« I know you’re not. » tu préfères le redire au cas où. Tu es plus forte physiquement qu’émotionnellement, c’est un fait. Même si franchement, tu te débrouilles quand même bien. Il faut juste que tu règles deux ou trois petits soucis qui peuvent parfois te poser problème mais sinon, tu es une fille aussi droite que peut l’être une Cadburry. Donc une droiture un peu différente de la normale. Mais pour Jordan, comme pour tes proches en général, t’es capable de survivre à toutes les tempêtes. T’as toujours été plus douée à protéger et prendre soin des autres que de toi-même, de toute façon, ce n’est pas nouveau ni surprenant.

Tu prends soin de le laver partout comme il faut, tes yeux et tes doigts passant plus de temps sur le tatouage de ton prénom pas loin de son cœur. Avant que tes prunelles dérivent vers son visage car tu t’interroges quand même un peu, et à juste titre puisque vous n’êtes jamais allés aussi loin pour que tu te retrouves avec des rougeurs ici et là. « As long as you’re ok I’m ok. » tu hoches la tête avec conviction car t’es parfaitement ok. Tu ne l’aurais pas laissé faire autrement. Tu l’aurais arrêté si ça avait été trop. « I went… pretty hard. » tu le frottes au même endroit sans t’en rendre compte car t’es totalement concentrée sur son visage. Comme si tu pouvais y lire les tréfonds de ses pensées si tu te concentrais un peu plus. « Next time I’ll be your puppet… » tu souris et ça, ça te ramène à la réalité et réactive tes mains qui bougent sur ses hanches avant de s’étendre au bas de sa silhouette. “Hell yeah.” alors que pourtant, t’es en train de t’accroupir pour mieux descendre le long de ses jambes. “Le jour où je serai pas ok sera le jour où je te stopperai.” mais ça, c’est une évidence. “Jamais tu ne me feras du mal autrement, j’ai confiance.” tu remontes avec tes mains le long de sa silhouette pour arriver sous son menton, la tête relevée. “You’re a lover, not a fighter.” et puis, tu ne resterai certainement pas avec quelqu’un qui ne saurait pas bien te traiter, c’est une évidence. “Mais y’avait quelque chose là-dedans, ta main va au milieu de son torse, qui avait besoin d’être évacué. Je préfère que tu te diriges vers moi pour ça plutôt… Qu’autre chose.” et quand tu dis ça, tu penses à l’alcool mais, surtout, à ces pilules que tu as vu y a quelques semaines. Si tu peux supporter l’éthanol, tu ne peux pas supporter la drogue. Et ton lsd ne compte pas. Tu n’en es pas dépendante. “Je serai ta béquille en toute circonstance.” exactement comme lui l’a été toutes ces fois cumulées. Un équilibre parfait. “Allez, tourne-toi que je fasse l’arrière.” et quand t’auras l’arrière à ta vue, ce seront ses fesses qui obtiendront ton attention en premier, l’oiseau sur l’une d’elle et que tu tapoteras légèrement en souriant avant de t’occuper du reste.

Elle t’écoute avec tant d'attention qu’elle ne fait pas grand chose pour te savonner. Tu as bien vu où elle était bloquée et tu es toujours touché.e de voir à quel point elle apprécie les marques que tu as mis de manière indélébile sur ta peau. Tout comme elle l’a fait également de son côté. Ce poisson sous son sein est la neuvième merveille du monde (la huitième étant sa paire de sein obviously). “Hell yeah.” T’es bien content.e de la voir être enthousiaste. Elle baisse de niveau et tu te demandes si elle va pas se mettre à embrasser ton milieu. Mais non, elle est sage, elle te savonne parfaitement. “Le jour où je serai pas ok sera le jour où je te stopperai.” Tu sais, tu sais, mais ça fait pas de mal de l’entendre une nouvelle fois. “Jamais tu ne me feras du mal autrement, j’ai confiance.” Ca c’est certain. “You’re a lover, not a fighter.” C’est si joliment dit. C’est aussi tout à fait vrai. Tu vas déposer un baiser sur le bout de son nez maintenant qu’elle est redressée. « I am. » Que tu confirmes alors que tu glisses délicatement une main autour d’elle.

“Mais y’avait quelque chose là-dedans qui avait besoin d’être évacué. Je préfère que tu te diriges vers moi pour ça plutôt… Qu’autre chose.” Si y’a bien une tournure de phrase que tu ne pensais pas entendre c’est celle ci. “Je serai ta béquille en toute circonstance.” T’es plutôt déstabilisé.e. Tu repasses ses mots dans ta tête. “Allez, tourne-toi que je fasse l’arrière.” Tu te tournes sans réfléchir. Tu l’écoutes, mais y’a tes sourcils qui se froncent alors que tu es doucement mais sûrement en train de te monter la tête avec ses mots. « What do you mean ? You didn’t really want it and you let me because I had something to let out? » T’as vraiment pas envie qu’elle se pense à être un punching ball… C’est pas toi. Tu ne veux pas que ce soit toi. Tu veux pas être violent avec Birdie si ça n’est que pour ton bénéfice. Car oui, elle n’a pas tort dans ses mots. Tu as eu un élan et le laisser te traverser dans ce moment t’a fait du bien. Vous avez beau être une team c’est différent quand il s’agit de brutalité. C’est pas juste un restaurant payé à l’autre parce que tu n’as pas d’argent. C’est des marques, c’est un tas de petits traumatismes que tu as donné à son corps de manière littérale.

