Tu es toute excitée. C’est la veille de ton départ et évidemment, ta valise n’est pas prête. Jordan te l’a gentiment répété plusieurs fois mais t’as toujours balayé ta main dans l’air en stipulant que tu as le temps. Tu voyages léger, tu n’as pas besoin d’une grande préparation. Tu vas gérer à la dernière minute. Le plan était parfait jusqu’à ce que tu te retrouves dans le dressing. Parce que mettre quelques affaires à toi en boule n’est pas un problème. Mais avoir les yeux qui dérivent sur les fringues de ton partenaire, ça l’est déjà plus. D’avance tu sais que tu vas emporter un bout de lui avec toi, d’une façon ou d’une autre. “JORDAAAAAAAAAAAAAN! Il EST OU LE HOODIE MAGIQUE ?” tu espères qu’iel n’est pas dans le studio car si c’est le cas, tu vas pouvoir t’égosiller autant que tu veux, tu parleras clairement dans le vide. Tu n’as pas songé à regarder dans le linge qui sèche sur la terrasse parce que tu ne t’occupes pas de ça, tout simplement. Tu es au milieu du dressing, ta valise à l’entrée ouverte, tes fringues d’à côté et quelques morceaux des siens aussi. Tu es pire qu’une petite tempête au milieu d’un bois. Il faut dire que tu n’es pas la reine du rangement mais celui du déménagement. Jordan va te tuer. Tu en as conscience. Mais tu ne te décides pas sur ses fringues à prendre et tu considères presque à tout prendre. Tu choisiras sur place. Voir Heather qui roule des yeux de contempler à quel point t’es perdue pour ton amoureux. Ce n’est pas de ta faute si en plus tu as acquis le confort des habits de ta grande perche blonde.

Tu es assise en tailleur au milieu du dressing, le nez dans une chemise de ton poisson adoré alors que tu regardes ce que t’as fourré par terre sans aucun ménagement. Non, Jordan ne va pas te tuer parce qu’iel aime ranger, n’est-ce pas, hein ? “Oh et puis flûte, je prends tout!” que tu dis joyeusement aux murs en foutant le tas dans ta valise. Qui va avoir du mal à fermer car tu ne ranges toujours rien. Tu es toute excitée, tu n’as pas le temps pour ce genre de tracas. Par contre, tu vas faire en sorte de ne pas oublier le cadeau d’Heather. Parce que ça, ça serait malheureux.

@Jordan Fisher

“JORDAAAAAAAAAAAAAN! Il EST OU LE HOODIE MAGIQUE ?” Tu crois l’entendre mais t’es pas totalement sûr. Faut dire que t’es dans ton studio et qu’il est super bien isolé. C’est plus tes connexions nerveuses qui sentent quand elle a besoin de toi plus qu’autre chose. Ton visage s’est relevé de ton ordinateur pendant deux secondes comme en alerte pour vérifier si elle a parlé. Tu n’entends bien sûr plus rien vu qu’elle ne s’égosille plus. Tu sais qu’elle part le lendemain et tu vas bien évidemment profiter de passer du temps avec elle aujourd’hui. C’est pour ça que là, tu profites qu’elle soit occupée pour faire sa valise enfin pour bosser quelques peu.

Quand tu as fini ta mini to do list de la journée, tu remontes, te dirigeant directement à votre chambre car tu sens qu’elle est là. T’as un coup au coeur quand tu vois le total bordel qui se trouve dans le dressing. « Holy shit… » Et tes yeux qui se tournent vers sa valise qui n’est même pas fermé car… totalement mal rangé et ça ne passe juste pas. « Oh. My. God. » Que tu dis en énonçant les mots l’un après l’autre très lentement. Tu essaies de te dire que c’est qu’une illusion tout ça mais pas du tout. En plus elle est en train de fouiller dans tes chemises alors que sa valise a l’air assez pleine comme ça non ? « Do you need help ? » Parce que tu as une furieuse envie de défaire toute sa valise pour la refaire en pliant tout correctement. Elle va gagner la moitié de la place c’est sûr. MAIS, tu ne veux pas t’imposer pour autant. Si c’est comme ça qu’elle fait, tu laisses. C’est pas toi. Tu rangeras tout quand elle sera partie. Ca te donnera l’impression qu’elle est encore là. Tu as du mal à voir le sol car y’en a partout et t’es bien content·e que le ménage ait été fait la veille. Tu pourrais toi même lécher ton sol aujourd’hui. Tu vois le bon côté des choses oui. Et puis si au final tout ça signifie plus de machines à faire, ça sera un plaisir que tu le feras. Ca t’occupera quand tes bras seront vides de sa forme.  

