Jordan ♣ Do you want some food ?

Do you want some food ?

@Jordan Fisher (et @Birdie Cadburry si elle veut débarquer :l:

) ft. Maritza Gutiérrez

Maritza avait passé une bonne partie de sa journée chez Jordan et Birdie. Leur nouvelle maison était bien plus grande que leur ancien appartement et il lui avait donc fallu plus de temps pour la nettoyer. L'endroit était magnifique. La décoration était élégante et simple. La modernité s'alliait parfaitement avec le bois qui parsemait les pièces. Le parquet qui recouvrait les sols était particulièrement beau mais il avait donné du fil à retordre à la mexicaine. Pas question d'abîmer un si beau plancher. Elle avait donc fait bien attention lorsqu'elle avait passé le balai et qu'elle l'avait nettoyé. Maritza savait ce qu'elle faisait, depuis le temps qu'elle s'occupait de faire le ménage, elle avait acquis de nombreuses techniques. Même si c'était loin d'être une fierté à ses yeux, elle savait parfaitement ce qu'elle faisait lorsqu'elle nettoyait n'importe quelle surface, elle ne commettait donc jamais d'erreur.

La journée s'était passée de manière tout à fait normale. Maritza avait récuré le moindre recoin, s'était assurée qu'aucune poussière ne traîne et avait même pris le temps de laver les – nombreuses – vitres du logement. Au milieu de l'après-midi, alors qu'elle allait partir, elle avait ouvert le frigo pour s'assurer qu'il était propre. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle constata qu'il était presque vide. Elle avait froncé les sourcils et refermé la porte. Les jeunes ne savaient plus comment se nourrir. Elle se doutait que le couple devait avoir une vie active débordante et sans doute n'avaient-ils pas eu le temps de faire les courses. Un sourire avait glissé sur son visage alors qu'elle prenait la décision de remplir leur frigo. Quelques courses ne leur feraient pas de mal et au moins la matriarche serait rassurée de savoir qu'ils avaient quelque chose à manger. Elle avait donc pris une petite heure pour faire quelques achats et lorsqu'elle était retournée chez eux, elle en avait profité pour préparer un plat mexicain à base de bœufs et de légumes.

Comme à son habitude elle chantonnait lorsque la porte du domicile s'ouvrit. Le soleil était lentement en train de se coucher alors que Maritza terminait de mettre la table. Le plat qu'elle avait concocté mijotait, et une agréable odeur embaumait la maison. Les cookies aux pépites de chocolat cuisaient quant à eux dans le four. Elle releva la tête en croisant le regard de Jordan et tendit les bras en direction de la table qui était dressée : « Surprise ! » s'exclama-t-elle avec un grand sourire. Elle contourna la table, s'approcha du garçon et lui dit avec enthousiasme : « Je me suis dit que vous n'auriez sans doute pas le courage de cuisiner avec Birdie. Vous devez être épuisés par votre journée, j'en ai profité donc. » Et elle découvrit une nouvelle fois toutes ses dents. Elle espérait qu'ils aimeraient ce qu'elle leur avait concocté parce qu'elle l'avait fait avec son cœur.

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Dernière édition par Jordan Fisher le Mer 17 Jan 2024 - 17:53, édité 2 fois

Tu passes la journée en répétitions avec Nicholas, tu prends ton pied. Ces jours ci sont synonymes de bonheur intégral. Ca a absolument tout à voir avec les partitions que tu as eu pour ton anniversaire oui oui. Tu n’as pas fini de t’en imprégner, car c’est exactement ça le terme. Tu veux les jouer toutes jusqu’à ce que tu puisses le faire même en dormant. C’est ce qui s’est passé avec la toute première que tu avais reçu de la part de Maggie. Ta grand-mère. Qui aurait cru que renouer avec ta grand mère paternel t’aurais apporté autant de cadeaux du ciel. Le côté Fisher de la famille, tu l’as toujours vu d’un mauvais oeil car lié directement à ton géniteur. Mais Maggie a malheureusement eu droit au même traitement que toi vis-à-vis de ton père. Il l’a coupé de sa vie quand tu étais encore qu’un tout petit garçon. Tu n’avais aucun souvenir de Maggie quand vous vous êtes retrouvés, mais elle t’a raconté qu’elle t’a gardé souvent quand tu étais bébé. Tu donnerais beaucoup pour comprendre les tréfonds du cerveau de ton père. Pourquoi il a coupé sa propre mère de sa vie. Il avait l’air d’être une personne très bien constitué quand on ne savait pas son passé qui le lie au décès de Ashley Fisher.

