(logan city :: logements)


Tout est presque prêt pour votre crémaillère. Il ne reste qu’à remettre les petits fours au four pour qu’ils soient chaud tièdes lorsque vous serez tous sur la grande terrasse pour profiter de la soirée. Vous n’avez pas prévu un repas à proprement parler, c’est un dîner apéritif on va dire. Vous avez pas lésiné sur les amuses bouches qui sont bien plus conséquent que de simples chips. Y’a des petits sandwich et autres humus avec des crudités et il y a aussi des olives, des fruits, des pop corn, du chocolat, des bonbons, des crackers, des gâteaux, des cakes salés, de la pizza, des quiches, oui, il y en a à revendre. Vous avez majoritairement commandé dans une très bonne boulangerie qui se trouve à Logan City. Vous avez passé l’après midi à tout mettre en place dans les plats. Les premiers invités ne vont plus trop tarder et vous êtes à présent dans le dressing pour terminer de vous préparer vous. Devant le miroir, Birdie et toi vous êtes debout et elle tient ton iPad dans les mains car tu regardes un tutoriel en même temps que tu es en train de lui tresser les cheveux. Sa teinture noir est toujours là, la douceur de ses cheveux aussi. Tu t’appliques avec tes doigts experts en toutes sortes d’instrument à lui faire les plus belles tresses. Tu as commencé de chaque côtés de son visage pour que ça se rejoigne en une seule tresses sur l’arrière de sa tête. Tu es pour l’instant très satisfait du résultat, tu as presque fini. Tu t’es repris à trois fois au début car ça n’allais pas dans la bonne direction ou tu n’avais pas pris assez de cheveux, ou pas une bonne répartition dans tes mains, mais ça y est, à la quatrième fois, c’est la bonne, tu tiens le bon bout.

Tu demandes de temps en temps à Birdie de relancer la vidéo pour que tu t’appliques à faire exactement comme c’est expliqué et… « Tu as l’élastique ? » Tu lui demandes alors que tu le cherches en même temps. Une de tes mains qui tient la fin de sa tresse. Hors de question que tu lâches prise et que tout se défasses plus ou moins maintenant que cette oeuvre est terminée. Quand elle te donne l’élastique tu le positionnes avec fermeté et y’a un grand sourire satisfait sur ton visage alors que tu observes ton chef d’oeuvre. « Je vais chercher un miroir. » Pour qu’elle puisse voir le résultat de derrière. Une fois le miroir rapporté de la salle de bain juste à côté au dressing où vous vous trouvez, elle pourra voir quelque chose comme ça mais qui fini en 1 tresse derrière. « T’es trop canon. » Tu es si fier de toi, ça fait trop beau. Ton sourire est très large et tu arrêtes pas de la mater.

@Birdie Cadburry

(outfit) Après l’ouverture de ton magasin, tu as l’impression que l’organisation de la crémaillère est bien plus simple. Peut-être parce que c’est Jordan qui a tout géré et que t’as juste fait ce qu’il fallait quand il te le demandait. C’est bien mieux quand c’est dans cet ordre-là ; l’ouverture a prouvé que tu n’es pas faite pour la pression mentale. Même si tu t’en es bien sortie, tu n’as pas envie de remettre ça. Et ça tombe bien parce que ta belle moitié adore planifier, prévoir, organiser et tous les verbes qui sont synonymes à ce type de pratique. Vous êtes vraiment juste faits pour être ensemble, voilà comment la vie te le rappelle gentiment et sans aucune secousse.
Et puis, tu as déjà commencé à mettre des décorations de Noël sans pour autant enlever celles d’Halloween. Les deux univers se chevauchent allègrement, un véritable portrait de L’Etrange Noël de M. Jack qui est un mixte des deux, lui aussi. Par contre, quand tu te décideras à mettre un sapin, là, clairement, la saison de Noël aura vraiment commencée. Pour le moment, tu te contentes de ressortir tes livres de recettes et t’as d’ailleurs fait, la veille, des biscuits en forme de sapin et de bonhommes que tu t’es amusée à glacer ce matin. Tout le reste vient de la boulangerie mais tu as voulu mettre ta petite touche perso - et t’as vraiment l’esprit qui se met sur un autre mood quand novembre arrive. C’est le printemps, l’été qui approche, c’est doux, c’est joyeux, ça t’euphorise et ça te met dans un bel état d’esprit.

Dans votre dressing, tu commences à t’impatienter.
“T’as fini ?”
“J’ai mal aux bras.”
“T’y arrives ?”
“Aieuh!”
“Bon, t’arrives à quelque chose ou pas ?”

