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Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 YV4dgvCSujet: She’s a dark soul with a heart of gold » CHARLIE #5
Atlas Siede

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 EmptySujet: She’s a dark soul with a heart of gold » CHARLIE #5    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 EmptyMar 29 Oct - 16:38
She’s a dark soul with a heart of gold
Charlie & Cian #5


C’est un coup de tête un peu fou, une envie soudaine de fuir, de prendre le large, de m’isoler qui m’ont fait acheter des billets d’avions sur un coup de tête. J’ai longtemps hésité à partir seul, pour me retrouver avec moi-même, pour me recentrer. Puis je me suis rappelé que je ne sais pas gérer la solitude, que c’est quelque chose qui me déstabilise encore plus. Je n’ai pas besoin de prendre des décisions hasardeuses et stupides dernièrement. Au moment où je me demandais si partir était réellement une bonne idée, Charlie a répondu à l’un de mes messages. Ceux que je lui envoyais régulièrement depuis ce fameux dimanche ou elle m’a annoncé sa grossesse. J’essaye de ne pas devenir l’oncle ultra protecteur, je la laisse vivre sa vie et une fois par semaine, on se retrouve tous les deux pour partager un moment. J’ai bien remarqué que parfois elle n’est pas réellement présente avec moi, qu’elle se perds dans ses pensées et qu’elle cache ses rondeurs grandissantes. J’observe en silence depuis quelques semaines prêt à la ramasser en plein vol, prêt à la protéger le jour où elle en aura réellement besoin. Et ce soir-là, le message de ma nièce m’a donné une idée. J’ai pris deux billets d’avions direction Christchurch en Nouvelle-Zélande pour Charlie et moi. On allait s’enfuir ensemble pour tenter de souffler durant quelques jours. Pour s’évader un peu.

J’ai réussi à ne rien lui dire, à garder la surprise pendant près de deux semaines. J’ose espérer que cela va lui plaire. La Nouvelle-Zélande tient une place toute particulière dans notre relation. Elle avait sept ans, la première fois où je l’ai emmené en vacances avec moi là-bas. Depuis nous y sommes souvent retourner rien que tous les deux, mais cela n’était plus arriver depuis des années. Je sais qu’il n’y a pas meilleur endroit pour que l’on se perde dans la nature rien que tous les deux. Je suis persuadé que cela va nous faire du bien. J’ai tout prévu pour notre séjour et attends juste que Charlie arrive chez moi. Je lui ai donné rendez-vous assez tôt pour que l’on n’est pas à courir une fois à l’aéroport. J’ai été obligé de lui demander de préparer un sac et j’espère que cela n’a pas complètement ruiné la surprise. On verra bien, car ma nièce vient tout juste de m’envoyer un message pour m’indiquer qu’elle serait là dans cinq minutes.

Lorsqu’elle franchie la porte de mon appartement, je suis heureux de la voir avec un sac à la main. Elle semble malgré tout plus que suspicieuse et cela me fait rire. « J’ai une petite surprise pour toi. » dis-je en essayant de ne pas tout lâcher d’un coup d’un seul. Je ne suis pas doué pour faire une surprise, mais je compte bien aller jusqu’au bout pour tenter de voir apparaître un beau sourire sur le visage de ma nièce. « On va pas faire une soirée ici, on va aller à l’aéroport. » Je la vois ouvrir la bouche et anticipe la moindre question. « Nope, je dirais rien de plus ! » Je lui souris et vais attraper mon sac qui était déjà prêt au bas des escaliers. « Je me suis arrangé avec Matt t’en fais pas. Il a dit que tu méritais des vacances. » Même si tout cela est parti d’un coup de tête irréfléchi, j’ai fini par m’assurer que Charlie pourrait partir avec moi. « Tu es prête ? »

@Charlie Villanelle     
Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 YV4dgvCSujet: Even my phone misses your call - Jailey #5
Arthur Coventry

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 EmptySujet: Even my phone misses your call - Jailey #5    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 EmptyDim 27 Oct - 17:17
Even my phone misses your call
Jailey #5


« On est juste deux personnes bancales et complètement tarés qui ont réussi à se trouver et à se compléter... » Je secoue vivement la tête en entendant ses propos. « On n’est pas tarés. » Je n’aime pas qu’elle emploie ce terme pour parler de nous. Mon frère a pour habitude de me traiter de taré lorsqu’il ne comprend pas mes réactions ou tout simplement lorsqu’il décide de se moquer de moi pour une raison ou pour une autre. Je déteste ce terme et je ne veux pas l’entendre de la bouche de Jill. Heureusement, on ne s’attarde pas là-dessus. On se taquine un peu et surtout elle tente encore de nous trouver des surnoms idiots qui ne nous ressemble absolument pas. Au moins, je l’entends rire et elle me sourit comme jamais. Cette Jill si heureuse et détendue m’avait cruellement manqué. Lorsqu’elle me dit qu’elle ne me laissera pas partir, je ne peux m’empêcher de hocher la tête vivement. « On est au moins d’accord sur ce point-là. » Et têtu comme nous sommes, je sais parfaitement qu’aucun d’entre nous ne voudra faire marche arrière. On a trop souffert. Il est temps que l’on puisse profiter pleinement de cette relation qui est la nôtre depuis des années.

Finalement, on décide d’aller fêter un peu tout cela dans le bar autour d’un verre. Pour continuer de profiter de notre soirée pleinement. Et bien entendu, la brunette ne se gêne pas pour se moquer de moi lorsque je commande une bière plutôt que de mon whisky habituel. « J’ai un peu trop abusé dernièrement. » dis-je en riant un peu. Oh, elle le sait parfaitement puisque c’est elle qui m’a ramassé, mais autant en rire. Doucement, Jill me supplie d’aller chanter quelque chose sur scène. J’hésite longuement, je doute, mais je finis par me lancer. Les mains tremblantes, je joue une chanson toute nouvelle que jamais personne n’a entendu jusqu’à présent. Une chanson qui parle de Jill, qui parle de nous. Une chanson dans laquelle je parle à cœur ouvert. Tellement que je fais tout pour tenter de faire comme si le public n’était pas là. Je me concentre sur Jill qui ne me lâche pas une seconde du regard. Je suis fébrile lorsque je finis par rejoindre la jeune femme au bar. « Je t'interdis d'arrêter de chanter en public Bailey Fitzgerald, tu as trop de talent pour le cacher ! » Je sais parfaitement que je suis en train de rougir et je finis par baisser les yeux sur mes chaussures. « Dis pas de connerie. » Pourtant, elle semble réellement sincère. Elle à l’air d’avoir réellement apprécié la chanson. « C'était magnifique Bailey, toutes tes chansons sont magnifiques ! » Je souris timidement. « Merci babe… » Je joue nerveusement avec l’étiquette de ma bière et en bois une nouvelle gorgée. « J’ai écrit cette chanson quand t’as quitté la maison, c’est tout… » Comme si c’était normal. Après tout, c’est une activité du quotidien pour moi. Mon exutoire lorsque j’en ai réellement besoin. « Fin, c'est pas grand-chose quoi. » Toujours prêt à descendre mon travail. C’est plus fort que moi.

« Tu chantes avec moi ? » Je hoche la tête et prends sa main pour l’entraîner à nouveau près du piano. Le propriétaire ne nous dit rien et il semblerait que l’on fasse l’animation de la soirée alors autant continuer en essayant de ne pas penser à ces gens qui nous regarde. J’hésite un instant et finis par jouer une mélodie que Jill va forcément reconnaître avant de fredonner. « Ain't nobody hurt you like I hurt you but ain't nobody love you like I do. » J’espère qu’elle va se souvenir du reste parce que j’ai un peu de mal à retrouver la suite des paroles.   
Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 YV4dgvCSujet: Even my phone misses your call - Jailey #5
Arthur Coventry

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 EmptySujet: Even my phone misses your call - Jailey #5    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 EmptyVen 25 Oct - 19:38
Even my phone misses your call
Jailey #5


On avait fini par le faire. Il nous aura vraiment fallu du temps, mais pour une fois, j’ai la sensation que tout a été dit. Que nous ayons fait le tour et que plus rien ne pourra se mettre entre nous. Plus de mensonges ou de faux semblants. Juste la vérité si pure et si brut. On s’aime. C’est compliqué à gérer pour elle comme pour moi, mais on s’aime. On ne sera jamais un de ces couples parfait comme on en voit dans les films, cela ne nous correspond pas. Je ne me fais pas d’illusions, il y aura des ratés, de nombreuses incompréhensions, des peurs si ancrées à gérer… Des obstacles, j’en vois des tas, mais je sais aussi que l’on y arrivera même s’il nous faut encore plusieurs années pour arriver à une confiance sans faille. Rien ne sera facile, mais à cet instant précis, je prends tout ce qu’elle m’offre. Ses baisers, ses étreintes, ses sentiments surtout. Un trop plein qui me submerge, mais qui pour la première fois depuis bien longtemps ne me fais absolument pas paniquer. Je me trouve même presque trop calme étant donné tout ce qui est en train de se passer, mais Jill au creux de mes bras me permet de rester ancré dans le moment et de ne pas me perdre dans ma bulle. On plaisante, on s’embrasse. On vit, enfin, pleinement. D’un commun accord, on en vient à oublier ce dernier mois écoulé ou tout allait mal. Ce mois que je n’ai pas su gérer tel l’adulte responsable que je suis censé être. J’avais imposé cette distance entre nous pour un mal ou pour un bien, je n’en sais rien.

