Elle sourit à ta boutade et t’as l’impression que tu viens de gagner à la loterie. Tu n’as pas fait grand chose pour la faire sourire ces derniers temps. “Sait-on jamais. Il peut être à un endroit maintenant et à un autre l’heure prochaine. Personne ne sait réellement.” Tu souris un peu plus car tu aimes les légendes de ce genre. Tu sais pas si elle invente ou si c’est des réelles légendes du coin… C’est les légendes du coin qu’elle a inventé. Ca ne t’étonnerait pas qu’elle soit l’investigatrice de ce genre de chose. Elle est dans le coin depuis la nuit des temps aussi faut dire. “Ca, c’est bas.” Tu es vraiment trop content.e de voir que tu touches exactement comme tu l’espérais. Jordan, c’est toujours Birdie, de quoi t’as peur ? Elle est venue vers toi, elle ne va pas te claquer à la gueule gratuitement. Pas comme toi tu sais si bien faire ces derniers jours. Fuck off. “Ok then.” Tu apprécies de voir que vous avez trouvé un juste milieu avec tout ça.

“On y va maintenant. Le plus tôt on sera revenu, le plus tôt on sera au lac.” Tu hoches la tête pour confirmer que oui oui oui c’est parfait ça. Elle est déjà en train de se lever et tu fais de même. “En plus, je prends même pas de maillot de bain.” Là y’a ta mâchoire qui s’ouvre et qui ne se referme pas pendant de très longues secondes. « Je prends les préservatifs. » Que tu dis naturellement car obviously. Tu n’as même pas besoin de dire plus.

Le t-shirt auquel tu es le moins attaché sur le dos, un short, casquette et lunettes car le soleil tape bien aujourd’hui ça fait plaisir. Vous êtes enfin dans ce fucking shop qui te hante depuis la veille bordel de dieu. Tu prends des bières, le plus grand pack et quelques bouteilles. De la tequila, la meilleure qu’ils ont l’air d’avoir et d’autres liquides pour mélanger. Tu veux avoir des options. Tu ne rougis pas, tu ne te caches pas, tu espères juste fortement que le regard de Birdie sur toi ne sera pas plein de préjugés. A la caisse quand tu as tout posé et que ton butin est bien visible tu prends la parole. « Je vais pas tout boire d’un coup. » Pourquoi tu dis ça Jordan ? Elle devait s’en douter. I don’t know. Et tu préfères juste le souligner car elle aime pas cette route là. Mais heureusement vous allez bientôt aller sur celle qui rejoint le lac, ça va être une belle route celle ci. Avec une Birdie totalement nue.

La réaction est à la hauteur de tes attentes. That’s my love. Jordan n’a pourtant pas changé, iel en a juste un peu gros sur la patate et à juste titre. Il ne faut pas faire d’un rien du tout un drame, d’autant que ce n’est pas justifié. Tu apprécies voir sa bouche s’ouvrir et son éclat est surpris, comme si iel n’en attendait pas moins venant de toi. Il faut dire que vos effusions et vos boutades n’ont pas été très courantes, ces derniers jours. Cette petite saveur qui fait ce que vous êtes, aussi indécents que décalés par rapport au reste du monde. Vous avez été plus que sages, vous avez été très corrects et trop respectueux, trop à marcher avec des oeufs. Surtout venant de toi, vu que tu ne veux pas le brusquer. Mais votre dernier acte d’amour a un goût amer vu ce qui a suivi, tu veux l’oublier, passer à autre chose et voilà une excuse facile et rapide pour te dire que vous devez vous laisser aller de nouveau. Tu ne demandes que ça. « Je prends les préservatifs. » Ton sourire est si large et il se mue même en léger rire alors que tu le tires par la main pour l’entraîner avec toi. “For a few weeks only.” Car le temps passe et tu n’oublies pas que vous serez bientôt libéré de ces obligations. Est-ce que tu as hâte ? Non, ce n’est pas comme si ça faisait six mois que tu attendais ça, n’est-ce pas.

Chez Stan, tu tapes la conversation avec le propriétaire des lieux en souriant alors que Jordan file chercher ce dont iel a besoin dans les rayons. Il faut que tu ailles faire le plein de stock de fraises tagada, et de chamallows pour en faire avec un feu, et des langues de chat aussi. Et des petits coca cola, car tu le peux et t’en as envie. La différence avec ce que Jordan prend est assez flagrante et tu arques un léger sourcil en voyant que ton partenaire ne rigolait pas quand iel disait qu’iel voulait faire le plein. « Je vais pas tout boire d’un coup. » Ton deuxième sourcil s’arque pour rejoindre l’autre dans une ode surprise face à cette réflexion - ce n’est pas ce dont tu pensais mais tu es contente qu’iel le clarifie. “Je vais pas tout manger d’un coup.” Que tu dis alors que tes bras sont remplis de paquets de bonbons en tout genre - ça, par contre, c’est sûrement un petit mensonge car tu as une descente rapide. Tu préfères ne pas t’attarder sur des propos et une vision qui peuvent miner le moral et accentuer les craintes. Tu lui laisses le bénéfice du doute. Tu le crois mais tu attends de voir pour y croire. En attendant, tu souris à Stan, vous payez et vous sortez.

