3 novembre 2022 Ce n’est pas spécialement quelque chose dont elle a besoin, elle qui estime maitriser l’art culinaire dont elle est passionnée depuis toujours, héritage de deux femmes divines cuisinières que sont sa mère et sa grand-mère, aka mamita, mais voilà que ce soir, Iris a prévu de se rendre à un cours de cuisine avec un collègue et ami architecte. Ce dernier a plutôt été convaincant, surtout en parlant du Massimo, ce restaurant réputée de la ville, connue pour servir des mets raffinés et sa situation géographique idéale, restaurant où aura donc lieu les fameux cours. Par curiosité et aussi parce que les plats que lui présentent son ami la font possiblement salivés, Iris se laisse convaincre et accepte de l’accompagner. Loin d’être dupe, la mexicaine sait aussi qu’il fait ça dans le but de lui changer les idées, elle qui est tracassée depuis quelques semaines, même s’il ne parvient pas à savoir ce qui se trame vraiment dans ses pensées. Il faut dire qu’elle préfère prétendre que tout va, Iris, plutôt que d’avouer que quelque chose la tracasse. D’autant plus quand ce quelque chose ne lui semble pas réel et qu’elle ne veut pas l’accepter. En parler serait le cas et elle n’est tout simplement pas prête. Alors, elle fait l’autruche, préférant ignorer les appels de sa petite sœur à qui elle en veut, il est vrai, d’avoir fouiné et d’avoir fait remonter à la surface de vieux secrets de famille dont elle se serait passée. Surtout, cela ravive aussi de vieilles blessures du passé, celle de ce père parti du jour au lendemain, ce père qui malgré ses absences, Iris aimait. Ce père qui, une fois parti, a créé un manque, surtout les premières années mais aussi et surtout lors de son mariage avec Caelan en 2009. Elle aurait aimé qu’il soit présent pour y assister mais aussi et surtout qu’il soit celui qui la mène jusqu’à l’autel. Une absence qui l’a troublé mais qu’elle a su camoufler et voilà que tout ça lui revient en pleine face quand elle sait désormais qu’il a un autre enfant. Qu’il a refait sa vie avec et même si c’est une éventualité à laquelle Iris s’était préparée, jamais elle n’aurait pensé qu’il était devenu père au même moment où Adriana est née – à quelques mois d’intervalles selon les dires de cette dernière. Une vérité difficile à accepter, autant pour la cadette pour qui ce fait ne cesse d’enfoncer davantage le clou pour elle qui pense déjà – et ça depuis toujours – que leur père est parti par sa faute.
Iris connait l’identité de celui qui est donc né avant Adriana, celle-ci lui ayant donné lors de leur dernière discussion. Si elle a longuement hésité à le faire, c’est finalement sur les réseaux sociaux qu’elle est parvenue à voir à quoi ressembler celui qu’elle peut désormais appeler son demi-frère, qu’elle l’accepte ou non, qu’elle le veuille ou non. Il n’est pas difficile pour elle alors ce soir de le reconnaitre parmi les participants de l’atelier cuisine. Et si elle maudissait déjà son collègue qui a annulé au dernier moment pour une réunion d’urgence de dernière minute ne lui permettant pas d’être là avec elle, elle le maudit encore davantage en se rendant compte que Loukas est présent à ce même cours. A se demander si c’était un simple hasard ou une coïncidence volontaire – et donc un coup monté. Et parce que le sort semble s’acharner, voilà que le prof vient à lui désigner la place restante : celle à côté de son demi-frère.
Il n’y a pas moyen pour Iris de faire marche arrière à cet instant, même si elle se fige quelques secondes, hésitante avant de s’avancer pour se placer derrière le plan de travail au côté de celui dont elle connait déjà l’identité… « Bonjour ! Je m'appelle Loukas Hardy ! Je suis ravi de vous avoir pour binôme ! Votre visage ne me dit rien, c'est la première fois que vous venez ici ? » et pourtant, il se présente. Comment pourrait-t-elle lui reprocher quand il ignore, lui, qui elle est. Il remarquera peut-être ce regard qu’elle lui porte lorsqu’elle daigne enfin se pivoter légèrement vers lui pour lui faire face. Un regard fermé, loin d’être d’un qu’Iris a l’habitude d’avoir à l’encontre de quiconque, encore moins d’un inconnu. Elle qui est toujours souriante et sociable, ce regard ne lui correspond pas et elle s’en rend bien vite compte, un sourire venant se dessiner la seconde d’après sur ses lèvres « Bonjour. Enchanté Loukas. Je suis Iris » elle se garde de lui dire son nom de famille, surtout quand elle sait qu’Adriana l’a déjà côtoyée, qu’ils sont parfois amenés à travailler ensemble et qu’elle ne souhaite pas qu’il sache qu’elles sont affiliées « Oui c’est la première fois. J’étais censée accompagner un ami mais il m’a laissé en plan ». Elle grimace sans toutefois laisser apparaitre un quelconque agacement. A quoi bon ? « Vous êtes un habitué, vous ? » des cours s’entend. Son regard s’attarde peut-être trop longtemps sur celui à qui elle retrouve une ressemblance avec son père, ce qui ne manque pas de la perturber. Pour autant, elle tente de faire bonne figure, de laisser rien entrapercevoir de son malaise certain et, à la place, elle commence à se saisir la recette qui se trouve posée devant elle : un plat mexicain au menu. Voilà que le sort souhaite s’acharner jusqu’au bout.
2019. Elle s’est apprêtée pour l’occasion, revêtant une robe de circonstance quand Andrew lui a signifié à quel point cette soirée était importante pour lui. Elle a compris qu’il s’agissait de la première projection de son film et a sûrement été un peu plus distraite sur d’autres détails, quand il est venu lui en parler alors qu’elle était concentrée sur son cas actuel. Gabrielle est donc à présent dans la voiture à ses côtés qui les guidera à cette soirée et lorsqu’il glisse une main sur sa cuisse, un sourire se dessine sur ses lèvres avant qu’il ne vienne lui subtiliser un baiser « Merci de m'accompagner aujourd'hui (…) ça signifie beaucoup pour moi» « Naturellement, Andrew » Parce qu’elle se doute que, comme à chaque première projection, l’appréhension doit être présente et ainsi, d’avoir un peu de soutien, ne lui fera pas de mal. « Tu vas voir, on va bien s'amuser» « Il y a aura du vin ? » demande-t-elle amusé, son regard se voulant joueur avant qu’elle ne tourne légèrement la tête de gauche à droite, lui subtilisant à son tour un baiser. « Si c’est le cas, effectivement, on va bien s’amuser » Ce n’est un secret pour personne, le vin est la grande faiblesse de la Strange.
Ils approchent alors du lieu de rendez-vous et, peu à peu, Gabrielle semble comprendre qu’ils ne passeront pas par la petite porte. Du moins, pas elle. Que l’acteur pose pour les photographes ne lui posent aucun problème, elle sait qui il est et sa réputation, mais être celle qui se montre à ses côtés sous les centaines de flashs éblouissants des photographes n’est pas du tout quelque chose qu’elle souhaite. Elle devient plus silencieuse, son air se renfrogne davantage et Andrew le ressent certainement «Respire (…) et souris» Elle trouve son regard, inexpressif alors qu’au fond d’elle, une certaine amertume commence à naitre. Ce n’est pas ce qu’elle avait compris, et elle est persuadée qu’il a omis de lui parler de ce détail. « ça va bien se passer » Gabrielle n’en doute pas quand elle n’a d’autres choix, après quelques secondes de réflexion, de se saisir de sa main pour sortir de la voiture. Loin d’être du genre à faire une scène en public – leur apparition étant déjà bien suffisante – elle se prête au jeu mais il est certain qu’Andrew et elle auront une discussion après la soirée à ce propos.
« Pour une première apparition, tu étais parfaite » Elle se pivote pour trouver son regard « Ravie de l’entendre, surtout quand je n’étais pas du tout préparé » Et un sourire nait sur ses lippes, faux et forcé avant qu’elle ne vienne lui déposer un baiser sur la joue, qui l’est tout autant. Parce qu’elle lui en veut de lui avoir fait ce coup, de les avoir exposé de la sorte quand elle n’est pas certaine d’être prête pour une nouvelle relation, surtout avec un acteur qui, elle en est persuadée, de par sa profession, finira par partir également, du jour au lendemain.
Ils arrivent dans une grande salle, celle où sera projeté le film et Gabrielle observe les lieux et surtout les quelques regards qui se tournent vers eux. Une personne approche, la jeune femme revêt un sourire de façade à nouveau, se saisissant de la première coupe de champagne qu’on lui tend, laissant leur interlocuteur se présenter et laissant le soin à Andrew de la présenter également à celui-ci…
31 octobre 2014. Halloween. C’est une grande fête qu’adore par-dessus tout Miss Lewis et qu’elle ne manquerait pour rien au monde. Depuis petite, c’est une fête qu’elle affectionne tout particulièrement, au même titre que Noël. Elle était toujours la première devant la porte d’entrée à appeler tout le monde, que ce soit ses parents ou ses frères pour qu’ils partent à la chasse aux bonbons dès la nuit tombée. De plus, estimant qu’en tant qu’unique fille de la fratrie, elle avait tous les droits, elle devait être celle servie en premier par les voisins et celle qui devait aussi en avoir le plus. Et quand elle estimait ne pas avoir assez de bonbons, ou en avoir des moins ragoûtants que ses frères, elle tapait une crise phénoménale jusqu’à obtenir gain de cause – sale gosse vous avez dit ? Et ne parlons pas des nombreuses fois où elle a volé une poignée de bonbons à un de ses frères cadet – le nom de celui-ci sera gardé secret pour des raisons évidentes de sécurité et afin d'éviter tout incident diplomatique. En grandissant, ce n’est plus la chasse aux bonbons qui l’intéressait tant mais les soirées déguisées avec ses amis.
