Petit séjour à Elimbah. Tu es en avance dans ton boulot, chose qui n’est pas arrivé depuis la nuit des temps. Tu as eu visiblement l’oeil assez brillant pour que Birdie te propose d’aller à Elimbah avec elle, il fait beau, tu as promis dans un élan que tu ne toucheras pas ton téléphone de tout le séjour. Tu n’as pas pris ton ordinateur non plus avec toi. Tu as un piano, tu as un carnet un stylo, tu as la nature à perte de vue dans son jardin qui est l’immensité. Tu as le lac que vous allez visiter, tu as le beau regard bleuté de ta moitié, tu as ses douces lèvres et ses mains parfois obscènes. Tu as aussi ses tenues tous les jours plus belles, improbables mais très révélatrices que les autres. Tu as tout ce qu’il te faut et bien plus encore pour être inspiré. Tu as apporté la partition de ta mère avec toi car psychologiquement ça te fait du bien de l’avoir dans tes affaires. Comme si c’était un bout d’elle car ça l’est absolument en fait.

Vous avez pris Milady et Milord avec vous car y’a toute la place du monde dans le van de ta douce autant que dans sa maison de famille. On va pas se mentir, depuis ta frayeur où tu as faillit perdre Milady, tu es encore plus aux petits soins pour ta princesse. Tu l’as souvent dans tes bras, tout comme durant tout le trajet jusqu’au village. Elle te fait du bien cette gosse. Un vrai remède miracle contre ton anxiété - sauf quand elle file entre tes pattes pour prendre son indépendance oui.

A peine les sacs posés sur le canapé du salon, tu te diriges le plus naturellement du monde vers le piano que tu n’as pas vu depuis bien longtemps. Tu passes ta main dessus comme pour le caresser et puis te voilà déjà en train de t’asseoir devant spontanément. Tu soulèves le cache et glisse doucement tes doigts sur les touches. Tu entames un morceau au pif sans vraiment y penser, juste parce que y’a rien de mieux que retrouver un piano qui vous est cher à bien des niveaux. Ce cadeau que Birdie t’a fait un jour. Ce coup de folie que tu gardes précieusement dans ton coeur.


That's the way love goes (x)
@Birdie Cadburry

Ton safe heaven. Ta happy place. Qu’est-ce que t’es toujours heureuse quand tu dois aller à Elimbah. Enfin, tu dis ça comme si c’était une obligation. Alors que non, la seule obligation de ta vie est ton magasin. Ce petit bébé qui prend forme peu à peu. Tu te permets de sortir un peu la tête des travaux et de ce qu’il reste encore à faire pour rejoindre le village natal. Et vu que t’es de bonne humeur, t’as proposé à Jordan de venir avec toi. Bon, peut-être que sa petite moue quand tu lui as dit qu’un petit séjour à Elimbah se formait à l’horizon a aidé. Ça fait longtemps que ton partenaire n’est pas venu.e à Elimbah. Une petite déconnexion ne lui ferait pas de mal. Ça ne fait jamais de mal à personne. Une petite retraite spirituelle. Surtout que c’est l’été, ça va être parfait pour se dégourdir les pattes et reconnecter avec ses racines. T’adore Elimbah en été. Bon, t’aime Elimbah en toute saison, faut dire. Tu n’es pas objective pour un rond.

Milady est ravie de pouvoir gambader dans l’habitacle à sa guise mais tu fais gaffe qu’elle ne vienne pas foutre ses pattes trop près de ta portière, qui a la fenêtre ouverte, surtout que tu fumes en même temps. Heureusement que Jordan l’emprisonne souvent dans ses bras. Y’en a qui ont de la chance. Tu te promets de prendre soin de Milord quand vous arrivez à Elimbah. Tu le laisseras sûrement gambader ; faut que tu vois avec Jordan car vos bestioles aussi devraient pouvoir être libres. Il faut leur apprendre. Mais un lapin et un chat ne sont pas un chien. Et la petite frayeur de janvier que Milady vous a faite est encore très présente - et l’état de Jordan aussi, il faudra que tu lui en parles avec délicatesse.

A peine arrivés, Jordan fait déjà résonner les notes dans la pièce à vivre. Tu souris en le voyant faire, t’approchant de lui par derrière pour poser tes bras autour de son cou, ton menton arrivant presque à son crâne. Tu le laisses jouer, un baiser dans ses cheveux et les yeux se plissant légèrement. “J’ai l’impression que ça fait longtemps que t’es pas venu.e.” ça doit bien remonter à l’an dernier en vrai. “Par contre, y’a un truc qui va pas…” tu glisses tes mains contre ses flancs pour tirer son shirt par dessus la tête et le laisser s’échouer au sol. “Voilàààà, c’est mieux là.” que tu glousses, les bras de nouveau autour de son cou et les mains plaquées sur son tronc. “Mmh, so much better.” que tu humes avec plaisir le torse dénudé de ton partenaire.

