ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1833 POINTS : 140
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
So give me the future, it's golden and bright. Catch a fever dream in the flash of the lights. Now nothing is certain, and the song isn't done. The new melodies rise up with the sun. Give me the future. Suddenly found my feet, dreaming of electric sheep, just a little space to breathe, feeling joy serene
Le regard rivé sur le plafond, Sergio peinait à fermer les yeux ou même à se détendre. Il était incapable de tenir en place. L’appartement des Gutiérrez était calme ; de sa chambre, il entendait la télé grésiller dans une émission du samedi soir. Ses parents étaient devant l’écran, certains de ses frères et sœurs aussi probablement. Les cadets étaient couchés depuis longtemps sous prétexte que le lendemain serait une longue journée. Sa mère avait été la première à l’envoyer dans sa chambre en lui disant de se reposer mais l’aîné Gutiérrez en était tout bonnement incapable. Un mélange d’excitation, de panique et d’incompréhension agitait sa poitrine. Ces sentiments n’avaient pas cessé depuis qu’il avait déposé le genou à terre en face de Maritza. Tout s’était fait dans la précipitation trois semaines plus tôt, et il en avait oublié l’ordre logique des choses. Cela lui avait juste paru être la meilleure chose à faire lorsqu’elle lui avait annoncé être enceinte. Il n’y avait pas réfléchi à deux fois, n’avait pas cillé. Pourquoi avoir le moindre doute, après tout ? Il était tombé amoureux de cette femme dès la seconde où il avait croisé son regard. Il la revoyait encore dans le quartier, pouvait décrire dans le détail cet instant où elle avait regardé par-dessus son épaule pour lui adresser un sourire. Cela ne s’expliquait pas, il avait juste su. C’était il y a quatre ans de cela et il n’avait jamais cessé de lui faire la cour depuis. Leurs parents le savaient, leurs amis, le voisinage entier. Cela ne faisait aucun doute qu’un jour, ils finiraient par être plus que des jeunes tourtereaux. Sergio avait tout fait pour. Mais dans ses plans, ils n’auraient jamais été précipités par l’arrivée à venir d’un enfant. Le secret de polichinelle était parfaitement gardé, pour l’instant. Le lendemain de cette annonce, le jeune homme s’était rendu auprès du père Alvarez pour lui demander la main de sa fille, en prétendant faire les choses correctement et respecter les traditions. L’homme avait été réticent à lui dire oui, et avoir son approbation releva plutôt du miracle. La famille Alvarez ne l’appréciait guère. Pas parce qu’il était un mauvais bougre mais plutôt parce qu’il n’avait pas tellement à offrir. Les Gutiérrez vivaient une vie modeste avec bien trop d’enfants à charge pour s’offrir plus que les obligations du quotidien. Sergio avait arrêté l’école directement après le lycée pour enchaîner les petits boulots. Il avait bossé dans la restauration, dans des entrepôts, dans des usines. Il était actuellement étancheur pour les immeubles qui se construisaient à l’extérieur de la ville et s’épuisait à enchaîner les heures pour un bien maigre salaire. Il n’avait rien à offrir de plus que son amour démesuré pour la jeune femme, donc. Alors que Maritza, à côté de cela, pourrait avoir tout ce qu’elle désirait. Elle était jeune, brillante, incroyablement belle. Elle pourrait se trouver un bon parti qui lui offrirait une vie sans problèmes. C’était le plus gros point commun entre le père Alvarez et Sergio : aucun des deux ne savait pas quel miracle elle avait décidé vouloir de lui. Mais il n’en était qu’incroyablement heureux. Juste ainsi, ils avaient prétendu officialiser leurs fiançailles et avaient organisé un mariage précipité qui avait dû demander l’alliance des deux familles pour avoir une célébration digne de ce nom. Les rumeurs allaient bon train sur ce délai, mais Sergio n’en avait cure. Il allait marier la fille de ses rêves et d’ici quelques mois, ils auraient un enfant ensemble. Ils prétendaient respecter les règles et attendraient d’être mariés pour emménager dans ce petit appartement qu’ils s’étaient dégotés dans le centre-ville. Cela promettait d’être une vie incroyable. C’était la tradition pour eux d’être séparés jusqu’à se voir devant l’autel mais Sergio finit par craquer. Silencieusement, il se releva de son lit et se rhabilla. Il attrapa son trousseau de clés et quitta sa chambre. Dans un geste qu’il voulut discret, il ouvrit la porte d’entrée. Il croisa le regard de Rosa, sa sœur, qui esquissa un sourire dans le salon et lui fit signe de déguerpir. Il ne se fit pas prier, retrouvant la chaleur extérieure d’Acapulco seulement troublée par la brise fraîche. De là, il n’eut qu’à remonter la rue à pied pour arriver jusque devant les Alvarez. Un sourire étira ses lèvres en voyant la fenêtre de la chambre de Mari allumée. Il n’arrivait pas trop tard. Il se dissimula un peu dans l’ombre de la rue et récolta des cailloux par-terre. Il n’irait de toute évidence pas sonner chez sa fiancée alors il se mit à viser la fenêtre. Il rata quelques tirs mais finit par épuiser son stock jusqu’à ce que la fenêtre s’ouvre enfin. Il lui fit un signe de la main pour capter son attention, son sourire s’étirant pour accompagner celui qu’il décelait chez la belle. « J’ai une surprise. Viens ! » Elle vivait dans ces appartements où le balcon courrait tout le long, permettant de sortir par la fenêtre pour atteindre les escaliers extérieurs. Le Gutiérrez avait parfaitement conscience que ce qu’ils faisaient n’était pas bien, mais il se fichait bien des conséquences. Dans même pas vingt-quatre heures, cette femme serait sienne. Ils auraient un détour à faire à l’église pour confesser les péchés de la chair et du mensonge, probablement, mais à part ça, ils seraient des adultes totalement livrés à eux-mêmes. Qui plus est, le jeune homme n’était plus à cela prêt pour que le patriarche Alvarez le déteste. Tant pis s’il se faisait attraper ; il n’aurait pas la patience d’attendre le lendemain pour montrer à Mari l’un des cadeaux de mariage pour lequel il avait tant travaillé.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 675 POINTS : 40
Elle tournait en rond. Depuis deux heures Maritza faisait des allers et retours dans sa chambre. Son regard parcourait les lieux : son bureau d'écolière, recouvert de livres, de cahiers, de cours de médecine, ses murs couverts de posters, de photos, son vieux rocking-chair sur laquelle sa mère s'installait pour la bercer, sa peluche qu'elle n'avait pas lâché durant toute son enfance et à laquelle il manquait une oreille, et puis son miroir, sur lequel elle n'arrêtait pas de poser son regard. Elle s'observait, sous tous les angles, soulevait le tee-shirt de son pyjama afin de découvrir son ventre qui allait s'arrondir bien trop rapidement. Ses doigts parcouraient la peau nue de son corps, caressait la vie qui grandissait à l'intérieur d'elle. Elle était enceinte. 21 ans et elle s'apprêtait déjà à donner la vie. Ce n'était pas prévu, tout comme elle n'avait pas prévu de tomber follement amoureuse de Sergio Gutiérrez. Pourtant c'était ce qui s'était produit. A peine avait-elle croisé son regard qu'elle avait su que son cœur lui appartenait. Un simple battement de cils et elle était sienne. Elle avait souri en le voyant, et depuis ce jour elle n'avait pas cessé. Il était celui qui la rendait heureuse, celui qui faisait battre son cœur plus vite, il était à l'origine des papillons qui dansaient dans son ventre. Quatre ans qu'ils se connaissaient, quatre ans qu'ils s'aimaient. Pour lui elle était prête à tout. Elle lui avait même donné ce que personne n'aurait dû avoir avant le mariage : Sa virginité. Et c'était ça qui l'avait conduite à cette insomnie. Le désir, plus fort que tout, avait tout ravagé sur son passage. La passion avait été plus forte que sa foi en dieu, plus puissante que les promesses de chasteté qu'elle avait un jour prononcées. Elle s'était donnée à lui entièrement, et il lui avait offert un cadeau inestimable : un enfant à naître.
Lorsqu'elle avait compris ce qui se jouait dans son corps, elle avait cru mourir. Il la repousserait, il mettrait un terme à leur relation, elle en était persuadée. Alors lorsqu'elle lui avait annoncé la nouvelle, elle s'était préparée à tout. A tout sauf au fait qu'il mette un genou à terre et qu'il lui demande de l'épouser. Son cœur s'était arrêté, l'espace d'une micro-seconde. La suite était un peu floue dans son esprit. Elle savait juste qu'elle s'était retrouvée pendue à son cou, pleurant de joie et de bonheur dans ses bras qu'elle ne quitterait jamais. Elle allait devenir Madame Gutiérrez pour le meilleur. Parce qu'il n'y aurait jamais de pire. Elle en avait l'intime conviction. Passée l'euphorie du moment, Sergio avait dû affronter une terrible épreuve : Demander sa main à son père. Le patriarche Alvarez était loin d'être un homme tendre et donner la main de sa fille aînée à un homme tel que Sergio ne l'enchantait pas. Elle méritait mieux. Elle méritait un homme qui pourrait subvenir à ses besoins, un homme avec une éducation, ayant fait des études, un homme qui la pousserait toujours vers le haut. Il aurait pu refuser, il aurait dû, mais pourtant il avait accepté. Parce qu'il aimait sa fille, et parce qu'il savait qu'elle ne le lui pardonnerait jamais. Ainsi les fiançailles avaient été actées. La date du mariage fixée. Personne ne comprenait véritablement pourquoi ils se précipitaient ainsi. Personne sauf la mère de Maritza. Cette dernière savait que sa mère se doutait de quelque chose. Les regards qu'elle posait régulièrement sur la silhouette de sa fille indiquaient qu'elle n'était pas dupe, pourtant elle n'avait rien dit.