C’est avec de la musique plein la tête que tu rentres chez toi, tu as pris ta voiture pour aller aux répétitions. Tu as de la chance de ce côté là, ils ne font pas ça en centre ville. Tu as bien moins peur de conduire quand tu n’as pas à être au coeur de Brisbane. Quand tu passes le seuil de ta maison, les bras chargé d’un étui à guitare et d’un autre avec un clavier, tu n’as qu’une idée qui tourne en boucle dans tes pensées : jouer quelques morceaux au piano en attendant le retour de Birdie. Sauf que tu vois la lumière et tu sens l’odeur du propre, tu te souviens donc que Maritza est passé ici aujourd’hui, en plus ça sent les cookies, tu te dis que Birdie a dû pâtisser et- « Surprise ! » S’exclame la voix de Maritza. Un sourire large se forme sur ton visage tu prends la parole alors que tu poses tes instruments contre le mur de l’entrée. « Hey, salut. » Car tu ne l’as pas vu. Elle a un double des clés. Tu comptes installer une alarme dans un futur proche pour te sentir encore plus en sécurité dans ta maison. Il y a eu quelques allées venus ces derniers temps car la dépendance a été réparé par quelques ouvriers. Ils ont tous fait du très bon boulot. Tu ne te rends pas compte de ce que Maritza te montre et tu n’as même pas réalisé qu’elle a dit « surprise » et pas « bonsoir ». Ta tête est rempli du piano que tu as envie d’investir.

« Je me suis dit que vous n'auriez sans doute pas le courage de cuisiner avec Birdie. Vous devez être épuisés par votre journée, j'en ai profité donc. » C’est seulement maintenant que tu réalises ce qu’il se trouve sur la table. « Oh wow. » Car c’est tout un repas qui est là. Ton visage qui se tourne aussitôt vers le four qui est encore allumé. Les cookies sont là et c’est eux qui embaume le plus la pièce. « Merci… C’est trop fallait pas. » Tu te demandes où elle a trouvé tout ces ingrédients pour le plat qui est copieux sur la table. « C’est beaucoup trop gentil. Merci. » Tu sais que Birdie va engloutir tout ça avec plaisir. Toi tu vas juste picorer, on te connait. « Ca sent super bon, c’est des cookies ? » Tu demandes alors que tu poses ton sac à dos sur le canapé.

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(#) Sujet: Re: Jordan ♣ Do you want some food ? Mer 17 Jan 2024 - 17:50

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Le sourire que fit Jordan en la voyant l'enchanta alors qu'elle l'observait poser son étui à guitare contre le mur. Par réflexe elle fit un pas dans sa direction pour ranger l'instrument mais s'arrêta net. Elle était là pour nettoyer la maison pas pour ranger la moindre de leurs affaires d'autant plus que quelque chose lui disait qu'iel n’apprécierait pas si elle venait à toucher à sa guitare. Lorsqu'iel la salua, Maritza remarqua rapidement que Jordan était perdu dans ses pensées, sans doute en train de repenser à sa journée de travail ou à ce qu'iel allait faire ensuite. Iel ne remarqua pas tout de suite ce que la mexicaine lui montrait mais la mère de famille ne lui en tenait absolument pas rigueur. Elle se contenta juste de lui expliquer pourquoi elle était encore dans sa maison alors qu'elle aurait dû disparaître bien avant. Elle vit l'exact moment où Jordan prit conscience de ce qu'elle avait préparé. Ses yeux s'écarquillèrent légèrement alors qu'iel restait stupéfait par ce qui se trouvait sur la table. La brune se mordit la lèvre prenant soudainement conscience qu'elle en avait sans doute trop fait et qu'elle dépassait clairement les limites de son job. Elle avait pensé bien faire en agissant de la sorte mais sans doute venait-elle de trop s’immiscer dans sa vie privée. Elle fut néanmoins rapidement rassurée lorsqu'iel la remercia avec gentillesse. Iel ne semblait pas lui en vouloir ou être en colère. « C'est vraiment pas grand chose » murmura-t-elle. Elle adorait cuisiner, avec le temps c'était devenue l'une de ses occupations favorites. Ce n'était pas toujours amusant mais lorsqu'elle le faisait par choix, Maritza prenait beaucoup de plaisir à concocter et à faire mijoter des petits plats.