Tu joues comme ça te vient et c’est un mélange de la chanson de Ashley Fisher et de variantes dont tu as été inspiré ici et là. Tu as les yeux fermés et on va pas dire que tu fais l’amour à ton piano mais presque en fait. Tu reprends possession de cet instrument que tu aimes plus que bien des choses, mais pas plus que ton oiseau. Oiseau qui est aussi un koala. Y’a ses bras qui s’enroulent autour de tes épaules. Avoir Birdie collé à toi sur ton dos pendant que tu joues du piano c’est carrément très proche du paradis. Ca égalerait presque le sexe dans ton coeur tellement tu es satisfait à ce moment précis. Trop de choses que tu aimes avec lesquels tu es en communion en même temps. “J’ai l’impression que ça fait longtemps que t’es pas venu.e.” Tu hoches la tête. T’as la même impression toi aussi. Tu ne t’arrêtes pas de jouer pour autant enfin… “Par contre, y’a un truc qui va pas…” Jusqu’à ce qu’elle te déshabille. Fine by me. Mais t’es le petit malin - et addict - de service, tu ôtes un bras puis l’autre, sans interrompre ton jeu sur les touches. “Voilàààà, c’est mieux là.” T’as un sourire très amusé car elle est toute heureuse de te voir torse nu et ça te rempli le coeur d’une très grande joie. Elle aime ton corps et elle le fait pour vous deux. Ca ricoche sur toi, c’est ça surtout. Ca fait du bien.

“Mmh, so much better.” Tu vas poser une main sur son avant bras alors que l’autre joue toujours. Y’a un sourire très amusé sur ton visage. « You’re such an addict. » Tu es en réalité extrêmement flatté. « On dirait que tu t’es retenu tout le trajet de me désaper et que tu peux enfin respirer maintenant. » Car c’est sûrement la réalité Jordan. « I’m very flattered. » Que tu ajoutes d’une voix bien plus sérieuse car ça te touche au plus profond de toi. Tu t’es même arrêté de jouer pour te tourner mieux vers elle et l’enlacer de tout ton tronc dénudé. Comme par hasard ton visage tombe pile dans sa poitrine oh comme c’est dommage. « Hmmmm… »

Jordan te complique la vie à garder une main sur son piano mais ça te fait sourire ; tu sais à quel point ce piano est aimé. Tu as eu un tel coup de folie ce jour-là. Une promesse que vous reviendrez chez toi régulièrement pour qu’iel puisse s’exercer dessus. Alors que votre relation venait à peine de commencer pour de vrai. Il n’y avait pas de futur encore envisageable, tout était assez incertain mais quand tu aimes, tu deviens encore plus impulsive. Et ça a réussi puisque presque deux ans après, ton partenaire est toujours là pour venir en profiter. Quel coup de jackpot incroyable. Barry est très heureux de savoir que ce piano est bichonné comme il faut. T’as fini de le décorer il y a longtemps, il est en full Cadburry mode, et il est beau. En plus de faire un joli son. La musique que Jordan y joue, tu la connais par coeur. Tellement bien que tu pourrais en humer chaque note. Il faut dire que ton amoureux la joue dès qu’iel le peut. Comme là. C’est le morceau par défaut. Ce n’est pas étonnant. C’est écrit par l’originale Ashley Fisher. C’est joli, en plus - et heureusement, d’ailleurs. Si ça avait été moche, quel enfer ça aurait été.

Y’a un autre truc pas moche qu’Ashley Fisher a créé et il est sous tes mains. Ce torse, ce corps, cette peau, mmh, ça c’est encore plus beau que tous les accords du monde - t’es juste frustrée de ne pas pouvoir en produire aussi, hein. Mais ton partenaire te fait fondre, t’y peux rien. « You’re such an addict. » t’as un ricanement. “Say who ?” juste pour que ton amoureux réalise que c’est lui qui dit ça et qu’iel n’est pas le mieux placé pour ça. T’assume totalement, de toute façon. « On dirait que tu t’es retenu tout le trajet de me désaper et que tu peux enfin respirer maintenant. » tu souris au-dessus de sa tête. « I’m very flattered. » “Ca serait moi, tu seras à poil tout le temps.” voilà. Tu as un large sourire alors que Jordan se tourne vers toi pour te presser contre lui. « Hmmmm… » “Et après, on dit que je suis l’addict ?” car t’as bien remarqué où son visage atterrit, hein. “I have a heart, I swear I do. But just not, baby, when it comes to you. I get so hungry when you say you love me.” vieille chanson (snif) mais qui fonctionne tellement bien. Tu l’as jamais autant comprise que là, en vrai. T’as envie de le manger tout rond tellement que tu l’aime. Et ce tronc, for godsake… “You give me dirty thoughts.” comme aller lécher chaque parcelle de sa peau ? Un exemple parmi tant d’autres. Tes doigts se promènent dans ses cheveux alors que tu le presses contre toi. “Et tu connais les règles, ici.” moins de fringues, moins de technologie, plus de connexion, plus de lâcher prise. Ta maison, tes règles huhu. “J’étais en train de penser aussi qu’on pourrait commencer à laisser Milady se balader… Et même Milord. Avec une laisse, tu sais ? Histoire de leur faire profiter de l’extérieur.” à vrai dire, t’as aucune idée comment faire. T’aimerai que Milady puisse profiter de gambader dans les environs sans risque. Tu sais qu’il y a des chats qui trainent un peu partout mais on parle de ta fille à toi, là. Et tu préfères qu’elle se balade avec vous plutôt que toute seule dans un premier temps. Ça serait bénéfique pour tout le monde. Est ce que tu profites que Jordan soit contre ta poitrine pour lui parler de ça ? Tout à fait.