« I am. » que Jordan te dit après t’avoir embrassé le nez, ce qui reste une des choses les plus adorables du monde, oui. Il y a beaucoup de choses adorables, mais encore plus quand vous êtes softs l’un envers l’autre.

Seulement, tu ne vois pas ses sourcils qui se froncent vu que c’est son dos que tu vois et que tu mousses tranquillement jusqu’à sa nuque. Il y a tellement de dessins sur sa personne que t’es persuadée qu’y en a que tu n’as jamais vu jusqu’à présent. Il faut dire que tu ne le vois pas si souvent de dos, ce n’est pas surprenant. C’est une vraie chevauchée de tatouages, ça reste toujours impressionnant de voir que Jordan a réussi à en accumuler autant si rapidement. C’est sûr que comparé à toi, hein. « What do you mean ? You didn’t really want it and you let me because I had something to let out? » tu penches ta tête sur le côté en arrêtant tes gestes quelques secondes avant de secouer la tête - chose qu’iel ne peut pas voir - avant de l’inciter à se tourner de nouveau par ses hanches pour pouvoir le regarder. “You know I love wild!Jordan.” ce n’est pas nouveau. Ce n’est pas la première fois. Ce n’est pas votre premier rodéo. Tu as toujours eu ce chic pour le provoquer et le défier pour que Jordan soit le plus bestial possible. C’est une des formes les plus pures de l’humain, selon toi. Il faut parfois laisser l’agressivité ressortir d’une façon ou d’une autre et tu juges que c’est bien mieux quand c’est comme ça. Dans un environnement sain et sécurisant, et non avec un inconnu avec qui on sort les poings. Et puis, tu as l’esprit assez ouvert, et tordu certains diraient, pour que t’apprécie ce genre de rapport. Ça ne s’explique pas. Alors cette réflexion est un peu surprenante sachant que ce n’est pas la première fois que ça arrive. Tu savais ce qu’il allait se passer. Tu savais à quoi tu jouais. “Je savais très bien ce que je faisais. Donc évidemment que j’en avais envie.” la question ne se pose pas. Le consentement est un point non négociable chez toi et tu ne comprends même pas que Jordan puisse remettre ça en question. Si tu l’as fait et incité, c’est que tu le désirais. “You really think I’ll let someone fucks me if I don’t want it ?” c’est arrivé qu’une fois et t’as fait tes armes dans ton expérience pour ne plus jamais que ça arrive. Après tout, ces marques laissées par Jordan n’ont rien avoir avec celles laissées il y a des années. “It happened one time and I promised myself never again.” ton visage s’est un peu fermé alors tu te distraits en prenant le pommeau d’eau pour le rincer - ce qui est stupide car Jordan a juste à aller dessous. Mais t’es quand même contrariée qu’iel puisse penser que tu pourrais te laisser toucher même si t’en avais pas envie. T’as envie d’en vomir car ça te plonge dans des pensées que tu cherches à occulter. Alors tu te concentres sur le pommeau d’eau qui te fait le regarder partout sauf dans les yeux.

Elle te retourne aussitôt que tu as posé tes questions. “You know I love wild!Jordan.” Tu préfères entendre cette version là de sa formulation. “Je savais très bien ce que je faisais. Donc évidemment que j’en avais envie.” Tu hoches la tête pour lui faire signe que tu comprends et apprécies cette réponse d’ailleurs au passage. « Okay… » Ta main qui va sur son bras que tu caresses doucement car ça reste un beau bordel tout ça. Vous êtes vraiment loin d’être équilibré tous les deux, sauf que ensemble, ça marche.

“You really think I’ll let someone fucks me if I don’t want it ?” Tu fronces de nouveau les sourcils en l’entendant revenir avec cette nouvelle formulation qui est complètement wrong. “It happened one time and I promised myself never again.” Ta bouche qui est ouverte car tu n’en reviens pas de ce que tu entends. « I was not talking about the fucking babe. » Tu es totalement mortifié.e qu’elle puisse s’imaginer que tu sous entendais l’avoir violé. Tu vois bien qu’elle a plus du tout le même air sur son visage. Celui ci est bien plus voilé par la contrariété ce que tu comprends totalement. Tu vas doucement passer tes deux bras autour d’elle pour la tenir contre toi et lui donner toute la douceur du monde dont tu es capable. « I am so sorry baby… I didn’t mean it this way at all… I meant the wild part… » Tu te brises tout seul le coeur de te dire qu’elle a pensé que la configuration aurait pu être un viol de ton point de vue après coup. Jamais. De. La. Vie. Tu sais tout autant que ce n’est pas un sujet sur lequel plaisanter de n’importe quel niveau. « I didn’t mean that, I’m so sorry… I didn’t mean that… » Que tu répètes encore et encore alors que ton nez est sur le dessus de sa tête. « I’m so sorry… » Tu es fatigué.e de bien des manières différentes. Le corps et l’âme. Ce genre de terrible quiproquo ne se seraient pas produit si tu étais reposé.e. Il est temps de finir de vous doucher et d’aller dormir Jordan. Oui.