Retour en voiture, départ à pied. Jordan prend ses bières et tu te dis qu’au moins, tu pourras taper dedans car les bonbons, ça donne soif. “Au faites, tu m’as toujours pas répondu. La tournée passe par quelles villes ?” En espérant que cette fois, ça ne se finit ni en larmes ni en joute verbale qui fait mal.

Le sourire de Birdie fait chaud au coeur et une fois de plus tu réalises que tu ne l’as clairement pas vu assez ces derniers temps et que tu as un manque qui s’est crée que tu ignorais. “For a few weeks only.” Vous êtes bientôt enfin libre de vous envoyer en l’air à n’importe quel moment sous n’importe quelle circonstances. Le monde n’est pas prêt.

Ta phrase était vraiment pas nécessaire mais tu as senti une force invisible te forcer à la dire. Pour ta conscience. Pour la sienne aussi certainement. Malgré ces derniers jours, tu connais toujours plutôt très bien Birdie même si elle a fait preuve d’une abnégation incroyable à ne pas te bousculer et à venir te retrouver autant de fois que nécessaire.“Je vais pas tout manger d’un coup.” Et cette répartie là tout de suite qui ne pouvait pas être meilleure. Ton sourire se fait si tendre et reconnaissant en même temps. C’est seulement là que tu te rends compte de la tonne de bonbons qu’elle a dans les bras. Tu étais trop dans ta petite bulle de nervosité par rapport à cette nouvelle dynamique. Ce stock que tu es en train de faire c’est pas rien pour ton esprit là. C’est autant de claques qui te rappellent que tu as fait bien des pas en arrière. Tu es bel et bien conscient.e que c’est juste une période que tu traverses. Ca ne sera comme ça pour toujours et cette fois ci tu es avec Birdie. Tu vas d’ailleurs poser ta main sur sa joue pour déposer un long et tendre baiser sur ses lèvres. I love you. Vraiment cette répartie là te fait un bien immense. Tout va bien. Vous êtes toujours le meilleur duo de tout le pays.

Tu as pris six bières du pack géant et tu as aussi quelques paquets de bonbons dans le sac que tu portes alors que vous êtes en train de marcher jusqu’au lac. C’est tellement agréable tu n’as même pas pris ton téléphone avec toi. Birdie a sûrement le sien. Tu as pris un livre , un magazine et ton carnet avec un stylo également. Tu aimes avoir des options. “Au faites, tu m’as toujours pas répondu. La tournée passe par quelles villes ?” « Hmmm… De tête ça passe par toutes les grandes villes. Adelaide, Melbourne, Sydney, ça fini à Brisbane. C’est des salles entre 1000 et 2000 personnes. » Oui tu connais ce genre d’info du haut de ta tête, tu as déjà été plusieurs fois à chacune de ces salles. « Y’a deux shows à Melbourne et à Sydney. Y’a pas beaucoup de day off ça va être un rythme soutenu. » Un rythme soutenu. Tu sors les mots du dimanche Jordan ? Mais tu parles beaucoup et c’est très agréable à entendre. On sent que tu aimes ce dont tu parles et que tu as hâte également que ça arrive. « Tu te sens capable Agent B ? » Que tu demandes alors que tu vas doucement glisser ta main dans la sienne après avoir fait passer ton sac à ton autre main. Tu mêles tes doigts aux siens. I love you.

Aucune pudeur tu as vis à vis de Stan qui est aux premières loges pour observer ton partenaire t’embrasser avec plus de passion là que ces derniers jours. Jordan s’attendait à une réponse cinglante de ta part, ou moralisateur, ou de jugement, ce qui aurait été encore pire. Mais non. Tu balaies sa remarque d’un renvers fictif de la main, ne souhaitant pas y penser plus que cela. Le fait que Jordan cherche à se justifier est une preuve suffisante pour voir que lui-même sait que la pente n’est pas la bonne. Que la trajectoire n’est pas celle qu’il faut. Mais vu ce que tu t’ais mangée plus tôt dans la journée, tu préfères ne rien dire pour cette fois. Tu veux que les souvenirs soient beaux et que vos esprits soient en paix. Sinon, autant retourner à Brisbane. Au moins là-bas, tu pourras te réfugier chez d’autres gens si t’as besoin. Le baiser de Jordan suffit à te convaincre que tout va bien et que les bas sont inévitables, encore plus dans des circonstances pareilles. C’est ce qui fait la force d’un couple, non ?

