(emery) le quiproquo

« le quiproquo » emery dawson & mason bradford.

Il devait bien admettre Mason que la présence de Emery dans sa villa lui plaisait bien. Même si jamais il ne voudra l’admettre, plus encore devant la concernée, il déteste cette solitude qui lui pèse, bien plus qu’il ne voudra l’admettre. Et quand Birdie s’était envolé, il s’était retrouvé seul, dans cette grande villa. Mais il n’avait opté pour la recherche d’un coloc qu’à son retour de Sydney, comme pour fêter un futur départ dans sa vie déjà bien compliquée, et mouvementée. Comme si il voulait rayer des choses de son passé, et s’armer d’une nouvelle colocataire lui permettrait d’y parvenir plus facilement, selon lui. Ce qu’il n’avait pas pensé, c’était tous les inconvénients d’à côté – et notamment devoir gérer les flirts et petits copains de celle-ci, qui débarquent à l’improviste, en plus des siens. Avachi donc depuis un certain temps sur son canapé, il jetait un bref regard devant les deux bestioles de Emery qui couraient un peu partout, désormais elle avait gagné : ses trucs pouvaient aller partout devant un Bradford qui soupire tantôt, qui lève les yeux au ciel à d’autres reprises. Mais il s’était surpris à s’inquiéter un jour, lorsqu’il avait laissé la porte d’entrée ouverte et qu’il ne retrouvait plus Eugene. Bien évidemment lorsqu’il avait finis par retrouver le cochon d’inde, il avait aussitôt refermé la porte, et s’était bien contenté de se garder pour lui cette anecdote – jamais, elle ne devra savoir que peut-être, qu’il commence un tout petit peu à s’attacher à ses bestioles. Jamais… Il la connaissait suffisamment pour savoir combien, elle le vannerait jusqu’à la fin des temps, et il était pas prêt à reconnaître sa défaite. On vient sonner à la porte d’entrée, et c’est devant un type assez jeune, que Mason se retrouve. Qui bégaye, cherchant une excuse bancale quand celui-ci lui demande ce qu’il fout là. Soit disant juste un ami de Emery, qui aurait oublié sa veste au dojo, et la gentillesse de la Dawson pour la récupérer et la lui rendre. M'ouais. Mason aurait presque sous-entendu le croire. A en croire le silence face au jeune homme qui cherche encore ses mots, certainement un peu impressionné de se retrouver là. Finalement, il avait finis par faire entrer le bonhomme et avait pu constater avec lui, que si sa version restait bancale, il avait la chance de retrouver sa soit disant veste – espérant que ce soit bien la sienne, et pas celle du vrai mec d’Emery… Mais c’était pas les affaires du basketteur après tout, il était pas la baby-sitter des affaires des uns et des autres, le fameux Cesar ne s’était pas fait prier pour quitter la demeure du basketteur, veste en main, et ce dernier attendait avec impatience le retour de sa chère coloc ! Mais ce n'est que quelques jours plus tard, qu'il daigna enfin se retrouver dans une même pièce qu'elle - ayant repris ses entraînements, la journée il n'est que peu présent, et Emery découche suffisamment la nuit pour ne pas qu'ils se croisent. C'est finalement au petit matin, en train de préparer son petit dej qu'il entend du bruit. « Emery te voilà enfin ! » Qu’il dit, en attendant la porte d’entrée qui se referme sur elle-même, sans même regarder si elle est seule ou accompagnée cette fois. Il y a trop de mecs qui rôdent et quand bien même il ne la connait pas depuis suffisamment longtemps – et surtout, concernant ses histoires de cœur, il n’était pas le genre à faire la morale aux autres, mais avec tout ce beau monde, elle lui devait quelques explications… « J’ai croisé un gars l'autre jour, qui est venu récupérer soit disant sa veste… » Il se retourne vers elle, son fessier contre le rebord de la cuisine, alors que Emery rentre dans la pièce à l’instant même, « t’as combien de mecs ? » Ca le fait presque rire… Si il s’attendait à ça venant d’elle. « Tu veux manger quelque chose ? » Qu'il demande finalement.

@emery dawson

quiproquo

Oh, I've been trying so hard to solve the riddle. I've been trying but was stuck here in the middle. I have always been different just a little but enough to start believing might be something wrong with me. But my mother said every, every everybody is weird

L’humeur de la blonde n’était pas exactement au beau fixe depuis quelques jours. Elle avait l’impression de vivre dans une mauvaise série Netflix pour adolescents et d’avoir été subitement reléguée au second plan. Depuis qu’elle avait reçu le message de Cesar qui lui disait avoir rencontré son mec, Em n’avait clairement pas été sereine. Leur dispute l’avant-veille n’avait pas aidée, l’avait poussée dans ses retranchements plus qu’elle ne l’aurait voulu. La seule question qu’elle se posait depuis, c’était ce qu’elle pouvait bien être en train de foutre de sa vie pour se mettre dans des situations pareilles. Pour ne rien arranger à l’affaire, la Dawson traînait des pieds à l’idée de la journée qui l’attendait. Il y avait apparemment un problème avec la prochaine collection Weatherton. Quelque chose qui manquait dans les tenues. Le styliste en chef n’arrivait juste pas à mettre le doigt sur ce qui rendait son travail encore imparfait. Elle avait donc passé la journée à lui servir de mannequin vivant, car utiliser un mannequin en bois ne lui convenait pas. Selon ses mots, il avait besoin de voir le vêtement en mouvement, d’en observer la fluidité dans les mouvements les plus subtiles. Le rôle de la blonde avait donc été d’enfiler, enlever, enfiler, enlever les vêtements, encore et encore. Elle avait eu droit à une séance d’acupuncture en règle vu le nombre d’aiguilles qui s’étaient enfoncées dans sa peau par mégarde. Et chaque fois que les mensurations n’allaient pas, c’était bien évidemment sa faute. L’idée de recommencer aujourd’hui la désespérait profondément, surtout en sachant le temps qu’elle risquait de passer seule avec ses pensées. Elle avait besoin de n’importe quelle distraction, quelle qu’elle soit, avant de péter un plomb. Son jogging matinal n’avait pas aidé du tout et quand elle passa le pas de la porte, elle se sentait juste frustrée et poisseuse.
La voix de Mason dans la cuisine et l’appel du petit-déjeuner la dissuadèrent cependant de directement aller à la salle de bain. Elle se débarrassa de ses baskets en rejoignant son colocataire. « Je te manquais ? » Elle lui lança un léger sourire. Cela faisait facilement plusieurs jours qu’ils ne s’étaient pas croisés. Si elle avait eu peur qu’ils soient l’un sur l’autre quand elle avait emménagé, la réalité était vraiment différente. Ce qui lui mit la puce à l’oreille en revanche était ce sourire goguenard qu’il arborait. Ce n’était jamais très rassurant chez le Bradford. Tout cela pour finir par reparler du foutu incident de la veste. Elle se doutait qu’il devrait être au courant, Reid n’avait pas pu entrer tout seul. Mais que ça l’amuse et qu’il lui parle de ses mecs la firent s’arrêter net. Lentement, les informations s’accumulaient. Si Cesar et Reid s’étaient retrouvé dans la même pièce, Mason s’en serait forcément amusé. Ce qui voulait dire que… « C’est sur toi qu’il est tombé ! » Elle se claqua le front de la paume de sa main, un rire lui échappant. Un poids venait de s’envoler subitement, comme si tout prenait du sens. C’était pour ça que Reid n’avait rien dit : il n’était pas au courant. « Il m’a parlé de mon mec, je pensais que c’était Reid. Si c’était que toi, ça va. » Elle s’avança vers l’évier pour se servir un verre d’eau. « Juge pas. C’est compliqué. » Em n’avait réellement que faire du jugement de Mason. Elle n’avait juste pas envie de l’entendre. « Nan. C’est gentil mais je vais me préparer un truc moi-même. J’ai encore des essayages aujourd’hui, si j’ai un petit-déjeuner trop copieux dans le ventre, je vais encore me faire maudire. Et t’as sans doute pas envie de te retrouver à manger de l’avoine. » Elle marmonna en ouvrant le frigo pour sorte une carotte pour les cochons d’inde, et du yaourt végétal et une pomme pour elle. « On devrait avoir une politique sur le fait de faire entrer des inconnus dans cette maison, tu sais ? » Histoire d’éviter de futurs problèmes du genre.

