your personal nightmare (Logan #2)

(#) Sujet: your personal nightmare (Logan #2) Ven 12 Jan 2024 - 23:37

your personal nightmare

Breathe in, now the prey becomes the hunter. Screamin', raise the dead and bring the thunder. You've created a monster, I just keep getting stronger. Nightmare, I'm gonna haunt you

Il était à peine huit heures quand Sergio poussa la porte de GCA avec sa tête des mauvais jours. Sans surprise, les locaux étaient encore déserts, à part Claire qui sursauta à le voir débarquer. Il n’était pas étonné, vu l’énergie qu’elle mettait à faire ses preuves. Ça arrangeait l’agent, qui se dirigea immédiatement vers son bureau. « Quand Novak arrive, tu l’envoies dans mon bureau. Préviens-moi avant. » Elle hocha la tête et avant d’avoir pu répondre quoique ce soit, le mexicain claquait la porte de son propre bureau. Cela faisait quelques jours depuis que la tempête était passée dans Brisbane mais surtout dans sa vie. Il n’avait pas pu quitter la maison en attendant que les réparations soient faites pour les fenêtres brisées du salon, ce qui lui avait donné énormément de temps pour tourner comme un lion dans sa cage. Il avait eu tout le loisir de se repasser en boucle les récents événements et d’essayer de faire la lumière sur ce qu’il manquait. Plus dangereux encore, il avait fait ce qu’il aurait dû faire avant d’engager son assistant : des recherches sur sa personne. Il n’avait pas fallu creuser extrêmement loin pour découvrir que son CV entier était un tissu de mensonges. Sergio avait été notablement perturbé par le fait que Logan ait été dans la même promotion que Cesar, ce qui avait inexorablement apporté d’autres questions au lot déjà copieux. Malheureusement, et malgré ses meilleurs efforts, il n’avait rien trouvé sur la famille du gosse et sur qui il était réellement, ce qu’il voulait du mexicain. Toute cette situation était tordue au point que le Gutiérrez en avait perdu le sommeil. Le gosse, sans doute très consciemment, avait foutu l’aspect privé de sa vie en l’air. Le patriarche était écœuré de voir que Maritza pouvait croire ces mensonges rien qu’une seconde, mais il ne pouvait pas non plus la blâmer d’accuser le coup. Ce cirque cesserait aujourd’hui.
Sur le bureau, tout était prêt. L’embûche était mise en place et le mexicain avait fait en sorte de ne rien laisser transparaître, priant juste pour que ni Mari, ni les enfants, n’aient tenté de le contacter. Non, Sergio voulait avoir le privilège de lui tomber dessus, d’une manière tellement violente que le gosse regretterait d’avoir voulu l’approcher un jour. Il n’était pas un homme qui perdait facilement son sang froid et le Novak pourrait se targuer d’avoir trouvé ses cordes sensibles. Quand le téléphone de son bureau sonna en direct de la réception, Sergio répondit un distant « Merci » à l’assistante en attrapant son stylo. Une vingtaine de secondes plus tard et la porte s’ouvrait sur Logan, l’air parfaitement insouciant. « Ferme la porte. » L’ordre tomba sèchement, et il fit signe à son assistant de s’asseoir sur la chaise en face de lui. Une fois la chose faite, il tira la CV imprimé et le passa en revue. « Voyons voir. Éducation… des conneries. » Il avait bien trouvé la trace d’un diplôme, mais pas dans les écoles prestigieuses qui étaient listées sur le CV. Sergio barra la ligne de son stylo et enchaîna. « Compétences. » Il les passa en revue une à une. L’assistant apprenait vite, il fallait le lui reconnaître. Mais il était loin d’être aussi qualifié qu’il avait voulu le prétendre et cela avait demandé des efforts supplémentaires pour le former. L’agent se contenta de ricaner en barrant la section. « Expériences professionnelles. » Il n’avait même pas eu besoin de vérifier que les stages dans le milieu n’existaient pas. « Tu m’as pris pour qui ? » Il se sentait stupide d’avoir tout cru. Sur papier, Logan était le meilleur candidat disponible et dans l’urgence, Sergio avait manqué de prudence. C’était sa faute. « Et ton nom. Un mensonge aussi puisque tu clames être un Gutiérrez, apparemment. » Le ton était glacial et le CV termina déchiré en deux. Le regard furax du mexicain se reporta sur Logan. « Je ne sais pas ce que tu veux, si c’est de l’argent, des contacts, ou si tu es juste mentalement perturbé. Mais je vais te le dire une seule et unique fois : approche toi encore de ma famille ou pire, remets les pieds sur la tombe de ma fille, et je te jure que je vais devenir ton pire cauchemar. » Sa voix était vibrante de colère désormais, et le ton venait de monter d’un cran. « Tu prends tes affaires et tu dégages. Immédiatement. » Avant qu’il ne lui montre la sortie de force.