Le grand jour était proche, très proche. Dès le lendemain, Maritza ne serait plus Maritza Alvarez mais Maritza Gutiérrez. Elle était aussi stressée qu'impatiente, aussi anxieuse qu'heureuse. C'était la raison pour laquelle elle n'arrivait pas à fermer l'oeil. Alors qu'elle s'observait une énième fois dans le reflet du miroir, elle sursauta en entendant quelque chose frapper à sa vitre. Elle fronça les sourcils, et doucement s'approcha. Lorsqu'elle ouvrit la porte fenêtre, elle le vit, en bas, caché dans la pénombre. Un sourire rayonnant glissa instantanément sur son visage : « J’ai une surprise. Viens ! » Elle savait qu'elle ne devait pas sortir, que voir Sergio la veille de leur mariage n'était pas permis mais ils avaient franchi tellement de lignes interdites qu'elle n'était plus à ça prêt. Elle avait enfilé rapidement une robe, et en silence était sortie. Sa silhouette se dessinait le long du mur qu'elle longeait à la hâte. Dans le plus grand des silences elle finit par descendre les marches et sans plus attendre courut jusqu'à son cher et tendre. Lorsqu'elle arriva, elle lui saut dans les bras, enroulant ses jambes autour de ses hanches, passant ses bras autour de son cou. Ses lèvres fondirent sur les siennes alors qu'elle l'embrassait avec avidité et passion. « Une journée c'est beaucoup trop long » finit-elle par souffler doucement alors qu'elle daignait enfin décoller ses lèvres. Depuis qu'ils étaient ensemble, il n'avait jamais passé une seule journée loin de l'autre. Elle reposa ses pieds sur le sol, glissa ses doigts entre les siens et demanda dans un murmure : « Elle est où cette surprise ? » Son air mutin, presque enfantin tranchait avec la situation qu'ils étaient en train de vivre. Elle resserra ses doigts autour des siens, refusant de lâcher celui qui allait devenir son mari pour le reste de sa vie.
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You don't have to say, what you did, I already know, I found out from him Now there's just no chance, for you and me, there'll never be
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Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1833 POINTS : 140
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
So give me the future, it's golden and bright. Catch a fever dream in the flash of the lights. Now nothing is certain, and the song isn't done. The new melodies rise up with the sun. Give me the future. Suddenly found my feet, dreaming of electric sheep, just a little space to breathe, feeling joy serene
Les minutes que mit Maritza à le rejoindre lui parurent interminables. Le jeune homme trépignait, partagé entre la crainte de se faire surprendre et l’impatience de pouvoir à nouveau serrer sa fiancée dans ses bras. Il avait bien conscience qu’il était en train de faire quelque chose d’interdit ; que leurs familles avaient des traditions qu’ils étaient en train de sciemment enfreindre. Mais d’un autre côté, cela faisait déjà bien longtemps qu’ils avaient dépassé les bornes. Le mexicain n’avait pas hâte du jour où leurs proches réaliseraient la supercherie. Nul doute que leurs oreilles risquaient de siffler. Sauf qu’ils les entendraient de leur nid, dans leur bon droit de couple marié. Un passage à l’Eglise pour expier leurs péchés suffirait. Sergio savait qu’il devrait s’inquiéter davantage d’avoir bafoué des principes fondamentaux de leur religion, sauf que c’était franchement loin de lui traverser l’esprit. Il était aveuglé par la perspective de cette nouvelle vie, par l’idée d’être à quelques heures de faire de Maritza son épouse légitime. Ce n’était pas le plan initial, pourtant. Contrairement à la belle Alvarez qui avait un futur tout tracé, Sergio avait avisé au jour le jour depuis qu’il avait quitté les bancs de l’école. Il était partagé entre l’ambition et la réalité, avec des rêves de grandeur mais déjà le poids des heures de travail pour une paye médiocre. L’arrivée future d’un bébé remettait tout en question. Il avait enchaîné les heures pour essayer de parer à leurs besoins, s’était dirigé vers ce qui payait le mieux dès lors qu’il ne rechignait pas au travail contraignant. Il était capable de soutenir sa famille. Ils ne manqueraient de rien, même s’ils ne vivraient jamais dans les beaux quartiers d’Acapulco. Il avait fait cette promesse au père Alvarez et il n’y manquerait pas. Finalement, la jolie brune le rejoignit. Un sourire revint instinctivement sur le visage de Sergio alors qu’il ouvrit les bras pour mieux la rattraper, ses mains se refermant sur son dos et sous ses fesses. Il répondit à son baiser avec fougue comme si cela faisait des mois qu’ils ne s’étaient pas vus. A cet instant précis, le courroux du monde entier aurait pu s’abattre sur leurs épaules qu’il n’en aurait rien eu à faire. « Bien, bien trop long. » souffla-t-il contre sa bouche, ne résistant pas à l’envie de cueillir encore un nouveau baiser. Elle finit par reculer son visage, ses pieds retouchèrent le sol et sa main attrapa la sienne mais le bras du Gutiérrez refusait de lâcher sa taille. « Elle est un peu plus loin… » Ce n’était pas tant qu’il voulait faire traîner le suspense mais surtout qu’il était occupé à l’admirer, à graver chacun de ses traits dans sa mémoire -comme si ce n’était pas déjà fait-, et à s’amouracher un peu plus de l’excitation sur son visage. Il n’avait aucune idée de comment il avait réussi à la convaincre de devenir sienne. Il était incroyablement chanceux, bien plus que les mots ne pouvaient le décrire. Le bruit d’une fenêtre sur l’immeuble d’en face le convainquit finalement de se mettre en marche et d’entraîner la brune dans cette rue bien calme. « Tes parents n’ont pas tenté de te dissuader de me planter à l’autel ? » lâcha-t-il avec un amusement à peine dissimulé. Il s’attendait définitivement à voir l’air pincé du père Alvarez, et à avoir droit à une discussion d’homme à homme durant la réception. « Je n’arrive pas à croire que c’est demain. » Qu’il allait se lever, prendre son petit-déjeuner, enfiler un costume et partir à l’Eglise où une magnifique mariée l’attendrait. Il avait eu de belles journées dans sa vie mais rien, absolument rien n’arrivait à la cheville de ce qu’il imaginait de leur mariage. « Nerveuse ? » Lui ne l’était pas. Il avait même hâte de ne plus avoir à se cacher du reste du monde chaque fois qu’il voulait fréquenter sa fiancée. Ils n’eurent qu’à marcher trois minutes de plus pour qu’il s’arrête au milieu de la rue et fouille dans sa poche. Il en sortit un trousseau de clés qu’il vint insérer dans la portière de la voiture qui se déverrouilla. C’était une Ford Escort vert foncé de 1982. Pas le modèle le plus récent ou le plus séduisant, mais c’était une voiture. Il avait eu une bonne affaire. « Ouvre la porte arrière. » Il attendit qu’elle le fasse et découvre la deuxième surprise -qui allait de paire avec la voiture, de toute façon-. C’était un siège auto pour bébé. Il vint enserrer Mari de ses bras, embrasser son cou et déposer ses mains sur le ventre à peine bombé de sa fiancée. « Je ne sais pas encore quelles aventures nous attendent. Mais maintenant, on peut aller où on veut, toi, moi, et le bébé. » Même si ces destinations n’étaient que le pédiatre, la crèche, ou le supermarché pour transporter de volumineux paquets de couche. « Et je me disais qu’on pourrait commencer ce soir. Je pourrais par exemple t’emmener jusqu’au Mirador Sinfonía del Mar pour manger une glace et refaire le monde. » C’était l’un des plus beaux points de vue d’Acapulco selon Sergio. Un endroit où ils pourraient se poser le temps d’une heure ou deux à voler encore un peu de temps avant leur mariage.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 675 POINTS : 40
L'amour que ressentait Maritza pour Sergio l'aveuglait. Elle en perdait toute notion de rationalité. Elle, habituellement si raisonnable, se réfléchie, agissait désormais avec impulsivité, n'écoutant que son cœur et sa passion. Dès qu'elle l'avait vu, elle n'avait juré que par lui. Elle ne savait comment l'expliquer mais dès leur premier échange de regard, elle avait su qu'elle finirait sa vie avec lui. Ils avaient été nombreux les gens qui lui conseillaient de ralentir, qui lui expliquaient que ce n'était qu'une passage, qu'une amourette. Ils avaient été nombreux ceux qui lui avaient dit qu'il la détournait du droit chemin, qu'il la détournait de Dieu. Encore plus nombreux avaient été ceux qui lui avaient dit qu'il la ralentissait dans sa vie, qu'il lui mettait des bâtons dans les roues, qu'il l'empêchait de devenir la femme qu'elle méritait d'être. Maritza n'avait rien écouté parce qu'ils auraient beau dire tout ce qu'ils voulaient, elle savait au fond d'elle qu'elle prenait la bonne décision en choisissant de faire sa vie avec lui. Si elle avait toujours su qu'ils se marieraient, qu'ils fonderaient une famille, elle n'avait jamais imaginé que cela arriverait si vite. Sa grossesse surprise bouleversait tous les plans qu'ils s'étaient faits. Maritza qui se voyait déjà finir infirmière prenait peu à peu conscience que cela n'arriverait sans doute jamais. Ses études étaient déjà bien entamées mais elle savait qu'il y avait peu d'espoir qu'elle arrive à tout mener de front. Sergio passait ses journées à travailler, à gagner sa vie pour leur en offrir une meilleure, la naissance de leur enfant risquait de compliquer les choses et la brune ne s'imaginait pas le laisser dans les bras d'une inconnue. Non, elle s'en occuperait et tant pis si cela signait la fin de ses rêves de médecine.
