Tu n’as pas été des plus enthousiastes quand Rebecca t’a dit qu’il y avait une soirée à la plage de prévu. Cependant, vu comment elle t’a supplié jusqu’à te faire une moue de chien battu, tu n’as pas su dire non. Ce n’était pas tant la fête qui te chagrine - tu développes un talent et un goût certain pour cela dernièrement, au grand damne d’Aurora - mais plutôt le lieu. Pourquoi la plage, pourquoi au bord de l’eau, pourquoi les gens ne pouvaient-ils pas se contenter d’un squat, d’un bar, d’une maison ? Parce qu’il fait beau, il fait chaud, que les vacances arrivent à leur point final et que, quitte à habiter sur île, autant en goûter les petits plaisirs de la côte à perte de vue. Tu es bien sur le sable chaud sous tes pieds. Rebecca t’a parlé d’une soirée mais c’est plutôt l’après-midi pour l’instant. Tu es persuadée qu’elle a quelqu’un dans le colimateur. Son stupide Ian. Elle t’en parle dès qu’elle en a l’occasion et elle rougit comme une débutante, ce qui est plutôt surprenant car Rebecca a été vite cataloguée comme une croqueuse de garçons. Cependant, son petit cœur a l’air d’être en jeu cette fois-ci et c’est sûrement là toute la différence.

Tu n’as pas réussi à attirer Will avec vous malgré la promesse d’une montagne de gâteaux et de chocolat. Par contre, Iris n’a pas manqué de venir vous rejoindre et ça, ça te fait grincer des dents parce qu’on ne peut pas dire que ce soit l’amour fou entre elle et toi. Tu n’aimes pas trop ces gens qui regardent les autres de haut et il est clair que c’est ce qu’elle fait avec toi - elle juge ton serre-tête à oreilles de lapin, ta jupe à bonbons et ta multitude de bijoux pendus à ton cou et à tes poignets. Tu es haute en couleurs, tu ris fort, tu es souriante et tu es drôle ; évidemment qu’elle ne t’aime pas, Iris. Malheureusement, elle aime bien Rebecca, le sentiment est réciproque et c’est un point que tu ne comprends pas. Alors quand les deux filles ont décidé d’aller nager, toi, tu te contentes de rester sur la plage pour sortir une clope du paquet que t’as confié Rebecca. Tu n’as pas confiance en Iris, elle pourrait essayer de te noyer ou d’invoquer un pouvoir quelconque des vagues pour l’aider dans la manoeuvre. Comme si l’eau peut prendre ses mauvaises ondes et les liguer contre toi - oui oui, c’est possible à ton sens. Les yeux rivés sur l’horizon et cette eau étendue, beaucoup trop étendue à ton goût mais tant que tu restes là où t’es, il ne devrait pas y avoir de problèmes. Tu aperçois les deux têtes des filles au loin et Rebecca te fait un signe de la main auquel tu réponds en souriant. Tu finis par décrocher ton regard de l’océan quand tu entends ton prénom et quand tu tournes la tête, tu aperçois des gens de ta classe vers qui tu te diriges en souriant de nouveau. Tu as de la chance, depuis ton arrivée au lycée, tu as l’air de passer un peu mieux dans le moule de tes camarades. Ou alors ils ont fini par se rendre compte qu’au-delà de ton exentricité, il y a une personne pas si dingue que ça. Tu espères en tout cas. Ton sourire est large alors que visiblement, le groupe a l’air de parler à des plus vieux et ça, par contre, ça te fait un peu rougir. Tu peux gérer les gens de ton âge mais les plus âgés, ça reste encore un créneau au-dessus que tu ne maîtrises pas. Ils sont pas à Brisbane, il n’y a donc aucun risque que tu les revois, mais tu n’en restes pas moins silencieuse. Souriante mais silencieuse, préférant observer en tirant ton mégot puis te dirigeant vers le pack de bières posé au sol pour occuper ta deuxième main, et te donner une raison de plus de ne pas avoir à parler.