Jordan observa un peu plus la table et le plat qui était posé dessus puis demanda : « Ca sent super bon, c’est des cookies ? » Le sourire de la mère de famille s'agrandit de plus belle alors qu'elle confirmait avec un hochement de tête : « Ils sont encore au four. » Plus que quelques minutes de cuisson et ils pourraient les sortir. Elle le regarda poser son sac sur le canapé et poursuivit : « Si vous avez trop à manger, vous pouvez congeler le plat en petites portions, ça se garde bien. » L'expérience parlait une nouvelle fois. Lorsqu'elle était débordée, que le travail la submergeait et qu'elle n'avait pas vraiment le temps de s'occuper de la maison ou des repas, Maritza préparait un plat en grande quantité et congelait des portions. Cela permettait à ses enfants de prendre une boîte lorsqu'ils en avaient besoin. Elle finit par regarder autour d'elle et demanda : « Vous vous plaisez ici ? Je trouve l'endroit si reposant. » Elle savait que Jordan avait eu mal lorsqu'iel avait eu un problème dans son ancienne demeure, elle savait aussi qu'iel n'avait pas apprécié de vivre dans un appartement trop petit. Elle espérait qu'iel se sentait désormais à son aise entre ces murs. Elle jeta un coup d'oeil pour surveiller le temps de cuisson puis demanda : « Birdie a ouvert sa boutique ? » Ils en avaient parlé des semaines – mois ? - auparavant mais depuis la Gutiérrez n'en savait pas plus. Est-ce que cette histoire de commerce autour d'Harry Potter avait finalement vu le jour ? Est-ce que cela marchait ?

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(#) Sujet: Re: Jordan ♣ Do you want some food ? Mar 23 Jan 2024 - 18:09

« C'est vraiment pas grand chose » Pour elle peut être, mais pour toi c’est beaucoup. Tu es incapable de faire ce genre de plat car tu n’en as ni l’envie ni la motivation. Tu apprécies quand la nourriture est toute prête car même si tu as du mal à manger en quantité, tu as au moins de la qualité. Quand on te connait on sait que tu te nourris trop de sucrerie. C’est d’ailleurs pour ça que Maria t’apporte des plats tout fait - maison - depuis que tu ne vis plus sous son toit. Ce qu’elle considère pour un repas, pour une personne, te dure généralement une semaine vu ton appétit de moineau.

T’es bien content qu’il y ait des cookies en plus au menu. Ca attire bien plus ton attention que le reste. « Ils sont encore au four. » Tu vas les avoir tout chaud en plus. Y’a un large sourire sur ton visage à cette perspective. Tu te demandes si elle en a fait beaucoup, tu vois pas trop de là où t’es et tu t’imagines pas aller vérifier en ouvrant le four. Tu te demandes juste si Birdie va arriver assez tôt pour qu’il en reste après ton passage. « Si vous avez trop à manger, vous pouvez congeler le plat en petites portions, ça se garde bien. » Tu hoches la tête te demandant si Maria ne lui a pas dit de te faire à manger. Et puis tu te dis que ça doit juste être un truc de mère mexicaine en fait. C’est dans leur ADN. Elles veulent nourrir les gens qu’elles aiment. Elle a beau être ton employée, vous avez une relation de confiance qui va au delà de ça. Tu ne donnerais pas si aisément tes clés à la première personne. « On fera ça ouais, merci. » Tu n’es pas avare de remerciement car c’est toujours très touchant de voir quelqu’un qui prend du temps pour toi comme ça.

« Vous vous plaisez ici ? Je trouve l'endroit si reposant. » Tu hoches largement la tête alors que tu t’approches de Maritza après avoir ôté ton hoodie - ce qui met tes cheveux en bataille un petit peu. « Birdie a ouvert sa boutique ? » Tu confirmes d’un nouvel hochement de tête alors que tu respires à plein poumon la bonne odeur des cookies. Puis tu prends la parole. « Ouais la maison est génial on est très heureux ici. On a mis du temps à la trouver et elle est un peu spéciale, mais c’est exactement ce qu’on voulait et qu’on pensait pas avoir. » Car vous l’avez eu à moitié prix. « Elle était sur un marché un peu différent parce qu’il y a eu un tas de meurtre ici y’a quelques décennies. » Tu ne te souviens pas exactement quand mais dire plusieurs décennies au moins ça sonne assez loin pour pas faire trop flipper. « La boutique de Birdie fonctionne bien, elle a l’air d’apprécier faire ça, je suis super fier d’elle. » Et ça se voit sur le beau sourire qui est sur ton visage. Tu l’aimes fort et ça se sent. « Elle a ouvert à Halloween. » Car c’est une date qui lui tient à coeur et qui fait du sens. Tu aimes qu’elle soit si pointilleuse avec ces détails qui sont pas que des détails en réalité. « Faudra que t’y ailles un jour. Birdie te fera faire le quiz pour savoir dans quelle maison t’es avec le choixpeau magique et tout. » Tu es vraiment un enfant quand tu t’y mets. Mais ouais tu trouves ça kiffant en vrai qu’elle fasse ça à sa boutique si ça la chante.