Ca fait un moment que ton partenaire tente de te faire la coupe que vous voyez à l’écran mais tu commences à trouver le temps long, même si ses caresss font un miracle sur ton cuir chevelu qui en frissonne jusqu’à la racine des pieds. Sauf quand ça tire un peu trop, ce qui te fait penser à ta mère qui te faisait ce genre de tresses plaquées contre le crâne. Il y a fort longtemps de ça. « Tu as l’élastique ? » “Ah!” C’est une bonne chose et tu le lui donnes sans attendre plus. « Je vais chercher un miroir. » Enfin tu peux poser cette foutue tablette ; t’exagères même à étendre tes doigts comme si t’en as vraiment souffert le martyr. « T’es trop canon. » Tu te penches pour mieux voir ce que Jordan a fait, une main se levant sur tes cheveux, un sourire s’étirant sur tes lèvres. “T’es trop doué.” Que tu rétorques en le pensant car c’est la pure vérité. “J’arrive jamais les coupes que je vois. Trop compliquées pour moi.” Tu n’as pas la patience ni la coordination. Pourtant, tu pourrais l’avoir vu que tu fais de la couture mais autant dire tout de suite que tu n’as pas envie. Tu te tournes vers lui pour aller embrasser ses lippes. “Merci, mon caneton sucré.” Et tu l’embrasses une nouvelle fois parce que tu peux. “Arrête jamais d’être aussi doué de tes mains.” Clairement, t’as le regard qui brille et le sourire qui est malicieux alors que tu l’embrasses encore. Ses mains sont des dons du ciel, oui oui. Ses doigts font des merveilles, t’en doutes plus mais c’est toujours agréable de le remarquer.

“T’as fini ?”
“J’ai mal aux bras.”
“T’y arrives ?”
“Aieuh!”
“Bon, t’arrives à quelque chose ou pas ?”

Elle t’attendrit avec son impatience et ça c’est clairement le signe ultime de ton amour pour elle. Tu as la patience qu’elle n’a pas. Vous êtes incontestablement le ying et le yang. Tu sais que tu peux y arriver à faire ces jolies tresses dans ses jolis cheveux et tu ne veux pas lâcher l’affaire. Tu persistes malgré tout et arrive à bout de ta labeur sur la plus belle tête du royaume.  “Ah!” Elle est plus rapide que le flash à te donner le dernier accessoire et tu lui montres le résultat. “T’es trop doué.” T’es pas peu fier c’est clair. Le sourire sur ton visage est si beau. “J’arrive jamais les coupes que je vois. Trop compliquées pour moi.” Vous allez cueillir les lèvres de l’autre en même temps, c’est mignon. “Merci, mon caneton sucré.” Ton sourire qui se fait encore plus beau sur ton visage. Une fois de plus, tu vas cueillir ses lèvres et elle aussi. C’était si dur de ne pas l’embrasser pendant la demi heure que ça t’a pris de la coiffer ? On dirait bien oui. “Arrête jamais d’être aussi doué de tes mains.” Ton petit coeur qui bat plus fort alors que vous vous embrassez pour la n-ième fois. « Arrête jamais d’être la plus rayonnante. » Elle est un soleil même en brune. Tu vas l’enlacer de tes deux bras pour l’embrasser encore un peu alors que… Ding dong. La sonnette retentit. « Quel beau timing. » T’es tout content de toi, même si t’as pas envie de la déloger de tes bras. Vous aurez tout le temps plus tard de vous bisouiller d’avantage.

****

Après avoir laissé Birdie faire la visite avec toutes les histoires qui vont de concert (elle le fait objectivement beaucoup mieux que toi). Tu as l’impression de la revoir quand elle bossait à l’escape game il y a de très longs mois de ça. Dans son élément à faire le show avec tout l’entrain, la passion et l’amour du monde. Vous vous retrouvez sur la grande terrasse car il fait bon, l’été approche à grands pas. La tempête est encore bien loin. Vous avez acheté une grande table d’extérieur dont les pieds sont réglables en hauteur (oui vous vous êtes fait plaisir) et aujourd’hui, elle est à un niveau bien bas. Vous avez mis des coussins partout par terre et vous êtes littéralement tous par terre à manger, discuter. La cuisine juste à côté de la terrasse (ce qui était ton argument numéro uno pour ne pas que vous prépariez tout ça dans le jardin en bas, trop d’allés retours). Tu fais toi même les petits allés retours jusqu’à la cuisine quand besoin est. Tu es un hôte de qualité, tout comme ton oiseau, mais tu veux lui épargner de trop courir partout sachant qu’elle se fatigue déjà avec ses semaines au local, tu veux qu’elle profite au maximum. Evidemment vous avez prévu de l’alcool même si tu n’en bois pas et tu t’es pris de champomy pour trinquer avec tout le monde. Tu sers le champagne assez rapidement parce que y’a pas besoin d’attendre la fin de la soirée pour fêter votre nouvelle maison. Tu mets une coupe devant Julia comme tout le monde et tu ne remarques pas ce qu’elle en fait avec. Quand tu sers une deuxième tournée de champagne, là tu te rends compte que son verre n’a pas été touché. Hmmm? Tu trouves ça étrange la connaissant. Oh my god. Car tu as peut être compris.

****

Birdie file à l’intérieur à un moment donné et tu la suis, l’air de rien. Ta main qui glisse dans son dos car tu as juste envie de la toucher, ça fait trop longtemps oui oui. Accro va. « T’as remarqué que Julia n’a pas bu d’alcool. » Tu lui demandes car c’est très révélateur.

