Ce n’est pas très cool comme réaction. Tu fais preuve d’un certain manque d’empathie ; cependant, tu pourrais penser que ton partenaire te ferait assez confiance pour chanter devant toi. Au bout de deux ans de relation, ça serait quand même bien. Tu le prends comme un vrai manque de confiance envers ta personne. Alors que c’est plus profond que ça, mais tu n’as pas la présence d’esprit de ne pas penser qu’à toi. Tu penses aussi à lui, en vérité. Plus tôt iel sera habitué.e à performer devant toi, plus tôt iel sera à l’aise. Tu ne lui demandes pas de faire un stade. Au contraire, t’es bien contente si Jordan ne performe que pour toi. T’aime beaucoup trop te sentir unique, et ça passe aussi par là.
Et puis merde, t’as juste envie qu’iel chante pour toi sans paniquer avant.
Ce n’est quand même pas la lune. Si ?

En tout cas, t’es prête à écouter son eNreGistrEmEnT. Même contrariée, car t’es supportive af et que t’as envie d’écouter. Jordan fait toujours des merveilles, tu n’auras aucun doute que ça sera génial - mais ça l’aurait été plus si ça avait été en live. Tu t’attends à ce que ça commence mais à la place, ton amoureux s’approche de toi pour t’embrasser et d’enlever le casque de ta tête. « I’m sorry. I’m gonna play it now. I don’t want you to be upset. » Oh. T’aurais pas pensé qu’iel aurait été si conciliant. Iel peut être têtu.e, après tout. Tes prunelles le regardent avec une énergie nouvelle, de la pression qui retombe et de l’étonnement le plus total. Tu ne sais pas cacher tes émotions les plus fortes il faut dire, qu’elles soient positives ou négatives. Tu n’oses même pas parler et encore moins demander si iel est certain.e car, hey, ça donnerait une nouvelle raison pour faire un retour en arrière et revenir sur ses paroles. Si Jordan a un vent de confiance soudain, tu ne vas pas l’arrêter. Ta main va sur sa joue pour la caresser alors que ses lippes reviennent sur les tiennes. Tu la laisses retomber quand ta moitié s’installe, et tu gardes tes mains pour toi tout le reste du temps.

Par contre, tes yeux vont de son visage à ses mains sans cesse. Tu vois qu’iel a les yeux fermés et c’est un signe de plus de ne pas le toucher, de ne pas lui rappeler ta présence. Tu es incroyablement silencieuse depuis tout à l’heure - mais là, t’as une bonne excuse, t’écoute. Les paroles sont belles, même si assez mélancoliques. T’as le coeur qui gonfle en entendant certaines des paroles. Que tu prends pour toi car tu l’aimes et que t’es celle qui mérite plus son attention et son amour que le fameux broken kingdom.

Une fois qu’iel aura fini, tu vas laisser quelques secondes flotter, le temps que Jordan revienne tranquillement à la réalité, avant de passer une main contre son dos. “That was beautiful. Very poetic.” Tu vas embrasser sa joue avant de passer tes bras autour de son cou. “You’re really talented and amazing, babe…” Tu fourres ton visage dans son cou aussi où tu respires son odeur. “Thank you.” Tu embrasses sa mâchoire qui est juste là. T’es reconnaissante. Tu pensais pas qu’iel aurait changé d’avis. “Sorry if I was a bit rude.” Car après la tempête, tu réalises que tu n’as peut-être pas été franchement très sympa. Mais au moins, t’as eu ce que tu voulais. Et t’es sûre que Jordan ne le regrette pas. Pas vrai ?

Ton baiser et tes mots ont eu un effet instantané sur ton oiseau. Elle est surprise de ton retournement de situation. Tu apprécies de la prendre de cours comme ça. Faut dire que son pic de raz le bol a été créé grâce à un autre genre de surprise, celle qu’elle aime pas. Son humeur est bien meilleure tout à coup et tu es ravi.e de voir que ça n’aura pas duré bien longtemps. Assez impressionnant la capacité que vous avez à faire réagir l’autre dans les bons et les mauvais recoins. Vous tenez à l’autre très fort, c’est pour ça. Un baiser de plus et tu te mets en place pour jouer et chanter la chanson - pas aussi bien que sur l’enregistrement.

Tes mains restent sur le clavier quelques secondes de plus quand tu as finis. Sa main à elle qui vient caresser ton dos. C’est le moment où tu redescends dans la réalité du monde. “That was beautiful. Very poetic.” Tu tournes ton visage vers elle après qu’elle ait embrassé ta joue. “You’re really talented and amazing, babe…” Tu apprécies ses mots autant que la proximité qu’elle créé avec ses bras autour de ton cou. “Thank you.” Tes yeux se referment, profitant des sensations de ses baisers. Tu as lâché ton clavier et un de tes bras est autour d’elle. Tu embrasses son visage où tu peux vu qu’elle a ses lèvres sur le tiens déjà. My pleasure. Ta main qui caresse son dos également.

