« Je suis sûr que t’as toute une fanbase qui est triste de plus te voir quotidiennement. » Tu secoues la tête avec un sourire amusé car t’es loin de prétendre d’avoir une fanbase. Tu n’es pas une célébrité, tu es juste une meuf qui a présenté la météo pendant un certain laps de temps. Une parmi tant d’autres à qui s’est arrivé sans vraiment que ce soit prévu - ça ne l’était pas, pas grand-chose était prévu dans ta vie, encore moins ton parcours professionnel qui a toujours été le cadet de tes soucis. « Avec tes tenues de jeune femme sage. » Cette fois, tu ris sous cape mais c’est compliqué de te retenir quand tu sais qu’en parlant d’une fanbase, Jordan ne parle que de lui. “C’est surtout à toi que tu penses, ouais.” Les petites jupes plissées, les bottines noires et les pulls à col roulé avaient fait sensation auprès de ton partenaire. Tu l’as brièvement remarqué une fois où vous étiez séparés. Mais tu n’as pas conscience à quel point iel a adoré te voir comme ça. Tout ça parce que c’était différent de d’habitude. Sage. Ce que tu es loin d’être, iel le sait parfaitement. C’est sûrement pour ça que c’était attrayant.

« Si… J’ai pu vivre de ma musique et juste ma musique après 2018. Avant ça j’avais toujours un job dans une boutique JB Hifi à temps plus ou moins plein. Je pouvais prendre des jours sans soldes si besoin, ils étaient cool. » Voilà une information que tu ne penses pas que tu avais. Comme quoi, on en apprend tous les jours et plus encore. « C’est grâce à l’album amo de Bring me que j’ai pu lâcher mon job à JB courant 2018. On a eu un sacré succès et à partir de là les demandes pour bosser avec moi étaient genre, cinq fois plus nombreuses. C’était ouf, fallait que je fasse ça à temps plein pour suivre. » Ca sonne bien quand c’est dans ce sens là, n’est-ce pas ? De ce que tu comprends, le succès et la réputation de Jordan l’ont bien suivi dans les années qui ont suivi. Sans qu’iel n’ait besoin de reprendre un travail à JB. Ca te fait drôle de penser que Jordan a pu être un employé sous les ordres de quelqu’un, avec un horaire d’arrivée et de départ, les congés et tout ça… Tu le connais bien trop en mode indépendant. Tu ne le connais que comme ça, d’ailleurs. « Je suis sûr t’aurais kiffé me voir derrière le comptoir à JB Hifi avec mon joli cordon autour du cou avec mon badge accroché à gérer les stocks et les retours clients. » Ton sourire s’élargit encore plus alors que tes ongles viennent gentiment lui racler la peau de son mollet. “Totalement. En petit employé modèle, tes petites lunettes sur le nez et le regard concentré sur ton ordinateur…” Le cordon aurait servi pour autre chose que le badge, c’est certain. Genre pour le trainer avec toi car t’aurais joué les fourbes ? Totalement. “C’est marrant mais j’ai du mal à l’imaginer.” Que tu dis, en plissant les yeux pour regarder ton fiancé.e, comme si ça peut aider à mieux te faire l’image dans ta tête. “Ceci dit… J’étais où, en 2018 ?” Tu réfléchis un moment avant que ton visage s’éclaire sous l’illumination. “Ah oui, j’étais l’assistante d’une PDG. Je sais pas comment j’ai tenu quelques mois - sûrement parce que je pouvais faire autant de mots mêlés que je voulais.” Tu glousses en repensant à quel point Maeve et toi étiez les exacts opposés et pourtant. “Bon et elle, elle était…” Tu mets tes doigts contre tes lèvres avant de les écarter pour souligner à quel point elle était loin d’être dégueulasse à regarder. Bien au contraire. Tiens, on n’aurait pas pensé, Birdie. Venant de toi, c’est surprenant, dis donc.

Elle est modeste Birdie. Elle est adorable avec son sourire en déniant ce que tu dis à propos de sa fanbase. Tu as carrément envie de l’engloutir entièrement. “C’est surtout à toi que tu penses, ouais.” Tu ris à cette réparti car c’est vrai. « Je suis sûr que y’a pas que moi qui se masturbe sur tes vidéos. Certain que y’a un groupe Reddit sur toi et qu’ils ont également fait le lien avec tes vidéos porno. » Car ils ont de la ressource par là bas. Tu vois loin Jordan. Parce que tu t’es déjà retrouvé dans cette situation sur Reddit à trouver bien trop d’information que ce qui t’intéressait de base. Mais pour ton plus grand plaisir.