« Arrête jamais d’être la plus rayonnante. » C’est le sourire de la jeune femme qui accueille ce joli compliment en même temps que l’énième baiser qu’ils échangent. Jordan commence même à l’enlacer contre lui et Birdie pourrait vite croire qu’ils auraient le temps pour quelques plaisirs lubriques quand- Ding dong. Mon dieu, cette sonnette. Il va falloir qu’elle songe à un thème plus joyeux et plus unique. Genre la musique de Disney. « Quel beau timing. » La jeune femme n’est pas du même avis, ne le cachant même pas avec sa moue boudeuse. “Viens, on répond pas.” Qu’elle tente sournoisement. Mais Jordan n’est pas du même avis et c’est lui qui file ouvrir la porte aux invités. “Pff pff.” Birdie râle sous sa barbe en se regardant une dernière fois dans le miroir du dressing pour être sûre que sa tenue était bien. Evidemment qu’elle l’est puisque c’est elle qui l’a faite.

******

L’installation a été des plus rapides, des plus efficaces et des plus cosy. Birdie est bien contente d’avoir acheté bien plus de coussins qu’il n’en faut vraiment mais aujourd’hui, ils servent tous pour accueillir le fessier de tous les invités qui ont répondu à l’appel. Elle n’a pas été la dernière à faire le tour de la bâtisse, à raconter les histoires de chaque pièce, en en rajoutant un peu ici et là, en exagérant un peu quelques détails. Mais les expressions ne manquaient pas de la faire sourire encore plus. C’est à elle, tout ça. Et à Jordan, qui se conduit comme l’hôte et le fiancé le plus serviable du monde - elle n’en a jamais doutée mais c’est toujours plaisant de le remarquer. Y’a même du champagne ; malgré qu’elle ait proposé à Jordan de s’en occuper, son partenaire a souhaité le faire malgré tout. Elle parle à tellement de monde, elle s’amuse beaucoup et le champagne est bon, oui oh oui qu’il est bon. Elle se demande s’il y a une deuxième bouteille parce qu’il est bon à ce point. Simon fait même un petit discours à la con comme l’idiot qu’il est.

Puis elle se rend compte qu’il y a les cookies qu’elle a mis il y a quelques minutes à aller sortir du four ; la voilà donc en train de se diriger vers l’intérieur de la maison pour éviter que ses pauvres gâteaux ne crament. Ca serait carrément malheureux, pour elle, la reine des cookies de Noël. « T’as remarqué que Julia n’a pas bu d’alcool. » Birdie n’a pas entendu son amoureux la suivre, aussi sursaute-elle un peu quand elle l’entend autant qu’elle le sent. “Ah ouais ?” Elle jette un coup d'œil furtif vers la table dehors mais Julia est hors de sa vision. “Merde alors, j’ai même pas fait attention… Y’a pas vraiment de raison pour qu’elle ne- Oh.” La réalisation lui saute (enfin) à la figure et son expression en est des plus adorables. “Putain, tu penses que c’est ce que je penses ?” Le visage grave, les yeux ronds, Birdie n’a pas besoin de le dire pour que Jordan sache ce qu’elle pense. Parce qu’il le pense aussi, forcément. Pour avoir noté ça. “Oh merde alors.” Qu’elle souffle. Presque plus choquée de n’avoir rien remarqué que par la potentielle révélation.

Ta main qui reste dans son dos parce que vous êtes pas assis côte à côte dehors et t’es en manque de sa personne oui. “Ah ouais ?” Tu confirmes d’un hochement de tête. Tu la vois qui jette un coup d’oeil dehors. “Merde alors, j’ai même pas fait attention… Y’a pas vraiment de raison pour qu’elle ne- Oh.” Toi qui ne boit plus, tu remarques toujours qui boit ou non. Même quand ils essaient d’être discret. Tu hoches la tête en regardant Birdie qui vient de comprendre. « Oui. Oh. » “Putain, tu penses que c’est ce que je penses ?” Tu hoches la tête. « Je pense que c’est ce que tu penses. » Tu confirmes avec un nouvel hochement de tête.

“Oh merde alors.” Tu continues d’hocher la tête parce que, même réaction. « Ca fait tellement cliché. Ils viennent tout juste de se marier et elle est déjà enceinte. » Tu parles sans savoir mais c’est parce que tu es beaucoup trop sûr de toi. « Et elle t’a rien dit ? Ca doit être récent. » Tu fais les questions et réponses. Tu n’imagines pas Julia ne pas en parler à Birdie. « Peut être qu’elle compte pas le garder. » Tu dis ce qui te passe par la tête car comme vous ne savez rien, tout est possible en réalité. « Je lui ai pas trop parlé ce soir, elle a l’air comme d’hab ? » Tu demandes à ton oiseau alors que ta main dans son dos est à présent sur ses fesses. Elle ne fait pas du tout ce qu’elle avait prévu de faire car tu l’as accaparé avec ton information qui n’en est peut être pas une, mais c’est un fait en tout cas. Elle n’a pas touché à sa coupe de champagne et ça ne lui ressemble pas. « Peut être que Simon sait. » Tu ajoutes alors que ta main est maintenant en train de pétrir le beau cul de ta fiancée. Tu prends juste ta dose avant que vous ne retourniez incessamment sous peu dehors avec tout le monde.