« Okay… » et les choses auraient pu reprendre normalement à partir de là.

Mais non. Parce que si t’as compris que Jordan parlait des marques, toi, t’entends que ça aurait pu aller à l’encontre de tes envies. Le sexe en lui-même ou ce qu’il y a autour, c’est la même chose pour toi. Si tu n’as pas envie de l’un, tu n’auras pas envie du reste non plus. Alors remettre en question ton propre consentement te perturbe énormément. Jamais, jamais tu ne te laisseras toucher de nouveau sans ton accord. Tu es tactile, tu es avenante, tu n’as pas de souci particulier avec ça mais le jour où tu dis non, c’est non. Comment Jordan peut penser ça ? « I was not talking about the fucking babe. » franchement, tu ne fais pas vraiment la différence. Jordan a été intense aussi bien dans sa gestuelle des mains que dans celle de ses reins donc pour toi, c’est la même chose. « I am so sorry baby… I didn’t mean it this way at all… I meant the wild part… » voilà que cet idiot sait très bien comment s’y prendre en te tenant dans ses bras. T’es obligée d’éloigner le pommeau de vous car il gêne au milieu de vous deux autrement. Heureusement que tu l’as rincé car ton visage contre son torse rempli de gel n’aurait peut-être pas été agréable. « I didn’t mean that, I’m so sorry… I didn’t mean that… » tes yeux se ferment pour laisser passer le nuage dans ta tête alors que tu sens à quel point Jordan s’en veut. C’est suffisant, tu ne crois pas ? « I’m so sorry… » tu soupires car ça commence à te fatiguer l’esprit. “It’s fine.” toujours dans les bras de ton partenaire, tu diriges le pommeau vers son dos et ses fesses avant de le diriger au-dessus de ta tête. “It’s the same for me. The wild part and the fucking. I don’t see the difference except that one is in and the other is out.” tu as quand même eu le courage de souligner ça alors que tu as presque eu envie de garder ça pour toi. Tu prends du gel douche après t’être détachée de Jordan pour te laver à ton tour. Finalement, tu te demandes si parfois, le silence ne vaut pas mieux que la communication quand même.

“It’s fine.” It’s really not fine. Mais tu la laisses gérer le savon et le pommeau de douche. Tu es très fatigué.e et tu te brises le coeur à répétition avec la situation actuelle. Tu as vraiment vraiment besoin d’aller dormir Jordan. With a drink. Vraiment ? “It’s the same for me. The wild part and the fucking. I don’t see the difference except that one is in and the other is out.” Elle a raison, tu le sais. Tu te sens tellement stupide d’avoir sous entendu qu’elle voulait peut être pas car voilà comment ça a dégringoler. Il est temps de se la fermer Jordan. Y’a des trucs que tu voudrais dire en plus pour te justifier mais il n’y a rien à justifier. C’est le ressenti de Birdie qui compte. C’est combien tu viens de la trigger avec tes mots, avec ta supposition totalement fausse. Tu veux dire des choses oui, tu veux t’excuser encore et encore. Tu veux la garder toute contre toi comme le plus doux de tous les agneaux. Je suis fier.ère de toi Jordan parce que tu gardes ta bouche fermée. Tu sais que tout ce que tu pourras rajouter ne va rien aider car le mal est fait, tes excuses sont posées. Tout ce que tu pourras ajouter va empirer les choses et risquerait par l’énerver car c’est comme ça que tu réagirais de ton côté.

Elle a fini de te savonner et enchaîne avec sa propre personne. Tu vas doucement lui prendre le gel douche des mains pour aller t’en occuper à sa place. « I’ve got it… » Que tu murmures alors que tu commences doucement à parcourir sa peau. Y’a des endroits bien plus délicat que d’autres vu les marques… Tu sais très bien où elles sont les marques c’est toi qui les a fait. Tu es le plus délicat de la galaxie. Quand tu as fini de la rincer une ou deux minutes plus tard, tu vas déposer un baiser sur ses lèvres avec ta main sur son menton pour la guider vers ton visage.

