« Yeah it’s alright. » Son air détaché te fait brièvement rire alors que Jordan doit se dire “typique”. Si ça avait été lui, il y aurait eu des chansons moins clichées, t’en es persuadée. Mais tu l’aimes, cette chanson clichée. Elle te berce autant que la silhouette de Jordan. T’es toute collée contre lui alors que tu profites. C’est bien la première fois que tu peux dire que tu as eu un vrai slow. Avec quelqu’un qui signifie réellement quelque chose pour toi. Ça te fait sourire encore plus de l’entendre chantonner lui aussi, devenant de nouveau le plus beau duo du monde. Ton minois vers lui, c’est le sien qui se penche pour venir t’embrasser. Tes bras ne bougent pas de sa taille alors que tu réponds avec autant d’affection et de tendresse à ses lèvres sur les tiennes. Il y a tout qui va, tu te sens si bien et si amoureuse que tu te demandes encore parfois comment tu as fait pour cracher dessus tout ça pendant des années. Sûrement parce que tu n’avais pas trouvé the one. Celui qui chamboulerait absolument tout. Cette personne se tient devant toi, celle-là même t’étourdissant la tête de la plus agréable manière. Tu es si chanceuse. Dans quel monde ça aurait pu être envisageable, ça ? This one, apparently. C’est incroyable. Tu gagnes un baiser sur ton nez et une petite déclaration silencieuse qui fait danser ton coeur. “I know.” Que tu chuchotes en souriant en reposant ta tête contre son torse.

S’en suit des chansons bien plus endiablées après. Tu restes avec Jordan aussi longtemps que vous le pouvez, jusqu’à… Jusqu’à ce que Uptown Funk commence et que tu regardes ton partenaire avec un mélange de crainte et d’amusement que tu tentes de dissimuler avec ta main sur la bouche. Tu as envie d’éclater de rire mais t’attends d’abord la réaction de Jordan. Son désamour pour Bruno Mars a été largement évoqué et tu as pu l’avoir vu en direct live il y a des années de cela, tu te demandes si ça veut dire la fin de votre petit duo sur la piste ou non. En tout cas, toi, tu resteras car tu aimes bien cette chanson et que tu commences même à la chanter. Si tu lui fais un petit show, iel devrait mieux apprécier, non ? “Gotta kiss myself, I'm so pretty!” Que tu chantes en tendant tes lèvres vers lui - tu t’attends vraiment à le poursuivre si Jordan se rebiffe et s’en va bouder sur sa chaise. Est-ce que tu le feras ? Ton coeur hésite encore.

Vous êtes si beau tous les deux on pourrait croire que c’est vous les futurs mariés. Tu aimerais bien ça ouais, mais non, Birdie ne mange pas de ce pain là. Tu la respectes plus que tout car sachant qu’elle ne voit pas ça du même oeil que le tiens, ça ne te donne pas envie non plus de l’embarquer là dedans. C’est clairement un choix qui doit être fait à deux et tu ne veux pas qu’elle fasse ça pour toi. Nope. Ca n’a pas la même saveur comme ça. “I know.” Bien sûr qu’elle le sait et vous continuez de danser plus étroitement et amoureusement. Vous vous aimez assez pour ne pas s’encombrer de fioritures comme une deuxième alliance chacun. C’est toujours aussi drôle que vous soyez tous les deux déjà mariés une fois, mais sans deuxième moitié. Les planètes s’alignent bien trop aisément pour vous sur des choses incroyable. Vous êtes vraiment fait l’un pour l’autre, y’a aucun doutes.

Et puis vient le drame. Après quelques chansons plus ou moins correct à ton oreille où tu te laisses aller à danser avec ton oiseau, c’est Bruno Mars et pire que tout, Uptown funk. “Gotta kiss myself, I'm so pretty!” Birdie est hilare, elle attend une réaction de ta part vu ce regard qu’elle te lance et ces mots qu’elle chante. Tu ne danses plus du tout, tu fronces le nez. C’est une véritable souffrance d’entendre cette chanson. Heureusement que Birdie fait son show devant toi, peut être que ça va te redonner goût à ce titre. Tu sais pas. Mais ça fait passer la pilule même si tu restes avec la moue au visage et le nez tout à fait froncé. « Cette chanson dure trop longtemps. Je souffre. » Mais tu n’as pas envie de la laisser toute seule sur la piste de danse nope. Simon te l’a déjà volé un moment, tu supposes pour danser en plus de boire, tu ne la veux que pour toi si tu le peux. Possessif much Jordan ? Oui. « Je souffre. Au secours. » Que tu dis de manière si dramatique mais bel et bien réel. Tu restes juste planté là sur la piste de danse sans bouger mais sans lâcher ta blonde des yeux non plus.

