Elle est en train de danser à fond Birdie et tu ne t’attendais pas forcément à ce que ce soit le cas. Toi t’as carrément pas la vibe à danser là; Tu veux la voir sourire, c’est tout ce que tu veux. “Dance with me.” Mais elle, elle veut que tu danses avec elle. Tu fronces un peu le nez car t’es pas dans l’humeur du tout. “Montre moi ce que t’as fait à ton prof.” « C’était sur Dua Lipa. » Autrement dit, tu ne peux pas refaire sur cette musique là. Mais tu vois un sourire sur son minois et ça te déride. Tu es soulagé. Tu es reconnaissant. Y’a un petit sourire sur ton visage et tu te mets à bouger ton corps en rythme mais clairement ça se voit que t’es pas vraiment dedans. Mais c’est pas grave, parce que tu vas faire là ne demande pas de bouger son corps. Tu vas prendre son visage en coupe et l’embrasser à pleine bouche afin de faire passer toute ton affection, ton attirance, ton amour pour elle au travers de ce geste. Tu veux par ce baiser, lui faire comprendre que ça n’a pas d’importance ce qu’elle porte ce soir, que l’autre meuf et sa copine peuvent t’oublier car c’est cet oiseau là que tu veux embrasser pour passer la soirée.

Quand tu défais tes lèvres des siennes y’a un sourire en coin sur ton visage, signe que tu es sur le point de dire une connerie. Tu approches de son oreille pour qu’elle t’entende. « J’ai senti une grosse vibe, j’ai pas pu me retenir. » Une fois que tu l’as dit, tu espères fort qu’elle va pas le prendre mal que tu reviennes sur une histoire de vibe, mais tu veux juste lui faire comprendre que ta vibe, c’est elle. Et puis avec les lèvres sans qu’un mot ne sorte tu ajoutes. I’m sorry. Tu l’as déjà dit. I love you. Tu la pointes du doigt elle quand tu dis you. Tu en profites pour que ton doigt finisse sa chute sur un de ses seins oui, au hasard, pas de ta faute. Il était juste là.

« C’était sur Dua Lipa. » Jordan n’est pas d’humeur à son tour et iel joue les bougons comme tu as pu l’être y a à peine dix minutes. Pourtant, Jordan a le rythme dans la peau, y’a pas besoin de Dua Lipa pour qu’iel le démontre. Tu as l’impression qu’iel veut te rendre la monnaie de ta pièce d’une façon ou d’une autre. Très bien, mais ça ne va pas t’empêcher de gigoter en face de lui avec tes mouvements qui n’ont rien d’harmonieux ou allant avec le son - tu as ton propre rythme dans la peau. Ca te fait rire toi-même d’être aussi conne et ça suffit pour enfin que le visage de ton partenaire se détend à son tour. Comme quoi, il ne faut pas chercher trop loin dans les solutions parfois. Tu tapotes des mains quand iel se met à bouger avant que ton visage soit kidnappé pour un baiser aussi passionné qu’intense contre tes lippes. Tes mains par dessus les siennes, tu soupires d’aise en comprenant (enfin! mazette! hallejuah!) que ton fiancé.e t’aime quoiqu’il arrive. Même si tu boudes, même si t’es mal fringuée, même si tu danses mal, même si tu fais ton sale caractère. Alors tu le laisses te happer autant qu’iel le désire car c’est la seule chose qui compte au final ; lui et toi, point.