@Mason Bradford

GASMASK

never gonna learn

How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.

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En accueillant chez lui, Emery, du moins en acceptant qu’elle devienne sa colocataire, il n’imaginait pas une seconde quelle pagaille ça foutrait dans sa vie. Telle une tempête, elle balaye toute ses habitudes de vieux ronchon, célibataire qu’il est depuis que sa journaliste lui a tourné le dos. Il n’a jamais réussi à refaire confiance à quelqu’un d’autre, au point d’accepter qu’on prenne la place de Mia. Il avait bien tenté avec Stacey Gallagher, et à s’en souvenir c’était bel et bien la seule qui avait eu autant de place dans son monde, avant de finalement ne donner aucun signe de vie, et inversement. Il y avait bien Naomi qui ne le laissaient clairement pas indifférent mais si il acceptait de passer quelques heures auprès d’elle, et d’en faire avec une généralité déconcertante sa priorité, il n’accepterait jamais bien longtemps le monde dans lequel la jeune femme vit. Fou de jalousie et dans sa fierté mal placé, il ne songerait à aucun moment d’accepter la moitié de ses plans culs quand bien même, elle s’évertue à lui dire que c’est pour son boulot. Mais il s’est attaché à elle, bien plus qu’il ne l’avait envisagé et finalement, il y trouvait son compte dans cette relation, oh pourtant pas simple et surtout en prenant sur lui quand il la voyait flirter avec un autre. Mais elle ne lui devait rien, et il savait lui rendre la pareille, profitant lui aussi de flirter avec d’autres sans néanmoins s’aventurer bien au-delà. Si Emery savait que le quart elle serait folle, et voudrait connaître chaque détail qu’il se garde bien pour lui. Il entend la porte qui claque derrière le passage de Emery et un sourire se dessine sur son visage, se souvenant du bref passage d’un soit disant ami. Hum. « Je te manquais ? » Il lève les yeux au ciel avec ce sourire en coin, rentrant dans son jeu à la perfection comme à son habitude, parce qu’il est un chieur né, et puis parce qu’il a envie de l’entendre râler, « tu peux même pas t’imaginer. » Il en fait trop et son intonation parle pour lui : c’est si flagrant que ça se voit à trois kilomètres à la ronde. Mais ce jeu avec sa coloc lui plait suffisamment pour pas qu’il veuille se calmer. « C’est sur toi qu’il est tombé ! » Qu’elle demande avec une intonation qui ne ressemble en rien à une question en déboulant à son tour dans la cuisine. « Qui ça ? Ton nouveau chéri ? » Comment prêcher le faux pour avoir le vrai … Il n’avait aucune connaissance pour savoir si l’homme à la veste oublié été son petit copain, ou un de ses ex, mais son nez flaire l’enquête de loin. « Il m’a parlé de mon mec, je pensais que c’était Reid. Si c’était que toi, ça va. » Elle semble soulagé. Il arque un sourcil, vexé. « Quoi si c’est que moi, ça va ? » Non justement ça ne va pas, elle va passer au détecteur de mensonge avec le Bradford. « Juge pas. C’est compliqué. » Il fait une moue choquée, comme si lui, c’est de son ressort. « Promis je me moque pas, pas vraiment quoi. Bon c’était qui ce type ? » Il soupire avant de parler à voix haute, « non parce que vu comment ça te soulage, je dirai que l’amitié a un chouia dérapé, hein ? » On la connait tous l’amitié garçon/nana, et Mason encore plus. Il n’est pas né de la dernière pluie. « Nan. C’est gentil mais je vais me préparer un truc moi-même. J’ai encore des essayages aujourd’hui, si j’ai un petit-déjeuner trop copieux dans le ventre, je vais encore me faire maudire. Et t’as sans doute pas envie de te retrouver à manger de l’avoine. » Il la regarde, défilé devant lui, ouvrir le frigo pour nourrir ses deux bestiaux. « On devrait avoir une politique sur le fait de faire entrer des inconnus dans cette maison, tu sais ? » Dans quelle merde elle s’était encore mise ? « Fallait pas que j’ouvre ? » Non, il répète sa question en plongeant cette fois son regard dans ceux de la jeune femme, « pardon, fallait pas que je le laisse récupérer sa soit disant veste plutôt ? » Il réfléchit un court instant, « c’est bien la sienne au moins ? » Non parce que si Mason est plutôt cool, il le sera beaucoup moins si il apprend que le petit con qui est venu sonner à sa porte s’est foutu ouvertement de sa gueule ! « C’est pas mes affaires, mais Reid a encore sa place ? » Est-ce qu’il attend réellement une réponse, il n’en sait rien lui-même, si ça mérite une réponse ou une quelconque réaction d’Emery.