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Maritza avait visé juste en préparant des cookies. Devant le sourire rayonnant de Jordan, la mexicaine comprit que ces petites douceurs plaisaient vraiment à tous. Alejandro n'était d'ailleurs jamais aussi content que lorsqu'il découvrait qu'elle lui en avait préparés pour le goûter. Jordan était-iel comme son fils ? A vouloir manger le dessert avant tout le reste ? Il y avait de grandes chances pour que ce soit le cas. Elle en profita donc pour lui préciser qu'iel pouvait congeler le plat s'il y en avait trop. Quelque chose lui disait que les cookies n'auraient pas la même durée de survie.

Naturellement, et comme toujours lorsqu'elle se retrouvait en compagnie de Jordan, la conversation dévia. Iel avait beau être son employeur, celui qui lui faisait un chèque à chaque fin de mois, iel n'en restait pas moins que Maritza se sentait à l'aise avec le producteur. Elle ne se sentait jamais rabaissée, n'avait pas l'impression de déranger, mais plutôt celle d'être avec l'un de ses enfants. Elle en profita donc pour lui poser quelques questions sur leur emménagement mais aussi sur la carrière de Birdie. Jordan enleva son pull ce qui fait sourire la mexicaine lorsqu'elle vit ses cheveux en pagaille. Alors qu'iel lui parlait de sa maison, la mère de famille ne put s'empêcher de s'approcher et de glisser délicatement une main dans sa chevelure afin de replacer ses mèches rebelles. C'était plus fort qu'elle. Maman poule même avec ceux qui n'étaient pas ses enfants. Elle souriait alors qu'iel lui expliquait que la maison était spéciale mais elle suspendit son geste lorsqu'elle entendit parler de meurtres. Elle retira vivement sa main des cheveux de Jordan et fronça les sourcils. Des meurtres ? Elle avait du mal entendre. Ce n'était pas possible. Par pur réflexe, et sans même s'en rendre compte, elle se signa, cherchant à obtenir la protection d'un dieu qui l'avait pourtant laissée tomber ces derniers temps. Elle n'eut pas le temps de lui poser de questions sur le sujet que déjà Jordan lui parlait de la boutique de Birdie. « Je suis contente que ça fonctionne pour elle ! » dit-elle avec sincérité. Elle avait toujours été admirative de ces jeunes qui se lançaient sans filet, qui prenaient des risques, qui osaient de nouvelles expériences. Si par le passé elle avait toujours refréné les envies de ses enfants, désormais son point de vue avait quelque peu évolué. « Faudra que t’y ailles un jour. Birdie te fera faire le quiz pour savoir dans quelle maison t’es avec le choixpeau magique et tout. » Un petit rire glissa hors des lippes de la brune qui prit un air faussement boudeur : « Non... Imagine je suis chez les sertenpards... » Elle fronça les sourcils et se rattrapa : « Heu serpentards ! » Elle avait bien compris que cette maison n'était pas la mieux vue. Elle poursuivit néanmoins avec un tendre sourire : « Je passerai tout de même voir sa boutique, mais pas question qu'elle pose son chapeau sur ma tête. » Maritza ne savait pas vraiment de quoi elle parlait mais l'enthousiasme débordant de Jordan l'encourageait à continuer sur la même piste.

Un coup d'oeil jeté à sa montre lui indiqua qu'il était temps de sortir les cookies du four. Elle s'y attela donc, et à peine le plat était-il posé sur le plan de travail qu'une douce odeur de sucre vint chatouiller ses narines. Le chocolat emplissait la pièce. Dos tourné à Jordan, elle hésita quelques instants puis demanda à voix basse : « C'est quoi cette histoire de meurtres ? » Elle essayait de garder bonne figure mais cette histoire ne lui plaisait pas spécialement. Une petite angoisse grandissait en elle et la Gutiérrez se sentait comme oppressée. Peut-être avait-elle mal compris ? Ou alors Jordan lui faisait simplement une blague ? Oui cela ne pouvait qu'être ça. La matriarche ne pouvait concevoir qu'ils aient volontairement acheté une maison dans laquelle des assassinats avaient été commis.

