« Really? » “Yeah, unfortunately.” tu aurais aimé dire que c’est une blague mais non, absolument pas, comme le prouvent les mèches plus foncées que les vôtres vous rejoignant avec cette vigueur qui caractérise si bien Lila. Tu n’aurais pas eu dans l’idée de rigoler pour l’interrompre en pleine séance de câlins mais hey, tu as un minimum de pudeur quand même, surtout quand il s’agit d’un membre de ta famille - encore heureux que ce ne soit pas Aurora ou, pire, Elwyn. Même si tu es assez surprise de voir que Jordan a l’air assez détendu ; quand vous parlez de Maria, ça a l’air d’être un sujet plus stressant. Mais tant mieux, c’est une bonne surprise, meilleure que celle de Lila qui fait ses commentaires et qui se présente et tu sais qu’elle va savoir qu’il y a quelque chose. Parce que Lila sait toujours tout sur tout, derrière son petit air de joyeuse petite lutine ; ses yeux foncés scrutent Jordan, tu n’aurais même pas besoin de la regarder pour le savoir. « Salut… Jordan. Enchanté. » c’est qu’il lui sert en plus la main et là, t’as un petit sourire tout adorable et presque timide qui apparaît parce que t’aurais quand même pas pensé que ça t’aurait fait un petit quelque chose de voir ton partenaire jouer le jeu à ce point avec une de tes soeurs. Connaissant son amour inexistant pour les contacts physiques (il compense largement avec toi, ce qui te pose aucun souci, vraiment), tu es toute émue de l’intérieur. « Je vais aller prendre les affaires. » et oui, donc, quand il s’éloigne pour aller à l’arrière du van chercher sa valise ridiculement trop remplie, tu le mates avec un doux air sur le visage.

T’oublies presque Lila mais celle-ci te donne un coup de coude dans le bras pour attirer ton attention. “Poli et gentleman, t’as touché le jackpot! Alors, cachottière, c’est qui, Jordan ?” la garce, elle a ce sourire de coin qu’elle aborde quand elle est sur le point de gratter quelque chose qu’il ne faut pas. Vous n’êtes pas soeurs pour rien, vous êtes agaçantes aussi bien l’une de l’autre mais en vrai, tu hausses légèrement les épaules, tournant de nouveau ton attention sur Jordan à quelques pas. “C’est mon colocataire plus si affinités.” Lila éclate de rire et tu souris un peu plus, amusée et satisfaite de faire rire ta soeur avec ta connerie. “J’ai pas de mal à le croire, ça. Depuis quand tu vis avec quelqu’un sans te taper la personne, hein ?” tu lui tires la langue avant de la pousser dans l’allée. “Fiche-moi la paix!” et d’aller rejoindre Jordan à l’arrière. “Tu veux un coup de main ?” tu claironnes à voix haute avant de te mordre la lèvre tout en t’adossant à la porte ouverte de ton van. “Elle savait que j’étais seule, elle a dû en faire exprès. J’aurai pas pensé que tu aurais rencontré un Cadburn là maintenant tout de suite.” que tu dis en lâchant un léger rire, un peu nerveux malgré tout car c’est bien la première fois que ça t’arrive. Certes, tes soeurs ont déjà vu tes plans culs qui peuvent se confondre (trop) souvent en amis, mais Jordan… Jordan est justement spécial, c’est différent, et donc naturellement, ça prend tout de suite plus de valeur à tes yeux. “Je vous attends à l’intérieur, il commence à faire un peu trop froid pour moi. Y’a du thé frais, mais chaud, et j’ai ramené plein de chocolat que j’ai trouvé en Amérique du Sud!” tu fronces le nez car tu croyais qu’elle était en Afrique mais il faut croire que non. Tu prends ton sac à toi, un petit fourre tout avec des babioles indispensables (genre chargeur, doudou, et pilules, hein, importants) avant de te mettre sur la pointe des pieds et embrasser son compagnon. “J’espère qu’elle va pas rester longtemps.” car s’il fait moche, vous n’allez pas pouvoir vous éloigner pour des balades et avoir de l’intimité. Au pire, il reste toujours ton van. Et ça, vous pouvez l’emmener partout tant qu’y a des routes. Prodigieux.

“Yeah, unfortunately.” Tu réalises pas vraiment que tu vas rencontrer quelqu’un de sa famille là. T’as la tête dans le gaz même si en réalité elle est dans ses seins. Faut croire que ça te déconnecte complètement ces jolies petites choses. Tu prends quand même un poil conscience de la situation car tu sors ton meilleur profil d’enfant de coeur pour les brèves secondes où tu te présente avant de filer vers le van. Tu commences à bien connaître la maison roulante de ta moitié car les petits trucs pour que la porte s’ouvre sans forcer tu les fais machinalement. “Tu veux un coup de main ?” Et ton oiseau qui apparait à côté de la porte alors que tu sors ta valise délicatement. “Elle savait que j’étais seule, elle a dû en faire exprès. J’aurai pas pensé que tu aurais rencontré un Cadburn là maintenant tout de suite.” Y’a quelques connexions supplémentaires qui se font dans ta tête. C’est sa famille. Sa soeur.

« You’re okay with me meet- »
“Je vous attends à l’intérieur…

Mais ta phrase est coupée par celle de Lila. “… il commence à faire un peu trop froid pour moi. Y’a du thé frais, mais chaud, et j’ai ramené plein de chocolat que j’ai trouvé en Amérique du Sud!” Tu hausses les sourcils à sa dernière phrase. “J’espère qu’elle va pas rester longtemps.” Tu prends le reste des affaires que vous avez apporté que Bird n’a pas pris dans ses mains. « You’re alright with the situation ? » Tu te mords la lèvre, encore tout soft de toutes les émotions qui t’ont traversé. « I can… I don’t know actually. But we’re stuck here with her. I understand if you want to shorten the stay or… » Tu lâches le morceau Jordan ? « I can find a way to go back to Brisbane if you want. » Jordan ? What? Elle a pas l’air traumatisé Birdie. I know. But I prefer to ask. C’est pas rien, c’est vrai. « I’m not saying this to escape, I’m ok to meet her and be here for a few days even if she’s here I mean… She’s not gonna come in your room unannounced, right? » C’est le seul truc en fait. Vous n’allez pas avoir le loisir de vous faire du plaisir n’importe où dans la maison. Tu es en train de te demander si elle aurait pu venir sans préavis la dernière fois ou même demain par exemple, où tu aurais été éventuellement - certainement - nu à te balader dans la maison et ou le jardin. I’m actually happy she arrived before us.