Sa réaction est à graver dans ta tête. Tu ne devrais pas t’en amuser autant mais tu ne peux pas t’en empêcher. La tronche de Jordan est hilarante, autant que son plantage intempestif dont iel fait preuve. Têtu.e et buté.e de rester mais de ne pas s’enjailler sur cette musique qui est comme un outrage à ses pauvres petites oreilles. Tu éclates de rire alors que toi, tu gesticules dans des mouvements de plus en plus stupides pour le débrider. « Cette chanson dure trop longtemps. Je souffre. » Oh la dramaqueen. Que t’as envie de manger et d’engloutir tout entier à ce moment précis car voir Jordan faire son ronchon et son grincheux est toujours un portrait très beau - seulement pour toi, visiblement. Il faut dire que ça change de son chill légendaire - ou apparent en tout cas. Et puis surtout, ça te donne encore plus de raisons de faire la conne en commençant à danser comme si c'était une statue à vénérer ou quelque chose de ce goût-là. « Je souffre. Au secours. » Iel ne bouge pas, ça aide. “Ferme tes oreilles et ouvre tes yeux!” Un conseil idiot mais ça va bien avec ton état d’esprit à l’opposé de celui de ton partenaire. Tu finis à son dos et t’encercle son torse par derrière en le forçant à bouger sur les côtés. C’est absurde mais c’est fait pour. Si tu peux au moins associer cette chanson à un moment de gaminerie primaire, ça sera avec plaisir que tu le feras. Tu es très douée pour faire le pitre après tout. “You're too hot (hot damn) Call the police and the fireman!” Tu changes la formulation de tout le paragraphe, tes mains atterrissant sur ses fesses que tu pinces joyeusement.

Et tu continues à faire tes mouvements dans le seul but de le faire au moins sourire jusqu’à ce que la chanson se finisse. Pile en face de lui, tu souris avec la tête relevée en posant ton menton sur son torse. “Tu l’aimes vraiment pas du tout, hein ?” Que tu dis d’un air attendri. Tes mains retournent sur ses fesses parce que tu peux et veux. “Pfiou, ça m’a donné soif. J’ai besoin d’un truc à boire.” Oui, c’est une répétition d’envie mais tant pis. Tu as vraiment soif. “Je crois qu’ils vont bientôt apporter le dessert. Avoue que t’as hâte.” Tu espères qu’iel a hâte connaissant son amour pour les desserts. Tu espères qu’il y aura du chocolat car c’est surtout ça qui réconfortera ton partenaire. Au pire, tu l’entraineras dans votre chambre et tu lui laisseras profiter de tes petits seins autant qu’iel veut. De toute façon, ça, ça arrivera quoi qu'il arrive.

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Birdie est en train de faire le zouave puissance mille et c’est une seule du milliards des raisons qui font que tu l’aimes vraiment trop. Elle est exceptionnelle à tous les instants. Elle danse autour de toi avec des gestes plus ou moins abstrait. “Ferme tes oreilles et ouvre tes yeux!” Et tu fais non de la tête car elle est agréable à regarder. Elle te tire bien des sourires malgré tes phrases de drama queen. Elle est trop. Elle est parfaite. Elle vient s’enlacer derrière toi mais c’est pour te secouer plus efficacement. Nope. Tu ne te mettras pas à danser sur cette chanson. Physiquement impossible. Elle peut te bouger tant qu’elle veut mais tu ne le feras de toi même. “You're too hot (hot damn) Call the police and the fireman!” Tu fais « non » de la tête car tu refuses d’être associé d’une quelconque manière à cette chanson. Tu vois ce qu’elle fait. « Blah blah blah… » Tu as hâte que cette torture (kinda) se termine. Quand elle se détache pour danser de nouveau comme si elle était en train de vénérer ta personne, tu ne la quittes pas des yeux et sourit doucement car elle fait passer le moment bien plus doucement quand même avec ses bêtises. Tu n’entends plus la chanson presque, tu n’as d’yeux que pour elle.

“Tu l’aimes vraiment pas du tout, hein ?” Tu fais non de la tête pour la quatorze millième fois. Tu repasses tes bras autour d’elle car c’est bien plus agréable maintenant que la chanson est finie. “Pfiou, ça m’a donné soif. J’ai besoin d’un truc à boire.” Tu vas déposer un baiser sur son front, serrant sa silhouette doucement. “Je crois qu’ils vont bientôt apporter le dessert. Avoue que t’as hâte.” « Oh. » Tu avais oublié que le repas n’était pas terminé. « Tu sais ce que c’est le dessert ? » Y’a tes yeux qui se sont ouverts avec des petites étincelles dedans car oui tu es tout à fait intéressé par le dessert à venir. Tu n’oublies pas que la miss a soif et tu vas naturellement prendre sa main pour quitter le dance floor. « Tu me donneras ta part ? T’as dit que t’as soif, pas faim. » Oh tu fais le malin. Oui. Tu n’arrives à garder ton sérieux que deux secondes, elle pourra voir ton sourire très amusé de petit con sur ton visage alors que tu la regardes du coin de l’oeil. Direction votre table.