Alors forcément, quand Finnley, son copain, petit-ami, son lover ou autre surnom du genre, lui propose de célébrer cette fête ensemble, elle saute de joie. Elle le voit évidemment comme le Saint Graal à cet instant, comme l’homme parfait, celui qu’elle n’a jamais rencontré et celui qui lui faut pour le restant de ses jours – redemandez lui ça dans quelques jours, son discours sera différent, soyez-en sûr. Bref, elle a hâte, prévient sa copine Birdie qu’elle va faire Halloween avec son mec – Cadburn n’est pas contente d’ailleurs et râle, jalouse comme pas permis depuis que la Zoya s’est entichée de Finnley, davantage quand elle lui fait des infidélités alors qu’elles ont toujours fêté cet événement ensemble. « Viens avec nous ! » lui propose gentiment Zoya, mais Birdie refuse, ne voulant pas tenir la chandelle, blabla. Bon, qu’elle boude, elle ne tient pas à ce que la blonde casse son mood, sa joie et sa bonne humeur et file fissa dans sa chambre pour aller se préparer. Les indications de Finnley manquent clairement de précisions sur leur soirée, mais elle n’a pas besoin de plus quand elle sait exactement comment elle va se vêtir pour l’occasion. Elle se la joue mi ange-mi démon, en étant vêtue d’une cape rouge comme le petit chaperon rouge et de deux nattes disciplinant ses cheveux bruns contrastant avec sa petite robe noire moulante, rappelant la diablesse qu’elle est incontestablement.
Fin prête, elle se précipite vers la porte d’entrée quand elle entend les quelques coups portés sur celle-ci et notamment la voix de son bel étalon « On m’a dit qu'il y avait de la chair fraîche dans cet appart, je commence à m’impatienter. ». Cela la fait glousser bêtement et voilà qu’elle ouvre la porte avec précipitation, adoptant un air légèrement aguicheur à la vue de son vampire « C’est de moi dont vous parlez, Monsieur Cullen ? » Ce sera son identité pour la soirée et voilà qu’elle le tire par le col pour lui déposer un baiser. Restant proche de lui après avoir noué ses bras autour de sa nuque, elle murmure un « Bonsoir » affichant un sourire plus sincère et sérieux avant de l’embrasser à nouveau. Elle se recule doucement, vient à se saisir du petit panier en osier posé non loin de là. On est le petit chaperon rouge ou on ne l’est pas « Ma tenue convient pour ce que tu nous as prévu ? » elle ne la changera pas même s’il venait à lui dire que non. Et son regard de se poser sur les chaussures à talons qu’elle a choisi… pas du tout confortable comme il l’avait pourtant indiqué « Tu m’amènes où d’ailleurs ? » fait-t-elle alors qu’elle fait un petit signe de la main à Birdie qui bougonne au loin et son frère dans son costume ridicule, avant de sortir de l’appartement avec lui.
05 Novembre 2011 - "Aujourd'hui, c'est mon anniversaire. J'ai onze ans, c'est mon onzieme anniversaire et pourtant c'est le premier que je vais feter en famille." Nathan Anderson
Aujourd'hui, c'est mon anniversaire. J'ai onze ans, c'est mon onzième anniversaire et pourtant c'est le premier que je vais fêter en famille. C'est à la fois excité et stressé que je me réveille. L'an dernier je n'ai même pas eu de gâteau d'anniversaire, et aujourd'hui, je m'apprête à passer toute une journée ou je sais que je vais être gâté. Parce que je fais partie de cette famille, et comme un moyen de me le confirmer au moment ou je me lève, j'entends depuis la chambre des jumelles que Lucy m'appelle en me voyant passer. J'entends ses petits pas se diriger vers moi et elle me tends les bras, je la porte et elle s'accroche à mon cou en riant. Après quelques minutes à la chatouiller et à jouer avec elle, elle me réclame son biberon et c'est avec ma petite sœur dans mes bras que je me dirige vers la chambre de Caleb et Alex. Je frappe légèrement gêné à l'idée d'entrer dans cette pièce mais j'entends la voix de Caleb qui me dit d'entrer. « Papa. » Lucy s'agite et appelle Caleb à la seconde ou elle le voit et je la pose tout en regardant le lit dans lequel ils sont allongés tout les deux. Caleb prends Lucy dans ses bras, et moi je les regarde. Lucy dans les bras de son papa, et à côté d'eux, elle est là. Allongée, visiblement endormie avec Mael qui semble lui aussi dormir dans ses bras. Je n'ai jamais eu ça moi. Je me sens presque triste en voyant cette scène parce que je me sens distant, je me sens un peu à l'écart. « Lucy veut son biberon. » C’est à Caleb que je m’adresse, Lucy qui confirme mes dires en réclamant son biberon directement à son papa. Notre papa. Mais si pour elle c’est naturel, elle a apprit à parler en disant ces mots, moi je n’ai jamais su ce qu’était un papa. Et pourtant on a le même. Et parfois quand je pense c’est avec ce mot que je m’adresse à lui mais une fois les mots dit c’est son prénom que je prononce. Je vois Alex bouger un peu, se réveiller et c'est à ce moment que je décide de les laisser et de rejoindre la cuisine, tout en sachant que Caleb devrait me rejoindre avec Lucy dans quelques minutes.
Je suis de bonne humeur aujourd'hui, c'est une belle journée pour moi et j'apprécie le temps que je passe avec Caleb, c'est devenu un petit rituel pour nous de prendre notre petit déjeuner ensemble et je me sens privilégié quand je suis seul avec lui. Sauf, que je ne le reste pas longtemps et Alex arrive, Mael dans ses bras qu'elle vient déposer dans les bras de Caleb non sans l'embrasser encore. Je grimace, mais je ne dis rien. Pas un bonjour, pas un mot alors que j'étais plutôt bavard avec Caleb. « Joyeux anniversaire Nathan. » Elle me sourit, elle fait des efforts, je le sais. Je le vois mais c’est trop facile pour elle. 11 ans que je fête mon anniversaire en foyer, à l’hôpital ou en famille d’accueil. 11 ans, c’est long onze ans. Et pourtant aujourd’hui j’ai envie de profiter parce que c’est mon premier anniversaire dans ma nouvelle famille. Avec Caleb. Avec mes sœurs. Avec mon frère. Et avec elle. « Je vais me préparer pour mon match. » Froid, distant, désagréable parfois, je peux être tout ça à la fois mais si elle essaye, je ne suis pas encore prêt à lui laisser croire qu'elle réussit.
C'est avec elle que je suis en voiture, comme pour tout mes matchs, elle est là. C'est elle qui m'emmène, je sais qu'elle en a envie, mais pourtant à plusieurs reprises j'ai demandé à Caleb s'il pouvait venir et il l'a fait. Mais pas aujourd'hui, parce qu'il a encore des choses à préparer pour mon anniversaire alors il est clairement tout pardonné. Il n'y a pas Lucy ou Lena pour attirer l'attention, pour faire du bruit, pour combler le silence que je lui impose. Il n'y a pas Mael non plus, pour l'occuper, elle n'a que moi à regarder et je pense que ça doit l'embêter, j'en suis même persuadé. Parce qu'elle ne m'aimera jamais comme elle les aimes eux, parce qu'elle ne voulait pas de moi et aujourd'hui elle se retrouve à devoir faire avec la présence. Et si elle essaye de me parler un peu, sur le match surtout, je ne lui réponds pas. « Tu pensais à moi les autres années pour mon anniversaire. » Je vois bien sa surprise. Je me surprends moi même d'ailleurs parce que je me suis posé cette question bien souvent mais je ne me pensais pas capable de lui demander. Et pourtant, je le fais. Et je vois bien qu'elle est mal à l'aise. Je connais ses réactions. Elle pense que je l’ignore. Que je fais comme si elle n’existait pas mais je la regarde. Je l’observe. De loin. Avec méfiance. Avec colère parfois mais je ne peux pas rester indifférent face à elle. Et elle non plus ne l’est pas face à moi et à chaque fois que j’ai une question à lui poser sur le passé, je sais comment elle va réagir. « Je faisais tout ce que je pouvais pour éviter de penser à toi mais j’y arrivais pas. » J'ai envie de savoir ce qu'elle faisait pour ne pas penser à moi, j'ai envie de savoir si elle avait mal elle aussi en pensant que j'étais seul à fêter mon anniversaire à cause d'elle, mais je ne la questionne pas plus. Elle réponds à mes questions ce qui est assez nouveaux finalement. Je sais qu’elle aime pas. Que ça l’a met mal à l’aise mais je le suis aussi moi mais contrairement à elle moi je ne suis pas responsable. C’est sa faute tout ça et elle me doit bien les réponses à mes questions non ? « Moi je pouvais pas penser à mes parents je savais pas pourquoi j’en avais pas. » Parfois je m’en veux d’être dur avec elle. Ça ne me fait pas plaisir mais j’ai toujours cette douleur en moi et je veux qu’elle le sente, qu’elle le sache. Elle a l’air de le ressentir parce qu’elle a cette tête, celle qu’elle fait quand les mots sont durs à encaisser. Quand elle ressent la culpabilité que ma présence lui renvoie. Parfois, je me demande si elle ne préfèrerait pas que je ne sois jamais revenu dans sa vie. Elle a sa vie, des enfants qu’elle aime et qu’elle a désiré. Et il y a moi. Et je me sens mal de voir que mes mots la blesse mais elle le mérite non ? Et après avoir été dur avec elle, je me tais, je me renferme. C'est toujours comme ça entre nous, j'ai envie de lui parler mais en même temps j'ai envie de garder une distance avec elle, alors je parle puis je me tais et si parfois elle cherche à relancer la discussion, elle ne le fait pas, elle n'en a pas vraiment l'occasion puisque je vois le stade et c'était un peu volontaire de ma part, la questionner juste avant d'arriver pour avoir une porte de sortie. Et c'est avec précipitation que je sors de la voiture pour rejoindre le vestiaire. « Nathan y'a ta mère qui t'appelle, tu as oublié ton sac. » Ce n'est pas ma mère, et c'est ce que je réponds, pour moi même mais je sors récupérer mes affaires sans un regard vers elle, sans un mot même quand elle me souhaite bonne chance, je ne lui souris pas.