“Say who ?” « Me. » T’es tout fier alors tu le soulignes oui oui. “Ca serait moi, tu seras à poil tout le temps.” Ton sourire est si large. Quand elle dit des choses comme ça, ça te touche loin dans tes tréfonds. Elle ne ment pas, c’est bien ça le mot clé. Elle pense ça de tout son être et ça te fait tellement de bien qu’elle t’aime tel que tu es. C’est parce que tu es très bien Jordan, y’a que toi qui ne te voit pas de cette façon là. La vie est compliquée, oui je sais.

“Et après, on dit que je suis l’addict ?” Ton visage bien fourré dans sa poitrine, tu souris sans qu’elle puisse le voir. “I have a heart, I swear I do. But just not, baby, when it comes to you. I get so hungry when you say you love me.” Tu relèves la tête vers elle parce que tu aimes toujours ENORMEMENT quand elle chante Birdie. Tu fais mine de la manger alors que tu prends un sein entre tes dents - par dessus ses habits oui. Puis tu re-niches ton visage dans ses seins car damn, c’est si parfait cet endroit. “You give me dirty thoughts.” Tu sors ton visage de tes babies pour la regarder. « When I'm with you all I get is wild thoughts. » Ton tour de chanter. La vie est une comédie musicale oui oui. Ta vie l’est totalement. Tu apprécies de la sentir te décoiffer totalement. Ses mains dans tes cheveux, elle peut les laisser là autant qu’elle veut, tu es le plus heureux du monde. “Et tu connais les règles, ici.” « I’ll stay naked for you my queen. » Naked ou half naked ouais. L’un ou l’autre. Tu tiendras ta promesse. Tu sais qu’il n’y a que vous, sauf si y’a une surprise de Lila ou Aurora mais t’y crois pas trop. Tu n’y penses même pas en réalité. Tu as dit ces mots en allant embrasser son corps où tes lèvres arrivent.

“J’étais en train de penser aussi qu’on pourrait commencer à laisser Milady se balader… Et même Milord. Avec une laisse, tu sais ? Histoire de leur faire profiter de l’extérieur.” Oh. Tu redresses ton visage et ton corps pour regarder Birdie un peu mieux dans les yeux. « We can try yeah… » La réalité c’est que tant qu’elle sait et que c’est pas une erreur, tu n’es pas contre. « D’you think she’ll remember her way ? » Tu te grattes l’arête du nez. « I guess we’ll never know if we never try. » Faut juste se lancer parfois et cette fois ci en est une.

« Me. »
“I plead guilty with no shame.”

Tu n’es pas pudique contrairement à ton partenaire. Tu penses que les enveloppes corporelles sont faites pour être embrassées et chéries comme il le faut. C’est elles qui nourrissent, guérissent, tiennent en vie ; il faut en prendre soin et l’accepter. Mais ça a été une acception pour toi aussi donc tu peux comprendre que d’autres n’en sont pas encore sur ce trajet. Comme Jordan. Alors si tu peux lui insuffler un peu de confiance en lui-même, tu le feras tous les jours s’il faut. Tu n’es jamais la dernière pour ça. Le regard que tu lui portes est tendre et amoureux, avec une lueur pétillante quand tes phalanges touchent sa belle peau tatouée, de ce torse dénudé de surplus. Ton amoureux ne paie pas de mine comme ça mais t’es bien placée pour savoir qu’il y a de la force dans ses muscles, héhé. Placée genre dans ses bras quand iel te porte, il va sans dire.