C’est avec douceur et sans précipitation que l’on en vient à parler ouvertement de ce que l’on attend de tout cela. « Je sais que… Enfin, comme moi, t’as des doutes sur beaucoup de choses. Je le sais et je ne te forcerais jamais à en parler Jill. On est… Pas comme les autres, on le sait et on gérera comme on peut avec la force qu’on a, j’en suis persuadé. » Je sais que ses crises ne disparaîtront jamais, que parfois elles sont plus forte, plus incontrôlable, mais je sais le gérer tout cela. Elle sait que je suis un anxieux, un hypersensible trop souvent fragiliser par la vie, mais que je tente de garder la tête hors de l’eau. On a tous les deux un passif assez noir, des passages à l’hôpital dont on n’est pas spécialement fier. Cela fait partie de nous, ça nous définis et ce n’est pas ce qui nous séparera, j’en suis persuadé. On doit juste s’entraider tous les deux. « Je vais être honnête avec toi babe, cette nouveauté elle me fait un peu peur. » Je ne voulais pas partir sur du négatif tout de suite, mais j’ai tellement besoin de tout lui dire sans détour. « Enfin pas peur, mais… Je… Enfin, tu sais bien que les émotions et moi hein… » C’est la merde. Voilà, c’est un beau résumé tout ça. « Je vais pas partir, jamais, mais si je doute parfois sache que ce sera toujours de moi et jamais de toi. » Et comme pour me rassurer, comme pour la rassurer également, je reviens l’embrasser. Sceller cette promesse entre nos lèvres.

Elle veut aller fêter ça avec un verre ma belle brune et c’est en souriant que je la suis pour retourner dans le bar. Les clients ont commencé à arriver, mais la soirée reste calme malgré tout. Un jeune homme chante sur scène et bien entendu, déformation professionnelle oblige, je m’arrête un instant pour l’écouter. Il a une jolie voix, mais rien de sensationnelle et j’en reviens vite à Jill qui me demande ce que je veux boire. « Une bière s’il te plaît. » Pas d’alcool fort, j’ai donné l’autre soir. Et soudainement, Jill s’anime comme jamais en regardant la scène. « Au fait, j'ai chanté une chanson, c'est à ton tour normalement de jouer et de chanter, non ? » Elle propose même qu’on le fasse ensemble, mais je me braque presque immédiatement et secoue la tête pour dire non. Je veux pas monter sur scène. Je n’en suis pas capable. Je vais paniquer, je me connais. Pas vraiment envie de faire une crise d’angoisse en public même s’il est vrai que le bar est relativement calme. Le jeune homme a déserté la scène et personne ne semble se précipiter pour y aller. « Je peux pas, Jill… » Je sens déjà les battements de mon cœur qui s’accélère et c’est complètement idiot. C’est idiot parce que dans le fond j’aimerais le faire et surtout, j’ai une chanson juste pour elle. Je le sais. Je l’ai écrite le lendemain de ma soirée alcoolisée. Je sens la main de la jeune femme se glisser sur ma cuisse tandis que ses lèvres viennent lentement se poser sur les miennes juste une seconde comme pour me ramener sur terre. « Je… J’ai une chanson pour toi. » Maintenant, je dois juste trouver le courage de monter sur cette scène et de le faire.

Ces quelques minutes plus tard, d’un seul coup, sans réfléchir plus longtemps que je pars m’asseoir derrière le piano. Je dois oublier la présence des autres, vraiment, et juste me concentrer sur Jill qui se trouve pile dans mon champ de vision. Je peux le faire… Il me faudra quelques secondes pour effleurer les touches du bout des doigts et commencer à jouer la mélodie. Je reprends en boucle le début avant de finir par me lancer timidement. Quelques paroles murmurées doucement et puis ce refrain qui signifie tellement pour moi. « Tell me how to be in this world. Tell me how to breath in and feel no hurt. Tell me how could I believe in something. I believe in us. » Ma voix tremble bien moins, je me perds dans ma bulle, dans ces paroles qui signifient tellement. La représentation même de tout ce que je ressens, de tout ce que j’ai besoin qu’elle fasse pour m’aider, pour que je continue à croire en nous. « Tell me when the light goes down that even in the dark we will find a way out. » Je chante avec toutes mes tripes sans me poser de questions. Je chante devant un public, j’y suis enfin arrivé. Je répète une dernière fois le refrain et fait doucement taire la mélodie. Quelques personnes applaudissent vigoureusement et je descends de la scène plus vite que jamais pour retrouver Jill. Je suis un peu anxieux de sa réaction soudainement.

James Bay - Us :
     
Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 YV4dgvCSujet: Even my phone misses your call - Jailey #5
Arthur Coventry

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 EmptySujet: Even my phone misses your call - Jailey #5    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 EmptyJeu 24 Oct - 21:42
Even my phone misses your call
Jailey #5


Elle tourne tellement en rond que j’en ai le tournis, mais je pourrais la laisser faire pendant des heures si elle continue à être aussi ouverte, à réellement me dire ce qu’elle a sur le cœur. J’avais cruellement besoin d’entendre ces mots sortir de sa bouche. Tellement que je ne dis rien. Je prends le temps d’enregistrer tout ce qu’elle est en train de me dire. J’ai tellement peur de rêver, que tout ceci ne soit qu’éphémère. Pourtant, c’est bien Jill qui se trouve en face de moi et c’est bien elle qui vient de me dire qu’elle m’aime. Pourtant, c’est bien Jill qui se trouve en face de moi et c’est bien elle qui vient de me dire qu’elle m’aime. J’ai besoin de l’avoir dans mes bras pour réaliser, pour me rendre compte que tout cela est bel et bien réel. Elle se blottit contre moi et je viens poser mon menton sur le haut de sa tête. J’avais tellement besoin de cela dernière. J’ai la sensation de planer depuis quelques minutes. On se retrouve tous les deux sur ce toit et on finit enfin par se dire tout ce que l’on garde pour nous depuis bien trop longtemps. Des années de non-dits qui finissent enfin par prendre fin. Je m’excuse pour avoir été si silencieux pendant ces dernières semaines et bien entendu Jill retrouve très rapidement son sarcasme légendaire. « Bienvenu dans mon quotidien. » dis-je doucement lorsqu’elle évoque le fait que vivre dans une aussi grande maison avec juste un chien comme compagnie n’est pas réellement fun. Voilà pourquoi je passe plus de temps au studio que chez moi. Je déteste me retrouver seul dans cette maison et comme un idiot, je n’ai pas été capable d’apprécier la présence de Jill. « T'as trouvé ça moins douloureux de pas m'adresser la parole pendant 1 mois ? » Je me décale quelque peu afin de plonger mon regard dans le sien et hausse quelque peu les épaules. Il paraît que l’on joue la carte de la franchise ce soir, alors je ne vais pas commencer à lui mentir. « Honnêtement ? Oui… » dis-je doucement sans lâcher son regard d’une seule seconde. « En ne te parlant pas, on ne pouvait pas finir par se disputer et se faire encore plus de mal. Je pensais que t’allais hurler, me provoquer, mais tu as choisi le silence aussi et oui ça me semblait moins douloureux. Tu étais là au moins, je ne te faisais pas fuir pour une fois. » L’honnêteté peut très vite devenir un jeu dangereux avec moi. Tout ce qui se passe dans ma tête peut très souvent effrayer mes proches, je le sais, mais aujourd’hui, je ne vais rien lui cacher. « C’était plus simple pour… Pour faire taire mes émotions. » dis-je en baissant les yeux.

On prend cinq minutes, juste le temps de profiter de la présence de l’autre. Je pourrais la garder contre moi comme cela pendant des jours si je pouvais, j’en ai tellement rêvé. Cela me paraît si surréaliste, l’avoir près de moi, l’avoir si calme, si attentive et si… Différente. Je ne connaissais pas encore cette facette de la personnalité de Jill, mais j’avais hâte d’apprendre à la connaître plus chaque jour. D’ailleurs, je voudrais que l’on parle tout de suite de ce que l’on veut ou pas dans cette relation. Ce soir, les choses vont changer et je ne veux pas repartir avec des non-dits ou des silences. Il faut mettre les cartes à plat une bonne fois pour toutes. Ses bras autour de mon cou me rassurent et pour la garder près de moi, je passe mes bras autour de ses hanches. Elle me parle de sa nouvelle colocation et du fait qu’elle veut rester là-bas. « Je comprends. » dis-je doucement. Il ne faut pas que l’on précipite les choses, c’est mieux comme cela. Et bien entendu, Jill me reparle des rendez-vous que je lui avais promis et j’en ris un peu. « On va se le faire ce ciné, c’est promis. » J’embrasse son front et caresse doucement sa joue. Elle m’a demandé ce que je voulais et en réalité, je n’en sais trop rien. Je me sens perdu d’un coup, mais Jill sait toujours quoi dire pour détendre l’atmosphère. Elle me fait rire de bon cœur et j’en avais réellement besoin. « Tu m’as envoyé un message hyper mystérieux, bien entendu que je stressais comme jamais mon canard. » Et je ris une nouvelle fois. « Non, on n’est définitivement pas fait pour ce genre de surnom idiots. » Ce n’est pas nous et ça ne le sera jamais. « Tu m’as demandé ce que je voulais… » Je la serre contre moi encore une fois, juste pour être sentir son corps contre le mien, pour ne jamais perdre son contact, pour m’assurer que tout cela est bel et bien réel. J’ai besoin de me raccrocher à elle. « Je veux pas que l’on se perde Jill. » C’est tout ce que je demande dans le fond. « On doit rester nous et pas tenter de devenir un de ces clichés d’amoureux transi. C’est pas nous ça… » Elle va probablement me prendre pour un dingue. Je n’en sais trop rien. Ce sont toujours les émotions qui prennent le dessus et d’ailleurs les larmes ne sont pas loin. J’ai peur qu’elle se moque et d’un autre côté, je m’en fiche complètement, elle le connaît bien le Bailey hypersensible après tout. « Des disputes, il y en aura toujours, je vais t’énerver pour des broutilles, je le sais et je vais me braquer un bon nombre de fois parce que je ne sais pas faire autrement. Ça ne changera pas. La seule chose qui doit changer, c’est qu’il faut que l’on se parle babe. Je… Je te demande pas de vider ton sac comme tu viens de le faire tous les jours, mais juste… Être franc ? Dire ce qui nous plaît et nous plaît pas et voir ou ça va ? » Je n’ai jamais fait cela. Être en couple avec une femme que j’aime réellement. C’est à la fois excitant et à la fois terrorisant. « Je… C’est nouveau pour toi comme pour moi, je nous connais… Ça va forcément cafouiller parfois, mais je… Je suis persuadé que… Je sais pas que… Que ça peut fonctionner, tu vois ? » Et maintenant tais toi Bailey avant de te ridiculiser complètement.         
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Arthur Coventry