Jordan ne se presse pas pour venir et toi, tu as une flemme incroyable de bouger. Tu aurais pu réenchérir mais tu t’es perdue dans la contemplation des vêtements devant toi, les doigts écartés sur le plancher et sur les fringues. Tu es digne d’une enfant en pleine réflexion entre la licorne et le pélican. Tu mets plus de choix à ramener des vêtements à lui que les tiens car tu comptes bien t’en trouver sur place. Mais ceux de Jordan… Ils sont grands, ils sont confortables et ils ont son odeur. Toi qui apprécie avoir ta liberté de mouvement, tu es toujours conquise par ses caleçons et ses teeshirts qui t’arrivent parfaitement à la bonne taille. Tout pour justifier ton envie pressante de prendre son dressing dans ta valise alors que… Non, ça ne fonctionne pas non plus comme ça, Birdie.

« Holy shit… » “The one and only!” mais voilà que tu es quand même hyper joyeuse car un peu euphorique de partir malgré tout. Il faut dire que ça fait deux mois que tu attends ce moment, tu as docilement barré les jours de la semaine dans ton petit calendrier acheté presque exprès et tu trépignes avec force et vigueur. Alors ton joli minois tout rayonnant n’est pas un poil perturbé de voir celui de ton partenaire complètement déconfit de la bourrasque que tu viens de souffler dans ton espace de rangement de prédilection. Pire qu’une enfant avec un trop plein de sucre dans les veines. « Oh. My. God. » est-ce que tu ressens de la culpabilité ? Pas le moins du monde. Tes doigts continuent à trifouiller, ou plutôt caressent les vêtements que tu étales un peu mieux par terre, juste pour être certaine que tu ne vas pas changer d’avis encore une fois. « Do you need help ? » tu redresses de nouveau la tête vers lui, ton cou complètement cassé pour observer à quel point iel est grand et que la vue d’ici est assez drôle. “Je pourrai presque compter tes poils de nez si t’étais plus près.” le niveau est très haut, n’est-ce pas. Tu fais une légère moue. “J’aurai besoin de savoir où est le hoodie magique. Je le trouve pas. Merlin sait que j’ai bien regardé partout.” dans le dressing, en tout cas, et y’a pas Merlin qui peut le constater, y a Jordan aussi. Que tu vois lorgner sur ta valise. Tu lèvres la main pour caresser son mollet en souriant. “Et tu pourras ranger ma valise aussi, s’il te plait ?” que tu demandes innocentement. Là, iel va sûrement constater que t’as pris beaucoup trop de fringues à lui et pas grand chose à toi. Tu es incensée, Birdie Cadburry. Encore pire quand tu es excitée.

“The one and only!” Tu le sentais à dix kilomètres à la ronde et son visage traduit parfaitement toute cette énergie autour de ton oiseau. Elle est radieuse, sur pile électrique qui sont beaucoup trop chargée. Elle est intenable. Tu cherches des yeux si y’a pas un paquet de fraise tagada qui traine ce qui expliquerait le level. Mais non. C’est juste elle très heureuse de partir. Elle en fou un peu plus de son bordel par terre et t’as presque l’impression que c’est plus tes fringues que les siennes. How? Parce que tu n’as pas besoin de faire une valise toi. Elle part seule. Tu t’avances vers elle pour voir si y’a encore pire de l’autre côté que tu ne vois pas de ton premier point de vue. “Je pourrai presque compter tes poils de nez si t’étais plus près.” Elle te fait rire, elle est bête. She’s the best. “J’aurai besoin de savoir où est le hoodie magique. Je le trouve pas. Merlin sait que j’ai bien regardé partout.” Oh. Elle le trouvait pas alors elle a préféré tout foutre par terre pour mieux voir au lieu de te demander. Sa main sur ton mollet c’est le geste qui permet de te reconnecter à elle et non pas à l’étendue de tous le linge que vous avez tous les deux. Une vraie bande de fashionista. “Et tu pourras ranger ma valise aussi, s’il te plait ?” Certains pourraient se dire qu’elle abuse de ta gentillesse mais d’autres - dont elle - sauront parfaitement que tu MEURS d’envie de ranger sa valise. « Say no more. » Tu te sens déjà mieux de savoir que tu vas lui faire un truc bien mieux que ce massacre là.

