Mi-janvier 2023. Jackson a cette bienveillance de lui proposer sa compagnie lorsqu’elle est prise de réflexion bien trop tardives et désordonnés qu’elle lui énumère. Gabrielle n’est pas sûre que l’exercice lui plaise, tant les réflexions sont poussées à un point tel qu’elles pourraient le pousser lui-même à des insomnies, qui sont devenues son quotidien nocturne à elle. « Y'a des manières plus agréables de passer ses nuits, c'est certain ... » Et la spontanéité de cette réponse ne manque pas de dérider ses traits, son air préoccupé laissant place à un plus léger. Un sourire nait donc sur ses lèvres, amusé, alors que sa tête se penche sur le côté, acquiesçant silencieusement à cette idée qu’il évoque. Certaines étreintes lui manquent suffisamment pour qu’elle comprenne de quoi il parle, quand ces manières charnelles de passer ses nuits ne font plus parties de son quotidien depuis quelques semaines. Il est certain que celles-ci auraient le mérite de lui faire oublier tous ses tracas quelques heures mais elle n’est même pas certaine d’être capable de se laisser aller à quelques folies du genre – surtout quand son cœur est ailleurs. « On va le faire plonger. Le reste, on peut pas le prévoir maintenant mais on y fera face. » Il a cette conviction qu’elle partage avec lui, cette détermination que ce procès leur donnera gain de cause, malgré toutes les embûches sur leur chemin, celles face auxquelles ils devront se confronter pour y arriver. Il ne peut en être autrement, Gabrielle envisage tous les scénarios pour cette même raison, loin de vouloir baisser les bras d’avance quand elle sait l’équipe adverse tout autant redoutable que son ancien cabinet. Cela n’a pas le don de la faire flancher pour autant et c’est pour cette raison qu’elle acquiesce une nouvelle fois aux dires de l’agent avec une certaine détermination.
« J'te déconseille de rester seule, en tout cas. » Après un court silence, la réflexion la sort à nouveau de sa rêverie et une sensation étrange la transperce. Gabrielle ne s’est jamais sentie aussi seule qu’à présent, quand elle n’a partagé avec personne d’autre la nouvelle de ce procès à venir, jusqu’à cette fusillade qui a été la principale raison de sa venue, ici, à Brisbane. Si Jackson adopte un air bienveillant et qu’elle comprend à nouveau le sous-entendu par le clin d’œil qu’il lui offre, l’air de l’avocate reste, cette fois, on ne peut plus sérieux, un soupir s’échappant même d’entre ses lèvres « Tu parles en connaissance de cause, n’est-ce pas ? ». Elle le pique inconsciemment par cette question qui se veut rhétorique, sûrement pour éviter de parler de son cas. Elle se renferme, elle le sait, la Strange se réfugiant dans son travail pour éviter de penser à ce soutien qu’elle aimerait pourtant avoir toujours à ses côtés. Channing ne fait plus partie de sa vie, il ignore même jusqu’à l’existence de cette histoire de fusillade et elle se sent incapable, pour l’heure, d’aller le retrouver pour lui en parler. « Désolé, je ne cherche pas à te blâmer, à nouveau elle retrouve le regard de l’agent, un fin sourire reprenant place sur ses lèvres. j’essaye juste de ne pas montrer que j’emprunte sûrement le même chemin et que, dans quelques temps, tu pourras me dire i told you so » Gaby a toujours un fin sourire, ce masque éternel duquel elle semble incapable de se défaire. mais je vais m’appliquer à ce que ce ne soit pas trop le cas, cependant ». Une promesse qu’elle lui fait, une qu’elle se fait également pour elle-même. « Merci pour ton soutien, Jax ». Quoi qu’il arrive, Gabrielle sait qu’il sera là et que, d’une certaine manière, elle ne sera pas totalement seule.
Mi-janvier 2023. Les conséquences de cette victoire ont été désastreuses, et Gabrielle mentirait si elle disait n’avoir jamais pensé qu’une défaite aurait peut-être été préférable pour son client. La Justice a fait ce qu’il fallait mais, ce jour-là, les deux tireurs, dans cette voiture noire aux vitres teintées, ont fait basculer la balance du mauvais côté. Ils ont été finalement les gagnants de ce procès, quand ils ont mis six pieds sous terre celui qu’ils cherchaient depuis le départ à faire tomber. Ils ont été les gagnants quand ils ont aussi ôté la vie à un autre innocent et qu’ils ont tenté d’en assassiner d’autres, Gabrielle compris. Une chance inouïe qu’elle a eu de s’en sortir, la présence de Jackson lui ayant permis de ne pas voir sa vie défiler une dernière fois devant ses yeux avant de laisser échapper son dernier souffle. Et alors que ce procès revient au goût du jour, où tout le monde souhaite que le seul tireur rescapé paye pour la mort de Jayden mais aussi de l’agent de sécurité, la présence de Jackson semble être la suite logique des événements, tels qu’ils se sont déroulés. Il n’était que témoin dans cette affaire, il s’est ensuite retrouvé au cœur même de celle-ci et sa présence est tout bonnement indispensable aux yeux de l’avocate. Que ce soit pour son témoignage mais aussi et surtout pour des raisons plus personnelles, la présence de l’agent à ses côtés lui paraissant être nécessaire pour l’aider à se sentir en sécurité le jour où elle devra retourner sur les terres californiennes.
Gabrielle lui en fait la demande plus ou moins explicitement et la réaction de l’agent est assez immédiate. Un de ses bras vient s’enrouler autour des épaules de l’avocate, un geste réconfortant face auquel elle se contente de lui répondre par un sourire reconnaissant. Elle fait preuve d’une certaine retenue, volontaire, alors qu’elle revêt son masque habituel où elle tente de ne laisser rien transparaître de ce qu’elle peut réellement sentir face à tout ça, face à cette sensation que tout s’écroule autour d’elle « J’accepte. » Un court silence de plus s’installe avant qu’elle ne murmure un « Merci » penchant légèrement sa tête vers lui pour venir la poser, durant une fraction de secondes à peine, sur son épaule.
« T’arrives à dormir ? » Gabrielle pouffe légèrement face à la question et se l’autorise parce qu’elle sait que Jackson en connaît la réponse. Non, elle n’arrive pas à fermer l’œil et cela a commencé bien avant qu’elle apprenne pour ce procès. La première et principale raison étant celle de sa rupture avec Channing et la deuxième étant celle de cette affaire actuellement en cours dont elle est en charge depuis des mois et qui est cruciale pour sa carrière professionnelle australienne. « Comme un bébé » c’est une réponse volontairement ironique qu’elle lui offre, un sourire toujours présent au coin de ses lèvres « Appelle si t’angoisses. » Le sérieux reprend place sur ses traits face aux mots de l’agent, son regard retrouvant le sol quelques instants « Ce n’est pas tant de l’angoisse qui me rend insomniaque elle le confirme finalement c’est surtout que je suis incapable de ne pas penser à tous les scénarios possibles et imaginables elle a retrouvé le regard de Jackson en prononçant ces derniers mots et si nos preuves n’étaient pas suffisantes ? Et même si nous parvenons à le faire tomber, est-ce que le schéma ne va pas se répéter en mettant d’autres personnes en danger ? Le gang est toujours debout elle ne pense même pas à sa propre sécurité dans tout ça et cela n’a rien d’étonnant quand il a fallu la convaincre de quitter Los Angeles sur le champ après la fusillade – Jackson a été le premier dans ce rôle, d’ailleurs. Elle marque à nouveau un temps de silence avant de reprendre je ne suis pas sûre que tu ais envie de passer des nuits entières à te torturer autant l’esprit » En réalité, elle sait qu’il en est capable, ce n’est pas comme s’ils ne se ressemblaient pas sur ce point et qu’ils ne l’avaient pas déjà fait pour le cas Hoover.
Juillet 2017. Il n’y a rien de coutumier dans cette situation qui est la leur, ce soir. C’est même à l’opposé de leurs habitudes, celles qu’ils partagent occasionnellement depuis un an. La jolie robe qu’elle a enfilée pour l’occasion dénote avec la tenue plus décontractée ou plus dénudée qu’elle porte habituellement. Le temps qu’elle a pu mettre d’ailleurs pour se préparer est démesuré quand on connaît Zoya qui prône le naturel plutôt que l’artificiel et n’est donc pas du genre à s’épancher longuement dans sa préparation – sans que cela lui donne un look négligé outre mesure. Mais l’occasion qui se présente ce soir, cette invitation qu’il lui a faite et qui l’a prise au dépourvu, est une première et sera peut-être unique mais, pour elle ne sait quelles raisons, elle a mis les petits plats dans les grands. Son palpitant s’est accéléré à plusieurs reprises, ses nerfs aussi face à l’insatisfaction et l’impression soit d’être ridicule soit de ne pas être à la hauteur mais, finalement, le résultat face au miroir n’est pas si déplaisant et ne parait pas trop superficiel non plus. Mais il est certain qu’elle s’est donnée du mal et qu’elle aurait sûrement droit à des remarques taquines de la part de ses proches s’ils la voyaient aussi pimpante qu’aujourd’hui, alors qu’elle s’apprête à rejoindre Elijah dans ce restaurant.
