ÂGE : Trente-cinq ans. (26.02.88) SURNOM : Deb, Debbie, parfois Brody. STATUT : Officieusement en apprentissage d'amour de soi. Officiellement avec Camil Smith depuis 2020. Son ancre dans la sphère privée sans qui elle ne serait plus là aujourd'hui. MÉTIER : En formation d'auxiliaire ambulancier. LOGEMENT : Maison au #320 à Carmody Road (TOOWONG) pour se rapprocher de son fils. POSTS : 30741 POINTS : 470
TW IN RP : Dépression. Pensées suicidaires. TS. Violences physiques et verbales. Maternité. Abandon. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : A Brisbane depuis l'été 2016. Avant ça, elle a toujours vécu à Dublin en Irlande. • Elle a donné naissance à un petit garçon le 20 avril 2017 dont elle n'a pas la garde. • Cœur d'artichaut qui a peur de l'amour. • Depuis début 2023, elle se remet d'une dépression commencée en octobre 2021 suite à une grossesse nerveuse. • Séductrice, elle sait ce qu'elle vaut. "Une femme qu’on aime voir arriver et qu’on adore regarder partir" pour des raisons évidentes de physique avantageux avec lequel elle aime jouer.CODE COULEUR : #3D8D6B RPs EN COURS :
KEEDY –L'amitié est familière et veut sourire et s'égayer ; elle va aux visages épanouis, aux coeurs ouverts et se refuse aux âmes sombres et repliées.
SMIDY –And I tend to close my eyes when it hurts sometimes. I fall into your arms. I'll be safe in your sound til I come back around.
MIDY –Is this the way things are going down ? Is this how we say goodbye ? Should've known better when you came around that you were going to make me cry. Now, it's breaking my heart to watch you run around 'Cause I know that you're living a lie.
AVATAR : Daisy Lowe. CRÉDITS : cocaïne (ava) • joseph (le potager) DC : PSEUDO : Cocaïne. INSCRIT LE : 28/11/2018
(#) Sujet: Rebelle, c'est proposer une alternative Jeu 21 Oct 2021 - 21:53
Rebelle, c'est proposer une alternative
Son rire niaiseux passait le seuil de ses lèvres à chaque pas peu assuré. Persuadée de manquer de tomber à chaque fois, Deborah riait de sa capacité à tenir debout là où elle aurait cru chuter à tout moment. Âgée de 17 ans et pourtant déjà ivre jusqu’à l’os, la brune déambulait dans la rue sans se soucier du potentiel danger que la nuit apportait avec elle. Sac à dos sur une épaule, ses pieds la menaient avec automatisme en direction de chez elle, là où ses pères devaient déjà probablement dormir – ou pas, à voir. Ce soir, elle devait se rendre chez une copine pour faire un devoir qui promettait d’être long puis rentrer chez elle, en principe raccompagnée par ladite amie. La soirée s’était déroulée autrement. Les filles avaient bien fait leur devoir mais il se trouvait que ce dernier avait été plus vite que prévu et pour cause, faire la fête était bien plus tentant dès lors qu’un sms d’invitation arrivait sur leurs téléphones respectifs au même moment. Ni une, ni deux, elles avaient décidé de se préparer et de s’y rendre – sans prévenir qui que ce soit d’ailleurs. Une longue nuit de fête et d’ivresse s’en était suivi avant qu’elle ne décide se rentrer tranquillement chez elle sur les coups de deux heures du matin.
