“I know. Because you’re here.” Tu as la confirmation qu’elle te prend au sérieux vis à vis de cette chance que ce hoodie te porte. Il t’est très cher et t’as véritablement envie de le récupérer. Tu sais que tu vas avoir beaucoup de mal car elle l’a déjà qualifié de sien. Elle t’a déjà piqué d’autres hoodie, elle abuse un peu à en vouloir toujours plus. She loves them all once she saw me in them. C’est ta théorie.

Tu vois bien que tu la prends au dépourvu avec ton déballage d’informations. Tu prends ça comme une bonne chose. Il faut qu’elle se rende compte que tu as une vie, un travail. T’as pas l’impression qu’elle l’ait véritablement intégré avant. T’as bon espoir que cette fois ci ce soit la bonne. Tu n’as réellement pas envie que le fiasco d’hier soir se reproduise. Oui tu es traumatisé un peu. Oui y’a un truc dans l’air qui a changé aussi. T’aimes pas vraiment cette nouvelle vibe.

Elle siffle carrément quand tu parles de la fin de l’année. “Wow. November, like in… Six months ? Damn.” Tu hoches la tête. Tu comprends pas exactement pourquoi le fait que ce soit dans six mois soit si impressionnant. T’aurais cru qu’elle serait impressionnée par la destination, car toi c’est ça qui te fait kiffer. T’es jamais allé là bas. “Well… I guess you’ll need this not before two months, then.” Tu ris carrément en l’entendant. « Nope nope nope. » Parce que des fois t’as des trucs imprévus qui tombent et t’as pas envie de devoir courir après elle pour récupérer ton hoodie OU PIRE, partir sans. “Melbourne… You don’t happen to have tattoo artists somewhere else in Australia, do you ?” Un autre léger rire sort de tes lèvres. Tu en connais ailleurs mais tes amis les plus proches sont à Melbourne. Tu aimes avoir des occasions de les voir. T’es en train de te dire que peut être c’est pas la meilleure idée en fait parce que ça sous entend Birdie qui les rencontre éventuellement. Tu sais pas si t’es dans l’optique de calmer le jeu ou au contraire de la mélanger un peu plus à ta vie. Ca te saoule parce que tu ne réfléchissais pas à ça avant mais vu l’état dans lequel elle s’est mis tu ne sais plus ce qu’il vaut mieux faire ou pas. “But if it’s a test, I guess it will do.” Mais voilà qu’elle sourit et qu’elle est bien trop adorable sous tes yeux là. Damn it gurl.

“If it works, would it mean I will be a lucky charm too ?” Nouveau rire qui sort de tes lèvres. « You wish. » Tu bois une gorgée pour t’occuper quelques secondes de plus avant de reposer tes yeux sur elle. T’es en pleine réflexion. « You really would like to go somewhere with me? Like… For a weekend ? » Est-ce que t’es un peu en train d’essayer d’esquiver Jordan ? Maybe. C’est parce que t’as peur de l’avion, c’est ça ? Yup… Tu n’as pas prévu de reprendre l’avion sous peu et t’aimais bien cette perspective. Tu viens de décider que tu as assez mangé et te recale dans le lit également. « Why don’t you join me in December to LA ? Just give me back the hoodie and we’ll get tattooed in Brisbane and you’ll get to see me lose my shit while meeting Halsey. Deal ? » Pussy. I know. Mais t’aimes bien que cette dernière proposition sonne un peu comme si c’était elle qui venait de dresser la finalité alors que y’a tout ce que tu veux toi. En premier lieu : ne pas rajouter de vols non prévus. Aussi, il est vrai que c’est elle qui arrête pas d’insister pour le tatouage à chaque fois. Tu oublies tout le temps. Tu viens quand même de lui glisser un gros scoop au passage. Ta futur collaboration avec Halsey. Si elle ne sait pas que tu es un grand fan, elle est aveugle. T’espères fort que ça va l’appâter. Surtout que ça assurerait théoriquement, qu’elle sera toujours dans ta vie en décembre. Yup…

« Nope nope nope. » Visiblement, il te croit assez bitch pour camper sur la position que tu l’adoptes sans jamais le lui retourner. Il a si peu d’estime envers toi, tu pourrais en être presque triste ; il aurait juste à venir le chercher, à te l’enlever, t’étais sérieuse sur ça. Une technique simple supplémentaire pour le teaser un peu plus, pour jouer sur ses nerfs - et aussi voir qu’il y tient vraiment, à son hoodie magique. Quand bien même t’espères pouvoir en profiter un peu ici et là. T’apprécies bien trop sa garde robe, il faut dire. C’est confortable, parfois coloré, c’est ample et y a son odeur partout - t’es pas obligée de préciser le dernier point, si si, c’est un point important puisque c’est la vérité. Nous n’irons pas jusqu’à prétendre que ça fait un substitut de sa présence ; parce que rien ne remplace le contact physique, les sourires, les regards échangés et les mains qui peuvent aller frôler et caresser. Mais ça reste un détail qui a son importance. Est-ce qu’il va rentrer chez lui avec ton parfum à toi après s’être enroulé et caché dans ta chambre quelques heures ? You wish.

