“Jor…” Tu te pensais drôle mais ça n’est pas au goût de ta moitié. Y’a quelque chose qui t’échappe depuis qu’elle s’est levée mais tu as mis tout sur le coup du stresse de la tempête. Tu es totalement ignorant de la réalité de sa situation. Tu l’as laissée seul au milieu de vos draps pendant de trop longues heures la nuit dernière et elle avait besoin de toi. Même quand elle a mentionné qu’elle ne t’a pas senti, ça ne t’a pas fait tilté. Tu ne réalises pas non plus le nombre d’heures que tu es resté à lire les partitions assis à la lumière du dressing. Quand tu es plongé dans la musique, surtout celle ci, celle de ta mère, il est très dur de te faire sortir de ta bulle. Tu as mis le présent entre parenthèse pour te plonger trente trois ans plus tôt, quand Ashley Fisher avait encore de l’air dans ses poumons.

Puis Jeremy qui vient vous interrompre plutôt au meilleur moment au final. Tu te serais peut être pris une rincée avec ta vanne douteuse. “On l’enviait avant mais clairement plus maintenant.” Tu as toujours un peu de mal à aller chez Jeremy maintenant. Le souvenir de tes journées passées assommé par les médicaments. Vous êtes resté trois semaines là bas et tu étais au plus bas. Heureusement grâce à tout ton entourage, tu as remonté la pente. Doucement. Tu baisses le flash de ton téléphone quand tu vois que ça éblouit ton oiseau. “Je compte sur Tee pour veiller sur Milord. Elle peut nous l’amener si jamais elle en a marre.” « Je vais lui faire passer le message. » Qu’il dit en confirmant d’un hochement de tête.

“T’as conscience que ta batterie finira par s’épuiser et que tu peux pas recharger ?” « J’ai des batteries externes et puis dès qu’on aura localisé le lit je couperai. » Elle ne perd pas de temps pour se caler sur le matelas et c’est à ce moment que tu te dis c’était vraiment une très bonne idée de prendre un canapé lit. Votre maison est clairement une auberge qui peut accueillir bien du monde. Tu aimes vraiment pouvoir accueillir. Tu as la sensation que tu rends petit à petit à chaque fois, à tout ceux qui t’ont accueillit quand tu étais ado. Ils t’ont sauvé la mise tous autant qu’ils sont. Tu sais pas s’ils se sont tous rendu compte à quel point.

Une fois allongé aux côtés de Birdie, tu coupes la lumière de ton téléphone comme tu l’avais annoncé. “Autant j’aime être proche de la nature, autant là, je donnerai tout pour avoir accès à l’électricité et du réseau.” Ton bras va se placer dans son dos, tu es tout proche d’elle. Installé sur le côté. Tu ne vois pas grand chose, c’est quasi le noir total ici bas. Tu caresses son dos doucement alors que tu es légèrement dans tes pensées. Ce que tu voudrais toi c’est pouvoir jouer du piano et découvrir encore plus les partitions de ta mère. Mais il y a du monde et il y a surtout Birdie qui a besoin de toi, alors tu feras ça plus tard quand la vie sera revenu un peu plus comme d’habitude. « Tu crois que je devrais aller manger tout le reste du gâteau avant qu’il tourne ? » Tu abuses Jordan. « Oh putain les glaces. » Là tu abuses moins. Tout ce qui est dans votre congélateur risque de devoir être mangé dans les jours qui arrivent et y’a pas que des glaces. « On va manger des enchiladas pour une semaine. » Tu abuses mais oui c’est un des plats que Maria fait le plus. « Je suis pas dérangé que les glaces deviennent toutes des milkshakes. Je me porte volontaire pour pas gaspiller. »

« Je vais lui faire passer le message. » “Merci.” Tu as un bref sourire ; t’es en confiance qu’ils prendront soin de votre petite bestiole si y’a besoin car il fait partie de la famille de Jordan donc ils vont forcément faire attention.

« J’ai des batteries externes et puis dès qu’on aura localisé le lit je couperai. »
“Un problème, une solution, pas vrai.”

