« Yeah… J’ai été à l’aise bien vite avec toi. » t’en es très fière, très heureuse, très satisfaite. Alors que tu t’es pas mal foutue de lui, que vous aviez bien rigolé et que, surtout, vous avez réussi le plus beau portée de l’histoire de la danse cinématographique. C’était peut-être symbolique, ça aussi ; Jordan a contribué à t’amener vers le haut, vers une forme de toi-même qui n’attendait que le bon moment pour prendre ses aises et sa place. Celle-là même profitant de chaque instant pour se faufiler contre ton partenaire, le camoufler de ton amour et lui prouver qu’encore une fois, il a eu raison de se sentir à l’aise et, surtout, de t’avoir fait confiance. C’est assez surprenant comment les choses ont évolué - tu le diras autant de fois qu’il le faudra pour le réaliser mais autant dire que ce n’est pas encore gagné. T’es juste épatée, étonnée de cette jolie progression, une évolution qui ne cesse de s’amplifier et de prendre de la place. T’es encore plus touchée par ses mots que tu sais encore mieux maintenant à quel point Jordan n’est pas à l’aise avec beaucoup de gens et encore moins rapidement.

« J’ai cru que t’étais une poétesse. »
“J’ai cru que t’étais sympa. Comme quoi, tout le monde peut se tromper.”

Tu hausses les sourcils d’un air de dire take that in your pretty face, retorquant à l’inverse pour le retourner dans ses pompes. Si Jordan veut t’agacer, il n’y arrivera pas - l’ambiance est trop cocooning, avec un goût agréable des semaines à venir pour cela. T’as aussi conscience que d’un, tu sautes beaucoup trop joyeusement dans ses conneries, tête la première, de deux, c’est ce qu’il cherche et de trois, il en est toujours bien trop satisfait. S’il ne te prend jamais au sérieux quand tu boudes, c’est bien heureusement pour toi ; c’est là une attitude typique de la petite dernière d’une fratrie qui fait un caprice puis du boudin pour obtenir son dû. Et en général, il n’est pas rare que tu récoltes baisers et câlins quand tu fais ça ; I’m fine with that. En parlant de baiser, il t’en plante un beau et joli sur les lèvres et t’as l’impression que tu lui as enlevé un poids de ses épaules. Ce n’est que le fruit de ton imagination. Mais ça a l’air de lui tenir à coeur malgré tout. « I won’t forget. » vraiment à coeur. T’es touchée. T’ignores comment on fait mais avec Jordan en prof, guide et maître jedi, tu essaieras d’être attentive. « Ca me fait moins peur de partager quand y’a pas que mon âme dans les mots. » ton sourire est sincère alors que tu fourres ton minois un peu plus contre lui alors que vous vous installez sur le canapé. “Est-ce que je vais pouvoir jouer avec les boutons ?” oui parce qu’évidemment, les consoles qu’il y a dans son studio ne sont pas passées inaperçues et même si t’as déjà essayé de manipuler le bazar derrière le dos de Jordan, ça a servi à rien car tu n’as pas réussi à faire un truc bien. Parce qu’il va forcément vouloir tourner ça en chanson, t’en es persuadée. Même pas besoin de demander. Tu le sais.

« Oh my god. I didn’t hear you call me that in ages. » tu glousses légèrement. “That is very true.” mais tu n’es jamais à court de surnoms pour ton joli musicien. Ni même pour la terre entière mais en priorité ton musicien. Il a le luxe et la joie et le bonheur (pauvre de lui) d’être au centre de toutes tes attentions. « C’est ça ta question ? » “Laisse-moi tranquille.” que tu maugrés gentiment en foutant tes jambes par dessus ses cuisses de nouveau, ton flanc collé contre le dossier du canapé et le regard pleinement focus sur les traits de Jordan. « Je peux pas dire mais c’est sûr que tu as fait un combo de beaucoup de chose qui me rendent faible à ce moment précis. » tu souris ; c’est vrai que, sans le savoir, t’as frappé fort. Bien et fort. Le petit plotwist non prémédité. Agréable et rempli de sensations fortes. Audacieuse et délicieuse. « Ton audace de véritablement te déshabiller à ma demande. La chanson. Tes boobs. » tu lâches un léger rire, te demandant ce qu’il peut bien voir là en zieutant ta poitrine camouflée par ton pull géant. Il doit avoir un rayon X juste pour ça. Only mine I hope. « Pretty sure if it wouldn’t have happened at this moment it would have been another hmmm. You were around a lot. » “Oopsie not.” « Not complaining. » ta tête se colle au canapé alors que ton visage est carrément lumineux tellement que tu souris jusqu’aux yeux. “I hope.” tu passes la langue sur tes lèvres. “J’ai l’habitude d’être un peu envahissante quand on m’accepte.” ce n’est pas pour rien que tu vas de maison en maison, de squat en squat, que tu crèches à la fois partout et nulle part.

« I’m very touched you’re into me for who I am because I know it’s not for my sex skills. My heart is still hurt by that truth by the way but can I say for my defense that I only had sex with two women before you ? Good sex with only one of them. » wait what. T’exploses de rire en tombant presque derrière tellement que c’est absurde ce que tu viens d’entendre. “Ohmondieu, me dis pas que… Darling, love, sweetheart, babe, si tu commences à prendre tout ce que je dis au sérieux, t’as pas fini.” tes deux mains finissent sur son visage, le tien s’y approchant gentiment. “Si tes aptitudes sexuelles n’étaient pas à la hauteur, on en serait pas là maintenant.” tu te redresses un peu plus contre lui, ton nez frôlant le sien. “Si ça peut te rassurer, c’est la première fois que je suis aussi fidèle à un seul cul. Le tien. Juste le tien. Parce que toi, je t’aime et que j’en veux pas d’autres.” parce qu’il n’y a plus que du sexe seulement entre vous, il y a des des sentiments et ça, c’est la grande différence avec toutes tes relations précédentes. “You’re enough for me. You’re all I need and more.” tu l’as déjà dit en Angleterre mais tu le répètes maintenant ; Jordan ne peut pas avoir de doutes là-dessus. Il est parfait pour toi. Surtout tous les plans. Puis, tu réalises ses paroles - le reste. “Does it mean I’m only the third woman in your life ?” t’es déjà surprise que Jordan en ait évoqué deux au lieu d’une seule. Tu savais, t’as senti qu’il y avait un truc particulier avec les mecs - tu ne peux pas lui en vouloir, tu vis la même avec les filles - mais tu n’imaginais pas si peu.

“J’ai cru que t’étais sympa. Comme quoi, tout le monde peut se tromper.” Elle est à court d’arguments et la tronche qu’elle tire est fucking adorable. T’as envie de la manger tout entier. Vraiment quand tu la regardes tu te dis que tu es totalement capable de finir tes jours à ses côtés. Ca te ferait limite monter les larmes aux yeux car tu étais tellement sûr de ne plus jamais retrouver quelqu’un avec qui tu te sens aussi bien. “Est-ce que je vais pouvoir jouer avec les boutons ?” Heureusement qu’elle te fait redescendre de ton nuage de feels avec sa remarque qui te fait beaucoup sourire, même rire. « Yup. Tu seras mon assistante. » Tu lui diras quoi faire et elle s’occupera d’enclencher les boutons et elle sera la plus adorable du monde. Tu l’imagines déjà en train de sautiller sur place et s’extasier sur le rendu que ça engendrera grâce aux boutons qu’elle aura pressé toute seule. Can’t wait.

“That is very true.” Ca vous fait rire autant l’un que l’autre. Elle est passée à des trucs bien plus sweet et adorable maintenant pour t’appeler. Signe supplémentaire de l’évolution de votre relation. Ça reste d’ailleurs toujours super étrange quand elle dit ton prénom. Tout comme toi tu n’arrives plus à dire le sien. Y’a un tas d’autres appellation qui te viennent naturellement qui sonnent plus right. C’est étrange ça aussi. Ca ne devrait pas être bizarre de l’appeler par son prénom et pourtant.

“Laisse-moi tranquille.” Damn gurl. Elle est beaucoup trop adorable et pourquoi vous vous installez si loin l’un de l’autre sur ce canapé ? Pour éviter de vous jeter l’un sur l’autre et faire autre chose que ce jeu qui est plutôt une très bonne idée. Ca fait du bien ce genre de conversation à coeur ouverte sans qu’il n’y ait forcément un problème qui l’ait amené. La panne d’électricité ne compte pas comme un soucis, c’est matériel et votre entité à toi et Bird va au delà de toutes les technologies. Elle se cale un peu plus sur toi malgré tout, ce que tu apprécies fortement. Comme l’impression qu’elle est plus faible que toi car tu n’avais que ton genoux qui la touchait alors qu’elle vient d’allonger ses jambes totalement sur tes cuisses. All fine, leave them with me baby. Et elle est si fucking cute à te regarder répondre à sa question. Est-ce que c’est l’ambiance tamisée à la bougie qui la rend si belle ? “Oopsie not.” Et si stupide ? The best one. Vous êtes tous les deux stupides c’est un fait établi depuis bien longtemps.