“Sorry if I was a bit rude.” Tu fais non de la tête avant d’aller embrasser ses lèvres maintenant qu’elle a fait une pause dans ceux qu’elle te parsème. « I was a dick… It’s just… You know… When you scared of something it’s… not… rational. I didn’t die. That’s good. » T’es bête. Mais c’est aussi bien la réalité. Tu tentes l’esquive en premier lieu si tu peux. Même quand tu sais que ça ira. « I knew I wouldn’t but you know… » Ca reste un effort pour toi. Un travail sur ta personne pour te laisser être vu comme ça. C’est pas la première fois que tu chantes à Birdie une de tes compositions mais visiblement tu n’en es pas encore au stade où tu peux le faire sans être nerveux.se. « I’m happy you like it. » Tu vas embrasser ses lèvres brièvement avant de reprendre la parole. « You care so deeply… I’m not proud to have upset you this much. » Tu caresses doucement son dos de nouveau comme pour souligner tes excuses davantage.

Ton menton bloqué sur son épaule, tu fronces adorablement le nez quand iel t’embrasse car ça te chatouille un peu et c’est une douce sensation. T’as eu ce que tu voulais, t’es contente, et t’es aussi toute douce. Tu l’as poussé dans ses retranchements, ce n’est pas forcément agréable. Mais tu n’as pas envie qu’iel te prenne pour un jambon non plus. C’est une partie importante de lui et t’as envie d’en faire partie toi aussi. Car tu le considères, tu l’aimes, tu veux son bien, tu veux partager le plus de choses avec lui. Bien sûr que le jardin secret est important mais quand même… Ce n’est que toi. Il faut dire que tu ne connais pas vraiment le stress - à part quand on s’approche de ta zone, de tes carnets, de ton espace mais ça, on peut dire que c’est dépassé avec Jordan. Depuis un moment.

T’apprécie ses baisers, autant que t’apprécies ses caresses sur ton dos. « I was a dick… It’s just… You know… When you scared of something it’s… not… rational. I didn’t die. That’s good. » Tu fais une petite tête en levant brièvement les yeux au ciel car si Jordan réussit à dédramatiser, c’est que ça va. “No you didn’t.” Que tu confirmes alors tu embrasses son épaule. Iel est loin d’être mort, c’est certain. « I knew I wouldn’t but you know… » Die ? C’est ce que tu comprends en tout cas. “It’s just me, baby.” Que tu dis le plus doucement et bas du monde, comme si t’as pas envie que même lui t’entende. Mais t’es pas cinquante personnes, t’es toi toute seule et sa plus grande supportrice. « I’m happy you like it. » Un petit baiser avant de reprendre ; « You care so deeply… I’m not proud to have upset you this much. » “Well… I didn’t die.” Tu te sens maligne à répondre ça. Ton sourire l’est en tout cas. Ta main va contre sa joue où tu donnes l’impression d’éliminer de la poussière. “C’est une part importante de toi. Je sais qu’on a nos ‘me time’ mais c’est encore mieux si on peut en faire profiter l’autre de temps en temps, non ?” Après tout, vous êtes des créatifs, vous arrivez à vous mettre dans votre propre bulle quand vous êtes sur quelque chose. Mais t’es toujours la première à aller le secouer pour lui montrer ta dernière création. Contrairement à lui qui marche toujours sur des oeufs juste parce qu’iel a… peur. “Why are you so afraid ? And I’m not speaking about being afraid to sing in front of a crowd because I might understand that but… Me ?” Puis tu as un petit sourire. “And then, you joke that I’m the one who’s “terrified” to write songs, hu.” Tu mimes même les guillemets. Alors que t’as pas forcément peur. C’est juste que t’y penses pas. Ce n’est pas toi qui demandera à Jordan de se poser pour composer, c’est certain. Tu t'éparpilles beaucoup, t'es distraite tout le temps, c'est comme ça.

“No you didn’t.” Tu sais combien elle aime souligner que tu ne meurs pas, que tu ne vas pas mourir. Ou plutôt, elle ne souligne pas que tu vas mourir contrairement à toi qui parle de la mort à tour de bras à son grand désespoir. “It’s just me, baby.” Oui mais quand même, ça demande un effort, même si tu sais le faire bien plus aisément que si ça avait été n’importe qui d’autre, c’est vrai. Tu apprécies de la sentir contre toi, ton bras qui frotte son dos, ta tête qui se pose sur la sienne.

