait flirté, malheureusement parfois d’un peu trop près, avec bon nombre de produits pour obtenir un apaisement synthétique lorsque ses ressources propres se voyaient trop vite épuisées, et avait progressivement pris le pli de recourir à cette façon de procéder plutôt que de chercher une autre solution. Demander de l’aide à autrui n’était jamais une solution envisageable, et tant son orgueil que sa méfiance se chargeaient de tuer pareille idée dans l’œuf. Eli aimait se convaincre qu’il se complaisait volontiers dans sa solitude que seules des relations superficielles et sans réelle substance venaient perturber, toutefois jamais assez longtemps ni assez intensément pour laisser une quelconque empreinte dans leur sillage. Ces interactions vides de sens ne lui en étaient pour autant pas moins profitables – elles constituaient, elles aussi, une source de réconfort dans les moments où il avait besoin de fuir ses difficultés l’espace de quelques heures, avant d’inéluctablement y être confronté à nouveau, le temps de trouver une nouvelle parade pour l’aider à échapper à sa souffrance. Il ne s’agissait toutefois jamais d’une réelle consolation, ni d’un réel appui, mais davantage d’un pansement maladroitement appliqué sur une plaie dont il ignorait comment la soigner et qui ne cessait de se rouvrir aussitôt qu’elle en avait l’opportunité. Un mode opératoire aussi instable que dénué de la moindre essence, avec lequel venait d’autant plus contraster ce qui était en train de se jouer entre Flora et lui ce soir.

La simple présence de la Constantine exerçait sur lui un effet si profondément apaisant qu’il apparaissait avec une évidence manifeste qu’elle se suffisait en matière de distraction lorsqu’il s’agissait de soulager les angoisses envahissantes de l’héritier. Mais il s’agissait de bien davantage que d’une simple distraction : le réconfort qu’elle lui apportait lui semblait profond, infiniment différent des diversions dont il avait coutume. À l’instar de leur relation, bien vite caractérisée par une authenticité qui manquait cruellement aux autres rapports qu’entretenait Eli, le soutien que lui apportait Flora résonnait de manière bien plus vraie que ce que l’héritier aurait pu trouver ailleurs. Ils avaient cette façon particulière de se rapprocher d’une façon tout à fait extraordinaire sans pour autant se connaître réellement, fût-ce au travers des gestes qu’ils se permettaient d’avoir l’un envers l’autre ou des paroles qui avaient tendance à fuser avec une facilité déstabilisante entre eux. Allongé contre la Constantine, Eli fut gagné d’un sentiment de familiarité, d’une impression d’être enfin à sa place et d’avoir le droit de reprendre sa respiration sans crainte. Abandonné aux gestes emplis de tendresse qu’elle prodiguait à ses mèches, mais en réalité pleinement abandonné à elle toute entière, il renouait timidement avec une sérénité qui ne s’était faite que trop rare ces dernières semaines. Et si son cœur se serra douloureusement lorsqu’il entendit le récit qu’elle lui partagea de ses souvenirs endeuillés, Eli ne s’en retrouva pas pour autant arraché à l’impression que tout continuerait d’aller bien tant qu’ils seraient aux côtés l’un de l’autre. L’impuissance suscitée par le propos de la brunette, qui n’invitait en réalité à aucune réponse tant la fatalité du deuil était inéluctable, ne parvint, elle non plus, pas à embarrasser Eli, qui se contenta de lui communiquer des paroles de réconfort et de consolation sans chercher futilement à éteindre une douleur qu’il savait éternelle. Il n’était pas sans savoir qu’aucune phrase ni discours ne rendrait son père à Flora ni ne lui enlèverait le chagrin de l’avoir perdu, et ne chercha pas à défier cette réalité au-delà du soutien qu’il mit un point d’honneur à lui témoigner. Il lui rendit le sourire contrit qu’elle esquissa en lui confiant le manque quotidien dont elle souffrait, et soupira doucement lorsque son cœur se serra quelques secondes plus tard face à la conclusion fataliste de Flora. « J’en suis sincèrement désolé, Flora », lui assura-t-il sobrement mais plein de sincérité. Il aurait voulu qu’elle soit parvenue, contrairement à lui, à trouver une source de réconfort satisfaisante en l’absence de celle qui l’aidait autrefois réellement. Il aurait souhaité que quelqu’un pût lui apporter ce qu’elle lui apportait à lui en ce moment-même – et de savoir que ce n’était pas le cas le chagrinait terriblement.

Et si Flora n’avait visiblement plus personne sur qui s’appuyer lorsqu’elle était aux prises avec une souffrance trop intense, cela ne sembla nullement l’empêcher de tout mettre en œuvre pour remplir ce rôle auprès du Walker. Lorsque celui-ci fut gagné par une nouvelle bouffée d’angoisse, il se sentit brièvement arraché à la réalité réconfortante qu’il était en train de partager avec la petite souris sur son vaste canapé, et incapable d’y retourner en dépit de ses sollicitations qu’il entendit d’une oreille lointaine sans parvenir à y réagir. Et s’il prit de son propre chef la décision de ne pas se ruer sur les anxiolytiques devenus sa solution à tout en l’absence de la substance dont il éprouvait le réel besoin, elle fut l’unique responsable de l’apaisement qui le regagna progressivement dès lors qu’il eût laissé retomber son bras le long de son corps. Il mit quelques instants à réaliser qu’elle avait enserré sa main autour de la sienne pour les déplacer sur sa poitrine, et il sentit bientôt les battements de son cœur contre la paume de sa main tremblante. Son regard chercha aussitôt celui de la petite brune, et si la voix de cette dernière ne lui était pas parvenu clairement les instants qui avaient précédé, il parvint cette fois-ci à se concentrer sur la respiration dont elle l’invitait à suivre le rythme. Laborieusement, lentement mais sûrement, Eli calqua ses propres mouvements respiratoires sur ceux de Flora, dont la guidance bienveillante s’avéra radicalement plus efficace que ses propres exhortations peu fructueuses à un calme qui rechignait à le gagner. Ce faisant, il ne quitta pas ses yeux des siens, s’accrochant désespérément à son regard affectueux. Il sentit progressivement son cœur retrouver la cadence paresseuse qui le caractérisait d’ordinaire, mais ne raccourcit pas pour autant ses expirations profondes, mobilisant ses dernières bribes d’énergie dans l’objectif de ralentir le moteur effréné de son système nerveux. Il posa sa main libre sur les leurs apposées contre sa poitrine, et enserra faiblement celle de Flora, désormais calée entre les siennes. Cette fois-ci, il ne rompit pas spontanément le contact, le laissant se prolonger tout en se nourrissant de son caractère profondément réconfortant. Sans détourner un instant le regard de celui penché au-dessus de lui, Eli sentit bientôt ses paupières s’alourdir à nouveau, peinant d’autant plus à les garder ouvertes que Flora avait repris ses caresses contre son cuir chevelu. Il ne lui fallut pas plus de quelques minutes supplémentaires pour sentir le sommeil menacer de l’emporter, désormais pleinement apaisé par la présence rassurante et familière de Flora à ses côtés, et c’est dans un état à mi-chemin entre la conscience et l’assoupissement qu’il souffla, accompagnant son propos d’un effort colossal pour garder encore brièvement les yeux ouverts : « Merci, ma Flora. » Progressivement, sa respiration changea à nouveau, ralentissant davantage encore alors qu’il s’abandonna aux bras de Morphée autant que ceux de Flora. Il sombra dans un sommeil profond et dépourvu de rêves, trouvant enfin le repos réparateur qui lui avait désespérément manqué.

Il ne sut combien de temps s’était écoulé lorsqu’il ouvrit à nouveau les yeux, réveillé en sursaut comme il le faisait quotidiennement depuis une quinzaine jours. D’abord, ce fut le mal de tête qui l’assaillit, emplissant son crâne d’une douleur lancinante qui lui soutira une grimace pénible – rien d’étonnant là-dedans, compte tenu de la bouteille de gin qu’il avait presque entièrement bue la veille dans l’objectif illusoire d’y trouver un apaisement que seule une personne était finalement parvenue à lui apporter. Ensuite, assez rapidement, ce fut à nouveau l’angoisse qui lui serra le cœur, comme à chaque fois qu’il était arraché à son sommeil par les prémisses d’une attaque de panique en guise de début de journée. Eli porta une main à sa poitrine, cherchant avec son geste tant l’apaisement qu’autre chose. Autre chose qui s’y était trouvée lorsqu’il s’était endormi la veille, et qui, logiquement, ne s’y trouvait plus. Progressivement, il réalisa la sensation de froid relatif laissée par l’absence d’un corps contre le sien. Quelque peu confus, sans pouvoir réellement se dire surpris pour autant, Eli se redressa pour effectivement trouver un canapé vide à l’exception de son propre corps engourdi. « Flora ? », appela-t-il bêtement, tout en sachant au fond de lui que la réponse à cet appel ne viendrait pas. Le départ de Flora était tout ce qu’il y avait de plus logique, il avait d’ailleurs trouvé illogique qu’elle ne soit pas partie plus tôt. Néanmoins, le constat de son absence éveilla assez stupidement en lui un sentiment de tristesse et de déception. Son cœur s’emballa dans sa poitrine, à nouveau alimenté par son anxiété comme si cette dernière faisait office de carburant, tandis qu’Eli tenta en vain de recouvrir ses esprits. Désormais assis sur le canapé, il posa son front dans sa main, se massant péniblement les tempes dans l’espoir vain d’apaiser la douleur qui sévissait dans son crâne. Ce faisant, il se laissa submerger par un cuisant sentiment de honte face à l’espoir qu’il avait nourri de ne pas se réveiller seul. Évidemment qu’elle était partie, évidemment qu’elle n’allait pas rester là après tout ce qu’il lui avait fait endurer. Espèce d’abruti. Il se sentit stupide d’avoir osé croire le contraire, alors qu’il était le premier à penser qu’elle n’avait aucun intérêt à lui tenir compagnie après tous les signaux de danger qu’il émettait constamment, et que rien de positif dans leur relation n’était suffisamment solide pour contrecarrer. Il se sentit honteux d’avoir espéré la voir à côté de lui sur ce canapé, mais plus honteux encore d’être aussi stupidement affecté par son départ. Évidemment qu’il était désormais seul. Après tout, il l’était toujours, et il n’y avait pas de raison que ce soit différent aujourd’hui.