“I hope.”
« Never. »

Y’avait pas besoin de cette confirmation mais tu veux la lui donner. Ta main qui se pose sur sa jambe bien nue. Tu peux pas te retenir nope. “J’ai l’habitude d’être un peu envahissante quand on m’accepte.” Tu déposes un baiser sur le bout de tes doigts pour les poser ensuite sur sa jambe. C’est beaucoup trop d’effort de te plier en 15 pour atteindre sa peau alors ce geste suffira et t’es vraiment chou en même temps. Je t’accepte. Que tu penses avant d’y aller de ton aveux qui la fait explosé de rire au point que tes mains ne soient plus en contact avec elle tellement elle a bondit. « What. » Tu souris de la voir rire autant mais en même temps y’a tes joues qui deviennent plus roses. “Ohmondieu, me dis pas que… Darling, love, sweetheart, babe, si tu commences à prendre tout ce que je dis au sérieux, t’as pas fini.” Et voilà qu’elle se rapproche bien plus de toi sur le canapé, ton visage dans ses mains. “Si tes aptitudes sexuelles n’étaient pas à la hauteur, on en serait pas là maintenant.” « Well… Okay. I didn’t know. » Tu es touché par ses mots mais aussi gêné de t’être fourvoyé. D’avoir pris au sérieux ses mots mais ça n’est que le résultat d’un complexe d’infériorité car tu sais très bien que tu n’as pas beaucoup d’expérience avec la gente féminine. Ton visage est écarlate, heureusement elle doit pas le voir parce qu’il fait tamisé. Mais elle doit sentir la chaleur de tes joues qu’elle tient bien. Si ça peut te rassurer, c’est la première fois que je suis aussi fidèle à un seul cul. Le tien. Juste le tien. Parce que toi, je t’aime et que j’en veux pas d’autres.” Et t’en es très fier, très heureux, très satisfait. Rien de mieux que d’être unique aux yeux de la personne qu’on aime. Tu te retrouves à la place où tu l’as mise juste avant avec ta capacité à être à l’aise avec son contact dès les premières minutes de votre rencontre. T’es aussi encore plus amoureux d’elle si c’est possible et plus écarlate également. Ton coeur qui bat vite et tout le sang qui est dans ton visage. Littéralement. “You’re enough for me. You’re all I need and more.” Do. Not. Cry. Parce que ce seront toujours des mots qui te bouleversent plus que d’autres. Ceux que tu n’as jamais eu étant enfant. Le soutient et l’amour inconditionnel d’une personne qui est là pour t’aider à avancer dans la vie. Qui ne veut que ton bien. Tu as perdu ta langue. Totalement. Trop occupé à ne pas être trop retourné par ses mots. “Does it mean I’m only the third woman in your life ?” Tu hoches la tête alors que tu vas doucement la prendre par la taille pour l’installer assise sur tes cuisses. Un bras dans son dos, l’autre qui se pose sur sa joue pour guider son visage jusqu’au tient et tes lèvres sur les siennes en un baiser plus doux que tous les nuages et cotons du monde entier. Tu caresses son dos et ton autre main qui se glisse doucement dans ses cheveux, maintenant toujours sa tête.

Quand tu mets fin au baiser (deux minutes après ou une demi heure, on sait pas), tu laisses le silence vous envelopper un peu plus longtemps car tu cherches comment exprimer avec des mots tout l’amour que tu as pour elle et combien elle est spéciale. « I fell in love only twice in my life… » Car tu ne veux pas mentir sur les statistiques. Tu as couché avec trois femmes, mais tu n’en as aimé que deux vraiment. T’as crushé sur certaines, mais rien n’a duré plus d’une semaine, tout était insignifiant tout en même temps te confirmant que ton coeur pouvait encore ressentir et s’ouvrir de cette façon là. Bird qui est la seule qui est arrivé à voir les tréfonds de cet organe là. « Seems like I only fall for women… I can’t explain it… » Et t’as pas non plus besoin de l’expliquer. Le corps humain est incroyable et tu ne t’es jamais mis dans aucune case de toute ta vie. Jamais tu t’es dit bisexuel ou pansexuel vraiment. T’es juste humain et personne d’autre que toi n’a besoin de savoir ce que tu fais de ton cul et de ton coeur. « I love you so much Bird… » Que tu dis en caressant doucement sa cuisse d’une main. « Never thought I could fall so hard for someone again… » Ca va Jordan ? Quatre phrases, quatre façons différentes de lui dire combien tu l’aimes. Sans parler de ton regard, tes mains, tes lèvres sur elle. Tu n’as même pas la présence d’esprit de finir par une connerie même si tu en as la toute capacité. Tu retournes poser tes lèvres sur les siennes. Thank you for existing.

« Yup. Tu seras mon assistante. » tu tapes tes mains entre elles avec une expression réjouie au visage ; tu n’as pas l’ambition de devenir une pro de ces choses-là mais si t’y trouveras un amusement à pouvoir découvrir ce qui peut en découler. Après tout, ça reste de la création et tu es toujours curieuse de voir les résultats, même si tu n’es pas forcément assurée du résultat. Remplie de bonne volonté comme à chaque fois, tu as finalement plus hâte de cette partie là que celle impliquant la torture des méninges pour associer des paroles entre elles. L’important est d’essayer et tu n’as jamais été la dernière pour ça. Encore moins si ça signifie en apprendre plus sur ce que fait l’humain de ta vie dans sa batcave ici bas la moitié de la journée. « Never. » ta main dans la sienne la serre doucement alors que tu l’observes avec attendrissement. Tu as de la chance d’avoir un entourage si patient avec toi. Tu aurais fui ces personnes depuis longtemps si ça n’avait pas été le cas, il faut dire. La patience de Jordan a des limites lointaines que tu admires autant que tu les adores. Tu crains néanmoins le jour où elles seront atteintes ; tu n’as aucune indication où elles se trouvent et cela peut parfois te fourvoyer dans l’idée qu’il peut tout encaisser, tout prendre. Toujours ce souci de l’abandon qui rôde au loin, qui a toujours été là. Mais Jordan n’a pas l’air d’en être à ce stade pour le moment, aucun signe le montre et tu sais que rien ne serait arrivé aussi jusqu’à maintenant s’il n’avait pas été un saint de la patience.

Il est aussi très adorable à te transmettre un baiser sur ta jambe via sa main. Jusqu’à ce que ton rire et ta surprise ôtent les attaches que vous avez ; toi amusée, lui confus, vous n’êtes visiblement pas sur la même longueur d’onde pour un deuxième détail. « What. » Il est chou, tu vas le croquer dans deux secondes, son expression perdue est adorable et tes doigts ressentent une douce chaleur venant de ses joues ; tu vois pas aussi bien que tu le voudrais mais il doit sûrement être en train de rougir et mymy, that’s my lil big baby. « Well… Okay. I didn’t know. » pourtant, tu es persuadée que tu as assez démontré à quel point il te fait envie à chaque instant, à chaque minute. Que t’es pire qu’une adolescente en chaleur, que tu pourrais presque geindre à quel point il est beau et que lui en toi est une des plus belles choses du monde. Tu ne compares pas avec tes autres amants car il n’y a rien à comparer ; t’aimes Jordan, il gagne haut la main toutes les manches par ce simple fait. “You dont have to doubt yourself with me. My heart only falls for you.” et même si tu n’es que sa troisième partenaire féminine, tu t’en fiches. Il s’en sort extrêmement bien vu que tu en redemandes, encore et encore. Comme là, où t’affiches sérieuse et sincère alors que ta voix basse lui murmure tous ces mots pour le rassurer, pour lui prouver qu’il est parfait dans tout ce qu’il est à tes yeux. Qu’il est le meilleur partenaire de l’univers, en étant le seul et unique.

Tu sens que vous jouez moins et que ça devient plus tendre quand Jordan t’attire sur lui pour combler le vide entre vous. Vous vous scrutez depuis tout à l’heure et il fallait s’y attendre que vous n’alliez pas attendre longtemps pour renouer le contact. Ton compagnon qui ne dit toujours rien, silencieux au possible, ça t’angoisse un peu car tu n’es pas non plus du genre à t’étendre sur tes sentiments ; mais c’est si simple, si facile avec Jordan car t’as la sensation qu’il perçoit, percute. Que ça résonne en lui comme ça peut le faire en toi quand la situation est inversée. Quand c’est lui qui te murmure à quel point t’es rare et que c’est toi qu’il veut, qu’il aime, qu’il accepte. Ceci dit, tu as pour réponse un baiser ; pour la tactile que t’es préférant les gestes aux paroles, tu es plus que ravie d’y répondre. Tu soupires d’aise, tu le laisses mener la danse et ça te procure des frissons un peu partout. Il n’y a rien de sexuel mais c’est terriblement amoureux. Est-ce que c’est l’ambiance qui vous rend comme ça ? Le visage à moitié camouflé par le manque de lumière protège d’une certaine façon ; tu n’avais ressenti cette vulnérabilité que quand vous étiez à distance, au téléphone. Vos lippes jouent pendant un long moment, une jolie cession de makeout doux et délicat, rempli d’affection que l’on veut assurer à l’autre. T’en débordes pour tes proches, t’en débordes encore plus pour lui. Ton astre essentiel depuis des mois. La main qui tantôt se trouve devant toi pour te guider, tantôt derrière toi pour l’entraîner avec toi. Il n’y a plus de Birdie sans Jordan. Il a fallu du temps pour s’en rendre compte. Ces gestes-là que vous avez établis déjà même au stade amical de votre relation. Le contact facile, surtout venant de Jordan, ne pouvant s’expliquer que par une force supérieure qui vous est inconnue. Vous êtes liés et tu ne pourras pas l’expliquer. C’est juste comme ça. Tu ne veux pas le perdre. Tu veux continuer à le voir au réveil demain, dans un mois, dans un an, peut-être même dans dix. Tu ne te projettes pas aussi loin mais t’es nourrie d’un espoir que tu ne pensais pas possible pour toi. Pour ton état d’esprit. Pour ton cœur. La lionne devient chaton dans les mains de son musicien.

« I fell in love only twice in my life… » Jordan reprend la parole après quelques secondes de flottement. Tes yeux scrutent les siens alors que ta poitrine retrouve de l’air. Ton attention se baisse aussi sur ses lèvres. Qui parlent et que tu songes déjà en engloutir de baisers. Comment peut-il avoir des doutes ? Il est si attrayant, beau, attirant. Encore plus quand il parle à coeur ouvert. Ce qui arrive assez souvent. Tu n’es toujours pas habituée. Il est si transclucide. Si honnête. T’es soufflée à chaque fois. Epatée qu’il te fasse confiance. Qu’il se sente à l’aise. Qu’il s’ouvre à toi. Avant même que vous soyez ensemble, c’était déjà le cas. T’ignores ce que t’as fait pour que ça arrive. Rien de spécial. Tu n’es pas pourtant pas une personne de confiance à la base. Non pas que tu parles ragots derrière le dos d’autrui, absolument pas, mais tu peux disparaître du jour au lendemain sans prévenir. Tu n’es pas fiable. Mais pour Jordan, non seulement t’es fiable mais t’es fidèle. Tu ne l’expliques pas ; c’est comme si tous les autres ont perdu leur saveur parce que lui maintenant est là. Vos âmes, vos esprits, vos cœurs, vos corps se connectent d’une façon si belle et si unique que tu n’as plus d’intérêt à aller chercher le frisson ailleurs. « Seems like I only fall for women… I can’t explain it… » tu caresses ses cheveux en penchant la tête. "You fall for souls. Not for bodies. No explanation needed." tu as eu des crushs - beaucoup trop - tu as été faible pour des humains - beaucoup trop aussi. Ton seul problème est que tu te lasses. Très vite. Tu as besoin de changement, de nouveautés, d’action. Mais tu commences à apprécier d’avoir un être avec qui tu peux partager bien plus qu’une aventure de passage. Avec qui tu peux prévoir des matchings costumes pour Halloween, penser à son anniversaire le mois d’après et songer à ce que tu vas pouvoir faire comme décorations dans sa maison. Tu oses même imaginer que ça ira assez loin pour voir ton anniversaire passer et t’es curieuse de voir ce que Jordan pourrait éventuellement prévoir. Mais jamais, jamais personne ne devrait avoir à se justifier de tomber amoureux. Tu ne le pourrais pas toi-même la première.  