Elle m’encourage sur le bord du terrain. Elle me félicite. Elle me regarde, et je cherche son attention. Elle regarde son téléphone quand je suis sur le banc, elle ne regarde plus le match quand je ne joue pas et je sais qu'elle est là que pour moi, et même si je ne le dirais pas si je joue c’est pour qu’elle me voit. Pour avoir cette sensation d’exister pour elle. Je sais ça peut sembler bête mais j’ai onze ans je ne sais pas comment exprimer ce que je ressens. Je la repousse mais je cherche son attention aussi. Elle me regarde. A chaque entraînement, à chaque match, elle est la. Et je vois l'attention qu'elle me porte dans ces moments et j'ai la sensation d'exister un peu. Sauf que je ne veux pas vraiment de son attention. Enfin je la veux, mais je ne veux pas qu’elle le sache. Qu’elle comprenne que j’ai besoin d’une maman parce que je n’ai pas envie de lui donner ce rôle alors qu’elle m’a laissé tomber. Je ne suis pas le plus doué faut dire que pour beaucoup ça fait déjà 5 ans qu’il joue, moi j’ai passé toutes ces années à l’hôpital, ou en foyer, et si j'ai toujours aimé faire du sport, jouer au foot, au basket, faire du skate, je n'ai jamais vraiment joué en équipe, mais pourtant je me donne à fond sur le terrain toujours. J’aime le foot, je n’aime pas perdre aussi mais j’ai encore du mal à jouer en équipe. Le coach me le dit mais je n’écoute pas vraiment. Je peux être têtu parfois, mais je cours, je me dépasse, je donne tout sans peur, sans retenue. Un contact, un duel, je me retrouve souvent au sol, et je vois le regard d’Alex, je vois son inquiétude, je vois qu’elle est prête à entrer sur le terrain à chaque fois. J’ai onze ans, je ne suis plus un bébé, je n’ai pas besoin qu’elle s’inquiète pour moi et pourtant la voir prête à venir prendre soin de moi ça me rassure. Mais ça non plus je ne lui dirais pas. Ma colère est trop forte. Ma fierté, ma rancœur aussi. Je me relève, sans un regard vers elle, même quand elle me demande si je vais bien. Je sais que ça lui fait du mal mais j’ai peur d’avoir mal moi aussi. Parce que toute ma vie j’ai eu mal à cause d’elle. J’ai été seul à cause d’elle. Et elle n’était pas là pour soigner mes bobos d’enfants. Je ne suis plus un bébé et je n’ai pas besoin d’elle.
Je sors du vestiaire, les cheveux mouillés, et le regard plein de joie après cette victoire, mais quand je la regarde, je n'ai plus envie de sourire. « Beau match aujourd’hui. » Et comme à chaque fois, elle m’encourage. Me félicite. Elle sait pourtant que je ne lui répondrais pas. Mais elle le fait. Je vois du coin de l’œil son regard triste quand je l’ignore. Mais je sais qu’elle ne dira rien. Parce qu’elle souffre de cette situation, mais c’est elle la responsable, elle l’adulte. Elle le sait. Et je peux être dur avec elle, elle encaisse mes mots, mes reproches, mes silences aussi et mes regards froids et durs. Je lui ai déjà dis que je la détestais, je voudrais lui dire que ce n’est plus le cas, mais je ne sais pas ce que je ressens pour elle aujourd’hui. Je ne sais pas comment gérer sa présence alors que je cherche son attention et que je la repousse quand je l’ai. Mais c’est elle qui a commencé. Elle qui m’a repoussé la première. Je n’ai qu’onze ans et oui je suis perdu face à elle et c'est en silence que le trajet du retour se déroule. Je joue avec son téléphone, et j'ai même le droit de choisir la musique, elle est cool avec moi, et parfois je me sens mal de faire si peu d'effort avec elle mais je ne suis pas encore prêt à baisser totalement ma garde face à elle.
Après une demi-heure de route, nous sommes de retour à la maison, leur maison qui est devenue la mienne, et c'est aussi parce que je suis là que bientôt nous allons déménager, c'est dommage parce que je l'aimais bien cette maison, mais j'ai pu donner mon avis pour le choix de la prochaine et je pense que je l'aimerai encore plus. Dobby me saute dessus et je le caresse, alors que je vois Alex et Caleb s'embrasser encore. Elle lui dit quelque chose mais je n'entends pas et juste après elle se dirige vers Mael pour le prendre dans ses bras. « On a gagné. J’ai joué au milieu, j'aime trop j'peux courir partout. J'ai fais une passe pour Liam, il a marqué trois buts, il est trop fort. J’ai failli marquer mais le défenseur m’a taclé par derrière et l’arbitre n’a même pas sifflé la faute, je te jure j’étais trop en colère. J’ai joué plus que d'habitude, mais j'ai du sortir parce que le coach croyait que j'me suis fais mal, mais c'est pas vrai, j'lui ai dis, il m'croyait pas. Ca m'a saoulé, il sort pas les autres quand il tombe Mais on les a explosé les autres, tu viendras me voir pour le prochain match, j'aime bien quand tu viens. » Je raconte tout à Caleb. Je sais qu’il ne comprends pas tout ce que je lui dis. Je sais qu’Alex n’attends que ça de ma part. Que l’on parle ensemble du match, mais je lui refuse ça et c’est juste au moment ou son attention se porte sur Mael, que je parle avec Caleb. Assez fort pour qu'elle entende, pour qu'elle puisse savoir ce que j'ai pensé du match. Pas pour lui faire du mal, ou pas uniquement pour ça, mais parce que je sais qu’elle écoute, et en un sens c’est aussi avec elle que je partage mes exploits sportifs. Elle me regarde, elle m’écoute, elle me parle, mais pour le moment je ne suis pas prêt à lui offrir tout ça. « Ça sent trop bon. Tu as fais des burgers végétariens ? » L'odeur est reconnaissable, surtout que je lui réclame ce repas tout le temps, mais aujourd'hui c'est mon anniversaire et j'ai hâte de voir tout ce qu'il a préparé pour moi, et hâte de voir mes cadeaux aussi, parce que cette année je sais que j'aurais des cadeaux ce qui ne fut pas le cas tout les ans.
3 janvier 2014. Elle regrette. Elle regrette d’avoir dit oui à son frère pour qu’il emménage avec elle et Birdie. Zoya n’est pas l’exemple même du rangement mais là, en débarquant dans la cuisine alors qu’elle était de bonne volonté à faire sa fournée générale de gâteau en tout genre, l’envie lui est vite passée en voyant le bazar monstre de vaisselle entassée. Oh, et elle est sûre que ce n’est pas Birdie qui a laissé tout ça. Alors, dans l’appartement, c’est le nom de son frère qui résonne à travers les quatre murs et ça doit très certainement s’entendre jusqu’à chez la vieille dame à l’autre bout du couloir. Le prénom est souvent ponctué de gentils petits noms d’oiseaux tels que abruti, idiot, débile et j’en passe, tellement la jeune femme est remontée. Mais bizarrement, il n’y a personne dans cet appartement. Birdie a dû foutre le camp elle ne sait où et Cameron a dû sentir qu’il allait se prendre un savon par sa sœur et est tout autant partie. Voilà donc une Zoya en mode Cinderella en train de s’afférer au nettoyage et au rangement de la cuisine. Une Zoya donc particulièrement énervée qui envisage déjà un plan de revanche pour faire payer son frère du bazar sans nom qu’il a pu laisser. Les possibilités sont nombreuses comme renverser la panière de linge sale sur son lit ou, plus radical encore, balancer ses affaires sur le pallier, l’obligeant à déguerpir le planché. Parce que, si elle avait fait preuve de compassion – et de pitié faut le dire aussi - envers son frère qui en avait ras le bol de vivre chez leurs parents avec qui les relations étaient particulièrement tendues, elle commence sincèrement à penser qu’elle aurait mieux fait de le laisser se débrouiller seul plutôt que d’accepter de le supporter à son tour. Oh, ça la démange tout autant d’appeler son père pour lui dire que leur fils est un pauvre abruti qui ne sert à rien et qu’ils auraient dû l’abandonner à la naissance parce que c’est une plaie, et qu’il n’est plus possible de faire quoi que ce soit pour sa personne. Et après un énième cri d’énervement, jetant le torchon détrempé après avoir fini d’essuyer la vaisselle, c’est finalement à Finnley, son petit-ami, qu’elle envoie un message pour passer ses nerfs prépare la bagnole pour qu’on s’enfuit, je vais tuer mon frère dès qu’il passe le pas de la porte. Un message auquel Finn n’a évidemment rien compris, Zoya levant les yeux au ciel tout en abandonnant son téléphone sur le canapé alors que quelqu’un vient alors à frapper à la porte.