Mais ça, c’était sans compter sur les lumières bleues et rouges qui s’approchaient d’elle et l’éblouissaient, suivies rapidement par la blancheur d’une lampe torche en sa direction. « Hey mais putain ! Baisse làààà, ça fait mal aux yeux bordel ! » Peu consciente de parler aux forces de l’ordre, la jeune fille avait un langage fleuri qu’elle n’aurait pas eu si l’alcool ne coulait pas actuellement dans son sang. C’était d’ailleurs ce qui expliquait aussi sa grimace de mécontentement lorsqu’elle reconnut « leurs déguisements » comme elle le soulignait si bien. « On va vous demander vos papiers d’identité s’il vous plait. » « ça va hein, je fais rien de mal, je rentre chez moi là. » « Vos papiers quand même. Ce n’est pas très prudent d’être seule à cette heure-ci. » Regard presque vide, silencieuse, Gutiérrez ne semblait pas approuver les dires du policier tandis qu’elle lui tendait mollement sa carte d’identité – ou ce qu’elle croyait être sa carte d’identité en tout cas. Peu importait de toute façon puisqu’à l’instant même où le policier prit sa carte, Deborah tenta en vain de lui fausser compagnie, s’échappant en courant, faisant à peine 10 mètres avant de se rétamer lamentablement la tronche dans un parterre de fleurs, riant aux éclats de sa bêtise alors que les deux policiers se regardaient dépités.
C’était ainsi qu’elle se retrouvait quelques minutes plus tard devant la maison de ses pères, menottée les mains dans le dos pour éviter toute tentative d’évasion, accompagnée des deux agents. Deux-trois coups à la porte et une sonnette plus tard, la brune se demandait si elle allait faire face à son père biologique ou à son compagnon. Quand la porte s’ouvrait enfin, c’était les deux têtes qui apparaissaient au pas de la porte… elle aurait dû s’en douter qu’elle allait avoir deux fois plus de problème d’un coup. « Bonsoir Messieurs. Navrés de vous déranger à cette heure tardive mais l’un de vous s’appelle-t-il Sergio Gutiérrez ? On suppose que cette jeune fille habite le quartier mais ça fait la troisième maison qu’elle nous indique qui n’est pas la bonne. » Sûrement pour éviter une évidente punition… d’être bourrée et, en plus, de leur foutre la honte en étant raccompagnée par la police tout gyrophare dehors. « J’ai fait mes devoirs quand même ! Je tiens à le dire ! » Tentative de sauvetage avortée avant même d’essayer ? Sûrement.
ÂGE : 52 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1547 POINTS : 190
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné depuis vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit seul avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS :
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : tiph (avatar) + jokeperalta (gif profil & signa) + hipdict (profil) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : albane (aka bébé banane), emery (aka le céleri) et garrett PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
(#) Sujet: Re: Rebelle, c'est proposer une alternative Sam 27 Nov 2021 - 0:07
teenagers...
Show me how to lie, you're getting better all the time, and turning all against the one is an art that's hard to teach. Another clever word sets off an unsuspecting herd. And as you step back into line, a mob jumps to their feet. Now dance, fucker, dance, man, he never had a chance, and no one even knew it was really only you. And now you steal away, take him out today. Nice work you did, you're gonna go far, kid
Sur la télé, le générique de fin du film défilait, annonçant la fin de la soirée. Blotti contre son mari, Sergio dut se retenir à grande peine de ne pas lâcher un juron en voyant l’heure qu’affichait l’horloge du salon. Il était presque minuit, et Deborah n’était toujours pas rentrée. Elle avait des devoirs à faire avec une amie, c’était l’excuse qu’elle leur avait fournie pour filer de la maison bien avant le dîner, lâchant deux ou trois promesses en l’air comme pour passer pour une adolescente responsable et mature. Une qui méritait la confiance de son père et de son beau-père. Elle n’avait probablement aucune idée du pétrin dans lequel elle venait de se mettre. Après le dîner, Sergio avait commencé à s’inquiéter pour sa fille. Il avait appelé la mère de ladite amie qui lui avait confirmé que Deb était passée par-là. Une heure plus tard, c’était un nouveau coup de fil, cette fois affolé pour l’informer que les filles avaient fait le mur, parties faire on ne savait quoi, on ne savait où. A ce moment-là, le mexicain avait renoncé à l’inquiétude pour laisser une colère paternelle s’installer. Il avait été adolescent lui aussi, se doutait parfaitement de ce qu’elle était partie faire. Ils se disputaient fréquemment à ce sujet, la gamine voulait insister sur le fait qu’elle avait presque dix-huit ans, qu’elle était presque adulte. Son père la rabâchait en plus rappelant que ce n’était pas le cas, et que tant qu’elle vivrait sous ce toit, ce serait selon leurs règles à Gabriel et lui. « Elle est partie pour au moins un mois de regrets intenses, je te le dis. » Il grommelle en tournant la tête vers son époux, qui a dû subir ses ruminations toute la soirée. « Tu me le signaleras si je passe du père au tyran ? » C’est finalement un bref sourire qu’il lui offre avant de l’embrasser et de lentement sortir de leur cocon. Il est l’heure d’aller se coucher, et le paternel ne comptait pas rester lumières allumées à se faire un sang d’encre jusqu’à ce que sa fille rentre. La connaissant, elle était fichue de ne pas rentrer avant le lendemain matin et de sortir une excuse savamment préparée pour expliquer son absence. Le tout avec un regard innocent et une attitude bien trop douce pour que cela semble crédible. On l’avait prévenu des défis de la paternité. Mais toutes les rumeurs ne faisaient pas honneur au chaos qu’était vraiment être le père d’une adolescente.
