ÂGE : 34 ans (02/10/89; ♎︎) STATUT : elle aime Vittorio à la folie, mais mentirait en disant que trouver une bague de fiançailles dans ses affaires ne l'a pas déstabilisée, d'autant que cette dernière ne porte pas ses initiales, mais ceux d'une autre MÉTIER : journaliste d'investigation freelance, à côté de ça, elle vient de publier début janvier un premier roman LOGEMENT : #146 agnes street (bayside), une maison proche de la plage, qu'elle partage avec son italien depuis début 2023. POSTS : 2368 POINTS : 0
TW IN RP : mentions d'agression physique (passée), aerodromophobie TW IRL : cruauté animaleGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Italienne de naissance et de coeur ☾ Troisième d’une fratrie de 6 enfants ☾ Née et a vécu toute son enfance à Sorrente, superbe ville côtière italienne. ☾ A choisi de partir étudier à Rome à sa majorité ☾ Ambitieuse, obstinée (carrément têtue) et surtout très carriériste ☾ noie ses daddy issues dans du vin hors de prix ☾ cuisine à merveille les plats surgelés ☾ pense que la pizza est un légumeCODE COULEUR : (indianred) RPs EN COURS : 7/7 vittorio (10) - rosalie (3) - kai (1) - jules (1) - ashley (1) - mila (2)
☾ VITTAÏA › I practice every day to find some clever lines to say to make the meaning come true, but then I think I'll wait until the evening gets late and I'm alone with you
› ton cours de bricolage se passe mal, tu finis avec un clou dans le pied
› tu es pris dans une bagarre de kangourou se déroulant juste devant tes yeux
(#) Sujet: bitterness inside (gaïla #2) Dim 29 Oct 2023 - 11:56
bitterness inside
L’italienne n’avait pas prévu que les choses tourneraient aussi mal. D’après son éditrice, d’ailleurs, personne n’aurait pu prévoir que du jour au lendemain, le succès qui se profilait pourtant à l’horizon s’arrêterait brusquement, sans qu’elle ait pu y préparer sa jeune romancière. Gaïa avait été sacrément secouée par cette histoire, et elle qui n’avait jamais échoué de sa vie avait dû apprendre à dealer avec l’échec, un échec cuisant, quand elle s’était permise de rêver grand, comme à son habitude. L’amertume lui avait tordu les entrailles pendant un certain temps, et pendant toute la période où elle avait ruminé jour et nuit, elle n’avait plus supporté qu’on tente de la réconforter en lui disant gentiment que c’était pas si grave, et qu’elle aurait vite fait d’oublier cette histoire et de passer à autre chose. Mais ça restait inenvisageable pour la journaliste. Et maintenant que la jeune femme s’était fait une raison, après s’être félicité maintes fois intérieurement d’avoir publié ce fameux roman sous un pseudonyme, elle se disait qu’elle retenterait peut-être l’expérience un jour, pour voir. Peut-être n’avait-elle simplement pas choisi le bon genre de roman ? Que sa plume d’écrivain était un peu trop rouillée, vaguement moins affutée que quelques années en arrière ? Ayant accepté un unique échec, elle n’était pas pour autant prête à admettre qu’elle n’était définitivement pas faite pour ça. Alors oui, elle retenterait, à l’occasion. Pour le moment, elle préférait garder cette idée de côté, pour mieux se concentrer sur sa récente association avec River, journalistiquement parlant. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça lui prenait un temps considérable. On ne montait pas une affaire du jour au lendemain, après tout. Ces derniers temps, la jeune femme s’était mise à courir plus. Si depuis des années, elle ne partait cavaler que pour entretenir sa silhouette, ces derniers temps, le running lui avait davantage servi à se vider la tête, et à sa grande surprise, elle avait commencé à y trouver du plaisir. Alors, elle courait plus. Toujours seule, mais encore plus régulièrement qu’avant. La plupart du temps sur la plage, la proximité de l’océan avec leur maison étant d’autant plus appréciable. Le sable, les embruns, on était bien loin du paysage urbain qu’elle dévalait lorsqu’elle habitait encore sur Spring Hill. Une époque qui n’était pas si ancienne sur le papier, pourtant, elle avait l’impression que ça remontait à une autre vie.