Tu sors de la douche et lui donne ton peignoir avant d’aller prendre le deuxième accroché pour toi. Tu te frottes les yeux car t’as sommeil. Don’t talk. Do not talk. Que tu te répètes car tu ne vas dire que de la merde tu le sais. Tout le monde est à fleur de peau, ça ne serait pas bon. Do not talk. Do not say one word. La pluie bat toujours son plein dehors et tu vas prendre la main de Birdie pour l’attirer avec toi hors de la salle de bain jusqu’à votre chambre. Comme si elle avait besoin d’un guide. Comme si t’avais l’impression qu’elle aurait pu rester planté dans la salle de bain si tu ne l’avais pas entrainé avec toi.

« I’ve got it… » you sure you don’t want my consent before ?, te murmure une mauvaise voix interne ironique alors que Jordan prend le gel pour s’occuper de toi. Tu te sens cruche de ne pas pouvoir utiliser tes mains. Ça laisse trop de place à ton cerveau de n’avoir rien sur lequel te concentrer. Mais tu le laisses faire. Comme à chaque fois. Vous en avez toujours besoin. Si tu t’étais défilée, ça serait allé à l’encontre de tes propos. I’m fine. Tu n’as pas besoin de le répéter si tu l’es.Okay, I’ll be fine. Pour l’instant, tu l’as encore en travers de la gorge et ça se ressent.

Tu es aussi fatiguée et les émotions ont été trop vives ces dernières minutes. Tu as beau être une pile électrique toujours vive et allumée, tu as tes limites toi aussi. Et tu te concentres si fort à ne pas te laisser envahir par toutes ces mauvaises ondes que tu hais. Celles qui te donnent des frissons, du dégoût, de la haine, de l’amertume, du désespoir, de la colère, du désarroi. Tu n’as pas besoin de tout ça. Alors quand Jordan vient chercher tes lèvres en relevant ton menton, tu te focalises sur ça. Ses gestes sur toi sont doux, tout comme son baiser. Qu’importe si tu es contrariée, iel reste le meilleur des remèdes. Même si, ironiquement, pour le coup, c’est lui qui a aussi rouvert la plaie. Même sans le vouloir.

Tu le suis comme un automate à l’extérieur de la douche et tu t’enroules dans son peignoir qu’iel te tend, qui devient le tien à force de le mettre constamment. Tu t'assois sur le rebord de la baignoire, les yeux dans le vague, brièvement avant que Jordan ne te prenne la main pour te tirer vers votre chambre. Still no need of my agreement ? - Shut up. Elle est sournoise, cette voix. Elle fait du mal, aussi. Une fois dans la chambre, tu te diriges vers la fenêtre pour aller y regarder la pluie. Même si ça te rend encore plus triste de ne pas pouvoir observer correctement vu qu’il fait nuit. Tu soupires tout en frottant ton peignoir sur toi avant de fermer le volet. Tu vas dans le dressing pour choper un shirt de Jordan que tu vas enfiler une fois plus ou moins sèche. T’aurais bien aimé que ton bébé chat vienne dans le lit ce soir. Mais Milady est ailleurs alors quand tu rentre dans le lit, c’est ton fidèle acolyte Mister Grenouille que tu enlaces. Tu veux garder ce sentiment de coquille vide jusqu’à ce que tu t’endormes. Car t’as l’impression que tu pourrais craquer autrement. Fuck it, t’aurais mieux fait de fermer ta bouche close. Ca ira mieux demain.

Birdie n’est pas là. Elle est dans ses songes et tu t’efforces à la guider de la plus douce des façons jusqu’à votre chambre. Tu n’aimes pas du tout du tout du tout la vibe du moment et tu sais que c’est terrible ce qu’il vient de se passer. Tu le sais largement et tu ne peux absolument rien faire pour l’aider. C’est toi qui a provoquer ça à absolument tout les niveaux. You’re a real piece of shit Jordan you know that ? I do. Si la question de boire un verre ou deux avant de te coucher se posait légèrement un peu plus tôt, maintenant il est certain que tu vas faire un tour par la cuisine avant de te glisser dans les draps. Elle observe par la fenêtre alors que tu te mets un boxer seulement sur le dos. T’as pas froid vu comme ton organisme fonctionne à tout va et puis tu sais que tu vas aller boire un coup, alors tu restes torse nu pour essayer de changer les idées à Birdie de t’avoir aussi peu vêtu à proximité. Mais pas tout de suite parce que tu files dans la cuisine alors qu’elle regarde par la fenêtre et quand tu reviens après avoir by plusieurs grandes gorgée directement à la bouteille, elle est dans le lit avec Mister Grenouille. T’as comme l’impression qu’elle le veut lui plus que toi mais t’es stupide Jordan, tu n’étais pas dans la chambre quand elle s’est mis au lit. Y’avait que lui y’avait pas de choix. Tu éteins la lumière et tu te glisses à ses côtés. T’es très conscient que l’alcool que tu viens d’ingurgité ne va pas passer inaperçu. T’es pas là pour mentir ou tenter de camoufler quoi que ce soit. La situation est niquée dans bien des sens et tu as besoin d’un coup de main pour passer au travers.