Ils lui diraient sûrement que cet homme n’est pas n’importe qui, qu’elle peut bien prétendre ce qu’elle veut, il est clair qu’elle est amourachée de lui. Que dans le cas contraire, elle se serait amusée de leurs remarques plutôt que de se mettre en colère et de rougir stupidement, telle une adolescente lors de son premier baiser. Mais Zoya les contredirait, coûte que coûte, car elle n’est pas prête à reconnaître tout ce qu’elle peut ressentir envers le Walker. Elle joue les innocentes en l’appelant quasi quotidiennement pour prendre de ses nouvelles, alors qu’elle est incapable de ne pas s’inquiéter pour lui après l’épisode traumatisant auquel elle a assisté un an plus tôt. Il est celui qui s’est effondré devant elle, alors qu’il avait à nouveau bien trop consommé et que, ce soir-là, son corps ait été incapable d’en supporter davantage. Il est celui qu’elle a vite rejoint à l’hôpital et dont elle a attendu le réveil avec une impatience certaine. Elle n’aurait pas aimé être celle qui annonce à ses proches qu’il est décédé, surtout quand elle connaissait sa plus jeune sœur, quelque chose qu’elle s’était d’ailleurs bien gardé de lui révéler jusqu’alors. Jusqu’à ce moment où il s’est réveillé et où elle n’a pas manqué de lui dire qu’elle allait appeler Lexie parce qu’elle était en droit de savoir, tout comme son frère cadet, mais son refus catégorique en a dissuadé la photographe. Alors, à défaut qu’il est quiconque autour de lui pour le soutenir dans cette épreuve – les mauvaises influences qui se prétendaient être des amis pour Elijah ne comptant pas – Zoya a donc endossé ce rôle. Il y a sûrement d’autres raisons qui l’ont motivé à le faire mais celle-ci en a été la principale et explique pourquoi, aujourd’hui, elle joue le rôle de celle qui prend soin de lui. De celle qui se veut être présente, même après sa convalescence, même après qu’il ait réussi à remonter la pente et même alors qu’il se porte bien désormais. Elle prétend l’appeler juste parce qu’elle a besoin un peu de compagnie et qu’elle s’ennuie à mourir dans sa chambre d’hôtel ou juste parce qu’elle a besoin de quelqu’un pour l’écouter alors que sa journée a été éprouvante – ou qu’elle ait dû se retenir à tuer quelqu’un. Bref, elle use de mensonges et il ne la croit sûrement qu’à moitié mais, tout ce qu’elle retient, c’est qu’il ne raccroche jamais et accepte ces discussions régulières, tout en laissant percer à jour ses doutes et ses craintes, quand ceux-ci sont existants.
Il y a un attachement certain, un lien inexplicable qui s'est créé entre eux et, lorsqu’ils se retrouvent à New York, ce lien est davantage intime et passionnel. Il faut dire que la carrure d’Elijah est loin de laisser Zoya indifférente, au-delà même de sa personnalité qu'elle apprécie tout particulièrement. C’est tout autant naturel que léger et apaisé quand ils se retrouvent, ce qui relève d’un miracle quand on connaît le caractère fort de la demoiselle. Ce soir, l’atmosphère est légère mais n’empêche pas Zoya de se sentir mal à l’aise car elle est étrange. Ils ne sont pas habitués à un tel cadre ensemble et à autant de manière entre eux – qu’Elijah en vienne à lui tirer la chaise avant qu’elle ne s’assoit, à être aussi intimidé quand ils se regardent dans le blanc des yeux et qu’il lui sourit bêtement, au point d’en perdre tous ses moyens prouvent qu’il y a quelque chose de nouveau qui est en train de naitre dans cette relation qui est la leur. Le dîner se déroule à merveille cependant et lorsque celui-ci est terminé, ils rejoignent très vite l’extérieur, Zoya savourant l’air frais qui vient chatouiller son visage. Les couleurs adoptées par le ciel new-yorkais sont sensationnelles et la photographe qu’elle est, regrette de ne pas avoir porté son appareil photo pour immortaliser l’instant. « Je te raccompagne ou tu veux qu'on fasse un tour au parc ? » Il la sort de sa rêverie et un sourire naît aussi spontanément sur ses lèvres que lorsqu’elle a quelques grammes d’alcool dans le sang qui la font bondir dans ses bras, impatiente de s’y fondre et de s’y perdre pendant des heures. Sauf que là, le geste n’aurait aucune justification, les deux verres de vin n’étant pas suffisants pour ce faire. « Autant profiter de ce magnifique coucher de soleil » Elle sent qu’Elijah est étrange et pas à l’aise. Elle sent sa timidité qui ressort, celle qu’elle ne lui a jamais connue jusqu’à présent. Zoya est intriguée mais s’abstient de tout commentaire « Tu n'as pas froid ? » C’est sûr que sa robe à fines bretelles était un excellent choix pour le dîner qu’ils ont partagé. Mais l’australienne frissonne dès l’instant où la brise vient à s’engouffrer à travers ses vêtements, bien trop habituée au climat chaud de son pays natal. Elle n’a pas vraiment le temps d’acquiescer cependant qu’il a pris l’initiative de lui glisser sur le dos sa veste en lin « Merci, gentleman ». Son air est légèrement moqueur, le taquinant bien volontiers quand elle le sent aussi stupidement gêné quand il n’a aucune raison de l’être avec elle. « Aller, viens » lui murmure-t-elle avec un sourire plus bienveillant, entrelaçant sa main à la sienne afin de rejoindre le parc non loin de là.
Leurs pas les guident donc vers Central Park et lorsqu’ils s’y engouffrent, ils ne peuvent que constater qu’ils ne sont pas les seuls à avoir eu cette idée. Du monde se balade autour du petit lac, certains étant installés au bord de celui-ci pour savourer les derniers rayons du soleil et le spectacle fantastique qui se présente sous leurs yeux. « Tu veux qu’on s’installe ou… et son sourire ne fait que grandir alors qu’elle approche de lui, son doigt venant tapoter légèrement le bout de son nez pour le faire revenir sur terre tu préfères rester debout, à sourire bêtement pour le restant de la soirée ? En réalité, elle lui aime tout particulièrement cet air niais qui lui sied bien et, restant postée devant lui, elle ajoute Ou tu pourrais aussi m’expliquer le pourquoi de cette soirée romantique en tête à tête ? » Elle l’encourage, d’un air plus doux et loin d’être taquin, resserrant sa veste sur ses épaules qui manque de glisser sous l’effet de la brise. Son regard émeraude ne se détache pourtant du sien azur, son sérieux semblant retrouver place au fil des secondes de silence qui s’égrènent.
Mi-janvier 2023. Si les souvenirs sont embrumés dans l’esprit de l’agent, ils ne peuvent pas être que clairs comme de l’eau de roche pour l’avocate. Elle n’oubliera jamais ce jour de juillet où elle avait toutes les raisons d’être fière d’avoir clos ce dossier sur lequel elle planchait depuis plus d’un an. Un dossier qui lui a pris la majorité de son temps, passant des jours et des nuits entières dessus pour défendre bec et ongles son client injustement accusé. L’issue favorable lui a retiré un gros poids sur ses épaules et a été un grand soulagement pour elle à l’annonce du verdict, quand ce cas a pu être une source de pression et de stress. Mais cette saveur victorieuse n’a été que de courte durée, le temps à peine d’atteindre l’extérieur du tribunal. Un crissement de pneus et des coups de feu ont suffi pour envoyer valser ce sentiment de libération, que ce soit pour son client que pour elle. Si elle a réchappé à un destin tragique, ne pouvant en dire autant de son client, ce n’est pas pour cela qu’elle n’en garde pas un certain traumatisme. Les cauchemars se sont estompés au fil des mois qui se sont écoulés, suite notamment à cette fuite en direction de l’Australie, mais la simple évocation de cette affaire ramenée au goût du jour ne manque pas de lui couper le sommeil depuis plusieurs nuits. Des nuits où elle ressasse ce qu’il s’est passé, des nuits où elle imagine comment son retour à Los Angeles va se dérouler, des nuits où elle imagine se retrouver devant celui qui a tenté de l’assassiner. Des pensées qu’elle ne peut partager parce qu’elle n’en a encore parlé à personne et, d’une certaine façon, le faire présentement avec Jackson l’allège un tant soit peu. « Hmm ... » Gaby sent la réticence chez Jax et sait exactement ce qu’il s’apprête à dire « La partie adverse va me tacler sur l'amnésie. » Son amnésie. Cette perte de mémoire qu’il a subi suite à une balle reçue en pleine tête par ce même homme qu’il voulut descendre d’une balle en avril dernier en guise de revanche. Des mois de vie envolés pour l’agent dont Gaby a, de son mieux, tenté de lui faire retrouver, notamment concernant les raisons de sa présence à son chevet. Ce besoin qu’il se souvienne pour quelles raisons elle lui est redevable à jamais, même si elle aurait préféré lui épargner le rappel de cet événement traumatisant. « C’est certain et ils vont le fair d’entrée de jeu ». Elle le sait, elle le ferait elle-même si elle appartenait à la partie adverse et qu’elle avait face à elle un témoin dont les souvenirs sont bancals. « Tu crois que ça vaut quelque chose ? » « On va faire en sorte que ça vaille le coup » parce que, malgré la crainte qu’elle peut ressentir face à ce retour en arrière, Gabrielle est plus déterminée que jamais à emporter le procès et voir pourrir cette ordure en prison pour le restant de ses jours. Il a assassiné deux personnes, à en blesser d’autres et c’est tout ce qu’il mérite. « Même s’ils ne prennent pas en compte ton témoignage, il finira en prison… il ne peut pas en être autrement… » elle termine sa phrase dans un presque murmure alors que son regard est toujours fixé devant elle. Finalement, elle pivote sa tête vers l’agent « Mon ancien cabinet a souligné cette possibilité… mais nous pensons que ta présence est indispensable ». Elle s’est entretenue longuement avec certains de ses anciens collègues de Los Angeles, comme les nouveaux qui sont chargés de l’affaire, et tous sont unanimes sur la question, quoi qu’il en coûte. « Et je te mentirai si je disais que ça ne me tient pas à cœur que tu sois à mes côtés quand j’y retournerai… » Ses sourcils se sont affaissés, son regard n’ayant cependant pas flanché dans le sien. Elle ne cherche pas à le prendre par pitié ou à le forcer avec ce dernier argument, mais elle ne peut nier que sa présence la rassurait, quand il a été celui qui l’a sauvé d’une mort certaine.