Tu t’excuses. “Well… I didn’t die.” Et elle te fait sourire avec sa réplique. « No you didn’t. » Ton visage est redressé, tes yeux dans les siens alors qu’elle pose sa main sur ta joue. “C’est une part importante de toi. Je sais qu’on a nos ‘me time’ mais c’est encore mieux si on peut en faire profiter l’autre de temps en temps, non ?” Elle a raison. Tu le sais. Tu voudrais pouvoir tout partager avec elle. Ca va déjà dans le bon sens à ce propos vu que vous allez acheter une maison ensemble. “Why are you so afraid ? And I’m not speaking about being afraid to sing in front of a crowd because I might understand that but… Me ?” Tu hausses une épaule. “And then, you joke that I’m the one who’s “terrified” to write songs, hu.” Elle te fait sourire avec cette dernière remarque. « It’s just that… Art is subjective and I’m always conscious of what others will think about mine. I love what I do… I mean, not everything but anyway that’s not the point. My brain can trick me very easily in thinking it’s shit even when nobody tells me they don’t like it so… » Tu marques une pause car damn, ce fut une longue phrase ça Jordan, HH aurait été impressionnée. « I know I make good music but other’s opinion is still important and might ruin my music for me. » Tu hausses une épaule de nouveau. « That’s why I wanna keep it to myself most of the time. » C’est aussi pour ça que tu n’es pas chanteur, même si tu chantes et tu as fait un album et quelques EP. C’est clairement pas fait pour toi.

« No you didn’t. »
“We’re feeling smart, aren’t we ?”

Tu dis ‘nous’ car tu t’impliques autant lui que toi pour vos reprises de répliques qui vous vont sourire. Ça fait toujours plaisir de voir que vous réussissez à vous détendre aussi rapidement qu’à monter en pression. Rien que par vos gestes, cela suffit pour apaiser. Ce n’est pas pour rien que t’es aussi toujours gluée à lui. Quand tu le touches, quand Jordan te serre contre lui aussi, c’est que tout va bien. Si l’un se dénie à l’autre, c’est qu’il y a un problème. Been there, done that. Oh oui, tu l’as déjà fait et ça a fait ses preuves - kinda. Si on peut appeler des preuves, ahem.

« It’s just that… Art is subjective and I’m always conscious of what others will think about mine. I love what I do… I mean, not everything but anyway that’s not the point. My brain can trick me very easily in thinking it’s shit even when nobody tells me they don’t like it so… » Sachant que vous partagez le même cerveau créatif, juste dans des domaines différents, tu comprends parfaitement ce que Jordan veut dire. Tu n’as pas ce genre de problèmes parce que, sans avoir les chevilles qui enflent, t’es souvent toujours fière de ce que tu fais. De voir quelque chose que tu imaginais prendre vie est une grande satisfaction à tes yeux. T’es allée au bout du projet, tu ne t’es pas laissée distraire - enfin, évidemment que tu commences dix milles projets en même temps mais quand tu vas au bout, c’est déjà une fierté. Tu connais ta capacité à t’éparpiller aux quatre vents. « I know I make good music but other’s opinion is still important and might ruin my music for me. » Alors que toi, tu t’en fous de l’opinion des autres. C’est là toute la différence. « That’s why I wanna keep it to myself most of the time. » “The only opinion that matters is yours.” Tu t’arrêtes brièvement avant de reprendre avec un petit sourire. “And mine.” Tu te marres. “No, I’m joking.” Avant de plisser les yeux. “Am I ?” T’es vraiment bête. “I’m just kidding.” Pour de vrai. “Tu te soucies trop de ce que les autres peuvent penser.” Car ça l’empêche d’avoir une certaine liberté dans son travail, ou plutôt sa passion. Iel se cache et se camoufle, préférant rester dans l’ombre pour se protéger des mauvaises ondes plutôt que d’aller profiter de la lumière de ceux qui aimeraient. “Imagine les gens qui adorent ce que t’as déjà posté et qui attendent plus.Est-ce que tu penses à eux ?” Autant parler du positif, non ? Jordan est fixé.e sur les potentiels haters, alors autant essayer de faire un effet miroir. “Quoique l’on fasse, il y aura toujours des gens pour aimer et pour détester. Il faut juste voir le bon équilibre et ne pas se laisser bouffer par la négativité. Tu peux le prendre comme un acte de rébellion aussi. Perso, quand quelqu’un me dit qu’il aime pas quelque chose que je fais, et ben je fais en sorte de le multiplier par 100. Parce que moi j’aime et si l’autre n’aime pas, je m’en fous totalement. Ça peut aussi t’aider à te surpasser. Si la critique est constructive. Les gens qui postent seulement “j’aime pas”, tu les ignores. Mais genre “ah ouais, t’as pas aimé ça ? Attends de voir le prochain, je vais te clouer”.” Tes yeux tombent dans le vide sur son ordinateur juste en face de toi. “Rien de mieux que de clouer le bec à un critique.” On ne t’a jamais arrêté de faire ce que tu veux quand tu veux comme tu veux. Tu es la pro du je m’en foutiste sur beaucoup de niveaux. L’opinion des autres glisse sur toi comme de l’eau et finit dans les canalisations de l’oubli. C’est juste un moteur pour pousser le vice encore plus loin. Ta rébellion éternelle face à une société trop stricte à ton goût.