Rien ne semble le perturber, Jordan, et tant mieux car il en faut bien un des deux pour garder la tête froide. Même si tu pourrais être dans un état pire que ça. Face à ces incertitudes sur la situation actuelle, tu te sens démunie et impuissante. Tu ne sais pas comment vous allez retrouver le reste du terrain et encore moins la ville demain. Oui, demain, car tu ne vas pas te risquer dehors aujourd’hui. Tu tiens à ton être quand même. Tu n’es pas suicidaire, même si on pourrait le croire vu les risques que tu prends parfois. Tu sais être raisonnable par moment.

Tu sens son bras et sa main contre ton dos. T’aime pas la position dans laquelle t’es mais tu ne bouges pas pour autant. Higher, que tu penses fort. T’apprécies ses caresses mais si elles se dirigent vers ta nuque ou ta tête… On te perd. « Tu crois que je devrais aller manger tout le reste du gâteau avant qu’il tourne ? » Tu mords ta lèvre. “Pas faux.” « Oh putain les glaces. » Les glaces ? Oh. Le frigo entier, ouais. « On va manger des enchiladas pour une semaine. » “Ca me dérange pas.” D’autant qu’il faudra bien faire ce qu’il faut pour ne pas gâcher plus que ça peut l’être. « Je suis pas dérangé que les glaces deviennent toutes des milkshakes. Je me porte volontaire pour pas gaspiller. » Tu secoues la tête avec un petit sourire que Jordan ne peut pas voir. “Ton sacrifice est noté et apprécié, soldat.” Que tu murmures en te retournant quand même sur le dos car t’aime vraiment pas être sur le ventre. “Au pire, si on arrive pas à tout manger avant que ça tourne, on pourra en donner à d’autres.” Il y aura toujours des gens qui seront intéressés par de la nourriture tombée du ciel. Tu prends le bras de Jordan pour l’attirer vers toi. “Give me some kisses. I’m a baby, I’m in need.” Comme s’il ne l’avait pas remarqué.

“Un problème, une solution, pas vrai.” Tu hoches la tête avec un sourire qu’elle peut voir à présent avec toute cette lumière partout. Une bougie et un flash, on est sous les projecteurs oui oui. A ce moment là tu as un nouvel élan de réalisation que tu es celui qui tiens bon au milieu de cette tempête. Tu remercies l’univers que ce soit le cas parce que vous savez combien il est possible que tu sois dans des périodes où ça va pas du tout. Des périodes où tu as beau vouloir le meilleur, tu n’as pas la force mental. Tu es certain que les bonnes vibes autour de ton anniversaire ont aidé. Les partitions - oui encore celles ci - t’ont mis une claque de l’autre monde. Tu n’es toujours pas repus de ces notes que tu n’as toujours pas pu entendre. Ca te démange pas mal d’aller sur le piano maintenant que vous êtes dans ton studio, mais non. Tu sais que ce n’est pas correct, tu sauras attendre le moment opportun.

En attendant c’est pas une torture du tout de câliner ton oiseau blessé. “Pas faux.” Tu as proposé de manger le gâteau mais maintenant que vous êtes dans le lit t’as pas vraiment envie de bouger. “Ton sacrifice est noté et apprécié, soldat.” Et elle est ok pour manger les enchiladas. Vous faites vraiment la meilleure team du monde. “Au pire, si on arrive pas à tout manger avant que ça tourne, on pourra en donner à d’autres.” Tu souris en entendant ses mots, tu murmures alors que ta main est passée de son dos à son ventre vu sa nouvelle position. « Un problème, une solution. » Comme quoi vous êtes les mêmes. Elle ne pourra pas voir ton sourire satisfait sur tes lèvres, mais elle pourra l’entendre. Elle connait toutes les expressions de ton visage par coeur à présent.