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Elle aurait pensé que leur colocation serait bien plus chaotique que cela, mais en réalité ? Mason était chiant en tant qu’humain, pas en tant que colocataire. D’une certaine manière, Em savait qu’elle pouvait compter sur lui, ce qui l’incitait à être bien plus authentique qu’avec d’autres. C’était probablement pour cela qu’ils s’entendaient bien, elle ne faisait pas dans la dentelle, et il répondait sur le même ton. Au point qu’elle ne put que lui lancer un sourire goguenard ; bien évidemment qu’elle lui avait manqué et que la vie sans elle dans cette maison était incroyablement triste. Mais puisqu’il ne l’admettrait pas, autant épargner leur salive. Surtout quand le pompier ne put attendre une autre seconde pour raconter ce qui s’était passé sous ce toit quelques jours plus tôt. C’était pour ainsi dire la pièce manquante du puzzle pour que Em puisse enfin comprendre le quiproquo, et surtout réaliser que si Reid ne lui avait pas demandé de comptes, ce n’était pas pour une raison sordide. Il était juste… totalement en dehors du truc. C’était sans doute la meilleure nouvelle qu’elle aurait pu entendre et elle ne se fatigua pas à feinter l’indifférence. Ou à prétendre que ce n’était rien, sa grimace se contentant de répondre. Cesar n’était pas le nouveau chéri, c’était même tout le contraire. Ironiquement, il était le seul dont l’avis comptait vraiment. « Tu vas pas me faire une crise et menacer de rompre parce que t’as vu un autre type se pointer. T’es pas SI territorial. » Et elle avait envie de lui accorder assez de confiance pour supposer qu’il ne se mêlerait pas de ces histoires et n’irait pas raconter ce qu’il avait vu à Reid si l’occasion se pointait. Malheureusement, Bradford avait l’air de se régaler de ce genre de ragots, et elle soupira dans un haussement d’épaules. A ce stade, elle était trop fatiguée de ces histoires pour avoir encore l’énergie de prétendre qu’elle était une bonne personne qui ne saurait faire de torts. Elle avait déconné sur toute la ligne et ne culpabilisait pas autant qu’il ne le faudrait. « On était parfaitement d’accord pour ne pas rester qu’amis. Jusqu’à ce qu’il merde. » Sans l’historique, cela n’avait pas forcément de sens. Et le mentionner rappelait à Em qu’elle était celle qui avait décidé de franchir les limites de la décence en trompant, mentant et manipulant. Elle ne devrait pas être ravie que Reid ne soit pas au courant quand cela aurait juste dû être une preuve du destin qu’il était temps qu’elle arrête de se jouer de lui. Cependant, elle se connaissait assez bien pour savoir que ce serait le problème d’un autre jour quand elle serait capable de trouver ce genre de courage. « J’sais pas. T’aurais aimé que j’ouvre à une de tes conquêtes ? Je t’ai jamais vu ramener qui que ce soit mais on va prétendre que t’en as. » Quoique franchement, elle appréciait leur discrétion sur les allées et venues. Elle sortit la plante à découper pour couper les carottes en tronçons, ce qui provoqua instantanément les couinements des deux rongeurs qui débarquèrent. « Si t’as pas de veste qui a disparue alors oui, j’imagine que c’était la sienne. J’ai… enfin, je l’ai un peu mis dehors en vitesse la dernière fois. J’ai pas fait attention à ce qu’il portait. » Elle n’aurait jamais pris le risque de laisser traîner les affaires de Cesar en ayant Reid qui arrivait. Dieu merci pour l’excuse du colocataire masculin. Mais avoir le nom de son copain officiel dans la discussion la fit se pincer les lèvres. Elle avait cette désagréable sensation que ses conneries risquaient de la rattraper vraiment rapidement. « Oui. On est toujours ensemble. » Elle se pencha pour donner les carottes aux rongeurs puis reporta son attention sur Mason, un peu plus hésitante. Il avait rencontré Reid à quelques reprises. Il était au milieu de cette affaire. « Cesar, le type que tu as vu… c’est mon ex. Je sais que c’était totalement foireux de ma part de le revoir, j’ai vraiment fait une grosse connerie, mais ça se reproduira pas. Alors s’il te plaît, dis rien quand Reid repassera ici. » Elle fit une moue suppliante. « Et si Cesar veut repasser ici, t’as le feu vert pour le rendre jaloux. La bonne nouvelle c’est que maintenant, il pense que c’est toi qui m’offre des gros bouquets de fleurs, m’emmène en week-end, au restaurant, me traite comme une princesse… Dans son esprit, t’es l’homme parfait. Je me doute que ça doit pas arriver souvent. » Le charrier en demandant une faveur n'était sans doute pas la meilleure stratégie mais ils fonctionnaient comme ça, non ?

@Mason Bradford

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« le quiproquo » emery dawson & mason bradford.

Est-ce que Mason serait le genre à vouloir donner des conseils que lui-même ne saurait tenir bien longtemps ? Est-ce que Mason est le genre de mec à vouloir enfoncer sa coloc dans ses histoires de cœur, quand bien même il les trouve nombreux et avec sans grand intérêt à ses yeux ? Non, évidemment que non. Pour autant, devant la Dawson, il parade, il en rigole avec aisance alors qu’elle soupire, tentant de garder la tête hors de l’eau. Il semblerait même qu’une partie d’elle-même est rassurée. Rassurée de connaître enfin le fin mot de l’histoire à en voir son soupir de soulagement au fil de l’histoire. « Tu vas pas me faire une crise et menacer de rompre parce que t’as vu un autre type se pointer. T’es pas SI territorial. » Il lève les yeux au ciel devant son récit, avant de rétorquer sans une once de gêne, « et pourquoi pas ? » Il était d’un sérieux, marmonnant au fond de lui-même. Quand bien même il était rien pour elle, et inversement, ils avaient conclu un marché : que ses petits copains ne viennent pas à tour de bras le déranger pour un oui, ou pour un non. Certes il n’avait rien dis de particulier à ce fameux cesar. Certes, il avait accepté le fait qu’il lui mente ouvertement, mais ça ne voulait pas dire que ça deviendrait une habitude. En tout cas, il a bien l’intention de le faire comprendre à la blonde. « On était parfaitement d’accord pour ne pas rester qu’amis. Jusqu’à ce qu’il merde. » Il n’comprenait pas grand-chose, mais pour merder dans ses histoires de cœur, Mason n’était pas le dernier aussi. « Il a fait quoi ? » Il y a tant de choses qu’elle ne connaît pas encore sur le basketteur, tant de chose qu’il garde pour lui, des regrets. « Ca m’rassure de pas être le seul. » Mais il n’était pas question de lui dans l’histoire, mais bien de Cesar. « J’sais pas. T’aurais aimé que j’ouvre à une de tes conquêtes ? Je t’ai jamais vu ramener qui que ce soit mais on va prétendre que t’en as. » Il hausse les épaules, à vrai dire il n’y en avait qu’une qui avait réellement de l’importance à ses yeux, et Mia se trouve en Italie, il y a donc peu de probabilité que ça se passe en sa défaveur. « C’était pas ça le deal, Emery ! » Il soupire, « c’est normal que quand quelqu’un sonne chez moi que j’aille ouvrir. C’est à toi de les tenir loin d’ici si tu veux pas que je m’en mêle ! » Et elle ne pourrait pas le contredire. Elle savait qu’au fond, il avait raison. Cette fois en tout cas. « Si t’as pas de veste qui a disparue alors oui, j’imagine que c’était la sienne. J’ai… enfin, je l’ai un peu mis dehors en vitesse la dernière fois. J’ai pas fait attention à ce qu’il portait. » Il se retourne vers sa tasse de café pour la prendre entre ses doigts. « Oui. On est toujours ensemble. » Silencieux, il l’observa un instant avant qu’elle reprenne, portant son regard de nouveau sur lui. Comme si elle avait quelque chose à se reprocher, « Cesar, le type que tu as vu… c’est mon ex. Je sais que c’était totalement foireux de ma part de le revoir, j’ai vraiment fait une grosse connerie, mais ça se reproduira pas. Alors s’il te plaît, dis rien quand Reid repassera ici. » Il hausse les épaules, « et si Cesar veut repasser ici, t’as le feu vert pour le rendre jaloux. La bonne nouvelle c’est que maintenant, il pense que c’est toi qui m’offre des gros bouquets de fleurs, m’emmène en week-end, au restaurant, me traite comme une princesse… Dans son esprit, t’es l’homme parfait. Je me doute que ça doit pas arriver souvent. » Mais être l’homme parfait pour Mason n’est pas un rêve ou un désir. Il ne le sera jamais et ne prétendra jamais l’être. « Tu sais Em, je suis pas là pour te faire la moral, ou quoi que ce soit du genre, je m’en fiche bien que tu sortes avec Reid, ou Cesar. Ou même les deux. » Il fait une pause avant de reprendre, « fais juste attention à toi. Mais j’dirai rien à Reid. » Il conclut avant de boire une gorgé. « Ca a l’air d’être un sacré ton Cesar. » Et une nouvelle étincelle dans son regard, « compte sur moi pour lui en faire baver à celui-là ! » Quand bien même Mason se rapprocherait bien davantage de Cesar que de Reid qu’il trouve trop parfait, trop mou à son goût et qu’une vie sans défi ne mérite pas selon le basketteur d’être vécu. Lui, il aime le risque, il aime se brûler les ailes faut croire !