Eli fut toutefois arraché à ses ruminations par un son qui lui parvint depuis le couloir, et qui lui indiqua que, tout compte fait, il n’était pas si seul que cela. Les sourcils froncés, il tourna la tête en direction de la porte du salon, et ses yeux azur s’écarquillèrent légèrement lorsqu’il vit se découper dans l’encadrement la silhouette familière de Channing. « Chan ? Qu’est-ce que… qu’est-ce que tu fais là ? », balbutia-t-il, incapable de masquer sa stupéfaction. Il y avait de quoi être pris au dépourvu – la dernière fois qu’il avait eu contact avec son cadet, c’était pour lui dire les pires horreurs, lui adresser les reproches les plus injustes et les réflexions les plus vicieuses. La dernière fois qu’il avait eu contact avec Chan, ce dernier lui avait signifié ne plus jamais vouloir le voir, ni lui parler, et s’en était assuré en le renvoyant de son emploi au sein du Walker Group. Deux semaines de silence radio s’en étaient suivies, et Eli n’avait eu le cœur de demander de l’aide à son frère pas même lorsqu’il avait été au plus profond du gouffre dans lequel il s’était jeté de son propre chef. Par fierté mal placée, peut-être, par honte, très certainement. Il n’avait pas eu le courage de l’affronter, de le supplier de le pardonner pour des propos dont il se savait pleinement fautif, ni de lui avouer dans quel pétrin il s’était mis en récidivant dans un vice dont Chan ne connaissait pas même l’existence initiale. Pourtant, il était certain que son cerveau ne lui jouait aucun tour, et que c’était bel et bien son frère cadet qui se tenait à quelques mètres de lui, le visage difficilement déchiffrable, mais certainement bien moins hostile que ce à quoi il aurait pu s’attendre. Quelques secondes durant, Eli soutint le regard noisette de son frère, mais les battements de son cœur se firent bientôt si assourdissants dans ses oreilles qu’il baissa assez vite les yeux. Sa lèvre inférieure trembla violemment, à l’instar de ses mains, qu’il tritura nerveusement. « Je… je… », balbutia-t-il misérablement, incapable de poursuivre – il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il pouvait bien lui dire, et n’était probablement pas même physiquement capable de trouver la force d’articuler une phrase construite. Il releva laborieusement le regard vers Chan. Au-dessus de ses cernes violacés, ses yeux brillaient d’un désespoir aisément perceptible, seuls signes de vie au milieu d’un visage blafard, au teint cireux et aux traits tirés en dépit du repos toutefois insuffisant dont il venait de bénéficier. Il ouvrit à nouveau la bouche, mais la referma piteusement au terme d’une paire de secondes, et finit par détourner une nouvelle fois les yeux, qu’il riva résolument au sol.

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❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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Channing Walker
Channing Walker
La couronne d'épines
La couronne d'épines
flowers party (eliora #12) - Page 2 Hu5cwsy Présent
ÂGE : trente sept ans (26.08.1986)
SURNOM : chan en général, souvent monsieur Walker ou Walker tout court
STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore
MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier
LOGEMENT : provisoirement chez son frère Elijah à Spring Hill, il a quitté sa villa de Bayside suite aux dégâts causés par la tempête Olga et cherche un nouvel appartement dans le centre-ville
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POSTS : 2593 POINTS : 0

TW IN RP : accidents de la route, addiction, surconsommation d'anti-douleurs, cicatrices, coma, mention de perte d'enfant
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier fondé par son grand-père, le Walker Group, il en devient le pdg en 2021 › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › participe à des courses de voitures illégales, use d'une fausse identité dans le monde de la nuit › frère cadet d'une fratrie de trois, très proche de sa petite soeur et moins de son frère aîné
CODE COULEUR : #cc0000
RPs EN COURS :
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WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.

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CHANELLE › uc.

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ANDALKER › if you ever find yourself stuck in the middle of the sea, i'll sail the world to find you. if you ever find yourself in the dark and you can't see, i'll be the light to guide you. you can count on me like one, two, three, i'll be there. and i know when i need it, i can count on you like four, three, two and you'll be there.

flowers party (eliora #12) - Page 2 47tq
HARTER › insane, inside the danger gets me high. can't help myself got secrets i can't tell. i love the smell of gasoline, i light the match to taste the heat. i've always liked to play with fire. hot blood, these veins. my pleasure is their pain. i love to watch the castles burn, these golden ashes turn to dirt.

flowers party (eliora #12) - Page 2 5b2bfe3142c433fe4cc299c51d6fcb546a8ccc30
WAVES › i saw the fire in your eyes, i saw the fire when i look into your eyes. you tell me things you wanna, try, i know temptation is the devil in disguise. you risk it all to feel alive, you're offering yourself to me like sacrifice.

RPs EN ATTENTE :
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Spoiler:

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens

nanowrimo 2021 › 30 000 mots ✓
nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
nanowrimo 2023 › 80 000 mots ✓

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AVATAR : matthew daddario
CRÉDITS : prettygirl (avatar) astra (code signature) Mapartche (dessin channing) loonywaltz (userbars) edif-crackship (crackship andalker et chanelle)
DC : flora constantine (ft. emma watson)
PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 27/11/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t35209-cafe-noir-channing
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Message(#) Sujet: Re: flowers party (eliora #12) flowers party (eliora #12) - Page 2 EmptyLun 27 Nov 2023 - 23:19



flowers party

@Elijah Walker et Channing
avril 2023
La porte se referme sur le passage de la brune et le corps entier de l’héritier tressaille. Il avait bondi sur son téléphone en y voyant le prénom de son frère, s’était pressé avec le même affolement en dehors du Walker Group puis jusque sur le pas de sa porte. Il détestait Elijah - mais l’aimait encore davantage. Channing était misérable lorsqu’il s’agissait d’accepter ses sentiments ou de témoigner son affection à autrui - il voyait en ces ressentis et émotions parfaitement humaines de drôles de faiblesses, et perdait ses moyens dès lors qu’une vague autre que de sympathie balayait ce qu’il pouvait bien ressentir. Il aimait Elijah - il était son frère, son sang, son fanfaron et idiot préféré. Ils avaient forgé ensemble des souvenirs indélébiles, et jamais Channing ne serait capable de lui tourner le dos - et sans doute jalousait-il autant qu’il haïssait le fait que Elijah, lui, y soit parvenu. Il avait peur d’aimer Channing, et avait appris à ses dépens être celui dont le cœur était trop grand - il était celui qui aimait plus fort que l’autre, celui qui pleurait le départ d’un proche lorsque celui-ci le confrontait à un silence radio de vingt ans. Trouver les mots pour blesser son aîné et obtenir un certain réconfort dans l’idée de lui rendre un aperçu de la douleur subie pendant deux décennies l’aidait à aller mieux - sur le coup de la colère, pendant quelques minutes. Puis la culpabilité l'assaillait, lui donnait l’impression d’étouffer, et il regrettait chacun des mots prononcés jusqu’à se donner la nausée. Channing, il n’avait jamais appris à gérer ses ressentis - raison pour laquelle ces derniers le dominaient et le torturaient sans cérémonie aucune, amplifiant les moindres de ses questionnements, doutes et peines.

Il n’était pas revenu dans l’appartement de son frère depuis un repas de Noël en tous points désastreux - et il n’avait pas pensé y être réinvité de sitôt, encore moins par un tiers. Ses pas sont prudents dans le séjour parfaitement silencieux, et c’est un regard peiné qu’il pose sur la silhouette endormie de son frère dans le sofa, son corps blotti sous une couverture qu’il aurait été incapable d’installer aussi minitueusement lui-même. « Espèce d’idiot… » murmure-t-il pour lui-même au moment où un nuage de coton se presse contre ses jambes avant de bondir sur le dossier du fauteuil, quémandant une caresse avant de s’asseoir et de poser un regard aussi dubitatif que plaintif sur son maître vraisemblablement peu enclin à lui rendre son panier géant. Machinalement, le regard noisette de Channing vagabonde sur le séjour rutilant, et il cherche peu importe ce que Flora a bien pu vouloir lui désigner par le terme drogue. Elijah a bien des vices, mais être un drogué n’est pas un dont il a connaissance - à moins que ? Sceptique, c’est à pas feutrés qu’il contourne le sofa pour aller se saisir d’un flacon cylindrique sur la table basse dont l’inscription l’informe contenir des anxiolytiques - est-ce que la petite brune se serait affolée à la vue de calmants contre l’anxiété ? Son regard se posant à nouveau une seconde durant sur son aîné, le Walker garde toutefois le flacon sur lui et s’éloigne à nouveau pour un petit tour du propriétaire. Il n’aimerait pas que Elijah fouille chez lui, tout comme il est certain que son frère ne serait pas enchanté à l’idée de le voir fourrer son nez dans tous ses tiroirs - mais manque de chance pour celui qui dort sur le sofa, son sommeil a l’air particulièrement profond.

