(sergio & lara) I was in the dark room, loud tunes, lookin' to make a vow soon

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{I was in the dark room, loud tunes, lookin' to make a vow soon}
crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Sergio Gutiérrez

tw: nudité partielle, consommation de excessive d'alcool et consommation de drogues

Distraire. C'est ça le cœur de ton métier et ça, tu le sais très bien. Tu as toujours compris qu'en plus d'un peu de compagnie, en plus de se rincer l'œil et de voir des fantasmes vivants, les gens passaient les portes de ce genre d'endroit pour oublier les problèmes du quotidien. Tout ce qui pèse un peu trop lourd sur leurs épaules et qui ne fait que creuser des rides sur leur front... Pas besoin d'y penser devant des courbes généreuses ou même devant un corps en mouvement et c'est une partie de ton métier que tu as accepté depuis longtemps. D'être la distraction, l'échappatoire, le vice que certains peuvent se permettre avant de retourner à leur vie propre et rangée. Dans un sens, l'échange est égal, parce que toi aussi, tu t'oublies sur scène, toi aussi tu n'es pas vraiment toi à tournoyer, à danser, à t'exposer de la sorte, à donner un peu de ta personne pour soigner les maux.
Et le client du soir, il n'est pas vraiment différent, pas différent du tout, il a peut-être été déposé là par Sergio, mais c'est la même chose dans son regard et c'est bien pour cela qu'il est là aussi tard. Ils sont arrivés un peu en retard avec le Gutiérrez, mais même là, tu n'as pas posé des questions, tu n'es même pas là pour cela, tu lui as assuré qu'on allait bien s'occuper de lui et tu l'a guidé vers une salle privée après avoir accepté le généreux paiement. Et les premières danses se sont bien passées, l'homme semble avoir compris les règles et à dire vrai, il est plus préoccupé par ses verres que d'avoir des gestes déplacés. Les yeux rivés sur toi mais bien à enchainer les verres comme si sa vie en dépendait et tu échanges avec l'autre employée un regard qui en dit long, à cette vitesse-là, il ne va pas tenir très longtemps. Pas du tout, mais le show continue, il te fait signe de t'approcher et tu vas t'installer sur ses genoux et tu fronces les sourcils malgré toi, quand il sort autre chose de ses poches.
Et tu n'est pas débile, tu fréquentes suffisamment ce milieu pour savoir que la petite poudre blanche n'est pas du sucre et qu'il est vraiment là pour oublier ses problèmes. "Okay mon grand... il n'est pas un peu tôt pour ça ?" Le ton est catégorique et tu as un léger signe de la tête pour ton employée, signe plus qu'évident qu'elle doit quitter la pièce dans la seconde. C'est presque imperceptible mais vous faites toutes les deux cela depuis trop longtemps et vous êtes des femmes, cela fait partie d'un langage implicite qu'on ne vous a jamais appris mais que vous connaissez bien. "Il y en a assez pour tout le monde." Qu'il t'indique et tu lui offres un sourire, trop travaillé et trop creusé pour être sincère, mais cela, il n'en sait strictement rien, pas vrai ? "Je vais aller chercher une autre bouteille, quelqu'un boit un peu vite, et il faut bien continue la fête, non ? Je reviens." Oui, la bouteille de champagne vide, c'est une bonne excuse et tu quittes toi aussi la pièce, attendant d'avoir refermé la porte pour rouler des yeux et te dire que putain, Sergio a loupé le coup avec ce client-là. Tout s'était trop bien passé les fois précédentes, et tu es censée dire quoi à Izzie quand elle va te demander comment s'est passée la soirée privée du jour, hein ?
Un seul problème à la fois, dans un claquement de talons, tu vas dans le bureau pour récupérer ta veste en cuir que tu enfiles par dessus les strass et ton téléphone portable. Tu fais ensuite le chemin inverse et tu appelles Sergio. Dès qu'il décroche, tu n'hésites pas du tout, passant outre les formules de politesse. "C'est Lara, revenez au club tout de suite, je veux bien distraire, occuper et chanter vos louanges auprès de vos clients, mais personne ne prend des rails de je-ne-sais quoi dans mon club." C'est son client après tout, qu'il vienne donc récupérer cet indésirable.