« You wish. » Ha ha ha. Beaucoup d’espoirs, donc. Il rigole, Jordan, et tu fais la moue. “Fine. I will be your disaster, then.” S’il ne te veut pas en bonne étoile, alors tu peux lui offrir le pire. Pas celui comme l’autre soir - hier, Birdie, c’était tout juste hier - mais une petite tornade malgré tout. « You really would like to go somewhere with me? Like… For a weekend ? » Tu fronces légèrement des sourcils tout en le regardant être pensif et presque étonné. “Well, don’t look so shocked.” que tu lâches dans un léger rire tout en détournant sa tête brièvement. “We fuck each other but you’re surprised for a trip together. Relax, it’s not like a date, ok, Birdie, too much, ferme-là, tu ne réfléchis décidément jamais à ce que tu sors. It’s not a big deal.” que tu essaies de faire comprendre du mieux que tu peux. Right? Juste sortir de Brisbane ne semble pas si fou que ça. Pas après tout ce que vous avez pu dire, les secrets partagés et tout le bordel évoqué. Il n’y a rien à paniquer ni à voir là-dedans, n’est-ce pas ? « Why don’t you join me in December to LA ? Just give me back the hoodie and we’ll get tattooed in Brisbane and you’ll get to see me lose my shit while meeting Halsey. Deal ? » Tu te tournes sur le ventre après avoir poussé le plateau pour poser ton menton sur son torse, le sourire scindant ton visage en deux. “A friend of mine will perhaps be there around this time. Two birds, one stone.” Tu lâches un léger rire face à ta propre phrase avant de te redresser sur tes bras et te rapprocher de lui. “I would like that very much. Which means I will also meet Halsey ?” T’es entourée de célébrités mais t’es jamais la dernière pour en rencontrer. Même si six mois, c’est long. C’est loin. Plein de choses peuvent arriver en six mois. Il suffit de voir les six derniers mois. Vous vous acharnez contre le temps et contre vous-même. Y a l’espoir d’être toujours présent dans la vie de l’autre dans six mois. Quelque chose que ni l’un ni l’autre ne peut promettre. Il n’y a toujours pas de boule de cristal. Mais l’idée te plait alors pourquoi pas ? “I guess it’s a deal.” que tu conclues en allant chercher ses lèvres le plus naturellement du monde.

“Fine. I will be your disaster, then.” Elle va presque te faire te sentir mal de ta belle répartie avec cette moue qu’elle affiche. Stop being so cute damn it. “Well, don’t look so shocked.” Et tu les enchaînes, les conneries avec ta surprise que tu ne caches pas. En plus c’est toi qui lui a proposé d’aller quelque part en premier lieu, en avion. It was a fucking joke. “We fuck each other but you’re surprised for a trip together. Relax, it’s not like a date, ok There. She said it. Parce que c’est aussi l’image que ça t’a donné aussitôt que tu l’as dit et que tu l’as regretté un peu. Sauf qu’elle est ok et tu ne sais donc plus ce que tu veux réellement. C’était juste une vanne… Non ? It’s not a big deal.” But is it tho? T’as vraiment du mal à savoir où est la limite ou quoi ou qu’est-ce… She said the D word. Ah parce qu’il y a une censure sur le mot date maintenant Jordan? Tu fais machine arrière tant bien que mal et voilà qu’elle se cale plus proche de toi, le plateau ne dérangeant plus vos gestes sur le lit. Tu penses qu’elle va dire nope mais le sourire qu’elle affiche annonce l’inverse. Are you kidding me? “A friend of mine will perhaps be there around this time. Two birds, one stone.” You fucking joking. T’as réellement l’impression que tout tes souhaits deviennent réalité depuis la veille. Est-ce que c’est toi qui t’imagine des choses ? Que Birdie est celle qui se plie à tes désirs alors qu’habituellement c’était l’inverse. Tes yeux qui sont dans les siens au fur et à mesure qu’elle se rapproche de toi. Toi qui est toujours mindfuck. “I would like that very much. Which means I will also meet Halsey ?” Tu hoches la tête car oui, tu ne t’imagines pas la tease de la sorte sans qu’au final tu lui donnes ce que tu lui as vendu. “I guess it’s a- don’t say date deal. ” Thank god. T’es speechless que ça ait été si simple de retourner toute la situation. Elle pose ses lèvres sur les tiennes et tu réponds à son baiser mais t’es clairement perturbé. Ca se remarque par l’absence de mot prononcé depuis un moment là. Should I talk tho? Parce que tu as peur de ce que tu pourrais dire. Ta main qui va doucement se poser sur sa joue comme pour t’aider à continuer le baiser plutôt que de laisser tes méninges cogiter à leur guises. Mais tu finis par te défaire de ses lèvres car ton esprit va trop vite là. T’as d’ailleurs du mal à formuler ce que tu veux dire. Should I talk tho? Tu te frottes les yeux comme pour essayer de te remettre les choses en place dans ta tête car tu ne sais pas comment t’exprimer.