« Blah blah blah… » Mauvaise foi qui persiste mais tu ne perds pas espoir ni même ton entrain. Si Jordan continue à ronchonner, tu aurais le mérite de t’amuser deux fois plus dans le processus actuel. Iel sourit et c’est une jolie victoire à tes yeux. A ce stade, tu espères l’envoûter assez de tes idioties pour que ses oreilles n’entendent qu’un bourdonnement lointain - alors qu’elle est vraiment cool, comme chanson, tu ne comprends pas. Après, les goûts et les couleurs, hein.

Son comportement d’enfant te fait encore plus sourire et tu aurais envie de le mordiller si t’avais accès à sa chaire. Si Jordan veut évacuer sa frustration dans une activité bien plus agréable, tu as bien quelques idées. Mais t’es mignonne, et sage, tu veux attendre que le dessert passe avant de filer dans votre chambre réservée pour le bouffer tout cru. « Oh. » La petite lueur adorable de la réalisation dans ses yeux. T’es en amour devant lui, c’est fou. Il y a Simon au loin qui vous prend en photo mais vous ne voyez rien. Il les utilisera sûrement contre toi mais il n’y a rien que tu nieras. Tu es amoureuse, après tout. « Tu sais ce que c’est le dessert ? » Le sourire de coin, la malice pétillant dans les yeux, tu commences à ricaner car la réponse est tendue sur un plateau d’argent, là. « Tu me donneras ta part ? T’as dit que t’as soif, pas faim. » “Yeah, I know the dessert.” Que tu dis dans une voix malicieuse et la lueur amusée avant que vous décolliez de la piste pour retourner à vos places. Non, tu vas t’asseoir sur ses cuisses car là est ta place. Tu te penches pour attraper ton verre et le remplir d’eau. Tu bois quelques gorgées avant de le reposer et d’enrouler tes bras autour de son cou, son visage si proche du tien. “It’s me. I am the dessert.” Pour ta défense, ta connerie était donnée, offerte et presque demandée à ce stade. Ton sourire s’élargit alors que tu l’embrasses doucement et furtivement aussi. “I hope you’re not disappointed.” Nooooon, iel n’oserait pas, n’est-ce pas ?

Elle a évidemment la réponse à ta question vu son attitude et ça te fait beaucoup sourire, même rire. “Yeah, I know the dessert.” Elle confirme et tu la regardes en attendant d’avoir la réponse à ce mystère mais elle prend son temps Madame Cadburry. Elle vient s’installer sur tes cuisses Madame Cadburry. Elle a raison. Car tu aimes bien trop avoir tout son poids sur toi. Tu n’es pas mal à l’aise ce soir et tu n’as pas besoin d’être rassuré mais c’est toujours si réconfortant. Y’a une de tes mains sur le bas de son dos et l’autre sur une de ses cuisses que tu caresses doucement. Tu la regardes boire à grosses gorgée et tu vas doucement déposer un baiser sur sa gorge qu’elle t’expose en plein visage pour ton plus grand plaisir. Ses bras se retrouvent autour de tes épaules quand elle a fini de s’hydrater. “It’s me. I am the dessert.” Tu te marres aussitôt tu ne t’y attendais pas à celle là. Pour pas dire en plus de tout que tu avais déjà oublié ta question. Son cou autant dévoilé à tes yeux t’a fait changer ton focus. Tu gagnes un baiser sur tes lèvres.

“I hope you’re not disappointed.” Tu fais non de la tête alors que tu vas déposer un baiser de plus sur ses lèvres. Puis tu la serres plus fortement de tes deux bras. « I am very happy. » Ton nez qui se glisse sur sa peau. Tu respires son odeur avec plaisir. « I’ll eat you all. » Tes yeux qui se ferment, est-ce que tu t’endors Jordan ? Tu n’as pas beaucoup dormi la nuit dernière il est vrai, mais non, t’es juste en train de partir dans tes songes les plus lointain, dans votre bulle à tous les deux. Ta main retourne sur sa cuisse et trouve comme par hasard un accès à sa peau que tu caresses doucement, te glissant sous sa jupe bien trop naturellement. Ca y est tu es totalement dans ta bulle, tu as oublié que vous n’étiez pas seul.