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 EmptySujet: Even my phone misses your call - Jailey #5    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 EmptyJeu 24 Oct - 11:35
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Jailey #5


Ce baiser, je l’avais attendu depuis tellement de temps. Je ne pensais pas qu’il arriverait un jour. Des baisers, on en a échangé avec Jill, je ne saurais compter, mais il y en a eu. Pourtant aucun de ces nombreux baiser n’ont été aussi puissant que celui-ci. Généralement, on s’embrassait avant de finir nu dans un lit, jamais ailleurs, jamais dans un autre contexte. Ce soir, tout semble enfin être différent. Je m’accroche à ses hanches tandis que nos lèvres dansent ensemble. Je crois qu’elle essaye de tout faire passer dans cette étreinte, tout ce qu’elle n’a jamais su me dire, tout ce qu’elle semblait nerveuse de me dire ce soir. Je me sens frissonner de la tête aux pieds tellement, les émotions se mélangent. C’est électrique, passionné, empli d’amour et avec le goût d’une liberté que je ne connaissais plus. J’embrasse la femme que j’aime et pour la première fois, je me dis qu’elle ne va sûrement pas s’enfuir en courant dans quelques heures ou le lendemain. J’ose réellement l’espérer cette fois. Son front collé au mien, elle me sourit tendrement et je crois que je ne me suis jamais senti aussi léger. « Plus jamais sans toi... » Et soudainement, je sens un poids énorme se lever de mes épaules. Pour une fois, j’ose croire à un avenir meilleur. Pourtant, je pense qu’il est nécessaire que l’on discute réellement pour une fois. Cela risque d’être compliqué pour nous deux, mais il faut que l’on parle. Alors j’entraîne Jill sur le toit du bar ou personne ne nous trouvera, personne ne pourra nous déranger. On s’enferme dans notre bulle. On en a cruellement besoin. Je vois Jill tourner en rond, devenir de plus en plus nerveuse et elle est en train de me transmettre son stress. De nouveau, j’ai les mains qui tremblent à nouveau et je me sens fébrile. « Je sais pas comment dire ça Bai, j'ai jamais dit des trucs comme ça à personne ! Comment je suis censée faire ? » Un léger sourire se dessine sur mes lèvres. « Dis-moi tout ce qui te passe par la tête. » dis-je doucement en la regardant tourner en rond de plus en plus rapidement. Un instant, je la lâche du regard pour ne pas finir avec un tournis monstre. C’est le moment que choisi Jill pour ouvrir les vannes. Dès les premiers mots, elle me cloue au sol. Elle m’aime. Elle vient de le dire sans avoir des litres d’alcool dans le sang ou quelques grammes de poudre dans le nez. Jill vient de me dire qu’elle m’aime et l’espace d’un instant, j’hésite à me pincer. Cela ne peut être qu’un rêve. Je plane ? Je suis mort ? Non… Elle est bel et bien devant moi, elle vient de me dire qu’elle m’aime et qu’elle ne veut pas qu’il y est une autre femme qu’elle dans ma vie. Je la regarde tourner en rond en souriant. Merde alors… Pour la première fois, depuis que je la connais, mes émotions me submergent, mais d’une manière plus que positive. Tellement que le sensible que je suis fini par avoir les papillons dans le ventre et surtout les larmes aux yeux. Je peux plus retenir, cela fait des mois et des mois que j’attendais cela. « Tu comptes parler un jour ? » Un rire nerveux s’échappe d’entre mes lèvres tandis que je passe une main nerveuse sur ma joue. « Laisse-moi apprécier le moment. » dis-je tout en attrapant sa main pour qu’elle arrête de tourner en rond et qu’elle revienne contre moi. En douceur, mes lèvres retrouvent les siennes dans un tendre baiser qui veux dire tellement. « Je t’aime Jill. » Tout simplement. Je n’ai rien à ajouter, je crois. Enfin si… Mais j’ai besoin d’un instant. Juste quelques secondes avec Jill dans le creux de mes bras, juste pour réaliser tout ce qu’elle vient de me dire. Si j’avais su, j’aurais couché avec une inconnue, il y a bien longtemps même si je ne sais pas réellement ce qui a déclenché cette prise de conscience chez Jill. Ma main vient se poser sur sa joue en douceur. « J’avais peur de te croire… Peur de tomber encore plus bas. » dis-je doucement sans vouloir la brusquer ou l’accabler. « Je savais plus quoi faire Jill, alors je sais que le traitement du silence était un brin idiot, mais bon… » Je hausse les épaules en lui souriant un peu. « C’était plus facile pour moi, plus simple à gérer, moins douloureux. » C’était ce dont j’avais besoin cette dernière semaine pour ne pas me noyer complètement. « Et je te voudrais toujours dans ma vie Jill malgré tout ce qu’on a vécu. Je… Il va peut-être me falloir un peu de temps pour être sûr que tout ça n’est pas un rêve, que tu ne fais pas un énième pari stupide, mais je te crois Jill. Vraiment. » Une nouvelle fois, je viens l’embrasser tendrement comme pour confirmer mes dires. « Maintenant, c’est à toi de me dire ce que tu veux et que tu ne veux pas. Je… Enfin pour que… Pour que ça fonctionne vraiment, tu vois ? »          
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Arthur Coventry

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Even my phone misses your call
Jailey #5


Je pensais avoir tout prévu, je pensais avoir tout compris. Qu’elle allait me dire que tout se termine ainsi, qu’il n’y aurait plus jamais de futur. Plus jamais de nous. Plus rien du tout. J’en étais persuadé, cela ne pouvait qu’être la finalité de cette conversation. Rien de plus. Je ne pensais pas qu’elle allait monter sur scène pour s’installer derrière le piano et se mettre à chanter. À chanter cette chanson en particulier. Notre chanson. J’en ai des frissons de la tête aux pieds. Je n’avais pas entendu ces paroles depuis si longtemps. Lorsque tout allait mal entre Jill et moi, je m’étais promis d’oublier cette soirée autour du piano et de ne plus jamais penser aux chansons que l’on avait pu partager ce soir-là. Je les avais enfermés dans une boîte et jetés la clé. Visiblement Jill, elle, n’avait rien oublier. Et j’ai comme la sensation qu’elle tente de me faire passer un message en utilisant mes propres mots. Soudainement, je suis véritablement confus. Qu’est-ce qu’elle cherche à me dire ? Pourquoi faire cela ce soir ? Pourquoi ici ? Je ne comprends plus rien. Tout s’emballe dans ma tête. La peur reste omni présente, le doute aussi. J’ai mal au cœur, le bide en vrac, les mains qui tremble et la tête qui se noie. Je ne comprends rien. Absolument rien. La chanson se finit bien trop vite sans que je n’aie eu le temps de process quoique ce soit. Je me retrouve face à elle sans savoir quoi dire ou quoi faire. Pourquoi ? C’est la seule chose qui tourne en boucle dans ma tête. Pourquoi ? Pourquoi ? J’ai si peur d’un nouveau pari stupide. Si peur qu’elle se moque de moi. Je ne devrais pas, mais c’est tout simplement plus fort que moi. Je me retrouve face à Jill, incapable de prononcer le moindre mot. Je suis bloqué sur place, je me sens pris dans un tourbillon que je ne maîtrise plus vraiment et Jill ne m’aide pas. Elle reste plantée face à moi. Les paroles de la chanson se jouent en boucle dans un coin de ma tête. Cette chanson, je sais parfaitement pourquoi je l’avais écrite. Pour lui dire que je l’aimais, que j’étais là pour elle si elle était trop fatiguée, trop blessée. Que je serais toujours là pour elle. Est-ce que c’est ce qu’elle a réellement voulu me dire ce soir ? J’ai tellement de mal à y croire. Ce n’est pas Jill tout cela. Jamais. Elle préfère hurler, se moquer, coucher avec d’autres. Ça c’est la Jill que je connais. Rien d’autre. Alors, je ne sais plus et je bégaye comme un enfant. « Mais pas du tout Bai... C'est pas du tout ça que je voulais te dire... » Elle secoue la tête et doucement, j’ai l’impression de retrouver ma respiration. Elle ne va pas partir. Je n’ai pas rêvé. Pourtant, je n’arrive toujours pas à parler. Ses mains sur mon visage m’apaisent. « Je… » Je n’ai pas le temps de parler que subitement ses lèvres se retrouvent sur les miennes. Et je comprends. Ce baiser… Il a un goût différent. Un goût parfait. Une promesse d’avenir et de lendemain. Mes mains se glissent sur ses hanches tandis que mes lèvres ne cessent de danser contre les siennes. Je crois que je ne me suis jamais senti aussi léger, aussi en harmonie avec moi-même. Je me sens revivre. « Ne pars jamais… » C’est tout ce que j’arrive à dire alors que dernière nous un groupe de filles quelque peu éméchée commence à commenter nos moindres faits et gestes. Je ne me sens pas réellement à l’aise. « On a besoin de parler toi et moi. » Et on ne le fera pas ici. Tout du moins pas devant cette scène. Heureusement, je connais cet endroit comme ma poche et je sais ou aller. J’attrape la main de Jill et l’entraîne avec moi au fond de la salle vers un vieil escalier de service qui mène au toit. Une fois, là-haut, à l’abri des regards, je la prends contre moi. « Tu voulais me dire quelque chose ? » Mon ton est doux, posé. J’ai besoin de l’entendre me dire les choses clairement. « S’il te plaît Jill. C’est juste toi et moi. »       
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Arthur Coventry

