Samedi 30 juillet.
C’est environ 11h le matin quand tu sors de ta batcave. Tu y es allé.e dès que tu t’es levé.e, vers 6h du mat’. Tu as avancé sur bien des choses au niveau de ton travail. Tu t’es fait des to do list magnifique sur plusieurs semaines à l’avance pour rattraper le tout. Tu prends ton pied en voyant que tu es en avance sur ton programme et que tu vas pouvoir aller l’esprit bien libre chez Maria dans quelques heures pour grignoter et passer du temps avec toute la famille en l’honneur de Rosa.

Il est donc temps à présent de te préparer avant de retourner dans ta batcave si y’a encore un peu de temps et d’envie. Car tu as fait ce que tu avais prévu pour aujourd’hui, tu iras peut être faire autre chose comme… Retourner jouer le morceau de piano de Ashley Fisher. Tu es totalement obsédé.e par cette mélodie qui te fait un bien fou à l’âme. Tu as même commencé à jouer quelques notes de plus qui t’ont inspiré le sien. Cela dit tu n’as rien noté car tu fais juste ça pour le fun. C’est dans ta tête. T’as pas besoin de l’écrire pour t’en souvenir.

Tu vas prendre les cadeaux dédiés aux petits Mendez et tu poses tout sur le canapé du salon. « Hmmm… J’ai bien envie de rajouter un noeud ou quelque chose sur les cadeaux. » Tu te parles à toi même car Bird n’est pas dans la pièce actuellement. Tu es bien le dernier à faire des paquets cadeaux parce que tu n’aimes pas acheter du papier pour le jeter aussitôt. C’est chiant à faire, c’est une perte de temps aussi à ton avis. Surtout quand y’a autant de cadeaux faut dire. Tu parles un peu plus fort. « Birdie ? T’as pas des noeuds pour paquets cadeaux quelque part ? Les trucs que tu colles juste. » T’es sûr.e qu’elle doit avoir ce qu’il faut. Tu préfères commencer par là et tu iras te prendre une douche et t’habiller ensuite. T’es encore en pyjama. En bas de jogging et t’as un des kimonos de Birdie sur le dos. Il est un poil petit mais tu voulais des manches longues alors que tu as un t-shirt en dessous et c’est le premier truc qui t’est tombé sous les mains quand tu t’es extrait du lit.

@Birdie Cadburry

Tu as enfin commencé à faire ton écriteau pour ta porte. Il a fallu que tu trouves une pancarte en bois pour la peindre sur la terrasse et t’étais si impatiente par le projet à en devenir que tu as suivi Jordan pas longtemps après son lever. A quoi bon rester au lit s’il n’y a plus sa forme dedans, mmh ? C’est une excuse facile pour aller sur la terrasse afin de passer les premières couches de protection. Ça pue, ça sent fort, donc naturellement que c’est à l’extérieur que tu fais ça. Tu as même fini par aller dans le jardin une fois que t’as ouvert la bombe car tu ne veux pas infester la maison de cette odeur désagréable. Mais tu as bien pris soin de faire ça loin de tes bébés plantes qui font pour l’instant la tronche car c’est l’hiver donc forcément, elles ne montrent pas encore le bout de leur nez. Tu as hâte d’être au printemps pour ça.

Cependant, il a bien fallu attendre que ça sèche donc t’es remontée illico pour un deuxième café avant de filer dans ton trou à toi. Tu n’as pas vu Jordan de la matinée - et franchement, lui ne t’aurait pas vu non plus car t’as griffonnée, gribouillée, fait le tri dans ce que tu as (car bien sûr que tu ne te rappelles que de la moitié de ce que tu as) ; un joyeux brainstroming avec toi-même comme tu les aimes. « Birdie ? T’as pas des noeuds pour paquets cadeaux quelque part ? Les trucs que tu colles juste. » quand ton partenaire crie à distance, tu relèves la tête de ton carnet en fronçant des sourcils. Tu balaies ta pièce du regard avant d’aller à quatre pattes (oui, tu n’as toujours pas pleinement compris le principe d’avoir un bureau, hein) vers l’armoire incrustée que Jordan t’a gentiment laissé pour mettre tes affaires. Les étages du haut, y’a quelques fringues, mais ceux du bas, du bric à brac. Tu fouilles et t’as bien un nœud voire deux mais tu n’es pas du genre à avoir des trucs qui “collent juste” car t’aimes bien faire tes paquets cadeaux. Alors tu prends plusieurs rubans de toutes formes, tailles et couleurs avant de te ramener dans le salon avec tes rubans sur l’épaule. “J’en ai deux. Mais j’ai plein de rubans pour faire des nœuds!” t’es plutôt fière de toi quand tu les lui montres. “Je peux le faire si tu veux. J’aime bien ça et, je veux pas me vanter, mais je suis plutôt douée.” t’es clairement en train de fanfaronner mais c’est la vérité aussi ; tu trouves tes paquets toujours très beaux. Puis tu vois avec quoi Jordan est habillé.e et ça te fait marrer en le pointant du doigt. “Voleur, va.” c’est l’hôpital qui se fout de la charité ? Totalement. T’es pas en train de porter une de ses chemises ? Je suis une voleuse aussi, I ain’t sorry.