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S’il y avait bien une chose que Sergio exécrait, c’était le fait de devoir rendre des comptes. Et ce soir spécifiquement, il avait fait en sorte que ce ne soit pas le cas. Il n’avait pas eu à s’expliquer quand il était ressorti après le dîner, ne s’étalant pas sur pourquoi est-ce qu’il rencontrait un client à cette heure-ci. On ne lui avait rien demandé quand il était arrivé, même en retard. Il n’avait pas eu à s’expliquer quand il avait pris congé auprès de ce réalisateur, peu après l’avoir déposé au club. Ils avaient à peine eu le temps de partager un verre avant que Sergio ne préfère retourner vaquer à ses occupations. Ce n’était pas comme si sa présence était d’une quelconque importance quand toute son attention était rivée sur la magnifique brune qui était de la partie ce soir, et que l’alcool coulait à flot. Tout était pris en charge, à part les extras. Un cadeau dont l’homme n’avait qu’à profiter jusqu’à ce que l’agent vienne réclamer sa faveur. Quoiqu’il en soit, cela aurait dû s’arrêter là. Une fois rentré chez lui et de retour à ses responsabilités de père de famille, le mexicain n’aurait plus dû s’inquiéter de quoique ce soit. C’est quand le téléphone avait sonné et que le nom de Lara s’était affiché qu’il avait compris que rien ne se ferait dans les plans. Il avait dû rendre le bébé capricieux à Maddy pour prendre ce coup de fil dont il se serait bien passé. Encore une fois, il s’était retrouvé à surestimer un pauvre type incapable de se tenir. Inutile de deviner ce que contenaient les rails ; de la cocaïne. Le lot commun dans le milieu. Il aurait dû s’en douter plutôt que de compter sur un personnage pareil pour respecter de simples consignes, quand il passait sa vie à décider lui-même des règles. « J’arrive tout de suite. » Sa voix blanche n’avait pas laissé de doutes sur combien il prenait au sérieux la situation. Mais tout ceci, il ne pouvait pas l’expliquer à Maddy, et il n’avait trouvé aucune excuse quand il s’était rhabillé en vitesse, avait attrapé sa veste et avait claqué la porte derrière lui.
Au moins ne l’avait-elle pas vu livide. Car c’était bien la meilleure manière de décrire ce qu’il ressentait quand il se gara non loin du club, y entra comme s’il était chez lui. A force, il avait eu le temps de faire la connaissance de la plupart des employées, ainsi que du personnel de sécurité. Sa présence ici n’étonnait plus, qu’il soit accompagné ou non. Tout ce qu’il espérait, c’était qu’il était arrivé assez vite pour éponger des dégâts irréparables. « Lara ? » La serveuse à qui il avait demandé lui désigna l’espace VIP du menton. Il la remercia d’un hochement de menton en partant vers les salons, incapable de savoir s’il s’agissait d’une bonne nouvelle ou non. Au moins, cet abruti n’avait pas encore été sorti à grand renfort de coups de pieds au cul. Maintenant, qui sait quelles opportunités il avait eu pour s’illustrer de nouveau. Quand il débarqua, l’énergumène était toujours sur sa banquette, une bouteille ouverte devant lui et un sachet de poudre renversé sur la table basse. Les lignes n’étaient pas faites, mais il n’était pas facile de deviner que cela ne saurait pas tarder. Lara quant à elle était là. Il la connaissait assez bien désormais pour réaliser qu’elle n’était plus présente pour le divertissement malgré sa tenue mais bien pour la surveillance. « Je suis vraiment navré. Je n’aurais pas pensé qu’il serait le genre à faire de la merde. » Comprendre, faire pire que ce qu’un homme alcoolisé dans un club de gentlemen pourrait faire. Mais il fixait les limites à l’humour gras et à de la drague de bas étage. « Il n’y a pas eu d’autres incidents ? » La brune qui était là un peu plus tôt -Jessica, quelque chose comme ça lui semblait-il- n’était plus dans la pièce, et cela lui suffisait à froncer les sourcils. A moins que ce ne soit lié au type ivre mort qui leva le bras en sa direction, bien loin de percuter toute forme de gravité dans cette situation. « Sergio ! Tu sais pas ce que t’as raté ! Allez viens ! » Il attrapa la bouteille de champagne, tenta de remplir la coupe abandonnée et ne réussit qu’à la renverser. « T’en as assez eu, Vince. Je te ramène. Tu n’auras qu’à faire tes rails à l’hôtel. » Il ne restait plus qu’à espérer que la casse en resterait là.

@Lara Pearson

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not a saint

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Aux mots de Sergio, tu hoches la tête, même s'il ne peut pas te voir, tu le sais, c'est complètement ridicule, mais tant pis, il arrive, tu n'as rien à ajouter et tu finis par raccrocher et tu ranges ton téléphone portable dans la poche de ta veste en cuir. Puis tu prends une profonde inspiration, quand une danseuse passe devant toi, tu reprends ton sourire professionnel, lui souhaites une bonne soirée et hoches la tête comme si de rien était. De nouveau seule dans le couloir, quelques instants plus tard, tu retrouves une expression un peu plus fermée, te demandant si tu n'es pas une idiote dans le fond. Une idiote plus que naïve et dépassée parce qu'évidemment, un client VIP se permettrait ce genre de petit excès, se dirait que c'est normal dans un environnement privé et est-ce que tu te voilais complètement la face en voyant Paradise City comme le club qui ferait la différence ? Est-ce que tu ne ferais pas mieux de retourner dans la pièce, lui dire que tu peux garder le silence pour le bon montant et mettre tout ça dans la caisse du club ?
Ces deux questions sont là dans ton esprit, elle te pèse lourd sur la conscience et sur les épaules et si tu trembles ce n'est pas juste à cause de la tenue légère que tu portes ou les talons aux pieds mais bien pour d'autres raisons. Tu ne doutes jamais en temps normal, tu ne sais pas d'où cela vient et tu te retrouves à froncer les sourcils, non, c'est ton club, ta vision et celle d'Itziar, tes règles. Si tu veux juste être la danseuse et la distraction principale, cela ne fait pas de toi une personne horrible, tu hoches la tête, plus résolue que jamais, tu retournes dans la pièce, pour garder un œil sur le client et pour ne pas qu'il se passe pire encore sur un des canapés de Paradise City. Il s'amuse tout seul, Vince il te semble et il t'offre un signe de la main ainsi qu'un : "T'es sûre que tu ne veux rien ? Je peux partager hein !" et tu es certaine que pour lui, ça ressemble à une invitation plus qu'affectueuse en réalité. Tu fais non de la tête.
"Non ça va, je fais la fête sans ce genre de petits remontants." Que tu dis diplomatiquement et tu te trouves étrangement calme face à cela, tu tournes tout de même la tête pour ne pas assister à ce spectacle, et tu comptes les minutes jusqu'à ce que Sergio arrive et tu sursautes presque alors que c'est toi qui l'a appelé. Son expression est moins masquée que la tienne et tu fais non de la tête à sa première question, tu as envie d'ajouter que personne ne serait là, tranquillement, s'il y avait eu un autre incident, justement. Tu regardes l'échange avec les deux hommes en fronçant les sourcils cependant, pas du tout surprise quand le champagne trouve le sol et tu sais que Sergio s'y prend de la plus mauvaise des façons qui soit en réalité.
"Putain mais de quoi tu parles, c'est toi qui voulais que je fasse la fête, tu crains." Vince n'a pas tort dans le fond, tu lâches un : "Au moins on est presque d'accord sur un point." à voix basse, parce que c'est facile à faire, cela te donne presque l'impression d'être en contrôle en réalité et tu décides d'intervenir. Tu fais presque les gros yeux à Sergio, presque, parce que si c'est ça son approche, tu aurais pu demander à Duran de s'en charger, vraiment.
Tu l'as appelé parce que c'est son client en réalité, pour ne pas te retrouver seule si la situation dérâpe et espérer qu'il arriverait à communiquer avec une autre créature de son espèce. Mais tu connais les règles depuis le temps, pas vrai ? Aussi tu prends sur toi et innocemment, tes mains se placent sur tes hanches, ouvrant un peu plus ta veste et révélant un peu plus de ta tenue. Comme de par hasard, bien entendu. "Mais Vince, pourquoi est-ce qu'on ne retournerait pas tous dans votre chambre d'hôtel, sans la musique et sans le staff, ça sera sûrement un peu mieux, beaucoup plus intime..." Le sourire sur ton visage veut bien dire quelque chose de différent, et puis on attrape bien plus de mouche avec une bouchée de miel qu'avec un tonneau de vinaigre, c'est bien ça le proverbe non ?