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Le geste maternel de Maritza envers toi est si naturel que tu n’as pas de mouvement de recul. Tu n’es pas le plus friand de contact physique avec les gens dont tu n’es pas le plus proche. Comme quoi, ça prouve que Maritza est bel et bien dans une catégorie plus proche de celle de la famille que n’importe quel autre qualificatif. Faut dire que tu n’as pas eu la chance d’avoir ta mère à tes côtés dans la vie, du coup dès qu’il y a une figure maternel ici ou là, tu prends ce qu’on te donne. Tu absorbes comme une éponge car tu es toujours plus en recherche de ce genre d’affection là. « Je suis contente que ça fonctionne pour elle ! » Elle est même en train d’agrandir les champs des possibles, Birdie. Elle a mis ses articles en vente sur un site internet également. T’es si fier d’elle, tu pourrais le dire non stop pendant trois heures tellement c’est vrai.

« Non... Imagine je suis chez les sertenpards... » C’est ton tour de rire un peu à ses mots. « Heu serpentards ! » « T’étais pas loin. » Tu trouves qu’elle s’y connait bien malgré tout. Tu n’es pas sûr que Maria connaisse les maisons qui figurent dans Harry Potter. « Je passerai tout de même voir sa boutique, mais pas question qu'elle pose son chapeau sur ma tête. » « C’est pas grave si t’es Serpentard. Ca arrive même aux meilleurs. » Tu dis avec un ton très sérieux avant que ton visage ne se fende en un sourire parce que tu n’es pas un si bon acteur que ça en réalité.

Tu suis la cuisinière des yeux alors qu’elle va s’occuper des cookies et tu remplis tes poumons de la merveilleuse odeur. Tu as très hâte de goûter mais tu ne vas pas te jeter dessus. Tu sais que c’est bouillant là. Tu veux pas te faire taper sur les doigts. Tu sais qu’elle le ferait. « C'est quoi cette histoire de meurtres ? » « La maison appartenait a un psychiatre qui a tué pas mal de ses patients et sa famille aussi. Il les a tous enterré dans le jardin. » Tu marques une pause avant de vite reprendre. « Ils ont tous été retiré du jardin et la maison a été rénové, nettoyé de fond en comble. » Tu parles de ça avec tellement d’aisance. Les fantômes ça ne t’effraie pas, au contraire. Certaines des personnes que tu aimes le plus fort au monde sont de l’autre côté de la vie. Tu aimes à penser qu’ils sont avec toi et qu’ils te protègent tous les jours. « T’aurais préféré que je ne dise rien ? » Tu sais pas trop comment elle est en train de réagir à la nouvelle. C’est tellement pas un soucis pour toi que tu oublies que ce n’est pas le cas de tout le monde. Ce genre d’information peut perturber certains. Mais la maison est si belle et pleine de vie, elle va vite passer à autre chose… non ?