@Logan Novak

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Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.

(#) Sujet: Re: your personal nightmare (Logan #2) Dim 14 Jan 2024 - 21:52

« pour personal nightmare » sergio gutiérrez & logan novak.

Le temps n'est plus au regret, toute sa vie il a envié secrètement cette place auprès de cet homme qu'il aurait dû appeler papa, probablement qu'il s'est idéalisé cet homme toute sa vie - sa mère n'ayant jamais voulu qu'il le rencontre n'a fait qu'accroître ce besoin inévitable. Pendant des semaines il a essayé de s'approcher de lui, avant de savoir qu'il recherchait un assistant. C'était pour lui une aubaine, une chance dont de toute évidence il n'aurait jamais pu laisser passer. Il l'aurait regretté. Mais il le savait. Qu'un jour la confrontation finirait par arriver. Léo elle-même le poussait à tout dire, Cassie aussi. Si il y a bien une personne dans son entourage proche qui connait le Guttiérrez mieux que personne, c'est bien elle. Aurait-il dû l'écouter et lui annoncer la chose lui-même avant qu'une tierce personne - et pas des moindres quand ça concerne Maritza, le lui avoue ? Découvert devant la tombe de sa fille, la matriarche ne lui a pas laissé le choix et Logan s'est rapidement retrouvé devant le fait accompli : dire la vérité au risque qu'elle le prenne pour un déséquilibré. Il est resté des jours et des jours sans venir ici, de toute évidence il venait de perdre son appartement et n'avait pas envie de se confronter à lui. Arrivant dans la grande salle, il ne se tourna même pas face à l'autre assistance, il savait très bien ce qui l'attendait : on allait certainement le virer avec perte et fracas, et de toute évidence il ne comptait pas se taire. Lui aussi avait des choses à reprocher à cet homme. Il soupire devant le regard presque rieur de sa rivale, elle lui payera un jour de d'en satisfaire - mais à sa place, les rôles ne seraient-ils pas inversés ? « Ferme la porte. » Sa voix était trop calme et Logan sentait que quelque chose n'allait pas - ça se devinait dans le regard de l'agent et ça sentait dans la pièce. Il était assis derrière son bureau, des papiers visiblement devant lui, Logan arqua un sourcil en donnant une légère pression à la porte pour qu'elle se referme derrière lui. « Voyons voir. Éducation… des conneries. » Il commence alors que Logan se retourne vers son 'père' et le voit lire un document. « Compétences, » et il blêmit légèrement en comprenant que non seulement il sait pour leur lien génétique, mais en plus il a deviné ce qui s'est passé lors de son embauche : il n'avait aucune compétence pour prétendre ce rôle. « Expériences professionnelles. » Les doigts de Logan qui se tortillent discrètement tout en dévisageant cet