Quoi qu'il en soit, la mexicaine ne voyait que par Sergio, ne pensait qu'à lui, ne voulait que lui alors lorsqu'elle sentit ses bras passer dans son dos et attraper ses fesses pour la maintenir contre lui, toutes ses inquiétudes éventuelles s'envolèrent. « Bien, bien trop long. » souffla-t-il entre deux baisers. Les deux jeunes adultes ressentaient indéniablement les mêmes sentiments, la même fougue les habitait. Elle dévorait du regard son futur mari, appréciant sa proximité, la chaleur de sa main dans la sienne de l'autre posée sur sa hanche. Finalement elle fut sortie de sa torpeur en entendant une fenêtre s'ouvrir. C'était encore le voisin qui guettait ce qui se passait dans la rue. Elle n'eut pas besoin de dire à Sergio qu'il fallait qu'ils déguerpissent que déjà il l'entraînait à sa suite. « Tes parents n’ont pas tenté de te dissuader de me planter à l’autel ? » Elle se pinça les lèvres, lui jeta un coup d'oeil en coin et lui dit : « Ne dis pas de bêtises... » Son pouce caressa le dessus de sa main tandis qu'elle poursuivait : « Ils savent qu'ils ont fait une fille beaucoup trop têtue... » Un petit clin d'oeil en sa direction indiquait qu'elle plaisantait, du moins à moitié. Evidemment ses parents n'étaient pas parfaitement emballés par cette histoire, surtout son père, mais la famille Alvarez avait compris que personne ne pourrait la faire changer d'avis. Elle avait décidé de l'épouser et ils savaient tous qu'elle irait au bout de ses envies. La date approchait à grands pas, seulement quelques heures désormais les séparer de leur grand moment comme le soulignait Sergio. Lorsqu'il lui demanda si elle était nerveuse, elle sentit son cœur battre un peu plus vite. « Je suis surtout excitée. » Evidemment qu'elle était nerveuse, mais elle avait si hâte de lui passer la bague au doigt, de rentrer avec lui le soir, de ne plus avoir besoin de se cacher pour pouvoir passer ses nuits dans ses bras que l'angoisse était presque invisible.
Lorsque Sergio s'arrêta, Maritza fronça les sourcils. Ils étaient au beau milieu d'une ruelle et elle ne comprenait pas ce qu'ils faisaient ici. Elle regarda un peu partout, à la recherche d'un éventuel indice mais rien ne lui sauta aux yeux. Ce ne fut qu'au moment où il sortit un trousseau de clés de sa poche qu'elle comprit. Ses lèvres s'entrouvrirent à la vue de la voiture et elle souffla : « Elle est parfaite... » Son père dirait sans doute qu'il s'agissait d'un vieux tacot poussiéreux, mais c'était le leur. Sergio l'avait acheté pour qu'il puisse démarrer une nouvelle vie. « Ouvre la porte arrière. » Elle fronça les sourcils mais ne se fit pas prier pour s'exécuter. Lorsqu'elle vit ce qui se trouvait à l'intérieur, elle sentit l'émotion la gagner. Un siège-auto. Sergio avait pensé à absolument tout. Le geste la touchait de plein fouet. Il était l'homme idéal et une fois de plus elle en avait la preuve. « Je ne sais pas encore quelles aventures nous attendent. Mais maintenant, on peut aller où on veut, toi, moi, et le bébé. » Elle se tourna vers lui et fonça dans ses bras pour se blottir tout contre son torse. Ses bras le serrèrent fort alors qu'elle avait la tête posée contre sa poitrine. « Avec toi j'irai partout. » Elle baissa le regard sur son ventre. Cet enfant serait choyé et aimé, elle en avait la certitude. « Et je me disais qu’on pourrait commencer ce soir. Je pourrais par exemple t’emmener jusqu’au Mirador Sinfonía del Mar pour manger une glace et refaire le monde. » Elle releva le visage, déposa un baiser sur ses lèvres et demanda : « Je pourrai avoir des pépites de chocolat ? » La gourmandise de Maritza n'était plus une surprise pour personne. « C'est le bébé qui réclame » dit-elle avec un air faussement innocent. Et sans attendre qu'il réponde, elle grimpa côté passager. Elle s'attacha et attendit qu'il démarre.
Le sourire de Maritza ne l'avait pas quitté durant le trajet, bien trop heureuse de passer sa nuit aux côtés de son futur époux. Alors qu'il conduisait toujours, elle tourna le visage dans sa direction : « Merci » murmura-t-elle avec tendresse. Sa main glissa lentement sur sa cuisse et la tendresse laissa place à la tentation de le rendre un peu fou. « On pourra refaire le monde... Et peut-être baptiser cette voiture ? ». Il n'y avait aucun doute quant aux arrières pensées qui lui traversaient l'esprit. Alors qu'il allait la regarder elle continua de caresser sa cuisse tout en ordonnant : « Les yeux sur la route, n'abîmons pas ce précieux cadeau. » Et par cadeau elle entendait tout un tas de choses : la voiture, leur histoire d'amour, leur mariage, leur mini-eux qui allait bientôt voir le jour.
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Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1833 POINTS : 140
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So give me the future, it's golden and bright. Catch a fever dream in the flash of the lights. Now nothing is certain, and the song isn't done. The new melodies rise up with the sun. Give me the future. Suddenly found my feet, dreaming of electric sheep, just a little space to breathe, feeling joy serene
Sergio préférait ne même pas savoir ce qui pouvait bien se dire sur son compte chez les Alvarez ou à leur église. Il aurait sans doute des raisons d’avoir les oreilles qui sifflent, mais un regard sur Maritza, et il était incapable de regretter quoique ce soit. On n’avait eu cesse de leur répéter que ce n’était qu’une idylle de passage, une romance adolescente, que ce n’était rien de sérieux. Pourtant, le Gutiérrez était extrêmement sérieux dans son envie de la faire sienne et de fonder sa famille à ses côtés. C’était tôt, cela contre-carrait pas mal de projets, mais tant pis. Si la jeune femme était partante, alors il la suivrait jusqu’au bout de la terre sans même ciller. Il n’avait pas eu à la convaincre de quoique ce soit, et c’était sans doute la plus belle partie de réaliser combien ils étaient sur la même longueur d’ondes. Il eut un léger rire à imaginer son futur beau-père trop découragé pour même instiller une once de raison dans l’esprit de sa fille. C’était toute la dualité de Maritza. Il n’avait jamais connu qui que ce soit d’aussi dévoué aux personnes qu’elle aime. Mais d’un autre côté, rien ne la détournerait de ses convictions, quelles qu’elles soient. « Une part de moi s’attendait à avoir tes frères venir toquer à ma porte. » admit-il avec un certain amusement. Il fallait croire que le patriarche avait tout simplement renoncé et s’était fait à l’idée qu’il faudrait confier sa fille à un autre homme. Pas une seconde, Sergio regrettait d’avoir gardé le secret sur la grossesse discrète de Mari. Qui sait le genre de traitement auquel ils auraient eu droit, sinon. Il tourna la tête vers sa fiancée, un sourire amoureux collé aux lèvres. Il était excité aussi. De la voir, de lui passer la bague au doigt, de prononcer ses vœux et de faire savoir à qui voudrait l’entendre que ce serait eux contre le reste du monde. « Moi aussi. Bien trop pour dormir. » A la place, il avait opté pour filer en douce et enlever sa fiancée, rajoutant un méfait à la liste de leurs péchés déjà conséquente à eux deux. Néanmoins, cette soirée lui permettrait aussi de se débarrasser d’un autre secret qu’il gardait depuis plusieurs jours maintenant, un qu’il avait hâte de partager avec Mari. Ce n’était pas un carrosse ou le fleuron de l’automobile, elle n’était pas particulièrement belle. Mais il y avait une signification forte dans ce véhicule. Sergio les imaginait déjà attacher leur bébé à l’arrière pour partir faire… peu importe ce qu’ils avaient à faire. Cette vie de famille si cliché, fenêtre ouverte et cheveux au vent. Il y avait des centaines d’heures de dur labeur dans cet achat. C’était un investissement conséquent. Cela lui donnait toutefois l’impression de mettre quelque chose sur la table et il dut admettre être soulagé de voir sa future femme le réaliser. Il la serra fort en retour quand elle vint se blottir contre lui, embrassa ses cheveux, inspira son parfum. « J’ai hâte. » Il ne savait pas où ils seraient dans un an, cinq, ou dix. Il était juste convaincu que ce serait aux côtés de la jeune femme et de leur enfant. Beaucoup avaient décrit cette journée comme leur dernier jour de liberté avant d’être enfermés dans le mariage, mais si Sergio avait pu accélérer le temps, il l’aurait volontiers fait. Ce n’était pas assez de kidnapper