C’est limite si elle ne se met pas en condition quand elle se dirige vers celle-ci, prête à commencer une guerre sans merci, pensant qu’il s’agit de son évidemment abruti de frère qui a dû oublier ses clés – comme toujours. Craquage de doigt, craquage de cou, elle ouvre la porte, les sourcils froncés, la mine fermée et le regard noir mais… « Lewis ! » . Non, ce n’est pas Cameron, et voilà que ses épaules se détendent, même si son air renfrogné et mauvais lui reste « Dunham ! » A la place, voilà le William trou de balle et clairement il tombe mal. Très mal. « Je suis ravi de te voir. » « Pas moi » elle n’use pas d’ironie comme lui, plus franche qu’il ne peut l’être et si l’envie de lui claquer la porte au nez est là, il ne lui en laisse pas vraiment l’opportunité. En effet, Will pénètre déjà dans l’appartement car, comme toujours, il se croit chez lui « Bird est là ? J’ai décidé de lui faire partager mes nouveaux talents de pâtissier. » Evidemment qu’il vient pour Birdie. Birdie par ci, Birdie par-là… Pourquoi il existe lui aussi ? Un vrai pot de colle celui-là, Zoya en a ras le bol de voir sa tronche tous les quatre matins. Elle ne peut même plus se balader en petite culotte dans l’appartement, elle n’est jamais à l’abri qu’il soit dans les parages – fait véridique, cela est arrivé quelques mois auparavant. « Elle n’est pas là, donc tu peux déguerpir et repasser plus tard. Ou pas ». Elle se saisit de la boite qu’il a entre les mains – de force – « Je lui passerai tes gâteaux immondes ». Voilà qu’elle les ausculte d’ailleurs, venant à ouvrir la boite pour en regarder un de plus près, le portant à son nez pour le sentir « T’as pas ta femme pour goûter tes trucs-là ? T’a qu’à l’empoissonner elle, plutôt que Bird’ ». Zoya ne connait pas du tout Sofia, ses propos ne sont pas du tout tournés contre elle mais clairement contre Will dont la présence n’apaise en rien la colère de la brune.
Septembre 2022« L'univers ne voulait pas que tu te rendes à ce rendez-vous ? » Que ce soit l’univers ou un mauvais karma ou le coup d’un mauvais sort jeté par quelqu’un, il y a eu un enchaînement d’événements qui aurait pu avoir raison de leur entrevue. Mais il en faut bien plus à Zoya pour la décourager, car cela n’a pas été suffisant pour la dissuader de venir à son rendez-vous. « Il semblerait » se contente-t-elle de répondre, sourire aux lèvres, sans toutefois entrer dans les détails. Elle souligne cependant son empressement de discuter avec lui de cette collaboration qui approche à grands pas et pour laquelle elle ne manque pas d’être enthousiaste. « J'en attendais pas moins de toi. »
« Toujours attendre d'avoir lu le contrat avant de le signer. Je suis peut-être pas autant digne de confiance que j'en ai l'air. » Zoya aime son état d’esprit, cette manière qu’il a de la taquiner et peut-être aussi que, de cette manière, il tente de la déstabiliser et de la tester d’une certaine manière. Sauf qu’il a une Lewis face à lui et qu’il en faudra bien plus pour l’effrayer et la faire fuir « Je suis sûre qu’il n’existe personne plus digne de confiance que toi, James » Son regard retrouve le sien alors qu’elle affirme sa pensée, d’un air plutôt amusé, invitant presque le Weatherton de lui prouver le contraire. « En tout cas, on t’a vendu dans ce sens » fait-t-elle presque innocemment, presque car elle fait référence à Ambrose à cet instant. Ambrose qui est celui qui a permis que cette collaboration voit le jour, Ambrose qui est celui envers qui elle est reconnaissante d’avoir glisser quelques mots sur sa personne au styliste même si, aujourd’hui, leur rapport sont inexistants. Inexistants, elle en est en partie fautive, elle le reconnait, et peut-être qu’en faisant ce sous-entendu, Zoya espère ainsi avoir quelques nouvelles du chanteur, mine de rien. « C'est le fruit de longues semaines de travail, j'admets que je suis fier de voir que ça prend forme. » Ils parlent de tout ce qui est en train de se mettre en place pour l’événement qui approche à grands pas et Zoya félicite tout particulièrement James pour ce qu’il a déjà mis en place. Elle sait qu’il ne s’agit là que d’une mince partie et que le reste n’en sera encore plus que grandiose et spectaculaire. Zoya s’est davantage intéressée au travail de James depuis que leur partenariat a commencé. Et elle qui a collaboré avec bon nombre de créateurs, des grands noms de la mode dans le monde entier, elle est légitime en disant que le travail du styliste est plus que remarquable. Elle admire la finesse de son travail, son audace, sa créativité et elle sait qu’en travaillant avec lui, elle ne fait pas fausse route. Ils ont une vision similaire des choses, professionnellement parlant s’entend et elle a une impatience certaine à ce que l’événement débute. D’où le fait qu’elle ajoute qu’elle est honorée de travailler avec lui, le remerciant pour sa confiance, lui garantissant qu’il ne sera pas déçue en retour « Je le sais déjà. Tu me connais maintenant assez pour savoir que je mettrais pas un tel enjeu entre tes mains si j'étais pas convaincu que tu relèveras parfaitement le défi. » Elle acquiesce silencieusement, la personnalité et la façon de travailler de James n’étant un secret pour personne. « J'aime ton travail, et j'aime ta vision des choses. Et j'ai besoin d'avoir confiance en ceux avec qui je travaille, c'est primordial à mes yeux. » Elle est honorée et particulièrement touchée par ses mots, surtout quand, ces derniers temps, elle a quelque peu laissé de côté ce métier passion qui est le sien, les doutes ayant eu le temps de s’immiscer à plusieurs reprises dans son esprit le concernant. Le besoin de retrouver sa vie professionnelle était criant et retrouver cette confiance qui l’a toujours habité l’est tout autant. Alors, cela explique sûrement pourquoi, pour une fois, Zoya Lewis se retrouve presque gênée, le regard intimidée alors qu’elle lâche à nouveau un « Merci, James » sincère.
« C'est ce que je pensais. » Ils plaisantent concernant cette peur face à ce défi d’envergure qu’il lui lance là, en comptant entièrement sur elle et sur son talent pour mettre en lumière comme il se doit ce défilé qui débutera dans quelques jours. Une peur qu’elle prétend ne pas connaitre mais qu’elle préfère camoufler quand une mince partie d’elle est quelque peu effrayée. Une crainte qui ne l’empêchera pas d’être investie dans ce défilé et déterminée à exceller et se démarquer pour convaincre le couturier de poursuivre son partenariat avec elle, même après l’événement. « Je t'écoute. » Et pour preuve, voilà qu’elle lui insuffle sa vision des choses pour permettre à la maison de couture de tirer son épingle du jeu. Une manière aussi de promouvoir ses propres idées afin de fournir un travail qui colle à sa façon d’être au quotidien et donc dans lequel elle y mettra davantage de conviction et de coeur. « Je vois ce que tu veux dire, oui. » Son argumentaire semble faire son petit bonhomme de chemin chez James à qui elle continue d’exposer ses idées et elle le voit même sortir un stylo pour semble-t-il les noter. Est-ce que cela signifie que ses idées lui plaisent ? C’est ce qu’elle en conclut, autrement il ne se donnerait pas ce mal « Je m'en serais pas douté, non. Tu es non seulement impeccable, ponctuelle, mais tu donnes aussi l'impression de sortir de chez le coiffeur. T'es conscience que si je racontais tes péripéties à mes mannequins, elles voudraient toutes connaître ton secret ? » « Tu me flattes bien trop, James. Arrête, tu vas me faire rougir » fait-t-elle sur un ton totalement faux alors qu’une de ses mains vient à brasser l’air devant elle. Elle retrouve cependant son sérieux la seconde suivante « Crois-moi, je n’ai aucun secret. Et j’ai appris aussi, à mes dépens, que camoufler n’est pas toujours une bonne chose. C’est à double tranchant » et c’est tout ce qui en ressort d’ailleurs de cette idée qu’elle lui expose, celle qui permettrait de montrer à la fois la perfection du défilé et les imperfections cachées et pourtant existantes. Peut-être une leçon à en tirer quand Zoya en a fait elle-même les frais en prétendant que tout allait bien, qu’elle était maitresse de la situation alors que c’était tout le contraire. Camoufler, prétendre n’a fait que la mener bien plus bas qu’elle n’aurait jamais pu l’imaginer et s’il y a bien une chose qu’elle a retenu depuis, c’est que plus jamais elle ne souhaite user de faux semblant… du moins, elle essaye d’aller dans ce sens. « J'aime beaucoup l'idée, à vrai dire. » Et elle est ravie de l’entendre, un sourire se dessinant sur ses lèvres. « Ce serait un bon moyen de rendre ce défilé plus accessible, notamment aux personnes à qui ce genre de choses n'ont jamais parlé, en mettant en avant des modèles qui leur ressemblent. Des modèles à qui ils pourront s'identifier. » C’est exactement ce qu’elle pense « Et ça peut avoir un effet boule de neige. Si tu souhaites réitérer l’événement chaque année, tu auras davantage de participants… Cela va attirer l’attention, les regards, faire parler… Cela pourrait aller bien au-delà des frontières australiennes A l’international donc et ainsi de suite » Une chose en entraînant une autre, si cela porte réellement ses fruits, James pourra exporter le concept et qui sait, peut-être certains s’en inspireront. « C'est justement ce qu'on veut refléter, avec ce défilé. Si on était à Milan, en pleine Fashion Week, je chercherais à ce que tout soit parfait. Mais ici on cherche avant tout à toucher un nouveau public, à sortir du cadre. Et je suis ravi qu'on partage la même vision. » Et elle également, flattée aussi que James l’écoute, soit attentif à ce qu’elle lui propose et ouvert face à ses idées, ce que Zoya n’a pas toujours trouvé dans ses différents partenariats. « On attend de nombreux volontaires, pour cette journée. Le plus simple, ce serait que tu constitues une petite équipe autour de toi pour les photographier sous tous les angles, lors de leur passage, et garder ensuite les photos qui te sembleront les plus authentiques. » Il lui propose de manager une équipe tout entière de photographes, qu’elle constituera elle-même et cette confiance qu’il place en elle n’a de cesse de flatter son ego et sa confiance. « Je sais que tu géreras tout ça parfaitement. Et puis tu dois sûrement avoir pas mal de contacts, non ? » Son regard n’a pas quitté celui du styliste et elle acquiesce vivement « J’en ai et je sais déjà exactement qui je vais appeler pour se faire… tout comme je sais qui je n’appellerai pas se permet-t-elle de lâcher pour faire un peu d’humour plus sérieusement, la présence d’autres photographes me sera en effet indispensable. Et puis, au vu de ce qu’on souhaite mettre en avant, il est préférable qu’on soit plusieurs à couvrir l’événement si on veut avoir plus de contenus Son regard s’abaisse à nouveau sur la carte des cocktails, s’interrompant quelques secondes « Dis-moi, toi qui a l’habitude de superviser les choses à longueur de temps. Comment je vais devoir me comporter avec eux ? Jouer le vrai tyran ? » sous-entend-t-elle que c’est le cas du Weatherton. Sûrement, au vu de son sourire amusé Qu’est-ce que tu prends ? » parce qu’ils parlent, ils parlent mais, en attendant, sa bouche s’assèche et la sienne sûrement aussi.