« Flora ? » Ses mains se figent sur la pellicule dont les contours ont été abîmés par le temps, et Channing se résout à la reposer parmi d’autres mémentos du passé. Une photo d’eux trois, avec Lexie, probablement prise peu de temps avant son départ pour l’Amérique - il ne l’avait même jamais vue, ne se souvenait pas avoir posé pour l’appareil, et ignorait plus encore que Elijah pouvait bien avoir ce type de souvenirs dans ses tiroirs. Se pinçant les lèvres, s’éloignant du meuble pour retourner au salon, l’héritier est bredouille - pas de drogue retrouvée, pas d’herbe ou peu importe ce qui aurait bien pu mettre Flora dans un tel état. Mais la petite souris n’avait pas l’air d’une menteuse, et l’angoisse qu’il avait pu lire sur ses traits sans la connaître relèverait d’une prestation d’actrice si elle était fausse - et il en doutait fortement. « C’est Floro. » s’annonce-t-il à voix basse en s’avançant dans son dos, notant son air engourdi à la posture qu’il adopte. Il est prudent Channing, se doute ne pas avoir connaissance de toute la situation, et ne veut pas le brusquer - il a l’air déjà passablement épuisé, et peut-être même avec une gueule de bois. « Chan ? Qu’est-ce que… qu’est-ce que tu fais là ? » Son coeur se serre de le voir ainsi. Elijah est trop rayonnant au quotidien pour montrer ses faiblesses sans provoquer un contraste alarmant, et ses épaules autant que ses sourcils s’affaissent tristement à sa vue. Face à son égarement, le désordre de ses cheveux et ses joues creusées - il a toujours eu la mâchoire carrée, mais les courbes en sont inhabituelles. « Flora m’a appelé - elle se fait du souci pour toi. » annonce-t-il sobrement en s’asseyant face à lui, appuyant ses coudes sur ses jambes en parcourant ses traits du regard. Le sien noisette est difficile à cerner, chargé d’inquiétudes et questions autant que de neutralité dans l’objectif de le préserver de vérités qu’il n’est peut-être pas prêt à admettre, mais le sien azur constitue un véritable océan de détresse - et Channing, s’il est excellent nageur, a l’impression de s’y noyer. « Ta petite souris est inquiète, elle croit que tu te drogues. Tu te drogues ? » Sa tête s’incline sur le côté d’un air inquisiteur, ses sourcils se fronçant légèrement, et le brun patiente pour une réponse qu’il est prêt à entendre - du moins, c’est ce qu’il pense. « Je… je… » Sa lèvre tremble, son regard soutient le sien puis s’y dérobe, et les mots semblent s’évanouir sur sa langue - et Channing pâlit à vue d'œil. Immobile, ses interrogations fixées sur son aîné, il patiente en s’imaginant mille scénarios vertigineux. « Elijah - peu importe ce dont il s’agit, dis-le moi. » murmure-t-il d’une voix bien plus sérieuse quoique brusquement douce, ses yeux cherchant désespérément les siens. « C’est une métaphore parce que tu prends des calmants ? Ou il y a quelque chose que je devrais savoir ? » poursuit-il prudemment en reposant les anxiolytiques sur la table basse, lui laissant la parole.
rainmaker



 
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe

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Dernière édition par Channing Walker le Mar 28 Nov 2023 - 11:20, édité 1 fois
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Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
flowers party (eliora #12) - Page 2 IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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POSTS : 2556 POINTS : 470

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

flowers party (eliora #12) - Page 2 K67f
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

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ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

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ELETT ✵ boy, when I left you, you were young, i was gone, but not my love. i want you to be happy, free to run, get dizzy on caffeine, funny friends that make you laugh. i know you'll feel the ghost of some memories so warm.

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ELIYA ✵ yes my love, i confess to you - i am only here to break your heart in two. the very flower you chose that day, its only task was to decay. indeed, it's wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light - your loving arms are the true delight.


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AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), sillyrabbit81 (gif profil), henrycavilledits (gif signature), mon reuf (le reste)
DC : aucun
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
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Message(#) Sujet: Re: flowers party (eliora #12) flowers party (eliora #12) - Page 2 EmptyLun 27 Nov 2023 - 23:58




Flowers Party

@Channing Walker & Elijah Walker
( AVRIL 2023 )



Si l’expérience de se montrer sous son jour le plus vulnérable devant Flora la veille avait été aussi difficile, Eli fut toutefois frappé par l’impression que devant Channing, c’était encore pire. Il avait cru avoir touché le fond lorsqu’il avait fondu en larmes devant la Constantine, et qu’il s’était vu contraint de la laisser prendre soin de lui alors qu’il semblait avoir perdu toute autonomie. Pourtant, le sentiment de honte qui s’abattit sur lui lorsqu’il réalisa que la petite souris avait été remplacée à ses côtés par son frère cadet lui parut plus cuisant encore que ce qu’il avait ressenti jusque-là. Et, pour couronner le tout, Eli n’avait à sa portée aucune parade, aucun moyen de se redonner un semblant de contenance ni de nier la gravité de sa situation. Il ne fut capable de rien d’autre que de poser un regard abasourdi et empli de douleur sur son frère, et ne trouva pas la force de soutenir le sien plus d’une poignée de secondes. Véritablement abattu par la honte de laisser Channing le voir ainsi, affaibli par des failles dont son frère ignorait jusqu’alors l’existence, Eli ne put rien faire d’autre que d’attendre, et d’accepter les retombées inévitables de ses propres mauvaises décisions.

Depuis toujours, il avait tenté de servir d’exemple à Channing et Lexie. Lorsqu’ils étaient jeunes, il avait veillé sur eux, les guidant avec autant de bienveillance que de d’amour, et s’était toujours efforcé de les préserver des douleurs qu’ils finiraient inévitablement par affronter un jour. Il avait failli à sa mission de manière assez spectaculaire en disparaissant de la vie de ses cadets deux décennies durant, pourtant, depuis qu’il était de retour, Eli avait instinctivement renoué avec ses automatismes de grand frère protecteur, avec davantage d’humilité qu’à l’époque où il bénéficiait de la légitimité de se comporter de la sorte, mais sans rien changer sur le fond. Dans les moments de crise qu’ils avaient traversé, il s’était efforcé de se montrer fort et inébranlable, suffisamment solide pour les soutenir envers et contre tout, même lorsque lui-même doutait d’avoir encore assez de force pour se traîner à travers les épreuves qui leur avaient barré le chemin. Il avait toujours réprimé sa propre vulnérabilité au profit du soutien qu’il cherchait à témoigner à sa fratrie, incapable de toute façon de faire autrement. Mais, de la plus ironique des façons, le voilà exposé sous son jour le plus fragile et le plus honteux à la vue de Channing, dont le regard noisette teinté d’une inquiétude difficile à ignorer lui était insoutenable. Il n’eut pas le cœur à rétorquer quoi que ce soit lorsque Chan tenta une plaisanterie en s’annonçant à lui, se contenta de le regarder s’asseoir face à lui, se forçant péniblement à ne pas détourner une nouvelle fois le regard. Le visage d’Eli se tordit légèrement lorsque Chan lui confia les circonstances dans lesquelles il était venu, et son cœur se serra davantage en constatant l’étendue de la détresse qu’il avait causée à Flora qui s’était manifestement sentie dépassée par la situation, malgré ce qu’elle avait voulu lui faire croire la veille en refusant de quitter son chevet. Ses entrailles se nouèrent davantage lorsque Chan lui révéla avoir été informé de la nature du problème, et Eli peina à répondre la question directe, posée d’un ton étonnamment neutre, qu’il lui adressa. Au lieu de cela, il balbutia tout en sentant son cœur s’affoler dans sa poitrine, qui se remplit aussitôt d’un terrible sentiment d’angoisse. A nouveau, Eli fut incapable de soutenir davantage le regard de son frère, pinçant ses lèvres tremblantes et s’efforçant d’inspirer profondément, cherchant en vain à retrouver le réconfort que Flora était parue à instiller en lui lorsqu’elle avait patiemment guidé sa respiration. Il se passa nerveusement une main sur le visage, sans parvenir à réprimer une grimace peinée et chargée de honte. Malgré les encouragements pressants de Chan à lui exposer la vérité, Eli se révéla incapable de répondre quoi que ce soit, incapable de trouver les mots par lesquels il était censé débuter son explication, incapable de se faire à l’idée que Chan s’apprêtait à découvrir à quel point il avait été stupide et irresponsable. Son regard fut mécaniquement attiré par le mouvement que fit son frère pour reposer le flacon d’anxiolytiques sur la table, et finalement, l’aîné releva péniblement les yeux pour retrouver les prunelles noisette qui le toisaient avec inquiétude et appréhension. « Non, c’est pas pour les calmants qu’elle t’a appelé », murmura-t-il enfin, mortifié. Les teintes turquoise de ses iris ne tardèrent pas à s’entourer de rouge lorsque ses yeux s’humidifièrent, bientôt brillants de larmes. « C’est pour l’héroïne », chuchota Eli au terme d’une hésitation prolongée, avant de fuir à nouveau résolument le regard de Chan en plongeant son visage dans ses mains tremblantes. « Elle a tout jeté dans les toilettes, hier. Il n’y a plus rien dans l’appart, je te le jure. Et j’y avais pas touché… ça fait six ans que j’y ai pas touché. Je te le promets », le supplia-t-il, sans savoir par quel miracle Chan parviendrait encore à lui faire confiance. Péniblement, il essuya ses joues marbrées des larmes qu’il était incapable de retenir et redressa son regard injecté de sang pour retrouver celui de son frère, dont il appréhendait plus que jamais la réaction. « Mais… j’ai pris de l’oxycodone, une fois. Il y a deux semaines. Et depuis… j’ai l’impression de devenir fou, Chan, je sais pas quoi faire », admit-il piteusement, la voix rendue tremblante par son désespoir. « Je suis désolé… je suis désolé. Je suis désolé », murmura-t-il faiblement, se triturant les mains et échappant un nouveau sanglot. Cette fois-ci, il pouvait en être sûr, il pouvait faire ses adieux aux espoirs auparavant déjà fragiles de voir se reconstruire un jour sa relation avec Channing. La confiance que ce dernier peinait déjà à lui accorder était incontestablement brisée, et Eli déglutit péniblement à la pensée du sentiment de trahison qu’il faisait naître pour la énième fois chez lui en lui avouant son vice le plus jalousement dissimulé.  