Mari pour la soirée, pas quand il attendait avec une telle impatience de la voir à l’autel. A la place, ils se contenteraient de fauter encore quelques heures de plus en priant pour ne pas se faire remarquer. Le plan ne semblait pas déplaire à la brune, dont le regard s’était illuminé à la mention de la glace. « Tu pourras avoir tout ce que tu veux. Inutile d’accuser le bébé. » Il la connaissait, elle et sa gourmandise. Déjà dans leur adolescence, il avait compris qu’il n’y avait rien de mieux pour la charmer que de lui proposer d’aller manger dehors. Jamais dans sa vie il n’aurait pensé dépenser autant en milkshake, mais cela valait le coup rien que pour le sourire qui étirait ses lèvres quand elle mettait la main sur son dessert. Finalement, les deux tourtereaux prirent la route, s’éloignèrent de leur quartier pour rejoindre le centre-ville et la côte. Il était concentré sur la route mais sa main vint brièvement se déposer sur les doigts de sa fiancée, les serrant doucement. « Un jour, je t’offrirai mieux. » C’était une promesse. Il ne savait pas encore quoi, quand, ou comment, mais il ferait son possible pour qu’un jour, même le père Alvarez l’estime assez bien pour sa fille. La proposition de la brune le sortit immédiatement de ses projets futurs, le ramenant à la réalité. Il tourna la tête, plus qu’intéressé par cette idée. Subitement, la main sur sa cuisse ne paraissait plus aussi innocente. « Tu as conscience qu’on a déjà une liste longue comme le bras de péchés à confesser ? On va vraiment mal se faire voir… » Il n’était pas aussi porté sur la religion que sa fiancée mais déjà, tous les principes qui lui avaient été inculqués avaient été balancés par la fenêtre. A contre-cœur, il se reconcentra sur la route. « Oui, laisse-moi être responsable. » Le hasard fit qu’il ne fallut qu’une vingtaine de secondes pour tomber sur un feu rouge, et Sergio en profita pour se pencher sur le siège de sa fiancée et l’embrasser fougueusement. « Il va sans dire que je parlais uniquement de ma conduite sur la route… pas du reste. J’ai très envie de savoir ce que tu portes sous cette robe. » Sourire mutin aux lèvres, il déposa un autre baiser dans son cou avant de redémarrer. Ils arrivaient dans une zone de la ville plus fréquentée et cela l’incita à être un peu plus attentif à ce qui se passait sur la route, cherchant son chemin jusqu’au Mirador Sinfonia del Mar. Il se gara sur le parking où, à son grand soulagement, le petit truck de glace était installé. Il y avait souvent lors des beaux jours, positionné entre les points de vue côtiers, les plages et les hôtels de luxe. En parfait gentleman, il sortit de la voiture pour aller ouvrir la portière à sa future femme, lui tendant la main pour l’aider à sortir. « Et en plus l’endroit a l’air presque désert. » se réjouit-il en passant son bras autour de sa taille pour l’emmener vers le camion et la laisser commander ce qu’elle désirait. Lui opta pour chocolat et caramel, avec une énorme dose de crème fouettée. Ce n’était pas tant que c’était ce qu’il préférait, mais il savait que Mari se ferait un plaisir de venir lui en piquer. Les deux commandes passées, il paya et ils purent descendre les marches qui les menaient sur l’esplanade au bord de mer. D’ici, ils pouvaient voir les vagues s’écraser sur les rochers, avec une vue imprenable sur les rocheuses d’un côté, et les hôtels de luxe de l’autre côté. Ces endroits avaient toujours fasciné Sergio qui contemplait l’absurdité de cette ville où les riches et les pauvres semblaient juste séparés par une route. « Tu sais, je me disais, maintenant qu’on a la voiture… on pourrait s’organiser une escapade romantique en guise de voyage de noces. Profiter avant que la grossesse devienne trop handicapante. Où est-ce que tu aimerais aller ? »
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 675 POINTS : 40
« Une part de moi s’attendait à avoir tes frères venir toquer à ma porte. » Elle n'avait rien dit mais s'était contentée de rire. L'hypothèse de Sergio aurait pu se révéler vraie si Maritza n'avait pas tenu tête à ses frères. Ils avaient hurlé en apprenant la nouvelle, criant au scandale, cherchant à lui faire retrouver la raison. Leur père avait été plus que ravi d'avoir un allié de son côté – ils faisaient le sale boulot à sa place – mais bien vite Maritza avait bondi. Elle leur avait dit que si l'un d'entre eux osait ne bouger ne serait-ce qu'un orteil, elle partirait de la maison pour ne jamais revenir. Elle n'avait pas eu besoin d'insister sur ce point, toute sa famille connaissait son caractère explosif. Elle était d'une douceur et d'une gentillesse inée, mais paradoxalement, elle était têtue et déterminée, personne ne pouvait se mettre en travers de son chemin. Si elle disait qu'elle partirait sans même se retourner, elle le ferait. C'était la raison pour laquelle Sergio n'avait vu aucun membre de sa famille débarquer chez lui.
Tous les deux semblaient sur la même longueur d'ondes, aussi excité l'un que l'autre à l'idée de passer devant l'autel et de s'unir aux yeux de Dieu et aux yeux de tous. C'était ce dont la brune avait toujours rêvé. Rencontrer un homme qu'elle aimerait toute sa vie et avec lequel elle passerait toute son existence. Rencontrer Sergio avait été un véritable rêve éveillé. Bien sûr il l'avait à maintes reprises détournée du droit chemin. La liste des pêchés de la mexicaine grandissait à vue d'oeil depuis qu'elle marchait à ses côtés mais elle s'en fichait. Elle savait que son amour pour lui était pur et que dieu lui pardonnerait ses incartades, même sa grossesse hors mariage. Bientôt elle prendrait son nom, bientôt ils seraient trois. La vue du siège-auto ne fit que renforcer la joie qu'elle ressentait déjà. Sergio pensait à tout. Il lui prouvait aussi qu'il serait toujours là pour elle et pour leur famille. Elle savait qu'il avait sacrifié une bonne partie de son salaire pour cet achat et ne pouvait que lui en être reconnaissante. Cela ouvrait la voie à leur future vie commune. Elle avait si hâte qu'ils habitent ensemble, si hâte de se coucher dans ses bras et de se réveiller dans les mêmes draps que lui. Pour le moment néanmoins, il lui promettait de lui acheter une glace et c'était bien suffisant pour la rendre heureuse. « Tu pourras avoir tout ce que tu veux. Inutile d’accuser le bébé. » Elle lui avait tiré amoureusement la langue, continuant de caresser son ventre encore plat pour le moment et avait fini par grimper dans la voiture.
Le trajet se passait à merveilles et Sergio comme Maritza semblait sur un petit nuage. « Un jour, je t’offrirai mieux. » Elle avait plongé son regard dans le sien et avait murmuré : « Être à tes côtés c'est ce qu'il y a de mieux. Je ne rêve de rien d'autre. » Et c'était vrai. Elle se fichait bien qu'ils roulent sur l'or ou non, elle se fichait de savoir dans quelle voiture ils roulaient ou encore dans quel appartement ils allaient vivre. Tant qu'ils étaient ensemble, tout irait bien. La main de Maritza caressa amoureusement sa cuisse alors que la pression de ses doigts se faisait plus insistante. Les mots qui glissèrent ensuite entre ses lèvres eurent l'effet escompté : « Tu as conscience qu’on a déjà une liste longue comme le bras de péchés à confesser ? On va vraiment mal se faire voir… » Elle continua de lui caresser la jambe, se fichant bien de ce que le petit Jésus pouvait voir et penser, s'approcha dangereusement de son entre-jambes et murmura : « On n'est plus à une faute près... » Un sourire coquin apparut sur son visage alors que le Gutiérrez mettait tout en œuvre pour rester concentré sur la route. Elle savait qu'elle exagérait et que ce petit jeu se révélait sans doute être de la torture pour son futur époux mais elle n'arrêta pas pour autant. Elle fut néanmoins surprise lorsque la voiture s'arrêta à un feu rouge qu'elle n'avait pas vu et reçut dans un gémissement le baiser passionné de son amant. Ses doigts s'agrippèrent à sa cuisse tandis qu'elle lui rendait avec envie ce baiser. « Il va sans dire que je parlais uniquement de ma conduite sur la route… pas du reste. J’ai très envie de savoir ce que tu portes sous cette robe. » Elle sentit une vague de chaleur glisser jusqu'à son bas ventre et laissa redémarrer tout en avouant : « Peut-être que je ne porte rien... » C'était évidemment faux mais pour en être certain, Sergio devrait vérifier, et c'était tout ce qui comptait à cet instant précis.