Et malgré l’inquiétude, Sergio avait fini par tomber dans les vapes du sommeil. Si bien que la sonnette et les coups à la porte le firent se réveiller en sursaut. Il jeta un regard endormir sur Gab qui souffrait du même violent réveil, mit quelques longues secondes à vraiment revenir à la réalité. Deborah. Mais elle avait les clés de la maison, pourquoi elle sonnerait ? « J’y vais. » Il saute du lit, sort de la chambre et descend les escaliers en grimaçant alors qu’il allume les lumières. Mais quand enfin il ouvre la porte, la surprise est de taille. Désormais, il sait où est sa fille. Cueillie il ne sait trop où et par la police. C’était pour le moins inattendu, et le mexicain regretta immédiatement de ne pas avoir pris le temps d’enfiler quelque chose. Sur le pas de la porte en boxer, il ne devait pas offrir la meilleure des premières impressions. Il entendit Gab arriver dans son dos et lui lança un regard foncièrement exaspéré. Il aurait probablement dû s’inquiéter un peu plus pour sa gamine, tout compte fait. Le fait que la petite brune prenne le sujet à la rigolade contribuait à profondément agacer le paternel. « Bonsoir officiers. Vraiment navré pour le comportement de notre fille. Je dois admettre que je serais tenté de vous la laissez pour la nuit, qu’elle aille dégriser dans une cellule. Ce serait une bonne leçon pour non seulement disparaître sans un mot mais aussi se mettre en danger, gaspiller le temps des forces de l’ordre et en prime gâcher la nuit des voisins. » Il dévisage la gamine avec un regard dur. Puis il remarqua les menottes, les fixa sans même oser poser la question. « Nous l’avons trouvée sur la route. De toute évidence, compte-tenu de son degré d’alcoolémie, la laisser dehors aurait été dangereux. Mais Mademoiselle n’a pas été coopérative du tout. » Sergio croisa les bras sur son torse, visiblement en colère. « Je vous assure que ça ne se reproduira pas de sitôt. Tu es dans de sales draps, Deborah. » Il fit un pas en arrière pour se rapprocher de son époux, chercher son soutien. Il n’était après tout pas la seule figure d’autorité dans cette maison, et il savait être bien plus intransigeant que son compagnon pour certains sujets, dont l’éducation de sa fille. « On est obligés de la récupérer ce soir ? » Car sincèrement, il n’imaginait rien de mieux comme leçon de vie que de laisser sa fille cuver dans un coin de cellule de dégrisement, jusqu’à devoir affronter les conséquences le lendemain matin. Mais il était certainement trop dur, comme souvent. L’amour brut d’un père, dira-t-on.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Gabriel Carnahan
l'entre-deux chapitres
ÂGE : 43 ans (14 oct 79) SURNOM : Gaby, Gab'. Pretty Little Galway Boy par une petite fée. Tenerezza, il y a longtemps. STATUT : Cœur guimauve qui réalise que le temps n'efface pas tout. MÉTIER : Libraire, gérant de la State Liberty (Toowong). Artiste touche à tout qui a à nouveau des idées plein la tête. LOGEMENT : #152 Bywong Street, Toowong. Un appartement au-dessus de la librairie qu'il partage essentiellement avec son chat. POSTS : 17097 POINTS : 60
TW IN RP : Deuil ≈ Cicatrices ≈ Santé mentale ≈ PTSD (accident de voiture) GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. CODE COULEUR : #cc3366 RPs EN COURS :
❀ Maliel ❀ And now your song is on repeat. And I'm dancin' on to your heartbeat. And when you're gone, I feel incomplete. So, if you want the truth. I just wanna be part of your symphony
❀ Gabin ❀ May your day be touched with a bit of irish luck, brightened by a song in your heart, and warmed by smiles from the people you love.