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❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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Channing Walker
Channing Walker
La couronne d'épines
La couronne d'épines
flowers party (eliora #12) - Page 2 Hu5cwsy Présent
ÂGE : trente sept ans (26.08.1986)
SURNOM : chan en général, souvent monsieur Walker ou Walker tout court
STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore
MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier
LOGEMENT : provisoirement chez son frère Elijah à Spring Hill, il a quitté sa villa de Bayside suite aux dégâts causés par la tempête Olga et cherche un nouvel appartement dans le centre-ville
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POSTS : 2593 POINTS : 0

TW IN RP : accidents de la route, addiction, surconsommation d'anti-douleurs, cicatrices, coma, mention de perte d'enfant
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier fondé par son grand-père, le Walker Group, il en devient le pdg en 2021 › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › participe à des courses de voitures illégales, use d'une fausse identité dans le monde de la nuit › frère cadet d'une fratrie de trois, très proche de sa petite soeur et moins de son frère aîné
CODE COULEUR : #cc0000
RPs EN COURS :
flowers party (eliora #12) - Page 2 1h0u
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.

flowers party (eliora #12) - Page 2 8w5i
CHANELLE › uc.

flowers party (eliora #12) - Page 2 1ajv
ANDALKER › if you ever find yourself stuck in the middle of the sea, i'll sail the world to find you. if you ever find yourself in the dark and you can't see, i'll be the light to guide you. you can count on me like one, two, three, i'll be there. and i know when i need it, i can count on you like four, three, two and you'll be there.

flowers party (eliora #12) - Page 2 47tq
HARTER › insane, inside the danger gets me high. can't help myself got secrets i can't tell. i love the smell of gasoline, i light the match to taste the heat. i've always liked to play with fire. hot blood, these veins. my pleasure is their pain. i love to watch the castles burn, these golden ashes turn to dirt.

flowers party (eliora #12) - Page 2 5b2bfe3142c433fe4cc299c51d6fcb546a8ccc30
WAVES › i saw the fire in your eyes, i saw the fire when i look into your eyes. you tell me things you wanna, try, i know temptation is the devil in disguise. you risk it all to feel alive, you're offering yourself to me like sacrifice.

RPs EN ATTENTE :
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Spoiler:

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens

nanowrimo 2021 › 30 000 mots ✓
nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
nanowrimo 2023 › 80 000 mots ✓

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AVATAR : matthew daddario
CRÉDITS : prettygirl (avatar) astra (code signature) Mapartche (dessin channing) loonywaltz (userbars) edif-crackship (crackship andalker et chanelle)
DC : flora constantine (ft. emma watson)
PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 27/11/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t35209-cafe-noir-channing
https://www.30yearsstillyoung.com/t35307-des-bleus-a-l-ame-channing
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Message(#) Sujet: Re: flowers party (eliora #12) flowers party (eliora #12) - Page 2 EmptyMar 28 Nov 2023 - 11:19



flowers party

@Elijah Walker et Channing
avril 2023
Sa mémoire conserve à l’abri du temps des souvenirs disposés à refaire surface lorsqu’il s’y attend le moins. et, en regardant cette photo avant de se résoudre à la remettre parmi d’autres bribes de vie, les mémoires d’un autre temps s’insinuent dans ses pensées à la façon d’une drôle de maladie. Leur enfance, pas moins que leur vie, n’avaient jamais été faciles malgré les apparences - mais jamais les trois enfants enlacés et riants sur la photographie n’auraient pu imaginer à quel point les vices seraient nombreux à les attendre. Il était impensable d’imaginer que la jeune brunette au sourire irrégulier consommerait toutes sortes de drogues et s’adonnerait à toutes sortes d’excès, que le cadet déjà plus grand que son aîné se prêterait à des courses de voiture à la nuit tombée et y risquerait sa vie plusieurs soirs par semaines, encore moins que celui enserrant les deux plus jeunes serait le premier à disparaître des radars pour mener sa vie loin de celles qu’il s’appliquait si tendrement à protéger. À les regarder, ils formeraient presque une fratrie normalement constituée - si on ignorait l’absence de leurs parents, ceux vivant au travers de leurs mensonges et enveloppant leurs enfants dans d’autres. Ils auraient pu vivre plus normalement. Ils auraient pu.

S’asseyant face à son aîné, l’abordant d’une plaisanterie qui reste sans réponse, Channing réalise progressivement à quel point la situation est sérieuse. À quel point les traits de l’héritier sont pâles, ses yeux rouges, ses épaules lâches et ses lèvres tremblantes. Elijah ne tremble jamais - il est inébranlable, fier et doté d’une volonté dont lui-même ne peut se vanter. Mais son frère est l’ombre de celui qu’il connaît, et son coeur se contracte dans l’appréhension de la conversation qu’ils s’apprêtent à avoir. La petite souris n’était peut-être pas si dramatique finalement - à son plus grand malheur. Flora n’avait pas l’air d’une idiote et pourtant, qu’elle le pardonne pour cela, Channing avait vraiment espéré qu’elle le soit à ce propos. « Non, c’est pas pour les calmants qu’elle t’a appelé » Ses yeux s’innondent et le cadet s’enfonce dans l’assise du sofa, le poids de son regard ténébreux sur sa personne menaçant de l’y faire disparaître tout entier. Peu importe ce qu’il s’apprête à lui dire, Channing a le sentiment qu’aucun retour en arrière ne sera possible, et le sang quitte ses joues à mesure qu’il assiste impuissant à la détresse de son frère. À mesure qu’il reconnaît, avec horreur, la même vulnérabilité que celle qu’il avait découvert au travers de son écran de téléphone par le biais de vidéos filmées durant son coma. Celle qu’il avait découvert avec une intensité réduite, et face à laquelle il se retrouvait à présent démuni maintenant qu’elle s’exposait sous son regard noisette sans la moindre barrière à la réalité. Silencieux, ses yeux menaçant de s’embuer à leur tour sans l’angoisse, Elijah met finalement un terme à ce suspens insoutenable. « C’est pour l’héroïne » C’est pour l’héroïne. Les mots résonnent sans faire de sens dans son esprit, et son souffle tressaille en s’échappant d’entre ses lèvres entrouvertes. C’est pour l’héroïne. Incapable de le quitter des yeux, son attention ne se détache pas une seconde durant de ses traits creusés, et le choc est si grand que le brun se félicite d’être assis. « L’hé- l’héroïne ? » articule-t-il péniblement, le coeur battant à ses tempes, la chaleur qui s’infiltre dans ses moindres muscles créant déjà une fine pellicule de sueur sur sa peau. « Elle a tout jeté dans les toilettes, hier. Il n’y a plus rien dans l’appart, je te le jure. Et j’y avais pas touché… ça fait six ans que j’y ai pas touché. Je te le promets » Ses yeux tombent sur les mains de son frère, ses pensées cherchant frénétiquement un sens à cet aveu dont la résonance lui est insoutenable. Flora s’en est débarrassée, six ans qu’il n’y a pas touché… Le choc l’empêche d’analyser correctement ce qu’il lui dit, les informations supplémentaires qu’il lui communique peinent à faire sens, et ses yeux noisette ne voient plus les images devant eux. « Mais… j’ai pris de l’oxycodone, une fois. Il y a deux semaines. Et depuis… j’ai l’impression de devenir fou, Chan, je sais pas quoi faire » À l’intonation de sa voix, son regard retrouve le sien. Sans qu’il ne sache quand, ses yeux se sont humidifiés et des larmes ont trouvé le chemin de ses joues - mais se sont vraisemblablement déjà taries, les sillons visibles sur ses joues commençant à s’évaporer. « Tu- il y a six ans ? » cherche-t-il à comprendre, les lèvres rendues humides par l’émotion, Channing se forçant à les pincer entre elles. « Je suis désolé… je suis désolé. Je suis désolé » Secoué d’un nouveau frisson, Channing trouve la force de quitter son siège et d’aller s’agenouiller face à son frère, plantant son regard dans le sien sans savoir comment interpréter toutes les nuances qui s’y reflètent - et le constat lui déchire le coeur. Il ne le connaît plus assez pour lire en lui comme il en avait eu le privilège par le passé, ne le connaît plus assez pour connaître des détails aussi importants sur la personne qu’il a été. Sur la personne qu’il est et celle qu’il est devenue. « Non - c’est moi qui suis désolé. » le corrige-t-il avant de se pencher vers lui pour l’attirer dans une étreinte, le cœur battant si fort à ses oreilles qu’il craint qu’il ne soit audible. « Je suis désolé Elijah, je suis tellement désolé pour toutes les horreurs que je t’ai dites. » Il aurait pu le perdre. Il aurait pu le perdre, Elijah n’avait pas sollicité son aide, et les derniers mots qu’ils auraient échangé auraient été des horreurs vociférées au travers d’un haut parleur - et cela, cela le rendait malade à la simple pensée. Son nez niché contre l’épaule de son aîné, son buste contre le sien, Channing laisse son regard se perdre dans le vide sans chercher à le ramener. « Tu- Pourquoi tu ne m’as pas appelé ? Merde Eli - tu me fous hors de moi mais je serais toujours là pour toi, comment tu peux en douter ? » murmure-t-il en se reculant lentement, à son tour tout aussi vulnérable. Ses yeux retrouvent les siens et il secoue mollement la tête, la gorge nouée. « Je serais là quand tu seras prêt à en parler - mais maintenant, dis moi peu importe ce que je peux faire. » l’interroge-t-il d’un ton terriblement prudent sans savoir s’il obtiendra une réponse, sa main patientant sur son épaule avant de la quitter pudiquement sans qu’il ne cherche à se redresser pour autant. Il ne se remettrait pas de le perdre, s’y refusait catégoriquement, et craignait bien trop les ravages de telles consommations - Lexie lui en avait déjà donné quelques aperçus, et il était inconcevable pour lui d’assister à tout cela sans rien faire.
rainmaker