“Give me some kisses. I’m a baby, I’m in need.” Qu’elle dit en t’attirant plus vers elle. « Anything you want. » Tu murmures avant de poser tes lèvres sur son visage ici et là jusqu’à trouver ses lèvres ensuite. Ta main sur elle se glisse doucement sous son haut, juste pour profiter de la chaleur de sa peau. Tu n’as pas spécialement en tête de lui faire l’amour, tu es juste d’une grande tendresse et ça passe par le touché de son corps à même la peau. Tu vas continuer tes baisers sur sa mâchoire, dans son cou. Ta main sous son haut qui reste très sage à simplement caresser son ventre, puis tu l’attires un peu plus contre toi alors que ta main est descendue à ses fesses. « How am i doing ? » Tu murmures contre sa peau alors que tu pétries le plus beau cul du pays. Ca pourrait être tellement pire comme situation en pleine tempête. Tu as beaucoup de chance. Tu le sais.

« Un problème, une solution. » Au moins, tu réussis aussi à voir le verre un peu à moitié rempli quand même. Tu essaies de te raccrocher du mieux que tu peux et il faut bien avouer que parler et d’avoir la proximité de Jordan pour toi toute seule, ça aide beaucoup. Une béquille que tu as découvert au fil du temps et qui te fait du bien. C’est tellement plaisant. T’en seras toujours émerveillée. Aussi bien de la capacité de ton fiancé à te donner son entière attention et affection qu’à toi-même qui prend plaisir à retourner dans ses bras chaque jour. Et de le vouloir encore et encore. Comme quoi. C’est bien plus que physique avec Jordan et ça, c’était valable depuis le jour 1.

Exactement comme maintenant. Tu entends son sourire et ça te fait sourire aussi. Vous êtes complètement à l’aveugle et t’aurais pas pu demander mieux que d’être coupée du monde avec lui. « Anything you want. » Tu passes ta langue sur tes lèvres alors que tu sens celles de Jordan se poser sur ton visage. D’abord ton front, le coin du nez, un peu la joue et enfin la bouche. Il n’y a pas forcément de désir lubrique mais c’est carrément amoureux. Ça te réchauffe le cœur qui est tout gonflé d’amour. Ses baisers sont doux et te donnent de véritables papillons dans le ventre. Comme une collégienne durant ses premiers émois. Tu soupires d’aise ici et là, aussi bien à cause de sa bouche qui te parcourt que sa main qui te caresse… Avant de te palper alors que t’es attirée contre lui. « How am i doing ? » Tu mords ta lèvre en souriant. “Very very good, Doctor Fisher.” Tiens, ça faisait longtemps. Tes bras vont autour de son cou alors que tes lippes recherchent les siennes pour un doux baiser incluant la langue parce que damn que ça fait du bien. “T’es le meilleur baume du monde.” Que tu glisses avant de l’embrasser de nouveau. “Keep…” Et encore. “...going.” Et encore.

Elle se laisse faire, elle soupire d’aise, tu te sens doué, aimé. Mais apparemment tu veux du feedback sur tes gestes et elle ne se prive pas à te le donner. “Very very good, Doctor Fisher.” Elle parle avec humour et ça te fait un bien fou. Ca veut dire qu’elle n’est plus autant tourmenté par la tempête qui gronde dehors. Tu apprécies la quiétude de ton studio. Vous êtes totalement isolé ici, on dirait presque que tout va bien. Elle s’accroche encore plus à toi et entame un baiser un peu plus approfondit. Tu suis le mouvement sans te faire prier. “T’es le meilleur baume du monde.” Ta main toujours sur une de ses fesses, l’autre qui te tient au dessus d’elle. Elle te laisse pas le temps de répliquer quoi que ce soit, ses lèvres sont de nouveau sur les tiennes. “Keep…” Et encore. “...going.” Y’a un léger soupire qui s’échappe de toi alors que tu continues de l’embrasser à sa demande.