Et puis ça parle de ton ancien boulot à toi. Qu’elle découvre car tu ne le mentionnes jamais. Toutes les parties liées à la musique de ton passés sont bien plus intéressante que ton job alimentaire dans cette boutique. “Totalement. En petit employé modèle, tes petites lunettes sur le nez et le regard concentré sur ton ordinateur…” Tu hoches la tête vivement. “C’est marrant mais j’ai du mal à l’imaginer.” Tu lâches un rire. « Pourtant c’était exactement ça. » Ca te bluff. « Tu imagines très bien. » Tu aimes qu’elle te connaisse si bien.

“Ceci dit… J’étais où, en 2018 ?” Tu attends de voir, tes ongles qui sont autant sur sa peau que les siens sur toi. “Ah oui, j’étais l’assistante d’une PDG. Je sais pas comment j’ai tenu quelques mois - sûrement parce que je pouvais faire autant de mots mêlés que je voulais.” Ton tour d’être choqué. “Bon et elle, elle était…” Ses mots, son geste, te font bien rire. « J’ai du mal à t’imaginer à ce job. » Mais genre pour du vrai. « Tu devais lui booker des voyages, gérer ses fichiers ? » C’est carrément pas Birdie. « T’as dû être malheureuse à ce job. » Que tu ajoutes sans lui laisser le temps de répondre à tes questions précédentes car c’est juste la logique. « Did you fuck her? » Tu demandes naturellement. Ca serait la seule explication pour qu’elle aime ce job d’après toi. Tu t’en lèches les lèvres d’imaginer Birdie baiser sa boss dans son bureau.

« Je suis sûr que y’a pas que moi qui se masturbe sur tes vidéos. Certain que y’a un groupe Reddit sur toi et qu’ils ont également fait le lien avec tes vidéos porno. » Le rire de la jeune femme résonne une nouvelle fois dans la salle de bain alors que sa tête part en arrière, contre le confortable petit coussin présent dans ce merveilleux jacuzzi où elle peut s’étendre comme elle veut. “Au moins, on peut dire que je contribue un peu au bien être de la population.” Un de ses pieds glisse vers contre sa cuisse sans qu’elle puisse l’en empêcher. “Je te laisserai aller voir sur… Redmachin si le cœur te le dit. Ou autre chose.” Qu’elle ajoute avec malice alors que son pied n’est pas loin de sa virilité.

« Pourtant c’était exactement ça. Tu imagines très bien. »
“J’ai une très bonne imagination paraît-il.”

Ce qui n’est pas faux vu toutes les histoires qu’elle peut inventer à la minute. Pas forcément bonnes mais elles ont le plaisir d’exister. Au moins dans sa tête et parfois dans ses carnets. Au milieu de gribouillages et de citations qu’elle garde pour ne pas oublier - au final, elle les oublie quand même. « J’ai du mal à t’imaginer à ce job. » La jeune femme hausse les sourcils, toujours avec le sourire. La réflexion de son partenaire n’est pas surprenante. L’imaginer derrière un bureau à rédiger des mails toute la journée, qu’est-ce que ça ne lui va pas. « Tu devais lui booker des voyages, gérer ses fichiers ? » Elle glousse, oui oui, sans avoir le temps de répondre. « T’as dû être malheureuse à ce job. » Birdie continue d’être amusée car tout ce qu’iel dit est totalement vrai. “La question est aussi de savoir pourquoi elle m’a gardé. Mon sens de l’organisation n’est pas très poussé, t’es bien placé.e pour le savoir. Mais ça l’a jamais vraiment dérangé quand j’étais en poste.” Sûrement parce qu’y avait de la tension entre elles et qu’elles étaient fascinées par l’autre toutes les deux. « Did you fuck her? » “J’aurai aimé. J’ai failli.” L’image de Maeve revient dans sa tête. “J’aurai pu être sa salope si elle l’avait demandé. Elle était du genre à porter des talons aiguilles, du noir, des robes en cuir… Elle aurait pu me dominer que j’en aurai redemandé.” Elle mord sa lèvre. “Y’avait un truc, une sorte de fascination… On était tellement différentes l’une de l’autre. Autant le travail était à chier, autant humainement, c’était intéressant. Une femme au pouvoir en plus.” Birdie agite sa main devant son visage. “Faut qu’on arrête cette conversation ou je vais être forcée d’évacuer ma frustration sur toi.” Ça serait très fâcheux, en effet. Mais il est vrai que cette discussion lui donne des vapeurs qui n’ont rien avoir avec l’eau dans laquelle ils se baignent.

Le rire de Birdie est le plus beau son du monde. Vous savez remonter la pente après une crise. Vous l’avez fait en un joli temps record aujourd’hui. “Au moins, on peut dire que je contribue un peu au bien être de la population.” Tu sens son pied… Ton visage a un sourire si large toi aussi. “Je te laisserai aller voir sur… Redmachin si le cœur te le dit. Ou autre chose.” Tu iras voir oui oui. « I’ll report back Agent B. » Ta voix qui faiblira brièvement si son pied est sur ton milieu, mais ton sourire qui ne s’ôtera pas.