Janvier 2023. Elle n’a pu s’empêcher de lui demander son numéro de téléphone après leur première rencontre. Et même si Iris n’a jamais pris la peine de le recontacter jusque-là, dire qu’elle n’a jamais envisagé de le faire serait mentir surtout avec les fêtes de fin d’année qui viennent de s’écouler. Mais envoyer un simple Joyeux Noël, message pourtant anodin, lui paraissait être suspect et elle ne pouvait se résigner d’avouer à son demi-frère qu’ils étaient reliés au détour d’une conversation sms. Ni à cette période de l’année où elle n’a eu aucun mal à l’imaginer avec son père, ou plutôt leur père, autour d’un bon repas, plus heureux que jamais. Détruire cette image idéale qu’il peut avoir de ce père qu’ils partagent n’est pas quelque chose qui l’enchante tout particulièrement mais, aux yeux d’Iris, cela devient nécessaire. Le mensonge est quelque chose qu’elle veut éviter à tout prix, surtout quand elle estime qu’il est en droit de connaître la vérité. Le laisser dans l’ignorance comme elle et Adriana ont pu l’être pendant toutes ces années lui est insupportable et c’est pour cette raison que, deux jours plus tôt, elle est entrée en contact avec Loukas pour lui proposer un rendez-vous. Elle a été plutôt évasive sur la raison de leur rencontre et a surtout évité de lui préciser qu’elle serait accompagnée d’Adriana, alors que les deux se connaissent – et que leurs rapports ne semblent pas au beau fixe.
Iris sait d’ailleurs cette dernière réticente mais l'aînée ne lui a pas laissé le choix. Loukas se doit d’être au courant, au même titre qu’elles, et il est hors de question qu’elle se défile face à l’exercice. « Promets-moi d’être sympa et compréhensive » parce qu’elle n’oublie pas les détails qu’elle lui a donnés concernant leur dernière rencontre, celle où Adriana ne s’est pas montrée particulièrement clémente avec le jeune homme. Elles descendent de la voiture et rejoignent en quelques minutes la promenade le long du fleuve. Elles s’arrêtent à un stand pour commander une boisson – fraîche pour elle, et elle en prend également une pour Loukas – et l’attendent ensuite patiemment, appuyées contre la longue rambarde longeant le fleuve. Lorsque Iris le reconnait au loin, elle lui fait un petit signe de la main et affiche un grand sourire, malgré l’appréhension et cette boule qu’elle peut ressentir au creux de son estomac, tout de même heureuse de le revoir « Bonjour Loukas ». Sa main vient à se poser sur son avant-bras, le seul geste tendre qu’elle se permette pour le moment à son encontre, tant en faire davantage pourrait paraître suspect. Ils ne sont, à ses yeux, que deux inconnus qui ont partagé un cours de cuisine ensemble, même si sa vision ne saurait tarder à changer une fois qu’elle et Adriana lui auront révélé la vérité. « Je te présente Adriana… ma sœur. Mais je crois que vous vous connaissez déjà » Elle adopte un air presque désolé en faisant les présentations et donne un coup de coude discret à sa cadette pour l’inciter à le saluer poliment. « Je t’ai pris de quoi te désaltérer avec cette chaleur » Elle lui tend un thé glacé et même si elle est toujours souriante, on sent l’appréhension qui gagne ses traits. « On s’installe ? » Elle désigne le banc libre non loin d’eux, cette proposition loin d’être anodine, quand elle sait que Loukas va avoir besoin d’être assis pour entendre ce qu’elles ont à lui révéler.
Mi-janvier 2023. Elle sait qu’il n’est pas passé à l’acte ce jour-là, auquel cas, elle en aurait entendu parler. Qui plus est, elle s’était rendue au tribunal ce même jour pour épauler son associé en charge du dossier et l’angoisse ne l’avait pas quitté jusqu’à la fin du procès, jusqu’à ce que ce Hoover quitte le tribunal sans aucune balle dans la tête. Ce jour-là, Jackson aurait été capable de commettre l’irréparable et faire vivre un cauchemar à plus d’un, similaire au leur, du moins le sien, lors de la fusillade à Los Angeles trois ans plus tôt. Ce jour-là, Gabrielle avait l’impression d’être complice de ce potentiel acte, consciente que le risque existé mais n’a averti personne quant au fait qu’un potentiel tireur pouvait se trouver sur les toits environnants le tribunal, en plein centre-ville de Brisbane. Faisait-t-elle confiance à Mills sur sa capacité à retrouver la raison et ne pas commettre l’irréparable ? Ou souhait-t-elle protéger l’agent parce qu’il était son ami ? Ou est-ce une part d’elle, inconsciente, qui donnait raison à Jackson de vouloir agir de la sorte, quand l’homme mis en cause aurait sûrement mérité un traumatisme similaire à celui qu’il avait fait subir à Jax quelques années auparavant ? La californienne ne saurait le dire elle-même, incapable de répondre à ces interrogations si on venait à le lui poser… « Un thé matcha. » Elle a été celle qui a fait le premier pas vers lui – sûrement par la force des choses, il faut le reconnaitre - et si elle apporte un café sans sucre à Jax en signe de paix, il fait cet effort lui aussi, ce thé matcha hissant entre eux un drapeau blanc nécessaire. Gaby est touchée par le geste, un sourire se dessinant au coin de ses lèvres à la présentation de la boisson « Frappé. Parait qu'il va faire chaud aujourd'hui. » « Merci ». Elle ne peut s’en saisir toutefois car ses mains sont aussi occupées et tend alors le café à Jax qui s’en saisit tout en la saluant. Elle lui demande alors comment il va, ne souhaitant pas entrer dans le vif du sujet tout de suite, que ce soit sur celui de leur dernière entrevue ou des suivantes qui s’ensuivront, du fait de son procès qui s’annonce prochainement et qu’ils n’auront le choix d’affronter à deux. « Mieux qu'en avril, tu peux te détendre. » sa tête se penche sur le côté, pouffant légèrement et si elle pourrait rétorquer qu’elle est détendue, elle ne le fera pas, car elle ne l’est pas. Ce n’est pas Mills qu’elle craint, c’est plus leur capacité à tous les deux de parvenir à discuter… sans que cela ne prenne la même tournure que la fois précédente. « Laisse-moi commencer par te présenter des excuses. » Son sourire s’estompe alors qu’elle entoure de ses deux mains sa cup et que son regard plonge dans celui qui est censé être son ami « T'avais raison, j'avais tort. J'étais pas en état de l'entendre. » Gabrielle ne s’y attendait pas et cela explique ce tic qui se manifeste sur ses traits, son sourcil s’arquant durant une fraction de secondes. Surprise, elle reste silencieuse et finalement, porte son regard sur sa cup quelques secondes avant de retrouver celui de Jax « Je les accepte son ton est tout autant sérieux, parait froid et sûrement parce qu’elle a aussi des efforts à faire, elle ajoute j’aurai peut-être dû m’y prendre autrement pour te faire entendre mon point de vue… Jouer l’hystérique et jouer de mon pouvoir d’avocate n’était pas très judicieux de ma part non plus et pour ce que ça vaut je suis désolée aussi » elle est sincère, son regard et son ton s’étant radoucis dès qu’elle a prononcé ces mots. Et un petit sourire se forme cependant au coin de ses lèvres « Même si je suis contente que tu ai retrouvé la raison » elle n’aura pas la prétention – et elle ne le pense pas de toute manière – de dire que c’est grâce à elle qu’il n’est passé à l’acte.
« Bonne année. » Gabrielle acquiesce et vient trouver la cup de Jackson pour trinquer – kind of – à cette nouvelle année qui s’annonce. Pas des plus terribles cependant pour l’avocate au vu de la manière dont elle débute, une grimace tordant ses traits quelques secondes « Bonne année à toi aussi, Jax ». Suite à ça, elle prend une gorgée de son thé, laissant un petit silence s’installer avant de proposer à l’agent de s’installer sur les marches du city hall « On s’assoit ? » fait-t-elle en les désignant, le contournant pour venir prendre place la première. Elle le laisse s’installer et lorsqu’il l’a fait, elle prend une profonde inspiration et passe aux aveux des raisons de leur rencontre « Il va falloir qu’on retourne à Los Angeles prochainement, toi et moi… son regard vient alors à trouver celui de Jackson pour témoigner. Contre le tireur survivant… ». Elle sait qu’elle n’aura pas davantage de précisions à lui donner pour le moment pour qu’il comprenne de quoi il en retourne.
25 décembre 2021. « Zoya ? » Elle tombe sûrement au pire des moments, aurait peut-être dû s’annoncer auprès de la belle suédoise avant de venir mais ne l’a pas fait. La spontanéité a pris le dessus, surtout la crainte d’essuyer un refus si elle avait demandé, en amont, à Freya si elles pouvaient se voir pour discuter. Des mois qu’elles ne s’étaient pas côtoyées, des mois après une dispute assez violente qu’elles n’ont jamais connue. Freya aurait eu toutes les raisons de la repousser, aurait toutes les raisons de le faire à cet instant même alors qu’elle arrive à l’improviste, au milieu d’une famille dont les membres sont tous aussi bien vêtus les uns que les autres. Elle le remarque à peine, n’y prête guère attention en réalité, même au regard un peu suppliant de celle qu’elle considère comme une sœur, la sommant en quelque sorte d’arrêter, tant ce n’est pas le moment opportun pour régler leurs différends « Zo’… ». Mais Zoya en a gros sur le cœur, a besoin de déverser tout ce qu’elle peut ressentir, son cœur bien trop lourd pour tenir aisément dans sa poitrine, un besoin criant de l’alléger un tant soit peu. Il ne le sera pas totalement, mais ne serait-ce que présenter ses excuses auprès d’une des personnes qu’elle aime le plus est déjà, elle l’espère, quelque chose qui l’aidera à avancer. Même si ses problèmes sont multiples et ne tiennent pas – avec regrets – qu’à cette unique dispute. « Arrête, tais-toi ! Je t’aime tellement Zo’… Si tu savais comme je suis désolée, moi aussi. Je n’aurais jamais dû te provoquer comme je l’ai fait. J’ai été beaucoup trop loin… » Effondrée, Zoya l’est, Freya le devient, celle-ci finissant par la prendre dans ses bras et pleurant à l’unisson avec elles. Plus aucun regard posé sur elles ne compte et cette étreinte que son amie lui offre, rassure la photographe, serrant un peu plus davantage Frey’ dans ses bras, ceux-ci noués autour de sa taille « Vous savez que c’est une fête et qu’on est censés rire, hein ? » « Fuck you, Loig ! » Zoya ne relève même pas, se dégageant peu à peu de l’étreinte de Freya alors que son regard, inchangé, se porte sur Loig. En temps normal, elle aurait été la première à réagir pour lui dire d’aller se faire voir et de se mêler de ce qui le regarde, le regard plus mauvais et noir que jamais. Or, là, elle en est tout bonnement incapable. « Juste un conseil les drama queens, la salle de bain est juste derrière. » Zoya retrouve alors le regard de Freya, la suppliant du regard qu’elle accepte de lui parler, de poursuivre cette conversation à l’écart et c’est ce qu’elles font en prenant la direction de la salle de bain non loin d’elles.