Cette fois, quand Jordan hoche la tête à la négative, tu apprécies bien plus la signification. De toute façon, tu n’aurais pas douté une minute que ce soit une mauvaise nouvelle à ton partenaire. I’m better than chocolate que tu penses avec fierté. Au moins, toi t’es gratuite et iel peut te croquer autant de fois qu’iel veut. Tu ne te casseras pas, pas pour ça ni comme ça, non. Mieux encore, t’en redemandes. Tu aimes quand ton partenaire te mange. Il faudrait être folle pour ne pas appréciée d’être choyée de la sorte. D’autant que Jordan n’est pas avare de ce genre d’attention. C’est en te vénérant comme une déesse qu’iel a réussi à attraper ton corps puis ton cœur, hein. Surtout le coeur, au final. Oh, il y a eu trop de raisons pour les lister, Birdie, tu es bien placée pour le savoir.

« I am very happy. » Ses bras t’étreignent un peu plus fort et la sucker que tu es pour les rapports physiques est dans la troisième dimension du plaisir. Une embrassade et son minois calé contre le tien, exprimant tout son joli bonheur, voilà que tu apprécies. « I’ll eat you all. » Tu ronronnes presque de plaisir à l’entendre dire ça. “Yes please.” Alors que les paupières de ton amoureux s’affaissent doucement mais sûrement. Une de ses mains filant sous ta jupe, tu frémis alors que ta tête se coince contre la sienne, embrassant sa joue et sa tempe. “T’es déjà en train d’imaginer ce que tu vas me faire, hein ? C’est cochon ?” Connaissant Jordan, iel va te dire que c’est tendre ou romantique mais toi, tu préfères penser que c’est cochon. Parce que c’est plus drôle et moins niais. Ca t’amuse plus de le prétendre en tout cas. Une fois là haut, iel pourra faire ce qu’iel veut. “Where would you start ?” Ce ne sont plus que de doux chuchotements suaves que tu émets, en profitant au passage pour mordiller son oreille. C’est encore mieux qu’un bal de promo car tu n’avais pas cet aplomb étant adolescente. Tu n’avais pas non plus le cavalier idéal. Là, tout est bon et beau. A votre image, sans aucune prétention.

“Yes please.” Elle te fait sourire alors que tu fermes tes yeux. Il est si simple de lui faire plaisir et c’est encore plus un bonheur de le faire quand c’est totalement sincère de ta part. Ce genre de petit moment qui pourrait avoir l’air insignifiant mais où tu remercies silencieusement l’univers de vous avoir mis sur le chemin l’un de l’autre. “T’es déjà en train d’imaginer ce que tu vas me faire, hein ? C’est cochon ?” Ton sourire se fait encore plus large en l’entendant, elle aime t’entendre dire des trucs dirty et elle est en train de te tendre la plus grande perche du monde. Faut dire que y’a ta main sous sa jupe Jordan, le lien entre ton geste et sa phrase se fait plutôt vite. Sauf que tu n’avais même pas fait ça de manière à l’allumer, tu voulais toucher sa peau, son corps, d’un peu plus près. « I was wondering if we should bring back some cake so I can eat it on you. » Et c’est une vraie image qui t’a traversé l’esprit quand ça parlait encore de désert et de ton oiseau en même temps. Ton cerveau qui fait des beaux mix quand il veut, surtout que parfois - comme ici - c’est possible de le réaliser. Une pierre deux coups.

“Where would you start ?” Voilà qu’elle veut plus de détail. Elle est en train de te faire frissonner doucement de ses lèvres sur ton oreille. Elle sait très bien ce qu’elle fait et tu sais très bien où tu commencerais. Tellement que tu rouvres les yeux pour les mettre dans les siens. Ce qui l’arrête dans sa degustation de ton lobe. Come on you know where I’ll start. Dit ton regard avec un léger sourire. Tu ôtes ta main de sa cuisse - sous sa jupe - et tu vas doucement la poser sur sa poitrine. « I’ll start there… » Tu en profites quelques secondes là oui oui avant de reposer ta main sur sa cuisse, sur la jupe cette fois car tu n’as toujours pas réalisé ton geste de juste avant. C’est bien trop naturel pour toi de toucher son corps ça va peut être devenir un problème un jour nan ? Nan. Vous ne faites qu’un, c’est vrai, j’avais oublié.

« I was wondering if we should bring back some cake so I can eat it on you. » “Oooh. That’s a brilliant idea.” Une idée dont tu n’avais même pas pensé toi-même. C’est pour ça que vous fonctionnez aussi bien. Vous vous complétez parfaitement dans toutes vos bêtises même si dans le fond, celle-là est loin de l’être. Vous êtes totalement capables de le faire. Tu l’imagines aussi à ton tour. Tu as envie que ça arrive, évidemment. Tu t’enjailles et t’excites bien trop facilement, l’oiseau. J’ignore s’il faut en rire ou en pleurer de voir avec quelle facilité Jordan t’a à sa merci. T’es réconfortée dans l’idée que l’inverse est vrai aussi. La preuve, il suffirait que tu te baignes dans un bain de chocolat et ton partenaire serait le plus docile et le plus charmant des compagnons - même s’iel l’est déjà.