« Please tell me I’m not the only one feeling that… The vibe is weird now… I mean… I don’t know… I’m thinking too much now I… » Tu soupires. « Didn’t think you would say yes. » So easily. Entre autres choses. Tu pensais pas qu’elle te repousserait la date de tes craintes à décembre si simplement.« Maybe the weird vibe will go. » Peut être bien que tu es encore en train d’espérer que les choses vont revenir comme elles étaient et que ce matin n’est qu’une passade. « Or maybe I've got the power to get all my wishes coming true. » Car c'est un point important. Car c'est tout ce que tu veux depuis tout à l'heure mais c'est... étrange quand même. Toi même tu sais pas exactement quel est le problème mais cette vibe est différente. « Maybe I just need to adjust a little. » I think I shouldn't have talked. Car t'es flippé maintenant mais au moins t'es honnête.

Jordan te donne un retour à ton baiser et ça te réconforte. Pour toi, les choses se reforment tranquillement, redeviennent habituelles et tu ne vois pas là une erreur de parcours. Ce n’est pas terrifiant, d’accord, c’est juste excitant. Et puis, tu ne t’en fais pas tant que ça. Pas pour l’instant. Parce que six mois, c’est loin. C’est vague, c’est plus là-bas qu’ici pour l’instant et ça ne te perturbe pas plus que cela car il n’y a rien de perturbant là-dedans. T’es même flattée et toujours ravie de pouvoir être embarquée par un ami qui s’en va à l’autre bout du monde. Tu l’as déjà fait avant, ce n’est pas ta première fois et ça te manque un peu. C’est lui qui se détache de toi, ceci dit, se frottant les yeux - décidément - et avec l’intention de parler alors que t’aurais bien mis ça sur le côté. « Please tell me I’m not the only one feeling that… The vibe is weird now… I mean… I don’t know… I’m thinking too much now I… » Tu fronces des sourcils en revenant sur tes genoux. Oui, l’ambiance était bizarre mais là, ça va mieux, non ? « Didn’t think you would say yes. » Seriously ? Ton visage se crispe légèrement. Est-ce que c’est un problème que t’ai dit oui ? Est-ce que c’est un souci que tu veuilles bien faire quelque chose qui va être dans six mois et qui a le temps d’être modifié, changé, annulé, oublié ? Est-ce que ça l’aurait été aussi si tu avais refusé ? « Maybe the weird vibe will go. » Tu l’observes sans rien dire, le laisser patauger dans les tréfonds de ses pensées. Tu les aime de moins en moins, ses pensées. Ce qu’il est en train de débiter. C’est un gros pas en arrière qu’il est en train de faire et tu ne comprends juste pas pourquoi il se torture à ce point. Pourquoi il pense toujours à toi pour le mauvais côté de la pièce. « Or maybe I've got the power to get all my wishes coming true. » Ses rêves devenir réalité ? Si dans un autre contexte, t’aurais pu être attendrie, là, forcée de constater que la logique ne se forme pas dans ta tête. Déjà que la rationalité n’est pas franchement ta plus grande amie, voilà que tout ce qui sort de sa bouche que t’avais juste envie d’embrasser te confue encore plus les neurones. « Maybe I just need to adjust a little. » T’es bien trop raide, là.