« Oui. Oh. » Merde alors. Elle serait avec un alien dans le bidon et personne ne l’aurait cramé jusqu’à maintenant ? Mais nan. Birdie se rappelle que Zoya lui avait parlé des trois mois d’attente au début, pour éviter de porter l’œil ou quoi. Est-ce que Julia est dans ces trois premiers mois ? D’autant que son amie a une bonne descente, y’a pas vraiment d’autres raisons valables pour qu’elle ne touche pas sa coupe. Ça t'en bouche un coin de voir que oui, les gens autour de toi tombent enceintes. C’est une réalité qu’il faut accepter, même si c’est la réalisation qui lui fait buguer le cerveau. « Je pense que c’est ce que tu penses. » Et Jordan confirme ses pensées sans que personne n’ait besoin de les formuler - c’est beau, ça. Ils partagent peut-être pas de gosse avec leurs gènes mais ils partagent le même esprit faut croire. Surtout certains points. “C’est… Dingue.”

« Ça fait tellement cliché. Ils viennent tout juste de se marier et elle est déjà enceinte. » Voilà que la main part dans un geste réprimandant contre le torse de son amoureux des prés. “Jor…” Qu’elle commence à souffler. “Sois pas dans le jugement.” Même si c’est cliché, c’est pas eux que ça regarde. Julia n’a jamais parlé d’enfants - enfin, elle l’a évoqué, bien sûr, mais elle avait envie de profiter encore un peu de sa vie avant. « Et elle t’a rien dit ? Ça doit être récent. » “Si je l’avais su, je te l’aurai dit.” Dit-elle comme si c’est l’évidence même. Birdie n’a quasiment aucun secret pour Jordan, rien ne lui vient à l’esprit en tout cas, il sait absolument tout, même le pire. Enfin… Il ne sait pas qu’elle va parfois faire des courses de bolides. De temps en temps. Ca, c’est un secret à garder à tout prix, même la petite fée d’Elimbah le sait. Mais quelqu’un enceinte ? C’est pas un secret de polichinelle. « Peut être qu’elle compte pas le garder. » Et la main repart, sur son bras cette fois. Le bougre serait capable d’en redemander plus! “Ou alors c’était juste pas prévu.” Y’a beaucoup de grossesses pas prévues autour d’eux après tout. Zoya en pôle position. C’était ni prévu ni espéré. « Je lui ai pas trop parlé ce soir, elle a l’air comme d’hab ? » Elle passe sa langue sur ses lèvres en faisant le débriefing mental dans sa petite tête avant d’hausser les épaules. “Bah ouais. J’ai vraiment rien cramé en tout cas.” « Peut être que Simon sait. » Elle la sent, cette petite main fourbe qui vient flatter son postérieur comme du pain fraîchement pétri. “Je sais pas… Tu crois que je peux demander ? A Julia ou à Simon ? Après, je me rappelle que Zoya m’avait parlé d’une attente de trois mois, si jamais y a des risques ou quoi…” Birdie mord sa lèvre puis l’odeur titille de nouveau son nez. “Les cookies!” Elle s’exclame en fonçant vers le four. Elle manque presque de prendre la plaque à même les mains. “Merde.” Elle jure en prenant les gants. “Si elle en a pas parlé, c’est qu’y a une raison.” Reprend-t-elle en déposant la plaque sur l’îlot. “Ca m’afflige à chaque fois que je constate qu’on est vraiment dans cette génération où l’on peut tomber enceinte. Je m’habituerai jamais. T’aurais vu ma tête quand Zoya me l’a annoncé alors qu’elle était pas censée pouvoir être enceinte… Et encore pire quand elle m’a dit qu’elle voulait le garder!” Elle tâte doucement ses petits bonhommes et ses sapins, l’air satisfaite d’elle. “Mais Chloe est tellement mignonne que je regrette pas qu’elle l’ait fait.” Puis elle relève la tête vers Jordan. “Tu savais que j’ai aidé à son accouchement ? Je me rappelle même pas si je te l’ai déjà raconté ou pas.” Birdie était déjà terrifiée par la grossesse et l’accouchement, autant dire qu’après avoir été témoin de cette étape, ça lui donne tout sauf envie d’y passer.

“Jor… Sois pas dans le jugement.” Tu te fais réprimander et ça te surprend un peu qu’elle n’aille pas dans ton sens. Même si c’est son amie, ça reste cliché cette succession si rapide. T’es juste objectif par rapport à elle. Vous continuez de spéculer dans votre coin, réfléchir à vos conclusions sans aucune informations autre que celle de la coupe de champagne intouchée de Julia. “Bah ouais. J’ai vraiment rien cramé en tout cas.” Et pas d’autres information visiblement.

