Tu es tellement pressé de filer et ne plus voir l’argent être dilapidé si aisément sous tes yeux que tu ne remarques pas l’air de Birdie suite à ton annonce. C’est clairement de la torture pour toi donc tu n’as pas perdu de temps à changer ta direction des prochaines minutes.

Tu files faire quelque chose que tu contrôles, jouer au poker et avoir l’espoir de te faire un peu d’argent ce soir avec les petits $30 qui te reste. T’as pas spécialement d’espoir car ça fait bien longtemps que tu n’as plus touché au poker. Depuis que tu n’as plus besoin d’arrondir les fins de mois. C’était clairement comme un deuxième voir troisième job à l’époque.

Tu as quelques mains qui sont pas mal et tu te fais quelques jetons de plus. Tu as retrouvé tes $70 de départ. Tu as un sourire aux lèvres quand tu entends ton oiseau à tes côtés. Elle te rend tes jetons. Elle se débrouilleras. Tu lèves un sourcil. « Okay. » Tu comprends pas trop ce retournement de situation mais la partie continue sous tes yeux, à cette table et tu as ton attention qui est vite repris par la parti et l’argent que tu as en jeu là. Tu es presque comme dans ta batcave là. Tu es concentré et si elle ne revient pas à ta table tu pourrais rester ici longtemps. Tu ne t’étais pas rendu compte que ça t’avait manque de jouer au poker. C’est étrange comme sensation, c’est comme retrouver un vieil ami à qui tu dois une fier chandelle vu comme les gains des jeux t’ont aidé à avancer dans la vie et à acheter ta maison.

Tu te souviens exactement du moment où tu as eu les bonnes cartes qui sont sorties pour que tu gagnes les 65 000 dollars. Cette sensation de savoir avec certitude que ça y est, ta vie allait changer et que pour le bon pour une fois. Tu ne demandes pas à gagner autant ce soir, surtout que en réel ça reste bien différent du poker en ligne mais l’adrénaline est toujours le même quoi qu’il en soit. Tu t’éclates à cette table et ça se voit sur ton visage, car en plus, tu gagnes.

Citation :

WIN – Tu as tellement gagné que tu as changé de table et la mise d’entrée est bien plus haute. Ce qui veut dire que les gains le son aussi et tu as la main chanceuse. Tu as $350 devant toi.

SO CLOSE – Toujours à la même table. Tu as $150 devant toi. Tu es pas mal fier de toi.

FAIL – Pas si fail que ça, tu as $80. Une petite remontée mais tant que tu as plus qu’au début tu es bien content. Tes capacités au poker sont toujours là. C’est juste les autres à ta table qui sont plus rodés. Tu devrais bouger de table et aller vers une où ils ont l’air d’être des newbies.  

Tu as eu un petit cri de victoire quand les voyants ont été en ta faveur. Certes, tu n'as pas décroché le fameux jackpot mais tu ne repars pas bredouille. La chance est un peu là, elle va bien finir par rester complètement cette fois ci. Tu as envie d'y croire. Tu ne mérites pas un si mauvais karma, tu n'es pas une vilaine fille. Tu aimes juste expérimenter et tester les limites.

Par contre, tu n'iras pas tester les limites de ton partenaire ce soir. Tu restes dans ton coin et tu profites de ta petite somme pour aller te chercher un cocktail au bar. Encore une fois, tu n'as besoin de personne pour pouvoir te faire plaisir. Tu aimes bien te le rappeler de temps en temps car t'as l'impression de l'oublier parfois. Tu es d'ailleurs en train d'attendre ton verre quand un type, masqué, vient t'aborder. "Good evening, milady." Tu tournes la tête, ayant pas conscience qu'on te parle en premier lieu avant de sourire en voyant que c'est le cas. “Good evening, sir. Contrairement aux vêtements, tu n'as aucune idée de la façon de parler de la grande époque. "Puis-je vous offrir votre verre?" Tu mords ta joue en continuant à sourire d'un air amusé. “Ça serait déplacé de refuser.” Te voilà donc à boire un verre avec un type donc tu ne connais pas le nom, et lui non plus d'ailleurs. Vous discutez, vous commentez un peu la soirée, tu montres tes petits gains, toute fière de toi. Quand il te demande enfin ton prénom, c'est Olive qui sort. C'est un bal masqué, après tout. C'est presque criminel de ne pas inventer un personnage pour l'occasion.

Tu restes un moment indéfini avec ce type qui se prénommerait James. Il t'offre même un deuxième verre. Tu parles beaucoup, il questionne davantage. Il est curieux, tu es plus que ravie de parler de toi. Et de montrer que tu as fait ta tenue toi même. Puis, tu commences à avoir envie de retourner jouer alors c'est ce que tu fais. Tu abandonnes James pour retourner à la roulette. T'as envie de retenter ta chance car tu ne veux pas t'avouer vaincue. Voilà que James apparaît à tes côtés. Ça te fait sourire autant que rouler un peu des yeux ; tu veux bien qu'on te paie des coups mais tu n'as pas envie d'un petit toutou de service non plus. Mais la table est tout le monde en l'occurrence.

+ de wins : tu mises le 6, tu gagnes 36x ta mise, soit 360.
+ de so close : tu mises les chiffres rouges, tu récupères le double de ce que t'as misé, soit 20.
+ de fail : tu mises sur les chiffres impairs pour une fois et évidemment, tu perds. Évidemment!