objectif visé 50 000 mots (du 01/11 au 26/11) défi terminé le 26/11 avec 51 460 mots
listing des rps Les paroles de mes partenaires ne sont pas comptées dans le total des mots inscrits.
Alexandra Anderson
› Caleb Anderson, look at you kids with your vintage music: - rp n°5 (2301 mots) - rp n°7 (2499 mots) › Caleb Anderson, darling I will be loving you 'til we're 70: - rp n°6 (2321 mots) - rp n°10 (1707 mots) - rp n°12 (1900 mots) - rp n°15 (2138 mots) - rp n°17 (2534 mots) - rp n°18 (2707 mots) - rp n°19 (2511 mots) - rp n°20 (2464 mots) - rp n°21 (1726 mots) - rp n°24 (2083 mots)
› Halston Hargreeves, Every good conversation starts with listening: - rp n°8 (1300 mots) › Swann Buchanan, things haven't been quite the same : - rp n°13 (1540 mots)
› Caleb Anderson, It's a new life for me oh and I'm feelin' good: - rp n°25 (1536 mots) - rp n°28 (2325 mots) - rp n°32 (2857 mots) - rp n°35 (1966 mots)
› Lucas Allen, Every good conversation starts with listening: - rp n°30 (1487 mots)
› Moodboard, Nathan Anderson #1: - rp n°9 (2560 mots)
Sofia Shaw
› Lucas Allen, there's a long way to go: - rp n°1 (915 mots) - rp n°14 (865 mots) - rp n°27 (1044 mots) › Chris Leckie, nobody can save me now: - rp n°2 (903 mots) › Jackson Mills, Make each day count : - rp n°3 (1211 mots) - rp n°11 (957 mots) › Will Cadburry, My pride, my ego, my needs, and my selfish ways: - rp n°4 (1907 mots) - rp n°16 (1514 mots) - rp n°26 (1775 mots) › Jackson Mills, What about us ?: - rp n°22 (1648 mots) - rp n°33 (1147 mots) › Will & Birdie Cadburry, Fitting you with weapons ...: - rp n°23 (1042 mots) › Bellamy Shin, recherche appartement ou maison: - rp n°29 (1527 mots) › Las posadas, [las posadas] chez Bellamy & Sofia: - rp n°31 (518 mots) › Caleb Anderson, Haven't seen you around here lately: - rp n°34 (1335 mots)
les défis réalisés ≈ 01. écrire au moins 5 rps de 1 000 mots minimum 1221 mots & 1986 mots & 2351 mots & 2418 mots & 2499 mots 02. [url=LIEN]ouvrir un sujet où chaque réponse est plus longue de 20 mots pile à chaque fois[/url] (minimum 4 réponses) 03.écrire un rp de 1300 mots pile (les paroles de ma partenaire n'ont pas été comptabilisé sur le compteur de mots) 04. [url=LIEN]terminer un sujet où l'ensemble des réponses (tous partenaires confondus) fait 10 000 mots[/url] (marge d'erreur +/- 100 mots) 05. poster au moins un rp par jour, 5 jours de suite 01/11, 02/11, 03/11, 04/11, 05/11 06. [url=LIEN]ouvrir et clôturer un sujet en une semaine[/url] 07. [url=LIEN]écrire un rp où tous les dialogues sont en langage indirect[/url] (narration) 08. [url=LIEN]écrire un rp sous la forme d'un poème[/url] 09. [url=LIEN]écrire tout un sujet dont le narrateur n'est pas votre personnage mais un témoin[/url] (passant, commerçant, enfant ...) 10. écrire 3000 mots en 24h n°1 - 915 motsn°2 - 903 motsn°3 - 1211 mots - TOTAL: 3029 mots
en résumé Alexandra Anderson: 20 rps, 42 462 mots. Sofia Shaw: 15 rps, 18 308 mots.
objectif visé 50 000 mots (du 01/11 au 27/11) (objectif atteint le 24/11)
listing des défis
réalisés ✓
01.écrire au moins 5 rps de 1 000 mots minimum: › 01 (3175 mots) + 02 (2516 mots) + 03 (1300 mots) + 04 (3512 mots) + 05 (1576 mots) 03.écrire un rp de 1300 mots pile › rp (1300 mots) 05.poster au moins un rp par jour, 5 jours de suite › 01 (06/11) + 02 (07/11) + 03 (08/11) + 04 (09/11) + 05 (10/11) 10.écrire 3000 mots en 24h › 01 (3175 mots) + 02 (2516 mots) + 03 (1300 mots) = 6991 mots postés le 03/11
à faire
02.ouvrir un sujet où chaque réponse est plus longue de 20 mots pile à chaque fois(minimum 4 réponses) 04.terminer un sujet où l'ensemble des réponses (tous partenaires confondus) fait 10 000 mots (marge d'erreur +/- 100 mots) 06.ouvrir et clôturer un sujet en une semaine 07.écrire un rp où tous les dialogues sont en langage indirect (narration) 08.écrire un rp sous la forme d'un poème 09.écrire tout un sujet dont le narrateur n'est pas votre personnage mais un témoin (passant, commerçant, enfant ...)
listing des rps (par personnage et par ordre alphabétique)
Rory Craine
› halston hargreeves #1, the christmas feeling: - rp n°1 (1412 mots) › ruben hartfield #2, you're on your own, kid: - rp n°1 (1576 mots) › swann buchanan #28 ua, you dance secretly inside my heart, where no one else can see: - rp n°1 (4085 mots) › swann buchanan #34, share a single bed and tell each other what we dream about: - rp n°1 (3175 mots) - rp n°2 (4217 mots) › swann buchanan #35, told me you were mine, already knew I was yours: - rp n°1 (1752 mots) › swann buchanan #36, if tomorrow was not guaranteed i would spend every minute with you: - rp n°1 (1971 mots) › wendy craine #2, this could be the time we work things out: - rp n°1 (1300 mots) - rp n°2 (1965 mots)
James Weatherton
› ambrose constantine #1, i was born in a messed up century: - rp n°1 (2516 mots) - rp n°2 (3669 mots) › auden williams #7, a darkness that holds me and loves when I bleed: - rp n°1 (3512 mots) - rp n°2 (3829 mots) › bellamy shin #1, oopsy: - rp n°1 (1498 mots) › cristina weatherton #1, cold heart: - rp n°1 (1819 mots) › diana sadler #2, for us, everything was a performance: - rp n°1 (1762 mots) › flora constantine #1, she flies with her own wings: - rp n°1 (3161 mots) › millie butcher #1, wherever you stray, i follow: - rp n°1 (1952 mots) › shiloh atkins #3, it's just fine to be out of your mind: - rp n°1 (2421 mots) › zoya lewis #1, don't i make it look easy: - rp n°1 (2368 mots)
Colin Brenner
› adèle shephard #1, i used to think i could fly: - rp n°1 (1243 mots) › meryl strange #1, nothing ever goes my way: - rp n°1 (2284 mots) › shiloh atkins #1, memories turn into daydreams: - rp n°1 (2145 mots)
listing des rps (par personnage et par ordre alphabétique)
Caelan Leckie
› Anwar Zehri, in the wrong place tryin' to make it right: - rp n°1 (1351 mots) › Claire Henderson, there's no starting over without finding closure: - rp n°1 (1120 mots) › Iris Castillo, One drink away from telling everyone what I really think : - rp n°1 (810 mots)
Lincoln Mulligan
› Archie Kwanteen, Archie #1: - rp n°1 (939 mots) › Billie Redfield, Billie #1: - rp n°1 (840 mots) › Tessa Mulligan, Twins #3: - rp n°1 (955 mots)
Cameron Lewis
› Charlie Villanelle, Lewinelle #2: - rp n°1 (1170 mots) › Zoya Lewis, camya #4: - rp n°1 (888 mots)
en résumé Caelan Leckie: 3 rps, 3281 mots. Lincoln Mulligan: 3 rps, 2734 mots. Cameron Lewis: 2 rps, 2058 mots.