“Je sais pas… Tu crois que je peux demander ? A Julia ou à Simon ? Après, je me rappelle que Zoya m’avait parlé d’une attente de trois mois, si jamais y a des risques ou quoi…” T’as semé la graine, tu sais que Birdie va faire le reste, elle est curieuse de ces choses là, mais elle a l’air d’hésiter.  “Les cookies!” Ses jolies fesses se défont de tes mains car elle file pour choper le contenu du four. Tu continues de la mater car elle est toujours un pure plaisir des yeux. Tu en oublies la conversation oops. “Si elle en a pas parlé, c’est qu’y a une raison.” Ah oui. Ca. « C’est certain. » Ca tombe sous le sens. Elle a l’air en train d’essayer de se rassurer et pas se sentir rejeter, c’est ce que tu supposes. “Ca m’afflige à chaque fois que je constate qu’on est vraiment dans cette génération où l’on peut tomber enceinte. (…) ” Birdie qui a l’air de tomber de haut à chaque fois qu’on lui annonce une grossesse. “Mais Chloe est tellement mignonne que je regrette pas qu’elle l’ait fait.” Chloe doit sûrement regretter elle vu comme sa mère est pas stable. Mais ça se ressentira plus tard ça, les trauma de l’enfance. Tu te gardes bien de dire tout ça à voix haute. C’est pas tes affaires, mais tu as toujours une sensibilité particulièrement forte envers les enfants qui à ton avis sont pas beaucoup pris en considération à certains moments de leurs vie.

“Tu savais que j’ai aidé à son accouchement ? Je me rappelle même pas si je te l’ai déjà raconté ou pas.” Elle retombe dans ses souvenirs, Birdie. « Si jamais tu me l’as dit j’ai oublié. » Les accouchements c’est clairement pas un sujet que tu apprécies, tout comme les grossesses en réalité. Ca te trigger toujours et Birdie a dû le remarquer entre la fois où tu as remis les préservatifs parce que Penny était tombé enceinte par accident et puis juste la simple mention de mettre ses ovules de côté au cas où. Tu vas te placer dans le dos de ton oiseau qui s’occupes des cookies. Tu poses ton menton sur son épaule, tu vas respirer un petit son odeur, dans ses cheveux. « Mon cerveau a dû retirer cette information de ma tête. » Car il fait bien le tri ton cerveau. Il t’aide à garder les choses qui te font du bien à l’âme et ils t’enlèvent le reste. Comme de savoir que Birdie est littéralement la deuxième mère de cette gosse et que Zoya est certainement toujours amoureuse de Birdie. Pas des informations qui t’enchantent. Non. « Je préfère pas que tu me racontes. » Tu ajoutes au cas où ça n’avait pas été assez clair avec tes mots précédents. Tu déposes un baiser sur la joue de Birdie de qui tu n’as pas envie de te détacher nope. T’es bien là.

« C’est certain. » C’est rassurant de voir que Jordan approuve les propos de sa belle. Cette dernière n’aime pas ne pas être mise au courant d'événements importants. Après, ça se trouve que Jordan approuve seulement plus par réflexe qu’autre chose. Ce qui ne serait pas étonnant car il n’est pas aussi curieux que Birdie. Ni aussi informé de certaines choses ; l’ignorance doit être douce. Mais concernant la Cadburn, elle aime savoir. Être enceinte, ce n’est pas rien. Et puis, Julia aurait pu refuser le verre au lieu de ne pas le boire. Ça aurait été peut-être moins visible. Birdie n’en sait rien, il n’y a que des suppositions ; et même si parfois, elle met les pieds dans le plat, là, elle n’a pas envie de forcer la main à son amie si jamais elle croit en ces superstitions de l’attente. Elle-même n’a jamais trop compris à quoi cela servait mais elle n’est pas de ceux qui vont foutre en l’air le folklore populaire, surtout si certains s’y raccrochent et y croient. Simon ne peut pas être au courant si Birdie ne l’est pas. En revanche, Sofia a peut-être plus d’infos. Elle est plus discrète, moins bavarde, elle sait garder les secrets.

L’hôtesse du jour a les yeux sur ses biscuits qui ont l’air parfait, comme souvent quand elle les fait de toute façon. Sans prétention, juste la réalité. « Si jamais tu me l’as dit j’ai oublié. » Elle ne risque pas d’oublier ce moment qui lui est tombé sur la tête sans crier garde. Heureusement qu’il y avait l’ami de Zoya qui était pompier à cet instant, car Birdie aurait pu paniquer voire tourner de l’oeil tellement que c’était assez traumatisant. Il n’y a rien de beau dans un accouchement mais elle a été là pour Zoya et c’est vraiment une des plus belles preuves d’amitié au monde à son sens. « Mon cerveau a dû retirer cette information de ma tête. » Ou alors Birdie ne lui en a jamais parlé. C’est possible car elle n’en parle pas toutes les cinq minutes. Ce n’est pas une scène qu’elle veut revivre dans son esprit. « Je préfère pas que tu me racontes. » La voilà qui roule des yeux. “Ravie de voir que tu t’intéresses à une des expériences les plus meh de ma vie.” Qu’elle ironise. Jordan a toujours cherché à en savoir plus sur elle, à se plaindre presque qu’elle ne s’ouvre pas mais quand elle le fait, il ferme les œillères. “Déjà que ça me terrifiait avant, ça m’a coupé la moindre petite envie que j’aurai pu avoir.” On sait jamais, y’a toujours des miettes qui peuvent persister ; non, non et non. “J’attendrai de voir si elle m’en parle. J’ai pas envie de la braquer.” Qu’elle conclut en revenant sur le sujet de base. La voilà en train de se pencher pour aller chercher la grande assiette qu’elle a sorti pour y mettre les biscuits encore tout fumants. “Tu veux goûter avant tout le monde ?” Elle propose son fiancé en se tournant à moitié, son nez se retrouvant à caresser sa mâchoire.