homme qu'il a idolâtré peut-être trop, son piédestal visiblement semble devenu bancal au fur et à mesure de son discours, comme si il en avait à recevoir de lui... « Tu m’as pris pour qui ? » Ses yeux se relèvent sur Logan et à aucun moment ce dernier ne les baisse. A aucun moment Logan cherche à se défendre préférant pour l'heure subir pour pouvoir contre-attaquer puisqu'il est question visiblement de crier au-dessus de l'autre avec un père et patron comme Sergio Gutiérrez. « Et ton nom. Un mensonge aussi puisque tu clames être un Gutiérrez, apparemment. » Son sang bouillonne et son regard se pose sur cet homme, « je suis un Novak ! » Qu'il rétorque aussi sèchement qu'il doit le faire, ayant bien trop encaissé de coups sans rien dire depuis le début. Max serait fier, sa mère aussi et lui dans tout ça ? Il le déteste autant qu'il l'admire. « Je n'étais visiblement pas assez bien pour porter ce nom... » Il s'en satisfait à cet instant, commençant les reproches d'une longue liste qui reste pour l'heure encore méconnaissable à cet homme. « Je ne sais pas ce que tu veux, si c’est de l’argent, des contacts, ou si tu es juste mentalement perturbé. Mais je vais te le dire une seule et unique fois : approche toi encore de ma famille ou pire, remets les pieds sur la tombe de ma fille, et je te jure que je vais devenir ton pire cauchemar. » Il lève les yeux au ciel quand il entend le mot 'argent' et si il avait voulu lui torpiller du fric il aurait pu le faire depuis le début, au vu de la confiance que Sergio lui a témoigné sans preuve. Mais il devait le reconnaître ça lui faisait mal, et ce blabla est inutile en son sens. « Tu prends tes affaires et tu dégages. Immédiatement. » Le deal est posé, mais Logan ne compte pas l'écouter encore moins lui obéir. Ceux qui le connaissent réellement le savent mieux que personne, mais Sergio ne fait pas partie de ses personnes-là, visiblement. « Sinon quoi ? » Il le dévisage, sans perdre pied, peut-être pour la première fois depuis qu'ils se connaissent. Il n'y a plus d'employé/patron. Il est question d'un duel entre père et fils, malgré tout ce que pense Sergio. « Ca s'est passé comme ça avec ma mère aussi ? On se sert des gens et on les jette quand ils ne représentent plus rien de bon ? » Et il sait qu'il ne gagnera jamais ce combat, encore moins ce duel face à cet homme avec cette prestance mais il ne baissera pas les bras aussi facilement et ne se laissera pas avoir avec tant de facilité sans protester, sans se battre quand bien même la perte s'avère colossal. « J'étais obligé de mentir, je n'aurai jamais eu accès à tout ça sinon... » et jamais fait cette rencontre et pouvoir approcher si près cet homme qui se tient devant lui, d'une froideur inégalable et d'un mépris sans nom.