Tu perds pas mal la notion du temps car les parties s’enchaînent et tu gagnes doucement mais sûrement. Les personnes qui étaient à la table avec toi décident de s’arrêter là pour la soirée, ou du moins pour cette table ci. Tu te retrouves tout seul à ta table de poker. Tu regardes autour de toi. Tu cherches ton oiseau qui ne devrait pas être compliqué à trouver vu toutes les plumes qu’elle porte. Tu récupères tes jetons, tu as $100 avec toi, tu as presque refait le budget du soir. Tu es bien fier de toi. Ça faisait si longtemps que tu n’avais pas joué  au poker. Tu as mis du temps avant de bien te remettre en scelle mais dans tous les cas tu as vraiment passé une très bonne soirée. Le sourire sur tes lèvres le confirme. Tu portes toujours un masque sur le nez et tu t’es présenté en tant que Roméo à quiconque voulait ton nom ce soir au fil des parties. C’est quand même pas négligeable d’avoir son visage masqué en jouant en face à face. C’était clairement une des choses les plus bénéfique du poker en ligne.

Tu décides d’arrêter de jouer pour ce soir. Tu n’as pas vu beaucoup ton oiseau et tu as joué pendant des heures. Ou du moins c’est l’impression que tu as. Tu n’as pas regardé l’heure spécialement. Tu te balades dans le casino et tu vois ton oiseau, tu t’approches d’elle, très souriant. Tu te places derrière elle. Tu vas embrasser sa nuque d’un simple baiser afin de lui montrer ta présence. Y’a des gens à sa table à qui tu ne prêtes absolument aucune attention. « J’ai gagné $100. » Tu dis avec fierté. Tu te demandes si tu vas vouloir partir de la voir dépenser votre argent à très grosse dose encore. Tu verras. Tu préfères aussi ignorer combien elle a déjà dépensé. Tu as très bien compris qu’elle est partie utiliser son propre compte car elle t’a rendu les jetons et elle joue encore. C’est pas tombé du ciel. Tu n’es pas naïf à ce point là. L’ignorance c’est bien. Tu t’en soucieras de cet argent si jamais vous êtes dans la panade un jour et vu comme tu es consciencieux de tes finances, comme tu as quelques fonds de côtés, placés, tu dors aisément sur tes deux oreilles. Tu n’auras pas de soucis financiers. Même en cas de gros soucis imprévu.

Tu commences à prendre le coup de main. James à tes côtés a finalement une utilité puisqu’il t’explique les bonnes techniques pour maximiser tes chances de réussite. Comme quoi, il faut aussi de la réflexion pour ce genre de hasard - tout est une question de dosage et de stratégie. Tu comprends aussi que miser $10 sur une seule case est complètement stupide alors tu réajustes tout ça. Et ça marche car tu gagnes bien. T’es toute souriante et pimpante, heureuse de voir que tu n’es pas si naze que ça. Certes, tu n’iras pas apprendre le poker ou le blackjack aujourd’hui - et sûrement jamais car tu n’auras aucune patience - mais au moins, tu pourras te tarir d’avoir des stratégies pour la roulette. Tu aimes beaucoup trop et tu sens déjà tous les meubles et babioles que tu vas pouvoir acheter dans tes boutiques vintage et de brocante dans les jours à venir. Parce que vous signez demain et qu’il va falloir meubler tout ça et que t’es très excitée et que tu as vraiment la sensation que l’argent tombe du ciel, là. Peut-être que tu reviendras faire un tour plus tard. Plus pour la fébrilité du jeu, de la fierté de gagner que véritablement l’appât du gain - même si tu ne craches pas dessus vu que tes fonds doivent s’épuiser rapidement avec tous les crédits que tu as. Traumatisme de la carte qui ne passe pas il y a quelques semaines revenant rapidement en tête.

Sans que tu t’y attendes, on t’embrasse la nuque ; tu manques de tomber de ta chaise haute tellement que tu te retournes rapidement pour savoir qui avait osé. Mais t’es vite soulagé de voir que c’est seulement Jordan. « J’ai gagné $100. » Qui est fier.e de lui visiblement et tu partages naturellement son ressenti vu que tu as la même chose en toi. “Tu m’as fait peur. J’ai cru que c’était quelqu’un que je connaissais pas.” Que tu lui dis en te retournant de nouveau vers le tapis. “Je crois que j’ai plus de $100 là. J’ai l’espoir de tomber sur un chiffre à cheval, là. La mise serait folle.” Si ton $5 peut être multiplié par 17, tu ne dis pas non. “J’ai voulu miser sur le 6 et le 7 ensemble mais ils ne sont pas côte à côte.” Ça t'as rendu triste quand tu t’en es rendue compte. “Du coup j’ai improvisé et James m’a dit que le 17 et le 26 étaient mieux. Vu que j’ai bien gagné grâce à lui, je me fie à son jugement.” Tu tournes la tête sur les côtés pour remarquer que l’homme n’était plus là. “Oh bah il est parti. Je l’ai même pas vu.” Oopsie. T’étais à fond. Tu ne sais pas faire deux choses à la fond quand t’es à fond. Tu prends la main de Jordan que tu serres des deux tiennes alors que tu recentres ton attention sur le tapis. La roue tourne, tourne, tourne et tu serres sa main jusqu’à ce que tu pousses un cri de victoire en voyant un des chiffres noirs que t’as misé à cheval. “YES!!!” Tu te tournes vers Jordan en sautillant sur ta chaise alors que tu le tires vers toi pour le prendre dans tes bras. “Je crois que je t’ai battu en un tour là!” Que tu pouffes de rire en embrassant sa joue avant de te retourner pour ramasser tes gains. Effectivement, t’as réussi à avoir $260 donc c’est clairement une belle victoire pour une dernière partie. “Damn j’aurai envie de rejouer mais j’ai pas envie de tirer trop sur ma chance non plus.” Et puis, tu l’avais déjà décrété dans ta tête. Tu te tournes vers Jordan alors que tu descends de ta chaise avec tes jetons. “J’aimerai bien revenir ceci dit. C’est fun.” Oulà, faudrait pas devenir accro non plus, hein. Oui oui, non, jamais tu seras accro. “Y’a des stratégies aussi pour la roulette et je les ai capté!” T’es si fière et satisfaite de toi, ça change du mood de tout à l’heure.