En arrivant dans celle-ci , Zoya tente de retrouver un peu ses esprits et surtout son calme afin de pouvoir expliquer la situation à Freya et être plus sincère qu’à travers les larmes, qu’elle ne veut pas être la raison de son pardon. « Tu n’as rien à te reprocher, Freya… débute-t-elle, répondant aux paroles que la suédoise a prononcé quelques secondes plus tôt J’étais perdue… à bout. Je n’acceptais plus aucune remarque, aucun reproche comme toujours, pourrait-t-elle lui balancer en pleine figure et elle aurait raison, quand le caractère de Zoya était ainsi fait au quotidien J’ai touché le fond. Je n’avais plus de repères, je n’arrivais plus à rien avec Chloe, l’impression d’être la pire mère du monde et… sa gorge se noue à nouveau, l’évocation de sa fille ayant cet effet immédiat sur elle et c’est honteusement qu’elle retrouve le regard de son amie c’est ce que je suis, Frey’… » elle lui dira sûrement que non, elle a tout faux mais c’est parce qu’elle n’est pas encore au courant… « Plus rien allait… j’ai… j’ai abandonné Chloe. Je… je l’ai laissé à son père… Et je suis partie. Sans un regard en arrière » c’était ce qui s’était passée ce soir-là devant la porte d’entrée de la villa de Freddy Mulligan, qui s’est retrouvé avec une enfant dans les bras sans comprendre pourquoi. Un mot, un seul, celui évoquant qu’il en était le père, et elle a tourné les talons. L’appel de son nom, retentissant dans la nuit noire, les gazouillis de sa propre fille, n’ont pas suffit à la faire faire marche arrière. Elle est partie… Son regard s’abaisse, ses larmes reprenant place dans ses yeux, venant à s’écraser à même le sol, silencieusement. Freya pourrait s’insurger, Freya pourrait lui dire qu’elle est inconsciente d’avoir prise une telle décision… Zoya ne lui en tiendrait même pas rigueur. « J’ai essayé de la récupérer… Il ne veut pas. » et à la manière dont elle prononce cette phrase, elle semble lui accorder du crédit, lui donner raison, montrant une image contraire de la personne qu’elle peut être, n’ayant plus la force de rien.
Mi-janvier 2023. Si elle a mal terminé l’année avec une rupture, Gabrielle ne peut pas dire que son début d’année se déroule sous les meilleures auspices. Encore le nez plongé dans une affaire qui dure depuis plusieurs mois, une de celle qui lui prend la majorité de son temps mais qui l’aide ainsi à mieux faire passer la pilule, la Strange ne s’attendait sûrement pas à ce que son passé revienne de plein fouet la frapper. A croire que cela n’a pas été suffisant, un ancien collègue du cabinet dans lequel elle travaillait à Los Angeles, débarqué tout fraîchement à Brisbane – nous ne parlerons pas de la surprise qu’elle a eu en le voyant lui, tout particulièrement – lui a annoncé qu’elle devrait prochainement retourner à Los Angeles pour témoigner dans l’affaire du double meurtre qui a eu lieu en juillet 2019. Un double meurtre duquel elle a été témoin, les images de son client et celui d’un agent de sécurité tombant au sol, une mare de sang se formant autour d’eux, aussi rapidement que les coups de feu sont arrivés. Un double meurtre qui aurait pu compter le sien, quand les tireurs n’ont pas hésité à faire demi-tour pour la viser explicitement elle, l’avocate sauvé de justesse grâce à l’intervention de Jackson Mills. Depuis qu’elle a appris cette nouvelle il y a quelques jours, Gabrielle n’a pour ainsi dire pas trouver le sommeil. Elle n’en a parlé à personne, même pas à Matthew ou Lucy même si tout deux sont au courant de cette fusillade et surtout de celle-ci qui est à l’origine de la venue de Gabrielle à Brisbane et donc de sa fuite de Los Angeles. Pour ainsi dire, ce n’est pas tant ce procès qu’il l’effraie, c’est sûrement le fait de retourner à cet endroit quand sa vie semble avoir été totalement remise en question ces derniers temps. Comme si, d’une certaine façon, on lui renvoyait un signe, celui qu’il serait peut-être temps pour elle d’y retourner, surtout quand le tireur survivant finira ses jours derrière les barreaux. Mais le risque zéro n’existe pas, le gang qui s’en est pris ouvertement à elle et à son client n’étant toujours pas démantelé et il serait imprudent de sa part d’envisager de retourner vivre à Los Angeles… bien que cette idée soit dans le coin de sa tête.
En attendant, c’est surtout avec une vieille connaissance – elle aimerait dire ami mais au vu de leurs rapports inexistants du fait d’une grosse dispute en avril dernier, elle ne se permet pas l’appellation – que Gabrielle doit renouer. Jackson était présent sur les lieux et lui aussi est appelé à témoigner. Ayant informé Harrison qu’elle s’occuperait personnellement de le lui dire, c’est donc un simple message qu’elle a envoyé à l’agent pour lui demander une rencontre. Un échange bref et concis, qui fait évidemment appréhender l’avocate, n’ayant pas le cœur à se disputer une nouvelle fois avec Mills. Le rendez-vous est donc donné le samedi à 10heures tapantes devant le city hall. Comme lors de leur dernière rencontre, où elle s’était pointée chez lui – elle ne s’est pas risquait à l’exercice à nouveau, vous le remarquerez – c’est muni de deux gobelets qu’elle débarque sur la grande place très peu fréquentée à cette heure-ci. Jackson est déjà là et elle le rejoint « Un café sans sucre et une cup qui ne vole pas, comme tu l’as demandé » Elle reprend ses dires de manière sérieuse, cependant mais reste quand même touché par cette rencontre qu’ils s’autorisent afin à avoir après des mois. « Bonjour, Jackson. Merci d’avoir accepté ce rendez-vous ». L’échange est cordial et ça lui tient à cœur qu’il en reste ainsi. « Comment tu vas ? » se risque-t-elle à lui demander alors qu’elle tient dans sa main sa cup remplie pour sa part d’un thé matcha.
Meryl avait disparu. Gabrielle n'avait pas caché son inquiétude suite à cette disparation alors que la cadette des Strange ne donnait plus de nouvelle depuis de nombreux jours, ce qui n'était pas normale d'après sa petite sœur. En premier lieu, l'ainé avait pris cette information à la rigolade, parce qu'il était passé par là, à faire la fête sans donner la moindre nouvelle à quiconque lorsqu'il avait l'âge de Meryl, mais sous l'insistance de Gabrielle il s'était senti obligé de prendre part à son inquiétude, acceptant de l'aider à la retrouver. En premier lieu, ça n'avait rien donné, Meryl restait introuvable, puis l'Américain se décida à mettre un pied là ou il ne souhaitait plus être présent. La rue. Il n'avait rient dit à Gabrielle et avait cherché des informations auprès de prostituées et de dealer, leur demandant d'ouvrir l'oeil, offrant une compensation financière à celui ou celle qui lui trouvera sa sœur. Un deal qui avait fait son effet, laissant trainer des rumeurs sur l'Américain qui aurait reprit du service.
Un jour de passé et le téléphone de l'Américain sonnait alors qu'il se trouvait au Moonshiner. Meryl aurait été aperçu au sud de Brisbane. Sans hésité, le brun pris ses clé de voiture et pris la route en direction de ce fameux bar qu'il avait déjà fréquenté lorsqu'il recherchait de nouvelles recrue pour son business qu'il préférait oublier à ce jour. Ce bar était une planque pour beaucoup de criminel et surtout un lieu très retable pour les dealer, ça ne présageait rien de bon et c'est avec beaucoup de naturel qu'il avait attrapé l'arme présente dans sa boite à gant avant de sortir de son véhicule.