« When I'm with you all I get is wild thoughts. » tu ne connais pas la chanson mais les paroles vont finir par t’émoustiller s’iel continue comme ça. Please, continue. T’es jamais celle qui va l’arrêter à t’allumer, nope. Surtout qu’iel te mord en même temps, sérieusement… « I’ll stay naked for you my queen. » tu souris largement en mordant ta lèvre. “That what I like to hear.” si Jordan te traite comme une reine (ce qu’iel fait déjà, on va pas se mentir), tu vas jouer le rôle à la perfection.

Cependant, tu inclus une part un peu plus sérieuse tout d’un coup. Quelque chose qui concerne vos enfants donc c’est clairement du parenting que vous êtes en train de faire. C’est trop mignon. « We can try yeah… » ses jolis yeux bleus sur toi, tu n’es pas rassurée pour autant mais tu préférerai quand même les introduire au monde avec eux que prendre le risque que la fuite de Milady se reproduise. Et Milord a peut être échappé à la vigilance de ses anciens propriétaires aussi donc, mieux vaut prévenir que guérir ? « D’you think she’ll remember her way ? » tu hausses les épaules car t’en sais rien. « I guess we’ll never know if we never try. » “Je préfère sortir avec eux et leur apprendre le trajet à la maison que de prendre le risque à ce qu’ils fuient… Surtout Milady. Il suffit d’une porte mal fermée ou une fenêtre entrouverte… C’est un vrai terrain de chasse, elle pourrait s’éclater.” tu caresses les cheveux de Jordan. “Mais faut tester, ouais…” avant d’embrasser le sommet de son crâne. “Si ça te stresse un peu, tu peux me mettre nue…” tu mords ta lèvre pour camoufler à peine ton sourire. Tu n’es pas non plus très rassurée mais il faut ce qu’il faut. Pour la sécurité de vos boules de poil et la paix de vos esprits.

“I plead guilty with no shame.” Tu l’aimes tellement quand elle fait son petit show comme ça. Tu es doué pour suivre son mouvement aussi, il faut l’avouer. Vous êtes une belle équipe de petits malins.

“That what I like to hear.” Tu sais quoi dire, tu la connais plus que bien ta queen comme tu le dis souvent. L’air de son visage est un plaisir pour tes yeux. T’avais déjà envie de la manger mais ça s’accentue encore plus. Tes mains qui serrent ses fesses alors que ton visage est prêt à retourner dans sa poitrine mais…

… le sujet change drastiquement. Tu ne fais plus le petit fou car tu te souviens que trop bien des angoisses que tu as ressenti quand Milady s’est enfuit en tout début d’année. “Je préfère sortir avec eux et leur apprendre le trajet à la maison que de prendre le risque à ce qu’ils fuient…” Ah oui tu n’avais pas vu ça comme ça. Si elle a une laisse, vous pourrez lui montrer le chemin et maline comme elle est, elle se souviendra et tout ira bien. “ Surtout Milady. Il suffit d’une porte mal fermée ou une fenêtre entrouverte… C’est un vrai terrain de chasse, elle pourrait s’éclater.” Tu confirmes avec un hochement de tête car ça fait sens tout ça et tu aimes beaucoup. Tu n’avais pas pensé. Le fait que Birdie passe et repasse ses doigts dans tes cheveux en même temps qu’elle dit tout ça t’aide à te détendre. “Mais faut tester, ouais…” « Faut tester ouais… » Tu répètes alors que tu sens ses lèvres sur le dessus de ta tête. C’est pas souvent que c’est dans cet ordre là car tout le monde sait que tu le lui fais au moins trente cinq fois par jours en moyenne.

Ton visage retourne trouver refuge contre la poitrine de ta douce. “Si ça te stresse un peu, tu peux me mettre nue…” Tu ressors ton visage de ses seins pour voir ses yeux. Tu as un petit sourire amusé. « C’est une offre ponctuelle ou indéterminée ? » Tu te mords la lèvre alors que tu as déjà tes mains qui sont en train de remonter sous sa robe, caressant ses cuisses. Tu comptes lui ôter son vêtement oui oui et tu n’auras même pas besoin de te mettre debout car tu es grand comme ça. Et puis elle va t’aider si tu galères non ? Même si tu apprécies fort qu’elle ait précisé tu pourras la déshabiller. « Je suis stressé. » Que tu ajoutes au cas où c'était pas clair.