Total général: 8073 mots. (8 réponses)
8073/20 000 main challenge: loading.
les défis réalisés
01. écrire au moins 5 rps de 1 000 mots minimum 02. ouvrir un sujet où chaque réponse est plus longue de 20 mots pile à chaque fois (minimum 4 réponses) 03. écrire un rp de 1300 mots pile 04. terminer un sujet où l'ensemble des réponses (tous partenaires confondus) fait 10 000 mots (marge d'erreur +/- 100 mots) 05. poster au moins un rp par jour, 5 jours de suite 06. ouvrir et clôturer un sujet en une semaine 07. écrire un rp où tous les dialogues sont en langage indirect (narration) 08. écrire un rp sous la forme d'un poème 09. écrire tout un sujet dont le narrateur n'est pas votre personnage mais un témoin[/url] (passant, commerçant, enfant ...) 10. écrire 3000 mots en 24h (1, 2, 3 et 4)
(www)ft. anwar #3 – 1407 mots (www)ft. cameron #2 – 1521 mots (www)ft. eddie #5 – 1874, 2694, 2137 mots (www)ft. halston – 674, 737 mots (www)ft. jo #6 – 1449, 1202 mots (www)ft. madison – 829, 968, 894 mots (www)ft. malcolm – 770, 597, 540 mots (www)ft. sienna – 1032 mots (www)ft. trent #7 – 2205 mots
auden williams
(www)ft. cesar #5 – 534, 598 mots (www)ft. darcy – xxx mots (www)ft. flora #2 – 931, 1598 mots (www)ft. james #7 – 1823, 3161, 3218, 1953 mots (www)ft. ophelia – 883, 1147, 1017 mots (www)ft. ophelia #2 – 480 mots
swann buchanan
(www)ft. alex #7 – 1371 mots (www)ft. arthur #4 – 1099 mots (www)ft. greta – 750 mots (www)ft. isaac #2 – 1185 mots (www)ft. jina – 635 mots (www)ft. maisie #2 – 1175 mots (www)ft. maria – 572, 784 mots (www)ft. rory ua #28 – 3912, 3372 mots (www)ft. rory #34 – 3050, 2872 mots (www)ft. rory #35 – 2544 mots (www)ft. rory #36 – 1066, 1880 mots (www)tea party – 929 mots (www)wendy #3 – 947 mots
lily keegan
(www)ft. albane #2 – 927, 1035 mots (www)ft. alfie #14 – 1300 mots (www)ft. alfie & joseph – 427 mots (www)ft. carl #2 – 1242, 1573, 1520 mots (www)ft. eliot #3 – 809 mots (www)ft. ezra #16 – 948, 1395, 1011 mots (www)ft. joseph #15 – 972 mots (www)ft. juliet #3 – 699, 937 mots (www)las posadas (event) – 438 mots
rhett hartfield
(www) ft. evelyn #10 – 1146, 1409, 932 mots (www) ft. evelyn #11 – 756, 820 mots (www) ft. greta #3 – 1086, 1136 mots (www) ft. hassan #6 – 1005 mots (www) ft. jenna #2 – 1286, 1031 mots (www) ft. mabel #4 – 640, 689, 510 mots (www) ft. matthew – 1111, 908 mots (www) ft. ruben #11 – 1095, 707 mots
ambrose constantine
(www)ft. camil #2 – 731, 1157 mots (www)ft. cristina – 899 mots (www)ft. damon #1 – 858, 736 mots (www)ft. damon #2 – 1319, 925, 970, 1659 mots (www)ft. james – 2393 mots (www)ft. mads – 744 mots (www)ft. malone – 917, 1030, 1952 mots (www)ft. malone #2 – 608, 628, 648, 668 mots (www)ft. malone #2 – 605 mots (www)ft. millie #2 – 741 mots (www)ft. saül #3 – 369 mots (www)ft. yara – 607 mots (www)ft. zoya #5 – 1222, 2197, 2205 mots
01. écrire au moins 5 rps de 1 000 mots minimum (01) - (02) - (03) - (04) - (05) 02. ouvrir un sujet où chaque réponse est plus longue de 20 mots pile à chaque fois (minimum 4 réponses) (www) 03. écrire un rp de 1300 mots pile (www) (comptabilisé sur google docs) 04. terminer un sujet où l'ensemble des réponses (tous partenaires confondus) fait 10 000 mots (marge d'erreur +/- 100 mots) (9900 mots) 05. poster au moins un rp par jour, 5 jours de suite (01) - (02) - (03) - (04) - (05) 06. ouvrir et clôturer un sujet en une semaine (www) 07. écrire un rp où tous les dialogues sont en langage indirect (narration) (www) 08. écrire un rp sous la forme d'un poème (www) 09. écrire tout un sujet dont le narrateur n'est pas votre personnage mais un témoin (passant, commerçant, enfant ...) (www) 10. écrire 3000 mots en 24h (www)
2004 « Oh bah il est quelque part. » Ses yeux se lèvent au ciel, désespérée par cette réponse qui ne l’aide en rien à aller à la rescousse de son bien aimé. Parce que c’est le cas non ? C’est ce qu’est Jayden puisque l’idiot qu’elle a à côté d’elle lui a dit qu’il lui a fait une déclaration d’amour sur un papier. Si les sentiments sont réciproques, il est alors son prince charmant, son Roméo, celui avec qui elle se mariera, aura des enfants et tout le tralala… - ok l’alcool fait décidément bien trop de dégâts sur elle. « Tu peux parler. » Il a raison mais elle ne l’affirmera pas, préférant se concentrer sur un plan. Celui de sortir de leur cachette de fortune et retrouver Jayden. Tel est leur objectif désormais. « Des armes? » « Ouais bon ok, peut-être pas » a-t-elle au moins la lucidité de lui concéder, se rendant compte que ce qu’elle a dit était un peu exagéré. Quoi qu’il en soit, cela ne change rien au fait que la cabane là-bas pourrait être une meilleure planque pour eux et aussi un endroit où ils pourraient un peu mieux voir ce qui se passe. « Lâche moi !! » qu’il crie alors qu’elle l’netraîne sans même attendre son avis. Mais il cherche à attirer l’attention ou quoi ? Iris le somme de se taire et de faire attention alors qu’il s’emmêle les pieds dans elle ne sait quoi mais voilà qu’un « Lâche moi! » est de nouveau de mise. Alors quand ils arrivent enfin dans la cabane, elle se retourne vers lui et s’écrit « Tu es stupide ou quoi ? Qu’est-ce qui t’a pris de crier comme ça ?! ». « T’as pas besoin de me trainer comme un toutou. C’est chacun pour sa peau. » Elle laisse échapper un « Pfff » et l’applaudit ironiquement « Bravo la mentalité ! T’es un super pote dis donc ! » pas le sien mais celui de Jayden elle entend. « Je lui dirai que tu as voulu l’abandonner ! » Là voilà dans le rôle de la balance maintenant. « T’as quelque chose à te reprocher ? T’as pris de la drogue ? » « Non ! » répond-t-elle sur un air offusqué « J’ai … j’ai juste pas l’habitude de boire de l’alcool… Je suppose que c’est pour ça que je suis … et elle ausculte ses mains comme si elle les découvrait pour la première fois … bizarre ». Elle hausse les épaules, regarde par la petite fenêtre de la cabane dans laquelle ils sont désormais réfugiés « Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Ash… Asher, je crois que… » et elle lui montre du doigt que les lampes se dirigent droit vers… eux. « Qu’est-ce qu’on fait ??!! » crie-t-elle à voix basse, se mettant ensuite les deux mains sur sa bouche.
Début avril.Cela fait trois semaines depuis le drame. Marley ne se remet pas de son agression. Tout a changé chez elle : son comportement, ses tenues vestimentaires, son apparence. La jeune femme est tétanisée et n'arrive plus à sortir de chez elle. Même se rendre sur son lieu de travail est un véritable enfer. Ne supportant plus la situation, elle se rend au dojo dans l'espoir de voir Jackson. Sur place, elle demande à ce dernier de l'entraîner à devenir plus forte. Elle veut être capable de pouvoir se défendre. Jackson accepte, commencent alors des semaines intensives d'entraînement.
Marley s'est blessée pendant l'entraînement avec Jackson. Si elle n'a rien dit au garçon, sa cheville lui fait mal ainsi que son épaule anciennement démise. Refusant d'aller à l'hôpital, Marley se tourne naturellement vers Swann. Ce dernier n'est pas dupe concernant son épaule et exige des explications. Une nouvelle fois l'homme est là pour elle. Si elle ne peut pas lui dire qu'elle a été agressée, elle se montre honnête sur tout le reste et accepte de suivre ses conseils. La présence du garçon dans la vie de Marley lui est de plus en plus indispensable.
Fin avril. Le dernier entraînement entre Jackson et Marley a lieu. L'agent pense qu'elle est prête à voler de ses propres ailes. Pour cet entraînement, il a prévu quelque chose de spécial : C'est contre lui qu'elle va devoir se battre. Marley refuse mais n'a d'autre choix que d'obéir lorsqu'il se montre violent dans ses gestes et dans ses mots. La brune perd pied, et toute sa rage se libère. Déchaînée, elle frappe Jackson jusqu'à se faire mal aux mains. C'est lorsqu'elle lui ouvre la lèvre qu'elle prend conscience de ce qu'elle vient de faire. Choquée par la scène, la brune se réfugie dans les toilettes. Jackson la rejoint. S'ensuit une conversation durant laquelle Marley lui dit qu'elle l'aime mais que cela ne peut plus durer. Un ultimatum est posé : Soit il lui pardonne ce qu'elle a fait par le passé et ils peuvent reprendre une relation, soit il en est incapable et tout est terminé entre eux. Chacun repart du dojo le cœur en miettes.