Est-ce que tu vas briser la bulle de Mister Grenouille et ton oiseau ? Tu sais pas mais tu vas prendre Miss Wombat pour balancer le tout et te sentir moins terrible également. Ton coeur est brisé de voir Birdie dans cet état à cause de toi. You’re the worst Jordan… Tu pries fort de t’endormir vite et arriver au lendemain qui sera un jour nouveau. Un jour meilleur ? I hope so. Et y’a quand même ton bras qui s’est tendu et tu touches la peau de ton oiseau du bout des doigts.

le dé:

Quand tu te détournes de la fenêtre, Jordan n’est plus dans la chambre. Tu ne préfères même pas penser à ce qu’iel est parti.e faire. Tu en as une petite idée, ceci dit. If they want to get messier, it’s not your problem, te répète la voix interne. Depuis quand elle est là, celle-là ? Elle revient toujours quand il ne faut pas - c’est son but, ceci dit. En tout cas, elle pense aussi qu’iel a dû foncer dans la cuisine et ce n’est certainement pas pour se nourrir d’une fringale de dernière minute, nope. Tu enfouis ton visage contre ta peluche car ça aussi, tu ne souhaites pas attarder tes pensées dessus trop longtemps. Toute cette situation te brise aussi bien le cœur que l’âme.

Tout s’arrangera demain. Demain va être un nouveau jour, oui. Il faut juste laisser le temps passer. En dormant, ça passe plus vite. C’est mieux. T’aurais bien aimé fumer un coup ou dix, ceci dit. Mais non, tu restes prostrée sur ton côté, Mister Grenouille contre ton torse alors que tes yeux se ferment quand Jordan revient. Tu n’as pas envie qu’iel dise quelque chose. Tu ne te retournes même pas quand tu sens le matelas bouger sous son poids. Tu gardes les yeux fermés en priant tous les saints que tu t’endormes rapidement. Tu comptes même les nuages, tu forces à voir ton monde imaginaire dans lequel tu te réfugies quand ça ne va pas. Là-bas, tout est beau, tout est coloré, tout est joyeux. Aucune mauvaise onde. Il n’y a que toi et ton monde. Tu sens la présence de Jordan derrière toi mais tu ne fais aucun geste. T’as besoin de ton espace. Ne t’excuse pas pour ça, Birdie. Même si t’espères qu’iel ne le prendra pas mal. Tu n’as pas pris un de ses shirts pour rien.

Le lendemain matin, c’est Milady qui vient te réveiller en venant te passer par-dessus le visage. Aucun étonnement de voir que t’as délaissé ta peluche dans la nuit pour aller te réfugier tout contre ton partenaire, ton visage dans le creux de son épaule et la main sur son torse. Dénudé, c’est la première chose que tu sens. C’est rare, c’est pour ça - la bonne excuse. Tu ouvres un œil endormi pour voir Milady commencer à s’intéresser à tes pieds qui bougent et tu tapotes le lit. “Psssht, princesse, n’y pense même pas.” tu la mets en garde car tu sais très bien qu’elle s’apprête à bondir dessus d’une minute à l’autre. Ta tête retombe doucement sur l’oreiller et tu t’apprêtes à remettre ton visage à côté de celui de Jordan pour t’endormir de nouveau quand là… C’est Dame Nature qui te perturbe. Tu geins car t’as la flemme de te lever pour aller aux toilettes. Tu t’accroches même avec une main et une jambe à Jordan comme si lui, au-delà de ses songes, peut balayer Dame Nature mais y’a que toi qui peut arranger ça, malheureusement. Ton nez caresse la mâchoire de ton partenaire alors que t’as toujours les yeux clos avant que t’embrasses doucement sa joue et que tu t’extirpes du lit malgré tout. Tu vas aux toilettes et tu passes par la cuisine pour aller prendre un verre quand t’entends la porte du bas être tambourinée. Sur le moment, tu flippes un peu, prête à aller réveiller Jordan car si y’a un fou furieux en bas, tu ne veux pas être seule pour le gérer. Mais tes yeux bougent vers le salon où tu vois des affaires éparpillées ici et là et tu te rappelles de Tracy. Oh.

Tu retournes dans la chambre et tu te glisses de nouveau dans le lit. Ta main retourne sur le torse - dénudé! - de ton partenaire. “Jordan… Babe...” tu l’interpelles dans ses songes le plus doucement possible. La nuit a visiblement fait du bien, tes mauvaises ondes se sont faites la malle, la voix aussi. Alors t’en profite pour embrasser le coin de ses lèvres. Ce qui te rappelle que tu ne lui as même pas souhaité une bonne nuit la veille. Tu “dormais”. “Y’a Tracy qui est sur le point de défoncer la porte d’entrée.” ta voix est toute basse et soft. Est-ce que t’as préféré aller voir Jordan pour la faire galérer un peu plus ? Sûrement. Mais t’en profites aussi pour lui faire le réveil le plus doux du monde, reconnecter avec lui sur bien des plans. Merlin sait à quel point c’est important.