Ils arrivèrent enfin à destination et Mari lui sourit amoureusement lorsqu'il vint lui ouvrir la portière. « Et en plus l’endroit a l’air presque désert. » Elle haussa un sourcil avec concupiscence. Ils auraient donc la voie libre pour faire tout ce dont ils avaient envie, c'était bon à savoir. Ils allèrent commander leur glace. Mari choisit une au chocolat et à la vanille, recouverte d'un coulis de chocolat, de crème chantilly ainsi que de pépites de chocolat. Si on lui faisait une remarque elle dirait qu'elle mangeait pour deux. Elle suivit Sergio tout en restant blottie contre lui et approcha de l'esplanade. La vue était magnifique. Elle prit une cuillère de sa glace et tourna la tête dans sa direction lorsqu'il lui dit : « Tu sais, je me disais, maintenant qu’on a la voiture… on pourrait s’organiser une escapade romantique en guise de voyage de noces. Profiter avant que la grossesse devienne trop handicapante. Où est-ce que tu aimerais aller ? » Un sourire éclatant apparut sur son visage alors qu'elle prenait le temps de réfléchir. Pendant ce temps, sa cuillère passait de son pot à sa bouche puis du pot de Sergio à sa bouche. A chaque fois c'était la même histoire. Il prenait une glace pour lui, elle en mangeait la moitié. « On pourrait longer la côte. S'arrêter dans chaque grande ville, regarder l'océan... » Elle marqua une pause, s'approcha de son oreille et murmura : « … Faire l'amour à chaque coin du Mexique. » Elle ne rêvait pas de quitter le pays parce qu'elle ne connaissait que cela, ce dont elle rêvait néanmoins, c'était de voyager avec lui. Elle l'embrassa avec tendresse dans le cou et finit par se tourner à nouveau vers les vagues qui déferlaient. Sa main libre glissa sur son ventre et elle sourit : « On n'a pas encore parlé du prénom... » A dire vrai, elle ne savait même pas s'il s'agissait d'un garçon ou d'une fille. Elle rit doucement et anticipa : « Non, on ne l’appellera pas Sergio Junior si c'est un garçon. » Elle mangea une nouvelle cuillère de glace se mettant au passage de la crème chantilly sur le bout du nez. Elle avait l'air d'une véritable gamine sur ce ponton, c'était difficile d'imaginer que dès le lendemain elle serait une femme, une vraie : Maritza Gutiérrez.
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You don't have to say, what you did, I already know, I found out from him Now there's just no chance, for you and me, there'll never be
❝Cry me a river ; Justin Timberlake❞
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1833 POINTS : 140
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
So give me the future, it's golden and bright. Catch a fever dream in the flash of the lights. Now nothing is certain, and the song isn't done. The new melodies rise up with the sun. Give me the future. Suddenly found my feet, dreaming of electric sheep, just a little space to breathe, feeling joy serene
Il fallait les voir rouler vers le bord de mer, tellement amoureux qu’ils en enfreignaient toutes les règles morales. C’était à la fois parfait et complètement imparfait. Maritza méritait tellement plus que tout ce que Sergio pourrait lui offrir. Le bébé venait rajouter une nouvelle difficulté à cet objectif de vie et cela amenait l’homme à douter, parfois. Jusqu’à ce qu’il pose les yeux sur elle et réalise que pour rien au monde il ne cèderait sa place à qui que ce soit d’autre. Il la croyait sans le moindre doute lorsqu’elle lui jurait n’avoir besoin de rien d’autre et rien qu’avec ça, elle le faisait se sentir comme l’homme le plus heureux du monde. Il leva sa main pour caresser doucement sa joue en guise de réponse avant de reporter son attention sur la route, bien que la tentative de se concentrer soit franchement mise à mal par les avances à peine dissimulées de sa fiancée. La jeune femme avait vraiment envoyé voler tous ses principes, et Sergio devait honteusement admettre qu’il adorait cette désinvolture chez elle. « Tu as raison. Autant commettre ce péché dans qu’on le peut encore… » Après tout d’ici quelques heures, ils seraient unis par le lien du mariage, qui rendrait légitime leurs moments charnels. Elle mettait sérieusement en péril le programme du soir car lorsqu’il se pencha sur elle à ce feu rouge pour goûter ses lèvres et caresser sa peau, il ne songeait plus du tout à la glace ou même à une soirée romantique. Il voulait juste sortir de l’artère principale pour trouver un coin escarpé où il pourrait offrir toute son attention à sa fiancée à l’abri des regards indiscrets. « Tu ne porteras rien à la fin de la soirée en tout cas, ça, c’est certain. » Il ne savait pas dire si elle bluffait ou si elle était juste incroyablement douée pour l’allumer, mais il ferait valoir ses mots. Ce fut presque un miracle qu’ils arrivent enfin au Mirador, et encore plus qu’ils soient presque seuls. Ils avaient rarement des moments pour être seuls au monde et cette dernière soirée avant qu’ils soient officiellement mariés avait quelque chose de symbolique qu’il voulait absolument savourer. Avec de la glace, des plans sur la comète, et le sourire lumineux de Maritza. D’ici quelques mois, leur vie serait bien différente. Ils seraient parents, ils fondraient leur famille. Il y avait une course contre la montre de leur temps à deux, et Sergio voulait consacrer chacune de ses minutes à sa fiancée. A commencer par un voyage de noces, du moins, ce qu’ils pouvaient se permettre. Ce ne serait rien de vraiment luxueux mais le Mexique avait le don d’avoir des paysages à couper le souffle un peu partout. Il s’imaginait parfaitement prendre la route sans avoir de destination et se laisser porter par le vent, Mari à ses côtés. Il l’admirait avec amour, déjà prêt à se plier à chacune de ses envies. « Alors faisons ça. Juste après le mariage. » Sans rien prévoir, sans avoir le temps de prévenir leurs proches. Ils pourraient consumer leur mariage en se réveillant chaque jour dans un nouvel endroit jusqu’à ce que la réalité les rattrape. Il aurait tout le temps de faire des heures supplémentaires en rentrant pour se refaire quelques économies et préparer l’arrivée du bébé. Sergio enroula un bras autour des épaules de la jeune femme, sourit au baiser dans son cou et embrassa le sommet de sa tête en retour. Le prénom du bébé… cela paraissait si concret. « Qui te fait penser que je voulais donner mon prénom à mon enfant ? » Il haussa un sourcil faussement outré de cette accusation, une façade qui se brisa immédiatement en croisant ce regard mutin et ce nez tâché de chantilly. Il l’embrassa délicatement. « Chez les Gutiérrez, le premier enfant généralement a le nom de ses grands-parents. C’est notre tradition. Je crois que je n’ai jamais réfléchi plus loin. » C’était encore surréaliste de penser qu’un mini eux était en train de grandir dans ce ventre discrètement rebondi. « J’avais imaginé bien des projets avant l’arrivée d’un bébé. » admit-il. Il n’était pas certain de savoir quoi en penser. Il était probablement juste heureux quand il ne changerait sa vie actuelle pour rien au monde.
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Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 675 POINTS : 40
Accoudée à la rambarde, observant les vagues qui venaient se fracasser contre la berge, Maritza profitait de l'instant présent. Elle se sentait apaisée et euphorique à la fois. Tout était si parfait dans sa vie qu'elle avait par moments besoin de se pincer pour s'assurer qu'elle ne rêvait pas. Elle était en compagnie de l'homme de sa vie, de son futur mari, du père de son enfant à naître et savourait chaque instant. L'amour qu'ils ressentaient l'un pour l'autre était si présent, si visible que quiconque les croiserait saurait que leur amour était pur et véritable. Tout dans leur relation était idyllique. La tendresse dont Sergio faisait preuve comme son côté fougueux – le fait qu'il lui promette qu'à la fin de la soirée elle ne porterait plus rien n'était pas tombé dans l'oreille d'une sourde – aveuglait Maritza qui ne pensait à rien d'autre. L'évocation de leur lune de miel la fit sourire parce qu'elle n'y avait pas pensé mais que désormais elle n'avait plus que cela en tête. Parcourir les routes avec le Gutiérrez s'annonçait être une véritable aventure et elle était impatiente de pouvoir la vivre. La jeune femme n'avait aucun rêve démesuré, n'espérait ni paillettes, ni diamants. Elle n'était pas capricieuse, pas arriviste, aucunement attirée par l'or, alors naturellement elle lui avait proposé de juste rouler pour observer la mer se déchaîner aux quatre coins du pays. Certains penseraient que la jeune femme manquait d'ambition, d'envie de grandeur mais la réalité était tout autre : elle n'avait besoin que d'être en compagnie de Sergio pour être heureuse, rien de plus. Alors lorsqu'il lui répondit : « Alors faisons ça. Juste après le mariage. » son sourire illumina son visage, excitée à l'idée de partir, encore plus en sachant qu'ils partiraient dès qu'ils seraient mariés. A peine lui aurait-elle dit oui que déjà ils vogueraient vers de nouveaux horizons. Il n'y avait rien de plus excitant que cela.