Tu commences bien évidemment, à avoir une érection même si tu restes très sage dans tes gestes. Tu n’y peux rien, elle te fait de l’effet dans n’importe quel circonstance, tu n’as pas besoin de beaucoup. Maria a dormi dans ce lit y’a quelques heures à peine. Tu te dis pour te refroidir. C’est clairement pas la première fois que tu es avec ta moitié dans un lit où Maria a dormi peu de temps avant. Vous étiez des sales gosses avec Rosa oui. Tu te calmes un peu en remontant ta main à son dos plutôt que ses fesses. « Stop making me hard, girl… » Tu vas déposer des baisers plus simple et chaste sur son visage, mais par milliers. « Je suis voué à rester enfermé dans mon studio. » Tu comptes absolument pas te retrouver avec cette crampe dans la même pièce que ta grand mère et ta belle mère. Pour ce qui est des deux autres, ce serait pas la première fois. « Y’a pire comme châtiment. » Tout tes instruments, tout tes babies, Birdie inclus.

Les baisers s’intensifient. T’en as pas conscience mais c’est là, c’est intense et c’est en même temps doux. Doux pour ton coeur, doux pour ton âme, doux pour ton corps. Ton corps qui commencerait presque à se réveiller sous des pulsions bien moins sages, mais aussi bien moins nerveuses. Tu as l’impression de mettre de côté le reste du monde, te focalisant seulement sur ton amoureux qui est en train de faire des merveilles dans ta bouche et sur ta peau. Tu humes d’aise en l’entrainant toujours un peu plus contre toi. D’ailleurs, tu sens que ça ne le laisse pas indifférent. Ce qui fait doucement sourire.

« Stop making me hard, girl… » Ton sourire s’élargit un peu plus. Sa main est remontée plus haut, ça aussi, tu l’as senti. “J’y peux rien si tu réagis autant.” Après tout, tu ne fais que l’embrasser, non ? En tout cas, ça te distrait tout bien comme il faut. Exactement ce dont tu as besoin. Une distraction. Jordan en est une très belle. Celui-là même qui parsème des baisers sur ton visage, te forçant à te redevenir sage. « Je suis voué à rester enfermé dans mon studio. » “Mmh, quel enfer.” Que tu rétorques avec un petit sourire. « Y’a pire comme châtiment. » Comme celle de ne pas savoir où sont tes proches, par exemple. La brève pensée t’en tord l’estomac et tu grimaces légèrement. “Si on peut pas trop s’embrasser sous crainte d’allumer un brasier dans ton slip, on devrait jouer à un jeu… Genre, vérité ou vérité.” Parce qu’action, ça va être compliqué. “Mais sinon, on peut revenir à s’embrasser. T’es une très bonne distraction, Jordan Fisher.” Une de tes mains se retrouve dans ses cheveux que tu caresses avec affection. “J’aurai pu paniquer si t’avais pas été là.” T’avoue sans trop sourciller car c’est la vérité et que le noir aide pas mal à la sortir.

“J’y peux rien si tu réagis autant.” Non elle n’y peut rien et si tu es damné à être autant sensible à son corps pour le restant de tes jours et bien soit. “Mmh, quel enfer.” Vraiment si c’est ça le supplice tu as tout gagné dans la vie. Tu le réalises souvent et ça ne loupe pas à ce moment précis encore. Tu as une belle vie. Y’a des bas mais y’a tellement de hauts. Tu as tellement pas à te plaindre. Tu es heureux plus que tu es malheureux. Ça a tout à fait à voir avec la présence de Birdie dans tes bras là. Tout n’est qu’arc en ciel et paillettes avec elle si proche. Une tempête ? Tu l’as complètement oublié, dans ta bulle de bonheur. “Si on peut pas trop s’embrasser sous crainte d’allumer un brasier dans ton slip, on devrait jouer à un jeu… Genre, vérité ou vérité.” Elle te fait beaucoup rire. Elle te tacle doucement et tu n’as pas honte une seule seconde. “Mais sinon, on peut revenir à s’embrasser. T’es une très bonne distraction, Jordan Fisher.” Sa main dans tes cheveux te fait frissonner. Ça n’aide pas. Non. Mais tu ne veux pas qu’elle s’arrête malgré tout. Tu aimes vivre dangereusement. Tes yeux se sont fermés tu profites du moment tendre. “J’aurai pu paniquer si t’avais pas été là.” Tu rouvres les yeux à ses mots. Tu reprends ton sérieux et tu vas embrasser son visage en un simple baiser. « Je suis là. » Tu murmures contre sa peau. « I’m not going anywhere. » Sauf dans le dressing pour lire tes partitions. C’est pas très loin. Certes.