Elle sursaute grandement à ton baiser. Elle aussi était dans la zone du moment ? Oubliant tout sauf le jeu et les jetons ? Comme toi ? Tu es déjà agréablement surpris de la voir avoir encore des jetons. Elle en a racheté. C’est certain, et tu ne sais pas combien, c’est bien mieux comme ça. “Tu m’as fait peur. J’ai cru que c’était quelqu’un que je connaissais pas.” Tu hausses les sourcils, assez surpris qu’elle ait eu peur que ce soit une autre personne et pas juste le fait que tu viens d’éclater sa bulle de concentration qu’elle avait hypothétiquement. “Je crois que j’ai plus de $100 là. J’ai l’espoir de tomber sur un chiffre à cheval, là. La mise serait folle.” « Wow, t’as bien gagné. » Tu es agréablement surpris. Mais y’a un côté de ta tête qui se demande combien elle a perdu avant de gagner, mais tu ne veux pas réellement savoir. “J’ai voulu miser sur le 6 et le 7 ensemble mais ils ne sont pas côte à côte.” Tu trouves ça absolument adorable parce que tu as bien compris que le 6 c’est elle et le 7 c’est toi. Elle voulait les jouer ensemble. “Du coup j’ai improvisé et James m’a dit que le 17 et le 26 étaient mieux. Vu que j’ai bien gagné grâce à lui, je me fie à son jugement.” Tu la trouves tellement adorable à parler autant, elle s’amuse bien et elle gagne en plus. Tu jettes un coup d’oeil circulaire pour voir qui pourrait être James. “Oh bah il est parti. Je l’ai même pas vu.” « Tu étais dans ta bulle de winneuse. » Tu dis avec un large sourire et réellement très fier de la voir sous ce jour là.

Birdie prend ta main et tu prends naturellement place à côté d’elle car il y a un siège disponible. “YES!!!” Tu sais pas ce qu’elle avait joué, peut être le 17 et 26 ? Tu comprends en tout cas qu’elle a gagné et elle saute dans tous les sens avant de se mettre dans tes bras. “Je crois que je t’ai battu en un tour là!” « Wow, t’es devenue la reine du casino. » Tu te mords la lèvre car ça te fait toujours quelque chose de la voir réussir ce qu’elle entreprend. Elle peut tout faire. “Damn j’aurai envie de rejouer mais j’ai pas envie de tirer trop sur ma chance non plus.” Tu aurais presque envie de lui demander qui elle est, parce qu’entre la Birdie que tu as laissé tout à l’heure parce qu’elle dilapidé tes jetons sans aucun soucis, et celle ci qui est en train d’être raisonnable à ne pas vouloir continuer de jouer malgré qu’elle ait bien plus qu’au début. Mais encore une fois, tu sais pas combien elle a perdu avant de se mettre à gagner. Tu n’étais plus responsable du budget comme vous aviez convenu au début. Tu aimes la voir gagner mais y’a une partie de toi qui se demande si ça risque pas d’être un problème qu’elle respecte pas les budget planifié vis à vis de la maison, car elle va être beaucoup de frais. Ce n’est pas la même dépense d’énergie que l’ancienne. Ca sera peut être beaucoup d’eau si elle s’occupe des plantes de tout ce jardin immense qu’on dirait une forêt. Y’a une deuxième maison, plus petite, plus loin aussi. Est-ce que ça va utiliser de l’énergie même si y’a personne dedans? Tu sais pas.

“J’aimerai bien revenir ceci dit. C’est fun.” Tu sors de ta bulle de réflexion car ce sera des sujets pour jordan du futur si problème il y a. Tu te lèves de la voir le faire également. Elle s’arrête vraiment ? “Y’a des stratégies aussi pour la roulette et je les ai capté!” Ton sourire se fait si large. « On pourra carrément revenir ouais. Tu vas être experte en roulette… This is hot. » Peut importe ce que Birdie fait, quand elle est victorieuse, supérieur, tu as envie de la manger. « Tu m’offres leur mocktail le plus coloré avec tous ces gains my girlboss ? » Oh damn Jordan, tu devrais te calmer car ça risque de frétiller tout seul entre tes jambes. Il t’en faut si peu c’est pas croyable.