“We’re feeling smart, aren’t we ?” Ton visage traduit bien que oui. Tu te sens, vous vous sentez très smartass tous les deux là. Tu aimes quand vous avez cette dynamique de petits cons en choeur.

“The only opinion that matters is yours.” Tu sais et c’est parfois la plus dur à satisfaire. “And mine.” Oh yeah? Ton sourire apparait sur tes lèvres. “No, I’m joking.” Are you? “Am I ?” Elle t’amuse beaucoup. “I’m just kidding.” Et tu vas déposer un baiser sur le plus beau visage du Queensland. « Your opinion matters a lot. » Car tu sais qu’elle a prêché le faux pour avoir le vrai. C’est pas rien de valoriser l’opinion d’une tiers personne. C’est la mettre sur un piédestal et oui, tu la mets là haut Birdie. Elle est positionnée avec toutes les magnifiques choses de ta vie que tu ne changerais pour rien au monde, que tu veux garder jusqu’à ton dernier souffle.

“Tu te soucies trop de ce que les autres peuvent penser. Imagine les gens qui adorent ce que t’as déjà posté et qui attendent plus.Est-ce que tu penses à eux ?” Tu penses à eux seulement quand y’a ton Spotify Warpped de l’année et que tu vois la tonnes de gens qui écoutent tes chansons. Toujours aussi incroyable à ton avis. Les mots de ton oiseau te font cogiter et tu ne lui donnes pas de réponse à sa question - si elle en attendait une. “Quoique l’on fasse, il y aura toujours des gens pour aimer et pour détester. Il faut juste voir le bon équilibre et ne pas se laisser bouffer par la négativité. Tu peux le prendre comme un acte de rébellion aussi. ” Ah oui ça tu le fais déjà pas mal, pour d’autres trucs surtout. “Perso, quand quelqu’un me dit qu’il aime pas quelque chose que je fais, et ben je fais en sorte de le multiplier par 100. Parce que moi j’aime et si l’autre n’aime pas, je m’en fous totalement. ” Tu l’écoutes, tu la regardes et elle est totalement adorable à te dire tous ces mots là pour te rassurer, pour te changer ta vision des choses. “Ça peut aussi t’aider à te surpasser. Si la critique est constructive. Les gens qui postent seulement “j’aime pas”, tu les ignores. Mais genre “ah ouais, t’as pas aimé ça ? Attends de voir le prochain, je vais te clouer”.” « Hmmm. » T’es pas vraiment sur la même longueur d’ondes à ce propos. “Rien de mieux que de clouer le bec à un critique.” « I guess… » Tu es encore en train de réfléchir. « But the thing is… I don’t feel like I have to share my music with anyone. I do it for me. » Tu te mords la lèvre. « It’s like… It’s an extension of my diaries. » Car elle écrit, madame, elle comprend cette analogie. Tu écris aussi dans des carnets et les chansons, c’est juste une autre façon de mettre tes états d’âmes sur papier. En musique car… la vie est une comédie musicale oui oui. « Would you let the world read your diary every time you add a new entry ? » Tu es sûr.e que non. « Or just one every now and then… And not so easily… » Pour en revenir au pourquoi tu as peur et tu partages pas, ou pas tout, ou juste avec elle.

« Your opinion matters a lot. »
“You say that because you’re in love.”

C’est plaisant à entendre mais même ton opinion n’est pas à prendre pour acquis et comme valeur sûre. Ton amoureux est adorable à le souligner, et d’un autre point de vue, tu le comprends car t’es pareille. L’opinion de Jordan sur ce que tu fais est importante et ce n’est pas seulement que sur les choses créatives. T’as l’impression que son influence est positive sur toi, qu’iel t’a fait réaliser des choses sur toi parfois sans s’en rendre compte. Il faut dire qu’iel est le premier avec qui tu te mets en couple - dans le sens réel. Dans le sens amour sincère, relation saine et dévotion partagée. Quand t’as annoncé voir une thérapiste ou ta demande, ce sont autant de positivité émanant de Jordan qui te font sentir bien envers toi-même. “Mais je comprends pourquoi tu le dis.” Tu embrasses le coin de ses lèvres. “I feel the same about you.”