le destin décide :

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Dire qu’il était agacé serait un euphémisme, et le visage de Sergio en témoignait. Il avait travaillé bien trop dur pour regagner la confiance de Lara et pour lui prouver sur leur arrangement pouvait leur bénéficier à tous les deux. Puis, il suffisait qu’un abruti décide de briser toutes les règles pour tout mettre en péril. Qu’il n’ait rien tenté de plus que de consommer ses lignes n’était que d’un faible réconfort. Le mexicain ne comprenait pas ce que ce genre de types avaient comme problème avec les règles, pourquoi ils se sentaient obligés de faire exactement l’opposé dès qu’on leur imposait la moindre petite restriction. Pourtant, l’agent était habitué à bosser avec des tempéraments capricieux, à devoir faire face à contrariétés pour les plus petites conneries. Mais cela venait généralement de ses talents, des gamins qui ne connaissaient rien à la vie, pas des gens qui étaient supposés tirer les ficelles. Alors Sergio se foutait bien que le producteur soit contrarié, il se fichait bien d’interrompre la fête. Il était trop tard, et il était trop impatient d’en terminer pour essayer de trouver une solution qui le ferait sortir du club et le garderait satisfait malgré tout. Il s’était porté garant de cet homme, et c’était déjà bien suffisant comme erreur.
« T’as eu un spectacle VIP et des bouteilles à volonté toute la soirée, c’est suffisant pour faire la fête sans avoir besoin en plus de sortir ta coke. » Le ton était dur, tout autant que le regard. Parfaitement intransigeant, au point qu’il se demandait s’il s’adressait à un potentiel partenaire d’affaires ou à un de ses fils qu’il morigénerait. La voix de Lara attira son attendre, lui fit hausser un sourcil quelque peu incompréhensif. Elle le regardait comme s’il était celui en train de faire les mauvais choix. Qu’est-ce qu’elle voulait de plus ? Il était venu le plus rapidement possible, mettrait Vince dehors, et elle ne le reverrait jamais. Peu importe la forme et la manière, tant que c’était fait. Mais il avait visiblement tendance à oublier que Lara était la patronne maintenant, que tout ce qui se passait dans son club se devait de se passer selon ses règles. Du moins, c’était ce qu’il pensait, jusqu’à la voir s’avancer, enfin prendre la parole. L’appâter. Bien évidemment. L’idée semblait tellement logique qu’un mince sourire étira les lèvres de l’agent. Un simple regard sur la tenue de la brune lui laissa toutefois supposer qu’il n’aurait jamais pu tenter cette option, même s’il l’avait voulu. Il n’avait pas les mêmes attributs, ceux qui semblaient captiver le producteur ivre à cet instant. « Le staff me dérange pas. Et y a rien qu’on pourrait faire dans ma chambre d’hôtel et pas ici, si tu vois ce que je veux dire. » Vince lança un clin d’œil à la Pearson, une chose qui donna soudainement envie à Sergio de l’attraper par le col pour le dégager d’ici. Mais le traîner jusqu’à la prochaine sortie risquerait de faire des vagues dans le club, et mieux valait encore sauver les meubles. L’agent glissa son regard sur Lara, se résignant à se plier à la stratégie de la séduction. « On peut peut-être trouver un arrangement pour la suite de la soirée s’il y a d’autres filles disponibles. Mais pas de drogue ici Vince, c’est le deal. » Il n’y aurait pas de suite de soirée, bien évidemment. « Ceci dit, rien ne t’empêche d’aller les faire dehors. Comme ça, tout le monde est content, et on peut continuer la soirée dans de bonnes conditions. Allez, ramène-toi. » Sergio fit un pas en arrière pour signifier son attention de bouger.

Win : le compromis semble convenir à Vince qui se lève pour suivre Sergio jusqu’à la porte de derrière
So close : Il semble convaincu mais semble préférer aller errer dans le club, l’alcoolémie dans le sang rendant sa présence problématique
Fail : Il comprend qu’on le prend pour un con et perd patience

@Lara Pearson

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Sergio était agacé, et franchement ? C'est quelque chose que tu peux tout à fait comprendre et même un sentiment que tu partages. Et tu ne vas pas mentir, tu es bien content qu'il soit là, avec toi, te retrouver seule avec Vince n'aurait pas été idéal et au moins, tu as un témoin au cas où l'autre homme va ou tente d'aller trop loin. Oui, c'est vraiment triste de devoir penser de cette façon, cependant, c'est la réalité de ton métier, et en plus de devoir être bien maquillée, bien habillée et plus que flexible, tu dois être sur tes gardes. Tu ne peux pas en vouloir à l'agent ou même au client, tu es une grande fille, tu savais et tu sais dans quoi tu mets les pieds tous les soirs et maintenant, c'est le moment d'assumer cela. Aussi, l'agacement est repoussé bien loin et face au nouveau sourire que t'adresse Vince et sa remarque sur la chambre d'hôtel, tu n'as qu'un sourire. Intérieurement, tu as envie de lui en coller une, que ce soit au visage ou dans son service trois pièces et lui faire remarquer que pour ce genre de services là, il n'aurait définitivement pas les sous.
"Comme monsieur Gutiérrez viens de le dire, on peut toujours trouver un autre arrangement, mais pas ici, les filles savent que ce n'est que pour la danse ici et j'aimerais conserver les apparences si ça vous va." Tu ponctues ta phrase par un autre sourire, comme si tu faisais des confidences à Vince et pour lui donner un minimum de contrôle, il a l'air d'y réfléchir pendant une seconde ou deux, avant d'accepter de se lever et de suivre Sergio. "Okay d'accord, va pour l'hôtel pour l'after-party, monsieur Gutierrez veut jouer les rabats joies alors..." Il dit cela avec un sourire et une main sur l'épaule de l'agent, il a l'air d'avoir besoin d'aide pour marcher dans un premier temps, juste dans un premier temps, il finit bien par se redresser et tu lui indiques la porte arrière et il s'y dirige sans broncher, ayant compris que ce qu'il veut pourra se dérouler ailleurs. Quel culot vraiment. Tu prends une profonde inspiration et tu te tournes vers Sergio alors parlant à voix un peu plus basse. "Vous êtes venus comment ? Je peux vous appeler un taxi sinon..." Tu doutes que Sergio veuille de Vince dans son véhicule en l'état, un peu plus et il pourrait ruiner la banquette arrière. Vince réussit à ouvrir la porte tout seul et tu te dis que l'air frais de Brisbane lui fera peut-être du bien, vous êtes soudainement dans une allée mal éclairée, tu trembles un peu quand un coup de vent passe, en dehors de ta veste en cuir, tu ne t'es pas rhabillée.
"Bon par contre j'ai un petit peu trop bu... Il faut que je..." Vince ne se gêne pas pour trouver un coin de l'allée, et tu tournes la tête au moment où tu entends le bruit distinctif d'une braguette qui s'ouvre et oui, il va se vider la vessie juste là, à quelques mètres de ton club. Seulement deux, tu te tournes vers Sergio à ce moment-là, ton regard plus que clair : faites-le dégager d'ici tout de suite. "Ah merde..." Tu ne te retournes pas vers ton précédent client, non, tu n'as vraiment pas envie de voir la scène, tu entends surtout le bruit et ses grognements à lui suivi d'un clac assez fort, c'est ça qui te pousse à te retourner, pour constater que l'homme est allongé sur le sol, dans une pose plus que bizarre. Suggérant qu'il vient de tomber. "Sérieusement ?" Que tu lâches à voix haute, tu ne sais pas si tu dois rire ou pleurer et tu ne sais pas si Vince est conscient ou pas. Non, à la place, tu te tournes vers Sergio, un de tes pouces levés."Est-ce que je vous ai dit que j'adorais bosser avec vous au passage ?"