(#) Sujet: Re: Rebelle, c'est proposer une alternative Lun 14 Fév 2022 - 20:12
Rebelle, c'est proposer une alternative
UA hubby Sergio & baby Deby
La promesse d’un moment en tête à tête aurait pu, aurait dû même, rendre la soirée des plus agréables pour Gabriel et son mari, ce genre d’occasion s’avérant relativement rare avec une adolescente à la maison. Mais c’était sans compter sur les frasques de cette dernière qui, sous couvert d’une soirée à travailler avec une amie, avait tout bonnement filé à l’anglaise avec celle-ci, sans qu’aucune d’entre elles ne juge nécessaire d’en informer leurs parents respectifs. A cette nouvelle, le sang de Sergio n’avait fait qu’un tour. A juste titre, il allait sans dire. Gabriel savait bien que sa colère n’était que l’évolution logique de l’inquiétude qui les tiraillait tous deux depuis qu’ils n’avaient pas vu reparaître Deborah à l’heure promise. Le bouclé, quant à lui, s’efforçait de prendre sur lui pour ne pas commencer à songer au pire. Il savait bien que leur fille avait un tempérament fougueux, c’était certainement de son âge. Simplement il fallait aussi qu’elle comprenne qu’elle ne pouvait pas les laisser ainsi sans nouvelles après avoir ni plus ni moins fait le mur pour s’éclipser on ne sait où, que son insouciance, virant à l’inconscience à ce stade, pouvait tout aussi bien la mettre en danger, et que les règles qu’ils tentaient d’inculquer étaient moins là pour l’ennuyer que pour la protéger. Seulement allez expliquer ça à une adolescente téméraire, au caractère bien trempé et aux envies de liberté grandissantes. Les deux hommes avaient tout de même fini par choisir de se poser devant un film, sans doute dans l’espoir, un peu vain, de ne pas se torturer l’esprit en scrutant l’horloge à chaque minute ou à tenter de contacter la demoiselle, sans le moindre succès. Peut-être serait-elle de retour avant le générique ? C’était du moins l’espoir silencieux de Gaby jusqu’à ce que ledit générique apparaisse à l’écran. Il n’avait qu’à moitié suivi l’intrigue tant il lui était impossible de se concentrer totalement sur quoi ce fut alors que la fille biologique de Sergio, qu’il considérait définitivement comme la sienne également, était là dehors, quelque part. Inconsciemment, comme par réflexe, il avait cherché du réconfort au contact de son époux installé tout contre lui, ses doigts se perdant distraitement parmi ses mèches brunes. Heureusement qu’il était là, sans lui il serait sûrement un peu perdu, il était son pilier. « C’est promis. » Mais Gabriel savait bien que le brun tenait présentement bien moins du tyran que du père inquiet et fâché par le comportement de sa fille. Aussi esquissa t-il un sourire en réponse au sien, lui rendant son baiser tandis que son pouce venait doucement caresser sa joue.