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(#) Sujet: Re: your personal nightmare (Logan #2) Mer 24 Jan 2024 - 23:34

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Sergio ne parvenait pas à cacher sa colère au fur et à mesure qu’il révélait à Logan qu’il savait pour son imposture. Rien qu’observer le jeune homme l’enrageait au plus haut point. Les dégâts que le garçon avait causés était considérables dans la vie du mexicain et avaient mis en péril tout ce pour quoi il avait travaillé si durement ces deux dernières années. Le peu de confiance qu’il avait réussi à récupérer chez Maritza ou les enfants s’était effondrée comme un château de cartes et il était impuissant. Si certains de ses gamins lui offraient le bénéfice du doute, ils n’avaient pas besoin d’un nouvel élément pour venir les diviser. L’agent ne pouvait pas laisser passer un tel affront. Il ne pouvait pas se montrer civil quand il avait autant à perdre. Ce serait l’occasion de tester l’isolation du bureau, même si dans le fond, il se fichait bien que la relation entre les deux hommes se perde avec pertes et fracas. Logan ne remettrait jamais les pieds ici et Sergio ne cacherait pas la raison. Entendre le gosse clamer être un Novak arracha un rire sarcastique au mexicain. « Là nous sommes d’accord. » Il pouvait porter tous les noms du monde mais absolument pas le sien, parce qu’il n’y avait aucune raison de le faire. Il n’était pas son fils, il n’était pas de sa famille. « Tu n’es personne pour porter ce nom. » Juste un parasite qui ne savait pas rester à sa place. Peu importe ses intentions ou les mensonges qu’il semblait se raconter, Sergio n’était pas disposé à les écouter. Il n’avait aucun droit de s’immiscer dans sa vie personnelle, et il venait d’être évincé de sa vie professionnelle. Il pensait être assez clair, mais plutôt que d’admettre l’échec, Logan protesta. Sinon quoi ? Le regard sombre de l’agent le dévisagea, le mépris déformant ses traits. « Sinon je me chargerai personnellement de ton cas. » Que ce soit pour le sortir physiquement des locaux ou pour le tenir éloigné de sa famille. Il s’était attaqué à la mauvaise personne s’il pensait avoir gain de cause. Sergio n’était pas un homme qui avait à cœur de se tenir dans le droit chemin. Il pourrait aussi bien saisir les autorités pour l’éloigner qu’user de moyens bien plus vicieux. Le Novak s’était donné le droit d’empiéter sur sa vie privée, alors la réciproque pourrait être vraie. Le Gutiérrez n’était pas un homme qu’il était bon de se mettre à dos, surtout quand cela devenait personnel.
Sa mâchoire se crispa un peu plus à entendre le gosse insister plutôt que de sortir d’ici, usant d’un stratagème qui ne suffisait pas à le faire culpabiliser de quoique ce soit. « Je n’ai aucune idée de qui est ta mère. Quant à toi, tu n’es qu’un employé qui s’avère ne pas avoir les qualifications pour ce poste, en plus de dépasser les bornes. » Ce n’était rien de plus que cela. Sergio n’avait que faire de qui était cette femme quand il savait pertinemment qu’ils n’avaient pas eu d’histoire. Elle ne représentait rien, qui qu’elle soit. Et Logan était désormais un poids mort qu’il était temps de dégager. L’agent avait besoin d’un assistant, d’une personne à qui faire confiance pour déléguer les tâches et pour soulager sa quantité de travail. Pas d’un parasite à éliminer. Jamais la fiche de poste n’avait mentionné de relation privilégiée, et maintenant que la confiance était ruinée, il n’y avait plus rien à sauver. « Ce n’est pas mon problème. » Il n’aurait jamais dû être engagé en premier lieu et Sergio se maudissait de ne pas avoir été plus prudent et d’avoir investi tant de temps sur un élément qui ne le méritait pas. Le ton était implacable et glacial, indiquant bien qu’il ne ressentait aucune pitié ou compassion. Que Logan ait postulé pour se rapprocher de lui le débectait malgré le peu de crédibilité qu’il lui accordait. « Pourquoi être allé raconter ce ramassis de conneries, Logan ? » Il avait besoin de savoir, même si cela ne changerait plus rien à la situation. Sergio se retrouvait avec un incendie à éteindre qu’aucune explication ne calmerait. L’incompréhension n’aidait pas à décider de comment approcher le problème. Cela avait pour seul effet de nourrir davantage sa haine. La chance de s’expliquer ne changerait rien non plus à la finalité ; les menaces proférées un peu plus tôt tiendraient.

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(#) Sujet: Re: your personal nightmare (Logan #2) Lun 29 Jan 2024 - 14:46

« pour personal nightmare » sergio gutiérrez & logan novak.