MARS 2023 ∆
10. Malgré les mises en garde de ses proches, Marley continue d'écumer les bars. Ce soir-là lorsqu'elle rentre, elle se fait agresser dans une ruelle sombre. Par un miracle qu'elle ne s'explique toujours pas, l'homme n'a pas le temps d'aller au bout de ses plans et ne la viole pas. Pétrifiée et paniquée, son premier réflexe est de contacter Jackson même s'ils ne se parlent plus depuis des semaines. Il vient alors à son secours et prend soin d'elle.
FEVRIER 2023 ∆
Marley ne sait pas comment panser ses plaies, comment passer à autre chose. Se retrouver seule dans son appartement la terrifie, le silence la bouscule, le noir la plonge dans ses regrets. La seule solution qu'elle a trouvé et celle de sortir boire tous les soirs. Elle enchaîne les soirées, celles où elle se retrouve à danser sur une table avec Laila, celle où elle suit un inconnu sur une plage, ou encore celle où trop saoule pour être consciente de ce qu'elle fait, elle appelle par accident Swann. C'est d'ailleurs lui qui débarque pour la raccompagner chez elle, c'est dans sa voiture qu'elle finira par vomir. Dans un piteux état, la maquilleuse se confie à son ami, qui, loin de la juger, essaie de lui remonter le moral tout en lui faisant comprendre qu'elle est en train de foutre sa vie en l'air.
Marley enchaîne les conneries. Coincée dans une spirale autodestructrice, la jeune femme passe ses soirées ivre morte dans les bars. Ce soir-là elle se rend au strip-club pour voir ses anciennes collègues. Saoule, elle monte sur scène et se produit. Elle se sent euphorique et accepte de remplacer au pied levé une danseuse pour une danse privée. C'est un enterrement de vie de jeune fille. Lorsqu'elle débarque dans la pièce, elle tombe sur Jackson et Louisa. Incapable de réfléchir convenablement, Marley offre une danse à Louisa tandis qu'elle lit sur le torse de Jackson un message indiquant qu'il va faire un enfant à la pilote. Son monde s'effondre sous ses pieds. Louisa la repousse avec violence et lui laisse entendre qu'elle n'est qu'une moins que rien. Marley s'enfuit dans un couloir, rattrapée par un Jackson désabusé par son comportement. Il tente de la secouer et de lui faire prendre conscience qu'elle met sa vie en danger. Marley ne veut rien entendre, elle comprend juste qu'elle l'a perdu et qu'il va faire un enfant à une autre. La soirée se termine sur une gifle assénée par la brune au jeune homme et par des larmes. Beaucoup de larmes.
JANVIER 2023 ∆
Marley est sur un petit nuage. Le réveillon du jour de l'an s'est passé à merveilles et elle a bon espoir de recommencer une relation avec Jackson. Ils se rendent d'ailleurs à la fête foraine ensemble. Ce qui devait être un moment de joie se transforme en cauchemar. Il sait pour elle et Malik. La brune ment, tente de s'en sortir. Lorsqu'il lui expose la vérité sous le nez c'est la descente aux enfers. L'agent est fou de rage et met fin à toute relation avec elle. C'est terminé, il ne veut plus entendre parler d'elle.
Après la rupture avec l'agent, Marley débarque chez Malik folle de rage. Il lui a menti, il avait juré de ne rien dire mais il a tout balancé à Jackson. Alors qu'elle déverse sa colère sur lui, elle se rend rapidement compte que Jackson est passé chez lui avant elle. Le nez du rappeur est cassé et Malik est dans un sale état. Les deux se remontent le moral comme ils peuvent, se soutenant dans ce chaos qu'ils ont eux-même créé. Alcoolisée, Marley l'embrasse, prête à refaire la même connerie qui les a mis dans cet état. Heureusement pour elle, Malik l'arrête.
Marley n'est toujours pas au mieux de sa forme mais se retrouve à maquiller une nouvelle fois Mabel. Mabel qui cette fois-ci est accompagnée de sa fille. La relation entre les deux adultes est plus apaisée qu'elle ne l'était dans le passé. La mannequin se retrouve coincée, personne ne peut s'occuper de sa fille. C'est donc Marley qui se retrouve à devoir babysitter la petite fille. Si tout s'est bien passé, cela a provoqué de nombreux questionnements chez la brune : Veut-elle des enfants ?
DECEMBRE 2022 ∆
Le mois de décembre est lugubre. Marley n'a de cesse de ressasser ce qu'elle a vécu avec Jackson, entre la laverie et la crise de paranoïa de l'agent, rien ne semble aller. Son ami Axel Jimenez la pousse à s'inscrire au speed dating de Noël. Elle n'a aucune envie de s'y rendre mais ne refuse jamais un défi. Elle passe donc la soirée avec Ambrose. Aucune séduction n'est présente, les deux jeunes gens cherchant simplement à souffler un peu et à se changer les idées.
24. Marley profite du réveillon de Noël pour appeler Jackson. Elle a besoin de lui dire ce qu'elle ressent réellement, de s'excuser pour son départ et de lui avouer ses sentiments toujours présents. Il débarque chez elle et ils passent quelques heures ensemble, à discuter sans se crier dessus. Elle apprend alors qu'on lui a tiré dessus quelques mois auparavant. Le choc est brutal, la culpabilité de ne pas avoir été à ses côtés est énorme.
Malik et elle conviennent d'un rendez-vous. Le rappeur lui annonce que le clip va bientôt sortir. Ils se mettent d'accord pour donner la même version à Jackson et Louisa en cas de questions. Il n'est pas question qu'ils sachent qu'ils ont couché ensemble. Leur plan est bancal mais ils se promettent de se soutenir et de ne pas se trahir. Personne ne doit savoir. Jamais.
31. Jackson amène Marley à Sydney. Elle est terrifiée à l'idée de remettre les pieds dans cette ville qu'elle a quitté sans se retourner. Une fois sur place, ils se rendent au cimetière. Marley dit enfin adieu à son père tandis que Jackson dit adieu à sa couverture décédée dans les rues de la ville. Ils passent la soirée ensemble à l'hôtel. Jackson évoque son envie d'enfant et laisse une porte entrouverte pour Marley. La soirée se termine sur un baiser échangé entre les deux. 2023 commence dans les meilleures conditions.
NOVEMBRE 2022 ∆
Marley passa sa soirée dans un bar et tombe sur Louisa qu'elle n'a pas revu depuis qu'elle a quitté une première fois Brisbane. Les retrouvailles sont étranges, tendues, rien ne semble naturel entre les deux femmes qui se disent amies. Marley est mal à l'aise, elle sait ce qui s'est passé avec Jackson dans la laverie et elle ignore si Louisa est au courant.
Elle est engagée pour travailler pour une célèbre compagnie de danse de Brisbane. Ravie par cette opportunité, Marley l'est encore plus lorsqu'elle se rend compte que le danseur vedette n'est autre qu'Eddie. Eddie qu'elle a gardé lorsqu'il n'était qu'un enfant. Leurs retrouvailles sont émouvantes. Marley est ravie de voir à quel point il a changé, à quel point il est devenu fort et sûr de lui. Il lui annonce qu'il va devenir père et Lynch ne peut que se réjouir pour lui même si elle constate amèrement que de son côté, sa vie personnelle n'avance absolument pas.
Marley participe à un concours pour travailler pour le créateur de mode Alex Perry. Sur place elle rencontre une autre maquilleuse: Laurie. Si au départ tout se passe bien entre les jeunes femmes, tout dérape lorsque Marley la force presque à montrer sa création. Les deux femmes se séparent avec animosité et tensions, de plus, aucune des deux n'a été choisie pour bosser pour le créateur.
Marley est engagée pour maquiller une mannequin lors d'un défilé. Lorsqu'elle arrive, elle tombe sur Mabel Griffiths qu'elle est loin de porter dans son cœur. Les deux jeunes femmes se connaissent depuis des années et se détestent. Au début l'ambiance est glaciale mais peu à peu les deux jeunes femmes se détendent et parviennent à se parler comme des adultes. Mabel lui parle de sa fille, de sa vie de mère célibataire, Marley quant à elle, se questionne sur son désir ou non d'avoir des enfants.
Marley commence à bosser sur le tournage du Bachelor. Si les équipes l'apprécient, et que les prétendants aiment plaisanter avec elle, ce n'est pas le cas de la productrice Penelopeia. Cette dernière déteste Marley qu'elle trouve trop extravertie ou trop allumeuse. Qu'à cela ne tienne, Lynch va faire vivre un enfer à la productrice. S'engage alors un combat entre les deux femmes qui montrent alors toute l'étendue de leur perfidie.
Au beau milieu de la nuit Marley reçoit un coup de téléphone de Jackson. Il lui demande de venir chez lui de toute urgence. La brune hésite – ils ne se sont pas revus depuis la laverie – mais finit par se rendre chez lui. L'agent est en pleine crise de paranoïa. Il pointe une arme sur elle, prêt à tirer. Marley parvient à le calmer, à lui faire retrouver ses esprits. Lorsqu'il se rend dans sa salle de bain prendre une douche, la jeune femme s'inquiète du temps qu'il prend. Ne répondant pas à ses appels désespérés, elle se jette contre la porte et se démet l'épaule. C'est Jackson qui la lui remettra en place. Ils passent la nuit ensemble, dans une paix inespérée. Le lendemain matin, Marley s'évapore.
OCTOBRE 2022 ∆
Retour à Brisbane. Marley s'est envolée. Elle a quitté son petit ami Davies sans le moindre mot. Il l'a demandée en mariage. Elle n'a pas su lui dire non, elle ne pouvait pas lui dire oui. Instinctivement c'est à Brisbane qu'elle fait son retour.