Malgré les circonstances les deux hommes finirent par rejoindre leur chambre pour tenter de fermer l’œil. Et, bien que l’irlandais passât un long moment à guetter le moindre son parvenant à ses tympans, la fatigue finit par le vaincre, lui accordant un demi-sommeil passablement désagréable. Ce furent, coup sur coup, les bruits à la porte, la sonnette retentissante et le sursaut de Sergio qui le tirèrent sans ménagement de sa somnolence. Ni une ni deux, voilà que son compagnon dévalait déjà les escaliers. Peu décidé à le laisser seul en cette soirée un peu trop particulière, Gaby lui emboîta rapidement le pas après avoir enfilé un vêtement ou deux en quatrième vitesse. Alors qu’il rejoignait Sergio, il lui sembla que son cœur s’arrêta une fraction de seconde lorsqu’il aperçut les lumières des gyrophares et les deux hommes en uniformes qui se tenaient dans l’encadrement de la porte. Le souffle lui revint à l’instant où, en s’approchant davantage, il reconnut la silhouette fluette de Deborah. La jeune fille se tenait là, debout et visiblement en bonne santé. Tout au moins si l’on faisait fi de son allure débraillée et franchement peu assurée. Son soulagement promettait de n’être qu’éphémère, comme l’indiquaient les propos des policiers autant que les menottes qui ceignaient les poignets délicats de l’adolescente. Gabriel conserva d’abord une silencieuse réserve en constatant que l’officier s’était adressé en priorité à Sergio. Du moins jusqu’à ce que, d’un simple mouvement, son mari se rapproche de lui. Tous deux se connaissaient depuis bien assez longtemps pour que les gestes entre eux parlent autant que les mots. La main de l’irlandais vint alors trouver l’épaule de celui qui partageait sa vie, avec douceur, comme pour lui assurer qu’il était bien là, avec lui. « Nous sommes sincèrement désolés pour tout ça. » Le comportement de la jeune fille, son état plutôt déplorable, le dérangement de forces de l’ordre qui avaient assurément mieux à faire que de raccompagner une adolescente ivre chez elle, celui causé aux voisins réveillés en pleine nuit par la police, la liste était longue. Toutefois ce fut sur le mexicain que les prunelles bleutées de Gaby se posèrent ensuite, avec l'apaisement qui le caractérisait généralement. « Je crois que c’est à nous de prendre le relais, Deborah leur a déjà fait perdre assez de temps. » Il savait bien que la suggestion de Sergio de leur laisser la jeune fille était avant tout celle d’un père exaspéré par les agissements de cette dernière. Celle-là même sur qui son regard céruléen termina sa course. « Tu as causé beaucoup de soucis et d’inquiétude à tout le monde ce soir. J’espère que tu vas en prendre conscience et que tu comprends qu’il y aura des conséquences. Le moins que tu puisses faire pour commencer serait de t’excuser auprès de ces messieurs, et de nous. » Il doutait que la honte l’assaille à cet instant précis, mais il fallait bien débuter quelque part. Gaby inspira lentement, prenant sur lui. La nuit promettait d’être encore longue.
Il y aura toujours une autre occasion, un autre ami, un autre amour, une force nouvelle. Pour chaque fin il y a toujours un nouveau départ... ~ Le Petit Prince ~
Deborah Brody
l'obscure clarté
ÂGE : Trente-cinq ans. (26.02.88) SURNOM : Deb, Debbie, parfois Brody. STATUT : Officieusement en apprentissage d'amour de soi. Officiellement avec Camil Smith depuis 2020. Son ancre dans la sphère privée sans qui elle ne serait plus là aujourd'hui. MÉTIER : En formation d'auxiliaire ambulancier. LOGEMENT : Maison au #320 à Carmody Road (TOOWONG) pour se rapprocher de son fils. POSTS : 30741 POINTS : 470
TW IN RP : Dépression. Pensées suicidaires. TS. Violences physiques et verbales. Maternité. Abandon. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : A Brisbane depuis l'été 2016. Avant ça, elle a toujours vécu à Dublin en Irlande. • Elle a donné naissance à un petit garçon le 20 avril 2017 dont elle n'a pas la garde. • Cœur d'artichaut qui a peur de l'amour. • Depuis début 2023, elle se remet d'une dépression commencée en octobre 2021 suite à une grossesse nerveuse. • Séductrice, elle sait ce qu'elle vaut. "Une femme qu’on aime voir arriver et qu’on adore regarder partir" pour des raisons évidentes de physique avantageux avec lequel elle aime jouer.CODE COULEUR : #3D8D6B RPs EN COURS :
KEEDY –L'amitié est familière et veut sourire et s'égayer ; elle va aux visages épanouis, aux coeurs ouverts et se refuse aux âmes sombres et repliées.