“You need to adjust a little”, tu répètes avec machination, comme pour tenter de comprendre ce qu’il y a à s’ajuster. Tu serres toujours ton visage et tu n’aimes pas les signes avant-coureurs qui sont en train de débarquer. Quand tu te sens fébrile comme ça. Que tu commences à sentir les mots qui piquent ta langue et qui effroient ta tête. “You must be kidding me. It was perfectly fine before you spoke up.” C’est acerbe. C’est froid. C’est une réalisation comme il y en a tant d’autres mais qui fait mal. Bien plus qu’elle ne devrait. “You seem to always be waiting for the worst of me. Everything I make, I do, I say, it seems to be a surprise. Like I’m some evil heartless fucking bitch. That’s how you see me ? Running away, ignoring you, going away from your existence tomorrow ?” Tu commences à monter dans les octaves alors que t’essaie de te contenir. Vraiment. Mais il semble aussi vouloir revenir en arrière. Talking. Vraiment. Tu t’extraies hors du lit parce que ça devient beaucoup trop et que peut-être si tu t’éloignes de lui, ça t'aidera. Mais ça n’empêche pas la frustration de prendre le dessus, et certianement pas celle dont il a l’habitude et que tu préfèrerais avoir. “I guess I will never be good enough to your damn expectations, whatever they are.” Il a l’air d’en avoir à ton égard ou sinon, il ne s’amuserait pas à chaque fois d’être étonné que tu fasses le contraire de ce qu’il pensait, n’est-ce pas ? “Oh but we obviously just trust each other for fucking our brains out, my bad, I almost forget that. I mean, that's the only thing we are good at, right ?” Tu réutilises ses mots contre lui et là, il est clair que tu ne te retiens plus vraiment. Il a fait revenir au galop tout ce que t’as pu calmer hier et tu le détestes clairement pour ça. “It shouldn’t be complicated but you are making them complicated with your mixed signals. I don’t get it, I don’t understand, I-” Tu ne vois juste pas le problème qu’il y a là, maintenant. Tu pinces ton nez en fermant tes yeux pour tenter un minimum de calme - il ne manquerait plus que Mason vienne s’inquiéter et voir ce qu’il se passe. “Your lack of faith in me is kinda frustrating.” And I don’t want to fucking disappoint you. So stop having expectations about me. “If you need time to adjust, you know the way to the door.” Tu ne le retiens pas prisonnier, après tout. Il est libre de faire ce qu’il veut et s’il veut se tirer, il a qu’à le faire maintenant. Même si intérieurement, tu hurles de ne pas le lâcher. Tu cries aussi contre lui ; t’aurais préféré être en train de profiter de ses bras plutôt que de la distance vide et froide entre vous. Mais là, debout dans ta chambre, t’as aucune volonté de t’approcher de lui. Parce qu'il n'a visiblement aucune estime envers toi. T’es juste bonne pour te faire prendre. T’aurais dû t’en douter - comment tu aurais pu alors que Jordan t’a tellement donné ? Et pourquoi ça fait si mal ?

Tu aurais aimé qu’elle réponde simplement à ta première question. Est-ce que pour elle tout ça n’est pas étrange ? Qu’il manque un truc par rapport à avant ? Ou au contraire, y’a autre chose de plus et dont vous n’avez ni l’un ni l’autre l’habitude, mais que ça dérange toi plus qu’elle visiblement. Plus tu parles, plus elle est surprise et confuse et tu ne saurais pas vraiment dire ce que son visage traduit mais c’est loin d’être un sourire et des rires. Pas que tu t’attendais à ça mais… C’est beau de rêver. Pushing my luck. “You need to adjust a little” Ok donc c’est toi le problème ? Elle n’en a pas elle. C’est toi qui en fait trop. Why. Did. I. Talk? Parce que tu te sens pas confortable et que les adultes ça communique pour justement venir à bout de ce genre de situation. “You must be kidding me. It was perfectly fine before you spoke up.” « You’re joking right? » Parce que tu veux pas croire qu’elle n’a pas remarqué que les choses sont super fragiles depuis qu’elle a réussi à stopper la conversation de la veille. C’était sûr que ça allait exploser de nouveau. Pour une fois ça atteint tes attentes initiales, et c’est pour ça que tu avais si peur. “You seem to always be waiting for the worst of me. Everything I make, I do, I say, it seems to be a surprise. Like I’m some evil heartless fucking bitch. That’s how you see me ? Running away, ignoring you, going away from your existence tomorrow ?” Tu clignes plusieurs fois des yeux en la regardant. Si tu pensais que l’explosion allait t’aider à y voir plus clair, c’est bien le contraire qui est en train de se produire. “I guess I will never be good enough to your damn expectations, whatever they are.” Elle te perd de plus en plus. Elle s’énerve de plus en plus aussi. This is a fucking joke. Elle est sorti du lit entre temps. Toi t’as repris ta tête dans tes mains. “Oh but we obviously just trust each other for fucking our brains out, my bad, I almost forget that. I mean, that's the only thing we are good at, right ?” Oh my god… Tes mains qui se serrent dans tes cheveux. Il te faut beaucoup de self control pour rester maître de toi même malgré toute ce qu’elle te jette à la gueule. Tu pensais pas qu’elle s’énerverait à ce point là mais c’est la juste continuité de la veille quand t’y pense. “It shouldn’t be complicated but you are making them complicated with your mixed signals. I don’t get it, I don’t understand, I-” Là c’est trop, tu lèves la tête vers elle. « I make them complicated ??? » T’as pas le temps d’exprimer ton ahurissement vis à vis des mixed signals également parce qu’elle reprend après avoir fermé les yeux. “Your lack of faith in me is kinda frustrating.” Are you calming down now? Mots que tu ne comptes pas dire à voix haute car il n’y a rien de plus énervant que dire à quelqu’un en colère de se calmer. “If you need time to adjust, you know the way to the door.” C’est le retour du rire nerveux. Tu souris mais c’est visiblement comme ça que tu gères ta colère et tes hallucinations au fur et à mesure que tu as entendu tout ce qu’elle a dit. Tu ne comptes pas partir avant d’avoir mis au claire tout ça.