« You’re okay with me meet- » il n’a pas le temps de finir car bien sûr qu’une Cadburn n’est rien face à deux et Jordan se fait salement interrompre par Lila qui en train de virevolter vers de meilleurs cieux en sautillant sur les cailloux pour retourner dans la maison. Tu vois les sourcils de ton partenaire réagir à ses mots et t’as un sourire de coin parce que, sans le vouloir, ta soeur a sorti les mots magiques et t’es à peu près certaine qu’ils vont se mettre à tout goûter à eux deux. Tes yeux ne quittent pas les siens une seule seconde et la légère tension qu’il y a eu tantôt te paraît si loin car l’idée que ta soeur soit là ne te contrarie pas vraiment, mais ça contrarie tes plans. Ceux que t’imaginais depuis trois jours en tête à tête avec ton partenaire, à le laisser te conquérir sur plein de nouveaux territoires non exploités jusqu’à maintenant - le moment dans le jardin restera un des plus beaux à tes yeux.

« You’re alright with the situation ? » tu penches la tête sur le côté pour l’observer se mordre la lèvre et, oh oh, ce n’est pas forcément très bon signe, ça. D’autant que sa question est un clair aperçu sur ce qui doit se passer dans sa petite tête et au moins, ça te prouve que Jordan est revenu à la réalité du moment. « I can… I don’t know actually. But we’re stuck here with her. I understand if you want to shorten the stay or… » oh honey, que tu penses avec douceur en mettant ton sac distraitement sur ton épaule, un petit sourire sur les lèvres parce qu’il est trop mignon quand il est gêné. Ou qu’il essaie d’esquiver. « I can find a way to go back to Brisbane if you want. » car tu te demandes si ce n’est pas lui qui est plus embêté que toi. Ton partenaire sait esquiver avec brio quand il le veut, tu le sais, et t’es à peu près certaine que c’est ce qu’il tente de faire là. En te demandant, pour pouvoir se dédouaner, et tu mords ta lèvre avec une expression amusée. « I’m not saying this to escape, I’m ok to meet her and be here for a few days even if she’s here I mean… She’s not gonna come in your room unannounced, right? » “Oh, so you’re okay with that ? Because for a moment, I really thought you were trying to find an excuse to leave.” autant être honnête, n’est-ce pas ? Tes bras vont s’enrouler autour de sa taille pour l’approcher de toi du mieux que tu peux malgré la valise entre vous. “Je t’interdis de partir d’ici, tu m’entends ?” tu vas embrasser son torse à travers son shirt. “Ma porte se ferme à clé, je pense que ça va être utile. Better be safe than sorry.” car même si vous respectiez l’espace de chacun, vous étiez du genre à entrer sans demander. Surtout Lila et toi, ahem. “Y’a plus qu’à prier pour qu’elle ne reste pas pendant les trois jours à venir.” qui est le temps que t’as prévu pour ce petit détour en pleine campagne. Tu lui souris gentiment. “Je suis surtout contrariée car elle détruit tous mes plans. A savoir te faire l’amour sur toutes les plateformes de la baraque…” que tu teases joyeusement en relevant ton museau du mieux que tu peux ; t’es presque en train de ronronner même si ça te frustre vraiment. Alors ça te frustrerait encore plus si Jordan venait à partir. “Allez, viens, sinon elle va croire qu’on fait un petit à l’arrière du van.” que tu finis par dire en l’embrassant furtivement et refermant les portes de ton van avant de te diriger vers la maison en prenant la main de ton partenaire.

Quand vous entrez, Lila est en train de déplacer des casseroles - ou les ranger mais vu le bordel dans la maison, ce n’est pas franchement une grande réussite. “Ravie de voir que tu n’as pas encore fui, Jordan! Y’en a qui auraient déjà pris la poudre d’escampette!” et le reste chercher à gratter des informations gênantes sur toi - chose que tu ne préfères pas dire pour ne pas donner de mauvaises idées à personnes. “Laisse-le tranquille, Lila.” “J’ai rien dit!” “Pour l’instant!” tu tires la langue à ta soeur qui te le retourne volontiers. “Je vous attends pour le goûter.” “C’est çaaaa!” que tu dis en courant dans les escaliers, faisant signe à Jordan de te suivre. “Et pas dans une heure!” tu ne répliques rien alors que tu files dans ta chambre où tu t’écroules à plat dos sur ton lit bien aimé. “Faut que je pense à lui demander quand elle part.” c’est pourtant pas compliqué de penser à savoir quand vous allez être tranquille, non ?

Elle t’observe t’exprimer en ayant l’air de t’épier comme un lion sur sa proie. Y’a ces petits coups d’oeil en coin ou peut être que c’est toi qui t’imagine des choses. Mais y’a ce sourire amusé sur les lèvres qui te confirme qu’elle a vraiment pas de problème avec tout ça. “Oh, so you’re okay with that ? Because for a moment, I really thought you were trying to find an excuse to leave.” Tu te grattes un sourcil. Tu sais pas trop si t’es ok avec ça. Mais t’étais sûr que les chances qu’elle ne le soit pas seraient grandes. Tu t’es trompé visiblement. “Je t’interdis de partir d’ici, tu m’entends ?” Qu’elle annonce si sûre d’elle en se collant à toi. Okay. Oui là y’a vraiment pas de doute. Elle a pas de soucis avec toute ça. Tu vas nicher ton nez sur le dessus de sa tête pendant les quelques secondes où elle embrasse ton torse. Tu aimes beaucoup trop quand elle est directive comme ça. “Ma porte se ferme à clé, je pense que ça va être utile. Better be safe than sorry.” Tu hoches la tête. « If you’re ok with all this, I’m ok with all this. » Yup. Ca c’est la chose la plus sincère que tu aies dit au lieu d’essayer de lui offrir des solutions pour que tu partes d’ici. Car tu te mets à sa place et toi t’es pas sûr que tu serais ok si y’avait une embuscade de la sorte de la part de Maria. Faut dire que Maria est ta belle mère en plus d’une véritable figure maternelle. C’est pas la même complicité que tu as avec elle que Birdie avec sa soeur.