 
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe

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Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
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ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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POSTS : 2556 POINTS : 470

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

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WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

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ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

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ELETT ✵ boy, when I left you, you were young, i was gone, but not my love. i want you to be happy, free to run, get dizzy on caffeine, funny friends that make you laugh. i know you'll feel the ghost of some memories so warm.

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ELIYA ✵ yes my love, i confess to you - i am only here to break your heart in two. the very flower you chose that day, its only task was to decay. indeed, it's wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light - your loving arms are the true delight.


RPs EN ATTENTE : zoya #5

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RPs TERMINÉS : elila #1channing #1lexie #1mila #1elila #2zoya #1walkers #1sofia #1eliora #1eliora #2 (au bunyip) rhett #1eliora #3eliora #4eliora #5lexie #3channing #3mila #2gabrielle #1xmas 2022eliora #6eliora #7ji-yoon #1rhett #2zoya #2lexie #4eliora #8naomi #1mila #3zoya #3rhett #3eliora #9blake #1eliora #10 + blake #2dahlia #1rhett #4walkers #3eliora #15eliora #16 (au)channing #6 (au)eliora #11savannah #1eliora #12mila #4zoya #4channing #4

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AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), sillyrabbit81 (gif profil), henrycavilledits (gif signature), mon reuf (le reste)
DC : aucun
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
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Message(#) Sujet: Re: flowers party (eliora #12) flowers party (eliora #12) - Page 2 EmptyMar 28 Nov 2023 - 14:14




Flowers Party

@Channing Walker & Elijah Walker
( AVRIL 2023 )



À l'issue de ses aveux honteux confiés d'une voix que les sanglots avaient fait vaciller à plus d'une reprise, Eli attendait que la tempête s'abatte sur lui. Hormis les quelques mots qu'il avait répétés d'un ton aussi incrédule que confus, Channing était resté silencieux au fur et à mesure que son aîné lui eût exposé le vice dans lequel il peinait à ne pas se noyer. L'attente de la réaction de son cadet aurait pu être insupportable si Eli n'avait pas abordé la situation avec une telle fatalité, convaincu de savoir comment se solderait cette conversation. Et si son honnêteté le forçait à se convaincre qu'il devait bien la vérité à Chan, et que ceci n'était finalement que l'issue tristement logique des décisions qu'il avait été le seul responsable de prendre, il n'en était pas moins réticent à l'idée de saboter ce qu'il restait encore de leur relation autrefois si solide. Il était dévasté par la façon dont il savait avoir définitivement anéanti toute la confiance et toute l'estime que Chan aurait, peut-être, encore été disposé à lui porter. Il était dévasté, mais résigné, et en l'absence de suspense, il ne pouvait qu'attendre l'inévitable. Avec un fatalisme déchirant, il laissa ainsi s'écouler le silence, véritable calme avant une tempête qu'il n'était pas pressé de braver. Chan en avait eu, des mots durs à son encontre. Son cadet savait se montrer impitoyable, choisir les formules les plus crues pour le confronter à ses plus affreux défauts, marteler sans relâche sur des points dont Eli préférait détourner les yeux. Et bien qu'il eût l'habitude de ne rien laisser transparaître dans ses réactions, Eli en était systématiquement anéanti, touché en plein cœur par les piques que son frère maniait à la perfection pour les rendre aussi destructrices que possible. C'est que Channing ne faisait jamais preuve de violence gratuite à son égard, et ne lui reflétait que ces vérités inacceptables qui trouvaient systématiquement écho en lui. Son cadet n'avait jamais eu besoin de rien inventer pour le frapper là où les coups étaient les plus douloureux, et n'avait qu'à puiser dans les observations concrètes qu'il faisait d'un œil critique. Pour celui dont l'orgueil ne connaissait aucune mesure et rivalisait avec la piètre estime qu'il avait en réalité de lui-même, l'exercice était intenable et venait systématiquement éveiller en lui les plus agressives des pulsions – souvent, il parvenait à réfréner ces dernières dans un effort surhumain de self-control ; parfois, toutefois, il s'était cru forcé de jeter autant d'huile sur le feu sans se soucier de la façon dont il continuait inexorablement de creuser le fossé qui les séparait déjà. Cette fois-ci n'en ferait toutefois pas partie : Eli n'avait plus aucun orgueil derrière lequel se cacher, avait piétiné ce dernier sans relâche et ne concevait d'ailleurs pas de parvenir à le restaurer un jour. Il s'en remettait ainsi sans réserves au jugement de son frère, qu'il devinait impitoyable mais pas moins juste pour autant, ne contesterait aucune des vérités douloureuses qu'il lui assénerait, et le supplierait, sans doute en vain, de ne pas le haïr trop fort.

Mais la tempête ne vint pas.

Lorsqu'Eli se résolut à affronter le regard qu'il devinait orageux de son frère, il n'y trouva que le chagrin et l'incompréhension d'un homme complètement dépassé par la situation. Et lorsque Chan prit la parole, aussi confus qu'ébranlé, Eli ne décela pas même l'ombre de la colère qu'il avait redoutée entendre dans sa voix. L'aîné se fit violence pour clarifier les explications confuses qu'il avait offertes à son cadet, et murmura lamentablement : « Il y a six ans, j'ai fait une overdose. J'étais– je suis dépendant à l'héroïne. Mais je te jure que j'en ai plus pris. C'est juste que… l'autre jour, je sais pas… j'ai cru que ce serait pas si grave. Moins grave que l'héroïne. Ça faisait si longtemps… J'ai été idiot, j'ai cru que j'étais plus fort que ça… » Sa voix fut étouffée par un nouveau sanglot, et il n'eut plus assez d'éloquence que pour se répandre en excuses, suppliant désespérément son frère de croire à sa repentance.