« I’m not leaving for you to avoid this conversation once more. » Parce que c’est ce qu’il s’est passé hier. « For us to avoid… » Tu prends une grande inspiration après avoir rectifié ta phrase car ce léger détail est en fait un point crucial de toute cette conversation. Vous êtes un item. Tu calmes tes émotions plutôt rapidement suite à ce détail qui est si grand à tes yeux. Dear. God. Tu reprends, plus calmement. « You can’t say you’ll join me in December and also confirm you can get out of my life with no warning. » Ces derniers mots là. Cette confirmation qu’elle t’a fait la veille qui te ronge. « What should I believe ? That you will probably leave with no warning but after December ? Am I gonna have you around for sure until then ? Should I stop thinking each time that this is the last time I see you ?? Like… If these are not some fucking sick mixed signals I don’t know what is. » Tu soupires, reprend ta tête dans tes mains, tes coudes qui sont posés sur tes jambes. Tu ajoutes plus bas.« How can I have faith in you when you confirmed you can leave with no warning… » Tu veux lui donner la couronne des mixed signals, car vraiment, tu saurais pas faire mieux que ça. Elle a confirmé ta plus grande peur, qu’est ce que tu peux faire à partir de là ?

(x) If you're throwing me to the lions
You should know I'm not scared of dying
I wouldn't take back one thing I did, one word I said
But I'm gonna make you wish you did

« You’re joking right? » I wish I was, mais t’es loin de l’être. C’est même l’inverse qui se produit. Tu es très loin de plaisante et c’est encore plus exaspérant à ton sens de te voir monter au créneau de la sorte alors que jamais, ô grand jamais ce n’était prévu dans les plans. Il n’y a même jamais eu de plan établi, il n’y pas de mode d’emploi sur les raisons de tout ce bordel et la sortie de secours te semble si loin que t’ignores comment y accéder pour échapper à tout ça. A Jordan qui stationne dans ton lit, qui torture son visage, ses mèches, qui a l’air complètement paumé - et bien au moins, ça vous fait un point commun. Un autre, mais tu ne l’entends pas, cette fois. Tu ne l’écoutes pas plus que tu le fais avec moi, tu nous fous sur le côté et on ne peut que compatir à ce que tu fais subir au blond qui n’a certainement rien demandé. Qui voudrait d’un ouragan aussi compliqué qu’imprévisible comme toi ? « I make them complicated ??? » A ton sens le plus objectif qui soit - évidemment - oui. Mais ce n’est qu’un parasite dans tes oreilles, là, tu continues sur ta lancée ; après tout, il semble vouloir discuter, non ? Alors s’il se mange des briques, c’est de sa faute à lui. Toi, t’étais parfaitement bien. Tu ne vois pas le souci dans tout ce qui vient d’être dit et programmé. Rien n’est marqué dans le marbre, après tout. Alors pourquoi il rigole nerveusement ? Il sourit mais tu ressens, tu vois très bien que ce n’est pas le sourire que t’aimes voir. Celui que tu préfères, qui te donne envie de l’embrasser à perdre le souffle et d’en être la cause et la conséquence.

T’analyses déjà les portes de sortie et celles de secours. Mais c’est compliqué parce que c’est ton espace vital, pour une fois, et ça te prouve bien que c’est toujours une mauvaise idée de ramener des gens chez toi. Tu ne peux pas fuir, tu ne peux pas partir et même si tu le fais, tu ne pourras que rentrer en te demandant si la personne en question a enfin décollé de chez toi ou non. Et puis il y a toujours Mason dans le coin et lui aussi va se faire des idées parce qu’il n’est qu’un idiot et que visiblement, tous les espèces à chromosomes X ont décidé de te faire chier par tous les moyens possibles. « I’m not leaving for you to avoid this conversation once more. » Sans oublier Jordan lui-même qui, cette fois, ne va pas venir faire glisser tes défenses avec ses doigts sur toi et tu zappes même l’idée de le séduire pour mieux le distraire ; tu n’es plus dans l’état d’esprit et ton partenaire n’est visiblement pas non plus enclin à se laisser dévier dans son rôle d’adulte qui se veut responsable avec une foutue conversation que tu refuses d’avoir. « For us to avoid… » Il y a un “us” qui s’implique et ça te rend bizarre. Ce n’est pas supposé exister, ce “us”. Tu places tes mains dans la poche du sweat, son sweat et tu soupires lourdement. Tes yeux sont brillants de cet instant furibond ; il te force à repenser et ressentir de nouveau ce que t’avais réussi à écraser la veille. Ce qu’il avait réussi à écraser la veille. De la plus vulgaire des façons mais ça avait fonctionné malgré tout. « You can’t say you’ll join me in December and also confirm you can get out of my life with no warning. » Tu fronces toujours des sourcils, tu penches la tête, tu la secoues aussi, l’incompréhension sur tes traits grandissant. « What should I believe ? That you will probably leave with no warning but after December ? Am I gonna have you around for sure until then ? Should I stop thinking each time that this is the last time I see you ?? Like… If these are not some fucking sick mixed signals I don’t know what is. » Il te demande quoi, exactement ? D’avoir une boule de cristal, d’être sûre ou non que tu vas rester, de pouvoir prévenir un avenir que tu ne veux de toute façon ni voir ni planifier ? « How can I have faith in you when you confirmed you can leave with no warning… » Jordan pourrait te faire de la peine. Tu pourrais baisser les armes face à sa position prostrée, à ses craintes qu’il énumère avec bien plus de courage que tu en auras jamais. Le problème est bien là aussi ; aucune crainte ne devrait transparaître entre vous.