« I’ll start there… » Sa main sur ta poitrine camouflée - un scandale aux yeux de Jordan mais c’est bien pour ça que t’as osé - tu t’offenses un peu en bougonnant beaucoup. “No.” C’est toi qui rechignes et c’est toi qui fait la compliquée maintenant. Que c’est hilarant. “Be originaaaaal, Jooooordaaaaan.” Tes seins sont assez choyés et au pire, ça devrait être le dessert avant le bouquet final. Qui est entre tes jambes, forcément. “I’m not only boobs.” Et voilà que tu recommences avec ton petit air de madame outrée. “Pick somewhere else.” Tu es bien déterminée à lui rendre la monnaie de son esprit têtu de la piste de danse.

"Ça suffit, les tourtereaux ? Vous allez réussir à me mettre dans le malaise à être constamment l’un sur l’autre.” Simon revient avec un air dégoûté au visage en reprenant sa place, suivi d’Eric qui suit son mouvement. “Oh, does it bother you ?” T’es une petite garce avec un sourire de petite garce alors que tu vas chercher les lèvres de son partenaire pour un baiser intense. C’est vile mais c’est si bon que t’en soupires d’aise en te détachant de lui. "Ça va, ça va, j’ai compris.” Un petit sourire fier se propage avant que t’aille mordre le nez de Jordan et que tu te lèves totalement pour rejoindre gentiment ta chaise. Le dessert arrive et il y en a plusieurs pour satisfaire tous les palais - parce que pourquoi pas, à ce stade. Dont un avec plusieurs couches de chocolat. Tu zieutes ton partenaire en souriant légèrement, attaquant ta part de fraisier en premier. De façon volontaire. Mais sans rien dire. Evidemment.

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“Oooh. That’s a brilliant idea.” Vous avez tous les deux des bonnes idées ce soir on dirait. Sauf son idée de te faire subir Bruno Mars bien évidemment. Tu es traumatisé à vie là. Not really. Surtout que vous vous retrouvez bien vite assis à table et tu as bien oublié Bruno alors que ta main est sur son sein. “No.” Elle fait la moue et ça te fait sourire, tu ne la prends pas au sérieux. “Be originaaaaal, Jooooordaaaaan.” C’est qu’elle est exigeante dis donc. “I’m not only boobs.” « I never said that. » Parce qu’elle a le chic de te mettre des mots dans la bouche et de les prendre pour une réalité. Tu préfères la reprendre aussitôt, naturellement, alors que ta main est toujours sur son sein pour ton plus grand plaisir. “Pick somewhere else.” Est-ce qu’elle fait ça pour que tu te mettes à faire la moue toi aussi ?  "Ça suffit, les tourtereaux ? Vous allez réussir à me mettre dans le malaise à être constamment l’un sur l’autre.” Mais votre échange est interrompu par Simon qui en a assez vu. “Oh, does it bother you ?” Et bien évidemment Birdie adore ça, provoquer. Et toi aussi. S’en suit un baiser qui enlève toutes vos moues potentiels de vos visages à tous les deux. Tu la serres contre toi en profitant du moment pour lui montrer qu’elle n’est pas que ses seins non. Elle est aussi sa magnifique bouche contre la tienne et vos langues qui se mélangent à la perfection yep. Rien que ça. Vous êtes sur votre petit nuage, votre petite bulle. "Ça va, ça va, j’ai compris.” Jusqu’à ce que Simon capitule ça te fait beaucoup trop sourire ces conneries. Vous êtes des enfants.

Elle te mord le nez avant de filer sur sa chaise alors que les desserts arrivent. Tu sélectionnes bien sûr celui au chocolat car il a l’air tout simplement parfait. Tellement parfait que tu le manges bien trop rapidement. Tu as besoin d’un petit boost là car tu as eu un coup de barre mais le baiser que vous avez échangé et puis tout ce chocolat là ça fait des merveilles.

Tu cales ton bras sur le dossier de la chaise de Birdie alors que le repas suit son court. Tu serais presque en train de jeter des coups d’oeil aux serveurs s’ils repassent avec un deuxième service de dessert restant. Ta chaise rapprochée de celle de Birdie tu déposes un baiser dans ses cheveux alors que ta main de l’autre côté de son dossier caresse doucement son bras. Tu pourrais même atteindre son sein, l’idée te traverse l’esprit une seconde et puis tu repenses à ce qu’elle a dit. Tu penches ton visage vers elle pour lui parler à l’oreille, rien qu’à elle. « I will never get tired of your boobs or any parts of your body. It’s like chocolat. I love it and will always love it. » Que tu dis pour la rassurer, parce que tu n’es pas totalement sûr.e qu’elle plaisantait tout à l’heure. « You love Harry Potter, do you think you will love Harry less in the future? » Tu changes ta comparaison pour quelque chose d’autre de son point de vue à elle. « I will never stop loving your boobs and i won’t apologize for wanting them first. Imagine I have an aneurysm while we fuck, at least I would have enjoyed your tits first. » T’as envie qu’elle te frappe c’est ça ? Maybe. Petit.e con.ne.