On l’avait prévenu Logan, de ne pas faire cette connerie. On l’avait prévenu Logan, que ça finirait mal. Il y avait ceux qui derrière Logan, comprenait ce besoin de rencontrer cet homme, et de le connaître. Ceux qui ne cherchaient pas à le faire changer d’avis, et ils connaissent suffisamment Logan Novak pour savoir combien ce jeune homme est buté, et qu’il a cette passion en lui de découvrir toute les vérités même quand il n’y est pas invité. La réalité est qu’il n’avait pas accepté que sa mère puisse choisir pour lui, qu’elle le laisse dans son ignorance et qu’elle tente de mettre tout sur le dos de cet étranger. Et alors Logan ? Maintenant qu’il connaît suffisamment Sergio pour s’en faire sa propre vision, son analyse, que pense-t-il sincèrement de lui ? Il le déteste autant qu’il l’admire, certainement. Une part de lui refuse de le prendre comme modèle, et pourtant… Il envoûte son auditoire et arrive à retourner toute les situations en sa faveur, sans jamais se faire prendre. Il l’a observé, longuement. Il a appris à le connaître, à le côtoyer, à l’apprécier, à rire avec lui, tout autant qu’il l’a détesté aussi. Autant de fois qu’il s’est dit perdre son temps auprès de cet homme. Qu’il n’aimait pas toujours son comportement avec les autres, et son ton souvent dédaigneux. Pourtant, le sang qui coule dans ses veines est bien le sien, qu’à moitié, certes, mais le sien quand même. Et puis, il y a ses autres qui ne comprennent pas. Sa mère, Max, peut-être Chelsea aussi. Qui ne comprennent pas pourquoi il s’entête, pourquoi il n’accepte pas la vérité : celle de mourir sans père, sans jamais apprendre à le connaître. « Là nous sommes d’accord. » Ils s’observent discrètement, se toisent du regard. Mais celui de Sergio a changé du tout au tout le concernant, comme si il est passé de meilleur employé à bête à abattre. Comme si il était la pire chose qui soit arrivé. « Tu n’es personne pour porter ce nom. » Il hausse les épaules, et ce n’est même pas ce qu’il recherche. « Vous avez raison sur ce point, être associé à vous serait la pire des bêtises à faire, tout le monde le sait… » Vraiment Logan ? Il laisse parler cette fierté mal placée. « Sinon je me chargerai personnellement de ton cas. » Il feinte un sourire à son encontre alors qu’il demande, avec sagesse et calme, « ce sont des menaces ? » Il demande, bien décidé à le faire enrager davantage, à ce qu’il se souvienne de chaque trait de son visage, et qu’il se souvienne à jamais de cet enfant qu’il n’a jamais reconnu et qu’il ne reconnaîtra certainement jamais. « J’aurai visiblement dû écouter ce journaliste… » Autrement dit Blake Aldridge. Ce journaliste qui le suit un peu partout, et qui considère que Logan serait capable de trahir son propre père pour son torchon. Mais si il ne sait pas à quoi il joue, est-ce qu’il pourrait véritablement le trahir aujourd’hui ? « Je n’ai aucune idée de qui est ta mère. Quant à toi, tu n’es qu’un employé qui s’avère ne pas avoir les qualifications pour ce poste, en plus de dépasser les bornes. » Il arque un sourcil, ne pas avoir les qualifications requises pour le poste, que c’est drôle. Ca arrive malheureusement dans le pire timing qui soit pour ne pas que l’annonce de Maritza fasse peser dans la balance à dire vrai. « Ce n’est pas mon problème. » Le Gutiérrez ne le connaissait visiblement pas assez, mais pouvait-il le lui reprocher. Logan n’avait pas eu clairement l’envie qu’il découvre son identité, assez pour lui montrer que le minimum de lui. Et après ce mensonge, Sergio pouvait parfaitement vouloir prendre davantage de distance, et ne pas vouloir lui donner plus de chance de s’expliquer, il n’en attendait pas moins de toute évidence. « Ça l’est un peu si désormais… » Loin de lui de vouloir lui faire reconnaître ses propres erreurs, évidemment. Mais il croyait quoi Sergio ? Que Logan allait le remercier, claquer la porte derrière lui et disparaître aussi simplement ? C’était vraiment mal le connaître. Presque ça en était vexant. « Pourquoi être allé raconter ce ramassis de conneries, Logan ? » Qu’il demande, en scrutant son ancien assistant, « ça changera quelque chose ? » Il en doute. « Mais c’est pas des conneries, j’ai mis des années pour vous trouver, et croyez-moi quand je vous dis que ma mère n’a rien simplifier, elle ne comprend même pas que j’ai pu bosser pour un type comme vous… » Comme lui, ça veut tout dire. Il se permet désormais qu’il n’a plus grand-chose à perdre finalement. « Je voulais simplement pas que vous le découvrez ainsi, pour le reste, vous pouvez vous en prendre qu’à vous-même ! » Par Maritza, mais elle ne lui a pas laissé le choix, il ne voulait certainement pas qu’elle se fasse de fausses idées sur lui, après tout, c’est la faute de Sergio, pas le sien. Et tout son fric ne changerait rien, son silence n’est pas à acheter !