Tu as le dos tourné et tu ne remarques pas le grand dadet à quelques pas qui a l’air de lorgner sur les canettes à tes pieds. Il n’est pas invisible mais tu ne l’as pas encore remarqué.

Tu es perdue dans tes pensées et ton exploration, tu as fini par t’asseoir et y a une des filles qui est venue se pencher vers toi pour que tu t’incrustes un peu mieux mais tu secoues la tête avec timidité alors que tu restes dos à tout ce beau monde. Tu restes avec ta clope que tu consommes en même temps que ta bière, tu les entends vaguement discuter et rire - un jour, toi aussi tu pourras rire avec les plus vieux. Mais baby steps. Tu n’es pas encore extravertie avec tout le monde. « Birdie, tu peux en donner une à Jordan s’il te plait? » ton prénom est encore une fois utilisé et tu tournes la tête pour voir Maggie. Tu grimaces légèrement. “J’ai l’air d’une serveuse ?” que tu dis avec une certaine mauvaise humeur car elle pourrait aussi éventuellement déplacer son fessier - ou le dénommé Jordan pourrait le faire aussi. Tes yeux dérivent sur la forme haute aux côtés de Maggie et ils lorgnent aussi bien sur l’étendu des tattoos que de la peau visible. Le dénommé Jordan a l’air occupé d’avoir une conversation silencieuse avec un de ses amis sûrement, ne se rendant visiblement vraiment compte que ton attention est sur lui et que tu le captes très bien foutre du sable sur ton pote qui renchérit en prenant sa jambe. « Fuck off !! » il se dégage avec force mais avec un rire malgré tout. Tu coinces ta clope entre tes doigts, t’enfonce ta canette dans le sable et tu vas en prendre une que tu fais tourner entre tes phalanges alors que le Jordan daigne à poser les yeux sur toi. Tu manques un léger souffle, tu déglutis, tu réalises aussi que c’est le type qui tu vois déambuler au lycée - reconnaissable parce qu’il dépasse tout le monde. Et surtout, c’est un plus âgé, lui aussi. Tu prends une inspiration en levant le bras. “Jordan peut peut-être venir la chercher lui-même.” Rebecca t’a toujours dit qu’il fallait oser et l’audace s’apprend. Tu as l’audace de beaucoup de choses - mais d’aborder un garçon, pas vraiment. Encore moins quand c’est un senior. Tu mets cette audace surprise sur le coup de la bière que tu as bu. Sous le regard visiblement noir de Maggie sans que t’y prêtes attention. Non, ton regard reste centré sur Jordan. Et son torse parfaitement visible.

Jordan est aussi grand de près que de loin, sa forme élancée se rajoutant pour ajouter encore plus de hauteur à sa taille que tu observes de ton cul assis sur le sable. La grande forme du jeune homme se trouve hors de ta vision périphérique car il a l’air de vouloir faire un détour par-derrière pour empêcher son pote de s’attaquer de nouveau à lui et franchement, qu’il se dépêche car tu ne vas pas rester le bras en l’air pendant dix ans le temps que messieurs finissent leurs chamailleries. Mais enfin, te voilà débarrassée de la canette alors que Jordan arrive par derrière, te faisant tourner ta tête de l’autre côté. « Merci. » Sa serviette pendouille jusqu’à ton crâne, faisant capoter ton serre-tête et tu demande comment c’est possible vu sa grandeur mais comme quoi. Tu allais protester en soufflant mais avec une retenue singulière car c’est un plus âgé, Jordan, tu le sais car il n’est pas invisible dans les couloirs et que les informations passent rapidement dans l’établissement au milieu du brouhaha lycéen. « Oops. » il s’accroupit et t’es surprise. Il prend soin d’ôter les graines de sable sur tes précieuses oreilles et t’as le coeur qui bat un peu plus car tu n’aurais pas pensé qu’il aurait mis autant de coeur à l’ouvrage. « Désolé. » “Je… Ahem…” tu déglutis légèrement en reprenant ton bien d’une main fébrile. Il est proche et tu constates qu’il est mignon. Ses cheveux humides retombant sur ses jolis yeux bleutés et en plus, il est désolé. Réagis un peu ma grande, au lieu de bafouiller et de commencer à rougir. “Merci.” tu pinces tes lèvres en tirant une taffe dans un geste nerveux. “J’aurai pu le faire.” t’essaie de prouver quoi en disant ça ? Tu ne sais pas trop. Mais tu aurais vraiment pu le faire. Pour de vrai. “Mais c’est gentil.” tu te rattrapes quand même car tu ne veux pas non plus paraître ingrate. Tu fais un léger sourire à Jordan en finissant d’ôter le sable sur tes oreilles et d’une main, tu remets le serre-tête sur ton crâne. T’es à peu près certaine que Maggie est en train de te tuer du regard alors qu’elle se tient à quelques pas de vous et tu ne comprends pas trop pourquoi.