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Even my phone misses your call
Jailey #5


Elle est là, magnifique et à l’apparence si nerveuse. Je n’ai jamais vu Jillian comme cela. Elle n’est jamais nerveuse Jill, elle est sûre d’elle, elle sait ce qu’elle veut, elle ne se laisse jamais faire. Pourtant, ce soir, elle semble si vulnérable et cela me fout la trouille. Ne pas la voir dans son état normal me fait me poser tout un tas de questions. Encore et toujours. Pourquoi elle a voulu que je vienne ici ce soir ? Pourquoi elle voulait me voir alors que rien ne va réellement entre nous ? Pourquoi ci et pourquoi ça ? Tout va trop vite et lorsque je finis par arriver devant elle, je ne sais plus quoi dire. J’articule un maigre bonsoir qui sort si tremblant d’entre mes lèvres. Je suis fébrile et incapable de faire quoique ce soit. Elle ne me regarde pas. Elle soupire. Elle joue avec ses cheveux, me remercie d’être venu et le silence s’abat entre nous. Des situations incongrues, on a vécu un bon nombre tous les deux. Il y en a eu des silences, des cris, des murmures et des non-dits, mais jamais comme ce soir. Soudainement, le temps semble être comme suspendu, plus rien ne se passe et on attend. « J'imaginais que ça allait être bien plus facile que ça... » Une claque. Elle va donc vraiment partir. Elle va me laisser seul. J’en suis persuadé. C’est tout ce qu’il reste. La seule issue, la fin de tout. « Fait le vite alors… » C’est tout ce que j’arrive à dire. Fais-le vite. Que ce soit le moins douloureux possible. Le plus rapide. Le plus efficace. Ne me laisse pas souffrir inutilement Jill, par pitié. C’est tout ce que je demande. Mais elle ne dit rien et je me sens de moins en moins bien.

Et soudainement, sans que je n’aie le temps de comprendre quoique ce soit : « Je reviens dans une minute... » Subitement, je vois mon monde s’écrouler autour de moi. Tout va beaucoup trop vite, tout va trop fort dans ma tête. Elle m’abandonne pour de bons. Elle m’a demandé de venir ici pour me laisser tel une vieille chaussette dans un bar. Probablement, pour que je ne lui cours pas après, pour que je reste là. Je n’en sais trop rien. En réalité, je ne suis plus sûr de quoique ce soi. Je ne suis même pas certain d’être en train de respirer. Je ne sais plus du tout. Je vois flou et elle s’éloigne de mon champ de vision. Je ne la vois plus. Jill revient, je t’en supplie. Alors que je me sentais sombrer j'entends quelques notes de musique. Rien de bien fort, mais des notes que je connais. Mes notes à moi. Cette chanson. Soudainement, je relève la tête et aperçois Jillian sur scène assise derrière le piano en train de chanter. De chanter notre chanson. Et je ne comprends plus rien. Qu’est-ce qu’elle fait ? À quoi elle joue ? Je ne sais plus où donner de la tête. Elle m’abandonne avec cette chanson ? Mon dieu, c’est pire que son stupide pari avec son stupide cousin. C’est en tremblant que je me rapproche de la scène sans me mettre sous le spotlight. J’ai besoin d’être dans l’ombre, dans mon coin, pour tenter de comprendre, pour ne pas laisser les émotions prendre le dessus trop rapidement. « Qu’est-ce que tu fais, Jill… » murmurais-je dans ma barbe. Cette chanson… J’en ai des frissons. Je ne l’ai pas joué depuis si longtemps, j’avais perdu la partition dans le déménagement. Il semblerait que Jill s’en souvienne parfaitement et de toutes les paroles sans exception. « Just let me love you when your heart is tired » Oh que oui mon cœur est fatigue, bien trop fatigué. Elle a dit m’aimer la dernière fois, entre deux insultes dans une énième dispute. Je sais juste pas si je dois la croire. Ce soir plus qu’un autre. Je ne sais pas. Je ne sais plus. La chanson s’arrête et je me retrouve là comme un con. Jill me cherche du regard et doucement, je sors de mon coin pour aller vers elle. On se retrouve nez à nez alors qu’elle descend de la scène et je reste face à elle, complètement à l'ouest. « Ca… Je… » Tu quoi Bailey ? Je n’en sais rien. Il y a encore quelques minutes, j’étais persuadé qu’elle allait m’abandonner. « Je… Je pensais que tu allais me dire que tu partais pour toujours. Que… Que c’était vraiment fini cette fois. » Définitif, sans détour. « Mais je… » Nerveusement, je passe une main sur ma nuque. « Je… Jill… » Un appel à l’aide, une demande d’explication un peu plus clair. Donne-moi quelques choses Jill. Please…       
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Arthur Coventry

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 EmptySujet: Even my phone misses your call - Jailey #5    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 EmptyMer 23 Oct - 12:19
Even my phone misses your call
Jailey #5


« Au Canvas, ce soir à 21h. Je t'attendrai. » Ce message, je l’ai lu et relu une bonne dizaine de fois. Cela fait une semaine que je n’ai aucune nouvelle de Jill. Rien du tout. Il y a eu cette soirée où je suis rentré bien trop alcoolisé et ou visiblement, j’ai complètement foiré. Je ne me souviens pas de tout pour être honnête. Je me souviens de lui avoir raconté mes prouesses avec une jeune femme dans les toilettes d’un bar, je me souviens avoir ri de tout et de rien. Mais surtout, je me souviens avoir beaucoup parlé sans pour autant complètement me souvenir de la teneur de la conversation. J’avais bu plus que de raison et je crois que j’ai été bien trop bavard au goût de Jill. Lorsque je me suis réveillé le lendemain, elle n’était plus là, parti à l’hôpital pour Levi. J’ai pris des nouvelles, mais via Ginny, je n’avais pas la force d’affronter Jillian, sans réellement trop savoir pourquoi. Et quelques jours plus tard elle était partie sans m’attendre, elle a emballé ses affaires et elle est parti, laissant un vide dans ma maison et dans ma vie. Dans le fond, je savais qu’elle allait finir par complètement disparaître. Depuis quelque temps, j’ai été beaucoup trop honnête avec elle et je crois que j’ai fini par lui faire peur à lui dire que je l’aime et que je rêve d’un avenir avec elle. Je l’ai probablement poussé à prendre la fuite sans même réellement le vouloir. Paradoxale lorsque l’on sait que c’est elle qui cherche à me faire fuir depuis des mois. J’ai eu le droit au silence radio total. Comme toujours. Je ne voulais pas faire le premier pas. J’en avais marre de faire le premier pas pour qu’elle finisse par prendre la fuite sans que rien ait changé. On stagne depuis tellement longtemps que j’ai finis par baisser les bras. Je ne sais plus vraiment quoi faire, quoi dire pour la retenir auprès de moi. J’étais prêt à la laisser partir pour de bons. Pour la première fois en dix ans, je me sentais prêt à lâcher prise, parce que je n’ai tout simplement plus la force de me battre même si je l’aime. Et ce matin, j’ai reçu ce message. Quelques paroles de notre chanson et ce rendez-vous.

Je n’attendais plus rien de sa part et je ne sais comment réagir face à ce message. Je me doute qu’elle m’ait donné rendez-vous pour parler de quelque chose d’important. Je ne comprends pas réellement le choix du lieu public, probablement pour ne pas faire de scène, pour que j’accepte sans rien dire, comme souvent. J’ai mal au ventre et je suis incapable de me concentrer sur quoique ce soit depuis que je suis arrivé dans mon bureau. Toutes les deux minutes, je me demande ce que Jill me veut. Je me pensais prêt, mais je suis en réalité terrorisé à l’idée qu’elle me dise que tout s’arrête là, qu’elle ne reviendra jamais, que je ne la reverrais plus, que je ne pourrais plus jamais l’embrasser, la tenir contre moi. Cette simple idée me fait trembler de la tête aux pieds. Non, elle ne peut pas me faire ça. Elle ne peut pas m’abandonner, pas comme cela.