« Hmmm… De tête ça passe par toutes les grandes villes. Adelaide, Melbourne, Sydney, ça fini à Brisbane. C’est des salles entre 1000 et 2000 personnes. » Tu sautilles de pierre en pierre comme à l’accoutumée en te foutant royalement si cela va te provoquer une douleur à la cheville ce soir. Tu lâches un léger sifflement parce que “1000 et 2000 personnes ? Waw. C’est grand.” En tout cas, ça te paraît énorme à tes yeux. Tu te rappelles ce que c’était, en Angleterre, quand tu étais sur la scène pendant les répétitions. Tu ignores si les salles là sont plus grandes que celles que vous avez faites là bas. Tu te sentais déjà minuscule. C’est impressionnant. « Y’a deux shows à Melbourne et à Sydney. Y’a pas beaucoup de day off ça va être un rythme soutenu. » Tant mieux, tu aimes quand ça bouge, ce n’est pas nouveau. « Tu te sens capable Agent B ? » Jordan interrompt ton saute mouton avec les pierres en te prenant la main pour relier vos doigts entre eux. Tu tournes la tête vers lui en souriant avant de tendre ton bras libre vers le ciel. “I was born ready, you know that!” Le ciel est à peine visible sous le feuillage des pins hauts alors que tu t’enroules toi-même autour de son bras pour atterrir contre son flanc. “Moi, seule avec quoi, quatre, cinq types, dans un bus de tournée. J’ai vraiment très hâte!” Tu souris avec une petite mélancolie. "[color=#996699]Ça rappellera des souvenirs.” Surtout si vous passez par Melbourne. “Tu crois qu’on me laissera monter sur scène pour faire l’animation ?” Tu lâches un bref rire car t’es une idiote. “Et puis, j’aurai que ça à faire puisque j’aurai démissionné.” Tu mords ta joue en levant tes prunelles vers lui. “Et toi, tu te sens capable d’affronter tout ce monde, Agent DJ ?” Tu as hâte de pouvoir clamer que c’est ta personne sur scène, yup. Tu vas définitivement te vanter, c’est certain. Et tu es vraiment impatiente de le voir dans cet élément. Ton partenaire qui est toujours caché va enfin se dévoiler. Une très très bonne distraction, ça.

Elle est déjà telle une pile électrique c’est vraiment très beau à voir et ça te fait sourire de plus belle. “1000 et 2000 personnes ? Waw. C’est grand.” Tu dodelines un peu de la tête, c’est pas mal oui, mais ça dépend à quoi elle compare. Il n’empêche que son émerveillement fait chaud au coeur. T’avais un peu le même sourire bienheureux aux lèvres quand Marcus t’as re-demandé de te joindre à eux et que tu lui as dit oui. Ca fait si longtemps que tu n’as pas été en tournée en tant que membre du groupe.

“I was born ready, you know that!” Tes yeux qui ne sont que des coeurs alors qu’elle lève le bras et s’exprime avec autant d’enthousiasme. I love this Bird and I’ll get her candies everyday for the rest of my life cos she deserves the whole world. “Moi, seule avec quoi, quatre, cinq types, dans un bus de tournée. J’ai vraiment très hâte!” « On sera plus que ça. » Y’a du monde qui vient. « Y’a des girlfriends de certains qui viennent. » Birdie va pouvoir se faire des copines car bien évidemment elles sont toutes géniales même si tu ne les connais pas tant que ça. Tu les as déjà rencontré toutes et ça a toujours matché directement car tes amis sont des gens bien qui sont en couple avec leur BFF. Vraiment tous des veinards dans ce petit groupe. "Ça rappellera des souvenirs.” ” Tu lui en demanderas plus à ce propos c’est certain.

“Tu crois qu’on me laissera monter sur scène pour faire l’animation ?” Elle va à l’extrême bien sûr c’est de Birdie dont on parle. “Et puis, j’aurai que ça à faire puisque j’aurai démissionné.” Ca te fait plaisir qu’elle souligne ça Miss Cadburry. Ta main qui serre un peu la sienne. « Tu gères avec Josh c’est le big boss. » Ca rigole pas, mais tu adores ça que ce soit lui qui gère tout en tant que manager du groupe car il est aussi un très grand ami.

“Et toi, tu te sens capable d’affronter tout ce monde, Agent DJ ?” Tu hoches la tête. « Fingers in the nose. » Que tu dis comme si ça coulait de source alors que pas du tout. Mais sachant que tu as l’alcool en allier, tu es déjà bien apaisé pour tout. Tu portes vos mains liés à tes lèvres pour y déposer un baiser. « Comment tu le sens ? » Tu marques une pause. « A propos de la démission. » Nouvelle pause. « I’m proud of you. » Que tu ajoutes à la suite car c’est la vérité. Ca fait tellement longtemps qu’elle y pense, c’est pas rien qu’elle se lance enfin.

« On sera plus que ça. » Encore plus que ça. C’est un régiment entier qui s’en va ou quoi ? « Y’a des girlfriends de certains qui viennent. » “Ouais, comme la tienne.” Que tu soulignes en souriant. C’est une sorte de grosses colonies de vacances à ce stade. Un maximum de monde pour éviter le faux Jordan, c’est bien, ça aussi. Des nouvelles têtes à découvrir et à connaître, des lieux à explorer, tu as déjà hâte. Tu es toujours excitée de visiter le monde, même quand c’est dans ton propre pays. C’est vaste, l’Australie. Tu le sais, c’est toi qui présente la météo. Tu connais la carte par cœur. « Tu gères avec Josh c’est le big boss. » Tu as le nez qui se plisse sous ton air adorable. “Okay, je saurai faire preuve de persuasion alors.” Même si ce n’est que du flanc, jamais tu n’iras t’imposer sur une scène, tu n’as rien à y foutre. Tu pourras voir des coulisses, ça sera déjà énorme. Et aussi d’en haut. Comme en Angleterre. Tu avais bien aimé le point de vue en haut. Les perspectives sont différentes. « Fingers in the nose. » Tu frottes ton minois contre son flanc. “Je vais faire une belle pancarte que tu pourras voir de là où t’es.” Tu vas jouer la groupie, totalement. Au moins, Jordan n’aura qu’à lever les yeux vers la foule et suivre la pancarte si tu y es. “Comme ça, tu sauras où je suis si je suis dans le public.” Tu n’y avais pas pensé avant mais voilà que l’idée en tête maintenant, tu sais ce que tu feras quand tu rentreras. Ou demain, à la lumière du jour, ça sera mieux.