“Ravie de voir que tu t’intéresses à une des expériences les plus meh de ma vie.” Si elle a envie que tu entames une crise de panique au milieu de votre crémaillère, qu’elle se fasse plaisir. Tu te retiens de dire ça à voix haute et pourtant Jordan, ce serait une bonne chose si elle se rendait compte comment l’étendu de ce que ce genre de récit peut t’affecter “Déjà que ça me terrifiait avant, ça m’a coupé la moindre petite envie que j’aurai pu avoir.” Tu aimes pas entendre ça, car ça rend encore plus réel toutes tes peurs à toi aussi. Tous ces traumatismes que tu as quelque part ancré dans ton corps depuis la première seconde où tu as eu de l’air dans les poumons.

“J’attendrai de voir si elle m’en parle. J’ai pas envie de la braquer.” Tu redescends un peu sur Terre alors que ton nez s’installe un peu plus dans les cheveux de Birdie qui s’affaire aux côtés des cookies. “Tu veux goûter avant tout le monde ?” Elle s’est tournée pour tenter de te regarder et tu vas déposer un baiser sur son visage. Tu tends le bras vers l’assiette pour prendre un cookie avant tout le monde. C’est encore un peu chaud alors tu te détaches de ton oiseau pour aller prendre un essuie tout et pouvoir tenir le cookie sans te brûler à la longue. « C’est pas pour t’ennuyer que je préfère pas entendre ton récit de l’accouchement de Zoya. » Tu te décides à dire enfin. Les non dits vous ont fait beaucoup trop de mal ces derniers temps. Les quiproquo aussi, alors tu ne veux finalement pas laisser glisser ça. Tu veux que vous soyez sur la même longueur d’ondes. Tu t’installes contre le plan de travail, Birdie positionné juste en face de toi. « Je sais d’avance que je me sentirai pas bien si tu me racontes. » Car vu comme elle a l’air d’avoir détester y assister, tu es presque sûr qu’elle t’aurait donné des détails bien graphiques et… Tu préfères être sûr de ne pas en avoir du tout, en refusant d’entendre ça. « C’est pas que je m’intéresse pas à toi. » Voilà la partie la plus importante à ton avis. Tu n’aimes pas qu’elle voit ça de cet oeil là alors que ce n’est pas du tout ça. Il s’agit d’un de tes triggers. « Parce que je m’intéresse à toi plus qu’à tout dans le monde. » Tu dis en croquant enfin dans le cookie et en allant doucement prendre une de ses mains dans la tienne.

Les paupières se ferment sous le baiser que rend Jordan sur ton visage alors que tu lui proposes de tester ce que tu as fait. Sa forme se détache un peu plus de la tienne alors qu’il se penche vers l’assiette et fait son tour pour aller chercher de quoi prendre le cookie sans se brûler. Tu remets du papier aluminium sur le plat en attendant car ils sont toujours meilleurs s’ils sont chauds. Tu te dis que t’aurais dû faire une fondue au chocolat, tiens. Ça aurait été mieux pour tremper dedans. Il n’est pas encore trop tard pour en faire une, pas vrai ? Vous n’avez toujours pas acheté la machine, d’ailleurs ; tu le notes mentalement dans ta tête. Oulà, c’est risqué. Transmets le à Jordan, lui s’en rappelera doublement. L’amoureux transi du chocolat qu’il est.