« Wow, t’as bien gagné. » Tu hoches vigoureusement la tête. Tu n’as pas le jackpot et tu n’as pas non plus de quoi payer une baignoire en or mais vu que tes dépenses vont dans des objets qui sont chinés, tu as de l’or dans les mains malgré tout. T’espère multiplier tout ça rapidement avec cette dernière partie, tout comme t’espères que Jordan va véritablement te porter bonheur cette fois-ci. « Tu étais dans ta bulle de winneuse. » Ton sourire s’élargit. “Ouais, les étoiles sont alignées. Enfin.” Enfin, tu l’espères - encore une fois. Fais gaffe, comme on dit, l’espoir fait vivre mais l’espérence tue. En vrai, tu as tellement perdu juste avant, même si c’était de petites sommes et qui ont été plus ou moins rééquilibrées avec tes autres petites victoires, que tu n’as pas l’impression que ça te fasse grand chose. C’est sûrement le plus effrayant.

Mais cela ne t’empêche pas de torturer la main de Jordan dans les tiennes alors que t’es en train de prier toutes les déesses pour que le sort te soit favorable. Vraiment, pour de vrai. Pour la dernière. Et c’est une fière victoire alors que t’éclate en splendeur. « Wow, t’es devenue la reine du casino. » Tu fais ta timide en cachant ton visage derrière tes mains avant que ces dernières ne soient occupées à compter et récupérer pour ranger les jetons dans le support mis à ta disposition. “Il ne faut négliger aucun pan de son royaume.” Que tu dis joyeusement avec une petite prétention bien méritée mais qui t’amuse encore plus après coup.

« On pourra carrément revenir ouais. Tu vas être experte en roulette… This is hot. » Ton nez est froncé tellement que tes lèvres brandissent le plus joli des sourires à l’égard des jolis mots de ton partenaire. “J’y connais un truc ou deux en boule après tout.” Tu réponds avec malice et sous entendu, évidemment. T’es clairement de meilleure humeur que tantôt, réussir te fait beaucoup de bien également. « Tu m’offres leur mocktail le plus coloré avec tous ces gains my girlboss ? » Tu vas glisser ta main contre sa nuque pour l’amener vers toi afin de pouvoir l’embrasser. “Je peux même t’en offrir plusieurs si ton coeur le désire.” Vos masques qui s’entrechoquent de nouveau et te voilà en train de râler de nouveau. “Vivement qu’on enlève ça car c’est beau mais c’est gênant. Comme si on nous interdit de nous embrasser.” Que tu rouspètes en passant son bras autour du sien pour vous diriger vers le bar. “Je vois déjà ce que je pourrai acheter pour la maison avec tout ça. J’ai quand même plus de 200$, t’imagines ?! Alors que je suis partie avec 60$ de base… Enfin, que j’ai repris de mon côté.” Oui parce que la première soixantaine a été gaspillée par ton manque d’expérience, clairement. Une fois au bar, tu demandes deux mocktails les plus colorés avant de passer tes bras autour de sa taille. “Demain, on sera loin de l’appartement… Et de Brisbane tout entier.” Que tu pouffes de rire en levant ton visage vers lui. “Juste toi et moi au milieu de nulle part… Et peut-être quelques esprits qui sait.” Après tout, vu tout ce qu’il s’y est passé, ça ne serait ni déconnant ni surprenant. T’es vraiment persuadée qu’il faudra que vous appeliez Jonah et/ou un médium un moment ou un autre. Même t’es tellement excitée. Hâte d’avoir de l’espace. Et un chez toi enfin à toi qui pourra te ressembler à moitié.

“Ouais, les étoiles sont alignées. Enfin.” Ca te fait tellement plaisir de ne pas être revenu pour un moment de torture comme celui de tout à l’heure. Elle est si rayonnante, elle s’est clairement trouvée une nouvelle passion, ça se voit, elle est douée. “Il ne faut négliger aucun pan de son royaume.” Une vraie reine. Ca te fait tellement sourire de la voir comme ça. Dès que vous serez de retour chez vous tu lui mettras sa couronne sur la tête. T’aimerais tellement la faire apparaitre magiquement là tout de suite. Ca serait si parfait. Mais non malheureusement tu n’as pas ce don.

“J’y connais un truc ou deux en boule après tout.” Tu lâches un gros éclat de rire car elle l’a trop bien placée celle ci. « Carrément ouais. » Tu te marres encore quelques instant avant que tu ne proposes d’aller boire quelque chose offert par la reine de la soirée, Olive. La voilà qu’elle attire ton visage vers elle. “Je peux même t’en offrir plusieurs si ton coeur le désire.” Ca te fait sourire encore plus même si en réalité, un seul suffira vu que y’aura aucun alcool, c’est boring de boire des jus de fruit. C’est des milkshake que tu veux à volonté. Elle échoue à atteindre tes lèvres et ça te fait marrer ça aussi. “Vivement qu’on enlève ça car c’est beau mais c’est gênant. Comme si on nous interdit de nous embrasser.” Tu vas sortir ta langue de ta bouche juste pour toucher son visage comme si tu voulais lui montrer que tu peux faire quelque chose même avec les masques. Tu te sens malin. Hehe.