Elle continua à manger sa glace, rêveuse, pensant subitement aux éventuels prénoms qu'ils pourraient donner à leur enfant. Lorsqu'elle l'entendit protester face à l'idée saugrenue de nommer leur – peut-être – fils Sergio Jr, elle roula des yeux et leva un sourcils sous-entendant que cette idée n'avait rien de totalement absurde. Alors qu'il venait de passer un bras autour de ses épaules, la mexicaine se blottit davantage contre lui et se laissa embrasser le bout du nez. « Chez les Gutiérrez, le premier enfant généralement a le nom de ses grands-parents. C’est notre tradition. Je crois que je n’ai jamais réfléchi plus loin. » Elle releva le regard jusqu'au sien, un sourire attendri accroché au visage et murmura : « J'aime beaucoup cette tradition. » sous-entendant ainsi qu'elle voulait la respecter. Elle-même avait pour deuxième et troisième prénom les prénoms de ses grands-mères. Elle avait toujours adoré cela. Elle réfléchit quelques instants et se rendant compte qu'elle ignorait tout des prénoms des grands-parents de Sergio l'interrogea : « Comment ils s'appellent ? » Est-ce que les grands-pères et les grands-mères de Sergio avaient les mêmes prénoms que ses grands-parents à elle ? Si c'était le cas cela serait sans doute un signe de Dieu qu'ils ne pourraient pas éviter ou ignorer. Elle tourna à nouveau son regard vers l'horizon, et finit sa glace – qu'elle avait engloutie avec une rapidité déconcertante – lorsque Sergio poursuivit : « J’avais imaginé bien des projets avant l’arrivée d’un bébé. » Elle fronça quelque peu le nez, se demandant où il voulait en venir. Avait-il des regrets ? Une part de lui voulait-elle faire marche arrière ? Elle tourna la tête, aperçut un banc non loin d'eux et glissant ses doigts entre ceux de Sergio, l'entraîna à sa suite. A peine avait-il posé ses fesses que déjà elle s'installait à califourchon sur lui. Elle encadra son visage de ses deux mains et demanda : « Quels étaient ces projets ? » Son pouce caressait avec tendresse le visage de Sergio alors qu'elle avait plongé son regard dans le sien. Elle souffla : « Ce n'est pas parce que nous allons avoir un bébé que tu ne peux pas faire ou obtenir tout ce que tu veux... » Il n'était pas question que cet enfant soit un frein dans la vie de Sergio. Elle, de son côté, avait déjà choisi d'arrêter ses études pour devenir infirmière, elle s'occuperait de leur enfant, il n'aurait pas à se soucier de cela. Elle ne le lui avait juste pas encore dit, craignant qu'il soit déçu ou qu'il ne la comprenne pas. Elle se pencha, déposa délicatement un baiser sur ses lèvres puis s'écarta de quelques millimètres avant de murmurer : « Tout ira bien. » Elle en avait l'intime conviction.
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So give me the future, it's golden and bright. Catch a fever dream in the flash of the lights. Now nothing is certain, and the song isn't done. The new melodies rise up with the sun. Give me the future. Suddenly found my feet, dreaming of electric sheep, just a little space to breathe, feeling joy serene
Ils étaient passé d’une jeunesse insouciante à toutes ces questions de la vie d’adulte à une telle vitesse que cela donnait le tournis. Même si le ventre de Maritza était savamment dissimulé sous sa robe, ils étaient incapables d’ignorer ce petit secret qui grandissait et qui viendrait tout chambouler dans quelques mois. Ils allaient avoir la pleine responsabilité de ce petit être dont ils ne connaissaient encore ni le nom, ni le sexe, ni le visage, ni la personnalité. C’était une sensation à la fois fascinante et effrayante. Mais ce soir, face à la mer, ils semblaient sur le point de régler le sujet du prénom. Sergio lança un sourire à la fois amusé et contrit à sa fiancée, qui ne s’opposait pas à l’idée du prénom des aïeux. Il n’était pas étonné, tant les valeurs familiales avaient de la valeur pour elle. Il laissa quelques secondes durant lesquelles il mangea sa glace, avant de passer aux aveux. « Mes grands-pères s’appellent Milagros et Roderick. » En d’autres termes, pas les prénoms qui viendraient naturellement à l’esprit pour un bébé. Il connaissait bien assez Mari pour voir sur son visage le scepticisme à cette idée, ce qui eut le don de le faire légèrement rire. « Mes grands-mères s’appellent Sofia et Luisa. Tu les as déjà vues, elles aiment s’installer sur le perron pour observer et juger tout ce qui se passe. » Elles n’avaient que rarement parlé à Mari, mais avaient déjà eu le loisir de l’observer sous toutes les coutures. Le mexicain était à peu près certain que quand la nouvelle de la grossesse se répandrait, elles seraient les premières à s’exclamer qu’elles en étaient certaines, et qu’elles avaient bien vu que la petite Alvarez avait pris du ventre et des seins (chose dont Sergio ne se plaignait absolument pas). « Je sais ce que tu es en train de te dire : plus qu’à espérer que ce bébé sera une petite fille. » Le futur père n’avait absolument aucun pronostic sur la question. Il espérait juste un enfant en bonne santé. Pour le reste, imaginer le fruit de leur amour suffisait à le rendre heureux, même si ce bébé arrivait trop vite. L’homme ne s’en cachait pas réellement ; il aurait préféré attendre quelques années et faire les choses dans l’ordre. Les doigts de sa fiancée contre son visage, son regard doux accroché aux siens, il oubliait toute la réticence qu’il avait pu avoir. « Oh, tu sais. Me construire une carrière. Voir le monde. Pouvoir nous acheter une maison avec un grand jardin et un chien. Te demander en mariage autrement que dans l’urgence. » Leur vie aurait été plus simple de la sorte, mais pas plus heureuse. C’était réconfortant. Il ne se voilait néanmoins pas la face, un bébé serait un obstacle considérable. Il atteindrait ses objectifs un jour, cela demanderait juste bien plus de temps et d’efforts. « Vous passez avant tout le reste. » Il se pencha pour cueillir son baiser et l’embrassa une fois de plus. « Je suis déjà incroyablement chanceux. » Il ne voulait pas qu’elle pense le contraire. Elle lui offrait sans doute les plus beaux cadeaux que la vie avait à offrir entre son amour et un enfant. Il ne se voyait sincèrement pas perdant à ce revirement. Il s’écarta doucement pour l’observer, remettant une mèche folle derrière son oreille. « Tu n’as pas de regrets ? » La question était presque craintive. Car ils parlaient de lui, mais elle était celle qui allait devoir mettre ses études de côté, porter ce bébé, resterait à la maison pour l’élever. Elle était celle qui avait les plus gros sacrifices à faire, tout ceci parce qu’ils n’avaient pas été prudents.
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Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 675 POINTS : 40
Maritza était sur un petit nuage. Devant la mer qui se déchaînait contre les rochers, en compagnie de Sergio, le ventre rempli de glace mais surtout de leur mini eux, la mexicaine ne pouvait rêver de mieux. Elle était à la fois excitée et apaisée. C'était particulièrement étrange comme sensation mais cela ne lui déplaisait pas, bien au contraire. Parler du prénom de leur futur enfant rendait néanmoins les choses beaucoup plus concrètes. Son ventre n'était pas spécialement arrondi, ses seins avaient un peu grossi mais pas assez pour qu'elle ne puisse réellement réaliser qu'elle portait la vie. Lorsque Sergio parla du futur prénom qu'ils allaient devoir choisir, tout prit sens. Ils allaient devenir parents. Respecter les traditions des Gutiérrez concernant les prénoms faisait plaisir à Mari jusqu'au moment où il lui annonça : « Mes grands-pères s’appellent Milagros et Roderick. » Elle fronça les sourcils, entrouvrit les lèvres. Ce ne pouvait pas être vrai. Il devait lui faire une mauvaise blague. Cette pensée se confirma lorsqu'elle l'entendit rire et un soupir de soulagement glissa hors de ses lèvres. Ce fut néanmoins de courte durée puisqu'au lieu de rectifier ses premiers propos, il poursuivit avec les prénoms de ses grand-mères. Elle hocha la tête en riant doucement : « Je vois très bien qui elles sont. Elles me font toujours de grands sourires et après je les entends chuchoter. » Elle avait toujours une petite appréhension lorsqu'elle les voyait agir de la sorte mais cette crainte de ne pas être assez bien à leurs yeux avait disparu dès l'instant où Sergio lui avait demandé de l'épouser. « Je sais ce que tu es en train de te dire : plus qu’à espérer que ce bébé sera une petite fille. » Elle se pinça les lèvres, fit l'innocente et lui dit : « Espérer ne suffira pas... Il faut prier ! » et elle se signa, joignit les mains en direction du ciel et se mit à rire de son ânerie. Maritza était une femme particulièrement croyante mais il était évident qu'elle ne dérangerait jamais le seigneur pour de telles futilités. Qu'il prenne soin de sa famille, qu'il fasse en sorte que leur enfant soit en bonne santé, c'était tout ce qu'elle désirait.
Elle avait fini par entraîner Sergio un peu plus loin, l'obligeant à s'asseoir sur un banc afin de pouvoir prendre place sur ses genoux. A califourchon sur lui, elle n'avait de cesse d'observer son visage. Qu'il était beau ! Quelle chance elle avait eu de le rencontrer ! Mais surtout, qu'elle se sentait privilégiée d'être aimée par un homme tel que lui. Ses doigts caressèrent le visage du mexicain alors qu'il lui expliquait ce qui le travaillait. Elle ressentit un léger pincement au cœur en entendant la liste de tout ce qui le préoccupait, de tout ce qu'il aurait aimé faire différemment. Elle inspira profondément puis lui dit avec douceur : « Ta carrière, tu l'auras. Je n'ai pas le moindre doute là-dessus. On a encore toute notre vie pour voir le monde. La maison, le jardin, le chien... Ce ne sont que des détails pour moi tant que nous sommes ensemble. » Elle marqua une courte pause, déposa un baiser sur ses lèvres puis recula son visage de quelques millimètres tout au plus : « Je n'aurais pas souhaité une autre demande en mariage. » murmura-t-elle. Bien sûr ils avaient été pris par le temps mais Maritza aimait tellement le jeune homme qu'elle aurait dit oui n'importe quand. Elle avait toujours su qu'ils étaient destinés à finir leur vie ensemble, que cela se concrétise maintenant et non pas dans plusieurs années lui gonflait le cœur d'amour. Sans doute que ses paroles rassurèrent le Gutiérrez puisqu'il l'embrassa en retour et lui rappela qu'il était chanceux lui aussi. Elle espérait qu'il le pensait sincèrement, qu'il ne disait pas cela juste pour la rassurer. Finalement il recula son visage afin de mieux l'observer et lui demanda : « Tu n'as pas de regrets ? » Elle fronça les sourcils et passa une main dans ses longs cheveux. Elle n'y avait pas vraiment réfléchi, n'avait jamais vraiment pensé à ce qu'elle allait perdre. Après quelques secondes elle lui dit : « Non. C'est dieu qui a voulu tout ça. Rien n'est dû au hasard. » Son côté croyant reprenait parfois le dessus sur tout le reste. Un petit air mutin apparut sur son visage tandis qu'elle glissait une main au niveau de l'entre-jambes de son futur mari. Elle se pencha vers son oreille et murmura : « A moins qu'il nous punisse pour nos péchés... » Et elle se mit à rire. Elle redressa finalement le buste et retrouva son sérieux. « Ma vie ne s'arrête pas. Je mets juste en pause mes études. Je les reprendrai plus tard. » Elle était sincèrement convaincue par ce qu'elle disait. A aucun moment elle ne pouvait imaginer qu'elle ne deviendrait finalement jamais infirmière...