« C’est pas pour t’ennuyer que je préfère pas entendre ton récit de l’accouchement de Zoya. » Ton attention reportée sur ton fiancé, tu l’observes, intriguée. « Je sais d’avance que je me sentirai pas bien si tu me racontes. » En vrai… Tu ne peux pas lui en vouloir. Même si tu lui en as voulu un peu de ne pas s’intéresser à ce qui a fait partie de ton parcours malgré toi. Les images sont tellement rebutantes que si tu pouvais les effacer, tu le ferai aussi. Mais tu ne peux pas t’empêcher d’avoir été quand même un peu vexée qu’il te stop direct. « C’est pas que je m’intéresse pas à toi. » Ah. T’as un léger sourire qui vient se planter sur ton visage car t’as presque l’impression que Jordan vient de lire dans ton esprit. « Parce que je m’intéresse à toi plus qu’à tout dans le monde. » Une de ses mains vient prendre la tienne et tu la serres en retour, tes doigts s’aggripant au milieu des siens. C’est beau ce qu’il vient de te dire. “Tu dis ça mais ça se trouve, j’ai mis du poison dans les cookies.” T’es tellement conne quand tu t’y mets. T’as juste envie de faire redescendre une potentielle pression - et y en a une, même toute petite. Ton arme de défense quand ce n’est pas l’attaque, c’est l’humour. Tu fais ce que tu peux. Tu souris en allant embrasser son bras. “Je me contenterai de continuer à m’en plaindre auprès de Zoya jusqu’à la fin de mes jours alors.” Après tout, c’est elle qui n’a pas su tenir sa fille impatiente de sortir dans son bidon, hein. “Il est bon ?” Que tu demandes en frottant ton nez contre lui. “On a toujours pas de fontaine de chocolat. J’aimerai bien faire une fondue avec, ça pourrait être sympa. J’ai le temps de faire fondre ton précieux chocolat ? J’ai le droit ?” Ton air malin prouve que tu te fous un peu de lui sur la fin de ta phrase. Jordan est le gardien du chocolat après tout.

Elle se déride au fur et à mesure que tu t’expliques plus en détails et que tu mets un point d’honneur à souligner que tu l’intéresses plus que tout au monde. Elle mêle vos doigts ensemble. Ca fait du bien à ton petit coeur, un geste simple mais qui vaut beaucoup de mots. “Tu dis ça mais ça se trouve, j’ai mis du poison dans les cookies.” Tu portes vos mains jointes à ton visage afin de pouvoir déposer un baiser sur la main de ta douce. « It would be an honor to be killed by you. » Tu es vraiment si morbide Jordan. Tu sais pas si c’est vrai, mais tout ce qui vient d’elle est mieux que tout le reste, alors si tu dois mourir de sa main, c’est en théorie forcément mieux que toutes les autres morts. “Je me contenterai de continuer à m’en plaindre auprès de Zoya jusqu’à la fin de mes jours alors.” Elle embrasse ton bras et tu vas embrasser le dessus de sa tête, délaissant même le cookie pendant ce temps oui. Preuve qu’elle est plus intéressante que tout. Même que le chocolat. “Il est bon ?” Tu fais oui de la tête car tu l’as goûté même s’il n’a pas été englouti comme peut l’être le chocolat en ta présence. « Très bon. » Tu vas d’ailleurs en mordre un nouveau bout.

“On a toujours pas de fontaine de chocolat. J’aimerai bien faire une fondue avec, ça pourrait être sympa. J’ai le temps de faire fondre ton précieux chocolat ? J’ai le droit ?” Ton sourire qui se fait bien plus large, très amusé par ses mots. « T’es sûr que tu veux faire ça maintenant ? On peut se garder la fondue de mon précieux chocolat pour quand ils seront tous partis. » Tu vas déposer un baiser sur le bout de son nez. « Sauf si tu cherches une excuse pour pas être avec nous dehors. » Ca fait un petit moment que vous êtes dans votre coin d’ailleurs là.

Son baiser sur ta main te fait doucement sourire en même temps que Jordan continue à t’attendrir comme il faut. Même sans le faire exprès ; c’est juste son aura et t’es simplement faible car t’es amoureuse. « It would be an honor to be killed by you. » Le sourire s’étire un peu plus car la boutade est réelle, le poison ne l’est pas, évidemment. Tu secoues la tête. “I would prefer to kill you while kissing you. Like some kind of death kiss.” Et ça serait sûrement pour une très bonne raison à ton avis, une raison que tu ne trouves pas pour l’instant. “But I prefer you alive for now.” Que tu conclus en mettant ta deuxième main sur son torse, te collant un peu plus contre lui. « Très bon. » Voilà qui est satisfait à entendre. Vos invités ne vont pas faire de grimaces de dégoût, c’est déjà ça.

« T’es sûr que tu veux faire ça maintenant ? On peut se garder la fondue de mon précieux chocolat pour quand ils seront tous partis. » Okay, cette fois, tu lâches un vrai éclat de rire. “T’as pas envie qu’on te le pique, hein.” Tu lui pinces même le flanc parce qu’il le mérite, le bougre. « Sauf si tu cherches une excuse pour pas être avec nous dehors. » Là, tu fais une moue interrogative, tout en gardant son sourire. “Quoi ? Pourquoi ? J’étais juste venue sauver mes cookies de cramage. C’est toi qui me retient ici, je te signale.” C’est lui qui est venu te parler et te distiller des informations potentiellement croustillantes à l’oreille pour que tu fasses tes propres recherches de l’autre côté. Même si tu ne les feras pas vraiment car si ton amie est réellement enceinte, tu préfères marcher tranquillement sur des œufs plutôt que de foncer dans le tas. Ca t’arrive parfois, oui oui. “Donc en faites, c’est plutôt toi qui cherche une excuse à ne pas me laisser aller avec les autres.” Ah, la maligne que tu es, avec ton cou tendu vers lui et ton expression toute aussi futée que tes propos. T’es fière de toi ? Oui. C’est le plus important.