« I love you so much Bird… » ton cœur fait un joli bond dans ta poitrine alors que l’épiderme de ta cuisse frissonne légèrement au contact de sa main. Si tu penses un jour t’habituer à l’entendre faire de telles déclarations, ce n’est pas encore le cas vu l’expression comblée et émue que tu peux avoir. Surtout là, surtout après ce qui a été dit, tout le sérieux dans lequel vous êtes enveloppés, l’atmosphère, y a tout qui est fait pour que ton organe sursaute d’amour plutôt que de frayeur. Comme si Halloween s'était transformé en St Valentin en cinq minutes. « Never thought I could fall so hard for someone again… » tu pourrais fredonner “Love Again” mais, non seulement t’as pas envie mais en plus, Jordan vient happer tes lippes de nouveau contre les siennes. Very very very fine for me. Y a pas l’envie de plaisanter mais l’envie irrésistible de l’aimer en retour aussi fort que lui peut le faire. Ce n’est pas une compétition. L’univers vous envie. Tes mains à cheval sur sa mâchoire et ses joues, tu te presses contre lui, en même temps que tu accentues le baiser qu’il t’offre. Si t’as besoin de quelques secondes pour respirer, tu recommences de nouveau. La chaleur de sa bouche, la douceur de sa langue, la danse de vos lippes te fait chavirer jusqu’aux tréfonds de ton être. Tu veux qu’il continue à chanter pour toi, à te murmurer qu’il tient à toi, te rassurer que vous êtes là pour le long terme. Une notion abstraite mais qui s’établit un peu plus au fur et à mesure du temps même si tu évites d’y penser. Ce n’est pas bon de trop rêver non plus - mais tu te le permets quand même. “You are my greatest life adventure.” que tu murmures, le souffle saccadé après deux embrassades intenses, le front furtivement contre le sien avant de relever tête et paupières contre Jordan. “I’ve waited for you for so long…” t’es romantique à souhait ; et au lieu de t’en détester pour ça, tu l’acceptes. Pour aujourd’hui, tu l’embraces avec force ; tu n’as aucune alternative de toute façon alors que t’es si amoureuse. Pourquoi réfuter que toutes les preuves d’amour ne sont pas sordides mais belles ? Si tu veux le regarder avec les yeux en cœur, fais le. Si tu veux lui dire dix fois par jour que tu l’aimes, fais-le. T’es pas niaise. T’es pas idiote. T’es amoureuse. C’est le plus beau sentiment du monde.

Tu presses tes lèvres contre lui pour un baiser tout en t'installant à califourchon sur lui pour un souci de confort. Mais aussi parce que tu peux être pleinement contre lui. En face de lui. Vos troncs s’épousent parfaitement alors que tes doigts se déportent contre sa nuque. Tu as oublié qu’il y avait un jeu en place. Tu as oublié ce que vous étiez en train de faire. T’es dans votre Bulle. “Rosa was your first love. I intend to be your last.” que tu chuchotes avec toute la délicatesse du monde. Le coeur au bord du suicide tellement qu’il bat. Il n’a pas l’habitude que tu le déshabilles comme ça. Il y a une première fois à tout. Il n’y a rien à gagner, là ; juste faire comprendre à Jordan que t’es là. “I told you I didn’t know if I was going to be in your life in December. Now I know I will. Even for next December. I won’t go anywhere.” tu t’avances, tu oses prétendre que tu as une boule de cristal ; ce n’est que l’espoir en vous-même qui te fait parler. Espérer au plus profond de toi pour avoir cette vision d’un deuxième Noël en sa compagnie. “I love you. I adore you. I believe in us. I can’t think of my life without you in it now.” mordue pour mordue, foutue pour foutue, accro et attachée, tu le lui affirmes une nouvelle fois en allant chercher ses lèvres. Insasiable et terriblement amoureuse. La saison arrivant, Jordan n’a pas fini de te voir déborder d’amour.

Tous les mots que tu lui dis la rendent à la fois excité et attendri. Au fur et à mesure de la conversation qui devient plus sérieuse suivant les révélations que tu lui as fait, tu la dévores des yeux à tous les instants. Même quand t’es sur le cul de sa révélation à elle. Alors comme ça tu es aussi celui qui lui donne le plus de plaisir au lit ? “You dont have to doubt yourself with me. My heart only falls for you.” Voilà la différence avec tous les autres qu’elle a eu avant. L’amour que vous vous portez. Tu sais qu’elle a aimé avant, mais tu ne serais pas surpris si elle se focalise sur le présent car ça c’est du concret. Vous deux vous n’êtes pas un souvenir. Vous pouvez vous redonnez ces émotions autant de fois que vous voulez car vous êtes dans le présent et vous êtes vivant. Y’avait pas besoin de rajouter cette dernière partie là Jordan mais je comprends que tu sois pointilleux sur ce détail. Toi qui a été en amour avec une personne inconsciente durant des années, puis morte ensuite. Tu n’as jamais vécu de peine de coeur, de rupture. C’est la maladie et la mort qui t’ont arraché de ton premier amour.

"You fall for souls. Not for bodies. No explanation needed. » Elle comprend tout Birdie. Tu te sens tellement bien avec elle… Trouver des gens qui ne vous prennent pas pour une espèce venant d’une autre planète c’est ce qu’il y a de mieux sur cette Terre. C’est pour ça que tu n’as pas peur d’être honnête, à poil, avec elle. Peu importe le sujet. Elle te prend au sérieux au milieu de vos plaisanteries. Comment est-ce qu’une personne comme elle existe ? Comment est-ce que tu as eu la chance qu’elle soit dans la même ville que toi ? Comment est-ce qu’elle t’aime autant que tu l’aimes ? Tu n’expliques rien de tout ça et tous les jours tu te demandes vraiment qu’est ce que tu as fait pour avoir cet honneur. Tu essaies aussi de ne pas te dire que ça cache forcément une suite tragique. Tu en peux pas te résoudre à penser une seule seconde à ça en ce moment précis. Tu te contentes de lui avouer quelques vérités supplémentaires. Des choses que tu ne lui avais encore jamais dit. Et d’autres que tu lui as déjà dit mais tu te ressens le besoin de les dire de nouveau ce soir. C’était sensé être soirée épouvante pas éprouvante. Mais tu n’as aucun problème à avoir mal dans la poitrine parce que ton coeur bat plus fort que jamais de l’avoir comme ça sous tes mains, tes lèvres, tes yeux, ton âme. Tout ton amour émane de ta personne entière et tu sais bien que ça se sent et qu’elle le sait, mais tu le dis en plus comme pour contre signer. Tu es dans votre couple à 300% et même plus encore. Tu as beau être indépendant et savoir vivre seul, tu as tellement d’amour à donner Jordan, tu es une meilleure personne encore quand tu as quelqu’un comme Bird qui te regarde avec autant d’amour que tu le fais. Tu as l’impression que tes plus belles années sont à venir et tu n’aurais jamais cru ça possible.

“You are my greatest life adventure.” Ton visage qui se crispe d’entendre ses mots. Une phrase qui te touche au plus profond. Une phrase que tu ne savais pas avoir besoin d’entendre. Que tu ne savais pas qu’il était possible qu’elle te dise un jour. Ton visage contre celui de ton oiseau, tes yeux sont fermés alors que tu la sens se défaire un peu. “I’ve waited for you for so long…” Tu gardes les yeux fermés toujours mais ça n’empêche pas les larmes de se former. Ta main sur sa cuisse qui s’est arrêté de la caresser mais qui la maintient toujours. Elle vient embrasser tes lèvres, tu la laisses faire et tu cherches à la tenir un peu plus contre toi. Elle se met à califourchon sur tes cuisses comme si elle avait entendu le fond de ton âme. She heard. Y’a plus vraiment de doutes sur le fait que vous êtes connectés à un niveau bien plus haut que juste physique. Tes bras qui s’enroulent autour d’elle et qui - par hasard (pour du vrai cette fois) - remontent son long pull légèrement. Tu réponds à son baiser autant que tu la laisses se défaire de nouveau. Tes yeux toujours bien fermé parce que t’es quand même con et t’as l’impression d’être dans un rêve. Tu ne veux pas en sortir. “Rosa was your first love. I intend to be your last.” L’émotion dans tes tripes qui se fait encore plus intense de par ces mots. Tu la serres si fort contre toi. Elle te promet tellement de chose, elle t’avoue tant, tu demandais pas mais tu avais besoin. “I told you I didn’t know if I was going to be in your life in December. Now I know I will. Even for next December. I won’t go anywhere.” Ton coeur qui a besoin de relâcher de la pression mais comment faire quand ce n’est que du bon ? Quand l’émotion ne fait qu’aller plus haut ? Ca se traduit en larmes qui glissent sur tes joues. Elle vient de boucler une boucle que tu ne savais même pas avoir encore quelque part sur le côté en attente. Tu te souviens si bien de ces mots que tu lui avais dit. Elle est avec toi pour le long terme. Elle est avec toi physiquement là jordan, tu peux arrêter de la tenir autant contre toi. Tu vas nicher ton visage dans sa poitrine parce que c’est la meilleure cachette du monde entier. “I love you. I adore you. I believe in us. I can’t think of my life without you in it now.” Elle ne s’arrête pas et de ce fait, tes larmes non plus. Tu la serres si fort. Tu restes contre son pull un bon moment, tes mains caressant son dos, ton coeur qui bat la chamade…

Quand tu sors de ta cachette elle a tout le loisir de ressentir un spot - même deux - humides, mais la magie de l’absorption fait que ton visage n’a plus de larme visible. Elle vient prendre tes lèvres et tu réponds à son baiser avec toute la douceur et l’amour dont tu es capable. A quel moment tu es en train de vivre ton meilleur rêve ? Tu comprends absolument rien du tout mais tu prends et tu rends rien. Tu as manqué de ça pendant trop longtemps. Tu as tellement d’amour en toi à donner, à lui donner car elle mérite tout. « I want you to move in with me. Fully. » Que tu murmures au milieu du baiser que tu ne stopperas pour rien au monde. Elle a beau être tout le temps ici, ce n'est pas sa résidence principale. Tu veux son nom sur la boîte aux lettres, sur la sonnette, tu veux que cet endroit soit encore plus à elle et à toi. Ton endroit préféré, avec ta personne préféré. « Please… » Tu te rends compte que c’est un peu dit comme un ordre mais ton cerveau ne gère plus grand chose là. Trop d’émotions. « I’ve been thinking about it a lot… » Tes lèvres qui vont chérir sa mâchoire. « I’ve been scared to ask you… » Tu mords doucement sa peau. Tu le sais pas encore mais tu vas être toujours aussi effrayé après le lui avoir proposé là. Tu es juste dans ta bulle pour l'instant. Tu as l'impression que tout est possible. Mais tu veux pas aller trop vite non plus, t'as juste oublié cette partie là. C'est la passion qui parle. « If you want to… I want it… Very much… » Oui je crois que y’a pas vraiment de doute à avoir là Jordan. Respire un peu au lieu de l’embrasser tout le temps. I can’t. Nan, tu n’arrives pas à te défaire de son visage, de son corps. Tu es carrément heureux de cette coupure de courant qui d’ailleurs n’a pas l’air de toucher à sa fin. Tu aimes trop l’ambiance avec les bougies, tu ne veux pas que ça s’arrête.