“Y’a plus qu’à prier pour qu’elle ne reste pas pendant les trois jours à venir.” Aussi une question que tu te poses, mais suffira de lui demander. Tu te demandes si elle risque pas de rester juste pour fouiner de ce qui se passe entre vous. Tu imagines totalement Birdie capable de le faire et well… elles ont le même sang. “Je suis surtout contrariée car elle détruit tous mes plans. A savoir te faire l’amour sur toutes les plateformes de la baraque…” Un sourire - enfin - s’affiche sur tes lèvres. « On peut l’enfermer dehors sans ses clés un jour. » Que tu dis le plus naturellement du monde en haussant une épaule. « Et on ferme les rideaux. » Car moyen envie qu’elle puisse voir vos ébats. “Allez, viens, sinon elle va croire qu’on fait un petit à l’arrière du van.” Ça aurait été bien possible. Tu la regardes fermer le van et tu soulèves ta valise parce que avec les petits cailloux c’est pas pratique. Tu espères que Lila ne va ps se moquer de toi avec ta grosse valise. Elle sait pas qu’on reste que 3 jours. Vrai.

“Ravie de voir que tu n’as pas encore fui, Jordan! Y’en a qui auraient déjà pris la poudre d’escampette!” A l’intérieur Lila est dans la cuisine et tu avances naturellement dans le couloir où se trouvent les escaliers pour aller dans la chambre poser les affaires. Peut être que tu commences à avoir un peu peur de la 2e Cadburry. Help. “Laisse-le tranquille, Lila.” “J’ai rien dit!” “Pour l’instant!” Tu les entends se chamailler et tu es tout à fait en train de te cacher dans le couloir. “Je vous attends pour le goûter.” “C’est çaaaa!” Tu emboîtes le pas de Bird. “Et pas dans une heure! Oh my god. Parce que si en plus vous allez vous prendre des réflexions pour vivre votre vie librement sans horaires. Ah. Tiens donc Jordan. Maintenant tu es team je veux rien prévoir. Oui. Tu aimes juste pas quand c’est quelqu’un d’autre qui t’impose des choses. Tu es indépendant, tu ne réponds à personne. A part à Maria. Et à Birdie.

“Faut que je pense à lui demander quand elle part.” Tu vas t’allonger sur le lit, la tête la première enfoui dans la couette. Tu fais pas la planche mais presque. Tu es immobile un instant avant de te tourner pour te retrouver sur le dos.« Elle a dit pas dans une heure. » Que tu annonces alors que tu tends les bras pour que Birdie vienne jusqu’à toi. « Dans deux heures c’est pas dans une heure hmmmm. » Ohhhhh Jordan, tu veux jouer au petit malin avec Lila Cadburry aussitôt que tu l’as rencontré ? « I can definitely spend two hours sucking your tits. » Oui. Tu as tout à fait besoin de revenir là dessus. « I’m in need B. Don’t leave me this way. » Tu te mords la lèvre inférieur. « Also she’s scaring me a little. » T’es mignon d’être honnête là dessus. Tu fais une petite moue pour la faire craquer et que tu continues ce qu’elle a coupé la brune.

« If you’re ok with all this, I’m ok with all this. » elle n’est certaine de rien, l’oisillon, c’est bien pour ça qu’elle passe son temps à naviguer dans des eaux troubles et obscures, ne sachant pas si elle va tomber sur un requin ou un dauphin. L’image semble absurde mais elle est assez proche de la réalité. Tu as prouvé plus d’une fois qu’une simple conversation peut tourner dans la pire des directions et il a fallu que tu prennes sur toi pour ne pas te laisser submerger. Par l’aigreur, par la colère, par l’amertume. Tes réactions spontanées et impulsives peuvent te nuire, tu en as conscience, mais tu n’as parfois pas le temps de réagir que tu pars directement. Mais là, là, tu as su te maîtriser. Tu comprends sûrement mieux pourquoi Jordan a été silencieux pendant si longtemps - même si cela n’efface pas ton ressenti affreux, une punition qui a fini par être justifiée. Preuve de ta dévotion et de ton affection grandissante envers ton compagnon, et surtout grâce au fait qu’il soit à ta portée de main, ton eau a rendu ton vin complètement indolore, choissisant de mettre ton arme sur l’épaule de la sagesse plutôt que sur celle de la colère. Crise évitée, mais c’est sans compter sur la deuxième qui apparaît en la forme de Lila, intruse non souhaitée dans ce séjour qui n’est décidément qu’une preuve de plus que ça ne sert à rien de prévoir un minimum car les plans s’en retrouvent toujours chamboulés malgré tout. « On peut l’enfermer dehors sans ses clés un jour. Et on ferme les rideaux. » l’esprit de ton compagnon te séduit alors que tes lippes s’étirent doucement, amusée de le voir assez fourbe de la sorte avec ta propre soeur qu’il ne connaît pas. “That’s a very good idea.” et t’es encore plus fourbe que lui parce que tu n’aurais aucun scrupule à foutre ton propre sang à l’extérieur, à la merci des nuages et de la pluie à venir - un temps qui va rester tout le long du séjour, malheureusement, t’es bien placée pour le savoir.

Encore faut-il savoir quoi dire à Lila pour la pousser vers l’extérieur - le temps n’a jamais été un problème chez vous, un avantage - et véritablement prier pour que la jeune pimpante dans sa cuisine se barre rapidement. La masse de Jordan à tes côtés fait chavirer doucement le matelas qui grince joyeusement, tournant la tête vers lui pour le voir à plat ventre, comme l’adorable créature qu’il est. Comme si la journée a déjà été éprouvante - Lila Cadburry peut l’être, il ne faut pas sous-estimer les filles Cadburry. « Elle a dit pas dans une heure. » le voilà qui bouge de nouveau et il tend les bras vers toi, ce qui agrandit ton sourire mais sans pour autant assouvir son envie à ce que tu viennes contre lui - bitch. « Dans deux heures c’est pas dans une heure hmmmm. » là, tu éclates de rire parce que sérieusement, “t’es tellement malicieux sous tes airs d’ange pur, ma licorne glacée, je suis épatée. And a bit turn on.” que tu rajoutes, de la meilleure façon qui soit car t’aimes beaucoup trop. Jordan est très doué pour être poli, serviable, gentil et discret devant l’humanité avec un grand H ; mais dans l’intimité, c’est un esprit malin et vicieux qui apprécie pouvoir se foutre des autres si c’est pour faciliter ses plans. Tu l’adores tellement, il est absolument parfait à tes yeux - il ne l’est pas, c’est sûre, mais dans ces moments-là, t’as le coeur qui gonfle pour te le crier. Et pour te dire d’aller te foutre contre lui, aussi. Ce que tu finis par faire en glissant vers sa silhouette.