Quand ses lèvres quittent les tiennes, tu gardes les yeux clos tout en passant ta langue sur la pulpe de ta bouche, comme pour savourer un peu plus le moment. « J’ai senti une grosse vibe, j’ai pas pu me retenir. » Tu ricanes légèrement en rouvrant les yeux. “Y’a autre chose de gros que j’ai bien envie de sentir aussi.” Tu peux pas t’en empêcher et pour une fois que ce n’est pas Jordan qui fait son kéké avec son membre entre ses jambes, tu es bien fière de toi. Jordan mime une nouvelle fois qu’iel est désolé.e - tu réponds par un haussement d’épaules - puis à la plus belle déclaration sous la plus belle des formes - sûrement parce que c’est sentimental aussi. T’attrape son doigt, sa main, son bras à la suite avant de te glisser contre lui. Et là…

“Ohmygod.”
Les premières notes.
“Oh baby, baby, how was I supposed to know
That something wasn't right here
Oh baby, baby, I shouldn't have let you go
And now you're out of sight, yeah”
Evidemment que tu chantes. Tu fais même la petite mise en scène avec les paroles, jouée avec et pour ton partenaire qui lui est bien dans ton champ de vision. Le souvenir de ce dernier avec le t-shirt de Britney il y a trois ans. Une soirée des années 90 ne serait pas complète sans Britney.

“Y’a autre chose de gros que j’ai bien envie de sentir aussi.” Elle te fait sourire très très largement avec sa bêtise. Mais au lieu de coller ton membre pas encore dure sur elle tu t’excuses une fois de plus. Elle se contente d’hausser les épaules, tu sais pas trop si ça veut dire que t’es tiré d’affaire ou si tu en auras une autre tranche demain, après la soirée passée.

“Ohmygod.”
« OH MY GOD! »

Les réactions sont quasi les mêmes car ces premiers accords de Baby one more time sont tellement iconique, ça vous a transcendé d’un coup d’un seul. Et voilà que tu as oublié l’autre conne à votre table avec sa vibe, t’as oublié le tailleur qui n’est pas trop à ton goût. Le pouvoir de la musique est si grand sur toi oui. Mais y’a quelque chose d’encore plus grand que ça. Ouais.

“Oh baby, baby, how was I supposed to know
That something wasn't right here
Oh baby, baby, I shouldn't have let you go
And now you're out of sight, yeah”

Et ce pouvoir, c’est Birdie qui chante du Britney, ou n’importe quelle chanson pour être honnête. Elle danse, elle chante et tu fais pareil. Tu prends même la place sur le dancefloor pour faire quelques pas que tu as fait à ton prof, comme elle te l’a demandé. C’est plus Jordan Fisher sur la piste là c’est Jordan ‘Mia Frye’ Fisher ouais. Tu vas danser coller à elle aussi et tu chantes tous les mots également. Tu mets une grosse claque sur les fesses de Birdie après qu’elle ait chanté Hit me baby one more time. Tu ne fais que répondre à sa demande. Huhu. Elle pourra voir ton sourire tout fier de son geste sur ton visage. Le mood est carrément mieux là. Quand la chanson se calme sur le pont, tu la prends contre toi comme dans un slow, ton cou plié en deux afin d’avoir ton visage contre le sien. « Oh baby baby how was i supposed to know? » Tu vas embrasser ses lèvres avec un petit peu de langue qui cherche la sienne puis tu mords sa lèvre en rythme parfait sur le tempo. « Oh pretty baby… I shouldn’t have let you goooo… » Et puis tu reprends à danser plus énergiquement sur le final qui a repris en grande mesure. Tu es totalement dramatique à souhait sur la fin. « Don’t you know I still believe ??? » Une main sur ta poitrine car t’es un acteur né (non). Mais ça fonctionne bien là. Tu finis les bras en l’air un grand sourire au visage. « T’as eu un échantillon de ce que j’ai fait à mon prof. » Tu dis un peu à bout de souffle en vrai là. Tu t’es bien donné.

« OH MY GOD! » La réaction de mon partenaire ne se fait pas attendre ; Britney nous transcende tous les deux parce qu’elle a ce pouvoir-là, tout simplement. D’autant que c’est grâce à une de ses chansons que j’ai réussi à me le mettre dans la poche, sans même que je le cherche réellement. Ou plutôt dans la culotte, huhu. Car dans la poche, c’était déjà le cas avant qu’on commence à se tripoter. Puisque j’étais accueillie chez lui comme si j’étais chez moi et avec le recul, je me rends compte que j’ai été une sacrée privilégiée quand même.