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C’était bien la première fois qu’ils étaient amenés à faire front ensemble et Sergio ne pouvait que constater qu’il était d’une bien piètre utilité comparé à la brune. Si ça n’avait tenu qu’à lui, il aurait attrapé ce pauvre type par le col et l’aurait traîné jusqu’à la sortie sans même écouter ce qu’il avait à dire. Mais Lara, elle, était maligne. Manipulatrice. Sans doute tristement habituée à devoir gérer des imbéciles enfoncés dans la conviction que leur argent leur achèterait n’importe quoi. Après un spectacle aussi pathétique, le choix était de toute manière vite fait. L’agent savait qu’il ne ferait pas affaire avec Vince et tant qu’à sauver une relation fructueuse, il préférait encore que ce soit avec la danseuse. Il ne jouait pas aussi bien la comédie, son visage fermé indiquant qu’il ne trouvait plus la situation amusante, bien loin de là. Pourtant, il se forçait à jouer le jeu, suivre la directive implicite de Lara. Un leurre aussi flagrant qu’efficace, force était de l’admettre. « Tu as entendu la propriétaire des lieux, il faut sauver les apparences… Je ne veux pas de problèmes avec elle. » Il jeta un bref regard à la jeune femme, mais le poids mort qui pesait sur ses épaules le rappela à l’ordre alors qu’ils entamaient une pénible marche en direction de la sortie. L’unique avantage de la situation étant certainement qu’avec des idées plein la tête, le pas était aussi maladroit que motivé. Cela ne dura pas longtemps et bien vite, le garçon retrouva un sens bancal de l’indépendance, creusant la distance entre eux. « Le laisser dans la ruelle n’est pas une option ? » souffla-t-il à l’égard de la brune, son regard sombre indiquant qu’il ne plaisantait qu’à moitié. Il aurait été fortement tenté de refermer la porte sur lui et pouvoir rentrer auprès de Maddy, mais à la place, ils se retrouvaient tous les trois dans la ruelle à se demander ce qui allait se passer, maintenant.
Vince en tout cas connaissait ses priorités, et l’agacement de Sergio atteint son summum quand ce type décida de se comporter comme un animal, oubliant toute forme de civilité. Il n’eut pas besoin de regarder pour comprendre ce qui était sur le point de se passer, et il dut se pincer l’arête du nez et soupirer profondément pour ne pas perdre son sang-froid. Quelle calamité. Quoique ce ne fut rien en comparaison avec ce bruit lourd de chute, accompagné d’un grognement. Puis, enfin, le silence. A son tour, le mexicain se retourna pour voir ce déchet humain au sol. Il espéra durant un instant, pour le peu de fierté qu’il lui restait, que Vince n’était pas tombé dans son propre méfait. « Mon pire investissement depuis bien longtemps. » commenta-t-il avec un mépris palpable, avant de reporter son attention sur Lara. Il la dévisagea, silencieux pendant quelques secondes. Avec le mauvais éclairage de la ruelle, il peinait à déceler si elle se moquait de lui ou estimait le ridicule de la scène valait le dérangement. « Non, tu ne me l’as jamais dit. Et vu ce qu’il vient de se passer, j’aurais tendance à croire que tu es sarcastique. » Il reporta son attention sur Vince qui bougeait toujours, sans être capable de se relever pour autant. A ce stade, il ressemblait plus à une loque prise de spasmes. « Ceci dit, je dois admettre être assez impressionné par la manière dont tu as géré la situation. » Si cela n’avait pas été pour cette responsabilité qui lui appartenait, Sergio était convaincu qu’elle n’aurait pas eu besoin de lui pour faire sortir Vince de son club. Le problème étant que le mexicain n’avait aucune intention de le récupérer. « On peut le laisser là. Ou passer un coup de fil à la police. Ils seraient sans doute ravis de récupérer et lui offrir une nuit tous frais payés dans une cellule de dégrisement. » Au diable les bonnes relations. Sergio n’acceptait pas de perdre sa soirée pour rien.