@Maritza Gutiérrez

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La légèreté de la conversation sur Harry Potter et la boutique de Birdie avait été de courte durée. Depuis que Jordan avait évoqué cette histoire de meurtres, Maritza ne parvenait pas à penser à autre chose. Le dos toujours tourné au garçon, elle fixait les cookies sans même les voir. La pensée que dans la demeure où elle se trouvait des gens avaient péri de manière non naturelle lui glaçait le sang. Elle aurait aimé que cela ne lui fasse rien, que l'anecdote n'en soit qu'une mais à ses yeux cela ne l'était pas. Ce fut la raison pour laquelle elle ne put s'empêcher de questionner Jordan sur le sujet. Iel ne mit pas longtemps pour répondre et elle comprit alors qu'iel ne mentait pas et qu'il ne s'agissait pas d'une blague lorsqu'iel lui expliqua : « La maison appartenait a un psychiatre qui a tué pas mal de ses patients et sa famille aussi. Il les a tous enterré dans le jardin. » Les doigts de la mexicaine s'agrippèrent au plan de travail alors qu'elle fermait les yeux et se concentrait pour ne pas tourner de l'oeil. Elle était dans un film d'horreur. C'était toujours ainsi que cela se passait. Un jeune couple achetait une maison éloignée de la civilisation, le lieu était magnifique mais une parti d'ombre planait au-dessus. Peu à peu la demeure dévoilait ses secrets et les âmes errantes des défunts venaient s'attaquer aux protagonistes ! Maritza blêmit à cette pensée et l'explication qui suivit n'apaisa ni son trouble ni son stress : « Ils ont tous été retiré du jardin et la maison a été rénové, nettoyé de fond en comble. » Pour être nettoyée, elle avait été nettoyée ! Maritza avait mis tout son cœur à l'ouvrage et maintenant qu'elle y repensait, il y avait bien deux trois choses qui l'avaient chiffonnée durant la journée : un tiroir qui se claque, un courant d'air au niveau de sa nuque, ce genre de détails qui – mis bout à bout – montrait bien qu'elle n'était pas seule. Elle se signa une nouvelle fois, levant les yeux vers le plafond et suppliant par la pensée Dieu de lui venir en aide. « T’aurais préféré que je ne dise rien ? » Elle déglutit avec difficulté, prit un cookie qu'elle fourra dans sa bouche et finit par se retourner face à Jordan. Après avoir avalé une bouchée elle soupira et lui dit : « Non, non, tu as bien fait de me mettre au courant. » Dès qu'elle rentrerait chez elle, elle ferait des recherches pour savoir comment se protéger des fantômes, démons et autres esprits. Si elle devait revenir ici, pas question qu'elle prenne le moindre risque. Se rendant compte qu'elle était en train de manger un cookie qui à l'origine était pour Jordan et Birdie, elle écarquilla les yeux, sentit ses joues rosir et finit par tendre un biscuit à Jordan. Elle en profita alors pour lui demander : « Il n'y a jamais eu de... De phénomènes... Comment dire... » La mère perdait son vocabulaire, cherchait ses mots. La situation était grotesque et elle se sentait quelque peu ridicule de lui demander une telle chose mais il fallait qu'elle sache : « De phénomènes paranormaux ? » Pitié qu'il lui dise non ! Si la réponse était positive, Dieu seul savait comment Maritza réagirait, mais il y avait de grandes chances pour que cela ne soit pas de la meilleure des manières.

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(#) Sujet: Re: Jordan ♣ Do you want some food ? Dim 10 Mar 2024 - 20:58

Tu sens que y’a un truc qui flotte dans l’air et pas forcément dans le bon sens du terme. Tes yeux sur Maritza tu te dis qu’il faut que tu sois un peu plus vigilant sur la transmission de ce détail quant à la maison dans laquelle tu vis. La maison dans laquelle Maritza travaille. Dans laquelle elle se retrouve parfois seule. Tu la vois faire un signe de croix et tu captes que c’est bien un sujet sensible pour elle. Tu espères que ça ne va pas être un problème mais le bien être de Maritza passe avant tout, si elle ne se sent plus de venir travailler chez vous, ça ne sera pas grave. Vous aurez d’autres occasions de vous croiser, tu en es certain.

Tu n’as pas loupé qu’elle a pris un cookie, tu ne vas pas faire le mal poli et te jeter dessus aussitôt même si ça donne très envie. Tu es trop respectueux et même si vous êtes chez toi, c’est de son temps et de sa labeur à elle qu’elle a mis pour les faire. Tu attendras qu’elle t’en propose. « Non, non, tu as bien fait de me mettre au courant. » Tes yeux qui remontent à ceux de Maritza, appréciant de l’entendre dire ça. Tu n’as pas gaffé. C’était une bonne chose au final, même si ça a l’air de lui mettre un petit coup. C’est normal, c’est pas rien ce que tu viens de dire si naturellement. Elle t’a peut être cramé en train de lorgner sur les cookies car en voilà un tendu dans ta direction. « Merci. » Et tu ne perds pas de temps pour croquer dedans et apprécier leur goût délicieux.

« Il n'y a jamais eu de... De phénomènes... Comment dire... » Tu vois bien où elle veut en venir. « De phénomènes paranormaux ? » Tu hoches la tête en avalant ta première bouchée. « Oui on a eu quelques trucs. C’est arrivé plusieurs fois qu’on arrive ici et que tous les placards et tiroirs de la cuisine soient ouverts. Mais ça n’a jamais été au delà de ça. » T’es si relax vis à vis de ça Jordan c’est fou. « T’as eu des trucs aussi ? » Tu retournes la question comme si la conversation était seulement sur un sujet banal alors que pas du tout…

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(#) Sujet: Re: Jordan ♣ Do you want some food ? Lun 25 Mar 2024 - 21:19

Do you want some food ?