« I can definitely spend two hours sucking your tits. » tu fais la moue. “Only my tits ?” car tout le reste de ton corps va crier au scandale s’il les délaisse sans amour et sans flatterie. Ces mêmes seins qui sont camouflés par ton imposant gilet avec ses gros papillons, pressés contre lui alors que t’es à un baiser away de la bouche de Jordan. « I’m in need B. Don’t leave me this way. » tu te mords la lèvre en même temps qu’il fait de même et ta main va se faufiler sous son shirt pour caresser son flanc redressé. « Also she’s scaring me a little. » tu ris légèrement en fourrant ta tête entre vous. "You’re scared but you still wanna suck my boobs, how ?" Faut croire que son amour pour tes seins est plus important que sa peur envers Lila. Ce qui te vas parfaitement bien car t'aime avoir plus d'influence et surtout parce que Lila est cool et qu'il n'a pas à avoir peur d'elle. “Tu me vois que pour mes seins, je savais que le reste ne t’intéressait pas. Je suis choquée, déçue. Je ne représente donc rien pour toi ?” que tu dis d’un ton faussement dramatique en t’étalant sur le dos contre le matelas, le poignet redressé contre ton front pour parfaire la scène de la parfaite dramaturge. Comme la parfaite enfant que tu es.

“That’s a very good idea.” Ravi de voir que tes idées sont accueillis avec un si beau sourire sur les lèvres de ta partenaire. Vraiment, vous vous êtes pas trouvé pour rien tout les deux. “t’es tellement malicieux sous tes airs d’ange pur, ma licorne glacée, je suis épatée. And a bit turn on.” Tu la fais rire mais elle ne vient pas se mettre contre toi alors que tu as des idées géniales et tes bras grand ouverts pour qu’elle vienne s’y glisser. Mais si, merci baby jesus, elle vient enfin contre toi et tu la serres de la plus douce des manières en lui susurrant les mots les plus doux à ton esprit. “Only my tits ?” Et elle boude, alors que tu ne faisais qu’être honnête. Elle passe une main sous ton t-shirt et faut dire que ça te rassure sur son boudage qui ne doit pas être si sincère que ça. Elle veut juste t’embêter. Elle sait que tu l’aimes toute entière. Mais tu rajoutes une couche à parler de Lila… "You’re scared but you still wanna suck my boobs, how ?" Tu ouvres de grands yeux, surpris de sa phrase. « Well, I assume she won’t be in the same room as us while I suck them. But now you’re having me even more scared. » Que tu dis en faisant ta pure drama queen mais tous ces mots tu les penses en même temps. “Tu me vois que pour mes seins, je savais que le reste ne t’intéressait pas. Je suis choquée, déçue. Je ne représente donc rien pour toi ?” Autant qu’elle fait sa drama doit penser ceux là également au fond.

Elle joue le jeu à fond et la seule chose qui te dérange dans sa performance c’est qu’elle se doit décoller de toi. « Yeah I obviously only love you for them. » Que tu dis alors que tu es en train de te tourner à ton tour sur le matelas pour que tu sois à présent au dessus d’elle. L’emprisonnant de toute ta grande taille. Tes lèvres qui vont sur sa mâchoire pendant qu’une de tes main va libérer un de ses seins. « We’ve been interrupted. » Mais tes lèvres sont toujours sur son visage avant de descendre doucement dans son cou pendant que ta main va également plus vers le sud, délaissant sa poitrine - un choc, je sais. Tu trouves bien trop facilement accès à sa jolie fleure. Ses sous vêtements ne sont pas des barrières assez grandes pour la personne que tu es.

« Well, I assume she won’t be in the same room as us while I suck them. But now you’re having me even more scared. » t’éclate de rire parce que ce n’est pas ce que tu voulais dire mais l’image est encore plus drôle et absurde dit comme ça. Tu ignores jusqu’à quel point vous êtes capables d’être deux imbéciles mais au moins, vous l’êtes ensemble et tu trouves cela très beau. Un équilibre parfait dans ces instants, une communion comme on les aime. Tu n’as pas le temps de répondre de toute façon car tu passes en mode actrice, à peu près certifiée de pouvoir prétendre aux Oscars à l’image d’Heather, avec ton timbre soufflée et ton affalement sur le côté - pour une fois, c’est toi qui fait rebondir très légèrement le matelas. « Yeah I obviously only love you for them. » tu mords ta lèvre pour empêcher d'étaler ce trop grand et large sourire qui menace de s’afficher sur tes lippes alors qu’enfin, enfin, t’as Jordan qui est sur toi. Non pas que ça te dérange d’être celle qui a les plein pouvoirs sur la gestuelle mais tu n’as jamais caché et ni craché sur ce côté là aussi venant de ton partenaire. Ce qui est assez extraordinaire en soi. Une telle perfection dans ce domaine-là. Vous vous rejoignez si bien, si facilement ; c’est bien un sujet qui ne provoque aucun drame, ça. Sûrement pour cela que vous recherchez toujours le contact de l’autre. Même Jordan.

Venant de toi, ce n’est pas surprenant. Mais de ton bel ange blond qui te regarde en ce moment avant de fondre contre ta mâchoire, c’est déjà plus étonnant. Non, tu ne te dis pas que tu l’as changé. Pour toi, il s’agit d’une marque de confiance envers toi. De bien-être en ta présence. Il faut dire que c’est lui qui a quémandé votre premier baiser. La première caresse. Le premier contact de ce genre. Si certains détails se perdent parfois dans les tréfonds de ta mémoire, il y aura toujours ce slow qui reste bien ancré dans ta tête. Car il a pleuré alors que vous ne vous connaissiez même pas. A partir de là, qui aurait pu prévoir qu’un an après, vous seriez en train de paniquer à voir vos familles respectives ? That because it means something. Vous avez de la valeur, vous avez du sens. Vous êtes différents mais en même temps les deux faces d’une même pièce. Ce sens que tu établis de nouveau alors que tu soupires sous ses baisers et sa main qui retourne à sa place initiale. « We’ve been interrupted. » avant l’interruption ; tu pourrais avoir quelque chose à redire sous tes genous qui se plient mais non, car ton compagnon descend contre ton cou et surtout, ses doigts descendent plus bas - tu l’avais espéré mais sans y croire réellement. A la première caresse, tu sens tes yeux tourbillonner derrière les paupières que t’as fermées et un léger gémissement sort de tes lippes. “Fuck.” car tu réalises qu’il va falloir éviter de faire du bruit et que ça t’emmerde prodigieusement ; c’est exactement l’inverse de ce que tu avais prévu. Elimbah est ta thérapie, ton désert, t’aurais pu y souffler et y sortir tes poumons à crier, que ce soit de rage ou de plaisir, mais non.