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Sergio n’était en rien connu pour être un modèle de tolérance et cela se confirmait ici, alors qu’il ne se fatiguait même plus à retenir sa colère envers le jeune homme qui lui faisait face. Pour un homme qui était habitué à être en contrôle, quoiqu’il advienne, toute patience ou retenue venaient de tomber. Logan méritait tout ce qui risquerait de lui tomber sur le coin de l’œil à partir de maintenant, et il ne croyait pas si bien dire en parlant de leur association comme d’une erreur. « Et pourtant, tu n’as rien appris. » Il aurait dû se méfier, écouter les rumeurs. Sergio fonctionnait sur un système d’égal à égal. Il ne se cachait pas de construire son entourage uniquement sur les fondations d’utilité. Logan avait été utile, le temps passé à le former et à déléguer lui avaient offert une certaine valeur. Mais il était substituable, et s’immiscer dans sa vie de la sorte était une erreur fondamentale. L’impact des conséquences ne dépendait plus que de sa capacité à baisser la tête et ficher le camp sans demander son reste. Malheureusement pour eux deux, le gamin avait l’air de vouloir riposter plutôt que d’admettre sa défaite. « S’il s’agit de protéger ma famille, oui. Ça pourrait bien. » Aussi bien professionnellement que personnellement, le Gutiérrez ne laisserait jamais quiconque piétiner sa vie avec un manque de respect aussi insolent. Avoir parlé à Maritza, et ce sur la tombe de Maria, suffisait à rendre l’agent fou de rage. Au point de ne même pas chercher à assurer ses arrières à la mention d’un journaliste. « Écouter plutôt que parler te ferait effectivement du bien. » Le moindre mot de travers, surtout à un média, relèverait d’une violation de contrat. Associé à de la diffamation, ce serait un procès à plusieurs dizaines de milliers de dollars, au bas mot, qui prendrait à Logan tout ce qu’il possédait, et plus encore. Il pourrait ruiner sa vie, tout simplement, et l’agent ne se réfrénerait pas. Qui qu’il prétende être, Sergio ne croyait pas une seconde à un lien de parenté entre eux. Il ne savait pas qui était la mère du jeune homme, ce qu’elle voulait, ou qui des deux était responsable de cette idée saugrenue. Alors si Logan songeait, rien qu’une seconde, qu’il était un problème qui resterait dans sa vie, alors il s’accordait bien trop d’importance. « Tu n’es rien de plus qu’une nuisance passagère. » Dont il se débarrasserait dès aujourd’hui, en lui donnant tous les arguments pour ne jamais revenir vers lui. La part encore rationnelle de son esprit peinait toutefois à trouver du sens à tout ce cirque. Il fallait être absolument tordu pour passer plus d’un an à travailler pour lui, mentir pour arriver à ce poste, et décider de passer à l’action dans le cadre lugubre d’un cimetière. Les excuses du Novak étaient piètres, tout au plus, inspirant un rictus de dégoût au mexicain. Quand bien même où il accepterait l’excuse que la mère du gamin lui avait mis ces idées en tête, cela n’annulait pas sa part de responsabilités pour avoir poussé l’obsession trop loin. « Et donc, sur tous les hommes de la ville, tu as décidé que je ferais un père convenable ? » L’idée qu’une femme dont il ne connaissait pas l’identité le désigne lui comme géniteur potentiel était incroyablement dérangeante. La compréhension n’était pour autant pas de la partie, et entendre Logan lui rejeter les torts revint à jeter de l’huile sur le feu. « Tu n’avais aucun droit d’aller sur la tombe de ma fille ou de parler à mon ex-femme. Aucun droit. » Le ton venait à nouveau de grimper. Ils auraient presque pu avoir une discussion civilisée si ce n’était pour cet incident, qui donnait envie à l’agent d’attraper le jeune homme par le col pour le jeter en dehors de son bureau, littéralement. « Je ne suis pas ton père. Et je ne suis pas non plus intéressé par l’idée d’accorder une minute de plus à un gamin perturbé. Ne t’avise plus de répandre ces mensonges. Je ne le répéterai pas. »

@Logan Novak

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(#) Sujet: Re: your personal nightmare (Logan #2) Lun 11 Mar 2024 - 15:30

« pour personal nightmare » sergio gutiérrez & logan novak.