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Alors que Jordan venait de prendre un cookie, Maritza mangeait le sien sans grande conviction. Un nœud s'était formé dans son estomac et elle avait l'impression que chaque bouchée qu'elle avalait équivalait à une brique qui tombait dans le fond de son ventre. Cette histoire de maison la terrifiait si bien qu'elle n'avait pu s'empêcher de demander à Jordan s'iel avait déjà vécu des phénomènes paranormaux. Alors qu'elle lui tendait le plat, elle restait accrochée aux lèvres du jeune homme attendant qu'iel la délivre de ses craintes. Malheureusement lorsqu'iel ouvrit la bouche ce ne fut pas pour aller en ce sens, bien au contraire. Lorsqu'elle l'entendit parler des tiroirs de la cuisine, la mexicaine se sentit blêmir. Elle posa rapidement le plat sur la table afin de ne pas le faire tomber alors que sa respiration s'accélérait. Elle ferma les yeux, tentant de retrouver son calme mais c'était peine perdue. Déjà la crise d'angoisse pointait le bout de son nez. « T'as eu des trucs aussi ? » Elle ne parvint même pas à répondre à Jordan qu'elle sentit ses jambes faiblir. « Je crois que j'vais m'évanouir. » articula-t-elle difficilement avant de se laisser tomber sur une chaise. Des points noirs dansaient sous ses yeux alors que subitement elle avait extrêmement chaud. Elle posa ses coudes sur la table et prit sa tête entre ses deux mains. Elle inspira profondément et expira lentement. Elle répéta l'action plusieurs fois avant d'enfin retrouver un semblant de calme.

Soudain, elle prit conscience de ce qui venait de se passer ! Elle était chez Jordan pour travailler et voilà qu'elle se ridiculisait avec sa réaction sans doute disproportionnée. Elle écarquilla les yeux, se leva d'un bond – tanguant légèrement au passage – et balbutia à l'intention du jeune homme : « Je suis désolée... Je... C'est juste que moi aussi j'ai entendu un tiroir claquer... » Et elle détestait l'idée qu'un fantôme ou un esprit ait passé l'après-midi à ses côtés mais ça, elle ne se voyait pas le dire à son employeur. Une chose était certaine néanmoins : Elle ne remettrait jamais les pieds ici... Ou du moins... Pas sans son crucifix ! Elle passa nerveusement une main dans ses cheveux et se cherchant des excuses marmonna : « Je dois être fatiguée, c'est tout. » Comme si cette excuse expliquait le fait qu'elle avait failli tourner de l'oeil quelques minutes auparavant. C'était beau de rêver.

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Plus ça va plus tu te dis que tu n’aurais sûrement pas dû répondre à sa question. Mais c’est elle qui a demandé, tu n’aurais pas pu deviner que sa réaction serait celle ci. Tu essaies de calmer ta conscience parce que tu commences un peu à te sentir coupable de quelque chose que tu n’aurais pu deviner. C’est si simple pour toi de parler de morts et d’esprits comme ça. C’est pas le cas de tout le monde et tu as tendance à l’oublier de ce fait. Tu vois Maritza qui se tient presque au plan de travail et tu sens que c’est vraiment vraiment pas bon signe. « Je crois que j'vais m'évanouir. » Merde. Parce que là c’est sûr que ça va pas du tout. Tu te lèves pour être pas loin d’elle au cas où elle tombe réellement dans les pommes, mais elle s’assoit, ce qui est la meilleure chose à faire. Tu restes à côté d’elle cependant. Son visage caché dans ses mains, elle est vraiment pas bien et tu aimes pas trop ça. Tu voulais pas la mettre mal. Encore moins à ce point là. Tu vois qu’elle inspire, expire pour aller mieux, tu la laisses sans la perturber mais tu restes proche au cas où. « Tu veux un verre d’eau quelque chose ? » Tu veux l’aider à rester consciente.