Tu as du mal à t’endormir car elle reste bien de son côté. Tu as montré ta présence même si elle sait très bien que t’es juste à côté. Tu as fait une petite connection entre vos deux corps. Ta main qui reste pas loin de son corps et c’est le coeur lourd que tu arrêtes de la toucher car elle ne réagit pas du tout. I hurt her. Ce que tu as fait involontairement est bien pire que toutes les marques que tu peux voir sur sa peau. Tu t’endors plusieurs heures plus tard et c’est bien pour ça que quand elle se réveille tu ne captes rien. C’est intéressant comme ton corps s’est apaisé aussitôt qu’elle est venue contre toi au milieu de son sommeil. Tu t’en es bien rendu compte toi car ça a été ta bouteille d’oxygène. “Jordan… Babe...” Tu l’entends loin en même temps que tu sens une douce chaleur contre toi de nouveau. “Y’a Tracy qui est sur le point de défoncer la porte d’entrée.” Tu l’entends, tu te réveilles doucement et tu en as clairement rien à faire, c’est pas ça la priorité. La priorité c’est que Birdie est toute contre toi, ses mains, ses lèvres et tu te sens bien.

Tu glisses ton bras autour d’elle pour la garder contre toi car tu en as besoin fortement. Ton nez qui va se nicher naturellement dans ses cheveux pour respirer son odeur. La porte tambourine peut être mais tu n’en as que faire là. La tête dans le gaz, Tracy n’avait qu’à mieux gérer son escapade. Y’a tes lèvres qui vont déposer un baiser sur la joue de Birdie quand tu entends enfin la porte. Ca sous entend qu’elle est en train d’y aller encore plus fort sur la porte. « Fuck her… » Car bien sûr t’es obligé.e de te lever avant qu’elle détruise ta maison. Tu soupires fortement en te détachant de ton oiseau. Tu t’étires comme un chat et frotte tes yeux en étant assis au bord du matelas avant d’enfin te lever tout en te grattant le torse. Tu cherches des yeux un t-shirt qui trainerait mais y’en a pas, ils sont sur la terrasse vos fringues. Tu passes vite fait dans le dressing pour en prendre un et tu es en train de quitter la chambre en l’enfilant. T’es encore à moitié endormi oué.

Ca tambourine toujours autant à la porte et tu secoues la tête l’air de dire qu’elle est folle. Tu ouvres enfin la porte et y’a tes sourcils froncés. « Thanks for waking us up. » «  Oh please. » « I’m serious. »  Et tu l’es. Elle te passe devant. « Je t’ai laissé mille messages. » « Je dormais. Tu entends pas ce que je te dis ? » Elle se tourne pour te regarder alors qu’elle est en train de monter les escaliers. « We had a complicated night, please don’t be a bitch. I’m not in the mood. » Que tu lui dis honnêtement alors que tu montes les escaliers derrière elle. « I’m changing and I’m out anyway. » Tu soupires. « Imma give you a key. » Car tu veux pas que ça ça se reproduise. Techniquement elle devrait être parti le lendemain nan ? C’était ça le timing ? Deux jours qui se sont transformés en quatre comme tu l’avais prévu. Sauf que la vie est compliqué et avoir une Tracy en plus sous ton toit c’est pas évident, surtout quand elle fait sa folle comme ça.

Une fois en haut. « I’m going back to bed. » Tu lui dis après lui avoir effectivement donné une clé. Tu espères que le message est passée qu’elle a intérêt à rester silencieuse et pas être chiante. Tu retournes dans la chambre pour te mettre au chaud dans ton lit en espérant que Birdie soit encore dedans. C’est avec elle que tu veux être sous les draps au chaud oui oui. Elle te manque ta moitié.  

Tu réussis à sortir Jordan de ses songes, malheureusement. Tu aimes voir ton partenaire prendre le repos dont tout être humain a besoin pour fonctionner normalement. Le réveil est un peu brutal, un peu tôt, mais tu ne peux pas ne pas l’informer que sa copine est en bas en train de défoncer la porte d’entrée. Tu ignores ce que Tracy serait capable de faire autrement. Genre escalader la façade d’une façon ou d’une autre. Ou de se mettre à gueuler sous vos fenêtres. Pas parce que tu les as déjà fait, non. Pas du tout. Du tout.

Son bras se fait tout vivant pour s’enrouler autour de toi. Au lieu de bouger, Jordan fait tout l’inverse ; iel te rapproche de lui et tu niches ton museau contre son cou pour profiter. Told you I’ll be fine. I’m fine. Tu te sens clairement mieux. Incroyable ce que le sommeil peut réparer par moment. Tu as un peu trop vivement réagi hier, Jordan s’est mal exprimé, un quiproquo est si vite arrivé et vous en avez subi les conséquences tous les deux. Tu relèves un peu la tête et Jordan en profite pour t’embrasser la joue. T’as un petit sourire car tu vois bien que ça l’emmerde royalement de devoir se lever. « Fuck her… » si tu n’en étais pas encore certaine, tu l’es maintenant. Suivi d’un lourd soupir en même temps que son bras qui se détache de toi. Tu comprends qu’il faut que tu fasses pareil. Tu le regardes s’étirer et se lever avec sa tronche enfarinée qui cherche visiblement quelque chose avant d’aller dans son dressing et de ressortir avec un shirt rapidement mis. Tu prends ta grenouille à défaut de ne pas avoir autre chose alors que tu vois Jordan partir et, de façon adorable, Milady le suivre avec la queue en l’air. T’espère qu’iel va penser à vérifier sa gamelle mais t’espère aussi que non comme ça, elle reviendra aussi dans le lit pour réclamer son dû.