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Ce n’était pas son moment le plus glorieux mais s’il y avait une personne qui ne la jugerait probablement pas, c’était bien Mason. C’était aussi ce que Em aimait dans leur relation, ce détachement. Ils s’appréciaient sans être vraiment amis, pouvaient compter sur l’autre sans avoir peur de ce que l’autre en penserait. La blonde n’avait pas eu grand monde à qui parler de toute l’affaire avec Cesar. Dans un premier temps parce qu’elle était humiliée, et ensuite parce qu’elle savait qu’elle avait déconné sur toute la ligne. Elle n’était vraiment pas fière et après autant de mois, elle se sentait juste fatiguée de continuer à avoir son monde qui gravitait autour d’un homme qu’elle aurait dû sortir de sa vie depuis longtemps. « T’oserais pas me virer de la coloc. » commenta-t-elle simplement dans un haussement d’épaules, sans même ciller. Ils avaient eu besoin de leur temps d’adaptation mais les choses fonctionnaient bien aujourd’hui. Le pire qu’il puisse faire serait de taper du pied si quelque chose l’agaçait vraiment… encore qu’elle avait réussi à le faire ciller pour les cochons d’inde, la preuve étaient les piaillements des rongeurs dans la cuisine. En attendant, cela avait quelque chose de thérapeutique de parler de tout ce qui s’était passé entre Reid et Cesar, d’expliquer pourquoi elle se sentait vraiment soulagée à l’idée que son petit-ami officiel ne soit pas au courant de son dérapage. « Il a refusé qu’on passe la soirée ensemble pour le nouvel an, m’a trompée, et ça a été immortalisé sur instagram. » L’histoire était plus complexe que cela mais dans les faits, c’était la connerie qu’elle avait tant de mal à lui pardonner. Em darda son regard suspicieux sur Mason qui visiblement avait aussi des choses à se reprocher, nota l’information dans un coin de son esprit. Ils avaient d’autres choses à régler avant, cependant, comme le fait de laisser entrer n’importe qui dans cette maison. « Y a une différence entre ouvrir et laisser entrer des inconnus. Je t’aurais dit si j’attendais de la visite. » Elle ne voyait pas le problème, même si elle était d’accord sur le fait que Cesar n’aurait de toute façon jamais dû se pointer. Elle le lui avait bien assez reproché. Sa curiosité malsaine lui aurait fait faire n’importe quoi pour être témoin de la discussion qui avait dû prendre place dans ce salon quelques jours plus tôt pour comprendre exactement ce qui s’était passé. Mais quoiqu’il en soit, tout ce qu’elle demandait, c’était que ça ne se reproduise plus. Elle avait merdé et maintenant, elle avait ce bordel sur les bras à devoir gérer. C’était pas très cool de sa part d’impliquer un Mason qui n’avait rien demandé, même si ça ne l’étonna qu’à moitié de voir le visage du jeune homme s’illuminer. Il y avait des méfaits à commettre, évidemment qu’il était intéressé. Quoiqu’il en soit, elle apprécia sa bienveillance et sa compréhension, même si sa fierté s’en mêla. « Je sors pas avec les deux. Mais qui n’a jamais eu un élan de faiblesse avec son ex, hein ? » Elle soupira en reportant son attention sur la préparation de son petit-déjeuner. « C’est pas un mauvais type, il a des circonstances atténuantes. Mais putain, je suis douée pour mal les choisir. Tu veux le plus drôle ? Je suis sortie avec son grand frère il y a quelques années. Qui m’a AUSSI trompée. » Elle fit un geste de bras dramatiques, comme si elle ne pouvait pas croire à l’absurdité de la situation. Elle n’apprenait jamais de ses erreurs. « T’as le feu vert pour lui faire tout ce que tu veux. » Si Cesar la respectait un minimum, il n’y avait aucune raison pour qu’ils se recroisent à nouveau. Elle attrapa un bol, y versa son yaourt, son avoine et les bouts de pomme. Elle rajouta un peu de miel et de cannelle, prit une cuillère et vint s’asseoir en face de son colocataire, le regard désormais inquisiteur. « A toi de cracher le morceau Bradford. Qu’est-ce que tu voulais dire par ‘ça te rassure de pas être le seul’ ? Qu’est-ce que t’as fait ? A qui ? » Elle touilla sa mixture, prête à entendre les ragots.

@Mason Bradford

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« le quiproquo » emery dawson & mason bradford.