« Vérité ou vérité ? Tu penses que y’a encore des trucs que tu sais pas de moi ? » Tu caresses son dos sous son haut toujours. Sage. « Si t’as des idées je te laisse ouvrir le bal. J’ai rien qui me vient là. » Tu embrasses sa peau une fois de plus. « Je promets que je répondrais à tout. Et honnêtement. » Tu n’as pas peur d’être jugé avec elle. Tu es déjà souvent sans filtre et puis maintenant qu’elle sait pour ton enfance, y’a vraiment plus rien qu’elle ne sait pas. Ou du moins dans les trucs vraiment très importants.

« Je suis là. I’m not going anywhere. » Tu as cru que certains étaient là pour toujours aussi mais qui se sont fait la malle. Mais tu crois Jordan. Il est avec toi maintenant et il le sera encore demain. Et tous les autres jours à venir. Et même quand il part, il revient toujours à toi. Ça a déjà été prouvé mille fois. Mais tu n’es jamais dérangée de l’entendre te le rappeler une fois de plus. Ce n’est jamais trop comme ça ne sera jamais assez.

« Vérité ou vérité ? Tu penses que y’a encore des trucs que tu sais pas de moi ? » T’en sais rien. “J’ai pas pensé aussi loin.” T’as juste suggéré sans réfléchir. Est-ce que ça implique forcément des choses personnelles ? Ou est-ce que ça ne peut pas être des dilemmes à la con ? « Si t’as des idées je te laisse ouvrir le bal. J’ai rien qui me vient là. » Tu fermes les yeux sous ses baisers. « Je promets que je répondrais à tout. Et honnêtement. » “Pas obligé que ce soit personnel… Comme si, par exemple, je te demande de choisir entre ne plus jamais pouvoir partir à l’étranger ou ne plus voir tes proches ? Je pense connaitre la réponse ceci dit…” T’es certaine que Jordan préfèrerai ne plus partir à l’étranger. Comme toi, il aime trop ses proches pour se couper d’eux. C’est en tout cas ce que toi tu choisirai, sans aucune surprise pour personne. Ce qui est assez drôle quand on sait que la moitié de ta famille est toujours en vadrouille au quatre coins du globe sans que personne ne sache vraiment où. Tu aspires à l’aventure, oui, mais ton coeur a besoin de se sentir aimé et d’aimer en retour. Jamais tu ne pourrai aller trop loin de tes racines non plus. Tu as rapidement le mal du pays.

“J’ai pas pensé aussi loin.” Discuter avec elle sans but précis est aussi une de tes choses favorites. Surtout quand vous êtes à moitié en séance câlin comme ça. Tant qu’elle est toute contre toi, vous pouvez faire absolument n’importe quoi, tout sera meilleur que tout le reste. Même que jouer du piano, oui. “Pas obligé que ce soit personnel… Comme si, par exemple, je te demande de choisir entre ne plus jamais pouvoir partir à l’étranger ou ne plus voir tes proches ? Je pense connaitre la réponse ceci dit…” Tu l’écoutes et sa première partie de phrase te fait penser à quelque chose cela dit. « Ouais je ferai une 2023. Je voyagerai pas pour mes proches. » Tu vas déposer un baiser sur la joue de Birdie. Tu n’as pas pris l’avion cette année. Tu as annulé les USA et après tu n’as plus rien programmé. C’était pas réellement prévu, c’est juste tombé comme ça naturellement, tu n’as pas eu de tentation et tu n’as pas non plus eu envie. Ca change déjà en 2024 vu que dès Janvier tu vas partir en Europe. Y’a aussi des plans pour retourner en Thaïlande pour le prochain album de Trophy Eyes. Tu es à présent dans le bon état d’esprit et tu as hâte de tout ça, mais tu n’as pas été dérangé de rester en terres australiennes toute l’année 2023.