Le temps que Jordan s’occupe de Tracy, tu attrapes ton téléphone. Oh god, la brune t’a bombardé de messages sur instagram. Comment elle a réussi à remettre la main sur toi ? Bonne question qui restera sans réponse. En tout cas, tu les parcours rapidement avant de passer à autre chose - genre des reels de chats, ça fait toujours du bien à ton âme, ça. C’est comme ça que Jordan te verra quand iel revient dans la chambre. T’as senti que vous allez avoir besoin d’extra câlins ce matin, pas vrai ? Probably. Tu abandonnes téléphone et Mister Grenouille sur le côté pour venir t’agripper de nouveau à ton partenaire une fois ce dernier sous la couette. “Hi.” Ton visage proche du sien, tu caresses sa joue de ton nez. “Sorry I had to wake you up.” Jordan avait l’air si paisible. “But Tracy…” tu n’as pas besoin de continuer. Ton amoureux sait comment est son amie. “Elle est pas supposée partir aujourd’hui ?” car tu t’étais préparée à un séjour plus long que ce qui était prévu - tu ne vas rien dire, tu l’as déjà fait toi aussi. Elle te ressemble bien trop.

Birdie est sur son téléphone quand tu reviens dans la chambre et te glisses à ses côtés. T’as expédié Tracy en lui donnant une clé pour être tranquille car tout ce qui importe là, c’est de retrouver le corps de ta moitié qui a été si douce quand tu t’es réveillé.e. Tout va bien, tout va mieux. A première vue en tout cas. Elle est rapidement sur toi quand t’es allongé.e sur le matelas et ça calme tes nerfs pas d’un coup mais c’est pas loin. Tu as oublié Tracy ça y est. Tout ce qui compte c’est Birdie Olive Cadburry qui a un sourire naissant au visage, qui parcours ton visage de son nez. “Hi.” Y’a tes bras qui se remette autour d’elle car il est très très important que tu la sentes contre toi. « Hi… » Que tu réponds alors que ton nez est déjà dans ses cheveux. “Sorry I had to wake you up. But Tracy…” « Yeah… » Tu sais, ce n’est pas de la faute de ton oiseau, loin de là. “Elle est pas supposée partir aujourd’hui ?” Tu hoches la tête alors que tes yeux sont fermés et tu la gardes plutôt fortement contre toi. « I’ll make sure she’s gone tomorrow. » Car ça va pas du tout en ce moment et tu as besoin de ton espace sans invités qui perturbes vos moments déjà assez perturbés comme ça.

Y’a tes lèvres qui embrassent la joue de Birdie alors qu’une de tes mains est déjà en train de glisser sous ton t-shirt qu’elle porte. Tu as juste besoin de la sentir au plus près possible. T’as pas du tout en tête de lui faire l’amour ou quoi. Oh you know… Maybe. Tu veux surtout la retrouver car t’as pas passé une bonne nuit du tout. Tu es fatigué.e et moi je sais que c’est plus émotionnellement que physiquement Jordan. Hier était une journée trop rempli en émotion avec tes découvertes. Tu as même pas encore pris le temps de jouer le morceau que Maggie t’a donné dont elle avait une partition partielle écrit à la main. La main de Ashley Fisher ? Qui sait. Tu espères. Tu en es presque sûr.e mais ça donne une dimension bien plus importante de ce fait. Tu sais très bien à quoi va ressembler la mélodie car tu sais lire la musique et tu sais même l’entendre dans ta tête. Sauf que ta tête elle a été trop rempli de toutes les conneries que tu as fait avant de vous coucher après. Tu n’as rêvé que de Birdie et de ta gaffe cette nuit. Pas de joli Piano ou de jolie Ashley ou de jolies mélodies.

Vous pouvez entendre des portes qui s’ouvrent et ferment, tu sens que Tracy est en train de se préparer à partir. C’est la salle de bain que tu viens de reconnaitre. Mais elle ne vient pas vous déranger, dieu merci. Par contre la porte s’ouvre un peu plus et y’a une petite Milady qui vient grimper sur le lit. Elle se frotte à vous deux et tu la laisses faire avec plaisir. « Toute la famille réunie… » Que tu dis sans t’en rendre compte car oui, t’as cru que c’était dans ta petite tête mais faut croire qu’elle n’a plus de place celle ci. Les mots sortent tout seul.