Gaïa était partie tôt de la maison. Baskets aux pieds, écouteurs vissés dans les oreilles, elle avait abandonné un Vittorio, qui partirait bosser incessamment sous peu, en tête à tête avec son café après un bref baiser échangé. Une fois dehors, le vent lui avait immédiatement fouetté les cheveux. L’air était chaud, humide. L’été arrivait à Brisbane, et malgré toutes ses années passées loin de son Italie natale, elle était toujours aussi perturbée par les températures perçues ici fin octobre. Commençant sa course, elle avait tenté de deviner quel temps il pouvait bien faire à Rome, ou à Sorrente. Assurément plus froid qu’ici bas, même sous un grand soleil. La musique envahissant ses tympans, rythmant ses pas et son allure de course, la jeune femme s'était laissée porter par son élan pendant un certain temps, sans jeter un seul coup d'oeil à la montre à son poignet. Depuis quelques temps, son temps de course ou sa vitesse ne lui importait plus autant que le fait de simplement courir, et la journaliste avait été agréablement surprise de constater que c'était plus facile ainsi, qu'elle était même plus à l'aise et plus performante qu'elle ne l'avait jamais été, ainsi. Quand elle avait finalement débarqué sur la plage, après un long tour du quartier et de ses environs, ses jambes plus que son souffle avaient commencé à la faire souffrir un peu. Si bien qu'elle avait estimé qu'une pause de ferait pas de mal. Ce ne serait pas si long, de toute façon, simplement le temps d'étirer ses muscles endoloris, et puis, elle repartirait. Entreprenant de soulager son corps déjà bien fourbu, l'italienne avait laissé son regard s'égarer aux alentours, le souffle toujours court, la sueur collant son débardeur à sa peau. Il n'y avait pas beaucoup de monde ici, et rien de bien intéressant, à vrai dire. Chacun vivait sa petite vie, tranquillement dans son coin, et ses yeux ne faisaient que passer sur les différentes silhouettes, sans s'y attarder. Jusqu'à en croiser une, qui immédiatement lui avait paru familière. Abandonnant un instant ses étirements pour mieux se rapprocher, l'air de rien, Gaïa n'avait plus eu aucun doute quand la jeune femme brune avait fendu les vagues pour finalement sortir de l'eau, ses pieds s'enfonçant dans le sable détrempé, planche de surf sous le bras. Putain, mais c'est quoi cette blague? Elle savait que Mila était en Australie depuis un moment. Elle le savait par son italien, que la dernière des Salvatori était allée draguer effrontément jusque dans sa salle de sport. Il n'y avait jamais rien d'innocent dans ce que faisait Mila, la discussion que lui avait rapporté Vitto ne faisant que renforcer cette certitude. Oubliant toute envie de reprendre sa course, la jeune femme s'était approchée de sa cadette, qui assurément l'avait repéré aussi. « De toutes les villes d'Australie, il a fallu que tu atterrisses ici. » Brisbane n'était pas la plus grande ville du continent, si la plus connue, du moins, pour les étrangers. Si elle avait du parier, si elle avait seulement du imaginer, elle aurait parié sur Sydney ou Melbourne, bien plus adaptées au besoin de Mila de se faire remarquer. « Et encore, ça pourrait presque passer pour une coïncidence. Mais cette plage, si près de chez moi? Franchement, je comprends pas ce que tu cherches à faire. » Vittorio n'avait-il pas été assez clair? Elle n'était certainement pas là pour essayer de faire la paix avec son ainée, ou sinon, le ciel leur tomberait sur la tête. « Qu'est-ce que tu fous en Australie, Mila? » Pourquoi avait-elle choisi à son tour de quitter l'Italie, pour le même putain de caillou isolé que sa grande soeur, par dessus le marché? Si elle voulait voir le monde, pourquoi ne pas choisir un autre pays? Aussi loin que possible d'ici, si possible. « Qu'est-ce qu'il s'est passé? la dernière fois que je t'ai vue, tu étais bien trop occupée à jouer les filles parfaites auprès de papa pour penser à quitter ta place de lèche-bottes. » Le souvenir remontait à plusieurs années maintenant, pourtant, la froideur du patriarche et leur crêpage de chignon, qui avait d'ailleurs terminé dans la piscine, lui laissait une impression mémorable.
Sai, la gente è strana, prima si odia e poi si ama. L’amore non segue le logiche, ti toglie il respiro e la sete.