« Hmmm. » En tout cas, Jordan te laisse parler jusqu’au bout sans t’interrompre - et merlin que t’en as des choses à dire. Sûrement pour rien car c’est toujours plus facile à dire qu’à faire et que si Jordan n’est pas à l’aise avec l’idée de laisser couler les critiques, ce ne sont pas tes mots qui y changeront quelque chose. « I guess… » En tout cas, ça l’air de le faire méditer. « But the thing is… I don’t feel like I have to share my music with anyone. I do it for me. » Dans ce cas-là… Ce n’est pas vraiment l’opinion des autres qui est en cause, si ? « It’s like… It’s an extension of my diaries. » Oh tu vois ce qu’iel fait. Seulement, t’as des cartouches à répondre là. Mais tu vas être mignonne, tu vas le laisser finir. « Would you let the world read your diary every time you add a new entry ? Or just one every now and then… And not so easily… » Tu mords ta lèvre en te redressant un peu. “Pourtant, la première chose que j’ai faite quand on s’est mis à écrire ensemble, c’est de ramener mes carnets. T’as vu certains passages et on a transféré ça en chanson donc…” Tu laisses traîner la fin de phrase car c’est une réponse à ton sens à son interrogation. “Mais tu le sens pas de le partager, le fais pas. Mais est-ce que c’est parce que tu veux le garder juste pour toi ou parce que tu as peur des critiques ?” Car t’entends deux versions différentes à ton sens. “J’ai fait un gâteau, on peut continuer à parler en allant le manger, il est encore tiède.” Tu embrasses sa joue. “Je peux faire fondre du chocolat si tu veux.” Oh tu sais aussi comment lui parler, petite maligne, hein.

“You say that because you’re in love.” C’est vrai. Pourquoi ça sonnerait presque comme une mauvaise chose quand ça ne l’est pas ? Tu n’en fais pas état plus que ça. Y’a un doux sourire sur ton visage, car oui, tu l’aimes cet oiseau. “Mais je comprends pourquoi tu le dis.” Tu gagnes un baiser. “I feel the same about you.” Tu vas déposer un baiser au coin de ses lèvres en retour, appréciant que vous soyez les mêmes à ce niveau là.

“Pourtant, la première chose que j’ai faite quand on s’est mis à écrire ensemble, c’est de ramener mes carnets. T’as vu certains passages et on a transféré ça en chanson donc…” Donc ? Tu attends la suite. “Mais tu le sens pas de le partager, le fais pas. Mais est-ce que c’est parce que tu veux le garder juste pour toi ou parce que tu as peur des critiques ?” Hmmm… Tu réfléchis à sa phrase car ça soulève des choses où tu n’as pas spécialement déjà posé des mots. “J’ai fait un gâteau, on peut continuer à parler en allant le manger, il est encore tiède.” Tu gagnes un autre baiser. « Oh yeah. I want some. » Elle t’a sorti de tes pensées en parlant de gâteau. “Je peux faire fondre du chocolat si tu veux.” « Oh yeah please. » Tu as l’impression qu’elle est aux petits soins à ton égard, mais non, comme un peu plus tôt, elle fait ça parce qu’elle t’aime. Tout simplement.

Tu te lèves avec un peu de difficulté car la terre est basse, tu es très grand.e et tu as pris cher un peu plus tôt aujourd’hui. Tu te remets dans tes réflexions alors que tu la suis jusqu’au coin cuisine qui est à deux pas. Pourtant, la première chose que j’ai faite quand on s’est mis à écrire ensemble, c’est de ramener mes carnets. « I feel it’s different, just having someone listening to it and me performing the song in front of someone. » Tu t’assois sur une chaise haute, t’installant au petit comptoir qui sépare la cuisine du reste du salon. « Like… I actually don’t mind putting some of my music out. Like… I’ve done it. It took me a while before doing it but I did it. I don’t check what they say about it… Or I try not to. » Car parfois ça vient à tes oreilles. « It kinda breaks my heart when they have negative things to say about it cos I also have a lot of second thoughts and I feel they are right cos I’m always doubting myself. » Ca se remarque pas quand on ne te connait pas en profondeur. « Only once I’ve sang a few of my songs on a stage. It was not planned which was the best actually. My nerves would have killed me long before I could put one foot on the stage. » Tu te grattes l’arrête du nez. « I love covering songs because they are not my words. » Tu es encore dans tes pensées. « I think it’s just me wanting to keep some of my stories for myself. I don’t like being naked in front of people. »  Tu as un sourire amusé sur tes lèvres. Elle sait. Tu n’aimes pas ça et dans tous les sens du terme.

« Oh yeah. I want some. » Tu souris. « Oh yeah please. » Encore un peu plus. “Y’a des pépites de chocolat en plus dedans.” Ce n’est pas forcément pour Jordan que t’as fait ça, t’en avais juste envie et t’avais tout ça sous la main. Mais si en plus ça peut donner de l’appétit à ton amoureux, alors ainsi soit-il. Tes envies vont en adéquation avec celles de Jordan, c’est encore mieux, au final.