« Y’a une chose que j’avais envie d’essayer… » Tu murmures. « J’avais aimé les sensations mais à la vue je suis pas sûr que ça me plaise autant. En plus avec mes tatouages sur les jambes, ça rendra forcément moins… Pur ? Je sais même pas si c’est le mot. » Tu accouches Jordan ? « J’avais envie de tester de porter des collants et dessous féminin. » Chose que tu as fait pour la Pride. « Mais ce sera jamais aussi beau que sur toi… » Tu le dis sans peine car tu le penses de tout ton être. Birdie avec des collants ça te fait toujours des choses. Avec des dessous élaborés aussi. Avec juste ses jolies jambes mises en valeur aussi. Tu es si faible à son corps c’est incroyable.

« Ouais je ferai une 2023. Je voyagerai pas pour mes proches. » Voilà. Exactement ce que tu pensais. Vous avez des points de vue différents sur certains sujets mais sur d’autres, vous êtes les mêmes. Comme quoi, on peut être d’accord sur des points mais pas sur d’autres ; celui de vos proches est un qui vous unit. Jamais vous ne pourrez vous éloigner d’eux, que ce soit les tiens ou les siens. Même quand vous allez à l’autre bout du pays. Et ce trait que vous partagez renforce la confiance que tu as en lui quand il te dit qu’il est là, qu’il ne bouge pas. Ou qu’il reviendra. “Et si tu devais choisir entre eux et moi ?” Ouh, alors ça, c’est un coup bas, Birdie Cadburry. D’autant que tu ne saurais même pas quoi répondre à ta propre question. C’est vile. Un peu dangereux aussi. “Je suis pas sûre d’avoir envie de savoir celle là.” Tu te rétractes aussitôt.

« Y’a une chose que j’avais envie d’essayer… » Ah ? T’imagines tout de suite à un truc lubrique. Evidemment. « J’avais aimé les sensations mais à la vue je suis pas sûr que ça me plaise autant. En plus avec mes tatouages sur les jambes, ça rendra forcément moins… Pur ? Je sais même pas si c’est le mot. » Okay, là, ça ne pas être lubrique au final car pourquoi Jordan te parle de ses tatouages aux jambes ? « J’avais envie de tester de porter des collants et dessous féminin. » Ah ? « Mais ce sera jamais aussi beau que sur toi… » T’as un petit sourire. “Ca serait à essayer.” Tu caresses doucement son torse. “Comme à la Pride, non ?” Même si ton moral n’était pas au beau fixe ce jour-là, tu t’en rappelles très bien. Ce n’est pas tous les jours que tu vois ton partenaire avec une robe et une perruque, après tout.

“Et si tu devais choisir entre eux et moi ?” Tu hausses les sourcils à cette question là. Ce choix. Ce dilemme. Alors là… “Je suis pas sûre d’avoir envie de savoir celle là.” Elle s’est bien vite reprise et sûrement parce que vous savez au fond quelle serait la réponse. « Ce choix là me brise le coeur, je refuse de le faire. » Tu caresses son dos toujours. « Y’a pas besoin de choisir. Ne nous faisons pas de mal. » Tu murmures. Ca te fait penser quand on te demande de choisir entre deux chanteurs alors que tu les aimes tous les deux, mais pour différentes raisons. Pourquoi choisir quand on peut tout avoir ? Tu sais pas pourquoi les gens aiment se faire du mal pour s’amuser. Tu veux te faire du bien pour t’amuser toi.