C’est censé être si simple mais tu serres les poings ; il veut sa conversation, alors il l’aura. Il t’a forcé alors que tu ne le voulais pas. Mais tant pis ; tu vas sûrement jouer le rôle du vilain parce que c’est l’étiquette qu’il te donne depuis le départ - selon toi, autant ne pas en faire une généralité. “Didn’t I chase you for three damn weeks ? At one point, I even thought you weren’t in Melbourne anymore. Worried you didn’t want to see me after that… Damn night. Does it sound like someone who’s gonna leave any time soon, Jordan ?” Mais après tout, qu’est-ce que tu en sais ; tu n’as jamais eu de relation, tu ne l’as voulu - ou plutôt, jamais autorisé - parce que c’est bien trop compliqué. Cette situation actuelle en est la preuve - même s’il n’y a pas de relation, il y a quelque chose. “I’m sorry I don’t have any crystal ball to confirm you the exact date of me walking her selfish self with her fucking sick mixed signals away. But perhaps can you ? After all, who said that I have to play the villain here ?” Tu t’approches du lit par réflexe. Tu continues de jongler entre ce qu’il t’a dit - should I stop thinking each time that this is the last time I see you - et ce que t’essaies de ne pas ressentir. “Can you be sure to still be in my life in December, Jordan ? Or even in a week ?” Ta voix est plus basse mais aussi tranchante qu’elle commence à fredonner. A vibrer. Sous les émotions qui prennent et qui perturbent la machine. Tu n’aimes pas plus ta réaction. Tu le détestes de te faire subir tout ça. Tu le détestes d’appréhender sa réponse. “I didn’t do anything to make you doubt me. You did this on your own.” Au contraire. Tes dernières réactions, tes derniers comportements, absolument tout récemment ne peuvent prouver qu’une seule chose que même toi tu ne peux pas dénier ; tu tiens à lui. Aussi simple que cela - même si ça le serait encore plus si tu le lui disais clairement. Mais même ça, tu n'es pas sûre que ça suffise. Mais s’il n’est pas fichu de le voir à travers tes crises… Ce n’est plus de ton ressort. C’est la conclusion qui t’apparait alors que tu finis de le toiser en te redressant. Savourant sans aucune saveur ses propres mots qu'il t'a balancé la veille en guise de boomerang.

T’as l’impression qu’elle s’arme comme elle peut pour se préparer à ce que tu vas lui dire vu ce geste de replie dans la poche de ton hoodie. Tu vois dans ses yeux qu’elle risque de te sauter dessus à tous les instants pour te faire taire. Physiquement ou verbalement. “Didn’t I chase you for three damn weeks ? At one point, I even thought you weren’t in Melbourne anymore. Worried you didn’t want to see me after that… Damn night. Does it sound like someone who’s gonna leave any time soon, Jordan ?” She has a point. Shut up. “I’m sorry I don’t have any crystal ball to confirm you the exact date of me walking her selfish self with her fucking sick mixed signals away. But perhaps can you ? After all, who said that I have to play the villain here ?” Tu secoues la tête plutôt vivement sur la fin de sa tirade mais en vrai tu finis juste par soupirer parce que tu fatigues. « It is not what I meant. » Elle s’approche et ça c’est un move auquel tu n’aurais pas pensé. La distance c’était mieux surtout. Pour toi. T’as besoin d’observer de loin pour essayer de dire des trucs qui ont du sens. “Can you be sure to still be in my life in December, Jordan ? Or even in a week ?” Tu lèves les yeux vers elle. I can. “I didn’t do anything to make you doubt me. You did this on your own.” Nouveau rire qui est lâché de l’entendre utiliser la tournure de ta phrase de la veille.