Marley vient à peine d'atterrir à Brisbane qu'elle se retrouve déjà à boire des verres dans le bar en face de l'aéroport. La jeune femme est perdue, encore sous le choc de la demande en mariage qu'on lui a fait la veille. Cherchant à se changer les idées, la brune boit plus que de raison et finit sa nuit dans les bras d'un inconnu : Andrew.
Marley reprend ses habitudes à Brisbane. Elle sort de nouveau et apprécie de retourner dans les anciens bars qu'elle a fréquenté. Un soir, elle rencontre un inconnu qui est tout à faire à son goût. Comme à son habitude, la brune entre dans un jeu de séduction. Alors qu'ils sont sur le point de dépasser le stade de la simple rencontre, ils se rendent compte qu'ils font partie de la même famille ! Marley vient ainsi de rencontrer Malcolm l'un de ses cousins.
Premier contrat pour Marley depuis qu'elle est de retour en ville. La maquilleuse doit s'occuper de danseuses pour un clip. Lorsqu'elle débarque, elle retrouve avec joie Malik qu'elle connaît depuis des années et avec qui elle est amie. Une amitié bien étrange puisqu'il leur arrivait par le passé de s'envoyer en l'air. Cela ne manque pas pour leurs retrouvailles. Après s'être retrouvée bien malgré elle dans le clip à jouer la co-star avec Malik, les deux rentrent chez le jeune homme et profitent d'une partie de jambes en l'air explosive pour célébrer leur retrouvailles. Marley ne pense à rien d'autre qu'à l'instant présent.
Marley croise par hasard Jackson à la laverie. Cela fait quatre ans qu'ils ne se sont pas vus pourtant rien n'a changé du côté de la jeune femme. Quand elle le revoit, tout lui revient en tête : l'amour, le désir, la passion. Elle cherche à le séduire, à le faire craquer, se rapproche, le provoque, le touche. Elle n'accepte pas ses refus, ne prend pas au sérieux ses menaces, refuse d'accepter ses « non ». Elle va trop loin, glisse sa main dans son pantalon sans son consentement. Tout dérape, Jackson perd le contrôle, poussé à bout, il est à deux doigts de commettre un viol. Un coup de téléphone les sauvera in-extremis de la catastrophe. Ces retrouvailles sont une véritable catastrophe.
JANVIER 2020 ∆
Son père décède. Elle ne se rend pas à l'enterrement.
AOUT 2019 ∆
Marley met définitivement un terme à une quelconque relation avec Jackson. Elle coupe totalement les ponts. Sa relation avec Davies compte plus qu'elle ne veut l'admettre.
MAI 2019 ∆
Marley rencontre Davies (danseur dans) l'un des clips de Drake. Elle tombe sous son charme, pense qu'il ne s'agit que d'une histoire d'un soir. Ils finiront par se mettre en couple. Une relation de 3 ans les unit.
1er JUIN 2018 ∆
Marley fête ses trente ans. La soirée est sensée être parfaite mais elle commence mal puisque Jackson est en retard, coincé au travail. Lorsqu'il débarque, Marley oublie bien vite sa rancune et tombe dans les bras de son petit ami. Tout dérape lorsqu'il prend un appel téléphonique. Agacé par son besoin de faire passer son boulot avant elle, Marley joue avec le feu et allume un autre gars. C'est l'escalade dans la dispute. Ils finissent par rentrer et se déchirent. Un point de non retour semble atteint puisque la maquilleuse lui balance : « si tu t'en vas, je ne serai plus là à ton retour ». Jackson part travailler. Marley, de son côté, plie bagages et s'envole en direction de Melbourne sans se retourner. C'est la fin de leur histoire.
14 FEVRIER 2018 ∆
Marley pense passer la Saint-Valentin seule, Jackson étant en déplacement pour former de jeunes recrues. Il lui fait néanmoins la surprise de rentrer. La soirée se passe à merveilles. Les retrouvailles sont aussi bouillantes qu'est leur relation. 7 ans qu'ils sont ensemble. 7 ans d'amour et de passion. Marley n'oubliera jamais cette soirée, même si elle ignore que Jackson voulait la demander en mariage mais a fait marche arrière.
FEVRIER 2015 ∆
Marley arrête définitivement sa carrière de strip-teaseuse et se lance dans une carrière de maquilleuse professionnelle.
DE MARS 2014 à NOVEMBRE 2014 ∆
Son frère Melvin s'installe chez elle pour « renouer des liens ». La colocation se passe mal, Melvin est nocif. Tout dégénère entre eux. Elle le met à la porte. Ils ne se sont pas revus depuis même si Melvin continue par moments de la contacter.
2013 ∆
Marley rencontre la famille de Jackson au grand complet. Une fête a été organisée pour célébrer la victoire de Mickey. Il est devenu champion ! Malgré le stress, la soirée se passe à merveilles. Marley rencontre les parents de Jackson, ses oncles, ses tantes, les cousins et cousines. Rapidement, elle se sent comme chez elle parmi eux.
DE JANVIER 2013 à AVRIL 2013 ∆
Elle vit avec Jackson mais cela ne fonctionne pas. Ils s'aiment autant qu'ils se déchirent. Il la met à la porte, elle lui dit qu'elle ne reviendra jamais. Mensonge.
DE 2012 à 2018 ∆
Marley s'installe à Brisbane
DECEMBRE 2012 ∆
Jackson débarque dans sa chambre d'hôtel le soir du réveillon de Noël. Ils passent la nuit ensemble, la première d'une longue série.
JUILLET 2011 ∆
Elle fait la fête à Caberra, elle appelle par mégarde Jackson. C'est là que tout commence vraiment, qu'un lien se crée entre les deux.
14 FEVRIER 2011 ∆
Comme tous les soirs Marley danse sur scène. Ce soir-là est différent puisqu'elle rencontre Jackson. Ils discutent, ils se cherchent, se provoquent mais ne se trouvent pas. Elle pense au départ qu'il restera un doux souvenir mais en réalité ne parvient pas à se le sortir de la tête. Le lendemain, quand elle retourne travailler, elle découvre un bouquet de fleurs accompagné de son numéro de téléphone.
MARS 2007 ∆
Milton, son grand frère, la voit se dénuder sur scène. Il prévient la famille. Un ultimatum est donné : C'est soit elle arrête, soit plus personne ne lui parle. Elle refuse de céder. Sa famille la renie, seul son frère Melvin de deux ans plus jeune qu'elle continue de lui parler.
SEPTEMBRE 2006 ∆
Marley commence un boulot de strip-teaseuse. Elle est douée, très. Rapidement elle se produit dans les clubs huppés de Sydney.
1er JUIN 2006 ∆
Marley souffle ses 18 ans, le soir même elle quitte le domicile familial pour voler de ses propres ailes.
JUILLET 2004 ∆
16 ans, arrestation pour vol d'alcool. Ce n'est pas elle mais ses amis. Elle est quand même embarquée. Elle est noire, cela ne pardonne pas. Elle s'en sort sans rien, pas même une trace sur son casier.
2003 ∆
Année de ses 15 ans, Marley délaisse l'école et passe plus de temps à boire et à faire la fête avec ses copains.
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2004 « Oh bah il est quelque part. » Ses yeux se lèvent au ciel, désespérée par cette réponse qui ne l’aide en rien à aller à la rescousse de son bien aimé. Parce que c’est le cas non ? C’est ce qu’est Jayden puisque l’idiot qu’elle a à côté d’elle lui a dit qu’il lui a fait une déclaration d’amour sur un papier. Si les sentiments sont réciproques, il est alors son prince charmant, son Roméo, celui avec qui elle se mariera, aura des enfants et tout le tralala… - ok l’alcool fait décidément bien trop de dégâts sur elle. « Tu peux parler. » Il a raison mais elle ne l’affirmera pas, préférant se concentrer sur un plan. Celui de sortir de leur cachette de fortune et retrouver Jayden. Tel est leur objectif désormais. « Des armes? » « Ouais bon ok, peut-être pas » a-t-elle au moins la lucidité de lui concéder, se rendant compte que ce qu’elle a dit était un peu exagéré. Quoi qu’il en soit, cela ne change rien au fait que la cabane là-bas pourrait être une meilleure planque pour eux et aussi un endroit où ils pourraient un peu mieux voir ce qui se passe. « Lâche moi !! » qu’il crie alors qu’elle l’netraîne sans même attendre son avis. Mais il cherche à attirer l’attention ou quoi ? Iris le somme de se taire et de faire attention alors qu’il s’emmêle les pieds dans elle ne sait quoi mais voilà qu’un « Lâche moi! » est de nouveau de mise. Alors quand ils arrivent enfin dans la cabane, elle se retourne vers lui et s’écrit « Tu es stupide ou quoi ? Qu’est-ce qui t’a pris de crier comme ça ?! ». « T’as pas besoin de me trainer comme un toutou. C’est chacun pour sa peau. » Elle laisse échapper un « Pfff » et l’applaudit ironiquement « Bravo la mentalité ! T’es un super pote dis donc ! » pas le sien mais celui de Jayden elle entend. « Je lui dirai que tu as voulu l’abandonner ! » Là voilà dans le rôle de la balance maintenant. « T’as quelque chose à te reprocher ? T’as pris de la drogue ? » « Non ! » répond-t-elle sur un air offusqué « J’ai … j’ai juste pas l’habitude de boire de l’alcool… Je suppose que c’est pour ça que je suis … et elle ausculte ses mains comme si elle les découvrait pour la première fois … bizarre ». Elle hausse les épaules, regarde par la petite fenêtre de la cabane dans laquelle ils sont désormais réfugiés « Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Ash… Asher, je crois que… » et elle lui montre du doigt que les lampes se dirigent droit vers… eux. « Qu’est-ce qu’on fait ??!! » crie-t-elle à voix basse, se mettant ensuite les deux mains sur sa bouche. 