SMIDY –And I tend to close my eyes when it hurts sometimes. I fall into your arms. I'll be safe in your sound til I come back around.
MIDY –Is this the way things are going down ? Is this how we say goodbye ? Should've known better when you came around that you were going to make me cry. Now, it's breaking my heart to watch you run around 'Cause I know that you're living a lie.
AVATAR : Daisy Lowe. CRÉDITS : cocaïne (ava) • joseph (le potager) DC : PSEUDO : Cocaïne. INSCRIT LE : 28/11/2018
(#) Sujet: Re: Rebelle, c'est proposer une alternative Mar 1 Mar 2022 - 18:00
Elle savait qu’elle avait été trop loin. Faire le mur, s’alcooliser, ne prévenir personne pour mieux se faire ramener par la police à qui elle avait tenté d’échapper en plus. Sans compter qu’elle avait réveillé quelques voisins – attirant donc les regards sur ses agissements et leur famille, quand bien même ils avaient appris à se foutre des commérages et des qu’en dira-t-on – et qu’elle se retrouvait menotté pour sa mauvaise attitude. Sûr et certain que si elle avait été docile, les choses se passeraient sûrement mieux pour elle. Bien entendu, elle ne doutait pas qu’elle allait se faire enguirlander par ses pères pour l’alcool et le mur mais il fallait se rendre à l’évidence qu’en ajoutant les autres méfaits, c’est se faire engueuler comme un chien qui l’attendait – et si ce n’était pas ce soir parce qu’elle était ronde comme une queue de pelle, ça serait probablement demain, en plus d’un mal de crâne bien assuré, histoire d’être certains qu’elle allait s’en souvenir. Visiblement mal à l’aise, Deborah avait baissé la tête, attentive tout de même à ce qui se disait autour d’elle. Sergio voulait la laisser en cellule de dégrisement et si son petit cerveau était bien incapable de capter de suite le sens de dégrisement, elle avait bien compris cellule. De quoi lui faire froncer les sourcils. Pourtant, elle ne disait rien parce qu’elle savait bien que ce n’était pas le moment d’avoir une grande gueule et qu’il était préférable pour elle de se faire aussi petite qu’une souris. C’est qu’elle aimerait, à vrai dire mais il fallait se rendre à l’évidence qu’elle ressemblait plus à un gros rat dégoûtant bien visible qu’une petite souris discrète dans un coin. Tout du moins, pour le moment – chassez le naturel, il revient au galop n’est-ce pas ?