« You don’t even realize this whole thing started the second you were pissed I didn’t put you first. And I fucking let you believe you had the right to and here we are now. » T’es fatigué. « I can promise I’ll still be in your life in December. I fucking care about you for fuck's sake!!» Parce que tu planifies de toujours être vivant d’ici là. Tu soupires. « And I know you do too. You care about me. You like me. You don’t want to hear it but it doesn’t mean it isn’t true. » Tous ces mots pour pas mettre the big L word. Tu ne l’assumes pas non plus si c’est bien de lui qu’il s’agit. « But I also know you might be stupid enough to sabotage us because you’re scared shitless. I’m not saying you can’t stop seeing me. I just don’t want to be ghosted again because I have fucking feelings for you now damn it. » Ouh. Jordan. Ce ghosted again qui te fait bien mal. Surtout que cette fois il semblerait que ce soit quelqu’un de tout à fait conscient qui prendrait cette décision. Tu n’as pas envie de souhaiter la mort ou un accident à Birdie, nope. Loin de là.  « I’m ok stopping all this conversation and adjust this whole thing but you stop being mad at me for not putting you first. We’re just friends, right? » Tu te laisses tomber dans le lit, totalement allongé. Tu fermes les yeux, tu poses tes mains sur ton visage, pour te cacher? Pour te reconnecter? Pour réaliser tout ce que tu viens de dire? All of the above. T’es fatigué.

T’ignores à quoi tu t’attendais. A vrai dire, t’essaies de ne jamais rien attendre du tout, surtout de ce genre de situations. T’as l’impression que tu t’es toi-même foutue dans une brèche que t’as tenté d’éviter jusqu’à présent et t'espère au plus profond de ton être - et de celui de l'univers tout entier - que ça va s’arrêter là. Tu pourrais survivre Jordan qui se tire - vraiment ? - tu pourrais supporter ton absence - liar - mais il ne part pas, Jordan. « It is not what I meant. » Si ce n’est pas ce qu’il veut dire, c’est comme ça que tes oreilles le perçoivent. C’est comme ça que ça tourne en boucle dans ta tête. Tu aimes la spontanéité, tu vis pour l’imprévu mais là, autant dire que tout déraille et que tu n’es pas parée pour ce genre de combat. « You don’t even realize this whole thing started the second you were pissed I didn’t put you first. And I fucking let you believe you had the right to and here we are now. » C’est bien là un problème majeur ; on te laisse toujours trop de liberté. On t’autorise des accès interdits, on ferme les yeux sur tes débordements et on te dit “oui” même quand on pense l’inverse. Alors forcément, que Jordan te balance ça à la figure ne devrait pas te surprendre et pourtant, ça ne loupe pas. « I can promise I’ll still be in your life in December. I fucking care about you for fuck's sake!! » Il aurait pu te passer sous une douche glacée pour te calmer que ça n’aurait jamais été aussi suffisant que les mots qu’il est en train de marteler. Depuis qu’il t’a parlé de sa dispute qui a causé l’accident de Rosa, tu te demandes ce qui pourrait le faire sortir de ses gongs ; bravo, Cadburry, il semblerait que tu as réussi à atteindre ses limites. « And I know you do too. You care about me. You like me. You don’t want to hear it but it doesn’t mean it isn’t true. » Si tu ne veux pas l’entendre, c’est simplement parce que ça te terrifie. Tu n’es pas de celles qui font dans ça, qu’importe l’entité qu’on lui donne. Tu ne te sens pas très bien. A découvert. Déjouée dans ton propre jeu. Tu déglutis. Et tu recules aussi. D’un pas mal assuré. Tu es clairement hors de ton élément. Comme un poisson hors de l’eau. Ou un oiseau sans aile. Don’t be so dramatic. Mais tu juges que tu peux l’être. Tu sens ton intérieur qui tremble parce qu’il n’y a aucune chance que tu puisses retourner près de lui. Là maintenant. Certainement pas quand il te fout devant autant d’éléments que tu refuses de voir. « But I also know you might be stupid enough to sabotage us because you’re scared shitless. I’m not saying you can’t stop seeing me. I just don’t want to be ghosted again because I have fucking feelings for you now damn it. » Y a les intestins qui se tordent et cet organe qu’on appelle le coeur qui se serre et tu découvres ce qu’est le stress. Ou la panique. C’est un tourbillon et, comment on fait pour sortir de là exactement ?