Tu tends l’oreille à l’affût d’une réponse de ta moitié. En même temps t’es en train de te dire que tu as quelques jolis sacs pour offrir que tu as gardé pour ce genre d’occasion. Mais il y a des cadeaux que tu as pris pour certains gosses qui sont trop grands par rapport aux sacs que tu as. Hmmmm. Tu t’y prends un peu à la dernière minute Jordan faut dire. Ton petit oiseau a fait son entrée dans le salon et elle est toute jolie, même en pyjama. “J’en ai deux. Mais j’ai plein de rubans pour faire des nœuds!” Y’a Birdie qui te sauve la mise et y’a un grand sourire qui se forme sur ton visage. Tu visu des trucs pas mal avec les rubans ouais. En plus c’est des trucs que vous allez pouvoir récupérer après car les enfants en auront rien à faire et vous pourrez vous en servir de nouveau pour leurs prochains cadeaux par exemple. “Je peux le faire si tu veux. J’aime bien ça et, je veux pas me vanter, mais je suis plutôt douée.” Tu souris un peu plus alors que tu hoches la tête. « Please, work your magic. » Peut être que tu saurais faire, mais si on te montre pas c’est moins facile. Tu vas l’observer c’est certain.

“Voleur, va.” Tu baisses la tête pour voir ce que tu as sur le dos, tu as oublié. Oh. Quand tu relèves la tête tu remarques qu’elle porte une chemise à toi. « On est en phase. » T’es trop mignon.ne à vous rassembler plutôt que vous séparez. Vos deux affirmations sont correctes autant l’une que l’autre. « Can you teach me ? Pour faire les noeuds. » T’es freaking adorable dis donc. Tu Une belle journée de plus qui commence, ou plutôt qui continue. « What are you gonna wear ? I was thinking we’ll be on our way around 3pm the latest. » Ca fait une belle marge mais avec une limite quand même. Tu espères qu’elle sera ok pour ce timing, tu sais que Birdie n’aime pas avoir d’heure à tenir. Tu veux que la journée continue sur une si belle et douce énergie que tu ressens. Même si ça ne date pas d’aujourd’hui. Ca continue et tu touches du bois tous les jours pour que ça soit la même chose le lendemain. Tu as considérablement réduis ta consommation d’alcool. Il y a même des jours où tu n’en bois pas du tout. C’est beau.

« Please, work your magic. » tu abandonnes les deux noeuds à coller sur la table alors que tu t’approches en tirant sur un de tes rubans. C’est que Jordan n’a pas rigolé niveau cadeaux et y en a des plus gros que d’autres - si y en a qui perdent patience pour faire les paquets, ce n’est pas ton cas. Tu peux être d’une patience légendaire dans des cas pareils. « On est en phase. » tu regardes ce que tu portes avant de faire une petite moue. “Oopsie.” tu n’es pas désolée pour un bonbon. “T’aurais au moins pu mettre rien dessous.” que tu soulignes en jouant des sourcils tout en t’asseyant sur la table basse, devant les paquets, comme une chirurgienne qui s’apprête à se lancer dans son opération. « Can you teach me ? Pour faire les nœuds. » tu tapotes la place à côté de toi avec un grand sourire. “Come here, little one.” vous avez fait duo à part toute la matinée alors t’es contente de le voir un peu aujourd’hui. Jordan t’a dit qu’iel avait du retard à rattraper donc t’imagines qu’iel va retourner dans sa batcave dès que vous aurez fini. Est-ce que tu penses prendre ton temps ? Y’a moyen.

« What are you gonna wear ? I was thinking we’ll be on our way around 3pm the latest. » tu tires sur un ruban avant de le poser sur tes cuisses et de prendre un cadeau qui passe dessus. Sa réflexion te fait arquer un sourcil mais tu ne relève pas la tête pour autant. “On est censés sortir aujourd’hui ?” non pas que tu allais rester enfermée entre quatre murs mais t’avais prévu de faire une visite (surprise, comme toujours) à Malachi cette après-midi. Est-ce que Jordan t’a parlé d’un truc mais tu as oublié ? C’est fort probable, à vrai dire. Tu te rappelles que demain est l’anniversaire de Rosa et que tu hésites encore à y aller - t’as envie mais tu trouves ça quand même un peu bizarre. Tu verras bien sur le moment.

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“Oopsie.” Elle n’est pas du tout désolée et il en est de même pour toi. Vous êtes mignons avec vos sourires respectifs espiègles.
““T’aurais au moins pu mettre rien dessous.” « T’as rien dessous toi ?  » Que tu demandes grandement intéressé.e. Un sourire en coin se dessine sur ton visage avant qu’elle n’approuve ta requête pour apprendre à faire les noeuds. “Come here, little one.” Elle est adorable et tu l’écoutes, fait ce qu’elle te dit, tu t’installes à ses côtés, prêt.e à prendre des notes s’il le faut. Tu es studieux quand tu es intéressé.

““On est censés sortir aujourd’hui ?” « Yeah… we’re going to see the Mendez. » Tu dis ça naturellement et tu lui montres tous les cadeaux qui sont à présent sur la table basse pour la plupart car vous êtes assis sur le canapé et vous prenez de la place eh oui. Elle a oublié. « T’as prévu autre chose ? » Et puis la réalité te frappe plutôt rapidement. « If you don’t want to come don’t worry… » Car c’est toujours éprouvant à ton avis de rencontrer ta famille. Tu n’as rencontré la sienne qu’une fois. Tu sais que ça remonte la dernière fois qu’elle a été en présence de tous les Mendez et ils ne se sont pas vraiment parlé de ce que tu te souviens. Ça ferait presque office de nouvelle première fois nan ? Tu sais pas. Y’a que Linda qui sort du lot car elle est venue quelques fois chez vous. « … I’m feeling much better lately. » I’ll be fine without you. Even if I rather having you. Tu sais que tu as demandé beaucoup d’elle ces derniers temps. Elle n’a pas l’air embêtée, ni dérangée le moins du monde mais toi étant toi, tu as l’impression que c’était beaucoup. Tu comprendrais totalement qu’elle n’ait pas envie de te tenir la main pour cet aprem. Surtout que Jordan, tu oublies que c’est l’anniversaire de ton ex femme quand même Et ? Car tu ne vois pas de problème du tout à ce niveau là. Si elle ne veut pas venir ce sera pour autre chose que ce détail.