Logan ignorait en réalité ce qu'il pourrait attendre de cette entrevue. Sergio avait sans doute espéré que ce dernier n'est pas le courage de venir jusqu'à lui, et en toute réalité, le Novak ignorait d'où cela lui venait pour être honnête. Il n'y avait sans doute plus rien à attendre ni à espérer de ce duo, et quand bien même Logan n'accepterait jamais de perdre son temps, il ne pouvait pas partir d'ici comme un bon à rien - pas quand la faute est entièrement tourné sur cet homme qui l'affronte non seulement par son regard noir mais également par de mots durs comme si Logan n'était rien pour lui. Il fallait peut-être y penser un peu avant non Sergio ? Il le détestait à cet instant autant qu'une partie de lui refusait cette échéance, se raccrochant alors à cette image qu'il avait de cet homme. Logan ne voulait pas de déchirure entre eux, il ne voulait pas d'une alternative où il n'aurait plus sa place auprès de cet homme et putain, que c'est douloureux pour lui de l'affronter et de ne pouvoir riposter comme il le voudrait, comme le Gutiérrez le méritait. « Et pourtant, tu n’as rien appris. » Un sourire narquois sur les lèvres, Logan le regardait de haut en bas, bien décidé à ne pas coopérer. Peut-être qu'il ressemble un peu trop à cet homme finalement, il ne s'est jamais posé la question et désormais, c'est bien trop tard pour tenter une nouvelle approche. « S'il s’agit de protéger ma famille, oui. Ça pourrait bien. » Un sourire amusé se dessine sur ses lèvres, sa famille comme il dit, est déjà détruite depuis bien plus longtemps que son arrivée. Certes, Logan a appris à se taire, à observer mais fallait pas sortir de Saint-Cyr selon lui pour se rendre à l'évidence : au vu des quelques conversations avec la madre de la famille, leur famille n'est plus comme tel depuis quelques années maintenant. Il n'y avait que Sergio pour fermer les yeux et ne pas voir cette réalité en face. « Pour la protéger faudrait déjà trouver le problème... » Et contrairement à ce que pense Sergio, c'est certainement pas Logan le souci. « Écouter plutôt que parler te ferait effectivement du bien. » Qu'il dit en référence à ce Blake que Logan fait exprès de mettre sur le tapis. Que cherchait-il ? Est-ce que Sergio pourrait le remercier de s'être abstenu de lui balancer quelques horreurs à son sujet simplement parce qu'il a du respect pour cet homme d'affaire. Évidemment que non. Il préférerait mourir étouffer et Logan n'est pas sans le savoir. « J'y songerais la prochaine fois que je le croise. » Logan toise son géniteur du regard sans même savoir que le jeu dans lequel il joue devient de plus en plus difficile à tenir. Il n'acceptera pas de reconnaître ses erreurs et encore moins sa défaite, quand bien même il a déjà échoué dans sa mission. « Tu n’es rien de plus qu’une nuisance passagère. » Ses mots sont dur à entendre et Logan pour une fois, ne ripostera rien. Il devine avec aisance désormais dans quel merdier il se trouve et peine pour s'en sortir, « donc, sur tous les hommes de la ville, tu as décidé que je ferais un père convenable ? » Il peut l'entendre Sergio son soupire. Il peut lire dans ses yeux une forme d'injustice. « Vous n'êtes pas qu'un pion sur un échiquier. » Lui si, visiblement. « J'aimerai pouvoir vous dire que vous avez raison sur toute la ligne, mais la réalité c'est que je suis pas assez déséquilibré pour inventer une chose pareille... » Et quand bien même Sergio n'accepte pas d'entendre ça. « Pas même pour de l'argent. » La tension monte, et le ton de Sergio avec. Les deux hommes n'acceptent simplement pas de voir ce que l'autre renvoie dans ce miroir. « T’avais aucun droit d’aller sur la tombe de ma fille ou de parler à mon ex-femme. Aucun droit. » C'est vrai. Et ce n'était pas comme ça, que ça devait se passer. Il n'était pas censé se retrouver face à face avec Maritza. Tout comme il n'était pas censé perdre cet enfant aussi. « Je ne suis pas ton père. Et je ne suis pas non plus intéressé par l’idée d’accorder une minute de plus à un gamin perturbé. Ne t’avise plus de répandre ces mensonges. Je ne le répéterai pas. » Logan abat sa dernière carte malgré la mâchoire de Sergio serrée. « Faites un test, vous verrez. » Logan n'avait plus rien à perdre. Mais lui, est-ce que lui n'avait rien à perdre. « Puisque vous en êtes persuadé... » Logan recule d'un pas puis d'un autre, « vous savez où me joindre... » Quand il aura digéré la nouvelle. Pour l'heure, ça ne servirait à rien de poursuivre, Logan tourna le dos à ce géniteur, voulant à présent se tirer d'ici le plus vite possible.

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