En tout cas, voir Jordan s’ambiancer avec moi suffit à remonter mon humeur en flèche. Il n’y a rien de mieux que d’être sur la même longueur d’onde. Et de l’avoir tout collé contre moi alors qu’on se dandine joyeusement au gré du tempo. Je ris légèrement quand je reçois une claque, me promettant d’en rajouter encore une belle couche dans mes manières pour en réclamer une nouvelle plus tard. « Oh baby baby how was i supposed to know? » Je souris fort en le laissant prendre (littéralement) le lead de la danse. Je grogne légèrement quand iel vient m’embrasser, sa langue jouant la fourbe à venir chercher la mienne avant de me mordiller. Clairement mon partenaire est en train de me séduire et ça fonctionne - même si c’est pas le but premier, c’est la finalité en tout cas. « Oh pretty baby… I shouldn’t have let you goooo… » Avant d’être abandonnée de nouveau car la musique reprend de plus belle et qu’iel comme moi faisons notre meilleure prestation. « Don’t you know I still believe ??? » Je finis en gueulant plus qu’en chantant avant de taper des mains. « T’as eu un échantillon de ce que j’ai fait à mon prof. » Je sautille pour foncer contre Jordan, mes bras autour de son torse. “That was so nice.” Je cherche l’intérieur de sa veste avec mon nez pour embrasser le dessous. “Tu l’as embrassé et tapé lui aussi ? Pas étonnant qu’il t’ait accepté.” Que je demande avec un sourire amusé. “I can’t wait to see you go all Magic Mike on me.” Je sussure en me la jouant Catwoman, mes doigts dépourvus d’ongles grattant le long de sa forme.

Vous allez carrément de paire dans votre prestation improvisé. Ca a des goûts de votre beau porté de la dernière fois à la soirée des années 80, mais version 90. Ce n’est pas claqué sur la prestation de Britney mais l’effort est beau car vous y mettez tous les deux tout votre coeur. Vous êtes la plus belle team de tout le pays, vous avez des magnifiques sourires aux lèvres. Ca fait plaisir après ces petites prises de becs que vous avez eu juste quelques minutes avant.

Elle est rayonnante devant toi et tu l’es également. Juste elle est celle qui sautille de vous deux. Elle se cale dans tes bras, tu la serres avec douceur. “That was so nice.” Elle est toute blotti contre ton torse et toi tu vas nicher ton visage dans ses cheveux. “Tu l’as embrassé et tapé lui aussi ? Pas étonnant qu’il t’ait accepté.” Tu ricanes à sa boutade. Tu serres son petit corps un peu plus contre le tiens. “I can’t wait to see you go all Magic Mike on me.” Tu ris de nouveau et tu embrasses le dessus de sa tête alors que tu la sens gratter sur ton torse. « Je lui ai fait la version soft. » T’es bête, mais c’est aussi la total réalité de la situation. « Même s’il est hot. » Tu vas embrasser le front de Birdie alors que tu as ton coeur qui bat encore vite car tu t’es dépensé comme un fou là.

La musique continue bon train mais tu ne cherches pas à répondre une danse endiablée, tu es bien là avec ton oiseau dans les bras. « Dès qu’on a de nouveau un dressing je danserai full Magic Mike pour toi, pour fêter ça. » Histoire de dire que tu as hâte que vous trouviez une maison. Faut que vous mettiez vos bonnes ondes à deux pour que ça vienne à vous plus vite. D’où cette petite phrase qui sera certainement très motivante pour Birdie. Y’a tes mains qui sont descendues naturellement sur les magnifiques fesses de ton oiseau car tu ne t’en lasseras jamais.