Lorsqu’elle relevait les iris – clignant farouchement des paupières tant sa vision n’était plus très claire – c’était pour mieux observer ses pères en pleine discussion sur son sort. La renvoyer avec les policiers ou la garder, tout se jouait maintenant, même si en réalité, si les policiers l’avaient ramené jusqu’ici et s’étaient emmerdés à trouver sa maison, ce n’était certainement pas pour la garder avec eux. Dans ce cas, ils se seraient directement rendus au poste de police, se contentant seulement d’un coup de fil aux parents. L’alcool faisant, Deborah ne se rendait pas de suite compte que le choix était déjà plus ou moins fait et c’était une forme de soulagement qui la prenait aux tripes lorsque Gabriel tranchait. Quant aux dires du compagnon de son père, c’était presque comme si ça entrait par une oreille pour mieux ressortir par l’autre, pas de quoi arranger son cas, c’était certain. « Ouais ouais, pardon. » disait-elle en tendant ses poignets à un policier pour qu’il la détache. Il était clair que son caractère de cochon était en train de reprendre le dessus. Elle n’arrivait pas à comprendre pourquoi elle devait s’excuser auprès des policiers alors qu’au lieu de l’arrêter, ils auraient pu la laisser rentrer chez elle sans en venir à cette situation. Au fond d’elle, elle leur en voulait un peu, persuadée qu’elle aurait pu rentrer seule, discrètement et ne subir les foudres que le lendemain. Alors que là, vu l’exaspération de Sergio et la colère silencieuse de Gabriel, elle n’était pas sortie de l’auberge. Il suffisait de les regarder pour s’en rendre compte : on pouvait aisément imaginer de la fumée sortir du nez de l’un, tel un dragon prêt à cracher du feu et l’autre était d’un calme beaucoup trop olympien pour qu’elle puisse s’en sortir avec facilité.
Pourtant, ça ne l’empêchait pas de récupérer son sac à dos et de les planter là avec les policiers. Pour sûr qu’elle allait se faire engueuler à un moment ou un autre mais pour l’instant, sa seule idée était de se démaquiller et surtout de se débarbouiller – c’était ça de se croire aussi habile qu’un chat et de se retrouver les quatre pattes en l’air dans un parterre de fleurs public en tentant de fuir l’autorité. La montée des escaliers était rude mais la jeune fille parvenait tout de même à se glisser dans la salle de bain, probablement aidée par son envie de fuir et profitant allégrement du petit temps octroyé par ses pères occupés à remercier les policiers pour l’avoir ramené en vie et leur dire au revoir. Sans attendre une seconde de plus, Deborah avait retiré son haut tâché de terre avant de plonger son visage entre ses mains pleines d’eau. Les traces de terre s’en allaient, son mascara venait assombrir le contour de ses yeux, ses baby hair autour de son visage bouclaient presque instantanément à cause de l’humidité. Elle qui voulait se presser pour se glisser rapidement dans son lit tel un serpent que personne n’aurait vu ni senti prenait pourtant le temps de regarder son reflet. La façon qu’elle avait de se mordre la joue intérieure était signe d’un malaise évident. Sans s’y attendre une seconde, c’était le visage de sa mère décédée qu’elle voyait. C’était il y a un an, à peine, quand elle avait insisté pour voir une dernière fois sa mère, pour accompagner son père – essentiellement là pour soutenir sa fille, lui et sa mère étant séparés depuis de nombreuses années – à la fermeture du cercueil. Ses cheveux bouclés, le contour de ses yeux naturellement creusé. L’alcool ou le traumatisme, peut-être un peu des deux, la renvoyait à cette image qu’elle s’évertuait à oublier en secouant légèrement la tête. Ne pas y penser, ne pas craquer, ne pas en parler. C’était ce qu’elle faisait depuis de nombreux mois. Elle évitait le deuil à tout prix et les conséquences s’en faisait ressentir tous les jours. Elle n’avait plus le même caractère, elle faisait le minimum au lycée alors que jusqu’ici les professeurs avaient toujours souligné son travail et son implication et voilà maintenant qu’elle s’alcoolisait et remettait en cause l’autorité de ses pères, de quoi les rendre complètement chèvre. Deborah n’était définitivement plus la même depuis ce jour-là.
Parce que ce rp est bien assez long comme ça, j'ai pas voulu faire la suite mais n'hésitez pas à la couper dans son élan de lavage et n'hésitez pas à faire plus court aussi parce que c'est ce qu'on s'était dit de base, du court, mais on est pas bien doués pour ça apparemment Si besoin, venez me voir en MP ou sur discord si vous voulez faire avancer les choses, si jamais Deborah doit répondre à quelque chose, je vous dirais ce qu'elle dit
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Rebelle, c'est proposer une alternative
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