Tu sens comme un soulagement et t’es déjà en train de te diriger vers la valise car c’est urgent. Il faut faire quelque chose là. « Le hoodie est dans mon studio. » Elle pouvait encore chercher. Tu ouvres la valise qui est vulgairement fermés et tu tournes presque de l’oeil de voir la capacité qu’elle a foutre tout en boule à l’intérieur. Tu sors TOUT. Tu poses le tout sur le lit après y avoir fait un coin libre et tu commences à plier le linge sans pour encore le mettre dans la valise car tu fais ça intelligemment. Tu étudies avant d’agir. T’es un pro du Tetris oui. Plus tu plies le linge plus tu jettes des coups d’oeil vers Birdie l’air de dire: Really? ou encore : This one too? Car il y a quasi que des fringues à toi pour l’instant et… ça n’a pas l’air d’en finir. « T’as oublié de me dire que je venais avec toi ou bien…? » Tu demandes alors que tu es encore en train de plier minutieusement toutes tes fringues. Pas exclusivement mais y’a vraiment beaucoup de fringues à toi, c’est étrange.

Tu es excessive alors que pour toi, c’est la normalité. Tu es heureuse de partir mais un peu triste de laisser Jordan. C’est que ça fait quatre mois que vous ne vous êtes pas quittés. Une première. Ou presque pas quittés. Parce que tu vis ta vie de ton côté et lui la sienne du sien. Mais vous vous retrouvez sur tellement de chemins. Les habitudes de se brosser les dents ensemble, du baiser du matin, de lui rapoorter eau et nourriture dans son studio. Tu t’es aussi donnée à fond pour rendre plus joli le jardin en y plantant tes fleurs et tu as rappelé à Jordan qu’il faut qu’iel pense à les arroser assez souvent, mais pas trop non plus pour pas les inonder. Tu as déjà peur de voir leurs tronches quand tu vas rentrer car t’es sûre que ton partenaire va oublier. Cela serait malheureux vu que ça fait un mois que tu les chéris. Mais là, tu vas partir et cette conjoncture ne s’est pas encore présentée jusqu’à aujourd’hui. Il est clair que demain, tu ne vas pas mettre dix ans à te réveiller, tu le sais.

« Say no more. » mais avant de partir, il faut s’occuper de ta valise et franchement, si tu pouvais secouer le nez pour qu’elle se fasse toute seule, t’en abuserai volontiers. Mais pour l’instant, à défaut que ce soit la magie qui le fasse, c’est Jordan qui s’y attèle sans que tu ai besoin de plus le supplier. Tu le connais de mieux en mieux et il n’y a pas besoin d’être devin pour comprendre que les tâches ménagères sont clairement plus de son ressort que du tien. Tu le regardes prendre ses fringues dans ta valise en mordillant ton ongle, avant que tes yeux n’aillent parcourir les chemises et tee shirts étalés au sol. Y en a un qui te dit vaguement quelque chose et pourtant, tu ne te rappelles pas d’avoir vu Jordan avec. En tout cas, pas récemment. « Le hoodie est dans mon studio. » tu redresses la tête d’un air dubitatif. “Qu’est-ce qu’il fout dans ton studio ?” avant de te rappeler le bonheur de la climatisation et qu’un sweat, parfois, ça ne fait pas de mal. “Faudra pas que je l’oublie. Tu l’as mis ?” information importante et cruciale ; faut que Jordan l’ait mis pour que ça fonctionne. Non ? Tu as décrété que si.

Tu déplies un peu mieux le tee shirt qui t’intrigue avant de relever ton attention sur le grand blond. Qui te jette des coups d’oeil étonnés alors qu’iel doit sûrement remarquer qu’y en a un bon tas qui sont à lui. « T’as oublié de me dire que je venais avec toi ou bien…? » tu as un sourire tout doux en reprenant le grignotage de ton doigt avant de t’avancer vers le lit, sur tes genoux, tes bras se posant sur le matelas et ton menton par-dessus. “Pourquoi ?” que tu demandes avec la plus grande innocence dans la voix. “Je pars deux semaines. J’ai besoin de trucs.” que tu dis d’un air évident. L’évidence que tu veux t’habiller en Jordan Fisher à LA parce qu’iel va te manquer malgré tout.

Est-ce qu’elle compte rester sage à juste te regarder ranger ? Ce serait bien. Elle a l’air de minauder en t’observant. Est-ce que ça l’allume ? Parce que la situation inverse serait bien vrai par contre. “Qu’est-ce qu’il fout dans ton studio ?” Tu pourrais être surpris mais à la place tu es amusé. Elle te demande des comptes sur tes propres fringues et ça te fait beaucoup rire. Tu ne prends même pas la peine de répondre. Elle est pas croyable. The best kind. “Faudra pas que je l’oublie. Tu l’as mis ?” Oh. Tu comprends mieux son attrait pour ton hoodie. Tu as complètement zappé qu’elle voulait l’embarquer. Tu comptes aller à Melbourne une semaine mais tu n’as pas encore les dates précises. Tu prendras le billet dans pas longtemps pour le lendemain, tu te connais. Y’a conflit d’intérêt si elle embarque ton hoodie magique alors que tu prends l’avion aussi. She’s going far. It’s a very long flight. Car la question ne se pose pas. Tu préfères qu’elle soit en sécurité plutôt que toi. Tu survivras tes deux heures de vol comme un grand. I’m going to take something from her closet. « Oui je l’ai mis. Je l’ai même sali. » Encore. « Sur la manche ça se voit pas trop. » C’est du chocolat oui.