“Je vois déjà ce que je pourrai acheter pour la maison avec tout ça. J’ai quand même plus de 200$, t’imagines ?! Alors que je suis partie avec 60$ de base… Enfin, que j’ai repris de mon côté.” Oh ? Voilà qu’elle annonce ce qu’elle a pris en plus de son côté. La réalité de la situation c’est qu’au fin fond de toi t’aimes pas trop qu’elle ait pas joué le jeu du budget prévu et qu’elle t’a rendu tes jetons pour faire ce qu’elle veut de son côté. T’as l’impression que c’est un mauvais présage pour la suite car l’argent est très important et un truc sérieux pour toi et ça n’a pas l’air d’être le cas pour elle. Tu décides de ne faire aucun commentaires même si t’as envie de dire que son capital de départ c’est donc 120 et un peu plus vu qu’elle t’a pris des jetons aussi, même si elle t’en a ramené après. Nope, ça sert à rien de faire le détail, c’est qu’une soirée, des jeux, peut être que tu te trompes et que l’avenir ira. Il faudra certainement que vous parliez de la répartition des frais puisque vous n’avez pas de compte commun… Ou pas encore ? Tu sais pas.

“Demain, on sera loin de l’appartement… Et de Brisbane tout entier.” Ton sourire qui est beau sur ton visage à cette pensée. Tu aurais bien été lui embrasser le dessus de la tête mais y’a ses plumes qui t’en empêchent et tu comprends la frustration qu’elle a eu un peu plus tôt. Tu serres plus fort ton bras autour d’elle pour contrebalancer. “Juste toi et moi au milieu de nulle part… Et peut-être quelques esprits qui sait.” « Ca sonne comme Elimbah 2.0. » Car c’est tout à fait ça. « En version c’est nos noms sur le contrat et quand je pensais aux fantômes d’Elimbah je pensais aux vieux du village. » Tu ajoutes pour clarifier, car tu n’as jamais entendu quoi que ce soit de fantomatique dans sa maison d’enfance. « Je sais pas si j’ai hâte ou non de voir combien d’argent cette maison va nous revenir en factures d’électricité et autres. » Tu as une moue pensive brièvement. « On le saura bien assez vite. » Tu ajoutes. « Ce sera pour nos nous du futur. » Tu ajoutes alors que tu vas te chatouiller le nez avec ses plumes. Tu fermes les yeux alors que tu laisses glisser les plumes sur tes lèvres, tes joues. C’est agréable. Tu le fais pendant une petite minute, peut être plus si y’a rien qui te coupe dans tes élans. Tu kiffes. C’est tout doux et pile à la bonne hauteur.

« Carrément ouais. » T’as un clin d’oeil alors que t’es bien contente de le voir approuver ta bêtise. Qui est très réelle d’ailleurs car tu es une professionnelle ; t’en as vu de toutes tailles et de toutes couleurs, huhu. Tu es pas possible. Par contre, c’est pas cool que tu ne puisses pas embrasser comme il se doit ton partenaire au sacrifice du style. Soit. Tu sauras attendre patiemment. Tu penses. Tu le crois. Et puis, Jordan te touche avec sa langue et ça te fait marrer ; s’iel continue, ça va devenir carrément indécent.

Cependant, vous êtes vite occupés à aller au bar pour vous abreuver. Tu as l’espoir que leur mocktail le plus coloré l’est vraiment et qu’il est bon surtout. Son bras autour de toi qui te fait soupirer d’aise sans t’en rendre compte alors que tu fais attention de ne pas lui crever un œil avec ta parure de plumes sur la tête. Vraiment, c’est un défi à ce niveau. Autant dire que ça ne devait pas être aisé de se bécoter à l’époque avec tout cet attirail. Autant tu as adoré te plonger dedans pour les tenues, autant tu es bien contente que le monde ait évolué depuis. « Ça sonne comme Elimbah 2.0. » La comparaison est cohérente. Une heure de voiture, isolée des habitations les plus proches, de la végétation sauvage… Il y a juste une histoire plus biscornue que celle d’Elimbah. Même si celle d’Elimbah a une lourde histoire et un passif aussi vu que des générations de Cadburry y ont habité. « En version c’est nos noms sur le contrat et quand je pensais aux fantômes d’Elimbah je pensais aux vieux du village. » Tu te marres doucement. “Ouais, j’avais compris.” C’est peut-être pour ça que tu l’as autant aimé. Peu aurait accepté d’être aussi éloigné, isolé, perdu au milieu de nulle part et surtout avec un passif aussi lourd et sanglant derrière. Alors que toi, c’est exactement ce qui te fait adorer cette maison. Ca et les vues, les baies vitrées, la nature… Bref, tout.

« Je sais pas si j’ai hâte ou non de voir combien d’argent cette maison va nous revenir en factures d’électricité et autres. » Tu fronces des sourcils car voilà un truc que tu ne pensais pas entendre. Enfin, pas ici, au milieu d’une soirée où vous êtes à mille lieues de vous soucier de ça. « On le saura bien assez vite. » Tu tortures tes lippes car t’as pas de retour à faire sur ce sujet. « Ce sera pour nos nous du futur. » Tu secoues la tête. “Oui, c’est bien, ça, le futur. Pas besoin d’y penser maintenant.” T’as vraiment pas envie d’avoir ce genre d’interrogation maintenant. On vous rapporte vos verres et tu tends le tien vers celui de Jordan avec un petit sourire. “A nos victoires et à cette foutue signature qu’on a bien mérité.” Même si ça fait que quelques mois, ça paraît être une éternité. “A notre futur nid.” Mon dieu que tu te sens niaise à dire ça mais damn… T’as toujours dit qu’Elimbah était ta maison mais c’était clairement avant de rencontrer Jordan. T’es toujours aussi foudroyée d’étonnement de le réaliser.