“J’ai une très bonne imagination paraît-il.” Tu vas prendre son pied pour le masser délicatement. « C’est surtout que tu me connais très bien. » Tu dis en portant son pied jusqu’à tes lèvres car pourquoi pas. Tu l’aimes toute entière. Tu es dévoué à chaque parcelle de sa peau.

“La question est aussi de savoir pourquoi elle m’a gardé. Mon sens de l’organisation n’est pas très poussé, t’es bien placé.e pour le savoir. Mais ça l’a jamais vraiment dérangé quand j’étais en poste.” Tu apprécies de voir qu’il y a des gens qui apprécient les compétences de Bird en organisation. Comme quoi on trouve toujours chaussure à son pied dans tous les domaines si on a de la chance.

“J’aurai aimé. J’ai failli.” Tu es déçu de savoir qu’elle l’a pas baisé. T’avais envie de t’allumer tout seul avec des images en tête.  “J’aurai pu être sa salope si elle l’avait demandé. Elle était du genre à porter des talons aiguilles, du noir, des robes en cuir… Elle aurait pu me dominer que j’en aurai redemandé.” « Oh my god… » Tu sens le coup de chaud, tu peux pas empêcher cette exclamation.  “Y’avait un truc, une sorte de fascination… On était tellement différentes l’une de l’autre. Autant le travail était à chier, autant humainement, c’était intéressant. Une femme au pouvoir en plus.” Tu hoches la tête comprenant exactement ce qu’elle veut dire par là.

Il a chaud ton oiseau. “Faut qu’on arrête cette conversation ou je vais être forcée d’évacuer ma frustration sur toi.” « Je suis en train de t’imaginer baiser une femme de pouvoir sur son bureau en pleine journée de travail j’ai chaud. » Tu te mords la lèvre en la regardant. « Tu peux évacuer ta frustration sur moi quand tu veux… Faudrait qu’on achète des accessoires supplémentaires pour te défrustrer un peu mieux si on trouve de quoi… » Tu n'es pas stupide, tu sais que tu as bien des atouts manquants...

« I’ll report back Agent B. » Tu es assez curieuse de savoir si c’est vrai ou pas. Tu n’as aucune idée de ce qu'est Redtruc mais t’as quand même envie de savoir si on parle de toi sur le net. Sans avoir la prétention ni même l’idée d’aller voir par toi-même car tu es certaine que Jordan exagère et qu’iel fera chou blanc. Ton partenaire verra par lui-même qu’iel a tort et c’est bien mieux dans ce sens que si c’est toi qui le fait. Tu ne veux pas non plus prendre le risque de voir des choses négatives à ton sujet - been there, done that quand t’étais avec Dan notamment et tu ne veux pas voir ça non plus. L’ignorance est douce quand il s’agit de certains sujets. Surtout ceux que l’on peut aisément éviter. « C’est surtout que tu me connais très bien. » Tu fronces le nez, les sourcils et le front. “Dis que j’ai l’imagination d’une huître tant que t’y es.” Le rapport entre imagination et une huitre ? Aucune mais ça sonnait joli et drôle, et un brin dramatique, on ne va pas se le cacher.

« Oh my god… » Tu mords ta lèvre en souriant ; toi aussi, t’aurais aimé que ta boss te fasse dire ça. Un fouet à la main, à te traiter de doux surnoms lubriques mais sévères. Exactement comme tu imaginais Maeve quand tu la voyais déambuler sur ses hauts talons et sa démarche gracieuse dans les couloirs de l’entreprise. « Je suis en train de t’imaginer baiser une femme de pouvoir sur son bureau en pleine journée de travail j’ai chaud. » Okay. “Jor, t’aide pas.” Pas du tout. Ça ramène de vieux fantasmes que t’as oubliés car t’es volatile comme ça. « Tu peux évacuer ta frustration sur moi quand tu veux… Faudrait qu’on achète des accessoires supplémentaires pour te défrustrer un peu mieux si on trouve de quoi… » Et ben voilà. Bien joué, Fisher. Ta fiancé.e est en train de bouger pour venir à quatre pattes vers toi, car ce jacuzzi est extraordinaire, tu le répéteras tout le long du sujet. “T’as déjà de quoi me défustrer.” Que tu dis avant de passer sa langue sur la partie de son torse à l’extérieur de l’eau. “Imagine you’re my boss.” Ta bouche s’en va dans son cou. “Treat me like I’m your dirty employee and it will do the job perfectly.” Ton entrejambe entre au contact du tien. “Fuck, you’re not helping…” A entrer dans ton jeu et touça touça au lieu de te dire stop. Il faut dire que ces derniers temps ont été tellement en berne, l’activité sexuelle en a pris un coup. C’est la première fois depuis des semaines que tu n’as pas eu autant envie de lui en si peu de temps ; ça te rassure de plus en plus. C’est toi d’être toujours avide, que tu penses alors que ta langue va jusqu’à son oreille pour y lécher le lobe avant de le mordiller.