Il avait attendu ce moment depuis des jours, le basketteur. Fallait pas s’mentir, il avait attendu de croiser Emery pour avoir une petite conversation avec elle alors qu’il aurait très bien pu lui envoyer un message pour lui demander de rentrer, ou lui en parler directement via son téléphone. Mais il avait besoin de jauger la réaction de la blonde, après avoir jaugé celle de Cesar. Et que quoi qu’il en soit, il prendra la défense de la jeune femme – quand bien même elle serait bien plus en tort que les deux autres garçons. Il n’voulait ni lui faire la moral – se sentant pas capable d’assumer quoi que ce soit de sérieux après ça, et encore moins la taquiner lourdement sur le sujet. Il n’avait jamais trompé Mia, mais à l’époque, il s’était désintéresser d’elle, jusqu’à préférer passer ses soirées avec son équipe à draguer (sans aller plus loin) que d’être auprès de celle qui l’a toujours soutenu. Et aujourd’hui, il en paye les conséquences. « T’oserais pas me virer de la coloc. » Il hausse les épaules, « pourquoi ? » Un sourire léger vient dessiner ses lèvres qu’il cache aussitôt derrière sa tasse de café, relevant son regard sur la blonde. « Il a refusé qu’on passe la soirée ensemble pour le nouvel an, m’a trompée, et ça a été immortalisé sur instagram. » Il fronce les sourcils, son doigt tapotant sur sa tasse, « rien que ça… » Une constatation qui ne semble pas le faire fuir malgré tout. « Y a une différence entre ouvrir et laisser entrer des inconnus. Je t’aurais dit si j’attendais de la visite. » Et face à la réaction de la jeune femme, il lève les yeux au ciel, « le mieux aurait été de lui dire de pas venir, ou de pas lui donner l’adresse… » Mason ne change que rarement d’avis, et elle n’obtiendra aucune satisfaction de sa part : elle est en tort un point c’est tout ! « Et je te signale qu’il y avait vraiment une veste dans ta chambre… » Il siffle, peut-être que Cesar a juste eu un gros coup de bol, ou pas. « Je sors pas avec les deux. Mais qui n’a jamais eu un élan de faiblesse avec son ex, hein ? » Il hausse les épaules devant son interrogation et il ne peut s’empêcher de demander, un sourire en coin, d’une voix remplie de sous-entendu, « juste un élan de faiblesse ? » Il arque un sourcil en l’observant bien droit dans les yeux. Après tout, elle fait un peu ce qu’elle veut, mais il a peut-être devant lui l’espoir d’un vieux couple qui voudrait se laisser une seconde chance, et si de son côté, l’espoir n’est plus là, Emery lui ouvre un regard différent. « C’est pas un mauvais type, il a des circonstances atténuantes. Mais putain, je suis douée pour mal les choisir. Tu veux le plus drôle ? Je suis sortie avec son grand frère il y a quelques années. Qui m’a AUSSI trompée. » Des circonstances atténuantes ? « C’est de famille tu crois ? » Qu’il demande, haussant les épaules. « T’as le feu vert pour lui faire tout ce que tu veux. » Un sourire idiot qui se loge au coin de ses lèvres, et il comptait bien honorer à la perfection cette part de marché, venger Emery d’une certaine façon alors que Cesar se révèle lui ressembler plus que de raison. Il n’y a donc aucune solidarité masculine dans ce bas monde ? « A toi de cracher le morceau Bradford. Qu’est-ce que tu voulais dire par ‘ça te rassure de pas être le seul’ ? Qu’est-ce que t’as fait ? A qui ? » Mason replonge sa tête dans son café comme si d’un coup il n’y avait plus vraiment de choses intéressantes dans la cuisine, avant de soupirer, « rien, juste on va dire que ton Cesar n’est pas le seul con que tu connaisses… » Il n’avait aucun mal à voir la réalité en face, aujourd’hui. Aujourd’hui qu’il n’est plus le capitaine de son équipe, que son père a rendu le dernier souffle, et que Mia en aime un autre. « J’ai aussi fait des conneries, et elle a fini par partir, » il la regarde à peine, à quoi bon de toute évidence, il déteste en parler, « alors juste, si tu sais que c’est Cesar et personne d’autre, tends lui ta main… » Avant qu’il poursuit, « et si il te refait du mal, je peux bien lui casser la gueule ! T’auras qu’à me le dire ! » Il a l’impression que le temps efface sa douleur et sa solitude. Il a l’impression qu’il parvient de plus en plus à souffrir bien moins pour la journaliste qu’il y a encore quelques mois. Qui sait, si un jour, il ne l’aura pas remplacé, quand bien même c’est pas ce qu’il recherche, il ne veut plus donner autant d’attention à quiconque.

quiproquo

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Emery savait qu’elle avait pris ses aises dans cette maison, s’était installée et avait fait ses propres règles comme si elle vivait là depuis des années. Et malgré cela, elle ne se sentait pas sur la sellette du tout, savait que Mason ne ferait que râler contre elle, cacher ses affaires au pire. « Personne d’autre te supporterait. » Le Bradford n’était pas un mauvais gars, mais c’était selon son bon vouloir et vivre avec lui impliquait de supporter ses phases d’emmerdeur fini. Ça le prenait parfois comme une envie de pisser d’être incroyablement chiant et de s’en amuser. Cette tendance expliquait par exemple son sourire goguenard à l’idée de discuter de Cesar et de Reid, même si la conversation devint plus sérieuse qu’elle ne l’aurait cru. Ils n’étaient pas des amis proches ou des confidents mais avaient développé une forme de confiance qui leur permettait quand même de parler de ce genre de chaos dans leur vie. Ça lui convenait bien de pouvoir être honnête et de ne pas essayer d’épargner les émotions de son colocataire. Elle leva d’ailleurs les yeux au ciel dans un soupir exaspéré. Comme si Mason n’avait jamais ramené des conquêtes douteuses ici. « Je pensais qu’il aurait compris. Quant à ne pas lui donner l’adresse… Je regrette qu’à moitié. » Elle haussa les sourcils de manière entendue. Ce qui avait découlé de leur nuit ensemble n’avait rien de glorieux. Elle n’aurait jamais dû le faire. Mais si c’était à refaire, une partie d’elle céderait encore pour un moment avec Cesar sans jamais apprendre à ses erreurs. Pour la veste, elle n’en avait aucune idée à vrai dire. « Vu le temps que j’y passe. » Elle n’avait pas fait attention à ce qui traînait dans sa chambre, avait immédiatement songé qu’elle devait appartenir à Reid tant elle ne voulait plus penser au passage du mexicain dans sa chambre. Les images l’amenaient à des pensées trop glissantes, trop confuses. Elle avait été claire de toute façon, ça ne se reproduirait pas. Jamais. « Oui. » Ce n’était qu’un élan de faiblesse, une jalousie qu’elle avait alimenté en continuant de le suivre sur les réseaux sociaux. Elle se serait épargnée cela si de base, elle s’était accrochée à des principes. Sortir avec le petit frère de son ex n’était pas quelque chose qui était supposé se faire. C’était un accident, elle n’était pas au courant la première fois qu’elle avait vu Cesar. Mais ça aurait dû l’alerter sur le fait que les deux Gutiérrez pourraient partager bien plus qu’un nom de famille. « Probablement, leur famille est super chaotique. Le genre que tu vois qu’à la télé. » Ils avaient tous des problèmes, et elle pourrait faire un bingo avec les situations les plus absurdes qu’ils sauraient cocher toutes les cases. A choisir, Em préférait encore sa famille brisée et quasi inexistante. Quoiqu’il en soit, ce n’était pas parce qu’elle était capable de trouver des excuses à Cesar qu’elle parvenait à le pardonner. Il avait merdé en beauté, alors voir Mason adopter un air coupable, tête dans sa tasse et regard fuyant, cela faisait inévitablement naître les pires scénarios dans l’esprit de la blonde. « Attention Bradford, tu vas descendre dans mon estime. » Le ton était léger mais dans les faits, il devrait savoir qu’ils n’avaient jamais promis de ne pas se juger. Ils n’étaient pas assez bienveillants envers l’autre pour ne pas se traiter comme ils le méritaient avec leurs erreurs. Son coloc se fit plutôt évasif sur les informations, endossant sans problème le mauvais rôle. Ceci dit, quoiqu’il ait fait, il avait l’air de regretter et d’avoir appris de ses erreurs. Assez en tout cas pour lui sortir ces conseils dignes d’une comédie romantique. « Regarde-toi, on dirait presque que tu crois à l’âme sœur. T’as jamais eu envie de la rattraper ? » Elle s’était radoucie un peu, détournant volontairement le sujet pour ne pas reparler de Cesar. Em n’avait jamais été douée pour faire le choix du cœur. C’était pour cette raison qu’aussi superficielle que soit sa relation avec Reid, elle finissait par y trouver son compte. C’était le genre de personne qui était bien pour elle, qui lui offrirait un futur. Pas Cesar. Elle appréciait la loyauté de Mason, ceci dit. « Il serait capable de t’amocher aussi. Juste pour que tu saches. » Elle ne saurait pas sur qui parier si les deux venaient à se battre. Elle ne voulait pas non plus assister à cette scène. « Et je désapprouve toute forme de violence. » Elle pointa un index sur lui avec ce faux air sévère sur le visage. S’ils se battaient tous les deux, elle serait la personne dont se méfier parce qu’elle leur tomberait dessus brutalement.