Elle se marre, tu n’aurais pas forcément cru. Ca te fait sourire. “Ouais, j’avais compris.” Tu voulais pas sous entendre que sa maison est hantée. Tu préfères toujours préciser le fond de ta pensée car on connait votre capacité à tous les deux à partir sur des quiproquo qui entraient des disputes derrières. Rien qui n’a jamais été insurmontable mais ça reste plus agréable s’il n’y a pas de frictions. Tu es déjà tout seul en train de penser à la suite de votre aventure et aux nouveaux challenges que ça va entrainer. Tu lui fais part d’un bout qui te vient en tête à propos des charges qui vont tomber régulièrement. “Oui, c’est bien, ça, le futur. Pas besoin d’y penser maintenant.” Tu te demandes si Birdie a déjà eu affaire à ce genre de factures. Quelque chose te dit que non.

Elle non plus n’a pas envie de penser à ça maintenant et tu te focalises également sur la soirée plutôt que ces côtés administratifs qui seront là sous peu car vous signez demain. “A nos victoires et à cette foutue signature qu’on a bien mérité.” Tu prends ton verre dont tu ignores totalement la composition, tu espères juste qu’il n’y a véritablement pas d’alcool dedans. “A notre futur nid.” Tu hoches la tête avec un doux sourire. Tu fais tinter ton verre avec le sien alors que y’a toujours un tas de nouvelles interrogations et peut être même petites angoisses qui commencent à s’installer tranquillement dans ta tête. Tu bois ton verre qui est sucré de fou, parfait. Bien ça dont tu avais besoin. Tu te rends compte que tu as perdu ta langue un petit peu Jordan ? Tu dis plus rien. Tu es dans tes pensées alors que tu bois encore ton verre, regardant dans le vague. Tu aurais bien besoin d’un vrai verre d’alcool là pour te changer les idées. Et puis y’a autre chose qui pourrait faire l’affaire. « Do you know what would go well with that drink ? » Y’a un léger sourire en coin malicieux sur ton visage. « Me eating you out. » Ah. Ok. Le sexe. Manger son sexe plus précisément, c’est ça que tu as trouvé pour te changer totalement les pensées. Oui. « Est-ce que tes tréfonds sont facilement atteignable dans cette tenue ? » Car dans ta tête, tu veux faire ça dans un future très proche. Et sans bousiller son accoutrement. Tu es très respectueux de son travail. Tu déchires que quand elle te donne le feu vert. Tu les aimes bien ceux là, c’est certain. C’est bon là tu es en train de t’allumer tout seul et tu oublies le petit sentiment angoissant qui était dans ta poitrine.

Jordan est incroyablement silencieux. Même pas iel réagit quand vous trinquez et ça pourrait te faire douter si tu t’en rendais vraiment compte. Mais non. Ton partenaire n’est pas un.e bavard.e de base, ce n’est pas étonnant. Et puis, son sourire est présent, il parle pour lui et tu ne doutes pas une seule seconde que c’est une belle aventure qui vous attend. Ton cerveau est loin d’être comme celui de Jordan et tu ne penses pas aux factures - même si tu les paies déjà pour ton local. Tu paies déjà plein de trucs pour le local mais tu n’as pas l’air de t’en rendre vraiment compte. Vu que tout est fait et que c’est débité automatiquement sans que t’aille jamais voir, c’est comme si tu ne paies pas, en faites. Tu zappes rapidement ce genre de choses, les trucs négatifs et bien chiants. Même si importants.

La boisson est bonne, même si elle manque un peu de couleur à ton goût. Tu émets un petit hume de satisfaction alors que ton regard se promène sur la salle. Tu observes les tenues des autres surtout, ouais. Tu les juges aussi, entre celles qui sont jolies et celles… Qui devraient être brûlées sur le champ. « Do you know what would go well with that drink ? » L’attention du défilé hasardeux est détournée par le timbre de ton partenaire qui aborde un petit air que tu reconnais facilement. « Me eating you out. » Voilà qui suffit à te faire éclater de rire. « Est-ce que tes tréfonds sont facilement atteignables dans cette tenue ? » Tu mords ta lèvre en le dévisageant un moment. “Pourquoi, t’as envie de faire des dingueries maintenant ?” Si Jordan demande ça, c’est qu’iel veut ça vite. Ça te fait plaisir de voir qu’iel est aussi respectueux.se de tes créations et de tes fringues en général. “Largement atteignables pour qui sait s’y prendre.” Tu marques une pause. “Enfin, me prendre.” T’es si bête. Tu reprends ton verre pour boire quelques gorgées à la paille. Tout en continuant de fixer Jordan en appréciant ce petit changement soudain d’état d’esprit. T’as envie de croire que c’est seulement son appétit pour toi qui le rend comme ça. T’es canon il faut dire.