« Comment tu le sens ? » Sa question et son baiser sur ta main font lever ton visage vers Jordan car tu ne sais pas de quoi iel parle. « A propos de la démission. » “Oh, ça.” Tu étais à mille lieux d’imaginer qu’iel te parlait de ce sujet. « I’m proud of you. » T’as un sourire de coin en haussant les épaules. "Ça va. Simon, Julia et Sofia vont me manquer mais je sais que je les reverrai ici et là.” Le lac commence à pointer le bout de son nez un peu plus loin, vous approchez doucement mais sûrement. “C’est pas la première fois que je démissionne. J’ai l’habitude. Mais c’est la première fois que je reste aussi longtemps dans un job. Ca se sent quand la corde est épuisée et que le fun est parti.” C’était très fun au début. Tu aimais bien te voir en replay et demander à Will son avis. Mais maintenant, c’est devenu la routine et le monde sait à quel point ce mot donne des boutons à Birdie Cadburry. “J’ai envie de croire que c’est la dernière fois que je le fais mais… Je me connais. Je vais forcément trouver un truc à faire à un moment ou un autre. J’aime pas rester à rien faire.” Jordan devrait le savoir, depuis le temps. “Enfin, tu sais qu’il y a ce projet dans ma tête que tu m’as donné… J’ai commencé à visiter des locaux mais j’ai pas encore trouvé ce que je veux vraiment. Je sais pas si je suis prête pour ça. J’ai peur de finir par m’ennuyer.” Même si tu aimes Harry Potter de tout ton coeur, tu n’es pas faite pour être vendeuse jusqu’à la fin de tes jours. “Je suis pas faite pour me poser. Ni pour être patronne.” Que tu murmures en te collant un peu plus contre ton partenaire. Comme si lui allait pouvoir te protéger de ces choses ; de la responsabilité, de la maturité, de la routine. “Mais j’ai le temps. Au pire, je finirai par confectionner des tenues pour Avril Lavigne grâce à toi et voilà, ça sera le début de la gloire.” Que tu dis, amusée. Car la création est vraiment quelque chose qui te passionne. Et t’occupe assez pour ne pas t’ennuyer. Tout comme l’écriture, d’ailleurs. Un de tes rêves le plus profond. Tu ne vois pas où je veux en venir ? Shut up.

“Ouais, comme la tienne.” Le bonheur qui peut se lire sur ton visage de l’entendre dire ces mots là. Tu aimes dire qu’elle est ta girl. Elle a l’air d’aimer également vu comme elle le souligne. Incroyable le chemin que tu as parcouru. Que vous avez parcourus ensemble. Qui aurait cru que tu l’appellerais ta girlfriend quand vous avez commencé à vous voir. Qui aurait cru que tu aurais envie de mordre avec la plus grande tendresse son petit nez qui est exposé si ouvertement devant tes yeux. Nan, son nez est tout à fait normal et il est pas tant sous ton visage que ça mais tu es dans une spirale d’amour incroyable là. Tu apprécies tout mille fois plus après le fiasco de la veille et un peu plus tôt. “Okay, je saurai faire preuve de persuasion alors.” Pourquoi tu t’imagines aussitôt que c’est ses seins qu’elle mettra sous son nez. Nope ça c’est la technique pour te soudoyer toi ça Jordan. True. “Je vais faire une belle pancarte que tu pourras voir de là où t’es.” Tu vas déposer un baiser sur le dessus de sa tête alors que son visage est contre toi. “Comme ça, tu sauras où je suis si je suis dans le public.” Elle est beaucoup trop adorable. « Je crois pas que je verrai plus loin que les deux premiers rangs. Les projecteur sont trop fort. » Que tu lui dis pour qu’elle s’installe en conséquence. Hehe.

“Oh, ça.” Tu hoches la tête pour l’inciter à en dire plus. Elle est si adorable quand tu lui dis combien t’es fier.e d’elle. « Ça va. Simon, Julia et Sofia vont me manquer mais je sais que je les reverrai ici et là. » Tu espères qu’ils créeront des occasions oui. Y’a le mariage de Julia déjà. “C’est pas la première fois que je démissionne. J’ai l’habitude. Mais c’est la première fois que je reste aussi longtemps dans un job. Ca se sent quand la corde est épuisée et que le fun est parti.” Elle dit ça pour dédramatiser mais tu as vu toi combien de temps elle a mis à se lancer enfin, c’est pas rien à ton avis cette fois ci. “J’ai envie de croire que c’est la dernière fois que je le fais mais… Je me connais. Je vais forcément trouver un truc à faire à un moment ou un autre. J’aime pas rester à rien faire.” Tu es certain.e qu’elle trouvera de quoi faire ouais. “Enfin, tu sais qu’il y a ce projet dans ma tête que tu m’as donné… J’ai commencé à visiter des locaux mais j’ai pas encore trouvé ce que je veux vraiment. Je sais pas si je suis prête pour ça. J’ai peur de finir par m’ennuyer.” Tes sourcils qui se haussent car tu ne savais pas qu’elle avait commencé à chercher réellement. « Cool ça. » Ca rend les choses bien plus concrètes. Tu comprends que la démission arrive là.