Tu vois qu’elle a un tshirt à toi de plus dans les mains et tu sens qu’il va atterrir dans la valise également.  “Pourquoi ?” Tu te marres doucement de l’entendre. Elle fait tellement sa petite enfant sage. Very cute. “Je pars deux semaines. J’ai besoin de trucs.” Là tu la regardes l’air de dire : Trucs? « Tu appelles pas mes habits comme. C’est plus que des trucs. » Et puis tu tombes sur un autre t-shirt à toi - pour changer. « Nope, you’re not getting this one I got it not long ago it it’s my current favourite !! » Tu le mets de côté, un côté où ça n’ira pas dans la valise. Tu plisses les yeux en regardant Birdie. « You can take this one. » Tu indiques celui qu’elle a dans les mains. « The quote suits you well. » I am a cosmic hottie attracting powerful, positive energy. Mieux qu’à toi mais ça fait parti d’un genre de rituel chez toi à manifester des affirmations positives à ton propos pour mieux y croire. Que ça te rentre dans la tête. Ca marche. Des fois. Mais à ce moment précis c’est pas ça l’important. L’important c’est de détourner son attention de ce t-shirt ci  que tu veux pas qu’elle embarque. Qui est déjà mis de côté. Tu continues de plier le tout et tu commences à mettre quelques trucs de plus sur la pile qui reste à la maison.

« Oui je l’ai mis. Je l’ai même sali. » tu mords ta lèvre parce que ça va donc sentir ton partenaire et tu es très satisfaite de cette nouvelle. « Sur la manche ça se voit pas trop. » pourquoi tu n’es pas surprise. “You clumsy lil one.” que tu dis avec affection et tendresse. Ce n’est pas toi qu’une tâche va déranger. Aux dernières nouvelles, c’est Jordan surtout qui tient à ce que ses vêtements soient propres. Bon, tu n’es pas non plus dégueulasse ; tu te changes quand même, surtout les sous-vêtements. Tu n’es pas à ce niveau très avancé de flemingite aïgue.

« Tu appelles pas mes habits comme ça. C’est plus que des trucs. » ouh, c’est qu’iel est presque vexé tout d’un coup. Tu te contentes de sourire parce que t’en as fait exprès et qu’iel a couru dedans. Tu es fière de toi, petite maligne. C’est plaisant de le regarder ranger. Plus relaxant que de le faire soi-même. D’autant qu’iel met du coeur dans son ouvrage. Enfin, avant de déployer un des ses trucs et de pousser une exclamation. « Nope, you’re not getting this one I got it not long ago it it’s my current favourite !! » tu pout. Oui, tu boudes parce que “mais il est joliiiii!” raison numéro une que t’as sélectionné ceux-là en premier lieu. « You can take this one. » tu baisses les yeux pour regarder tes mains qui tiennent un autre vêtement avant de le déployer ; tu ne sais même plus ce qu’il y a écrit dessus. « The quote suits you well. » tu glousses en serrant le tee shirt contre toi. “It suits you too. You’re my powerful hottie of positive energy.” que tu déclares en riant un peu plus de ta bêtise.

Seulement, tu vois qu’iel commence à faire un tas en dehors de ta valise et ça, ça te fait te mettre sur tes jambes (enfin) pour aller à côté de lui. “What are you doing ? I’m taking those.” là, c’est plus de la chiantise et du caprice qu’une réelle volonté. Mais si on te pointe une direction, tu vas forcément vouloir aller vers une autre ; exactement comme là. Rien que pour embêter Jordan, tu vas te mettre à chouiner s’il le faut. A taper du pied. A faire la gosse de quatre ans à qui on refuse son bonbon.