J’ai été incapable de me concentrer pour le reste de la journée. J’ai même pensé à ne pas me rendre à ce rendez-vous. Après tout, si je ne vais pas la voir, elle ne pourra pas me dire qu’elle m’abandonne et cela n’aura jamais exister. On fera comme si de rien était. Elle ne l’aura pas dit et ce ne sera pas acté. Pourtant, Jill me manque et j’ai envie de la voir moi aussi. Qu’importe ce qu’elle doit me dire. Je dois la voir… C’est comme cela qu’à 21 heures pétantes, je franchis le pas de la porte du Canvas. Je ne me suis pas changé, j’ai juste laissé ma veste de costume dans ma voiture. Je suis nerveux, j’ai les mains qui tremblent et c’est pire lorsque mon regard croise celui de Jill. Elle me sourit, mais je vois qu’elle aussi n’es pas très bien. Je cherche des signes d’alcoolisation ou de défonce sur son visage, mais rien. Je ne sais pas comment l’aborder. Je m’approche d’elle comme un animal apeuré. « Bonsoir… » dis-je doucement tout en prenant place en face d’elle. Mon regard croise le sien et soudainement tout va beaucoup trop vite dans ma tête. Sans le vouloir, je me renferme dans ma bulle, incapable d’articuler le moindre un mot, incapable de faire quoique ce soit. J’attends seulement qu’elle mette le point final à cette histoire. J’attends qu’elle me brise le cœur une bonne fois pour toute.        
Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 YV4dgvCSujet: I sometimes wish I'd never been born at all (Carlisle)
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 EmptySujet: I sometimes wish I'd never been born at all (Carlisle)    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 EmptyMar 22 Oct - 21:54

★ Carlisle Bishop &  Mina Farrell {#}5{/#}
La soirée avait pourtant bien commencé. Mina était sortie avec ses copines avec l’intention de s’amuser. Elle voulait profiter de ce moment loin de chez elle, pour oublier ses tracas quotidiens. Ces temps-ci, elle avait du mal à trouver réellement sa place. Depuis la naissance de la petite, elle essayait désespérément de retrouver un semblant de sa vie d’avant, loin du bébé, loin de Carlisle et loin de tout le reste. L’alcool n’avait pas suffit à lui faire oublier son mal être, elle avait passé la semaine à se remettre de soirée trop arrosée. Rapidement, elle avait condamnée Maya a ne prendre que du lait en poudre. Le sien était imbuvable, en plus de manquer cruellement. Les médecins les avaient prévenu, Mina devait s’éloigner de l’enfant, elle était devenue trop toxique pour sa famille. Elle le devenait pour elle-même, c’était comme si elle cherchait à tout faire soirée pour se donner bonne conscience. Au fond, elle n’avait jamais donné de chance à ce bébé, elle en avait fait le principal responsable de tout les problèmes qui s’étaient abattu sur elle. Elle en était arrivée au stade où plus rien ne lui faisait du bien mais où elle était trop fière pour se faire aider. La poudre blanche était devenue sa seule alliée. Et ce n’est que lorsqu’elle était complètement stone, qu’elle arrivait enfin à se sentir bien. « Il faut qu’on parle. » cette phrase ne présageait jamais rien de bon. Elle était souvent annonciatrice de mauvaises nouvelles. Elle n’avait pas le courage de le regarder. En position foetal, elle avait posé sa tête contre ses genoux. Elle ne se sentait pas bien, même si elle s’efforçait de sauver les apparences. C’était une chose qu’elle avait l’habitude de faire, Mina excellait dans l’art de paraître bien lorsque tout allait mal. « Je pensais qu’avec la naissance de Maya, les choses s’arrangeraient un peu. » elle avait toujours cru en son génie, mais il fallait l’avouer, là dessus Carlisle avait été totalement aveugle. Mina n’était pas faite pour être mère, personne ne l’avait pris par le bras pour lui expliquer ce à quoi elle s’était engagée. Des engagements qu’elle avait repoussé, un enfant qu’elle avait préféré renier. Elle luttait contre ses propres sentiments parce que c’était plus simple pour elle.  « Tu n’es pas attachée à elle. Tu te comportes comme si elle n’existait pas. »  elle secoue la tête, à vrai dire, elle n’avait pas envie de l’écouter. Ce n’était pas la première fois qu’ils avaient cette conversation. Il se répétait sans jamais mettre le doigt sur le vrai problème. Elle aurait voulu rétorquer mais il n’avait pas totalement tord. Elle se comportait comme si la petite fille n’existait au lieu de lui donner l’amour qu’une mère doit à son enfant. Elle s’était tellement mis en tête qu’elle ne réussirait pas dans son nouveau rôle, qu’elle avait choisi de donner raison à tout ceux qui l’avait sous-estimé. L’amour ce n’était pas quelque chose qu’elle savait donner, elle pouvait le ressentir. Lorsqu’elle prenait la petite tête brune entre ses doigts et qu’elle posait ses yeux sur elle, plus d’une fois elle avait l’impression de ne plus pouvoir résister. La vérité était que Maya lui renvoyait en pleine face toutes ses contradictions et toutes ses erreurs, qu’elle était encore incapable d’accepter. « Je ne t’en veux pas, pour ça. » Elle leva finalement la tête vers lui. Elle était blasée et fatiguée de tout cela.  « Je veux que tu partes. » On y était. C’était peut être la phrase qu’elle attendait depuis le début de sa grossesse. Elle se demandait quand est-ce qu’il finirait par en avoir assez de son comportement. « Va. Va vivre ta vie, Mina. » Elle jeta un coup d’oeil au sac posé au sol et compris qu’il avait déjà préparé. Elle sourit, de ces sourires mauvais qu’elle réservait à ses ennemis. Celui même qu’elle affichait sur son minois angélique à défaut de se mettre à pleurer. Elle refusait d’offrir ses larmes lorsque la situation la désavantagée. Il ne comprenait pas, il ne la comprenait pas. À vrai dire, elle ne se comprenait pas elle-même. Elle savait juste qu’à cet instant son coeur s’était brisé en mille morceau à l’intérieur mais qu’il ne fallait pas que ça se sache. « très bien… » souffla t-elle lorsqu’elle eut enfin le courage de prononcer un mot. « Retourne avec tes copines, bois jusqu’à oublier tes souvenirs, drogue-toi si ça te chante, retourne chez ton amant. » à cet instant elle le détestait de lui donner raison. Elle aurait voulu lui rappeler la fois où il lui avait juré que ce moment n’arriverait pas. Elle aurait aimé ne pas avoir vu juste sur tout ce qui était entrain de se produire. Au lieu de ça, elle se contenta de ramasser le sac au sol. « Mais va-t’en. Pars. Par pitié, laisse-nous tranquille. » elle avait beau vouloir se montrer forte, la boule qui s’était formé dans sa gorge devenait pénible à avaler. Bientôt, elle était incapable de retenir les larmes qu’elle avait jusque là combattu. « De toute façon, ce n’est pas comme si tu avais encore besoin de moi, pas vrai? » réussit-elle à articuler. « Ta fille, notre fille, a besoin de calme et de repos. Et moi aussi… » il s’arrangeait toujours pour avoir le bon rôle. Il s’apprêtait à lui tourner le dos de nouveau, comme pour enfoncer un peu plus le clou. Il l’abandonnait à son tour. Elle essuya ses larmes avec la paume de sa main « Mon travail est fini… tu as eu ce que tu voulais. C’est tout?» son orgueil prenait un sacré coup. Ce n’était pas la première fois qu’elle vivait ce genre de rupture, à vrai dire elle y était habituée. La plupart de ses relations avaient mal fini, seulement elle avait espéré qu’avec Carlisle ça n’arrive pas. «  Tu sais quoi, c’est pas grave… Je m’en remettrais. » FAUX! Elle avait tellement mal qu’elle laisser sa fierté parler à sa place. « Je disparaitrais de vos vies, puisque c’est ce que tu souhaites. » Chaque mot qu’elle prononçait lui briser un peu plus le coeur. « Mais n’oublie pas une chose, cet enfant grandira sans sa mère parce que TU l’auras choisi… » elle s’approcha de la porte et souffla : « Tu n’as jamais été capable de me garder. »



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Alexandra Anderson

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Rechercher dans: moodboards   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 EmptySujet: ≈ alexandra anderson    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 EmptyDim 20 Oct - 17:27


ONE-SHOOT #5 • Le coffre J3
▬ Octobre 2019

Il y a bien trop de monde autour de moi. Bien trop de personnes dont je ne connais ni le nom, ni la fonction. J'ai repéré Mr Garrett le directeur de la banque, j'ai repéré le notaire, celui qui est censé s'occuper de tout les détails concernant la mort de ma mère, mais qui m'a visiblement caché l'existence de ce coffre pendant de longs mois. Et tout un tas de personnes, que ce soit le personnel de la banque ou des conseillers proches de mon père. Et bien sûr, il est là. Alors que sa présence n'est ni obligatoire, ni même appréciée. Mais il est là, toujours ou on ne le veut pas. Il croit peut-être que je vais changer d'avis, que je vais lui remettre le contenu du coffre à la minute ou j'aurais signé les derniers papiers et que l'on m'aura remit en mains propres les derniers éléments de la vie de ma mère ? Ou peut-être qu'il veut juste me les voler une fois que nous aurons franchis l'espace protégé de la banque ? « Je pourrais consulter les documents sur place ? » Je ne m'adresse pas à mon père et c'est pourtant lui que je regarde. Je ne vais prendre aucun risque. Peut-être que je deviens parano ou peut-être que c'est lui qui me rends ainsi. Il n'a jamais été violent envers moi, il n'en a jamais eu besoin. Il n'a jamais eu à utiliser la violence pour obtenir ce qu'il voulait. Mais aujourd'hui, il n'aura pas ce qu'il veut et je ne sais pas comment il peut réagir parce que j'ai l'impression de ne finalement pas le connaître. J'ai devant moi un monstre avec lequel je partage la moitié de mon patrimoine génétique, mais c'est tout et c'est déjà bien trop.