@Lara Pearson

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"Hmm, juste un peu, vraiment, juste un peu." Que tu réponds automatiquement à Sergio face à sa remarque, parce que c'était totalement du sarcasme et tous les pourboires du monde ne justifient pas ce qui est en train de se passer. Tu supposes que les choses pourraient être pires et tu prends une profonde inspiration, pour ne pas rouler des yeux ou pire encore, tourner les talons et aller faire quelque chose de beaucoup plus utile et d'important avec ton temps. Non, c'est ta responsabilité, ton client, ton deal avec Sergio pour le club, tu ne peux pas te défiler. Tu hausses les épaules à son début de compliment, tu te dis que cela en est un, tu n'es pas en état de relever ou même de le remercier, ça paraitrait légèrement déplacé là tout de suite. "Je ne vais pas paniquer, il n'a pas tenté quoi que ce soit avec moi ou mon employée, il a proposé, on a refusé, il a gardé ses mains pour lui... croyez-moi quand je vous dis que j'ai eu des pires soirées." Bon, ce soir rentre très certainement dans ton top 10, cependant, tu as connu pire, Sergio le sait en plus et tu n'as certainement pas envie de t'étendre sur le sujet dans la présente. Surtout pas quand tu considères que tout ceci est derrière toi.
"Mais en temps normal ce n'est plus ma responsabilité une fois la danse terminée. Mais, c'est notre client." Donc aucun moyen de se défiler, vous allez vous occuper du problème tous les deux. Et tu es sur le point de demander à Sergio s'il a l'adresse de l'hôtel de Vince, quand sa dernière suggestion te fait vraiment froncer les sourcils et tu te tournes vers lui. Le fixant comme s'il avait dit quelque chose de complètement débile. C'est un peu le cas maintenant que tu y penses. "La police, vraiment ? Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, Monsieur Gutiérrez, on n’a pas trop le profil pour se faire passer des bons samaritains." Tu le fais remarquer avec tout le tact du monde, Vince passera pour la blanche colombe et on risque de te poser des tonnes de question auxquelles tu n'as pas envie de répondre. Il n'y a aucune activité légale qui se déroule à Paradise City, peut-être dans d'autres clubs pour gentlemen, décidément pas ici, cependant, une seule sirène et cela pourrait être très mal reçu. Et encore une fois, comment tu expliques tout ça à Izzie ? "Je ne veux pas de ce genre de mauvaises publicités, les autorités, ça veut dire des questions débiles et ça peut effrayer le reste de ma clientèle. S'ils le fouillent, on dit quoi au juste ?" Et qu'ils trouvent la drogue que Vance a ramenée ? Non, ce n'est pas une option à tes yeux et avec une précaution certaine, tu t'avances vers lui, tu t'accroupis juste à côté de lui, ignorant les relans d'alcool et écoutant sa respiration.
"Au moins, il respire donc..." Il n'est pas en danger immédiat, il a besoin de retourner dans son lit, boire beaucoup d'eau, probablement de se remplir l'estomac et d'une bonne nuit de sommeil. Probablement pas dans cet ordre-là, mais tu as vu suffisamment de gens éméchés dans ta vie, autant professionnelle que personnelle, pour savoir que l'état de Vince n'est vraiment pas critique. Oui, c'est énervant et tu comprends le manque de patience de Sergio, cependant, il faut penser à tout ça avec un peu plus de discernement. "Je vais demander à quelqu'un de plus costaud de venir nous aider." Tu dis cela en te relevant et marchant vers Sergio ; téléphone en main, tu envoies un sms à Duran, pour qu'il laisse son poste à l'entrée quelques minutes et vienne vous prêter mains fortes. "Vous savez dans quel hôtel il est ? Si oui.... Il faut qu'on trouve un moyen de le ramener dans sa chambre, discrètement."

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La mine sombre de Sergio ne fit que se renfrogner encore davantage face au sarcasme de la brune. Pour autant, il s’efforça de garder sa langue dans sa poche, de ne pas s’en formaliser plus que de raison. Probablement parce qu’il se doutait que si les rôles avaient été inversés, il ne se serait pas montré aussi patient. Cela n’enlevait rien au fait que s’ils devaient vraiment prendre la responsabilité pour Vince, alors la soirée n’était pas près de se terminer. Il ne pourrait pas juste rentrer auprès de Maddy et de leur fille en prétendant que rien ne s’était passé. A regarder le poids mort écrasé au sol dans un coin de la ruelle, le mexicain ne nierait pas que l’idée de l’y abandonner serait incroyablement tentante. S’il était pourtant loin d’être un enfant de chœur lui-même, il y avait certains comportements que le Gutiérrez ne pourrait jamais cautionner. Encore moins quand il décidait de faire confiance et d’envoyer des relations dans ce club. Cela lui avait déjà bien trop coûté la dernière fois qu’il avait fait une erreur de jugement, et il voyait le scénario se reproduire. A une échelle moindre, certes. Mais si Lara avait vu pire durant sa carrière -il ne préférait même pas imaginer les autres cas de figure-, il en était à une deuxième instance où il se trouvait en partie responsable. Ce n’était pas un bon ratio, bien loin de là. « Cela ne rend pas son comportement acceptable. » lâcha-t-il dans un haussement de sourcils intransigeant. Cela ne changeait visiblement rien au fait qu’il serait leur responsabilité pour ce soir et que, sans doute soucieuse de la réputation de son business, la danseuse ne faillirait pas à ce devoir. Sa proposition de mêler la police à cette affaire partait plus d’une intention de se débarrasser du paquet plutôt que d’une solution idéale, mais dans la bouche de Lara, la suggestion ne paraissait que plus stupide. L’attention était effectivement la pire chose qui pouvait arriver à un club où les clients appréciaient leur anonymat. « Il est celui avec le nez poudré, si je ne m’abuse. Mais je comprends que l’idée ne soit pas la plus séduisante. » Une manière pour lui de dire qu’il n’insisterait pas, qu’il ne compterait que sur lui-même pour trouver une solution. Il ne s’attendait pas vraiment à ce que Lara sorte de son club pour raccompagner Vince là où il appartenait.
Bien évidemment que ce type respirait encore. L’alcool et la poudre venaient juste de le rattraper, rendant difficile son lien avec la réalité. Ou ses capacités à se mouvoir, de toute évidence. Le réveil serait compliqué. En attendant, ce fut l’ego du Gutiérrez qui se retrouva piqué à vif à la mention de quelqu’un de plus costaud pour venir les aider avec ce poids mort. Sergio n’aurait eu aucun problème à le soutenir jusqu’à la voiture. Il s’abstint néanmoins de tout commentaire, soudainement distrait par le fait qu’à ce stade, ils ne se tourneraient pas les pouces à attendre un taxi. Et à voir le déchet humain, les chances qu’il régurgite étaient nombreuses. « Il reste au Westin. Pas exactement le genre d’endroit pour ramener discrètement un homme à sa chambre. » La sécurité des clients était une priorité plus importante que leur anonymat. « Mais je suppose qu’ils ne diront rien à partir du moment où Vince ne fait pas de vagues. » Dans un soupir résigné, Sergio vint s’accroupir auprès de l’homme pour lui faire les poches jusqu’à tomber sur ce qui l’intéressait ; la carte magnétique de sa chambre. Qui, bien évidemment, n’avait aucun numéro. Une information qu’il préféra taire, se relevant quand le bruit métallique de la porte se fit entendre. « Je vais chercher la voiture. » lâcha-t-il d’une voix résignée en s’éloignant.
Heureusement, il avait été chanceux à l’arrivée, et il ne fallut que quelques minutes pour revenir se garer sur le trottoir, juste en face de la ruelle. « On va le mettre à l’arrière et espérer qu’il saura se tenir. » suggéra le mexicain en sortant de la voiture pour venir ouvrir la porte arrière. Un rapide coup d’œil lui fit remarquer un détail auquel il n’avait pas pensé. Le siège auto de Paola était là. Et la perspective de se retrouver avec du vomi sur les affaires de sa fille ne l’enchantait pas du tout, le poussant à venir se pencher sur tout cet harnachement. Dans la pénombre, autant dire que la tâche ne fut pas aisée, et qu’il fallut deux bonnes minutes est quelques injures en espagnol pour réussir à décrocher ce foutu siège qu’il vint balancer dans le coffre. « Maintenant, on peut y aller. » L’employé de Lara n’avait qu’à trouver le moyen d’asseoir Vince sur la banquette, et ils seraient bon. « Sauf si tu préfères rester. » Il leva les yeux sur Lara, s’attendant presque à cette réponse.