« Hi… » ses bras sont de retour en duo autour de toi et ça te fait un bien fou. Les stigmas de la veille sont loin à ton sens. Tu reprends plaisir à l’embrasser et à être contre lui. La meilleure place du monde. Tu l’aurais presque oublié. Mais tu étais tellement dans le mal être hier soir. Tu ne peux pas non plus t’excuser pour tout. Pour avoir des réactions dépendantes de tes émotions qui ont été vives la veille. C’est tout toi. Il faut faire avec. Ce qui est fait n’est plus à refaire en tout cas. Everything’s fine. Comme si hier soir fut une brève parenthèse déjà oubliée et occultée. Yes. Alors penses à autre chose.

« Yeah… » comme à Jordan qui te répond d’un signe compréhensif. Avant d’hocher la tête pour confirmer que tu ne t’étais pas trompée dans les dates normalement. Tracy fait sa vie, elle est plus dehors que dedans, ce qui t’arrange quand même pas mal. Quand elle est là, tout le monde le sait. Même Milady. Milady aime bien Tracy. Le peu de fois qu’elle l’a vu, elle jouait avec. Tu espères seulement que la brune ne prend pas ta fille adorée pour un jouet. « I’ll make sure she’s gone tomorrow. » tes yeux se redressent pour observer les traits de Jordan qui a l’air bien déterminé. “You sure ? I didn’t mean… You don’t see her a lot.” de ce que tu as compris, de ce que l’on t’a dit, Tracy est un enfant migrateur. Elle bouge, elle gigote, elle ne reste jamais très longtemps au même endroit.

La main de Jordan vient sous ton haut et tu fermes les yeux quand tu la sens sur ta peau. Il y a le bruit plus ou moins proche de portes qui s’ouvrent et se ferment, Tracy dans une grande discrétion. Tu t’en fiches, sauf quand tu vois la porte de votre chambre s’ouvrir. Là, par contre, non, il ne faut pas exagérer. Tu t’apprêtes à l’envoyer chier quand tu vois Milady apparaître qui trotte jusqu’au lit pour grimper dessus. “La prunelle de mes yeux.” que tu t’exclames doucement en tendant une main vers elle alors qu’elle vient naturellement envahir votre étreinte pour trouver un moyen de s’inviter à la fête elle aussi. « Toute la famille réunie… » t’aurais presque pu louper ses propos si tu n’avais pas été aussi proche. Tu souris à Jordan avant de déposer tes lippes sur les siennes. “Tu seras moins attendri quand elle attaquera tes pieds en plein milieu de la nuit.” c’est une chasseuse, après tout. Ça bouge, elle veut prendre, évidemment. “Did you sleep well ?” que tu demandes sans réfléchir. Tu lui poses la question quasiment tous les matins, il faut dire, c’est un réflexe, une habitude. Tu as vraiment presque occulté hier soir, c’est beau.

“You sure ? I didn’t mean… You don’t see her a lot.” « I’m sure. » Que tu réponds sans hésitation. « I’ll see her anyway, she’ll just sleep somewhere else. » C’est pas comme si tu la voyais plus quand elle est ici de toute façon. Vous avez tous des vis bien remplis et tu la vois en soirée dans tous les cas car oui, tu es un bon ami. Tu prends le temps de sortir plus qu’à l’accoutumé pour augmenter les moments où vous êtes ensemble.

T’as plutôt envie de cajoler ton oiseau et d’être cajolé en retour que de parler de Tracy. Le seul point positif que tu vois c’est qu’en étant réveillé plus tôt, tu as plus vite eu la confirmation que Birdie est toujours là et qu’elle a l’air d’aller bien mieux que la veille. “La prunelle de mes yeux.” Et en plus y’a votre enfant qui se joint à vous. Vous avez la même réaction tous les deux à être complètement en amour avec votre boule de poil. Tu gagnes un baiser sur les lèvres. Tes mains caresses doucement la peau de Birdie comme si elle était une poupée délicate oui oui. “Tu seras moins attendri quand elle attaquera tes pieds en plein milieu de la nuit.” « Hmmm… I’ll see. » Peut être que tu auras très peur ouais car c’est inattendu ce genre de sensation en pleine nuit. Ca n’est pas encore arrivé cela dit. Tes yeux sont fermés car tu profites des sensations plus que de la vue et puis tu as encore sommeil.

“Did you sleep well ?” « Hmmm… » Tu respires l’odeur de ses cheveux avant de répondre honnêtement. « Not really. » En soit, c’est pas non plus un scoop. Tu dors jamais très bien et encore moins ces derniers temps même si l’alcool aide à ce que tu aies au moins quatre heures de sommeil par nuit. « Did you? » Tu murmures en retour sans chercher à la regarder car tu es toujours bien trop installé là avec ton visage dans ses cheveux. Tu as besoin d’être au plus proche et pendant le plus long temps possible oui. Ta charge de travail commence à augmenter et il faudrait que tu t’y remettes comme il faut là dedans Jordan au lieu de te laisser aller. Mais c’est pas évident.