L'ambiance est tendue, je ne sais pas tout ce qu'il s'est passé avant, pendant ces longs mois durant lesquels mon père a fait ralentir les procédures pour éviter d'avoir à clôturer le dossier de l'héritage de ma mère. Et maintenant je comprends qu'il devait avoir d'autres choses à gérer, d'autres vérités à cacher, d'autres mensonges à inventer. Et ce coffre c'est peut-être la seule chose finalement qu'il n'a pas réussi à détourner. Et je ne sais pas par quel miracle c'est possible mais je suis en train de signer les derniers papiers. Le directeur de la banque ne m'avait pas menti, ils ont vraiment réglé tout les détails et je n'ai qu'à imposer ma signature sur quelques bouts de papiers que je prends le temps de lire dans leur intégralité. Mon père est là, et avec lui la prudence est de mise. Et une fois les choses en ordre, nous avançons vers le coffre, celui que ma mère a ouvert il y a de très longues années. Avant même ma naissance. On me tends une clé, c'est à moi que reviens l'honneur d'ouvrir le coffre. C'est très solennel comme moment, et c'est presque flippant finalement. Pourquoi tant de mystère maman ? J'ouvre le coffre et je découvre plusieurs dossiers. Pas d'argents, pas de bijoux de famille, pas même d'objets, juste un tas de papiers triés dans des dossiers. Tous ça pour des bouts de papiers ? Je regarde mon père qui fixe les papiers et je sais que s'il le pouvait, il s’enfuirait avec et il passerait tout ça aux broyeurs à papier pour ne laisser aucune trace, aucune preuve. Mais preuve de quoi ? C'est là toute la question. Qu'est-ce qu'il a pu faire de si grave pour que ma mère décide d'ouvrir un coffre pour y entreposer des documents ? Le notaire observe avec moi le contenu du coffre, pour le répertorier et comme moi il s'arrête sur un dossier rouge. Je le dépose au sommet de la pile et une fois l'inventaire fini et les derniers papiers signés, j'ai l'autorisation de repartir avec mon butin. « Veuillez me suivre, je vais vous accompagner dans un lieu plus tranquille. » Je regarde mon père, le contenu du coffre en ma possession, je gagne. Je ne sais pas encore quoi, mais je vois à son regard, à son attitude que je suis en train de gagner. « Alexandra je te déconseille de faire ça. » J'en ai que faire de ses conseils, si ça m'avait un jour servis à quelque chose, ça se saurait non ? Lui et sa bande d'abruti qui ne font que suivre ses ordres vont pouvoir aller se pencher sur un autre problème, parce qu'ils n'auront rien de ma part. Je suis la seule à pouvoir légalement avoir ces documents, et je les emmerdes pour le reste, pour tout le reste.

''Informations Confidentielles. Pour Alexandra Clarke.'' Ce dossier rouge semblait être définitivement fait pour attirer le regard à l'ouverture du coffre. Il porte mon nom, il m'est destiné directement alors c'est forcément le premier que j'ouvre quand j'entre dans une petite pièce ou se trouve une table et une chaise. Peu accueillant comme lieu mais au moins j'ai l'intimité nécessaire pour ouvrir ce premier dossier. Celui qu'elle voulait que je lise. Je le sais parce qu'il y a ce mot écrit de sa main. « Si tu as ce dossier c'est que je ne suis plus légalement obligée de garder sous silence tout les agissements de ton père. Alors soit je suis morte, soit c'est lui qui est mort. Dans tout les cas, je suis désolé d'avoir du te mentir tout ce temps. Je tiens à te prévenir que tu n'es pas obligée de lire ce dossier, il contient une partie de ce que ton père a pu faire de pire. Ce n'est pas ton combat, tu n'es pas obligée de vouloir découvrir tout ça. Mais moi, je savais et j'étais dans l'incapacité de faire quoique ce soit, parce qu'il m'avait fait signer une clause de non-divulgation et si je parlais, je pouvais tout perdre et te perdre aussi. Alors je n'ai rien dis, mais peut-être que toi tu pourras faire les choses différemment. Et un jour peut-être qu'il payera pour le mal qu'il a fait autour de lui, à cette famille et à notre famille. Il n'est jamais trop tard pour se venger. » Et est-ce que je peux être en colère de voir que le premier mot de ma mère que je lis depuis son suicide c'est un mot qui parle de secret, de mensonge, de vengeance ? Ce dossier était en évidence, il sortait du lot, et ça ne pouvait pas être involontaire de sa part. C'était calculé, voulu alors pourquoi il n'y a pas un mot dans ce fichu dossier qui m'explique à quoi rime tout ce cirque ? Ce coffre mystérieux ? Ce dossier mystérieux ? Pourquoi tout doit être compliqué et confus ? Pourquoi elle ne m'a pas laissé une simple lettre, expliquant les choses de façon claire pour que je n'ai pas à craindre le pire en lisant son mot ? Pourquoi la première chose que je vois dans ce dossier c'est le certificat de naissance d'un enfant né plusieurs années avant moi ? Et pourquoi le nom de la mère sur ce certificat n'est pas celui de ma mère ?

[...]

Je fais défiler les feuilles, les informations juridiques, les lettres manuscrites de ma mère notant des informations nouvelles à des dates précises. Des lettres de signalements, des bulletins scolaires, des notifications de placement. Et je prends conscience petit à petit de ce que je suis en train de découvrir. Et finalement après un long moment passé dans cette salle, je referme ce dossier et je me mets à détester ma famille. Je déteste ma mère d'avoir su et de n'avoir rien fait. Je déteste mon père d'avoir été jusqu'à faire signer un contrat à ma mère, jusqu'à la menacer pour l'obliger à garder ses secrets. Et je me déteste moi. Parce qu'au fond, il a raison. Je suis comme lui. Menteuse, lâche. Je suis comme lui et je le déteste d'avoir réussi à me montrer à quel point nous étions tous horrible dans cette famille. A quel point les mensonges font partie de notre système de fonctionnement. A quel point l'abandon est ancré dans l'histoire de notre famille. A quel point, nous sommes juste incapable d'être des gens biens. Je hais mon père, je hais ma mère et grâce à eux, je me hais aussi. Je sors de la banque avec les nombreux dossiers dans les bras, sans même avoir pris le temps de découvrir tout le contenu du coffre, je ne sais même pas si j'ai réellement envie d'en lire plus. Je ne sais déjà pas comment je vais pouvoir traiter cette information là. Et finalement, il avait peut-être raison mon père, je ne suis pas assez forte pour ça. Pour tout ça. Et encore une fois, je le déteste.
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 EmptySujet: I sometimes wish I'd never been born at all (Carlisle)    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 EmptyVen 11 Oct - 0:03

★ Carlisle Bishop &  Mina Farrell {#}5{/#}
Inutile d’être devin pour savoir que Mina ne ferait pas une bonne mère. Elle était de ces gens à qui il aurait mieux fallu boucher les trompes de Fallope plutôt que de les laisser enfanter. Carlisle avait été assez fou pour la laisser porter leur enfant. Il avait cru en elle, il l’avait laissé croire qu’elle pourrait devenir une personne meilleure. Il s’était trompé, il avait parié sur le mauvais cheval. Mina était incapable d’aimer une autre personne qu’elle-même. Ce bébé allait manquer de l’amour de sa mère. Elle n’était pas capable de s’en occuper, il suffisait qu’elle l’ait dans les bras pour que sa réalité lui revienne en pleine face. Depuis l’accouchement, elle s’était réfugiée dans de nouveaux excès. Chaque soir était une bonne occasion de faire la fête et de s’éloigner de leur maison. Elle ne supportait plus les cris de bébés ni les odeurs de couches à changer. Mina était déjà fatiguée par leur nouvelle routine. La jeune mère cherchait à se réconforter du mieux qu’elle pouvait. Elle noyait ses tracas dans l’alcool et comme si ce n’était pas assez, elle s’était mise à consommer d’autres substances pour s’échapper de son quotidien. Ses copines étaient loin de faire l’unanimité auprès de Carlisle. Il avait raison de s’en méfier puisqu’aucune n’aidait la jeune femme dans sa détresse. Pire encore, elles l’incitaient dans sa perte, elles la tiraient vers le bas faisant passer le pilote pour un pauvre coincé. Elles venaient chercher la brunette plus tôt dans la soirée pour la déposer à l’aube devant un Carlisle impuissant.