C’est un plus âgé. Il n’en a rien à faire de ta trogne. Il ne dit rien de plus, d’ailleurs, et si tu avais besoin d’une preuve en plus que tu n’es pas encore taillée pour être courageuse face à cette espèce-là, regarde-toi là. Assise et prostrée au sol, ne sachant que faire alors que tu as ta clope et ta bière à finir. Mais il suffit d’une attention d’un garçon plus âgé et tu es foutue. Le fait qu’il se lève devant toi n’aide en rien. Sa forme est toujours aussi haute. Il est beau. Tu es curieuse de ces tatouages qui perlent et naviguent sur sa peau. Ecarte ton regard, il va croire que tu le dévisages. Même si c’est ce que tu fais, ce n’est pas une raison. Ce n’est pas poli. Alors tu reportes ton attention sur le paysage devant toi, reprenant ta clope au bec et ta bière en main. Tu es toute timide. Tu es adorable. Tu ne peux même pas tripoter une de tes oreilles car tes mains sont occupées. Tu fumes puis tu bois. Le mélange des deux combiné à l’air chaud fait des merveilles - ou pas.

Il y a Rebecca et Iris qui reviennent vers toi. Elles aussi, elles dégoulinent de partout. Tes yeux lorgnent sur Rebecca avant de sourire quand elles vont chercher des serviettes près du groupe derrière toi. Iris est déjà en train de s’intéresser au groupe des plus âgés. Evidemment. Tu roules des yeux en l’entendant minauder et tu finis ta bière cul sec. Tu ne vois toujours pas les yeux de Maggie - mais son intérêt n’est plus sur toi de toute façon. C’est compliqué. « Truth or dare? » Iris ouvre sa bouche pour proposer un jeu. Il y a des exclamations, de joie de ce que tu peux entendre. Tu te fais toute petite. Si tu ne parles pas, si tu restes silencieuse, tu pourrais essayer d’esquiver. « Oh YES ! Dare me. » une voix inconnue lance. « Oh come on Jordan ! Come and play with us. » qu’elle rajoute. Là, tu tiques en tournant la tête. Tu vois Jordan prendre la tangeante. Avec nul autre qu’un doigt d’honneur en guise de réponse. Tu glousses mais discrètement. Tu te relèves doucement, essayant de faire le moins de bruit possible. Mais Iris tourne son attention sur toi avec son sourire de garce. “Bird, viens jouer avec nous!”  “Nan, je…” Rebecca lève son minois et tend une main vers toi. “Reste, ça peut être fun!” tu secoues la tête avant de la lever vers le grand blond plus loin. “Il voulait me montrer quelque chose.” que tu dis avec la plus grande improvisation du monde. “Ouuuuh, c’est quoi ?” les yeux d’Iris brillent et elle se met à mimer le mot “penis” de ses lèvres. Tu râles, tu pourrais lui envoyer ta cannette vide dans la tronche mais ça ferait mauvais genre, quand même. “La ferme.” que tu dis avant de prendre la poudre d’escampette, entendant les rires des autres derrière toi.