« Je lui ai fait la version soft. » Tu m’étonnes. Je serai outrée que mon partenaire fut assez à l’aise avec quelqu’un pour lui faire tout ça dès le premier coup d'œil. Y’a que moi qui a le droit d’avoir eu la chance de le toucher dès nos premiers moments ensemble, j’ai pas envie qu’on me retire ça. J’ignorerai toutes les autres personnes passées avant moi, ça compte pour du beurre. Et je suis sûre qu’y en a genre eu cinq en tout. Je suis une VIP, je le rappelle. « Même s’il est hot. » Je frotte mon nez contre lui. “Evidemment.” Mais faut pas qu’il soit trop hot, le prof, car Jordan a un certain attrait pour toute forme humaine avec un truc entre les jambes alors je me méfie, oui. Cependant, il n’y a pas de raison de douter, et je doute pas. “Je pourrai le voir un jour ?” Mais j’aime bien protéger mes intérêts en toute innocence et bienveillance - pour de vrai, mon fiancé.e va passer du temps à se déhancher avec, j’aimerai bien savoir avec qui.

« Dès qu’on a de nouveau un dressing je danserai full Magic Mike pour toi, pour fêter ça. » Je fais la moue que je relève et montre à Jordan en sortant de ma cachette qu’était son torse. “Si c’est ta façon de me motiver à ce qu’on reprenne les recherches, ça fonctionne.” Même si honnêtement, ça me blase d’avance car je n’oublie pas la maison que l’on a vu nous passer devant les yeux et aussi à quel point nos critères sont pénibles mis bout à bout. On s’en fiche si la musique qui passe est dansante ou pas, nous, on a décrété vouloir lancer un slow visiblement. J’espère que l’autre meuf et sa copine se sont trouvées d’autres partenaires de jeu ailleurs. “Qu’est-ce que tu lui as dit à la meuf qui a cru que vous vibiez ?” Je finis par demander vu que j’avais oublié mais que ça me revient.

“Evidemment.” Quelqu’un qui danse et qui est bien dans son corps pour le faire, c’est hot par défaut. Tu es bien d’accord. Tu sais que t’es hot quand tu danses car tu as déjà remarqué des regards sur toi quand tu te laisses porter que ce soit en club ou à un concert. Tu fais juste pas exprès, tu vis juste la musique et ça allume des gens des fois. T’as jamais eu à forcer pour trouver quelqu’un juste pour un coup dans tes plus jeunes années de destructions. Y’avait un peu de bon au milieu. Ces moments où tu plais et tu le sais. “Je pourrai le voir un jour ?” Tu hausses les sourcils à cette question. « Quand tu veux. Viens me chercher un jour ou amène moi et tu le verras. » Quelque chose te dit qu’elle passera la tête par la porte avant la fin pendant le cours pour voir de quoi il en retourne.

Sa moue te donne envie de la manger, pour changer. Elle a fait exprès de se décaler pour que tu la vois, elle sait l’effet qu’elle te fait Mademoiselle Cadburry. “Si c’est ta façon de me motiver à ce qu’on reprenne les recherches, ça fonctionne.” Tu vas embrasser sa moue pour toute réponse car oui, c’est bien ta façon de faire.

“Qu’est-ce que tu lui as dit à la meuf qui a cru que vous vibiez ?” « Oh. Heu. » Tu réfléchis car tu t’attendais pas à une telle question. C’était un point sensible qui l’a carrément contrariée, tu aurais cru que c’était du passé vu qu’elle est souriante à présent. « J’ai dit que même si elle avait des bonnes intentions ça t’a contrarié. » Tu marques une pause. « Et je l’ai laissé en plan pour te courir après. » Petite précision qui vaut son pesant d’or. Birdie est bien plus importante que cette meuf inconnue qui sent des vibes de tu ne sais où. « J’ai pas envie que tu refasses la tête. » Tu ajoutes avec une petite moue de prévention tout en posant ton front contre le sien, pliant ton dos en deux oui, mais pour Birdie tu te casserais littéralement le dos sans hésitation. Elle mérite tout.