« T’as rien dessous toi ? »
“D’après toi ?”

Evidemment que tu n’as rien dessous. Il ne fait pas si froid que ça et même ça ça ne suffit pas à te couvrir. Il n’y a qu’à se rappeler les tenues trop affriolantes pour la saison que tu as porté sur la tournée et qui t’ont valu un joli rhume sur le retour. Mais ce n’est pas le temps qui va avoir un impact sur Birdie Cadburry - déjà que tu es au service de Dame Nature et ses aléas depuis plus d’un mois maintenant. Ca ne t’avait pas manqué. Mais en tout cas, ton sourire est aussi malicieux que ton regard, la combinaison veut absolument tout dire et Jordan peut aller regarder s’iel le veut - ce n’est pas comme si tous les boutons sont attachés de toute façon.

« Yeah… we’re going to see the Mendez. » là, tu t’arrêtes net dans tes gestes. “Quoi?! Comment ça, on va chez les Mendez ?” C’était demain, non ? Tu as fait le lien Rosa/Harry - stupidement mais pas vraiment à ton avis car c’est un moyen mnémotechnique comme un autre pour t’en rappeler. « T’as prévu autre chose ? » tu secoues la tête en reprenant plus lentement ta tâche car t’es complètement dans tes pensées. “C’est pas ça…” oui, t’avais prévu autre chose mais comme l’autre personne n’est pas au courant, ça ne changera rien, à part pour toi. Tu n’étais pas conditionnée pour aujourd’hui mais pour demain. « If you don’t want to come don’t worry… » tu lui jettes un coup d’oeil. « … I’m feeling much better lately. » donc tu n’es plus requise ? Jordan se sent mieux donc t’es devenue inutile ? Tu pinces ta lèvre, ton cerveau étant obligé de chauffer vite et rapidement, surtout efficacement sur cet imprévu que tu n’avais pas vu venir - un imprévu, quoi. “Tu m’avais dit que c’était dimanche, pas samedi.” tu retiens ton gros souffle car tu n’as pas envie de passer pour une ingrate ni que ce soit mal pris par Jordan. “T’aimerais que je vienne ?” clairement, sa remarque ne passe pas vraiment. Pourtant ton partenaire t’a répété mille et une fois qu’iel appréciait plus que toi quand t’es dans les environs mais non, il te faut l’entendre dire mille fois de plus car ce n’est pas suffisant. Un rien te fait croire que t’es plus utile, plus nécessaire. Jordan va mieux donc tu vas être mise sur le banc de touche ? Tu es plus qu’heureuse de l’entendre dire ça mais ça a un petit arrière goût pas franchement très sympathique. T’en oublierai presque la situation gênante que c’est d’y aller. Il va bien falloir que tu fasses avec. Cela risque de se répéter tous les ans, encore et encore - tu finiras bien par retenir la date, à force.

“D’après toi ?” Toute sa personne hurle qu’elle a effectivement rien dessous et tu penches un peu le cou pour essayer d’avoir confirmation. Il est certain que ses boobies sont en libertés là dessous, tu peux le deviner et sûrement le reste vu toute la confiance qui émane d’elle. Tu veux pas croire qu’elle puisse te faire de fausses joies de la sorte. Au fond tu peux lui ôter tous vêtements qui sont de trop à ton avis et tous les problème seront réglés. Tu as de sacrés problèmes Jordan. I know right?

“Quoi?! Comment ça, on va chez les Mendez ?” Mais ça tourne en quiproquo on dirait car tu lui avais dit pourtant ? Elle a quelque chose de prévu ? “C’est pas ça…” Ah. Elle veut pas venir alors. Ca fait sens. “Tu m’avais dit que c’était dimanche, pas samedi.” « Oh. » Tu t’es trompé.e comme un bleu.   « I'm sorry I got mistaken. » Tu sais plus quand tu lui as dit l'inverse mais ça doit remonter et c’est vrai que vous en avez pas reparlé régulièrement non plus. Y’a un truc qui cloche chez ton oiseau tu le sens dans sa retenue et son énergie. “T’aimerais que je vienne ?” « Of course I want you to be there. » Ca sort sans aucune hésitation. « To be with me. » Car peu importe où vous allez c’est qu’elle soit avec toi le plus important pour toi, même si c’est un immense bonus qu’elle fasse de plus en plus connaissance avec les Mendez c’est sûr et certain. « Everything is better with you. » Ca sort également tout naturellement et sans hésitation. Tu te rends compte une fois que c’est dit que c’est loin d’être la première fois que tu le mentionnes.

Tu te rapproches d’elle sur le canapé et va poser une main sur sa cuisse. Doucement. « But do you want to come? » Car tu prends en considération ses envies et émotions également. C’est pas toi le centre du monde. Tu vas mieux et tu l’as bien souligné déjà. En plus tu sais que tu te sentiras bien chez les Mendez car ils sont ta famille, ils t’aiment pour qui tu es et vice versa. Ta main sur sa cuisse qui remonte doucement doucement. Tu te regardes faire car c’est un petit peu une connerie que t’es en train de faire. I’m just checking. Si elle a rien du tout en dessous comme elle l’a dit. Au milieu d’une conversation plutôt sérieuse je trouve ça moyen Jordan mais je comprends que tu veuilles résoudre le mystère.

« Oh. » ouais, oh, comme iel dit. Non pas que ça change quelque chose que ce soit aujourd’hui ou demain mais disons que là, ça te met un peu plus au pied du mur alors que tu pensais avoir encore le temps pour te décider. C’est le genre de pression qui n’est pas agréable. Surtout quand elle est soudaine comme ça. Et pourtant, tu gardes une grande maîtrise de tes doigts autour du ruban - justement, tu fous tout ton contrôle dedans. Tu l’as compris, il faut savoir tempérer son jugement, son comportement, ses réactions. Alors te concentrer sur une tâche comme celle-là te permet de te distraire un peu l’esprit et de ne pas faire une montagne de rien du tout. « I'm sorry I got mistaken. » “It happens.” mais t’aurais préféré qu’iel se trompe sur autre chose que ça. L’avantage est qu’au moins, ça sera fait. Tu as une décision rapide à faire et elle se basera beaucoup sur la réponse de ton partenaire.