Don’t cry, baby, don’t cry. Tu les as vu, ses petites larmes qui ont coulées sur ses joues. Jordan est un être sensible, il ressent autant que tu peux le faire, émotif à souhait et il ne se cache plus, même si ses yeux fermés et son visage contre ton pull peuvent inciter à croire au contraire. Alors tu en profites pour le serrer contre toi, pour le bercer doucement, pour poser ta tête contre son crâne et fermer tes yeux à ton tour. C’est si doux et tu te découvres une capacité incroyable à pouvoir prendre soin d’autrui. Tu aimes tes proches, les vrais, les importants et tu as déjà démontré à quel point tu étais prête à beaucoup de choses pour eux. Tu te sens capable d’encore plus pour et avec Jordan. Tu te pensais déjà forte toute seule. Indépendante, libre de tout fait et geste, de ton état d’esprit hors du commun ; tu as réussi à esquiver les moqueries et ne laisser personne te mettre dans un moule acceptable. Si Dan t’avait demandé d’être “normal”, Jordan ne te fait pas sentir comme une étrangère, comme une folle au sens médical du terme. L’acceptation de ta personnalité et de ta personne dans toute sa largeur et profondeur est importante à tes yeux ; jamais tu ne changeras parce que s’il y a bien quelqu’un vers qui tu restes fidèle, outre ta fratrie, c’est toi-même. Mais avec ton partenaire à tes côtés, ça ne peut que t’apporter encore plus de force, encore plus de vigueur pour assumer et affirmer qui tu es.

C’est de cette personne dont il est tombé amoureux - autant que tu es tombée amoureuse de ce que lui es. De ce qu’il représente. De ce qu’il te fait ressentir. Il n’imagine pas à quel point sa présence est d’une douceur et d’une délicatesse incroyable. Le yin de ton yang. T’es sereine avec lui. Tu n’as pas honte de te montrer idiote ou enfantine ou capricieuse ou même niaise. Parce que c’est toi, tout ça, ça fait partie de ton être et tu sens que Jordan y a sa place. Il a creusé, avec une agréable persuasion, son univers dans tes racines. Personne n’aurait prémédité une telle chose, toi la première. Mais tu as trente-trois ans, il serait temps que tu découvres le bonheur, le vrai, le sincère, le pur. Tu as erré tout ce temps parce que tu l’attendais lui. Tu ne le savais pas mais vos esprits n’étaient pas faits pour se croiser avant. Il a fallu que chacun vive de son côté pour se trouver et s’aider à se porter vers le haut le plus joliment possible. Chacun a ses forces et, si vous êtes faibles l’un pour l’autre, vous êtes forts ensemble. Comme tu le disais il y a un an, vous êtes inarrêtables. Ce qui tombe bien, car ni l’un ni l’autre ne souhaite arrêter ce qu’il se passe en ce moment.

Quand tu lui murmures tes jolis mots. Que tu assumes, que tu affirmes que tu seras là. Non pas seulement dans deux mois mais aussi dans un an. T’es sous une vive émotion en disant ça. En le pensant furieusement. Si fort, si intensément. Comme si tu te prépares mentalement à affronter les mois à venir et les tempêtes avec. Tes doigts caressent ses cheveux alors que tu continues de parler. Qu’il continue à te serrer avec force. Il ne te brisera pas. Tu n’émets aucune résistance. T’en veux plus. Tu es connue pour quémender toujours cette attention physique. Les gestes, les rapprochements, une main sur l’épaule, un coup de hanche pour rire, les doigts dans les cheveux, pincer les joues, tu n’es jamais la dernière pour ce genre d'action. Alors bien contente et bien heureuse que tu es de sentir toute l’affection attendrissante, la vague d’émotions intenses de Jordan contre toi, ton petit gabarit se sentant néanmoins à son avantage dans cette position alors que tu le tiens entre tes jambes. Vous auriez pu tourner cette scène en activité sexuelle depuis longtemps mais il semblerait que vous préférez vous offrir un moment calme mais puissant en ressentis. Un besoin de se rassurer mutuellement sur des confessions non préméditées, comme absolument tout dans cette relation.

Tu relèves sa tête pour l’embrasser, tes pouces allant se nicher sur ses joues pour l’y caresser doucement. Don’t cry. Même si au final, ça t’émeut de le voir s’en émouvoir autant. Ton discours a changé en six mois, c’est une belle progression, aussi bien pour toi que pour lui et surtout pour vous. Tu es comblée, même si tu as toujours le coeur qui bat un peu plus vite que d’habitude car vraiment, il n’est pas habitué à être mis sur un plateau en argent pour être offert à découvert à quelqu’un comme tu le fais. « I want you to move in with me. Fully. » là, t’es persuadée que ton coeur s’est arrêté pendant une micro-seconde, en même temps que tes lèvres qui se sont stoppées brièvement. Tu es surprise par une telle demande. Tu ne t’y attendais pas. Du tout. « Please… » il parle en continuant à t’embrasser à moitié et t’es faible, si faible, que tu ne réponds pas par des mots mais par votre baiser approximatif. « I’ve been thinking about it a lot… » avant qu’il ne dérive sur ta mâchoire et que ce sont tes paupières à toi qui restent closes. « I’ve been scared to ask you… » le palpitant toujours en feu, c’est une demande si sérieuse, presque cérémonieuse, alors que tu n’y pensais pas, toi. T’ignores pourquoi il a eu peur de demander ; tu ne demanderas pas parce que présentement, tu n’entends que sa demande et pas forcément le reste. « If you want to… I want it… Very much… » il attaque son visage et ta peau de mille baisers à la seconde, te faisant frémir de contentement alors que tu soupires légèrement d’aise. I want you to move in with me. Fully. “I thought I was already living here.” que tu demandes, tes yeux toujours fermés. Tu veux continuer de profiter des sensations qui te caressent l’épiderme de ses lippes délicates et attrayantes. “Will it change something ?” une petite partie ici respire de ton âme, par ici. Tu n’as sûrement pas conscience de ce que ça veut dire réellement ; tu as tellement l’habitude de juste venir squatter, que t’ignores ce que signifie la demande de Jordan. La véritable implication. A part le fait que cela rend les choses officielles. Que ton courrier atterrira ici. Tu as toujours connu la maison familiale et les colocations. Peut-être qu’avoir un foyer à Brisbane ne serait pas une si mauvaise chose ? Tes propos pouvant être mal interprêtés, tu finis par ouvrir les yeux pour sourire gentiment à Jordan. “No one asked me that way.” de façon presque officielle. Avec un impact que tu ne mesures pas complètement. On te le demandait au détour d’un squat ou, plus simplement encore, tu t’imposais avec tes sacs et ta machine à coudre. Tu as toujours virevolté  “I scares you, I make you cry… I’m gonna starting to doubt myself at one point.” que tu émets avec un léger sourire alors que tu te balances légèrement en arrière puis en avant de nouveau contre lui. “I just want to be with you.” que tu finis par rajouter en le regardant avec la plus grande des honnêtetés du monde. Qu’importe si c’est ici, à Elimbah, dans ton van ou au milieu du désert. Ton unique désir est d’être avec lui. Aussi longtemps qu’il voudra de toi et que tu voudras de lui. De façon infinie et intemporelle.

Tu lui en bouches un coin et la vérité c’est que si tu n’étais pas dans ta bulle de bonheur intense là tu serais aussi soufflé par ta demande. Tu sens qu’elle t’a bien entendu par le bref instant d’interruption dans ses mains et ses lèvres sur toi, même si au final c’est surtout toi qui t’accapare de son visage avec la douceur de tes lippes. Tu sens qu’elle est à ta merci, qu’elle aime bien trop ce que tu lui fais. Peut être que tu devrais te calmer dans ta douceur et tes baisers si tu veux une réponse de sa part plutôt qu’un orgasme. “I thought I was already living here.” T’es en train de te demander si elle joue l’esquive avec ses mots. Please baby… Fait pas genre Jordan, quand tu auras réalisé l’ampleur de ta demande, tu vas freak out big time. “Will it change something ?” Mais pas pour l’instant. Là tu veux qu’elle s’installe chez toi et continuer votre bulle de manière encore plus précise. « Your name on the mail box… » Que tu murmures en ayant toujours tes lèvres sur son visage. « All your stuff in here. » C’est tellement logique et évident pour toi, tu comprends pas comment elle n’a pas réalisé toute seule. Ou peut être qu’elle n’y croit pas justement de cette demande. “No one asked me that way.” Et voilà qu’elle répond à tes pensées. Tu t’arrêtes pour la regarder dans les yeux. « And I never asked no one… » I’m serious Bird. Elle l’a compris, bien sûr qu’elle l’a compris. C’est pour ça qu’elle continue de penser à voix haute et de t’avouer que t’es le premier à lui demander comme ça. Tu n’auras pas tenu bien longtemps sans l’embrasser car tes lèvres vont se poser sur les siennes comme une confirmation du sérieux de ta proposition. Comme un - I’m happy I’m the first. I hope I’ll be the only one. - Car c’est bel et bien le cas. “I scare you, I make you cry… I’m gonna starting to doubt myself at one point.” Quand son corps est de nouveau proche du tiens, une de tes mains qui va se poser sur son visage pour caresser sa joue, passant ton pouce sur sa lèvre inférieure. « It’s because you make me feel babe. Don’t doubt yourself… » Tes yeux droit dans les siens. Le moment est si intense. Tu n’as pas peur là.