« Faut tester ouais… » ça va être un grand test car tu n’es jamais en paix avec l’idée de laisser ton animal gambader dans la nature. Mais à Elimbah, c’est plus facile car il y a moins de risques de vol ou d’accident en tout genre. Mais tu n’as pas envie que ta fille se perde - même si elle a assez de flair pour retrouver son chemin vers la maison. T’as envie de le croire. Elle pourrait tellement être heureuse à se balader partout ; tu le vois là alors qu’elle est sur un meuble dans la cuisine, la frimousse tournée vers la fenêtre. “Elle rêve d’aller dehors, je peux décemment pas la laisser enfermer.” c’est un animal avec du caractère, de l’instinct, qui a besoin de courir, de chasser, de voir. Et puis, toi-même tu as horreur d’être enfermée alors tu seras la dernière à faire subir ça à autrui. Mais à ton animal que tu chéris très fort. Tu veux qu’elle se sente bien dans sa belle fourrure. Tu devrais la présenter au voisinage aussi, avec Milord. “Il faudrait qu’on leur achète des colliers avec une clochette.” que t’ajoute en souriant. Ca serait encore mieux. “On peut mettre nos numéros dessus.” car vous avez trouvé Milord devant chez vous mal au point sans contact. Sans savoir s’il appartenait à quelque part ou quoi. Tu ne veux pas que ça se produise de nouveau.

Tu parles alors que Jordan a son visage contre son buste. Jusqu’à ce que tu lui proposes de te déshabiller si la tension est trop intense pour lui - avec un sourire de coin parce que c’est la meilleure proposition que t’ai pu faire cette année so far. « C’est une offre ponctuelle ou indéterminée ? » son air est plus clair, t’apprécie le changement. Ton amoureux est beau quand iel sourit. Quand y’a cet air espiègle sur ses traits. The fairest of them all. « Je suis stressé. » ses mains glissent sur ta peau et tu mords ta lèvre. “How much ?” tes mains restent docilement à caresser ses mèches. “Ca peut être indéterminée si ça fonctionne bien comme thérapie.” et t’as l’intime conviction que ça va bien fonctionner comme technique.

Un bruit dans la cuisine attire ton attention. Tu tournes la tête pour voir Milady racler ses pattes et griffes sur la vitre. “Elle a vu quelque chose.” tu t’en amuses avant d’aller embrasser ses lèvres doucement.

“Elle rêve d’aller dehors, je peux décemment pas la laisser enfermer.” Tu confirmes d’un hochement de la tête. Ca ne serait pas correct pour Milady même si vous feriez ça pour son bien. Si vous l’avez en laisse au début ça devrait aller non ? “Il faudrait qu’on leur achète des colliers avec une clochette.” Ton regard était parti un peu dans le vide et il revient sur les yeux de Birdie quand elle reprend la parole. Elle doit voir que tu es en train de cogiter pour ajouter ces détails là. Ces idées. Tu confirmes d’un signe de tête une fois de plus. “On peut mettre nos numéros dessus.” Elle a des bonnes idées Birdie. Tu fais oui une nouvelle fois de ton visage. « Oui… On peut essayer tout ça. Faudra acheter la laisse. » Car c’est bien la première étape de tout ça à ton avis. Lui montrer le chemin en étant quand même un minimum en contrôle.

Heureusement le sujet dérive sur quelque chose de bien plus agréable. Tes mains sont sur ses cuisses, sous sa robe. Ton visage relevé vers elle. “How much ?” « A lot. » Tes mains qui continuent de remonter alors que tu profites des sensations que tu ressens de ses mains sur toi. “Ca peut être indéterminée si ça fonctionne bien comme thérapie.” Tu fais oui de la tête de manière assez vive. « I can feel it working already. » Tes mains sont à présent sur ses fesses, montant vers le bas de son dos, entrainant la robe avec. Le but est de la déshabiller. Un point que tu ne risques pas d’oublier au passage.

“Elle a vu quelque chose.” Ses lèvres arrivent bien vite sur les tiennes. Tu aurais été outré si elle avait continué à porter son attention sur Milady dans l’autre pièce alors que tu as bientôt terminé d’ôter sa robe. Tu auras pris ton temps. Et puis d’un coup tu ressens une petite pointe de culpabilité. « You wanna go check on her ? » Tu demandes sérieusement alors que tu fais passer sa robe par dessus sa tête. Tu ne veux pas ignorer ta baby girl (Milady) alors que tu as faillit la perdre par ta faute il y a quelques mois de ça. Tu t’en voudras toute ta vie même si ça s’est bien terminé.

Un peu plus tard tu seras dans le canapé du salon, avec tes lunettes sur le nez, en train de lire un livre. Tu as dit que tu ne toucherais pas ton téléphone de tout le séjour et tu comptes bien tenir parole. T’as acheté y’a pas longtemps l’autobiographie de Jennette McCurdy qui s’appelle ’I’m glad my mum died’. Tu le commences tout juste et t’es plutôt déjà bien fasciné. Les chances que tu le finisses pendant ce séjour sont grandes. Ca fait longtemps que tu n’as pas lu un livre et faut vraiment que tu sois coupé de toutes les technologies pour prendre le temps de le faire. C’est dommage.