« Quand tu veux. Viens me chercher un jour ou amène moi et tu le verras. » J’ai l’impression d’être une mère qui va chercher son gosse à son entraînement, ça me fait encore plus marrer. “Deal.” De toute façon, ce n’est pas comme si Jordan n’allait pas me demander au moins une fois de venir aller le chercher ou de l’y emmener, pas vrai ? Bref, dans tous les cas, il y aura un moyen pour moi de faire ma curieuse en toute impunité.

Son baiser suite à cette réflexion est une réponse positive à mon affirmation. Je sais que cette histoire de maison nous trotte tous les deux dans la tête. Nous avons hâte de partir de cet appartement qui semble se renfermer de plus en plus autour de nous tellement que nous en sommes saoulés.

« Oh. Heu. » Je l’ai apparemment pris par surprise avec ma question. « J’ai dit que même si elle avait des bonnes intentions ça t’a contrarié. » Ca a fait partie de ma contrariété mais ça n’était pas la raison même de ma contrariété. « Et je l’ai laissé en plan pour te courir après. » Je souris un peu plus en resserrant encore plus mes bras autour de lui. J’aime bien sa façon de montrer les choses. « J’ai pas envie que tu refasses la tête. » Je ferme les yeux alors que son front est contre le mien. Une de mes mains va contre sa joue pour la caresser. “Je suis pas dans le mood de me faire draguer par des inconnus pour l'instant. J'ai juste besoin de toi.” Je ponctue mes mots par un doux baiser sur ses lippes. “J’ai été contrariée car j’ai été vexée.” Puis je rajoute rapidement. “Et j’ai pas aimé comment elle s’est imposée.” Je n’étais vraiment pas d’humeur pour ça. “Même si ça serait un move que je pourrai faire.” J’ironise avec un petit sourire.

“Deal.” Tu savais déjà que tu aurais une chauffeuse de temps à autre car elle le fait déjà très régulièrement, mais voilà que vous scellez ce détail de manière officielle. Manquerait plus qu’une poignée de main pour que ce soit encore plus solennelle.

Puis le sujet de l’autre meuf en chaleur revient sur le tapis à ta grande surprise. Tu as cru que le sujet était clos mais nope. Elle a l’air d’apprécier ce que tu lui dis car ses sourires redoublent et ses bras se resserrent autour de toi. Ok elle est pas en colère. Puis sa main va sur ta joue et elle est d’humeur à t’expliquer les tréfonds de ses émotions. “Je suis pas dans le mood de me faire draguer par des inconnus pour l'instant. J'ai juste besoin de toi.” Tu hoches la tête alors qu’elle embrasse tes lèvres et tu sens qu’elle a pas fini de s’exprimer. “J’ai été contrariée car j’ai été vexée.” Ma faute ça. “Et j’ai pas aimé comment elle s’est imposée.” Tu peux comprendre oui. Ca aurait pu être fun dans d’autres circonstance. “Même si ça serait un move que je pourrai faire.” Tu fais oui de la tête. « Que tu as sûrement déjà fait. » La perche est si grande pour que tu continues juste sur ce côté là de la conversation qui est bien plus léger mais y’a une petite voix qui te dit de revenir sur l’autre truc de juste avant…

Tu vas déposer un baiser sur ses lèvres et même si vous seriez mieux plus loin du dance floor car le son est fort, tu n’as pas envie de filer maintenant. Tu te dis que le bruit est une bonne échappatoire si jamais la conversation est trop sensible. « Merci de m’avoir dit ton ressenti. » Car vraiment, y’a rien de mieux que de l’entendre de sa bouche plutôt que de se faire des assomptions pas forcément correctes. « Et je comprends que… » Est-ce que je le dis ? Ca se sent que tu n’es pas sûr de ce que tu vas dire car tu mets du temps à accoucher ta phrase. « … c’est moi qui t’ai vexé. » Tu te mords la lèvre avant d’ajouter. « Je suis désolé. » Tu l’as déjà dit plusieurs fois mais là c’est un peu plus clair sur le pourquoi tu t’excuses, même si tu ne l’as pas dit totalement. Ce tailleurs ne te fait pas frétiller la nouille… Une première oui. Pour ça qu’elle est vexée. Tu comprends aisément.