Channing se leva, et, comme hypnotisé, Eli suivit ses mouvements du regard, son corps à lui se raidissant sur toute sa longueur lorsque son cadet l'approcha. Il ne savait exactement ce qu'il redoutait – mais ne s'était certainement pas attendu à ce qui suivit. Au prix d'un effort colossal, Eli soutint le regard de son cadet à travers les larmes qui lui brouillaient la vue, et renifla minablement lorsque Chan acheva de le dérouter en lui présentant, à son tour, des excuses. Eli secoua faiblement la tête, un maigre sourire empli de tristesse se dessinant sur ses lèvres blêmes. Il n'eut toutefois pas le temps de répondre que son frère l'étreignit – et, aussitôt, Eli se raccrocha à lui, s'accrocha avec l'énergie du désespoir. Ses mains s'agrippèrent à son dos, et il prit laborieusement l'inspiration la plus profonde que ses poumons récalcitrants l'autorisèrent à inhaler. Ce ne fut que lorsque Chan réitéra ses excuses qu'Eli retrouva l'usage de la parole. « Non… tu avais raison sur toute la ligne. J'étais juste pas capable de l'admettre », murmura-t-il d'une voix résignée, incapable d'accepter la façon dont Chan tentait d'endosser la responsabilité des dégâts que l'aîné avait causés. Chan avait le cœur trop grand, aimait trop fort et s'abandonnait trop pour ceux qu'il chérissait, autant qu'Eli pouvait briller par son égoïsme et blesser les autres au nom de son propre bien-être. L'injustice de cette réalité lui tordit le cœur, et il se détesta d'en perpétuer le fonctionnement. Eli relâcha la pression exercée sur Channing lorsque celui-ci recula, et se fit violence pour recroiser son regard dont la préoccupation, la douceur et l'amour déroutants ne pouvaient s'inventer. « J'avais honte… j'ai honte. Tellement honte », admit-il dans un chuchotement à peine audible. Il s'essuya le nez contre l'avant-bras, voulut lui sourire mais n'y parvint pas. Et ce fut plus vulnérable qu'il ne l'avait jamais été qu'il lui demanda finalement, en réponse à sa proposition dont la bienveillance le secoua tout entier : « Serre-moi encore, s'il te plaît. » Les deux frères en avaient partagé, des difficultés à communiquer. Pourtant, par sa réaction, dénuée de tout le jugement qu'Eli avait redouté y trouver, Chan venait de lui démontrer à quel point il le comprenait, et combien le lien de fraternité qui les unissait n'était, finalement, pas si mort que cela. Lorsque les frères se retrouvèrent dans une nouvelle accolade, Eli craqua, abandonnant définitivement toute la retenue et la honte qui le bridaient en permanence. Ses épaules se secouèrent, encore et encore, sous le poids des sanglots qu'il ne chercha plus à retenir et qui franchirent la barrière de ses lèvres les uns après les autres. Le visage enfoui contre l'épaule de son cadet, Eli le conjura : « Je sais que j'ai perdu le droit de te demander quoi que ce soit en t'abandonnant, mais je t'en supplie… Je peux pas te perdre. J'ai besoin de toi. Je regrette tellement tout ce que j'ai infligé… » Il renifla, parcourut d'un hoquet, avant de reprendre, misérablement : « Je m'attends pas à ce que tu me pardonnes. Je sais que j'ai été trop loin. Mais – je t'aime tellement, putain, plus que tout au monde. Je sais que je vous mérite plus, toi et Lexie. Mais je peux pas vivre sans vous. Je peux pas vivre sans toi. » Et, aussi conscient fut-il de l'injustice de sa supplique, de la déloyauté dont il faisait preuve en plaçant son frère au pied du mur, face à sa vulnérabilité déchirante, Eli ne put s'empêcher de lui demander ce qu'il savait relever de l'impossible. Parce qu'il était comme ça – incorrigiblement égoïste, alors même qu'il se détestait de l'être ; éternel égocentrique, unique protagoniste d'une vie dans laquelle les autres n'existaient qu'en gravitant autour de lui, de ses désirs et de ses besoins.

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❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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Channing Walker
Channing Walker
La couronne d'épines
La couronne d'épines
flowers party (eliora #12) - Page 2 Hu5cwsy Présent
ÂGE : trente sept ans (26.08.1986)
SURNOM : chan en général, souvent monsieur Walker ou Walker tout court
STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore
MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier
LOGEMENT : provisoirement chez son frère Elijah à Spring Hill, il a quitté sa villa de Bayside suite aux dégâts causés par la tempête Olga et cherche un nouvel appartement dans le centre-ville
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POSTS : 2593 POINTS : 0

TW IN RP : accidents de la route, addiction, surconsommation d'anti-douleurs, cicatrices, coma, mention de perte d'enfant
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier fondé par son grand-père, le Walker Group, il en devient le pdg en 2021 › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › participe à des courses de voitures illégales, use d'une fausse identité dans le monde de la nuit › frère cadet d'une fratrie de trois, très proche de sa petite soeur et moins de son frère aîné
CODE COULEUR : #cc0000
RPs EN COURS :
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WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.

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CHANELLE › uc.

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ANDALKER › if you ever find yourself stuck in the middle of the sea, i'll sail the world to find you. if you ever find yourself in the dark and you can't see, i'll be the light to guide you. you can count on me like one, two, three, i'll be there. and i know when i need it, i can count on you like four, three, two and you'll be there.

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HARTER › insane, inside the danger gets me high. can't help myself got secrets i can't tell. i love the smell of gasoline, i light the match to taste the heat. i've always liked to play with fire. hot blood, these veins. my pleasure is their pain. i love to watch the castles burn, these golden ashes turn to dirt.

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WAVES › i saw the fire in your eyes, i saw the fire when i look into your eyes. you tell me things you wanna, try, i know temptation is the devil in disguise. you risk it all to feel alive, you're offering yourself to me like sacrifice.

RPs EN ATTENTE :
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Spoiler:

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens

nanowrimo 2021 › 30 000 mots ✓
nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
nanowrimo 2023 › 80 000 mots ✓

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AVATAR : matthew daddario
CRÉDITS : prettygirl (avatar) astra (code signature) Mapartche (dessin channing) loonywaltz (userbars) edif-crackship (crackship andalker et chanelle)
DC : flora constantine (ft. emma watson)
PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 27/11/2020
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Message(#) Sujet: Re: flowers party (eliora #12) flowers party (eliora #12) - Page 2 EmptyMar 28 Nov 2023 - 15:37



flowers party

@Elijah Walker et Channing
avril 2023
Elijah a disparu sans jamais témoigner d'un moindre regret. De la moindre seconde pensée, du moindre manque, du moindre désir de revenir sur ses pas. Il est parti, fier et le sourire aux lèvres, vivre ses rêves comme Lexie et lui avaient toujours su qu'il le ferait un jour - pas que cela les ait empêché de croire être suffisants pour l’en dissuader. Elijah est parti et vingt ans durant, Channing a vraiment cru qu'il était heureux - et il ne doute pas, même maintenant, que son ainé l'ait été au moins à certaines périodes. Mais à son aveu, glaçant et impensable, toutes ses certitudes quant à la vie qu'il a mené jusque lors s'effondrent. Leur famille a toujours été dysfonctionnelle - et ce depuis des générations, les enfants continuant de perpétuer ce qui semble être une véritable malédiction quant à savoir comment s'épanouir. Lexie se drogue, lui également bien qu'à l'adrénaline du bitume et celui de chevaux par centaines, et Elijah aussi - Elijah aussi. Parti vivre sur un autre continent, suivre les études pour le métier de ses rêves, réussissant partout où il s'essayait - comment avait-il pu atteindre l'overdose ? Les apparences étaient trompeuses, Channing le savait mieux que quiconque, mais l'image de son frère qu'il considérait inébranlable peinait à faire sens devant ses yeux. Il avait, seul et loin des siens, fait une overdose. Il avait frôlé la mort, pour des raisons encore inconnues, et probablement que s'il n'y avait pas échappé Lexie et lui auraient fini par l'apprendre d'une bouche étrangère dont des questions l'étant tout autant se seraient échappées. et l'idée, aussi chimérique soit-elle, lui donnait envie de vomir.

Il l'avait toujours aimé. Lexie et lui étaient les deux seules personnes en ce monde pour lesquelles Channing était prêt à tous les sacrifices. Prêt à tout pour leur venir en aide, prêt à n'importe quoi pour les aider à peu importe ce qu'ils jugeraient pertinent. Et s'il ne leur disait pas souvent - à Lexie car elle avait du mal à l'entendre mais le savait, et à Elijah par fierté, Channing les chérissait pourtant plus qu'il ne s'aimait lui-même. Il avait été blessé par l'absence de son frère, meurtri par une capacité qu'il n'avait pas à se détacher des autres - mais blâmait à présent son orgueil d'avoir été si naïf quant à considérer qu'il avait été le seul à souffrir de cette situation. Les mots du brun font écho en lui et il peine à soutenir son regard sans parvenir à s'y arracher pour autant, souffrant à la simple tonalité de sa voix dont la vulnérabilité fait saigner son cœur. « Il y a six ans, j'ai fait une overdose. (...)  » Lentement, l'héritier se lève pour s'approcher de lui, et tombe tout aussi prudemment à sa hauteur avant de l'étreindre. et s'il cru, une seconde durant, que Elijah se déroberait à son contact, l'inverse se produisit et le cadet réalisa ne pas avoir souvenir d'avoir un jour été serré aussi fort par quelqu'un de son sang. Les mains d’Eli s'agrippent à son haut, ses sanglots redoublent et Channing laisse ses propres larmes dégringoler sur le t-shirt sur lequel sa joue s'appuie tendrement. Elijah a toujours été celui à le serrer lors des tempêtes, à lui changer les idées lorsque les siennes devenaient plus destructrices qu'il ne pouvait les supporter, et ce n'est que l'impression de pouvoir lui rendre la pareille qui enveloppe Channing et lui confère un sentiment de chaleur particulièrement inattendu. De pouvoir, après toutes ces années, pouvoir être là pour celui qui fut un temps l'avait été contre vents et marées pour lui. « Non… tu avais raison sur toute la ligne. J'étais juste pas capable de l'admettre » Son coeur en peine se serre davantage, et s'il ne cherche pas a avoir le dernier mot Channing se contente toutefois de secouer mollement la tête tandis que ses mains, agrippées aux épaules de son frère, les serrent un peu davantage. Sans doute a-t-il raison, peut-être a-t-il tord, cela n'a pas d'importance à ses yeux présentement. « J'avais honte… j'ai honte. Tellement honte » Leur étreinte se desserre et ses yeux noisettes croisent ceux si bleus qui lui font face, ses sourcils se fronçant légèrement sous l'aveu. « Tu n'as pas à avoir honte Eli. Pas avec moi. » précise-t-il sobrement en pinçant ses lèvres dans un sourire qu'il espère à la hauteur pour refléter le soutien et l'amour qu'il lui porte. Ce n'est pas une chose dont il doit avoir honte, pas avec lui. Ses yeux s'échappent aux siens une seconde uniquement pour chercher des mouchoirs sur la table basse et lui en tendre un, les retrouvant sans pouvoir s'empêcher de tressaillir à la demande qu'il lui formule. « Serre-moi encore, s'il te plaît. » Il n'avait jamais offert les meilleures étreintes - il avait longtemps été plus petit et frêle que lui. Mais à présent que les rôles semblent s'être inversés et qu'il le surplombe de quelques centimètres, son corps plus fort que celui fatigué et sensiblement amaigri de son aîné, ses bras viennent se réenrouler autour de ses épaules avec la certitude de pouvoir lui apporter le réconfort auquel il semble désespérément aspirer. « Tu peux pleurer, tu sais. » murmure t'il avant d'encaisser un nouveau coup de poignard au coeur en le sentant délibérément rendre les armes face à ses émotions et se laisser ébranler par ces dernières, le serrant un peu plus fort encore et ce pour autant de temps que nécessaire. Jamais Elijah n'avait pleuré dans ses bras - tout comme ils n'avaient plus été aussi proches depuis des décennies. et si la sensation autant que le moment lui conféraient un sentiment doux-amer, Channing était toutefois gagné d'un soulagement qu'il ne parvenait à s'expliquer.