Puis tu confesses quelque chose qui te passe par la tête ces derniers temps. C’est trop souvent pour ne pas que tu le fasses. Il faut juste que tu ailles acheter ce qu’il faut. Les collants, les dessous. Tu veux quelque chose qui te plaise vraiment à l’oeil, pas juste à la sensation. “Ca serait à essayer.” Vous êtes tellement dans votre petite bulle, l’un contre l’autre. Le moment est doux, parfait pour ce genre de confession. “Comme à la Pride, non ?” Tu fais oui de la tête avant de répondre à l’oral parce que vous êtes toujours dans une profonde obscurité. « Ouais. Mais je veux des dessous vraiment beau cette fois. Et un portejartelle pas juste des collants normaux. Des bas… » Tu as des envies précises et Birdie doit l’avoir remarqué que les collants ça t’a toujours fait quelque chose. Ses jambes te font vriller mais en vrai y’a tout son corps qui te fait vriller Jordan, tu t’en rends compte ? Mais avec les dessous encore plus. Oui, sa demande en union est pour toujours gravée dans ta tête comme un des plus beaux moments de votre vie commune. Elle avait tout fait parfaitement, toi même tu n’aurais su mettre en forme une demande parfaite. C’était celle ci. Elle l’a fait pour toi, exactement comme il fallait. « J’achèterai quelques trucs sur internet et on essayera. » Tu l’inclus naturellement, tu veux que ça plaise à tes yeux oui, mais si ça plait dans les siens c’est tout aussi bien à ton âme. « Je t’ai déjà dit combien ça m’avait fait du bien…? A la pride.  » Vu comme vous vous êtes disputé en même temps tu n’as pas souvenir d’avoir évoqué ça. « J’étais vraiment belle gosse… » Et ça mesdames et messieurs, c’est chose de rare que tu trouves bien physiquement.

« Ce choix là me brise le cœur, je refuse de le faire. Y’a pas besoin de choisir. Ne nous faisons pas de mal. » Tu mords ta joue en baissant les yeux même si ni lui ni toi ne voyez quelque chose. Comme dirait Hagrid, tu n’aurais jamais dû dire ça. Parce que dans le fond, t’as un peu la réponse à ta question dans ce que Jordan te dit. Enfin, tu te fais ta propre réponse. Mais toi, tu répondrai quoi si c’était l’inverse ? Tu serai dans la même position. T’es juste bête. La vérité et l’honnêteté mais pas trop non plus.

« Ouais. Mais je veux des dessous vraiment beau cette fois. Et un portejartelle pas juste des collants normaux. Des bas… » “Carrément.” Tu commentes avec un petit air amusé car tu ne t’attendais pas à ce point-là. T’en mets déjà toi même pas souvent car ça a beau être joli, ce n’est pas pratique. De toute fçaon, tu as un problème avec ce qui te colle à la peau, ce n’est pas nouveau. « J’achèterai quelques trucs sur internet et on essayera. » “Tu essaieras. Moi, je serai la joyeuse spectatrice.” Tu ne sais pas si ça te plaira, ça sera l’occasion. Même si, à tes yeux, c’est juste nu que Jordan est beau. Donc, qu’il soit avec un sac à patate ou des portes jartelles, ça ne changera pas grand chose. « Je t’ai déjà dit combien ça m’avait fait du bien…? A la pride. » Ca a déjà été évoqué ici et là. « J’étais vraiment belle gosse… » Tu mords de nouveau ta joue. “T’as toujours été beau à mes yeux.” Tu ne comprends peut-être pas pourquoi Jordan se trouvait plus à son goût qu’habituellement. “Tout ce que je veux est que tu te sente bien dans ta peau. Qu’importe la forme. C’est le fond qui est essentiel.” Tu es toujours désolée de voir que les gens ont toujours du mal à s’accepter et à vivre en harmonie avec eux-mêmes. Avec leur apparence en premier lieu. En priorité Jordan qui a un véritable désamour pour sa personne. Tu embrasses son torse. Tu veux seulement son bien. Si mettre des sous-vêtements féminins en fait partie, ainsi soit-il. Ce n’est pas comme si tu avais ton mot à dire de toute façon.

“Carrément.” Tu perçois sa surprise avec ce simple mot. Toi aussi tu sais pas trop dans quel terrain tu te diriges mais tu as envie d’essayer alors tu vas le faire. Tu n’as rien à perdre qu’à te sentir peut être mieux dans ta peau. La réalité de la situation c’est que tu ne sais toujours pas qui tu es dans ce monde. Ton esprit a été conditionné par ton père sur des travers que personne ne devrait avoir à subir. Tu déconditionnes tout ça avec tes années de thérapie mais c’est un travail perpétuel qui ne se terminera certainement jamais. Tu as vraiment hâte de déchiffrer un peu plus les partitions de ta mère car tu as la sensation qu’il y a des réponses à certaines de tes questions là bas dedans.