Cependant, tu ne penses pas à Lila alors que ta colonne vertébrale frissonne, ton épiderme aussi et que tes mains s’en vont contre son dos, caressantes et tirant en même temps sur son shirt. “Give my whole body some love, babe, I’m begging you.” et toi, tu prends une de tes peluches qui trainent sur le lit pour la mettre contre ta bouche si y a besoin. Car les doigts de pianiste, de guitariste, de musicien et de professionnel de boutons savent (trop) bien comment te faire vriller. Ces foutus doigts dont tu t’es empêchée de penser quand il n’était pas là, tout comme de sa langue contre ta peau qui est juste magnifique. Est-ce que t’as fermé la porte à clés, à moins ?

Elle rit si fort à ta réplique tu n’as absolument aucun moyen de retenir le sourire immense sur ton visage. Birdie avec un air aussi rayonnant que là et grâce à toi et tes conneries, y’a clairement rien de mieux de tout l’univers. Vraiment. T’es en train de te dire que tu la feras passer dans le booth de ton studio pour enregistrer son rire un jour. Sûr que tu réussiras à caser ça bien comme il faut dans une chanson. Tu es déjà en train de te faire tout le film en mettant le micro dans la pièce et vous à juste chiller pendant que ça enregistre. Car au grand jamais tu ne voudras qu’elle fake le rire. Va falloir que tu joues de tes meilleures conneries pour ça. I’m ready.

Y’a pas que toi qui est prêt visiblement. Car Birdie est bien humide alors que tu explores le plus beau tréfonds de tout le Queensland. “Fuck.” Et tu insères quelques doigts pour répondre à cette demande qui - tu sais très bien - n’en étais pas vraiment une, mais t’es un petit con comme ça. « Not so fast… » Car tu ne fais que la baiser avec tes doigts ça n’est pas un proper fuck à ton sens. “Give my whole body some love, babe, I’m begging you.” Mais c’est toi qui mène la danse. Tu prends soin de l’embrasser à bien des endroits mais jamais sur ses lèvres. C’est sa mâchoire, son cou, sa clavicule et sa poitrine qui ont le droit à toutes les éloges alors que tu t’occupes d’aller et venir avec tes doigts sans oublier de lui masser les endroits stratégique de son intimité. Ton t-shirt est remonté vulgairement car elle a tiré dessus et tu ne l’enlèves pas entièrement juste pour la frustrer un peu plus encore. Et puis tu restes quand même assez faible car tu vas lui donner un peu plus de love alors que tu glisses ton visage entre ses cuisses, retirant son sous vêtement et remontant sa robe afin de ne pas mourir de chaud sous le tissu. Et puis ouais ok, tu avoues, tu aimes quand elle peut glisser ses doigts dans tes cheveux. T’as presque l’impression d’être un joystick vu comme tu peux sentir les sensations que tu lui procures via l’intensité qu’elle met à te tirer les cheveux. Mais elle a une peluche sur la tronche et ça te fait beaucoup rire ça d’ailleurs. Tu ne ris plus du tout par contre quand tu peux enfin goûter à sa chair la plus échauffée de tout son corps à ce moment précis. Faire plaisir à Birdie de cette façon c’est une de tes pratiques favorites. T’as l’impression qu’elle aime particulièrement également, c’est toujours un win win. C’est mignon comme tu penses ça Jordan mais niveau sexe entre Birdie et toi c’est win win dans absolument toutes les circonstances. Vous vous emboîtez mieux que n’importe quel lego et dans tous les sens possibles. C’est juste la perfection. Tu y vas un poil plus fort que d’habitude histoire d’essayer de la faire crier plus fort que ce que sa peluche camoufle. T’es un petit con comme ça. T’as zappé que si elle essaie de mettre en sourdine c’est parce que y’a une autre Cadburn dans la place. T’as tout oublié. Tu es au milieu des tréfonds des merveilles. Il n’y a pas assez de sang qui irrigue ton cerveau pour son bon fonctionnement car tout est parti dans ton entrejambe. I’m so hard.


0 - 4 fail : Lila vient pas
5  fail : Lila frappe à la porte
+6 fail : Lila ouvre la porte
10 fail : Lila ouvre la porte et elle a trouvé le sac où y'a tout les sextoys de Jorbir qu'ils ont oublié de monter avec eux oupsssss

« Not so fast… » la peluche contre ton visage, tu la mords gentiment alors que tes reins s’enflamment si rapidement que t’es presque toi même pris en dépourvu. Tu n’aurais pas pensé que les doigts de Jordan seraient arrivés si rapidement, toi qui pensais qu’il allait faire le con en faisant traîner les choses, te faire languir et pester à travers les soupirs d’envie, voilà qu’il est aussi généreux qu’altruiste à venir flatter ton intimité autant que ton épiderme de ses doux baisers virevoltants qui ne font qu’embraser un peu plus votre étreinte. Tu le laisses complètement faire ce qu’il veut, ne balbutiant que de simples soupirs et souffles légers que tu camoufles par ta peluche car tu n’aimerais vraiment pas que ta soeur débarque. Lila sait que tu n’es jamais adroite dans les horaires, de toute façon. Et là, ton partenaire t’offre le plus bel accueil du monde à Elimbah, sur ton lit d’enfance dans la chambre qui va avec, alors qu’il te rappelle que t’es loin d’être une gosse. T’en as le comportement mais ton corps, lui, c’est bien celui d’une femme et Jordan te le redit dans le plus beau langage que vous pouvez comprendre à deux. Un langage où les gestes ne trompent pas, où une action vaut dix mots et dans lequel vous êtes absolument toujours sur la même longueur d’onde. Il n’y a jamais de faux pas possible sur ce plan là - à part quand ton companon va embrasser tes lèvres intimes et que t’as l’impression qu’il met plus d’efforts à l’ouvrage que d’habitude. “Little shit.” que tu murmures car tu sais ce qu’il fait. Il est comme toi. Quand y’a l’interdit, évidemment qu’il va vouloir le franchir. L’interdit est ta soeur et il a conscience que tu ne veux pas qu’elle soit alertée - ou plutôt, qu’elle puisse entendre car ta soeur est bien au courant de ce genre de choses. Une de tes mains finit par glisser contre ses cheveux alors que l’autre s’applique à forcer la peluche contre ta bouche alors que la pression se fait plus intense. Frustrée de ne pas pouvoir t’exprimer vocalement, ça se ressent dans tes cuisses serrées autour de lui, de ta main qui appuie et qui tire en même temps sur son crâne, de ton buste qui réagit à chaque pulsion et de ta gorge qui vocalise quand même. Tu vois la lune, les étoiles et toutes les planètes de la galaxie quand tes yeux roulent dans leurs orbites alors que tu manques presque d’étouffer sous ta propre pression contre tes lèvres ; tu gémis en croquant ta peluche alors que ton autre main s’assure que Jordan ne bouge pas alors que tu subis les vagues de ton désir à travers chaque parcelle de ton corps.