« Oui… On peut essayer tout ça. Faudra acheter la laisse. » contente de voir que ton partenaire approuve, tu hoches la tête avec le sourire. Tu as de bonnes idées et ça fait plaisir de les entendre être validées. D’autant que c’est un travail à deux concernant vos animaux. A vos âges, d’autres s’occupent plus de leurs enfants venant d’un utérus humain que d’animaux sur pattes. Ça te fait sourire aussi, ça. Ravie d’avoir celui qui correspond à ton mode de vie, au même état d’esprit. En tout cas sur ce plan-là.

Vous seriez des parents géniaux mais Jordan serait tellement stressé.e, t’en es persuadée. Il suffit de voir son regard quand tu lui parles de sortir Milady. De son expression quand iel a cru l’avoir perdu à tout jamais. Et puis, lui-même te le dit qu’iel est nerveux. Surtout en passant ses grandes mais sur ta peau, relevant ta robe peu à peu. « A lot. » ton sourire espiègle de chipie s’agrandit. « I can feel it working already. » “Voyez-vous ça.” le trajet de ses phalanges est ponctué de petits frissons agréables au fur et à mesure qu’iel les entraîne de plus en plus haut sur ton corps qui se dévoile sans que ça ne te pose un souci. Tu es chez toi, t’es encore moins prude qu’à l’accoutumée. Evidemment. Comme si tu l’avais déjà été - oui, devant Madame Vipère que t’as hâte de recroiser pour lui montrer que t’es mariée pour la deuxième fois et que tu veux pas d’enfants, oui oui.

Autre que ceux que vous avez en ce moment. « You wanna go check on her ? » Le voilà qui finit de t’enlever ta robe et t’as juste à tendre les bras pour l’aider. T’es en culottes, t’as même pas de chaussures - pourquoi faire ? - alors que tu secoues la tête en passant tes bras autour de son cou. “Elle fait juste sa commère, ça va aller.” que tu dis en te penchant vers lui pour caresser vos nez ensemble. “But if you wanna check on, and in, me, you’re more welcome to.” que t’ajoute avec le sourire de coin.

Mais le mood est carrément tué quand t’entends un bruit sourd qui vient de la cuisine. “Milady! Qu’est-ce que tu fous, nom d’un pissenlit enragé ?!” ce qui te force à te détacher de ton partenaire pour aller voir que dans sa chasse contre la vitre, Milady a renversé une poêle par terre qui avait été laissée à côté de l’évier à sécher. Alors voilà que tu commences à t’occuper d’elle, jouer avec elle, lui faire des câlins et lui promettre dans le creux de l’oreille qu’elle va pouvoir sortir quand vous aurez acheté de quoi pour.

Puis tu piques un tee shirt à Jordan, tu mets un short et tu prends un de tes kimonos avant de redescendre. “Je suis à côté, je reviens!” ça fait longtemps que tu n’as pas vu la soeur de Malachi, ni même ton ami. T’espère qu’il est là et le destin est doux avec toi car oui, le brun aux boucles est là. Sa soeur et ses gosses aussi. Vous discutez pendant une bonne demi-heure avant que tu ne files de nouveau pour aller voir le petit potager commun des quelques maisons environnantes que vous êtes. Tes yeux s’illuminent en voyant qu’y a des fraises - évidemment, c’est l’emblême d’Elimbah, les fraises. T’espère que Jordan ne se fâchera pas car t’utilises son tee shirt en guise de panier. Il y a aussi des baies et des framboises - bless les voisins qui jardinent, ça te donne encore plus envie de le faire toi-même aussi. Tu les goûtes pour sentir si c’est bon (ok, tu fais plus que goûter, t’en manges autant que t’en cueilles).

Quand tu reviens, tu vas déposer les fruits dans un saladier, complètement mélangés. “I’m baaack!” tu descends la petite marche entre la cuisine et le salon pour voir Jordan sur le canapé avec ses lunettes sur le nez. T’as les pieds sales d’avoir marché la voûte nue, t’as les mains rouges et le shirt porte les traces de jus qui a coulé. Mais ça ne t’empêche pas d’être ravie devant le regard de ton amoureux. “J’ai cueilli des fruits!” t’es toute fière. “Y’a pas à dire, je veux la même chose à la maison. Faut vraiment que j’y mette plus du mien. J’irai demander conseils à mes voisins. Ils sont visiblement doués pour le jardinage.” tu enlèves ton short et ton kimono car ils sont de trop ; tu les abandonnes par terre avant de t’avancer vers le canapé et t’affaler dessus, la tête sur l’épaule de ton mari. “Tu fais quoi ? Enfin, tu lis quoi ?”