“Je suis pas faite pour me poser. Ni pour être patronne.” Tu caresses doucement sa main alors que le lac est visible à présent. “Mais j’ai le temps. Au pire, je finirai par confectionner des tenues pour Avril Lavigne grâce à toi et voilà, ça sera le début de la gloire.” Tu souris en l’entendant et tu hoches la tête. « Qui vivra verra. » Que tu dis pour l’image. Tu ne comptes pas mourir nope. « J’ai confiance en tes capacités à trouver une occupation, ou mille. » Car tu la connais ta girlfriend.

Une fois arrivé au lac, vous allez à votre spot car oui, vous avez votre spot, c’est pas votre premier rodéo ici. Tu poses le sac et les affaires et tu regardes Birdie en même temps que tu sors ta serviette de bain que tu mets au sol. Ton regard ne quitte pas ton oiseau une seule seconde car tu sais qu’incessamment sous peu elle va s’ôter tout ses vêtements et tu as hâte que cette partie du show commence… Vous êtes seul au monde, ou du moins, tu le crois. Ca va être drôle le contraste entre toi tout habillé dans l’eau et elle totalement nue. Bien à votre image.

« Je crois pas que je verrai plus loin que les deux premiers rangs. Les projecteurs sont trop fort. » Tu fais la moue. Tu pensais qu’ils peuvent voir plus loin que ça quand même. C’est nul. Mais tant pis, tu vas être obligée d’être devant, quel drame. Avec un peu de chance, tu seras même devant les barrières de sécurité mais ce n’est pas très subtile pour tenter de se fondre dans la masse. Tu ne veux pas non plus de potentiels fans en colère contre toi car ils ne peuvent rien voir à cause de toi, non. Amoureuse, oui, mettre ta vie en péril, non, quand même pas. Okay, mais de toute façon, ta pancarte gênera quoiqu’il arrive - ce n’est pas comme si tu auras la foi de la porter pendant deux heures de toute façon. T’es déjà en train de t’imaginer Jordan au sommet de son contentement, de préférence avec la transpiration de son effort, et t’en frétilles d’avance - t’es en manque, okay, leave me alone.

« Cool ça. » “Que je m’ennuie ? C’est pas très cool je trouve.” Tu lâches dans un rire car tu n’es pas très sûre d’avoir compris. Il est vrai que tu n’as pas beaucoup parlé de ce qui se passe dans ta tête de ce côté-là mais encore faudrait-il que tu le saches toi-même d’abord. Tu n’as aucune ambition concrète, tu aimes et préfères te laisser porter par le vent et vivre des expériences que tu n’aurais pas pensé en premier lieu. Tout le monde autour de toi agit par passion, vit par passion et respire par passion. Que ce soit la musique, le cinéma, les dinosaures, le sport, la mode ou la course automobile. Le fait que tu sois à contre-courant te plaît beaucoup aussi. Tu es là où on ne t’attend pas et c’est exactement ce que tu aimes. Et puis, tu ne veux pas vivre pour travailler. Tu veux juste travailler pour t’amuser. Et t’amuser est ta vie. Tu fais tout pour en tout cas.

« Qui vivra verra. » C’est que Jordan est énigmatique tout d’un coup. Tu aurais pensé avoir un mot d’encouragement mais outre le fait qu’iel est fier.e que tu démissionnes, ton partenaire ne réagit pas beaucoup. D’autant que c’est bien la première fois que tu parles autant du sujet que peut être ta vie professionnelle. T’en as sûrement trop dit et ton partenaire a décroché. « J’ai confiance en tes capacités à trouver une occupation, ou mille. » Tu passes ta langue sur tes lèvres en regardant devant toi. “Tu peux. J’ai jamais eu besoin de personne pour ça.” T’aurais pu être pistonnée mille fois mais ce n’est pas le genre de la maison. T’es une grande fille. Tu trouveras ton occupation, qu’elle soit de ton propre chef ou non. Ce n’est pas comme si ça te préoccupait plus que ça.

Arrivés au lac, tu sillonnes le paysage des collines avec un léger sourire. Des collines et des arbres et le lac plongé au milieu de tout ce joyeux mélange de niveaux de terrain. Le plaisir de la vue autant que de réaliser qu’il n’y a vraiment personne dans les environs. Que tu l’aimes, ton havre de paix. Tu commences à ôter ton haut sans même faire attention à Jordan parce que depuis que tu peux barboter en toute sérénité, ce n’est pas inhabituel que tu le fasses. C’est seulement quand tu te retournes pour balancer ta brassière que tu penches la tête sur le côté avec un léger sourire. “Oh, you’re here. I thought I was alone.” Que tu dis avec un air ingénu qui se veut amusé. Un bras sur ta poitrine pour jouer les prudes jusqu’au bout. “I’m a bit shy, would you mind turning around ?” Tu n’es ni timide ni pudique mais ça te fait marrer de le prétendre en tout cas.

“Que je m’ennuie ? C’est pas très cool je trouve.” Tu secoues la tête, amusé du mini quiproquo. « Que tu aies commencé à regarder pour des locaux. » Tu rectifies le tire pour que tout soit au clair cette fois ci. Peut être bien que ton esprit est un peu plus lent qu’à la normal là. Beaucoup d’émotions aujourd’hui. Beaucoup d’émotions hier. Beaucoup d’émotions cette semaine qui vient de s’écouler.