« I never said that. » Tu le sais mais Jordan ne voit pas que tu es dans l’exagération totale ? Que l’image de toi, des seins sur pieds, est quand même hilarante ? D’autant que vu leur grosseur, tu as bien conscience que ce n’est pas ça qui te caractérise en premier lieu. Ce qui t’arrange bien car tu ne souhaites pas être victime de ces gros pervers qui louchent un décoleté - quoique ça, ça arrive au moins dix fois par jour vu comment tu t’habilles. Non, ce n’est pas à cause de toi, c’est juste eux qui deviennent fous dès qu’un morceau de peau est découvert. Autant dire qu’avec toi, y a de quoi finir dans un asile. Un peu comme toi avec votre baiser lascive et provoquant, ravie de voir que Jordan joue le jeu. Et qu’est-ce qu’iel le joue bien, goddammit. Tes mains s’agrippant à lui, tes légers soupirs et ton corps se collant un peu plus au sien sont autant de signes d’envie perpétuelle à son encontre. Bien loin de vos propos d’avant que tu as déjà oublié car t’es concentrée à faire rechigner Simon - de la plus belle des manières en plus. Ce qui fonctionne très bien même si tu regrettes de devoir te séparer de Jordan pour la fin du repas - tu pourrais rester, à vrai dire, mais tu ne veux pas être une excuse entre ton partenaire et de la nourriture qu’iel va potentiellement rejeter. Tu es donc ravie de voir du chocolat quelque part. Même si tu ne te jettes pas du tout dessus.

De nouveau le siège de Jordan collé au tien et son bras autour de toi, tu es en pleine conversation avec Sofia et Simon. Tu n’as pas fini ta part de fraisier car à force de parler, tu mets du temps, c’est bien connu. Tu ne remarques pas Jordan qui est totalement déconnecté.e, préférant zieuter les serveurs qui passent. Ce n’est pas un problème pour toi, vous n’êtes pas tant collés que ça l’un à l’autre. Enfin, même si vous l’êtes physiquement. Tu lâches un soupir de satisfaction en t’affaissant pleinement contre le dossier. Tu as pris plein de force pour célébrer l’after party avec Jordan, et tu rajoutes même la coupe de champagne qui vous est proposée. « I will never get tired of your boobs or any parts of your body. It’s like chocolat. I love it and will always love it. » Tu es en train de siroter le breuvage quand Jordan te chuchote ces mots dans l’oreille. Tu fronces des sourcils en méditant dessus avant de te rappeler. Tu es déjà tellement passée à autre chose que t’es surprise de l’entendre remettre ça sur le tapis. Tu n’as même pas le temps de répondre, de toute façon. Le temps de la réalisation a été long. « You love Harry Potter, do you think you will love Harry less in the future? » “Obviously no!” Tu réponds avec une telle spontanéité, c’est beau. Mais tu as quand même du mal à voir le rapport… Ou alors, tu le vois mais tu trouves ça si absurde que tu ne veux pas le croire. « I will never stop loving your boobs and i won’t apologize for wanting them first. Imagine I have an aneurysm while we fuck, at least I would have enjoyed your tits first. » T’as le soufflet coupé. Qu’iel te flatte est une chose. Mais qu’iel parle de son anévrisme inexistant en tant que blague mal placée est largement autre chose. Tu le frappes en plein torse. “I can’t believe you. You’re saying shit right now.” Jordan en fait exprès. Tu as bien conscience que tout le monde part un jour - not me - mais t’as physiquement mal de t’imaginer perdre Jordan de cette façon. Si lui pense que c’est une blague, ça ne l’est pas pour toi. Iel devrait être le mieux placé pour savoir ce que ça fait, non ?

Mais tu reprends un souffle. Non, tu ne vas pas l’embrouiller maintenant ni ici. Ni plus tard. Tu vas au-dessus de ça car t’as envie de passer une bonne soirée. Et comme toi avec tes seins, Jordan ne fait que te provoquer avec une boutade. Tu bois quelques gorgées de ton champagne pour ramasser et assembler tes pensées. “What about my ankles ? My collarbones ? My stomach ? My nose ? Mmh, what about them ? They all can die too without being loved and cared ?” Puisque Jordan te prend au sérieux, tu fais preuve de sérieux aussi. Tu n’es pas dérangée de la vénération et l’adoration de ton partenaire pour cette partie de ton anatomie, loin de là. Mais tu aimes l’originalité et être surprise ; iel devrait le savoir, depuis le temps, non ? Ta poitrine, c’est pas original. C’est plaisant, c’est flatteur mais c’est pas original. Rien de plus. Tu es assez épatée de voir que ça l’a travaillé malgré tout. Promis, tu le rassureras en retour après. Sauf s’iel parle de crever. Là, tu partiras bouder dans ton coin.