@Mason Bradford

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(#) Sujet: Re: (emery) le quiproquo Mer 6 Sep 2023 - 13:45

« le quiproquo » emery dawson & mason bradford.

Au premier regard, Mason n'en avait pas l'air, car derrière cette carapace qu'il ne veut pas faire exploser, se cache peut-être une personne de confiance, une sorte de grand frère qui lui éviterait de gros soucis. Pas qu'il soit un modèle hors pair pour tout, mais peut-être que depuis qu'il est devenu pompier volontaire, il a grandi. Il a évolué vers le bon côté des choses. Et c'est sans doute vrai, parce qu'à se souvenir il y a quelques années - au temps où il était en couple avec Mia, il lui en a fait voir de toute les couleurs et ne s'est pas toujours comporté en gentleman. Malgré l'amour qu'il pouvait ressentir pour elle et le fait qu'il ne s'imaginait pas sans elle, il y a eu à force de ses conneries, un fossé qui s'est créé, suffisamment pour qu'aujourd'hui il n'est plus de nouvelle d'elle. Il en a eu il y a quelques semaines, et à présent elle est repartie de Brisbane - en le laissant affronter sa solitude, contradictoire le fait qu'il ne supporte pas rester seul. C'est bien la raison qui l'a poussé au départ de Birdie, à se retrouver des colocs. Mais il ne l'avouera jamais. « Personne d’autre te supporterait. » Il hausse les épaules, réfléchit un court instant, est ce que c'est vrai ? Est-ce que vraiment personne d'autre sur cette terre pourrait le supporter ? « C'est pas vrai, elles se bousculeraient au portillon. » Mason et sa modestie. « Je pensais qu’il aurait compris. Quant à ne pas lui donner l’adresse… Je regrette qu’à moitié. » Il plisse les yeux, s'imaginant avec dégoût la scène, et surtout vu l'intonation il comprend parfaitement où elle veut en venir, « épargne les détails. » C'est pas comme si il trouvait Cesar à son goût. « Vu le temps que j’y passe. » Et finalement tant mieux pour lui, il n'avait pas prit une coloc pour qu'elle s'enferme H24 dans sa chambre donc ça le dérangeait pas. Et finalement une moue se lit sur le visage de Mason, il ne croyait pas vraiment à ce qu'elle prétendait. « Oui. » Vraiment Emery ? Mason reste sceptique mais il ne l'a connaissait pas suffisamment pour juger. « Je saurai t'en reparler... » Qu'il avoue avec un large sourire idiot au coin des lèvres. Avant de le perdre quand elle commence un peu davantage a se confier. « Probablement, leur famille est super chaotique. Le genre que tu vois qu’à la télé. » Mason fronce les sourcils, « Raconte ! » Impossible qu'elle le laisse sur sa fin comme ça, il va finir par bouder. « Attention Bradford, tu vas descendre dans mon estime, » et ça fait ricaner le basketteur. Mais ça l'empêche pas de se confier sur Mia, sur ce qu'il ne lui a jamais dit en temps voulu. Une fois qu'elle avait déjà retrouvé l'amour, c'était bien plus simple. « Regarde-toi, on dirait presque que tu crois à l’âme sœur. T’as jamais eu envie de la rattraper ? » Il lève les yeux au ciel à sa première phrase avant d'hausser les épaules. Il avait finalement compris trop tard qu'elle ne plaisantait pas, et qu'elle finirait par partie pour de bon. « A quoi bon ? » Qu'il rétorque, un brin fermé à en dire davantage. Avant qu'elle doute ouvertement de Mason, « il serait capable de t’amocher aussi. Juste pour que tu saches. » Et ça le fait rire, « C'est censé quoi ? Me calme ? » Non c'est pas son genre, « il m'fait pas peur Em. » Et il fait en sorte qu'elle le regarde bien, parce qu'il était sérieux, il suffirait qu'elle lui demande pour bouger le petit doigt. Mason n'était pas que ce pitre qui emmerde les gens, il a aussi trop fait parler de lui en sortant des boîtes des nuits par le passé. « Et je désapprouve toute forme de violence. » Il hausse les épaules en lui jetant un bref regard. « Parfois on a pas le choix. ». Il conclut rapidement pour clore le débat alors qu'il est toujours adossé contre le comptoir. « Et du coup tu l'invites quand ton César ? »