“Tu peux. J’ai jamais eu besoin de personne pour ça.” Vous êtes vraiment indépendant à un sacré niveau tous les deux et en même temps vous avez besoin de l’autre. La vie est plus douce avec elle à tes côtés. La preuve, c’est depuis qu’elle est entré dans ta vie que tu as décidé d’arrêter l’alcool complètement. Ton équilibre était parfait jusqu’à récemment. Ca reviendra Jordan, laisse le temps au temps.

Au lac, tu as tes yeux sur elle et tu frétilles fortement intérieurement. Elle ôte son haut et ton regard lorgne un peu plus sur son corps qui commence à s’afficher plus en plus dénudé. “Oh, you’re here. I thought I was alone.” Elle te fait sourire immensément avec son attitude et son jeu d’actrice. Sauf qu’elle se cache bien vite la poitrine et tu es outré.e. “I’m a bit shy, would you mind turning around ?” « That sounds like a legend to me. » Car elle t’en a raconté des trucs à propos de cet endroit. Tu espères fortement qu’elle ne va pas tenir longtemps avec ce petit jeu là. Tu sais sa capacité à être têtue. « Do you need sunscreen? I can help. » Que tu dis avec un sourire amusé aux lèvres. « Do we have any? » Tu as pensé aux bières mais pas à la crème solaire. C’est peut être pas l’été mais le soleil d’Australie est toujours très fort avec ces histoires de couche d’ozone et tout et tout. Tu n’attends pas sa réponse pour t’approcher d’elle. « If you need help to undress yourself you let me know. » Car tu as beau t’être rapproché d’elle tu ne cherches pas à la toucher même si c’est plus que tentant de la voir comme ça avec autant de chaire visible.

« Que tu aies commencé à regarder pour des locaux. » Et iel n’a pas entendu que tu n’as rien trouvé car tu as une frousse interne de te lancer vraiment dedans ? “Ouais, c’est cool.” Que tu répètes sobrement en te disant que c’est peut-être une mauvaise idée, finalement. Tu ne sais pas, tu es dans l’hésitation la plus totale - si même ton instinct n’est pas enjoué, c’est mauvais signe. Tu es un oiseau volage et libre, Birdie, c’est normal que ça t’effraie ce genre d’inconnu. C’est beaucoup de responsabilité, de paperasse, d’administration, de gestion. Autant de choses dont tu n’es pas franchement douée ni taillée pour. Tu y penseras plus tard car pour l’instant, c’est toujours le flou artistique et tu ne veux pas commencer à te prendre la tête avec toi-même pour des réflexions pareilles. Ce n’est pas urgent.

« That sounds like a legend to me. » Ton sourire est plus large car toi timide est autant une légende que le lac qui se déplace, ce n’est pas faux. “I am legendary.” Jamais la dernière pour te lancer des fleurs - parait-il que l’on est jamais mieux servi que par soi-même. Tu as l’impression de retrouver votre équilibre doucement mais sûrement, une conversation joueuse qui se finira forcément avec une belle étreinte, que ce soit ici ou dans l’eau. C’est rassurant de voir le visage de Jordan illuminé, apaisé et de constater que, quoi qu’iel ait bu, tu n’as pas un poids mort sur les bras comme la veille. « Do you need sunscreen? I can help. » Son expression est aussi amusée que la tienne alors que tu secoues lentement la tête. « Do we have any? » “Yes. At home. I don’t think we really need sunscreen… Right ?” Le soleil n’est pas assez intense pour que tu aies peur des coups de soleil et ta peau est habituée à prendre ses rayons. Tu as foi que rien de fâcheux n’arrivera à ton épiderme. « If you need help to undress yourself you let me know. » Ton menton qui se lève en même temps qu’iel se rapproche. “My hands are full with my boobs, I wouldn’t mind some help for the rest.” Ta respiration s’est un peu ralentie car t’as une pression dans tes reins que tu connais que trop bien. Familière avec cette envie naissante pour ta personne en face de toi car ses mains vont bientôt rejoindre ta silhouette et que t’es déjà comblée d’avance. Tu mords ta lèvre alors que tes yeux passent des siens à sa bouche et vice versa. “You didn’t forget the condoms, did you ?” Tu préfères demander car tu n’as pas envie de t’exciter (dans le sens littéral) pour rien. “If you didn’t, kiss me until I lose my mind.” Que tu demandes sérieusement en le scrutant sans le quitter de tes jolies prunelles. Sa passion, son entrain, sa manière de pouvoir lâcher prise avec toi te manquent. Tu veux effacer hier de la plus belle et passionnelle manière.

“Ouais, c’est cool.” C’est un début, c’est ce que tu te dis. Elle va continuer à aller doucement vers là si elle en a vraiment envie. Tout comme elle a enfin décidé de démissionner. Autant d’étapes nécessaires aussi petites soient elles.

“I am legendary.” Bien sûr qu’elle tourne la phrase de cette façon là. Ca lui va bien au teint ce mot là. « Legendary Birdie. » Que tu dis à voix haute en même temps que tu le penses. Tu aimes juste que ça rime et que ça prouve - je sais pas vraiment d’où - que oui elle est légendaire car son nom est même fait pour le mot. Son joli minois fait non de la tête quand tu demandes pour la crème. “Yes. At home. I don’t think we really need sunscreen… Right ?” Tu es bien triste car tu aurais bien masser sa jolie paire de seins. Comme si tu n’allais pas le faire de toute manière Jordan. « I guess we don’t really need it… » Tu te lèches les lèvres car même si tu ne vois pas encore tes babies, sa posture est belle. C’est artistique presque dans ce décor. Si tu avais pris ton téléphone tu aurais pris une photo certainement mais à la place tu vas essayer d’immortaliser tout ça dans ton esprit.