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You don't have to say, what you did, I already know, I found out from him Now there's just no chance, for you and me, there'll never be
❝Cry me a river ; Justin Timberlake❞
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1833 POINTS : 140
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
So give me the future, it's golden and bright. Catch a fever dream in the flash of the lights. Now nothing is certain, and the song isn't done. The new melodies rise up with the sun. Give me the future. Suddenly found my feet, dreaming of electric sheep, just a little space to breathe, feeling joy serene
Sergio dut se retenir d’éclater de rire en voyant l’air abasourdi de sa fiancée. Ils avaient définitivement hérité de la mauvaise génération pour suivre la tradition des prénoms mais malheureusement, il n’inventait rien. « Désolé. » C’était dit avec un air quelque peu contrit, pour montrer qu’il s’excusait pour la mauvaise chance, pas parce qu’il était en train de faire une plaisanterie. Il n’en voudrait pas à Mari de renoncer à cette tradition mais d’une certaine manière, il y était attaché. Ils risquaient déjà d’assez entendre parler de ce bébé conçu illégitimement, alors s’ils pouvaient au moins limiter les foudres qui s’abattraient sur eux, ce serait parfait. Pour ce qu’il savait, ils auraient une petite fille et il n’y aurait pas d’inquiétude à avoir. Son sourire se radoucit quand ils divaguèrent sur ses grands-mères. Mari les avait parfaitement cernées, elles colportaient sans cesse. « Je pense qu’elles ont une meilleure estime de toi que de moi, si ça peut te rassurer. » Elles se demandaient certainement ce qu’une jeune femme aussi belle, intelligente et prometteuse faisait avec leur petit-fils. Il était certain qu’elles aimaient se dire que la Alvarez méritait mieux et Sergio devait admettre être d’accord. Malheureusement pour elle, pour rien au monde il n’accepterait de la relâcher. Restait donc à espérer qu’ils auraient une fille qui n’aurait pas le caractère de ses arrière-grands-mères. Ou prier, en effet, et le rire du Gutiérrez se joignit à celui de sa fiancée. « Je ne sais pas si Dieu sera vraiment clément dans ce cas de figure. » Il grimaça doucement. Il ne se moquait pas des croyances de Mari, lui-même ayant été baigné dans les convictions religieuses. Mais il avait peur que leur dieu préfère leur enseigner une leçon plutôt que de leur filer un coup de pouce. Sergio ne lui en voudrait pas. Il en avait déjà assez fait en leur permettant d’être ensemble et de se préparer à avoir cette vie ensemble, aussi mal tombée qu’elle soit. L’homme avait de nombreux doutes sur ce qui les attendait. L’unique chose qui le confortait était qu’il était éperdument amoureux de cette femme, et qu’un enfant d’elle serait la plus belle bénédiction. Comment est-ce que cela pourrait entacher tout le reste ? L’optimisme de Maritza était contagieux. Elle savait comment l’apaiser, même si un sourire un peu moqueur vint étirer ses lèvres. « Mari. » Il laissa planer le suspense. « Tu détestes les chiens. » rappela-t-il non sans un nouveau rire. Elle ne voudrait pas lui faire de promesses qu’elle ne pourrait tenir, n’est-ce pas ? Car il mettrait sa main à couper qu’elle ne se gênerait pas de lui mettre des bâtons dans les roues s’il parlait de ramener un chien chez eux. « Je prévois tout de même de te redemander en mariage un jour. » conclut-il en se penchant sur elle pour lui offrir un baiser tendre. Il ferait les choses correctement dès qu’il le pourrait. Elle méritait bien cela. Tout comme, elle aussi, méritait d’avoir tout ce qu’elle désirait. Il ne voulait pas être un frein à ses ambitions de quelque manière que ce soit, ou que ses envies à lui passent en priorité. Dieu était certainement responsable de leur situation, mais était-ce le destin ? « Il n’avait qu’à pas te mettre dans ma direction. Évidemment que j’allais vouloir pécher… » se sentit-il obligé de préciser. Elle l’avait obsédé depuis la seconde où il avait posé les yeux sur elle. C’était inévitable, irrésistible. Ils ne méritaient pas d’être punis pour ce qui n’était pas de leur volonté (quoique, l’oubli de préservatif était totalement de son fait). Il était quand même tenté de laisser la majorité des torts à sa fiancée, rien qu’avec sa main qui s’égarait vers son entre-jambe. Il lui fit les gros yeux. L’endroit avait beau être désert, ils n’étaient pas supposés se prêter à une telle indécence. « Vile tentatrice. » murmura-t-il dans un faux reproche. Mari se ravisa d’elle-même, le laissant reprendre contenance pour finir leur conversation. Il était fatigué des inquiétudes. Si sa fiancée se sentait confiante sur leur avenir, il voulait faire de même. « J’espère. Je ferai ce qu’il faut pour t’en donner les moyens, en tout cas. » Il y avait toujours un moyen. Et pour elle, il déplacerait des montagnes. « C’est tout de même en admettant que ton père ne me tue pas avant. » Ils ne pouvaient pas exclure cette possibilité.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 675 POINTS : 40
Qu'il s'excuse une nouvelle fois pour les prénoms de ses grand-pères amusait beaucoup Maritza qui était touchée de le voir réagir de la sorte. Une caresse sur son visage indiqua à l'homme qu'elle s'en fichait. Elle était prête à suivre cette tradition familiale les yeux fermés. Pour lui elle était prête à tout. Leur enfant serait aimé et choyé qu'importe le prénom qu'il porterait. Elle leva les yeux au ciel lorsque Sergio lui affirma que ses grand-mères devaient la préférer elle à lui. Elle ne voyait pas comment cela pouvait être possible. Elle n'avait passé que peu de temps avec les deux vieilles femmes et à chaque fois elle était restée dans son coin, bien trop intimidée pour pouvoir participer activement à la conversation ou s'imposer. Si réellement les deux femmes avaient plus d'estime pour Maritza que pour Sergio, la jeune Alvarez se demandait bien ce que son futur mari avait pu leur faire. Ne désirant pas le questionner sur ce point, Mari fourra son nez dans le creux du cou de Sergio et huma son doux parfum alors qu'il émettait des réserves quant à une possible aide de Dieu. Elle ne dit rien mais fronça les sourcils. Elle ne pouvait pas concevoir que Dieu serait contre eux. Certes ils avaient commis quelques péchés mais leur amour était pur et sincère. De plus Sergio avait fait en sorte que tout rentre dans l'ordre en lui demandant de l'épouser, une telle manière d'agir n'était pas anodine, cela montrait à quel point il était un homme bien.
Bien consciente que le jeune homme était habité par des craintes, Maritza prit le temps de l'écouter pour ensuite pouvoir le rassurer. Elle ne voulait pas qu'il se dirige vers l'autel la boule au ventre ou des inquiétudes parasitant son esprit. Après avoir assimilé tout ce qui le perturbait, elle s'était empressée de le rassurer autant qu'elle le pouvait jusqu'au moment où elle l'avait entendu dire avec beaucoup trop de sérieux : « Mari. » Elle avait froncé les sourcils et senti son cœur battre un peu plus vite. « Tu détestes les chiens. » Le rire de la mexicaine se joignit à celui de son compagnon auquel elle donna un petit coup sur l'épaule. « Oui bon... J'ai peut-être menti pour le chien. » L'air faussement innocent qu'elle prit montrait bien qu'il n'était pas question qu'ils aient un chien. Elle détestait cet animal et pour être tout à fait honnête, n'appréciait pas spécialement les animaux. Chez les autres c'était très bien mais chez elle ce n'était pas le cas. Son cœur loupa un battement lorsque Sergio lui affirma qu'il la redemanderait en mariage. Ses yeux se mirent à briller alors qu'elle soufflait : « Pour nos dix ans de mariage. Et nos vingt ans de mariage. Et puis encore une fois à nos trente ans de mariage. » Pas de doute du côté de l'Alvarez, elle allait passer sa vie aux côtés de Sergio, l'inverse n'était même pas envisageable, le fait que leur mariage puisse être un échec ne lui effleurait même pas l'esprit. Ils étaient faits pour s'aimer et pour vivre ensemble.