Vous vous levez et tu passes devant pour aller jusqu’à la cuisine où trône sur le comptoir le fameux gâteau. Tu le touches du bout des doigts pour vérifier qu’il n’est pas trop chaud avant de sortir deux petites assiettes ainsi qu’un bol où tu vas casser des tablettes de chocolat. « I feel it’s different, just having someone listening to it and me performing the song in front of someone. » Tu écoutes Jordan en même temps, installé.e sur sa chaise haute pendant que tu navigues tranquillement jusqu’au micro onde que tu mets en route une fois le bol mis dedans. « Like… I actually don’t mind putting some of my music out. Like… I’ve done it. It took me a while before doing it but I did it. I don’t check what they say about it… Or I try not to. » I actually don’t mind putting some of my music out. Pourtant, iel te dit exactement l’inverse depuis dix minutes, non ? Tu deviens confuse car tu ne trouves pas son discours très clair, ni cohérent. Un moment iel s’en fiche mais en faites non ; un coup, c’est de mettre sa musique en ligne, puis c’est de chanter devant les autres. T’es un peu perdue. « It kinda breaks my heart when they have negative things to say about it cos I also have a lot of second thoughts and I feel they are right cos I’m always doubting myself. » Tu sors un couteau avant de lever les yeux vers Jordan avec un demi sourire. “No shit.” T’es bien au courant que Jordan passe beaucoup trop de temps à douter.

« Only once I’ve sang a few of my songs on a stage. It was not planned which was the best actually. My nerves would have killed me long before I could put one foot on the stage. » Tu coupes les parts en souriant un peu plus. “You’re such an anxious bubble.” Et ça, malheureusement, il n’y aura pas grand chose à faire à part si Jordan trouve sa propre paix. « I love covering songs because they are not my words. » Voilà quelque chose de cohérent. Tu déposes les parts dans les assiettes alors que le micro onde s’arrête avec un bip perçant. « I think it’s just me wanting to keep some of my stories for myself. I don’t like being naked in front of people. » Tu te marres en prenant une serviette pour aller chercher le bol car t’as aucune intention de te brûler les doigts. “I didn’t know that.” T’es ironique car évidemment que tu sais l’aversion de Jordan pour se déshabiller en public, dans tous les sens du terme possible. Tu prends une cuillère pour touiller le chocolat avant de le glisser à ton amoureux avant son assiette. “Careful, it’s hot.” Que tu préviens avant de prendre ton propre gâteau à même les doigts pour croquer dedans. Y’a des miettes qui tombent mais ça, c’est le cadet de tes soucis. “Mais ma question à la base était pas ta peur du monde, mais ta peur devant moi. Je t’ai confié ce qu’il y a de plus intime pour moi, et je le referai sûrement quand on écrira de nouveau ensemble parce que je te fais confiance et je sais que tu me jugeras pas. Alors pourquoi t’as voulu me faire écouter ton audio ? T’as peur que je critique ? Que j’aime pas ?” Bon, certes, ça peut arriver, car personne n’est parfait. “Et je veux pas entendre parler de ta fatigue ou que c’est une meilleure version ou blablabla.” T’es juste dingue de sa voix, quoiqu’il arrive. Sans oublier que si Mx est fatigué.e, c’est en grande partie de ta faute, là. Pour ton plus grand plaisir à te le remémorer.

“Y’a des pépites de chocolat en plus dedans.” Elle sait comment te parler, même si n’importe quelle saveur de gâteau tu l’aurais englouti avec grand plaisir. Surtout quand c’est fait des douces mains de ta moitié.

Tu la regardes aller et venir ainsi que préparer le chocolat alors que tu réponds - à côté de la plaque - à ses questions. Ca a le don de te faire cogiter réellement tout ça et tu ne te rends pas compte si tu te contredis. Comme quoi c’est bien confus tout ça dans ta tête. Le point constant dans tout ça c’est que tu veux pas chanter devant des gens. “No shit.” Tu fais une petite moue car bien sûr elle sait. Il est très loin le temps où elle te pensait être super giga stable et parfait. “You’re such an anxious bubble.” Tu confirmes d’un hochement de tête même si ça n’attendait pas de réponse. C’est la réalité et tu aimerais bien que ça soit différent mais… nope. Malheureusement. Tes yeux sur ses mains qui continuent de préparer tout pour votre petit snack. “I didn’t know that.” T’as un petit et doux sourire amusé. Elle t’expose Birdie, mais si elle le savait déjà c’est plus être exposé. C’est confirmé, souligné. Oui voilà. “Careful, it’s hot.” Et ta bouche est en train de saliver car c’est beau ça dis donc. C’est magnifique ce qui est dans ton assiette. « Thanks. »