« Of course I want you to be there. » c’est spontané, c’est certain. Oui, ça te gonfle un peu le coeur - il ne t’en faut pas beaucoup pour t’attendrir, c’est un fait. « To be with me. » surtout quand ça vient de Jordan et que sa jolie bouche te sort sa jolie voix pour dire de si jolies paroles. Tu mords ta joue en finissant ton noeud avant de te redresser. « Everything is better with you. » pour mieux tourner la tête vers ton amoureux qui te fait une nouvelle fois fondre littéralement. Comment peux-tu encore douter quand iel te sort des trucs pareils ? On blâmera ton insécurité des relations car t’es toujours en apprentissage et que dans le fond, tu doutes et te poses trop de questions, sans compter les films, pour rien du tout. Jordan sait tellement bien arrondir et limer les angles parfois qu’iel pourrait tout te demander, tu lui mangerai dans la main. Comment iel fait ? They’re a lover and they write songs. Everything makes sense. Il y a un rapport entre les deux, c’est certain. Même si là, ça vient du cœur et sans avoir à réfléchir dessus, tu le sens. En parlant de main, la sienne vient se poser sur ta cuisse alors que le rapprochement est notoire et noté. « But do you want to come? » tu laisse ta tête se poser sur son épaule avant de remarquer son manège avec sa main. Qui remonte progressivement mais sûrement sur ta cuisse. “If you keep going that way, I will.” tu peux être conne aussi. Vous ne vous êtes pas trouvés pour rien. Tu souris en relevant le visage pour regarder le sien. “T’exploite mes faiblesses, Jordan Fisher, c’est très bas.” que tu souffles doucement. “It’s not a question if I wanna come or not. Of course I want to come because it’s important for you.” tu sais ce que c’est, tu fais la même avec Victoria. “But it just… Feels a bit odd.” pas tant vis-à-vis de Rosa (quoique) mais vis-à-vis de la famille présente surtout. C’est compliqué à expliquer, tu n’arrives toi-même pas à trouver ce que tu veux dire. “Je vais venir. Plus tôt ils s’habitueront à moi, mieux ça sera.” même si ça reste un peu bizarre à ton sens. Si tu te prends une réflexion ou des mauvaises ondes, tu auras juste à aller te cacher près de Jordan ou à partir, tout simplement. Personne ne te retient ou t’emprisonne.

“It happens.” Elle est adorable à ne pas te faire plus de reproche que ça. Elle a l’air d’avoir changé du côté de la spontanéité, et dans le très bon sens. Dans celui où elle ne dit pas des choses qu’elle regrette bien vite à cause de l’impulsion des émotions du moment. Tu es vraiment reconnaissant.e de la voir savoir se maitriser de la sorte car l’univers sait que y’en a eu un bon petit tas de situation merdique avant. Vous avancez tous les deux dans la bonne direction et tu aimes cette sensation plus que tout au monde. We feel right.

Elle est encore à s’occuper du noeuds avec le ruban dans sa main alors que clairement c’est pas prioritaire ça. Mais t’as l’impression que ça l’aide à rester concentré. Tu sais pas, mais elle est belle quand elle est en train de faire attention à ce qu’elle fait pour faire les choses bien. Et puis tu gagnes sa tête sur ton épaule vu que tu t’es rapproché.e. Elle gagne un baiser dans ses cheveux vu la proximité. “If you keep going that way, I will.” Ca te fait sourire de l’entendre dire ça. Elle se redresse pour mieux te regarder. “T’exploite mes faiblesses, Jordan Fisher, c’est très bas.” « I’m not doing anything, I’m just checking with my eyes. » Car t’as juste remonté la chemise pour essayer de voir ce qu’il se trouve là dessous. Hihi. “It’s not a question if I wanna come or not. Of course I want to come because it’s important for you.” Ah. Tu n’avais pas cru que ce serait si évident comme ça. Ca t’a même fait arrêter ton élan avec ta main. “But it just… Feels a bit odd.” Ah. Donc y’a quand même quelque chose. “Je vais venir. Plus tôt ils s’habitueront à moi, mieux ça sera.” Y’a un doux sourire sur ton visage car ça sous entend une longévité de votre relation qui te fait énormément plaisir à entendre de sa bouche. Madame qui aime pas prévoir dans le futur. Elle a bien changé Birdie Cadburry. « We don’t have to stay long. I just like to check in with them on her birthday. » Car c’est un jour bien plus sensible que les autres. Et tu remontes enfin assez ta chemise de ses cuisses pour voir avec tes yeux si elle a un sous vêtement ou pas. « Ouh. Hi. » Tu salues son milieu oui oui, car il est effectivement pas couvert. « I didn’t see you in a while. » Juste la veille au soir mais ok. Toujours plus dramatique Jordan.