:
Mila Salvatori
l'enfer du décor
ÂGE : 27 ans, née le 1er avril 1996 SURNOM : Les hommes qu'elle séduit peuvent l'appeler comme bon leur semble. La garce par à peu près tout le monde. STATUT : Mariée suite à un pari stupide à Kai Luz (10/10/2016), elle mène une vie de célibataire. L'amour ne l'intéresse pas, juste l'argent. MÉTIER : Assistante de direction de Channing Walker LOGEMENT : Elle a finalement quitté son studio minable pour une colocation avec Cody à Toowong. Elle espère une grosse ristourne sur le loyer pour pouvoir s'en sortir. POSTS : 761 POINTS : 10
TW IN RP : Jalousie, complexe d'infériorité, nudité, escort TW IRL : AucunGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Petite dernière d'une fratrie de six, elle a toujours vécu dans l’ombre de sa sœur Gaïa et aspire à briller. * Elle aime la lecture, le cinéma, le théâtre, les voyages, le sport (course à pieds et surf), la photographie et les vieilles voitures. * Elle est solaire, sociable, franche, obstinée, impulsive, calculatrice et manipulatrice. * Elle a un léger accent italien qui ressort particulièrement quand elle jure. * Elle est végétarienne.CODE COULEUR : Mila ment (souvent) en #cc3366 (ou en #009999) RPs EN COURS : Elijah #4 * Kai #3 * Nicholas * Cody * Farley * Gaïa #2 * Vittorio #2
Mila n’était pas certaine d’aller bien mais, comme toujours, elle continuait. Elle était une battante, et jamais elle n’abandonnerait. Sur plusieurs points, elle pouvait percevoir une nette amélioration. Elle avait quitté le studio miteux qu’elle avait loué dans le quartier le plus abordable de Brisbane, lorsqu’elle avait dû quitter le loft d’Elijah. Il y a quelques semaines, elle avait ainsi emménagé chez Cody, le propriétaire d’une salle de boxe dont elle ne savait rien avant de répondre à son annonce, attirée par la possibilité de louer une chambre à bas prix dans une maison avec jardin et plusieurs salles-de-bains ! Ses nombreux vêtements avaient enfin pu être rangés dans des armoires, au lieu d’être entassés dans des valises, par manque de place dans son précédent logement. Ses rêves de célébrité et de reconnaissance semblaient également se réaliser. Elle avait, aux yeux de la presse people, été la copine du rugbyman Marvin Clemens-Pearson pendant quelques mois, de janvier à août 2023. Cette fausse histoire d’amour, inventée de toute pièce pour l’image du sportif qui ne voulait plus passer pour un homme volage et sans attache, avait permis à la brunette une exposition médiatique en Australie. Son parcours n’était pas connu de tous, et c’était mieux ainsi pour l’italienne, mais son prénom avait été un instant sur toutes les lèvres des jeunes filles avides de potins et de relations. Son joli minois, quant à lui, avait été photographié à plusieurs reprises et étalé dans les tabloïds lors de ses sorties avec Marvin. Puis le rugbyman avait mis fin à leur contrat, satisfait d’avoir pu redorer son image. Mais cela avait suffit à Mila pour se faire repérer. Et lorsqu’elle vit une annonce pour être actrice dans un clip musical, elle passa l’audition, et charma l’équipe par son talent et sa toute petite notoriété, qui ne faisait pas d’elle une totale inconnue. Ainsi, en septembre, elle était partie quelques jours au sud de Brisbane, tourner ce clip, et certains magazines ou sites internet lui prêtaient depuis une liaison avec Nicholas, le chanteur vedette de Nicky and the saints. Tout semblait sourire à Mila, si ce n’était son boulot. Elle adorait toujours son job, et s’épanouissait encore dans son travail, qui lui permettait de s’investir sur plusieurs projets du Walker Group. Mais l’ambiance n’était plus la même. Plus depuis qu’elle avait réalisé avoir des sentiments pour son chef, Channing, et compris que ses sentiments ne seraient jamais réciproques. Elle était amoureuse de lui, et elle ne pouvait plus supporter qu’il souffle le chaud et le froid. Avant, cela l’indifférait. S’il était disposé à s’amuser avec elle, elle profitait du bon temps qu’il pouvait lui offrir. S’il refusait ses avances, tant pis. Mais aujourd’hui, ces montagnes russes ne la satisfaisaient plus, et elle en était arrivée à faire un constat inéluctable : elle devait démissionner. Elle avait donc commencé à éplucher les petites annonces sur le net afin de trouver un poste qui lui conviendrait, mais n’avait pour l’instant pas trouvé chaussure à son pied. Alors, pour supporter une nouvelle à supporter de côtoyer un homme qui ne l’aimerait jamais, Mila s’était rendue sur la meilleure plage de Brisbane, là où elle avait ses habitudes. Elle avait testé plusieurs endroits avant de trouver la perle rare, l’endroit parfait pour surfer et se vider la tête. L’océan était souvent désert à cette heure de la journée, et l’italienne appréciait le fait ne pas avoir à partager ses vagues avec des inconnus. Mais déjà, l’heure de se rendre au boulot approchait, et la jeune femme devait encore repasser chez Cody, la maison qu’elle avait encore du mal à considérer comme son chez elle, pour se doucher et ôter le sel et le sable de sa peau et de sa chevelure. A regrets, elle sortit de l’eau, sa planche sous le bras, et alla planter celle-ci dans le sable encore frais, à côté de son sac. Elle commença à réunir ses affaires quand une silhouette se dirigeant droit vers elle attira son regard. Surprise de voir sa sœur fondre sur elle telle une furie, Mila se redressa de toute sa hauteur, prête à l’affronter. Elles ne s’étaient pas revues depuis plusieurs années, la brunette n’ayant pas pris la peine d’avertir son aîné de sa présence en Australie et ayant encore moins eu l’envie de lui rendre une petite visite. Trois ans qu’elles n’avaient pas été en présence l’une de l’autre, mais l’animosité qu’elles se portaient semblait ne pas avoir été altérée par le temps.