“Voyez-vous ça.” Vous avez le même sourire au visage. Vous êtes les mêmes par moments. Vous ne pouvez pas rester sérieux trop longtemps non. Ca dérive toujours de la plus belle des manières. Encore mieux là vu que tu es en train de la déshabiller. “Elle fait juste sa commère, ça va aller.” Même si y’a Milady qui te cockblock. “But if you wanna check on, and in, me, you’re more welcome to.” Ou pas, car ton oiseau reste posé sur toi. Tes mains qui profitent bien de ses fesses alors que tu es sur le point d’aller embrasser ses lèvres mais… Milady le retour ! “Milady! Qu’est-ce que tu fous, nom d’un pissenlit enragé ?!” Elle va voir et si elle n’avait pas été, tu l’aurais fait toi. Tu ne veux pas que ton baby se soit fait mal et que tu sois resté planter là dans sur la banquette du piano. Tu les entends et tu as bien senti que le moment était passé. Tu vas prendre vos sacs pour les monter à l’étage car vous venez à peine de débarquer, il ne faut pas l’oublier.

“I’m baaack!” Ta tête qui se redresse en l’entendant mais elle n’a pas l’air de venir dans ton coin. « Je suis dans le salon. » Que tu dis un peu plus fort avant de te replonger dans ton livre car tu ne sais pas si elle compte venir à ta rencontre. “J’ai cueilli des fruits!” Si, elle est là. Tu redresses la tête et capte l’état de ton t-shirt. “Y’a pas à dire, je veux la même chose à la maison. Faut vraiment que j’y mette plus du mien. J’irai demander conseils à mes voisins. Ils sont visiblement doués pour le jardinage.” Tu aimes plutôt beaucoup ce t-shirt et tu vois bien les tâches. “Tu fais quoi ? Enfin, tu lis quoi ?” Tu cornes le haut de la page pour pouvoir le fermer sans perdre où tu en es. Et tu n’as pas de marque page non. Tu lui montres le titre sur la couverture. « I’m glad my mum died. » Tu fronces le nez car t’aimes pas dire ça. « Not me. Obviously. » Tu es adorable comme tout de préciser ça alors qu’il est évident que tu ne parlais pas de toi. Quand même, ça a un goût de pas correct de dire ces mots ci sans son contexte. Tu n’es pas du tout glad que ta propre mère soit morte. Surtout que c’est de ta faute, mais on va pas revenir là dessus. « Si les tâches partent pas on pourra acheter un tie dye kit dans les tons roses. T’as déjà fait ça ? » T’es sûr que oui mais toi non, alors que tu adores les t-shirt tie dye, y’en a plein qui seraient encore mieux avec un level up de la sorte.

« Je suis dans le salon. » tu l’aurais cherché et pisté autant qu’il aurait fallu pour le retrouver ton prince charmant à toi. T’aurais retourné la maison et la ville entière pour aller à sa recherche si c’était nécessaire. Bon, bref, on a compris, tu l’aurais trouvé quoiqu’il arrive. Mais iel est adorable à le préciser quand même. T’es toute excitée, comme si tu venais de faire la plus aventure de la journée et c’est plutôt le cas. Tu t’es découverte une passion pour les fleurs et les plantes en général depuis que t’habite chez Jordan - et c’est sûrement là une preuve que tu te sens plus chez toi que dans les autres habitations où tu as été, où tu étais plus colocataire qu’autre chose. Certes, ce n’est pas toi qui paie les charges de la maison actuelles mais tu compenses ailleurs. Et ce jardin était bien trop triste à tes yeux pour le laisser comme ça. Alors trouver des fruits qui ont vu le jour grâce à la main verte de tes voisins, ça te réjouit beaucoup.

« I’m glad my mum died. » ça, par contre, ça te réjouit un peu moi. “Hein ?” avant que tes prunelles tombent sur la couverture que Jordan te montre. « Not me. Obviously. » “AH!” t’étais à deux doigts d’appeler toi-même son psy. “Faut pas me dire des choses comme ça comme ça, mon flocon d’avoine.” parce que Jordan est tout sauf ravi.e que sa maman soit décédée, évidemment. “Et c’est bien ? Ca parle de quoi ?” t’espère que c’est pas trop morbide non plus. Avec un titre pareil, on sait jamais. Ou alors ça peut avoir l’effet inverse. Qui sait. Si ça peut apporter un peu de paix à Jordan, c’est bon à prendre. « Si les tâches partent pas on pourra acheter un tie dye kit dans les tons roses. T’as déjà fait ça ? » tu tournes la tête vers ton amoureux qui a la sienne vers ton - son - shirt. Tu baisses les yeux aussi et tu tires sur le vêtement avec une moue pas franchement désolée mais qui essaie de l’être un peu. “Oops. J’avais pas de sac.” t’es mignonne à te justifier. “C’est plutôt du rouge ou du violet qu’il faudrait.” rose risque d’être trop léger avec de la framboise et de la fraise. “Ouais, j’ai déjà fait.” évidemment. “Mais ça va partir, j’en suis sûre.” nan, t’en sais rien car c’est jamais toi qui t’occupe de la machine. Y’a une femme de ménage qui vient pour ça, non ? Princesse, va.