« I’m not doing anything, I’m just checking with my eyes. » Jordan raconte des bêtises car ses yeux ont alors le pouvoir incroyable d’être sentis jusqu’à ta cuisse et c’est assez prodigieux, il faut bien l’avouer. Sachant très bien ce qu’iel fait, tu n’y vois aucun inconvénient à ce qu’iel regarde - tu ne le voulais pas, tu l’aurai déjà stoppé. Mais ça a déjà été établi que Jordan a un pass particulier, un pass que plus personne n’a à part lui. Ce concept résonne toujours étrangement à tes oreilles, toi qui n’avais aucun scrupule à aller voir ailleurs quand t’étais avec Dan - aussi bien par envie car sa présence te manquait que par vengeance de le voir se pavaner tel un coq avec sa bassecour. “Yeah, sure. Je savais pas que les yeux avaient le pouvoir de remonter les fringues. Tu penses pouvoir me déshabiller du regard ? Littéralement ?” que tu dis d’un ton cinglant mais quand même bien heureuse de pouvoir contrebalancer cette conversation sérieuse avec un élément qui l’est beaucoup moins. Si ça n’aide pas à t’enlever cette bizarrerie de la tête, ça a cependant le luxe incroyable de pouvoir t’influencer un peu plus à y aller malgré tout.

Même si Jordan s’arrête en plein mouvement - les yeux, hein - car ce que tu dis ne passent pas inaperçus. Tu as toi-même conscience que tu te projettes dans un avenir où tu seras amenée à retourner chez les Mendez à ce jour-là - en espérant que ce sentiment d’étrangeté finisse par se barrer. C’est votre première année ensemble, Birdie, il faut te donner du temps. Tu as même encore du mal à analyser ton rapport avec Rosa en général, ce n’est pas non plus étonnant que ça rentre en compte aussi. Baby steps. « We don’t have to stay long. I just like to check in with them on her birthday. » tu fais la moue en soupirant. “C’est ta famille, Jor. Je vais pas te priver d’eux alors t’as l’habitude de passer du temps avec eux. Et ça fait longtemps que t’as pas vu Maria.” ce n’est pas un reproche mais une constatation. Lui-même ne pourra pas le nier et vous savez très bien pourquoi tous les deux. La honte sûrement. Ne pas avoir envie de l’alarmer, aussi, peut-être.

Ceci dit, évoquer sa belle-famille n’empêche pas ta moitié de reprendre son trajet sur ta cuisse avant de se pencher. « Ouh. Hi. » qu’iel est bête, mon dieu, qu’iel est bête, mais ça réussit à te faire sourire donc c’est de la bêtise amusante, clairement. Stupide, mais amusante. « I didn’t see you in a while. » là, tu te marres complètement. “T’es vraiment con.” et tu pousses son visage avec ta main pleinement dessus en rigolant toujours. “Il me reste trois heures pour finir tout ça, savoir quoi mettre et me préparer alors ne me perturbe pas avec ta moue craquante, Fisher.” puis tu regardes sa main. “Ni avec tes mains ou tes yeux.” vu que l’un et l’autre ne forment qu’un, apparemment. Tu prends un autre ruban, bien décidée à mener à bien ta mission - et en te disant qu’au moins, tu auras de quoi t’occuper avec tous ces jouets à déballer, enfin pour aider les enfants à les déballer et à les comprendre, oui oui. “Ca veut dire que c’est aussi la célébration du début de mon vrai squattage ici.” ça, tu te rappelles. L’an dernier, vous étiez revenus d’Elimbah pour que Jordan puisse rejoindre les Mendez. T’avais ramené ta machine à coudre chez lui, ce qui ne représente pas rien sachant que c’est ton objet principal et le plus important. Autant dire que tu préfères te rappeler de ça. C’est plus doux à ton esprit.

“Yeah, sure. Je savais pas que les yeux avaient le pouvoir de remonter les fringues. Tu penses pouvoir me déshabiller du regard ? Littéralement ?” Tu hoches la tête plutôt vivement comme pour lui prouver que oui oui tu es tout à fait sûr.e de toi. Tu ne commentes en rien tout le reste car tu es juste en train de remonter la chemise avec ta main, tu ne touches à rien entre ses cuisses. Mais oui ok, techniquement tu t’aides d’une de tes mains et c’est pas ce que tu as dit. Mais tu restes sage à ton humble avis oui oui. Il reste plutôt compliqué de garder ton air sérieux car y’a ce sourire de petit con amusé qui veut percer sur ton visage.

“C’est ta famille, Jor. Je vais pas te priver d’eux alors t’as l’habitude de passer du temps avec eux. Et ça fait longtemps que t’as pas vu Maria.” Tu fais non de la tête. « Don’t worry about this B. Tu prives rien du tout. I promise. » Car si y’a bien une chose qu’elle doit savoir depuis le temps c’est que tu ne fais rien que tu n’as pas envie. Tu y vas pour marquer le coup et donner de l’importance à cette journée par ce simple mais significatif moment avec les Mendez. Y’a aucune conséquence si c’est une demi heure ou toute l’après midi. A ton coeur, à ton âme, tu honores Rosa dans tous les cas. Tu n’as manqué qu’une ou deux années du temps où elle était encore dans le coma. Quand le travail et les opportunités se sont mis au milieu tu ne pouvais pas faire autrement mais tu l’as honoré à ta façon des milliers de kilomètres de là. Tu le fais toujours lorsqu’il y a des jours importants, ou qui étaient importants pour elle, pour toi, pour tous les deux. Sauf que ça ne se remarque peut être pas forcément. Ca se traduit parfois avec l’écoute d’un de ses albums préférés du début à la fin, d’autres plus rare fois en visionnage d’un de ses films préférés ou aller à un endroit qu’elle aimait plus que le reste. Pour pas l’oublier, jamais.

“T’es vraiment con.” « And you’re really pretty. » Que tu réponds au tac au tac alors qu’elle te pousse la tête - chose que tu adores. C’est signe que tu vas bien avec cette multitude de conneries à la minute depuis tout à l’heure. Mais ça n’en reste pas moins la vérité. Elle est particulièrement magnifique quand elle est toute souriante et qu’en plus elle t’insulte. Oui vaut mieux pas le mentionner ça mais tout le monde sait déjà que t’es pas net dans ta petite tête. “Il me reste trois heures pour finir tout ça, savoir quoi mettre et me préparer alors ne me perturbe pas avec ta moue craquante, Fisher.” T’as un sourire si large sur ton visage, t’es touché.e par ses jolis mots. “Ni avec tes mains ou tes yeux.” Tu mets tes deux mains devant toi l’air de dire ’j’ai rien touché’ et c’est la vérité en plus.