“I just want to be with you.”
« Is that a yes? »

T’as un joli petit sourire sur les lèvres même si tu n’es pas sûr de sa réponse. « If you don’t want it’s fine… The offer is here to stay. » Y’a une de tes mains qui a trouvé chemin sous son pull - oops, j’ai pas fait exprès promis. Bien sûr Jordan. « You don’t have to say yes now. I’m sorry I don’t want to put any pressure on you. » Ta main qui caresse sa peau. Est-ce que t’es en train de vouloir la rendre faible ? Nah. It’s just… there. Oui tu aimes juste sentir son corps sous tes mains, tu te rends même plus compte de ce que tu fais. « I'm just... more than willing to go on that road with you. Now you know. » Ca te rongeait tellement de lui dire, de lui proposer. La balle est dans son camp de manière indéterminée.

Quand il t’a donné ses clés, c’était pour le côté pratique. En même temps que la moitié de tes affaires, les plus précieuses, que vous avez bougé ici, “simplement” pour que tu puisses t’occuper quand tu traînes chez Jordan. Il se trouve que, sans surprise, tu traînes beaucoup chez Jordan. Donc tu t’occupes beaucoup par ici. Et comme tu as tes outils et tes biens les plus précieux ici, cela justifie aussi ta présence dans la maison à Fortitude plus que dans la villa à Spring Hill. Alors cette demande te paraîtrait étrange ; mais vu la forme que Jordan met dans sa proposition en papillonnant ton épiderme de baisers, tu n’as pas l’esprit de reconsidérer la question. T’en souris, tu demandes simplement ce qui changerait véritablement parce qu’à ton sens, tout serait pareil, les habitudes que tu as prises ces derniers mois ne changeront pas. « Your name on the mailbox… » ton coeur fait un bond, comme si l’image et l’idée sont la plus aphrodisiaque et belle chose du monde - dans un sens, oui. C’est bien la première fois que tu te sens aussi émue de partager la boîte à lettres de quelqu’un. « All your stuff in here. » all your stuff, pas juste la moitié, un tiers, les trois quart, non ; all your stuff. Ceci dit, c’est un petit sourire béat qui accompagne la réalisation que tu fais, fermant brièvement les yeux en imaginant tout ça. Une vraie place chez lui. Tu sais que ce n’est pas anodin, Jordan étant véritablement fier de sa maison qui est la vitrine de sa réussite. « And I never asked no one… » here, comme s’il t’avait entendu alors que t’as rouvert tes prunelles pour les coincer dans les siennes. Vous êtes brûlants de sincérité et t’es fière en retour, fière d’être la première, la seule, l’unique. Être rare est toujours quelque chose que tu apprécies, encore plus dans ce contexte-là. Vos lèvres se retrouvent et tu comprends ce qu’il te dit ; this is serious business. “I like all of these.” vos noms mélangés, t’aime beaucoup trop pour un détail aussi ridicule. Les délicates attentions de Jordan sur toi n’aident pas non plus. Il est clairement en train de te séduire et en train de se montrer persuasif, avec tous les arguments qu’il peut de son côté et, damn keep going. « It’s because you make me feel babe. Don’t doubt yourself… » tu lâches une légère plainte avant de croquer brièvement ce pouce qui vient te narguer sur la pulpe de ta lippe. Il te fait ressentir tellement de choses aussi et là, s’il veut te perdre dans quelque chose de plus intense en même temps que de t’influencer à accepter tout ce qu’il voudra, il s’y prend merveilleusement bien.

« Is that a yes? » “I don’t hear a no.” tu joues sur les mots, Birdie, tu le fais tourner en bourrique, clairement, et le pire est que ça t’amuse malgré tout. Tu es une petite saloperie, c’est bien connu, et si tu as bien entendu son appel, tu te permets quand même de jouer de lui car toi, ta réponse est claire. Une habitation est juste une habitation. C’est la personne qui vit dedans qui t’importe. Jordan t’importe plus que n’importe qui. Forcément que la balance pèse plus d’un côté que de l’autre. « If you don’t want it’s fine… The offer is here to stay. » tu mords ta lèvre tout en frissonnant de nouveau quand sa main vient ouvrir une certaine fraîcheur à ta peau camouflée chaudement par ton pull. Tu souris, un peu abrutie par absolument tout ce qui est dit et fait sur ta personne. Le musicien essaie de te convaincre de la plus fourbe des manières - même si tu n’as pas besoin d’être convaincue parce que tu sais que ça ne changera presque rien et que t’es plus qu’encline à partager un bout de papier sur sa boîte aux lettres. « You don’t have to say yes now. I’m sorry I don’t want to put any pressure on you. » “Jor…” tu tends ton buste en te redressant, les yeux mi-clos alors que sa main est parfaite là où elle est, même si les frissons que ton partenaire te procure commencent dangereusement à t’embraser les reins ; ce n’est pas le but cherché mais ça va être le résultat final s’il continue comme ça. « I'm just... more than willing to go on that road with you. Now you know. » il veut vraiment être sûr que tu comprennes qu’il n’y a pas de pression à avoir. T’es gentiment exaspérée - si t’avais déjà voulu dire non, tu l’aurais déjà fait. “I want.” que tu dis brutalement, d’un seul coup, pour qu’il arrête de se torturer l’esprit. Tu passes ta langue sur tes lippes. “I want to share your mailbox.” et de mettre toutes tes affaires ici même si, au final, ça ne fait pas tant d’affaires que cela. Cette maison n’est pas la tienne mais elle en a un petit goût depuis quelques semaines. “I want to take care of that garden. I want to wake up with your face as the first view.” c’est déjà ce qu’il se passe depuis quelques semaines. “Seems like you want to make it more official. Us. You’re ready for that ?” t’en sais rien, tu suggères vu que tu n’as jamais connu ça. Mais il l’a dit ; I'm just more than willing to go on that road with you. C’est une façon de progresser dans la bonne direction. Jordan qui veut ta présence quotidienne ici. Qui veut que vous habitez ensemble. Non pas en tant que colocataire comme tu as pu avoir eu le droit jusqu’à maintenant mais en tant que couple. Une belle évolution. Une jolie étape à franchir sans crier garde. Encore une fois.

T’as l’impression que ça penche vers le oui, elle veut s’installer ici mais en même temps son silence te torture pas mal. Tu ne veux pas juste t’imaginer qu’elle a dit oui en le lisant dans ses yeux et ses gestes. T’as besoin de mots, peut être même d’une signature. Nah. Nan tu n’es pas au niveau de Sheldon Cooper mais… Parfois on se demande Jordan. Quand il s’agit de ta maison, ton bébé, c’est vraiment immense ce que tu lui proposes là, est-ce qu’elle s’en rend véritablement compte ? Yeah look at her face. Ouais elle a l’air toute émue. Tu ne lésines pas sur les mots pour la convaincre toujours un peu plus. “I like all of these.” Tu n’entends toujours pas un oui. “I don’t hear a no.” Et tu souris de l’entendre répliquer de cette façon. Elle ne le dit toujours pas. Tu te rétractes un petit peu, de peur d’en avoir trop fait. Le but n’étant pas de la faire fuir, nope. Tu réalises l’effet de tes mains sur elle quand tu entends un léger gémissement. That could work for me too. Faudrait qu’elle dise oui en pleine conscience Jordan hein. “Jor…” Si t’étais un animal, y’a tes oreilles qui se seraient dressé sur ta tête à l’entente de ce surnom dans sa bouche. Rare. “I want.” Et elle met fin à tes tourments en confirmant avec des mots clairs qu’elle est ok. Oh my god. Encore un de ces moments où tu proposes un truc et où tu n’aurais pas cru qu’elle aille dans ton sens. Tu sais pas comment tu as tous tes souhaits exaucés comme ça. T’as beaucoup trop de chance Jordan. Something terrible will happen soon. Oh non pas encore ça. Arrête. “I want to share your mailbox.” Un sourire très large se forme sur ton visage de l’entendre reprendre ces mots là. She cute af. Ta main sur sa peau sous son pull toujours, tu commences à lui gratter le dos doucement, sans vraiment t’en rendre compte. T’es bien trop hypnotisé par son visage si souriant et sa langue sur ses lèvres… “I want to take care of that garden. I want to wake up with your face as the first view.” Yes please. Tu sais qu’elle ferait quelque chose de vraiment bien avec ton jardin. Tu sais aussi que tu veux son beau visage à tes côtés tous les jours également. Tu ne veux pas que ça s’arrête.

“Seems like you want to make it more official. Us. You’re ready for that ?” Tu aimes entendre ce ’us’ dans sa bouche. « Well… You just told me you want me forever and I want you to move in fully. These two things seem very compatible to me. » Tu te mordilles la lèvre alors que tu la regardes. « More official. » Tu ris un petit peu en répétant ça. « Je savais pas qu’il y avait différents niveau d’officiel. » Tu taquines tout en te demandant réellement. Tu grattes toujours doucement son dos, tu sens les frissons que tu lui procures en même temps. « Depuis qu’on s’est proclamé partenaires et exclusifs… Je vois pas plus officiel que ça. Mais dis m’en plus… » Tu vas déposer un baiser sur sa mâchoire. « I’m curious… » Pour voir ce qu’il y a encore dans sa bucket list de votre relation. Elle veut rencontrer ta famille. Tu es stupide ou tu le fais bien ? Ah. Didn’t think about that. T’es tellement dans ta bulle que tu avais zappé ce genre de détails qui sont ok encore plus officiel si t’y pensais. Mais t’es trop occupé à baiser son beau visage et remonter toujours plus son pull.