Tout à coup elle a l’air de redescendre sur Terre et ça va plutôt vite comme elle se lève. « Je suis désolée... Je... C'est juste que moi aussi j'ai entendu un tiroir claquer... » Elle est pas stable sur ses pieds, elle a été trop vite, tu te tiens prêt toujours si faut la rattraper au vol. « Oh. » Tu réalises sa phrase.« Je dois être fatiguée, c'est tout. » Tu fais non de la tête. « T’as pas t’excuser. » Tu lui tires la chaise de nouveau. « Tu devrais te rasseoir, je t’apporte un verre d’eau. » Tu dis, bienveillant alors que tu vas vers le frigo pour prendre une bouteille d’eau. « Si ça peut te rassurer ils font jamais de mal. C’est juste des énergies, des esprits. Si on est pas hostiles envers eux y’a aucun problème. » Tu penses vraiment dire des trucs bien pour la rassurer là. « Mais je comprends si tu veux plus revenir, c’est pas grave. Je comprends que ça soit impressionnant tout ça. » Mais au moins tu as la conscience tranquille d’avoir été transparent avec elle quant à son lieu de travail ici présent. Tu lui apportes un verre d’eau.

@Maritza Gutiérrez

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@Jordan Fisher (et @Birdie Cadburry si elle veut débarquer :l:

) ft. Maritza Gutiérrez

Si les bouffées de chaleur ainsi que les points noirs avaient disparu du côté de Maritza, la mère de famille se sentait encore fébrile et se rendait bien compte qu'elle avait du mal à tenir debout. Elle tenta néanmoins de garder la face et de rester sur ses deux pieds. Elle se sentait pathétique et regrettait de ne pas avoir su prendre sur elle. Se donner en spectacle de la sorte devant Jordan ne lui plaisait absolument pas, bien au contraire. Elle s'excusa platement mais iel la rassura rapidement : « T'as pas à t'excuser. » Elle l'observa tirer la chaise et lui dire avec bienveillance qu'il fallait qu'elle s'assoie le temps qu'iel aille lui chercher de l'eau. Elle fit non d'un signe de tête mais une nouvelle baisse de tension l'obligea à poser ses fesses sur le fauteuil. Alors que Jordan était vers le frigo afin de lui rapporter une bouteille, elle l'entendit lui dire : « Si ça peut te rassurer ils font jamais de mal. C'est juste des énergies, des esprits. Si on est pas hostiles envers eux, y a aucun problème. » Elle déglutit avec difficulté, tentant d'assimiler et de faire le tri dans le flot d'informations qu'iel venait de lui donner. Ce qui choqua en premier la mexicaine fut l'utilisation du pluriel. Si elle croyait ce que lui racontait Jordan, il n'y avait pas un fantôme mais bien plusieurs. Le fait qu'ils ne soient pas méchants ne changeait strictement rien à la situation. Elle était terrorisée. Elle allait ouvrir la bouche mais se ravisa lorsque Jordan poursuivit : « Mais je comprends si tu veux plus revenir, c'est pas grave. Je comprends que ça soit impressionnant tout ça. » Elle releva le visage vivement et répondit sans vraiment réfléchir : « Non pas du tout ! » Elle croisa le regard de Jordan et comprenant que son message n'était pas franchement clair, elle reprit : « Je vais continuer à venir, je saurai gérer. » Elle ne croyait pas franchement en la deuxième partie de sa phrase mais elle se devait de prendre sur elle. Il n'était pas question qu'elle laisse Jordan et Birdie en plan. Elle s'était engagée auprès d'eux pour s'occuper de leur maison et faire machine arrière ne faisait pas partie de son tempérament. Lorsque Jordan revint avec la bouteille, elle le remercia, but une longue gorgée et osa demander : « Ils... Ils font quoi ? J'veux dire, ils ont déjà fait autre chose que les tiroirs ? » Jordan lui avait dit que ce n'était pas le cas mais elle avait besoin de s'en assurer. Piteuse elle poursuivit son interrogatoire : « Ils ont déjà essayé de communiquer avec vous ? » Comme dans les films. Voilà ce qu'elle aurait voulu dire. Le jeune couple était-il déjà rentré chez lui en découvrant des messages écrits sur les vitres ? « Vous n'avez jamais envisagé d'appeler un chasseur d'esprit ? » Sa question pouvait paraître saugrenue mais Maritza la posait en toute sincérité. Elle avait du mal à comprendre comment on pouvait accepter de vivre dans un tel environnement, dans de telles conditions.

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1er gif by Miming in the choir

Cry me a river ♛

You don't have to say, what you did,
I already know, I found out from him
Now there's just no chance, for you and me, there'll never be

❝Cry me a river ; Justin Timberlake❞

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