“Obviously no!” Elle en serait presque totalement outragée que tu puisses ne serait-ce que supposée l’idée éventuelle et hypothétique qu’elle puisse ne plus aimer Harry Potter dans le futur. Tu aimes sa réaction et y’a un sourire doux sur ton visage quand tu lui dis que tu pourrais mourir au milieu de vos ébats un jour. Ce qui te vaut bien évidemment un coup en plein torse. Elle est pas allée de main morte la blonde. Ca t’en fait ouvrir la bouche de surprise. T’as même un peu mal. “I can’t believe you. You’re saying shit right now.” Elle est réellement tristes d’imaginer ce que tu viens de dire, tu le vois dans ses yeux. Ton bras glisse du dossier de la chaise à son épaule pour la toucher réellement. Tu la rapproches de toi et tu vas embrasser le dessus de sa tête. « I’m sorry that was a bad joke. » Que tu murmures doucement sans en faire plus état. C’était une blague qu’elle a pris bien trop à coeur et tu sais ce que c’est de faire ça. C’est peut être même ce que tu as fait un poil plus tôt Jordan. Ca reste intéressant de voir ce qui vous pique plus l’un l’autre. C’est parlant si on s’y penche un peu plus longtemps. Chose que tu n’as pas prévu de faire ce soir.

Elle boit sa coupe de champagne et tu t’empares de ta fourchette… Mais ton assiette est vide Jordan. Wait for it. “What about my ankles ? My collarbones ? My stomach ? My nose ? Mmh, what about them ? They all can die too without being loved and cared ?” Elle te souligne ça alors que tu approchais ta fourchette du reste de son fraisier. « They’re not the ones dying. » Elle fait la dramatique en tournant les choses. Tu vas prendre un bout de son fraisier sans lui demander la permission parce qu’elle a l’air de ne plus le toucher depuis un moment. Tu manges une bouchée. « What do you want me to start with tonight ? And tomorrow ? And the day after ? I want you to feel loved fully. And also, I can do two things at the same time. » Parce que tes lèvres peuvent être à un endroit et tes mains une autre. Tu dis ça en lui faisant un clin d'oeil en mode I'm good like that babe mais aussi avec la bouche pleine. Tu es si chic Jordan. Mais ouais, tu étais trop pressé de goûter son gâteau et aussi pressé de lui répondre. Par chance tu décrètes que tu peux faire les deux en même temps et c’est la vérité. T’es juste pas très classe à parler la bouche pleine. Tu t’en moques bien. « Is there a bathtub in our room? » Une question qui te vient d’un coup car vous savez bien tous les deux combien vous êtes des fous de moment tendre là bas dedans. Tu es même en train de te demander si vous pouvez demander des Bath bomb au room service et jouer les princes à l’extrême en abusant. Ta fourchette est en train de se rapprocher de nouveau sur le reste du fraisier.

« I’m sorry that was a bad joke. » Tu grognes pour la forme. Tu n’arrives jamais à comprendre qu’iel puisse parler de mourir de cette façon. En plaisantant alors qu’iel a eu son lot de décès sur les bras. Jordan a dû faire une meilleure approche que toi sur la matière. Tu as préféré le déni, iel a préféré l’affronter. On finira tous par mourir un jour, blablabla, ce n’est pas une raison pour en faire de l’humour. Surtout pour lui mettre une image pareille en tête. Mourir pendant l’acte, c’est drôle dans les Sims mais pas dans la vie réelle. C’est même un vrai cauchemar. Mais tu ne dis rien de plus - alors que t’aurais pu - et c’est une très bonne chose. Ce qui est fou avec toi, c’est à quel point les choses peuvent tourner au vinaigre en deux secondes et demie si tu ne fais pas attention. La soirée est trop bonne pour que tu la gâches pour des broutilles. Tu finiras par t’y faire, à Jordan et son humour noir. Avec un peu de chance, tu réussiras même à en rire un jour - tu y arrives de temps en temps mais tu fais juste pas très attention.