“Pourquoi, t’as envie de faire des dingueries maintenant ?” Tu hausses une épaule, un sourire amusé au visage de la voir se marrer à tes mots, à tes pulsions. « T’es appétissante. » Et vraiment la bouffer de cette façon là c’est une de tes choses favorites au monde. Elle pourrait s’asseoir sur ton visage tous les jours pour le reste de ta vie que tu serais totalement d’accord avec cette très douce soumission.“Largement atteignables pour qui sait s’y prendre.” Tu demanderas à être guidé si tu sens qu’il y a besoin. Tu n’as pas peur de vérifier avant d’agir. Tu veux pas ruiner ses pièces. “Enfin, me prendre.” Tu lui fais un clin d’oeil car tu te sens tellement Casanova quand elle dit des choses comme ça. Ca te plait de te sentir séduisant comme ça. Un gros boost à ton égo.

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Manger son entrejambe aura eu l’effet escompté. Tu as tout à fait oublier la signature du lendemain et les petits picotements que tu as commencé à ressentir dans la poitrine suite à quelques réalisations. Maintenant que tu n’as plus la tête entre ses cuisses, que tu as pris une douche dans cette mini salle de bain et que tu es dans le lit, juste vêtu d’un boxers, tu te retrouves rapidement dans tes pensées. La signature du lendemain te fait angoisser alors que tu n’avais pas prévu ça.

Quand Birdie entre dans la chambre, nue, car vous allez dormir sous peu, tu la regardes et tu cherches comment entamer la conversation. Quand elle est allongée à côté de toi, tu te rapproches d’elle, tu glisses un bras autour d’elle et tu la regardes peut être un peu trop sérieusement. « J’ai hâte qu’on emménage dans notre maison. » Tu commences. « C’est la première fois de ma vie que je vais officiellement partager mon nid… » Tu te mords la lèvre. « Je suis content que ce soit avec toi… » Tu déglutis. « Et je… » Ca se voit clairement que y’a un truc qui va pas. « Je crois que je suis en train d’angoisser parce que pour la première fois ce sera pas juste moi qui gère mon havre de paix. » Ton coeur bat fort. « Je sais que c’est irrationnel parce que tu me mettras pas à la porte mais… J’avais envie de te le dire parce que j’aime pas comment je me sens… » Faut dire que quand tu partageais le toit avec ton père ça se passait pas bien et tu as vraiment trop besoin de ton chez toi, ta safe place. Tu prends une grande inspiration pour tenter de faire passer cette sensation dans ta poitrine.

« T’es appétissante. » Mazette que Jordan sait comment te parler. En même temps, ce n’est pas bien compliqué vu que tu t’allumes rapidement. C’est plus compliqué de te garder - et ça, Jordan l’a réussi tout aussi bien. Et c’est exactement parce qu’iel te sort des choses comme ça, te faisant sentir comme une véritable reine que ça fonctionne aussi bien. Votre appétit mutuel pour l’autre est tout aussi grand que votre amour et c’est un équilibre parfait. Si tu savais que Jordan utilisait le sexe pour se distraire, tu en aurais ri car c’est clairement un move que t’aurais fait - et que t’as fait dans le passé.

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Et tu es qui pour lui refuser ça ? Que sa malheureuse fiancée qui se laisse (littéralement) prendre au jeu, Jordan tenant ses propos une fois le seuil de l’appartement franchi. La dernière soirée, la dernière nuit, la dernière douche dans cet appartement. Demain, il y a une nouvelle étape de vos vies qui commence. Aussi bien communes qu’individuelles. Et quoi de mieux pour cette dernière soirée que d’avoir son fiancé.e entre ses cuisses prêt à tout pour vous amener au plus haut des cieux ?

Rien. T’as d’ailleurs hâte de pouvoir profiter de bains avec ton amoureux et de dire au revoir aux douches solitaires - même si vous avez réussi à en prendre à deux, ce n’était quand même pas le plus pratique. Tu te laves entièrement, de la tête aux pieds, car tu veux être toute pimpante pour le lendemain. Enfin, tu réalises que demain, vous allez signer ; est-ce que vous allez emménager de suite ? Tu ne te poses même pas la question tellement c'est une évidence pour toi. Même si vous devez dormir sur un matelas ou des oreillers les premières nuits, voire même dehors dans l’immense jardin, tu t’en fous. Tu vas avoir ta maison, ton endroit, ton lieu, ton espace XXL, ton petit château, t’as envie d’y être depuis déjà un mois.

Tu te sèches les cheveux avant de balancer la serviette sur une chaise dans la chambre et de rejoindre ton partenaire déjà dans le lit. C’est rare. Enfin, moins depuis que vous avez emménagé ensemble. C’était un des points positifs concernant le manque de son studio dans votre habitation. C’est clairement le meilleur moyen de t’endormir que d’avoir sa présence à tes côtés. T’apprécies grandement quand son bras vient autour de toi, te permettant de te nicher un peu mieux contre lui, lavée et répue des sensations bien euphoriques qu’iel a pu t’avoir procuré. Et satisfaite de votre soirée aussi. Tu gigotes encore un peu si bien pour te positionner avant d’avoir les yeux qui papillonnent que tu ne remarques pas le regard de Jordan sur toi. « J’ai hâte qu’on emménage dans notre maison. » Ah, voilà qu’iel obtient ton attention alors que tu finis enfin par te caler comme il faut. « C’est la première fois de ma vie que je vais officiellement partager mon nid… » Et ça te fait sourire de l’entendre dire tout ça. “Et moi donc.” T’as jamais eu de nid à proprement parlé, juste des chambres et des canapés squattés ici et là. « Je suis content que ce soit avec toi… » Vraiment, tu ne remarques pas à quel point ton partenaire est stressé.e. Non, tu vois juste ses paroles comme quelque chose de positif et qu’iel le réalise encore une fois - un peu comme toi, en faites.