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not a saint

Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.

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{I was in the dark room, loud tunes, lookin' to make a vow soon}
crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Sergio Gutiérrez

Evidemment, Sergio prend tout ça personnellement, parce que lui aussi est un homme et que son ego est blessé... Mais au moins, il a ton respect, parce qu'il ne te laisse pas gérer ce bordel sans nom sans lui, ce qui serait encore pire, il faut bien l'avouer et peut-être que tu aurais laissé Vince, juste-là, en demandant à quelqu'un de la sécurité de venir prendre son pouls de temps en temps et s'assurer qu'il ne s'étouffe pas dans son propre vomi. Tu pousses un léger soupir et tu te tournes de nouveau vers l'agent, pas du tout surprise quand il t'annonce dans quel hôtel votre problème du soir se trouve. "Un hôtel de choix bien entendu... je suppose qu'il est dans une bonne suite ?" Que tu dis, tu n'essayes même pas d'être sarcastique, on ne peut pas faire le métier que tu fais et ne pas connaitre les meilleurs hôtels de la ville. Ceux dans lequel on se rend pour frimer et bien entendu, se faire bien voir et montrer aux gens qu'on a un portefeuille plus que rempli. Sergio marque des points, vous ne savez pas dans quelle chambre il est, quel étage et il n'est certainement pas en état de vous le dire et hors de question de croiser d'autres clients ou un employé qui poserait des questions trop stupides.
"Hmm, on n'est pas forcément obligés de passer par la porte d'entrée, j'ai déjà fait quelques soirées privées là-bas, si je reconnais un des agents de sécurité ou le réceptionniste... On pourra rentrer discrètement. Et même réussir à trouver dans quelle chambre il est." Que tu fais remarquer, parce que toi aussi, tu as dû faire face à des réceptionnistes et autres employés en prétendant être la cousine ou juste l'assistante d'homme avec des réputations à protéger. Avoir une strip-teaseuse qui vient faire le show pour la soirée ? Qui a été parfois accompagnée par une escort ? Cela n'est décidemment pas bon pour la réputation de l'hôtel, absolument aucun doute là-dessus. "Pour quelques dollars de plus bien évidemment." Que tu ajoutes un peu sombrement, parce que rien ne se fait sans rien dans votre monde et Sergio doit très certainement s'en douter. Tu hoches la tête quand Sergio va chercher son véhicule et Duran arrive quelques secondes avant lui, tu lui résumes la situation le plus rapidement du monde et si l'agent de sécurité roule des yeux, ce que tu peux comprendre, il ne pose pas de questions stupides et s'active à la tâche quand la voiture de Sergio est là. Tu as une expression mi-amusée, mi-confuse en voyant Sergio faire de la place sur sa banquette arrière -est-ce un siège pour enfant que tu viens de voir passer- mais enfin il y a de la place.
"Duran je te laisse installer notre invité hein." Autant dire que non, tu ne comptes pas le toucher et tu adresses un sourire à Sergio. "Et vous laisser gérer ça tout seul ? Hors de question." Pas juste le problème, vous êtes partenaires d'affaires dans tout ça et tu l'as bien appelé pour que vous gériez tout ça de front, ensemble. "Mettez le sur la banquette arrière, je vais juste enfiler plus de vêtement et dire à mon staff que je dois m'absenter pour une heure ou deux et ensuite on y va." Ce sont des ordres non négociables et cela ne te prend que dix minutes pour trouver Itziar et lui dire que tu dois aller régler quelque chose, non pas de raison de s'inquiéter et pour enfiler des vêtements. Tout ce que tu as est ta tenue pour le matin et rentrer chez toi et une robe, hors de question de montrer la vraie Lara pour le moment, ce sera la robe violet foncé et une paire de talons beaucoup moins haute. Tu attrapes ton sac à main et ton téléphone portable avant de retrouver les deux hommes que tu as laissé dans l'allée.
Tu constates que Duran et Vince sont sur la banquette arrière, que Sergio est au volant, ce qui laisse le siège passager libre. Tu t'y glisses rapidement, hochant la tête. "Je suis là, allons-y." Que tu lâches ensuite, attachant ta ceinture.