Elle se remet sérieusement aux rubans et tu la dévores complètement des yeux yep. “Ca veut dire que c’est aussi la célébration du début de mon vrai squattage ici.” « Oh yeah ? » Que tu lui demandes alors que tu l’observes travailler le ruban. « Unofficially you’ve been staying at my place for more than that. » Car c’est la vérité vrai et tu appréciais beaucoup sa présence. Celle ci même qui a mené à vos premiers ébats qui furent le début de votre grande épopée bien plus intime. « Does it mean it’s been officially one year we are a couple ? » Tu mords ta lèvre inférieure après avoir dit ça car même si vous le savez très bien à présent que vous êtes ensemble, vous ne dites pas le mot couple pour autant. Tu aimes bien ce mot là, ça fait sérieux, officiel, vieux jeu. C’est pas un synonyme de mariés Jordan tu peux redescendre un petit peu. Nah I like it. Tu ne la touches toujours pas la miss Cadburry. Madame. Oui bon Madame. Tu as un ruban dans tes mains car dans l’idée tu voulais faire des noeuds toi aussi mais tu la regardes trop avec des yeux en coeurs et tout plein de conneries dans ta bouche pour faire réellement quoi que ce soit pour vraiment apprendre comment faire ça bien.

Jordan est tellement chou à vouloir croire que oui, ses yeux ont cette capacité. Cela ne dérangerait pas sa partenaire plus que cela, elle qui rêve de voler et d’avoir des pouvoirs aussi divers que variés tout le temps. Birdie s’imagine avec amusement des scènes digne d’une comédie où un bouton saute ou une jupe se soulève par enchantement. Si c’est son amoureux qui en est l’origine, elle n’aurait aucun mal à en rire. Il faut bien un magicien pour une fée, n’est-ce pas ? Jordan réussit à faire de sa magie avec ses mots et ses instruments, ce n’est pas donné à tout le monde. Et heureusement car ça perdrait de sa saveur autrement.

« Don’t worry about this B. Tu prives rien du tout. I promise. » B se mord quand même l’intérieur de la joue, un peu contrariée, un peu déconfite, guère convaincue. Pour sa défense, elle n’a aucune idée de ce qu’iel fait de cette journée pendant des années. Elle ignore que ce n’est pas une obligation, ni même une contrainte, que la famille n’est pas obligée de se réunir, que ce n’est qu’une excuse de plus pour le faire une fois de plus dans l’année. Birdie n’est pas de ceux qui prennent les situations familiales à la légère, elle les prend même bien trop à coeur. Rien n’est plus important que la famille. De sang et celle que l’on construit. Comme avec Jordan, qui s’est placé.e très haut.e dans la liste. A chaque fois, la jolie blonde se demande si son partenaire dit ça pour lui faire plaisir et ne pas la contrarier - mais franchement, à qui ment-elle ? Jordan n’est pas du genre à mentir et encore moins à caresser dans le sens du poil - pas pour ça, en tout cas. La franchise est une qualité déroutante qui peut vite virer au défaut quand c’est trop brutal, elle l’a bien appris à ses propres dépens. Mais dans une envie totalement nulle de créer le débat et de vouloir pousser plus loin les explications et son incertitude, Birdie se contente d’hocher la tête. Son expression est toujours clairsemée de petits doutes que sa moitié saura sûrement lire mais elle va lui faire confiance. Si Jordan lui dit non, alors c’est non. Elle ose quand même espérer qu’il n’y aura pas de regards désobligeants comme certains ont pu l’être à l’anniversaire de Linda. Et que les conversations seront en anglais car elle va vite perdre le fil et se sentir mise de côté. Il y aura toujours Jordan qu’elle pourra coller. Ou les enfants, qu’elle pourra embêter.

« And you’re really pretty. » elle fait la mignonne, tout d’un coup, alors qu’elle le repousse joyeusement. Jordan n’est jamais avare de compliments et cela tombe bien car Birdie n’est jamais avare pour les recevoir aussi. Quel beau binôme. « Oh yeah ? » les yeux concentrés sur le ruban et ses doigts qui jouent avec, tournant le paquet mille fois avant de finir un nouveau noeud, elle hoche la tête en souriant. Les souvenirs sont encore dans sa tête et ça l’émeut, un peu. La première fois à Elimbah. La première fois dans le jardin. La première fois en étant ensemble, au sens romantique du terme. La première fois où elle a fait la folie incensée de lui offrir un piano. Une pure folie mais qu’elle n’a jamais regretté quand elle l’entend y jouer à Elimbah. « Unofficially you’ve been staying at my place for more than that. » elle attaque un nouveau paquet, un peu plus biscornu celui-là. “Ssssht. C’est valide qu’à partir du moment où je ramène ma machine à coudre.” y en a, c’est leur brosse à dents, des sous vêtements ou leur mug ; Birdie, c’est sa machine à coudre. Un pied dans deux maisons, l’officiel et l’officieuse que oui, elle squattait déjà avant ça. « Does it mean it’s been officially one year we are a couple ? » elle rit sous cape car elle trouve ça presque incroyable que Jordan semble le réaliser que maintenant. “Well, yeah ?” c’est plutôt logique, non ? Pas tant que ça car il ne faut pas oublier qu’ils ont été cul et chemise bien avant que Jordan ne parte à LA et qu’ils agissaient comme un couple sans même s’en rendre véritablement compte. “Je compte à partir du moment où tu m’as demandé si on était exclusif.” ce qui lui semble assez logique, au final. Peut-être que ce n’est qu’elle ? “Ou peut-être que c’était à la pride ?” elle se fout un doute à la tête - même si dans le fond, elle s’en fiche un peu, ce n’est qu’une question de semaine, ça ne change rien du tout. “Enfin ça fait un an… Non ?” est-ce que Jordan a une perspective différente ? “Même si avec le recul…” elle se mord la lèvre avant de sourire tout en levant son minois tout interrogatif vers Jordan. “On nous prenait déjà pour un couple un peu avant, pas vrai ?” après tout, il y a eu la fête sur la plage où il y avait des remarques. L’interrogatoire de Jeremy, qui a contrarié Jordan. Ta jalousie, aussi. Le parc d'attractions, où ils se sont faits passer pour des jeunes mariés, la première fois que Jordan a glissé un “babe” qui a su lui redresser les poils, à sa fauve. A vrai dire, tout son comportement avec le grand blond était différent de celui avec les autres. Birdie n’a pas fait exprès, ce n’était pas calculé et encore moins prévu. C’est juste… arrivé. Mx pas tactile l’a été avec elle depuis le début, jamais réticent.e, toujours à la garder près de lui. De plus en plus. Tout comme elle, à vrai dire. Y’a bien que Birdie Cadburry pour être jalouse d’une ville, après tout. “I was falling in love for months and I didn’t even know.” c’est la conclusion plutôt douce de toute cette histoire, à vrai dire.