“You clumsy lil one.” Heureusement qu’elle aime tes défauts même si au fond tu te dis que ce n’est pas anormal sachant que tu aimes aussi les siens. Juste une confirmation supplémentaire qu’elle t’aime à un niveau aussi haut que le tiens et c’est un très haut niveau… “mais il est joliiiii!” Ok le niveau est peut être haut mais damn si elle te pique toutes tes fringues préférés et qu’en plus elle est pas là tu vas partir en dépression de te trouver moche comme un poux car ses yeux ne seront pas là pour te dire l’inverse sans prononcer un seul mot. “It suits you too. You’re my powerful hottie of positive energy.” Voilà. Ca ça fait du bien. Un doux sourire sur tes lèvres alors qu’elle se colle au t-shirt comme si c’était toi. « Keep it. » C’est un vieux, tu as aucun problème à ce qu’elle le garde à tout jamais.

Pas comme les autres fringues que tu mets de côté et quand tu arrives aux boxers t’es encore plus sur le cul. Y’a vraiment assez de fringues pour que tu passes les deux semaines à LA avec Birdie à poil au passage car tu ne vois pas de ses affaires nope. Mais pas un problème ça. “What are you doing ? I’m taking those.” Elle vient de se positionner à côté de toi pour inspecter ton travail qui ne lui plait pas. « No come on Bird, I’m not letting you take all of that. There are too many of my favourite here. » Oui des boxers aussi. Tu tombes d’ailleurs sur celui à l’éfigie du meilleur boule de Noël qu’elle t’a offert. Tu es encore plus outré. « You are definitely not taking this one with you. » Si tu ne portais pas celui de Baby Yoda à ce moment précis tu es presque sûr qu’elle l’aurait embarqué avec elle aussi. « Come on B, this has to be joke, right ? You can’t be serious. » Parce que c’est beaucoup trop à ton goût, elle plaisante forcément.

« Keep it. » mieux vaut que Jordan le lise pour s’en convaincre que le porter, ce n’est pas logique, pas vrai ? Mais tu as son aval, Birdie, tu n’as pas besoin de trouver d’autres excuses pour le mettre un peu plus contre toi. Même si tu le fais quand même car tu peux, car iel est d’accord et c’est une petite victoire, d’accord.

Cependant, tu remarques bien qu’il y a quelque chose qui cloche à partir du moment qu’iel entame une pile qui n’est plus dans ta valise. Peut-être que voir les vêtements pliés et rangés t’aide à mieux visualiser que tu as peut-être un peu abusé. Il faut dire qu’à défaut de réussir à faire un choix final, tu as tout foutu dans ta valise en te disant que tu verras une fois sur place. Oui mais seulement, tu n’avais pas comptabilisé un élément important : ledit propriétaire de ces vêtements qui n’a pas l’air convaincu par tes choix. « No come on Bird, I’m not letting you take all of that. There are too many of my favourite here. » alors là. Tu fais la moue en pinçant tes lèvres et fronçant les sourcils. “But-” « You are definitely not taking this one with you. » oh non, pas les caleçons, tu vas te mettre à lui pleurer dans les jambes (oui oui, à ce point). « Come on B, this has to be joke, right ? You can’t be serious. » tu fais encore plus la moue triste, celle de la capricieuse dans toute sa splendeur. “Je vois pas ce qu’il y a de drôle à vouloir prendre certaines de tes affaires avec moi.” que tu geins et que tu boudes, la tête baissée vers la valise. “C’est pas comme si je vidais ton dressing. Ils sont tous tes favoris!” que tu finis par t’exclamer en tapant du pied par terre - t’as osé. “Imagine y a une météorite qui vient exterminer la planète. Je veux un bout de toi même à l’autre bout du monde.” tu finis sur le lit pour prendre la pile que Jordan ne veut pas que tu prennes contre toi. “Imagine tu m’oublies. Tu deviens amnésique. Tu trouves quelqu’un d’autre. J’aurai que ces fringues pour me rattacher à toi, Joooooooor, tu peux pas m’enlever çaaaaa!” oh t’es vraiment pas croyable. S’il te plait, maintenez bien l’idée de ne jamais vous reproduire. Tu ne serai absolument pas le meilleur exemple pour une enfant quand on te voit en train de geindre et de bouder à l’extrême sur le lit. Sûrement plus pour emmerder Jordan - car à vrai dire, tu peux très bien la lui laisser, sa pile qu’iel ne veut pas que tu prennes. Mais t’es chiante comme ça, surtout à la veille de ton départ où tu veux son entière attention. Capricieuse et égoïste par-dessus le marché. Tu as de la chance d’être mignonne.