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Dans des moments pareils, Sergio se demandait sincèrement si l’arrangement qu’il avait avec Lara valait cette peine. Ce n’était tristement pas la première fois qu’il était obligé d’intervenir, de réparer les pots cassés parce qu’après quelques verres et quelques danses, ses potentiels partenaires d’affaires se mettaient à se comporter comme des animaux. Sur bien des points, l’on pourrait accuser Sergio d’être pourri jusqu’à la moelle. Mais il était capable de respecter une femme, peu importe sa profession, et peu importe le degré d’alcool qu’il pouvait bien avoir dans le sens. L’exaspération n’aidait donc pas la patience, et il se retint de lever les yeux au ciel. Bien évidemment que Vince s’était offert le meilleur que l’hôtel avait à offrir. « Celle qui coûte plusieurs mois de salaire par nuit, oui. » Le mexicain ne nierait pas faire partie de ces nouveaux riches qui apprécient les beaux hôtels. Pour autant, lui-même avait ses propres limites. Il ne paierait pas plusieurs milliers de dollars parfois pour le simple fait d’avoir un lit le temps d’une nuit. Il fallait croire qu’une fois le compte en banque bien rempli, l’outrage n’avait plus de limites. La suggestion de Lara offrit néanmoins une lueur d’espoir sur le fait que ce problème pourrait se régler sans trop de vagues. Sergio n’était pas familier avec les dédales secrets d’un hôtel mais se doutait bien que si la plupart du personnel n’était jamais vu dans les couloirs, c’était pour une raison. Un accès par l’entrée de derrière leur épargnerait bien des peines. « Espérons que tes connaissances seront là. Sinon, il ne restera plus qu’à inventer une excuse parfaitement plausible pour expliquer l’état du déchet. » Un grognement de la part de Vince résonna, comme s’il souhaitait ironiquement participer à la discussion. Une manifestation qui n'émeut pas le mexicain le moins du monde. Même si l’homme devait être actuellement conscient, il ne se souviendrait certainement de rien le lendemain. Sans même broncher, Sergio plongea la main dans la poche de sa veste, sortir un billet de 100$ qu’il tendit à Lara. « Si ça peut les rendre plus serviables. » Il n’avait aucune idée de si cela suffirait, ignora le fait que c’était bien cher payé pour fermer les yeux. Il semblait de toute manière évident à ce stade qu’il ne tirerait aucun bénéfice de Vince, alors autant accuser sa perte et régler cette situation le plus rapidement possible.
Du moins, dans la mesure du possible. Car le poids mort que représentait l’homme actuellement n’était pas exactement facile à déplacer, ou capable de les y aider. L’aide du fameux Duran était précieuse mais ne leur servirait pas une fois arrivés à l’hôtel. « J’aurais pu me débrouiller seul mais ton aide est précieuse. Merci. » Il ravala sa fierté en l’admettant, reconnaissant le fait que le retour de l’hôtel aurait risqué d’être bien plus chaotique s’il avait dû gérer seul. Il aurait sans doute laissé Vince se débrouiller seul, s’il devait être honnête. La brune disparut, laissant Sergio avec le producteur ivre mort affalé sur sa banquette, Duran désormais à ses côtés. La vision ne lui plaisait pas, mais l’agent ravala ses jurons pour aller chercher des serviettes dans le coffre et ouvrir la portière. Ce ne serait clairement pas suffisant pour sauver les sièges et la banquette s’il venait à vomir ; il aurait bien plus de réserves que Paola. Ce qui pouvait être protégé le fut, la ceinture fut laborieusement attachée -non sans quelques acrobaties-, et Sergio put se réinstaller au volant.
Il ne fallut pas longtemps avant que Lara ne les rejoigne, donnant le feu vert pour se mettre en route. En silence, l’homme remit le contact, s’engageant dans la rue quasi déserte à cette heure-ci, puis l’avenue. Le silence était pesant, tout autant que les regards que Sergio laissait traîner dans le rétroviseur pour s’assurer que Vince se tenait bien. « Fais-lui les poches. S’il lui reste encore quoique ce soit d’illégal, laisse ça dans la voiture. On va éviter les ennuis. » Et l’agent prendrait la responsabilité de se débarrasser de la cocaïne, en espérant qu’il n’ait plus que ça dans ses poches. Heureusement pour eux, la route était dégagée, et il ne fallut qu’une dizaine de minutes avant d’enfin arriver à proximité de l’hôtel. Immédiatement, Sergio opta pour le parking sous-terrain. Ils éviteraient d’avoir un valet trop curieux ou un employé de la sécurité pour leur demander de débarrasser le trottoir, ainsi. Il se gara sur la première place disponible, mettant un soin particulier à offrir le maximum d’espace entre sa portière et la prochaine voiture. « Pars tâter le terrain et on fera en fonction. » lâcha-t-il à Lara en coupant le moteur. Il ne restait plus qu’à espérer que les choses tournent en leur faveur et qu’ils puissent déposer le colis avant de retourner vaquer à leurs occupations.

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Tu aimerais dire que c'est une soirée qui sort de ton quotidien, véritablement, mais ce n'est pas le cas. Un client qui décide de faire passer un peu de poudre blanche dans son nez et qui considère que le club est l'endroit pour le faire ? C'est tellement cliché que cela ne t'étonne pas, en revanche, tu es bien content que Sergio soit là et qu'il ne te laisse pas gérer ce genre d'embrouilles toute seule. Oui, ta partenaire d'affaires principale reste Itziar avant tout mais oui, il se dégage quelque chose d'autre de la part de l'agent, c'est rassurant et tu sais que tu peux compter sur lui. Ce n'est pas juste une question d'argent et de repartir les poches bien remplies, ou de s'assurer que Vince va remettre les pieds au club. De façon un peu inattendue, oui, tu fais confiance à Sergio, tu t'en rends compte alors qu'il te tend un billet de cent dollars pour tenter d'amadouer quelqu'un."Cela peut toujours aider en effet." Que tu réponds avec un léger sourire, parce que vous avez les mêmes méthodes et tu l'as bien appelé pour une raison.
Il démarre son véhicule et tu lances un petit hochement de tête à Duran, ce n'est certes pas dans ses attributions à lui, mais il sera également compensé pour son aide et bien entendu, dans son silence. Car il va sans dire que tout ceci restera entre vous trois, même si Itziar te pose des questions, tu diras que tu as géré et qu'elle n'a absolument aucun souci à se faire. Cela fait partie du métier et tu ne serais pas une très bonne patronne si tu t'effondrais à la première difficulté. La voix de Sergio te tire de tes pensées et tu regardes Duran suivre sa directive sans grande difficulté, pas vraiment surpris par la demande mais toi tu te tournes vers l'agent, fronçant un peu les sourcils. "Dans votre voiture carrément ? Okay, je ne vais pas remettre en cause votre jugement, mais cela me paraît être la pire idée du siècle en fait." Qu'il ne se mette pas dans les problèmes pour un abruti de la pire espèce, vraiment pas, au moment où tu dis ça, Duran marmonne qu'il a en effet trouvé quelque chose, pas juste le portefeuille de Vince, mais bien un autre sachet de poudre blanche. Quand Sergio est à l'arrêt, il le lui tend et tu regardes l'échange en fronçant un peu les sourcils, tu ne comprendras jamais pourquoi certains ont besoin d'artifice pour passer une bonne soirée. Là encore, quelque chose qui t'échappe totalement.
Mais Sergio coupe le moteur et à ses mots, tu lui adresses un autre sourire. "Oh je m'en occupe." Tu sors de la voiture et sans plus hésiter, tu te passes une main dans tes mèches brunes, pour les déranger, tu fais remonter ta robe sur tes cuisses dénudées pour la rendre un peu plus courte et dans un claquement de talons, tu te diriges vers une autre entrée de l'hôtel. Pas la plus éclairée et certainement celle pour les livraisons, mais un visage familier si trouve bien. Tu adresses à l'agent de sécurité un petit signe de la main, il écrase sa cigarette avant de te saluer. "Hey Mike... Comment est-ce que tu vas ? Cela fait depuis longtemps qu'on ne s'est pas vus." Petit sourire, ses yeux sont déjà posés sur ton décolleté, une partie de tes arguments sont déjà bien là et tant mieux qu'il soit aussi prévisible. "Alors tu vas rire mais un de vos habitués à trop fait la fête dans mon club, j'aurais besoin de le ramener dans sa suite discrètement... il a sa carte, mais il a oublié son numéro de chambre." Tu chuchotes un peu la dernière partie de ta phrase, comme un secret entre Mike et toi, et ce dernier roule un peu des yeux, car ça ne l'étonne pas. "Bien entendu, ça restera entre nous et on s'arrangera par la suite." Tu dis cela en sortant le billet que Sergio t'a donné de ton décolleté justement, faisant cela dans un geste plus que naturel, parce que non, tu n'en es pas à ton premier coup d'essai. À voir si Mike mord à l'hameçon ou pas. En fonction de sa réponse, tu pourras retourner à la voiture de Sergio et en informer l'agent.

