« C’est très apprécié. » Tu n’allais évidemment pas le faire. Si tu devais mettre la tête d’une célébrité sur un mur, ça serait un truc Harry Potter. Tu ne workship rien de plus dans la vie que ta saga, un point c’est tout. Et les fraises tagada. Oui, Birdie, et les fraises tagada.

Tu ne sais pas trop ce que les mots de Jordan t’inspirent ni quoi dire pour qu’iel en soit réconforté car il n’y a clairement que lui pour réussir à rééquilibrer ce qu’iel ressent. Cependant, tu peux l’aider et l’écouter mettre des mots sur ce qu’iel ressent - et sans essayer de paniquer qu’iel panique car ce n’est pas censé se passer comme ça en guise de dernière nuit et soirée. Pas avec des doutes ; et si tu peux comprendre que Jordan panique, ça serait bien complexe s’iel commence à douter. Pour de vrai. « Ouais… Je compte toujours signer, soit en sûre, je vais pas changer les plans, loin de là, cette maison est fucking perfection mais… Je suis bien en train de me rendre compte que… C’est un gros truc et que… ‘fin c’est pas rien et on le fait ensemble. Y’a beaucoup d’argent au milieu même si on est ok de ce côté là… » Bon. Jordan compte toujours signer, rien ne va changer de ce côté-là. Vient le mot “argent” dans ce discours. Ce qui te désarçonne un peu car ça n’a jamais été un véritable problème jusqu’à maintenant. « C’est juste que c’est nouveau… Et faut que je me mette en tête que je vais pas me retrouver à la rue… » Tu ne comprends toujours pas le rapport avec la rue. Même si ça te rappelle vaguement un sentiment de déjà vu sans pour autant pouvoir mettre le doigt dessus pleinement. “Tu seras jamais à la rue, Jor. Autant que tu ne m’as jamais foutu à la porte de chez toi.” Tu n’hésites plus à souligner que la maison qui a pris l’eau était celle de Jordan et pas la tienne même si tu y avais ajouté des touches de ta personnalité ici et là. Tu le serres un peu plus contre toi, une de tes mains allant contre sa nuque pour l’y gratter et l’y caresser. Jordan a conscience de ce que tu lui dis mais iel a visiblement besoin de l’entendre alors tu le lui dis pour être bien sûre que ça rentre.

« Faudra garder la dépendance si jamais on peut plus se voir en peinture en faite. Quoi que… La maison est assez grande. » “La propriété tu veux dire.” Vous pouvez carrément vous perdre, ouais. Tu n’as aucun doute que vous saurez naviguer exactement comme vous l’avez fait avant. « Pas que je prédis ça mais… J’ai juste besoin de visualiser le pire scénario possible et d’y trouver une solution. Et après ça ira… Je pense. » “Jordan… On a vécu ici.” Tu lui rappelles gentiment. “Si on a survécu ici, on survivra encore mieux là-bas.” Après tout, vous avez bien tenu dans cet appartement, c’est un signe, non ? “Tu ne seras pas à la rue, tout est assez grand pour qu’on puisse respirer si on en a besoin, tu auras ta batcave et j’aurai ma balançoire, tout ira dans le meilleur des mondes.” Tu affirmes en caressant sa joue. Si tu comprends bien, le fait de partager cette maison avec quelqu’un le panique. Et pas juste pour squatter mais le reste. Par contre, tu ne sais pas trop ce que ça implique. “Tout ira bien, j’te le promets.” Que tu lui dis avant d’embrasser le bout de ses lippes. Tu es d’une confiance incroyable de ce côté là. Parce que tu ne vois vraiment pas ce qui pourrait se montrer comme difficulté sur votre parcours dans la maison.

“Tu seras jamais à la rue, Jor. Autant que tu ne m’as jamais foutu à la porte de chez toi.” Une chose qui ne te serait littéralement jamais passé par la tête. Tu sais aller t’enfermer dans une pièce pour redescendre quand il le faut. Ca te fait beaucoup de bien de l’entendre dire qu’elle ne te mettra jamais à la rue. Après tout, c’est logique, c’est votre maison à tous les deux. Elle n’en aurait aucun droit légal. Voilà que doucement tu te rassures dans ta petite tête. Vous en parlez, ça aide alors que ça ne fait qu’une petite poignée de minutes.