(#) Sujet: Re: (emery) le quiproquo Ven 15 Sep 2023 - 22:29

quiproquo

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« Elles se bousculaient tellement que c’est moi que t’as récupéré en coloc. » Le sourire d’Em était taquin, mais son ton s’était quelque peu radouci. Ils aimaient se charrier entre eux mais elle ne pensait pas réellement que le Bradford soit totalement insupportable. Il savait faire des efforts quand il le voulait, il était loyal, protecteur, passablement séduisant. Il avait ces quelques qualités qu’une femme pourrait parfaitement vouloir. Pas elle, en revanche. Dans un sens, l’absence totalement d’ambiguïté était ce qui faisait si bien fonctionner leur colocation. Elle pouvait ouvertement parler des personnes dans sa vie, de ses activités sous les draps, une information de trop qui lui arracha un sourire goguenard. A côté de ça, elle savait que chaque seconde à l’embêter se paierait. Maintenant qu’elle lui avait fourni les munitions en parlant de Cesar, elle n’aurait pas à être surprise d’en réentendre parler. « Ouais, je doute pas de toi pour ça… » Avec un peu de chance, cela ne viendrait pas. Et dans le pire des cas, elle l’aurait cherché à trop parler. C’était encore le cas en mentionnant la vie de famille des Gutiérrez. Le fait que Mason n’ait aucune raison de les fréquenter de près ou de loin lui déliait un peu trop facilement la langue. « C’est pas trop à moi d’en parler mais imagine la famille nombreuse avec le père qui s’est barré, élevés par leur mère, t’as les clichés du gosse qui a fait de la taule, l’autre qui a des problèmes d’homosexualité refoulée, l’autre qui continue de se comporter comme une ado de seize ans, jusqu’à la petite malade. Puis leur père s’est repointé et en fait il est méga friqué, et il essaye de littéralement les acheter… » Elle grimaça. Ce n’était que la surface de tout ce qui déconnait chez eux. Elle en voulait à Cesar, c’était indéniable. Mais elle était obligée de compatir pour tout ce qu’il avait traversé. « Ca fait relativiser sur ta propre famille quoi. » C’était presque mieux d’être un fardeau, une inconnue ou un imposteur auprès des différents membres de sa propre famille. L’indifférence blessait moins que les drames. Elle n’avait pas envie d’en parler cependant, et fut bien trop contente de sauter sur le sujet des relations de Mason. Il était vague sur son histoire passée, suintait autant le regret que le fatalisme. Quoiqu’il se soit passé, il avait renoncé à se battre visiblement. « Si tu préfères qu’elle reparte dans les bras de quelqu’un d’autre. » Elle en avait fait les frais ; c’était une chose de ne pas tenter de réparer une relation. C’en était une autre de se réveiller un matin et de voir que l’autre avait tiré son trait pour de bon, et que c’était définitivement trop tard pour essayer de récupérer ce qu’ils avaient. Et dans le fond, c’était sa spécialité à Em d’ignorer ses propres conseils, car le simple fait qu’ils aient parlé de Cesar était dû à une crise de jalousie de la part de la blonde. Elle ne voulait pas croire que cela se reproduirait, pas maintenant qu’elle lui avait dit de partir. Les deux hommes ne se retrouveraient pas à nouveau dans la même pièce, Bradford n’aurait donc pas à sortir les gros muscles. « De toute façon, y a aucune raison pour que tu le revoies. On aura pas à vérifier qui gagnerait contre qui. » Elle avait honte d’admettre qu’elle miserait peut-être sur Mason, qui ne devait pas en être à sa première bagarre. Pas qu’elle approuve. « Tu dis ça parce que t’es un bourrin. » On avait toujours le choix, et même si certaines personnes méritaient de choper la peste ou de se faire jeter sous la première voiture qui passerait, ce n’était pas une raison pour céder. Qu’il insiste aussi ouvertement sur le fait qu’elle céderait la fit brusquement protester. « Va te faire voir Bradford. » Elle attrapa la petite cuillère qui était le premier objet lui passant sous la main et la jeta sur le crâne de son coloc. La cuillère rebondit mollement, faisant rire la blonde. Il lui ferait regretter d’avoir parlé, c’était certain. Mais pour l’heure, ça lui avait vraiment fait du bien.

@Mason Bradford

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(#) Sujet: Re: (emery) le quiproquo Dim 15 Oct 2023 - 19:09

« le quiproquo » emery dawson & mason bradford.

Emery apportait un peu de fraîcheur par ici, et surtout, elle permettait d’une certaine façon à Mason de pouvoir la taquiner. C’était bien trop facile de la faire sortir de ses gongs - et certainement qu’elle pense la même chose de lui. Mais il n’y avait évidemment aucune ambiguïté des deux côtés, même si Mason a parfois des allusions qui pourraient faire croire du contraire. Il pouvait à peine la supportait quelques minutes consécutives, alors toute une vie, ça le laisserait perplexe. « Elles se bousculaient tellement que c’est moi que t’as récupéré en coloc. » Il hausse les épaules, en mimant un haussement avec ses lèvres avant de lui demander sur un ton taquin, « j’aurai peut-être pas dû c’est ça ? » Une question banale qui lui demandait réellement, en connaissant pertinemment la réponse, elle n’allait certainement pas être d’accord avec ses propos. Elle allait peut-être même lui mettre un coup de pied aux fesses ou lui tirer la joue. « Ouais, je doute pas de toi pour ça… » Il relève ses yeux sur elle, affichant un large sourire sur ses lèvres, alors que contre toute attente, elle décide d’en parler davantage. Assez étrangement, le basketteur l’écoute avec attention avant de soupirer légèrement devant ses révélations. « C’est pas trop à moi d’en parler mais imagine la famille nombreuse avec le père qui s’est barré, élevés par leur mère, t’as les clichés du gosse qui a fait de la taule, l’autre qui a des problèmes d’homosexualité refoulée, l’autre qui continue de se comporter comme une ado de seize ans, jusqu’à la petite malade. Puis leur père s’est repointé et en fait il est méga friqué, et il essaye de littéralement les acheter… » M’ouais, il est un peu dubitatif devant les faits, il manquerait plus que le père est flirté avec une autre, en se reproduisant de nouveau, et qu’il est un fils caché qui réapparait vingt ans plus tard. « C’est pire qu’une télénovela ton truc. » Il ne peut s’empêcher de commenter avant de la taquiner, « et du coup ton Cesar c’est lequel de tout ça ? » Il pouffe avant d’argumenter, « je suppose que c’est pas l’homosexuel refoulé… » Quoi que, c’est pas ce qui dérangerait le Bradford, mais peut-être que Emery ne rigolerait pas longtemps. « Ca fait relativiser sur ta propre famille quoi. » Il hausse les épaules, dans chaque famille il y a des problèmes, des sources de querelles. Son mec c’est certainement pas le pire, ni le mieux loti. Et c’est en tout cas pas son histoire qui fera calmer le Bradford quant à l’emmerder dès qu’il le recroisera. « Si tu préfères qu’elle reparte dans les bras de quelqu’un d’autre. » Il fronce les sourcils devant cet affront. Mais elle avait raison, peut-être qu’au fond ce qu’elle pas ce qu’il veut réellement. Il n’aurait jamais dû la laisser repartir en Europe, elle était soit disant repartie pour rompre, mais il devinait avec aisance, que son cuistot avait encore réussi à la retenir. Il répond rien, se contentant d’hausser les épaules, avec banalité, il n’avait pas encore tourné la page mais il y travaillait. Et surtout, il n’avait pas eu le choix, prit dans sa fierté, jamais il ne lui dirait tout ce qu’il confie à la Dawson. « De toute façon, y a aucune raison pour que tu le revoies. On aura pas à vérifier qui gagnerait contre qui. » Qu’elle prie très fort. « J’espère pour toi que tu sauras le tenir loin de moi… » Qu’il se contente de lui répondre, satisfait. Il n’est pas le plus bagarreur du monde, Mason. Mais il est pas le genre à supporter les caprices d’un petit morveux – comme il l’a été autrefois. « Tu dis ça parce que t’es un bourrin. » Si peu. Juste il aime protéger les siens, et surtout avoir le dernier mot. Il ne supporte pas qu’on joue le Kéké avec lui. « Va te faire voir Bradford. » Et elle lui lance une petite cuillère au même moment qu’il demande, avec toute son innocence qu’on lui connaît si bien : « avec ou sans toi ? » Regard amusé, alors qu’elle lui fendrait le cœur, il fait une moue avec sa bouche en la regardant quelques secondes.