« Que tu as sûrement déjà fait. » Inutile de le préciser vu que ton partenaire te connaît aussi bien que toi-même. Evidemment que tu as déjà été ce genre de meuf à s'incruster là où il ne faut pas. Tu as connu des refus, des rejets, des rires sans humour, de la gêne aussi. Mais certaines fois ont été des succès. De toute façon, tu trouvais toujours ton bonheur quelque part, d’une façon ou d’une autre, car tu étais pleine de ressources, en plus d’être pleine de charme huhu. “Touché.” Que tu prononces avant que Jordan ne dépose un baiser sur ta bouche.

T’es prête à entamer un slow qu’importe la musique vu votre position actuelle. T’es sur le point de reposer ta tête contre son torse pour profiter du moment. « Merci de m’avoir dit ton ressenti. » Cependant, Jordan n’a pas encore dit son dernier mot et tes prunelles se relèvent vers lui. C’est bien la première fois qu’on te remercie pour ça. C’est une sensation assez positive. Le genre qui te rappelle de le faire plus souvent car vous n’êtes pas dans vos tréfonds respectifs pour y lire ce qu’il s’y passe. « Et je comprends que… » Ton fiancé.e ne finit pas sa phrase et tu restes le minois levés vers lui. “Que ?” Tu lui dis gentiment car tu serai frustrée s’iel ne finissait pas sa phrase. « … c’est moi qui t’ai vexé. » Tes yeux dérivent un peu derrière lui car il faut bien avouer que tu te sens un peu coupable d’avoir réagi comme ça en premier lieu. « Je suis désolé. » “T’as pas à l’être. Au mieux, ça serait à moi de m’excuser d’avoir réagi comme ça.” Et c’est une sorte d’excuse que tu formules, là, non ? “C’est ridicule et j’en ai conscience… Je comprends pas moi-même.” Tu as un bref petit sourire un peu mélancolique que tu relèves vers Jordan. “C’est la première fois que ça m’arrive, je m’y attendais pas. Fallait bien que ça arrive un jour.” T’essaie de relativiser. C’est futile comme situation, faut bien le dire. “Ca ira. Désolée pour mon mood ce soir.” Voilà, c’est mieux. C’est dit clairement.

“Touché.” Elle n’avait pas besoin de confirmer, tu le savais sans qu’elle t’ait raconté une anecdote précise. Tu l’imagines bien trop aisément faire ce genre de chose. C’est juste, elle. Tu te demandes parfois si ça lui manque de faire ces folies. Ce sera une question pour une autre fois.

“Que ?” Enlacé en mode slow elle t’encourage à finir ta phrase, chose que tu fais alors que tu regardes la beauté de son visage sous tes yeux. Son regard se retrouve fuyant quelques secondes. Tu frottes son dos doucement à la recherche de son regard de nouveau une fois que tu t’es excusé. Hey baby…? Puis elle te répond. “T’as pas à l’être. Au mieux, ça serait à moi de m’excuser d’avoir réagi comme ça.” Oh…kay? Tu ne t’attendais pas à ça. “C’est ridicule et j’en ai conscience… Je comprends pas moi-même.” Tu es subjugué qu’elle ait conscience de tout ça et qu’en plus elle t’en fait part. I. Love. This. Bird. Son regard revient dans le tiens. Y’a même un sourire sur son minois. Toi t’es surpris mais ton sourire imite le sien. “C’est la première fois que ça m’arrive, je m’y attendais pas. Fallait bien que ça arrive un jour.” Tu fronces un petit peu le nez, adorable que tu es. “Ca ira. Désolée pour mon mood ce soir.” Et elle termine avec ces mots là qui sont incroyablement mâture à ton sens.