Quand tout commence à se calmer et que c’est la douce euphorie extasiante qui enveloppe tes membres, tu ôtes ta peluche pour pouvoir regarder ton partenaire entre tes jambes sans pour autant détacher ton dos du matelas. “You’re playing with fire, you know that, right ?” pas avec toi, mais avec ta soeur. Avec cette situation absurde. “I feel like a fucking teen. Or a teen being fucked soon.” que tu rajoute en gloussant légèrement alors que tes mains s’agrippent à ses épaules pour tirer son shirt - et tout son corps aussi - vers toi. “That’s better like that.” que tu exprimes avec tes doigts qui parcourent ce torse que t’aime pour deux, que tu caresses pour deux, que tu admires pour deux alors que tes jambes s’enroulent autour de lui. “Oh, little Jordan seems quite awake.” t’es vraiment con mais ça t’amuse beaucoup trop de te sentir comme ça. Comme une véritable adolescente qui fait des bêtises avec son crush alors qu’il y a sa famille en-bas. C’est une douce sensation, celle de la légèreté et de l’insouciance. Tu aurais aimé avoir un Jordan à l’époque de ton adolescence. Ta bouche va chercher la sienne pour un échange langoureux alors que tu soupires d’envie de le sentir bien réveillé contre toi. “You’re tasting quite good, if I may add.” l’esprit léger te fait glousser alors que ta langue caresse ses lippes avant de mordiller celle d’en bas tandis que tes ongles s’appliquent à caresser son dos délicatement. Tu l’aimes beaucoup trop, ce petit con, et tu aimes encore plus de pouvoir être aussi conne que lui. Une unité parfaite, vraiment.

“Little shit.” Tu crois l’entendre et tu es sûr qu’elle a bien évidemment compris à quoi tu joues. Tu ne t’arrêtes pas pour autant car tu prends bien trop de plaisir avec ce challenge silencieux que tu t’es lancé tel le petit con que tu es. Elle réagit si fort sous tes lèvres que tu t’en donnes à coeur joie et plus encore. Elle te ferait presque mal avec ses cuisses à te serrer si fort mais tu aimes plus que nécessaire. T’es totalement fucked up. Quand ça fait mal au milieu c’est encore meilleur. Elle pourrait essayer de t’étouffer là que tu la remercierais par milliers.

“You’re playing with fire, you know that, right ?” Tu essaies très fort de ne pas rire mais ton sourire est IMMENSE sur ton visage espèce de petit con. Hihi. « Is your pussy called fire ? » Oh comme tu fais le malin en plus par dessus le marché. “I feel like a fucking teen. Or a teen being fucked soon.” Tu te mords la lèvre inférieur alors que tu te redresses pour t’installer sur le lit. Voilà que Birdie est déjà sur toi à enlever ton tshirt. Oh oh. Parce que tu aimes la direction qu’elle est en train de prendre. “That’s better like that.” Tu n’imaginais pas qu’elle ait envie de continuer puisque y’a sa soeur en bas comme elle le sait très bien. Puis que tu jouais avec le feu mais semble-t-il qu’elle a envie de faire de même et au fond, tu n’es même pas surpris. Elle caresse ton torse et tu regardes ses yeux remplis d’amour pour ton corps car ça te fait beaucoup de bien. Ton sourire est à présent doux sur tes lèvres. “Oh, little Jordan seems quite awake.” Et elle te fait rire. Beaucoup rire. « Would not call it little. » Car pour une fois que y’a un truc de grande taille que tu approuves dans ton corps, tu vas pas le dénigrer de la sorte. Tu as souvent été complimenté sur ton pénis et ça fait du bien ça aussi quand on a pas grand chose pour soit. Well, tu as pas mal pour toi mais tu ne le crois pas donc ça devient compliqué.

Elle vient t’embrasser et tu la laisses faire car ça fait un moment que tu n’as pas goûté à ses lèvres ci. “You’re tasting quite good, if I may add.” Tes bras qui s’enroulent autour d’elle. « Damn I love you so much… » Que tu dis dans un élan car les mots qu’elle vient de dire sont en train de t’allumer bien plus encore. T’as besoin de rien d’autre vu comme t’es dur mais voilà qu’elle y arrive quand même. Tu frissonnes de sentir ses ongles dans ta peau et tout ce qu’elle est en train de faire subir à tes lèvres qui sont encore bien rempli d’elle…

Tu ne sais pas combien de temps ça fiât que vous êtes dans la chambre de Birdie mais vous êtes nus comme des vers, satisfait comme des rois et heureux comme jamais. « Je crois que ta soeur va pas m’apprécier si on commence comme ça… » Ça te fait sourire malgré tout. « … but I regret nothing. » Et tu entends un coup de tonnerre dehors. C’était à prévoir vu les nuages qu’il y avait. Tu vas déposer un baiser dans les cheveux de Birdie. T’es content de ne pas avoir prévu de bosser cet aprem et ce soir. Tu as été performant ce matin dans ton studio avant de ranger tout ton matériel. « What should I know about her? » Car tu essaies de t’armer comme tu peux pour affronter tes peurs yup. Elle est impressionnante la petite brune Cadburry.