“Hein ?” Tu rectifies bien vite le tire pour pas qu’elle reste sous le choc. “AH! Faut pas me dire des choses comme ça comme ça, mon flocon d’avoine.” Tu souris à ses mots. Tu aimes toujours beaucoup trop quand elle te donne des noms aussi aléatoires que celui là. Tu aimes particulièrement quand elle te considère comme une fleure. Tu l’expliques pas. Toi qui n’aimes pas offrir de fleurs en plus. Tu les aimes dans leur milieu naturel. C’est ça. “Et c’est bien ? Ca parle de quoi ?” « It’s the biography of that girl who was a child actress because of her mother. Crazy stuff. Really interesting. » Car tu te retrouves dans certaines des choses qu’elle mentionne. Il est certain que tu vas dévorer ce livre vu comme ça commence et tu es totalement happé.

“Oops. J’avais pas de sac.” Sa moue est tellement adorable et t’as tellement déjà trouvé une solution que tu ne lui en veux même pas. “C’est plutôt du rouge ou du violet qu’il faudrait.” Tu confirmes d’un hochement de tête. « On prendra ça. » “Ouais, j’ai déjà fait.” C’était sûr. Elle devait faire ça quand elle était petite déjà, tu en es certain. “Mais ça va partir, j’en suis sûre.” Aussi sûr qu’elle qui clame que les tâches vont partir. « What should we bet ? » Y’a un sourire amusé sur ton visage alors que tu glisses doucement vers la trajectoire du pari et donc du gage qui en retourne. Tu te mords la lèvre alors que tu as une idée déjà toute prête dans ta tête. « Si ça ressort tâché, je t’enferme dans mon studio pour qu’on continue ton EP. » Car vous en parlez de temps à autre, vous avez même déjà une chanson sous le coude, mais ça n’avance pas plus alors que tu veux sincèrement faire un EP avec elle. Finaliser quelque chose et pas avoir juste des chansons qui sont toutes seules par ci par là. Nope. Tu es inspiré par elle et tu veux mettre ça sur Spotify et partager au monde entier la douce voix de ton oiseau sur des mélodies que tu as composées et mixées. « What d’you want if you win ? »

« It’s the biography of that girl who was a child actress because of her mother. Crazy stuff. Really interesting. » Tu te marres. “Crazy stuff. Really interesting.” que t’imites avec la voix tout en exagérant totalement le timbre. “Ca te résume bien.” Jordan est intense parfois, après tout. Surtout quand ça concerne les parents. Tu ne sais toujours pas trop ce qu’iel a vécu quand iel était jeune mais tu te doutes que ces trucs-là doivent sonner en lui. Tu ne l’interroges pas plus car tu n’as pas envie d’alourdir la vibe avec des propos mal placés.

« On prendra ça. » Vous pouvez même faire des mélanges, non ? Ca, ça te résumerait bien toi. T’es un peu contente de voir que ton amoureux ne soit pas énervé.e ni même contrarié.e que tu l’ai sali. Si ça avait été un de ses tee-shirts préférés, tu aurais sûrement eu le droit à la moue qui va avec. Jordan est doué.e pour faire comprendre les choses sans le dire. Au pire, t’as de quoi pour rendre son shirt encore plus beau qu’avant - et vu que c’est de toi, ton partenaire va encore plus aimer huhu.

« What should we bet ? » Ah. Les lessives ne sont pas ton fort, tu les as jamais vraiment faites et pour être honnête, ta connaissance du sujet ne va pas plus loin que la séparation du blanc et des couleurs - et encore, y’a des lingettes pour mélanger le tout, ça, tu le sais. Donc en vrai, tu ne fais pas trop ta maligne là, même si tu réfléchis quand même car tu restes une joueuse. « Si ça ressort tâché, je t’enferme dans mon studio pour qu’on continue ton EP. » tu le regardes avec la bouche en ‘o’ avant de taper son bras. “Comme si y’a besoin que je perde pour qu’on le fasse!” Jordan pense que t’as peur ou que t’as pas envie ? Tsk. « What d’you want if you win ? » tu as un petit sourire de coin. “Que tu me fasses quelque chose. Un bijou, un vêtement, n’importe quoi tant que c’est fait de tes belles mains.” tu te sens maligne car c’est ton domaine à toi, les activités créatives. Cependant, Jordan n’est jamais en reste ; il y a de l’imagination dans cette jolie cabosse. Iel aime bien ces activités créatives, tu le vois quand t’en fais.