Se refusant à le lâcher maintenant qu'il lui a explicitement fait la demande de le serrer, Channing reste tout contre son frère en caressant son dos, essayant de prendre en charge tout ce qu'il peut bien supporter - il le débarrasserait volontiers de tous ses maux en les subissant si seulement il le pouvait, même si cela impliquait de les ressentir plus vivement encore. « Je sais que j'ai perdu le droit de te demander quoi que ce soit en t'abandonnant, mais je t'en supplie… Je peux pas te perdre. J'ai besoin de toi. Je regrette tellement tout ce que j'ai infligé…  » Pensait-il vraiment que lui le pouvait ? Murmurant quelques négations réconfortantes contre son oreille, toujours lui-même appuyé contre lui maintenant que leur étreinte se prolonge, Channing déglutit péniblement en expirant d'une manière toute aussi douloureuse. Le grand brun lui fait volontiers croire qu'il a perdu tous les droits à son sujet - la vérité est qu'il n'en a jamais été question, et que Channing s'est toujours simplement rassuré en parvenant à le lui faire croire. Elijah, il y a trente ans comme hier, a sur lui le même ascendant - et l’aura toujours. « Tu es un idiot si tu penses que je veux dire tout ce que je te balance à la gueule au quotidien. Tu devrais le savoir. » Il avait sa façon de se protéger - peu importe soit-elle malsaine et même toxique pour ceux face à qui il barricadait son cœur. Mais cela avait toujours été. « Je m'attends pas à ce que tu me pardonnes. Je sais que j'ai été trop loin. Mais – je t'aime tellement, putain, plus que tout au monde. Je sais que je vous mérite plus, toi et Lexie. Mais je peux pas vivre sans vous. Je peux pas vivre sans toi. » Incapable de faire se calmer ses larmes, Channing encaisse les secousses de son corps sans jamais interrompre les caresses qu'il appuie contre son dos, son propre cœur continuant de se déchirer inexorablement aux paroles qui résonnent à ses oreilles. Il avait attendu et espéré ces mots pendant si longtemps qu'il était incapable de se souvenir ne pas l'avoir fait - Elijah l'aimait. Elijah les aimait, et tenait à eux. Il leur attribuait une place dans son cœur et dans sa vie, et les y considérait. « C'est vrai ? » articule t'il en se redressant juste assez pour trouver son regard, leurs émotions aussi différentes qu'elles sont similaires se confrontant dans l'humidité qu'ils ont accumulé auprès de leurs cils. « Pour la partie où tu dis nous aimer. Où tu dis m’aimer. » précise t'il dans un effort presque surhumain pour parvenir à formuler des mots aussi simples qu'ils ne sont forts. « Parce que si c'est vrai - alors moi aussi. » Les mots restent coincés dans sa gorge, étriqués car ces quelques syllabes ne s'en échappent jamais, et Channing ne sait pas les en faire sortir. « Moi aussi je t'aime. » murmure t’il dans un sourire légèrement triste. « Il n'est pas question de pardon Elijah - mais je suis épuisé de t'aimer plus que tu ne nous aimes Lexie et moi. » avoue-il finalement en se hissant à ses côtés sur le canapé, sans jamais vraiment rompre le confort de leur contact mais l'atténuant malgré lui en rivant son regard sur un point invisible sur la table basse et en se laissant s'affaisser dans l'assise du sofa. « Je ne demande que ça - à ce que les choses soient plus simples et qu'on soit plus proches. Mais t'es tellement compliqué, et moi aussi, et j'ai l'impression que c'est le combat le plus dur que j’ai jamais mené. » poursuit il, ses mains a présent sur ses cuisses tandis qu'il les torture. Et, sans ajouter de quelconques paroles supplémentaires, sa tête vient lentement trouver appui sur son épaule dans un soupir à fendre l'âme, comme s'il parvenait après toutes ces années à se décharger d'un poids qu'il avait ignoré s'être fait si lourd sur ses épaules.
rainmaker



 
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe

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Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
flowers party (eliora #12) - Page 2 IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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POSTS : 2556 POINTS : 470

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

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WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

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ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

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ELETT ✵ boy, when I left you, you were young, i was gone, but not my love. i want you to be happy, free to run, get dizzy on caffeine, funny friends that make you laugh. i know you'll feel the ghost of some memories so warm.

flowers party (eliora #12) - Page 2 Giphy
ELIYA ✵ yes my love, i confess to you - i am only here to break your heart in two. the very flower you chose that day, its only task was to decay. indeed, it's wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light - your loving arms are the true delight.


RPs EN ATTENTE : zoya #5

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Spoiler:

RPs TERMINÉS : elila #1channing #1lexie #1mila #1elila #2zoya #1walkers #1sofia #1eliora #1eliora #2 (au bunyip) rhett #1eliora #3eliora #4eliora #5lexie #3channing #3mila #2gabrielle #1xmas 2022eliora #6eliora #7ji-yoon #1rhett #2zoya #2lexie #4eliora #8naomi #1mila #3zoya #3rhett #3eliora #9blake #1eliora #10 + blake #2dahlia #1rhett #4walkers #3eliora #15eliora #16 (au)channing #6 (au)eliora #11savannah #1eliora #12mila #4zoya #4channing #4

flowers party (eliora #12) - Page 2 Y9oy77A
AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), sillyrabbit81 (gif profil), henrycavilledits (gif signature), mon reuf (le reste)
DC : aucun
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t44193-survival-of-the-fittest-eli
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Message(#) Sujet: Re: flowers party (eliora #12) flowers party (eliora #12) - Page 2 EmptyMar 28 Nov 2023 - 18:55



Flowers Party

@Channing Walker & Elijah Walker
( AVRIL 2023 )



Eli ignorait à quand remontait la dernière vraie étreinte qu'il avait partagée avec son frère. Avant son départ, elles avaient tête si nombreuses qu'elles en étaient venues à se confondre dans ses mémoires lointaines. À l'inverse, depuis son retour, les tensions s'étaient succédées et n'avaient que rarement laissé la place à des moments d'apaisement tout relatif – et lorsque ceux-ci avaient existé, ils avaient systématiquement été dominés par une pudeur qu'ils s'étaient tous deux interdits d'enfreindre, et qui ne leur avaient laissé aucune opportunité de partager un tel moment de tendresse. Ils n'étaient finalement devenus que deux inconnus depuis longtemps perdus de vue, dont les liens de sang n'étaient désormais plus que les seuls à les unir. Leur lien autrefois si fusionnel s'était effacé au profit d'un sentiment d'étrangeté, triste résultante de l'impossibilité de concilier un passé où ils connaissaient tous l'un de l'autre et un présent où leur ignorance était sans limites. En plus d’un an et de multiples tentatives de reconstruire ce qui s’était irrémédiablement abîmé entre eux, ils n’étaient parvenus qu’à s’éloigner de plus belle, incapables de surmonter les murs que les années s’étaient chargées de bâtir entre eux. Une partie de leurs difficultés était certainement imputable à de la mauvaise foi, tant de la part de celui qui peinait à tourner la page que de celui qui était trop pressé de le faire ; mais, au-delà de leur obstination à chacun, il apparaissait surtout que les dégâts essuyés par leur lien fraternel semblaient trop profonds pour céder à leur tentatives de se retrouver. Deux semaines plus tôt, il était apparu que les différends qui gangrénaient leur relation étaient au-delà de toute réconciliation, et les deux frères étaient parvenus à cette même conclusion avec une colère dirigée tant vers l’autre que vers eux-mêmes, bien qu’aucun d’eux n’ait été prêt à envisager ce dernier aspect, trop occupé à blâmer celui d’en face pour la souffrance insoutenable qu’ils n’avaient cesse de s’infliger, faute de parvenir à s’aimer ouvertement.