« Is your pussy called fire ? »
“Well, it’s clearly not ‘cold’ right now.”

Il est bien placé pour le savoir, ton amant qui vient d’explorer tes tréfonds de la plus délicieuse des manières, qu’il n’y a rien de froid en toi en ce moment. Tu n’es jamais du genre à être froide en géénral, de toute façon, tu es le feu sous toutes ses formes et c’est clairement à cause de ton signe, éivdemment. C’est en tout cas ce que tu aimes penser. Non une façon de compenser quoique ce soit ou de trouver des justifications mais il se trouve que tu es ton signe astrologique personnifié, tu n’y peux rien, c’était juste écrit. « Would not call it little. » il en rit, et il établit une certaine vérité que toi-même ne peut dénier. “Oh yeah, there’s nothing little about you.” que ce soit sa taille, ses jambes, ses bras, ses doigts… Their dick. Visiblement la seule chose dont Jordan a l’air d’apprécier à propos de lui-même et c’est encore plus fantasmant de le voir aimer quelque chose de sa personne que de lui prouver à quel point il est beau. « Damn I love you so much… » tu ne répliques pas, tu ne retournes pas les mots, mais tu le lui prouves. Tu lui montres à quel point tu l’aimes en retour, à quel degré tu le chéris. A chaque fois, vos effusions sont toujours remplies de passion, que ce soit celui de vos silhouettes ou de vos coeurs. Tu n’es jamais la dernière pour aligner tout ce que tu ne sais pas dire par des paroles parce que, contrairement à lui qui jongle avec adresse avec les mots, toi tu ne sais pas vraiment t’exprimer quand il le faut. Mais merde que tu l’aimes aussi, d’une force et d’une tendresse incroyable.

Complètement nus. La notion du temps est complètement dépassée. T’es à peu près certaine que vous frôlez la deadline de l’heure autorisée. Tu n’appréhendes rien, cependant, parce que tu n’y penses pas vraiment pour l’instant. Vous êtes trop bienheureux et satisfaits, ton dos pleinement sur ta couette, complètement nus alors que tu passes tes mains sur ton visage pour ôter tes mèches de cheveux. « Je crois que ta soeur va pas m’apprécier si on commence comme ça… » tu ris légèrement derrière tes mains avant de lâcher ton emprise pour le regarder avec ces foutues étoiles dans les yeux - they’re kinda my moon and stars. « … but I regret nothing. » tu tournes la tête vers la fenêtre pour voir que la pluie a commencé à tomber, l’orage l’accompagnant comme tu l’avais prédit - damn it. “Yeah, me either.” tu ne regretteras jamais de pouvoir renouer avec le corps de ton partenaire, c’est une forme d’amour importante à tes yeux, un contact dont tu as besoin pour te sentir en confiance et pouvoir appréhender l’étendu de votre entité. Pouvoir l’apprécier, aussi. « What should I know about her? » tu souris légèrement en regardant le plafond. “Mmh, elle peut être assez agaçante, chiante et malaisante quand elle le veut. Elle est drôle et toujours souriante, jamais vexée… Incroyablement joyeuse.” elle est ton contraire sur bien des choses, mais elle reste une petite boule d’énergie, exactement comme toi. Ton regard se déporte de nouveau sur Jordan en même temps que ta main que tu lèves vers sa joue. “T’as pas à avoir peur de Lila. Je suis sûre qu’elle t’adore déjà. Elle aime toujours tout le monde. Sauf ceux qui détruisent la nature. Et qui font du mal aux animaux. Et les homophobes. Bref, les gens malfaisants.” tu soulèves légèrement ton buste pour embrasser ses lèvres. “Mais t’as rien malfaisant. T’es juste un petit troublemaker.” tu l’embrasses de nouveau. Il ne veut de mal à personne, Jordan, il est tellement extraordinaire, tu es tellement reconnaissante. “Elle voyage pas mal et elle a une entreprise de dépannage informatique avec mon frère. Et, au cas où tu ne l’avais pas remarqué… Elle adore le chocolat. Tant qu’il est bio et vegan.” tu l’embrasses encore, plus longtemps cette fois, ton corps se tournant légèrement contre le sien pour apprécier la chaleur de son épiderme. C’est ça que tu voulais pour votre séjour à Elimbah. Sans ta soeur dans les parages, ça serait encore plus parfait. Mais le petit goût de danger n’est pas pour déplaire non plus.

“Well, it’s clearly not ‘cold’ right now.” My point. Mais elle est chou à le souligner un peu plus. Tu l’as bien embrasé ton petit oiseau. My favourite person. “Oh yeah, there’s nothing little about you.” Ton sourire qui se fait encore plus grand, tu es si fier de ta connerie et encore plus qu’elle te valide de ce côté là. En même temps, c’est de la logique, c’est impossible de dire l’inverse il suffit de mesurer. C’est scientifique, objectif. The absolute truth. Ouais ouais tu t’enflammes là Jordan. Because I can.

“Yeah, me either.” Tu la vois regarder par la fenêtre mais tes yeux sont déjà en train de se poser sur une autre partie de la pièce qui est bien plus intéressant. Son corps nu à côté du tiens. How is she mine? Parce que vous vous complétez parfaitement Jordan. Parce que tout fonctionne quand vous communiquez. C’est d’ailleurs pour ça que tu poses des questions à propos de Lila. Tu veux que ça fonctionne ça aussi. Tu es sûr qu’elle veut aussi de son côté. Elle est ok pour que tu la rencontres et tu veux vraiment pas fuck up. De toute façon tu es le champion du roi du silence quand il faut. T’es un introverti Jordan, oui je sais c’est dur à croire quand on te voit avec Birdie. C’est justement parce que tu te sens parfaitement bien avec elle. C’est beau à voir. “Mmh, elle peut être assez agaçante, chiante et malaisante quand elle le veut. Elle est drôle et toujours souriante, jamais vexée… Incroyablement joyeuse.” Jamais vexée ? Vous avez bien fait de pas l’écouter sur son timing d’une heure. Elle se vexera donc pas. Birdie tourne son visage vers toi pour trouver ton regard et tu remontes tes yeux de son corps aux siens. T’as même droit à sa main sur ta joue. Tu tournes un peu le visage pour embrasser le creux de sa paume. “T’as pas à avoir peur de Lila. Je suis sûre qu’elle t’adore déjà. Elle aime toujours tout le monde. Sauf ceux qui détruisent la nature. Et qui font du mal aux animaux. Et les homophobes. Bref, les gens malfaisants.” Tu hoches la tête. Il est certain que tu n’es rien de tout ce qu’elle vient de mentionner. Tu gagnes même un baiser sur les lèvres. “Mais t’as rien malfaisant. T’es juste un petit troublemaker.” Un sourire amusé se forme sur ton visage alors qu’elle t’embrasse de nouveau. « Guilty. » Mais elle aussi est dans le sac des troublemakers. Mine.