Tu prends la cuillère pour te servir du chocolat sur ton gâteau alors que tu l’écoutes te répondre. “Mais ma question à la base était pas ta peur du monde, mais ta peur devant moi.” « Oh. » Tu te sens stupide d’avoir parlé 100 ans en étant à côté de la plaque. “ Je t’ai confié ce qu’il y a de plus intime pour moi, et je le referai sûrement quand on écrira de nouveau ensemble parce que je te fais confiance et je sais que tu me jugeras pas. Alors pourquoi t’as voulu me faire écouter ton audio ? T’as peur que je critique ? Que j’aime pas ?” Oh. “Et je veux pas entendre parler de ta fatigue ou que c’est une meilleure version ou blablabla.” Un sourire se forme sur tes lèvres alors qu’elle remet ça sur le tapis. Elle n’a pas oublié. Nope. Ca l’a tellement énervé. « C’est différent de le chanter et juste le faire écouter. » Tu hausses une épaule. « I don’t know how to explain myself. J’allais te faire écouter dans tous les cas, nan ? J’ai pas refusé. » Tu commences à douter de ce que tu lui as dit ou de comment ça s’est passé. « I’m just a pussy I guess. » Tu hausses une épaule alors que tu ne sais pas quoi dire de plus pour t’expliquer du pourquoi ça te fait si peur alors qu’elle n’a pas peur. Tu prends un gros morceau du gâteau avec du chocolat - qui a eu le temps de refroidir - pour le mettre enfin dans ta bouche.

« Oh. » T’as un petit sourire alors que tu machouilles ton gâteau qui est, sans vouloir te vanter, super bon. Il faut dire qu’il y a peu de chance de rater un gâteau au yaourt qui est la base - même si c’est déjà arrivé parce que tu peux être maladroite et dissipée parfois. Ou aventureuse en foutant des choses qui ne sont pas dans la recette de base. Mais là, avec les pépites de chocolat, tu ne risquais pas grand-chose.

« C’est différent de le chanter et juste le faire écouter. » “I know right ?” Que tu répliques en penchant la tête. Ce n’est pas pour rien que t’as demandé à avoir la version live, réelle, de lui pour de vrai et pas d’une voix pré-enregistrée camouflée derrière mille instruments et peut-être même arrangée - car on ne peut plus faire confiance aux voix que l’on peut entendre sur les albums de nos jours. « I don’t know how to explain myself. J’allais te faire écouter dans tous les cas, nan ? J’ai pas refusé. » Tu plisses les yeux. T’entends sa voix de façon cinglante, tu n’aimes pas trop ça. « I’m just a pussy I guess. » “T’es presque agressif, là.” Il faut dire que tu touches une corde sensible. “Bref, je saurai la prochaine fois.” Tu ne pourras qu’être surprise dans le bon sens comme ça. Inutile de débattre plus longtemps de toute façon. Ce qui est fait est fait. Tu trempes un doigt dans le chocolat avant de grimacer. “Shit.” L’intérieur est encore bien chaud, heureusement que ton doigt atterrit dans ta bouche quoiqu’il arrive. “Ca va, c’est mangeable ?” Evidemment que ça l’est mais sait-on jamais. Il peut y avoir quelque chose qui ne soit pas à son goût.

“I know right ?” T’as un petit sourire car elle sait très bien et elle est en train de se jouer de toi un peu on dirait. Te mettre devant tes insécurités, te bousculer un petit peu, c’est comme ça que tu prends ses questionnements. Ca a eu le don de te faire cogiter un peu plus à ce propos même si ce n’est pas la première fois que vous avez cette conversation. La réalité c’est que ça dépend de bien d’autres chose encore. Ton état dans ta petite tête sur le moment y est également pour beaucoup et aujourd’hui tu te sentais plus vulnérable que d’autres fois. “T’es presque agressif, là.” Tu es surpris.e par son choix de mot. Tu es presque agressif ? Tu ne te rends pas compte. “Bref, je saurai la prochaine fois.” Son ’bref’ qui annonce la conclusion de cette conversation à ton avis. De toute façon t’es en train de manger le gâteau et tu ne comptes pas répliquer de nouveau. Tu l’as déjà trop fait et surtout à côté de la question initiale. T’avais rien compris.

“Shit.” Tu fronces les sourcils de la voir se brûler alors que c’est elle qui t’a dit de faire attention. “Ca va, c’est mangeable ?” Tu fais oui de la tête alors que tu es un peu - beaucoup en réalité - renfermé dans ta carapace là. « Yeah it’s really good. » Que tu répliques quand même car c’est la réalité et tu sais aussi une autre réalité : celle où tu te sens comme une merde mais ça n’a rien à voir avec elle, c’est juste toi. Ca a remué des choses et qu’elle prenne tes mots comme presque agressif alors que ce n’était pas le but ça te fou un coup. Tu n’es pas au top là et tu préfères ne rien dire de plus au cas où ça sorte de la même façon contre ton gré. Tu n’aimes pas te sentir comme ça car ça confirme que tu vas pas bien alors que tu pensais pas être si mal. Surtout aujourd’hui. C’était l’opposé aujourd’hui. Te remettre à écrire t’a fait un bien fou mais ça ne fait pas tout. La preuve par A + B là.