Ta bouche est ouverte car tu as envie de dire quelque chose mais tu es en même temps trop surpris - très agréablement - par tout ce qu’elle vient de dire. « J’ai vraiment pas les mots te dire… » Tu sais plus faire des phrases Jordan. « … pour te dire que… » Tu devrais respirer avant d’essayer de parler en fait, parce que ça va pas du tout. « … j’ai envie de te brandir et dire à tout le monde que t’es ma fiancée tellement je t’aime à en crever. » C’est moi qui vais crever Jordan tellement c’est niais ce que tu viens de dire là oskour. Tu vas prendre sa main pour la poser sur ton torse, sous ta veste. Tu veux qu’elle sente à quel point ton coeur bat vite et que t’es pas en train d’être un Drama queen avec tes mots. Tu l’aimes si fort… Et ce qu’elle vient de dire est tellement beau. Etre si vulnérable à dire toute la réalité de la situation sans filtre.

Tu ne vois pas que ton partenaire est vraiment touché.e par tes mots. Il faut dire que tu regardes à côté, par-dessus son épaule ou ailleurs car tu n’es vaillante quand il s’agit d’avouer tes fautes et tes torts. Tu as conscience que tu n’as pas eu la meilleure des réactions ni même l’état d’esprit pour ce début de soirée - tu pourras blâmer ta carte qui ne passait pas en guise de cause, promis, on le répétera à personne. Mais tu n’as pas envie que Jordan prenne la faute sur lui alors qu’au final, c’est de ton ressort. Parce que t’as été touchée dans ton amour propre, parce que tu n’aime pas ne pas plaire, parce que tu ne sais pas ce que ça fait quand on te regarde comme si tu étais banale et passe partout. Non pas que ce soit forcément le cas de Jordan mais lui t’observe avec ses yeux d’amoureux, ça compte pas.

C’est seulement quand tu finis par enfin avoir le courage de porter ton attention sur lui que tu vois son visage apparemment choqué. Qu’est ce que t’as dit qui puisse rendre le Fisher comme un poisson hors de l’eau ? « J’ai vraiment pas les mots te dire… » Et de buguer apparemment, à part si la musique est trop forte et que tu as loupé un mot - ce qui ne serait pas étonnant au final. « … pour te dire que… » Ton partenaire va finir par te stresser à être si long à sortir son morceau, t’es en train de te demander ce qui mérite d’être aussi lent à parler. Tu n’as rien dit de choquant, si ? « … j’ai envie de te brandir et dire à tout le monde que t’es ma fiancée tellement je t’aime à en crever. » Oh. Tu te sens bien conne tout d’un coup. D’autant que Jordan porte ta main contre son torse, vers son cœur, comme si tu pouvais douter de ses propos - ce n’est jamais le cas quand iel te rappelle à quel point iel t’aime. “Je…” Ah, qui se retrouve à buguer maintenant, hein ? “Je m’attendais pas non plus à une telle réaction.” Tu finis par avouer avec un petit rire. Tu profites de ta main contre son torse pour l’attirer vers toi. “That’s stupidly how I remind myself that you love me for my everything and not only my looks. ” Que tu susurres doucement avant de l’embrasser. Tu te sens si bête. Tellement l’habitude d’être une jolie poupée que t’en oublie parfois que ce n’est pas l’extérieur le plus important. Ce n’est pas parce que Jordan n’aime pas ton look actuel qu’iel ne t’aime plus. C’est fou que tu dois visiblement réaliser cet aspect dans votre relation.

Vous vous surprenez à tour de rôle pour des raisons diverses et variées ce soir. Je trouve ça très beau. Comme quoi vous êtes en train de fêter vos trois ans d’amitié, de relation, mais vous avez encore beaucoup sous le coude pour surprendre l’autre. Une histoire sans fin comme on les aime. Pas le temps de se terrer dans la routine car vous évoluez tel des Pokémon tous les jours. “Je…” Vous avez du mal à parler, tu trouves ça vraiment mignon que ce soit son tour. “Je m’attendais pas non plus à une telle réaction.” Son visage est absolument rayonnant et là ça y est, c’est sûr, la tempête du jour est bel et bien terminée. Vous n’êtes que soleil tous les deux et elle t’attire un peu plus vers elle encore. “That’s stupidly how I remind myself that you love me for my everything and not only my looks. ” Tu n’avais même pas fait cette déclaration pour pointer ça mais c’est encore mieux car c’est exactement ce qu’elle avait besoin comme rappel.