Il avançait assez confiant vers le bar, lorsqu'il vu deux silhouette dans la ruelle à l'arrière. Son instinct le mena à suivre ce chemin et c'est à ce moment qu'il posa son regard sur sa jeune sœur malmené par ce mec. Sans attente, l'Américain avança vers eux, attrapant le type par les épaules, assez proche du coup pour maintenir une certaine pression pour le faire reculer, se rendant compte rapidement qu'il ne s'agissait pas d'un moment passé entre deux amoureux à la sortie d'un bar. «Tu t'en prends à la mauvaise personne mon gars !» Qu'il disait en lui donnant un coup assez franc dans l'estomac. «Tu te prend pour qui au juste ? Elle a dit non !» Il lui redonnait un coup sans contrôler sa réaction. «T'es qui pour décider à sa place !» Mitchell sentait les frissons qui prenaient part de son corps, ces frissons qui autrefois l'avait poussé à commettre des actes irréparable. Il sortait l'arme qui était logé sagement dans la poche de sa veste, la pointant directement vers le gars. «Tu ne sais pas à qui tu a à faire, terrible erreur !» Il posait son regard sur Meryl, le fuyant aussitôt préférant ce concentrer sur le type. «Donne moi une raison de ne pas te coller une balle dans la tête !» Les vieux démons de l'Américain prenait le dessus, les démons qui étaient restés endormi durant plusieurs mois qui ne demandait qu'à sortir, se fichant complètement de la réaction probable de Meryl face au comportement de son frère. «Mitchell, je s'avais pas, je s'avais pas que c'était ta sœur !» Qu'il suppliait face à l'ainé des Strange. L'Américain haussait les sourcils, se demandant immédiatement qui était ce type pour prononcer son nom comme s'ils se connaissaient et surtout à quel moment pouvait-il penser que si ça n'avait pas été sa sœur son acte aurait été perçu comme normal par l'américain. «Je ne sais qui tu es, mais ne penses pas que le fait de savoir comment je m'appel t'épargneras ...» Laissait échapper l'ainé des Strange. Tout s'était passé très rapidement et la non réflexion de l'Américain face à la situation allait sûrement le pousser au-delà des limites qu'il s'était fixé. Gardant son arme pointé sur le gamin, il n'allait pas en rester là. « Tu ne bouges pas et n'essaye même pas de fuir j'aimerai pas ramener ton corps à ta pauvre mère !» Qu'il disait, se tournant une nouvelle fois vers Meryl. «Tu vas bien ? Que fais-tu ici ?» Qu'il demandait finalement, inquiet et curieux à la fois.
On s'racontera les étapes de nos vies, les grands caps. Les vrais amis, c'est ça : ceux qu'on prend dans les bras. Et si ça va pas : ceux qu'on compte sur les doigts.
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Daxson • If I was dying on my knees, you would be the one to rescue me. And if you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe. I've got you brother. And if we hit on troubled water, I'll be the one to keep you warm and safe. And we'll be carrying each other until we say goodbye on our dying day. Because I've got you brother.#1 + Lisbeth #1 ; #2
Eoin, coloc et protégé·e • Est-ce qu'on va un jour en finir avec la haine et les injures ? Est-ce que quelqu'un viendra leurs dire qu'on s'aime et que c'est pas impur ?#1
Layla, entraide queer(scénario) • I should be into this guy but it's just a waste of time. He's really not my type. I know what I like. No, this is not a phase, or a coming of age. This will never change !
Alive(scénario) • The kids are not alright. None of us are right. I'm tired but I won't sleep tonight 'cause I still feel alive. I can't tell the difference between fight or flight. I guess I'm indifferent since I don't have the right.#1 ; #2
Evrew • We all need that someone who gets you like no one else, Right when you need it the most. We all need a soul to rely on, a shoulder to cry on. A friend through the highs and the lows.#1 ; #2
Evenna • I'm not gonna make it alone. Then I saw your face, your forgiving eyes looking back at me from the other side like you understood me. And I'm never letting you go.#1 ; #2
Daxton • I don't even like you anymore, I don't know what the fuck I'm cryin' for. Can't remember what I felt before the things you put me through. I know that I don't love you 'cause I don't even likе you anymore.#1 ; #2 (fb) ; #3 ; #4 ; #5
mars-avril 2024
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A war on women is a war on us all
They'll poison the water like they poisoned our souls. The ice caps are melting like the good in us all. A war on gender is a war on us all. They hate what is different and they kill what is small. × by lizzou.
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Layla, entraide queer(scénario) • I should be into this guy but it's just a waste of time. He's really not my type. I know what I like. No, this is not a phase, or a coming of age. This will never change !
Alive(scénario) • The kids are not alright. None of us are right. I'm tired but I won't sleep tonight 'cause I still feel alive. I can't tell the difference between fight or flight. I guess I'm indifferent since I don't have the right.#1 ; #2
Daxton • I don't even like you anymore, I don't know what the fuck I'm cryin' for. Can't remember what I felt before the things you put me through. I know that I don't love you 'cause I don't even likе you anymore.#1 ; #2 (fb) ; #3 ; #4 ; #5
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janvier-février 2024
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Cover me in sunshine
TELL ME THAT THE WORLD'S BEEN SPINNING
SINCE THE BEGINNING AND EVERYTHING'LL BE ALRIGHT
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Daxson • If I was dying on my knees, you would be the one to rescue me. And if you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe. I've got you brother. And if we hit on troubled water, I'll be the one to keep you warm and safe. And we'll be carrying each other until we say goodbye on our dying day. Because I've got you brother.#1 + Lisbeth #1 ; #2
Eoin, coloc et protégé·e • Est-ce qu'on va un jour en finir avec la haine et les injures ? Est-ce que quelqu'un viendra leurs dire qu'on s'aime et que c'est pas impur ?#1
Evenna • I'm not gonna make it alone. Then I saw your face, your forgiving eyes looking back at me from the other side like you understood me. And I'm never letting you go.#1 ; #2
Layla, entraide queer(scénario) • I should be into this guy but it's just a waste of time. He's really not my type. I know what I like. No, this is not a phase, or a coming of age. This will never change !
Alive(scénario) • The kids are not alright. None of us are right. I'm tired but I won't sleep tonight 'cause I still feel alive. I can't tell the difference between fight or flight. I guess I'm indifferent since I don't have the right.#1 ; #2
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décembre 2023
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No matter where you go
you know you're not alone
And when you're weak, I'll be strong. I'm gonna keep holding on. Now don't you worry, it won't be long, darling. And when you feel like hope is gone Just run into my arms. I'm only one call away. I'll be there to save the day. Superman got nothing on me. I'm only one, I'm only one call away.
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Your time is limited, so don't waste it living someone else's life
Time is too slow for those who wait, too swift for those who fear, too long for those who grieve, too short for those who rejoice, but for those who love, time is eternity.
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Eden, coloc et protégé·e(pré-lien) • Est-ce qu'on va un jour en finir avec la haine et les injures ? Est-ce que quelqu'un viendra leurs dire qu'on s'aime et que c'est pas impur ?
Layla, entraide queer(scénario) • I should be into this guy but it's just a waste of time. He's really not my type. I know what I like. No, this is not a phase, or a coming of age. This will never change !
septembre 2023
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❝Pas une fois elle t'a quitté, cette foutue envie de te battre.❞ Fais sauter le moniteur et les électrocardiogrammes, mon cœur, mon cœur. Un, deux, trois, je te crois quand tu portes à bout de bras ta force et ta foi alors que tout autour de toi s'écroule et se crashe ce pourquoi l'on vivait. Je prends de plein fouet ta colère, le silence te désespère. Quelle que soit la cause, elle ne t'indiffère, mon cœur, mon cœur. Tambourine dans ma poitrine. Besoin d'air, faut que je respire. Calme tes ardeurs, reprends des couleurs.
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Alive • The kids are not alright. None of us are right. I'm tired but I won't sleep tonight 'cause I still feel alive. I can't tell the difference between fight or flight. I guess I'm indifferent since I don't have the right.#1
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juillet-août 2023
Nouvelle UB
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a Mother's love
IS SOMETHING THAT NO ONE CAN EXPLAIN
IT IS MADE OF DEEP DEVOTION AND OF SACRIFICE AND PAIN
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juin 2023
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Love is love
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Be proud
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Daxson • If I was dying on my knees, you would be the one to rescue me. And if you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe. I've got you brother. And if we hit on troubled water, I'll be the one to keep you warm and safe. And we'll be carrying each other until we say goodbye on our dying day. Because I've got you brother.#1 + Lisbeth #1
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Alive • The kids are not alright. None of us are right. I'm tired but I won't sleep tonight 'cause I still feel alive. I can't tell the difference between fight or flight. I guess I'm indifferent since I don't have the right.#1
Daxton • Wake up alone in an empty bed. It's quiet in the livin' room. Go for a drive like we always did in the middle of the afternoon. Havin' a drink at our favorite place like we always used to do. This is my new normal without you...#1 ; #2 (fb) ; #3 ; #4
Eden, coloc et protégé·e(pré-lien) • Est-ce qu'on va un jour en finir avec la haine et les injures ? Est-ce que quelqu'un viendra leurs dire qu'on s'aime et que c'est pas impur ?
Layla, entraide queer(scénario) • I should be into this guy but it's just a waste of time. He's really not my type. I know what I like. No, this is not a phase, or a coming of age. This will never change !
mai 2023
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❝Don't know why I put up with this same old bullshit.❞ Unbelievable... You're so fucking... unbelievable. I guess I should expect it by now, but it's unbelievable. You're so unreasonable. Shame on me, I took you for your word and I didn't make a sound. Now it's a shame to see. I thought you would've learned when we all leave the playground that. Unreliable... You're so fucking... unreliable. Don't know why I expect more from you than go to war with you. I can't ignore you cuz I swore that one day we'd be undeniable.
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Evrew • We all need that someone who gets you like no one else, Right when you need it the most. We all need a soul to rely on, a shoulder to cry on. A friend through the highs and the lows.#1 ; #2
Evenna • I'm not gonna make it alone. Then I saw your face, your forgiving eyes looking back at me from the other side like you understood me. And I'm never letting you go.#1
Alive • The kids are not alright. None of us are right. I'm tired but I won't sleep tonight 'cause I still feel alive. I can't tell the difference between fight or flight. I guess I'm indifferent since I don't have the right.#1
Daxton • I'm only asking for the bare minimum but how you're acting isn't fair, it's pitiful. I'm trying to give you the benefit of the doubt but I just hear the same shit out your mouth.#1 ; #2 (fb) ; #3
Eden, coloc et protégé·e(pré-lien) • P'tit gars, reste droit sous le poids de la bêtise. P'tit gars, n'écoute pas ce que ces gens disent.