Comme chaque soir, elle était ivre et très peu vêtu. Elle n’était même pas capable de se rappeler ce qu’elle avait fait de sa nuit. Elle avait sorti sa poudre magique coincée dans l’armature de son soutien gorge pour s’offrir un after de son after. Il était déjà bien tard, mais ni elle, ni ses copines n’avaient l’intention d’aller se coucher. Sur le chemin du retour, elles avaient pu croiser les premiers employés prêt à commencer leur journée de travail. Elle avait grossièrement formé une ligne trace blanche sur son tableau de bord en s’aidant de sa carte de crédit. Puis inspira d’une traite le poison avant de répéter l’exercice une seconde fois. L’effet était immédiat, elle se sentait aussitôt mieux et décida d’inviter ses copines à l’intérieur de l’immense villa. À peine le temps de s’installer que la voix de Carlisle se fit entendre de l’autre côté de la pièce. « C’est une plaisanterie ? » elle ne brancha pas, ne leva même pas les yeux vers lui. Au lieu de ça, elle échangea un regard moqueur avec l’une de ses amies « Dehors. » souffla t-il visiblement énervé alors qu’elle continuait à l’ignorer pour ne pas perdre la face devant ses invités. Doucement, elle se leva, allant jusqu’à se servir dans sa réserve de Rhum. Il fallait l’avouer, il avait du goût lorsqu’il s’agissait d’alcool. « J’ai une fille de quelques jours à peine, qui a besoin de se reposer et d’être au calme. » elle daigna enfin poser son regard sur lui, tandis qu’elle approcha le liquide ambré de sa bouche. Elle hésita un instant à protester, à lui lancer une réplique cinglante dont elle avait le secret. Son regard se posa aussitôt sur la petite créature qu’il portait dans ses bras et sans attendre son approbation, elle s’approcha de lui et déposa un baiser sur le crâne nu de l’enfant. « Bonjour Ma fille!» souffla t-elle, comme pour lui rappeler qu’elle était encore la mère de leur enfant. « DEHORS, J’AI DIT ! » hurla t-il alors qu’à l’inverse elle se montrait plus calme qu’elle n’avait l’habitude de l’être. Un sourire vint s’afficher sur son visage alors que ses amies semblaient ne pas apprécier la manière dont elles se faisaient virer de la maison. « Vous avez entendu les filles, la fête est finie… rentrez chez vous… » dit-elle levant son verre vers elles les regardant doucement s’éloigner du salon pour rejoindre la sortie. De nouveau, son regard croisa celui du pilote. Elle pouvait clairement lire dans ses yeux tout le mal qu’il pensait d’elle. « Ben quoi? » soupira t-elle l’air de rien alors qu’il préféra partir loin d’elle pour éviter une énième dispute. Elle n’avait de toute façon pas toute sa tête pour se défendre. Elle prit juste place dans l’un de ces canapés hors de prix savourant doucement chaque gorgée de son eau-de-vie.



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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 EmptySujet: I sometimes wish I'd never been born at all (Carlisle)    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 EmptyMer 18 Sep - 22:01

★ Carlisle Bishop &  Mina Farrell {#}5{/#}
La dernière contraction avait été la plus douloureuse. Mina avait l’impression que quelque chose se déchirait en elle et elle ne pouvait retenir ses cris. C’était le moment, le bébé allait enfin arriver. Elle se sentait confuse et surtout, elle n’était pas prête à devenir mère. Contrairement à Carlisle, elle ne s’était jamais totalement faites à l’idée qu’elle allait donner la vie. Elle avait passé les derniers mois dans le déni. Le constat était désastreux et à chaque fois qu’elle touchait le fond, elle avait la sensation de creuser un peu plus sa tombe. Accroché au bras du futur père, Mina était morte de peur. Les premiers coups étaient arrivées en début de matinée, elle avait hurlé en voyant la flaque d’eau au sol. Ce n’était pas encore le moment, elle n’était pas prête, personne ne l’était, à vrai dire. Carlisle n’avait pas fini de peindre la chambre du bébé et malgré leur petit rapprochement, elle lui avait caché sa petite escapade avec John. De sa vie, elle ne s’était jamais sentie aussi seule et perdue. Plus les jours avancés, moins elle savait ce qu’elle faisait. Tous ses projets étaient tombés à l’eau et le destin avait soudain décidé de se retourner contre elle. Le retour de bâton était insupportable. Malgré que sa relation s’était amélioré avec l’ex-pilote, il y avait encore beaucoup de choses qui ne s’arrangeaient pas. Il fallait se rendre à l’évidence, leur histoire était vouée à l’échec. Ils n’avaient rien en commun mais elle aimait pourtant ce qu’elle devenait à ses côtés. Carlisle en faisait une meilleure personne, il avait une bonne influence sur elle. En parallèle il la frustrait, il la faisait attendre. Elle s’offrait à lui sur un plateau d’or et il continuait de lui résister. Malgré les sacrifices qu’elle avait pu faire pour lui, il ne lui avait rien donné. Il jouait avec sa patience. Il continuait à lutter contre elle bien qu’elle lui avait prouvé par la plus belle des façon qu’elle tenait à lui. Ceci dit, la tempête s’était calmé depuis plusieurs jours. Depuis un baiser qu’ils avaient échangé juste avant de se coucher. Ce n’était pas la première fois qu’il succombait aux lèvres de l’autres mais cette fois-ci était différentes des autres. Elle ne savait pas pourquoi, mais quelque chose dans le regard de Carlisle avait changé. Ce qu’elle avait pu apercevoir ce soir-là, c’était ce qu’elle avait l’habitude de voir dans le regard de bien des hommes à son égard. Une centaine de fois chez John mais jamais Carlisle. Du désir, de la passion, elle n’avait qu’à donner son feu vert pour qu’il n’en fasse qu’une bouchée. Elle avait réveillé l’instinct animal de l’homme le plus éduqué du monde. Elle avait passé ces derniers mois à le rendre fou, à lui rendre comme elle pouvait la monnaie de sa pièce. Et au moment où elle avait la sensation de le posséder enfin, elle lui avait tourné le dos pour rejoindre Morphée. C’était cruelle, même de la part de Mina ce n’était pas juste. Seulement ce n’était pas ce qu’elle voulait. Elle ne voulait pas être l’objet de ses désirs. Elle ne voulait pas qu’il la regarde comme les autres, elle voulait être différente. Elle voulait qu’il fasse d’elle sa reine. De son côté, tout n’était pas totalement clair. Le retour de John dans sa vie n’arrangeait rien. Elle n’arrivait plus à regarder l’ex-pilote dans les yeux sans penser à son ex-petit ami. Au fond, elle n’avait rien fait de mal puisque leur relation n’en était pas totalement une. C’était ce qu’elle essayait de se répéter pour se réconforter. Seulement la vérité, c’était qu’elle culpabilisait. Elle s’en voulait du mal qu’elle ferait à l’un ou à l’autre lorsqu’elle devra faire un choix. « OOOOOOHHHH, F*LS DE P*TE » hurla-t-elle contre la créature qui menaçait de sortir de son abdomen d’une seconde à l’autre. Elle relève son regard vers le père. Elle ignorait combien de temps s’était écoulé entre le moment où ils étaient arrivé et celui qu’ils avaient passé à attendre dans cette chambre. « Quand est ce qu’il arrive ce put*in de médecin ? » elle râle et s’impatience depuis une dizaine de minutes déjà. La douleur lui paraît insurmontable.



Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 YV4dgvCSujet: ≈ alexandra anderson
Alexandra Anderson

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Vues: 6912

Rechercher dans: moodboards   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 EmptySujet: ≈ alexandra anderson    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 EmptySam 3 Aoû - 18:22


SOMMAIRE
▬ ALEX CLARKE DANS LE RP
Les dates clefs du Calex
2 ans de Calex - Répertoire des sujets Calex
La carte des voyages d'Alex

▬ CALEX
Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 2764 2 ans de Calex - Répertoire des sujets Calex
Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 2764 Le menu du mariage
Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 2764 Les vœux de mariage d'Alex
Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 2764 Le voyage Européen Janvier 2022
Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 2764 Moodboard voyage en Europe
Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 2764 3 ans de Calex - Récap des sujets Calex
Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 2764 Repertoire sujets Calex année 2019
Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 2764 Repertoire sujets Calex année 2020
Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 2764 Repertoire sujets Calex année 2021
Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 2764 Repertoire sujets Calex année 2022


▬ CITATIONS EN VRAC
Citation n°1 ▬ La folie, Albert Einstein.

▬ LES ARTICLES SPORTS
🖉 The Boot Room #1 ▬ Les émotions dans le foot
🖉 The Boot Room #2 ▬ L'épopée Danoise

▬ LETTER
Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 1f4dd Lettre pour Nathan ▬ Novembre 2011
Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 1f4dd Lettre pour Rachel #1 ▬ Avril 2021
Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 1f4dd Lettre pour Rachel #2 ▬ Avril 2021
Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 1f4dd Lettre pour Rachel #3 ▬ Avril 2021
Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 1f4dd Lettre pour Rachel #4 ▬ Mai 2021
Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 1f4dd Lettre pour Rachel #5 ▬ Mai 2021
Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 1f4dd Lettre pour Rachel #6 ▬ Mai 2021
Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 1f4dd Lettre pour Nathan ▬ Mai 2022

▬ MOODBOARDS
Moodboard #1
Moodboard #2 année 2020
Moodboard #3 année 2022 (Europe)

▬ NATHAN
Lettre pour Nathan ▬ Novembre 2011
FB - Juillet 2011, enceinte de 23SA
FB - Aout 2011, enceinte de 28SA
FB - Septembre 2011, enceinte de 32SA
FB - Octobre 2011, enceinte de 35SA
FB - 5 Novembre 2011, naissance de Nathan
Lettre pour Nathan ▬ Mai 2022
Fiche de présentation Nathan
Nathan Anderson #1 ▬ Mes 11 ans

▬ ONE-SHOT
One-Shot 1 ▬ Août 2019
One-Shot 2 ▬ Août 2019
One-Shot 3 ▬ Octobre 2019
One-Shot 4 ▬ Octobre 2019
One-Shot 5 ▬ Octobre 2019
One-Shot 6 ▬ Mars 2020
One-Shot 7 ▬ Novembre 2021
One-Shot 8 ▬ Juillet 2022