Comment tu pourrais refuser ? Comment l’idée simple de réfuter ce simple fait pourrait te faire ralentir ? Jordan a les armes pour te rendre complètement docile et conciliante, tu lui donnerai le bon dieu sans ciller deux fois alors que ses doigts jouent si agréablement sur toi. Comme un nouveau chapitre qui s’ouvre, le timing n’est pas sans te faire de l'œil. Ton ex enterré, ton présent t’invitant chez lui. Une invitation permanente pour espérer plus beau, plus fort, plus loin surtout. Tu aurais pu avoir peur. Parce que ça demande de la responsabilité, de l’implication, une espèce de signature silencieuse à un contrat qui n’est établi qu’à la force de vos lippes et de vos caresses. Mais rien ne te semble plus naturel à ce moment-là ; tu es déjà dans ces lieux habituellement, presque quotidiennement et tu as compris avec le temps qu’être avec quelqu’un ne te supprimait aucune liberté. Ta relation avec Jordan ne te bloque pas, elle ne te donne pas de murs infranchissables. Tu n’es pas un oiseau emprisonné ; t’es juste un oiseau aimé. Il t’a fallu du temps pour le comprendre mais le résultat est là ; prête à franchir un nouveau cap tout en douceur, sans incertitude ni crainte, à part peut-être celle que Jordan pourrait regretter un moment ou un autre. Mais c’est un adulte, il agit de ses propres faits ; tu n’as pas à te sentir soucieuse s’il te confirme par A+B que c’est ce qu’il veut. Depuis le début, il a été celui qui a toujours voulu avancer plus loin avec toi. T’apprends dans ses pas et tu le laisses t’entraîner parce que c’est plus simple de ce sens-là.

« Well… You just told me you want me forever and I want you to move in fully. These two things seem very compatible to me. » tu mords ta lippe, le regard brillant d’amusement. “Thank you, Einstein.” est-ce que toi, tu as conscience de ce qu’il se passe, Cadburn ? Est-ce que tu réalises que ce n’est pas rien ? Il faut croire que tu t’habitues assez bien dans cette situation. Il faut dire qu’il y a pire comme projet que d’habiter “officiellement” avec la personne qui te fait chavirer à tous les instants. « More official. » il rit et tu fronces des sourcils en plissant les yeux car y’a quoi de drôle dans ce que tu as ? « Je savais pas qu’il y avait différents niveaux d’officiel. » oh. Tu fais la moue avec ta bouche, adorable à souhait alors que tu réfléchis à ses mots, te sentant un peu stupide ; il doit forcément en avoir car c’est le ressenti que t’as. Un palier que vous franchissez à chaque fois. C’est si absurde que ça de voir différents niveaux ? « Depuis qu’on s’est proclamé partenaires et exclusifs… Je vois pas plus officiel que ça. Mais dis m’en plus… » il vient grignoter ta mâchoire et tu lèves légèrement la tête pour, un, lui donner plus de place à te savourer autant qu’il veut et deux, regarder le mur te permet de te concentrer un minimum même si ses doigts te donnent juste envie de ronronner et d’arrêter cette conversation pour qu’il fasse plus. Ce n’est pas encore le moment, focus girl. « I’m curious… » tu soupires légèrement, accompagnant les frissons de ta peau alors qu’une de tes mains retrouve le trajet de ses cheveux. “Toutes mes relations d’avant n’avaient rien d’officiel. Ce n’était que des histoires de fesses mélangées d’une dose modérée de sentiments mais rien de réel. Donc tout ce qu’on vit, pour moi, ce sont des niveaux différents.” ton coeur bat un peu plus fort, un petit rappel à l’ordre pour ne pas en dire trop ; mais pour une fois, c’est ton cerveau qui le fait taire, parce qu’il est conquis par la douceur des gestes de Jordan sur ta peau, malgré le fait que tu regardes toujours le mur, les paupières s’affaissant par moment car damn que c’est bon. “Je suis en terrain inconnu. Mais de ce que j’ai pu voir chez les autres, il y a différents paliers. Tu ne peux pas me faire croire le contraire alors que tu étais nerveux pour le premier rendez-vous et que t’as tourné autour du pot pour que je te confirme qu’on était… ensemble ensemble.” que tu dis avec un léger sourire, te rappelant encore qu’il t’avait presque arraché de la bouche la confirmation que non, tu n’allais pas voir ailleurs et que oui, tu attendais son retour avec impatience parce que son absence t’a confirmé ce que tu avais déjà soupçonné quelques mois avant ; il te manquait. Tu tiens à lui et le savoir aussi loin de toi a été une torture - mais aussi une bénédiction parce que tu as vu la valeur qu’il a à tes yeux. “Et que t’osais pas me demander de venir habiter chez toi… Parce que je suis effrayante, apparemment.” tu finis par baisser le menton pour regarder ton partenaire en penchant la tête, un léger sourire aux lippes. “Tu veux que je continue ?” car tu l’affiches joyeusement, là, et c’est entièrement de son fait, il n’avait qu’à pas se moquer de toi. “J’ai toujours habité dans des colocations. J’ai jamais aimé quelqu’un au point d’en arriver à ce stade-là.” Tu ne t’en étais jamais laissée l’occasion ; tes crushs duraient un temps, tu t’amusais avec eux pendant un moment puis ils disparaissent quand ce n’était pas toi. “Donc oui, Jordan Ash Fisher, y’a différents niveaux d’officiel. Les amis, la maison, les familles, les fêtes, les anniversaires, les voyages…” autant de choses que vous avez faites et autant d’autres qu’il vous reste à faire. Son anniversaire à célébrer. Noël. Le nouvel an. Maria. Tes sœurs. Autant de choses qui sont des niveaux supérieurs pour toi. Que tu regardes avec fierté en te disant que vous les franchissez sans forcer. Sans aucune préméditation. Parce que vous êtes dans votre Bulle et que votre relation se développe de la plus belle des façons. “Je veux connaître tout ça. J’en ai le droit moi aussi. Tu me donnes envie de les vivre. Avec toi. Grâce à toi.” que tu finis par murmurer avant d’aller frôler ses lippes des tiennes pour un baiser tout en douceur et chaste. Vraiment pas plus parce que sinon, tu sais que ça se finira avec plus de feu et beaucoup moins de vêtements.

“Thank you, Einstein.” Tu vas mordre sa joue en tant que petite réprimande. Tu aimes bien trop quand elle se joue de toi comme ça. Tu lui demanderas d’arrêter pour rien au monde. Ton tour de l’exposer avec tes petites remarques et ton souhait de plus de détails de son échelle de choses officielles. Elle réagit au fur et à mesure de tes phrases. Tu n’arrives pas à t’arrêter de choyer son corps et voilà qu’elle glisse ses doigts dans tes cheveux avant de répondre à toute ta curiosité. Tu la regardes dans les yeux, appréciant d’être dans cette posture avec elle. “Toutes mes relations d’avant n’avaient rien d’officiel. Ce n’était que des histoires de fesses mélangées d’une dose modérée de sentiments mais rien de réel. Donc tout ce qu’on vit, pour moi, ce sont des niveaux différents.” Alors déjà ça. Tu ne t’attendais réellement pas à ce qu’elle mentionne ses relations d’avant. Tu es agréablement surpris car c’est un sujet que tu n’as jamais osé questionner alors qu’en même temps tu voudrais en savoir plus à ce sujet. Tu ne sais pas ce qu’il en retournait, enfin, jusqu’à maintenant puisqu’elle se dévoile. Ta main toujours dans son dos mais ton visage qui la regarde, l’écoute, avec toute ton attention. “Je suis en terrain inconnu. Mais de ce que j’ai pu voir chez les autres, il y a différents paliers. Tu ne peux pas me faire croire le contraire alors que tu étais nerveux pour le premier rendez-vous et que t’as tourné autour du pot pour que je te confirme qu’on était… ensemble ensemble.” Tu hausses les sourcils. « On était rien d’officiel quand je t’ai invité au resto! » Tu te souviens que trop bien de cette nuit à l’hôtel après la soirée networking. Après Bird qui était revenu vers toi étant ivre au cimetière. Vous étiez si loin d’être quoi que ce soit d’officiel. Tu ne peux pas la laisser dire ça. “Et que t’osais pas me demander de venir habiter chez toi… Parce que je suis effrayante, apparemment.” Tu plisses les yeux à celle ci. “Tu veux que je continue ?” Tu plisses un peu plus les yeux qu’ils sont presque fermés. Elle a son air si fière de t’avoir bloqué. She did not. Car t’as de quoi répondre là. « Hmmm… Continue. » Car tu veux pas qu’elle s’arrête en si bon chemin. Tu veux plus d’informations sur ses relations passées tant qu’elle en donne. “J’ai toujours habité dans des colocations. J’ai jamais aimé quelqu’un au point d’en arriver à ce stade-là.” Tu la regardes toujours et tu lui donnes toujours toute ton attention mais tu vas déposer un doux baiser sur sa joue de manière spontanée avant de la regarder de nouveau. “Donc oui, Jordan Ash Fisher,” Ton sourire se fait bien plus grand de l’entendre t’appeler comme ça. T’as l’impression que c’est la première fois. Ca te plaît plutôt beaucoup. “ y’a différents niveaux d’officiel. Les amis, la maison, les familles, les fêtes, les anniversaires,” A ‘anniversaire’ tu roules les yeux. “ les voyages…” Avant de sourire de nouveau. Tu sens qu’elle va faire un big deal de ton anniversaire qui tu sais arrive sous peu.

“Je veux connaître tout ça. J’en ai le droit moi aussi. Tu me donnes envie de les vivre. Avec toi. Grâce à toi.” Là elle te coupe l’herbe sous le pied parce que c’est beaucoup trop beau ce qu’elle vient de dire. Tu n’as de toute façon pas le temps de répliquer quoi que ce soit car elle vient t’embrasser avec toute la tendresse du monde. Tu la serres un peu plus dans ton étreinte en répondant au baiser pendant un temps que tu pourrais faire durer bien plus. « I wanted to say something but you melt my heart and my brain with your beautiful words and I forgot everything. » Tu ponctues cette phrase d’un baiser supplémentaire sur ses lèvres. Il te faut quelques secondes supplémentaires pour retrouver le fil. « Ah I’ve got it. » Et tes yeux que tu replaces dans les siens. « Je suis en terrain inconnu aussi. » Tu te lèches doucement les lèvres comme pour te donner un peu plus de force et dire la suite. « I’ve never had a lover to introduce to my family. That bit is scary I mean… Well. I don’t know what I mean exactly. I don’t know full stop. This shit is… Brand new. » Tu n’avais pas de famille avant. « So yeah ok, you are correct. Very correct. There are different level… I’m discovering that with you. » Le bout de tes doigts délicat sur sa peau qui reprennent leurs caresses. Tu te mords le bout de la lèvre inférieure en la contemplant avant d’ajouter. « And I don’t like celebrating my birthday. Please don’t make a big deal out of it. »  Tu trouves que c’est le bon moment pour le lui dire. Does she even know when it is? Tu la sais pleine de ressources et tu sais aussi que tu ne lui as jamais dit car tu n’en parles juste jamais.