« Et je… » Oh, mais Jordan fait une drôle de moue tout d’un coup. « Je crois que je suis en train d’angoisser parce que pour la première fois ce sera pas juste moi qui gère mon havre de paix. » Ah. Ce n’est pas comme si ça faisait six mois que vous en parlez pourtant, non ? « Je sais que c’est irrationnel parce que tu me mettras pas à la porte mais… J’avais envie de te le dire parce que j’aime pas comment je me sens… » Tu n’aimes pas non plus l’entendre dire ça mais te voilà en train de passer une jambe contre sa hanche pour te presser un peu plus contre lui si c’est encore possible. “On a fonctionné jusqu’à maintenant. J’ai envie de croire que ça continuera à fonctionner.” T’embrasses son nez qui est juste là. “Promis je ne mettrai pas de Bruno Mars en papier peint au rez-de-chaussée.” Tu tentes l’humour en te rappelant de cette connerie que tu lui avais dites lors de la visite de votre première maison coup de cœur. “T’as envie d’en parler plus ? Mieux vaut le savoir maintenant si t’as des doutes plutôt que demain après avoir signé.” Ce n’est pas un reproche et ta voix est véritablement bienveillante. T’as conscience que Jordan n’a pas demandé à avoir une angoisse soudaine, c’est un peu comme toi si on t’évoque l’idée du mariage. Seulement, là, c’est réel ; vous allez emménager ensemble, vivre ensemble, partager des frais ensemble, décorer ensemble. Mais tu as absolument la conviction que ça se passera bien. T’es même certaine que Jordan a plus d’exigences que toi. Toi, tant que tu peux avoir tes pieds dans la nature, t’es heureuse. Et un bocal de fraise tagada. C'est important, les fraises tagada.

“Et moi donc.” C’est vrai qu’à ce niveau là, elle fait deux étapes d’un coup Birdie. C’est son premier achat immobilier et il est partagé avec toi. Tu te sens absolument pas de garder ton ressenti pour toi jusqu’à la signature car quelque chose te dit - tu te connais bien - que ça ne va aller qu’en s’empirant si tu n’en parles pas. Tu aurais pu appeler ton psy mais l’heure n’est pas la meilleure et c’est un sujet important pour vous deux. Les ressentis de tes tréfonds. Ce que cette nouvelle étape t’inspire à ce moment précis. La flippe que tu n’aies plus ton havre de paix, ton endroit safe and sound où il ne t’arrivera rien car tu es indépendant. Indépendant et co-propriétaire cette fois ci. Tu as reversé la plupart des fonds venant de l’assurance de l’autre maison ainsi que sa vente, dans celle ci, mais Birdie fait également parti du crédit que vous avez pris pour compléter le tout et avoir de quoi faire les travaux que vous voulez faire.

Birdie se rapproche encore plus physiquement de toi après que tu aies exposé ce qui te tourmente. Clairement le genre de conversation à avoir dans cette configuration. Tu sens que la pression dans ta poitrine n’est pas en train de s’accentuer. Son langage corporel te fait du bien, d’entré de jeu. Car oui, ce dont tu as besoin là, c’est d’être rassuré. “On a fonctionné jusqu’à maintenant. J’ai envie de croire que ça continuera à fonctionner.” Et c’est ce qu’elle fait. Tu hoches la tête et elle vient embrasser le bout de ton nez. Thank you. Même si tu espères que cette sensation va partir entièrement et pas juste se stabiliser. “Promis je ne mettrai pas de Bruno Mars en papier peint au rez-de-chaussée.” Un sourire se forme sur ton visage alors qu’elle sort cette boutade. « C’est très apprécié. » Tu sais qu’elle plaisante mais tu es quand même touché par cette attention soulignée. Tu te sens à ce moment précis assez mal et elle n’en rajoute pas for fun. Elle en enlève en fait, même si tu avais déjà oublié ce détail qu’elle avait bel et bien soutenu à une époque ultérieur.

“T’as envie d’en parler plus ? Mieux vaut le savoir maintenant si t’as des doutes plutôt que demain après avoir signé.” Tu apprécies encore plus ces mots là car c’est ça en fait. « Ouais… Je compte toujours signer, soit en sûre, je vais pas changer les plans, loin de là, cette maison est fucking perfection mais… Je suis bien en train de me rendre compte que… C’est un gros truc et que… ‘fin c’est pas rien et on le fait ensemble. Y’a beaucoup d’argent au milieu même si on est ok de ce côté là… » Tu te mords la lèvre. « C’est juste que c’est nouveau… Et faut que je me mette en tête que je vais pas me retrouver à la rue… » Tu prends une grande inspiration, cette pression dans ta poitrine te fait royalement chier. « Faudra garder la dépendance si jamais on peut plus se voir en peinture en faite. Quoi que… La maison est assez grande. » Tu es dans tes pensées puis tu reviens très vite à toi même au lieu de penser à voix haute. « Pas que je prédis ça mais… J’ai juste besoin de visualiser le pire scénario possible et d’y trouver une solution. Et après ça ira… Je pense. » Ton coeur qui bat super vite et pour une fois c’est pas la vue des seins de ta fiancée qui en sont responsable.