Layla, entraide queer(scénario) • P'tit gars, t'es caché dans le noir, dans le placard, tu te fais petit. P'tit gars, y a rien qui cloche chez toi : t'es amoureux c'est pas un crime.
mars-avril 2023
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J'arrive pas à me dire que j'pourrais m'en aller
T'as refait ta vie ailleurs et moi j'ai fait la même. J't'ai vu sourire ailleurs donc moi j'ai fait la même. Est-ce que tu penses à nous, toi aussi quand tu t'réveilles ? Au fond de toi, tu sais qu'ça s'ra pas comme nous deux. Est-ce que dans ses bras, tu repenses à nous deux ? On d'vait faire des gosses et devenir fous d'eux. Est-ce qu'il est trop tard pour parler de nous deux ?
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Daxton • Your name hurts, I don't say it no more. It's like the worst of words, You don't even know. Feels like burnin' on my lips, the ones that you used to kiss, no way you ain't feelin' it too. I hope my name hurts, my name hurts, my name hurts you.#1 ; #2 (fb) ; #3
Evrew • We all need that someone who gets you like no one else, Right when you need it the most. We all need a soul to rely on, a shoulder to cry on. A friend through the highs and the lows.#1
Evenna • I'm not gonna make it alone. Then I saw your face, your forgiving eyes looking back at me from the other side like you understood me. And I'm never letting you go.#1
Eden, coloc et protégé·e(pré-lien) • P'tit gars, reste droit sous le poids de la bêtise. P'tit gars, n'écoute pas ce que ces gens disent.
Layla, entraide queer(scénario) • P'tit gars, t'es caché dans le noir, dans le placard, tu te fais petit. P'tit gars, y a rien qui cloche chez toi : t'es amoureux c'est pas un crime.
janvier-février 2023
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Colorful
I prefer living in color
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Daxton • Now suddenly you're asking for it back. Could you tell me, where'd you get the nerve ? Yeah, you could say you miss all that we had but I don't really care how bad it hurts... when you broke me first.#1
Eden, coloc et protégé·e(pré-lien) • P'tit gars, reste droit sous le poids de la bêtise. P'tit gars, n'écoute pas ce que ces gens disent.
Layla, entraide queer(scénario) • P'tit gars, t'es caché dans le noir, dans le placard, tu te fais petit. P'tit gars, y a rien qui cloche chez toi : t'es amoureux c'est pas un crime.
Evrew • We all need that someone who gets you like no one else, Right when you need it the most. We all need a soul to rely on, a shoulder to cry on. A friend through the highs and the lows.#1
Evenna • I'm not gonna make it alone. Then I saw your face, your forgiving eyes looking back at me from the other side like you understood me. And I'm never letting you go.#1
Alive • The kids are not alright. None of us are right. I'm tired but I won't sleep tonight 'cause I still feel alive. I can't tell the difference between fight or flight. I guess I'm indifferent since I don't have the right.#1
décembre 2022
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Drunk text me
So why don't you drunk text me ? Saying you still need me. Tell me I'm not like her, I made you happier – cause I'm no closer to closure. Tell me you fucked this up – wish you weren't sober. Tell me you're still in love – we're over, but I'm not over it. Cause I'm not over it. I wish you would drunk text me. Just empty it all out, please. Tell me you fucked this up... 'Cause I think I'm still in love.
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Daxton • I want you to drunk text me, Saying that you're sorry. Tell me you fucked this up. Tell me you're still in love. I want you to drunk text me, Saying you still need me.#1
Evrew • We all need that someone who gets you like no one else, Right when you need it the most. We all need a soul to rely on, a shoulder to cry on. A friend through the highs and the lows.#1
Eden, coloc et protégé·e(pré-lien) • P'tit gars, reste droit sous le poids de la bêtise. P'tit gars, n'écoute pas ce que ces gens disent.
Layla, entraide queer(scénario) • P'tit gars, t'es caché dans le noir, dans le placard, tu te fais petit. P'tit gars, y a rien qui cloche chez toi : t'es amoureux c'est pas un crime.
take my picture now, shake it 'til you see it and when your fantasies become your legacy, promise me a place in your house of memories
The house of memories : Flora
#1 De la baie vitrée à la cuisine, un petit garçon se précipite vers sa mère, en train de préparer le repas du soir, tirant son haut plusieurs fois pour attirer son attention “Maman, elle est où Flora?”, de la cuisine à la baie vitrée cette fois, August plaque ses deux mains contre cette dernière, à la recherche des phares qui viendront percer la noirceur de la nuit et qui lui enlèveront ce poids qu’il ressent dans sa poitrine “ Maman, pourquoi Flora est pas encore rentrée avec papa?”. C’est un énième aller retour qu’il entreprend, la maman s’impatiente, disant à son jeune fils qu’ils ne vont plus tarder maintenant mais August ne l’écoute pas. L’angoisse qui le ronge intérieurement n’est pas normale, une angoisse présente depuis quelques minutes et qu’il ne saurait expliquer. Quelque chose ne va pas. Il a l’impression que sa sœur jumelle ne va pas. L’impression que quelque chose de grave s’est produit mais du haut de ses cinq ans, il ne peut rien faire de plus que attendre. Et cette attente est interminable, surtout quand elle est interrompue par une sonnerie bien trop stridente, ébauche d'un coup de fil qui fera tout basculer à tout jamais… #2 Il fait tournoyer ce bracelet auquel il tient tout particulièrement, ce bracelet qui représente son lien indéfectible avec Flora. Une breloque comme certains aiment le surnommer, peu importe, il ne le quitte jamais, elle non plus, seuls eux deux sachant ce qu’il représente réellement. C’est ce même bracelet qui lui rappelle continuellement qu’il n’est jamais seul. C’est aussi ce même bracelet qui l’a amené à appeler sa sœur aujourd'hui, qu’il attend impatiemment dans ce café où ils ont l’habitude de se retrouver. Il doit lui faire part de ce qu’il a en tête, de cette décision qu’il s’apprête à prendre et qui le turlupine depuis des jours et des nuits. Lorsque Flora montre le petit bout de son nez, il se lève de sa chaise et se précipite vers elle “Je vais demander Yara en mariage!. Il est tout tremblant, un mélange d’angoisse et de bonheur, qui transparaît avec ce sourire au coin de ses lèvres. je suis fou amoureux d’elle et elle me rend si heureux” se justifie-t-il avant même qu’elle n’ait pu prononcer un mot. Ils prennent place alors, commandent leurs boissons habituelles et après qu’il lui ai plus posément exposé son souhait, il fait part de deux demandes à sa soeur, après un bref instant de silence Flo’... est-ce que tu veux bien être mon témoin? l’émotion transparaît dans sa voix et dans son regard, mais il ne voit personne d’autre qu’elle dans ce rôle. Lorsqu’elle accepte, ses mains toujours liées aux siennes, il fait cette autre demande, plus légère et est-ce que tu voudras bien m’aider pour le choix de la bague?” il laisse échapper un petit rire gêné en baissant le regard mais serre davantage encore les mains de Flora “Merci”. Elle est sa seule et véritable famille, la seule sur qui il peut compter, quand ça n'a été que échec sur échec avec Ambrose. Il se rattache à elle, elle est son pilier, sa moitié, son complément et une vie sans sa sœur jumelle lui paraît tout bonnement impossible. Il a besoin d’elle à ses côtés alors qu’il s’apprête à franchir une étape importante dans sa vie et c’est exactement ce qu’il lui demande à cet instant et rien ne pourra en changer… #3 ...ou presque. Parce que tout ne s’est pas passé comme prévu. Que les choses ne se sont pas passées comme il aurait aimé. Elle avait dit oui, elle avait accepté d'être sa femme pourtant elle n’est pas venue, n’a pas parcouru l’allée jusqu’à l’autel pour sceller leur union et c’est ainsi que tout a basculé. L'humiliation devant toute sa famille, même cette main réconfortante sur son épaule de la part de sa soeur jumelle n'a pas suffit pour qu'il fui à son tour. Il a disparu presque depuis ce jour, ignorant les appels de sa soeur auquel il n’a pas daigné répondre. Il l’a ignoré, comme bon nombre de ses proches durant cette période et en a profité pour prendre la poudre d’escampette loin de Brisbane. Loin de tout ça, loin de Yara, loin de sa famille, de ses amis. Loin de Flora. Il a eu l’envie de l’appeler à maintes reprises durant sa cavale professionnelle mais il ne l’a pas fait. Il s’enfonce dans un chemin qu’il n’a jamais encore emprunté, la relation avec sa sœur qui se dégrade en est un premier point d’alerte, et malgré son retour, rien ne présage que tout s’arrange aussi facilement, surtout quand August n’a plus le goût à rien… si ce n’est à son meilleur compagnon de route désormais : son ou ses verres d’alcool fort quotidien… au point que ceux-ci prenne la place de pilier, là où cette place a toujours été réservée à Flora.