S’en suit un baiser et au milieu de celui ci tu la fais doucement chavirer pour l’embrasser tel un film de cinéma à l’ancienne. Elle pourra se sentir en sécurité car tu la maintiens bien malgré l’angle qui n’est pas des plus aisé. On dirait que t’as fait ça toute ta vie Jordan alors que pas du tout. Tu lui rends son baiser au centuple et tu sais bien que t’es allé trop loin mais ça t’a pris comme ça, spontanément, même toi tu ne l’avais pas vu venir. Tu la redresses avec délicatesse à la fin du baiser. « I’d propose right now if I hadn’t done it already. » Oh Jordan arrête s’il te plait c’est trop. Tes yeux sont en formes de coeur et tout l’amour que tu lui portes est totalement palpable. « Damn, I love you. » On a compris, c’est trop là. Mais c’est aussi vrai. Très vrai. Tu es juste dans ton élan toujours oui. C’est fou ce qu’il s’est passé ce soir à ton avis, ces mots qu’elle t’a dit, vous avez communiqué de manière si mâture. « Happy 3rd anniversary my love. » Que tu ajoutes en allant déposer un baiser de plus sur ses lèvres.

Tu ne t’attendais pas à ce qui suit. Encore une fois. Vous êtes visiblement remplis de surprises et de spontanéité ce soir il faut croire. Tu lâches d’ailleurs un bref cri qui ne peut à peine être entendu quand tu te sens basculée en arrière. Oh que tu ne l’avais vraiment pas vu venir du tout, ce move. Tes bras se verrouillent autour de son cou, autant par sécurité que par réflexe, même si Jordan te maintient comme il faut. Tout en t’embrassant avec son âme entière. T’as l’impression d’avoir débloqué quelque chose aussi bien chez lui que chez toi. En tout cas, l’impression a été assez forte pour que ton partenaire fonde sur toi de la sorte. Iel te prend ton souffle entier mais tu le lui donnes sans problème, quitte à en avoir la tête qui tourne - ce qui peut arriver vu la position.

Mais ton partenaire te remonte gentiment, tes bras toujours autour de son cou et la pointe de tes pieds toujours soulevée afin de pouvoir profiter jusqu’à la fin de ce baiser littéralement renversant. « I’d propose right now if I hadn’t done it already. » Tu souris, tu glousses, tu rougis même un peu alors que ton minois se cache contre son cou. « Damn, I love you. » T’as jamais envie que ton partenaire s’arrête de te rappeler à quel point iel t’aime de tout son être. Le fait de ne pas avoir eu l’affection que tu recherchais étant gosse doit jouer dans cette quête perpétuelle. Cependant, Jordan te le donne au centuple sans que tu ai besoin de le demander. They just know. « Happy 3rd anniversary my love. » Ton coeur bat fort alors qu’un nouveau baiser est déposé. Ce surnom aussi te fait chavirer et Jordan le sait très bien. “Happy anniversary babe.” Que tu formules en reprenant ton souffle contre lui. “Tu réussis toujours à me faire tourner la tête.” T’ajoute avec un sourire amusé, en référence à son action juste avant. Tu ne vas sûrement pas t’en remettre. “Qui aurait pensé y’a trois ans qu’on serait fiancés ?” Certainement pas vous. “On va s’asseoir quelque part ? I wanna cuddle.” La différence de taille commence à te chagriner même si t’as très envie d’être tenue comme un petit être. T’as confiance d’être vulnérable dans ses bras.