Elle minaude après ton compliment qui est sorti plus que naturellement tellement tu penses ces mots là tout le temps dans ta tête. Ca sort tout seul parfois, souvent, plutôt souvent oui.  “Ssssht. C’est valide qu’à partir du moment où je ramène ma machine à coudre.” Tu hausses les sourcils en l’entendant dire ça. C’est pas ce à quoi que tu t’attendais. Only her. Oui y’a qu’elle pour mesurer les choses sous cet angle là et tu l’aimes toujours plus pour être si unique. Et toi tu te fais plaisir à sortir le mot couple qui te fait presque frétiller, tu ne t’y attendais pas en plus. Mais ça te plait cette sensation dans ton ventre. “Well, yeah ?” En plus elle confirme avec des mots même si son visage hurle : Are you playing dumb or what? “Je compte à partir du moment où tu m’as demandé si on était exclusif.” Tu plisses aussitôt les yeux pour essayer de te souvenir quand c’était. “Ou peut-être que c’était à la pride ?” Tu fais non de la tête. « Nan la pride c’était notre premier date. » Ah oui ça on s’en souvient tellement t’as stressé ta vie pour ce simple resto en tête à tête.

“Enfin ça fait un an… Non ?” Tu hoches la tête pour confirmer. « Même un peu plus. » Tu commences à te souvenir.  “Même si avec le recul…” Tu la vois martyriser sa lèvre et sourire trop adorablement, tu attends la suite de sa phrase. Tes mains qui jouent avec un ruban dans tes mains que tu lisses et enroules autour de tes doigts and repeat. “On nous prenait déjà pour un couple un peu avant, pas vrai ?” Oh. C’est pas la direction que tu pensais qu’elle allait prendre. “I was falling in love for months and I didn’t even know.” Ton petit coeur qui devient tout mou en l’entendant ajouter ça. « Same… » Tu la regardes intensément avec tous ces coeurs qui sont dans tes yeux pendant de longues secondes avant de te pencher pour aller déposer un simple baiser sur sa joue. Tu vois je reste sage. T’es chou. Tu te recales dans le canapé, toujours avec ton ruban dans les mains.

« I guess people could see we were having a lot of fun together… And spending a lot of time together also… » Tu te souviens que c’était surtout Birdie qui te contactait car tu voulais pas te montrer dépendant d’elle yep. Même si tu aimais beaucoup trop passer du temps avec elle. « It was obvious we were really good friends… » Et t’as beau te gargariser de rester sage, y’a ta main qui va se poser sur sa cuisse sans même que tu t’en rendes vraiment compte. Juste ça fait trop longtemps tu l’as pas touché et c’est vital un truc du genre. Fuck you. « I think we became exclusive when I left for LA. You said only your fingers will be inside you or… Non, tu t’es fait un challenge de chasteté ou un truc comme ça nan ? » T’es pas sûr.e. « Anyway I was already exclusive on my side cos I'm stupid... » Tu ajoutes brièvement sur un autre ton « ... or not. » Tu te fais sourire avec tes remarques. « I told you I loved you before LA. That I remember veryyyy well. » Dans la voiture d'abord avec ton I think I'm in love with you. Et puis ton I love you tout simplement articulé alors que tu filais du côté de la sécurité. Ta main qui caresse avec la plus grande douceur la peau de ton oiseau.

« Nan la pride c’était notre premier date. » un sourire flane sur les lèvres de la blonde alors que le souvenir est toujours aussi parfaitement limpide et clair dans sa tête. “That was a kind of beginning.” c’était la première chose qui a été faite de façon quasiment officielle entre eux. Même si Birdie a longtemps préféré voir ça comme un simple détour par un restaurant avec un ami, mais quand les mains passent leur temps à se chercher et les regards à s’accrocher tout en ayant plus l’impression de flirter que de parler en toute amitié, elle se dit qu’elle aurait dû voir les choses avec clairevoyance bien avant. Oh, il y a bien eu Will qui l’a mise sur la voie mais ça ne pouvait pas être ça. Ce n’était pas elle, tout ça, n’est-ce pas ? Comme quoi… Les plus belles histoires arrivent souvent quand on s’y attend le moins. “I remember we were stuck with each other after that.” qu’elle se remémore parfaitement comme si c’était la veille. Un sourire toujours placardé aux lèvres car c’est si doux de se rappeler de ce chemin parcouru. C’est après le date que Birdie s’est mise à squatter avec outrance. Toujours collée aux basques de Jordan, lovée contre lui, sachant qu’iel devait en plus partir quelques semaines après. Autant dire qu’elle aurait dû se douter de quelque chose mais elle n’a rien vu venir. Jordan n’a pas été prévu dans ses plans mais quel beau chamboulement iel est. La fauve ne le regrette pas une seule seconde.