« I’m ok stopping all this conversation and adjust this whole thing but you stop being mad at me for not putting you first. We’re just friends, right? » Jordan clôture en se laissant aller contre le matelas et toi, tu restes juste plantée là. Si tu pouvais devenir aussi minuscule qu’une puce, tu le ferais. Mais non ; tu regardes le sol, les babioles, tu serres les dents, tu passes ta main sur ta nuque. T’es nerveuse. T’as l’impression d’être prise au piège. We’re just friends… right ? Un coup de pied dans la fourmilière, voilà à quoi ça ressemble. Care, like, feelings, friends ? Tu finis par passer ta main contre ton front parce que t’es complètement paumée - ce n’est pourtant pas si compliqué mais ça reste confus. Oui, t’as peur. Oui, t’es stupide. Oui, t’es capable du pire alors que Jordan souhaite juste le meilleur. Tu n’es même pas foutue de lui donner ça. Non, à la place tu te renfermes comme une huître. “Right.” La voix est basse, à peine perceptible ; il a complètement brisé tes défenses et il a réussi à contrer tes attaques de la plus affreuse des manières : en te foutant devant un fait que tu veux ignorer mais ça va être compliqué. Les mots naviguent dans ta tête et le palpitant s’embrase, te paralysant presque. La ligne est si fine. Mais Jordan l’a si bien franchi. Tu l’as laissé prendre trop de place, lui aussi. Serait-ce une si mauvaise chose ? Là, à ce moment précis, tu juges que oui. C’est la pire chose qui puisse t’arriver - ce n’est pas le cas, Jordan ne sera jamais dans la catégorie des “mauvaises expériences” mais tu seras dans la sienne, pour sûr. “You shouldn’t have feelings for me. Because I’m a stupid selfish person.” Même après tout ce qu’il t’a dit. Tout ce que t’as écouté. L’intérêt que t’as eu pour lui. Entièrement. Totalement. Le mystère qui n’a été au début qu’un jeu à gratter pour voir ce qu’il y avait en-dessous. Sûrement la première erreur. “I- I think you should leave.” Alors que tout en toi hurle le contraire. I want his arms. I miss his kisses. Mais ton cerveau en duo avec ton cœur qui se terre et qui se braque font taire tout le reste. Tu regardes tes mains, tu remarques que c’est un peu flou sur les bords et tu prends une longue inspiration en ôtant son sweat que tu jettes à côté de lui sur le lit. T’as froid et tes bras ne suffisent pas. C’est évidemment le moment où ton être entier le réclame alors que tu recules toujours plus. Il devrait partir parce que t’es sur le point de lâcher prise d’une façon ou d’une autre et t’as besoin d’être seule pour ça. Pour assimiler. Réfléchir. Accepter.

Tu t’attends à l’entendre répliquer quelque chose. A être en colère. A trouver encore des mots pour contrer les tiens. Tu t’attends à ce qu’elle vienne te sauter dessus pour te mettre des coups approximatifs que tu pourras peut être tourner en angry sex. Shut up. Avoue tu dirais pas non. Fuck right off. Tu n’enlèves pas tes mains de ton visage. Tu prends de grandes inspirations et tu te demandes si elle va prendre ton offre pour arrêter la conversation là. “Right.” Elle brise enfin le silence mais sa voix n’est qu’un murmure. “You shouldn’t have feelings for me. Because I’m a stupid selfish person.” Birdie… C’est donc ça ses dernières cartes pour tout saboter ? Far from working. “I- I think you should leave.” Yup. Tu penses aussi que cette fois, vous avez dit tout ce que vous vouliez dire. Tu laisses tes mains retomber à tes côtés. Tu ne la regardes pas parce que tu sais que tu vas être faible à la seconde où se sera fait. Elle va pas bien et tu détestes quand c’est le cas. Tes yeux sur les lumières qui sont à son plafond. Tu la sens se mouvoir de l’autre côté de la pièce et tu sens qu’elle a mis un truc sur le lit. My hoodie. Tu soupires doucement et voilà que tu sors enfin de son lit. Tu mets tes chaussettes et tes chaussures. Tu cales ton téléphone dans ta poche, tes fringues de la veille posé sur ta valise que tu glisses à l’arrache à l’intérieur. T’es tellement organisé et habitué à voyager que tout est déjà à sa place. Tu n’as pas pris tes aises chez elle comme si c’était chez toi nope. Jamais. Chez personne. T'es toujours dans ton shorts et ton tshirt manches longues que t'as mis pour la nuit, c'est parfait comme ça tu pourras retourner direct dans ton lit à l'aise quand tu auras quitté le Uber que tu vas commander.

Tu mets ton sac sur ton dos, tu tires ta valise, tu récupères ton hoodie sur le lit. Tu t’approches de Birdie pour le poser sur sa poitrine. « I’ll text you. » Ca aurait sonné meilleur de dire un coup de fil mais tu détestes téléphoner. Tu veux juste lui faire comprendre que tu ne comptes pas l’abandonner. Surtout que tu auras ton hoodie à récupérer. Ça reste ton gri gri de voyages et un de tes préférés, tout comme Birdie visiblement. De part cette information, tu l’aimes encore plus maintenant (le hoodie). Right. Et tu sors de chez elle, le coeur lourd. Déjà en train de te demander à quel moment ce sera le bon moment pour lui envoyer ce message. Tonight? Plutôt demain. Midnight is tomorrow. Jordan…