Tu aimes toujours voir ses yeux briller autant grâce à toi. Tu peux pas t’empêcher malgré tout de sortir des conneries, ou plutôt, des réalités qui ne font rire que toi et qu’elle ne prend pas au sérieux. “I would prefer to kill you while kissing you. Like some kind of death kiss.” « Hmmmm… My personal dementor. » Tu dis en frémissant un peu trop fort pour que ce soit authentique. Quel acteur tu es Jordan. “But I prefer you alive for now.” « Thank you. » Tu dis en allant conclure ce volet morbide de la conversation par un baiser sur ses lèvres.

Elle veut voler tout ton chocolat et ça te fait pas trop trop kiffer alors tu tentes une diversion. “T’as pas envie qu’on te le pique, hein.” Qu’elle dit en pinçant ta hanche comme elle aime beaucoup trop souvent le faire. Tu mérites aussi avec tes conneries que tu débites si aisément Jordan.  “Quoi ? Pourquoi ? J’étais juste venue sauver mes cookies de cramage. C’est toi qui me retient ici, je te signale.” Ca te fait rire parce qu’elle a pas compris dans le même sens que toi. “Donc en faites, c’est plutôt toi qui cherche une excuse à ne pas me laisser aller avec les autres.” Tu fais non de la tête alors que tu vas passer tes deux bras autour d’elle, appréciant absolument la vue de son visage tendu vers toi. « Je voulais juste me coller un peu à toi, tu me manques t’es à l’autre bout de la table. » Tu fais une petite moue et t’es absolument adorable. « C’est toi qui veut utiliser tout mon chocolat pour rester ici encore plus longtemps. » Tu t’expliques quand même un petit peu plus même si c’est pas important du tout. Tu vas déposer un baiser sur ses lèvres avant de continuer ta phrase. « Je peux venir m’assoir sur tes cuisses ? S’il te plaît ? Je suis tout léger. Je suis tout petit. Tu t’en rendras même pas compte. » Tu fais ton enfant oui oui, mais ta requête est réelle.

« Hmmmm… My personal dementor. » Tu passes une langue sur tes lippes car ça ne te laisse jamais indifférente quand Jordan te sussure dans l’oreille dans ton langage favori. Pas celui de l’amour, non, mais celui d’HP, ce qui est la même chose à tes yeux. C’est le langage vers ton cœur et pour ton plus grand bonheur, ton fiancé ne manque jamais une occasion de glisser une référence. Tu veux ça pour le reste de tes jours. « Thank you. » Tes mains contre ses flancs, tu souris contre son baiser face à cette conclusion bien logique et très réelle. Tu n’as pas envie de le voir sans vie pour le moment. Ni jamais en vrai. A choisir, pour une fois que l’idée t’effleure, tu préfères partir en première. C’est sûrement égoïste mais pour une fois que tu l’es… Et ça se trouve que Jordan te rejoindrait très rapidement, te murmure un petit côté romantique. C’est l’influence de Jordan, ça. T’as surtout envie de croire que tu le connais bien, la personne de ta vie.

Celui-là même qui réagit à tes propos avec des hochements de tête avant de te prendre par ses deux bras autour de toi. « Je voulais juste me coller un peu à toi, tu me manques t’es à l’autre bout de la table. » “Moow.” Que tu réagis en imitant presque sa moue, allant embrasser la sienne car tu peux. C’est vrai que vous voulez profiter de vos amis et ne pas être collés ensemble aide un peu, non ? « C’est toi qui veut utiliser tout mon chocolat pour rester ici encore plus longtemps. » Tu fronces brièvement du front car non, ce n’était pas l’intention. « Je peux venir m'asseoir sur tes cuisses ? S’il te plaît ? Je suis tout léger. Je suis tout petit. Tu t’en rendras même pas compte. » Léger, t’en doute pas. Tu l’as souvent sur toi. Mais petit… “T’es pas petit, ma biquette sucrée, désolée de devoir te l’annoncer.” Jordan essaie de s’en convaincre mais malheureusement, qu’importe ses efforts, il restera toujours 2 têtes de plus que toi. Tu frottes quand même ses flancs. “Par contre, si tu continues à insister que c’est moi qui veut rester ici plus longtemps, tu vas vite te retrouver de nouveau en bout de table.” Oh la pute que t’es parfois. T’as même le sourire mielleux. Tu préviens presque avant que tu finisses par véritablement à faire la gueule car tu ne comprends pas d’où ça sort, cette phrase, et t’es même pas sûre de l’avoir comprise. “Allez, on retourne dehors.” Comme ça, y’aura pas de débat inutile. Tu prends le plat et tu fais quelques pas avant de te retourner. “Et tu peux venir sur mes cuisses mais je promets pas de te supporter très longtemps sur moi. Même si j’ai l’habitude mais dans d’autres circonstances.” Que tu glisses avec un clin d'œil tout en retournant dehors pour poser l’assiette au centre.