« Même un peu plus. » à vrai dire, il est impossible de définir un moment précis car Birdie a l’impression qu’il y a toujours eu un moment avant un tel qui était déjà un signe. Après tout, même Will qui a pourtant vu Jordan vers avril se foutait déjà d’elle à propos du grand blond. Ça a été si naturel, si organique entre eux… Un coup de foudre amical avec des sentiments plus sérieux et plus profonds au fil du temps. C’est si beau. « Same… » sa joue recueille un baiser et elle tourne la tête pour lui sourire avant de se pencher pour en déposer un sur ses lippes directement. C’est assez drôle de reparler de ça maintenant qu’ils ont passé ces caps là. Ceux de la gêne, de l’incertitude, du déni. Ils sont sûrs, maintenant, certains qu’ils finiront ensemble jusqu’à la fin des temps et que ce n’est que le début.

« I guess people could see we were having a lot of fun together… And spending a lot of time together also… » Birdie hoche lentement la tête. “On s’est toujours bien éclatés.” ça n’a pas changé, ça. Depuis le premier soir avec le portée, rien n’a jamais été ennuyant ou sans saveur avec eux. De toute façon, ça n’aurait pas été le cas que Birdie n’aurait jamais senti les effets aussi passionnels envers son partenaire. « It was obvious we were really good friends… » “Obviously.” qu’elle rajoute avec un petit éclat amusé alors que sa main reprend place sur sa cuisse. “Even Will spotted something.” qu’elle mentionne car c’est la réalité. Il a été un des premiers à pointer du doigt que son comportement avec Jordan n’est pas le même qu’avec les autres. Il y a aussi eu Heather, mais elle était moins au courant et Birdie s’est refusée à toute explication élaborée. « I think we became exclusive when I left for LA. You said only your fingers will be inside you or… Non, tu t’es fait un challenge de chasteté ou un truc comme ça nan ? » la jolie blonde secoue la tête mais sans l’interrompre alors qu’iel semble si bien parti. « Anyway I was already exclusive on my side cos I'm stupid... » elle tourne la tête vers lui en arquant un sourcil. « ... or not. » “Mmh, better.” car c’est loin d’être stupide à son sens. Si Jordan n’avait pas eu les couilles de demander, ils auraient été dans un flou artistique total et qui sait comment ça aurait pu se finir. « I told you I loved you before LA. That I remember veryyyy well. » son coeur s’en rappelle avant sa tête et elle lâche un bref rire. “That’s very hard to forget.” tellement qu’elle ne s’y était pas attendue. Aux deux. “T’imagines pas à quel point ça m’a travaillé le cerveau.” partir sur ces mots, ce n’est pas anodin. “Mais je chéris cette déclaration.” car elle était la plus intense malgré qu’il n’y avait pas de son. “Si t’avais pas demandé de façon directe si on était exclusif… Je pense que ça aurait pu être un sacré bordel.” Birdie se connait assez pour savoir que ce genre de choses ne sont pas anodines chez elle. “J’ai fait le challenge de chasteté en novembre, quand t’étais en Thaïlande. Pour LA, j’étais déjà corps dévoué à toi donc ouais, j’avais déjà plus de partenaire sexuel… A part toi.” y’avait que lui qu’elle voulait toucher, caresser, sentir, de toute façon. “Ce qui était une forme de chasteté quand on est moi, hein.” que t’ajoute avec un nouvel éclat de rire. Même le baiser avec Heather à ce moment-là ne lui a pas donné envie. Rien. C’est assez fou quand on sait que Birdie n’est jamais la dernière à sauter sur tout ce qui bouge.

Birdie finit le cadeau qui l’occupait jusqu’à présent avant de se tourner sur Jordan. Elle a envie de l’avoir contre elle, comme ça, tout d’un coup, car iel lui a manqué ce matin. Alors elle s’installe sur ses cuisses, ses jambes de part et d’autre de la plus attirante silhouette du monde alors qu’elle attrape le ruban avec lequel Jordan s’amuse entre ses doigts. “We’re good friends and excellent lovers.” ça match à tous les niveaux, ce qu’elle exprime tout en tirant sur le ruban avant de le passer à la nuque de son partenaire. “You are a surprise of a lifetime, Jordan Fisher.” elle remonte les pans du ruban contre son crâne pour faire un nœud sur le sommet de sa tête. “T’as tout chamboulé mais tu restes le meilleur cadeau de la galaxie.” Birdie est beaucoup trop fière d’elle en regardant son partenaire avec son petit nœud, comme si sa tête était un cadeau - et elle l’est. Son cadeau à elle de la part de la Vie. Ses bras finissant autour de son cou alors qu’elle se penche. “Now I can say over and over how much I love you.” il a fallu une situation assez extrême pour que ces mots sortent de sa belle bouche, à l’époque. La première fois qu’ils sont sortis, Birdie n’était pas au meilleur mais elle se raccrochait déjà à lui comme une moule à sa frite. En pleine détresse mais le besoin de le rassurer autant que de se rassurer elle-même. “How much I’m hooked to you.” y’a un baiser laissé sur la joue, puis sur le coin des lèvres. “So in love with you.” c’est beau qu’elle assume pleinement d’avoir des sentiments, après avoir longtemps cru que ce n’était pas pour elle et que ce n’était qu’une faiblesse, une prison, un risque. Paroles ponctuées dans un baiser ultime sur ses jolies lèvres - elle a pourtant demandé aucune distraction, non ?