Ton doigt dans la bouche alors que tu te diriges vers un autre cabinet pour aller chercher un verre. « Yeah it’s really good. » Tu lui fais un petit sourire appréciateur. “J’avais une envie de pâtisser tout d’un coup. Après l’effort le réconfort.” Que tu dis avec une petite exclamation tout en te servant du jus de fruits. “T’en veux ?” Mais tu n’attends pas sa réponse pour le servir. C’est important de penser à boire quelque chose de sain de temps en temps. Tu glisses le verre à côté de son assiette avant de reprendre la tienne pour picorer ta part. “J’irai bien faire un tour dehors. Il est tard, il doit faire bon, ça ferait du bien.” Tu regardes autour de vous. “Je commence déjà à me sentir à l’étroit ici.” Ce qui n’est pas un mensonge du tout, au contraire. Il n’y a pas de jardin, pas d’espace extérieur, vous êtes un peu l’un sur l’autre et t’aurais bien envie de cloper un bon coup, aussi. “Je pourrais sortir Milady aussi.” Elle aussi doit s’ennuyer ici tellement que c’était mieux avant. Plus grand. Mais hey, un problème, une solution. “Tu veux venir ?” Tu ne vas pas marcher dix ans mais t’as besoin d’aérer tes poumons - d’air pollué et de nicotine oui oui. Elimbah te manque dans ces moments-là. Pourtant, t’y as été y’a pas longtemps pour retrouver ta famille pour ton anniversaire. Elimbah te manque tout le temps il faut dire.

Tu ne feras pas la vaisselle, oh non, il ne faut pas trop t’en demander. Tu prendras juste soin de mettre ton assiette et ton verre dans le lavabo et de protéger ton gâteau avec du papier aluminium. Il ne faudrait pas qu’il lui arrive malheur. Comme par exemple des pattes et des petits crocs de votre chaton qui a grimpé sur le comptoir pour venir voir s'il n'y a rien pour elle. Par exemple.

“J’avais une envie de pâtisser tout d’un coup. Après l’effort le réconfort.” Ca t’arrange bien qu’elle ait des envies comme ça. Tu ne dis jamais non pour un gâteau et ça sentait délicieusement bon dans l’appartement. “T’en veux ?” Tu n’as pas le temps de répliquer qu’elle t’a déjà servi. « Thanks. » Car oui tu veux encore plus de sucre dans ton organisme. Il faut boire pour vivre. “J’irai bien faire un tour dehors. Il est tard, il doit faire bon, ça ferait du bien.” L’idée est bonne. Marcher dans la nuit a toujours été quelque chose que tu apprécies particulièrement. “Je commence déjà à me sentir à l’étroit ici.” « Yeah… Same. » Que tu dis après avoir avaler ce que tu as dans ta bouche. Toi aussi tu te sens à l’étroit ici.

“Je pourrais sortir Milady aussi.” C’est une bonne idée ça. Vous l’avez fait quelques fois, en laisse, tu n’as plus autant peur qu’avant. C’est fiable ces laisses. “Tu veux venir ?” Elle te sort de tes pensées alors que tu viens de remettre un gros morceau de gâteau dans ta bouche, avec le plus de chocolat dessus. Ca dégouline un petit peu et oui, bien évidemment, tu te tâches. Tu baisses le nez vers ton t-shirt pour constater les dégâts. Pas grand chose ça va. Tu prends une serviette pour essuyer le tissu tout en répondant à Birdie. « Yeah. I’d like that. » Ca te fera du bien de t’aérer la tête. Tu essuies ta bouche ensuite car tu en as aussi pas mal autour.

Tu feras la vaisselle, mais plus tard. Quand vous rentrerez ou le lendemain. Ca ne te dérange pas. C’est toujours un moment de méditation pour toi de faire la vaisselle. Vous formez une très bonne équipe à ce niveau là. Elle sait que ça te plait et elle n’aime pas le faire. Que demander de plus ?

Tu gardes ton débit de parole au niveau minimum. Quand tu auras fini ta part de gâteau tu te lèveras et ira retrouver Birdie où qu’elle soit, si c’est encore dans la cuisine ou en train de préparer Milady à sortir ou autre. Tu iras te coller à son dos et l’étreindre par derrière car tu as surtout toi besoin de ce contact avec elle. Tes yeux fermés tu la gardes tout contre toi pendant de longues secondes alors que vous êtes sur le point de sortir sous peu. Toi tu es prêt. T’as des vêtements sur toi, il te faudra juste tes chaussures aux pieds mais c’est facile. Tu as une paire sans lacets que tu mets quasi tout le temps en ce moment parce que flemme de faire des lacets.