Cette pensée lui donna de la suite dans les idées puisque ce fut à cet instant-là qu'elle choisi de glisser sa main jusqu'à l'entre-jambes de Sergio. Comme elle s'y était attendue – et comme elle l'avait espéré – il réagit instantanément. Elle aurait pu continuer son petit jeu, ce n'était pas l'envie qui lui manquait, bien au contraire. Maritza avait constamment envie de son fiancé. Elle laissa ses doigts glisser quelques secondes de plus mais s'arrêta en prenant conscience que Sergio avait besoin de parler sérieusement, qu'il avait besoin de s'assurer qu'elle allait bien elle aussi. « J'espère. Je ferai ce qu'il faut pour t'en donner les moyens, en tout cas. » Et elle n'en doutait pas. Elle l'embrassa avec tendresse du bout des lèvres mais se recula dans un nouvel éclat de rire lorsqu'elle l'entendit dire : « C'est tout de même en admettant que ton père ne me tue pas avant. » Elle roula les yeux au ciel et secoua sa tête de gauche à droite. Bien sûr que non son père n'allait pas le tuer. Il aimait beaucoup trop Maritza pour lui retirer l'homme de sa vie. Le père Alvarez n'était pas spécialement enchanté par cette union mais il ne voulait que le bonheur de sa fille. Il avait donc accepté – à contre-coeur certes – ce mariage. « Mais non voyons. Enfin... » elle marqua une courte pause et murmura : « Si je ne suis pas chez moi quand il se réveille ce sera peut-être un problème. » Il leur restait encore quelques heures avant que le soleil ne se lève et que tout le monde ne s'active pour les préparatifs minimes du mariage. Un frisson parcourut l'échine de la mexicaine qui se blottit dans les bras de son cher et tendre et murmura dans son oreille : « J'ai un peu froid. Deux options s'offrent à toi : soit tu trouves un moyen pour me réchauffer, soit tu me ramènes. Il n'est pas question que je sois malade pour notre grand jour. » Pas question d'avoir le nez qui coule ou la gorge irritée au moment où elle allait dire « oui » à l'homme de sa vie.
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Sergio Gutiérrez
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ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1833 POINTS : 140
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
So give me the future, it's golden and bright. Catch a fever dream in the flash of the lights. Now nothing is certain, and the song isn't done. The new melodies rise up with the sun. Give me the future. Suddenly found my feet, dreaming of electric sheep, just a little space to breathe, feeling joy serene
Sergio ne savait pas ce que l’avenir leur réserverait. Ils se lançaient dans le grand inconnu, dans la précipitation, les rêves se mêlant à cette nouvelle réalité qui les attendrait. Il n’avait rien prévu de tout cela et pourtant, à écouter Maritza, il se sentait juste incroyablement chanceux. Elle lui donnait la sensation que tout serait réalisable tant qu’ils seraient ensemble et s’il y avait bien un sujet qui ne laissait pas place à l’incertitude, c’était leur amour. Même l’idée de devoir faire une concession sur un chien le fit rire, en écho au léger coup que sa fiancée écrasa sur son épaule. Leur futur n’inclurait vraisemblablement pas de chien, ou alors uniquement après de lourdes négociations. « Je me disais bien. » Il lui sourit doucement. Il pouvait faire ce genre de concessions. En fait, il voyait difficilement ce qu’il serait capable de vraiment refuser à cette femme. Elle était rapidement devenue la personne la plus importante de sa vie avec ce bébé qui grandissait doucement. Jamais encore n’avait-il ressenti un tel amour pour qui que ce soit. Ses grands-mères n’avaient eu cesse de lui répéter qu’il était jeune, que ce n’était qu’un flirt, qu’ils se précipitaient. Mais Sergio ne pouvait pas les écouter quand il savait de tout son cœur que Maritza était la femme de sa vie. Il ne se lasserait jamais de revivre le moment où elle avait accepté de le prendre pour époux. Dans dix ans, vingt ans, trente ans. « Et pourquoi pas tous les ans. » A chaque date d’anniversaire, il lui rappellerait son amour inconditionnel. Il se pencha pour lui voler un baiser amoureux, un échauffement qui sembla inspirer des gestes bien déplacés en public. Il n’y avait pas de témoins, heureusement pour eux, mais la jeune Alvarez ne laissait décidément pas de place à la chasteté dans cette dernière soirée de pêché. A croire qu’ils étaient voués à enfreindre les règles de Dieu jusqu’à l’instant où ils se diraient oui devant le prêtre. C’était avec des idées pareilles que le Gutiérrez ne plaisantait qu’à moitié quand il redoutait le courroux de son futur beau-père. Il n’avait pas hâte que l’homme apprenne pour le bébé en route, et le visage de Sergio trahit son scepticisme face à l’assurance de Mari qu’il ne se passerait rien. Un léger rire lui échappa finalement, avant d’être suivi par un long soupir. Il était vrai qu’ils ne devraient pas être vus ensemble, actuellement. « C’est une torture de me demander de te laisser encore une nuit… » Il ne voulait plus la lâcher, l’abandonner au pas de sa porte en priant pour que personne n’ait encore remarqué son absence. Par réflexe, il la serra dans ses bras et embrassa le haut de sa tête, pesant ses options. Il ne voulait pas qu’elle ait froid, tout comme il ne voulait pas la ramener. Un sourire mutin étira ses lèvres. « J’ai bien une idée pour te réchauffer et être certain que tu seras chez toi demain matin. » Il se releva soudainement et tendit la main à sa fiancée pour qu’elle la saisisse. « Viens. » Sitôt fait, il l’entraîna à travers les marches pour revenir jusqu’au parking où ils purent entrer dans la voiture. Sergio tourna le chauffage pour réchauffer l’habitacle dès qu’il remit le contact, et ils prirent la route de leur quartier. Pas pour s’arrêter devant l’immeuble, non. Mais plutôt sur les routes boisées qui bordaient l’extrémité de la ville, connues pour être désertes. C’était ce dont ils se contenteraient ce soir, jusqu’à pouvoir enfin consommer leur mariage. Car quand Sergio se pencha sur sa fiancée pour l’embrasser fougueusement une fois garés, il rendit évident le fait qu’il était prêt à prendre ses chances avec l’absence de Maritza du domicile familial.
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Maritza Gutiérrez
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ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 675 POINTS : 40
Assise sur les genoux de Sergio, Maritza prenait pleinement conscience de la chance qu'elle avait de l'avoir. Dès leur première rencontre, il avait été aux petits soins pour elle. Il avait toujours fait passer son bien-être avant le sien et les marques d'affection et d'amour ne manquaient pas. Lorsqu'elle lui avait appris qu'elle était enceinte, il s'était réjoui, lui avait assuré qu'il serait toujours à ses côtés, qu'ils vivraient cette nouvelle aventure ensemble, main dans la main. Combien de jeunes hommes auraient agi de la sorte ? La jeune femme était prête à mettre sa main à couper que beaucoup auraient fui leurs responsabilités, mais pas Sergio. Non. Lui, il avait posé un genou à terre, il lui avait demandé sa main. Quelle autre preuve d'amour aurait-elle pu exiger de sa part ? Alors lorsqu'il lui dit que chaque année ils célébreraient leur mariage, elle ne put s'empêcher de sourire avec tendresse. Elle n'aurait pas pu rêver de mieux, il la comblait de bonheur chaque jour qui passait et cela n'était pas prêt de s'arrêter. La perle rare, voilà ce qu'il était et elle était la femme chanceuse qui était tombée dessus.
Blottie dans les bras de son compagnon, Maritza ne put s'empêcher de lui faire remarquer qu'elle commençait à avoir froid mais que surtout son père risquait de le tuer si elle n'était pas dans sa chambre au petit matin. Elle non plus n'avait pas du tout envie de le quitter alors lorsqu'elle l'entendit dire : « C’est une torture de me demander de te laisser encore une nuit… » Elle frotta son nez dans son cou et murmura dans son oreille : « C'est la dernière nuit où nous serons séparés. » Il était évident pour la mexicaine qu'une fois leur engagement prononcé devant leurs familles et dieu, elle ne quitterait plus la couche de Sergio. Elle avait hâte de pouvoir se glisser dans ses draps et de pouvoir passer une nuit complète dans ses bras sans craindre que quelqu'un les surprenne. Elle déposa un baiser sur son lobe et se recula, recevant le baiser de Sergio sur sa tête avec plaisir. Le petit sourire qu'il afficha l'intrigua et ses lèvres s'ouvrirent de surprise lorsqu'il poursuivit : « J’ai bien une idée pour te réchauffer et être certain que tu seras chez toi demain matin. » Elle ne se fit pas prier pour le suivre, bien trop intéressée par cette proposition plus qu'énigmatique. A la hâte elle rejoignit la nouvelle voiture de son compagnon et le remercia lorsqu'il alluma le chauffage. Il mit le contact, et puis finalement ils prirent la route. Le chemin qu'il empruntait les conduisait tout droit dans leur quartier ce qui déplaisait quelque peu à Maritza. « Tu me ramènes déjà ? » demanda-t-elle un peu déçue. Elle comprit bien vite que cela n'était pas le cas puisqu'il ne s'arrêta pas devant chez elle mais poursuivit sa route.
A peine s'était-il garé dans un chemin à l'abri des regards que les lèvres de Sergio venaient déjà dévorer les siennes avec envie. Mieux que le chauffage, il suffisait que le mexicain la touche et l'embrasse de la sorte pour que Mari sente la chaleur l'envahir. Elle répondit avec envie tout en détachant sa ceinture. Sa respiration était de plus en plus rapide et ses envies de plus en plus pressantes. Avec agilité, et sans jamais quitter ses lèvres, elle parvint à grimper à califourchon sur son futur mari, se retrouvant ainsi placée entre lui et le volant.
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