Tu te diriges vers Jordan et tu te plantes devant lui - tu apprécies pouvoir le toiser de ta taille à toi, les mains dans les poches de ta robe bonbon et la lippe mordillée par tes dents. “Fais genre t’as quelque chose à me montrer.” tu n’es pas rassurée d’être face à lui, tu n’es pas plus rassurée d’être seule avec lui mais il est ton excuse pour échapper à ce jeu stupide - il n’y aurait pas Iris et il n’y aurait pas des inconnus plus âgés, tu aurais sûrement participer. Mais là, t’as décrété que t’avais pas envie. Et tu t’assoies en tailleur en face de lui en attendant qu’il te montre n’importe quoi dans son magazine. Il pourrait te montrer juste ses yeux que ça t’irait parfaitement - même si les tiens naviguent de nouveau sur son torse. Oops ?

« Je suis pas sûr que tu veuilles voir ce magazine. » il retient l’information. Il retient un rire aussi. Tu es un peu vexée. Il est beau mais il est vexant. Tu n’es pas une sainte nitouche. Tu as vu des choses. Certes, pas beaucoup de choses mais quand même. Seulement, ta tenue n’incite pas à croire que t’as décollé le stade de l’enfance, Birdie. Tu restes ancrée dans ton monde enfantin, celui qui est beau et coloré. Celui où on ne se moque pas de toi et celui où on ne te vexe pas - à part les farfadets, eux, ils vexent toujours tout le monde. Tu n’imagines pas que Jordan veuille t’épargner ; ou plutôt si, tu le vois très bien que c’est ce qu’il fait et c’est pour cela que ça te vexe, à vrai dire. “Pourquoi ?” t’insiste, tu ne veux pas te laisser impressioner ni abattre. Tu es Birdie Cadburry. Même si tu es plus jeune et plus petite. Tu es moins impressionnante que lui. Tu es moins jolie que lui aussi. T’aimes vraiment beaucoup ses tatouages - oui, les tatouages, hein. Tu es têtue. Tu veux faire comme les grands. Avoir leur confiance. Arborer ce sourire de coin. Ce rire retenu camouflant un secret plus large que tu ne peux comprendre.

« C’est quoi que tu dois faire ? »
“Quoi ?” tu as perdu le fil. Tu ne comprends pas de quoi il te parle. Faire quoi où comment ? Tu détournes la tête vers le groupe avant de te rappeler. Comme un flash, une illumination. Tu hausses les épaules, l’expression détachée. “Rien du tout. Ils ont pas eu le temps de me dire quoi que ce soit.” à part de rester. Tu ne veux pas te risquer à faire des choses que tu ne veux pas. Ou dire ce que tu n’oses affirmer. On ne sait jamais. Tes mains sur tes mollets croisés devant toi, les yeux retombant sur le magazine. “Si c’est un truc sur la faune et la flore, promis ça restera notre secret.” c’est le seul sujet de conversation que tu vois venir à toi. Le seul vers lequel tu peux te raccrocher en ayant un minimum de cohérence. “Fais au moins semblant sinon ils vont se douter de quelque chose. Tu connais pas Rebecca, elle va être chiante autrement.” Rebecca est belle mais Rebecca est casse-pied. Elle sera capable de te ramener par la peau des fesses. Tu espères qu’un type - ou une meuf - est en train de la distraire là-bas. Mais pas trop non plus. What ? Tu pinces tes lèvres et tes yeux tombent de nouveau sur son torse. Les tatouages. L’excuse devient limite, là.

« Semblant de quoi ? » décidément, vous n’arrivez pas à vous comprendre. Cette réflexion interne te fait légèrement sourire alors que tu tripotes le rebord de ta robe. T’es pas nerveuse, non. T’essaie juste de faire bonne figure. Face à un type qui est plus âgé, qui fait dix têtes de plus que et qui a autant de tatouages que tu as de bonbons sur ta robe. C’est quand même plus impressionnant de son côté que du tien. Tu ne sais même pas pourquoi tu cherches une excuse pour “faire bonne figure”. Tu essaie seulement. Tu ne cherches pas à te comprendre. “De me montrer quelque chose. Tu sais, mon excuse pour m’échapper de leur jeu stupide.”