The house of memories : Ambrose
#1 Il était pressé de l’arrivée de son petit frère, August. Il avait hâte de le rencontrer et avait fait la promesse à son père qu’il prendrait bien soin de lui. Et cette promesse, il a souhaité l’honorer davantage encore avec l’accident tragique de son père quelques mois plus tôt. Cela lui tenait à coeur, la naissance d’Ambrose approchant, August prêt à enfiler son costume de grand garçon pour honorer la place de son père, désormais dans l'incapacité de la tenir. Dès l’instant où il a pu le rencontrer, c’est d’ailleurs ces quelques mots qu'il lui a susurré, n’osant pas le toucher de peur de l’abîmer “je te promets que je prendrais soin de toi, petit frère”. Et ce, malgré le drame qui s'ensuivit, la perte de leur mère, décédée en donnant naissance à Ambrose. Jamais il n’a pu lui en tenir rigueur, quand, au contraire, cela n’a fait que renforcer encore son idée d’être celui des Constantine qui honorerait le nom et veillerait sur Flora et August. #2 L’enfance a sûrement été le moment le plus léger et facile de leur relation, bien que ce soit aussi à cet instant que la jalousie a commencé à naître chez August. Et comment ne le pourrait-t-elle pas quand James semble avoir pris cette place de grand frère auprès d’Ambrose, laissant August sur le banc de touche? Ce cousin avec qui il n’est jamais parvenu à nouer de lien, avec qui il n’a jamais voulu réellement le faire, une rivalité se mettant peu à peu en place entre eux. August a essayé, à maintes reprises, de prendre sa place, en vain. Et il n’oubliera jamais ce moment où Ambrose, en pleurs, a préféré se faire cajoler par James que par lui… #3 il n’y a pas d’élévation de voix mais les reproches l’atteignent de la même façon. Ambrose ne semble pas comprendre comment August peut être fier de sa place au sein de ce journal local, qui ne paye pas de mine à ses yeux, quand il pourrait viser plus haut. Il ne voit pas comment il s’imagine à la tête de celui-ci quand il pourrait être un rédacteur en chef dans un endroit plus prestigieux et être réellement reconnu à sa juste valeur. Ambrose n’y comprend rien, lui qui voit les choses toujours en grand, bien trop grand, lui qui poursuit deux rêves en même temps et c’est sûrement une des raisons pour laquelle ils ne parviennent pas à s’entendre - et n’y parviendront peut-être jamais : ils pensent trop différemment. Et au fil des années, August a appris à l’accepter et a peut-être baisser les bras face à une potentielle amélioration de sa relation avec son cadet.
The house of memories : Malone
#1 “C’est à mon tour d’avoir la batte! ” du haut de ses cinq ans, August court auprès de son frère, sautillant devant lui pour qu’il accepte de lui laisser la batte. Il veut échanger sa place, même si Malone ne semble pas très enclin à l’idée, surtout en sachant pertinemment qu’il ne parviendra pas à frapper la balle après son lancer. Mais il se prête au jeu tout de même, concède la batte après un encouragement du regard de la part du père des fils Constantine. Evidemment, le lancer est parfaitement exécuté, moins la réception par le batteur amateur qui, de colère, laisse tomber la batte au sol et se met à bouder. “C’est pas drôle!” sont les paroles qui accompagnent le rire légèrement moqueur de Malone et le jeune August vient à croiser les bras sur sa poitrine. Ils se dénouent aussi rapidement qu’ils se sont croisés cependant, sous les chatouilles du père qui vient à lui redonner ensuite la batte dans les mains, l’aidant face à un Malone sûrement un peu plus clément cette fois. Il parvient à faire rebondir la balle sur l'accessoire de bois et le jeune garçon explose de joie. L’après-midi se déroule avec une légèreté déroutante, alors que les souvenirs se gravent à jamais dans sa mémoire, tous comme les gestes qu’il exécute ou observe chez son aîné ou chez son père. Ces mêmes gestes qui lui permettront d’exceller dans le domaine des années plus tard, une excellence que son père ne pourra malheureusement pas voir… et que Malone ignorera. Volontairement ou non. #2 “Tu pars?” Son air est froid et son ton semble neutre, pourtant, il ne parvient pas à camoufler entièrement sa déception. Il observe Malone faire son sac, celui qui marquera son départ loin de cette famille qui n’existe plus réellement. Si leurs souvenirs d’enfance - du moins ceux avant les terribles tragédies qui les ont frappées - étaient plus doux, désormais, la relation entre l’ainé et son cadet est loin d’être ce qu’elle était. Il n’y a plus aucune complicité, plus aucun partage et si August avait encore l’espoir, quelques heures plus tôt, que son aîné assiste à ce match de cricket, décisif pour lui et son équipe, il voit avec regret que Malone ne se donnera pas ce mal. Son départ pour l’armée ne semble pas pouvoir attendre quelques heures encore et plutôt que de lui balancer à la figure toute sa déception, il préfère jouer l’indifférence. Parce que c’est ce que savent faire les Constantine, camoufler, éviter les éclats de voix, accepter, quand la vie ne les a définitivement pas épargné. Alors, face à la réponse silencieuse de son aîné, il préfère tourner les talons et aller rejoindre sa chambre, se saisissant de sa batte qu’il balancera à l’autre coin de la pièce avant de se laisser retomber sur le lit. #3 Il n’attend plus rien de son aîné, et ça depuis longtemps. Pourtant, il était celui qui se rapprochait le plus de l’image paternelle, celui sur qui il comptait pour reprendre le flambeau, celui qui aurait été la pierre angulaire des Constantine, en aidant ainsi la fratrie à rester unie. Mais il n’a rien fait de tout ça, préférant fuir, délaissant ses cadets… délaissant August. C’est tout ce qu’il ressent en voyant son aîné, ce soir, celui qui semble sorti de nulle part aujourd’hui et qui pense qu’un simple sourire ou qu’une tape sur l’épaule sera suffisante pour tout effacer. Mais August n’est pas prêt à pardonner à Malone et s’il s’abstient pour le moment à faire le moindre commentaire sur le sujet, il n’est pas dit que le verre qu’il sirote, et les suivants qui viendront, l’aideront à rester silencieux bien longtemps.
(www)ft. anwar #3 – 1407 mots (www)ft. cameron #2 – 1521 mots (www)ft. eddie #5 – 1874, 2694, 2137 mots (www)ft. halston – 674, 737 mots (www)ft. jo #6 – 1449, 1202 mots (www)ft. madison – 829, 968, 894 mots (www)ft. malcolm – 770, 597, 540 mots (www)ft. sienna – 1032 mots (www)ft. trent #7 – 2205 mots
auden williams
(www)ft. cesar #5 – 534, 598 mots (www)ft. darcy – xxx mots (www)ft. flora #2 – 931, 1598 mots (www)ft. james #7 – 1823, 3161, 3218, 1953 mots (www)ft. ophelia – 883, 1147, 1017 mots (www)ft. ophelia #2 – 480 mots
swann buchanan
(www)ft. alex #7 – 1371 mots (www)ft. arthur #4 – 1099 mots (www)ft. greta – 750 mots (www)ft. isaac #2 – 1185 mots (www)ft. jina – 635 mots (www)ft. maisie #2 – 1175 mots (www)ft. maria – 572, 784 mots (www)ft. rory ua #28 – 3912, 3372 mots (www)ft. rory #34 – 3050, 2872 mots (www)ft. rory #35 – 2544 mots (www)ft. rory #36 – 1066, 1880 mots (www)tea party – 929 mots (www)wendy #3 – 947 mots
lily keegan
(www)ft. albane #2 – 927, 1035 mots (www)ft. alfie #14 – 1300 mots (www)ft. alfie & joseph – 427 mots (www)ft. carl #2 – 1242, 1573, 1520 mots (www)ft. eliot #3 – 809 mots (www)ft. ezra #16 – 948, 1395, 1011 mots (www)ft. joseph #15 – 972 mots (www)ft. juliet #3 – 699, 937 mots (www)las posadas (event) – 438 mots
rhett hartfield
(www) ft. evelyn #10 – 1146, 1409, 932 mots (www) ft. evelyn #11 – 756, 820 mots (www) ft. greta #3 – 1086, 1136 mots (www) ft. hassan #6 – 1005 mots (www) ft. jenna #2 – 1286, 1031 mots (www) ft. mabel #4 – 640, 689, 510 mots (www) ft. matthew – 1111, 908 mots (www) ft. ruben #11 – 1095, 707 mots
ambrose constantine
(www)ft. camil #2 – 731, 1157 mots (www)ft. cristina – 899 mots (www)ft. damon #1 – 858, 736 mots (www)ft. damon #2 – 1319, 925, 970, 1659 mots (www)ft. james – 2393 mots (www)ft. mads – 744 mots (www)ft. malone – 917, 1030, 1952 mots (www)ft. malone #2 – 608, 628, 648, 668 mots (www)ft. malone #2 – 605 mots (www)ft. millie #2 – 741 mots (www)ft. saül #3 – 369 mots (www)ft. yara – 607 mots (www)ft. zoya #5 – 1222, 2197, 2205 mots
01. écrire au moins 5 rps de 1 000 mots minimum (01) - (02) - (03) - (04) - (05) 02. ouvrir un sujet où chaque réponse est plus longue de 20 mots pile à chaque fois (minimum 4 réponses) (www) 03. écrire un rp de 1300 mots pile (www) (comptabilisé sur google docs) 04. terminer un sujet où l'ensemble des réponses (tous partenaires confondus) fait 10 000 mots (marge d'erreur +/- 100 mots) (9900 mots) 05. poster au moins un rp par jour, 5 jours de suite (01) - (02) - (03) - (04) - (05) 06. ouvrir et clôturer un sujet en une semaine (www) 07. écrire un rp où tous les dialogues sont en langage indirect (narration) (www) 08. écrire un rp sous la forme d'un poème (www) 09. écrire tout un sujet dont le narrateur n'est pas votre personnage mais un témoin (passant, commerçant, enfant ...) (www) 10. écrire 3000 mots en 24h (www)
mots comptabilisés sur compteurdemots.com. barre de progression de raelyn blackwell codage de ezra beauregard gifs de spencer blackwell (auden, swann, rhett)
Chelsea a tout d'abord travaillé à Dreamworld en 2019 en tant que mascotte, ses premiers liens professionnels peuvent donc provenir de cette période. Elle a quitté le déguisement de Belinda pour travailler à la piscine de l'Emerald Hotel en tant qu'hôtesse d'accueil, elle a également trouvé un poste d'assistante dans la galerie d'art de @"Jenna Caldwell" par la suite, elle jongle entre les deux. Les options pour compter parmi l'un de ses collègues ou même ses clients sont donc nombreuses.