L’un en face de l’autre tu attends sa réponse. “My hands are full with my boobs, I wouldn’t mind some help for the rest.” Et celle ci est parfaite. Ton sourire est si grand. Elle se mord la lèvre et il est certain que tu vas aller l’embrasser dans pas longtemps. “You didn’t forget the condoms, did you ? If you didn’t, kiss me until I lose my mind.” Tes bras vont s’enrouler autour d’elle pour se retrouver sur ses fesses. Ton visage au dessus du sien. « I checked at least twelve times that I got the condoms. » Et tu vas prendre ses lèvres doucement. C’est pas si passionné qu’elle avait l’air de quémander mais c’est tout ce que tu as là sur le moment. C’est tout ton amour qu’elle pourra sentir au travers du baiser. C’est toi le prude des deux à ce moment précis si on doit en nommer un ainsi. T’es juste heureux.se d’avoir quelqu’un à tes côtés même quand ça va pas. Car ça va bien mieux une fois la tempête passée. Tu peux te changer les idées et ne pas retourner reminer dans les tiennes et aller boire encore sans but précis.

Tu fais durer le baiser et après un moment où tu tâtes bien ses fesses tu te souviens qu’elle t’a demandé de la déshabiller. Tu glisses tes mains devant pour ouvrir le bouton de son short avant de le faire glisser doucement. Tu vas naturellement masser son milieu par dessus son sous vêtement because you can. Geste qui enlève tout à coup ton surnom de prude d’aller aussi rapidement au panier. Tu voudrais t’occuper de sa poitrine mais elle la cache toujours et tu n’as pas la force de la supplier. Elle se dévoilera quand elle en aura envie. En attendant y’a toute la partie basse de sa personne avec son beau visage qui sont à ta disposition. Tu n’as toujours pas arrêté le baiser. I don’t think she’s losing her mind tho.

« Legendary Birdie. » Evidemment. Son tic des rimes revient ; Jordan a de la chance, avec un prénom comme le tien, les rimes sont faciles. Et ça te fait sourire encore plus car tu apprécies entendre ce terme. Oui, ça fait pompeux, et alors ? Ce n’est pas comme si tu le pensais sérieusement de toute façon. « I guess we don’t really need it… » “On en a jamais eu besoin avant en tout cas.” Si Jordan cherche une excuse pour te toucher, iel n’en a clairement pas besoin. Mais tu apprécies l’attention malgré tout.

Il faut encore entendre quelques secondes avant que les bras de ton partenaire s’enroulent autour de toi. Sa tête baissée vers la tienne levée, prête à accueillir son baiser, alors que ses mains prennent possession de tes fesses dans un geste affirmé. « I checked at least twelve times that I got the condoms. » Tes lippes s’étirent largement et c’est sur un brillant sourire que celles de Jordan viennent se poser. Ce n’est pas passionné comme tu l’as demandé mais c’est encore mieux. Tout délicat, tout doux. Le genre qui brûle le coeur et te fait courber les doigts de pied. Tes paupières se ferment alors que vous vous tenez avec la plus agréable des danses mélangeant vos bouches et vos langues. Tu l’aimes tellement. Et c’est réciproque. Vous n’êtes pas parfaits mais ça fonctionne. Vous fonctionnez dans vos forces et vos faiblesses. Ton palpitant est si fort dans ta poitrine. Tu as presque oublié l’acte d’amour le plus pur vu les journées sombres et pourries que vous avez traversé. Et que vous continuerez à traverser - tu préfères t’y préparer. Non tu ne le lâcheras pas. C’est un joyeux rappel de son influence positive sur toi. De la force et de l’évolution que sa tendresse envers toi t’ont apportées. Tu as appris tellement de choses depuis un an et tu veux continuer aussi longtemps que vous le pourrez. Jusqu’à la fin, ça serait bien. Le plus loin possible.

Tu grognes légèrement contre ses lèvres quand sa main vient te masser exactement là où il faut. Tu le laisses faire. Tes mains lâchent ta poitrine pour aller se poser sur ses flancs. Pour passer sous son tee shirt et y caresser sa peau. T’es sensible à sa douceur du moment. A son envie d’aller plus lentement qu’hier. Tu apprécies, au final. Toi qui voulais du sauvage, tu vas peut-être récolter plus de tendresse et ce n’est pas pour te déplaire. Tu prends tout, de toute façon. Tout ce que Jordan te donnera, tu le prendras. Ces instants sont si précieux en ce moment que tu profites de chaque minute.

“On en a jamais eu besoin avant en tout cas.” Avec tous les fringues que tu gardes sur le dos tu n’y penses pas forcément mais les beaux seins de ton oiseau tu veux les préserver des UV. Est-ce que tu les aimerais autant s’ils finissaient tout fripé et avec des traces ici et là. Oui. Tu n’arrives pas à concevoir la poitrine de Birdie autrement que comme un chef d’oeuvre. Encore moins quand ils sont si proches de tes yeux même si elle les cache, tu peux les deviner. Tu sais qu’ils vont bientôt être libéré de son bras chaste.