▬ FLASHBACK
FB #1 - Juillet 2011, enceinte de 23SA
FB #2 - Aout 2011, enceinte de 28SA
FB #3 - Septembre 2011, enceinte de 32SA
FB #4 - Octobre 2011, enceinte de 35SA
FB #5 - 5 Novembre 2011, naissance de Nathan
FB #6 - Londres 2012, le début de la fin

▬ SONGS
P!nk - 90 days feat Wrabel
Playlist #1 Calex

▬ SOUVENIRS DU PASSE
Carnet souvenir #1
Carnet souvenir #2

▬ SOUVENIRS PHOTOS
Polaroid #1
Polaroid #2

Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 YV4dgvCSujet: ≈ raelyn blackwell
Raelyn Blackwell

Réponses: 51
Vues: 8256

Rechercher dans: moodboards   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 EmptySujet: ≈ raelyn blackwell    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 EmptyVen 2 Aoû - 19:39



RAELYN BLACKWELL
Sommaire

Général
comprendre raelyn #1 ❈ nuage de mots
comprendre raelyn #2 ❈ alignement D&D : neutral evil
comprendre raelyn #3 ❈ personnalité : commandant ESTP-A
comprendre raelyn #4 ❈ le capricorne ascendant scorpion
comprendre raelyn #5 ❈ positionnement sur l'échiquier politique
comprendre raelyn #6 ❈ personnalité de son prénom
comprendre raelyn #7 ❈ ennéagramme 8w7
comprendre raelyn #8 ❈ pass assessment : the achiever
hogwarts ❈ maison serpentard
game of thrones ❈ maison lannister
mythologie grecque ❈ hadès
arcanes majeurs ❈ tarot divinatoire
rang : le mont des vanités ❈ orgueil & vanité


Rétrospectives & statistiques
chronologie amelyn
suivi des RPs 2021
suivi des RPs 2022
suivi des RPs 2023
rétrospective 2020
rétrospective 2021
rétrospective 2022
rétrospective 2023
nanowrimo 2021
nanowrimo 2022
nanowrimo 2023


LOGEMENTS
loft de raelyn ❈ de 2006 à janvier 2021
loft d'amos et raelyn ❈ depuis janvier 2021


Moodboards
[1] amelyn
[2] red
[3] pink
[4] amelyn #2
[5] amelyn #3
[6] pale/white
[7] violence
[8] amelyn #4
[9] death
[10] inspirations tatouages


thème musical
playlist
call me cruella ❈ florence + the machine
my time ❈ wolves
burn ❈ 2wei + edda hayes
dynasties and dystopia ❈ denzel curry, gizzle & bren joy


AUTRES
comment prononcer son prénom
gabarit ❈ "5'2 but my attitude is 6'1"
boîte à souvenirs ❈ userbars
boîte à souvenirs ❈ en images
raelyn en dimension gothique (tw sang)

Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 YV4dgvCSujet: Caleb ≈ We're far from the shallow now
Caleb Anderson

Réponses: 107
Vues: 7532

Rechercher dans: tisser des liens   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 EmptySujet: Caleb ≈ We're far from the shallow now    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 17 EmptyMer 1 Mai - 10:31


Répertoire des sujets



RP's terminés
Spoiler:





RP's en attente
∆ pseudo.




Évolution du personnage
1989 ∆ naissance-enfance-adolescence
Caleb est né le 20 Avril 1989 à Warwick en Australie. Pas grand-chose à dire sur les premières années de sa vie. Il a une petite sœur @"Primrose Anderson" qui a cinq ans de moins que lui, et deux autres petites sœurs (des jumelles) Candlynn et Bailee. Il avait des bonnes notes à l’école, il travaillait beaucoup et était toujours dans les premiers de la classe. Il a vécu dans la petite ferme familiale avec toute ma famille jusqu’à ses 18 ans

2007 ∆ 18 ans
Dès la majorité Caleb a choisi de prendre son indépendance et de quitter le domicile familial. Il a étudié la cuisine à Brisbane et avait un petit studio juste à côté de l’école.

2010 - 2011 ∆ 21-22 ans
En Janvier 2010 Caleb a rencontré une fille dont il est très vite tombé amoureux. @Alexandra Anderson. Très vite, ils ont formé un coupe très amoureux l'un de l'autre. Elle était son premier amour. Mais du jour au lendemain elle a disparu sans plus jamais lui donner de nouvelles. Cette rupture lui a complètement brisée le coeur. Tellement qu'il en a un peu perdu qui il était et pendant une période de quelques mois, il enchaînait les relations d'un soir. Dans l'espoir d'oublier cette fille qui lui avait fait atrocement mal.

2012 ∆ 23 ans
Besoin de prendre l’air et de quitter le sol Australien, il est parti un an en Europe pour deux stages de cuisine. Le premier en France. Huit mois à Paris. Là-bas, il y a rencontré une jeune française, Victoria, dont il est tombé amoureux. Et puis après il part quatre mois en Italie à Rome. Caleb est donc bilingue et parle couramment de français tout en ayant un excellent niveau en Italien (bien que son apprentissage de l’Italien a été plus que laborieux au début)

2013 ∆ 24 ans
Le retour à Brisbane. Victoria (la fille rencontrée en France) a accepté de tout abandonner pour venir vivre avec lui en Australie.

2014 ∆ 25 ans
Caleb rachète un restaurant en plein centre-ville de Brisbane. Après beaucoup, beaucoup de travail, d’argent investi et de nombreux mois de travaux il devient patron et chef cuisinier d’un restaurant de gastronomie française situé à Spring Hill : l'Interlude. Il a fallu encore plusieurs mois pour que le restaurant commence à bien marcher et à devenir rentable.

2017 ∆ 28 ans
Sa vie s'écroule cette année-là. Le restaurant marche très bien, il est maintenant fiancé à la femme qu'il aime. Mais un accident de voiture est venu tout bouleverser. C’est lui qui était au volant. Caleb s'est fait opérer d’urgence à cause d’un hémothorax ayant entraîné une hémorragie massive. Et Victoria est morte à l'hôpital quelques heures après l'accident.

2017-2019 ∆ 28-30 ans
De longs mois de rééducation étaient devant lui mais on ne peut pas dire que Caleb ait été le plus rigoureux quant à ses séances de kinésithérapie. Il a inquiété sa famille et ses proches ces années-là et pour cause : il n'arrivait pas à se remettre de la perte de Victoria et plonge dans une profonde dépression jusqu'à tenter de mettre fin à ses jours courant 2017. Une hospitalisation de plusieurs semaines dans un service de psychiatrie et il finit par ressortir avec un antidépresseur et un anxiolytique qu'il prendra pendant à peu près un an et demi. La guérison a été longue mais Caleb a fini par retrouver l'envie d'avancer tout en laissant son passé derrière lui. En ressortant de son hospitalisation, il maintient un suivi par un psychiatre et une psychologue durant des années-là.

Avril 2019 ∆ 30 ans
Retrouvailles avec Alex dans un bar. Elle refuse de lui expliquer les raisons de son départ : elle était enceinte et ayant peur de la réaction de Caleb, elle a préféré fuir et ne jamais rien lui dire. Elle a accouché d'un petit garçon qui a presque onze ans ans : Nathan.

Août 2019 ∆ 30 ans
Après avoir repassé une nuit avec Alex, Caleb recommence rapidement à avoir de nouveau des sentiments pour elle avant qu'elle ne lui explique les raisons de son départ si soudain huit ans plus tôt.

Octobre 2019 ∆ 30 ans
Il finit par pardonner à Alex et se remettent enfin ensemble.

Mars 2020 ∆ 30 ans
Alex lui annonce qu'elle est enceinte.

Avril 2020 ∆ 31 ans
Fausse couche partielle, Alex attendait des triplés et ils auront donc des jumeaux dans quelques mois.

Mai 2020 ∆ 31 ans
Caleb retourne voir une psychologue pour redémarrer une nouvelle thérapie.

Juillet 2020 ∆ 31 ans
Caleb apprend de la part de Birdie que Victoria était enceinte de lui alors qu'elle a perdu la vie.

Octobre 2020 ∆ 31 ans
Alex accouche de deux petites filles en parfaite santé : Lucy et Lena. Caleb lui demande en mariage le même jour et elle accepte. Ils sont donc maintenant fiancés.

Octobre 2021 ∆ 32 ans
Caleb et Alex se marient le 23 Octobre sur la plage sur laquelle ils ont vécu tous les deux beaucoup de moments importants dans leur couple.

Décembre 2021-Janvier 2022 ∆ 32 ans
Le jeune couple part un mois en Europe en compagnie de leurs filles et des parents de Caleb, parcourant ainsi plusieurs pays différents.

Février 2022 ∆ 32 ans
Alex tombe de nouveau enceinte. Ce même mois, Caleb et Alex apprennent que le petit garçon qu'ils ont eu il y a dix ans est atteint d'une leucémie et qu'il a besoin de toute urgence d'une greffe de moelle osseuse.

Mars 2022 ∆ 32 ans
Caleb est compatible, il fait un don de moelle osseuse à Nathan.

Avril 2022 ∆ 33 ans
Caleb rencontre pour la première fois Nathan.

Juin 2022 ∆ 33 ans
Caleb entame des démarches pour une reconnaissance de paternité afin de récupérer tous ses droits sur Nathan et que celui-ci puisse venir vivre chez eux.

Septembre 2022 ∆ 33 ans
Naissance de Mael, le petit dernier de la famille.

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