“La propriété tu veux dire.” Y’a un sourire un peu plus grand qui se fait sur ton visage. Elle a raison. L’endroit est si grand. “Jordan… On a vécu ici.” Tu comprends qu’elle sous entend, dans un truc minuscule sans vous entretuer. “Si on a survécu ici, on survivra encore mieux là-bas.” Tu hoches la tête, elle a raison t’avais pas pensé à ça. “Tu ne seras pas à la rue, tout est assez grand pour qu’on puisse respirer si on en a besoin, tu auras ta batcave et j’aurai ma balançoire, tout ira dans le meilleur des mondes.” Tu souris à l’image de sa balançoire. Tu as bien hâte de tout ça. “Tout ira bien, j’te le promets.” Ses caresses sur ton visage aident aussi à te rassurer en plus de tout ses jolis mots.

Elle embrasse tes lèvres et tu te serres un peu plus contre elle. « Thank you. » Ton coeur bat vite à présent mais plus pour les mêmes raisons il faut croire. Car avec ses mots, ses mentions de batcave, tu es en train de tourner à l’impatience et l’excitation de passer aux choses sérieuses pour retrouver enfin un lieu de travail que tu aimes plus que toi même. « J’ai tellement hâte qu’on bouge toutes nos affaires là bas. Qu’on achète les nouveaux meubles pour aménager, qu’on fasse les travaux pour mon studio, ton atelier… » Tu marques une brève pause avant de reprendre. « On met le matelas et des draps et quelques affaires dans ton van demain quand on y va comme ça c’est fait et on dort là bas. » Y’a tellement de trucs qui sont encore dans des cartons, ce serait si aisé de faire un premier jet au moment de signer et prendre vos clés. « On ira faire deux courses dans le supermarché le plus proche, on explore notre quartier… » Tu te mords la lèvre alors que tu es en train de te faire tout ton plan dans ta tête pour le lendemain, tu as vraiment hâte de voir à quoi votre quotidien et alentours vont avoir l’air dans ce nouveau cadre de vie.

« Thank you. » Merlin, si tu pouvais le serrer encore plus contre toi, tu le ferais. Tu te contentes de le tenir contre toi et de profiter de son torse dénudé, ainsi que son dos et ses épaules pour y balader ta main. Tes lèvres filent contre ses joues, comme pour lui dire silencieusement que c’est normal. Tu l’aimes, tu veux son bien, tu n’as pas envie qu’iel se tracasse pour des choses hypothétiques. Tu as vu ses sourires et ça te fait du bien de le sentir se détendre un peu plus dans tes bras.

« J’ai tellement hâte qu’on bouge toutes nos affaires là bas. Qu’on achète les nouveaux meubles pour aménager, qu’on fasse les travaux pour mon studio, ton atelier… » Voilà que tu souris fortement toi aussi car t’as hâte de tout ça. Tu vois le bout pour le local mais la maison demandera quand même moins de travail. Enfin, à part les travaux pour son studio. Mais ça, clairement, tu le laisseras gérer. Tu ne comptes pas aller sur son territoire à part s’iel le demande. C’est son espace et, comme ton atelier, c’est personnel. « On met le matelas et des draps et quelques affaires dans ton van demain quand on y va comme ça c’est fait et on dort là bas. » Tu mords ta lèvre en levant tes prunelles vers lui. Comme si Jordan venait de dire la meilleure chose au monde. « On ira faire deux courses dans le supermarché le plus proche, on explore notre quartier… » Tu as un état presque rêveur à ce moment-là avant que tu ne fondes sur la bouche de ton partenaire pour l’embrasser pleinement avec tout l’amour qu’iel te fait ressentir. T’es tellement heureuse à ce moment-là. Vous n’allez pas dormir là demain soir. Non non. Jordan le confirme sans même que t’ai besoin de demander. “I love you so much. That’s the best plan ever.” Tu embarrasses la commissure de ses lèvres. “On aura un espace de camping bien plus large là-bas.” Tu te rappelles votre première journée ici. Ton anniversaire. “Ne penses pas encore aux détails pratiques. On aura le temps de faire tout ça.” Ta main contre ses cheveux que tu plaques en arrière en le fixant dans les yeux. “On a tout le temps du monde, babe.” Et te voilà de nouveau en train de l’embrasser parce que t’es heureuse et t’es amoureuse. La plus parfaite des combinaisons.