« Have you ever introduced anyone to your family? » Tu es reparti dans les interrogations même si t’as oublié le jeu de base, tu retombes dedans, c’est beau. « I understand you never had anyone official but well… I don’t know, I’m asking. Will this be new for you too? » T’es mignon à vouloir en savoir plus sur elle et en même temps voir si vous avez d’autres niveaux à franchir ensemble ou si t’es tout seul dans cette section là.

« On était rien d’officiel quand je t’ai invité au resto! » gniagniagnia, l’un n’empêche pas l’autre, t’en es persuadée. “But it was still a date. Or was it a non-official date ?” c’est à ce moment précis que tu lui as dit que tu la prenais, cette route vers cette aventure avec lui. C’est à ce moment-là que tu as commencé à prendre vraiment conscience que vous étiez une entité qui se formait. C’est à partir de ce moment-là aussi que vous ne vous êtes quasiment plus séparés. Vous agissiez déjà comme un couple depuis le début mais justement, les niveaux se sont débloqués au fur et à mesure, parfois dans la douceur, parfois dans la tension. Ca n’a pas été un long fleuve tranquille et ça ne le sera pas plus par la suite parce que tu es toi et que tu n’es pas un cadeau du ciel même si tu es adorable comme tout de le regarder comme tu le fais là. Par amour, t’es capable de devenir plus docile, mais c’est sûrement parce que ce sont les premières fois. Les premiers mois. La lune de miel où tout est beau, tout est parfait. Non, c’est faux, il y a déjà eu des tempêtes ici et là. Vous avez résisté. Vous avez tenu le coup. Vous êtes toujours là. Pourvu que ça dure. Tu tiens vraiment à célébrer la nouvelle année avec lui. « Hmmm… Continue. » alors tu le fais. Tu n’as jamais parlé de tout ça car tu n’en voyais pas l’intérêt. Tout paraît insignifiant comparé à ce que tu vis avec Jordan. Comparé à ce qu'il a vécu dans le passé. Le décès de son premier amour est quelque chose de tragique. Il n’y a pas de relations à évoquer de ton côté car tu n’en as jamais connu de réelles. Ce n’était que des écrans de fumée dans lesquels tu te fourvoyais. Tu ne te plaisais pas. T’en étais pas satisfaite. C’est différent. Pourtant, tu as essayé. On ne peut pas le nier. Mais tu ne te laissais jamais le temps de rester. De voir ce que ça aurait pu être. Tu t’es perdue avec Dan et tu avais eu la certitude que ce n’était donc pas fait pour toi. Ton style de vie te plaisait. Tu as vu Will et Malachi être en couple, se marier ; comme une preuve de soumission que ça a été. Tes parents sont pourtant ensemble depuis tellement d’années ; tu ambitionnes le même amour qu’ils partagent. Tu sais qu’ils s’adorent, qu’ils s’aiment profondément ; ils ont le genre d’affection qui donne envie. Tu ne les as pas vu tant que cela dans ton existence mais tu n’as pu que voir les bons côtés. Ils sont dans leur monde, leur univers ; et c’est exactement ce que tu vis avec Jordan. Ta mère t’a toujours affirmé que quand tu le trouveras, tu le sentiras, tu le sauras.

Les yeux dans ceux de ton musicien, tu le sens et tu le sais. They’re the one. Vos bouches liées, ça te le confirme à chaque fois ; les papillons volent dans ton ventre et t’as la sensation d’être à ta place. Tu lui fais confiance pour savoir te protéger, et tu te fais confiance à toi-même pour ne pas t’infliger de barrières inutiles, de peurs stupides. Tu ne te perdras pas. Jordan t’accepte comme tu es, les bons comme les mauvais. Exactement comme tu le fais avec lui. Tu ne l’aimerais pas différemment. « I wanted to say something but you melt my heart and my brain with your beautiful words and I forgot everything. » tu glousses même avec ses lippes sur les tiennes brièvement, ravie de pouvoir être assez douée pour lui couper le fil de sa trajectoire. « Je suis en terrain inconnu aussi. » tu penches la tête, l’air interrogatif placardé au visage. Tes yeux ne manquant pas sa langue qui passe sur ses lèvres. Yummy. Pas maintenant, Cadburn. « I’ve never had a lover to introduce to my family. That bit is scary I mean… Well. I don’t know what I mean exactly. I don’t know full stop. This shit is… Brand new. » “But…” « So yeah ok, you are correct. Very correct. There are different levels… I’m discovering that with you. » t’as l’impression de manquer des informations. Tu peux comprendre qu’avec Rosa, il y a des choses qu’il n’a pas pu faire. Si tes souvenirs sont exacts, et tes calculs corrects, il n’a pas profité d’elle aussi longtemps qu’il aurait pu et voulu. Ils n’ont pas eu le temps de franchir ces étapes, ceux-là même que vous êtes en train de gravir. Mais quand même, il y a forcément des choses qu’il connait mieux que toi… non ?

« And I don’t like celebrating my birthday. Please don’t make a big deal out of it. » là, t’es surprise. Tu ne t’y attendais pas, vu votre conversation. Ça arrive presque comme un cheveu sur la soupe. “Okay. But we will celebrate it neverless.” tu n’avais pas prévu un grand truc. Tu ne prévois jamais de grands trucs de toute façon - tu as grandi avec des Will et des Asher qui n’aiment pas forcément les big deal pour leurs anniversaires, mais un minimum d’attention que t’offres néanmoins à tes proches parce que tu les aimes et que tu veux célébrer leur présence du terre. C’est le jour où tu montres ta gratitude d’être sur la même timeline que toi, d’être dans ta vie à ce moment-là sur l’échelle de vie de la planète. “Don’t worry, I won’t throw a party. I’m terrible at planning anything anyway. It would be awful.” tu préfères te faire inviter que de recevoir - de toute façon, tu n’as jamais eu d’endroits où recevoir en premier lieu. Le grand drame d’être toujours les autres plus que chez soi. Tu embrasses légèrement son nez pour le rassurer ; ce que tu as prévu ne sera pas un big deal à ton sens, t’espères qu’il en sera de même pour Jordan. Si t’arrives à te décider sur quoi lui faire en premier lieu. Au pire, tu auras des idées pour l’an prochain. Tu vois déjà aussi loin, c’est beau.

« Have you ever introduced anyone to your family? » tu hoches la tête à la négation. « I understand you never had anyone official but well… I don’t know, I’m asking. Will this be new for you too? » ton pouce caresse sa joue alors que tu réfléchis un moment tout en secouant toujours la tête. “La seule relation à peu près sérieuse que j’aurai pu avoir était avec Dan. C’était un ami d’enfance donc ma famille le connaissait déjà.” tu souris légèrement en repensant à quelque chose. “Tu veux savoir un fun fact ? Mon premier baiser, c’était avec Will.” ça, c’est marrant, ça va le faire rire. C’est un détail idiot mais un détail néanmoins. Et vu les interrogations de Jordan, tu juges qu’il appréciera de le savoir. C’est adorable, il faut dire. “Mais sinon oui, c’est nouveau. Tout est nouveau. C’est déjà un miracle d’avoir été deux fois à Elimbah sans avoir croisé mes soeurs.” il faut dire que t’es celle qui y va le plus souvent. Aurora a une famille et Lila est souvent à l’autre bout du monde quand elle n’est pas coincée derrière ses écrans. Chacune a son mode de fonctionnement. “T’as jamais présenté Rosa à ta famille ?” tu te retiens d’ajouter “ta vraie famille” parce que tu sais que parfois, les liens du sang ne veulent rien dire. Ce qui te rappelle cette soirée à ABC le mois dernier. T’ignores s’il faut que tu l’évoques ou non. Tu te mords la lèvre avant de sourire faiblement. “Et comment ça s’est passé quand t’as rencontré la sienne ?” car si Jordan s’entend aussi bien avec Maria maintenant, t’es curieuse de savoir comment se sont passés les débuts. Est-ce qu’il a été accepté ou a-t-il été vu comme un danger pour sa fille ? Est-ce qu’elle l’a adopté de suite ou ça a mis du temps ? Est-ce que ça c’est fait naturellement, au milieu de la douleur et du chagrin, ou bien avant tous les drames ?

“But it was still a date. Or was it a non-official date ?”
« The non-official date is the one I asked you on the official date. »

Un peu plus et tu t’embrouillerais tout seul dans tes mots mais nan ça va, tu es encore clair et tu sais ce que tu veux dire même si les termes sont sensiblement pareilles. Tu connais votre historique et tu tiens le bon bout. Ça te fait même sourire cette phrase car… c’est compliqué mais c’est la vérité en même temps. She knows. Elle était si belle ce soir là avec ses décos dans les cheveux et son maquillage assorti à ta chemise sans que vous vous soyez concerté. Tu n’étais même pas sûr qu’elle vienne. Elle avait remballé le clapet d’une pauvre meuf qui l’avait ouvert quand tu avais demandé pour rire si Bird baisait le premier soir. It really was a non-official date. Yup.

“But…” Ouais c’est confus tout ce que tu racontes sur la famille et les présentations. Toi aussi tu te fourvoies mais toute l’attention qu’elle te donne et ces regards remplis d’amour et de questions en même temps t’insufflent comme plus de force pour expliquer autant que tu le peux. Et conclure qu’elle a raison surtout. Tu sais qu’elle va aimer cette partie là même si elle a l’air plus confuse et surprise au final. Ce qui te rend confus et surpris en retour. “Okay. But we will celebrate it neverless.” Le coup de l’anniversaire bien sûr qu’elle ne loupe pas une seconde pour souligner que tu ne vas pas passer à côté. Tu fronces le nez. T’es chou. “Don’t worry, I won’t throw a party. I’m terrible at planning anything anyway. It would be awful.” Tu hoches la tête, appréciant cette précision de sa part. T’as confiance en elle et tu es en même temps soulagé de lui avoir dire que c’est pas ton truc, au moins elle sait.