C’est presque comme si ta main sur son milieu était le bouton d’activation pour avoir accès à sa poitrine. Elle gémit contre tes lèvres et toi tu souris. Ton coeur qui bat plus vite sous le coup de l’émotion et la réalisation qu’elle est là et que vous vous aimez toujours aussi fort malgré tout le bordel de ces derniers jours. Qu’elle n’a pas l’air de vouloir prendre la fuite. Non Jordan, elle te l’a dit avec tout autant de mots plus tôt, t’es stupide ou tu le fais bien ? Tu as un si grand traumatisme d’être laissé par les gens qui sont sensés t’aimer que tu ne prends absolument rien pour acquis jamais. C’est triste mais c’est la réalité. C’est pour ça que tu es toujours aussi reconnaissant.e de toutes les bonnes choses de la vie, aussi petites soient elles. Comme la poitrine de Birdie qui t’es enfin offerte après tout ce temps à te teaser. Ta main part de son centre à sa poitrine. Tu n’as pas envie de te défaire de ses lèvres ou juste pour trop sourire ou respirer.

Ton tour de laisser s’échapper un gémissement quand tu as enfin la possibilité de caresser sa poitrine. Aussitôt que ta main est en la possession d’un de ses seins tu te défais de ses lèvres pour mordre doucement sa mâchoire avant de descendre doucement sur sa gorge et damn t’es beaucoup trop grand pour ça. Tu te laisses te briser le dos pour la bonne cause, tu vas chérir sa poitrine de ta bouche comme tu sais si bien le faire. Hi. T’es chou. T’es aussi en train d’aller lui virer sa culotte ce qui fait que ton oiseau est totalement nu alors que tu es entièrement habillé.e encore de ton côté. Une de tes mains va aisément reprendre possession de ses tréfonds mais pas pour longtemps car ton dos ne peut pas plus. Heureusement tu sais où t’installer pour continuer la suite des festivités car il est certain que vous ne faites que commencer…

Il y a un truc qui se déclenche quand vos mains s’explorent. Quand les tiennes prennent délicatement appui sur ses flancs, sur ses hanches perpétuellement dissimulées au monde entier mais que tu pourrais dessiner parfaitement les yeux fermés. De ces tatouages par milliers qui naviguent ses courbes et complimentent son épiderme comme une carte des merveilles perpétuelles que tu ne cesses de découvrir encore aujourd’hui. Des épaules larges que tu aimes mordre, de la voûte de son ventre que tu aimes embrasser. Sans oublier le lieu sacré où réside son coeur, tantôt lent sous le sommeil, tantôt rassurant sous l’apaisement, tantôt fou sous l’excitation. Il n’y a rien que tu rejettes chez Jordan. C’est un défi qu’on vous met devant vous et vous réussirez à le surmonter. La preuve en est maintenant que même après les tensions, vous continuez à vouloir l’un de l’autre. Que ce soit sentimentalement ou physiquement.

Au mieux, ces épreuves ne pourront que vous souder. C’est ton moment pour faire régner le voile de la positivité et de la sûreté de votre relation. C’est à toi de le rassurer, de faire attention à lui, de lui répéter autant de fois qu’il le faut que tu ne partiras pas. Tu n’es pas de ceux qui abandonnent. Tu n’es pas une lionne pour rien ; tu es une battante. Tu as tatoué ses mots sur ton poignet autant que ce poisson vers ton coeur ; ce n’est pas rien. Ce n’est pas anodin. C’est un symbole. Tu humes contre ses lèvres alors que sa main se balade, alors que Jordan te torture à divers endroits stratégiques de ton anatomie. Tu geins légèrement, tu souffles un peu et tu sens la douce chaleur monter en toi. Ce n’est pas bestial, c’est amoureux. Jordan revient à toi, revient à lui aussi, et c’est la meilleure chose qui puisse arriver. Tu regrettes qu’iel doit boire pour réussir à maintenir le niveau mais tu seras là. Tu as foi en lui pour ne pas dérailler. En attendant, iel peut s’enivrer de toi autant de fois qu’iel veut, pour le peu que tu le veuilles.

Sa bouche abandonne la tienne pour flatter ta mâchoire, ton cou et enfin ton buste - évidemment. La main et les lèvres sur ta poitrine, tu es à peine surprise et ça te fait doucement sourire. Tu finis rapidement nue. L’image est un véritable constrate entre lui et toi mais il n’y a pas de surprise à avoir quand on vous connait un minimum. Tout comme tu as conscience que ton partenaire est dans une position inconfortable à se briser le dos de la sorte alors tu relèves son visage vers le tien en passant un doigt sous son menton. “Don’t break your back, my giant babe.” Tu prends sa main pour l’entraîner vers un rocher où Jordan peut s’installer - pas la première fois qu’iel le fait. Mais ça fait longtemps, ça aurait pu bouger, changer - ha ha. Debout en face de lui, tu vas attraper ses lippes dans un doux baiser, ta main contre sa mâchoire, avant de poser vos fronts l’un contre l’autre. “I’m so in love with you. No matter what.” Ses propres mots que tu répètes et qui vont bien à la situation actuelle. Qu’importe les hauts et les bas, tu seras là. Vous êtes ensemble pour le long terme. Un an, c’est déjà exceptionnel pour toi. Et c’est totalement grâce à Jordan. Iel est exceptionnel à tes yeux. Que ce soit pour le meilleur ou pour le pire.