« De toutes les villes d’Australie, il a fallu que tu atterrisses ici. »
Evidemment ! Elle aurait nettement moins agacé son aînée en s’installant dans un autre pays ou dans une autre ville australienne. C’était ici que sa présence était utile. Esquissant un sourire amusé, Mila répliqua.
« Que veux-tu, karma is a bitch ! »
Mais sa sœur n’était sans doute pas assez dupe pour croire au hasard et au destin, qui les aurait réunies ici pour une raison ou pour une autre. Gaïa avait beau ne pas avoir revu Mila depuis trois ans, elle la connaissait bien, avait grandi avec elle et supporté sa présence pendant de nombreuses années.
« Et encore, ça pourrait presque passer pour une coïncidence. Mais cette plage, si près de chez moi ? Franchement, je comprends pas ce que tu cherches à faire. »
La jeune femme attrapa sa serviette et entreprit de commencer à essorer ses cheveux dégoulinants. Un sourire amusé flottait toujours sur son visage : elle adorait voir sa sœur s’énerver ainsi et se monter la tête pour rien. En réalité, Mila ne savait pas que cette plage était près de chez son aînée, elle n’avait aucune idée d’où celle-ci pouvait habiter et n’en avait rien à faire. La simple perspective que celle-ci savait sa sœur dans sa ville, non loin de son copain avec qui elle avait récemment emménagé, suffisait à réjouir la jeune femme. Mais si Gaïa était prête à croire que tout était volontaire, un coup orchestré par sa sœur, qui était cette dernière pour se permettre de la contredire ?
« J’espérais voir Vitto s’entraîner. J’adore observer ses muscles se tendre, c’est tellement sexy ! »
Répondant toujours en italien à sa sœur, de loin le seul avantage d’une conversation avec Gaïa lui permettant un rapprochement avec son pays qui lui manquait énormément, Mila s’empressa d’ajouter.
« On s’est vus l’autre jour d’ailleurs, il t’a raconté ? »
Le sourire fixé sur le joli minois de Mila ne cessait de grandir : elle adorait cette conversation avec sa sœur, parfaitement distrayante. Et elle adorait avoir l’impression d’avoir l’avantage. Finalement, plus que sa séance de surf, ce serait cet échange qui égayerait sa journée.
« Qu’est-ce que tu fous en Australie, Mila ? Qu’est-ce qui s’est passé ? La dernière fois que je t’ai vue, tu étais bien trop occupée à jouer les filles parfaites auprès de papa pour penser à quitter ta place de lèche-bottes. »
Gaïa semblait décidément avoir perdu la main, depuis qu’elle avait quitté l’Italie. Elle n’était plus la reine des joutes verbales et, présentement, elle en dévoilait beaucoup trop. Elle avait révélé à sa sœur que sa présence ici l’agaçait, mais également qu’elle souffrait toujours du rejet de leur père, déçu du départ pour l’Australie de sa petite chérie. Mila, elle, ne cessait de se délecter de la situation et de cette conversation.
« J’ai eu une opportunité professionnelle que je ne pouvais pas refuser. »
Elle lui sort son plus beau sourire, plutôt satisfaite de son mensonge, un de plus qu’elle servait à sa sœur.
La vie est un mensonge plus grand que les autres ♛ by wiise
bitterness inside (gaïla #2)
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