“But-” Elle aime pas ce que tu dis et là c’est dommage pour elle mais tu vas pas céder. C’est trop. Elle essaie de voir jusqu’où elle peut aller sans que tu dises rien. C’est ce que tu en déduis de ce qu’il se passe là. Elle aurait tout embarqué si elle ne t’avait pas laissé ranger sa valise correctement. Elle fait la moue, elle boude, elle a pas trop l’air de se rendre compte en fait non ? “Je vois pas ce qu’il y a de drôle à vouloir prendre certaines de tes affaires avec moi.” Tu la regardes l’air de dire: Certaines? Car y’a la moitié, peut être plus qui sont des fringues à toi là. “C’est pas comme si je vidais ton dressing. Ils sont tous tes favoris!” Oui. Bon. Elle a pas tort mais quand même, c’est trop. Pourquoi il faut qu’elle soit si adorable quand elle est dans l’abus aussi ? Son petit tapage de pied était adorable af, tu essaies fortement de ne pas sourire car tu es pas content de ce qu’il se passe là. Oublie pas le but de la manoeuvre là, elle veut te voler tout ton linge.

“Imagine y a une météorite qui vient exterminer la planète. Je veux un bout de toi même à l’autre bout du monde.” Alors là. Elle y va à fond. Prenant la pile de tes fringues dans ses bras comme le bébé que le méchant dans Titanic prend pour se sauver dans une barque. “Imagine tu m’oublies. Tu deviens amnésique. Tu trouves quelqu’un d’autre. J’aurai que ces fringues pour me rattacher à toi, Joooooooor, tu peux pas m’enlever çaaaaa!” Y’a ton coeur qui fond de la voir comme ça. Tu laisses la valise de côté pour aller la prendre doucement dans tes bras. « There is no way in the world I can forget about you. Specially when you do shit like this, that’s totally unheard of. You are so very unique. » Ok tu t’avances certainement beaucoup parce que si tu deviens amnésique y’a quand même des vrais chances que tu te souviennes de rien, même pas d’elle mais… tu espères qu’en l’espace de deux semaines tu n’en seras pas là à son retour. Tu vas embrasser sa moue parce que damn fuck elle est trop adorable. « I love you in the depth of my soul and body. No matter what. » Mais ça tu en es sûr malgré tout. Son énergie est trop positive sur ta personne et même si tu l’oublies, tu le ressentiras. « You don’t need my clothes to prove anything B. » Tu la serres doucement et t’as bizarrement comme la sensation que y’a une personne de plus entre vous parce que la pile de linge est IMMENSE dans ses bras. « I’ve got an idea. » Que tu dis en te détachant d’elle pour aller prendre un stylo qui est posé sur ton côté de la table de nuit. Autant toi qu’elle avez vos carnets et stylo à proximité. « Please put your kid down. » Parce qu’elle a encore toute la pile dans ses bras et ça te fait sourire.

Quand elle l’aura fait, tu iras prendre délicatement son bras pour y écrire dessus et lui laisser quelque chose de toi qui est bien plus parlant que ça vient de toi qu’une fringue. Ou du moins, c’est ce que tu crois.

Tu es dans l’extrême et l’abus total avec tes scénarios complètement rocambolesques. Cela peut arriver, après tout, sait-on jamais, n’est-ce pas ? Non, c’est impossible et tu ne préfères même pas y penser - surtout la partie de Jordan amnésique. Si iel venait à t’oublier, tu ignorerai comment tu pourrais réagir. Mal au début, forcément. Chagrinée, peinée, triste, abattue. C’est un scénario que tu ne peux pas envisager sérieusement. Même si après, tu sais que tu ferai tous les efforts du monde pour le récupérer. Pour le faire revenir à toi. Parce que cette fois, tu seras sûre de tes sentiments, et aussi des siens. We were made for each other. C’est ton âme soeur. Ce n’est pas un reboot de mémoire qui pourra contrer ça. Que ce soit lui ou toi, vous aurez tous les deux cette sensation d’évidence entre vous. Parce qu’il y a le feeling, ce joli lien unique qui vous relie. A tout jamais ? Peut-être bien. Tu ne vois pas aussi loin mais tu l’espères en tout cas. Il va falloir que Jordan soit éternel lui aussi, dans ce cas-là.