Elle n’a jamais présenté personne à sa famille non plus et ça te fait plaisir de voir que vous êtes au même point là dessus. Ça fait moins peur. “La seule relation à peu près sérieuse que j’aurai pu avoir était avec Dan. C’était un ami d’enfance donc ma famille le connaissait déjà.” Oh. Tu découvres des choses là et puis tu te souviens qu’il est le frère de Asher et qu’elle était très familière avec lui, fraternels du peu que tu as vu. Ca fait sens. “Tu veux savoir un fun fact ? Mon premier baiser, c’était avec Will.” Tu hausses très haut les sourcils, tu t’attendais pas à ça et puis tu ris légèrement. « This is the cutest thing. » Surtout qu’elle n’arrive pas à l’imaginer dans une situation sexuelle. Ça n’a pas dû être une grande réussite mais tu trouves ça adorable qu’ils aient ce souvenir que personne ne pourra remplacer car une fois que c’est fait, c’est fait. “Mais sinon oui, c’est nouveau. Tout est nouveau. C’est déjà un miracle d’avoir été deux fois à Elimbah sans avoir croisé mes soeurs.” Tu te mords la lèvre de l’entendre. T’avais pas imaginé que vous pouviez réellement tombé sur sa famille quand vous étiez là bas.

“T’as jamais présenté Rosa à ta famille ?” Tu fais non de la tête sans entrer dans les détails car il n’y a pas grand chose à dire sur ta famille biologique. “Et comment ça s’est passé quand t’as rencontré la sienne ?” Un sourire se forme aussitôt sur ton visage de te remémorer les rencontres avec sa famille. « J’ai rencontré Alejandra en premier. Une des soeurs de Rosa. C’était pas prévu. Aucune des rencontres étaient prévus mais comme je passais souvent la nuit chez eux le matin on avait des surprises. » Explique un peu mieux Jordan. « J’entrais dans la chambre de Rosa par sa fenêtre et well... on dormait le matin. » Souvenirs souvenirs, doux souvenirs. Tu as bien sûr pensé à Rosa quand tu es entré dans la chambre de Bird par la fenêtre y’a quelques temps de ça. « Maria me détestait au début. Elle m’a fait sortir de chez eux sans cérémonie plusieurs fois. » Ton regard se perd sur le cou et le menton de ton oiseau. Clairement perdu dans tes souvenirs. T’as un beau sourire sur les lèvres et puis tu le perds un peu. « Quand elle a compris que ça n’allait pas chez moi… » Tu épargnes les détails de cette information, toi même n’a pas envie de les dire à voix haute. « … elle m’a fait découvrir un truc qui s’appelle la porte d’entrée. » Le sourire qui revient sur ton visage. « Et à partir de là elle a commencé à m’accepter même si elle faisait genre que non. Toujours à me menacer de pas faire un gosse à sa fille. » Tu te marres en te souvenant de ça. « Et puis bon elle a bien vu que c'était du sérieux avec Rosa. Et qu'on avait pas non plus envie de faire un gosse. »  Tu soupires doucement ensuite… « Et puis quand Rosa a eu son accident et qu’elle ne se réveillait pas… Maria m’a proposé de m’installer dans sa maison… Y’avait une chambre libre hmm. Et j’ai pu reprendre mes études dans un environnement stable. » Cette partie qui te serre le coeur mais que tu veux souligner histoire que Bird puisse se faire une petite idée de ce qu’il se passait chez toi même si tu n’as pas envie d’en parler. Ça n’allait pas chez toi et c’est le point crucial. Tes yeux qui remontent à ceux de Bird. « J'ai vécu chez elle jusqu'à ce que j'emménage ici. » Ta main qui caresse le dos de Bird toujours. « Maria is my family. » Et tout les Mendez par extension mais c’est Maria qui est ton pilier. « And you’ve met her already hmmm. Not officially. » Ca te fait sourire de revenir là dessus. La boucle est bouclée.

« The non-official date is the one I asked you on the official date. » tu fais cette moue adorable de celle qui réfléchit et qui essaie de remonter dans ses souvenirs, aussi lointains que vagues à ce stade. Tout ce dont tu te rappelles, c’est que tu n’avais pas voulu labelliser tout ce bordel et que ce n’est qu’au restaurant mexicain que Jordan a osé avoir eu le cran nécessaire pour te demander si c’était un vrai date. Ou peut-être que tu confonds, que tu te mélanges les pinceaux et que tes souvenirs sont aussi flous que tes sentiments pendant cette période-là. Il faut dire que tout était si confus, entre l’envie de le repousser et celle de l’avoir, sans que tu ne comprennes pourquoi… Ou plutôt, tu avais très bien compris de quoi il en retournait mais tu avais préféré fermer les yeux dessus et jouer le déni, comme tu sais si bien le faire dans ces cas-là. C’était plus simple de l’embrasser et de faire comme si tu ne ressentais rien que de l’assumer pleinement - quelle connerie. Tu serais passée à côté de tout ce que vous êtes en train de vivre en ce moment si tu étais restée campée sur tes positions absurdes. Tu n’es pas certaine que Jordan aurait été aussi persistant et patient sur la longueur. Heureusement que tu as une capacité terriblement basse de résistance, surtout quand on réussit à te parler aussi joliment qu’il a pu le faire. Et te manier comme il est en train de le faire. Une vraie poupée que t’es entre ses doigts. Good lord, keep going. C’est la deuxième fois que tu le penses. Il n’a pas l’air de vouloir s’arrêter. C’est déjà un exploit qu’aucun vêtement n’est encore bougé. A défaut de vous mettre à nu physiquement, c’est vos âmes qui se déshabillent. Vous semblez savoir vous charmer l’un et l’autre pour ça. C’est joli à voir. « This is the cutest thing. » “I know.” que tu murmures en plissant le nez. “We were kinda together for a year when we were 14 but it didn’t work out.” obviously, ça se verrait autrement. Tu ne regrettes pas que Will fut ton premier baiser et ton premier copain. Parce que t’avais confiance en lui et surtout, ça vous a prouvé que votre affection va au-delà de celle que l’on attend dans une relation. Plus un frère qu’un partenaire de vie, clairement.

Contrairement à l’être entre tes jambes présentement. « J’ai rencontré Alejandra en premier. Une des soeurs de Rosa. C’était pas prévu. Aucune des rencontres étaient prévus mais comme je passais souvent la nuit chez eux le matin on avait des surprises. » tu glousses brièvement. La non planification, ça te rappelle clairement vous, oui. « J’entrais dans la chambre de Rosa par sa fenêtre et well... on dormait le matin. » tu serres tes lèvres entre elles en hochant lentement la tête. T’aurais bien aimé connaître un amour de jeunesse comme ça. Avec Aurora qui aurait lavé le cul du pauvre malheureux à coup de balai au petit matin. Mais t’habitais loin et, well, tu n’étais pas assez populaire ni jolie à l’école pour ça, il faut croire. « Maria me détestait au début. Elle m’a fait sortir de chez eux sans cérémonie plusieurs fois. » tu n’as aucun mal à visualiser la scène ; Maria n’est pas du genre à se laisser envahir facilement. Tu ne peux qu’imaginer que l’attitude d’un petit con d’adolescent comme Fisher n’a pas dû lui plaire aux premiers abords. Surtout s’il squattait la chambre de sa fille derrière son dos. « Quand elle a compris que ça n’allait pas chez moi… » voilà qui attise ta curiosité et ton regard de nouveau sur lui le démontre pleinement. « … elle m’a fait découvrir un truc qui s’appelle la porte d’entrée. » tu lâche un nouveau rire même si tu n’oublies pas l’information de base. « Et à partir de là elle a commencé à m’accepter même si elle faisait genre que non. Toujours à me menacer de pas faire un gosse à sa fille. » tu grimaces légèrement à l’idée tout en ayant toujours ce joli sourire amusé aux lippes. « Et puis bon elle a bien vu que c'était du sérieux avec Rosa. Et qu'on avait pas non plus envie de faire un gosse. » you betcha, surtout qu’ils devaient être aussi jeune l’un que l’autre, le contraire t’aurait surprise. « Et puis quand Rosa a eu son accident et qu’elle ne se réveillait pas… Maria m’a proposé de m’installer dans sa maison… Y’avait une chambre libre hmm. Et j’ai pu reprendre mes études dans un environnement stable. » tu plisses légèrement le front, te mordant la joue parce que certaines questions te démangent. Mais vu que Jordan se concentre principalement sur Maria, t’ignores si tu vas avoir le cran d’engager la deuxième conversation qu’il pourrait y avoir, pleinement sous-entendu dans son dialogue. « J'ai vécu chez elle jusqu'à ce que j'emménage ici. » “T’as emménagé quand ?” c’est idiot mais tu ne le sais pas. Savoir depuis quand Jordan habite chez lui n’est pas une information capitale mais c’est un joli détail malgré tout, d’autant que c’est son bébé, son chez lui. Là où il se sent libre, à l’aise, accueilli, bien. Tu ne connais ça qu’à Elimbah. « Maria is my family. » “Yeah, I kinda noticed.” et il te l’a déjà dit. Fait comprendre. Répété. Il suffit de les voir interargir ou de voir comment Jordan en parle pour voir à quel point sa famille d’adoption est plus importante que celle du sang. « And you’ve met her already hmmm. Not officially. » si un sourire s’aggrandit sur le visage de ton compagnon, le tien flétrit légèrement à ce joyeux souvenir (non). “Yeah, I have.” que tu dis avec une légère grimace. T’aurais aimé que ça se passe autrement que comment ça s’est passé. Même si ça n’a duré que quelques petites minutes, ça a suffit pour te sentir mal jugée et mal perçue. Tu n’as pas forcément digéré cette scène et ça se voit à ton air avant que tu secoues la tête. “J’aurai bien aimé connaître ce genre de relations aussi. Mais je me suis contentée de papillonner une fois sortie du lycée. Et-” nope, nope, nope, I’m not gonna do this. Tu secoues la tête en souriant faiblement tout en baissant ton visage car t’as pas envie de parler de cette période-là. Tu passes ton doigt derrière son oreille, tu mords ta lèvre, tes doigts ont aggripé l’ourlet du hoodie de Jordan entre vous alors que tu te tiens droite sur ses cuisses, ne te décidant pas à aborder ce sujet-là. Et cette soirée à ABC… Non, à la place, tu préfères faire un petit sourire, tout en regardant toujours en bas, amusée de la réflexion qui te vient en tête. “You’re not going to put a baby in me, are you ?” tu relèves tes paupières, les yeux brillants de malice alors que tu tripotes toujours autant son ourlet. Oui, voilà, ça, c’est mieux ; avec un peu de chance, Jordan va éclater de rire et vous allez reprendre votre joute verbale en un rien de temps. Tu ne te sens pas juste de lui poser des questions sur un sujet qu’il ne veut pas aborder alors que tu te freines pour exactement les mêmes raisons. Même si un jour, il faudra bien que tu le fasses. Ca fait partie de Jordan et t’es curieuse, avide de tout savoir.