Type(s) de lien(s) possible(s) : Positif, neutre ou négatif.
➸ VOISINS ≈ LIBRES
Des liens de tous genres avec des personnes habitant à Fortitude Valley. Type(s) de lien(s) possible(s) : Positif, neutre & négatif.
➸ AMIS ≈ LIBRES
Ils sont majoritairement constitués de personne rencontrées durant sa scolarité, Chelsea fréquentant surtout des personnes de son âge. Cependant, entrer dans la vie active lui a fait comprendre qu'il n'était peut-être pas si mal d'avoir des personnes plus âgés dans sa vie, elle est donc plus ouverte sur la question.
Type de lien possible : Positif, avec ou sans remous.
➸ NEGATIFS ≈ LIBRES
Il est plus facile d'être détesté qu'apprécié de Chelsea, son seuil de tolérance étant assez bas. Il suffit d'avoir été un client désagréable, d'avoir trop cherché à la contredire ou de s'en prendre à ses proches.
Type(s) de lien(s) possible(s) : Négatif ou neutre (si elle déteste la personne à sens unique ou inversement).
➸ D'ANCIENNES CONNAISSANCES ≈ LIBRES
Chelsea a toujours vécu dans le Queensland, elle est originaire de la petite ville Dayboro. La majorité de ses anciennes connaissances proviendront probablement du lycée privé qu'elle a fréquenté à Brisbane, d'anciens voisinages / colocataires, elle peut également avoir fait des rencontres durant des colonies de vacances.
Type(s) de lien(s) possible(s) : Positif, neutre ou négatif.
➸ Une banale sortie entre amis vira au drame, Logan ayant manqué de nombreux appels de sa petite amie afin de profiter de sa séance de cinéma avec Chelsea. Léonnie se trouvait à l'hôpital, elle s'y rendit avec lui à contrecœur, c'est ainsi qu'elle découvrit en même temps que lui que la demoiselle avait fait une fausse couche. La rouquine ne saura plus où se mettre, mais sa tentative d'être discrète en restant dans le couloir fut gâchée par un appel téléphonique qui trahit sa présence...
Le lendemain, Chelsea surprit Carl en train de faire ses valises, elle découvrit un billet d'avion pour son pays d'origine, ce qui la laissa imaginer le pire. Elle refusa de le voir partir, elle fit de son mieux pour le raisonner et découvrir les motifs de ce qui avait tout l'air d'un coup de tête. Ce fut une soirée qui les rapprocha plus qu'elle ne l'avait imaginé, puisqu'elle apprit des choses terribles sur son passé et ce qu'il se passait actuellement chez les Flanagan...
JUILLET 2023 ∆
➸ Chelsea n'avait pas pris la peine de chercher à connaître Adèle, qui était pourtant devenue sa colocataire depuis plusieurs semaines. Elle découvrit accidentellement que celle-ci était liée à Amy et plus encore, qu'elle était la sœur de l'homme qui avait brisé le cœur de sa meilleure amie. La rousse partit donc avec des aprioris négatifs sur elle, malgré une discussion animée, elles se sont plus ou moins promis d'avoir des rapports cordiaux pour ne pas affecter Carl. Elle acceptera même de participer à une expérience de survie avec ses deux colocataires, malgré une précédente participation à cet événement la veille, qu'elle fit avec Logan et qui fut écourtée.
JUIN 2023 ∆
➸ Logan s'invita à l'improviste à son appartement, après des mois sans avoir daigné la voir. Vexée que l'un de ses plus précieux amis lui ait tourné le dos pendant autant de temps sans explications, Chelsea aura du mal à l'accepter. Il finit par lui dévoiler les raisons qui l'avaient poussé à adopter un tel comportement, il avait trouvé son père biologique et travaillait sans relâche pour lui. Elle ressentit un peu de jalousie, sa propre recherche étant au point mort, mais elle se réconcilia avec lui.
MAI 2023 ∆
➸ Alors que Chelsea a donné un rendez-vous à Lucy sur la terrasse d'un café, celle-ci se retrouve en retard à cause d'une scène dérangeante. La jeune femme n'a pas su rester impassive lorsqu'elle vit un enfant se faire harceler dans le parc qu'elle traversait, ce qui lui valut des problèmes avec les mères présentes non loin. Sa tante décida d'intervenir dès qu'elle remarqua sa silhouette au loin, tout finit par bien se terminer, même si cette situation mit en évidence que la rouquine n'a pas réussi à enterrer ses traumatismes d'enfance...
AVRIL 2023 ∆
➸ Plusieurs mois s'étant écoulés depuis le début de son contrat de travail avec la galerie d'art de Jenna, Chelsea commençait à la connaître suffisamment pour comprendre qu'il se passait quelque chose d'inhabituel. L'étudiante en photographie avait vu juste, puisqu'elle apprit que sa patronne était enceinte. La galeriste lui confia qu'elle aimerait pouvoir compter sur elle une fois qu'elle aura accouché, ce que Chelsea accepta malgré les sacrifices que cela impliquera.
FEVRIER 2023 ∆
➸ Suite à un épisode gênant dans son appartement, qui l'a mené à avoir des questions indiscrètes de la part de Carl, son colocataire décide de la traîner dans un traquenard. Il lui avait promit de la retrouver au cinéma, pour se faire pardonner d'un lapin qu'il avait posé à elle et à Soraya, pour en réalité la faire participer à un speed dating. Un événement auquel elle participera, uniquement dans le but de profiter de son film et en pensant que la malchance lui sourirait au point de la priver de son match. Manque de bol pour elle, Max débarqua et s'installa à côté d'elle, un homme dont elle se méfia instantanément en ne croyant pas une seule seconde à sa sincérité... Elle finit par changer d'avis, en lui donnant rendez-vous une semaine plus tard, elle eut son tout premier rencard avec sur son voilier. Suite à venir, rp en cours.
JANVIER 2023 ∆
➸ Après un dîner familial mouvementé à Noël, Chelsea retrouve sa tante Lucy chez elle, avec laquelle elle débriefe sur sa vie de façon négative. Presque rien ne semble aller dans sa vie et pourtant, malgré ses discours négatifs, elle est toujours décidée à aller jusqu'au bout de ses études, mais elle semble moins déterminée à l'idée de déclarer ses sentiments à Desmond...
DECEMBRE 2022 ∆
➸ Chelsea a effectué un stage dans la maison de couture Weatherton, avec Zoya comme tutrice. Une expérience qui a très mal débuté, elle ne s'entendait pas avec la photographe et a décidé de partir. La brune est revenue vers elle dans la galerie d'art, dans laquelle la rousse avait exposé ses clichés pour la première fois. Les deux femmes se sont réconciliées et se sont remis à travailler ensemble.
NOVEMBRE 2022 ∆
➸ Chelsea décroche un second travail, elle devient l'assistante de Jenna dans sa galerie d'art.
DECEMBRE 2021 ∆
➸ Chelsea est embauchée à l'Emerald Hotel, où elle occupe le poste d'hôtesse d'accueil à la piscine.
SEPTEMBRE 2020 ∆
➸ Chelsea quitte le foyer familial, pour rejoindre sa toute première colocation.
JANVIER 2019 ∆
➸ Chelsea commence ses études de photographie afin de devenir photographe reporter.
AVRIL 2019 ∆
➸ Chelsea décroche son premier travail au parc d'attractions Dreamworld, où elle incarnera Belinda.
DECEMBRE 2013 ∆
➸ Chelsea déménage à Brisbane pour vivre avec sa belle-famille.
JUILLET 2001 ∆
➸ Chelsea voit le jour à Dayboro (Queensland) le 23.
objectif visé 50 000 40 000 mots (du 01/11 au 29/11)
listing des défis
réalisés ✓
03. écrire un rp de 1300 mots pile (rp) 10. écrire 3000 mots en 24h (1441) + (1787) = 3228 mots le 11/11
à faire
01.écrire au moins 5 rps de 1 000 mots minimum: 02.ouvrir un sujet où chaque réponse est plus longue de 20 mots pile à chaque fois(minimum 4 réponses) 04.terminer un sujet où l'ensemble des réponses (tous partenaires confondus) fait 10 000 mots (marge d'erreur +/- 100 mots) 05.poster au moins un rp par jour, 5 jours de suite 06.ouvrir et clôturer un sujet en une semaine 07.écrire un rp où tous les dialogues sont en langage indirect (narration) 08.écrire un rp sous la forme d'un poème 09.écrire tout un sujet dont le narrateur n'est pas votre personnage mais un témoin (passant, commerçant, enfant ...)
listing des rps (par personnage et par ordre alphabétique)
Penny Stringer
› abel reyes, last friday night: - rp n°1 (782 mots) › isaac jensen #15, picture perfect family: - rp n°1 (1290 mots) › juliana jones #3, do you need a hand: - rp n°1 (758 mots) › mabel griffiths #3, it takes a long time to grow an old friend: - rp n°1 (768 mots) › rory craine #10, happily ever after: - rp n°1 (1926 mots)
Rosalie Craine
› rory craine #7, learning from past mistakes: - rp n°1 (2459 mots) › wyatt parker #27, the sky is falling down: - rp n°1 (1441 mots) - rp n°2 (2024 mots)
Autumn Galloway
› archie kwanteen #3, left on the sidelines: - rp n°1 (1104 mots) › kieran halstead #8, can this be our one last chance?: - rp n°1 (2142 mots) › kieran halstead #9, the devil doesn't bargain: - rp n°1 (1300 mots) › kieran halstead ua #2, i wish this was real life: - rp n°1 (1212 mots) › leto sinclair, take you to the other side: - rp n°1 (972 mots) › owen galloway #2, quelques explications: - rp n°1 (585 mots) › reese grigson, we looked for stranger things: - rp n°1 (800 mots) › will cadburry, they don't know that we know they know we know: - rp n°1 (1630 mots)
Trent Higgins
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Eleonora Parker
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