“Dis que j’ai l’imagination d’une huître tant que t’y es.” Ton sourire se fait encore plus large à ses mots. Si elle tourne ce que tu dis d’un point de vu négatif alors que c’est pas du tout ton intention, c’est qu’elle va mieux non ? Tu retrouves ta Birdie impulsive qui attend toute l’attention sur elle en étant dramatique à souhait. « You know it’s not true… And I love that you know me so well. » Il est loin le temps où vous ne saviez rien l’un sur l’autre en partageant un bain. Tu te souviens quand tu t’es trop confié et qu’elle ne disait toujours rien à son propos. Est-ce que c’est pas toujours un peu le cas ? Tu sais pas, sûrement ta perception des choses. Ca parait toujours plus difficile de parler de soit, de ces couches qui vous compose plutôt que d’entendre les tréfonds de l’autre.

Parlant de tréfonds, c’en est d’un tout autre genre cette fois ci. “Jor, t’aide pas.” Vous êtes en train de vous allumer juste avec votre imagination respectives. C’est beau à voir. Elle est en train de se rapprocher de toi car avec tes mots, ces images qui flottent, le contact de l’un sur l’autre est plus que nécessaire. “T’as déjà de quoi me défustrer.” Elle entame de te lécher telle une glace. “Imagine you’re my boss.” Tes mains sont sur elle alors que tu profites de ce qu’elle te fait, qu’elle te domine dans ce jacuzzi. “Treat me like I’m your dirty employee and it will do the job perfectly.” Tu frémis un peu au contact de vos zones les plus érogènes ensembles. “Fuck, you’re not helping…” Tes mains sont sur ses fesses que tu agrippes avec ferveur. « Hello my personal sex worker… Long time no see. » Y’a un sourire en coin sur ton visage avant d’aller mordre son corps là où tu peux l’atteindre - sa poitrine comme par hasard. « Can you please go and ask Nadia from finance to come around so you can fuck her in the meeting room while I fuck you ? » Ce n’est pas la première fois que tu mentionnes ça. C’était avec un fantasme de Dua Lipa la dernière fois mais oui, tu n’aurais pas de soucis à voir Birdie baiser une meuf sous tes yeux. « Tell me what you would do to her… And I’ll show you what I’ll do to you. »

« You know it’s not true… And I love that you know me so well. » Evidemment que ce n’est pas vrai. S’il y a bien un truc dont Birdie est sûre à propos d’elle-même, c’est son imagination. Personne ne pourra lui enlever ce trait qui est si important et libérateur pour elle. Après tout, l’imaginaire l’a sauvé plus d’une fois durant son enfance.
Mais il n’est pas non plus mensonger qu’elle connait aussi très bien Jordan et qu’elle sait à quoi iel ressemble quand iel est concentré.e sur son travail. Elle n’arrive juste pas à l’imaginer plus jeune - il faudrait qu’elle revoit sa carte d’identité pour ça. Moins de cheveux, moins de tatouages, encore plus d’air con et bête par contre. Elle l’imagine sans l’imaginer mais c’est toujours intéressant d’en découvrir davantage sur sa moitié.

Bientôt, ce sont les mains de la jeune femme qui partent à la découverte des courbes de son amoureux - comme si elles ne les connaissaient pas. Jordan aussi finit par agripper ses fesses et elle râle légèrement sous la pression que ça exerce entre leurs bassins. « Hello my personal sex worker… Long time no see. » Tu parles, ça fait à peine quinze minutes, mais ça la fait grandement sourire. « Can you please go and ask Nadia from finance to come around so you can fuck her in the meeting room while I fuck you ? » Oh ? « Tell me what you would do to her… And I’ll show you what I’ll do to you. » Oooh. Sa langue passe sur ses lèvres alors que les ongles redescendent en raclant sur sa peau. “Okay, boss.” Et elle lui contera ce qu’elle lui ferait, à Nadia. Tout ce qui lui manque avec son fiancé.e - il y en a pas tant que ça. Mais ça n’arrête pas l’imagination de Birdie. Ni même la ferveur de Jordan à lui montrer en retour ce qu’iel lui ferait. Heureusement qu’ils n’ont pas prévu de sortir du reste de la journée.