(#) Sujet: Re: (emery) le quiproquo Mer 25 Oct 2023 - 20:31

quiproquo

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Le fait est que même si elle avait envie de lui hurler dessus tous les quatre matins, Emery avait eu bien pire coloc et bien pire endroit où vivre. Elle n’était pas près de laisser sa place, peu importe ce que Mason pourrait bien en penser. Alors la question de savoir s’il regrettait, c’était bien trop tard pour se la poser. « A toi de me dire. » Elle ne garantissait juste pas d’écouter la réponse, sachant déjà qu’elle ne lui accorderait aucune crédibilité. C’était aussi le souci à se malmener par simple amusement, ils ne savaient plus où le sérieux commençaient. La blonde aurait probablement dû apprendre à se taire, du coup, mais maintenant qu’elle était lancée, elle se retrouvait avec la langue bien trop pendue sur des histoires qui ne la regardaient pas. A chaque nouvelle parole, elle devrait rajouter une prière pour que Cesar et Mason ne se recroisent absolument jamais, sans quoi, son manque de discrétion risquait sacrément de venir lui demander des comptes. Mais le Bradford ne serait pas assez con pour parler à Cesar de sa vie familiale et mettre les pieds où il ne fallait pas, n’est-ce pas ? Il ne lui ferait pas ce genre d’embarras. Pas que l’occasion risquait de se présenter de sitôt. « Ironiquement, ils sont mexicains. » Et répondaient à tous les clichés hispaniques que les télénovelas voulaient faire avaler. Elle ne pouvait pas nier que à quelques reprises, elle avait trouvé leurs histoires amusantes. Jusqu’à ce que la perte de leur petite sœur ne vienne se rajouter à la liste. « Non, l’homosexuel refoulé, c’est mon ex. » Dans les faits, elle n’était pas à 100% convaincue qu’il soit gay. Il avait su se montrer très convainquant quand ils étaient ensemble. Mais certains indices ne trompaient pas, et la blonde continuait de penser que Diego ne sauvait les apparences que pour son entourage. « Cesar c’est… j’en sais rien. Celui constamment en colère contre le monde entier ? » Le tempérament enflammé du jeune homme avait définitivement été un problème entre eux. Elle ne pensait pas que son ex était réellement violent ou qu’il ferait volontairement du mal à quelqu’un qui ne le méritait pas. Mais les poings avaient l’air de faire partie de la liste des solutions aux problèmes, ce qui représentait un argument de plus pour ne jamais le faire recroiser Mason. Car son coloc, lui, avait l’air de beaucoup trop s’amuser de l’idée de pouvoir cogner, de quoi faire hausser un sourcil rempli de jugement à la blonde. « C’est suspicieux ton envie de bagarre, t’as un truc à compenser ? » Elle le jaugea de la tête aux pieds avant de décider de tout simplement ne pas donner plus d’attention à ce crétin fini. Elle leva les yeux au ciel dans un soupir exaspéré. « Et moi qui pensais que je commençais à t’apprécier. » Elle attrapa son verre, son bol et quitta la cuisine. Ils s’étaient assez rapprochés pour aujourd’hui, ils n’allaient pas forcer leur chance.

@Mason Bradford

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(#) Sujet: Re: (emery) le quiproquo Lun 6 Nov 2023 - 15:16

« le quiproquo » emery dawson & mason bradford.

Mason n’avait jamais supporté de vivre seul, assez étrangement d’ailleurs, il a ce besoin récurrent d’être entouré, sans savoir si réellement il pourrait réellement prétendre de vivre à plusieurs. Avec lui, on est rarement dans la neutralité : ça passe ou ça casse. De manière générale, avec les femmes ça passe plus souvent qu’avec les hommes, il n’aime pas vraiment leur compagnie. Il n’aime pas vraiment qu’on vienne jouer sur sa zone de confort, et n’est pas le genre à faire de courbette pour les comprendre. Aussi, ça ne le surprend pas ce jeu du chat et de la souri avec Emery, et il apprécie qu’elle lui tienne tête. « A toi de me dire. » Qu’elle ajoute, en haussant les épaules, tout dans sa posture montre une Dawson joueuse, et absolument pas prête à lui laisser le dernier mot, ce qui le fait sourire, en arquant un sourcil. Un sourire satisfait sur ses lèvres, il relève son regard sur elle avant de rétorquer, « c’est là que je dois te complimenter c’est ça ? » Qu’il s’offusque avant que sa voix railleuse ne trahisse bien évidemment la taquinerie qui ressort de là, « te dire que je ne sais pas ce que je ferai sans toi ? » Il demande, sans détourner le regard, ses fesses appuyés sur le comptoir, son café jamais bien loin, non il ne l’a pas oublié. « Ironiquement, ils sont mexicains. » Il hausse les épaules, continuant d’écouter Emery, « non, l’homosexuel refoulé, c’est mon ex. » Hum, il voit bien le genre, « laisse-moi deviner Dawson, il a voulu essayer les nanas et après t’être tapé, il se rend compte que la testostérone c’est quand même plus attractif ? » Est-ce qu’il ne peut retenir de rire à la fin de sa phrase ? Tout à fait. Elle le méritait amplement selon lui en tout cas. Et Mason ne se prive pas pour lui rire en plein nez, ce qu’Emery devrait un peu moins apprécié, il sent déjà le coup partir : elle allait vouloir lui faire la peau c’est certain ! « Cesar c’est… j’en sais rien. Celui constamment en colère contre le monde entier ? » Le mec relou quoi, qui remet toujours tout en cause. « Je vois le genre, » et son sourire qui se lit au creux de ses pommettes clairement signifiait ‘faut savoir le détendre parfois’. « Le genre de famille avec laquelle tu ne t’ennuies pas quoi… » Il hausse les épaules, Mason n’avait pas tout ça à lui offrir, pas d’anecdotes aussi croustillantes, lui ne voulait de toute évidence plus parler de la sienne. Et ne compter pas remettre le sujet sur le tapis. « C’est suspicieux ton envie de bagarre, t’as un truc à compenser ? » Il hausse les épaules, « j’ai pas pu me faire ton Reid, faut bien que je me mette autre chose sous la dent… » Est-ce que ça étonnera Emery ? Sans doute que non. Mais ça lui fait un point commun avec son Cesar et pas des moindres : ils ne peuvent pas se saquer l’ex qui ne sert à rien dans la vie de sa Coloc. « Et moi qui pensais que je commençais à t’apprécier. » Il lève les yeux au ciel, alors qu’elle recule légèrement, et tel un acteur pris de court, il place sa main sur son cœur, « tu vas me rendre tout triste, ne me dis surtout pas ça… » Ses yeux qui clignent plusieurs fois, tel un acteur digne de ce nom, il lui jetait même un regard discret pour voir sa réaction.

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