Mais voilà qu’il finit par lâcher son magazine et ça fait très réaliste pour faire semblant alors qu'il le tend. C’est une fille en maillot de bain, ce qui ne te choque pas trop. Jordan est dans ce délire comme tous les autres. Par contre, tu vois le nom du magazine et là, tu comprends un peu mieux pourquoi il voulait t’épargner la vision. « C’est pas un truc sur la faune et la flore et le magazine n’est pas à moi. On partage. » tu passes ta langue sur les lèvres avant d’hausser les épaules une nouvelle fois. “C’est une sorte de flore et faune malgré tout.” on peut dire que tu mets du coeur à ne pas paraître décontenancé. Mais en vrai, tu remercies intérieurement d’être déjà tombée sur des magazines pareilles à la maison. Non, pas pour Elwyn mais pour Lila. Tu préfères garder ça en toute discrétion ceci dit. “C’est pas la première fois que je vois un Playboy.” que tu dis, effrontément, le menton relevé et le regard brillant. Pour quelqu’un qui veut pas jouer à action et vérité, t’es remplie de défi dans tes yeux. Ouais enfin quand tu n’as pas les prunelles de Jordan sur toi parce que ça, ça te déstabilise clairement. Tu préfères même prendre le magazine et l’ouvrir distraitement ; tu ne peux pas retenir ton visage surpris et ton buste se redressant légèrement sous les photos carrément suggestives à l’intérieur. T’as beau avoir la même anatomie que ces femmes, non seulement elles sont des femmes mais en plus, elles te foutent encore plus de complexe. Ta poitrine est si inexistante comparée aux leurs. Mais elles sont magnifiques. Mais elles foutent des complexes. Le rose te monte aux joues et tu refermes brutalement la couverture quand tu arrives sur la page des jambes ouvertes. “Okay, c’est un peu trop pour moi quand même.” que tu dis en mordant ta joue.

Tu vas te ridiculiser à force de vouloir paraître plus forte que tu ne l’es. Non, pas forcément plus forte mais plus tête brûlée. Tu n’as pas vraiment d’expérience dans le domaine de ce que t’es en train de regarder avant de refermer brutalement le magazine. Tu n’es pas franchement encore très au point. Les magazines de Lila sont souvent dans sa chambre et tu étais déjà tombée dessus par hasard sans l’avoir cherché à le faire exprès. Ce n’est pas forcément quelque chose qui t’attire - tu préfères regarder Rebecca en maillot de bain plutôt qu’une femme sur du papier glacé que tu connais pas mais qui va réussir à te foutre des complexes.

Tu as les yeux qui ne savent plus où se poser alors que Jordan récupère le magazine pour le ranger dans son sac, en profitant pour attraper son tee-shirt et… tu pourrais presque faire la moue de ne plus avoir son torse à visualiser. Ou à mater simplement. Mais tu relèves la tête pour le voir passer sa main dans ses cheveux et tu te demandes ce que tu fous là. Tu aurais pu aller faire autre chose. Aller voir des gens de ton âge. Pourquoi tu t’es embourbée dans une pareille situation en premier lieu ? « Tu crois que tu peux faire un allé retour à ton campement pour nous prendre des bières ? » tu hausses les sourcils à son égard avant de mordre ta joue pour les regarder là-bas. Ils ont l’air pris dans leur jeu, tu pourrais clairement le faire sans aucun problème. « Sinon je peux demander à Maggie. » il rit. “Pourquoi tu ris ?” que tu demandes aussi simplement que cela. Tu en fronces les sourcils, cette fois. “Je peux, ouais. Mais pourquoi moi ?” bouh, tu en poses des questions. Mais t’as toujours cet air relevé, si adorable mais qui se veut déterminé et coriace. Aussi mignon soit-il avec ses cheveux en bataille et sa longue silhouette attrayante, tu n’es pas sa bonne. Birdie Cadburry n’a jamais eu pour principe de se laisser marcher sur les pieds. Même si c’est face à un senior.