Mais pour l’instant, personne ne souffre de perte de mémoire. Au contraire, Jordan abandonne ta valise pour te prendre dans les bras - ce qui est une petite victoire en soi. « There is no way in the world I can forget about you. Specially when you do shit like this, that’s totally unheard of. You are so very unique. » tu mords ta lèvre en levant les yeux les plus innocents du monde. “Am I ?” oui tu l’es ; tout le monde l’est, tu es bien placée pour le savoir. Ton petit numéro n’est pas anodin ni banal. Tu es une pièce rare, Birdie Cadburry. Et il faut bien la patience d’un Jordan Fisher pour te supporter - certains diront que l’amour obscurcisse son jugement mais hey, la preuve que même amoureux, iel ne se laisse pas non plus faire. Pas naïf le coco. Heureusement, d’ailleurs, parce qu’iel n’aurait aucun intérêt à tes yeux s’il n’y avait pas un minimum de caractère en retour. Ce n’est pas pour rien que vous fonctionnez bien. Jordan sait être aussi buté que toi. Exactement comme là. « I love you in the depth of my soul and body. No matter what. » alors là… C’est toi qui reste sur le cul (assez littéralement). Tu serres toujours ses vêtements contre toi, ton attention totalement dévouée aux traits séduisants de son partenaire qui en plus te dit les mots les plus doux et les plus tendres dont tu ne te lasses jamais. Iel n’a pas peur de te le répéter sous toutes les formes possibles. Tu as beau avoir écouté Dare to love me mille et une fois ces derniers jours, notamment pour t’accompagner au travail ou dans tes séances de couture, tu resteras toujours soufflée à chaque déclaration. Tu n’en as malheureusement jamais eu auparavant. Pas comme ça, en tout cas. « You don’t need my clothes to prove anything B. » iel te serre un peu plus et tu en profites pour embrasser la ligne de sa mâchoire.

T’as peut-être été plus dans l’abus que tu pensais au final. « I’ve got an idea. » Jordan se détache et tu le regardes se pencher vers sa table de chevet pour y prendre un stylo avant de te regarder en souriant. « Please put your kid down. » “Oh, right.” tu plisses le nez en reposant les vêtements sur le lit, en essayant de les remettre dans leur pile bien rangée mais ce n’est pas un succès à 100%. “On commence à avoir beaucoup d’enfants sans être enceinte, je trouve ça admirable.” que tu commentes avant d’arquer un sourcil en le voyant prendre ton bras. “You’re not gonna draw a penis, are you ?” non parce que ça, c’est mieux de le faire sur le front, tout le monde le sait. Mais non. Jordan se pare de sa plus belle écriture pour te faire un petit discours de trois lignes sur ton poignet. Tu regardes par-dessus son épaule avant d’arborer la moue la plus attendrie du monde. “Oh.” que tu finis par simplement dire alors qu’iel est en train de finir. Tu te retrouves avec une jolie déclaration sur ta peau et tu ne sais même pas quoi dire. Comme à chaque fois, Jordan sait te prendre au dépourvu.

“Am I ?” Elle est tellement adorable sous tes yeux, c’est pas croyable à ce point là. Comme si tu lui disais des choses nouvelles à chaque fois alors que non. Mais tu comprends parce que tu es comme elle. Tu as du mal à y croire quand c’est trop beau. Plus tu lui confirmes plus elle est surprise par tes mots, plus t’as envie de la manger en entier. Tu gagnes un baiser sur le visage et tu poses ta tête contre la sienne quelques secondes avant de te détacher pour mettre en place l’idée que tu viens d’avoir.

Ton stylo dans la main, tu attends qu’elle se débarrasse les bras. “Oh, right.” Tu la regardes faire et bien sûr ça part en bordel mais c’est pas grave. Tu auras tout le temps du monde pour t’occuper de ça plus tard. Tu profites de sa présence pour l’instant. Tu profites de la rassurer avec tes attentions. “On commence à avoir beaucoup d’enfants sans être enceinte, je trouve ça admirable.” Tu te marres en l’entendant. « The best kind of kids. » Tu prends délicatement son bras. Le stylo prêt à toucher sa peau. “You’re not gonna draw a penis, are you ?” Elle te fait rire. Tu aurais pu en vrai. « Non. Mais bonne idée. » Sûr que tu le feras après avoir écrit ce que tu avais en tête en premier lieu. I will always be there. No matter what. Voilà les mots que tu lui as déjà dit plusieurs fois mais dont elle a besoin d’un rappel là tout de suite.  “Oh.” Tu vas déposer un baiser sur son front alors qu’elle a son regard perdu sur ton écriture. Tu retournes glisser le stylo sur son épiderme et tu y dessines un pénis. « Je sais que tu le voulais au fond de toi. » Tu éclates de rire au double sens que ta phrase peut donner. « J’ai même pas fait exprès. » Par contre tu prends plutôt goût à écrire sur sa peau. C’est agréable. Tu dessines également une paire de boobs et si elle te laisse faire plus longtemps tu vas continuer en écrivant ton nom et d’autres conneries comme ’Birdie + Jordan 4 Ever ou bien ’Agent D was here.’