Aujourd’hui, pourtant, l’amour fraternel qui les unissait semblait enfin avoir remporté la bataille. Eli s’accrochait à Chan avec davantage de détermination que celle qui le raccrochait à la vie, l’enserrant avec l’énergie d’un naufragé qui menaçait de sombrer dans les abysses. Rien n’existait en-dehors des épaules de son cadet, prêtes à supporter leur peine à tous les deux, et autour desquelles s’étaient enroulés désespérément ses bras. Progressivement, l’aîné rendit les armes brandies jusque-là dans un combat acharné contre lui-même, ses démons mais également sa fierté, et il s’autorisa un laisser-aller inédit sous les encouragements de son cadet. Son cadet qui l’encouragea à ne pas laisser la honte avoir raison de lui, qui lui tendit un mouchoir sans lui reprocher de s’être essuyé le nez contre sa manche alors que rien dans leur éducation ne l’y avait jamais autorisé, qui n’hésita pas un instant à l’étreindre une nouvelle fois lorsqu’Eli se résolut à lui en faire la demande, et qui l’autorisa à verser toutes les larmes qu’il avait vaillamment réfrénées jusque-là, bien que de nombreux sanglots se soient déjà échappés de son corps épuisé par tout ce qu’il avait déjà traversé. Eli ne songea pas un instant à se défendre des invitations à la bienveillance remarquable de Chan, et céda tout entier à ces dernières, plus soulagé en sa compagnie qu’il ne l’avait été en plus de vingt ans. Ainsi, les deux frères que tout semblait avoir séparés se retrouvèrent au travers de cette étreinte capable de les rapprocher là où toutes leurs tentatives précédentes avaient échoué, réunis par un amour qui n’était finalement jamais parti, et qui brilla de plus belle en dépit des circonstances déchirantes qui les avaient vus se réconcilier.

En dépit de la lâcheté qui lui était caractéristique, Eli trouva le courage de formuler autant de suppliques que de regrets. À l’instant où les mots franchirent ses lèvres, il prit conscience de l’égoïsme de sa démarche, et malgré la bienveillance témoignée par son frère, il se demanda comment ce dernier réagirait à la requête impossible qu’il avait osé lui faire. Mais à nouveau, Chan parvint à le consoler bien plus qu’Eli estimait le mériter, et les chuchotements réconfortants à son oreille vinrent doucement calmer les hoquets qui secouaient ses épaules. Eli renifla doucement et laissa échapper un rire faiblard lorsque son frère lui révéla la stratégie atrocement crédible qu’il avait mise en place pour garder un ascendant sur les caprices que l’aîné s’autorisait régulièrement en sa présence, et il secoua doucement la tête avant de souffler à son tour : « Je suis sacrément idiot, alors. » Au fond de lui, il avait toujours voulu se convaincre de ce que Chan venait de lui admettre – mais il n’y était jamais réellement parvenu, précisément parce que son cadet avait toujours eu raison sur toute la ligne en le confrontant à ses défauts les plus honteux. Sans avoir voulu y croire, il y avait toujours cru, à ces piques impitoyables qui n’avaient rien de délirant, quand bien même il s’en était toujours défendu avec ferveur. Et si les mots de Chan le réconfortèrent quelque peu, il ne put s’empêcher de lui exprimer toute la culpabilité qui continuait de le ronger et que son cadet avait, consciemment ou non, continué d’entretenir à juste titre depuis son retour à Brisbane et les nombreuses altercations qui les avaient opposés au cours de la dernière année. Il ne put s’empêcher de lui déverser ce qu’il avait sur le cœur, désespéré de l’entendre le rassurer davantage sans être certain d’obtenir ce réconfort en s’aventurant sur une pente qu’il savait glissante. Son cœur battait la chamade en dépit des caresses réconfortantes que Chan prodiguait de manière rythmique contre son dos, et si Eli savait que son frère ferait le nécessaire pour le ménager en raison de la fragilité qu’il exhibait sans plus aucune pudeur, il savait également qu’il ne se priverait pas de lui refléter la vérité même si celle-ci devait être douloureuse.

La réaction de son frère ne tarda pas à se faire connaître, même si la fraction de seconde qui la précéda sembla durer une éternité. Eli relâcha instinctivement la force de son étreinte en sentant Chan se reculer légèrement, et son regard azur se fit confus et désarçonné en retrouvant les prunelles noisette de son frère, avec lesquelles la confrontation directe vint éveiller un soupçon de gêne suffisamment puissant pour qu’elle se reflète dans son regard. « Quoi ça ? », demanda-t-il bêtement, comme s’il avait déjà oublié ce qu’il venait de lui dire, soudain arraché à l’état de transe qui semblait s’être emparé de lui le temps de leur étreinte et qui lui avait permis de rabattre toutes les barrières habituellement érigées autour de ses émotions les plus intimes. Le malaise et la timidité ne semblaient toutefois pas lui être réservés, car Chan trahit la même maladresse en explicitant la question qu’il venait de lui poser. Eli fronça légèrement les sourcils, encore plus déboussolé lorsqu’il comprit à quel sujet son frère lui avait demandé confirmation. Il entrouvrit la bouche, s’apprêtant à confirmer son propos avec une précipitation qui ne fut interrompue que par l’effort manifeste que mettait en œuvre Chan pour aller au bout de son idée, et finit par presser les lèvres l’une contre l’autre pour s’empêcher de le couper. Ses yeux s’exprimèrent toutefois à sa place, véritables miroirs de son âme là où ils ne trahissaient habituellement qu’une légèreté souvent trompeuse. Dans ses iris brillaient tant l’incrédulité éveillée par les doutes de Chan et la sincérité liée à la déclaration qu’il venait de lui faire. Ils s’humidifièrent une nouvelle fois lorsque son cadet lui réciproqua finalement ces quelques mots qu’ils ne s’étaient pas dits depuis bien trop longtemps, et dont ils n’avaient peut-être pas saisi pleinement la portée à l’époque où ils avaient été suffisamment proches pour se les dire. L’exercice était visiblement tout aussi étrange qu’inhabituel pour Chan qu’il ne l’avait été pour Eli, qui perçut nettement la difficulté avec laquelle il s’était exprimé. « Bien sûr que je tiens à toi. J’ai jamais autant tenu à personne qu’à toi. Et je suis désolé de t’avoir laissé croire le contraire », lui répondit-il en lui rendant le sourire triste qu’il lui esquissa, aussi pudique qu’il n’était soulagé par la déclaration maladroite mais sincère qu’ils s’étaient faites. Leur étreinte finit par se rompre et Eli garda le regard rivé sur Chan alors que celui-ci prit place à ses côtés, le cœur serré par la lassitude manifeste sur ses traits brusquement tordus par la fatigue que lui inspiraient tous leurs déboires. « Je… », commença-t-il misérablement, sans savoir quoi répondre au triste constat fait par Channing quant à l’impression d’inégalité dans l’amour qu’ils se portaient l’un à l’autre. Un soupir franchit ses lèvres alors qu’il ne se reconnaissait que trop bien dans la frustration et le découragement exprimés par son cadet. « Je sais pas pourquoi c’est aussi dur », admit-il tristement, soudain trop gêné que pour savoir quel geste de réconfort il pouvait bien lui témoigner afin de remédier à la distance qui semblait, à nouveau, s’insinuer entre eux en dépit de sa volonté. Ses entrailles se nouèrent péniblement à l’idée de les voir une nouvelle fois rebrousser chemin après le rapprochement inédit dont ils venaient de faire preuve. Mais Channing le surprit une nouvelle fois en posant sa tête contre son épaule, et Eli n’attendit pas un instant avant d’entourer ses épaules de son bras, les renvoyant à une scène toute particulière qu’ils avaient partagée dans ce même appartement, et dans des circonstances plus houleuses mais tout autant chargée de l’amour meurtri qu’ils ignoraient comment se porter après tout ce qu’ils avaient traversé. « Mais on peut pas baisser les bras, d’accord ? », murmura-t-il, la gorge nouée. « Je sais que t’as l’impression que ça m’importe moins qu’à toi, mais je te promets que c’est pas le cas. » Les lèvres pincées, il refoula péniblement l’émotion qui menaça de le submerger, soudain gagné par le sentiment qu’il lui incombait à nouveau de prodiguer du réconfort comme il l’avait toujours fait, plutôt que de le recevoir comme c’était le cas maintenant. Les instincts qui l’avaient toujours gouverné s’éveillèrent brusquement alors qu’Eli prenait conscience de la vulnérabilité de son frère, qui vint aussitôt supplanter la sienne, moins forte que les réflexes protecteurs qu’il avait toujours suscités en lui. « Viens là », lui chuchota-t-il, guidant Chan d’un mouvement prudent pour l’inviter à s’allonger à côté de lui, la tête sur ses genoux. Près de trente ans s’étaient écoulés depuis la dernière fois qu’ils s’étaient retrouvés dans cette posture, dont leur adolescence avait autrefois eu raison. Précautionneusement, il s’autorisa à dégager les mèches du front de son cadet, tandis que son autre main se referma tendrement autour de son épaule, sur laquelle il traça de petits cercles du bout du pouce. « Je pense qu’il n’y a pas eu un jour pendant toutes ces années où je n’ai pas pensé à Lexie et à toi – sauf peut-être les fois où j’ai été trop explosé pour penser à quoi que ce soit. Ça ne change rien à mon absence, je sais », murmura-t-il, la voix enrouée par l’émotion, le regard perdu au loin, à nouveau gêné et pudique en dépit de la proximité physique qu’ils s’autorisaient. « Mais… maintenant que j’ai une chance de vous retrouver… je te jure, Chan, sur ma vie, que plus jamais je vous lâche. Quoiqu’il arrive. Et je te le prouverai, même si ça doit prendre des années. »

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❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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