« They’re not the ones dying. » Par contre, ce qui attire ton attention, c’est ton partenaire qui va taper dans ton fraisier. Tu ignores pourquoi mais ça te fait légèrement sourire car tu peux le rajouter à la liste des trucs qu’iel aime bien. Car si iel en mange, c’est qu’iel aime bien, c’est logique dans ta tête. « What do you want me to start with tonight ? And tomorrow ? And the day after ? I want you to feel loved fully. And also, I can do two things at the same time. » Tu fronces le front. “Je vais pas te faire un plan ni un trajet GPS. You figure it out.” C’est fou, ça. Pourquoi les femmes doivent toujours dire les choses ? On ne peut pas simplement comprendre ce qu’elles demandent ? “Si t’es capable de faire deux choses à la fois, ça devrait le faire.” Que tu rajoutes alors qu’iel te fait son petit clin d’oeil, tapotant sa cuisse en même temps. “I have faith in you.” Franchement, tu mets les formes pour montrer que tu ne doutes pas de ses capacités, loin de là.

« Is there a bathtub in our room? » “J’en sais rien.” Tu n’es pas allée visiter avant de venir. Tu le regardes avec un oeil suspicieux mais un léger sourire au coin des lèvres. “Pourquoi, t’as un truc à te faire pardonner ?” Tout de suite. “You like it ?” Que tu finis quand même par demander alors que Jordan tape joyeusement dans le reste de ton fraisier - que tu lui laisses bien volontiers car t’es ronde comme un ballon. “That’s good to know.” Il n’y a donc pas que le chocolat dans sa vie, c’est plaisant à voir. Une petite découverte qui n’en est jamais une à tes yeux.

Tu sais pas trop pourquoi ce soir elle est plus sensible que d’autres où tu parles de ta propre mort, mais tu en as pris bonne note. Tu vas essayer de ne pas renouveler ça ce soir. Faut pas que ça tourne au vinaigre, vous n’avez même pas mis les pieds dans votre chambre d’hôtel et tu n’as pas encore pu voir ses jolis seins. Mais tu veux te rattraper alors tu lui demandes ce qu’elle voudrait du coup.  “Je vais pas te faire un plan ni un trajet GPS. You figure it out.” Sauf que ça ne lui plait pas non plus. « Hmmm… » Ca pourrait passer pour une réflexion de ta part quant à ce que tu vas lui faire, car tu vas trouver de toi même. Sauf que la réalité c’est que t’es en train de penser : When I tell you my plan and you say no, but I have to figure it out. Comme si tu lisais ses pensées. Tu sais pas trop ce qu’elle a ce soir mais tu vas faire attention. Tu ne vas pas la reprendre sur ce qu’elle dit qui ne fait pas sens pour toi car ça pourrait paraitre hostile et c’est pas le moment de se prendre le bec nan. “Si t’es capable de faire deux choses à la fois, ça devrait le faire.” Elle fait bien de relancer et de cette façon là. “I have faith in you.” Et celle là. « I wasn’t so sure. » Y’a clairement quelque chose qui fait qu’elle est irritée plus rapidement ce soir non ? Ou c’est juste toi qui t’imagine des choses ? There’s something. C’est ce que tu te dis et tu te demandes si même elle sait quel est ce something. Heureusement y’a le fraisier pour te détourner l’attention.

“J’en sais rien.” Tu lèches ta fourchette. “Pourquoi, t’as un truc à te faire pardonner ?” Tes yeux qui vont sur elle. I have a feeling that it is a yes.   Mais tu ne saurais pas quoi. “You like it ? That’s good to know.” Elle est bizarre ce soir Birdie nan ? Ce que tu retiens dans tout ça c’est qu’elle n’a pas l’air dans son assiette et qu’elle va au quart de tour encore plus rapidement qu’à l’habituel. Tu termines ce qu’il reste du fraisier, tu vas essuyer ta bouche avec ta serviette et tu te recales dans ta chaise. Ton bras toujours autour d’elle. Ta main sur son épaule que tu reprends à caresser tendrement. I’m not gonna die tonight. I’m here. Car tu te dis que c’est ça qui est encore en train de la troubler et pas dans le bon sens. De ta main qui est autour de ses épaules, tu vas doucement lui faire pivoter le visage pour qu’elle te regarde. Tu vas déposer un doux baiser sur ses lèvres. Un baiser aussi léger qu’un nuage. Rien à voir avec celui que vous avez fait pour embêter Simon. Tout l’opposé mais tout aussi fort malgré l’apparence simple.

Quand tu te défais de ses lèvres ton oeil est attiré par un serveur avec un plateau remplis de gâteau. « Aaaah here they are. » Que tu dis en même temps que tu lèves ta main pour être remarqué et pouvoir choisir une nouvelle assiette que tu vas te faire un plaisir de manger. Si le gars le plus proche à au chocolat tu prendras, sinon tu prendras ce qui est disponible. Tu n’es pas difficile. Tu veux juste rajouter encore un peu plus de sucre dans ton organisme.

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