“Elle voyage pas mal et elle a une entreprise de dépannage informatique avec mon frère. Et, au cas où tu ne l’avais pas remarqué… Elle adore le chocolat. Tant qu’il est bio et vegan.” Tu hoches la tête te remémorant qu’elle a parlé d’Amérique du sud. Tu vas doucement glisser ton bras autour des épaules de ta moitié pour la garder contre toi. « ¿Tu hermana habla español? » Que tu dis avec ton joli accent. Tu te dis que peut être et si c’est le cas, ça sera bien cool. Enfin, pas comme si tu allais show off tes capacités. Tu n’es pas de ce genre mais tu sais que tu pourras en parler vu qu’elle a ramené du chocolat d’Amérique du sud. Tu te souviens de ça très bien. « Tu pourras me dire où je pourrais installer mon ordi ? Je vais pas oser me mettre sur la table du salon si elle est là. » Tu veux pas être dans ses pattes. « En plus vu le temps qu’il fait… » Tu finis pas ta phrase mais Bird va comprendre que vous n’allez pas vraiment sortir de la maison du coup. Le bout de tes doigts qui caressent doucement la peau de ton oiseau alors que vous êtes clairement en train de lézarder après l'effort.

« Guilty. » oh il est très coupable pour ces méfaits mais comment lui en vouloir quand il a le visage si souriant et complètement heureux de ce qu’il peut faire ? Sûrement que tu ne soupçonnes pas ce que Jordan a pu avoir fait dans le passé, même si tu as compris qu’il n’a pas été un enfant de choeur tant que ça. Il faut dire aussi que tu connais la version clean, celle qui aime sa vie, celle qui réussit à surmonter les traumatismes et les blessures un peu plus tous les jours. Tu l’aimes comme ça, ça te donne un sentiment de sécurité d’être avec lui. Même si tu as tes propres galons de responsabilité, Jordan a l’air de mieux savoir les porter malgré tout. Il est clairement mieux à ce rôle que toi. Alors derrière sa politesse et ses airs angéliques silencieux, tu apprécies beaucoup trop de voir qu’il a son côté fourbe qui lui permet de se venger sur toi comme il vient de le faire. Tu veux bien être son excuse pour défier les lois de la décence quand il veut. T’es complètement à sa disposition en plus d’être à sa merci. C’est le moins que tu puisses faire. Avec joie et plaisir, évidemment.

« ¿Tu hermana habla español? » Jordan passe son bras, te rapprochant de lui, alors tu lui prends la main que tu embrasses contre la paume avant de rouler pleinement sur ton flanc pour mieux le regarder - comme si. “J’ai rien compris à ce que t’as dit. Mais ça te va extrêmement bien.” que tu soulignes en souriant toujours, consciente que tu n’es pas objective pour un rond mais tu t’en fous royalement. Tu ne fais pas non plus le rapprochement avec Rosa, Maria et toute cette branche-là. Absolument pas alors qu’y a sa bague de mariage qui trône sur son doigt. Mais tu n’as pas tes yeux sur ses mains - même si dieu seul sait à quel point elles te donnent plus de fantasmes que tu ne l’avoueras jamais - mais sur son joli visage. « Tu pourras me dire où je pourrais installer mon ordi ? Je vais pas oser me mettre sur la table du salon si elle est là. » tu mords inconsciemment ta lèvre le temps de réfléchir à la réponse à sa question. « En plus vu le temps qu’il fait… » “Yeah…” t’es un peu dépitée par le temps, ou est-ce que c’est la présence de Lila, tu ne sais pas trop, c’est la première fois que tu sembles contrariée que le peu de plans que t’avais prévu t’échappent des mains. Tu n’avais rien prévu de fou mais tu n’aurais pas songé qu’il allait pleuvoir… Et que t’allais devoir rester cloitrer dans ta chambre si tu veux voir ton partenaire nu. La vie est vraiment cruelle, parfois. “Y’a la véranda. Y’a aussi la salle à manger, on y va que pour les grandes occasions. Et y a ma chambre aussi.” tu n’oses pas proposer les chambres d’Aurora et Elwyn car tu considères que ça serait empiétré sur le territoire même si tu sais que Jordan n’irait rien fouiller ou bouger. “Je suis sûre qu’on peut trouver un moyen pour que deux Cadburn et un Fisher vivent en harmonie.” que tu rajoutes avec le timbre rempli de malice alors ta main vole près de son cou, à moitié sur son épaule. “Elle sait ce que c’est de travailler de la maison puisque c’est ce qu’elle fait.” l’avantage de pouvoir se contenter d’un ordinateur pour travailler, c’est que tant qu’elle a un minimum de connexion, Lila est capable de travailler de n’importe où. “Elle sera pas aussi agaçante que moi, je te le promets. Si jamais elle dit ou fait un truc qui te convient pas, t’as le droit de me pincer les fesses pour me le signaler.” enfin, ça, c’est à supposer que tu sois près de lui, mmh. Est-ce que tu comptes rester coller à lui, alors ? Tel un petit chien de défense ? Why not.

Tu entends ton téléphone vibrer quelque part alors tu te détaches de l’étreinte de ton compagnon et tu sors du lit pour aller fouiller dans ton sac ton cellulaire avant de rire en voyant le message qui s’affiche. “Lila vient de m’envoyer un message. ‘T’aurais pu me prévenir que vous allez être incapable de retenir vos hormones, j’aurai pas bu un thé tiède à vous attendre! Tu sais que c’est pas bon quand c’est tiède.’ Oops.” tu retournes sur le lit pour te rallonger, abandonnant ton téléphone sur la table de chevet. “Estime toi heureux que ce soit Lila et pas Aurora.” que tu dis en te tournant vers Jordan pour poser ta main contre sa hanche et te plaquer de nouveau contre lui, embrassant son menton.