le destin décide:

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Le membre 'Lara Pearson' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'dé action' :
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Le regard rivé sur la route, Sergio préférait éviter de penser à ce à quoi il serait occupé s’il ne devait pas jouer le rôle de taxi entre le club et l’hôtel. Lara avait certainement bien plus de conscience professionnelle que lui sur ce point, car il n’aurait eu aucun scrupule à abandonner Vince dans la ruelle, le laisser à terre dans son vomi. Une nuit sur le sol froid l’aurait sans doute dissuadé de recommencer ce genre d’exploit. Pourtant ils étaient tous les quatre dans la voiture en direction de l’hôtel, et l’agent pouvait imaginer une douzaine de scénarios dans lesquels cette situation tournerait au vinaigre. A commencer par le sujet de la drogue. Un regard dans le rétroviseur suffit à conforter le mexicain dans l’idée qu’il avait bien fait de vérifier. Vince n’avait visiblement pas terminé tout son stock, et les preuves incriminables traînaient désormais dans la portière de la BM. « Je m’en débarrasserai avant de rentrer. Mais vu son état, il vaudrait mieux qu’il n’ait rien sur lui. » Il avait bien conscience que ce n’était pas l’idée la plus brillante qui soit, et qu’un simple contrôle de police pourrait lui coûter très cher. Cependant, s’ils étaient obligés de passer par l’entrée principale, mieux valait pouvoir expliquer l’état du producteur uniquement par son abus d’alcool. En théorie, l’hôtel devrait respecter la vie privée de leur client, mais être prudent ne ferait pas de mal. Ils auraient déjà bien assez de mal à faire un retour discret.
Si cela n’avait tenu qu’à lui, il serait sans doute passé par l’entrée principale en se fichant de qui pourrait les voir. Mais il ne put retenir un sourire amusé en voyant le regard de Lara s’illuminer, et sa manière d’ajuster son allure. Pas qu’elle en ait besoin. Sergio ne pouvait pas nier cependant que si la brune allait s’adresser à un interlocuteur masculin, elle avait définitivement de quoi faire pencher la balance en sa faveur. Il l’espérait du moins, car les minutes se firent incroyablement longues avec un Vince à moitié endormi sur la banquette arrière, dont la seule discussion se résumait à quelques grommellements confus. Au moins n’avait-il pas encore l’idée de vomir, une chance qu’il valait mieux ne pas forcer. « On va le sortir de là. » Il sortit de la voiture, claquant la portière derrière lui pour aller ouvrir celle de Vince. Cela ne rendit la présence de Duran que plus précieuse. Quand bien même Sergio ne doutait pas de sa capacité à soulever le déchet humain qu’ils avaient sous les yeux, celui-ci représentait une bombe à retardement avec laquelle Sergio préférait encore tenir ses distances. C’était à peine si l’homme tenait sur ses jambes, ayant grand besoin du soutien pour ne pas s’écrouler.
Alors quand Lara revint, l’air sur son visage suffit à laisser deviner que les choses ne seraient pas aussi simples qu’ils l’auraient voulu. Entendre la nouvelle le fit se renfrogner quelque peu. « Pas de passe-droit, donc. » Ce n’était pas comme s’il y avait mille options pour ramener Vince à sa chambre. « Tant pis. On passe par la grande porte. Avec un peu de chance, ils voudront qu’il sorte de la vue des clients le plus vite possible. » Du parking souterrain, un ascenseur les emmenait directement dans le lobby principal, représentant l’option la plus pratique pour entraîner le producteur jusque dans l’hôtel. Par résignation et pour avancer plus vite, Sergio se résigna à venir se glisser sous le deuxième bras de l’homme pour aider à le soutenir. L’atmosphère épurée, le sol et les comptoirs en marbre, le personnel tiré à quatre épingles, et surtout une entrée quasiment déserte. Ils faisaient tache dans le décor et pendant une seconde, l’agent se demanda quelle image ils devaient refléter. Son regard fut attiré vers l’accès aux ascenseurs pour les étages des chambres et il les désigna du menton. Avec un peu de chance, ramener Vince à sa chambre ne serait pas trop chaotique.

Win : Il faut croire que la discrétion est de mise parmi le personnel qui ne moufte pas et les laisse passer sans rien dire.
Close : S’ils parviennent à traverser l’entrée de l’hôtel sans problème, la réception laisse peser un lourd regard sur Vince. La manière qu’a la réception de décrocher le téléphone laisse penser qu’ils feraient mieux de se dépêcher pour éviter que la sécurité ne les rattrape.
Fail : L’état de Vince alerte le regard et l’employé de la sécurité vient vers eux. Mieux vaudrait trouver une très bonne explication.

@Lara Pearson

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