« The best kind of kids. » tu souris, amusée par ses mots mais aussi en total accord. “Beaucoup moins de contraintes.” que tu affirmes en hochant la tête. Tu as déjà assez à faire avec les petits de tes proches, avec qui tu mets un point d’honneur à être la meilleure des tatas parce que c’est le meilleur rôle et le plus simple. Cela te convient parfaitement. Tu repenses aussi brièvement à la conversation que vous avez eu quand tu es revenue, sur les moyens plus sûrs pour être certains de ne pas en avoir, mais voilà que ton esprit divague complètement de nouveau sur le présent quand tu peux lire un bout de ce que ton partenaire écrit sur ta peau.

« Non. Mais bonne idée. » “Shit,” que tu t’exclames en gloussant. Avant d’arrêter de rire en voyant son message, une petite moue touchée se formant sur ton visage, comme à chaque fois que Jordan sort son côté loveur qui te met à sa merci la plus totale. I will always be there. No matter what. tu souris doucement en relevant tes yeux vers lui alors que ses lèvres viennent frôler ton front. “I like that.” que tu murmures doucement. Son message ou le fait qu’iel écrive sur ta peau ? Yes. Ah, d’accord. Puis Jordan retourne dessiner quelque chose et là, t’éclate de rire de nouveau. « Je sais que tu le voulais au fond de toi. » oh, tu mords ta lèvre. « J’ai même pas fait exprès. » Tu caresses doucement de ta main au bras libre sa cuisse en mordant toujours ta lèvre. “Tu es le mieux placé pour savoir ce qu’il se passe au fond de moi.” ton partenaire semble s’être trouvé une nouvelle passion. “Are you trying to turn me into you ?” que tu demandes, tes lippes retroussées alors qu’iel parsème de dessins et de mentions ton bras. Tu le laisses complètement faire parce que ça ne dérange pas, ça partira bien au prochain lavage - y a juste la mention au poignet qu’il va falloir que tu fasses gaffe. Tu la veux le plus longtemps possible sur toi. Tu lis certaines inscriptions en tirant ton épiderme, toujours aussi amusée. “Are those boobs ? And I thought you were Agent DJ. You should put the mention of Agent D…” et là, tu passes ta langue sur tes lèvres en te redressant sur tes cuisses avant de relever l’ourlet de son tee shirt que t’es déjà en train de porter sur ton ventre, caressant ta peau à la frontière de ta culotte. “...right here.” t’es clairement en train de l’allumer alors que t’es loin d’avoir fini de ranger tes affaires - t’as encore le temps pour ça, n’est-ce pas ?

“Beaucoup moins de contraintes.” Vos habits sont vos enfants. Ça a été établit bien tôt dans votre relation ça. Aussitôt que le lendemain de votre plus grosse et importante dispute. Tu t’en souviendras toujours. “Shit,” T’es pas totalement sûr qu’elle n’ait pas fait exprès au fond de te souffler cette idée car elle serait bien folle de s’imaginer ne pas sauter à pieds joint dedans après avoir écrit ton idée première. “I like that.” You love it even… Tu vas au cran au dessus dans ta petite tête mais aucun mot ne sort de ta bouche. Y’a un grand sourire à la place parce que tu aimes le moment. C’est comme solennel on dirait.

Avant même qu’elle ouvre les lèvres pour parler tu sens comme elle est toute sensuelle avec sa main sur toi. “Tu es le mieux placé pour savoir ce qu’il se passe au fond de moi.” Tu hoches la tête parce que t’es plutôt fier et heureux d’avoir cette exclusivité depuis l’hiver dernier. “Are you trying to turn me into you ?” C’est vrai que tu commences à bien remplir son bras et la vue te plait plutôt beaucoup ouais. Tu hoches la tête sans t’arrêter pour autant. T’es tout fier qu’elle se transforme en toi, qu’elle te ressemble plus grâce à cette particularité physique qu’est de ne pas avoir beaucoup de coin de sa peau sans encre. “Are those boobs ? And I thought you were Agent DJ. You should put the mention of Agent D…” « Fuckkk! » Parce qu’elle a raison, tu es Agent DJ mais tu aimes juste dire D. Tu la regardes ce qu’elle est en train de t’indiquer. “...right here.” « Oooooh. » Car si elle te donne le feu vert d’écrire n’importe où sur sa peau, vous n’avez pas fini. « Oh oui oui oui… » Ta main libre qui va doucement se poser sur son ventre comme pour préparer l’endroit mais tu vas encore plus loin. Tu te baisses au niveau de son nombril, écartant ses jambes because you can. Oui parce que c’est plus pratique comme ça d’écrire des obscénités sous son nombril. Fuck my pussy please Agent D. Que tu écris avec une flèche. « I need directions. » Tu hoches la tête alors que ta main libre sur son ventre se monte un peu plus et trouve par hasard sa poitrine. Ton tour de te lécher les lèvres avant d’aller embrasser la peau de son ventre.