“Tu essaieras. Moi, je serai la joyeuse spectatrice.” Tu souris, amusé à sa précision. « Oui c’est ce que je voulais dire. Même si je dirais jamais non de te voir avec ce genre de dessous… » Tu dis alors que ta main qui était revenue sage dans son dos est en train de filer sur le plus beau fessier du Queensland.

“T’as toujours été beau à mes yeux.” Tu sais, elle le dit souvent et tu la crois, tu sais qu’elle le pense réellement. “Tout ce que je veux est que tu te sente bien dans ta peau. Qu’importe la forme. C’est le fond qui est essentiel.” Tu la serres un peu plus contre toi, ta main qui est redevenue sage, dans le bas de son dos. Tu déposes un baiser sur sa peau, sur son visage. « Tu veux dire que c’est ma beauté qui t’a attiré plus que mon t-shirt Britney ? » Tu aimes reparler de ce moment car ça fait tellement de bien à ton égo. Ce moment là et toute votre histoire aussi. Tu n’en reviendras jamais d’avoir Birdie rien qu’à toi quand elle était si volage. Elle t’attendait sans même le savoir… certainement. « Ca te manque vraiment beaucoup les courbes féminines ? » Tu murmures alors que tu te rends compte que tu joues au jeu vérité ou vérité là. C’est beau toutes ces questions qui te viennent naturellement. Finalement, y’a bien des choses que vous ne savez pas l’un sur l’autre. Tu as bien des choses que tu ne sais pas sur toi même également. C’est donc logique que tu ne saches pas tout de l’autre, surtout que vous évoluez tous les jours.

« Oui c’est ce que je voulais dire. Même si je dirais jamais non de te voir avec ce genre de dessous… » Dommage que Jordan ne puisse pas voir tes traits amusés qui suivent ses propos. “Ca fait partie des choses que je garde pour les grandes occasions.” Tu n’abuses pas des jolis sous-vêtements simplement parce que tu préfères ne pas en porter. C’était d’ailleurs quelque chose qui offensait Jordan, il fut un temps. Comme la robe lumineuse devenue une combi-short, le moins est le mieux car ça fait apprécier tes efforts un peu plus. Si t’en mettais tous les jours, ça deviendrait routinier et qu’importe ce que ton fiancé pourrait dire, tu sais que ça n’aura pas le même effet que si ça arrive une fois tous les quatre matins.

« Tu veux dire que c’est ma beauté qui t’a attiré plus que mon t-shirt Britney ? » “Mmh, ça peut être débattu…” Tu t’amuses à dire. Même si tu répèteras jusqu’au bout que c’est juste naturel pour toi de flirter comme tu respires, Jordan y voit toujours comme un signe. Mais votre rencontre, celle-ci en tout cas, est un doux souvenir et aussi très drôle quand on considère la situation actuelle. Jamais tu n’aurais pensé que ce type avec son tee shirt hors propos - ça, par contre, ça n’a toujours pas changé - aurait réussi à t’avoir pour lui tout seul. A capturer un coeur dont t’ignorais encore qu’il était capable de gonfler autant pour une seule et unique personne. « Ça te manque vraiment beaucoup les courbes féminines ? » La question est sérieuse et tu la comprends car tu l’évoques souvent de façon légère. Mais Jordan est visiblement curieux sur le sujet. “Pas beaucoup mais parfois, oui.” Tu ne l’expliques que par… Le manque crée l’envie, oui. “Un peu comme toi avec les mecs.” Tu soulignes car tu penses que c’est assez similaire à ton avis. “Hier, t’as parlé de me voir coucher avec une fille… Mais pas un mec ?” Tu n’as pas ressenti les meilleurs sentiments pendant cette conversation mais ça ne t’a quand même pas échappé.